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I. Introduction :
Le phénomène d’interférences lumineuses = la superposition de deux ou plusieurs
ondes lumineuses dans une région de l’espace.
il y a variation de l’intensité lumineuse d’un point à l’autre du plan d’observation.
superposition :
l'intensité moyenne
Chapitre II: Les interférences lumineuses
on posera
on obtient
remarques:
. on a alors :
deux ondes polarisées perpendiculairement ne peuvent interférer
Chapitre II: Les interférences lumineuses
et et et
terme d’interférence.
Remarque :
si alors il y a interférences
Si , et ne varie pas et
les sources sont cohérentes et donneront des interférences
Pour avoir des sources cohérentes, on va créer deux sources à partir d'une seule:
- division de front d'onde - division d'amplitude
Chapitre II: Les interférences lumineuses
DISPOSITIf DISPOSITIf
INTERFERENTIEL INTERFERENTIEL
s1
s s
s2
S
J
D’où :
si alors
II. Définitions :
On appelle champ d’interférence la région de l’espace où les ondes issues des
sources cohérentes se superposent .
Chapitre II: Les interférences lumineuses
sachant que
Les franges d’intensité maximale ( sont appelées franges
brillantes. Ces franges sont telles que :
ou encore : où est un entier
ondes en phase
Chapitre II: Les interférences lumineuses
ondes en opposition de
phase
Chapitre II: Les interférences lumineuses
image symétrique
Chapitre II: Les interférences lumineuses
Remarque :
La visibilité est comprise entre 0 et 1
Chapitre II: Les interférences lumineuses
le contraste :
l'ordre de la frange
alors
Plus ∆ est petit, plus le temps de cohérence est grand et plus l’ordre d’interférence que l’on
peut observer pour un donné est élevé.
Il ya interférences si
Chapitre II: Les interférences lumineuses
pour =
la frange centrale est blanche
IV. 1. Etude d’un dispositif à interférences non localisées : les trous d’Young
déphasage:
Chapitre II: Les interférences lumineuses
Où m est un entier.
L’interfrange
Chapitre II: Les interférences lumineuses
Le déphasage
En x = 0, la différence de marche
la frange centrale (en x = 0) est une frange brillante pour toutes les longueurs d’onde
= Frange blanche.
Lorsqu’on s’écarte de cette frange centrale, les franges brillantes pour les différentes
longueurs d’onde ne coïncident plus ; ce qui fait que les premières franges du
voisinage de la frange centrale ont un aspect coloré.
Chapitre II: Les interférences lumineuses
Loin de la frange centrale, au delà des quelques premières franges ( 3m ), les
franges brillantes pour une longueur d’onde donnée coïncident avec les franges noires
d’autres longueurs d’onde de sorte que l’on observe plus que du blanc qui ne contient
pas toutes les longueurs d’onde (blanc d’ordre supérieur). L’absence de ces longueurs
d’onde est désignée par des cannelures noires et le spectre de la lumière blanche
dans laquelle il manque ces longueurs d’onde est dit spectre cannelé. Les positions x
de ces cannelures et les longueurs d’onde qui manquent sont telles que la différence
de marche est un multiple demi-entier de :
Chapitre II: Les interférences lumineuses
La figure d’interférence est analogue à celle obtenue à l’aide des trous d’Young.
Chapitre II: Les interférences lumineuses
Chapitre II: Les interférences lumineuses
O2 S1 S2
S
O1
Champ
d’interférence
Ecran d’observation
L2
Rappel
Quelques systèmes optiques introduisent un déphasage supplémentaire de
V. Interférences localisées :
Les interférences sont dites localisées si la figure d’interférence n’est observable que
sur une surface particulière de l’espace. Dans ce cas, le dispositif interférentiel
considéré est appelé dispositif à interférence localisée.
Rayons transmis
Rayons réfléchis
Donc :
K2
J2
K
H1
Or : K1
J1 r
i
et et et
Chapitre II: Les interférences lumineuses
D’où :
D'où le déphasage
Chapitre II: Les interférences lumineuses
Remarques :
La première réflexion (sur le dioptre air/verre) introduit un chemin optique
supplémentaire car l’indice du milieu d’incidence (l’air) est inférieur à celui du
milieu d’émergence (le verre).
les interférences sont localisées à l'infini, on peut les voir à l'oeil nu, ou les ramener au
plan focal d'une lentille convergente;
axe de symétrie de révolution qui est l’axe perpendiculaire à la lame et passant par
S.
Chapitre II: Les interférences lumineuses
Donc, l’ensemble des points d’égale intensité sur l’écran placé au plan focal image
d’une lentille convergente est un cercle dont le centre appartient à l’axe de révolution.
Les franges d’interférence obtenues sont donc des anneaux dont le centre appartient
à l’axe perpendiculaire à la lame et qui passe par S.
Remarques :
Si p0 est entier, la tache centrale est brillante sur la figure d’interférence par
transmission.
R+T=1 alors Les deux figures d’interférence, par transmission et par réflexion,
sont complémentaires : si un anneau d’ordre p est brillant sur l’une des deux
figures, l’anneau de même ordre est sombre sur l’autre figure.
Chapitre II: Les interférences lumineuses
Si la lame est éclairée par une source large, = infinité de sources ponctuelles
incohérentes qui émettent des rayons parallèles sous la même incidence i.
Ces sources étant incohérentes, chacune donne son propre système de franges et
les intensités s’ajoutent. Les franges deviennent donc plus intenses que celles
obtenues avec une source ponctuelle.
Chapitre II: Les interférences lumineuses
En transmission ,
en incidence normale ( ), = 2ne.
Donc, alors ,
l’intensité transmise est maximale ( );
la lame de très faible épaisseur (e presque nulle) paraît blanche par transmission.
Remarque :
Ces teintes s’observent, par temps de pluie, sur les couches d’huile flottantes sur les
flaques d’eau et sur les bulles de savon.
chaque rayon incident R donne deux rayons réfléchis (sur les deux faces de la lame)
R1 et R2, quasiment parallèles, qui se coupent près de la face arrière.
EN INCIDENCE NORMALE
R2 R
R1
Lentille plan-convexe
M
e
J Lame à faces parallèles
Puisque le rayon de courbure de la lentille est très grand devant son épaisseur, R1 et
R2 sont presque parallèles et la différence de marche est donnée par :
Puisque l’épaisseur e du coin d’air est constante sur tout cercle centré sur l’axe
optique de la lentille, qui est un axe de symétrie de révolution du système, les franges
d’interférence sont des anneaux centrés sur cet axe (anneaux de Newton).
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