Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Les centrales hydrauliques ne peuvent pas fournir une puissance constante et il est à peu près
impossible, lorsqu’elles fonctionnent de manière autonome de remédier aux irrégularités de la
production. On doit donc accepter de leur donner un apport de l’énergie en le connectant entre
elles pour que les régimes différents se compensent.
Certaines centrales, surtout les centrales hydrauliques ne fournissent pas au cours de l’année
une même puissance constante.
Afin d’assurer la continuité de l’alimentation des consommateurs, en cas de la baisse de la
production et surtout en cas de pannes au niveau des centrales, on est amené à réaliser une
liaison avec échange d’énergie produite que l’on appelle « Interconnexion des centrales ».
Les centres de grande consommation d’énergie électrique sont les villes très
peuplées et les régions industrialisées qui, pour des raisons techniques et économiques, le plus
souvent éloignées des groupes générateurs (centrales électriques) de l’énergie électrique.
Pour réaliser la liaison entre les centres de consommation et les groupes
générateurs, il faut donc construire un ensemble de lignes de transmission d’énergie. Cet
ensemble constitue le réseau de transport. Les tronçons de ligne sont raccordés entre eux dans
des installations appelées ’’Postes de transformation sous-station ou encore cabines de
transformation’’.
Ces postes comprennent des transformateurs, des appareils de coupure et de
commande (sectionneur, disjoncteur) ; les appareils de mesure et de comptage, de réglage, de
protection et divers autres appareils auxiliaires nécessaires au bon fonctionnement de
l’ensemble. Les postes constituent les nœuds d réseau et les lignes de transmission forment les
’’Branches ou mailles’’.
DEFINITION
On appelle ‘‘RESEAU ELECTRIQUE’’, l’ensemble de lignes et appareils assurant
la liaison électrique entre les centrales qui produisent l’énergie électrique et les compteurs des
abonnées qui utilisent et consomment cette énergie.
CLASSIFICATION DES RESEAUX
Les réseaux électriques se classifient d’après : - la tension qu’ils utilisent ; - la
fonction pour laquelle ils sont construits ; - leurs modes de raccordement ; - la nature du
courant qu’ils utilisent.
Selon les normes françaises, on a les niveaux de tensions suivant :
2°/ Réseaux à courant alternatif.
Le courant alternatif monophasé semble être le système le plus simple car il ne nécessité que
deux conducteurs. Le courant alternatif triphasé est une r »alité la plus économique.
LES LIGNES ELECTRIQUES.
CONSTITUTION DES LIGNES ELECTRIQUES AERIENNES
Les régions de consommation d’énergie électrique sont souvent éloignées des centres de
production. Des lignes électriques de transport les relient, ce transport se fait par des
conducteurs de manière à satisfaire aux exigences et conditions suivantes :
- Assurer au client la puissance dont il a besoin
- Fournir une tension stable dont les variations n’excèdent ± 5% de la tension nominale
- Maintenir les normes de sécurité.
- Veiller à la protection de l’environnement.
1. TYPES DE LIGNES
Le genre de ligne utilisée de même que ses spécifications sont imposées par les facteurs
suivants :
- Puissance active à transporter
- Distance de transport
- Coût de la ligne
- Esthétique, encombrement et facilité d’installation.
On rencontre :
a) Les lignes aériennes
b) Les lignes souterraines.
I. LES LIGNES AERIENNES.
- Les lignes H.T et T.H.T sont presque toujours aériennes car au-dessus de 80 KV,
l’isolement des câbles se complique et devient de plus en plus difficile.
- Dans une ligne aérienne, les conducteurs sont suspendus à des poteaux et pylônes au
moyen d’isolateurs ou en chaîne, les conducteurs étant généralement nus. On utilise
des câbles en cuivre et en aluminium – acier.
- La résistivité du cuivre est de 1,7.10 -8 Ωm avec poids spécifique de 8,96 kg/dm 3, celle
de l’aluminium est de 2,9. 10-8 Ωm avec un poids spécifique de 2,7 kg/dm3.
- Le rapport entre la section du cuivre et celle de l’aluminium donne :
Les conducteurs
Ils sont toujours nus et on emploie presqu’exclusivement des câbles en cuivre, en aluminium
avec âme en acier car ces conducteurs sont généralement économique (faible résistivité et
poids légers).
Ou en Almélec : Est un alliage comprenant du Magnésium, du Silicium et de l’Aluminium.
L’avantage de cet alliage est sa contrainte à la rupture en traction qui est d’environ 320MPa
Ils sont formés d’un seul fil tant que le diamètre ne dépasse 1 cm environ. Au-delà, leur
manipulation devenant trop difficile, on emploie des câbles à brins multiples.
Choix de la section :
- L’intensité admissible en régime normal
- La chute de tension admissible en ligne
- La contrainte à la rupture en traction (résistance mécanique)
- La tenue thermique sous court-circuit.
Choix du Cuivre ou de l’Aluminium :
Après calcul, on choisit la valeur normalisée légèrement supérieure à celle calculée, dans le
tableau ci-après :
Les isolateurs.
- Généralement en porcelaine ou en verre, ils servent à amarrer (fixer ou attacher) leurs
conducteurs et à les isoler entre eux et chacun d’eux avec les supports.
- Les isolateurs en porcelaine sont constitués par du kaolin recouvert d’émail1 au
silicate et recuit au four pour obtenir une glaçure à (…) qui les rend imperméables à
l’eau.
- Les isolateurs en verre sont constitués par un mélange de sable siliceux et de sable
calcaire fondus avec un sel de soude.
Du point de vue électrique : Les isolateurs doivent offrir une grande résistance d’isolement
Du point de vue mécanique : Les isolateurs doivent être assez résistants pour supporter les
tensions (…) dues au poids et à la traction des conducteurs.
Pour des tensions inférieures à 30 KV, les isolateurs sont rigides
Pour les tensions supérieures à 30 KV, les isolateurs sont assemblés en
chaîne, les éléments étant réunis entre eux par des attaches métalliques
goupillées.
Isolateur rigide.
NB : Quand la tension est trop élevée, un courant de fuites s’établit entre le conducteur et la
ferrure qui supporte l’isolateur. Le chemin (trajet) suivi par ce courant, ou ligne de fuite, est
indiqué sur la figure par de flèches en pointillé.
Un isolateur en chaîne.
Présente les avantages suivants :
- Chaque élément rigide est et de petite dimension.
- Si la tension est plus élevée, on utilise les mêmes éléments dont on augmente le
nombre (2 à 30 éléments rigides)
- La chaîne peut supporter facilement la distribution d’un isolateur, ce qui est
impossible avec un isolateur rigide.
- La chaîne est souple, ce qui entraîne une réduction des efforts mécaniques sur les
conducteurs.
Et comme inconvénient, la chaîne peut avoir plusieurs mètres de longueur, ce qui provoque
une augmentation de la hauteur des pylônes et la longueur des bras de ces derniers.
Plus la tension est élevée, plus les chaînes d’isolateurs sont longues:
110 kV: environ 2 mètres
220 kV: environ 4 mètres
380 kV: environ 5 mètres
Soit :
4 à 5 éléments suffisent pour 70kV
9 à 10 éléments suffisent pour 150KV
14 à 15 éléments suffisent pour 220kV
Choix des isolateurs.
On choisit les isolateurs en fonction :
- De la tension de service de la ligne
- Des efforts mécaniques auxquels ils sont soumis
- Du prix de revient (une ligne sur isolateur rigides est moins couteuse qu’une ligne sur
isolateurs suspendus)
- De la pollution du site
Les ferrures.
Ces sont les moyens de fixation entre les isolateurs et les supports (poteaux). Leurs extrémités
permettent le scellement dans les isolateurs.
Les supports.
Ils servent à maintenir les conducteurs à une hauteur convenable au-dessus du sol par
l’intermédiaire de traverses ou ferrures et d’isolateurs.
1. Classification des supports.
Ils peuvent être en bois (B.T), en béton (M.T) ou métalliques (H.T, T.H.T). Leurs
dimensions sont variées et sont du simple poteau aux tours métalliques géantes de grandes
lignes.
Poteaux
Les poteaux sont des supports relativement simples de hauteur modérée utilisés en B.T et
parfois en MT.
Pylônes
Ce sont des structures plus complexes pour le support de lignes à Haute et très Haute tension.
2. Types de sollicitations rencontrées.
Les conducteurs tendus entre les deux pylônes adjacents exercent sur le support un ensemble
des forces que l’on reporte au sommet du pylône pour constituer ce qu’on appelle l’effort à la
tête. Il y a en général trois composantes : Verticale, longitudinale et transversale.
- Efforts verticaux.
Efforts verticaux Ils sont dus au poids des câbles nus ou charges de givre et à la surcharge des
pylônes situés sur les hauteurs en terrains accidentés.
- Efforts transversaux.
Dus au vent pour les pylônes d’alignement et à la résultante des tensions des câbles pour les
supports d’angle.
- Efforts longitudinaux
Sont ceux produis par la traction des câbles dans le sens de tirage de la ligne. Ils sont
insignifiants sur les supports d’alignement, sauf en cas de rupture d’un fil. Par contre, ils sont
toujours importants sur les supports d’arrêt ou terminaux.
3. Types de supports.
a. Poteaux et Pylônes d’Angle.
Dans les angles, il s’ajoute un effort transversal important d’autant plus grand que l’angle est
plus accentué. Les poteaux ou pylônes d’angle doivent donc présenter une rigidité suffisante.
Ils peuvent également jouer le rôle d’ancrage.
b. Poteaux et Pylônes d’Alignement
On appelle poteau d’alignement ceux pour lesquels les 2 portées adjacentes sont dans le
même alignement. Moins sollicités, ils supportent les fils en ligne droite.
c. Supports ou Pylônes d’Ancrage ou d’Arrêt
Placés aux endroits où aboutissent des conducteurs de direction différente, ils doivent
supporter un effort de traction supplémentaire.
Les poteaux ou pylônes d’arrêt ne sont pas faits que pour supporter des efforts longitudinaux à
un seul côté du support. Ils ont aussi quatre pieds.
Dans une longue série d’alignement, on insère des distances en distances un pylône à quatre
pieds (Ancrage). On les appelle pylône de Renfort.
L’espace entre 2 pylônes d’ancrage successifs s’appelle « CANTON »
L’haubanage
On utilise un câble en acier qu’on attache au support, comme dans le contre
fichage, dans un plan incliné à environ ¾ du sol vers le sommet du support à renforcer.
L’extrémité inférieure de l’hauban peut être ancrée soit dans le mur, soit dans un massif de
béton enfui dans le sol.
Le couplage
On utilise un 2e support que l’on attache dans un plan incliné, au sommet du support à
renforcer.
Dans le sol les poteaux sont enfoncés de 1,50m à 1,80m, pour les portées usuelles d’une
quarantaine mètres, la flèche est de 1,50metre.La distance entre conducteurs est de l’ordre
de 0,50 mètre.
La profondeur d’implantation de poteaux en bois varie avec la hauteur et la nature du sol. En
terrain normal, la profondeur d’implantation est :
Les supports en bois doivent être sains escomptés de nœuds vicieux qui les rendent cassants,
les bois doivent être aussi droits que possible et avoir les qualités du bois adulte.
Il faut noter que la durée de vie d’un poteau en bois ne peut excéder 14 ans. Mais si l’on
utilise certains procédés de conservation, la longévité peut atteindre 20 ans.
Les procédés de conservation visent à préserver les poteaux en bois de la pourriture. On
trouve entre autre :
- L’immersion dans une solution aqueuse de bichlorure de mercure jusqu’à une
profondeur d’imprégnation d’environ 15 mm.
- L’injection d’une solution aqueuse de sulfate de cuivre.
- La protection du sommet et de la base. Le sommet de poteau est taillé en pointe et
coiffé parfois d’un chapeau conique en zinc. La base étant badigeonnée (pointe) d’un
goudron.
2. Poteaux en béton.
Les supports en béton sont plus lourds, plus fragiles durant leur transport n’exigent
pratiquement pas d’entretien et d’une durée de vie très longue. Ils sont utilisés de préférence
partout où le climat est très humide (climat maritime). On fabrique fréquemment les poteaux
en béton à proximité du lieu de leur utilisation. La profondeur d’implantation de ces poteaux
est donnée par l’expression :
ARMEMENT DE SUPPORTS
a) Définition.
L’armement des supports est la disposition des isolateurs placés au sommet des supports pour
soutenir les conducteurs de la ligne.
b) Composition.
L’armement des supports comprend : 1. Les isolateurs 2. Les ferrures et les bras.
c) Condition.
L’armement doit être effectué de façon à :
1. Empêcher tout contact entre les fils sous l’action de la chaleur du vent même violent
2. Respecter la hauteur minimale que doit avoir le conducteur le plus bas par rapport au
sol et aux bâtiments qu’il surplombe.
d) Types d’armement.
1. Armement en Drapeau.
Toutes les ferrures sont placées d’un seul côté du support dans un plan vertical. Cette
disposition est utilisée pour les poteaux d’angle et en B.T et convient particulièrement pour
les lignes placées en façade d’immeubles et pour les dérivations des lignes.
2. Armement en Nappe.
Toutes les ferrures sont placées au sommet du support dans un même plan horizontal, ce qui
permet d’utiliser au maximum la hauteur du poteau ou du pylône.
On emploie ce procédé pour la traversée des voies ferrées, des cours d’eau navigables, des
lignes H.T ainsi que pour les arrivées des postes de transformation.
3. Armement en Triangle.
Une ferrure est fixée au sommet du support, les deux autres sur un même plan horizontal.
Il est utilisé en M.T et H.T.
4. Armement en quinconce.
Les ferrures sont placées alternativement de part et d’autre du support, ce qui donne le
maximum de distance entre les isolateurs pris dans tous les deux sens. Ce procédé est
employé en B.T, M.T et H.T
5. Armement canadien.
C’est une variante de l’armement en quinconce dont le bras qui porte les ferrures a la forme
de V, disposé dans un plan horizontal.
Ce type d’armement ne convient pas pour les lignes de distribution à B.T qui comprennent
généralement 4 ou 5 fils. Il est utilisé en M.T.
6. Armement en nappe-voûte.
La traverse qui supporte les isolateurs fait un angle de 150°, l’isolateur central étant à une
hauteur plus élevée par rapport au sol, que les autres isolateurs. Il est utilisé en B.T et M.T.
En effet, un fil supporté et tendu entre deux poteaux n’est pas horizontal, il prend plutôt une
forme courbée (chainette) vers le bas (concave) plus le fil est tendu, plus la flèche est courte.
On détermine la Fleche par l’expression suivante :
L’effort électrodynamique entre les fils.
Trois conducteurs parallèles longs sont dans un même plan à des distances de 10cm.Les
conducteurs extrêmes sont parcourus par des courants 50A et 100A dans la même direction.
Le retour du courant s’effectue sur le conducteur central. Déterminer en Newton les forces
entre le 1èr conducteur et le 3ème sur une longueur de 1m. (EXETAT 2011)
1. Constitution.
En désignant par ln le logarithme népérien (base e), Rint et Rext, respectivement, les rayons
intérieurs et extérieurs de la partie isolante.
Elle est de l’ordre de 0,1𝝁𝑭⁄𝒌𝒎.
Dans le cas d’un câble tripolaire pour le courant triphasé, il existe trois capacités en étoile entre les
conducteurs et l’enveloppe et trois capacités en triangle entre les conducteurs.
- 2ème Catégorie.
Concerne les appareils de protection. Les défaillances des matériels et du personnel, ainsi que
des facteurs extérieurs (foudre, court-circuit) peuvent donner lieu à des surintensités, des
surtensions dangereuses pour les installations et le personnel.
- 3ème Catégorie.
Concerne les appareils de régulation. Pour le réglage de la tension, la fréquence, le déphasage
en certains points du réseau)
- 4èmeCatégorie.
Concerne les appareils de contrôle. Ils permettent une surveillance continue de l’ensemble du
réseau. Ils permettent également la tarification de chacun des consommateurs.
III. LES POSTES DE TRANSFORMATION ET APPAREILLAGE HAUTE
TENSION.
1. Définition.
Poste de transformation : Est un local ou un lieu comportant les organes de liaison et les
organes de manœuvre où parvient l'énergie des centrales et d'où cette énergie est orientée vers
les centres de consommation.
Cabine : Est un poste de distribution secondaire, elle assure la transformation de la HT ou MT
venant des postes de distribution primaire en BT, envoyé aux consommateurs domestiques
établies en milieu urbains ou ruraux.
Sous-station : Est un poste qui convertit la MT en une autre MT, qui est directement utilisée.
- Poste de sectionnement.
Ce sont des postes qui sont intercalés le long des lignes de transport longues pour permettre
les manœuvres. Ils servent à sectionner une ligne longue en un certain nombre de portion.
1. Disjoncteurs.
Ce sont des appareils à haut pouvoir de coupure dont le but est de couper automatiquement
dans un temps très court, un circuit en charge afin de protéger les machines et appareils contre
les surintensités.
Ce sont donc des appareils dont le rôle est d’une importance capitale. Or on sait qu’à la
séparation des contacts électriques, il se produit un arc dont l’importance augmente quand la
tension dépasse une certaine valeur. L’arc électrique qui sa continuité du circuit à couper, cet
arc atteint une température élevée qui provoque la fusion des contacts.
Parfois l’arc s’établi enter phases au lieu de demeurer dans une seule phase, d’où violent
court-circuit. Pour cela la coupure d’un courant intense dans une installation à H.T ne doit pas
être effectuée dans l’air. On effectuera la rupture dans l’huile. L’arc produit est fortement
refroidi et étouffé par le liquide qui l’entoure et s »teint beaucoup plus vite que dans l’air. Le
disjoncteur est alors à bain d’huile.
Une autre solution consiste à souffler à l’arc par un jet puissant d’air comprimé à l’instant de
la séparation des contacts des disjoncteurs. L’air produit s’allonge puis se brise et s’éteint par
la suite. Le disjoncteur devient alors à air comprimé.
Ainsi donc, pour la H.T, les disjoncteurs sont soit à bain d’huile ou bien à air comprimé.
L’enclenchement et le déclenchement peuvent séparer par télécommande ou par commande
locale. Quant au déclenchement, il peut être automatique, il est assuré par des relais de
protection, et les disjoncteurs servent en même temps d’appareils de sécurité.
L’extinction de l’arc qui prend naissance lors de la séparation de ses contacts est obtenue Soit
par :
L’allongement de l’arc dans un milieu peu « Ionisé »
Le soufflage magnétique
Refroidissement des contacts par l’air comprimé.
Pour se faire on utilise les types de disjoncteurs suivants
Remarque :
2. Sectionneurs.
Ce sont de simples interrupteurs à couteaux métalliques, généralement en cuivre, qui
s’insèrent entre deux mâchoires supportés par deux isolateurs, les mâchoires étant liées aux
contacts de la ligne à sectionner.
Les sectionneurs n’ayant pas le pouvoir de coupure, ils sont manœuvrés qu’à vide. Il
est toujours mis en série avec un disjoncteur. On l’ouvre après le disjoncteur et l’on ferme
avant le disjoncteur.
Leur rôle : consiste à isoler en séparant une partie du réseau ou de l’installation (ici les
transformateurs ou les disjoncteurs) du reste de la ligne afin de pouvoir assurer l’entretien ou
la réparation de la partie isolée ; ce qui procure une certaine tranquillité à l’électricien …
On manœuvre les sectionneurs soit manuellement d’une façon directe ou bien à l’aide des
perches isolantes, soit pneumatiquement à commande électrique. Lorsque la commande est
faite par des perches, le couteau comporte un crochet ou un anneau pour permettre sa
manœuvre.
Une perche : est une tige longue et mince faite en bois ou en métal.
Ouverture du sectionneur
1. Ouvrir le disjoncteur
2. Porter les gants isolants
3. Monter sur un tabouret isolant
4. Ouvrir le sectionneur.
On en distingue :
- Les sectionneurs à couteau à commande manuelle à levier avec un système de tige
- Les sectionneurs coulissant à commande pneumatique à distance (à l’air comprimé)
- Les sectionneurs à Pantographe utilisé pour le raccordement sur les jeux de barres
souple
Sectionneur à couteau sectionneur coulissant
BRANCHEMENT DES SECTIONNEURS H.T
En H.T, on place toujours un sectionneur en amont (à l’entrée) et en aval (à la sortie) de tout
appareil H.T à visiter ou à entretenir périodiquement (transformateur et disjoncteur H.T)
Ensuite, le couteau auxiliaire s’ouvre brusquement sous l’effet du ressort en second lieu et le
courant est coupé. L’arc qui s’amorce entre le couteau auxiliaire et la mâchoire fixe est
rapidement allongée par l’ouverture brusque du couteau auxiliaire sous l’effet de la tension du
ressort tendu, ce qui facilite l’extinction d’arc, l’ouverture du sectionneur est alors à 2 temps.
Les sectionneurs peuvent être uniformes ou multipolaires, c’est-à-dire jumelés pouvant être
placés à l’intérieur ou à l’extérieur s’ils sont d’intérieur, on les places verticalement de sorte
que les couteaux se déplacent par leur propre poids horizontalement de sorte que leurs
couteaux se déplacent parallèlement par rapport au sol.