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SOMMAIRE

INTRODUCTION GENERALE.................................................................................................1
I. Généralités sur les lignes électriques................................................................................2
I.1. Les lignes...................................................................................................................2
I.2. Définition...................................................................................................................3
I.3. Types de lignes..........................................................................................................3
I.4. Composantes d’une ligne...........................................................................................3
I.5 Lignes aériennes :.......................................................................................................5
II. Constitution de câbles souterrains..................................................................................6
II.1 Les câbles souterrains................................................................................................6
II.2 Constitution...............................................................................................................7
III. Désignation de câbles électriques souterrains................................................................8
IV. Exemples de câbles souterrains....................................................................................11
IV.1. H1 XDV-A (NF C33-210, IEC 60502)........................................................................11
IV.2. H1 XDV-AS (33-S-210)............................................................................................12
V. Canalisations souterraines............................................................................................13
V.1. Le choix des canalisations.......................................................................................14
V.2. Les accessoires de raccordement............................................................................15
V.3. Mode de pose.........................................................................................................16
Conclusion........................................................................................................................19
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES......................................................................................20
INTRODUCTION GENERALE

Aujourd'hui deux techniques permettent d'assurer le transport d'énergie entres les centrales
de production d'électricité et les centres de consommation : les lignes aériennes et les câble
isolés souterrains [1].
Les lignes aériennes, en hautes et très hautes tensions, en raison de leur plus faible coût
(rapport de 3 à 5 en haute tension HT et de 10 à 20 en très haute tension THT), sont utilisées
d'une manière préférentielle [1].
Les câbles isolés souterrains sont principalement employés, au moins jusqu'à présent, pour
le transport et la distribution de l'énergie électrique dans les zones fortement urbanisées aux
abords de l'intérieur des grandes villes, parfois pour résoudre des problèmes locaux
particuliers, techniques ou d'environnement, pour lesquels la mise en œuvre de ligne
aérienne est difficile ou strictement impossible. Toutefois, les câbles souterrains sont de plus
en plus utilisés en moyenne tension HT, même en zone rurale ou semi rurale. De plus, des
projets récents en HT faciliteront la mise en souterrains dans un avenir proche [1].
Au cours de ces dernières années, l'importance de recourir à l'enfouissement des câbles
électriques (c'est à dire le passage des lignes aériennes aux câbles isolés souterrains) a été
justifié par l'influence des événements climatiques des dernières années (pluie, foudre,
graine etc..) sur la régularité de la distribution d'électricité, la protection de l'environnement
et l'esthétique, les effets nuisibles sur la santé des ondes électromagnétiques induites par les
câbles électriques aériens.
Compte tenu de l'importance de tels phénomènes, la solution qui peut être envisagée est
celle des câbles enterrés.
I. Généralités sur les lignes électriques

Les sources de production d'énergie électrique, particulièrement les centrales nucléaires ou


hydrauliques sont généralement éloignées des centres de consommation, c'est-adire des
centres industriels et des villes. L'énergie est acheminée à distance par des liaisons
électriques à grand flux qui remplissent une fonction de transport d'énergie.
Pour réaliser la liaison des uns avec les autres, il est nécessaire d'établir des connexions en
lignes aériennes ou en canalisations souterraines. Ces liaisons sont raccordées enter elles à
des nœuds appelés postes. D'une manière générale, les réseaux sont ainsi constitués de
branches formées par des lignes de transport d'énergie et des nœuds formés par les postes.

I.1. Les lignes


Le transport d'énergie électrique du producteur ou consommateur sc fait à l'aide des lignes
électriques, qui constituent les artères d'un système d'énergie électrique. Une ligne peut
être aérienne ou souterraine suivant la longueur et le niveau de tension. Les lignes
souterraines constituées de câbles isoles offrent, en réalité, plusieurs avantages par rapport
aux lignes aériennes essentiellement on cite :
 Préservation de la nature : Les lignes aériennes provoquent une pollution visuelle qui
peut être très gênante notamment à l'approche des agglomérations et postes
d'interconnexions.
 Construction simple : L'utilisation des câbles élimine tout support, tel que les pylônes
ou chaînes d'isolateur.
 Petites dimensions : L'isolation synthétique, possédant de très bonnes
caractéristiques diélectriques et qui sont supérieures à celle de l'air, permet de
rapprochée les phases ou point de les assemblées toutes en une seule gaine. D'autre
part, une ligne aérienne peut occuper une distance d'environ 16 m pour le cas d’une
ligne de transport à 220 kV.
Les câbles souterrains ne sont pas sans inconvénients, ils posent également quelques
problèmes :
 Trop chers.
 Problème lie à la dégradation de l'isolation
 Limitation de la longueur de transport à cause de l'excès du réactif genre par le câble
lui-même, d'où une tension instable et très dépendante de la charge. De même la
quantité de puissance active transportable par le câble se trouve limitée également
par la circulation de la puissance réactive et réchauffement du câble.
 Ils nécessitent des techniques spéciales pour la détection de défauts.
De ces points de vue, on trouve que les câbles sont utilisés seulement à l'entrée des
agglomérations, pour la distribution MT et BT, et pour la traversée des lacs ou transport
sous-marin en courant continu. [1]

I.2. Définition
Une ligne électrique est un ensemble de conducteurs, d'isolants et d'éléments accessoires
destinés au transport de l'énergie électrique. Les conducteurs sont en général en aluminium,
en cuivre, en bronze.
Les isolants ont une partie solide (verre, papier, etc.) combine avec un gaz (air, sf6) ou un
liquide (huile) [1].

I.3. Types de lignes


Les lignes électriques peuvent être classées suivant plusieurs critères :
 Situation dans l'espace : lignes aériennes, lignes souterraines (câbles) ;
 Classe de tension : les lignes à basse tension et lignes à haute tension ;
 Nature de la tension : continue, alternative monophasée ou triphasée.

I.4. Composantes d’une ligne


Une ligne de transport se compose de câbles conducteurs, d’isolateurs et de supports.
I.4.1. Supports
Le rôle des pylônes est de maintenir les câbles à une distance minimale de sécurité du sol et
des obstacles environnants, afin d’assurer la sécurité des personnes et des installations
situées au voisinage des lignes. Leur silhouette est caractérisée par la disposition des câbles
conducteurs. L’écartement entre les fils doit être d’autant plus grand que la distance entre
les pylônes est plus grande et que la tension de la ligne est plus élevée.

Fig.1. Supports des lignes aériennes HT (pylône électrique).


I.4.2 Conducteurs
Les conducteurs nus, utilisés pour la construction des lignes aériennes, sont des câbles
constitués de fils ronds ou exceptionnellement de fils trapézoïdaux ou profilés en forme de
Z. Pour réaliser ces câbles, les métaux conducteurs de faible résistivité sont peu nombreux.
Seuls sont utilisés actuellement l’aluminium dans sa forme écroui dur, de grande pureté
d’une part, et un alliage d’aluminium, l’almélec, d’autre part.

Fig.2. Conducteurs usuels


Depuis plusieurs années, le cuivre n’est plus utilisé en raison de sa masse et de son coût.
Cependant, des conducteurs en cuivre équipent encore des lignes anciennes.
I.4.3 Câble de garde
Les câbles de garde ne transportent pas le courant. Ils sont situés au-dessus des
conducteurs, ils sont plus tendus que ceux-ci pour assurer une bonne protection contre la
foudre. Les câbles de garde comportent toujours une section importante d’acier et, autour
de l’âme d’acier, une couche ou exceptionnellement deux couches de fils d’almélec.

Fig.3. Câble de garde à fibres optiques incorporées.


Deux types de câbles de garde sont utilisés :
 Des câbles almélec-acier normaux ;
 Des câbles almélec-acier comportant à l’intérieur des circuits de télécommunication.

I.4.4. Isolateur
Les isolateurs assurent l’isolement électrique entre les câbles conducteurs et les supports.
Sur le réseau de transport, les isolateurs sont utilisés en chaîne, dont la longueur augmente
avec le niveau de tension.
Les isolateurs ont deux fonctions principales :
 Ils empêchent le courant électrique qui circule dans les conducteurs de phase de
passer dans les pylônes.
 Ils accrochent les conducteurs de phase au pylône.

Chaînes d’ancrage Chaînes en V Chaînes droite

I.5 Lignes aériennes :


a- Dimensionnement :
Le dimensionnement des lignes aériennes est soumis à des contraintes liées à ses conditions
de fonctionnement et à des contraintes externes dues à son environnement climatique [2].
a-1- Contraintes de fonctionnement :
Les contraintes liées au fonctionnement de la ligne sont :
-La tension électrique :
Les conducteurs aériens n’étant isolés que par la couche d’aire qui les entoure. Le
dimensionnement des lignes doit tenir compte de la tension à laquelle sont portés les
conducteurs. L’isolation est assurée par des chaînes d’isolateurs qui relient le conducteur au
pylône tout en maintenant une distance d’isolement suffisante pour éviter le phénomène de
claquage diélectrique.
-L’intensité du courant électrique :
Les conducteurs sont le siège de pertes Joules qui engendrent un échauffement provoquant
une dilatation des conducteurs et un allongement de la flèche qui sépare les conducteurs du
sol (ou la végétation qu’ils surplombent). Ce phénomène peut être à l’origine de claquages
qui provoquent des courts circuits pouvant conduire à l’interruption du service. Le
dimensionnement de la section des conducteurs doit prendre en compte l’intensité
nominale de manière à minimiser les pertes Joules en exploitation normale. Enfin, il faut
tenir compte des perturbations électromagnétiques qui peuvent être engendrées par des
variations brusques de la valeur de l’intensité du courant et donc du rayonnement du champ
électromagnétique qui se propage dans l’espace environnant à des distances d’autant plus
grandes que les fréquences de ces variations de courant soient élevées.
a-2- Contraintes externes :
Ces contraintes liées à l’environnement climatique sont de nature mécanique dues
principalement aux effets suivants :
-Le vent : Le vent à tendance à faire balancer les conducteurs créant ainsi un risque de
court-circuit mais aussi de rupture ; le dimensionnement des conducteurs doit prendre ce
phénomène en termes de rigidité mécanique. Le vent a également un effet sur les pylônes
qui doivent être conçus pour résister aux rafales les plus importantes dans le site.
-Le givre : Ce phénomène hivernal peut être important sur les sites montagneux où il crée
par accumulation des gaines de glace autour des conducteurs ce qui les alourdit et les
fragilise lorsque la température est très basse. Il est donc nécessaire de prévoir une solidité
et une résistance à la surcharge.
-La neige : Certaines formes de neige ont une capacité d’adhérence très forte qui crée des
manchons autour des conducteurs et donc un poids supplémentaire qu’il convient de
prévoir en termes de solidité et résistance à la surcharge.

II. Constitution de câbles souterrains

II.1 Les câbles souterrains


Les câbles souterrains sont principalement employés, au moins jusqu’à présent, pour le
transport et la distribution de l’énergie électrique dans les zones fortement urbanisées aux
abords ou à l’intérieur des grandes villes, parfois pour résoudre des problèmes locaux
particuliers, techniques ou d’environnement, pour lesquels la mise en œuvre des lignes
aériennes est difficile ou impossible. Toutefois, les câbles souterrains sont de plus en plus
utilisés en moyenne tension, même en zone rurale ou semi rurale. De plus, des progrès
récents en HT faciliteront la mise en souterrain dans un avenir proche.
II.2 Constitution
D’une manière générale, un câble unipolaire se présente sous la forme d’un condensateur
cylindrique constitué essentiellement de [3] :

 Une âme conductrice : câblée ou segmentée, en cuivre ou en aluminium (les sections


variantes entre 0,35 et 1 600 mm2) ;
Cuivre : cuivre électrolytique pur recuit dans le cas le plus général des câbles étamé lorsqu’il
est recouvert d'un isolant vulcanisé au soufre l'étamage facile les soudures
Aluminium : la recuit est effectué afin d'éviter l'oxydation du métal et donner un léger
écrouissage correspondant à la qualité dure. Les conducteurs d'aluminium se substituent
progressivement aux conducteurs cuivre.
Acier : moyenne conductivité, grande résistance à l’étirement, lourd et peu malléable.

Figure 4 : constitution des câbles.


 Un écran semi-conducteur interne : (pour les câbles dont la tension d’utilisation est
supérieure à 3 kV), extradé ou rubané, dont le rôle est d’homogénéiser le champ
électrique.
 Une enveloppe isolante : en matériau polymérique (polyéthylène, polyéthylène
réticulé, caoutchouc, polychlorure de vinyle, les enveloppes isolantes en papier
imprégné n’étant plus utilisées que pour les câbles haute tension courant continu)
dont l’épaisseur varie entre 0,5 et 30 mm selon la tension d’utilisation et la nature du
matériau.
 Un écran semi-conducteur externe : (cas des tensions supérieures à 3 kV), dont le
rôle est d’homogénéiser le champ électrique au niveau des électrodes.
 Un écran métallique : (en plomb, en aluminium ou en cuivre), dont le rôle est :
 De constituer une électrode de référence,
 De permettre l’évacuation des courants de courts-circuits homopolaires,
 D’assurer l’étanchéité radiale,
 D’orienter et de canaliser les lignes du champ électrique.

 Une gaine de protection externe : C'est la protection la plus simple. Elle est extradée
(Polychloroprène, sans halogène, par exemple). Elle peut également faire bourrage.
Le gain peut être composée de deux couches entre lesquelles est insérée une tresse
ou un guipage très clair, de fils textiles, destines à la renforcer longitudinalement.
Cette technologie est réservée à certains câbles souples.

III. Désignation de câbles électriques souterrains

Chaque câble a une désignation standard. Cette désignation est composée d’un ensemble de
lettres et de chiffres, chacun ayant une signification spécifique. Cette désignation fait
référence à une série de caractéristiques du produit (matériaux, tensions nominales, etc.)
qui facilitent la sélection du câble le plus adapté à vos besoins, en évitant les éventuelles
erreurs d’approvisionnement d’un câble par un autre.
Lorsqu’un câble n’indique pas clairement ces données, il peut s’agir d’un câble défectueux,
qui ne respecte pas les règles de sécurité ou ne garantit pas la durée de vie et le bon
fonctionnement du câble. [4]
Deux codes sont actuellement en vigueur :
Le code UTE, le plus ancien de l'Union Technique de l’Electricité,
Le code CENELEC, qui doit progressivement remplacer le précédent, à partir d'un objectif
d'harmonisation européenne du Comité Européen de Normalisation de l’Electrotechnique.
Dans la suite on va donner les différentes désignations des câbles souterrains selon la
norme :

Désignation harmonisée CENELEC

Types de conducteurs
Âme pleine : Les fils à âme pleine se composent d’une seule âme, habituellement en cuivre,
qui forme le conducteur et est isolée. Leur résistance à la flexion est plus élevée que les fils
toronnés, et ils sont donc mieux adaptés au câblage permanent et semi-permanent. Les
câbles à âme pleine possèdent une résistance électrique plus élevée que les câbles à âme
multibrins.
Fil à âme multibrins : Le fil multibrins supporte mieux la flexion que son équivalent à âme
pleine. Il est mieux adapté aux endroit soumis aux flexions fréquentes et aux vibrations,
comme dans les applications automobiles, le câblage de signalisation dans les dispositifs
électriques et électroniques, les câbles d’alimentation flexibles, etc. Doté d’une atténuation
plus importante que l’âme pleine, il n’est pas le mieux adapté pour les chemins de câble
longs.
Les âmes des conducteurs sont partagées en quatre classes selon la norme IEC 60228 :
Classe 1 : âmes massives ; Classe 2 : âmes rigides câblées ;
Classe 5 : âmes souples ; Classe 6 : âmes extra-souples

Désignation UTE

Exemple : identifier la désignation du câble ci-dessous en norme CENELEC :


H : câble harmonisé
05 : tension nominale 500V
V : isolé au polychlorure de vinyle (PVC)
- : câble rond
- : âme en cuivre
-F : âme souple classe 5
3 : 3 conducteurs
G : dont un conducteur de protection (vert/jaune)
2.5mm² : de section 2.5mm²

IV. Exemples de câbles souterrains

Les câbles électriques souterrains basse tension jouent un rôle fondamental dans la
distribution fiable de l'électricité. Leur utilisation discrète mais cruciale permet d'alimenter
nos communautés en énergie. Dans cette exploration, nous examinerons de près ces câbles,
mettant en lumière leurs caractéristiques distinctives et leur importance dans notre réseau
électrique moderne. On présente ci-dessous quelques câbles électriques souterrains BT [5] :

IV.1. H1 XDV-A (NF C33-210, IEC 60502)


Câbles destinés au branchement souterrain basse tension, ce câble est proposé en version
avec paire pilote, avec téléreport (NB FT N°53), ou gaine anti-termite.
Descriptif du câble
Conducteur de phase
Ame : • Métal: aluminium
• Forme : ronde
• Souplesse: classe 1 massive selon EN 60228 (IEC 60228)
• Température maximale de l'âme :
90°C en permanence,
250°C en court-circuit pendant une durée maximale autorisée de 5 secondes.
Isolation : • PR
• Repérage des conducteurs : Par numéros 1-2-3
Conducteur neutre
Ame : • Métal: aluminium Forme : ronde
• Souplesse : classe 1 massive
Gaine : Plomb
Paire pilote (éventuelle)
Ame : • Métal: cuivre nu
• Forme : ronde
• Souplesse classe 1 massive
Isolation : • PR
• Couleur : noir.
• Marquage par numéros 1-2
Assemblage : • Avec bourrage éventuel Ecran
•Feuillard d'acier galvanisé
Gaine extérieure : • PVC
• Couleur : noire.
Sans protection mécanique complémentaire, ces câbles peuvent être installés fixés aux
parois, sur un chemin de câbles, une échelle à câbles ou autres supports. Peuvent être
directement enterrés.

IV.2. H1 XDV-AS (33-S-210)


Description
1. Âme phase câblée en aluminium de forme sectorale de classe 2.
2. Âme neutre massive en aluminium de forme ronde de classe 1.
3. Isolant en polyéthylène réticulé noir Marquage 1 Un, 2 Deux et 3 Trois pour repérage
des phases
4. Filins gonflants hydrobloquants au centre et aux interstices périphériques
5. Écran métallique double ruban en acier galvanisé en contact avec le conducteur
neutre.
6. Poudre gonflante sur écran métallique pour l’étanchéité
7. Gaine extérieure en PVC noir, résistant aux UV et aux intempéries
Points particuliers
 Prévus pour une température maximale de 90°C sur les âmes conductrices en service
normal, ils respectent un comportement au feu selon la catégorie C2 au sens de la
norme NF C 32-070 / NM 06.3.003, Classement Eca selon NF EN 60332-1 Ces câbles
peuvent être enterrés directement sans protection mécanique supplémentaire.
 Le neutre doit impérativement être relié à la terre.

V. Canalisations souterraines

Introduction à la canalisation électrique


Une canalisation électrique est un moyen qui permet de canaliser l'énergie électrique
afin de faciliter son transport d'un point à un autre à travers des conducteurs ou des câbles.

Figure 5 : Illustration d’une canalisation électrique

La distribution de l'énergie électrique nécessite des canalisations électriques de plus


importantes qui doivent prendre toute sorte de chemin, à l'intérieur des locaux, en aérien ou
en souterrain parfois même immergés. Une canalisation électrique est constituée de trois
éléments qui sont [6] :
 Des conducteurs ou câbles qui assurent la transmission de l'énergie électrique ;
 Des conduits, moulures, goulottes, caniveaux qui assurent la continuité de la
protection mécanique ;
 De mode de fixation ou de pose qui prennent en compte le montage de la
canalisation sur les parois, dans les parois, dans le sol, dans l'eau ou en l'air.
Parmi les sortes de canalisations électriques, il a été retenu que les principales qui sont les
plus couramment utilisées :
 Les canalisations enterrées ou souterraines ;
 Les canalisations aériennes ;
 Les canalisations préfabriquées.
Pour la suite de notre étude, nous nous intéresserons pour notre étude aux canalisations
enterrées ou souterraines.

Les canalisations souterraines


Lors du transport et de la distribution de l'énergie électrique, on a constaté que le passage
de canalisations aériennes présente des inconvénients :
 Agglomération,
 Aéroport,
 Montagne,
 Environnement.
On utilise des poses enterrées ou des canalisations souterraines. Le câble est armé (armure
avec feuillards acier par exemple) et les raccordements se font dans des boîtes (repérées
vers le sol) avec des serre-câbles el manchons soudés. La profondeur de pose se fait :
De 0,6 à 0,7 mètres en BT ;
De 0,8 mètres en HT ;
De 1,20 mètre en agglomération.
Une canalisation souterraine est constituée de
 Le choix des canalisations ;
 Les accessoires de raccordement ;
 Le mode de pose.

V.1. Le choix des canalisations


Le choix d'une canalisation se fait en fonction :
Des conducteurs et câbles utilisés,
Des différentes situations dans lesquelles on va disposer les canalisations électriques.
a) Classification des câbles
On classe les câbles de transport d'énergie selon la tension de service entre leurs différentes
phases. On peut énumérer
En BT : U≤ 1000V ; En MT : 1000 ≤ U≤30000V ; En HT : U≤30000V.
b) Constitution des câbles
Pour les canalisations souterraines, on distingue deux principaux types de câbles tels que
 Les câbles à champs radial ;
 Les câbles à champ non radial
Câble à champ électrique radial : Il peut être illustre par le schéma ci-dessous

Figure 6 : Câble a champ électrique radial


Câble à champ électrique non radial : Lorsque le niveau d'isolement entre phase est égal au
niveau d'isolement entre phase et terre, le câble est à champ non radial. Ces câbles sont
utilisés pour les tensions inferieur à 15KV.

V.2. Les accessoires de raccordement


L'utilisation des câbles isolés aux matériaux synthétiques (PRC, PCV), a considérablement
simplifié les accessoires de raccordement et d'extrémité.
On distingue les différents appareils symbolisés ci-dessous.
 Boîtes d'extrémités : les boîtes d'extrémités servent à raccorder la canalisation
souterraine à une canalisation extérieure ou intérieure.

Figure 7 : Boite d’extrémité

 Boîtes de jonction : elles sont destinées à réunir les câbles en prolongement.


Figure 8 : Boîte de jonction

 Les boîtes de dérivation : elles sont destinées à dériver un ou plusieurs câbles sur
une canalisation principale.

Figure 9 : Boîte de dérivation

 Les boîtes à doubles dérivation

Figure 10 : Boite à double dérivation

V.3. Mode de pose


Le choix des câbles enterrés s'effectue selon les types de pose suivants :
1. Pose directe dans le sol sans protection complémentaire.
Ici, les câbles se posent avec des armures en acier ou avec des gaines d'étanchéité sans
armure capable de supporter le tassement des terres et le contact des corps durs.
2. Pose directe dans le sol avec protection mécanique complémentaire.
Ici, les câbles sont posés sans armure et comportent des gaines épaisses.
3. Pose sous fourreaux, conduits, caniveaux enterrés.
Câble comportant une gaine extérieure de protection permettant le tirage en tube.

Remarque : la pose en fourreaux est utilisée pour les traversées des voies publiques
quelques soit le type de câble.
Figure 11 : Tableau de référence extrait de la norme NF-C 165 – 100

Figure 12 : Pose enterrée


I.3.1. Règles générales de pose
Comme règles générales de pose, on peut citer entre autres [7] :
 Les canalisations souterraines doivent être protégées contre les détériorations qui
sont causées par :
- Le tassement des terres,
- Les actions chimiques dues au sol ou à l'atmosphère
- Le contact des corps durs,
- Le choc des outils à main.
 Le respect de la profondeur de la tranchée qui est de 0,6 m en terrain normal et 1 m
sous les voies accessibles aux véhicules.
 Le respect de la largeur des tranchées qui doit être d'au moins 0,5 m.
 Le rayon de courbure qui est en général de 6 à 10 fois le diamètre extérieur du câble.
 Le respect de distance de proximité avec d'autres canalisations qui doit être comme
suit :
- Croisement de 2 câbles d'énergie à 20 cm au moins,
- Tracé parallèle de câbles d'énergie à 20 cm au moins,
- Croisement avec câble de télécommunication : 0,2 à 0,40 m,
- Parcours parallèle énergie - télécommunication : 0,50 m.
Remarque : les canalisations électriques souterraines doivent être distantes des autres
canalisations (téléphones télécommunication, gaz, eau...) d'environ 50 Cm.

Figure 14 : Illustration d’un mode de pose


Conclusion

En définitive, on a remarqué que lors de la conception des lignes souterraines, la conception


de leur mode de liaison (conducteurs) était constituée de différentes de matériau isolant de
haute qualité tels que des polymères qui sont capables de résister aux contraintes liées au
transport d'électricité en haute tension , on remarque également que la technologie
souterraine est meilleure que celle aérienne sur l'aspect de de la protection des biens, des
personnes et celles lié aux bruits car elles produisent moins de champ magnétique (de
perturbations) que celle aérienne n'ayant moins sont plus grand inconvénients reste celle lié
au dépannage.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

[1] M.Pays. Câble de transport d'énergie, Techniques de l'ingénieur (2002).


[2] J.C. Sabonnadière et N. Hadjsaïd <<Lignes et réseaux électriques>>, volume 1 :<<lignes
d’énergie électrique>>, édition Lavoisier, 2007.
[3] N. Elkourno << Installation et raccordement des câbles et conducteurs>>, OFPPT, 2006.
[4] Isabelle Baillehache « Guide de sélection des câbles », RS France, 2017
[5] Prysmian Group « CATALOGUE CÂBLES BASSE ET MOYENNE TENSION DISTRIBUTION
D’ÉNERGIE »
[6] : Livres sur << Les technologies du réseau à très haute tension: Ligne aérienne et câblage
souterrain >> de l'entreprise SWISSGRID
[7] cours de « < Règles et Techniques d'installations Electriques », Seconde Professionnel du
Lycée Saint-Rémi, site Léonard de Vinci

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