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COORDINATION TECHNIQUE
Version definitive
Fevrier 2024
ARTICLE III.7 – COUCHES DE BASE EN TOUT VENANT CONCASSEE (TVC) .............. 118
ARTICLE IV.2 - SURFACE DESTINEE A ETRE REMBLAYEE (FOND DE FORME) ......... 165
ARTICLE IV.21– CAMPAGNE DE DEFLEXION APRES LA FIN DES TRAVAUX ............. 187
Les différentes voiries concernées pour cette première phase sont les suivantes :
Installation de chantier
Travaux préparatoires :
Travaux de terrassement :
Travaux d’assainissement :
Equipements :
Les travaux comprennent la fourniture à pied d'œuvre de tous les matériaux nécessaires.
Ils comprennent toutes les opérations topographiques nécessaires à la bonne exécution des
différents ouvrages, les reconnaissances géotechniques, les études d’exécution, les plans
d’exécution, la signalisation de chantier, la mise en place de déviations de la circulation en cas
de besoin et comportent :
Installations
Ces travaux comprennent notamment :
Travaux préparatoires :
Les travaux préparatoires comprennent, sans que la liste ci-dessous ne puisse être
considérée comme exhaustive ou limitative :
• Le levé topographique ;
• Arrachage des hautes herbes, de petits arbres, le dégagement de l’emprise de tout
ce qui est végétation, l’évacuation et la mise en dépôt des déchets quelle que soit
la distance, en lieu agréé par l’ingénieur et en dehors des agglomérations, le long
de la route de telle sorte qu’on ait une emprise de largeur nécessaire afin de
réaliser les travaux de terrassements
• Dégagement de l'emprise du projet : défrichement, abattage d’arbres, décapage,
démolition de bâtiments ou autres ouvrages, déplacement des réseaux obstruant
;
• Évacuation de tout matériaux impropre situé dans aux abords de la chaussée,
• la démolition des ouvrages en béton armé et en maçonnerie sur toute l’emprise du
tronçon à réaliser ;
• le débroussaillage du terrain ;
• l’abattage et le dessouchage d'arbres de 1,00 m et plus de circonférence ;
• le décapage de la terre végétale sur toute l’emprise du tronçon à réaliser;
• le nettoyage du terrain ;
• l’expropriation (habitations, champs et cultures) ;
• le déplacement des différents réseaux (électrique, eau et fibre optique).
Travaux d'assainissement :
Travaux de dalots :
Travaux divers :
Les profils en travers types et coupes types de chaussées sont donnés dans le dossier des pièces
dessinées. Les profils types applicables sont indiqués sur les plans généraux. Le choix des profils
types applicables pourra être cependant adapté par l'Ingénieur, en particulier en fonction de la
nature des terrains effectivement rencontrés, pour les pentes de talus et l'épaisseur de la couche
de forme.
Les caractéristiques principales des voiries à construire sont décrites sommairement ci-dessous.
Le profil en travers comportera :
Les caractéristiques géométriques et profils types des chaussées retenues pour chaque tronçon
sont :
La position des bornes mises en place sur le terrain y est également reportée, ainsi que les détails
de terrain (limites parcelles, route et maisons existantes, arbres etc.). La numérotation des bornes
sur les plans correspond à celle existant sur le terrain.
Le profil en long au 1/1000 pour les longueurs et 1/100 pour les hauteurs a été dessiné dans l'axe
de la route à réaliser.
La cote projet indiquée est celle de la chaussée finie dans l'axe du projet. La cote au terrain
naturel est celle dans l'axe du projet.
Les profils projet sont, en règle générale, implantés tous les 25 m. Dans certains cas, des profils
intermédiaires sont ajoutés, en particulier dans les zones faisant l'objet de plans de détail au
1/500 ou au 1/200.
Tracé en plan
Le tracé sera élaboré pour une vitesse de référence de 60 Km/heure. Les paramètres
géométriques à donner au projet de la route à construire sont fixés ci-dessous :
60 Km/heure
Vue en plan
Dévers maximum
7%
60 Km/heure
Profil en long
Déclivité maximum
7%
En alignement droit, le profil en travers à construire est en toit avec des pentes latérales de
2,5% dans le cas courant de la chaussée revêtue,
Les accotements seront revêtus de béton légèrement armé sur la RN4 et en pavés sur les autres
voiries.
I.1.2.7- Dalots
Des ouvrages neufs seront réalisés chaque fois que le débouché hydraulique des ouvrages
existants s’avérera insuffisant pour évacuer le débit de crue décennal,
Les petits ouvrages sous chaussée existants qui sont pour la plupart des buses métalliques
corrodées, mal posées, sans ouvrages de tête seront démontés et remplacés par des dalots de
différents types. Les travaux à effectuer sont mentionnés sur le schéma linéaire des ouvrages
d’assainissement.
Les plans des avaloirs, ainsi que ceux des descentes d'eau et des regards à réaliser en
maçonneries / béton seront soumis à l'agrément de l’Ingénieur.
I.1.2.8.2 Exutoires
Les exutoires seront aménagés pour éviter l’érosion du sol. Les berges pourront être stabilisées
par végétalisation ou paréage. Des enrochements pourraient être demandés par le Maître
d’œuvre.
Dans la mesure du possible les descentes d’eau importantes en maçonnerie ou en béton seront
évitées. Il sera recherché systématiquement des solutions suivant une courbe de niveau sur une
distance telle que la vitesse des eaux sera pratiquement nulle à la suite de l’exutoire. Ce type
d’exutoire pourra être équipé de dispositifs cassant la vitesse d’écoulement (enrochements,
végétalisation).
Elle sera conforme aux dispositions réglementaires. Des plans types de signalisation pour les
carrefours figureront également au dossier de plans.
A l'extérieur des virages dangereux ou mal perçus des balises de virage seront disposées tous
les dix mètres (10 m). L'ingénieur pourra moduler l'écartement de ces balises en fonction des
conditions locales de visibilité et des rayons des courbes. L’ensemble des panneaux mis en
œuvre auront comme caractéristiques :
• Gamme petite ;
• Privilégier le placement sur des supports existant, type candélabre ou poteau déjà
existant, en utilisant éventuellement des rallonges, sinon, utiliser des poteaux en
tube galvanisés. Dans le cas de placement de panneaux sur des candélabres, ils
seront fixés par du feuillard acier avec une protection complète du support ;
• Supports d’un diamètre de 60 mm en acier galvanisé avec bouchon ;
• Implanter dans un massif béton (40x40x40 cm au minimum) disposant d’un
fourreau en PVC de 100 mm sur 30 cm de haut. Le poteau sera callé avec du
sable, les deux derniers centimètres étant réalisés en mortier ou autre en fonction
du revêtement de la zone autour du poteau ;
• Un dispositif anti-rotation sera fixé dans la partie enterrée du support.
• L’ensemble des panneaux de signalisation mis en place seront en profilé
d’aluminium.
• Les angles ne seront pas arrondis, sauf pour les panneaux de hauteur
d’implantation inférieure à 2,30 m sous panneau, pour lesquels il est prévu un
arrondi de 5 cm de rayon.
Le dosage sec du produit seul devra être au moins égal à celui figurant sur la circulaire relative
à l’homologation.
Les bordereaux de livraison des produits doivent indiquer leur date de fabrication et la référence
du certificat correspondant. Les récipients contenant les produits doivent indiquer, en plus de
leur dénomination, la référence d’homologation, la date de fabrication et le temps limite de
conservation sans brassage.
Si ce CPT prévoit que le matériel, les matériaux ou le mode d'exécution doivent répondre à
certaines normes nationales ou autres, il est précisé que le matériel, les matériaux ou le mode
d’exécution conforme à d'autres normes seront également acceptés si leur qualité est équivalente
ou supérieure à la norme spécifiée.
Si pour des matériaux ou du matériel, des noms de marque ou des numéros de catalogue ou des
classifications analogues sont cités dans ce CPT, il est précisé que des matériaux ou du matériel
qui ont des caractéristiques semblables ainsi qu'une qualité et un rendement au moins égal,
seront aussi admises.
Il sera fait, tout au long du CPT, référence au Cahier des Clauses Techniques Générales
(CCTG) du Ministère de l’Equipement français et aux fascicules du Cahier des Prescriptions
Communes français (CPC) ou les normes AFNOR applicable au Congo suivants (cette liste n'est
pas exhaustive) :
Dénomination Titre
Fascicule n° 3 : Fourniture des liants hydrauliques complété par les normes AFNOR NF P
15 300 et NF P 15 301
Fascicule N°4 : Fourniture d'aciers et autres métaux : - Titre II - Acier pour béton armé.
Fascicule n° 27 : Fabrication et mise en œuvre des enrobés complété par les normes NF
P 98-150, 98-130 et 98-138
Fascicule N°61 : Conception, calculs et épreuves des ouvrages d'art : Titre II – programme
des surcharges et épreuves des ponts routes.
Fascicule N°65-B : Exécution des ouvrages de génie civil de faible importance en béton
armé
Les normes applicables sont les normes françaises AFNOR (NF) ou équivalent, sauf indication
contraire du CPT. Lorsqu’il est fait référence à une norme, il s’agit de la dernière mise à jour ou
de la norme en vigueur.
Les modes opératoires d’essais sont ceux en vigueur au LCPC (Laboratoire Central des Ponts
et Chaussées) français ou, le cas échéant, la norme NF correspondante, sauf indication contraire
du CPT.
L’entrepreneur tiendra à la disposition de l’Ingénieur l’ensemble des fascicules énumérés
cidessus ou les documents équivalents en cas de recours à la normalisation d’un autre pays.
L'Entrepreneur réalisera, à ses frais, les accès aux sites des travaux s'ils s'avèrent nécessaires,
ainsi qu'aux emprunts de matériaux et aux carrières. Il devra préalablement obtenir l'accord du
Maître d’Œuvre sur l'implantation et l'emprise de ces accès.
De ce qui précède il est donc rappelé aux Soumissionnaires que les prix unitaires convenus dans
le présent Marché sont censés tenir compte de toutes les sujétions d’exécution et entre autres :
Les lieux d'exécution sont censés être connus de l'Entrepreneur qui est considéré les avoir visités
et avoir apprécié de son point de vue les difficultés propres au site des travaux, les équipements
et les installations nécessaires pour l'exécution des travaux, les conditions locales d'exécution et
d'une manière générale, tous les éléments pouvant d'une manière quelconque affecter les
travaux, objet du projet.
L’entrepreneur devra prendre toutes les dispositions utiles pour assurer, pendant toute la durée
des travaux la continuité de la circulation sur tout le linéaire du projet. A cet effet il construira et
entretiendra à ses frais exclusifs les déviations provisoires pour les piétons et pour les véhicules.
Pendant la durée des travaux, les véhicules de l’entreprise circulant sur la voie publique ne
dépasseront pas la vitesse de 40 km/h.
Avant tout démarrage des travaux sur un tronçon de route, l'Entrepreneur devra obtenir l'accord
de l’Ingénieur sur un plan de circulation avec signalisation qu'il a à charge de proposer. Le plan
de circulation prendra en compte chaque phase de travaux.
L’Entrepreneur doit maintenir en cours de travaux tous les accès riverains existants avant le
démarrage des travaux. L'Entrepreneur a également à sa charge de maintenir les accès aux
voies adjacentes. Toutes les dispositions nécessaires sont incluses dans le prix d'installation de
chantier.
L'Entrepreneur proposera, dans le programme d'exécution des travaux, les phasages de travaux
et des ordres d'exécution des différentes natures de travaux nécessaires pour des conditions
techniques d'assurance de la qualité et pour des raisons de maintien de la circulation pendant
les travaux.
L'accès doit demeurer possible en permanence pour les piétons, les livraisons et les véhicules
se rendant aux habitations et aux commerces riverains.
Pendant l'exécution des travaux, les ouvrages provisoires réalisés par l'Entrepreneur devront
conserver les gabarits actuels de la route dans le tronçon de route considérée.
L'Entrepreneur est autorisé à emprunter avec ses camions les itinéraires qui font l'objet de travaux
dans le cadre du présent projet mais qui ne seraient pas encore réceptionnés. En effet,
l'Entrepreneur reste à tout moment responsable des différentes voiries, et ce jusqu'à la réception
définitive.
Le poids maximum sur essieu des camions utilisés par l'Entrepreneur ne devra pas excéder les
limites imposées par la réglementation nationale.
En cas de dégradations survenues du fait de l'Entrepreneur et qui ne seraient pas réparées dans
les quinze jours suivant la constatation de l’ingénieur, ce dernier fera réaliser ces réparations par
toute entreprise de son choix aux frais de l'Entrepreneur. Les frais seront déduits des situations
mensuelles dues à l’Entrepreneur.
Les eaux seront menées jusqu'à l'exutoire naturel le plus proche ayant obtenu l'accord de
l’Ingénieur. Ces travaux d'évacuation des eaux du chantier ne devront pas apporter de nuisances
aux riverains. Tous les travaux nécessaires précités sont inclus dans le prix d'installation de
chantier.
I.3.9 - CONTRAINTES APPORTEES PAR CERTAINS ASPECTS " HORS MARCHE "
L'attention de l’Entrepreneur est attirée sur le fait que des travaux d’éclairage public, d’adduction
d’eau potable, de la fibre optique et des bâtiments administratifs seront réalisés par d'autres
entreprises sur et à proximité des voiries urbaines objet du présent Marché, avec toutes les
contraintes qui s'y rapportent.
Toute réclamation de l’Entrepreneur portant sur le refus de l’Ingénieur d'autoriser des travaux de
nuit, sera rejetée systématiquement.
L'Entrepreneur assurera la sécurité du chantier et des installations vis à vis des tiers.
L'Entrepreneur est seul responsable de toutes les conséquences de l'emploi des explosifs. Il doit
en particulier veiller strictement au gardiennage des dépôts d'explosifs. Avant tout emploi
d'explosifs, il doit s'assurer de l'évacuation totale de la zone de sécurité.
L’utilisation de produits pétroliers tels que des huiles usagées, l’essence ou le gazole pour
éliminer la poussière sur le chantier et la base vie est interdite.
L’Entrepreneur est tenu de nettoyer et éliminer toute forme de pollution issue de ses activités.
L’Entrepreneur est tenu d’indemniser les populations ayant subi les effets de toute pollution issue
de ses activités.
L’Entrepreneur devra, avant tout commencement des travaux, s’assurer auprès des services
publics et des particuliers de la position éventuelle des câbles, conduites d’eau, égouts pluviaux
ou d’eaux usées, qui pourraient se trouver dans les zones intéressées par les travaux.
En cas d’incertitude sur la situation exacte des câbles ou conduites, l’Entrepreneur procédera,
avant l’ouverture des fouilles, et à ses frais, à tous sondages de localisation nécessaires.
Les services compétents seraient avisés immédiatement par l’Entrepreneur en cas de rupture
d’une ligne électrique, d’un câble téléphonique, ou d’une canalisation d’eau.
L’Entrepreneur protégera les installations existantes de toute sorte contre tout dommage ou
interruption de service.
L’Entrepreneur placera des barrières et gardiens en vue d’assurer l’interdiction à son personnel
de l’accès aux ouvrages en exploitation.
I.3.16 - PUBLICITE
En cours de chantier, aucun panneau publicitaire ne sera posé sur le chantier sans la permission
écrite du Maître d’Ouvrage à l’exception des panneaux d’identité dont le libellé et les dimensions
devront avoir reçu l’accord de celui-ci.
Aucun renseignement relatif aux travaux ne pourra être donné par l’Entrepreneur à des
personnes étrangères au chantier. Les demandes de presse seront renvoyées au Maître
d’Ouvrage par les soins de l’Ingénieur.
L'Entrepreneur devra identifier pour l'ensemble de son chantier (sites d'emprunts et dépôts,
carrières et installations compris) les zones, lieux, éléments et périodes environnementaux
sensibles, dont notamment :
Il mettra en œuvre toutes les dispositions utiles et pertinentes pour assurer la préservation et/ou
la sécurité et/ou l'évitement dans le cadre de ce marché, notamment leur repérage sur site en
cas de besoin.
Le caractère intolérable d'une contrainte résultant des prescriptions ci-dessus pour l'exécution
des travaux dont il a la charge pourra être accepté par le Maître d'œuvre, si l' Entrepreneur en
propose une justification convaincante, argumentée (formellement acceptée par les services
techniques compétents du Maître d'Ouvrage si le type et le niveau de sensibilité le justifient).
En vue de réduire ou de supprimer les incidences négatives des travaux sur l'environnement
physique, biologique et socio-économique, l'Entrepreneur sera tenu aux règles suivantes :
I.4.4.1 - Généralités
L'attention de l'Entrepreneur est spécialement attirée sur l'obligation de limiter les bruits de
chantier susceptibles d'importuner gravement les riverains, soit par une durée exagérément
longue, soit par leur prolongation en dehors des heures normales de travail, soit par plusieurs de
ces causes simultanément.
Toutes les opérations, source de bruit, doivent avant d'être entamées, faire l'objet d'un accord de
l'Ingénieur. Cet accord ne sera donné qu'après recherche de toutes les conditions capables de
réduire au minimum la gêne pour les riverains (engins insonorisés, durée d'emploi limitée, etc.).
Les dépôts éventuels de carburants, de lubrifiants ou d'hydrocarbures, ainsi que les installations
de maintenance du matériel de l'Entrepreneur doivent être conformes aux prescriptions relatives
à ces types d'installations.
L'Entrepreneur sera tenu de prendre toutes dispositions pour éviter qu'aux abords du chantier les
chaussées, accotements et trottoirs soient souillés par des poussières, déblais ou matériaux
provenant des travaux.
Des dispositions spéciales seront prises, en cas de démolition des maçonneries ou d'ouvrages
pour éviter la propagation des poussières. Un arrosage efficace ou tout autre moyen sera prévu
sans qu'il puisse en résulter d'inconvénient pour le voisinage.
Tout déversement ou rejet d'eaux usées, de boue, coulis, hydrocarbures, polluants de toute
nature etc. dans les puits, forages, nappes d'eaux superficielles ou souterraines, cours d'eau,
ruisseaux naturels, égouts, fossés, etc. est strictement interdit.
Protection de la faune
Dans les forêts classées et les réserves de la faune longées ou traversées par les sites d’emprunt
des matériaux, l'entrepreneur devra veiller au respect de l'interdiction de toutes formes de chasse
pratiquée par le personnel permanent ou occasionnel qu'il aura contracté. En règle générale la
consommation de viande de chasse sera interdite sur les base de vie y compris par
approvisionnement du fait de personnes extérieures au chantier. Dans tous les autres cas,
l'Entrepreneur sera tenu à respecter les dispositions de la Loi N° 95-031 du 20 mars 1995.
L’alimentation en eau nécessaire aux travaux routiers devra respecter les besoins des
populations, du bétail et de la faune tels qu'ils étaient satisfaits auparavant, qu'il s'agisse des
eaux de surface ou des eaux souterraines dont les aquifères villageois ne devront pas être
surexploités. En fin de chantier, les puits et forages créés pour les besoins des travaux seront
remis aux populations usufruitières coutumières, dans l'état où ils se trouvent.
Il est formellement interdit d'exploiter l'eau de surface ou souterraine dans le Domaine Classé de
l'Etat.
Il est interdit de créer, sur un cours d'eau permanent ou non, une retenue pour les besoins du
chantier, sans qu'une étude hydrologique et écologique préalable n'ait été réalisée. La
construction de la retenue ne sera autorisée par l'Ingénieur que si cette étude démontre l'absence
Les aires retenues par l'Entrepreneur pour ses installations et/ou comme aires de stockage
devront être à plus de 500 m d'un cours d'eau, ou dans le cas contraire être accompagnées d'un
dispositif permettant d'éviter tout risque de pollution ou de sédimentation issue de ces aires.
Elles ne devront pas être situées sur des zones de cultures sans accord du cultivateur.
Elles devront être aménagées afin d'éviter l'apparition d'un phénomène d'érosion sur le site ou
aux abords immédiats, et qu'il soit possible de maîtriser et contrôler toute pollution accidentelle
ou non.
A cette fin, les aires destinées au stockage ou à la manipulation de produits dangereux, toxiques,
inflammables ou polluants devront être aménagés afin d'assurer une protection efficace du sol et
du sous-sol, et permettre la récupération et l'évacuation des produits et/ou des terres
éventuellement pollués. Ces aménagements (fosses de béton, bacs de décantation...) prendront
en considération les conditions climatiques de la région afin d'éviter tout écoulement accidentel
en dehors des aires aménagées.
Des aires de stockage pour les déchets seront prévues et clairement identifiées par nature de
déchets. Chaque aire comprendra :
Ces déchets seront évacués et éliminés suivant les instructions de l'Ingénieur et conformément
aux dispositions de la Loi N° 91-47/AN-RM du 23 février 1991.
A la fin des travaux, l'Entrepreneur devra remettre en état l'ensemble des aires utilisées et assurer
au minimum les travaux suivants :
L'Entrepreneur préviendra l'Ingénieur de la remise en état d'une aire et fixera une date afin qu'un
état des lieux contradictoire après travaux puisse être dressé.
L'entrepreneur sera seul responsable des travaux et frais complémentaires afin de parachever la
remise en état et des actions de dépollution complémentaires.
Les dispositions définitives seront alors prises d'un commun accord. Aucune exécution des travaux
ne pourra être commencée sur une section donnée tant que ces dispositions définitives n'auront
pas été arrêtées.
L'Entrepreneur reconnaît avoir tenu compte des sujétions de temps qui seront entraînées par ces
phases préliminaires. Il reste entendu néanmoins que l'accord entre les parties devra intervenir au
maximum dans les dix (10) jours qui suivront la remise à l’Ingénieur des résultats des travaux
préparatoires.
Ce délai de dix (10) jours est prolongé si l’ingénieur juge nécessaire de demander des contre-
essais géotechniques.
a) Contrôle interne
Le contrôle interne sera assuré par les moyens propres (laboratoires, géomètre) de
l’Entrepreneur.
Les contrôles internes doivent faire l’objet de compte rendu distinct par nature de travaux
correspondant conventionnellement aux travaux réalisés au cours d’une journée de travail.
Les comptes rendus sont remis à l’Ingénieur le lendemain du jour d’exécution des travaux
avant douze (12) heures.
b) Contrôle externe
Pour effectuer son contrôle externe, l’Entrepreneur, pour chacune des natures de travaux
devra faire appel à une personne non impliquée dans la chaîne de production, chargée de
l’organisation de ce contrôle externe (respect des modes opératoires, réalisation et
interprétation des essais).
Outre les essais et contrôles définis au présent CPT, l’Ingénieur se réserve le droit de vérifier et
de superviser les contrôles de l’Entrepreneur.
Le PAQ définit :
Le PAQ indique le choix des constituants qui seront soumis à l’agrément du Maître d’Œuvre.
Le PAQ précise également les lieux de provenance des constituants et ceux éventuellement
mis à la disposition par le Maître d’Œuvre.
e) Moyens de production
Le PAQ décrit la composition des différents ateliers, précise les procédures d’exécution
proposées par l’Entreprise et appelées à être soumises au visa du Maître d’œuvre et rappelle
les hypothèses d’exécution de chantier.
Le PAQ doit clairement définir les missions principales des contrôles interne et externe :
Enfin les laboratoires chargés des contrôles interne et externe sont proposés à l’acceptation
de l’Ingénieur.
Le PAQ comprend un tableau rappelant les principes retenus dans le CPT notamment en ce
qui concerne la répartition entre contrôle extérieur et contrôle intérieur. Clarifie par la même
occasion la répartition, au sein du contrôle intérieur, entre contrôle externe et interne.
j) Documents de suivi
Ces documents seront annexés au PAQ les modèles de fiches appelées à être
utilisées comme support de suivi du PAQ :
L’Entrepreneur devra préciser les modalités d’évaluation, tant auprès de ses agents (audit de
l’application du PAQ entreprise) qu’auprès de ses sous-traitants et fournisseurs, mais
également auprès du Maître d’Œuvre.
Cette évaluation pourra se concrétiser sous forme de rapports périodiques, élaborés à partir
d’outils de suivi tels que :
La présentation des plannings, leur suivi et mises à jour se feront de la manière suivante :
• L’Ingénieur devra recevoir les procédures d’exécution trente (30) jours avant le
démarrage des travaux dont elles sont l’objet.
Ces procédures d’exécution devront être accompagnées des pièces suivantes dont la liste
est non limitative :
• un état détaillé du matériel devant être utilisé sur le chantier comportant pour
chaque engin ses caractéristiques, son état et sa valeur,
• une note sur les méthodes de travail utilisées ainsi que les précisions quantitatives
d’emploi du personnel,
• le pourcentage du personnel recruté pour le chantier
• le règlement interne de l’Entreprise incluant les spécifications des directives
environnementales,
• le plan de signalisation temporaire du chantier,
• les dispositions relatives à la protection de l’environnement.
L’Entrepreneur aura un délai d’une (1) semaine à compter de la réception des observations pour
renvoyer les documents ayant fait l’objet d’observations. L’Ingénieur examinera les documents
corrigés dans un délai d’une (1) semaine.
Le démarrage effectif des travaux sera subordonné par l’approbation du programme d’exécution
des travaux par l’Ingénieur sans que le délai d’exécution des travaux soit de ce fait modifié.
Le programme des travaux, ses additifs et rectificatifs éventuels seront remis à l’Administration.
En cours de travaux, l’Entrepreneur devra tenir à jour le programme d’exécution des travaux
compte tenu de l’avancement réel du chantier. Toutefois, les modifications importantes apportées
à ce programme ne pourront être appliquées qu’après accord de l’Ingénieur.
Le chargé de la qualité doit être indépendant de la direction locale des travaux et du chantier.
Sa qualification est au minimum celle de technicien supérieur confirmé, il possède une réelle
expérience en matière des travaux concernés.
Le chargé de qualité est, pour tout ce qui concerne la qualité des ouvrages, l’interlocuteur du de
l’Ingénieur. Il dirige le contrôle externe de l’ensemble des travaux (y compris travaux soustraités)
et surveille le contrôle interne.
Il transmet à l’Ingénieur les Plans d’Assurance de la Qualité, les documents d’études préalables
de toutes les natures, les procédures d’exécution et les documents de suivi après les avoir visés.
• au maintien de la circulation,
• aux délais de constitution des dossiers d'approbation pour l'agrément des carrières
et des emprunts,
• au mouvement des terres et transport, - aux prescriptions particulières du présent
CPT,
• aux intempéries normalement prévisibles.
Le programme des travaux, ses additifs et rectificatifs éventuels devront être remis à
l'Administration.
La présentation des plannings, leur suivi et mises à jour se feront de la manière suivante:
Il sera établi sous forme informatisée et présenté sous forme d'un diagramme à barres et
d’un diagramme spatio-temporel.
Ce programme comprendra :
L'Entrepreneur devra définir, d'une façon précise et complète les dispositions particulières que
comportent son Projet. Il spécifiera toutes les conditions de qualité, de réalisation et de réception
se rapportant à ceux des matériaux ou des ouvrages proposés par lui, dont la nature, les
spécifications ou l'emploi ou encore le mode d'exécution ne seraient pas prévus par le présent
Marché ou les normes homologuées.
Les logiciels utilisés devront pouvoir fournir des fichiers compatibles avec Covadis Autopiste,
AutoCAD et Excel.
Au cas où l'Entrepreneur ferait établir par des moyens de calcul automatique, tout ou partie des
calculs qui lui incombent :
1 - Il joindra une notice indiquant de façon complète les hypothèses de base des calculs, leurs
processus, les formules employées et les notations.
2 - Les "sorties" de tout programme de calcul utilisé devront être suffisamment nombreuses et
comporter, outre les données particulières du calcul, assez de résultats intermédiaires pour que
les options, tant techniques que logiques, soient mises en évidence et que les fractions du
calcul, comprises entre deux options consécutives, puissent être isolées en vue d'une
éventuelle vérification. Sur demande du Maître d’Œuvre, l'Entrepreneur lui fournira tout autre
résultat intermédiaire du calcul qu'il estimerait utile, au cas où la note de calcul automatique
serait très volumineuse, l'Entrepreneur fournira un extrait faisant paraître les résultats
déterminants du dimensionnement proposé.
3 - Le Maître d’Œuvre pourra faire compléter manuellement toute note de calcul automatique
incomplète.
4 - Sur toute demande du Maître d’Œuvre, l’Entrepreneur devra lui fournir des nouvelles notes de
calcul obtenues par le même programme, à partir de données particulières fixées par le Maître
d’Œuvre. Si ces nouvelles notes de calcul faisaient apparaître que les notes de calcul initiales
sont acceptables, les frais nouveaux seront à la charge du Maître d’Ouvrage ; dans le cas
contraire, ceux-ci seront à la charge de l'Entrepreneur.
Un exemplaire de ces dessins lui sera retourné, revêtu du visa du Maître d'Œuvre et
accompagné, s'il y a lieu, de ses observations dans un délai de deux (2) semaines à dater de la
réception.
L'approbation du Maître d'Œuvre ne saura relever l'Entrepreneur d'erreurs existantes dans ses
dessins ou notes et le dégager de ses responsabilités en cas d'omissions ou de contradictions
avec les dispositions contractuelles.
Sur ce journal, l’Ingénieur ou son représentant sera habilité de consigner toutes remarques ou
irrégularités observées relatives à la bonne marche des travaux, de la qualité et du délai
d’exécution.
Sur le journal, seront consignés par l’Ingénieur, son représentant ou l’Entrepreneur, le relevé de
tout manquement ou incident ayant donné lieu à une incidence sur l’environnement significative
ou un accident ou incident avec la population et les mesures correctives précises qui s’y
rapportent.
Le journal de chantier sera signé chaque semaine au minimum par les représentants de
l'Entrepreneur et de l’Ingénieur.
A la fin des Travaux et en tous cas avant la dernière réception provisoire, l'Entrepreneur fournira
à l'Administration cinq (5) exemplaires, dont un (1) exemplaire reproductible (contre-calque
invariant et support informatique) des plans de récolement.
I.10.1 - GENERALITES
I.10.3 - PIQUETAGE
L’axe de la route sera matérialisé par des piquets métalliques ou en bois ; ces piquets seront
placés aux endroits suivants :
De plus, l’axe sera matérialisé par des bornes d’un type à proposer par l'Entrepreneur à
l’agrément de l'Ingénieur.
Chaque borne sera rattachée au nivellement général du Congo. Ces bornes topographiques
doivent faire l’objet d’une demande de réception.
L'Entrepreneur sera tenu de veiller à la conservation des piquets, des bornes et des repères de
base et de les rétablir ou de les remplacer en cas de besoin ou sur ordre de l’Ingénieur, soit à
leur emplacement définitif, soit en un autre point, si l'avancement des travaux l'exige. Dans ce
dernier cas, l'Entrepreneur devra remettre à l’Ingénieur le plan d'implantation coté des nouveaux
piquets ou bornes.
Pendant toute la durée des travaux, l’Entrepreneur devra maintenir en permanence sur le chantier
le personnel spécialisé et le matériel nécessaire au maintien ou au rétablissement des repères
et bornes susmentionnées.
On obtiendra le profil en long en joignant les points matérialisés par les sommets des piquets. Ce
profil en long sera représenté à l’échelle 1/1.000 dans le sens de la longueur et 1/100 dans le
sens de la hauteur.
Ainsi qu’il est indiqué plus haut, des profils en travers seront levés à chaque point de piquetage,
sur une distance minimale de Vingt (20) mètres de part et d’autre de l’axe, ou plus en fonction de
l’emprise. Tous les points nécessaires des profils en travers seront nivelés pour garantir le calcul
correct des cubatures et permettre une représentation correcte des conditions de drainage de la
route.
Dans les zones où l’implantation directe de l’axe n’est pas possible, c’est à dire sur les zones où
le Maître d'Ouvrage a l’intention de modifier le tracé défini au projet, l'Entrepreneur procédera au
préalable, selon les directives de l'Ingénieur à des levés tachéométriques à l’échelle du 1/1.000.
L'entrepreneur établit des plans à courbes de niveau métriques ou décimétrique, selon les
prescriptions de l'Ingénieur, qui étudiera l’axe à retenir. L'Entrepreneur procède à partir de ces
données à l’implantation de l’axe et à sa matérialisation comme prévu ci-dessus.
Avant tout commencement d'exécution des travaux, il sera procédé à l'implantation contradictoire
des ouvrages d’assainissement. Pour ce faire, un plan d’implantation devra préalablement être
réalisé par l’entreprise et joint au dossier d’exécution du dalot.
L'entrepreneur devra effectuer dans les délais assignés par l'Ingénieur et sur les sites d’ouvrages
désignés par l'Ingénieur des sondages (puits manuels, sondages à la pelle ) afin de préciser la
nature et la profondeur de l’horizon d’appui. Cette reconnaissance sera effectuée simultanément
aux levés topographiques et conformément aux indications de l'Ingénieur.
Des sondages de reconnaissance seront également réalisés dans les déblais de profondeur
supérieure à un (1) mètre à la fréquence indiquée par l’ingénieur, pour préciser les conditions
d’extraction et les possibilités de réemploi des matériaux rencontrés, et sous l’assise des
remblais.
L'Ingénieur, en accord avec le Maître d'Ouvrage délégué, pourra faire procéder à des
modifications ponctuelles du projet.
L'Entrepreneur reste seul responsable du travail qu'il aura exécuté et en aucun cas l'Ingénieur ou
le Maître d'Ouvrage ne pourront être mis en cause.
A ce titre l'Entrepreneur est tenu en tant qu'homme de l'art, de signaler les anomalies, défauts ou
erreurs qu'il pourra découvrir.
Il est rappelé que conformément au décret n° 84.74 du 26 janvier 1984 relatif au statut de la
normalisation qui a été modifié par les décrets n° 90.653 du 18 juillet 1990 et n° 93.1235 du 15
novembre 1993, lorsqu'il est fait référence, dans le présent marché, à des normes françaises non
issues de normes européennes, des normes étrangères en vigueur dans un état membre de
l’Union Européenne ou de l'Espace Economique Européen peuvent être applicables sous réserve
qu'elles soient reconnues équivalentes.
Les mêmes principes peuvent s’appliquer lorsqu'il est fait référence à la marque d'un organisme
certificateur agréé français ou à un agrément technique français.
L’entrepreneur est tenu de justifier à tout moment, sur demande de l’Ingénieur, la provenance
des matériaux au moyen de lettres de voitures, factures, bons de pesée, bons de livraison ou
toute autre pièce signée du fournisseur.
II.1.2.1 Principe
Les matériaux dont l'origine n'est pas imposée doivent être soumis par l'entrepreneur à l'agrément
de l’Ingénieur.
Les propositions d'agrément des matériaux doivent être présentées au maître d’œuvre au moins
deux mois avant leur utilisation et en temps utile pour permettre la production des plans
d'exécution.
Le Maître d'œuvre se réserve un délai de quinze jours pour donner sa décision, ce délai courant
à partir de la date à laquelle ont été fournis tous les échantillons de fabrication et tous les
renseignements propres à justifier les propositions de l'entrepreneur.
Les essais préalables à l'agrément des matériaux sont soumis aux règles suivantes :
• ils sont exécutés par un laboratoire agréé par le maître d’œuvre
• les frais correspondants sont à la charge de l'entrepreneur,
• l’Ingénieur peut conserver un échantillon de chaque fourniture soumise aux essais
d'agrément. La fourniture de ces échantillons est à la charge de l'entrepreneur, y
compris le transport au laboratoire du maître d'œuvre.
II.1.2.3 Contrôle de fonctionnement des installations
Les essais de contrôle de fonctionnement en cours de fabrication sont soumis aux règles
suivantes :
• les essais sont exécutés par un laboratoire agréé par le maître d’œuvre,
• les frais correspondant à la fabrication, aux prélèvements et aux essais sont à la
charge de l'entrepreneur (agrégats, eau, etc. ...),
• les lieux des prélèvements ou essais sont déterminés par l’Ingénieur. A la charge
de l'entrepreneur de les réaliser sous l’autorité de l’Ingénieur, de plus les résultats
seront communiqués au Maître d’œuvre et Maître d’Ouvrage,
• les essais à réaliser et leur fréquence sont précisés dans le P.A.Q. pour chaque
nature de travaux, en accord avec les stipulations des chapitres III et IV du présent
CPT.
Avant leur emploi, tous les matériaux sont présentés, sur chantier ou en usine, au contrôle
externe de l’entrepreneur. Les matériaux ne peuvent être utilisés qu'autant que les résultats des
essais ont permis de les accepter.
Les vérifications, essais et mesures de contrôle de conformité aux spécifications sont soumis aux
règles du plan d'assurance de la qualité (P.A.Q.) du type C (circulaire n° 82-50 du 24 mai 1982).
En plus du contrôle interne et du contrôle externe à la chaîne de production prévue dans le cadre
du P.A.Q., un contrôle extérieur inopiné est effectué par l’Ingénieur, par lui-même ou par un
organisme qu’il aura mandaté.
Les taxes, les redevances, les impôts les indemnisations, etc. pour l’exploitation des emprunts,
et des carrières sont à la charge de l’Administration. Il en est de même pour toutes les formalités
Administration afférentes.
En ce qui concerne les matériaux d'extraction, l'Ingénieur pourra retirer à tout moment l'agrément
d'un emprunt ou carrière, s'il estime que le gisement ne fournit plus de matériaux conformes aux
spécifications requises.
Les agrégats pour mortier, béton, couches de chaussée en concassé, couche de roulement
proviendront des carrières de roches massives, de bancs de graviers (béton) à l'exclusion de
matériaux latéritiques. Ils seront employés naturellement ou après traitement tel que concassage
et criblage et éventuellement lavage.
Les carrières et emprunts sont ceux désignés à titre indicatif dans le dossier géotechnique et
également ceux découverts en cours de travaux par l’Entrepreneur ou l’Ingénieur. Le dossier
géotechnique remis par l'Administration est fourni à titre indicatif, il n’est pas contractuel.
Avant tout début d’exploitation, l'Entrepreneur devra s’assurer de la qualité des matériaux du
gisement et de la quantité effectivement exploitable. La responsabilité de l'Entrepreneur reste
engagée quant à la qualité et la quantité des matériaux à fournir.
Les essais de réception des matériaux sont indiqués dans les tableaux suivants, on y trouvera
également les processus d'essais, les résultats exigés et le nombre minimum d'essais.
La provenance des matériaux autres que ceux provenant d’extractions réalisées par
l'Entrepreneur (Ciment, bitume, éléments manufacturés...) qu’ils soient ou non importés doit être
soumise à l'Ingénieur au plus tard 30 jours avant la date prévue d’utilisation. L'Ingénieur dispose
d’un délai de quinze (15) jours pour donner ou refuser son agrément ou demander à
l'Entrepreneur des informations complémentaires. Dans ce dernier cas, le délai d’agrément est
intégralement reconduit à quinze (15) jours à compter de la fourniture par l'Entrepreneur des
précisions demandées.
Pour les matériaux d'extraction, la présentation du dossier d'identification des gîtes devra avoir
lieu au moins quinze (15) jours avant le démarrage effectif des travaux. Pour chacun des gîtes,
le dossier technique qui sera remis comprendra le calcul des distances de transport afférent.
Bétons de ciment
L’agrément des bétons devra être renouvelé dans les mêmes conditions à chaque modification
de leur composition (Changement de gîte d’extraction des granulats ou de station de concassage,
changement de nature ou provenance de ciment, changement d’alimentation en eau).
Béton bitumineux
L'Entrepreneur devra réaliser une planche d’essais sous le contrôle de l'Ingénieur afin de
s'assurer qu'il répond bien aux spécifications demandées.
L’Ingénieur disposera d’un délai de dix (10) jours pour accepter, refuser ou demander une
modification de la formulation proposée, après réalisation de la planche d’essais. Il pourra
cependant refuser la formulation au vu des seuls résultats d’essais en laboratoire. En cas de
refus ou de demande de modification de la formulation, le délai d’agrément de dix (10) jours sera
intégralement reconduit.
Les problèmes d'eau du chantier incombent à l’Entrepreneur. Il devra prendre ses dispositions
pour assurer l'approvisionnement en eau du chantier et des installations qui en auront besoin.
Il pourra ainsi être amené à faire des forages pour l’approvisionnement de l’eau nécessaire à la
fabrication des bétons et à l’humidification éventuelle des divers matériaux mis en œuvre.
Les matériaux pour remblais proviennent des déblais voisins ou d’emprunts pris à proximité du
tracé à une distance inférieure à 5000 m, sauf exceptions agréées par l'Ingénieur.
• granularité : Dmax≤150mm
• plasticité : Ip≤20
• épaisseur de la couche ≤30 cm
• portance : ICBR≥15% à 95% de l’OPM à 96h00 d’imbibition
• compacité OPM : ≥92% pour 95% des mesures
• tolérance pour la compacité ; T : 90<5%<95
b) Cas d’un remblai monté sur une emprise reconstituée après purge b-1)
(a-1).
Ce type de remblai sera exécuté suivant une procédure issue d’une ou des études géotechniques
spécifiques (étude des tassements dans le cas des couches compressibles sous un remblai d’une
hauteur donnée).
d) Cas des remblais pour lits de pose, des blocs techniques et des remblais
Les matériaux pour couche de forme seront des matériaux sableux provenant d’emprunt ou
éventuellement de déblais ayant les caractéristiques suivantes :
• granularité : Dmax≤40mm
• plasticité : Ip≤20 (norme NFP94-052-1)
• gonflement : <1% (norme NFP94-078)
• densité sèche OPM : recommandation ≥2t/m3 (NFP94-073)
• portance : ICBR≥15% à 95% de l’OPM à 96h00 d’imbibition
• essai de plaque : module EV2≥70MPa
• compacité OPM : ≥95% pour 95% des mesures
• tolérance pour la compacité ; T : 90<5%<95
• essai de portance (déflexions) : D90=moy +1,3σ≤200/100emm.
• fréquence des essais :
• granulométrie : 1 pour 1000m3
• plasticité : 1 pour 1000m3
• gonflement (CBR) : 1 par 1000m3
• densité sèche OPM : 1 par 1000m3
• essai de portance : 1 par km
• compacité : 1 par 500m3
• essai de plaque : tous les 50mètres.
a-1) Méthodologie de réception
• l’atelier de compactage sera fixé lors d’une planche d’essai d’au moins 150ml
(c’est une condition préalable).
• cette couche de forme sera réceptionnée au densitomètre à membrane ou par la
méthode de densité au sable, à l’essai de plaque ou à l’essai de déflexion à la
poutre de Benkelman.
Les matériaux pour couche de base seront des matériaux concassés 0/31,5. Les
• granularité : Dmax=31,5m/m
• somme L.A+MDE≤55
• propreté :
b) V.B≤2 (NFP18-592)
• la courbe granulométrique des matériaux devra s’inscrire dans le fuseau ASTM suivant :
• compacité (OPM) : tous les 25ml en quinconce par la méthode de densité au sable. b-2)
Méthodologie de réception
• l’atelier de compactage sera fixé lors d’une planche d’essai d’au moins 150ml (c’est une
condition préalable).
• cette couche de base sera réceptionnée par la méthode de densité au sable et par mesure
des déflexions à la poutre de Benkelman (véhicule lesté à 13t à l’essieu arrière).
Remarque :
• lors de la mise en œuvre des matériaux, l’on veillera au contrôle de la teneur en eau des
matériaux.
En cas de pénurie de diluant pétrolier, l’Entrepreneur fera recours à l’émulsion cationique EC60
(rupture lente) seulement en saison sèche.
L'Ingénieur pourra néanmoins décider de faire des essais sur liant aux frais de l'Entrepreneur.
Néanmoins des essais devront être faits pour confirmer la classe d’appartenance du bitume
Les granulats seront issus des roches dures massives exclusivement concassées et criblées, et
devront satisfaire aux critères de propreté et de forme :
• Propreté : ≤1,5% ;
• LA+MDE ≤ 55.
Le mélange bitumineux sera formé au moins de quatre (05) classes granulaires suivantes : 0/4 ;
• Grave Bitume (GB) 0/20 TL : 4,5% à 4,9% (elle ne dépassera pas 5%).
Néanmoins des essais devront être faits pour confirmer la classe d’appartenance du bitume
(essai de pénétration, essai de ramollissement de bitume méthode bille et anneau).
• les granulats seront issus des roches dures massives exclusivement concassées et criblées
et trois (03) classes 0/4 ; 4/6 et 6/10 pour celui du BBSG de niveau 2.
• LA+MDE…………………………………….≤55
Il pourra être admis l’utilisation d’un sable roulé très propre dans les fines d’ajout : proportions ne
dépassant pas 10% pour parer à l’insuffisance des fines.
L’utilisation de ciment comme fines d’ajout est proscrite. La couche de revêtement sera faite d’un
béton bitumineux semi grenue de classe 2 dont les caractéristiques sont ainsi définies :
• granulométrie : 0/10
Les fines d'apport qui seront éventuellement utilisées seront conformes aux spécifications des
normes NF P 18-545 art 8.8 et NF EN 13043 et auront les caractéristiques suivantes :
• passant au tamis de 0,20 mm :
• Essai Marshall
• Fluage………………………………≤4mm
• Stabilité à 60°C………………..≥900kg
• Compacité…………………………≥95%
Le béton bitumineux sera produit à partir d’une centrale d’enrobage de type Tambour Sécheur
enrobeur de marque TSM. Les températures de production seront comprises entre 145°C et
165°C.
• D90=m+1,3σ≤60/100emm.
Remarques :
1- la station de concassage des granulats devra faire l’objet d’une réception préalable sur la base
des documents techniques fournis par l’entrepreneur avant toute production massive.
En zone de forte pente à partir de 5%, la structure de chaussée sera rigide en béton hydraulique
avec une couche de surface en dalle de béton continu armé reposant sur une couche d’assise en
base et fondation caractérisée par les valeurs CBR.
La couche de roulement sera assimilée à une dalle appuyée sur l’ossature du sol. Cette dalle est
supposée infiniment rigide soumise à la réaction uniforme du sol.
• L’exécution des chaussées en pavés sera conforme aux normes stipulées dans le fascicule
29 « Exécution des revêtements de voiries et espaces publics en produits modulaires » et
le béton conforme au fascicule 63.
• Les pavés à utiliser pour le revêtement de la chaussée sont des pavés brique rectangulaire
: ils sont de forme telle qu’après mise en place il y ait une liaison horizontale et verticale
entre les éléments du dallage ainsi constitué :
• Les pavés sont certifiés NF (ou équivalent) pour garantir le respect de ces spécifications
sans essais de réception des produits sur chantier. (***).
Spécifications
Les valeurs des résistances obtenues à 28 jours doivent satisfaire aux spécifications suivantes :
• moyenne des 3 éprouvettes: supérieure ou égale à 32 Mpa ;
• Suivant la périodicité ou les dates des contrôles du laboratoire agréé, il sera admis que le
prélèvement du contrôle numéro N effectué à la date Dn sera représentatif d'un lot
correspondant à la quantité de béton ainsi qu'aux éléments préfabriqués correspondants,
produits entre les dates D1 et D2 :
• Tolérances
• Résistances à 7 jours :
Dans le cas où la résistance moyenne est inférieure à 21,5 MPa, le lot correspondant est présumé
non acceptable et doit être mis à l'écart de la production. L'Ingénieur appréciera si le lot est
définitivement rejeté ou s'il convient d'attendre les résultats à 28 jours.
Dans le cas où la résistance moyenne est comprise entre 21,5 MPa et 26 MPa, le lot
correspondant est provisoirement accepté, sous réserve cependant des résultats à 28 jours.
• Résistances à 28 jours :
Dans le cas où la résistance est inférieure à 28 MPa, le lot de pavés incriminés sera rejeté sans
recours, au préjudice de l'Entrepreneur.
Dans le cas où la résistance est comprise entre 28 MPa et 31 MPa, le lot de pavés incriminés
sera accepté avec une réfaction sur le prix de fourniture des éléments concernés.
La réfaction sera de 4 % par point de différence entre la spécification de 31 MPa et la résistance
obtenue, les fractions de point de cette différence étant arrondies au demi-point supérieur et la
réfaction s'appliquant demi-point par demi-point.
- sable ;
- ciment;
- granulats ;
- eau, rajoutée en quantité suffisante pour obtenir la consistance visée.
Le fascicule 3 du CCTG est applicable ainsi que les normes NF P 15 –300, 301 et 302.
Il ne peut être fait usage que des ciments normalisés sous le label NF. V.P. ou équivalent
• en élévation (Béton B30) : seul sera utilisé le ciment CPA-CEM I ou CPJ-CEM II/A de classe
42,5 ou 52,5 de la norme NF P 15-301
Les ciments suivants sont alors utilisés : CLK-CEM III C42,5 (NF P 15-301) et CHF-CEM III C42,5
(NF P 15-301).
Le P.A.Q. définit la catégorie, la classe et la sous-classe des ciments en tenant compte entre
autres paramètres de l'agressivité du milieu.
Les ciments pour superstructures doivent être inscrits sur la liste d’agrément de l’AFNOR et avoir
une teneur en C3A inférieure à 5 % et une teneur en SO3 inférieure à 2.5 %.
Il sera tenu compte de la valeur proposée pour l'interprétation de l'épreuve d'étude sous réserve
de :
• Justifier cette proposition par des résultats statistiques mensuels et annuels effectués par
la société de cimenterie dans le cadre de son contrôle interne, - l'engagement écrit du
cimentier de respecter la valeur proposée, la formalisation dans le P.A.Q. de la procédure
d'alerte à suivre si les contrôles effectués mettent en évidence une baisse de la résistance
du ciment telle que la valeur retenue pour l'interprétation des épreuves d'études risque
d'être franchie.
Les ciments seront livrés soit en sacs de cinquante kilogrammes, le ciment en vrac ne sera pas
admis dans le chantier.
Lorsque le ciment est livré en sacs, l'Entrepreneur s’engage à tenir à la disposition de l'Ingénieur
sur le chantier une bascule permettant de peser la masse des sacs de ciment approvisionnés
avec une précision d’un demi-kilogramme.
Le ciment devra être livré sur le chantier à une température inférieure à soixante dix degrés
Celsius (70°C).
Un prélèvement conservatoire d’une masse minimale de cinq (5) kilogrammes sera réalisé
contradictoirement sur chaque livraison de ciment et conservé aux soins de l'Entrepreneur.
En cas d’anomalie constatée sur les bétons, les essais de vérification de la conformité des
ciments seront effectués, aux frais de l'Entrepreneur et conformément aux dispositions des §
2.3.2 et 2.2.5 de la norme NF P 15 300, sur les prélèvements conservatoires correspondants.
Si les essais mettent en évidence la non-conformité des ciments aux normes, il sera procédé à
des contre épreuves aux frais de l'Entrepreneur. Lorsque les épreuves et contre épreuves sont
défavorables.
Les résultats de ces essais devront être communiqués à l’Ingénieur moins de dix (10) jours après
la date du prélèvement, à l’exception de la résistance à 28 jours et, en outre, avant l’emploi du
ciment.
Les cadences d’essais indiquées dans les tableaux ci-dessus pourront être augmentées par
l’Ingénieur en fonction des dispersions constatées dans les résultats des essais.
Si les premiers résultats de fissuration ne sont pas conformes aux prescriptions, il sera procédé
au blocage du lot. Les essais seront exécutés à nouveau au bout de quatorze (14) jours de
stockage ; Si les résultats de ces essais sont négatifs le lot sera, soit rebuté, soit déclassé pour
usage en béton de type C (béton courant).
II.16.1 - NATURE
II.16.2 - SPECIFICATIONS
Le sable doit répondre aux prescriptions de la norme XP P18-540 complétée par les spécifications
ci-dessous.
L’Entrepreneur réalisera une série d’essais tels que définis ci-après dont il soumettra les résultats
à l’appui de sa demande d’agrément de chaque gîte.
L'Ingénieur disposera d’un délai de dix (10) jours pour faire connaître son acceptation ou son
refus de chacun des gîtes proposés.
Les cadences d'essais de réception des approvisionnements seront précisées dans le PAQ. Elles
pourront être augmentées par l'Ingénieur en fonction des résultats obtenus et des dispersions.
En cas de résultats négatifs d'un seul de ces essais, il sera procédé à un nouveau prélèvement
dans le stock et à un contre-essai. En cas de résultat négatif de contre-essai, le lot sera, soit
rebuté, soit déclassé.
Le tableau ci-après résume les caractéristiques des sables conformément a la norme XP P18540
:
Granularité (Gr)
Vsi
% passant à 2D Vsi 100 100 100 100
%passant à 1.58 D Vsi 99 99 99 99
% passant à D Vss 85 85 85 85
99 99 99 99
Propreté
(PS) - Essai ES
piston sur 0/2 à 10% A A A
Vsi
de fines
65 60 60 60
Sable alluvionnaire et
marin
60 50 50 50
Autres sables
Vsi
ou 1 1 1 1
(VBO/D) Vss
valeur bleu de
Légende
NS : pas de spécifications mais la Fiche Technique de Produit (FTP) doit être renseignée
Le P.A.Q. précise la provenance et la nature des granulats, ainsi que leurs conditions de transport
et de stockage.
Préalablement aux livraisons, et avant tout agrément, il sera opéré les essais suivants sur chaque
classe granulaire.
Pour cela on effectuera les épreuves d'études du béton pour les quatre (4) bétons
suivants :
L’Entrepreneur devra fournir avant tout commencement d'exécution des ferraillages, la fiche
d'homologation des aciers qu'il compte utiliser. Ces aciers devront satisfaire aux exigences
suivantes :
Les armatures à haute adhérence (HA) utilisées seront en acier Tor ou équivalant de la classe
Fe E 400, défini au chapitre IlI du titre I du fascicule 4 du CCTG, conformes aux normes NF A
35-016 et NF A 35-019-2 et feront l'objet d'une fiche d'identification.
Leur limite élastique conventionnelle devra être supérieure ou égale à 400 MPa.
Approvisionnement
Le stockage des aciers devra se faire sur des bastaings en bois pour éviter la souillure des
aciers.
L'Entrepreneur devra fournir pour vérification par rapport aux normes tous les certificats
authentifiant l'origine et la classe des aciers approvisionnés.
Le diamètre de l’acier fera l’objet d’un contrôle à l’aide du pied à coulisse. En cas de
nonconformité, l’acier sera relégué au diamètre inférieur réel.
b) Treillis soudé
Le treillis soudé est en acier tréfilé nervuré ou cranté à haute limite élastique et répondant aux
prescriptions de la norme NFA 35.022.
Ces aciers sont utilisés uniquement comme ferraillage principal de perrés ou surfaces bétonnées.
Ils peuvent éventuellement être utilisés dans d'autres éléments sous réserve de leur
acceptation préalable par le maître d’œuvre.
Le pliage des barres à haute adhérence devra obligatoirement être effectué sur mandrins. Dans
tous les cas, les rayons de courbure répartis à l'axe des barres pliées devront être conformes à
ceux recommandés dans les fiches d'agrément se rapportant aux aciers utilisés.
Le soudage des barres est interdit. Toute barre présentant un défaut d'homogénéité apparent
sera refusée.
Les armatures pour béton armé doivent être exemptes de saleté, terre, huile, peinture et rouille,
et ne doivent pas être déformées, tordues ou indûment pliées. A cet effet, L’Entrepreneur doit les
entreposer sur des supports suffisamment rapprochés dès leur arrivée sur le chantier.
Les ciments, granulats, sables, aciers, coffrages, adjuvants proviendront d’usine et de gisement
agréés par le Maître d’Œuvre, et devront satisfaire aux prescriptions et spécifications définies au
CPT.
B15 200 15
Bétons non armé
FàP
d'assise, fossés … B20 250 20
La consistance des bétons frais B 25 et B 30 devra être telle que les affaissements mesurés au
cône A.S.T.M. restent compris dans les fourchettes qui seront fixées à la suite des épreuves
d'études et de convenance sur les bétons.
Les prescriptions des articles 75 à 77 du F65A sont applicables et complétées comme suit.
Aucun béton n’est coulé avant d’avoir des résultats conformes aux spécifications.
Elle devra être communiquée au représentant du Maître d’Œuvre au moins 30 jours avant le
début des travaux correspondants.
Tous les bétons soumis aux épreuves d'étude devront subir des épreuves de convenance.
Par ailleurs, l'Entrepreneur devra exécuter sur le chantier des bétons témoins qui serviront
notamment de témoin pour les contrôles d'homogénéité des teintes et d'aspect des parements
prévus au Fascicule 65A du CCTG. Ils permettront en outre de vérifier que les modes opératoires
et moyens de transport prévus pour le bétonnage sont bien compatibles avec les formulations
retenues, notamment en ce qui concerne la consistance du béton frais.
Les résultats des épreuves de convenance à 28 jours devront être communiqués à l’Ingénieur au
moins quinze jours avant la mise en œuvre prévue des ouvrages correspondants ; les résultats
à sept (7) jours devant obligatoirement être communiqués dans les 48 heures de la réalisation
de l'essai.
L'ouvrage sera décomposé en "lot d'emploi" compatible avec l'application de l'épreuve de contrôle
définie par le fascicule 65A du C.C.T.G.
II.21.4.1 - Fabrication
Les appareils de fabrication mécanique des bétons seront soit du type à axe vertical, soit du type
à coquilles.
Lorsque les appareils de fabrication des bétons seront placés à plus de trois (3) mètres de hauteur
par rapport au fond des engins de transport, il sera prévu une trémie de stockage du béton frais
avec vidange totale et instantanée.
Les constituants du béton seront introduits dans l'appareil de fabrication mécanique dans l'ordre
suivant : granulats moyens et gros, ciment, sable, puis eau. L'Entrepreneur ne pourra procéder
différemment que s'il est démontré qu'il en résulte une meilleure homogénéité des composants
du béton. Dans tous les cas, la fabrication de gâchées sèches en vue d'une addition ultérieure
d'eau est interdite.
La durée de malaxage sera telle que tous les matériaux soient entièrement enrobés. Cette durée
sera fixée à l'issue des épreuves de fabrication du béton de convenance.
II.21.4.2 - Transport
Le délai maximal compris entre la fabrication du béton et sa mise en place dans les coffrages,
les moyens de transport et de déchargement du béton dans les coffrages, seront soumis à
l'agrément de l'Ingénieur. Celui-ci pourra subordonner son agrément à l'obtention des résultats
d'une épreuve de convenance portant sur le béton transporté. Dans tous les cas, la fabrication
de gâchées sèches en vue d'une addition ultérieure d'eau est interdite.
Dans le cas où les bétons destinés à l'ouvrage ne seraient pas fabriqués sur le chantier de mise
en œuvre de l'ouvrage, l'Entrepreneur devra établir une liaison radio ou tout autre moyen agréé
par l’Ingénieur entre les ateliers de fabrication du béton, les chantiers de bétonnage et les
Granulats
Les granulats employés pour la projection par voie sèche ou par voie mouillée doivent être
conformes aux normes en vigueur : NFP 189-301 ou NFP 18-302.
Les courbes granulométriques doivent être continues de manière à obtenir un bon rendement de
projection. On peut à titre indicatif se reporter aux fuseaux granulométriques qui sont indiqués
dans les recommandations AFTES ou AFB.
Pour la projection par voie sèche, la teneur en eau des granulats doit être homogène et rester
faible (2 à 4 %). Il est recommandé d'entreposer les granulats sous un abri.
Ciments
Les ciments doivent être conformes aux spécifications de la norme NF P 15.301 et figurer sur les
listes NF-VP publiées par l'AFNOR.
Dans le cas des ciments exposés aux eaux de mer et aux eaux à haute teneur en sulfate, il
convient de se référer aux listes d'aptitude des ciments établies par la COPLA et publiées
annuellement par le ministère compétent.
En présence d'eau acide ou d'eau très pure le choix du ciment doit être justifié. Les ciments CLK
et CHF peuvent être utilisés.
Eau
On peut faciliter la mise en œuvre du béton projeté ou améliorer sa qualité en place en utilisant
les produits suivants :
- des adjuvants traditionnels pour béton : par exemple accélérateurs de prise, fluidifiants,
etc. qui doivent répondre aux spécifications des normes NF P 18.103 et NF P 18.331 à
338 et bénéficier d'un droit d'usage de la marque NF ou être choisis parmi ceux figurant
sur la liste des adjuvants établie par la COPLA ;
- des raidisseurs qui doivent être conformes à la norme NF P 18.103 qui les définit comme
des "adjuvants dont la fonction principale est de permettre l'adhérence et le maintien en
place immédiats, sans fluage, du béton dès sa projection sur le support quelle que soit
l'inclinaison de celui-ci".
Il est demandé de procéder à des essais préalables ou de convenance sur le chantier pour fixer
le dosage d'adjuvant compte tenu du ciment utilisé et des conditions de mise en œuvre.
En cas d'emploi de plusieurs adjuvants une étude de compatibilité doit être faite avant l'épreuve
de convenance.
La composition du béton projeté doit être définie en tenant compte du fait que le béton en place
a une teneur en ciment supérieure à sa teneur initiale, ceci en raison des rebonds qui modifient
le pourcentage de gros éléments (en particulier pour la projection par voie sèche).
Le béton projeté doit avoir une proportion d'éléments fins (< 0.08 mm) supérieure ou égale à 17
% en poids du mélange (granulats, ciment et fines éventuelles). On peut se référer, à titre indicatif,
aux fuseaux granulométriques indiqués dans les recommandations AFTES ou AFB pour la voie
sèche et mouillée.
Dosage en ciment
Pour la projection par voie sèche, le dosage en ciment doit être au moins égal à 300 kg par mètre
cube de sable et gravier.
Pour la projection par voie mouillée le dosage en ciment est supérieur et doit atteindre au
minimum 400 kg par mètre cube de béton.
Pour la projection par voie sèche, il est recommandé d'avoir un rapport E/C compris entre 0.4 et
0.5 de façon à réduire le rebond et à améliorer la résistance.
Dans le cas de la projection par voie mouillée, le rapport E/C dépend principalement des
conditions de maniabilité imposées par le procédé employé. Toutefois, ce rapport ne doit pas
être trop élevé car il peut en résulter des phénomènes de retrait. Un fluidifiant peut être utilisé
pour réduire le rapport E/C
Les mortiers auront les compositions suivantes selon la nature de l'ouvrage et par mètre
cube de sable sec.
Poids mini
MORTIERS de ciment / GRANULOMETRIE PRODUIT DESTINATION
m3 de sable DU SABLE CONDITIONNEL
M1 500 kg 0 - 2 mm CILU, CINAT ou enduit intérieur
similaire étanche
M3 300 kg 0 - 2 mm hourdage de
maçonnerie
L'attention de l'Entrepreneur est attirée sur le fait qu'il devra mettre en œuvre les enduits
étanches suivant les prescriptions imposées par le fabricant du produit (CILU, CINAT ou
similaire).
L'eau de gâchage devra être propre et ne devra pas contenir plus de 2 grammes par litre
de matière en suspension. La seule réaction chimique admise sur le ciment est la prise.
Le mortier devra être employé aussitôt après sa confection. Tout mortier qui serait desséché
ou aurait commencé à faire prise devra être rejeté et ne devra jamais être mélangé avec
du mortier frais.
Le bois nécessaire pour les étaiements et les coffrages sera choisi par L’Entrepreneur qui
justifiera éventuellement par des essais, les qualités de résistances requises pour un bon
comportement du coffrage sous les charges.
Les agglomérés pleins et creux sont fabriqués à la presse en béton de ciment dosé à 300 kg par
m3 de sable. Ils devront présenter des faces sensiblement planes dont les tolérances maxima
Pendant la période de séchage fixée à quinze (15) jours au minimum, les agglomérés seront
protégés des effets du soleil par un abri provisoire et arrosés au moins deux (2) fois par jour dans
la première semaine et une fois par jour dans la deuxième.
L’Entrepreneur aura toute facilité de préfabriquer tous les éléments en béton armé entrant dans
l'exécution des travaux, à condition que cette technique ne revienne pas plus chère que le
coulage en place. Il devra toutefois soumettre à l'agrément de l'Ingénieur les caractéristiques
précises de ces éléments, leur mode d'exécution et de mise en œuvre.
Les garde-corps seront en béton armé C30, conformément aux plans approuvés par l’Ingénieur.
Ces bordures seront préfabriquées en béton de ciment et correspondront aux types fixés par
l'article 6 du Fascicule 31 du C.C.T.G.
Les opérations de vérification et la réception de tous ces éléments seront effectuées sur le
chantier ; tout élément refusé devra être enlevé dans un délai de deux jours par l'Entreprise et à
ses frais.
Ces tuyaux devront répondre aux normes françaises spécifiées dans le Fascicule 70 du C.C.T.G.
Ils devront répondre aux normes françaises spécifiques dans le fascicule 70 du CCTG.
Les moellons pour maçonnerie ne devront présenter aucune dimension inférieure à 20cm et ils
devront être conformes aux prescriptions du fascicule 64 du CPC.
Les enrochements devront avoir un poids compris entre 50kg et 100kg ou entre 200kg et plus
suivant les nécessités et selon les prescriptions de l’Ingénieur.
Le grillage constitutif du gabion (caisse classique ou matelas) est du type double torsion à maille
hexagonale :
- 80 x 100 (-4 à +16 % sur D, D étant la valeur de l'entraxe des torsades) en fil métallique
revêtu et plastifié de 2.70 / 3.70 mm (âme acier 2.70 mm) de diamètre ; avec fils de renforts (3.40
/ 4.40 mm) longitudinaux et de lisière sur le pourtour et sur toutes les arêtes de la structure
Ces derniers doivent être fixés mécaniquement en usine et ont respectivement au minimum 1 et
2 ou de préférence 2 à 3 numéros à la jauge de Paris de plus que le fil de la maille.
Jauge de Paris 14 15 16 17 18
Ex. Pour un fil de maille de ∅ 2.70 mm, le diamètre du fil longitudinal est supérieur ou égal à 3
mm et celui du fil de lisière de 3.40 mm.
Les gabions munis de diaphragmes tous les mètres ont une épaisseur de 0.50 ou 1.00 m (+ ou
- 5 %), une largeur de 1.00 m (+ ou - 5 %) et une longueur de 1.50 , 2.00 , 3.00 ou 4.00 m (+
ou - 3 %).
Le fil de ligature et les tirants (φ 2.40 mm) nécessaires au montage des structures doivent
répondre aux mêmes spécifications et caractéristiques que les fils de la structure. Pour la ligature
Les fils employés tant dans la fabrication des grillages double torsion constituant les éléments
que pour les ligatures et les tirants doivent satisfaire aux normes suivantes :
Le fil employé est en acier doux sur recuit et doit présenter une résistance à la traction comprise
entre 350 N/mm2 et 500 N/mm², et un allongement avant rupture d'au minimum 10 % (mesure
effectuée avant tissage sur une éprouvette d'au moins 250 mm entre repères).
Tolérances sur le diamètre du fil métallique nu, classe T1 soit : ± 0.06 pour les diamètres 2.20 à
2.70 mm et ± 0.07 pour les diamètres 3.00 à 3.90 mm.
Tolérance sur le diamètre des fils avec revêtement organique extrudé : ± 0.20.
Outre les spécifications ci-dessus, les fils employés tant dans la fabrication des gabions que pour
les tirants ou ligatures seront recouverts par extrusion à chaud d'un revêtement gris clair (RAL
7037) à base de PVC. Cette protection d’une épaisseur nominale de 0.50 mm ne sera en aucun
cas inférieure à 0.40 mm.
Le revêtement PVC sera conforme aux exigences en matière de composé chimique, de masse,
de procédé de fabrication, de qualité et d’essai, décrites pour les revêtements de ce type dans la
norme EN 10245-2.
Soumis aux essais de vieillissement artificiel ci-après, le PVC ne doit présenter ni craquelures, ni
bulles d'air ni aucune variation appréciable de la coloration. Il doit en outre conserver au minimum
75 % de ses caractéristiques initiales en ce qui concerne la résistance à la traction et à
l'allongement, et une variation de dureté et une abrasion < 10 %. De plus la variation du poids
spécifique ne doit pas dépasser 6 % de la valeur initiale et la température de fragilité doit rester
comprise entre -20°C pour le cold-blend et +18°C pour le cold-flex.
essai au brouillard salin pendant 1 500 heures :
⋅ pH de la solution : 6.5
Le maître d’œuvre se réserve le droit, en cas d’anomalies ou de doutes sur les matériaux livrés,
de prélever directement des échantillons sur les modules en vue de procéder à des essais de
contrôle dans un laboratoire agréé par lui. Toute livraison non conforme sera refusée et évacuée
aux frais de l’entrepreneur. Les frais d’essais éventuels réalisés en sus et donnant des résultats
non satisfaisants seront facturés à l’Entrepreneur.
On a recours pour le remplissage des gabions à des matériaux durs, insensibles à l'eau, sains,
non évolutifs, non friables ayant la plus haute densité possible (au minimum 2 200 kg/m3).
Ce matériau doit être propre, avoir une forme homogène dans ses trois dimensions et être
constitué de galets ou de concassé de qualité.
Les gabions de type matelas RENO mis en place dans le chenal d’évacuation seront remplis
avec un concassé présentant les caractéristiques suivantes :
Dmoyen = 100 mm
d 85/d 15 = 2.5
d max ≤ 200 mm
d min ≥ 10 mm
II. 31.5 MATERIAUX DE REMBLAI
Le matériau de remblai à l'arrière des gabions a les caractéristiques demandées pour les remblais
contigus aux ouvrages d'art.
Les filtres verticaux pourront être constitués de matériaux filtrants type ENKARAIN SK 20 ou
similaire.
Les sables constituant le filtre devront être propres, sains et durables et ne contenir en quantité
notable ni plaquettes, ni aiguilles. Leur courbe granulométrique devra correspondre au tableau
suivant :
Maxi Mini
4,000 8 0
2,000 10 0
0,500 50 10
0,250 90 50
0,125 100 85
0,063 100 96
II. 32.2 – GRAVIER
Le gravier utilisé dans les filtres devra être propre, sain et durable. La granulométrie dépend du
sable utilisé pour le filtre et devra être conforme aux caractéristiques suivantes :
- Le géotextile devra répondre aux spécifications de l’article ci après concernant les géotextiles
pour dispositifs filtrants.
Les barbacanes sont en P.V.C. de diamètre 50 mm. Elles seront appliquées pour le drainage
des filtres (canaux rectangulaires et dalots). La longueur des tuyaux est égale à l’épaisseur de la
paroi majorée de la moitié de l’épaisseur de la couche filtrante.
Les caractéristiques des géotextiles à utiliser sont conformes aux recommandations établies par
le comité français des géotextiles et géomembranes (G.F.G.G.).
Les conditions de mise en œuvre précisées dans ces mêmes recommandations doivent être
respectées.
Tous les géotextiles doivent être marqués dans leur masse de manière régulière, au moins une
fois tous les 5 mètres selon les sens de production. L'identification du produit doit toujours être
possible jusqu'à son recouvrement par une quelconque couche de matériaux.
Les valeurs exigées ci-après, sont les valeurs nominales annoncées par le producteur et portées
sur le certificat de qualification pour les géotextiles certifiés.
Dans le cas de produits non certifiés, le géotextile doit présenter des caractéristiques telles que
95 % des échantillons testés aient des caractéristiques supérieures (ou inférieures suivant le
sens de variation) aux valeurs ci-dessous spécifiées.
Ce géotextile anti-contaminant est mis en place sous et à l'arrière des soutènements en gabions.
Les caractéristiques du géotextile sont :
• géotextile non tissé de classe 3 certifié ASQUAL
• résistance au poinçonnement statique : minimum 0.5 KN (NF G 38 019)
• déformation à l'effort de traction : 50 % dans les deux sens
• ouverture de filtration < 80 µm (NF EN ISO 12956)
• masse surfacique : minimum 200 g/m2 (NF EN 965)
Les systèmes de fixation seront ceux recommandés par le fabricant dépositaire du brevet et
approuvés par le Maître d’œuvre (dimensions, type, profondeur etc.).
Il s’agit d’obtenir un filtre vertical à l’arrière et sous le massif en gabions afin d'empêcher la
migration des fines et afin qu'il ne se développe pas de pression d’eau.
Les lés feront l'objet d'un recouvrement minimal de 1 m ou seront assemblés par couture.
Ce géotextile imprégné de bitume est mis en place sous et à l'arrière des caisses de gabions des
descentes d'eau en gradins.
Les systèmes de fixation seront ceux recommandés par le fabricant dépositaire du brevet et
approuvés par le Maître d’œuvre (dimensions, type, profondeur etc.).
Le géotextile sera imprégné de bitume sur le chantier. L'entreprise procédera en présence du
maître d’œuvre à un essai d'imprégnation qui devra recevoir l'approbation du maître d’œuvre avant
le début des travaux de réalisation de la descente.
L'imprégnation devra être homogène avec du bitume 80/100 à raison de 1.5 litre/m2 au minimum.
• 15 % de fillers (ciment)
• 15 % de bitume 40/50
Le mastic est mis en place afin de fermer les vides de la structure des gabions sur une épaisseur
minimum de 0.10m . Afin d'éviter une perte et une trop grande consommation de mastic, la partie
supérieure du gabion en dessous des 0,10m supérieur est fermée par un toutvenant 0/31.5.
Des modifications pourront le cas échéant êtres soumises au Maître d’œuvre après réalisation
de l’étude préalable, in situ et suivant les résultats des planches d’essais. Elles devront être
dûment justifiées.
Les plants de graminées pour semis à la main seront récoltés localement, si possible en
provenance des sites décapés, ou sinon en prélevant un plant sur deux dans les zones à
proximité de la route, sur des zones ne dépassant pas 50m2 à chaque fois.
Le mélange spécifique établit pour l’ensemencement prend en compte les paramètres suivants
:
Le mélange spécifique préconisé est du type SERAVERT (Réf :COCL020) ou équivalent. Il est
composé de 12 espèces herbacées comprenant les espèces suivantes (liste non exhaustive) :
Tous les engrais et amendements, à l’exclusion des engrais minéraux ternaires, devront être
conformes au règlement CEE n°2092/91 pour les produits utilisables en agriculture biologique.
Les produits disposeront du label « Nature et Progrès » ou devront faire l’objet d’une attestation
du producteur de conformité avec le règlement CEE n°2092/91.
Apport sous forme liquide concentré et 100 % soluble d’acides humiques et fulviques.
Extrait humique total 16.65 %
Sa formulation comprendra :
Azote organique : 6%
P2O5 : 4 %
K2O : 4 %
Humidité < 20 %
Les deux produits précédents sont d’origine naturel et doivent présenter dans leur composition
des algues marines pour leur rôle sur la croissance végétale.
Engrais minéral
Il devra être conforme au règlement CEE n°2092/91 pour les produits utilisables en agriculture
biologique. Les produits disposeront du label « Nature et Progrès » ou devront faire l’objet d’une
attestation du producteur de conformité avec le règlement en question.
Les mulchs à bases de cellulose recyclée ou vierge, paille et coton sont strictement interdits.
· Oligo-éléments Traces
II. 37.6 - PLANCHES D’ESSAIS
Les planches d’essais s’effectueront selon un programme établi par l’Entreprise et approuvé par
le Maître d’Œuvre.
Les planches d’essais devront être réalisées dés le début des travaux de terrassement. Les
planches d’essais seront réalisées sur des emplacements à définir en accord avec le Maître
d’œuvre.
La surface concernée par ces essais entièrement à la charge de l'entreprise sera au minimum 80
m2 et n'excédera pas 100 m2. Trois planches d'essais avec des mélanges différents seront
réalisées et ensuite comparées en vue du choix définitif.
Dosage Dosage
semis fertilisation
2 0.50
Mélange de semences SERAVERT réf COCL020
(Kg/a)
Le métal de la base de l'acier E 24-1 galvanisé à chaud (80 micron minimum) ; l'épaisseur de
l'acier sera de 2,7mm.
Les supports seront constitués de profilés UAP - UPN ou C de 100 en tôle d'acier E 24-1 profilée
à froid. Les embouts seront enterrés conformément à la norme française en vigueur.
Les panneaux de signalisation proviendront d’une usine agréée et feront l’objet d’une
homologation.
Ils devront être conformes aux normes françaises NF.P 98/501, 520, 530 à 537. Le film collé est
interdit. Ils seront de la gamme normale. Ils auront les dimensions suivantes :
Tous les panneaux seront rétro réfléchissants, de type 1 à l’exception des zones urbaines avec
un éclairage public où ils seront de type 2.
La longueur des supports sera telle que la hauteur du bord inférieur du panneau (ou de panneau
associé) par rapport au niveau de l’accotement soit égale à deux mètres (2,00 m).
Les balises de virage et d’intersection seront des balises J1 et J3 de section circulaire (diamètre
200 mm) , de hauteur 130 cm par rapport au niveau de l’accotement. Les balises seront en
plastique conformément à la norme française.
Les balises porteront un dispositif rétro réfléchissant blanc pour les balises de virage et rouge
pour les balises d’intersection, constitué par une bande de 100 mm de hauteur placée à 300 mm
de la tête de la balise.
Le dosage sec du produit seul devra être au moins égal à celui figurant sur la circulaire relative à
l’homologation.
Le dosage sec du produit seul devra être en moyenne au moins égal à celui figurant sur la
circulaire relative à l’homologation.
Les bordereaux de livraison des produits doivent indiquer leur date de fabrication et la référence
du certificat correspondant. Les récipients contenant les produits doivent indiquer, en plus de leur
dénomination, la référence d’homologation, la date de fabrication et le temps limite de
conservation sans brassage.
La qualité des produits devra obligatoirement être vérifiée à l’embarquement par une société
agréée comme S.G.S. ou similaire.
- poteaux d'extrémité et d'angle en tube dito, avec jambes de force de diamètre 50, assemblés
par collier, pour une hauteur hors sol < 1,50 m, ou avec une barre d'écartement de diamètre 50,
haubanée par un câble d'acier torsadé et galvanisé, dont la tension est assurée par un raidisseur
et la fixation à une extrémité, par un collier serti, pour une hauteur hors sol > 1,50 m,
- poteaux de tension en ligne droite tous les 50 m, interruption des fils de tension et tension
assurée par raidisseurs - haubanage du poteau de tension par deux câbles acier torsadé,
galvanisé, tendus par raidisseur allant en diagonale aux pieds des poteaux intermédiaires
L'Entrepreneur est responsable de la bonne exécution des travaux et il est tenu d’effectuer un
contrôle technique de ces opérations à tous les stades du projet.
Il est tenu de faire approuver par l'Ingénieur chaque site où il compte exploiter des matériaux.
L'Ingénieur pourra retirer son agrément s’il estime, au vu des essais de contrôle, que le
gisement ou que le processus d’élaboration ne fournit plus de matériaux conformes aux
spécifications.
Il est bien entendu que dans tous les cas, l'Entrepreneur gardera l’entière responsabilité, après
extraction, transport, traitement éventuel, mise en place, compactage, de la conformité des
matériaux provenant d’un gisement autorisé par l'Ingénieur aux spécifications requises.
Les essais de réception des matériaux sont indiqués dans le présent Cahier des Prescriptions
Techniques.
On y trouvera également les références des modes opératoires retenus, les résultats exigés ainsi
que le nombre minimal d’essais à réaliser.
Les provenances de tous les matériaux doivent être soumises à l'Ingénieur par l'Entrepreneur
dans un délai de trente (30) jours calendaires à compter de la notification de l’approbation du
marché.
L'Ingénieur pourra effectuer tous les essais qu’il jugera nécessaires à tout moment.
Dans le cas où les qualités des matériaux ne seraient pas conformes aux spécifications,
l'Ingénieur pourra ordonner la mise au rebut des matériaux incriminés, ou prescrire à
l'Entrepreneur, sur sa proposition, un traitement permettant la mise en conformité des matériaux.
Si les matériaux incriminés ont déjà été mis en œuvre, l'Ingénieur pourra prescrire la démolition
des parties d’ouvrages concernées et leur reconstruction aux frais exclusifs de l'Entrepreneur.
Dans les quinze jours à compter de la réception de la notification de l'ordre de service de démarrer
les travaux, l’Entrepreneur fournira et installera deux panneaux de chantier destinés à rester en
place au-delà et signalant les travaux en cours. Ils seront situés au PK 0 et au PK final et devront
avoir reçu l’agrément du Maître d’Ouvrage. L’Entrepreneur en assurera l’entretien jusqu’à la
réception définitive. des travaux.
Les dispositions suivantes sont à appliquer par l’Entrepreneur attributaire du Marché de travaux.
Les matériaux mis en œuvre pour la construction des bureaux à mettre à la disposition de
l’Administration, seront de première qualité, du type utilisé normalement dans la République du
Congo pour les constructions permanentes, de bon standing.
Installations de l’Administration
• Equipement :
Pendant toute la durée des travaux, L’Entrepreneur devra disposer en permanence sur le chantier
de tous les instruments, outils et matériels nécessaires aux contrôles et vérifications prévus aux
présentes Prescriptions techniques ainsi que du personnel qualifié à l’emploi de ces instruments.
La non-observation de cette obligation, constatée par procès-verbal contradictoire – Mission de
Contrôle / Entrepreneur – entraîne l’arrêt des travaux par ordre de service établi par l’Ingénieur.
Le chantier sera équipé d’un laboratoire de chantier qui servira pour les contrôles interne et
externe de l’entrepreneur. Ce laboratoire sera également utilisé par la mission de contrôle dans
le cadre de son contrôle extérieur. Elle devra en avoir le libre accès et pourra disposer de
l’équipement et fournitures nécessaires à la réalisation de ses essais de contrôle.
L’Entrepreneur devra disposer, durant toute la durée des travaux, le matériel nécessaire à la
réalisation des essais prévus au CPT, et notamment :
- une poutre Benkelman
- une plaque LCPC
- jeux de tamis
- matériel pour limites d’Atterberg
- matériel pour ES
- trois gamma-densimètre type Troxler 3411B ou équivalent
- vingt quatre moules CBR avec accessoires pour la mesure du gonflement
Pour les besoins de ses études et de son propre contrôle topographique interne, L’Entrepreneur
devra disposer de matériel suffisant, au minimum: 1 distancemètre, 1 Station totale et 1 niveau
L’Entrepreneur sera tenu de remettre la liste des engins et des matériels qu'il se propose d'utiliser
pour l'exécution des travaux. Ci-joint la liste du matériel minimum :
L’Ingénieur pourra empêcher l'exécution de certains travaux s'il juge que le matériel prévu par
l’Entrepreneur n'est pas suffisant ou mal adapté à ces travaux.
L’Ingénieur pourra exiger le remplacement de tout engin ou matériel qui ne satisferait pas à la
parfaite exécution des travaux objet du présent marché.
L’Entrepreneur fournira à la fin de chaque mois la liste des matériels utilisés en précisant les
périodes d'entretien et de réparation ou de non utilisation de chacun de ces matériels.
III.1.2.8 Personnel-Clé
Pour chacun des lots, le Candidat doit établir qu’il dispose du personnel
pour les positions-clés suivantes :
Expérience
Expérience dans des
N° Position globale en travaux
travaux similaires
Ingénieur Topographe
(Ingénieur Travaux publics, au
3 10 ans 8 ans
moins Bac+5, le CV et le diplôme
devraient être fourni dans l’offre).
Ingénieur ouvrages d’art
(Ingénieur Travaux publics, au
4 10 ans 8 ans
moins Bac+5, le CV et le diplôme
devraient être fourni dans l’offre).
Géotechnicien
(Géotechnicien des Travaux
Publics, au moins Bac+3 en
5 10 ans 08 ans
géologie (ou équivalent), le CV et
le diplôme devraient être fourni
dans l’offre).
Ingénieur
hydrologue/Hydraulicien
(Hydrologue/Hydraulicien, au
6 10 ans 8 ans
moins Bac+5 en hydrologie/
hydraulique, le CV et le diplôme
devraient être fourni dans l’offre).
Quinze (15) jours avant d’entamer les travaux, l’Entrepreneur informe les autorités locales
concernées de la date de démarrage et de la possibilité pour eux de récupérer les bois et
matériaux n’appartenant pas à des particuliers.
L’Entrepreneur doit s’assurer que les propriétaires d’arbres fruitiers ont été informés et que les
indemnisations ont été effectivement fixées et payées.
Il revient au Maître d’Œuvre la responsabilité de procéder à toutes les formalités nécessaires pour
le déplacement des tombes sur un autre site.
Le déplacement des tombes devra se faire par le un prestataire du service d’hygiène désigné par
le Maître d’œuvre et assisté par les autorités municipales, sous l’autorité du Maître d’Œuvre et à
ses frais, si indemnité il y a.
L’Entrepreneur doit s’assurer en temps opportun que les tombes en question, situées dans
l’emprise des travaux, ont effectivement été déplacées afin d’éviter tout retard dans l’exécution
des travaux concernés.
Les travaux de nettoyage, débroussaillage, abattage d’arbres seront effectués sur une largeur
qui n’excédera pas cinq mètres de chaque côté de l’emprise du projet au delà des limites des
talus.
L’Entrepreneur devra veiller à la conservation des piquets et repères d'implantation situés dans
la bande à déforester et à ses abords, en évitant qu'ils soient détruits ou déplacés par la chute
des arbres ou par le passage des engins mécaniques. Si l'un des piquets ou repères venait à
disparaître ou à être déplacé, il serait rétabli par les soins de l'Entrepreneur et à ses frais, à partir
des repères de sommets de polygonale restant en place, ou à réimplanter par ses soins et à ses
frais en cas de disparition des bornes. Pour ces raisons, les bornes ou piquets devront être
déportés hors de l’emprise, préalablement au démarrage des travaux.
Le décapage sera effectué sur toute la largeur de l'assiette des terrassements. Il sera également
effectué sur l'emprise des emprunts de matériaux et des ouvrages. Le décapage sur l'emprise
des emprunts de matériaux est compris dans le prix forfaitaire d'installation du chantier.
L’ingénieur confirmera les emplacements exacts du décapage avant tout début d’exécution.
Dans tous les cas, la terre végétale sera stockée sur une épaisseur toujours inférieure à 2 mètres.
Elle ne sera pas compactée sous peine de perdre ses qualités biologiques.
La mise en dépôt sera faite dans un dépôt qui sera soumis à l’agrément préalable du Maître
d’Œuvre.
Les habitations et bâtiments d’exploitation existants affectés par le nouveau tracé des voiries
urbaines seront démolis suivant les instructions de l'Ingénieur.
Toutes les formalités administratives relatives à l’expropriation, y compris les indemnisations sont
à la charge exclusive de l'Administration. Il appartiendra à l'Entrepreneur de signaler
suffisamment à l’avance à l'Ingénieur la localisation des bâtiments d’habitation pour que le
déroulement des formalités administratives ne retarde pas les travaux.
La démolition des bâtiments (cases, abris, hangars, entrepôts, etc.) construits soit en matériaux
provisoires ou traditionnels (banco, tôle, bois, etc.) soit en matériaux définitifs (parpaings,
maçonnerie, béton...) consistera à démolir ou à déposer les matériaux en élévation et en
fondation jusqu’au niveau, inférieur à celui de l’arase des terrassements de la route projetée, qui
sera prescrit par l'Ingénieur.
La démolition sera conduite de telle façon que tous les matériaux récupérables tels fenêtres,
portes, poutres, poteaux, etc. ne soient pas endommagés. Les matériaux ainsi récupérés seront
soigneusement mis en tas, d’une manière correcte en dehors de l’emprise du projet, ou évacués
selon les directives de l'Ingénieur.
Tous les matériaux de démolition non récupérables seront évacués et mis en dépôt en un lieu
proposé par l'Entrepreneur et agréé par l'Ingénieur.
Les vides éventuels seront remblayés à l’aide de matériaux utilisables pour les remblais et
compacté comme tels
Si l'Entrepreneur, effectuant une démolition partielle de bâtiment, endommage des parties devant
rester intactes, il sera tenu de réparer les dommages causés à ses frais exclusifs.
Le démontage ou la démolition d’un ouvrage existant ne pourra être commencée avant la mise
en place d’un dispositif permettant le maintien de la circulation pendant et après le démontage
ou la démolition.
Tous les matériaux de démolition non récupérables seront évacués et mis en dépôt en un lieu
proposé par le Titulaire et agréé par le Représentant du Maître d’œuvre.
En cas de modification ordonnée par l’Ingénieur, l’Entrepreneur établira les avant métrés modifiés
et les soumettra à l’Ingénieur pour accord.
Il est spécifié que les métrés de terrassements ne comprennent pas les quantités de
débroussaillement et de préparation de l'assiette.
Les déblais seront exécutés selon les plans et les côtes du projet et en respectant le mouvement
des terres présenté par l’Entrepreneur avant toute exécution et approuvé par l’Ingénieur. Le
profilage des talus suivant les pentes du projet fait partie de la réalisation des déblais et doit être
réalisé en même temps que ceux-ci. Si nécessaire, l’Ingénieur pourra demander l’exécution de
bermes.
Les matériaux provenant des déblais pourront être réutilisés en remblais s'ils présentent les
qualités requises définies au chapitre II ci-dessus.
Les fossés de déblais seront exécutés conformément aux profils en travers types du dossier.
La banquette entre arrête de fossé et pied de talus est prévue dans le cas général à 1,00 m,
permettant ainsi de se prémunir contre tout risque d'éboulement.
Dans le cas de fonds de déblais présentant une portance insuffisante (CBR < 15), ou sur
prescription de l’Ingénieur, le terrassement sera descendu de trente (30) centimètres et la couche
de forme sera rapportée par-dessus et compactée à 95 % de l'OPM.
Les matériaux de déblai non réemployés en remblais seront évacués et mis en dépôt hors de
l'emprise de la route en des emplacements autorisés par l'Ingénieur, faute de quoi l'Entrepreneur
supportera seul les conséquences des réclamations éventuelles des riverains ou les
déplacements imposés par l'Ingénieur pour améliorer la visibilité ou l'écoulement des eaux.
La mise en dépôt sur les bords de la route et dans des zones qui n'ont pas reçu l'approbation de
l'Ingénieur est absolument interdite. Il est rappelé que l'Entreprise devra préparer et soumettre à
l'agrément de l'Ingénieur un "Plan de Protection de l'Environnement du Site" (P.P.E.S.) pour
chaque zone de dépôt. Ce plan précisera les mesures que l'Entreprise se propose d'adopter pour
remettre en état le site à la fin des travaux. Les travaux de remise en état comprendront, entre
autres, le remodelage du terrain, l'installation d'ouvrages de drainage appropriés pour réduire
l'accumulation des eaux, le remplacement de la terre végétale et la végétalisation des pentes
pour réduire l'érosion.
Les blocs de rochers isolés se trouvant sur la plate-forme existante seront enlevés et évacués en
un lieu agréé par l'Ingénieur. Les blocs de masse inférieure à trois (3) tonnes sont considérés
comme déblais meubles ou défonçables.
Au droit des ouvrages d'art, pourront être prescrites par l'Ingénieur des opérations de recalibrage
de lit de rivières.
Pendant l'exécution des déblais, l'Entrepreneur est tenu de conduire les travaux de manière à
éviter que la forme, ou les matériaux de déblai à utiliser en remblai, ne soient détrempés ou
dégradés par les eaux de pluie.
Il doit, à cet effet, maintenir en permanence une pente suffisante à la surface des déblais et
exécuter en temps utile les saignées, rigoles, fossés et ouvrages provisoires nécessaires à
l'évacuation des eaux hors des tranchées.
L'Entrepreneur doit en particulier prévoir les fossés d'évacuation des eaux qui peuvent être
nécessaires pour réaliser un assainissement convenable et assurer la protection des ouvrages
pour toute la durée des travaux. La réalisation de ces fossés et leur entretien, de façon à maintenir
leur efficacité pendant la durée du Marché, sont compris dans les prix du Bordereau et aucun
paiement séparé ne sera effectué pour ces travaux.
Tous les emprunts à ouvrir sont à la charge de l'Entrepreneur y compris l’exécution des pistes
d’accès aux emprunts.
Les emprunts devront avant toute utilisation faire l’objet de l’agrément de l'Ingénieur, dans les
conditions précisées au chapitre II « provenance et qualités des matériaux ».
Aucun emprunt ne devra être ouvert à moins de 100 m de la limite de l’emprise du projet, sauf
instruction contraire de l'Ingénieur, en particulier dans le cas où cette ouverture permet
d’améliorer les conditions de visibilité ou le drainage d’une zone de déblai. Si possible, les
emprunts seront ouverts parallèlement à la route, tout en tenant compte de l’écoulement des
eaux. Le fond des chambres d’emprunt sera réglé de manière à ce que l’eau ne séjourne pas à
proximité de la route. Dans le cas où les chambres d’emprunt risqueraient de provoquer des
écoulements nuisibles à la tenue ultérieure de la route, l'Entrepreneur réalisera, à ses frais, un
système d’évacuation des eaux et de protection de la route (fossés de garde, puisards, ouvrages
sous chaussée etc.).
La localisation des différentes zones d'emprunt sera approuvée par le Maître d'Œuvre. Un refus
sera opposé à toute proposition faisant apparaître des dangers préjudiciables du point de vue de
l'environnement. La fragilité des sols est la principale contrainte du projet.
Dans le cas où un emprunt sera utilisé pour la production de matériaux de types différents, les
zones correspondant à l’exploitation pour les différents usages seront délimitées.
En fin d’exploitation, la terre végétale préalablement décapée et mise en dépôt provisoire sera
régalée après réglage de la chambre d’emprunt et taillée en pente douce des parois.
Ces prescriptions sont valables pour tous les emprunts, quelque soit leur usage.
Les déblais pour rectification de lit de rivière sont assimilés aux déblais courants, non rocheux.
Les terrassements seront effectués avec des engins mécaniques, là où il sera reconnu que leur
emploi ne présente ni danger ni risque de détérioration des conduites; dans le cas contraire, les
terrassements seront exécutés à la main, avec les précautions d'usage.
L’Entrepreneur aura à sa charge l'étaiement éventuel des conduites et des canalisations, effectué
avec l'accord du responsable du réseau concerné.
Pour les terrassements des buses, des dalots et des regards, le blindage éventuel des fouilles
sera également à la charge de l’Entrepreneur.
Pour ces terrassements, les quantités à prendre en compte forfaitairement pour le règlement du
cube des fouilles, quels que soient les cubes effectivement réalisés par l’Entrepreneur, seront
fixées comme suit :
Les dalots, les regards, les puisards, les murs de tête, le soutènement
Les volumes compris à l'intérieur d'un prisme vertical défini comme suit:
- surface inférieure égale à la cote du fond de fouille telle que précisée sur les plans
approuvés ou justifiée en cours d'exécution et relevé contradictoirement.
En saison des pluies, l’Entrepreneur prendra toutes les dispositions pour éviter les stagnations
d'eau dans les fonds de fouilles (creusement d'exutoire, pompages, etc. ...).
III.3.6 - REMBLAIS
L’assiette des remblais sera compactée après décapage, de manière à obtenir une densité sèche
au moins égale en tout point à 95% de la densité sèche maximale Proctor modifié.
Les remblais qui doivent être exécutés sur les pentes d’un escarpement naturel ou d’un remblai
existant devront comporter des redans de dimensions agréées par l'Ingénieur, réalisés
préalablement à toute mise en œuvre du remblai, pour améliorer la tenue de celui-ci.
Il devra prendre toutes dispositions pour que les teneurs en eau au compactage soient
compatibles avec l’obtention des résultats prescrits. Il procédera soit par arrosage avant
compactage et malaxage éventuel, si les matériaux sont trop secs, et par mise en cordon ou
brassage des matériaux trop humides.
La mise en œuvre des matériaux de remblai sera faite par couches successives ne dépassant
pas trente (30) cm d’épaisseur répartis sur toute la largeur de la plate forme.
Dans la mesure où l'Entrepreneur aura fait la preuve que les moyens de compactage dont il
dispose permettent la mise en œuvre en couches d’épaisseur plus importante avec la garantie
de respect des spécifications relatives à la compacité en tout point, y compris fond de couche, il
pourra solliciter de l'Ingénieur l’autorisation d’augmenter l’épaisseur des couches élémentaires,
à la condition que les matériels de contrôle dont il aura équipé son laboratoire aient la profondeur
d’action correspondante.
Dans le cas particulier de remblais reposant sur un bas fond argileux humide pour lequel une
opération de purge ne pourrait permettre l’obtention d’un support de qualité suffisante pour la
mise en œuvre d’une première couche d’épaisseur normale, l'Ingénieur pourra autoriser la mise
en œuvre d’une première couche plus épaisse que la normale, sous réserve de l’utilisation de
matériaux choisis pour leur faible sensibilité à l’eau.
Avant tout début de mise en œuvre, l'Entrepreneur devra soumettre à l’agrément de l'Ingénieur
les moyens de compactage qu’il compte utiliser pour l’exécution des travaux. Ces moyens de
compactage devront être adaptés aux différentes natures de terrain rencontrées lors des
Une couche ne pourra être mise en place et compactée avant que la couche précédente n’ait été
réceptionnée après vérification de son compactage.
Les compacités à obtenir pour 95% des mesures de contrôle seront au minimum de 95% de la
densité sèche maximale Proctor modifié.
Les talutages (recoupage des talus compactés) des remblais seront exécutés après mise en
œuvre avec surlargeurs et compacités requises par le C.C.T.P.
Les remblais, bien compactés et réceptionnés en Topo / Labo seront ensuite recoupés suivant
les talus théoriques définitifs du Projet.
A défaut pour l'Entrepreneur de respecter cette prescription, une réfaction de dix pour cent sera
appliquée aux quantités de terrassement correspondantes jusqu'à exécution du talutage.
L'Entrepreneur sera considéré comme responsable de la stabilité des remblais qui ont subi des
désordres ou des mouvements du fait de négligences ou de manque de soin de sa part, ou bien
du fait de phénomènes naturels comme les orages, etc. Lorsque des matériaux jugés inutilisables
par l'Ingénieur auront été placés dans les remblais par l'Entrepreneur, il devra procéder à leur
évacuation et à leur remplacement par des matériaux de qualité convenable mis en œuvre
conformément aux spécifications, à ses frais.
L'assise des remblais des ouvrages d'assainissement, autres que les buses et les dalots définis
à leurs paragraphes respectifs, tels que : les murs de soutènement, les puisards, etc … seront
d'abord compactés à 95 %OPM sur une profondeur de quinze centimètres.
Les remblais seront mis en œuvre par couches élémentaires horizontales n'excédant pas quinze
centimètres (15 cm) après compactage. La densité sèche des remblais en place devra atteindre
95%OPM sur tout le volume du remblai.
Sur une largeur d’un (1 m.) mètre derrière les ouvrages, les remblais seront expurgés des
éléments dont la plus grande dimension excéderait quarante millimètres (40 mm).
Le réglage des matériaux devra s'effectuer par bandes sensiblement parallèles à l'axe
longitudinal de l'ouvrage.
Les modalités de compactage devront être définies en fonction des caractéristiques du matériau
utilisé, des épaisseurs de couche indiquées ci-dessus et des performances du matériel retenu.
Les parties latérales de chaque couche de remblai devront être compactées à l'aide d'engins
légers ou moyens et jusqu'au talus, au même taux que la partie centrale du remblai (95%OPM).
Pour arriver à ce résultat, l’Entrepreneur sera tenu de procéder à l'exécution d’un surprofil
provisoire élargi qui sera rectifié et mis au profil définitif après compactage.
Les talus seront exécutés conformément aux dessins d'exécution. Ils seront soigneusement
dressés. Toutefois le Maître d’Œuvre pourra modifier la pente des talus.
Tous les matériaux de remblais de fouille en surplus seront mis en dépôt à des endroits agréés
par l’Ingénieur. Les matériaux mis en dépôt ne devront pas entraver l'écoulement normal des
eaux et être régalés.
Aucun dépôt ne devra se faire en amont de l'ouvrage et les dépôts en aval devront être à au
moins 50 m du cours d'eau. Un drainage adéquat est à prévoir afin que les matériaux de dépôt
ne soient pas emportés vers le lit du cours d'eau.
L’ingénieur pourra prescrire tout essai pour s'assurer que les conditions ci-dessus sont bien
respectées. En cas de résultat non satisfaisant, l’Entrepreneur sera tenu de reprendre les parties
défectueuses.
III.3.7 - DEPOTS
Les zones de dépôts seront décapées avant l’apport des matériaux excédentaires. La terre
végétale provenant du décapage sera stockée.
En principe, aucune mise en dépôt définitive ne sera autorisée autre que celles prévues au
programme préalable de mouvements des terres présenté par l'Entrepreneur et agréé par
l'Ingénieur.
Par ailleurs, toute mise en dépôt devra faire l’objet d’un accord écrit de l'Ingénieur.
L'Entrepreneur sera tenu de faire son affaire de toute mise en dépôt définitif, aussi bien pour la
mise en dépôt des matériaux impropres à la réutilisation en remblai que pour les matériaux
excédentaires provenant de déblais ou de la démolition d’ouvrages et bâtiments, ainsi que pour
les matériaux issus du débroussaillage et arrachage d’arbres.
Les conditions d'exploitation de ces dépôts seront proposées à l'agrément de l'Ingénieur compte
tenu des prescriptions suivantes :
• l'Entrepreneur devra demander l'accord de l'Ingénieur sur les hauteurs des dépôts, les
pentes de talus. En particulier, les pentes de talus ne devront en aucun cas être
supérieures à deux de base et un de hauteur (2/1) ;
• les dépôts seront organisés de manière à assurer l'écoulement normal des eaux ; les
souches seront recouvertes d'un mètre de terre ;
• pour les dépôts en zone boisée, l'Entrepreneur devra effectuer les travaux préparatoires
de déboisement, les broussailles et taillis seront rassemblés. Les arbres seront
rassemblés en bordure de dépôt, mais à l'intérieur de la zone occupée et resteront
propriété de l'Administration ;
• en fin d'utilisation, la zone de dépôt sera réglée. Elle sera recouverte avec la terre végétale
provenant du décapage.
L’Entrepreneur devra laisser en place un écran de quinze (15) mètres au moins de végétation
naturelle entre la limite d’emprise du projet et le dépôt.
L’arase, ou plate-forme des terrassements est définie comme la partie d’ouvrage sur laquelle la
chaussée et les accotements sont placés. La chaussée comporte éventuellement une couche de
forme.
Avant le compactage et le réglage de l’arase il sera procédé à une inspection détaillée, afin de
vérifier la qualité des matériaux constitutifs. Il pourra, à l’issue de cette inspection être apporté
des modifications à la définition de l’épaisseur et des zones d’application de la couche de forme
éventuelle pour l’adapter à la nature exacte des fonds de déblais, ou à des purges et drains
complémentaires.
Cette inspection sera appuyée sur toutes mesures et essais que l'Ingénieur jugera nécessaires
(prélèvements sur les 30 derniers centimètre sous la cote théorique de plate-forme, avec essais
d’identification et mesure du CBR du sol en place, etc.).
Avant le compactage et le réglage définitif de l’arase des terrassements, les ouvrages de drainage
et tous les autres ouvrages situés sous le niveau de celle-ci doivent être terminés, y compris la
mise en œuvre et le compactage du remblai qui les recouvre. L'Entrepreneur doit obtenir
l’approbation écrite de l'Ingénieur concernant la réception de ces ouvrages.
L'Entrepreneur devra assurer en permanence l’évacuation rapide et efficace des eaux pluviales
et souterraines hors de la plate-forme, de façon à éviter son humidification. A cet effet, les fossés,
ouvrages de drainage et tous autres dispositifs devront être en état de fonctionner. De plus
l'Entrepreneur devra ouvrir des saignées ou fossés provisoires pour l’écoulement des eaux
pluviales, en particulier dans les zones de transition entre deux épaisseurs différentes de couche
de forme.
Les contrôles de qualité et de nivellement, ainsi que les spécifications à respecter et les
tolérances de nivellement sont définies dans le chapitre IV et devront être précisées dans le PAQ.
Dans les zones où la mise en œuvre d’une couche de forme est prévue sur les plans,
éventuellement adaptée à la suite de l’inspection préalable de l’arase, il sera procédé à la mise
en place de la couche de forme, constituée de matériaux répondant aux Prescriptions du chapitre
II « Provenance et qualités de matériaux », sur l’épaisseur prescrite par l’Ingénieur, normalement
30 cm.
La mise en œuvre se fera par couches élémentaires dont l’épaisseur après compactage
n’excédera pas vingt (20) cm, sauf à l'Entrepreneur à faire la preuve que les moyens dont il
dispose permettent d’augmenter cette épaisseur.
Le compactage sera réalisé à l’aide de rouleaux vibrants lourds (minimum 0,3 kN par centimètre
de génératrice) et de compacteurs à pneus lourds (30 kN par roue au minimum).
L'Entrepreneur devra maintenir sur le chantier le matériel nécessaire soit à l’arrosage des
matériaux graveleux, soit à leur séchage à l’air libre dans le cas où la teneur en eau serait trop
élevée. La citerne à eau devra être équipée d’une rampe permettant un arrosage régulier et
constant des matériaux.
Lorsque dans une zone, les matériaux mis en place ne seront pas conformes aux spécifications
l'Entrepreneur sera tenu de remplacer les matériaux défectueux à ses frais exclusifs.
Toutes ces opérations sont effectuées au frais exclusifs de l'Entrepreneur, sans plus value.
L’arrosage destiné à porter les matériaux à leur teneur en eau optimale est exécuté au cours des
phases de réglage et de début de compactage. Il est conduit de façon progressive pour éviter
tout ruissellement sur les matériaux. Les modalités pratiques sont définies au cours d’essais
préliminaires.
Les tolérances de nivellement et d’épaisseur, ainsi que les contrôles de mise en œuvre sont
indiqués au chapitre IV. Ces tolérances ne pourront se cumuler avec les tolérances autorisées
sur chaque couche de chaussée.
III.3.9 - PURGES
Dans les zones instables, l'Ingénieur pourra prescrire l'exécution des purges pour remplacer les
matériaux impropres par des matériaux de qualités identiques à celles des remblais. Les
profondeurs, les surfaces et les emplacements des purges sont laissés à l'appréciation de
l'Ingénieur.
L'Entrepreneur veillera particulièrement pendant l'exécution des travaux à évacuer l'eau du fond
des fouilles. Il prendra toutes les précautions pour réaliser cette prestation au "sec" et devra, si
cela s'avère nécessaire, réaliser des ouvrages provisoires, ou des installations spéciales
(système de rabattement de nappes, motopompe avec crépines, etc.).
La synchronisation entre travaux de purge et de drainage interne sera définie par l'Ingénieur,
éventuellement sur proposition de l'Entrepreneur.
Les matériaux excédentaires ou impropres seront mis au dépôt de manière à ne pas gêner
l’écoulement des eaux. Les matériaux utilisables seront réemployés dans les travaux de
terrassements.
Elles seront réalisées selon les implantations, longueur et orientation précisées sur le chantier
par l'Ingénieur, éventuellement sur proposition de l'Entrepreneur.
Ces descentes intéresseront en particulier les talus de grande longueur en forte déclivité ou à
l’intérieur des virages ainsi que la récupération des eaux de ruissellements de la plate forme au
niveau des têtes de dalots.
Les descentes sur terrain naturel en place seront mises en place après décapage sur une largeur
égale à celle de la descente et sur une épaisseur variable, de façon à obtenir un profil en long
régulier, épousant au mieux le terrain, sans variations excessives de pente. Les déblais seront
régalés de façon à éviter leur entraînement dans les descentes d’eau.
Les ouvrages de tête et de pied auront une épaisseur de 0,20 m pour les parties en béton B25.
Après leur pose, les descentes devront être butées latéralement par des apports de terre
parfaitement damée et par des plaques de gazon.
La continuité des fils d’eau sera parfaitement assurée pour tous les travaux annexes
complémentaires requis. L’acceptation des diverses descentes sera subordonnée à la vérification
de leur épaisseur, de leur bon fonctionnement, de leur étanchéité et de la continuité des fils d’eau.
Le revêtement de terre végétale des talus sera lui-même fortement damé de part et d’autre des
descentes d’eau sur 0,50 m.
Les matériaux issus d’un emprunt dont le dossier a été agrée par l’Ingénieur sera conditionné ou
préparé depuis son gîte de façon qu’il soit homogène et exempt de toutes racines, des débris
végétaux, des blocs latéritiques et de grosses mottes d’argile. L’homogénéisation de cette grave
doit également rechercher à ce que le matériau ait une même teneur proche de celle de l’OPM
(Wopt±2).
Une bonne préparation du matériau suppose que la grave latéritique conditionnée ou obtenue
satisfait aux spécifications du présent cahier des prescriptions.
L’Entrepreneur devra impérativement éviter d’exploiter les zones polluées à l’intérieur du gîte.
L’extraction des matériaux devra être faite en assurant une évacuation des eaux, surtout
pluviales.
Les matériaux doivent être stockés en tas homogènes à l’emprunt ou sur le chantier de façon à
conserver leur bon état pour les travaux…La MDC se réserve le droit de refuser des matériaux
qu’elle juge de mauvaise qualité ou contenant un taux élevé des mottes d’argiles, des blocs
latéritiques ou autres et des débris végétaux, quel que soit le volume. L’Ingénieur refusera tout
changement de camion présentant de telles anomalies ou pollutions.
Le matériau mis en œuvre sera une grave latéritique homogène ou rendue homogène après
préparation ou conditionnement. Cette grave latéritique, dont les caractéristiques sont définies
au chapitre II, sera mise en œuvre en une seule couche sur une épaisseur de 10 à 25 cm, selon
les indications du dossier technique. Les matériaux ne pourront être mis en œuvre que lorsque
la couche sous-jacente ou celle de forme (plateforme) aura été réceptionnée en compacité,
portance (déflexion) et en nivellement.
La mise en œuvre des matériaux sera faite à l’aide d’une niveleuse, d’un bulldozer (de poids
moyen afin de ne pas casser les graveleux ou graviers) ou d’un bouteur.
La mise en œuvre et le réglage seront effectués en pleine largeur ou par demi-chaussée, mais
toujours y compris les accotements. Lors du conditionnement ou préparation (homogénéisation)
du matériau ; la grave latéritique doit être portée à une teneur en eau proche de la teneur en eau
à l’OPM.
La réception contractuelle de la couche de fondation ne pourra avoir lieu que si la mise en œuvre
de la couche de base suit immédiatement après.
III.6.3- COMPACTAGE
Une planche d’essai sera réalisée sur au moins 150 ml, au frais de l’Entrepreneur, en dehors du
chantier. La réalisation de cette planche d’essai permettra de définir les conditions d’utilisation
du matériel de compactage permettant d’obtenir la qualité de mise en œuvre demandée.
L’atelier du matériel pourra comprendre des compacteurs vibrants lourds (poids>7tonnes) et des
compacteurs à pneus lourds dont la pression de gonflage sera supérieure à 5 bars et le poids
par roue d’au moins 3 tonnes.
La compacité à obtenir sera quatre-vingt-dix-sept pour cent (97%) de la densité sèche à l’OPM
pour 95% des mesures, et de 100% pour 50% des mesures.
Une fois ces conditions d’emploi, nombre de passes de chaque engin, ordre de passage entre
les engins vibrants et les compacteurs à pneumatiques arrêtés, le contrôle quotidien sur le
chantier se fera par la vérification de la conformité de l’utilisation par l’Entrepreneur de son atelier
de compactage par rapport aux modalités arrêtées en conclusion de la réalisation de la planche
d’essai.
Le compactage des bords de couche sera particulièrement soigné, et les talus taillés à la lame
du grader. Le compactage sera réalisé dans les conditions ci-après : les matériaux pour
accotements seront mis en œuvre simultanément avec ceux du corps de chaussée en vue de
faciliter le compactage des bords des couches du corps de chaussée.
Les tolérances d’exécution sont définies dans le chapitre IV du présent cahier des clauses
techniques (CPT).
L'installation de la station de concassage devra être agréée par l’Ingénieur. Elle pourra, en outre,
être utilisée pour fabriquer les granulats pour couches de surface, le sable et les granulats
destinés aux bétons d'ouvrages. Elle comportera un nombre suffisant d'étages de concassage,
de précriblage et de criblage, pour que les granulats obtenus satisfassent aux spécifications du
présent Cahier des Prescriptions.
L'Entrepreneur devra impérativement éviter d'exploiter les zones polluées, à l'intérieur des
gisements indiqués. L'abattage devra être conduit en grande masse et par étage bien
individualisé. L'extraction des matériaux devra être faite en assurant une évacuation correcte des
eaux.
Un scalpage avant le concasseur primaire (barreaux espacés de 5 cm) évacuera les parties fines
et polluées provenant du front de taille.
Les matériaux doivent être stockés de façon à assurer leur conservation en bon état pour les
travaux. Ils doivent être placés sur des aires préalablement agréées par l’Ingénieur.
Les aires de stockage doivent être dures, propres, nivelées en pente de façon à assurer une
évacuation convenable des eaux. Les matériaux doivent être stockés de façon à éviter toute
ségrégation et tous mélanges. Le stockage en tas de gros agrégats doit être réalisé en couches
de moins d'un (1) mètre d'épaisseur. La hauteur des tas doit être limitée à six (6) mètres.
La recomposition du matériau fini sera effectuée en centrale et humidifiée à une teneur en eau
proche de la teneur en eau à l'OPM. La centrale utilisée sera de classe 1 suivant la classification
du fascicule 25 du cahier des clauses techniques générales.
Les matériaux seront transportés humidifiés entre la centrale de malaxage et le chantier pour
éviter leur ségrégation.
Le matériau sera un TVC 0/31,5 entièrement concassée. Cette grave, dont les caractéristiques
sont définies au chapitre II, sera mise en œuvre en une seule couche sur une épaisseur de 20
cm (selon les indications du dossier technique). Les matériaux ne pourront être mis en œuvre
que lorsque la couche sous-jacente aura été réceptionnée en compacité et en nivellement.
La mise en œuvre des matériaux sera faite à l'aide d'un finisseur. Celui-ci devra être de forte
puissance, afin de pouvoir répandre la couche de 20 cm en assurant les meilleures
caractéristiques d'uni.
La mise en œuvre des graves concassées par temps de pluie continue est interdite.
La mise en œuvre et le réglage seront effectués en pleine largeur ou par demi-chaussée, mais
toujours y compris les accotements. Lors de sa fabrication en centrale de malaxage, le TVC
0/31,5 est portée à une teneur en eau proche de la teneur en eau à l'OPM. De plus, l'Entrepreneur
devra maintenir sur le chantier en permanence le matériel nécessaire à l'arrosage ou à la
scarification de la grave afin de garantir avant compactage une teneur en eau égale à la teneur
en eau à l'O.P.M., à 2% près. Le compactage ne pourra être entrepris qu'à cette condition.
Lors de la mise en œuvre du matériau, cet arrosage est conduit de façon progressive pour éviter
tout ruissellement sur le matériau - les modalités pratiques en sont définies lors de la planche
d'essai - ces modalités doivent ensuite être adaptées en permanence aux circonstances
d'exécution (variation de la teneur en eau naturelle du matériau ou des conditions
météorologiques).
III.7.3- COMPACTAGE
Une planche d'essai sera réalisée avec un contrôle systématique des compacités obtenues par
l'utilisation progressive des engins de l'atelier de compactage. Cette planche d'essai d'une
longueur de 150 m au minimum se fera aux frais de l'Entrepreneur et en dehors du chantier
luimême. La réalisation de cette planche d'essai permettra de définir les conditions d'utilisation
du matériel de compactage permettant d'obtenir la qualité de mise en œuvre demandée.
Cette planche pourra toutefois servir ultérieurement de planche d'essais pour les autres travaux
à réaliser (revêtement, accotements, marquage).
L'emploi de cylindres à jantes lisses est interdit. L'atelier comprendra des compacteurs vibrants
lourds (d'un poids supérieur à 7 tonnes) et des compacteurs à pneus lourds dont la pression de
gonflage sera supérieure à 5 bars et le poids par roue d'au moins 3 tonnes. Les compacités à
obtenir sont de quatre-vingt-dix-huit pour cent (98%) de la densité sèche à l'OPM pour 95% des
mesures, et de 100% pour 50% des mesures.
Chaque engin vibrant ou compacteur sera muni d'un compteur relevé chaque jour en fin de
chantier, de façon à contrôler globalement le nombre de passes effectuées dans la journée.
Toutefois, l'Ingénieur aura la possibilité de faire effectuer des contrôles de compacité en place
sur la couche de base.
A tout moment, l'atelier de compactage devra être constitué d'engins automoteurs en nombre
suffisant pour obtenir la compacité exigée et la cadence optimale.
Le compactage des bords de couche sera particulièrement soigné, et les talus taillé à la lame du
grader. Le compactage sera réalisé dans les conditions ci-après : les matériaux pour
accotements. seront mis en œuvre simultanément avec ceux du corps de chaussée en vue de
faciliter le compactage des bords des couches du corps de chaussée.
Les dosages dépendent également, et avec une forte incidence, de l’état de surface de la
chaussée à revêtir, suivant qu’il est lisse ou rugueux, fermé ou poreux, etc.
Il est entendu qu’aucune exécution ne pourra être entreprise tant que ces dispositions n’auront
pas été arrêtées.
L'Entrepreneur reconnaît avoir tenu compte des délais encourus par ces travaux de la phase
préliminaire dans la détermination du programme de réalisation du projet dans les limites de
temps prescrites pour l’ensemble des travaux.
Il sera considéré que les modalités, accords, autorisations et approbations seront remis au plus
tard dans le mois qui suivra la remise à l'Ingénieur du résultat des travaux préparatoires.
Pour une pulvérisation uniforme sans atomisation dans les limites de température prescrites, la
répandeuse sera munie d’un tachymètre enregistreur des mètres/minute pour une vitesse
constante pendant l’opération et d’un tachymètre enregistreur des litres/minutes passant à
travers les gicleurs. De plus, la répondeuse sera munie d’un thermomètre précis et sensible. Ces
trois instruments devront être d’une lecture facile et placés de telle sorte que le conducteur,
l’opérateur et l'Ingénieur puissent les contrôler à tout instant.
Lors des travaux d’imprégnation et de revêtement superficiel, l'Entrepreneur devra prendre toutes
précautions pour ne pas souiller les bordures, têtes d’ouvrages, caniveaux ou fossés revêtus
ainsi que les propriétés riveraines. Toute souillure accidentelle sera nettoyée par l'Entrepreneur
à ses frais exclusifs.
Aucun produit bitumineux répandu lors des opérations de réglage, entretien ou purge des
répandeuses et de leurs rampes ne devra être laissé sur place, en particulier dans les traversées
d’agglomérations. Ces déchets seront recueillis et mis au rebut en un lieu agréé par l'Ingénieur.
La couche d'imprégnation doit s'effectuer le plus rapidement possible après la fin des travaux de
mise en œuvre de la couche de base et/ou des accotements afin de conserver les meilleures
caractéristiques de surface. Cette opération se réalise indépendamment des réceptions de
compactage et de nivellement.
Si une section présente une non-conformité aux épreuves de réception, et nécessite une reprise
partielle ou totale de la couche de base, l'imprégnation devra être recommencée après la reprise
suivant le même mode opératoire sans que l'Entrepreneur puisse revendiquer une quelconque
indemnisation pour la double exécution de l'imprégnation.
Les camions répandeurs doivent être munis d'un système de chauffage pour amener et conserver
le liant à température convenable (entre 40°et 50°C maximum), d'une pompe de circulation et
d'un thermomètre permettant de mesurer cette température.
Le chauffage du liant à feu nu, dans les camions répandeurs, est formellement interdit pendant
la marche.
Un balayage préalable énergique avec une balayeuse mécanique plus compresseur haute
pression sera effectué sur la couche de fondation et les accotements, avant mise en œuvre de
la couche d'imprégnation de façon à éliminer tout matériau roulant et toute poussière résiduelle.
L’Entrepreneur devra effectuer un arrosage préalable léger avant l’imprégnation pour favoriser la
pénétration.
Le répandage du liant ne pourra avoir lieu que si les conditions atmosphériques le permettent
(pas de pluie, pas d'orage imminent).
Les répandeuses doivent être munies de dispositifs permettant de couvrir uniformément, à l'aide
de liant bitumineux à température égale, une bande de largeur réglable. Elles doivent comporter
une pompe doseuse asservie à la vitesse de déplacement.
L'Ingénieur pourra faire procéder, aux frais de l'Entrepreneur, à des vérifications de la régularité
du répandage.
Toute circulation de chantier sur la couche d'imprégnation est interdite. Toutefois, si les impératifs
de circulation publique ou de chantier impose un passage localisé sur la couche de base, ou si
la couche d’imprégnation doit être livrée à la circulation avant d’être revêtue, (dans un délai qui
ne pourra pas être inférieur à 48 heures), elle devra être sablée, à l'aide d'un gros sable propre
absolument exempt de fines (par exemple, un sable de rivière). aux frais exclusifs de
l'Entrepreneur. Le matériau utilisé pour le sablage sera soumis à l’agrément de l'Ingénieur.
L’emploi de sable fin provoquant la formation d’une croûte à la surface de la couche de base est
interdit.
III.9.5 - ACCROCHAGE
Préalablement à la mise en œuvre du béton bitumineux, une couche d'accrochage sera répandue
sur la chaussée déjà imprégnée. Un balayage énergique sera effectué avec une balayeuse
mécanique avant la mise en œuvre de la couche d'accrochage de façon à éliminer tous matériaux
et toutes poussières résiduels.
La couche de base recevra la couche d'accrochage sur la largeur de la chaussée. Tout excès de
liant sera impérativement évité.
En tout état de cause, elle devra être appliquée moins d’une heure avant la mise en oeuvre du
béton bitumineux.
La circulation de tous véhicules sera rigoureusement interdite sur la couche d'accrochage jusqu'à
la mise en œuvre du béton bitumineux. En cas de pollution ou de dégradation de la couche
d'accrochage, sa réfection sera à la charge de l'Entreprise.
III.10.1- FABRICATION
Le béton bitumineux sera fabriqué dans une centrale d'enrobage (poste) de catégorie C classe
2 suivant la classification du fascicule 27 du cahier des clauses techniques générales (ancien
CPC français). Il sera équipé d’un système de dépoussiérage avec recyclage des fillers. Sa
capacité de production sera d’au moins 100 tonnes à l'heure.
Le poste sera équipé de système de dosages volumétriques ou pondéraux pour les agrégats et
le filler et volumétrique pour le liant. Il sera également équipé d’un dispositif permettant
l’adjonction de filler d’apport.
Le poste comportera des systèmes de sécurité nécessaires conditionnant son arrêt si une de ses
fonctions s'interrompt.
Le poste de catégorie C retenu étant une centrale continue, une trémie de chargement sera
disposée à la sortie du malaxeur équipée d'une trappe anti-ségrégation.
La trappe de trémie manœuvrée automatiquement ne devra rester ouverte en aucun cas, sous
peine de suspension du chargement par l’Ingénieur. Le remplissage sera fait pendant un court
laps de temps pour que la chute des matériaux se fasse en masse.
Les hauteurs de chute des enrobés dans les camions seront au maximum de 2 m.
Les bennes des camions devront être propres et légèrement lubrifiées avec une huile anticollage.
L'utilisation de produits susceptibles de dissoudre le liant est formellement interdit (fuel, gazole,
huile, etc.).
Les camions seront tous équipés d'une bâche qui couvrira les enrobés lorsque l'Ingénieur le
demandera. Les camions seront choisis de telle façon qu'en aucun cas la benne n’entre en
contact avec la trémie du finisseur au moment du déchargement.
Le béton bitumineux devra être répandu à une température qui sera fixée lors de la mise au point
des modalités de compactage ; en tout état de cause cette température ne devra pas être
inférieure à 145 °C pour un béton bitumineux fabriqué avec du bitume 50/70. La température
maximale autorisée à la fabrication sera de 165° C pour le bitume 50/70.
Le béton bitumineux ne doit être répandu que lorsque l'état de la chaussée et les conditions
atmosphériques sont compatibles avec une bonne exécution des travaux et une tenue ultérieure
des tapis. Pour ce faire, l'Entrepreneur doit s'assurer des bonnes conditions atmosphériques sur
le chantier de répandage.
Toutefois si le béton bitumineux, parti de la centrale alors que les conditions atmosphériques
étaient normales, arrive au chantier de répandage alors que les conditions atmosphériques se
sont modifiées entre temps, il ne pourra être répandu, en cas de pluie, qu’avec l’accord de
l'Ingénieur ou de son représentant, pourvu que la température reste supérieure à la limite fixée
au paragraphe précédent.
Il sera dans ce cas porté un soin tout particulier à la manipulation des bâches pour éviter toute
chute d’eau sur les enrobés ou dans la trémie du finisseur.
Dans le but de limiter au maximum la fréquence de ce type d’incident, une liaison radio
permanente sera installée entre le poste d’enrobage et l’atelier de répandage.
Le béton bitumineux sera mis en place au moyen d'une répandeuse automotrice (finisseur) à
marches avant et arrière, capable de le répartir sans produire de ségrégation en respectant
l'alignement, les profils et l'épaisseur fixés. Ce répandage se fera en une seule couche
Le finisseur doit être muni d'un dispositif de vibration et de damage et d'un dispositif de chauffage
de la table vibrante.
La table du finisseur sera réglée à l’aide d’un dispositif hydraulique qui pourra être asservi par
palpeurs à un guidage latéral.
En vue d'éviter les irrégularités du profil en long, la vitesse du finisseur doit être adaptée à la
cadence d'arrivée du béton bitumineux et doit être aussi régulière que possible. Les arrêts doivent
En cas d'arrêt du finisseur, il est interdit de relever les joues latérales pour éviter la chute de
matériaux froids, donc incompatibles, dans la trémie ; tous les matériaux restant dans la trémie
et dont la température serait inférieure à 120°C devront être évacués.
L'approche des camions contre le finisseur doit être opérée sans heurt, de façon qu'il n'en résulte
aucune irrégularité dans le profil en long du tapis.
Au cas où lors de la mise en œuvre, des irrégularités sont constatées après le passage du
finisseur, sans qu'elles puissent être corrigées par le réglage de celui-ci, le finisseur sera arrêté
et l'Entrepreneur devra en fournir un autre.
Le réglage et le contrôle de l'épaisseur moyenne seront effectués sur des longueurs de bande
de répandage correspondant à des groupes de trois camions successifs. Le contrôle portera en
outre sur les quantités répandues par kilomètre de bande et par journée de travail, compte tenu
de la production de la centrale d'enrobage.
Sur les parties où il ne peut être répandu au moyen de la répandeuse automotrice (surlargeurs,
intersections, embranchements, etc.), le béton bitumineux sera mis en œuvre manuellement.
Toutes précautions doivent être prises dans ce cas pour que la mise en place soit effectuée avant
refroidissement des enrobés en utilisant ceux-ci à une température supérieure au minimum
indiqué ci-avant.
III.10.5. - JOINTS
Les joints doivent être réalisés de façon à assurer la continuité du raccordement avec les couches
adjacentes.
Toutes précautions devront être prises par l'Entrepreneur pour assurer la régularité du
compactage au niveau du joint. Il proposera les mesures qu’il compte prendre à l'Ingénieur
préalablement à la mise en œuvre du béton bitumineux.
Pour l'établissement des joints au bord des trottoirs, des caniveaux ou des ouvrages de drainage,
les vides subsistant après le passage de la répandeuse seront comblés à la pelle et à l'aide de
béton bitumineux, de façon qu'il ne subsiste aucune dénivellation après compactage.
Il sera réalisé par coupe franche de la couche de matériau et non en biseau. Il sera enduit d'une
couche du liant utilisé pour l’accrochage.
III.10.6- COMPACTAGE
Dès le début du chantier, on réalisera une ou plusieurs planches d'essais destinées à choisir les
modalités d'utilisation de l'atelier de répandage et de compactage.
Ces essais seront effectués en se rapprochant le plus possible des conditions du chantier (vitesse
d'avancement du finisseur, nature du support, épaisseur mise en œuvre, etc.).
Le plan de marche de chaque engin, en vue d'assurer un nombre de passages aussi constant
que possible en chaque point de la chaussée.
La température de répandage.
Une méthode de compactage sera jugée satisfaisante si elle permet d'obtenir des taux de
compactage par rapport à la densité de référence Duriez sup. ou égal à 98% pour 95% des
mesures et 100% pour 50% des mesures.
Parmi les méthodes de compactage satisfaisantes, l'Ingénieur approuvera celle qui lui paraît
optimale, suivant la compacité obtenue, sa variation dans l'épaisseur de la couche, la qualité
d'exécution du joint, la qualité de l'uni et éventuellement d'autres éléments d'appréciation.
L'Entrepreneur devra prévoir la présence sur le lieu de mise en œuvre des enrobés d’un
compacteur supplémentaire pouvant intervenir en cas de panne d’un des compacteurs de
l’atelier.
L'Entrepreneur aura la faculté de proposer tout autre atelier de compactage, qui ne sera retenu
que s'il donne à l'issue de la planche d'essai des résultats au moins aussi satisfaisants que ceux
de l'atelier approuvé par l'Ingénieur. En cas de modification importante des conditions du chantier
(formulation, matériel, etc.), ou de résultats estimés non satisfaisants, l'Ingénieur pourra
demander d'effectuer une nouvelle planche d'essai.
La vitesse des engins effectuant la finition du compactage doit être suffisamment faible pour
obtenir un bon surfaçage, toutes préoccupations doivent être prises pour empêcher le mélange
d'adhérer aux roues des engins de compactage. On évitera que le compacteur à pneus s'éloigne
de plus de 50 m du finisseur.
Les engins doivent effectuer des passes assez longues, de façon à limiter le nombre des arrêts ;
le renversement de marche doit être effectué d'une façon très progressive pour éviter la formation
de vagues ; les embrayages des engins doivent être en bon état. Le changement de sens sera
décalé d'au moins un mètre à chaque passe et s'effectuera toujours en dehors de la section
traitée. La marche des engins de compactage doit être aussi continue que possible et conduite
de manière que toutes les parties du revêtement reçoivent une compression sensiblement égale.
Le compactage sera poursuivi jusqu'à ce que le cylindre lisse ne laisse plus aucune trace latérale
lors de son passage. Le compactage du béton bitumineux mise en œuvre à la main dans les
endroits ne permettant pas l’évolution des compacteurs lourds pourra être fait à l'aide d'un
rouleau vibrant à main ou d'une dame vibrante.
Le mode de pose « manuelle » ou « mécanisée » tient compte de la surface à réaliser, des sujétions
locales, de l’espace disponible pour l’évolution d’une machine. Les conditions de mise en œuvre et
le matériel de pose doivent être adaptés à la réglementation en vigueur. La largeur des joints entre
pavés doit être comprise entre 2 et 4 mm.
2. Mise en œuvre
Le lit de pose est nivelé à la règle.
• Disposition de pose de pavés
En présence de circulation de véhicules, il y a lieu de s’orienter sur des appareillages à lignes de
joints discontinues dans le sens principal de circulation. En cas de très fort trafic, le choix se porte
sur une pose en chevrons (voir schémas ci-après).
Pose mécanisée
Tout en réduisant la pénibilité et les risques de lombalgie, la mise en œuvre des pavés par des
machines spécialement conçues, permet d’augmenter sensiblement les cadences de pose tout
en assurant la qualité de l’ouvrage fini. Ce type de pose est particulièrement adapté aux pavés
d’épaisseur supérieure ou égale à 80 mm.
Le réseau d’assainissement des eaux pluviales sera réalisé avant l’exécution des corps de
chaussées, revêtements et trottoirs.
L’Entrepreneur devra vérifier soigneusement toutes les cotes et indications des plans qui lui
seront fournis et s’assurer de leur concordance sur les différents plans et dessins.
Avant l’ouverture des tranchées, l’Entrepreneur matérialisera par tous piquets et chaises les axes
d’implantation. Cette implantation fera l’objet d’un procès verbal de réception.
Les tranchées et fouilles sont établies en chaque point à la profondeur indiquée sur les plans
augmentée de l’épaisseur du radier et du béton de propreté pour les caniveaux et dalots.
La profondeur de fouille peut être modifiée (purges) par l'Ingénieur s'il apparaît que la portance
du sol au niveau prévu est insuffisante pour supporter l'ouvrage. La cote théorique des déblais
est rattrapée par apport de matériaux conformes aux matériaux de couche de forme.
Les parois et le fond doivent être convenablement dressés. L’Entrepreneur exécute tous les
blindages, drainages et épuisements qui peuvent s’avérer nécessaires. L’incidence financière de
ces opérations est incluse dans le prix des fouilles.
Les matériaux issus de fouilles, non ré-employables en remblais pour des motifs de qualité sont
évacués dans une décharge agréé par l’Ingénieur. Les matériaux de fouille de bonne qualité en
excédent sont mis soigneusement en dépôt pour utilisation ultérieure.
Au cas où, lors de l’exécution de la fouille, l’Entrepreneur rencontre des terrains durs ou rocheux
nécessitant l’emploi de matériels spéciaux de perforation ou autres, il doit en aviser l’Ingénieur
qui décide de maintenir ou non, la cote arrêtée sur les plans. En aucun cas ces moyens doivent
altérer la qualité du sol de support.
L’Entrepreneur doit systématiquement procéder, avant la mise en œuvre des bétons de propreté,
à la préparation des fonds de fouille qui consiste essentiellement à :
Avant tout coulage du béton de propreté le fond de fouille doit être réceptionné par l’Ingénieur.
Le fond de fouille doit être protégé de cinq (5) centimètres de béton de propreté dans un délai
maximal d’une heure après la réception de celui-ci par l’Ingénieur.
L’emploi des engins mécaniques est autorisé sauf sur des tronçons qui seraient précisés par le
Maître d’œuvre au cours du piquetage en fonction notamment du voisinage de certains bâtiments,
ouvrages, canalisations ou câbles existants.
L’Entrepreneur doit, si nécessaire, étayer les fouilles par tous moyens en vue d’éviter tous les
risques d’éboulement et d’assurer la sécurité du personnel conformément aux règles en vigueur.
Dans le cas des sols fluents ou susceptibles de le devenir au cours des travaux, le soutènement
doit être jointif. Dans les autres cas, des intervalles peuvent être laissés entre les éléments de
soutènement en contact avec le terrain. Toutefois, ces intervalles ne peuvent pas excéder le
double de la largeur moyenne de ces éléments.
Lorsqu’il y a lieu de consolider les terrains et le lit de pose des canalisations et ouvrages en raison
de l’instabilité des sols, l’Entrepreneur est tenu d’exécuter les drainages voulus suivant les règles
de l’art à l’aide de drains placés sous la canalisation ou l’ouvrage, le tout étant entouré d’une
épaisseur suffisante de graviers ou de matériaux appropriés. L’exécution de dalles de propreté
en béton, en vue d’assurer le nivellement très précis, ou de dalots de répartition pour consolider
les caniveaux ou les ouvrages dans les terrains peu consistants, peut être imposée par le Maître
d’œuvre.
Lorsque le Maître d’œuvre aura reconnu que les épreuves des ouvrages sont satisfaisantes et
que les pentes prévues au projet ont été respectées, il autorisera l’Entrepreneur à procéder au
remblaiement des tranchées avec des matériaux répondant aux mêmes exigences que les
matériaux de couche de forme. Le remblaiement de la tranchée, jusqu’à une hauteur uniforme
de 15 cm au dessus de la génératrice supérieure extérieure des caniveaux, sera effectué
manuellement avec précaution, avec de la terre des déblais expurgée de tous éléments
susceptibles de porter atteinte à la conduite ou avec tout autre matériau convenable agréé par le
Maître d’œuvre (sable, terre franche ou végétale expurgée de pierres, graviers, débris végétaux
etc.…) que l’Entrepreneur est tenu d’approvisionner dans les cas où les déblais des tranchées
ne conviendraient pas.
Cette première couche de remblai, appelée remblai de calage, sera soigneusement damée, afin
d’assurer un calage efficace de la canalisation. Au-delà de cette première couche, le
remblaiement pourra se poursuivre à l’aide d’engins mécaniques.
L’Entrepreneur sera tenu de trier et d’enlever les blocs de rocher, débris végétaux ou animaux
etc.… qui ne doivent pas être enfouis dans les tranchées, l’excédent de déblai sera évacué aux
lieux de dépôt suivant les directives du Maître d’œuvre.
Les opérations de déblai pour drains et ouverture de fouilles pour ouvrages risquent de rencontrer
la nappe phréatique.
L’organisation des travaux se fera de l’aval vers l’amont de façon à utiliser les parties de drains
et ouvrages déjà réalisées pour l’évacuation des excédents d’eau.
L’Entrepreneur doit mettre en œuvre tout le matériel nécessaire tel que drains horizontaux, filtres,
tuyaux d’aspiration et d’évacuation, pompes, etc.…
Après l’exécution des travaux de terrassement sous le niveau de la nappe phréatique, des filtres
seront mis en place comme suit :
• Filtres horizontaux
Les filtres seront composés d’une couche de 10 cm de matériaux sable drainant surmonté
d’un géotextile tel que spécifié au chapitre III concernant les dispositifs filtrants et d’une
couche de gravier de 25 cm d’épaisseur, toujours selon les spécifications du chapitre III.
• Filtres verticaux
Les caniveaux en bétons ainsi que les dalots seront réalisés conformément aux prescriptions du
présent CPT relatives à la construction d’ouvrages en béton.
III. 13.10–AVALOIRS
Ces ouvrages seront exécutés conformément aux plans de détails approuvés. Ils devront résister
aux poussées des terres, aux charges et surcharges auxquelles ils seront soumis en service.
De plus sur le radier sera coulé un béton anti-usure, dont la composition et l’épaisseur seront
soumis à l’agrément du Maître d’œuvre, en particulier dans les regards où il existe des chutes.
Les ouvrages seront réalisés en béton armé ou en béton banché très soigneusement vibré. Les
épaisseurs ne seront en aucun point inférieur à 10 cm. L’Entrepreneur pourra cependant proposer
toute autre technique de construction dont il justifiera les garanties de stabilité et d’étanchéité.
L'Entrepreneur devra :
− obtenir les accords en temps utile des services ou administrations intéressés pour les
problèmes touchant la circulation, l'ouverture de tranchée, etc..
− assurer la sécurité et la signalisation du chantier.
Après la pose, le câble ou le fourreau sera recouvert de sable ou de terre fine d'une épaisseur
de 10 cm surmonté d'un remblai compacté par couches successives. Sous chaussée, il sera
utilisé de la grave compactée.
Il est prévu :
− Un dispositif avertisseur à mettre en place au-dessus du câble et à 0,40 m du sol fini.
− Le pilonnage mécanique.
− L'enlèvement des déblais en excédent.
− La réfection provisoire du sol et entretien jusqu'à la réfection définitive.
Elles seront réalisées avec du ciment CPA-CEM I 42,5 dosé au minimum à 350 kg/m3 de béton
en place (B30). La dimension maximale des granulats sera de 12,5 mm (tamis). Le béton servant
à la fabrication de ces bordures sera ainsi que ses composants soumis aux prescriptions du
présent CPT, y compris pour les contrôles.
Il ne sera pas réalisé d'essais systématiques de flexion, l'Ingénieur pourra décider de réaliser de
tels essais.
Les bordures préfabriquées auront une longueur de 1 m. Pour les zones en courbe des bordures
de 0,50 et 0,33 m seront fabriquées.
Elles seront posées sur un lit de pose en béton dosé à 150 kg de 0,10 m d'épaisseur. Elles seront
contrebutées à chaque joint par un massif de 5 litres de béton dosé à 250 kg.
Les joints seront réalisés au mortier dosé à 450 kg et lissés en creux au fer.
Les bordures devront en tous les cas être posées avant réalisation de la couche de roulement.
Si elles sont posées après réalisation des couches d’assise, celles ci devront être parfaitement
reconstituées à l’aide de matériaux présentant au moins les performances des couches entaillées
(nature, compacité en place, résistance mécanique).
L’Entrepreneur prendra toutes dispositions pour éviter tout déplacement des bordures pendant la
réalisation des chaussées et notamment lors du compactage des couches de fondation et de
buse.
Il sera procédé à un balayage du béton afin d'assurer les propriétés antidérapantes nécessaires.
Des fourreaux en PVC rigide (norme NF T 54.002/003 ou équivalente) d'un type agréé par le
Maître d'Œuvre sur proposition de l'Entrepreneur et équipés de manchons de dilatation et d'un
lance-câble en attente imputrescible ou inoxydable pourront être noyés dans les trottoirs.
Seront considérés comme fossés divergents les fossés en terre s’éloignant de la route pour
évacuer les eaux pluviales suffisamment loin de l’emprise. Ces fossés auront les caractéristiques
prévues pour les fossés en terre standards et larges sur les profils et les plans types. Ils seront
rémunérés au même prix que les fossés en terre.
Il est prévu le creusement de fossés en terre et de divergents dans les dimensions définies sur
les profils et plans types, aux emplacements indiqués sur les plans et confirmés ou adaptés par
l'Ingénieur.
L'Entrepreneur établira un gabarit aux dimensions définies sur les profils et plans types, qui sera
utilisé pour le contrôle des travaux.
Les matériaux excédentaires ou impropres seront mis en dépôt de manière à ne pas gêner
l’écoulement des eaux.
Les fossés de crête seront réalisés avant les fossés longitudinaux de plate-forme.
Les fossés seront maintenus conformes au profil en travers requis et auront une pente continue
de manière à empêcher la stagnation des eaux.
Seuls les fossés situés en dehors des déblais seront payés séparément à l'Entrepreneur. Les
fossés situés en déblai seront payés dans les volumes de déblai.
Les déblais provenant de l'ouverture des fossés seront mis en dépôt définitif de manière à ne pas
gêner l’écoulement des eaux, aux endroits agréés par l’Ingénieur. Les surfaces déblayées
devront être parfaitement réglées et compactées.
Les dalles de couverture en béton armé auront une épaisseur de 15cm permettant le
franchissement par les piétons des fossés bétonnés. Les dalles préfabriquées seront emboitées
dans la feuillure du caniveau.
Les dalles de passage carrossable auront une épaisseur de 20cm avec double ferraillage de
12mm
Les éléments en place devront pouvoir supporter le passage d’une roue de 70kN.
Des enrochements de protection contre les affouillements seront posés aux débouchés des
fossés et sur des talus en remblai soumis à une forte érosion d'eaux de ruissellement, selon les
instructions données par l'Ingénieur et les plans.
Si l'Ingénieur le juge bon, il pourra prescrire un blocage en enrochement en pied de talus ou aux
extrémités de certains ouvrages.
Les blocs proches des structures seront posés et non déversés afin de ne pas abîmer les
ouvrages en béton.
Les moellons seront posés dans un bain de mortier de ciment M 450, refluant de tous les côtés,
serrés les uns contre les autres aussi jointivement que le permet leur forme. Les vides entre les
moellons seront remplis au moyen de pierrailles hourdées dans le mortier. Les moellons seront
abondamment mouillés avant leur emploi. La maçonnerie sera jointoyée au mortier de ciment.
Les parements seront jointoyés à joints creux, serrés et lisses sous la truelle "langue de chat" au
fur et à mesure de l'avancement des travaux.
Lorsque le mortier aura fait prise, la maçonnerie sera lavée à grand eau.
L'agrément par l'Ingénieur, des matériaux, du matériel, des procédés d'exécution laissera
subsister l'entière responsabilité de l’Entrepreneur tant en ce qui concerne l'exécution des travaux
qu'au regard des accidents ou dommages pouvant survenir au cours des dits travaux.
L’Entrepreneur sera donc entièrement responsable de tous les accidents corporels et de tous les
dommages matériels, notamment des troubles ou accidents de la circulation, atteintes mêmes
indirectes à la stabilité de constructions et des installations (locaux, voies, ouvrages,
canalisations, publics ou privés) se trouvant au voisinage immédiat des travaux. Il ne sera pas
établi de discrimination dans la cause des dommages, qu'elle provienne de l'exécution ellemême
ou du procédé d'exécution adopté.
Les méthodes et matériels préconisés pour les différents ateliers dans les présentes prescriptions
sont ceux prévus par le CPC et le CCTG de la République Française. Toutefois, L’Entrepreneur
a la faculté de proposer d'autres méthodes et matériels sous réserve que :
Tous les travaux liés aux ouvrages seront recalés dans le système national de nivellement
général.
Avant commencement des travaux, il sera procédé par l'Administration et aux frais de
l’Entrepreneur à l'implantation contradictoire de l'axe des ouvrages. Il appartiendra ensuite à
l’Entrepreneur d'exécuter à ses frais tous les piquetages complémentaires nécessaires à la
bonne exécution des travaux et dont il demeure entièrement responsable.
Les ouvrages devront faire l'objet de plans d'exécution établi par l’Entrepreneur et à ses frais,
selon la procédure et les dispositions précisées ci-après. Les travaux ne devront pas commencer
avant l'approbation de ces plans par l'Ingénieur.
Les fouilles, coffrages et ferraillages devront faire l'objet d'une réception préalablement à
• les dispositions envisagées, en cas d'arrêt inopiné de bétonnage, dans les différentes
parties des ouvrages,
L'enrobage de toute armature ordinaire sera au moins égale à trois (3) centimètres pour tous les
parements non coffrés.
L’Entrepreneur est responsable pour toute faute, erreur ou omission dans les plans qu'il a soumis,
que ces plans aient été approuvés ou non par l'Administration à condition toutefois que ladite
erreur faute ou omission ne soit pas due à des informations fautives ou erronées que
L’Entrepreneur aurait reçues par écrit, soit par l'Administration, soit de l'Ingénieur, en réponse à
une question qu'il leur aurait posée par écrit. Tous les frais résultant d'une erreur ou d'une
omission dans les plans et informations ou d'un retard dans la livraison de ces plans doivent être
supportés par L’Entrepreneur.
L’Entrepreneur fournira un document définissant les bases des études d'exécution. Ce document
sera accompagné de propositions de l’Entrepreneur destinées à compléter, si besoin est, les
clauses techniques du présent CPT.
Les règles de calcul à appliquer pour les justifications des ouvrages sont les suivantes (liste non
limitative) :
• Fascicule 61 titre II approuvé par arrêté du 28.12.1971 et annexé aux circulaires n° 71.155
du 29.12.1971 et n° 71.156 du 30.12.1971 modifié par la circulaire 80.52 du 9.12.1980.
• Fascicule 65.A du CCTG : exécution des ouvrages de génie civil en béton armé ou
précontraint approuvé par décret n° 92.72 du 16.01.1992 et additif approuvé par décret n°
93.446 du 23.03.1993.
Sont considérés comme fouilles, les déblais exécutés à 50cm des parois verticales extérieures
des ouvrages.
Les fouilles seront exécutées soit mécaniquement, soit manuellement et pourront nécessiter des
opérations d'épuisement, pompage, blindage, drainage et l'évacuation des déblais en un lieu
agréé par l'Ingénieur.
Les côtes des radiers indiqués sur les plans ne le sont qu'à titre indicatif.
En aucun cas, L’Entrepreneur ne fera exécuter un béton de propreté sans examen préalable du
fond de fouille par l'Ingénieur et accord de celui-ci.
En cas de besoin, si le fond de fouille a un CBR insuffisant, on procédera à une purge du fond de
fouille, remplacé par des matériaux agréés par l’Ingénieur. Pour régler la planéité du fond de
fouille, l’Ingénieur pourra demander que soit exécuté un lit de sable sur le fond de fouille.
Les matériaux pour remblaiement des fouilles seront expurgés des pierres dont la plus grande
dimension excéderait quinze (15) centimètres.
L'épaisseur maximale de chaque couche élémentaire de remblai ne devra pas excéder, après
tassement, vingt (20) centimètres. La densité sèche des remblais en place devra atteindre quatre
vingt quinze (95) pour cent de la densité sèche de l'Optimum Proctor Modifié.
Le volume des remblais dits contigus à l'ouvrage est limité à l’espace situé à moins de 50cm des
parois verticales de l’ouvrage.
Les remblais seront méthodiquement compactés. Les remblais doivent être exécutés de façon à
ce qu'ils n'exercent pas sur les ouvrages des poussées dissymétriques qui leur seraient nuisibles.
Si les essais de contrôle de l'Administration montrent que les normes fixées n'ont pas été
respectées, L’Entrepreneur devra, à ses propres frais, reprendre les parties déficientes par
compactage complémentaire ou remplacement des matériaux.
Les remblais seront expurgés d'éléments dont la plus grande dimension excéderait 31,5 mm.
Les parties latérales de chaque couche de remblai devront être compactées jusqu'aux talus de
la même manière et au même taux que la partie centrale du remblai.
Les dessins et calculs seront soumis au visa de l'Ingénieur avant tout commencement
d'exécution.
Les coffrages, échafaudages et cintres devront pouvoir résister en toute sécurité à une pression
de cent vingt (120) déca newtons au mètre carré de Maître couple s'exerçant normalement sur
toute pièce exposée au vent.
Les pièces verticales des échafaudages seront fortement contreventées dans les diverses
sections.
Les pièces horizontales successives seront arrimées l'une à l'autre d'une manière continue
jusqu'à leurs deux extrémités où elles seront butées sur les maçonneries en place.
Aux points où des actions concentrées s'exerceront sur des pièces non pleines, des calages
assureront l'étalement de ces actions et empêcheront le déversement.
Tous les vides qui se produiraient entre les pièces jusqu'au jour du bétonnage, seront bourrés de
mortier. Chaque semaine L’Entrepreneur visitera et, le cas échéant, resserrera tous les boulons.
Les ouvrages en bois éventuellement utilisés devront satisfaire aux normes NF.P 21 202 et B 52
001.
Les limites de tolérance d'implantation des coffrages des différents voiles, radiers et dalles, sont
précisées au chapitre IV.
Les parements cachés, les travaux étant terminés, seront réalisés au moyen de coffrages
ordinaires.
Pour les parements vus des ouvrages, L’Entrepreneur utilisera soit des coffrages métalliques,
soit des coffrages en bois raboté ou revêtu de contre-plaqué. Les coffrages en bois,
éventuellement utilisés en parements non visibles, devront avoir leurs faces en contact avec le
béton, rabotées et dégauchies. Les coffrages métalliques devront être en bon état, non déformés
et parfaitement plans.
Tous les coffrages en bois ou métalliques devront être lisses, jointifs, étanches, rigides et offrant
une résistance pour supporter sans déformation les charges et les poussées inhérentes à la mise
en œuvre des bétons et à leur vibration. Tous les parements seront de teinte uniforme et laissés
"brut de décoffrage". Ils ne devront recevoir ni enduit, ni ragréage sans accord ou décision de
l'Ingénieur. Tous les frais occasionnés par les reprises des bétons n'offrant pas un aspect
satisfaisant, seront à la charge exclusive de l’Entrepreneur. En particulier, si les irrégularités de
surface imposaient l'exécution d'enduits, ceux-ci ne feraient l'objet d'aucun règlement ou plus-
value. Le mortier de ces enduits sera dosé à TROIS CENTS (300) kg de ciment par mètre cube
de sable.
Les parements cachés en contact avec les terres, seront ragréés partout où les nids de cailloux
seront visibles et notamment aux reprises de bétonnage, puis seront badigeonnés de deux (2)
couches soit de goudron désacidifié, soit d’un bitume à chaud. Toute opération de ragréage ne
pourra être entreprise qu'après accord de l'Ingénieur.
La mise en protection des parements à l'aide du produit agréé par l'Ingénieur sera réalisée par
l'application de deux (2) couches d'épaisseur moyenne cent cinquante (150), la deuxième couche
sera mise en œuvre après séchage de la première suivant les caractéristiques du produit, soit
entre quarante huit (48) et soixante douze (72) heures environ.
Il sera procédé à la mise en place, avec une précision de cinq (5) millimètres, de règles guides
sur lesquelles s'appuieront des cerces balayant toute la surface des parements.
La position de ces cerces vis-à-vis des lits supérieurs d'armatures fera l'objet d'une vérification
contradictoire.
La finition de ces parements sera, s'il y a lieu, assurée par lissage au madrier. Aucun nid de
cailloux ne sera admis, ni aucune irrégularité d'aspect et de surfaçage.
Il sera interdit de marcher sur ces parements pendant les trois (3) jours qui suivent la fin de la
mise en œuvre du béton les constituant.
A cet effet, L’Entrepreneur devra avoir défini à l'avance le mode d'application de la cure et
comment s'effectuera la circulation nécessaire du chantier.
Les tolérances, lors de la réception définitive, sont données dans le chapitre IV.
Au cas ou le Maître d’Œuvre estimerait devoir faire effectuer les mesures à d'autres moments de
la vie de l'ouvrage, elles pourront être corrigées, si l'une des parties le demande, en extrapolant
les déformations de l'ouvrage par chargement ultérieur, fluage ou tassement selon les prévisions
de calcul des contre-flèches approuvées par le Maître d’Œuvre ou selon les mesures faites si
celles-ci sont plus favorables à l'Entrepreneur.
1. Programme de bétonnage
Aucune reprise de bétonnage ne sera admise à l'encastrement des consoles de support des
dalles de transition.
2. Vibration
Tous les bétons seront pervibrés dans la masse. Le nombre des appareils de vibration sera
proportionné à la cadence de bétonnage.
Pendant le coulage, L’Entrepreneur devra tenir en réserve sur le chantier les appareils de
vibration et de production d'énergies capables de remplacer le matériel en action, en cas de
défaillance de celui-ci.
• Vibration interne
Il ne sera agréé que des vibrateurs à fréquence élevée, de neuf mille (9 000) à vingt mille (20
000) cycles par minute.
3. Reprises de bétonnage
Toutes les reprises devront être prévues sur les dessins d'exécution. Les surfaces de reprises
seront repiquées, nettoyées et humidifiées avant bétonnage.
4. Tolérances
Les tolérances en sous-épaisseur seront de CINQ (5) millimètres dans les diverses parties du
tablier et de DIX (10) millimètres pour les appuis.
L'Entrepreneur proposera des solutions à adopter pour éviter l'évaporation trop rapide de l'eau
incluse dans le béton frais : pose de bâches, paillasses, répandage d'un enduit de cure, ou tout
autre procédé qui recevra au préalable l'accord du Maître d’Œuvre.
Après bétonnage, les surfaces des tabliers seront obligatoirement protégées par des paillassons,
des nattes ou des toiles maintenues ruisselantes jour et nuit par des arrosages mécaniques
permanents pendant au moins quarante huit (48) heures.
La cure des autres bétons pourra être faite par humidification ou par un enduit temporaire
imperméable. Dans ce dernier cas, le produit de cure proposé par L’Entrepreneur devra
obligatoirement recevoir l'agrément de l'Ingénieur.
Toute livraison de produit de cure donnera lieu à la présentation d'un certificat d'origine indiquant
la date limite au-delà de laquelle les produits devront être mis au rebut.
La cure s'applique aux surfaces définitives et aux surfaces de reprise. Dans le cas d'emploi
d'enduit de cure sur des surfaces de reprise, un repiquage et un nettoyage à vif de ces surfaces
sont nécessaires avant toute mise en place du béton sur ces surfaces.
Les armatures pour béton armé seront façonnées à froid du premier coup selon les dispositions
conformes aux plans d'exécution.
Aucune déformation des armatures à haute résistance ne sera tolérée en dehors du façonnage
prévu au projet. En particulier, il est rigoureusement interdit de plier les armatures pour le
transport ou de les dévier provisoirement après mise en place dans les coffrages ; toute armature
qui viendrait à être déformée sera remplacée.
Les conditions d'emploi des armatures, et en particulier le rayon de courbure des mandrins
devront satisfaire aux recommandations incluses dans les fiches d'agrément.
En l'absence d'acier soudable, toute soudure, même de simple fixation, est interdite.
Les spécifications relatives à la mise en œuvre des chapes d'étanchéité pour tablier contenues
dans le dossier STER 81 du SETRA sont complétées comme suit :
La réception géométrique du support est traitée à l'article relatif à la "géométrie des ouvrages".
La réception géométrique ayant été entérinée après reprofilage, l'extrados du tablier recevra la
préparation initiale suivante :
- nettoyage au jet hydraulique à très haute pression (40 à 60 bars) de toute la surface du
tablier.
La préparation minimale et normale définie dans les spécifications des chapes sera exécutée
immédiatement avant l'application effective de la chape notamment le séchage qui devra être
particulièrement soigné.
La période d'exécution de la chape sera arrêtée par le Gestionnaire du Projet sur proposition de
l'Entrepreneur.
Le ragréage le plus récent devra être âgé au moins de vingt huit (28) jours.
A la demande du Gestionnaire du Projet, la chape sera exécutée soit dès que l'état du béton le
permettra, soit à une période choisie pour des raisons climatiques, même si l'accès normal de
l'ouvrage n'est pas assuré (emploi de grues et d'échafaudages) et même si cela n'assure pas
la continuité dans le travail de l'équipe de pose des chapes.
L'Entrepreneur pourra être amené à poser les chapes sous un abri mobile à sa charge, de façon
à respecter les délais.
La conception des appuis de cet abri devra assurer une libération totale de la surface qu'il protège
afin de pouvoir exécuter la chape sans reprises.
L'abri mobile sera solidement fixé au tablier de façon à pouvoir résister aux effets du vent.
Si pendant la période d'attente préalable à l'exécution des chaussées, la chape fraîchement mise
en œuvre doit être exposée au soleil d'été, le Gestionnaire du Projet pourra demander, à la
charge de l'Entrepreneur, l'application sur la surface de la couche d'étanchéité d'un badigeon
provisoire de couleur blanche, destiné à limiter les risques de cloquage.
Des protections des relevés d'étanchéité sont prévues lorsque ceux-ci ne sont pas protégés par
un trottoir.
Le relevé de la couche d'étanchéité sur les longrines de blocage sera protégé des chocs par une
chape au mortier. Celle-ci sera obligatoirement coulée en place à l'aide d'un micro-béton et
armée. Un ferraillage d'attente sera prévu dans les longrines support des dispositifs de
sécurité.
Les joints seront mis en œuvre et réglés après exécution de la couche de roulement.
La pose des joints sera effectuée conformément au document "Joints de chaussée" du SETRA
de juillet 1986 complété par la notice de pose du fabricant et les dispositions du présent CPT.
Les joints seront munis de relevés au droit des murettes d'ancrage des barrière et glissière de
sécurité.
Durant sa pose, le vide du joint entre les extrémités de tablier et les culées sera matérialisé par
du polystyrène expansé de qualité Q3, conformément à la norme NFT 56.201 de Juin 1978.
Tout coffrage de vide de plus de six (6) centimètres de large sera réalisé par un sandwich contre-
plaqué - polystyrène - contre-plaqué. Sauf accord du Gestionnaire du Projet pour le laisser en
place, le matériau sera déposé après la prise du béton.
Pendant la durée des travaux cette réservation sera protégée par un platelage rigide fixé aux
armatures.
Les joints seront fixés à la structure au moyen des réservations ménagées dans le béton, remplies
provisoirement de sable pour permettre le passage des enrobés. Les solins de raccords aux
revêtements adjacents seront en asphalte coulé.
Les ancrages seront réalisés dans les feuillures aménagées à cet effet.
Sauf précision contraire dans cet avis, les tiges filetées seront serrées progressivement et
entièrement à la clé dynamométrique après durcissement du mortier de calage.
Les éléments métalliques seront réglés par serrage des tiges définitives sur un bain frais de
mortier de calage avec contact sur la totalité de la surface des platines. La partie supérieure des
éléments sera réglée à moins deux (-2) millimètres près, en tenant compte de l'épaisseur de la
bavette dans le plan défini par les arêtes sciées du tapis.
L'ouverture du joint sera à plus ou moins un (1) mm près celle qui aura été calculée dans les
notes de calcul susvisées, qui tiendront compte des âges des structures porteuses, de la saison,
de la température de pose.
Le joint étant posé après l'exécution du tapis, le complexe étanchéité-couche de roulement sera
scié sans que le béton du tablier ne soit attaqué. Tout autre procédé de coupe du tapis sera
prohibé.
Le complexe sera déposé entre les traits de scie, sans détérioration des arêtes. Les déblais
seront évacués en décharge.
Durant la prise du béton de scellement, les ancrages sont maintenus en place solidement. Le
dispositif de maintien est laissé à l'initiative de l'Entrepreneur sous réserve de respecter les
conditions suivantes :
- Permettre à tout moment une libre dilatation de la structure, surtout pendant la prise du
béton, sans risquer de désorganiser le béton autour des ancrages.
Le béton de cette reprise sera de même qualité, du point de vue composition et mise en œuvre,
que le béton adjacent du tablier.
Les gabarits, les tiges provisoires et les éléments de joint seront déposés par l'Entrepreneur dès
la prise du béton, et les gaines bouchées provisoirement par des bouchons efficaces, fournis par
le fabricant du joint, en attendant la pose finale du joint.
Les éléments de drain seront juxtaposés sans autre liaison particulière qu'une bande de papier
autocollant et les eaux drainées seront conduites jusqu'à la partie basse du profil en travers où
un ajutage d'évacuation sera ménagé.
Le produit de remplissage comblant le vide entre le flanc scié du tapis et les éléments métalliques
du joint sera en asphalte gravillonné. Il sera posé en couches successives n'excédant pas trois
(3) cm d'épaisseur. La première couche fixera les drains sans en obstruer les fentes, ni la
continuité. La dernière couche sera repressée et talochée de façon à ce que la surface soit à
zéro plus deux (0 + 2) millimètres près dans le plan défini par les arêtes sciées du tapis.
La double bavette de continuité de l'étanchéité sous le joint et au ras du joint sera mise en
place avant le serrage des tiges.
La bavette de continuité de l'étanchéité au ras du joint sera pincée mécaniquement sous le joint
et reprise par un sandwich d'asphalte pur jusqu'à la tranche de l'étanchéité courante.
Les surfaces de béton à proximité des joints doivent être revêtus d'un enduit d'étanchéité.
Le dispositif de recueil des eaux percolant éventuellement à travers les joints de chaussée sera
réalisé dès achèvement des murs garde-grève de culées et des abouts de tablier auxquels il sera
solidarisé.
Ce dispositif est constitué d'une bavette démontable, lestée, qui court sur toute la largeur de
l'ouvrage, et qui se déverse dans une gouttière de recueil des eaux, d'une largeur adaptée au
souffle du joint. Cette gouttière est raccordée à l'assainissement du tablier au moyen de
canalisations entièrement démontables.
Les gabions doivent être remplis suivant les règles de l'art, de manière à assurer un remplissage
homogène et à limiter au maximum la déformation des cages. L'emploi de gabions avec
diaphragmes est obligatoire afin de renforcer la structure et limiter l'écrasement et les
déformations, tout en permettant une certaine mécanisation des opérations de remplissage.
Le gabion, au moment de son utilisation, est déplié sur une surface plane et dure, de façon à ce
que toutes ses faces reposent à plat sur le sol. Les marques de pliage sont aplanies. Les quatre
faces latérales sont relevées pour former une caisse dont le couvercle reste ouvert. On procède
alors à la ligature des arêtes verticales et des diaphragmes. Si ce gabion doit être juxtaposé à
d'autres déjà en place, ses faces en contact avec ces derniers sont parfaitement appliquées
contre les gabions voisins; on utilise à cet effet un maillet de bois.
Pour la réalisation d'un ouvrage monolithique, les gabions doivent impérativement être ligaturés
les uns aux autres sur tout le pourtour. Les ligatures doivent être réalisées avec soin, le fil devant
passer à travers toutes les mailles, en faisant un double tour une maille sur deux. Pour la fixation
des couvercles on procède d'abord à la ligature des bords périmétraux et ensuite des
diaphragmes.
On ligature les gabions entre eux en utilisant la même technique que lors de l'assemblage d'un
gabion seul. On les place face à face et dos à dos de façon à ce que les couvercles se faisant
face puissent être ligaturés d'un seul et même fil. Les coutures ou agrafages des arêtes des
gabions en cours de montage se font autant que possible en englobant les arêtes des gabions
déjà en place.
Pour assurer la tension des fils de ligatures ou des tirants, on préfère aux pinces et tenailles une
petite barre de bois ou d'acier sur laquelle aura été enroulée l'extrémité libre du fil.
Pour le remplissage des structures, on aura recours à des matériaux durs, insensibles à l’au,
sains, non évolutifs, et non friables ayant la plus haute densité possible. Ce matériau devra être
propre, avoir une forme homogène dans ses 3 dimensions et être constitué de galets ou de
concassés de qualité.
Le choix de la granulométrie sera fonction du type de la dimension de la maille, qui sera de 80/250
mm. La dimension optimale des matériaux de remplissage est comprise entre D (D : dimension
de la maille entre axes des torsades) et 2.5 D. On s'assure que les pierres de remplissage laissent
un minimum de vide. Dans la mesure du possible, on laisse le dernier gabion vide afin de faciliter
les ligatures avec le suivant.
En cours de remplissage, on donne une forme rigide aux faces verticales libres du gabion en
disposant le long des arêtes verticales, non reliées à des pièces en place, des piquets qui ont
pour but d'assurer une tension parfaite des faces libres. Après achèvement du remplissage du
gabion, les piquets d'angle sont retirés et le couvercle rabattu. Les trois arêtes libres du couvercle
sont, à l'aide d'un levier de fer, (sans aspérités ou arêtes de nature à endommager le revêtement
du fil), alignées et positionnées en face des arêtes des pièces latérales correspondantes. On
procède ensuite à leur ligature (avec un soin particulier pour les coins).
La hauteur de chute des matériaux de remplissage est limitée à 0.50 m maximum. On prend
toutes les précautions nécessaires afin de ne pas endommager le revêtement PVC tant pendant
les diverses manutentions que pendant la mise en œuvre.
Le géocomposite de fibres PVC est mis en place de part et d'autre des descentes d'eau afin de
protéger le talus.
Le talus sera profilé pour permettre une application parfaite de la géogrille en contact avec le sol.
Les rouleaux seront déroulés depuis le haut du talus en les fixant à des ancrages de tête, puis
de pied. Les rouleaux sont déroulés bord à bord et ligaturés soigneusement entre eux par
agrafage.
Le dispositif d'ancrage sera complété par des cavaliers en "U" à raison de 1 à 2 m2.
a) Implantation
± 1 degré en direction.
b) Diamètre
c) Rapport de forage
Par zone de 30 m2 l'Entrepreneur fournira, dans un délai de 15 jours maximum, après l'exécution
des forages d'une même zone, un compte rendu de forage qui comportera :
a) Pour chaque zone de parement cloué, l'Entrepreneur devra fournir les éléments
suivants :
Les barres en fibre de verre seront de diamètre nominal 18 mm, 22 mm, 26 mm, ou 60 mm (à
corps creux).
c) Le diamètre, la longueur et la densité des armatures seront définis sur les plans visés par
le Gestionnaire du Projet, et complétés si nécessaire à l'ouverture du déblai selon l'aspect
du talus.
d) Les armatures passives seront scellées en continu sur toute leur longueur dans le terrain.
Elles seront équipées de centreurs avec une fréquence d'une unité par mètre linéaire de
barre.
Le scellement sera assuré par injection de coulis depuis l'extrémité de l'armature vers la tête de
l'armature, par un tube Ø 10 mm intérieur minimum.
projection par voie sèche: le mélange des granulats et du ciment est transporté dans un flux d'air
comprimé. L'addition de l'eau de gâchage s'effectue au niveau de la lance.
projection par voie mouillée: le béton frais, préalablement malaxé avec l'eau de gâchage, est
transporté jusqu'à la lance de projection. Le transport peut se faire soit de façon pneumatique
(flux dilué), soit à l'aide d'une pompe à béton (flux dense).
Mise en œuvre
On se réfère au texte des recommandations sur la mise en œuvre du béton projeté dans les
travaux souterrains, édités dans la revue de l'AFTES (juillet 1982), ainsi qu'aux règles techniques
du BAEL.
L’accord de l’Ingénieur sur la qualité de la terre végétale sera nécessaire avant sa mise en place.
Cette technique doit être réalisée par des applicateurs qualifiés. Ceux-ci mettront en œuvre un
fixateur organique, des produits de couverture bio-dégradable et des semences. Ce procédé ne
demande aucun apport de terre végétale.
L’étude préalable in situ, réalisée par une entité spécialisée extérieure à l’entreprise de travaux.
Un rapport de visite, soumis pour approbation du Maître d’œuvre, permettra de préciser les
préconisations techniques avec la réalité du chantier sur la base d’une analyse de type
agronomique représentative du substrat en place.
L’étude de suivi des essais, in situ, réalisée par une entité spécialisée extérieure à l’entreprise
de travaux, avec rédaction d’un rapport de visite comprenant l’état de la végétation et les
préconisations pour le choix de l’application définitive.
La fourniture et la mise en œuvre des semences, concentré d’acides humiques, engrais organo-
minéral, fixateurs et mulch cellulosique pour le premier passage selon les résultats des essais
et de l’étude de suivi. Ils comprennent, aussi, la fourniture et la mise en œuvre du géotextile
biodégradable sur les surfaces définies au présent cahier des charges.
L’étude de suivi in situ, réalisée par une entité spécialisée extérieure à l’entreprise de travaux,
avec rédaction d’un rapport de visite comprenant l’état de la végétation à l’issue de la première
application et les préconisations du deuxième passage.
La fourniture et la mise en œuvre des semences, concentré d’acides humiques, engrais organo-
minéral, fixateurs et mulch cellulosique pour le deuxième passage.
L’entreprise garantit la bonne tenue de la végétation pour une période minimum de 15 mois.
Les contrôles suivants seront effectués par l'entreprise :
A. 3 mois après l’application
Si nécessaire, l'entreprise mettra en place un complément de fertilisation afin d'assurer le bon
développement de la végétation.
Les pelades éventuelles dans le couvert végétal, causé par la mort des plantes ou par la
nongermination des semences, qui dépassent 1 m², doivent être re- ensemencés par l’entreprise.
B. 10 mois après l’application
Une densité au minimum de 100 plantes par m² doit être atteinte.
Les pelades qui dépassent 1 m² doivent être re-ensemencées par l’entreprise.
Il s’agit de végétaliser les zones inaccessibles aux engins ou difficiles d’accès. Pour ces zones,
l’entreprise soumettra au maître d’œuvre une solution alternative à l’hydro-ensemencement.
La terre végétale sera humectée avant répandage, si cela s'avère nécessaire. La terre végétale
mise en place sera minimum de 15 cm d’épaisseur. Elle sera fortement battue à la dame plate
ou compactée par tout autre moyen donnant un résultat au moins équivalent.
Si un fascinage s’avère nécessaire, sur décision du Maître d’Œuvre, pour le maintien en place de
la terre végétale à mettre en œuvre, un fascinage sera disposé en lignes horizontales espacées
de 1,00 mètre en plan. Chaque ligne sera constituée de piquets supports de 1,20 mètre de
longueur, enfoncés verticalement de 0,80 mètre et espacés de 0,30 mètre, sur lesquels vient
s'appuyer un entrelacement de branchages disposés horizontalement à partir du sol en épaisseur
suffisante pour former écran.
Ce fascinage sera réalisé à base de clôtures en bambou tressé.
Les espèces retenues ne devront pas présenter une taille adulte supérieure à 6 m.
Les arbustes présenteront une hauteur minimum de 0.50 m et seront étayés en vue de permettre
la croissance correcte.
Les espèces retenues pour les plantations sont soumises à l'agrément du maître d’œuvre. Il
s'agira d'espèce à croissance rapide présentant un enracinement profond et permettant de jouer
réellement un rôle dans la stabilisation des terrains.
Les glissières de sécurité seront conformes aux prescriptions du Chapitre II du présent CPT.
Leur implantation sera indiquée ou précisée par l'Ingénieur avant toute mise en œuvre.
Les supports des glissières seront mis en œuvre par battage ou vibrofonçage par un engin
mécanique qui devra être agréé par l’Ingénieur. L’emploi d’un casque de battage est imposé ;
avant le début du battage, la verticalité du support sera soigneusement vérifiée.
L’enfoncement normal des profilés dans le terrain sera de 85 centimètres. Dans certaines zones,
si la mise en place par battage ou vibrofonçage jusqu’à la profondeur requise ne peut être
réalisée, avec l’agrément de l’Ingénieur l’Entrepreneur pourra couper le support à la cote imposée
si l’enfoncement de ce même support est au moins égal à 50 centimètres.
Dans le cas contraire, l’Entrepreneur devra utiliser des engins de terrassement à percussion pour
réaliser des massifs de fondation de 90 centimètres de profondeur et d’un diamètre minimal de
30 cm. Ces trous seront remplis de sable, par couche de 20 cm d’épaisseur maximale, arrosée
et damée avant le répandage de la suivante. Ces trous seront recouverts d’une galette de béton
d’au moins 5 cm d’épaisseur.
Cette disposition ne peut pas être appliquée pour les passages de dalots. Pour ces passages,
les supports seront scellés dans des réservations prévues à cet effet lors de la construction du
dalot.
L’écartement théorique des supports est de 4 m pour la GS4 et de 2 m pour la GS2 en section
courante et de 2 m dans les zones d’extrémités.
La hauteur de l’arête supérieure des éléments de glissement par rapport au niveau du sol ou du
revêtement à l’aplomb de la glissière sera de 70 cm. Après montage des éléments, il sera exécuté
un réglage fin de façon que l’arête supérieure des éléments de glissement reste parallèle à la
chaussée.
Le nu extérieur des éléments de glissement sera calé à 0,50 mètre du bord théorique de la
chaussée, sauf indication contraire de l'Ingénieur.
Les éléments de glissement devront être assemblés de façon que leur extrémité prise dans le
sens de la circulation recouvre l’origine de l’élément suivant.
Toutes les têtes de boulons devront être placées du côté de la face avant «côté circulation» des
éléments de glissement.
L’exécution de la glissière sera conforme aux inscription du guide des bordures région sud –est
Edition 2002.
Le pré marquage des bandes sera effectué par un filet continu ou pointillé.
T1 3 10 ≈1/3
T2 3 3,50 ≈1
T3 3 1,33 ≈3
Le démarrage effectif du marquage est conditionné par le réglage de la machine sur une planche
d'essai au cours de laquelle l'Ingénieur s'assurera en particulier :
Le contrôle du module de largeur des bandes sera fait à l'initiative de l'Ingénieur par sondage.
L'Entrepreneur aura à sa charge tous les travaux de complément de marquage qui s'avéreraient
nécessaires. Ces contrôles se feront conformément aux Prescriptions du Chapitre IV du présent
CPT.
La position exacte des panneaux, bornes et balises sera confirmée sur place par l'Ingénieur.
Les mentions portées sur les panneaux de direction et de localisation seront notifiées par
l'Ingénieur avant leur fabrication., sur la base des indications portées sur les plans.
• la mise en place et fixation définitives. Les boulons de fixations devront être soudés.
Les panneaux doivent sauf instructions particulières, se trouver sur l'accotement à droite de la
chaussée dans le sens de la circulation ; l'implantation peut être redoublée à gauche dans le cas
des voies à sens unique.
La longueur des supports sera telle que la hauteur du bord inférieur du panneau (ou de panneau
associé) par rapport au niveau de l’accotement soit égale à un mètre cinquante (1,50
m) en rase campagne et deux mètres en zone urbaine (cf. chapitre II).
Les supports des panneaux, balises et bornes seront scellés dans un massif de béton dosé à
150 kg de 70 litres. Les fondations des supports des panneaux, balises et bornes seront arasées
au niveau de l'accotement en réglant la partie supérieure du massif de fondation en « pointe de
diamant » pour éviter la stagnation d’eau au pied du support.
Les nombres d'essais portés dans les tableaux ci-après constituent un ordre de grandeur et sont
donnés à titre indicatif. Ils pourront être modifiés au gré de l'Ingénieur.
IV.1.1 - DEFINITIONS
Ligne rouge :
Arase :
L’arase ou arase des terrassements est le niveau situé immédiatement sous la couche de forme,
ou sous la couche de fondation sur les sections où il n’est pas prévu de couche de forme. Elle
est déduite de la cote de ligne rouge.
Plate-forme :
Sans précision particulière, c’est l’ensemble de la largeur des travaux à une phase quelconque
d’avancement.
C’est la plate-forme obtenue après mise en place de la couche de forme éventuelle, avant mise
en place de la couche de fondation. Elle est bordée soit par les fossés ou caniveaux latéraux,
soit par les talus de remblai. Elle comprend donc les accotements, surlargeurs et aires annexes.
Les mesures de densité en place pour contrôle de la compacité des matériaux de fond de forme,
remblai, couche de forme, couches de fondation et base en grave concassée, sont prévues au
La profondeur d’investigation de ces appareils devra être adaptée à l’épaisseur des couches à
contrôler.
Les tolérances altimétriques partielles pour chacune des couches de la chaussée ne se cumulent
pas. L’épaisseur de chacune des couches doit rester dans la limite des tolérances fixées.
Le contrôle des épaisseurs des couches de forme et de chaussée sera effectué suivant les
méthodes ci-après :
1. par mesure directe : des sondages seront réalisés à raison de un (1) sondage par profil
en travers tous les 50 m. Ces sondages seront répartis en quinconce à gauche, dans l'axe
de la chaussée et à droite.
Des corrélations seront effectuées à partir des deux populations de mesures. Si les résultats sont
satisfaisants, le contrôle directe pourra être allégé sur décision de l’Ingénieur.
La reconstitution des couches de chaussée dans les zones de sondage restera à la charge de
l'Entrepreneur.
Lorsqu’il sera constaté une insuffisance d’épaisseur d’une couche, l'Ingénieur pourra ordonner :
• S’il s’agit de matériaux non traités : une scarification et un apport de matériaux
complémentaires, suivi du compactage nécessaire et d’un nouveau contrôle. L'Entrepreneur
n’aura droit à aucun autre payement que celui correspondant au travail effectivement
réceptionné, sans aucune indemnité pour les opérations supplémentaires consécutives aux
défauts constatés.
• S’il s’agit de la couche de roulement en béton bitumineux, deux solutions sont envisageables
et seront soumises à la décision de l’Ingénieur :
• Réception du fond de forme après compactage selon les règles de l’art. la réception
géotechnique se fera à l’aide d’un densitomètre à membrane (matériaux sableux) ou l’on
utilisera la méthode de densité au sable dans le cas des graveleux.
Remarques :
- granularité : Dmax≤150mm
- plasticité : Ip≤20
- granularité : Dmax≤150mm
- plasticité : Ip≤20
- l’atelier de compactage devra être fixé lors de la planche d’essai d’au moins 150 ml
b) Cas d’un remblai monté sur une emprise reconstituée après purge
c) Cas d’un remblai monté sur une emprise en zone marécageuse non purgée (remblai de
préchargement)
Ce type de remblai sera exécuté suivant une procédure issue d’une ou des études géotechniques
spécifiques (étude des tassements dans le temps des couches compressibles sous un remblai
d’une hauteur donnée).
d) Cas d’un remblai technique (bloc technique d’un dalot, ou remblais contigus à un ouvrage)
• granulométrie : 1par 10 m3
• plasticité : 1 par 10 m3
- granularité : Dmax≤40mm
• essai proctor modifié : 1 tous les 2500m² (tous les 150 mètres)
Méthode de réception :
L’atelier de compactage sera fixé lors d’une planche d’essai d’au moins 150 ml (c’est une
condition préalable).
A chaque profil en
dévers règle -0.50/+0.50%
travers
Largeur Chaîne -0 à 5 cm par rapport A chaque profil en
aux cotes théoriques travers
- plasticité : Ip≤20
b) Couche de fondation en béton de sol élaboré à partir du sable jaune stabilisé au ciment.
plasticité : Ip≤20
portance : ICBR≥30 à 95% de l’OPM après 96 heures d’immersion
gonflement : <1% (norme NFP94-078)
compacité OPM : ≥95%
ciment : 2 % CPA 42 .5
Après le mélange avec le ciment
- portance : ICBR≥50% à 95% de l’OPM à 96h00 d’imbibition
- gonflement : <1% (norme NFP94-078)
- l’atelier de compactage sera fixé lors d’une planche d’essai d’au moins 150 ml
(c’est une condition préalable)
- granularité : Dmax=31,5mm
- somme L.A+MDE<55
b) V.B≤2g (NFP18-592)
: D90=m +1,3σ≤70/100emm.
100 100 90 82 76 70 66 60 56 50 42 34 26 14 10
Lim.
Maxi
Méthode de réception
- l’atelier de compactage sera fixé lors d’une planche d’essai d’au moins 150 ml (c’est une
condition préalable)
- cette couche de base sera réceptionnée par la méthode de densité au sable et par mesure
des déflexions à la poutre de Benkelman (véhicule lesté à 13t à l’essieu arrière).
Remarque :
Lors de la mise en œuvre des matériaux, l’on veillera au contrôle de la teneur en eau des
matériaux. Réglage
A chaque profil en
dévers règle -0.50/+0.50%
travers
A chaque profil en
surfaçage Règle de 3m Flèche maximum de 1cm
travers
La couche d’imprégnation contiendra en principe 0,6 à 0,7 kg de bitume résiduel par m2.
Dosage du liant
pesée de le répandage sera tel 10 séries de mesures
plaquettes que, le dosage résiduel au début de la mise en
recouvertes de varie entre 0,350 à œuvre, puis une série
papier buvard 0,400kg au m² pour 250 m
La mise en œuvre des enduits superficiels sera précédée d’une planche d’essai de 150ml.
Performances exigées :
Essai Marshall
Fluage………………………………≤4mm
Stabilité à 60°C………………..≥900kg
Compacité…………………………≥95%
Essai Duriez
Le béton bitumineux sera produit à partir d’une centrale d’enrobage de type Tambour Sécheur
enrobeur de marque TSM. Les températures de production seront comprises entre 145°C et
165°C.
- Profondeur d’ornière………………………………..≤7,5%
D90=m+1,3σ≤60/100emm.
Remarques :
1- la station de concassage des granulats devra faire l’objet d’une réception préalable sur la
base des documents techniques fournis par l’entrepreneur avant toute production
massive.
Contrôle de fabrication
Contrôle de Permanent
fonctionnement Suivi des indications
des tachymètres,
débitmètre, bascules
dynamiques,
sondages
thermométriques…
l’organisation du
chantier (distance de
transport)
60°C T 245-82
98% compacité
Duriez pour 95% des
Compacité Gamma densimètre mesures et 100% Tous les 50 m
pour 50% des
mesures
Au gré du
98% compacité
du
Représentant
Duriez pour 95% des
Maître d’œuvre
Compacité Carottage mesures et 100%
pour 50% des
mesures
Contrôle de nivellement
Les tolérances par rapport aux cotes prescrites dans chacun des profils en travers et des profils en
long du projet sont de ± 10 mm. Le nivellement est réputé convenir, lorsque cette tolérance est
respectée pour 95 % des points contrôlés, tout écart n’étant jamais supérieur à 20 mm. Le
désaffleurement entre deux éléments contigus, mesuré à l’aide de deux réglettes identiques
adaptées à la longueur des éléments de part et d’autre du joint, ne doit pas être supérieur à 3 mm
s’il y a présence d’un chanfrein et à 2 mm dans les autres cas
Contrôle de planimétrie
Dans le cas de surfaces planes, les contrôles de planimétrie sont effectués, à la règle fixe ou roulante
de 3 m selon les normes NF P 98-218-1 et NF P 98-218-2 dans deux directions perpendiculaires.
La hauteur maximale de défaut d’uni doit être inférieure ou égale à 10 mm.
Contrôle visuel
• la propreté du revêtement ;
Epreuve de contrôle
Pendant la mise en œuvre des bétons, des prélèvements seront effectués de la manière suivante
:
3Rt7
3Rt28
Cadence :
- analyse de l'eau,
- fiche technique des adjuvants et des ajouts.
Les contrôles courants qui peuvent être réalisés soit avant démarrage du chantier (essais de
convenance), soit en cours d'exécution, comprennent :
Les prélèvements doivent être effectués dans le parement en béton immédiatement après la
projection.
Les prélèvements sont réalisés par carottage, après durcissement suffisant du béton.
Cette méthode présente toutefois un inconvénient : les carottes obtenues peuvent contenir des
fragments d'armatures susceptibles de fausser les résultats des essais mécaniques.
La projection du béton se fait dans des caisses plates selon un mode opératoire rigoureusement
identique à celui des travaux : machine, constituants, méthodes, adjuvants, ajouts, etc. ...
On utilise des caisses à fond en bois, de surface supérieure ou égale à 0.25 m2, et de largeur
supérieure ou égale à 0.40 m.
- densité apparente,
⇒ a) Essais de convenance
Des essais de convenance doivent être faits systématiquement pour les ouvrages temporaires et
permanents. Ils comprennent au minimum :
Les essais de convenance sont également recommandés pour les ouvrages provisoires.
La fréquence des prélèvements ainsi que la nature et le nombre des essais doivent être définis
par l'entrepreneur dans le cadre de son P.A.Q..
Tolérance d’implantation :
• 2cm en valeur relative, mesurés entre 2 points quelconques des coffrages des différentes
parties d’un même appui.
• 4cm en valeur relative, mesurés entre 2 points quelconques des coffrages des différents
appuis
Tous les coffrages devront être nivelés en tout point avec une tolérance de ± 1cm.
Les largeurs ou épaisseurs entre coffrages des différentes parties de l’ouvrage ne devront
présenter en aucun point d’insuffisance supérieure à 3 mm.
C Fond de Autres
coffrage surfaces
=1cm 0 0
>1cm 0,2C 0,3C
• Position : 2cm dans toutes les directions sauf :
NATURE DES
MATERIAUX RESULTATS EXIGES NOMBRE D'ESSAIS
ESSAIS
Bordures de trottoir et Tolérance pour faux 1cm par rapport à la Au gré de l’Ingénieur
caniveaux alignement en plan ligne idéale tout le
ou en hauteur long de l’ouvrage
intéressé.
sur 1 km de bande
appliquée.
Si la largeur
moyenne de ces 10
mesures est < à la
largeur prescrite de
plus de 10%.
nouvelle application
aux frais de
l’Entrepreneur dans
la demi-journée
suivant la notification
des résultats du
contrôle
mesures d’éléments
de «plein» et 10
mesures de module
complet «plein
+ vide» effectuées
sur 1 km de bande
appliquée.
recouvrement En continu
Dans le bon sens par
rapport au sens de
circulation
RESULTATS NOMBRE
ELEMENT ESSAIS
EXIGES D'ESSAIS
Descente d'eau Tolérance de Plus ou moins cinq Au gré de l’Ingénieur
positionnement
centimètre (± 5cm)
Implantation des Toutes parties Par rapport aux bases Au gré de l’Ingénieur
ouvrages d’ouvrages contrôlées d’implantation des
altimétriquement ou
mesurées plans ± 5cm en
nivellement
(sauf pour les fils
d’eau
± 1cm)
± 10cm en plan
Implantation des murs ± 5cm en nivellement Au gré de l’Ingénieur
de soutènement Toutes parties
d’ouvrages contrôlées ± 5cm en plan
altimétriquement ou
mesurées
L/20 en élévation
L/10 en plan,
1 cm
± 10cm en plan
Toutes dispositions devront être prises par le Titulaire pour mettre en place le personnel et
l’équipement de maintenance en fonction du volume de travaux d’entretien et de réparation
effectué (réparation du revêtement de la chaussée, réparation d’ouvrage en béton armé, etc...).Le
Maître d’Ouvrage pourra faire exécuter ces travaux par des tiers et à la charge de l’entreprise
défaillante, en déduisant les frais correspondants de la caution de garantie, en cas de non-
exécution des travaux d’entretien et de réparation, dans un délai de :
- douze heures pour des réparations urgentes telles que toutes coupures de route (crevasse
dans la chaussée, ou éboulement sur la chaussée) empêchant le passage de tout ou partie des
véhicules ou rendant la circulation dangereuse) ;
- un mois à partir de la notification au Titulaire par le Maître d’œuvre pour des dégradations
n’empêchant pas la circulation routière.
Toute éventuelle contestation sur la prise en charge d‘une intervention ne pourra être présentée
qu’à posteriori, à titre de réclamation, et ce après avoir exécuté les travaux de réparation et
d’entretien.
Les travaux de réparation et d’entretien devront être assurés pendant toute la période de garantie,
et non seulement à l’approche de la réception définitive des travaux. L’organisation des
réceptions provisoire et définitive seront aux frais de l’entrepreneur.