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PRÉFACE
Le Cahier des Spécifications Techniques des Travaux constituant les documents techniques est
composé des dossiers suivants :
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) – Partie A - Travaux Routiers et Passages
Inférieurs Piétons, applicable à l’ensemble des travaux y compris les installations de chantier de
l’ensemble des travaux ;
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) – Partie B – Aménagements paysagers,
piétons, clôtures et arrêts bus, applicable travaux d’aménagements paysagers, des voies
piétonnes, de construction de clôtures paysagères et des arrêts bus ;
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) – Partie C – Éclairage Public et signalisation
lumineuse, applicable aux travaux de mise en place de l’éclairage public de la route et des voies
piétonnes, et de la signalisation verticale au niveau des carrefours à feux ;
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) – Partie D – Clauses Environnementales et
Sociales, applicable aux mesures environnementales et sociales, et aux aménagements liés à
l’environnement.
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SOMMAIRE
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) Page 2 PARTIE A – Travaux Routiers
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La structure de chaussée sur la voie principale et les voies d’insertion et de déboitement comprend :
- une couche de roulement en Béton Bitumineux à Module Elevé (BBME) 0/10 prolongée
sur la Bande d’Arrêt d’Urgence (BAU) ;
- une couche de base en Enrobé à Module Elevé (EME) 0/14 prolongée sous la BAU ;
- une couche de fondation en Grave Non Traitée (GNT) 0/20 prolongée sous la BAU et la
Berme ;
- une couche de forme en Tout Venant (TV) 0/60 prolongée sous la BAU et la Berme.
La structure de chaussée sur les voies latérales et autres voiries de desserte comprend :
- une couche de roulement en Béton Bitumineux Semi-Grenu (BBSG) ou Béton
Bitumineux à Module Elevé (BBME) 0/10 ;
- une couche de base en Grave Non Traitée (GNT) 0/20 ;
- une couche de forme/Fondation en Tout Venant (TV) 0/60.
Ouvrages de soutènement
Les soutènements concernent notamment le Lot2 entre le PK5 et le PK7, ils comprennent le(s)
mur(s) en béton armé en "T" au niveau du TPC avec dénivellement des chaussées ;
Ouvrages de drainage, d’assainissement et de protection :
Le drainage de la plate-forme et les ouvrages d’assainissement comprennent :
- le drainage longitudinal, assuré essentiellement par des fossés latéraux de type
trapézoïdal bétonnés, et dans certains tronçons par des caniveaux rectangulaires bétonnés
situés dans le TPC ou longeant les murs de soutènement projetés ;
- des collecteurs longitudinaux enterrés (dalots) avec des regards de visite. Ils sont prévus
au niveau des sections comprenant des voies latérales, et sont implantés au niveau du
séparateur ;
- le drainage transversal est assuré par des dalots en béton armé simples ou doubles, de
dimensions allant de 1x0,5m à 2x(4x1,5m), y compris les ouvrages de tête amont et aval ;
- les canaux trapézoïdaux aux abords des écoulements et de part et d’autre des ouvrages
de tête amont et aval ;
- les dispositifs de collecte des ruissellements de la plate-forme et ces abords comprenant
les fossés de crête, les descentes d’eau amont et aval en béton armé, et les ouvrages de recueil
en pied ;
- les ouvrages spéciaux tels que descentes d’eau, bordures caniveaux, …
Aménagements paysagers, piétons, clôtures et arrêts bus
Les aménagements prévus sont notamment :
- l’aménagement des voies piétonnes ;
- l’aménagement des escaliers au niveau de certaines zones à forte pente ;
- l’aménagement des arrêts bus.
Signalisation et équipements de sécurité :
- les dispositifs de retenue tels que glissières de sécurité au niveau du TPC ;
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- la signalisation horizontale ;
- la signalisation verticale de prescription et directionnelle ;
- les balises ;
- la signalisation lumineuse au niveau de deux carrefours à feux.
Carrefours:
- l’aménagement de deux carrefours à feux ;
- l’aménagement de deux carrefours giratoires ;
- l’aménagement de six carrefours "Tourne à droite" principaux ;
- l’aménagement de plusieurs accès en simple "Tourne à droite" pour la desserte de
stations de services et les entrées/sorties des voies latérales.
Voies latérales dans des zones de rétablissement des accès coupés, en place du dispositif de
séparation:
- d’un séparateur de largeur 2m implanté à la limite de la BAU ;
- d’une chaussée de largeur 5,5 m y compris une voie de stationnement longitudinal de
largeur 2,5m ;
- d’un trottoir de largeur minimale 2m en fonction de l’emprise disponible.
Eclairage public et signalisation lumineuse au droit de deux carrefours à feu
Dispositions et mesures environnementales:
Ils comprennent notamment :
- la remise en état des sites ;
- les aménagements, équipements et services pour le respect des dispositions
environnementales ;
- le suivi environnemental du chantier.
Aménagements connexes:
Ils comprennent la construction de :
- Hôpital militaire: une clôture de 31,78ml de longueur et un parking de surface 1793,3 m² ;
- ENA: une clôture de longueur 334,48ml ;
- IGAD : une citerne, un bâtiment de surface 60,90 m2 et une clôture de 137ml de
longueur ;
- RTG: une clôture de 127,50ml de longueur ;
- GABON TELECOM: un bâtiment de 12,42m² de surface.
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L'implantation du projet est réalisée par la matérialisation sur le terrain des sommets d'une polygonale de
précision au moyen de bornes en béton.
Les sommets de la polygonale et les points caractéristiques de l'axe du tracé sont définis dans les
systèmes locaux de coordonnées rectangulaires.
Les côtes sont rattachées au nivellement général du pays.
Le Dossier topographique comprenant les éléments d’implantation et les plans de repérage des sommets
et de la polygonale de base est disponible à titre d’information.
Article 4. PLATE-FORME
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- une berme de largeur 1,0m qui supportera les équipements de retenue telles que
glissières de sécurité à des endroits présentant des risques de sécurité ou jugé nécessaire ou
une Bande Dérasée Droite(BDD) de largeur variable (1,20).
De part et d’autre de l’emprise
des voies piétonnes de largeur 2,0m de part et d’autre.
En cas d’implantation de voies latérales :
Ils seront implantés en place du dispositif de séparation et comprendront :
- un séparateur de largeur 2m implanté à la limite de la BAU ;
- une chaussée de largeur 5,5 m y compris une voie de stationnement longitudinal de
largeur 2,5m ;
- un trottoir de largeur minimale 2m en fonction de l’emprise disponible.
Article 5. CHAUSSEE
Les ouvrages d’assainissement nouveaux à réaliser sont constitués de dalots en béton armé simples de
dimensions intérieures 1,5 x 0,5m à 2x(4x1,5m).
Les dalots à réaliser sont indiqués dans les dossiers plans.
Le maintien de la circulation provisoire et la réalisation des déviations nécessaires sont à la charge de
l’Entreprise et sont compris dans les prix de ces ouvrages.
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L’assainissement longitudinal de la chaussée est assuré par la réalisation des fossés latéraux de type
trapézoïdal en béton armé de fruit 1/1 et de dimensions (0,5 x 0,5m) et (1,0mx0,5m). Les plans types de
ces ouvrages et les sections concernées sont localisées dans les dossiers plans.
Lorsque le dévers l’impose, des caniveaux rectangulaires (0,5 x 0,5m) sont installés dans le TPC ou au
niveau du mur de soutènement central dans le cas d’un profil en travers en « dénivelé ».
Au droit des sections avec voies latérales, et au niveau des carrefours, les fossés sont prolongés par des
collecteurs (dalots) de dimensions intérieures (1 x 0,5m) et (1,5 x 0,5m).
Les fossés de crête (au-dessus des talus de déblai) seront établis à un minimum de 2,5 mètres du
sommet du talus. Ils doivent avoir des pentes longitudinales faibles et l'exutoire de ces fossés doit
s'éloigner de la route, ou être aménagé pour ne pas créer d'érosion. En terrains érodables et en cas de
fortes pentes, les fossés de crête et particulièrement leurs exutoires seront revêtus en béton armé et
prolongés jusqu'aux points bas des dépressions où les pentes d'écoulement sont faibles.
Lorsque les longueurs des fossés deviennent importantes et dépassent les conditions limites de vitesse
et de débit, ils seront acheminés vers la plate-forme moyennant les descentes amont en béton armé. Les
ruissellements seront évacués par les ouvrages hydrauliques et les ouvrages longitudinaux.
Pour le rétablissement des accès notamment au droit des arrêts de bus, le projet prévoit :
- la construction de dallettes en béton armé à poser au-dessus des fossés longitudinaux,
ils seront préfabriquées et mises en œuvre conformément aux plans types du dossier ;
- la réalisation de dalots en béton armé de dimensions intérieures 1 x 0,5m ou 1,5 x 0,5m
pour le rétablissement des fossés et caniveaux longitudinaux au droit des carrefours et accès
divers.
Des bordures caniveau seront exécutées au bord des bermes en cas de hauts remblais et suivant les
instructions du Maître d’Œuvre.
Les bordures caniveau sont interrompues tous les 20 à 30 mètres pour permettre l'évacuation des eaux
de ruissellement dans des descentes d'eau surmontées d'un avaloir en béton.
Les bordures de trottoir (T2) et caniveaux contre bordure (CS2) seront réalisées au niveau des
séparateurs.
Les caniveaux type CC2 seront réalisés au niveau des zones de trottoirs du côté déblai.
Toutes les bordures seront préfabriquées et constituées d’éléments conformes aux plans types ou
coulées en place en coffrage continu.
Les plans des descentes d'eau, réalisés en éléments préfabriqués de béton, seront soumis à l'agrément
préalable du Maître d’Œuvre.
Un plan type de descente d’eau est fourni dans le cadre des dossiers plans, ses dimensions et sa forme
seront vérifiées dans le projet d’exécution en fonction des débits à évacuer et du site d’implantation.
Les plans d’exécution de chaque descente seront soumis à l’agrément préalable du Maître d’Œuvre.
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Les types de descentes d’eau ainsi que leurs accessoires sont comme suit :
- descente d’eau en béton pour fossé de crête (Descente Amont), ils permettront la
collecte des arrivées d’eau concentrées sur les talus de déblai ainsi que l’évacuation des
ruissellements en provenance des fossés de crête ;
- descente d’eau aval en béton sur ouvrage hydraulique (Descente aval Type 2), ils sont
prévus en sortie d’ouvrages présentant des hauteurs de chute importantes ;
- descente d’eau sur remblai en éléments préfabriqués de béton, ils seront prévus pour
l’évacuation des ruissellements de la plate-forme collectées par les bordures caniveau, au niveau
des sections avec des hauteurs de remblai inférieures à 8m, voire 10m au maximum. Pour des
hauteurs plus importantes, le dispositif comprendra les caniveaux de remblai et les descentes
Aval ;
- les descentes aval Type 1 ou 2 peuvent être munis d’ouvrages de recueil, ils permettront
de réduire la vitesse des eaux de ruissellement, ils seront réalisés en béton armé conformément
aux plans types du dossier. Le traitement du point de rejet par des enrochements et des fascines
est également prévu pour améliorer la stabilité et éviter les érosions.
Des plans type des différents ouvrages de tête et puisards ont été établis en fonction de la nature et des
dimensions de l’ouvrage hydraulique et de la situation de l’ouvrage de tête à l’amont ou à l’aval de
l’écoulement:
Les ouvrages de tête et puisards sont en béton armé.
Les plans d’exécution de chaque type d’ouvrage de tête ou puisard seront soumis à l’agrément préalable
du Maître d’Œuvre.
Des plans type des différentes dispositions à adopter sont présentés dans le dossier de plans. Les
sections concernées par ces ouvrages seront précisées par le Maître d’Œuvre avant toute exécution. Il
pourra également supprimer les dispositions de protection de talus prévus ci-dessous là où il les jugera
inutiles.
Les pentes des talus de remblais retenus pour le présent projet sont de 2H/1V. Ils seront revêtus en terre
végétale et engazonnés sur toute leur surface.
Des plans types des différentes dispositions à adopter sont présentés dans les dossiers plans. Les
sections concernées par ces ouvrages seront précisées par le Maître d’Œuvre avant toute exécution. Il
pourra également supprimer les dispositions de protection de talus prévus ci-dessous là où il les jugera
inutiles.
Les pentes des talus de déblai retenus pour le présent projet sont de 1H / 1V.
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Le revêtement classique des talus de remblais sera réalisé par un revêtement en terre végétale de 0,20
mètre d’épaisseur et plantation d’une végétation rampante à croissance rapide conformément aux
dispositions précisées dans le chapitre relatif aux aménagements paysagers.
Le Maître d'Ouvrage pourra prescrire la protection de certains talus au moyen de perrés en pierres
sèches, en maçonnerie de moellons, en gabions ou en béton. Il pourra également supprimer les
revêtements ou les protections en gabions là où il les jugera inutiles.
L'aménagement des routes peut nécessiter, pour des raisons de sécurité, la mise en œuvre en certains
points de dispositifs destinés à retenir les véhicules lors de sorties accidentelles de chaussée.
Des glissières de sécurité seront posées sur les deux côtés du TPC conformément au Dossier Plans.
Pour assurer la sécurité routière, dans le cadre de l’équipement d’un TPC étroit où sont implantés des
candélabres, dans le cadre des grands talus et dénivellations, dans les courbes de faibles rayons, deux
types de dispositifs de retenus sont employés à savoir type GS2 et type GS4.
Dans tous les cas, le nu des glissières sera situé au bord de l’accotement. L'arête supérieure de l'élément
de la glissière doit être à 0,70 m du sol pour les glissières simples. Les supports sont disposés tous les
quatre ou deux mètres en section courante selon le type de glissière GS4 ou GS2, et tous les deux
mètres en extrémité de file sur une longueur de 8 mètres, fichés à 0,85 mètre de profondeur minimale.
Des plans type des différentes dispositions ainsi que leurs zones d’application sont présentés dans les
dossiers plans, les sections concernées par ces dispositifs seront précisées par ordre de service du
Maître d'Ouvrage avant toute exécution. Il pourra également supprimer leur application là où il les jugera
inutiles.
Les panneaux de signalisation verticale sont classés en diverses catégories répondant à divers objectifs,
particulièrement :
- panneaux de signalisation permanente de police type A, B, AB et C ;
- panneaux de signalisation de direction type D21B ;
- panneaux diagrammatiques de présignalisation type D42 ;
- panneaux de signalisation des têtes d’îlots directionnels à contournement par la droite type J5 ;
- balises de musoir type J14a en nez d’îlots.
Les panneaux doivent être légèrement tournés vers l'extérieur de la route pour éviter les phénomènes
d'éblouissement.
Le bord du panneau doit être à 0,50 mètre au moins de la bordure du trottoir éventuel et la base du
panneau doit être de 2,00 m à 2,30 m au-dessus du niveau du sol.
Les panneaux seront de la Grande Gamme pour l’axe principal et de Normale Gamme pour les voiries de
quartiers.
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La signalisation horizontale est réalisée par des bandes de peinture blanche rétroréfléchissante continues
ou discontinues. Ces bandes ont pour but d'assurer le guidage des usagers de la route.
La réglementation internationale distingue différents types de marques, dont les principales sont les
suivantes :
a) Les lignes longitudinales
- continues infranchissables ;
- discontinues axiales ou de délimitation des voies ;
- discontinues d'annonce d'une ligne continue ou de dissuasion (dépassement dangereux) ;
- discontinues de bord de chaussée ;
- discontinues délimitant les aires de stationnement.
b) Les lignes transversales continues ou discontinues
c) Marquages spéciaux
- pour passage de piétons ;
- pour stationnement et autres périmètres protégés ;
- les flèches directionnelles et de rabattement.
La largeur des lignes est définie par rapport à une largeur unité "u" qui peut varier selon le type de la
route :
- u = 7,5 cm sur les autoroutes, les routes à chaussées séparées, les routes à 4 voies de rase
campagne ;
- u = 6 cm sur les routes importantes, notamment sur les routes à grandes circulation ;
- u = 5 cm sur toutes les autres routes.
Pour cet itinéraire il sera utilisé u = 7,5 cm pour l’axe principal et 6 cm pour les voiries de quartiers.
L'Entrepreneur réalisera, à ses frais, les accès aux sites des travaux s'ils s'avèrent nécessaires,
notamment pour les terrassements des talus de déblais, des déviations et rectifications de tracé et des
protections en pied au niveau des écoulements, ainsi qu'aux emprunts de matériaux et aux carrières et
gîtes existants ou à ouvrir.
Il devra préalablement obtenir l'accord du Maître d’Œuvre sur l'implantation et l'emprise de ces accès.
Les lieux d'exécution sont censés être connus par l'Entrepreneur qui est considéré les avoir visités et
avoir apprécié de son point de vue les difficultés propres au site des travaux, les équipements et les
installations nécessaires pour l'exécution des travaux, les conditions locales d'exécution, la disponibilité
et la qualité des matériaux naturels dans la région et d'une manière générale, tous les éléments pouvant
d'une manière quelconque affecter les travaux, objet du marché.
Avant tout démarrage des travaux, l'Entrepreneur s'informera auprès des Services concernés, de la
nature et de la position des réseaux éventuellement rencontrés dans les zones d'intervention.
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L'Entrepreneur devra signaler au Maître de l’Ouvrage tous les réseaux en service qui devront être
conservés ou déviés. Un relevé devra être fourni par l'Entrepreneur.
Dans le cas de rencontre lors des travaux, d'un réseau inconnu, celui-ci ne sera démoli que si
l'Entrepreneur apporte la preuve qu'il n'est pas en service, à quelque titre que ce soit.
Les prix du marché comprennent les démarches et les travaux de protection des réseaux aériens ou
enterrés, provisoires et définitifs, pendant la durée des travaux.
L’Entrepreneur devra assurer la coordination avec les concessionnaires pour la connaissance et pour la
réalisation des protections en cours des travaux, des réseaux nouvellement déviés.
L’Entrepreneur adaptera son plan de phasage des travaux et coordonnera la réalisation simultanée des
travaux routiers objet de son Marché avec d’éventuels travaux de déviation des réseaux
concessionnaires.
Les prix du Marché sont réputés comprendre la démolition des réseaux existants éventuellement
abandonnés par les concessionnaires, et situés dans l’emprise des travaux.
Il est précisé que les travaux provisoires et définitifs relatifs aux réseaux et installations existantes sont
inclus dans le délai d'exécution contractuel du marché. Toute réclamation de l'Entrepreneur à cet effet
sera rejetée systématiquement.
Dès la notification du démarrage des travaux, l’Entrepreneur établira un plan de phasage des travaux
intégrant notamment les différentes étapes d’aménagement des voies de déviation provisoire de la
circulation, pour les différentes phases et étapes des travaux pour chaque section homogène.
L'Entrepreneur réalisera à ses frais les déviations provisoires pour les piétons et pour les véhicules
pendant la durée des travaux. Par véhicule, on entend : véhicules légers, transports en commun,
Grumiers et poids lourds de tout type ainsi que matériels agricoles avec ou sans remorque.
Avant tout démarrage des travaux sur un tronçon de route, l'Entrepreneur devra obtenir l'accord du
Maître d'Ouvrage sur un plan de maintien de la circulation avec signalisation qu'il a à charge de proposer.
Le plan de maintien de la circulation prendra en compte chaque phase de travaux.
De même, avant tout démarrage des travaux sur un tronçon de route, l'Entrepreneur devra obtenir
l'accord du Maître d'Ouvrage sur les travaux et les aménagements nécessaires pour la création des
déviations provisoires, notamment au droit des protections et soutènements à effectuer, au niveau des
ouvrages hydrauliques à remplacer ou à créer quelle que soit la nature du terrain et les hauteurs de
remblai et de déblai, et lors de la réalisation des couches de chaussée. Les frais de réalisation de ces
déviations provisoires sont inclus dans le délai d’exécution et les prix du Marché. Toute réclamation de
l'Entrepreneur à cet effet sera rejetée systématiquement.
D’une manière générale, l’Entrepreneur devra assurer des conditions équivalentes de la circulation
pendant toute la durée des travaux. Les aménagements et les voies à utiliser ou à créer devront avoir
une largeur minimale de 7m avec un revêtement en béton bitumineux, une couche de base en GNT et
une couche de fondation en TV0/60. L’Ensemble des dispositions travaux préparatoires, terrassements,
de drainage provisoire des voies et de signalisation sont compris dans les aménagements des voies de
déviation.
L'Entrepreneur installera la signalisation horizontale et verticale diurne et nocturne pour le maintien de la
circulation et il mettra en œuvre tous les ouvrages de protection nécessaires y compris la fourniture et la
mise en place le long de la déviation de barrières de sécurité en séparateurs simples en béton adhérent
type GBA ou en séparateur double en béton adhérent type DBA ou autre dispositif conformément au
phasage des travaux et aux instructions du Maître d’Œuvre. Un plan de signalisation provisoire et de
maintien de la circulation diurne et nocturne est à soumettre mensuellement à l’approbation du Maître
d’Œuvre.
L'Entrepreneur a également à sa charge de maintenir les accès aux voies adjacentes.
Toutes les dispositions nécessaires sont incluses forfaitairement dans le poste d'installation de chantier.
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L'Entrepreneur proposera, dans le programme d'exécution des travaux, le phasage de travaux et des
ordres d'exécution des différentes natures de travaux nécessaires pour des conditions techniques
d'assurance de la qualité et pour des raisons de maintien de la circulation et de la sécurité pendant les
travaux.
Ce plan de phasage des travaux devra être suffisamment détaillé pour les différentes phases de
réalisation des travaux et les différentes sections homogènes du projet, il intègrera notamment les
considérations de déviation de la circulation, de déviation ou de protection des réseaux…, en plus des
travaux proprement dits.
Il sera soumis à l’approbation du Maître de l’Ouvrage préalablement à tout démarrage des travaux sur
terrain, et sera mis à jour mensuellement.
L'accès doit demeurer possible en permanence pendant les travaux pour les piétons, les livraisons et les
véhicules se rendant aux habitations et aux commerces riverains.
Avant tout démarrage des travaux sur chaque tronçon de route, l'Entrepreneur devra obtenir l'accord du
Maître d'Ouvrage sur les dispositions à réaliser à cet effet. Toutes les dispositions nécessaires sont à
réaliser par l'Entrepreneur et sont incluses dans le prix d'installation de chantier.
Pendant l'exécution des travaux, les ouvrages provisoires réalisés par l'Entrepreneur devront conserver
les gabarits actuels de la route dans la section de route considérée.
L'Entrepreneur a à sa charge de réaliser l'entretien des voies et routes empruntées par ses véhicules
pour la réalisation des travaux dans le cadre du présent marché. Le coût de cet entretien est inclus dans
le prix d'installation de chantier.
Le poids maximum sur essieu simple des camions utilisés par l'Entrepreneur ne devra pas excéder 10
tonnes et 16 tonnes sur essieu tandem et conformément à la législation en vigueur.
En cas de dégradations survenues du fait de l'Entrepreneur et qui ne seraient pas réparées dans les
quinze jours suivant la constatation du Maître d'Œuvre, ce dernier fera réaliser ces réparations par toute
entreprise de son choix aux frais de l'Entrepreneur. Les frais seront déduits des situations mensuelles
dues à l'Entrepreneur.
Dans tous les cas, la réception des voies empruntées et réalisées dans le cadre du projet, se fera dans
les conditions mentionnées dans le Marché, tous les travaux de reprise ou, le cas échéant de réparation,
seront effectuées à la charge de l’Entrepreneur.
L'Entrepreneur assurera, en particulier en saison des pluies, l'assainissement permanent et définitif des
travaux qu'il réalisera dans le cadre du présent Marché.
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) Page 16 PARTIE A – Travaux Routiers
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Les eaux seront menées jusqu'à l'exutoire naturel le plus proche ayant obtenu l'accord du Maître
d'Œuvre. Un soin particulier doit être donné au choix des points de rejet et à leur stabilisation, de manière
à éviter la création de ravinements et érosions du fait du rejet des eaux du chantier.
Ces travaux d'évacuation des eaux du chantier ne devront pas apporter de nuisances aux riverains. Les
aménagements nécessaires et prolongement des exutoires sont réputés inclus dans les prix des
installations de chantier.
Tous les frais de réparation des dégradations causés par les eaux de chantier seront supportés par
l’Entrepreneur.
Tous les travaux nécessaires sont inclus dans le prix d'installation de chantier.
L'attention de l'Entrepreneur est attirée sur le fait que des travaux peuvent être réalisés par d'autres
entreprises sur la route objet du présent marché, avec toutes les contraintes y afférentes.
L’Entrepreneur devra coordonner et intégrer dans le plan de phasage des travaux, la réalisation
simultanée d’autres travaux (démolitions de constructions, déviation de réseaux, autres marchés de
travaux des voiries ou de passerelles…).
Toute réclamation de l'Entrepreneur, à cet effet sera rejetée systématiquement.
L'Entrepreneur assurera la sécurité du chantier et des installations vis à vis des tiers.
Les obligations de l’Entrepreneur résultant des articles du fascicule n°65.A du C.C.T.G sont étendues à
l’ensemble des fournitures et travaux du marché.
Les présentes spécifications techniques complètent pour tout ce qui ne déroge pas aux documents
contractuels, le Cahier des Clauses Techniques Générales (C.C.T.G.) dont les dispositions devront être
suivies et en particulier, par les fascicules suivants :
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) Page 17 PARTIE A – Travaux Routiers
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De plus, les essais en laboratoire et en place seront conduits conformément aux modes opératoires de
l'AFNOR et du LCPC.
Les matériaux, produits et composants de construction doivent être conformes aux stipulations du
marché et aux prescriptions des normes AFNOR homologuées, les normes applicables étant celles en
vigueur le premier jour du mois qui précède celui de la signature de l'acte d'engagement par
l'Entrepreneur.
Le plan d'assurance qualité (PAQ) soumis au visa du Maître d'Œuvre est établi pour l'ensemble des
travaux à réaliser.
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) Page 19 PARTIE A – Travaux Routiers
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Il établit en outre la liste des tâches pour lesquelles il est prévu d'effectuer des épreuves de convenance
et des planches d'essais, ainsi que leur méthodologie.
Il propose des imprimés types destinés au contrôle des différentes natures de travaux et il précise les
conditions et les délais de transmission interne à l'Entreprise ainsi qu'au Maître d'Ouvrage.
Il précise enfin les conditions d'authentification des documents et dessins visés par le Maître d'Œuvre
pour exécution, afin de les distinguer des versions provisoires qui ont pu être distribuées.
Il précise les modalités d'exploitation des résultats du contrôle interne ainsi que les pouvoirs de décision
au sein de l'Entreprise en cas de constatation d'anomalies ou de non-conformité avec les spécifications
du Marché.
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) Page 20 PARTIE A – Travaux Routiers
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Il s'exerce sous l'autorité d'un responsable indépendant de la production. Il est mandaté par la direction
de l'Entreprise. Le document proposé par l'Entreprise précisera cette autorité et portera en particulier sur
l’étalonnage et la vérification des matériels de l'Entreprise : concasseur, centrale....
Le document précisera les dispositions envisagées.
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) Page 21 PARTIE A – Travaux Routiers
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Le contrôle extérieur au producteur consiste à s'assurer de la convenance du PAQ et de son respect par
l'Entrepreneur, à vérifier par sondage la conformité avec les stipulations du marché, et en particulier, à
exécuter certaines épreuves prévues au marché.
Il est entendu que le contrôle extérieur peut avoir connaissance à tout moment de la chaîne de contrôle
des résultats ou interventions faites dans le cadre du contrôle interne et externe de l'entreprise.
Parmi les épreuves visées ci-avant, on citera :
- la vérification des garanties données par la norme sur les ciments ;
- les prélèvements conservatoires sur les ciments ;
- les essais complémentaires de réception des granulats ;
- les épreuves de contrôle des bétons ;
- les épreuves de contrôle des remblais ;
- les épreuves de contrôle des différentes couches de matériaux constituant la chaussée : couche
de fondation, couche de base et couche de surface ;
- les contrôles de pentes des buses.
Au cours de l'exécution des ouvrages, le Maître d'Œuvre procédera à des contrôles préalablement définis
pour lesquels la poursuite des opérations par l'Entreprise est subordonnée à son acceptation prononcée
dans un délai déterminé. Ces points de contrôles sont appelés "Points d'Arrêt"; Ils sont associés à des
délais de préavis, délais au-delà desquels l'Entreprise peut poursuivre l'exécution en absence de
manifestation du Maître d'Œuvre.
Pour les points d'arrêt liés à l'acceptation par le Maître d'Œuvre des résultats d'essais de convenance,
d'éléments témoins de planches d'essais ou d'épreuves d'études, les délais de préavis sont de 5 jours
travaillés.
Pour les points d'arrêt d'exécution récapitulés ci-après, sauf proposition particulière de l'Entreprise
acceptée par le Maître d'Œuvre ou son représentant, les délais de préavis sont de 12 heures en heures
travaillées après la remise de la demande au contrôle extérieur :
- point d'arrêt de réception des surfaces d'emprises après débroussaillement ;
- point d'arrêt de réception des surfaces pour décapage ;
- point d'arrêt de réception de fond de déblais et de fouilles ;
- point d'arrêt de réception de pose de dalot ;
- point d'arrêt de réception de coffrage ;
- point d'arrêt de réception de ferraillage ;
- point d'arrêt de réception des couches de remblais ;
- point d'arrêt de réception pour chacune des différentes couches de matériaux constituant la
chaussée : couche de forme et de fondation, couche de base, imprégnation, couche de
roulement.
Dans le cadre des différentes procédures d'exécution du Plan d'Assurance Qualité, l'Entreprise
récapitulera les délais de préavis associés aux points d'arrêt.
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Les dispositions du présent paragraphe concernent notamment les matériaux pour remblais, couche de
forme, couche de fondation, couche de base, berme, revêtement de talus, couche de roulement, ainsi
que les granulats pour couche de surface, pour la confection de béton ou mortier pour ouvrages en béton
armé ou autre, enrochement de protection des ouvrages et les moellons.
Les plans et pièces techniques du dossier d’Appel d’Offres donnent, à titre purement indicatif, la
localisation et, éventuellement, la qualité et la puissance estimée de gisements, supposés utilisables, de
matériaux. Ces renseignements ne sauraient, en aucun cas, engager la responsabilité du Maître de
l'Ouvrage.
L'Entrepreneur a la charge de rechercher à ses frais les gisements de tous les matériaux d'emprunt ou de
carrière, en limitant les distances de transport, et de les présenter à l'agrément du Maître d'Œuvre. La
demande d'agrément doit être accompagnée des résultats des analyses et essais prescrits, pour le
matériau concerné, conformément aux spécifications des articles suivants du présent chapitre.
L'Entrepreneur devra soumettre au Maître d’Œuvre une liste indiquant l'emplacement des zones
d'emprunt et des carrières qu'il compte exploiter ainsi que le Plan de réaménagement correspondant à
chaque site.
Le Maître d’Œuvre communiquera à l'Entrepreneur, dans les 30 jours de la date à laquelle il aura reçu
ces documents, les sites agréés et l'approbation des Plans de réaménagement correspondants.
Les emprunts seront déboisés, débroussaillés et essouchés. La terre végétale sera enlevée ainsi que les
couches superficielles non utilisables. Ces matériaux seront stockés séparément, dans un dépôt à l'abri
des risques d'érosion, en vue de leur réutilisation future.
Le dédommagement aux cultures est à la charge de l’Entrepreneur du marché.
Dès qu'une zone d'emprunt ou une carrière est abandonnée, l'Entrepreneur devra remettre en état le site
conformément au Plan de réaménagement agréé. Après quoi, l'Entrepreneur en informera le Maître
d’Œuvre afin de prendre date pour dresser "l'état des lieux après travaux" en contradictoire.
L’Entreprise sera, par ailleurs, tenu d'assurer l’entretien de la piste donnant accès à la zone d'emprunt ou
à la carrière pendant toute la période des travaux.
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Au moins deux essais d’identification et deux essais CBR des matériaux imbibés d’eau par emprunt.
Le PAQ précise, au titre du contrôle interne, les types d'essais ainsi que leur fréquence par rapport au
volume des matériaux, qui seront réalisés sur les matériaux de remblai. La fréquence ne sera pas
inférieure à un essai par tranche de 250 m³ pour les mesures de taux de compactage et à un essai par
tranche de 1500 m³ pour les autres essais et mesures d'indice de plasticité et de gonflement, sauf
dérogations du Maître d'Œuvre.
Les résultats des essais d'identification devront également être joints aux propositions de mise en dépôt
de déblais, présentées par l'Entrepreneur.
Pour le(s) carrière(s) de roche massive, l’Entrepreneur doit présenter un dossier d’agrément avant
l’exploitation de(s) carrière(s), ce dossier devra comprendre :
- plan de gisement et situation ;
- maillage ;
- coupe géotechnique ;
- résultat des essais et interprétations.
Les matériaux pour couche de forme, accotements, trottoirs et bermes constituée de tout venant de
carrière TV0/60, doivent remplir les conditions suivantes.
Le Tout Venant (TV) 0/60 sera identifié selon la norme NF P 11-300 et devra respecter les prescriptions
du GTR 2000 LCPC SETRA :
- Analyse granulométrique
- Etude Proctor modifié
- Détermination des limites des différents états hydrique
- VBS
Une grille de décision sera élaborée pour fixer les conditions de mise en œuvre :
- Epaisseur de mise en œuvre
- Les limites d’état hydrique
- Le mode de compactage correspondant à la densification requise (Densité sèche>= 95%)
13.2. Matériaux pour couche de fondation en Grave Non Traitée GNT0/20 (grave concassée)
Le matériau à utiliser pour la constitution d’une couche de fondation en Grave Non Traitée 0/20, doit
remplir les conditions suivantes :
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1 – Caractéristiques intrinsèques
- Coefficient Los Angeles < 35
- Coefficient Micro-Deval Humide < 25
- LA +MDE < 55
2 – Caractéristiques de fabrication
0/20
- Granulométrie O/D (maxi) mm
- Fuseau de référence :
- % passant au tamis de 100
31,5 mm 85-99
20 mm 55-82
10 mm 42-70
6,3 mm 32-60
4 mm 22-49
2 mm 11-30
0,5 mm 7-20
0,2 mm 4-10
0,08 mm
N.M.
- Indice de plasticité 40
- Equivalent de sable < 20
- Coefficient d'aplatissement
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Le PAQ précise, au titre du contrôle interne, les types d'essais ainsi que leur fréquence par rapport au
volume de matériaux, qui seront réalisés sur les matériaux de couche de fondation. La fréquence ne sera
pas inférieure à chacun des essais ci-dessus par tranche de 1000 m², sauf dérogations du Maître
d'Œuvre.
La couche de base sera constituée en EME 0/14 (classe 2) conformément à la norme NF EN 13108-1
(NF P 98-140)
Les granulats pour couche de base proviendront de roches granitiques entièrement concassées. Les
carrières correspondantes devront être préalablement soumises à l’agrément du Maître d’Œuvre, sans
pour autant dégager la responsabilité de l’Entrepreneur qui demeure entière.
Il est précisé que les limites de chacune des classes granulaires définissant les fuseaux pour matériaux
de couche de base constituent les limites de tolérance, qui permettent d’accepter ou de refuser un lot de
production, mais que la courbe moyenne de ce dernier doit se tenir dans la partie médiane du fuseau
prescrit et en respecter l’allure.
Les granulats pour couche de base devront répondre aux spécifications suivantes :
14.2.1. GRANULOMETRIE
Le mélange minéral sera obtenu par recomposition d’au moins deux classes granulaires définies par des
seuils de granularité d/D.
L’Entrepreneur utilisera les classes suivantes :
- 0/6 mm et 6/20 mm ;
- la classe 0/6 mm pourra être fractionnée en 0/2 mm et 2/6 mm ou bien en 0/4 mm et 4/6 mm ;
- la classe 6/20 mm pourra être fractionnée en 6/14 mm et 14/20 mm ou bien 6/10 mm et 10/20
mm.
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Passant au tamis de 2 mm 25 à 40 %
Passant au tamis de 0,6 mm 16 à 29 %
passant au tamis de 0,08 mm 6à9%
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Les liants des mélanges hydrocarbonés seront conformes à la norme NF EN 12 591, de plus ses
caractéristiques seront conformes aux prescriptions du fascicule 24 du CCTG.
Le PAQ précise, au titre du contrôle interne, les types d'essais ainsi que leur fréquence par rapport au
volume de matériaux, qui seront réalisés sur les matériaux de couche de base. La fréquence ne sera pas
inférieure à chacun des essais ci-dessus par tranche de 1000 m², sauf dérogations du Maître d'Œuvre.
15.1.1. STRUCTURE
Entre la couche de fondation et la couche de base (pour l’axe principal) et la couche de base et le
revêtement (pour les voies latérales), une couche d’imprégnation en ECL sera répandue à raison de 1,2
kg/m² (0,8 kg/m² de bitume résiduel). En cas de maintien de la circulation, un sablage ou un
gravillonnage de la surface imprégnée sera appliqué conformément aux instructions du Maître d’Œuvre.
Les liants hydrocarbonés seront soit des bitumes fluidifiés soit, de préférence, de l'émulsion de bitume, à
savoir :
- bitume fluidifié 400/600 ou 800/1400 dopés ;
- émulsion cationique de répandage à rupture lente de type L55 ou L60.
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Les dosages pratiques devront donc prendre en compte la teneur en solvant des bitumes fluidifiés et la
teneur en eau des émulsions.
Les gisements de granulats devront recevoir l'agrément du Maître d'Œuvre avant toute exploitation.
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3 - Homogénéité :
- particules supérieures à 0,63 mm (%) < 0,1 < 0,1
- particules comprises entre 0,63 mm et 0,16 mm (%)
< 0,25 < 0,25
4 - Stabilité au stockage (%)
- émulsion à stockage limité 5 5
5 - Adhésivité
- émulsion à stockage limité
1° partie de l'essai 90 90
2° partie de l'essai 75 75
- émulsion stockable - -
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c) Normes correspondantes
- détermination de la pseudo-viscosité des bitumes fluidifiés et bitumes fluxés, norme NF 66-005 ;
- indice de rupture des émulsions de bitume, avant-projet de mode opératoire LCPC, Oct. 76 ;
- émulsions de bitume. Détermination de la teneur en eau, norme AFNOR NF T 60-023, Jan.84.
Les caractéristiques auxquelles devront répondre les enduits superficiels sont définies ci-dessous :
a) Granulats
Les gravillons doivent être issus de roches dures, ne pas être pollués, avoir une forme satisfaisante et
une bonne adhésivité au bitume. Leurs spécifications sont les suivantes :
- gravillons de catégorie C : LA+ MDE ≤ 45
- dureté : Los Angeles (LA) < 30 - Micro Deval humide (MDE) < 25
- forme : % d'éléments tels que G/E < 1,56 sera inférieur ou égal à 20
- angularité : % éléments concassés > 50
- propreté : % tamisât 0,5 mm P<1
- adhésivité : % granulats fixés > 90 vialit 20 OC et > 75 vialit 600 C
- granulométrie : classe 4/6 - 6/10 - 10/14
- coefficient de polissage accéléré : > 40
- coefficient d’aplatissement : A<25
- rapport de concassage : Rc>1
- granularité :
% refus à D 20%
% tamisât à d≤20%
% tamisât à 0,63 <3%
Les dimensions des granulats sont 4/6 – 6/10 – 10/14, mais d’autres possibilités existent 0/3 – 3/8 – 8/15.
On peut utiliser des coupures granulométriques présentant des discontinuités entre elles ; Par exemple
6/10 – 14/18 au lieu de 6/10 – 10/14 – 14/18.
b) Liants
On utilisera soit :
- un bitume fluidifié 150/250 ;
- un bitume 400/600 fluidifié ou émulsion canonique à 65-700/0 de bitume 80/100 ou 60/70.
- Une émulsion type ECR 65 ou ECR 69
c) Normes correspondantes
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Le PAQ précise, au titre du contrôle interne, les types d'essais, ainsi que les fréquences, qui seront
réalisés sur les matériaux de couche de surface. La fréquence de chacun des essais ne sera pas
inférieure à :
- toutes les 20 tonnes de livraison pour les liants hydrocarbonés ;
- par tranche de 500 m3 de fourniture pour les gravillons ;
- Sauf dérogations du Maître d'Œuvre.
La couche de roulement sera constituée de béton bitumineux élevé à module BBME 0/10 conformément
à la norme NF EN 13 108-1 (NF P 98-141).
Les granulats pour béton bitumineux proviendront des carrières agréées par le Maître d’œuvre et
exploitées par l’Entrepreneur et sous sa responsabilité.
Les classes granulaires sont les suivantes : 0/2 – 0/4 – 2/6,3 – 2/4 – 4/6,3 – 4/10 – 6 ,3/10 – 10/14.
Tous les granulats devront être parfaitement propres, exempts de terre, de matières organiques et
détritus.
Ils seront issus d'une roche possédant les qualités suivantes :
- coefficient Los Angeles exécuté suivant la norme NFP 18-573 inférieur ou égal à trente (30) ;
- désenrobage inférieur à quinze pour cent (15 %) après vingt-quatre (24) heures d'immersion
(essai TWIT) ;
- adhésivité passive satisfaisant aux spécifications LPC supérieure à quatre-vingt-dix pour cent (90
%).
Le liant sera conforme à la norme NF EN 12 591 et les sables devront donner les équivalents de sable
suivants :
- sable de concassage : Supérieur à cinquante (50) ;
- sable roulé d'apport éventuel : Supérieur à soixante-cinq (65).
L’Entreprise devra faire obligatoirement effectuer à ses frais une étude complète de formulation des
enrobés.
A partir de l'étude précitée, l’Entreprise soumettra à l'agrément du Maître d’Œuvre une formule précise
d'enrobés assortie d'un rapport justificatif complet, remis en trois (3) exemplaires récapitulant tous les
essais propres à l'étude et ceux relatifs à la roche utilisée (dureté, analyse chimique, désenrobage et
adhésivité).
Le Maître d’Œuvre disposera d'un délai d'un (1) mois pour donner par Ordre de Service, l'agrément
demandé ou formuler ses observations avec la faculté d'exiger tous les essais complémentaires qu'il
jugerait utiles. L'agrément précisera la fourchette des modules de richesse résultant de l'étude de
formulation avec les pourcentages de liant correspondants.
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L’Entreprise soumettra par écrit, à l'agrément du Maître d’Œuvre, la centrale qu'elle compte utiliser,
préalablement à son amenée à pied œuvre ou à son montage. Cette demande devra être accompagnée
de tous les renseignements utiles et notamment les dates d'achat et de révision avec documents
justificatifs, le livre de bord avec les heures de fonctionnement et tous les autres éléments permettant de
juger l'état du matériel.
Le Maître d’Œuvre disposera d'un délai d'un (1) mois pour formuler ses observations ou donner son
agrément qui, dans tous les cas et de quelque façon que ce soit, n'engagera pas la responsabilité de
l'Administration. En particulier il ne préjugera en rien l'acceptation des enrobés en cas de non-conformité
avec les spécifications exigées.
De plus, si après la mise en service de la centrale des écarts sensibles et répétés dans la qualité de
fabrication étaient constatés, l'agrément pourrait être retiré par un ordre de service du Maître d’Œuvre.
Le squelette minéral de l'enrobé, à l'exception du filler d'apport éventuel, sera réalisé à partir de trois
composants de classe granulométrique distincte, stockés en trémies prédoseuses automatisées
permettant à la fabrication toutes variations de dosage et tous contrôles aisés.
Les proportions des divers constituants seront déterminées de façon à ce que la courbe résultant du
mélange s'inscrive dans le fuseau de spécifications des enrobés continu pour chaussée souple ci-après à
titre indicatif :
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Le liant du béton bitumineux sera conforme à la norme NF EN 12 591. Les caractéristiques du liant
seront conformes aux prescriptions du fascicule 24 du CCTG.
Le filler d'apport éventuel, fourni et incorporé aux frais de l’Entreprise quel que soit le dosage, sera
exclusivement du ciment, de la chaux ou du filler calcaire.
Le dosage de l’apport sera déterminé de telle sorte que la teneur en filler obtenue soit comprise
normalement entre 6 % et 8%, une teneur entre 5% et 10 % sera tolérée.
La granulométrie du filler d’apport, mesurée par sédimentométrie doit répondre aux spécifications
suivantes :
- passant à 80 microns = 80 %
- passant à 0,2 mm = 100 %
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Si cela s'avère nécessaire, du sable naturel pourra être incorporé au sable de concassage à la charge de
l’Entreprise, dans la limite maximale de dix pour cent (10 %) du poids total des granulats.
De classe granulométrique zéro - trois (0/3), ce sable devra provenir d'un gîte et avoir une teneur en
carbonate inférieure à vingt pour cent (20 %).
Les enrobés fabriqués devront posséder les qualités suivantes :
1 - METHODE L.C.P.C
- résistance à la compression (V = 1 mm/sec) avec un bitume 50/70 :
A sec à 18°C après 8 jours à l'air : R 6MPa ;
Après 7 jours d'immersion : R' 0,75.R.
- compacité DURIEZ : comprise entre quatre-vingt-onze (91) et quatre-vingt-seize (96) pour cent.
2 - METHODE MARSHALL
- compacité DURIEZ : Compacité comprise entre quatre-vingt-treize (93) et quatre-vingt-seize (96)
pour cent.
A l'entrée du malaxeur, la teneur en eau des granulats devra être inférieure à zéro virgule quatre pour
cent (0,4 %), leur température comprise entre cent vingt (120) et cent cinquante (150) degrés centigrades
et celle du liant entre cent quarante-cinq (145) et cent soixante-cinq (165). Par dérogation à l'article 10
du fascicule 25 du C.C.T.G, la fabrication des enrobés fera l'objet, aux frais de l’Entreprise, des
essais de contrôle énumérés au tableau ci-après.
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(1) Un contrôle C4 sera effectué toutes les cent tonnes fabriquées, avec au minimum un contrôle toutes
les quatre heures.
Pour chaque contrôle "C4", deux échantillons seront prélevés simultanément. L'un appelé « échantillon
de base » sera soumis aux essais. En cas de résultats insuffisants le second, dit : « échantillon de
référence », fera également l'objet d'essais et les moyennes seront retenues comme résultats définitifs.
Par dérogation aux articles 9 et 17 du fascicule 25 du C.C.T.G, seul le module de richesse moyen d'un
contrôle "C4" donné sera considéré pour l'application des dispositions qui seront les suivantes :
a) Dépassement positif (surdosage) du module de richesse maximum approuvé par le Maître d’Œuvre
dans le cadre de la formulation ; Refus ipso facto des enrobés avec, aux frais exclusifs de l’Entreprise :
- démolition obligatoire du tapis refusé, enlèvement, transport, et mise en dépôt des produits issus
de la démolition, en des lieux agréés par le Maître d'œuvre ;
- réfection des dégradations de la couche de base et de l'imprégnation ;
- exécution d'un nouveau tapis conforme aux spécifications du marché.
b) Dépassement négatif (sous-dosage) du module de richesse minimum approuvé par le Maître
d’Œuvre dans le cadre de la formulation ; refus ipso facto des enrobés avec, aux frais exclusifs de
l’Entreprise :
- faculté pour le Maître d’Œuvre d'exiger, sur ordre de service, la démolition du tapis dans les
conditions précisées au paragraphe ci-dessus ;
- en cas de démolition, réfection des dégradations de la couche de base et de l'imprégnation ;
- exécution, même s'il n'y a pas eu démolition d'un nouveau tapis conforme aux spécifications du
marché.
L’Entreprise aura la faculté de demander que des prélèvements contradictoires en place soient effectués
sur les enrobés intéressés. La densité de ces derniers prélèvements sera de quatre (4) échantillons par
cinquante tonnes (50T), deux emplacements étant choisis par l’Entreprise et deux par le Maître d’Œuvre.
La moyenne des modules de richesse obtenus sur les échantillons du lot de cinquante tonnes considéré
sera admise pour la décision définitive (confirmation du refus).
Tous les frais inhérents à ces essais complémentaires et à la remise en état du tapis, si la démolition
n'est pas exigée, seront à la charge de l’Entreprise.
D'autre part, en considérant six (6) contrôles "C4" consécutifs quelconques, s'il est constaté qu'à trois (3)
reprises :
- la courbe granulométrique sort du fuseau type défini au présent article ;
Ou
- le module de richesse s'écarte des limites fixées par la formule agrée.
La fabrication devra être immédiatement arrêtée par un simple ordre écrit du Représentant du Maître
d’Œuvre sur le chantier.
Cet ordre sera confirmé par un ordre de service et l’Entreprise ne pourra invoquer cette décision pour
formuler quelque réclamation ou demande d'indemnité que ce soit.
Après l'arrêt de la centrale et avant toute reprise de fabrication l’Entreprise sera tenue de soumettre par
écrit au Maître d’Œuvre les dispositions qu'elle envisage pour remédier aux défauts constatés.
Celles-ci devront être assorties de tous essais utiles et au besoin d'une nouvelle étude et d'une nouvelle
planche d'essai.
La reprise de la fabrication d'enrobés destinés à la mise en œuvre ne pourra intervenir que sur un ordre
écrit du Maître d’Œuvre.
Tout changement d'origine (carrière, gîtes, etc.) des éléments constitutifs des enrobés entraînera
obligatoirement l'étude complète, aux frais de l’Entreprise, d'une nouvelle formule selon les modalités et
prescriptions précitées.
Tous les enrobés fabriqués pendant toutes les périodes d'essais et de calages de la centrale ne devront
pas être utilisés pour l'exécution du marché.
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Le PAQ précise, au titre du contrôle interne, les types d'essais, ainsi que les fréquences, qui seront
réalisés sur les matériaux de couche de surface. La fréquence de chacun des essais ne sera pas
inférieure à :
- une analyse granulométrique tous les 300 m3 ;
- un essai d’équivalent de sable tous les 300 m3 ;
- un essai Los Angelestous les 5000 m3 ;
- Liants : une identification par citerne de 8000 L ;
- Béton bitumineux :
une teneur en liant tous les 500 t, une teneur en filler tous les 500 t ;
un contrôle de température toutes les heures.
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Les spécifications des matériaux rentrant dans la composition des bétons pour dalots, Passages
Inférieurs Piétons et ouvrages divers en béton armé sont définies ci-après :
Les désignations utilisées pour les mortiers et les bétons dans la suite du présent document ont les
significations suivantes :
M : signifie mortier (suivi du dosage de ciment en Kg/m3)
MB : signifie micro béton (suivi du dosage de ciment en Kg/m 3)
B : signifie béton suivi des indications :
- de classe de résistance nominale à la compression à 28 jours,
- de classe de consistance,
- de dimension maximale des granulats,
- de désignation normalisée du ciment,
- de spécifications complémentaires s'il y en a.
Bp : signifie béton courant (suivi du dosage de ciment en Kg/m 3)
A titre d'exemple, la désignation B 25 P 0/20 350 CPA 45 concerne un béton dont la résistance nominale
à la compression à 28 jours au sens de la norme NFP 18-305 doit être au moins égale à 25 MPa. Le
béton est de consistance plastique. Les granulats entrant dans la composition du béton sont compris
dans la classe granulaire 0/20. Le dosage en ciment est de 350 Kg/m 3 de CPA 45 (Béton Q350).
17.2.1. Nature
La nature et la provenance des sables demeurent soumises à l'agrément du Maître d'Œuvre.
Les sables seront soit des sables de rivière, soit des sables de broyage traités, en principe siliceux (au
moins 75 % de silice).
17.2.2. Propreté
Les sables devront avoir un équivalent de sable ES :
- béton courant ES minimal = 75
- béton B 25 et au-delà ES minimal= 80 ES maximal = 90
Les matières très fines (limon, argile, vase) ne devront pas excéder un pour cent (1 %). De plus, l'essai
au bleu ne doit pas donner de résultats supérieurs à 1 gramme de bleu pour 100 grammes de fines selon
le processus opératoire du LCPC.
17.2.3. Granularité
Le sable pour mortier et béton courant sera un 0/2,5.
La proportion maximale d'éléments retenus sur le tamis de module trente-huit (tamis de cinq millimètres)
devra être inférieure à dix (10) pour cent.
Le sable pour bétons de résistance caractéristique supérieure ou égale à 25 MPa devra avoir une
granularité qui sera contenue dans le fuseau de tolérance proposé par l’Entrepreneur après son étude
granulométrique de composition des bétons, et agréée par le Maître d'Œuvre.
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17.2.4. Friabilité
Le coefficient de friabilité devra être inférieur ou égal à 40.
17.2.5. Stockage
L’Entrepreneur ne pourra utiliser que des sables approvisionnés depuis au moins deux (2) jours. En
conséquence, la capacité du stockage des différents sables devra correspondre au moins à la plus forte
consommation prévue de deux (2) jours de bétonnage.
Si le programme de bétonnage fait apparaître des périodes de bétonnage de plus de deux (2) jours
consécutifs, l’Entrepreneur devra prévoir le stockage supplémentaire nécessaire.
17.3.1. Nature
Les granulats proviendront de gîtes ou de carrières retenus par l’Entrepreneur et agréés par le Maître
d'Œuvre.
L'installation de production, criblage et concassage devra être agréée par le Maître d'Œuvre.
17.3.2. Dureté
Les granulats destinés au béton armé devront avoir un coefficient LOS ANGELES au plus égal à trente
(30).
17.3.3. Propreté
La proportion de matières susceptibles d'être éliminées par décantation suivant le processus de la norme
AFNOR NF P 18301 ne devra pas dépasser un (1) pour cent.
17.3.4. Granularité
Les seuils de granularité des granulats seront les suivants :
- pour les bétons courants (Bp 200, Bp 250) le seuil inférieur correspond au tamis de 5 mm et le
seuil supérieur au tamis de 31,5 mm ;
- pour le béton B 25 et au-delà, la granulométrie sera :
2,5- 6,3
6,3- 10
10- 20
Le poids de granulats retenus sur le tamis correspondant au seuil supérieur et le poids de granulats
passant au travers du tamis correspondant au seuil inférieur seront l'un et l'autre inférieurs à dix (10) pour
cent du poids initial de l'échantillon.
De plus, pour les bétons de résistance caractéristique supérieure ou égale à 35 MPa, la proportion en
poids des granulats passant au tamis de 2 mm devra être inférieure ou égale à 1,5 %.
Le fuseau granulométrique de tolérance des granulats pour les bétons de qualité sera celui proposé par
l’Entrepreneur après son étude granulométrique de composition des bétons et agréé par le Maître
d'Œuvre.
17.3.5. Autres essais
- coefficient Micro Deval humide 30 %
- absorption d'eau 3 % (tolérance 5 %)
- coefficient d'aplatissement 30 %
- teneur en S03 0,4 %
17.3.6. Stockage
Mêmes spécifications que pour le sable.
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L'incorporation en usine de tout adjuvant dans les liants est interdite. L'emploi des adjuvants pour la
confection des bétons est soumis à l'agrément du Maître d'Œuvre.
Toute livraison d'adjuvant donnera lieu à la présentation d'un certificat d'origine indiquant la date limite
au-delà de laquelle les produits devront être mis au rebut.
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Le produit de cure pour béton sera soumis par l'Entrepreneur à l'agrément du Maître d'Œuvre.
Le produit devra être compatible avec les revêtements susceptibles d'être placés sur le béton et avoir les
caractéristiques minimales suivantes :
- coefficient de protection supérieur à 0,65 à 48 heures ;
- temps de séchage inférieur à 8 heures ;
- insolubilité à l'eau ;
- teinte différente de celle du béton.
Leur mise en œuvre devra être effectuée conformément aux indications de l'article 36.6.3 du fascicule 65
du C.C.T.G
L'eau de gâchage sera fournie par l’Entrepreneur. Elle devra répondre aux spécifications de la norme
NFP 18-303 ou équivalent.
En outre, l'eau de gâchage ne doit pas contenir plus de deux (2) grammes par litre de matières en
suspension, ni plus de deux (2) grammes par litre de sels dissous.
La provenance de l'eau sera soumise par l’Entrepreneur à l'agrément du Maître d'Œuvre avec
présentation des résultats d'une analyse déterminant le pH, les teneurs en acide carbonique, en
substances dissoutes, en chlorures, en sulfates et en matières organiques.
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La composition des bétons Bp 200 et Bp 250 sera telle que le volume de granulats moyens et gros soit
double de celui du sable.
La consistance des bétons frais B 25 et B 30 devra être telle que les affaissements mesurés au cône
A.S.T.M. restent compris dans les fourchettes qui seront fixées à la suite des épreuves d'études et de
convenance sur les bétons.
L’Entrepreneur dispose d'un délai au plus égal à cinquante (50) jours ouvrables à compter de la
notification de l'approbation du marché pour déterminer la composition des bétons B 25 et B 30 en sable,
granulats moyens et gros et en eau.
Le Maître d'Œuvre formulera ses observations ou donnera son agrément dans un délai de huit (8) jours
ouvrables à compter de la date de réception des propositions ou observations de l’Entrepreneur.
L'étude des bétons incombe au Titulaire qui devra déterminer leurs compositions.
Le badigeon sur les parements de béton enterrés sera soit un goudron désacidifié, soit un bitume mis en
place à chaud, soit une émulsion non acide de bitume.
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Seuls les aciers Fe E 50 pourront être utilisés pour constituer les armatures coudées de diamètre
supérieur à vingt (20) millimètres, les cadres, les étriers et les épingles non prévus en ronds lisses à
l'article 17.10.1.
17.11.1. Organisation
Tous les divers essais et contrôles prévus dans le présent article et dans le cadre du PAQ devront
pouvoir être réalisés par l’Entrepreneur qui se dotera en conséquence du personnel et du matériel de
laboratoire nécessaires à ces essais ou fera appel à un laboratoire agréé.
Le personnel et le matériel de laboratoire ainsi que tout procédé de justification de qualité des divers
matériaux à fournir seront soumis à l'agrément préalable du Maître d'Œuvre, sans pour autant préjuger
de la validité des résultats obtenus pendant toute la durée des travaux. Si, en particulier, le Maître
d'Œuvre met en évidence l'insuffisance ou l'incapacité du laboratoire, il pourra retirer son agrément initial
et les fournitures restantes ou la mise en œuvre des matériaux déjà fournis seront bloquées en l'attente
d'un contrôle efficace de qualité, sans que l’Entrepreneur puisse prétendre à une quelconque indemnité y
afférente. De même, les matériaux déjà mis en œuvre, alors qu'il s'avérerait que le contrôle de leur
qualité fut insuffisant ou invalide du fait de l’Entrepreneur, seront reconsidérés par le Maître d'Œuvre qui
pourra éventuellement ordonner leur enlèvement.
Tous les résultats des essais et contrôles effectués seront consignés dans un cahier de laboratoire qui
sera communiqué au Maître d'Œuvre au fur et à mesure de leur obtention.
Les emplacements des prélèvements et des mesures in-situ nécessaires aux essais pourront être
proposés par l'entreprise mais seront fixés en dernier ressort par le Maître d'Œuvre.
En outre, le Maître d'Œuvre se réserve le droit de procéder à tous les contrôles et essais de la conformité
des fournitures avec les prescriptions ci-dessus.
L’Entrepreneur sera tenu de justifier éventuellement par la production d'une lettre de commande, d'un
certificat d'origine ou autre pièce, de la provenance et de la spécification des matériaux et matériels
employés dans le cadre des travaux.
Deux séries de contrôle sont prévues :
- la première au titre du contrôle interne, sera effectuée systématiquement par l’Entrepreneur et à
ses frais dans le laboratoire de chantier ou dans un laboratoire agréé par le Maître d'Œuvre, qui
devra être entièrement ouvert aux agents du Maître d'Œuvre ;
- la seconde série au titre du contrôle extérieur, sera réalisée à l'improviste par le Maître d'Œuvre.
Les contrôles de qualité ne seront exécutés par le Maître d'Œuvre que sur les matériaux
approvisionnés sur la plate-forme.
En cas de résultat négatif d'un essai effectué en application des spécifications ci-dessus, le Maître
d'Œuvre fera procéder, aux frais de l’Entrepreneur, à deux (2) contre-essais. Si les résultats de l'un des
contre-essais ne sont pas satisfaisants, les matériaux correspondants seront rejetés, dans le cas
contraire ils seront acceptés.
17.11.2. Carrières pour sable, gravillons, matériaux rocheux
Le PAQ précisera les carrières prévues avec tous les résultats des essais en conformité avec les
présentes spécifications routières.
Pour d'éventuelles nouvelles carrières dans un délai d'un mois avant tout commencement d'utilisation,
sur le site d'un ouvrage donné, des sables, graviers et matériaux rocheux, l’Entrepreneur présentera au
Maître d'Œuvre les dossiers techniques des carrières d'où les matériaux sont extraits, en même temps
qu'un échantillon des matériaux ainsi qu'il est précisé plus bas.
Les dossiers techniques indiqueront :
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17.11.3.3 - Réception
En cas de résultat négatif d'un essai effectué en application des paragraphes ci-dessus, le Maître
d'Œuvre fera procéder, aux frais de l’Entrepreneur, à deux (2) contre-essais. Si le résultat de l'un des
contre-essais n'est pas satisfaisant, les matériaux correspondants seront rejetés. Dans le cas contraire,
ils seront acceptés.
17.11.4. Essais à effectuer sur les ciments
Les essais de contrôle de ciment auront lieu dans un laboratoire préalablement agréé par le Maître
d'Œuvre.
Pour toutes les catégories de ciment utilisées sur le chantier, l’Entrepreneur fournira au Maître d'Œuvre
les résultats statistiques mensuels et annuels des essais effectués dans le cadre de l'auto contrôle par la
société cimentière retenue comme fournisseur, et portant sur les 12 derniers mois précédant la date de
notification du marché.
Les résultats statistiques concerneront les caractères spécifiés par la norme NFP 15 301.
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Il sera exécuté trois (3) gâchées correspondant à la formule nominale. Sur chaque gâchée seront
effectués les contrôles prévus par l'épreuve d'étude.
Le Maître d'Œuvre pourra autoriser l’Entrepreneur à démarrer la fabrication effective du béton si les
résistances à la traction et à la compression à sept (7) jours sont au moins égales aux quatre-vingt
centièmes (80/100ème) des résistances exigées à vingt-huit (28) jours.
Si les résistances à vingt-huit (28) jours ne sont pas au moins égales à celles requises, il appartiendra à
l’Entrepreneur de présenter un nouveau béton témoin après avoir apporté à ses installations les
améliorations nécessaires.
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Les dispositions arrêtées dans ce tableau pourront être modifiées en cours d'exécution, notamment en
fonction du programme de bétonnage qui sera arrêté.
Les prélèvements d'un même lot seront effectués sur des gâchées différentes désignées par le Maître
d'Œuvre.
Les buses en béton devront satisfaire aux spécifications du fascicule 70 du C.C.T.G et aux normes NFP
16 100 et 16 341. Elles seront circulaires à emboîtement à mi-épaisseur et de la série
90 A. Avant toute amenée sur le chantier, la provenance et la qualité des buses devront avoir reçu
l'agrément du Maître d'Œuvre.
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18.2. Qualité des matériaux pour lits de pose, remblais techniques et remblais contigus aux
ouvrages d’assainissement
Le bloc technique devra satisfaire aux spécifications du fascicule 70 du C.CT.G. Le remblai sera réalisé
au moyen de matériaux de même origine et de mêmes caractéristiques que celui utilisé pour la couche
de fondation de la chaussée. Sa qualité sera contrôlée globalement avec celle de ce dernier.
Les matériaux pour lits de pose des ouvrages d'assainissement devront répondre aux spécifications
suivantes :
- pas d'éléments supérieurs à 6 mm ;
- pourcentage d'éléments inférieurs à 2 mm (sable) supérieur à 70 % ;
- passant à 80 microns inférieur à 8 % ;
- équivalent de sable ES supérieur à 60 ;
- indice de plasticité IP non mesurable ;
- valeur au bleu VBS inférieure à 0,1 ;
- classification GTR : D1 exclusivement.
Les matériaux pour remblais techniques des ouvrages d'assainissement devront répondre aux
spécifications suivantes et avec l'agrément du Maître d’Œuvre pourront être utilisés aussi pour le lit de
pose:
- pas d'éléments supérieurs à 50 mm ;
- pourcentage d'éléments inférieurs à 2 mm (sable) supérieur à 30 % ;
- passant à 80 microns inférieur à 12 % ;
- équivalent de sable ES supérieur à 30 ;
- indice de plasticité IP inférieur à 10 ;
- valeur au bleu VBS inférieure à 0,3 ;
- classification GTR : B 1, B2, B3. R2, R4, R6 exclusivement.
Les matériaux pour remblais contigus aux ouvrages d'assainissement devront répondre aux
spécifications suivantes :
- pas d'éléments supérieurs à 50 mm ;
- pourcentage d'éléments inférieurs à 2 mm (sable) supérieur à 30 % ;
- passant à 80 microns inférieur à 35 % ;
- équivalent de sable ES supérieur à 25 ;
- indice de plasticité IP inférieur à 12 ;
- valeur au bleu VBS inférieure à 1,5 ;
- classification GTR : Al, B2, B3, B4, B5 exclusivement.
Les descentes d'eau seront constituées d'éléments préfabriqués en béton armé conformément aux plans
inclus au dossier.
20.1. Les cages de gabions seront parallélépipédiques à section rectangulaire. Sauf prescriptions
contraires du Maître d'Œuvre, elles auront comme dimensions:
- ép. = 0,5 ou 1,0 m ; (+ 5%)
- largeur =1,0 m ; (+ 5%)
- longueur = 2,0 ; 3,0 ; 4,0 ; 6,0 ; 8,0 ; ou 10,0 m ; (+ 3%)
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Les gabions seront à mailles hexagonales 80 x 100 mm, fil galvanisé et plastifié 2,70/3,70 mm de
diamètre avec fils de renforts longitudinaux et de lisière sur le pourtour et sur toutes les arêtes de la
structure.
Le fil de ligature et les tirants (diam. 2,4 mm) devront répondre aux mêmes spécifications et
caractéristiques que les fils de la structure.
Les fils employés seront à double torsion, qualité acier doux, exempt de pailles et autres défauts,
galvanisé à chaud au zinc pur, résistance à la traction de 38 à 50 Kg/mm².
Les fils employés seront à galvanisation très riche, le revêtement employé doit être homogène sans
aucune discontinuité, la galvanisation devra répondre aux normes en vigueur soit: 240 g/m² pour diam.
2,00 et 2,20 mm; 260 g/m² pour diam. 2,40 et 2,70 mm; 275 g/m² pour diam. 3,00 et 3,40 mm.
19.2. Les moellons proviendront des meilleurs gîtes ou carrières de la région.
Les moellons pour gabions seront granitiques, calcaires ou latéritiques.
Ils doivent être durs, insensibles à l’eau, sains non évolutifs, et non friables ayant la plus haute densité
possible (au minimum 2200 Kg/m3). Ils devront avoir une forme se rapprochant le plus possible d’un
parallélépipède, et devront avoir de vingt-cinq (25) à trente-cinq (35) cm de côté.
Ils seront choisis compacts, sans fissuration, on sujets à s’écailler, sans fragilité, à arêtes vives.
Il faudra éviter les trop gros éléments (aucun granulat ne devra dépasser dans sa plus grande dimension
0,5 fois l’épaisseur du gabion).
Le choix de ces matériaux sera soumis à l’agrément du Maître d’Œuvre.
Le remplissage et le montage des gabions devront être conformes aux indications portées sur la notice
du fabricant de gabions.
Les matériaux rocheux pour protections en pied proviendront d'une ou plusieurs carrières approuvées par
le Maître d’Œuvre, dont la recherche et la proposition sont à la charge de l'Entrepreneur.
L'Entrepreneur devra faire des études nécessaires, afin que l'Administration soit en mesure de juger des
caractéristiques mécaniques et physiques des matériaux.
Les caractéristiques mécaniques et physiques des enrochements utilisés seront :
Résistance à l'abrasion (Los Angeles) mesurée selon la norme ASTM C.535 inférieur à 30 %
(grading 1) ;
Altérabilité (Soundness test) mesurée selon ASTM C.88 inférieure à 20 % (au sulfate de
magnésium) ;
Résistance à la compression supérieure à 35 MPa (sur cube d’arête 5 cm) ;
Densité ≥ 2,4 pour les enrochements > 300 Kg et densité ≥ 2 tonnes Pour les matériaux < 300 Kg.
Les contrôles des caractéristiques mécaniques et physiques et de granulométrie seront effectués pour
l'approbation des carrières, puis tous les 20 % de la quantité mise en œuvre, ou à la demande du Maître
d’Œuvre lorsque les caractéristiques apparentes des matériaux varieront.
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Granulométrie ou blocométrie
Pmin : % d’enrochements dont le poids ≥ à la plus petite valeur de la catégorie.
Pmoyen : % d’enrochements dont le poids ≥ à la moyenne de la catégorie.
Pmax : % d’enrochements dont le poids ≥ à la valeur maximale de la catégorie.
- Pmin ≥ 90 %
- P moyen > 50%
- Pmax < 10%
- Catégorie enrochements 5/500 Kg
Aucun enrochement > 800 Kg
- Catégorie enrochements 0,5/1 tonne
Aucun enrochement > 1,5 > Tonne
Les barrières de sécurité BN4 sont conformes aux spécifications de la norme XP P 98-421.
Elles doivent être titulaires de la marque NF - Equipements de la route - Barrières de sécurité.
Les éléments constitutifs des barrières BN4 sont conformes aux prescriptions de la norme XP P 98-421
et du règlement particulier de la marque NF-Equipements de la route - Barrières de sécurité.
La structure métallique (Les supports, les lisses et les pièces d’ancrage) sera en acier Fe 360 B conforme
à la norme NF EN 10025. Ces pièces sont destinées à être galvanisées à chaud. L’acier devra en outre
satisfaire à la norme NF A 35. 503 (teneur en silicium et phosphore).
Toute la structure métalliques ainsi que la boulonnerie des dispositifs de fixation seront assurées par
galvanisation à chaud 550 g/m2 (80 μm environ) ou similaire.
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- Pour la protection des usagers de la route et des riverains : fourniture et mise en place de
séparateur double en béton adhérent type DBA le long de la déviation provisoire. Il est constitué
d’un muret en béton coulé en place de profil symétrique de 80cm de hauteur et 60cm de largeur
à la base, faiblement armé à sa partie supérieure par deux fers filants. son poids est environ
700kg/ml ;
Les dispositifs de sécurité susmentionnés seront conformes aux prescriptions du document guide GC77
du SETRA ou conforme à des prescriptions équivalentes agréées par le Maître d’Ouvrage et le Maître
d’Œuvre.
Les séparateurs en béton sont conformes aux spécifications de la norme NF P 98-430.
Ils sont équipés de passages d'eau, de section égale à (30 x 15 cm), disposés tous les 10 mètres.
Au niveau des joints de chaussée, les séparateurs en béton sont interrompus et recouverts par un capot métallique
simplifié, conformément aux normes NF P 98-431 et NF P 98-433.
Les matériaux constitutifs des séparateurs en béton sont conformes aux prescriptions de la norme NF P 98-431 et
NF P 98-433.
Par complément aux articles 3.2 et 3.3 de la norme NF P 98-431, les granulats sont au minimum de classe C au sens
de l'article 10 de la norme XP P 18-545.
La protection contre la corrosion, y compris celle de la boulonnerie, est assurée par galvanisation à chaud dans un
atelier accepté préalablement par le maître d'œuvre. Elle fait l'objet des garanties découlant de l'application du
tableau 6 du fascicule 56 du CCTG
La désignation, la classe de résistance, le dosage minimal en ciment, la dimension maximale du
granulat et la destination des différents bétons sont indiqués dans le tableau ci-après :
Désignation D max Dosage minimal Résistance
Parties d’ouvrages simplifiée (mm) en ciment caractéristique à la
(kg/m3) compression
fc 28 (MPa)
Béton de propreté B15 25 175 15
Gros béton B20 40 250 20
Séparateurs en béton B25 25 350 25
(DBA & GBA)
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Sans Objet.
Les marques sur chaussée seront réalisées conformément aux dispositions de la réglementation
française en vigueur au moyen de produits homologués par le Maître d'Œuvre, pour cet usage.
Les peintures seront réflectorisées.
L'origine et le type de peinture devront être soumis à l'agrément du Maître d'Œuvre.
Sans Objet.
Pour éviter le risque de colmatage du matériau drainant par le terrain avoisinant, le remplissage de la
tranchée se fait par la mise en place d’une grave drainante 20/40 de granularité continue avec un
équivalent de sable (ES)>50 % et moins de 5% de fines inférieures à 80 µ.
Pour ce qui est de la tranchée drainante, le fond doit être tapissé d’un lit de sable propre surmonté d’un
tuyau drainant (drain collecteur) qui sera constitué d’un tube en PVC perforé d’un diamètre égal ou
supérieur à 65 cm ou d’un drain en béton poreux.
- les passants à 2 mm < 10 % dans le cas d’un drain en béton poreux ;
- les passants à 2 mm < 15 % dans le cas d’un drain en PVC.
Les matériaux drainants seront enveloppés par la mise en place d’un filtre en géotextile.
Les matériaux divers non énumérés ci-avant et appelés à être incorporés à titre définitif dans les
ouvrages seront choisis parmi ceux qui répondent aux conditions d'emploi ou de fonctionnement
auxquels ils seront soumis.
Leur utilisation est subordonnée à l'agrément préalable du Maître d’Œuvre.
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L’Entrepreneur soumettra au visa du Maître d'Œuvre un programme d'exécution des travaux selon une
présentation ayant reçu l'accord de celui-ci. Le programme devra être soumis dans un délai d'un
(1) mois à compter de l'Ordre de Service de démarrage des travaux.
Ce programme d'exécution sera établi au moyen d'une méthode "à chemin critique" et mettra en
évidence :
- les tâches à accomplir pour réaliser les travaux et leur enchaînement ;
- pour chaque tâche, la date prévue pour son achèvement et la marge de temps disponible pour
son
exécution ;
- les tâches qui conditionnent la durée de réalisation des travaux (tâches critiques) notamment la
déviation du réseau concessionnaire, la déviation provisoire de la circulation, la construction des
murs de soutènement, etc.
L’Entrepreneur devra procéder, chaque fin de trimestre calendaire, à l'examen et à la mise à jour du
programme d'exécution et présenter au Maître d'Œuvre, au plus tard le 10 du mois suivant, les résultats
de son examen avec, le cas échéant, les modifications qu'il se propose d'apporter au programme en
vigueur. Toutefois, le Phasage des travaux intégrant la déviation provisoire de la circulation sera soumis
mensuellement.
Ces documents seront fournis en cinq (5) exemplaires.
Le Maître d’Œuvre disposera d'un délai de quinze (15) jours pour donner son approbation ou faire ses
observations sur les dites modifications.
Le tableau ci-après indique une liste non limitative des opérations à effectuer par l'Entrepreneur
pour l'organisation et la préparation des travaux.
TACHES A EXECUTER DELAI DE PRESENTATION DES DOCUMENTS
Hypothèses de calcul 30 jours après notification du marché
Programme d'exécution des travaux :
- Plan des installations du chantier 1 mois après notification de l'ordre de service de
- Planning détaillé d'amenée du matériel commencer les travaux.
- Planning détaillé d'approvisionnement
- Planning détaillé de la déviation des
réseaux concessionnaires
- Prévision quantitative d'emploi de main
œuvre
- Plan d’aménagement et d’organisation des
déviations et de la circulation provisoire et
de signalisation de chantier
Planning prévisionnel d'avancement des travaux
Plan d’Assurance de la Qualité (P.A.Q.) 45 jours avant de commencer l'exécution
Plan d’Hygiène Santé, sécurité et Environnement 30 jours après notification de l'ordre de service de
(HSSE) commencer les travaux
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Le non-respect de fourniture de matériel de chantier selon la liste susmentionnée, produira une
pénalisation du 10% sur le montant prévu pour l'installation de chantier.
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Les terrains du domaine public ou privé de l'État nécessaires pour la réalisation des installations de
chantier seront mis gratuitement à la disposition de l’Entrepreneur. Les déguerpissements éventuels hors
emprise du projet et des carrières restent à la charge du dit Entrepreneur.
Les installations de chantier de l'Entreprise comprennent au minimum la création, sur le lieu des travaux,
d'une base logistique susceptible de pourvoir le chantier en matériel d'équipement en matériaux et en
personnel, cadres et agents d'exécution, en quantité suffisante pour assurer son démarrage et sa
progression conformément au programme d'exécution visé par le Maître d'Œuvre.
Dès le début des travaux, l’Entrepreneur réalisera au titre des installations de chantier les prestations
suivantes en faveur du Maître de l’Ouvrage, du Maître d’Ouvrage Délégué et du Maître d’Œuvre :
Le projet des installations de chantier sera soumis à l'agrément du Maître d'Œuvre dans un délai de
trente (30) jours calendaires à compter de l'Ordre de Service de démarrage des travaux. Les documents
seront fournis en cinq (5) exemplaires.
Le repliement du chantier est entrepris à la suite de la réception provisoire des travaux. Il comprend le
démontage ou la suppression des installations fixes, le départ des personnels, engins et matériels, et,
sauf instructions contraires du Maître d'Œuvre, la remise en état des lieux.
3 - Journal de Chantier
Un journal de chantier sera tenu sur le chantier par un représentant du Maître d’Œuvre.
Dans ce journal seront consignés chaque jour :
- les opérations administratives relatives à l’exécution et au règlement du Marché, telles que
notifications d’ordres de services, visa et approbation des plans d’exécution, etc. ;
- les résultats des essais de contrôle et réception des matériaux ;
- les conditions atmosphériques constatées (précipitations, vent, température, niveau des eaux,
etc..) ;
- les incidents de détail présentant quelque intérêt du point de vue de la tenue ultérieure des
ouvrages, du calcul des prix de revient et de la durée réelle des travaux ;
- les observations faites et les prescriptions imposées à l’Entrepreneur par le Maître d’Œuvre.
A ce journal sera annexé, chaque jour, un compte-rendu détaillé établi par un représentant de
l’Entrepreneur sur lequel seront indiqués par poste de travail :
- les horaires de travail ;
- l'effectif et la qualification du personnel ;
- le matériel présent sur le chantier et son temps de marche ;
- la durée et la cause des arrêts de chantier ;
- l'évaluation des quantités de travaux effectués par l'Entrepreneur chaque jour ;
- les incidents de chantier susceptibles de donner lieu à une réclamation de la part de
l’Entrepreneur.
Un reportage photographique en couleur retraçant l’évolution du chantier dans toutes ses phases
techniques ainsi que les fichiers numérisés correspondants seront fournis par l’Entrepreneur. La
fréquence moyenne de 50 photos par mois sera modulée suivant l’importance des travaux et la finesse
technique de leur exécution, par avis du Maître d’Œuvre.
La liste des équipements, dont disposera le laboratoire de chantier de l'entreprise, sera soumise à
l'agrément du Maître d’Œuvre avec le projet des installations de chantier visé à l'article précédent, dans le
cadre du PAQ.
Le laboratoire de chantier sera équipé de matériel servant à réaliser tous les essais dont (liste non
exhaustive):
SOLS
- analyse granulométrique pour sols, gravillons et agrégats (tamisage et sédimentation) ;
- équivalent de sable ;
- limites d’Atterberg ;
- dosage en matières organiques ;
- essai au bleu de méthylène ;
- teneur en eau ;
- essai Proctor modifié ;
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PK5-PK12
- essai de portance CBR avec mesure du gonflement (minimum 3 moules), y compris la machine
de poinçonnement CBR.
AGREGATS
- Mesure des masses volumiques, porosité, coefficient d’absorption et teneur en eau ;
- Mesure du coefficient d’aplatissement et coefficient de forme ;
- Détermination de l’homogénéité des granulats ;
- Détermination de la propreté des granulats ;
- Essais d’abrasion Los Angeles ;
- Essais de résistance en compression uniaxiale.
BETON
- Qualité de l’eau pour bétons ;
- Résistance à la compression du béton (minimum 12 moules), y compris la machine d’écrasement
des éprouvettes ;
- Analyse de béton frais ;
- Essai de prise de ciment (aiguille Vicat).
LIANT
- Pénétrabilité à l'aiguille ;
- Point de ramollissement dit température bille et anneau ;
- Température ;
- Pseudo-viscosité (pour les émulsions/bitumes fluidifies) ;
- Essai d'adhésivité ;
- Essai d'adhésivité à la plaque VIALIT.
MELANGE HYDROCARBONIQUE
- Détermination de la teneur en bitume d’un enrobé ;
- Quantité de répandage du liant et des gravillons.
- Granulométrie du mélange
- Température
ESSAIS IN SITU
- Densité in situ : densimètre/humidimètre ;
- Essai de chargement à la plaque (diamètre de la plaque 0,60 m) ;
- Carottage pour vérification des épaisseurs (chaussée, béton) ;
- poutre Benkelmann.
Sur sa demande, l’Entrepreneur pourra être dispensé d'équiper son laboratoire de chantier des matériels
nécessaires pour réaliser les essais Los Angeles, Deval humide, Vialit, et les essais de conformité des
produits manufacturés, sous réserve de faire exécuter ces essais dans un laboratoire agréé par le Maître
d'Œuvre.
Tous les résultats des essais et des contrôles effectués seront consignés dans un cahier de laboratoire
qui sera communiqué au Maître d'Œuvre au fur et à mesure de leur obtention.
Les emplacements des prélèvements et des mesures in-situ nécessaires aux essais pourront être
proposés par l'Entreprise mais seront fixés en dernier ressort par le Maître d'Œuvre.
En outre, le Maître d'Œuvre se réserve le droit de procéder à tous les contrôles et essais de la conformité
des fournitures avec les prescriptions ci-dessus.
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L’Entrepreneur sera tenu de justifier, éventuellement par la production d'une lettre de commande, d'un
certificat d'origine ou autre pièce, de la provenance et de la spécification des matériaux et matériels
employés dans le cadre des travaux.
Deux séries de contrôles sont prévues :
- la première au titre du contrôle interne, sera effectuée systématiquement par l’Entrepreneur et à
ses frais dans le laboratoire de chantier ou dans un laboratoire agréé par le Maître d'Œuvre, qui
devra être entièrement ouvert aux agents du Maître d'Œuvre,
- la seconde série au titre du contrôle extérieur, sera réalisée à l'improviste par le Maître d'Œuvre.
Les contrôles de qualité ne seront exécutés par le Maître d'Œuvre que sur les matériaux
approvisionnés sur la plate-forme.
En cas de résultat négatif d'un essai effectué en application des spécifications ci-dessus, le Maître
d'Œuvre fera procéder, aux frais de l’Entrepreneur, à deux (2) contre-essais. Si les résultats de l'un des
contre-essais ne sont pas satisfaisants, les matériaux correspondants seront rejetés, dans le cas
contraire ils seront acceptés.
- CONTRÔLES
Les conditions du contrôle de l'exécution sont définies à l'article 10.
Au niveau du contrôle interne, le PAQ devra prévoir divers types de contrôle :
1.- Contrôle préliminaire à exécuter sur les matériaux, fournitures diverses et techniques d'exécution.
2.- Contrôle de réception sur approvisionnement prévu au présent document
3.- Contrôle d'exécution des travaux prévus au présent document.
4.- En outre, le Maître d'Œuvre se réserve le droit d'effectuer au titre du contrôle extérieur au producteur,
à l'improviste, tous les contrôles qu'il jugera nécessaires.
Pour tous les essais :
- les prélèvements seront effectués en présence du Maître d'Œuvre ou de son représentant ;
- le Maître d'Œuvre pourra, par ailleurs, faire exécuter aux frais de l’Entrepreneur tous les autres
essais prévus par les normes citées au présent document s'il le juge nécessaire au vu du
déroulement du chantier.
Pour les autres essais de réception de matériaux et de contrôle d'exécution, l’Entrepreneur pourra choisir
soit de les effectuer dans son laboratoire de chantier, qui devra donc être équipé en conséquence, soit
dans un autre laboratoire agréé par le Maître d'Œuvre.
Le Maître d'Œuvre se réserve le droit d'utiliser ce ou ces laboratoire(s) pour effectuer les essais
supplémentaires prévus.
Ce (ces) laboratoire (s) sera (seront) soumis à l'agrément du Maître d'Œuvre et à son contrôle.
En cas de mauvais fonctionnement persistant du laboratoire de l’Entrepreneur, révélé par des essais
comparatifs effectués dans un laboratoire choisi par le Maître d'Œuvre, celui-ci pourra exiger que tous les
essais soient réalisés par ce dernier laboratoire et aux frais de l’Entrepreneur, sans que celui-ci puisse,
de ce fait, élever des réclamations en raison des retards ou des interruptions de chantiers consécutifs à
cette sujétion.
Le laboratoire de l’Entrepreneur devra être en état de fonctionnement dans un délai de trente (30) jours à
partir de la date de l'Ordre de Service prescrivant de commencer les travaux.
L’Entrepreneur ne pourra pas évoquer la surcharge de son laboratoire pour justifier des retards dans les
travaux.
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L’Entrepreneur soumettra au visa du Maître d'Œuvre les plans et dessins d'exécution, avant tout
commencement des travaux, en cinq exemplaires accompagnés de trois exemplaires des notes de calcul
éventuelles et avant-métrés correspondants. Les plans et dessins d’exécution pourront être confiés, soit
à un sous-traitant agrée par le Maître d’œuvre, soit réalisés de façon interne au sein de l’Entreprise, dans
les deux cas, le sous-détail des prix de l’Entrepreneur devra faire apparaître le détail.
Ces notes de calcul et avant-métrés seront rédigés en langue française.
Au cas où l’Entrepreneur ferait établir par des moyens de calcul automatique, tout ou partie des calculs
qui lui incombent :
1) Il joindra une notice indiquant de façon complète les hypothèses de base des calculs, leurs processus,
les formules employées et les notations.
2) Les "sorties" de tout programme de calcul utilisé devront être suffisamment nombreuses et comporter,
outre les données particulières du calcul, assez de résultats intermédiaires pour que les options, tant
techniques que logiques, soient mises en évidence et que les fractions du calcul, comprises entre deux
options consécutives, puissent être isolées en vue d'une éventuelle vérification. Sur demande du Maître
d'Œuvre, l’Entrepreneur lui fournira tout autre résultat intermédiaire du calcul qu'il estimerait utile. Au cas
où la note de calcul automatique serait très volumineuse, l’Entrepreneur fournira un extrait faisant
paraître les résultats déterminants du dimensionnement proposé.
3) Le Maître d'Œuvre pourra faire compléter manuellement toute note de calcul automatique incomplète.
4) Sur toute demande du Maître d'Œuvre, l’Entrepreneur devra lui fournir des nouvelles notes de calcul
obtenues par le même programme, à partir de données particulières fixées par le Maître d'Œuvre. Si ces
nouvelles notes de calcul faisaient apparaître que les notes de calcul initiales sont acceptables, les frais
nouveaux seront à la charge du Maître de l'Ouvrage; dans le cas contraire, ceux-ci seront à la charge de
l’Entrepreneur.
Les plans de récolement seront fournis par l’Entrepreneur pour la réception provisoire des travaux. Les
documents seront remis en cinq (5) exemplaires, dont un reproductible plus les fichiers informatiques
correspondants.
Le bureau d’études ou l’équipe chargée de la réalisation des plans de récolement doit être soumis à
l’agrément préalable du Maître d’œuvre.
Les travaux topographiques engagés lors de la phase étude ont conduit à l'implantation et au bornage sur
le terrain d'une polygonale de base des levés réalisés.
L'implantation des bornes de polygonale nécessaires ou leur complément, l'implantation de l'axe, le levé
du profil en long et des profils en travers, l'établissement du projet d'exécution des terrassements sur la
base des documents fournis par l'Administration sont à la charge de l’Entrepreneur et sont réputés pris en
compte dans les prix de règlement des ouvrages.
L'implantation comprend la fourniture, le transport et la mise en place des bornes éventuellement
manquantes, les observations et la vérification des calculs en coordonnées (X,Y,Z).
Les travaux topographiques à réaliser par l’Entrepreneur, sous contrôle du Maître d'Œuvre, comportent :
a) - Le piquetage général de l'axe du tracé à partir des repères d'implantation posés par l'Administration.
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Des piquets numérotés ayant au moins CINQUANTE centimètres (0,50 m) de fiche seront plantés aux
extrémités de chacun des alignements droits, de chaque pente et de chaque rampe, au sommet de
chaque courbe, éventuellement à l'emplacement de chacun des profils en travers ayant servi au calcul
des terrassements et sur des points intermédiaires si cela est jugé nécessaire. Dans les parties où la
hauteur du remblai ou la profondeur du déblai ne dépassera pas TRENTE centimètres (0,30 m) la tête
des piquets sera dérasée à la hauteur fixée pour la plate-forme des terrassements. Dans les autres
parties, elle sera dérasée à un nombre exact de décimètres, en contre bas ou en contre haut du niveau
qu'ils doivent indiquer. Ces différences seront consignées au procès-verbal mentionné ci-après.
Les têtes de piquets seront rattachées en plan et en altitude aux bornes mises en place par
l'Administration et, éventuellement, complétées par l’Entrepreneur en dehors de l'emprise des
terrassements.
b) - Le piquetage spécial du tracé des canalisations, câbles et ouvrages souterrains en présence d'un
représentant qualifié des sociétés concessionnaires de réseaux publics.
Ce piquetage sera établi et arrêté dans les mêmes conditions que le piquetage général.
c) - Le piquetage complémentaire visé à l'article 5 - 3 du fascicule 2 du C.C.T.G.
La distance entre deux points matérialisés consécutifs sur l'axe du tracé ne doit pas excéder 50 mètres
en alignement droit et 25 mètres dans les courbes.
Dans le cadre du piquetage complémentaire, le piquetage de l'axe sera remplacé par le piquetage d'une
ligne située en plan à une distance fixe de l'axe et hors de l'emprise des terrassements.
Le piquetage général et le piquetage spécial agréés par le Maître d'Œuvre feront l'objet de procès-
verbaux contradictoires.
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L'Entrepreneur devra également s'assurer préalablement que les propriétaires d'arbres fruitiers ont été
indemnisés et que les tombes, ont bien été déplacées.
Quand les riverains auront récupéré tout ce qui pouvait leur être utile, l'Entrepreneur devra enlever les
résidus et les évacuer jusqu'au dépôt agréé par le Maître d’Œuvre afin de les utiliser pour la fabrication
de compost ou les brûler (sur une aire spécialement aménagée à cet effet afin d'éviter tout risque de feu
de brousse).
Les trous formés par l'enlèvement des souches et des grosses racines seront soigneusement rebouchés
par l’Entrepreneur, avec des matériaux agréés par le Maître d'Œuvre.
L’Entrepreneur devra veiller à la conservation des piquets et repères d'implantation situés dans la bande
à déforester et à ses abords, en évitant qu'ils soient détruits ou déplacés par la chute des arbres ou par le
passage des engins mécaniques.
Si l'un des piquets ou repères venait à disparaître ou à être déplacé, il serait rétabli par les soins de
l’Entrepreneur ou à ses frais, à partir des repères de sommets de polygonale restante en place.
Un repérage latéral des profils avec inscription du PK sera effectué au plus tous les 50 mètres. Ces
repères seront remis en place autant de fois que nécessaire pour assurer un repérage facile et
permanent indispensable aux différentes opérations de contrôle.
Préalablement à tout début d'exécution des travaux de terrassement et dans un délai maximal de VINGT
(20) jours à compter de la notification du procès-verbal de piquetage d'un tronçon de route considéré,
l’Entrepreneur soumet à l'agrément du Maître d'Œuvre un projet de plan de mouvement des terres pour le
dit tronçon.
Ce projet mettra notamment en évidence :
- les déblais à mettre en dépôt, leur quantité, le lieu de dépôt et la distance de transport
correspondante ;
- les déblais à mettre en remblai en distinguant chaque couche géologique, leur quantité, le lieu
d'utilisation et la distance de transport correspondante ;
- les remblais provenant d'emprunt, leur quantité, la situation des emprunts et la distance de
transport correspondante.
Il sera établi dans le souci de constituer les remblais par couche successive de sols dont les qualités
devront augmenter au fur et à mesure de la réalisation du remblai.
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Le Maître d'Œuvre disposera d'un délai de quinze (15) jours pour donner son approbation ou faire ses
observations sur ce projet. A défaut d'une réponse dans ce délai, l’Entrepreneur pourra considérer que
ledit projet a été approuvé.
L’Entrepreneur est tenu de soumettre à l'agrément préalable du Maître d’Œuvre les modifications au plan
de mouvement des terres qui pourraient s'avérer nécessaires ou souhaitables à la suite des constatations
effectuées en cours de travaux.
L'aménagement et l'entretien des dépôts sont à la charge de l'Entrepreneur.
En plus de ce qui est prévu dans les Prescriptions Techniques, l'Entrepreneur devra veiller à ce que :
- les dépôts soient organisés de façon à assurer l'écoulement normal des eaux sans que cela
entraîne une érosion des dépôts ou des zones avoisinantes ;
- aucun dépôt ne soit effectué en forêt, sur une zone de culture ou à moins de 500 m d'une rivière ;
- le terrain des dépôts dont il n'aura plus usage soit dûment régalé en utilisant les engins de
terrassement classique.
Le décapage de la terre végétale sera effectué sur toute la largeur de l'assiette des terrassements
(déduction faite de la largeur de la chaussée existante) ainsi que sur l'emprise des emprunts de
matériaux. Le décapage sur l'emprise des emprunts de matériaux est compris dans le prix du remblai
provenant d’emprunts.
Il comprend l'enlèvement de la couche superficielle de terre végétale sur la totalité de son épaisseur et sa
mise en dépôt provisoire ou définitif, compte tenu des besoins résultant de la réutilisation éventuelle du
matériau pour les revêtements de talus, en des emplacements agréés par le Maître d'Œuvre.
La mise en dépôt sera effectuée dans les conditions fixées pour les déblais à l'article ci-après.
Les déblais non utilisés en remblais du fait de leur nature défectueuse ou des distances de transport trop
importantes, et les déblais en excédant sur les besoins en remblais, seront mis en dépôt sur des
emplacements choisis par l’Entrepreneur et préalablement agréés par le Maître d'Œuvre.
Entrent dans cette catégorie : les terrains tourbeux, vaseux, et plus généralement tous ceux qui sont
inaptes à supporter l'ouvrage qui les surmonte tel que buses, dalots, passages inférieurs piétons,
remblais, etc., selon les prescriptions du Maître d'Œuvre.
Au cas où les fonds de déblais ne présenteraient pas les caractéristiques d'une couche de chaussée, les
terrassements seront encore poussés de trente (30) centimètres en reportant, par-dessus, une couche de
forme compactée à 95% de l'O.P.M.
Les matériaux de déblai non réemployés en remblai seront évacués et mis en dépôt hors de l'emprise de
la route aux endroits approuvés par le Maître d’Œuvre. Faute de quoi, l'Entrepreneur aura à supporter
seulement les conséquences de réclamations éventuelles des riverains ou les déplacements que lui
imposera le Maître d’Œuvre pour améliorer la visibilité ou l'écoulement des eaux. La recherche des zones
de dépôt appartient à l'Entrepreneur.
Sauf autorisation ou prescription contraire du Maître d'Œuvre, ces déblais seront mis en dépôt à l'aval de
la plate-forme, de telle façon que la partie supérieure du dépôt reste en contre bas de celle-ci.
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Les talus de dépôt auront une inclinaison maximale de 3 de base pour 2 de hauteur et leur partie
supérieure sera réglée avec une pente minimale de 5 % vers le côté le plus éloigné de la route. Les
dépôts ne devront entraîner la constitution d'aucune poche susceptible de retenir les eaux ni être
disposés de façon à provoquer une érosion régressive des talus de remblais.
Au droit des sections de route en tranchée, on réservera, entre le pied du talus du massif du dépôt et
l'arête supérieure du talus de la tranchée, une distance minimale égale au développement de ce talus
augmenté de cinq mètres.
Le dépôt de matériaux aux bords de la route, ou dans des zones n'ayant pas reçu l'approbation du Maître
d’Œuvre, est absolument interdit. L'Entrepreneur devra préparer et soumettre à l'agrément du Maître
d’Œuvre un "Plan de Protection de l'Environnement du Site" pour chaque dépôt. Ce plan devra préciser
les mesures que l'Entrepreneur se propose d'adopter pour remettre en état le site à la fin des travaux.
Les travaux de remise en état comprendront, entre autres, le remodelage du terrain, l'installation
d'ouvrages de drainage appropriés pour réduire l'accumulation des eaux, le remplacement de la terre
végétale et la mise en végétation des talus afin d'éviter les risques d'érosion.
Lorsque ces dépôts se trouvent au voisinage de cours d'eau ou d'exutoire d'ouvrage, l’Entrepreneur
devra prendre toutes dispositions utiles pour que les écoulements ne soient pas gênés ou modifiés, ou
proposer à ses frais des lieux de dépôt plus éloignés.
Pour satisfaire aux spécifications concernant l'augmentation de qualité des sols au fur et à mesure de la
réalisation des remblais, l’Entrepreneur sera astreint dans certains cas, à procéder à une mise en dépôt
provisoire des terres de déblais.
Cette opération ne donnera lieu à aucune rémunération supplémentaire.
41.3. Emprunts
Les matériaux de remblais proviendront de déblais, des terres ôtées pour créer des redans, ou extraits de
zones d'emprunt ou de carrières. Ils ne pourront être utilisés sans l'agrément préalable du Maître
d’Œuvre qui aura faculté de prescrire des essais d'identification et de compactage.
L'ouverture d'une zone d'emprunt ou d'une carrière devra toujours se faire dans le respect de la
réglementation en vigueur.
L'Entrepreneur devra faire, à ses frais, les sondages et essais nécessaires pour déterminer la qualité des
produits des zones d'emprunt ou des carrières qu'il entend utiliser, dont il restera le seul responsable.
Il ne pourra commencer à exploiter les zones d'emprunt ou carrières retenues qu’après avoir reçu
l'autorisation écrite du Maître d’Œuvre, celui-ci pouvant la retirer à tout moment s'il estime que la qualité
n'est plus convenable. Le cas échéant, l'Entrepreneur ne pourra réclamer aucune indemnité.
L'Entrepreneur supportera tous les frais d'exploitation des zones d'emprunt et des carrières et notamment
l'ouverture et l'aménagement de leurs pistes d'accès, leur débroussaillement et déboisement,
l'enlèvement de la terre végétale ou des matériaux indésirables et leur mise en dépôt.
Le drainage des zones d'emprunt ou carrières devra être efficace. Toutes les dispositions nécessaires
devront être prises pour que l'eau de ruissellement puisse s'écouler normalement en dehors de l'emprise
de la route, sans causer de dégâts aux propriétés riveraines.
Aucune zone d'emprunt ou carrière ne devra être ouverte en contrebas de la route à moins de quinze
(15) mètres de la limite de l'emprise, cette distance étant augmentée en fonction de la profondeur de
l'emprunt. Le fond des emprunts sera régalé de façon à empêcher que l'eau ne séjourne aux abords de la
route. L'Entrepreneur sera tenu de réaliser, à ses frais, un système d'évacuation des eaux et de
protection de la route (fossés de garde, puisards, ouvrages sous chaussées) qui ne puisse pas, plus tard,
provoquer des écoulements nuisibles à la bonne conservation de la route.
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Trente (30) jours avant de commencer les terrassements, l'Entrepreneur remettra au Représentant du
Maître d'Œuvre les dossiers techniques relatifs aux zones d'emprunt ou aux carrières qu'il se propose
d'utiliser, qu'il s'agisse de celles qui sont indiquées dans le Dossier technique du marché ou d'autres qu'il
aurait lui-même prospectées.
Le dossier remis par l'Entrepreneur devra indiquer, pour chaque zone d'emprunt ou carrière prospectée:
- sa position par rapport à l'axe routier ;
- un croquis de la zone indiquant l'emplacement des sondages effectués (carrés de 25 m de côté)
avec indication des sondages pour lesquels des essais ont été effectués ;
- les coupes des sondages avec indication de la découverte éventuelle ;
- le volume présumé des matériaux utilisables.
Ce dossier sera complété par l'indication des endroits où les matériaux seront mis en œuvre.
La documentation accompagnant ce dossier devra indiquer les résultats obtenus aux essais suivants:
- teneur en eau naturelle ;
- analyse granulométrique ;
- limites d'Atterberg ;
- CBR à 3 points à 4 jours d'imbibition et Proctor modifié ;
- Los Angeles, Micro-Deval, coefficient d’aplatissement, indice de concassage, etc.
Ces essais, non exhaustifs, devront avoir été exécutés sur des échantillons pris à différents
emplacements et à différentes profondeurs de la zone d'emprunt ou de la carrière étudiée.
L'Entrepreneur fournira au représentant du Maître d’Œuvre l'ensemble de cette documentation. Celle-ci
se réserve toutefois le droit d'exécuter des contrôles dans le laboratoire de chantier, aux frais de
l'Entrepreneur.
Le Maître d’Œuvre devra faire connaître sa décision ou ses instructions sur l'exploitation de la zone
d'emprunt ou de la carrière dans un délai de 15 jours.
Si les zones d'emprunt ou les carrières retenues ne sont pas en mesure de fournir le cubage de
matériaux utilisables escompté, l'Entrepreneur devra prospecter de nouvelles possibilités et remettre au
Maître d’Œuvre les dossiers techniques correspondants.
L'Entrepreneur ne pourra se prévaloir de l'insuffisance qualitative ou quantitative des zones d'emprunt ou
des carrières figurant dans la section "Etude Géotechnique" du Dossier technique du marché pour
présenter des réclamations de prix ou de délais.
Au titre de la protection de l'environnement, l'Entrepreneur devra :
- épargner les sites présentant un intérêt écologique ou touristique ;
- remettre en état les lieux à l'issue du chantier, en veillant notamment à remettre en végétation les
zones d'emprunt et les carrières pour leur redonner un aspect de relief "naturel".
L'Entrepreneur installera et entretiendra des drainages du site temporaires ou permanents dans le but de
réduire l'érosion dues aux eaux de ruissellement dans l'emprise comme hors de celle-ci. Ces systèmes
devront se déverser dans des réseaux d'égout, lesquels comprendront des bacs et bassins de
décantation pour réduire la quantité de sédiments entraînés.
L'Entrepreneur devra préparer un "Plan de Protection de l'Environnement du Site" qu'il soumettra à
l'agrément du Maître d’Œuvre. Ce Plan devra préciser les mesures que l'Entrepreneur se propose
d'adopter pour réduire l'érosion et la sédimentation.
Le plan des mesures environnementales devra préciser, notamment, les mesures que l'Entrepreneur se
propose de mettre en œuvre pour réhabiliter les sites utilisés à la fin des travaux. Les travaux de
réhabilitation comprendront, entre autres, le remodelage du terrain, l'installation d'ouvrages de drainage
appropriés pour réduire l'accumulation des eaux (à moins que les populations locales ne souhaitent en
profiter pour créer une mare), le remplacement de la terre végétale, la mise en végétation des talus et la
plantation d'arbres pour réduire l'érosion.
L'exploitation de zones d'emprunt en bordure de route est strictement interdite.
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Les déblais pour rectification de lit d’écoulements ou rivières sont assimilés aux déblais courants, non
rocheux.
42.1. Terrassement
Avant tout commencement d'exécution, l’Entrepreneur devra présenter au Maître d'Œuvre l'inventaire des
réseaux souterrains qu'il aura recueilli auprès des différents concessionnaires. Il devra réaliser
l'implantation matérielle sur indications des concessionnaires.
Les terrassements seront effectués aux engins mécaniques, là où il sera reconnu que leur emploi ne
présente ni danger ni risque de détérioration des conduites; dans le cas contraire, les terrassements
seront exécutés à la main, avec les précautions d'usage.
L’Entrepreneur aura à sa charge l'étaiement éventuel des conduites et canalisations, effectué avec
l'accord du responsable du réseau concerné.
Pour les terrassements des buses, dalots, ouvrages de tête et puisards, le blindage éventuel des fouilles
est également à la charge de l’Entrepreneur.
En saison des pluies, l’Entrepreneur prendra toutes dispositions pour éviter les stagnations d'eau dans
les fonds de fouilles (creusement d'exutoire, pompages, etc.)
La scarification de la chaussée, avant démolition, sera exécutée sur une profondeur allant jusqu’au
niveau de la couche de béton Bitumineux et de Grave Bitume, le cas échéant, en vue d’enlever la couche
de roulement existante avant de procéder à la démolition des couches de base et de fondation, les
matériaux scarifiés seront mises en dépôt aux lieux approuvés par le Maître d’Œuvre.
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) Page 70 PARTIE A – Travaux Routiers
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Les excavations et démolition de la chaussée existante seront exécutés aux endroits indiqués par les
plans ou sur les tronçons désignés par le Maître d’Œuvre, jusqu’au niveau de l’assise de la couche de
forme telle qu’elle ressort des profils en travers approuvés.
Les matériaux extraits seront évacués hors de l’emprise et mis en dépôt aux endroits indiqués par le
Maître d’Œuvre.
43.2. Enlèvement des sols pouvant nuire à la bonne tenue des remblais (Purges)
La purge des sols impropres ne se fera que sur instruction expresse du Maître d’Œuvre, après décapage.
Le mode opératoire de réalisation des purges comprend, notamment, l'enlèvement et le chargement des
matériaux, le transport sur toute distance, le déchargement et la mise au dépôt aux endroits indiqués par
le Maître d’Œuvre. Il inclut toutes sujétions dépendantes de la mise en œuvre de faibles quantités et
s'applique à toutes les purges, indépendamment de leur profondeur ou volume, de la largeur du travail
et/ou des conditions des terres de mauvaise tenue.
Le remplacement de ces sols sera assuré par un matériau de qualité remblai, compacté à 95 % de
l'O.P.M. au moins, jusqu'à rétablir la côte du terrain décapé. Le comblement des vides, caves, puits,
puisards et excavations de toute nature sera réalisé dans les mêmes conditions.
Le régalage du fond du déblai sera réalisé juste avant la mise en œuvre de la chaussée.
Cependant, lorsque le sol au fond du déblai sera constitué de matériaux ayant des caractéristiques
insuffisantes (CBR<5%), le Maître d’Œuvre aura la faculté de donner l'ordre de sur creuser le fond du
déblai de 30 cm supplémentaires. Le cas échéant, l'Entrepreneur sera tenu de mettre en place une
couche de forme supplémentaire de 30 cm d'épaisseur Tout venant 0/60.
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) Page 71 PARTIE A – Travaux Routiers
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Avant mise en œuvre de la première couche de remblais, l’entrepreneur est tenu d’exécuter les
prescriptions prévues à l’Article 43 ci-dessus.
Les matériaux devront répondre aux spécifications de l’article 12 ci-dessus.
Les remblais seront exécutés conformément aux profils-en-travers et aux cotes d'étude en utilisant des
matériaux provenant en priorité de déblais ou de redans.
Il est rappelé que l'Entrepreneur est tenu d'exécuter les ouvrages provisoires nécessaires à la bonne
exécution des travaux afin d'éviter que les eaux ne stagnent sous l'assise des remblais. Après décapage,
déboisement, déboisage, essouchement et préparation des surfaces destinées à recevoir les remblais.
Pour le remblai, le compactage sera effectué par couches de 0,30 m d'épaisseur au maximum, et sur
toute la largeur à remblayer mesurée après compactage, jusqu'à obtention d'une densité sèche au moins
égale à 95 % de l'Optimum Proctor Modifié (O.P.M.) - Cette densité devra être obtenue jusqu'au talus
après finition et réglage.
Le Maître d’Œuvre pourra autoriser la réalisation d'une épaisseur différente en fonction de la nature du
matériau et/ou du matériel utilisé.
L'exécution des remblais se fera par application de la méthode dite "du remblai excédentaire"
méthodiquement compactés, telle que définie à l'article 12 du fascicule 2 du C.C.T.G. Les talus devront
être soigneusement dressés et reprofilés après compactage, de manière qu'il n'y ait ni jarrets, ni
irrégularités. Les pentes à donner aux talus sont indiquées sur les dessins des profils en travers types.
L'Entrepreneur devra exécuter les remblais de façon à maintenir en permanence des pentes
transversales comprises entre cinq (5) et six (6) %.
En saison des pluies, en cas d’arrêt des chantiers d'une durée supérieure à quatre (4) heures,
l'Entrepreneur prendra ses dispositions pour que l'arasement des terrassements soit nivelé puis fermé au
moyen d'un compacteur approprié.
L'Entrepreneur sera tenu d'assurer l'écoulement des eaux superficielles en bordure de la plate-forme et
de prendre toutes les dispositions nécessaires pour qu'elles ne ravinent pas les bords des remblais et
des talus. Il s'assurera du bon fonctionnement des ouvrages provisoires d'écoulement des eaux.
Lorsque le remblai à réaliser chevauche un remblai existant, ce dernier sera écrêté de manière à
constituer la base du futur remblai après avoir été expurgé de tous les matériaux, débris ou produits ne
satisfaisant pas aux prescriptions des présentes spécifications et de l'article 12 du fascicule 2 du
C.C.T.G.
L'écrêtement sera réalisé de telle sorte que le remblai écrêté présente une surface supérieure parallèle à
la plate-forme à réaliser sur toute sa largeur et sur toute la longueur à remblayer, du remblai existant en
contact avec le nouveau remblai et où l'élargissement sera scarifié de manière à assurer une liaison
intime avec le matériau rapporté.
45.2. Compactage
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Le mode d'exécution du compactage sera soumis à l'agrément du Maître d’Œuvre. Avant tout
commencement d'exécution, l'Entrepreneur procédera à l'étalonnage de son matériel de compactage en
présence du Maître d’Œuvre.
Une planche d'essai de mise en œuvre sera réalisée pour définir la teneur en eau et la composition de
l'atelier de mise en œuvre. On donnera aux matériaux la teneur en eau optimale déterminée par l'essai
Proctor modifié. Le compactage se fera avec des engins d'une efficacité éprouvée de façon à obtenir, sur
toute l'épaisseur de la couche, la densité prévue de 95% de l'O.P.M. pour toutes les couches du remblai.
Les essais Proctor modifié devront obligatoirement, pour tous les matériaux, être effectués dans
des moules CBR.
Dans les remblais pour lesquels on prévoit d'utiliser des matériaux rocheux (à partir du bas et jusqu'à un
(1) mètre au-dessous de la cote d'étude de la chaussée), l'Entrepreneur mettra en œuvre des moyens
de compactage aptes à réduire la taille des blocs (rouleau tamping + rouleau vibrant lourd de classe
V4B ou V5): dans ce cas l'épaisseur des couches pourra être de cinquante (50) centimètres.
L'Entrepreneur devra veiller particulièrement au compactage des bords de remblais. Pour cela, il leur
donnera provisoirement une légère inclinaison vers l'intérieur de façon à ce que les compacteurs puissent
circuler sur ces bords sans risquer être déséquilibrés.
Pour assurer le compactage des bords de remblai, l’Entrepreneur pourra être appelé à prévoir, aux
seuls endroits nécessaires, une plus grande largeur de remblai afin de pouvoir ensuite le reprofiler
selon la section-type établie. Cette sur largeur ne donnera lieu à aucune réclamation de paiements
supplémentaires.
La pente à réaliser est indiquée sur les profils en travers types.
Après une forte averse, la poursuite du remblaiement et la circulation des engins et des véhicules devront
être subordonnées à l'état de la plate-forme.
Une mise en forme et un compactage complémentaire seront effectués sur la partie supérieure de
l'ensemble de la plate-forme, qu'elle soit en déblai ou en remblai, de manière à obtenir une densité sèche
au moins égale à 95 % de l'OPM sur une profondeur de 0,30 mètre.
L'Entrepreneur devra proposer à l'agrément du Maître d’Œuvre les moyens de compactage qu'il a
l'intention d'employer.
Une planche d'essai permettra de définir le nombre de passes et les compacteurs à utiliser pour obtenir
les résultats exigés.
Les matériaux seront portés (après séchage ou humidification éventuelle) à une teneur en eau proche de
la teneur en eau optimale (de l'essai Proctor modifié), puis compactés jusqu’à atteindre 95% de la densité
sèche maximum de l'Optimum Proctor modifié. Une planche d’essai validera ce point
La plate-forme des terrassements terminée fera l'objet d'une réception technique par tronçon de
0,25 kilomètres de longueur au moins avant tout début de mise en place des couches suivantes.
L'Entrepreneur devra enlever et reprendre, à ses frais, les couches dont les caractéristiques de densité et
les profils en long ou les profils en travers ne seraient pas conformes.
Le PAQ précise, au titre du contrôle interne, les essais relatifs à l'exécution des travaux de terrassement
ainsi que leur fréquence par rapport au volume de matériaux mis en œuvre.
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Les contrôles des matériaux effectués par l'Entrepreneur et à ses frais comportent les opérations
suivantes pour le matériau qu'il doit fournir :
- une (1) analyse granulométrique tous les cinq cent mètres cubes (500 m3) ;
- une (1) détermination des limites d'Atterberg ou équivalent de sable tous les cinq cent mètres
cubes (500 m3) ;
- une (1) teneur en eau tous les cent mètres cubes (100 m3) ;
- un (1) essai de plaque tous les vingt-cinq mètres (25 m).
L'Entreprise remettra les essais au contrôle pour la vérification éventuelle.
Pour suivre l'exécution des remblais et des déblais, l'Entrepreneur sera tenu de mettre en place, par
tranche verticale de 2 m de haut maximum, des gabarits intermédiaires permettant de vérifier la
conformité du profil.
Les prescriptions relatives à la portance des terrassements devront être atteintes quelle que soit la saison
et notamment après imbibition, aussi bien en remblai qu'en déblai, pour plus de 90 % des mesures, au
sens des statistiques mathématiques en utilisant la moyenne et l’écart type des mesures sur une planche
de compactage donné.
Les prescriptions relatives au couronnement de plate-forme et à la couche de forme sont les suivantes :
- CBR > 5% après 4 jours d'imbibition à une compacité de 95 % de l'O.P.M.
- EV2 ≥ 50 MPa (Essai à la Plaque).
Si ces valeurs ne sont pas atteintes, le Maître d’Œuvre pourra prescrire un compactage supplémentaire
ou une reprise complète de la (ou des) couche(s) aux frais de l'Entrepreneur.
Le représentant du maître d’œuvre se réserve le droit d'effectuer tous les essais de contrôle qu'elle
estime nécessaire.
- la compacité ne doit en aucun cas être inférieure aux valeurs fixées aux articles précédents.
- l'axe réel des terrassements ne devra pas s'écarter de l'axe défini par le projet d'une distance
supérieure à 0,20 mètre ;
- tolérance sur la largeur de la partie supérieure de la plate-forme 0,05 mètre.
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- pente des talus : aucune tolérance dans le sens d'un raidissement des pentes.
Les différentes couches constituant la chaussée et les dépendances (BDG, BAU, Berme, TPC…) seront
exécutées suivant les prescriptions du C.C.T.G, et notamment de ses fascicules 25 et 26 et 27.
Dans le cas où la plate-forme des terrassements ou l'une des couches constituant la chaussée ne
répondrait plus aux conditions de sa réception au moment de la mise en œuvre de la couche suivante,
l’Entrepreneur devra reprendre à ses frais les opérations de réglage et de compactage nécessaires à sa
remise en état. Une nouvelle réception technique sera alors exigée par le Maître d'Œuvre avec les
mêmes essais et contrôles que lors de la réception initiale. Les frais correspondants sont à la charge de
l’Entrepreneur.
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• Proctor modifié
• CBR à trois points à 4 jours d'imbibition.
Ces essais, non exhaustifs, devront être exécutés sur un échantillon moyen obtenu en mélangeant des
matériaux extraits de plusieurs sondages voisins, correspondant au plus à un volume d'emprunt possible
de 1500 m3. Le Maître d’Œuvre devra faire connaître sa décision ou ses instructions sur l'exploitation des
emprunts dans un délai de 15 jours, par tranche de 15 Km.
Si les emprunts ne donnent pas le cubage de matériaux utilisables escompté, l'Entrepreneur devra
prospecter de nouvelles zones d'emprunt et remettra au Maître d’Œuvre les Dossiers techniques
correspondants. L'Entrepreneur ne pourra se prévaloir de l'insuffisance qualitative ou quantitative des
emprunts figurant au "Rapport Géotechnique" du marché pour présenter des réclamations de prix ou de
déblais.
49.0.2. Carrières pour sables – Gravillons – Graves et matériaux rocheux
Dans un délai d’un mois avant tout début d'utilisation des sables, matériaux alluvionnaires ou matériaux
rocheux, l'Entrepreneur présentera au Maître d’Œuvre les dossiers techniques des carrières d'où il
entend extraire les matériaux, accompagnés d'un échantillon desdits matériaux.
L'exploitation des carrières, indépendamment du fait qu'elles aient été proposées par l'Entrepreneur ou
par le Maître d’Œuvre, est subordonnée à l'exécution d'un nombre suffisant d'essais de laboratoire sur
échantillons permettant de vérifier que les matériaux ont bien les caractéristiques indiquées aux articles
ci-dessous.
Le dossier "Etude Géotechnique" donne, à titre indicatif, une description des possibilités de la région.
L'Entrepreneur devra en prendre connaissance pour apprécier la qualité de la roche et les difficultés de
sa perforation, fracturation, découverte, etc.
Sont à la charge de l'Entrepreneur :
- les travaux nécessaires à l'aménagement (découverte, pistes) et à l'exploitation des carrières ;
- l'évacuation des matériaux de dimensions supérieures à la dimension maximum autorisée ;
- la construction des éventuelles pistes de service entre les carrières et les lieux de répandage ;
- le stockage des matériaux ;
- le réaménagement des sites à l'issue du chantier, en veillant notamment à leur remise en
végétation, à la restitution d'un aspect "naturel" du relief et à la bonne la circulation des eaux.
L'Entrepreneur devra préparer un "Plan de Protection de l'Environnement du Site" relatif à la manière
dont il entend exploiter les carrières, plan qu'il devra soumettre à l'agrément préalable du Maître
d’Oeuvre. Ce plan précisera en particulier les mesures à adopter pour réduire l'ensablement des cours
d'eau dû à l'eau de lavage des granulats. Ces mesures pourront inclure des bacs ou bassins de
sédimentation, avec ou sans recyclage de l'eau. La méthode utilisée pour évacuer les sédiments déposés
dans les bacs ou les bassins devra être précisée et devra prévoir leur stockage sans risque d'érosion. Il
devra aussi préciser les mesures qui seront prises en fin d'exploitation pour remettre les sites en état, ces
mesures étant destinées à laisser les sites bien aménagés et sans danger.
Les dossiers techniques indiqueront notamment :
- l'emplacement des carrières et celui des couches utilisées ;
- l'exploitation que l'Entrepreneur compte réaliser (front de taille) ;
- l'exploitation et le stockage des dépôts alluvionnaires ;
- le mode d'extraction (programmation des mises-à-feu, nature des explosifs utilisés);
- les traitements (lavage, criblage, concassage, etc.) et les modes de stockage et de transport
prévus pour les carrières de matériau rocheux ;
- les tronçons de route ou les ouvrages pour lesquels les matériaux seront utilisés.
En outre, les dossiers techniques, accompagnés des échantillons correspondants, comprendront :
- pour les sables, gravillons et graviers :
• une analyse granulométrique sur un échantillon de cinq (5) litres de matériaux pour les sables,
les gravillons et les granulats ;
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• un équivalent de sable.
- pour les roches :
• un compte-rendu d'essai Los Angeles, Micro-Deval humide, Coefficient d’Aplatissement,
Indice de concassage ;
• un essai d'adhésivité aux liants hydrocarbonés des gravillons que l'Entrepreneur entend
utiliser en couche de roulement.
Ces essais, non exhaustifs, devront être réalisés selon les modes opératoires définis par le LCPC.
Le Maître d’Œuvre pourra exécuter tous les contrôles qu'il jugera opportuns et donnera sa décision sur
l'utilisation des emprunts proposés dans un délai de quinze (15) jours à dater de la réception des dossiers
techniques et échantillons correspondants. Ces dossiers et échantillons seront conservés pour servir de
référence en cas d'éventuelles contestations ultérieures entre le Maître d’Œuvre et l'Entrepreneur.
Pour les granulats du revêtement, si l'adhésivité du bitume est jugée insuffisante par le Maître d’Œuvre,
l'Entrepreneur devra prévoir l'utilisation de dopes d’adhésivité. Le type et le dosage du dope seront
proposés par l'Entrepreneur à l'agrément préalable du Maître d’Œuvre et ce dernier aura faculté de
demander l'exécution d'essais de laboratoire. Le Maître d’Œuvre pourra également demander que les
gravillons soient dépoussiérés par criblage ou lavage.
L'Entrepreneur ne pourra se prévaloir de l'insuffisance qualitative ou quantitative des matériaux
mentionnés dans l’ "Etude Géotechnique" du dossier technique du marché pour présenter des
réclamations de prix ou de délais.
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Les granulats proviendront de carrières de roches massives situées dans la région du Projet. Les
matériaux seront concassés dans les carrières agrées.
49.2.1. Spécifications
Pour la couche de chaussée constituée à partir de grave concassée 0/20 de roches massives, les
spécifications de mise en œuvre sont les suivantes :
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a) Répandage
L'entrepreneur procédera de la façon suivante :
- utilisation d'engins produisant peu de ségrégation (épandeuse, finisseur, niveleuse...)
- utilisation correcte des engins de répandage, lorsqu'ils comportent une lame de réglage,
C’est à dire:
- lame de l'engin travaillant à pleine charge et disposée le plus perpendiculairement possible par
rapport à la direction de progression de l'engin ;
- limitation des granulats convenablement humidifiés dans la masse.
b) Arrosage
L'arrosage, s'il est nécessaire, sera réalisé :
- au cours du réglage pour une meilleure pénétration de l'eau, si la grave n'est pas humidifiée en
centrale ;
- sur un premier compactage, pour éviter le délavage des fines.
Les modalités d'arrosage seront définies au cours de l'exécution des planches d'essai.
c) Compactage
L'Entrepreneur devra proposer, à l'agrément du Maître d’Œuvre, les moyens de compactage qu'il a
l'intention d'employer. Le compactage sera réalisé au compacteur au vibrant lourd de classe minimale
V4. Le nombre de passes sera fixé en fonction de la planche d’essai réalisée. La mise en œuvre et
l'interprétation est à la charge de l'Entrepreneur.
d) Atelier de compactage
L'atelier de compactage devra être constitué de telle façon qu'après compactage, et avant la mise sous
circulation, la densité sèche mesurée in-situ soit supérieure ou égale à quatre-vingt-quinze pour cent
(95%) de la densité obtenue à l'essai Proctor modifié pour quatre-vingt-quinze pour cent (95%) des
mesures, la densité sèche étant normalement, dans ce cas, supérieure à quatre-vingt-dix-huit pour cent
(98%) de la densité sèche de l'essai Proctor modifié. Le compactage sera réalisé par rouleau vibrant
lourd (poids quatre (04) tonnes) et par rouleau à pneus lourds (chargé par roue de trois (03) à cinq (05)
tonnes).
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e) Exécution du compactage
Dans tous les cas, l'Entrepreneur prévoira le calage préalable des bords de la couche par des granulats
de bonne qualité pour remédier au sous-compactage systématique des bords. Un plan de balayage
transversal de la couche à compacter sera défini en tenant compte de la largeur de l'engin de
compactage et de celle de la bande à compacter. La teneur en eau des granulats devra être homogène
et aussi voisine que possible de celle correspondant à l'optimum Proctor modifié.
2. Contrôles à la charge du Représentant du Maître d’Œuvre tous les 100 m environ après compactage :
- Teneur en eau et de densité sèche (ou mesure au gamma-densimètre) exécutées alternativement
à gauche et à droite dans l'axe de la chaussée.
Le représentant du maître d’œuvre se réserve le droit d’effectuer tous les essais de contrôle qu’il estime
nécessaire en utilisant le laboratoire du chantier, ou tout Laboratoire agréé.
Après la réalisation des emplois partiels et la mise en œuvre de la couche en grave de concassage sur
certaines sections, l’Entrepreneur procédera à la mise en œuvre de la couche de base sur la section et
sur une épaisseur de 11 cm en une couche conformément aux plans et aux indications du Maître
d’Œuvre.
49.3.1. Les granulats
Ils devront respecter les spécifications décrites à l’article 14 du présent CCTP.
Les classes granulaires au sens de la norme XP P 18-540 que l’on peut utiliser sont les suivantes :
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49.3.1.5 – Dépoussiérage
Le dépoussiérage sera assuré par un appareil associé au poste d’enrobage et fonctionnant en
permanence lors de la préparation de granulat.
49.3.2. Teneur en filler
La teneur en filler devra être comprise entre 6 et 9 %.
49.3.3. Teneur en liant
Le liant utilisé sera un bitume de pénétration 20/30 à 25°C ±1°C, conforme à la norme NF EN 12 591
49.3.4. Essais de formulation et de convenance de grave bitume
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L’EME2 devra répondre aux spécifications et performances prescrites dans la norme NF EN 13 108-1.
Une étude de formulation et un planche d’essai sera faite.
- Résistance à la compression
DURIEZ (RCD) d’éprouvettes
Conservées 7 jours à l’air à 18°C : NF EN 13 108-1
- Rapport de la résistance à la
Compression (RCDi) après
Immersion à la résistance (RCD)
Avant immersion : NF EN 13 108-1
Les résultats de composition de l’EME2 devront être présentés au Maître d’Œuvre au moins soixante (60)
jours avant le démarrage de la fabrication correspondante. Le Maître d’Œuvre fixera alors la composition
définitive à adopter.
.
L’Entrepreneur déterminera à partir de planches d’essais les moyens à mettre en œuvre, les pressions
de gonflements et le nombre de passe qui lui permettront d’obtenir les densités exigées.
49.3.5. Malaxage
La centrale doit être équipée d’un malaxeur capable de fabriquer des enrobés homogènes.
Si la boite de malaxeur n’est pas fermée, elle doit être pourvue d’un capot pour empêcher la perte de
poussière par dispersion.
Le malaxeur doit porter une plaque, apposée par le fabricant, indiquant sa contenance volumétrique en
fonction de la hauteur du remplissage et, en cas de malaxage continu, le débit d’agrégats par minute
pour le régime de l’installation.
La durée de malaxage des granulats et du filler avec le bitume doit être suffisante pour obtenir un
enrobage parfait et la centrale doit être dotée de moyens efficaces permettant de régler les temps de
malaxage et de les maintenir constants.
Dans le cas d’un malaxage discontinu, il doit d’abord être procédé, avant le malaxage humide avec le
liant, à un malaxage à sec, afin d’obtenir un mélange homogène des granulats et éventuellement du filler.
La centrale doit être dotée de moyens efficaces servant à régler le temps de malaxage et à le maintenir
constant.
Sauf avis contraire du Maître d’Œuvre, la durée du malaxage sera à régler le temps de malaxage et à le
maintenir constant.
Capacité du malaxage en kg
Durée du malaxage en sec = ----------------------------------------------
Rendement du malaxage en kg / sec
La température des enrobés à la sortie du malaxage sera fixée dans les limites suivantes : entre + 160 °C
et + 180 °C
49.3.6. Chargement et transport de l’EME
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Des dispositifs doivent être aménagés à la sortie du malaxage et toutes les précautions utiles doivent être
prises pour limiter au minimum la ségrégation au chargement des camions.
A défaut d’un autre dispositif agréé par le Maître d’Œuvre pour les centrales continues, une trémie de
chargement ayant une capacité d'au moins dix minutes de fabrication de l’enrobé doit être disposée à la
sortie du malaxeur continu : la trappe de la trémie ne devra être ouverte qu’après remplissage de celle-ci.
Le transport des enrobés de la centrale au chantier de mise en œuvre est effectué dans les véhicules à
bennes métalliques qui doivent être nettoyées de tous corps étrangers avant chaque chargement.
L’Entrepreneur doit disposer de camions en nombre suffisant pour évacuer normalement la production du
poste d’enrobage et alimenter régulièrement les chantiers de répandage.
Chaque véhicule de transport doit être équipé d’une bâche appropriée capable de protéger les enrobés et
d’éviter un refroidissement de plus de 10 °C avant leur mise en œuvre, même en cas d’intempéries ou de
distance de transport plus importantes.
49.3.7. Mise en œuvre de l’EME
L’Entrepreneur devra procéder avant toute exécution de la couche de l’EME à un balayage mécanique
énergique et à un nettoyage préalable de la surface de la couche sous-jacente, pour éviter tout défaut
d’accrochage.
L’EME devra être répandue aux températures minimales figurant dans le tableau ci-après :
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L’enrobé ne doit être répandu que lorsque l ‘état de la chaussée et les conditions atmosphériques sont
compatibles avec une bonne exécution des travaux.
L’enrobé sera mis en place au moyen d’une répandeuse mécanique automatique (finisseur) à marche
avant et arrière, capable de le répartir, sans produire de ségrégation, en respectant l’alignement, les
profils et l’épaisseur fixée. La répandeuse doit être munie d’un dispositif de vibration ou de damage et
d’un dispositif de chauffage pour maintenir l’enrobé à la température de répandage.
En vue d’éviter des irrégularités du profil en long, la vitesse de la répandeuse doit être aussi régulière que
possible.
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La répandage de la couche nouvelle est conduit de façon à épouser parfaitement le bord de la couche
ancienne, après découpage soigné de celui-ci, sauf lorsque l’enrobé de la couche ancienne n’est pas
encore compacté ni complètement durci et refroidi.
49.3.12. Autres joints
Pour l’établissement des joints au bord des trottoirs, des caniveaux ou autre revêtements adjacents, les
vides subsistant après le passage de la répandeuse seront comblés à la pelle à l’aide de l’enrobé, de
façon qu’il ne subsiste aucune dénivellation après compactage.
49.3.13. Compactage de l’EME
Le matériel de compactage sera soumis préalablement pour agrément du Maître d’Œuvre.
Si l’indice de compactage obtenu est inférieur à 98% et supérieur ou égal à 96%, le tronçon
correspondant fera l’objet d’une réfaction sur le prix correspondant de :
- 5% pour les indices de compactage compris entre 98% exclus et 97% inclus ;
- 10% pour les indices de compactage compris entre 97% exclu et 96% inclus.
Le compactage sera conforme à la norme XP P 98 151
49.4. Imprégnation
Avant mise en place de la couche de base en EME, la couche de fondation, recevra une couche
d'imprégnation.
Lorsqu'un tronçon sera prêt à être imprégné, l'Entrepreneur sollicitera l'autorisation du Maître d’Œuvre
pour imprégner la couche de base compactée, réglée, balayée et exempte de tout défaut de feuilletage.
L'Entrepreneur procédera avant toutes imprégnations à un arrosage soutenu, suivi d'une période de
séchage afin de décongestionner les canaux capillaires favorisant une pénétration uniforme.
L'imprégnation sera réalisée avec un ECL à raison de 1,2 Kg/m².
Le liant de la couche d'imprégnation devra pénétrer d'au moins 5 mm dans la couche de base.
La teneur en eau in situ mesurée sur les cinq derniers centimètres de la couche de base ne devra pas
excéder 3 %.
Dans les zones où le bitume sera en excès, il sera exécuté sur ordre du Maître d’Œuvre un sablage aux
frais de l’Entrepreneur suivi, si nécessaire, d'un balayage énergique du sable excédentaire.
Le contrôle de l'épandage du liant sera effectué selon la méthode du dosage par plaques.
Toute circulation sur la couche d'imprégnation sera interdite pendant la durée du séchage.
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Il est demandé le respect d'un temps de séchage de 48 heures avant mise en œuvre de la couche
suivante en prenant toutes dispositions pour interdire la circulation de tout véhicule sur la zone imprégnée
jusqu'à évaporation totale des produits volatils.
A chaque début de répandage, l'ouverture des rampes sera effectuée au-dessus d'une feuille de papier
Kraft ou similaire, disposée sur la chaussée, immédiatement avant le début de la zone à traiter.
La quantité de liant à répandre par mètre carré pourra être modifiée par ordre de service du Maître
d'Œuvre.
L'Entrepreneur ne pourra procéder à l’imprégnation de la couche de la Grave Non Traitée (GNT) avant
qu'elle n'ait été dûment réceptionnée par le Maître d’Œuvre. Un balayage préalable énergique avec une
balayeuse mécanique sera effectué, avant mise en œuvre de la couche d'imprégnation de façon à
éliminer tout matériau roulant et toute poussière résiduelle. La surface doit être exempte de matériaux
roulants ou de ségrégations.
En tout état de cause, l'imprégnation devra être exécutée sur les graves concassées trois (3) jours au
plus tard après réception de la couche de base par le Maître d’Œuvre, à condition que celle-ci n'ait subi
aucune dégradation depuis sa réception.
Le répandage du bitume fluidifié sera exécuté à la température normale de répandage.
L'écart autorisé par rapport à la quantité de liant fixée ne pourra excéder un dixième de kilogramme par
mètre carré (0,1 kg/m2). Le dosage en liant répandu sera contrôlé conformément à la norme NF P 98-
275-1.
Un sablage sera exécuté sur les surfaces imprégnées à raison de sept (7) à huit (8) litres de sable 2/4
par mètre carré qui devra présenter une propreté telle que ESV > 60. Un compactage léger pourra être
prescrit par le Maître d’Œuvre après exécution du sablage. Le sablage sera obligatoire en cas d'excès de
liant ou en cas de passage de circulation lourde sur la couche de fondation.
La circulation de tous véhicules sera rigoureusement interdite sur les surfaces imprégnées jusqu'à leur
séchage complet.
Des échantillons des liants utilisés pourront être prélevés contradictoirement en vue de leur examen par
un laboratoire agréé.
49.5.2.1 – Granulats
Le revêtement en enduit superficiel bicouche sera réalisé comme précisé à l’article 15.2 du présent
C.C.T.P. à partir d’une grave de concassage 6/10 mm pour la première couche de gravillons et d’une
grave de concassage 2/4 pour la deuxième.
49.5.2.1.3 – Dépoussiérage
Les granulats devront présenter des caractéristiques de propreté conforme à l’article 15.2 du présent
C.C.T.P. Si tel n’est pas le un dépoussiérage des granulats devra être effectué.
49.5.2.2 – Liant
Le liant utilisé sera une émulsion cationique de bitume à 69%.
Le dosage sera voisin de 1 Kgm² pour la première couche de liant (avant répandage des granulats 6/10)
et de 1,3 Kg/m² pour la deuxième couche (avant répandage des granulats 2/4).
L’Entrepreneur déterminera à partir de planches d’essai, les moyens à mettre en œuvre, pour atteindre
un meilleur compactage (mise en place de la mosaïque) de l’enduit superficiel bicouche.
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Pour obtenir une régularité transversale d’épandage satisfaisante, on maintiendra la hauteur de la rampe
à celle qui correspond au recouvrement au sol de trois (03) lames de liant.
Les joints transversaux et longitudinaux constituant des points faibles de l’enduit, les dispositions
suivantes doivent être prises pour leur réalisation :
- joints transversaux : à chaque démarrage, le liant sera répandu sur quelques dizaines de
centimètres, sur une bande papier placée transversalement à l’épandage. Afin d’obtenir des
extrémités nettes, on procédera de la même façon en début et en fin de section ;
- joints longitudinaux : afin d’assurer l’uniformité du dosage en liant, deux bandes jointives doivent se
recouvrir d’environ 20 à 25 cm. Avant d’exécuter la deuxième bande, les granulats de rejet au bord
de la bande précédente pourront être retroussés par balayage.
49.5.2.4.6 – Matériels
On utilisera pour l’épandage du liant des épandeuses à pompe doseuse. La cuve de stockage du liant
doit être calorifugée. Si la citerne est équipée d’un dispositif de chauffage, elle doit être équipée de
détecteur de niveau minimal et maximal, et de thermostat.
Les épandeuses seront munies d’une pompe asservie à la vitesse du véhicule porteur.
Les épandeuses doivent être conformes à la réglementation en vigueur sur le transport des matières
dangereuses.
On utilisera pour le gravillonnage des gravillonneurs automoteurs.
On utilisera pour la mise en place de la mosaïque (compactage) une association de compacteurs à
pneumatiques et de cylindres à jantes lisses. La mise en œuvre d’une planche d’essai permettra de
définir l’atelier de compactage.
Pour le balayage du support et l’élimination des rejets, on utilisera des balayeuses mécaniques.
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- les gravillonneurs seront testés par la méthode de la boîte doseuse à granulats selon la norme NF
P 98-276-1, et par la méthode de prélèvement ‘au cadre’ selon la norme NF P 98-276-2.
46.6.1. Formulation
L’étude de formulation sera soumise à l’agrément du Maître d’Œuvre au plus tard soixante (60) jours
avant le démarrage de la fabrication.
Les compositions exactes de chaque catégorie seront notifiées à l’Entrepreneur en même temps que
l’ordre de service lui prescrit de commencer les travaux.
L’étude sera faite à partir des matériaux fabriqués par la station de concassage installée sur le gisement
destiné à être exploité.
L’étude définira des compositions de référence ; elle devra permettre de vérifier que, malgré les
fluctuations normales d’une installation bien réglée, les performances des matériaux satisfont aux
prescriptions du présent CCTP.
Les résultats de cette étude devront être conformes aux spécifications stipulées dans le présent CCTP.
49.6.2. Fabrication
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PK5-PK12
Le nombre et le type des contrôles restent toujours à l’appréciation du Maître d’Œuvre. L’Entrepreneur
sera tenu de faire son autocontrôle de fabrication et d’application de ses matériaux.
49.6.2.5 - Poids des gâchées par pesée des camions à la bascule du poste
Le contrôle du poids des gâchées sera fait par pesées de 2% de la production, l’intervalle entre 2
contrôles étant au plus de 5 jours.
La tolérance admissible sur la moyenne obtenue sera de 1 %. En cas d’écart constaté supérieur à la
limite de tolérance définie ci- dessus, l’Entrepreneur devra procéder à un nouvel étalonnage de la
bascule et reprendra le réglage du dosage en liant.
49.6.2.6 - Poids d’enrobés par unité de compte-tours pour les postes continus
Le poids d’enrobés produits par unité de compte-tours fera l’objet d’un contrôle statistique sur le poids de
chargement en béton bitumineux de 10 camions sortant de la centrale après chargement, au cours de la
première journée de fabrication. La moyenne des résultats obtenue devra présenter par rapport à la
valeur qui a servi de base au réglage de la pompe à liant, un écart relatif inférieur ou égal à 3 %.
A la fin de chaque journée, il sera procédé au calcul de la moyenne du poids d’enrobés produit par unité
de compte-tours sur l’ensemble de la production. Lorsque le constat sur une journée de production sera
supérieur, à la limite de tolérance de 3% fixée ci-dessus, on procédera à une vérification du doseur à
liant, dans les conditions définies au paragraphe ci-dessous.
Si l’écart sur la teneur en liant résultat du rapprochement des deux contrôles ci-dessus dépasse 4,5 % du
dosage théorique, l’Entrepreneur devra arrêter la fabrication et procéder à un nouveau réglage du poste
portant sur le poids des enrobés par unité de compte-tours et sur le débit de la pompe liant.
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Le transport du béton bitumineux de la centrale au chantier de répandage, sera effectué dans des
véhicules à bennes métalliques qui devront être nettoyés de tout corps étranger avant chargement.
Avant le chargement, on pourrait graisser légèrement à l’huile ou au savon l’intérieur des bennes.
L’utilisation des produits susceptibles de dissoudre le liant ou de se mélanger à lui (fuel, mazout, etc.) est
formellement interdite.
Le camion devra obligatoirement être équipé en permanence d’une bâche appropriée, capable de
protéger les enrobés et d’éviter leur refroidissement. Quelle que soit la distance de transport, les
conditions météorologiques, cette bâche sera obligatoirement mise en place dès la fin du chargement et
devra y demeurer jusqu’à vidange de la benne dans la trémie du finisseur.
Les camions seront pesés à l’aide d’une bascule qui devra être fournie par l’Entrepreneur. Les camions
seront numérotés de façon apparente.
La vidange des camions dans la trémie de la répandeuse sera complète ; les reliquats éventuels
d’enrobés refroidis devront être éliminés en dehors du chantier avant un nouveau chargement.
49.6.2.16 - Répandage
Le béton bitumineux sera répandu en une seule couche à l’aide de finisseurs. L’emploi de la niveleuse
est formellement proscrit. Les ateliers de mise en œuvre sont reliés à la centrale par liaison
radiotéléphonique.
Le répandage sur une surface humide est toléré, le répandage sur une surface comportant des flaques
d’eau n’est pas autorisé.
Si le répandage est exécuté au moyen d’engins du type finisseur, travaillant côte à côte de façon que le
compactage puisse se réaliser sur la plus grande largeur possible, le décalage entre les engins de
répandage ne devra pas alors dépasser 20 mètres. A défaut, la technique du joint « tiède » sera utilisée.
L’affaissement des bords de la bande sera limité en pratiquant un répandage avec chanfrein.
Pour éviter les arrêts de répandage et de réglage, la vitesse du ou des finisseurs devra être calculée en
tenant compte de la production de la centrale d’enrobage. L’Entrepreneur devra en outre disposer de
moyens de transport suffisants pour assurer l’alimentation continue des finisseurs, indépendamment de
la production de la centrale. La vitesse du finisseur ne devra pas dépasser 2 mètres par minute.
L’Entrepreneur proposera à l’agrément du Maître d’Œuvre un mode d’alimentation assurant la continuité
de marche des finisseurs.
L’Entrepreneur devra mettre au point une méthode de répandage permettant d’obtenir un réglage de la
face supérieure répondant aux spécifications de nivellement (il pourra utiliser pour ce faire des finisseurs
asservis).
La vitesse du finisseur devra être aussi régulière que possible, le rapport de boîte de vitesse étant choisi
pour que le nombre des arrêts soit réduit.
Répandage par bande - En raison de la nécessité de maintenir la circulation, le répandage de l'enrobé se
fera par bandes parallèles.
49.6.2.17 - Atelier de compactage
Le compactage sera réalisé selon la méthode dite "compacteur à pneumatiques en tête".
Les ateliers devront avoir les potentiels minimaux suivants, les compacteurs étant obligatoirement
équipés de pneumatiques lisses.
1er type : Répandage à un seul finisseur de largeur normale, travaillant à vitesse faible (V < 5 ml/minute)
- un compacteur à pneus ayant une charge par roue d'au moins deux (2) tonnes ;
- un rouleau tandem à jantes métalliques de six (6) tonnes ;
- un rouleau tandem à jantes métalliques de dix (10) tonnes.
2ème
type : Répandage à un seul finisseur de largeur normale, travaillant à vitesse élevée (V > 5
ml/minute)
- deux compacteurs à pneus ayant une charge par roue d'au moins deux (2) tonnes ;
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Les dispositions ci-dessus s'appliquent pour les répandages par bandes. Dans le cas d'un répandage à
deux finisseurs en parallèle, afin de supprimer pratiquement le joint longitudinal, ceux-ci devront avancer
de façon aussi simultanée que possible, leur distance moyenne devant être de l'ordre de cinq mètres (5
ml) sans jamais excéder trente mètres (30 ml).
Pour les joints transversaux, à chaque reprise de la mise en œuvre des enrobés, l'extrémité de la bande
ancienne sera coupée en éliminant une longueur de quarante centimètres (40 cm).
Ces découpes seront obligatoirement exécutées à l'aide d'une scie à disque et les joints ainsi créés
devront être perpendiculaires à l'axe de la chaussée et parfaitement rectilignes.
La surface fraîche créée par les découpes sera badigeonnée à l'émulsion cationique, juste avant la mise
en œuvre de la nouvelle bande.
Le réglage ancien de l'épaisseur sera respecté par un calage approprié.
Les rives du tapis devront être parfaitement régulières et respecter au plus près les caractéristiques du
projet (alignements, cercles).
A cet effet, l'Entrepreneur réalisera à ses frais un marquage par points des bords de la couche de
roulement, avant la mise en œuvre du tapis. Ces points seront espacés au maximum de vingt mètres (20
ml) dans les alignements et de trois mètres (3 ml) dans les courbes.
Pour ce tracé, une tolérance de plus ou moins un centimètre (± 1 cm) par rapport au projet sera admise.
Après le passage du finisseur et avant compactage, toute insuffisance localisée d'enrobés sera
compensée par des apports manuels répandus au râteau en épaisseur adéquate pour l'obtention d'une
surface unie et d'épaisseur requise après compactage.
Immédiatement après le passage du compacteur à pneus, les enrobés encore chauds débordant à
l'extérieur du tracé, seront découpés soigneusement de façon à obtenir des rives régulières, tant en
alignements qu'en courbes.
A cet effet, les bords du tapis seront délimités en alignements à l'aide d'un fil métallique d'une longueur
minimale de quarante mètres (40 ml) tendu à l'extrême et, en courbes (cercles), par des cordes
successives d'une longueur maximale de trois mètres (3 ml) dressées au cordeau. Cette délimitation
servira de guide à la découpe.
49.6.2.19 - Contrôles réalisés par l'Entrepreneur (PAQ - contrôle interne)
Les contrôles porteront sur les qualités suivantes :
- températures de répandage
- épaisseur avant et après compactage
- compacité en place
- uni et rives
- tonnages mis en œuvre
- teneur en liant, granularité, module de richesse
Tous les prélèvements et essais correspondants seront à la charge de l'Entrepreneur dans les limites
quantitatives fixées ci-après.
a) Températures
Des contrôles bi-horaires de la température des enrobés dans le finisseur, seront effectués au moment
du répandage.
Si le finisseur dispose d'une prise de température montée à demeure dans le tunnel d'alimentation celle-
ci sera utilisée. Dans le cas contraire, la température sera mesurée à l'aide d'un thermomètre enfoncé de
DIX centimètres (10 cm) dans les enrobés mis en trémie.
b) Compacité en place
Les contrôles de compacité en place, à sept jours (7 j) seront réalisés par carottages espacés de deux
cents mètres (200 ml) et répartis, à l'avancement, de la façon suivante :
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Les carottes latérales seront prélevées à trente centimètres (30 cm) des rives du tapis et les carottes
centrales à trente centimètres (30 cm) du joint longitudinal, alternativement de part et d'autre de celui-ci.
Le premier prélèvement sera situé à cent mètres (100 ml) de l'origine du tronçon considéré.
La possibilité de coupler mesures de densité au gamma-densimètre et carottage est admise lorsqu'une
corrélation entre les résultats des 2 mesures aura été établie afin de réduire les contrôles destructifs du
tapis d'enrobés.
c) Contrôle de fabrication
Le contrôle, à posteriori, des modules de richesse, sera effectué par des extractions en place (plaques de
25 x 25 cm) à raison d'un prélèvement tous les kilomètres situé à un mètre cinquante (1,50 m) de l'axe de
la chaussée, alternativement à droite et à gauche.
Ces contrôles destructifs pourront être remplacés, avec l'agrément du Maître d’Œuvre, par des mesures
de modules de richesse sur des prélèvements effectués en sortie de malaxeur.
d) Uni et rives
La surface "finie" de la couche de roulement devra être parfaitement régulière et ne présenter aucune
flache, supérieure à cinq millimètres (5 mm) sous une règle de trois mètres (3 ml) posée de champ sur le
tapis selon n'importe quelle orientation, et supérieure à dix millimètres (10 mm) sous un cordeau de
quinze mètres (15 ml) tendu parallèlement à l'axe de la chaussée dans les sections en alignement et en
profil en long monotone.
La découpe des débords exigée à la mise en œuvre devra donner des rives parfaitement régulières.
Il sera cependant admis, pour chaque rive, une plage de tolérance maximale de deux centimètres (2 cm)
à l'extérieur du tracé.
Les contrôles seront effectués à l'aide du même procédé (fil métallique de 40 ml et cordes de 3 ml) que
celui utilisé pour la délimitation des bords du tapis. La fréquence et les emplacements des contrôles de
qualité de l'uni et des rives, seront décidés in-situ par le Maître d’Œuvre.
49.6.2.20 - Sanctions
a) Température
Aucune tolérance ne sera admise sur la limite inférieure de température exigée pour la mise en œuvre
des enrobés.
Toute constatation d'une insuffisance des températures entraînera le refus immédiat de la livraison
concernée ; la vidange de la trémie, et l'évacuation des enrobés refusés.
b) Compacité en place
En posant :
Co : compacité DURIEZ de la formule agréée
Cp : compacité en place issue des carottages
Rc = (100 x Cp) / Co
Les dispositions suivantes seront prises selon les valeurs "Rc" constatées :
Rc > 100 : acceptation
100 > Rc > = 99 : abattement de cinq pour cent (5 %)
99 > Rc > = 98 : abattement de dix pour cent (10 %)
98 > Rc > = 97 : abattement de vingt pour cent (20 %)
97 > Rc > = 96 : abattement de trente pour cent (30 %)
96 > Rc : refus.
La valeur "Rc" sera calculée pour chaque carotte prélevée, exception faite des carottes supplémentaires
éventuelles prévues pour les contrôles de tonnage.
Les abattements affecteront le tonnage mis en œuvre sur toute la largeur totale du tapis et sur une
longueur de cent mètres (100 ml) de part et d'autre du carottage concerné.
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Le refus entraînera l'exécution d'un tapis supplémentaire d'une épaisseur compactée minimale de deux
(2) centimètres sur la largeur totale de la chaussée et sur des longueurs de cent mètres (100 ml) de part
et d'autre du prélèvement intéressé, aux frais exclusifs de l'Entrepreneur.
c) Modules de richesse
Les modules de richesse en place devront satisfaire à toutes les spécifications développées à l'article
16.4 concernant la fabrication.
Aucune évolution à de très faibles écarts près, ne devra être constatée entre les modules de richesse
obtenus aux contrôles de fabrication et ceux donnés par les contrôles en place. Dans l'éventualité du
constat d'un écart sensible, les dispositions suivantes seront prises aux frais de l'Entrepreneur :
- délimitation de la surface intéressée par l'extraction en cause soit celle couverte par les enrobés
issus de la fabrication continue correspondante ;
- extraction, sur cette surface, de quatre plaques complémentaires par cinquante (50 t) ou fraction
de 50 tonnes; moitié des emplacements étant choisie par l'Entrepreneur, moitié par le Maître
d’Œuvre ;
- détermination, sur ces prélèvements, des modules de richesse.
Si une quelconque des extractions complémentaires confirme l'écart initialement constaté, la fabrication
sera immédiatement arrêtée par un simple ordre écrit du Représentant permanent du Maître d’Œuvre sur
le chantier.
Cet ordre sera confirmé par un ordre de service et l'Entrepreneur ne pourra invoquer cette décision pour
formuler quelque réclamation ou demande d'indemnité que ce soit.
D'autre part, et pour toute la fabrication intéressée, la moyenne des modules de la totalité des extractions
(en place et à la fabrication) sera considérée pour l'application des dispositions et sanctions prévues en
ce qui concerne les contrôles "C4".
Après l'arrêt de la centrale et avant toute reprise de fabrication, sauf pour essais, l'Entrepreneur sera tenu
d'établir un rapport spécifiant les causes des anomalies constatées.
L'Entrepreneur soumettra par écrit au Maître d’Œuvre ce rapport et les dispositions qu'il envisage pour
remédier à ces défauts.
Les dispositions envisagées devront être justifiées par tous essais utiles et au besoin par une nouvelle
étude d'enrobés.
La reprise de la fabrication ne pourra intervenir que sur un ordre du Maître d’Œuvre qui disposera d'un
délai de dix jours pour formuler ses observations ou donner son accord. Passé ce délai; Celui-ci sera
censé être acquis.
d) Uni et rives
A la suite des opérations de contrôle toutes les surfaces présentant des flaches supérieures aux
tolérances admises (Voir l’article 50) seront délimitées en rectangles couvrant toute la largeur de la
bande intéressée, sur des longueurs minimales de vingt mètres (20 ml). L'intervalle entre deux rectangles
consécutifs sur une même bande devra être au minimum de dix mètres (10 ml) ; dans le cas contraire, ils
seront regroupés en une seule zone continue.
Le Maître d’Œuvre procèdera ensuite à l'examen de toutes ces zones et deux cas seront considérés.
1er cas :
Si sur un tronçon quelconque de deux cents mètres (200 ml) de chaussée en pleine largeur,
il est constaté plus de cinq (5) zones défectueuses, l'Entrepreneur procèdera, à ses frais
exclusifs, à l'exécution d'un second tapis. Celui-ci couvrira la largeur totale de la chaussée sur
une longueur délimitée par les deux flaches extrêmes du tronçon de 200 mètres considéré.
2ème cas :
Si cette densité n'est pas atteinte, les dispositions suivantes seront prises :
a) découpe de toutes les zones délimitées, selon la même technique que celle exigée pour les joints ;
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Dans l'éventualité d'un même tonnage d'enrobé frappé de plusieurs sanctions, les dispositions suivantes
seront prises :
a) Cas de plusieurs réfactions :
Cumul des réfactions ou abattements et application au tonnage rémunéré (Tm ou To suivant le
cas).
b) Cas de réfaction et d'un ou plusieurs tapis supplémentaires
Seule l'exécution d'un tapis supplémentaire sera exigée avec ou sans démolition.
D'autre part, il est précisé que la totalité des enrobés mis en œuvre sur les surfaces ayant reçu
un tapis supplémentaire ne sera rémunérée que sur la base du dosage initialement prescrit "To", quels
que soient les tonnages effectivement répandus.
Enfin, il est souligné que tous les gravois issus des démolitions ou des découpes de tapis
refusés, devront être évacués et regroupés, aux frais de l'Entrepreneur, en des lieux de dépôt
agréés par le Maître d’Œuvre.
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Les talutages seront exécutés au fur et à mesure de l'avancement des travaux de terrassement pour les
déblais et de la mise en œuvre des accotements pour les remblais.
A défaut pour l’Entrepreneur de respecter cette prescription, une réfaction de dix pour cent (10 %) sera
appliquée aux quantités de terrassement correspondantes jusqu'à exécution du talutage.
L’Entrepreneur a la charge du curage et du maintien en état des fossés pendant le délai d'exécution du
marché.
Les déblais recevront les protections prévues dans le dossier des plans sauf prescriptions du Maître
d'Œuvre.
Dans le cas de talutage sans protection particulière, une berme sera exécutée entre le bord extérieur du
fossé et le pied du talus de déblai, réglée avec une pente de 5 % vers le fossé.
En fonction de la zone, du degré d’altération et de la géométrie du terrain, les risbermes seront
effectuées tous les 4 à 6 m de hauteur et de changement des couches géologiques, ils auront une
largeur de 2 à 3,0 m pentée vers le talus conformément au dossier plan.
En fonction de la zone, du degré d’altération et de la géométrie du terrain, les pentes des talus seront,
sauf instruction du Maître d’Œuvre de 1H/1V conformément au dossier plan et aux instructions du Maître
d’Œuvre.
Les eaux seront recueillies par des caniveaux trapézoïdaux en pied des talus, et par des fossés de crête
en crête des talus et des cunettes en béton de largeur 0,5 m au niveau des risbermes.
Après avoir fait le levé de détail du talus et les reconnaissances géologiques et géotechniques,
l'Entrepreneur devra soumettre à l'approbation du Maître d’Œuvre la manière dont il entend procéder, en
accompagnant sa proposition des plans de détail nécessaires et d'un devis des coûts à prévoir.
Dans le cas d’anomalies (glissement, éboulement ou érosion), l’opération de talutage sera reprise à la
charge l’entrepreneur quel que soit la quantité de déblai supplémentaire.
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) Page 101 PARTIE A – Travaux Routiers
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Préalablement à la mise en place de la terre végétale, le talus sera découpé en redans à raison de
1 redan de 0,15 mètre de largeur pour chaque tranche de 0,50 mètre de hauteur. Ces redans seront
comblés de la terre végétale semblable à celle qui est employée sur le reste du talus.
La terre végétale sera humectée avant répandage, si cela s'avère nécessaire. Elle sera fortement battue
à la dame plate ou compactée par tout autre moyen donnant un résultat au moins équivalent.
Le paspalum, ou autre essence à croissance rapide, sera repiqué à raison de 80 pieds par mètre carré
mesuré en projection horizontale.
Les talus seront engazonnés par l’entrepreneur qui soumettra au Maître d'Œuvre le type et la densité des
semis ainsi que le mode d'ensemencement.
L’entrepreneur prendra toutes dispositions pour assurer la réussite des plantations, soit par des
arrosages en saison sèche, soit par des protections en période de grandes pluies.
Cette technique classique d'engazonnement sera éventuellement remplacée par un ensemencement
hydraulique après étude spécifique réalisée à la charge de l’entrepreneur.
Les talus à engazonner seront soumis à l’agrément préalable du Maître d’Ouvrage.
Les ouvrages de descente d'eau seront réalisés simultanément aux bordures caniveau conformes aux
plans types, Ils seront réalisés en éléments préfabriqués en béton Bp P - 0/20 250 CPJ 45 conformes aux
plans du dossier technique.
Les éléments seront posés sur un lit de béton de propreté Bp P - 0/20 200 CPJ 45 de 0,10 mètre
d'épaisseur moyenne par l'intermédiaire d'une couche de mortier M30-F-0/12-400 CPA 55
Les descentes d'eau seront raccordées, du côté amont aux coupures de bordures caniveau par un
avaloir en béton Bp P-0/20-250 CPJ 45, et du côté aval par un ouvrage de pied de descente d'eau,
constitué par un massif de butée en béton Bp P-0/30-250 CPJ 45 et éventuellement un lit
d'enrochements de 0,50 mètre d'épaisseur, s'évasant à 45° de part et d'autre de la descente d'eau
suivant les plans types.
Sans objet.
La section et le mode d’exécution des fossés de crête, fossés de pied de remblai et exutoires seront
soumis à l’agrément préalable du Maître d’Œuvre.
Les fossés de crête ne seront, en aucun cas, exécutés à moins de 3,0 mètres de l’arête supérieure du
talus de déblai.
Les exutoires des fossés longitudinaux seront conduits jusqu’au fond des thalwegs interceptés et creusés
de manière à ne pas générer une érosion régressive. L’écoulement de sortie doit être aussi éloigné que
possible de la route. En remblai, les exutoires sur talus seront systématiquement aménagés avec
protection : descente bétonnée, dissipateur d’énergie, gabions.
Les produits d’excavation ou de curage sont à mettre aux dépôts définitifs agrées par le Maître d’Œuvre,
la mise en cordon le long du fossé est formellement interdite.
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CONTROLE D’EXECUTION
Les tolérances suivantes devront être satisfaisantes en tout point :
- en plan : ±5cm
- en nivellement : ± 2 cm
Le début d'exécution des fossés bétonnés est subordonné à l'accord préalable du Maître d’Œuvre.
Des joints de dilatation et d'assemblage seront ménagés tous les 10 mètres. Ces joints seront rendus
étanches au moyen d'un mastic bitumineux.
56.1.1. Fouilles
Sont considérées comme fouilles pour ouvrage les fouilles limitées par :
- des plans verticaux parallèles fictifs passant en moyenne à 0,50 mètres de la limite extérieure du
remblai technique défini par le plan type de l'ouvrage,
- dans les zones en remblai, le niveau du terrain naturel ou existant après décapage éventuel de la
terre végétale,
- dans les zones en déblai, le niveau du fond de déblai.
Avant tout début d'exécution, les fouilles seront implantées et matérialisées par l'Entrepreneur sur le
terrain. Elles seront exécutées par des matériels laissés sur l'initiative de l'Entrepreneur mais qui devront
être agréés par le Maître d’Œuvre.
Les fonds de fouilles seront énergiquement damés et réglés suivant le profil en long de la génératrice
inférieure de l'ouvrage, selon les documents d'exécution. Le cas échéant, les fouilles pour pose de tuyaux
comporteront à l'emplacement des joints, des niches de façon à ce que les tuyaux portent sur toute leur
longueur et non sur les tulipes.
Les fonds de fouilles devront être maintenus en permanence hors d'eau. Ils seront réceptionnés par le
Maître d’Œuvre.
56.1.2. Lits de pose, remblais techniques et remblais contigus aux ouvrages
Les remblais latéraux seront exécutés par couches horizontales de vingt (20) centimètres d'épaisseur
alternativement de part et d'autre de l'ouvrage de façon à ce que le niveau reste sensiblement égal des
deux côtés de l'ouvrage.
Sur une longueur minimale d’un (1) mètre en arrière des ouvrages, les remblais seront expurgés des
pierres dont la plus grande dimension excéderait cinq (5) centimètres.
Les couches élémentaires seront soigneusement et méthodiquement compactées par bandes parallèles
à l'axe longitudinal de l'ouvrage.
Dans la zone annulaire contiguë aux ouvrages, le compactage ne pourra être effectué qu'au moyen de
petits matériels du type plaques vibrantes ou rouleaux vibrants de petit format et dont les caractéristiques
devront être soumises à l'agrément du Maître d’Œuvre.
Les modalités de compactage devront être définies en fonction des caractéristiques du matériau utilisé,
des épaisseurs de couche indiquées ci-dessus et des performances du matériel retenu conformément à
la "Recommandation pour le compactage des remblaiements en tranchée" (SETRA/LCPC - Juillet 1979).
Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) Page 103 PARTIE A – Travaux Routiers
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Dans la zone extérieure des remblais latéraux, le compactage ne pourra être effectué qu'à l'aide d'engins
légers ou moyens, c'est-à-dire de rouleaux à pneus dont la charge par roue n'excède pas quatre (4)
tonnes (limitation aux rouleaux à pneus de la classe PI du Guide technique "Réalisation des remblais et
des couches de forme"), ou de rouleaux vibrants dont la charge statique par unité de largeur du cylindre
vibrant n'excède pas 25 Kg/cm (limitation aux rouleaux vibrants de la classe VI du G.T.R.).
56.1.3. Cavalier de protection
Les règles de compactage des remblais latéraux s'appliquent également au cavalier de protection.
Cependant, les rouleaux à pneus de classe PI, et les rouleaux vibrants de classe VI pourront être
employés lorsque l'épaisseur de remblai au-dessus de l’ouvrage sera de 0,5 mètres au moins (minimum
absolu).
Un matelas de remblai devra être construit sur l'ouvrage avant d'autoriser le passage des engins de
chantier. Sa hauteur devra être justifiée par une note de calcul. La hauteur minimale du dôme devra être
au minimum de quatre-vingt (80) centimètres.
56.1.4. Contrôle et réception
FONDS DE FOUILLES
Les fonds de fouilles seront réceptionnés par le Maître d’Œuvre et devront respecter les caractéristiques
suivantes :
- densité sèche > 95 % de l'O.P.M.
Les cotes de fond de fouilles devront respecter les cotes théoriques avec une tolérance de plus ou moins
trois centimètres.
REMBLAIEMENT DES FOUILLES
Les remblaiements des fouilles devront répondre aux prescriptions suivantes à tous les niveaux :
- lit de pose et remblai technique : densité sèche > 95 % de l'O.P.M
- remblai contigu : densité sèche > 95 % de l'O.P.M
L’Entrepreneur devra soumettre à l’approbation du Maître d’Œuvre les plans d’exécution et le matériel
correspondant.
En particulier, on attire l’attention sur la nécessité de contrôler le terrain de pose et la cote auxquels
asseoir l’ouvrage aussi à travers essais complémentaires sur place et en laboratoire.
Chaque ouvrage devra être accompagné par un rapport géotechnique et hydrogéologique nécessaire à
justifier le type de fondation à adopter et en particulier :
- description de la nature, des caractéristiques et de la géométrie des couches concernées par la
fondation ;
- les cotes des nappes aquifères de la variabilité de leur niveau et sur les circulations d’eau
éventuelles ;
- les valeurs proposées pour le paramètre intervenant dans les justifications et résultant de
l’interprétation des résultats d’essais ;
- une note décrivant les particularités éventuelles (nature compressible des sols, risques d’instabilité
d’ensemble, frottements négatifs, poussées latérales) des justifications en fonction de la nature des
terrains et du projet de fondations.
Un ultérieur élément que l’Entreprise devra évaluer attentivement est la situation hydraulique qui peut
influer soit sur les dimensions de l’ouvrage (hauteur et largeur), soit sur son placement planimétrique et
sur les interventions éventuelles pour l’aménagement hydraulique de la fosse intéressée.
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PK5-PK12
L’entreprise a l’obligation d’effectuer à nouveau toutes les analyses nécessaires pour confirmer et
éventuellement modifier les plans du Dossier d’Appel d’Offres, y compris l’épaisseur des parois et les
armatures qui devront être soumis à l’approbation du Maître d’Œuvre.
L’Entrepreneur devra prédisposer pour chaque ouvrage un dossier complet des résultats des
investigations géotechniques, de l’analyse hydraulique, ainsi que des notes de calcul et des plans
d’exécution à consigner 45 jours avant le commencement d’exécution.
L’approbation des plans d’exécution et du matériel par le Maître d’Œuvre ne soustraira pas
l’Entrepreneur à sa responsabilité entière en cas de défaillance des ouvrages qu’il aura fabriqué.
Les ouvrages seront mises en place au fur et à mesure de l'avancement des travaux de terrassement de
façon que la nouvelle plate-forme ne reste pas sans assainissement.
Les ouvrages seront posés au plus près du fil d’eau du thalweg, ou sur demande du Maître œuvre à 0,05
m au-dessous de celui-ci.
Le passage des engins ne sera autorisé sur les ouvrages que si ceux-ci sont protégés par une épaisseur
de remblai au moins égale à celle spécifiée dans la note de calcul des ouvrages et les engins en cause.
L’entrepreneur prendra ses dispositions pour prendre en considération la circulation sur la voie qui ne
peut être complètement déviée. Sur demande du Maître œuvre, la mise en place des ouvrages pourra
être effectuée de nuit.
Chaque ouvrage devra faire l'objet d'un plan d'exécution établi par l'Entreprise et à ses frais selon la
procédure et les dispositions précisées par le CCTP ; les travaux ne devront pas commencer avant
approbation de ces plans par le Maître d'Œuvre ou expiration du délai fixé à l'article précité.
Les périodes de débit nul ou d'étiage devront être choisies pour l'exécution des ouvrages. L'Entreprise
devra exécuter à ses frais, tous aménagements utiles (détournement de lit, barrages, ouvrages
provisoires etc.) pour assurer l'évacuation des eaux pendant la réalisation des ouvrages.
Le remblaiement sera réalisé avec les matériaux définis à l'article 12 par couches d'épaisseur maximale
de VINGT (20) centimètres montées simultanément et symétriquement de part et d'autre du plan vertical
passant par l'axe longitudinal de l'ouvrage.
Le compactage sera obligatoirement exécuté à l'aide d'engins mécaniques agréés par le Maître d'Œuvre.
Le compactage manuel sera rigoureusement interdit. L'Entreprise devra disposer sur le chantier d'un
nombre suffisant d'engins, en bon état de marche.
La qualité du compactage sera vérifiée pour chaque ouvrage, quel que soit les dimensions, par des
séries d'essais de contrôle comprenant DEUX (2) mesures de densité sèche et deux Proctor modifiés :
- une série d'essais sera effectuée par hauteur de remblai d'UN mètre (1 ml) ou fractions d'un
mètre, mesuré à partir du fil d’eau de l'ouvrage ;
- la densité sèche in situ devra être égale ou supérieure à quatre-vingt-quinze pour cent
(95 %) de celle obtenue à l'essai PROCTOR MODIFIE.
Le remblaiement des ouvrages montés en sites sains avant terrassement devra être réalisé de façon
distincte et préalablement à l'exécution des remblais généraux de la route.
Ces remblais, propres aux ouvrages, devront figurer sur les plans d'exécution.
Leur section, selon l'axe de la route, sera celle d'un trapèze isocèle symétrique par rapport à l'axe
longitudinal de l'ouvrage et ayant les dimensions suivantes, en posant "R" = Plus grande dimension de la
section de l’ouvrage.
- H = hauteur = R + soixante (60) centimètres
- L = grande base au niveau du terrain naturel = 5 R + deux (2) mètres
- I = petite base = 2 R
Les travaux de pose des ouvrages seront complétés d'aménagements AMONT et AVAL parfaitement
définis aux plans d'exécution, adaptés à la topographie et aux diverses conditions locales propres à
chaque ouvrage.
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Les ouvrages de têtes de dalots, et tous ouvrages en béton armé, seront réalisés aux emplacements
prévus au projet. Ils seront exécutés suivant les conditions du fascicule 70 du C.C.T.G.
L’Entrepreneur aura à charge de soumettre au Maître d’Œuvre pour visa avant leur réalisation, les notes
de calcul, plans de coffrage et de ferraillage de ces ouvrages.
Le béton de propreté sera un béton maigre Bp-P-0/20- dosé à 200 Kg/m³ de ciment CPJ 45. Pour les
autres travaux, on utilisera un béton ordinaire B25-P-0/20-350 Kg/m³ de ciment CPA 45.
Le béton pour béton armé sera du type B25 ou B30-P-0/20-350 Kg/m³ de ciment CPA 45, il sera utilisé
notamment dans la construction des regards, ouvrages de tête ou puisards.
La mise en œuvre sera conforme aux plans des détails prévus pour chaque ouvrage.
L'Entrepreneur soumettra à l'approbation du Maître d’Œuvre les plans définissant le ferraillage de chaque
type de tête. Les bétons seront vibrés et resteront bruts de décoffrage.
Si malgré les précautions prises, les parements après décoffrage ne sont pas parfaitement lisses et
présentent des creux ou balèvres, l'Entrepreneur fera disparaître les défectuosités, à ses frais, par un
ragréage soigné ou un enduit si nécessaire.
CONTROLE ET RECEPTIONS
Les tolérances de réalisation suivantes seront à respecter en tout point par rapport aux plans d'exécution:
- cinq centimètres (5 cm) en valeur absolue mesurés par rapport au piquetage général ;
- quatre centimètres (4 cm) en valeur relative mesurés entre deux points quelconques ;
- pour le nivellement des ouvrages, parafouilles, tolérance de cinq millimètres (5 mm).
N.B : La nomination « tête » signifie ouvrage de tête amont ou aval et puisard amont.
La pose des bordures, bordurettes, cunettes et des caniveaux contre bordure en béton préfabriqué sera
effectuée comme prévu au fascicule 31 du C.C.T.G.
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Les bordures seront posées au mortier M30-F-0/12-dosé à 400 Kg/m³ de ciment CPA 55, sur une forme
en béton maigre sauf dans le cadre d’ouvrage coulé en coffrage continu. Les joints seront garnis au
mortier M30-F-0/12-dosé à 400 CPA 55.
59.1. Gabions
Les parois ou les têtes de la cage de gabion mise en place seront appliquées contre les gabions voisins à
l'aide d'une masse en bois, les faces en contact étant solidarisées au moyen de ligatures en fils
galvanisés et plastifiés réalisées le plus près possible des arêtes de base.
Les parois d'assise de la cage de gabion seront tendues et maintenues en tension jusqu'à mi-
remplissage.
Les moellons de remplissage seront placés à la main, avec le plus grand soin de manière à obtenir une
densité apparente maximale. Des gabions bien parallélépipédiques présentent toutes garanties de
stabilité.
Les tirants seront attachés au treillis métallique au moyen d'une ligature portant sur plusieurs mailles.
Outre les tirants horizontaux reliant les parois latérales, il sera réalisé, à la même hauteur et à chaque
angle, un tirant reliant les têtes aux parois.
Ce système de solidarisation sera complété, pour les semelles de fondation, par des tirants verticaux à
raison de deux tous les 0,70 mètre.
Après achèvement du remplissage la bordure du couvercle sera fixée à celle des parois et têtes
adjacentes par torsion simultanée à chaque maille (trois torsions au minimum).
La bordure du couvercle sera ensuite solidement ligaturée à celle des gabions adjacents.
Les enrochements nécessaires à la protection des exutoires aval et amont des ouvrages de traversée
(ouvrages) seront fournis par l'Entrepreneur.
Ils proviendront de carrières proposées par l'Entrepreneur et agréées par le Maître d’Œuvre.
Ces enrochements seront constitués de matériaux durs, non évolutifs, insensibles à l'eau, de poids
spécifique au moins égal à 2,3 tonnes par mètre cube. Les blocs seront propres, sans inclusion de terre
ou de matières organiques. Le coefficient Los Angeles du matériau devra être égal ou inférieur à trente-
cinq (LA < 35 %).
La pose des enrochements, des perrés en moellons bruts, et des maçonneries de moellons sera
effectuée conformément aux prescriptions du Fascicule 64 ("Travaux de Maçonnerie") du C.C.T.G.
La forme des blocs devra être aussi régulière que possible et les dalles et aiguilles ne sont pas acceptés.
Les blocs devront satisfaire à la condition 1 + g < 4 e dans laquelle :
- "1" est la longueur, "g" est la grosseur, "e" est l'épaisseur.
- la proportion du mortier dans les perrés maçonnés sera de 0,4 m³ par m³.
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Les supports seront obligatoirement mis en place par battage. Ils seront, après réglage et vérification des
niveaux scellés dans des massifs de béton type Bg-P-0/30-250 CPJ 45, coulés en pleine fouille, selon les
plans types soumis à l'agrément du Maître d'Œuvre.
Les montants seront toujours verticaux et les lisses seront parallèles à la chaussée.
L’emboîtement des divers éléments devra se faire selon le sens de la marche des véhicules et les têtes
arrondies des boulons se présenteront côté chaussée.
Les soudures éventuelles seront exécutées électriquement avec meulage des cordons. A l'emplacement
de ces soudures la protection contre la corrosion sera assurée à l'aide de trois couches de peinture
métallisée riche en zinc.
61.1. Spécifications
Les barrières normales BN4 seront mises en œuvre selon les prescriptions du dossier type GC 77; et
conformes à la norme P98-409.
L'Entrepreneur devra soumettre au visa du Maître d'Œuvre des plans détaillés d'implantation de la
barrière, de ses pièces d'ancrage et de ferraillage de la longrine en même temps que le plan
d'implantation d'ensemble des superstructures et accessoires d'équipement.
L’Entrepreneur fournira sous forme de procédures une notice de pose qui devra définir les dispositions de
fixation provisoire sachant que la longrine devra être coulée par plots, sans réservation au droit des
ancrages.
Le vide entre la platine de barrière et la longrine béton sera injecté avec un mortier de calage conforme
aux normes NF P 18.821.
Sur le site, les barrières seront mises en place en respectant les dispositions du document GC 77 et de
ses mises à jour complétées comme suit :
- les pièces d'ancrage ou l'ensemble pièce d'ancrage / montant seront mis en place puis calés, les
répartiteurs seront ensuite introduits, avant que les montants ne soient mis en place. L'ensemble
sera réglé avant l'opération de bétonnage de la longrine (point d'arrêt) ;
- le béton sera fabriqué, transporté et mis en œuvre dans les mêmes conditions que le béton de la
structure ;
- les lisses seront assemblées par manchonnage avec un seul raccordement entre deux supports
successifs.
Aux abouts des Murs de soutènement, les lisses comporteront un manchon permettant la libre dilatation
des éléments. L'ouverture du joint ainsi constitué sera calculée suivant la température à la pose et la
longueur dilatable de l'ouvrage. Ce joint devra pouvoir reprendre les efforts en cas de choc.
Les surfaces à reconditionner au droit des blessures, des coupes ou des soudures exécutées sur
chantier seront convenablement dégraissées, décalaminées et dérouillées s'il y a lieu, puis recevront, en
l'absence d'humidité, l'application d'une peinture riche en zinc. L'épaisseur de la peinture mise en œuvre
sera supérieure ou égale à celle du revêtement adjacent.
61.2. Implantation
L'Entrepreneur sera tenu de vérifier, avant tout commencement de fabrication, que les réservations
d'ancrages sont conformes aux détails d'implantation figurant sur les dessins d'exécution du gros œuvre.
61.3.1. Galvanisation
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Pour la galvanisation à chaud, il sera exigé une protection de 500 grammes/mètre carré simple face (soit
70 microns) à plus ou moins 50 grammes près, conformément à la norme NF A 91.121.
Afin d'assurer la libre circulation dans les profilés tubulaires des liquides du bain décapant puis du bain de
galvanisation et d'éviter les déformations, des dispositions spéciales seront prises en accord avec l'usine
de galvanisation.
61.3.2. Métallisation du zinc
La métallisation comprendra :
- un sablage de décalaminage et de décapage de façon à obtenir la référence du cliché étalon AS
à 3 de l'échelle du Comité de Corrosion de l'Académie Royale Suédoise ;
- l'application en atelier d'une première couche de zinc de 40 microns conformément à la norme
NF A 91.201 ;
- l'application sur chantier, après la pose, d'une deuxième couche de zinc de 40 microns appliquée
à l'aide d'une peinture riche en zinc portant à 80 microns la protection totale.
61.3.3. Reconditionnement des surfaces galvanisées
Les surfaces à reconditionner au droit des coupes ou des soudures exécutées sur chantier seront
convenablement dégraissées, décalaminées ou dérouillées s'il y a lieu, puis recevront en l'absence
d'humidité, l'application de peinture riche en zinc donnant une concentration en zinc métallique de 02 à
95% : dans le feuil après séchage.
L'épaisseur de la peinture mise en œuvre sera supérieure ou égale à celle du revêtement adjacent.
La fabrication et le montage des barrières sont réalisés conformément aux prescriptions de la norme XP
P 98-421.
La fabrication et le montage des barrières sont réalisés conformément aux prescriptions de la circulaire
n°95-68 du 28 juillet 1995.
Les lisses sont assemblées par manchonnage, un seul raccordement étant prévu entre deux supports
successifs.
Les éléments des barrières sont assemblés puis posés et réglés en alignement et en altitude. Il est vérifié
que les montants sont bien verticaux, la tolérance pour faux aplomb étant de 0,5 cm sur la hauteur.
Le scellement des pièces d'ancrage et la fixation définitive des montants des barrières n'interviennent
qu'après vérification par le maître d'œuvre du parfait positionnement de ces parties.
La tolérance pour faux alignement en plan ou en hauteur est de 1 cm par rapport à la ligne idéale tout le
long de l'ouvrage intéressé, quelles que puissent être les irrégularités de l'assise.
Le béton de scellement des pièces d'ancrage est fabriqué, transporté et mis en œuvre dans les mêmes
conditions que le béton de la structure. Son surfaçage est soigné de telle sorte que l'eau ne puisse
séjourner au pied des montants.
Le ferraillage pour ancrage des supports de barrière sera conforme au ferraillage-type donné dans le
dossier GC 77 du SETRA.
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La mise en œuvre des séparateurs se fera par extrusion au moyen d'une machine à coffrage glissant ou
par un coffrage métallique qui sera soumis à l'agrément du Maître d'Ouvrage.
Les séparateurs seront à construire sur un sol support stabilisé et réglé.
Lors des travaux, l’affaissement en cours ne devra pas s’écarter de celui de référence de plus de 1 cm
(plus ou moins 1 centimètre).
Les parements de béton sont protégés de la dessiccation par pulvérisation en arrière de la machine à
coffrage d'un produit de cure répondant aux spécifications techniques.
Le dosage sera celui prévu par la fiche d'agrément du produit. La pellicule sera homogène. Le produit
pourra être appliqué à nouveau sur des surfaces déjà traitées en cas de délavement pour permettre une
efficacité du produit de cure sur 3 jours minimum.
Les parements sont classés dans la catégorie des parements soignés simples.
Les joints d'arrêt de chantier (interruption de bétonnage supérieure à 1 h 30) seront impérativement
traités selon un plan vertical orthogonal à l'axe du séparateur. Les armatures seront prolongées d’au
moins 1 mètre, afin d’assurer la continuité des filants lors de la reprise et le joint sera systématiquement
coffré. La reprise de bétonnage sera précédée d'un repiquage de la surface coffrée de contact.
L'Entrepreneur prendra toutes les dispositions nécessaires pour éviter de souiller les surfaces d'enrobés
encadrant le séparateur (coulure de laitance notamment). Les abords du séparateur seront
soigneusement débarrassés de tous les résidus de béton en vue d'assurer une efficacité optimale de la
couche d'accrochage du revêtement mince de la chaussée.
Un gabarit dont la largeur mesurée dans l'axe du séparateur sera de 30 cm et la hauteur utile finale
(après pose de la couche de roulement) sera de 10 cm, sera confectionnée en vue de créer les lumières
pour le passage de l'eau. Si l'entreprise décide de recourir à des profilés métalliques en U maintenu en
place, le subjectile sera traité contre la corrosion par métallisation au zinc.
Pour les séparateurs d'une hauteur standard de 80 cm, la fourchette de tolérance fixée sur cette hauteur
utile mesurée à partir du niveau fini de la chaussée (la couche de roulement suit la réalisation du
séparateur) est de + 3 cm et de - 2 cm.
La hauteur du pied sera d’au moins 8 cm par rapport au niveau fini de la chaussée sans jamais excéder
15 cm. La tolérance sur la hauteur nominale est de + 3 cm, - 1 cm.
En cas de non-respect des tolérances la section incriminée sera démolie et reconstruite aux frais de
l'entreprise.
Le séparateur ne doit pas présenter, sur les arêtes supérieures et sur toutes les surfaces planes, de
flaches ou bosses dont la profondeur mesurée au moyen d'une règle de 3 m de longueur excède 5 mm.
Seront exclues les mesures de rattrapage (ragréage manuel notamment) qui ne font que nuire à cette
qualité des parements. Les tronçons de dispositifs jugés d'un aspect visuel insuffisant seront.
Sans objet.
Avant le début effectif des travaux de mise en place, l’Entrepreneur est tenu de fournir une note de calcul
justifiant les dimensions adoptées pour les supports et les massifs d'ancrage sur la base d'une surcharge
statique horizontale de 180 kg/m² et de soumettre à l'agrément du Maître œuvre le piquetage de l'axe des
supports de panneaux.
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Les supports seront constitués soit par des profils galvanisés, soit par des appareils en tôle galvanisée
emboutie et laminée à froid. Les boulons de fixation seront également galvanisés.
Les massifs d'ancrage seront réalisés en béton Bg-P-0/30-250 CPJ 45. Ils feront saillie de 0,10 mètre sur
le niveau du sol et seront terminés par une pointe de diamant quatre faces.
Sauf instruction contraire du Maître œuvre, les panneaux seront implantés sur la droite de la chaussée
dans le sens de la circulation, leur extrémité côté chaussée étant à une distance au moins égale à 0,70
mètre du bord de celle-ci.
La réflexion spéculaire sur le fond et les lettres des panneaux sera évitée en donnant à celui-ci une
inclinaison judicieusement choisie de moins 15° à plus 10° par rapport à la normale à l'axe de la route (le
sens positif étant le sens trigonométrique).
Le marquage sera effectué sur une chaussée sèche et propre, après tracé préalable de l'axe des lignes
et bandes et du contour des flèches.
Les lignes et bandes seront réalisées à l'aide d'un moyen mécanique agréé par le Maître œuvre.
Préalablement à leur utilisation, dès qu'ils seront disponibles et bien avant le début des travaux
correspondants, les matériaux destinés aux couches de chaussée feront l'objet de planches d'essais en
vue d'examiner leur comportement à la mise en œuvre et d'arrêter, dans chaque cas, les techniques de
fabrication, de mise en œuvre et de compactage, dosage des matériaux, épaisseurs etc.
Les planches d'essais doivent être réalisées immédiatement après l'installation de l’Entrepreneur et les
frais correspondants font partie de cette installation.
Les planches d'essais sont obligatoires pour chaque matériau de couche de chaussées (forme, fondation,
base, usure ou roulement,…). La réalisation des planches d'essais pour les autres matériaux n'est pas
obligatoire ni systématique, et sera laissée à l'appréciation du Maître d'Œuvre en fonction des résultats
des essais faits dans le cadre de la prospection et l'agrément des gîtes.
L’Entrepreneur fixera la date des essais à sa convenance selon l'avancement des travaux, sous réserve
d'en aviser, par écrit le Maître d'Œuvre, avec un préavis d'au moins quinze (15) jours.
Les planches d'essais seront réalisées en présence du Maître d'Œuvre.
Chaque planche d'essais aura les mêmes caractéristiques transversales que le projet et une longueur de
deux cent (200) mètres dont le premier quart sera réservé au Titulaire pour servir de test aux méthodes
de compactage préconisées par lui, le second quart réservé au Maître d'Œuvre pour l'étude et l'examen
de toutes variantes techniques de compactage qu'il jugerait utiles. La moitié restante servira aux mesures
de déflexion pour fixer la valeur admissible.
Pour tous les essais, sur la totalité du tronçon considéré, l’Entrepreneur mettra à la disposition de
l'Administration, tout le matériel nécessaire et en parfait état de marche. Ce matériel devra au moins
comprendre :
- un rouleau vibrant à bandage métallique automoteur ou tracté, dont la charge statique, par unité
de longueur doit être supérieure ou égale à trente (30) kilogrammes par centimètres soit :
M > 30 kg/cm
L
- un rouleau à pneus automoteur ou tracté d'un poids total en charge minimal de VINGT (20)
tonnes, la pression des pneus devra être supérieure ou égale à sept (7) bars, sauf dispositions
contraires en fonction de la température ;
- un camion-citerne avec rampe d'arrosage ;
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- un camion chargé à treize (13) tonnes sur l'essieu arrière pour les mesures de déflexion.
L’Entrepreneur aura à sa charge l'intervention du laboratoire agréé par l’Administration, tous les frais et
sujétions en personnel, matériel, fonctionnement, mise en œuvre et autres inhérents à la réalisation de
chaque planche d'essais et à la fourniture à pied d’œuvre des matériaux nécessaires aussi bien dans le
cas des planches d'essais obligatoires que des planches d'essais relevant de la décision du Maître
d'Œuvre.
Pour chaque technique de mise en œuvre, les essais d'agrément seront les suivants, à raison d'une série
d'essais par cinquante (50) mètres linéaires:
- poids volumique "in situ" ;
- épaisseur et identification ;
- analyse granulométrique avant et après compactage ;
- contrôle de dosage en liant ;
- contrôle de dosage en granulats ;
- déflexion.
Tous ces essais seront à la charge de l’Entrepreneur.
Après chaque planche d'essais, un Ordre de Service du Maître d'Œuvre fixera en fonction des résultats
obtenus, les qualités à exiger après mise en œuvre, et les procédures de mise en œuvre pour l'obtention
de ces qualités.
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