Vous êtes sur la page 1sur 8

Demeurons dans la vérité : Toute la vérité

(Transcription de l’enseignement dispensé par le Révérend Bryan Mittler, lors du Service d’Enseignement du
Dimanche,le 08 0ctobre 2023 au Quartier Général)

Que Dieu vous bénisse au merveilleux nom de Jésus-Christ. Mon cœur est rempli de
reconnaissance de me trouver avec vous aujourd’hui et de pouvoir enseigner au sujet de :
Toute la vérité.

Allez dans vos Bibles à l’Evangile de Jean 16 s’il vous plait.

Juste avant son arrestation, son procès et sa crucifixion, Jésus-Christ a passé la soirée avec
ses disciples, leur transmettant son cœur dans ce qui serait l’un de ses derniers moments
avec eux. Le récit de cette soirée débute au chapitre 13 de Jean et couvre les chapitres 14,
15, 16 et 17. Aucune autre section des Evangiles ne rapporte un discours de Jésus-Christ
aussi long, pas même le sermon sur la montagne. Pourquoi une si grande partie de ce
qu’il a enseigné cette nuit-là a été-t-elle notée afin que nous puissions le savoir ? Qu’était-
il si important ?

C’est durant cette période de temps que Jésus-Christ a communiqué quelques-unes de


ses déclarations les plus mémorables : « en ceci tous connaitront que vous êtes mes
disciples si vous avez l’amour les uns pour les autres ». Et : « Je suis le chemin, la voie, la
vérité et la vie, nul ne vient au Père que par moi ». « Il n’y a pas plus de grand amour que
de donner sa vie pour ses amis ». C’est aussi durant cette période de temps que Jésus-
Christ a donné à ses disciples des informations importantes au sujet du futur.

Jean 16 : 13 :

L’une des informations cruciales que Jésus-Christ a communiquée à ses disciples était
qu’ils pouvaient s’attendre à être conduits dans ce qu’il appelait « toute la vérité ».

Qu’est-ce que toute la vérité ? Qu’y a-t-il de si crucial dans cette information ? Toute la
vérité est une information essentielle dont les disciples de Jésus et les croyants
aujourd’hui de l’Administration de la Grâce ont besoin durant l’absence de Jésus-Christ. Si
vous faites la lecture de toute la section des chapitres 13, 14, 15, 16 et 17, l’un des
thèmes clairs que vous allez voir est que Jésus-Christ préparait ses disciples à son départ.
Les vérités qu’il a partagées avec ses disciples durant cette soirée étaient préparatoires.
Ce que Jésus a fait ce soir-là les a préparés pour les jours à venir sans sa présence
personnelle.

Allons en Jean 14. La vie de ces hommes a changé lorsque Jésus-Christ est entré dans
leurs vies, ils ont fait l’expérience d’une vie qu’ils n’auraient jamais connu autrement.
Maintenant que Jésus-Christ s’apprête à partir quels seraient les changements ?

1
Considérons ce que ces disciples avaient grâce à la présence personnelle de Jésus. Je
pense à Matthieu 10 : 1 qui dit : « … il leur donna le pouvoir de chasser les esprits impurs,
et de guérir toute maladie et toute infirmité. » Ces hommes avaient la puissance avec
Jésus-Christ. Voici une question : Après son départ, seraient-ils impuissants ?
Deviendraient-ils à nouveau soumis aux circonstances sans la capacité d’accomplir les
œuvres de Jésus-Christ ? NON ! Ils ne seraient pas impuissants.

Jean 14 : 12 :

Jésus-Christ les a préparés en leur disant qu’ils seraient capables de faire les œuvres qu’il
a faites et qu’ils en feraient de plus grandes. Jésus-Christ s’assurait que ses disciples
savaient que malgré son départ ils ne resteraient pas impuissants.

De quelle autre manière a-t-il préparé ses disciples ? Qu’est-ce qui aurait pu constituer
une autre préoccupation ? Que dire du réconfort de la présence personnelle de Jésus
pour communiquer le cœur et le dessein de Dieu ? Jésus leur a enseigné ce que signifiait
aimer et être aimé. Il leur a montré à quel point Dieu les entourait de Sa bonté. Son
départ signifierait-il que les disciples ne verraient plus l’amour de Dieu et qu’ils
cesseraient de connaitre Dieu en tant que Père ? NON !

Jean 14 : 16 :

Le mot consolateur au verset 16 au sens large signifie : quelqu’un qui a été ou peut être
appelé à aider. Il comporte aussi l’idée d’être le défenseur de quelqu’un.

Verset 18 : je ne vous laisserai pas orphelins…

Cette promesse a dû les encourager de l’entendre dire qu’ils ne seraient pas laissés
comme orphelins. Jésus préparait ses disciples à son départ, il a préparé leurs cœurs en
leur communiquant qu’il ne les laisserait pas impuissants. Il leur a fait savoir qu’il ne les
laisserait pas sans aide ou seuls comme s’ils étaient des orphelins. Il les a également
préparés en leur indiquant clairement que la vérité ne partirait pas non plus avec lui.

Imaginez que vous soyez un disciple de Jésus- Christ, combien de vérités vous seraient
disponibles. Cet homme pouvait leur donner des réponses aux questions compliquées de
la vie, il ne donnait pas une opinion ou de bons conseils mais ce qui est réellement vrai. La
vérité disparaitrait-elle avec son départ ? NON ! Même en son absence les disciples
pourraient demeurer dans la vérité.

Jean 16 : 13 :

Selon Jésus-Christ, toute la vérité viendrait. Même en son absence, les disciples seraient
toujours en mesure de demeurer dans la vérité. Qu’est-ce que Jésus-Christ entendait par

2
là ? Qu’est-ce que toute la vérité ? Examinons en détails et acquérons une meilleure
compréhension de cette promesse de toute la vérité à venir.

Commençons par l’expression « l’esprit de vérité » au début de verset. Le mot esprit est le
mot grec pneuma et fait référence au don de saint esprit qui serait rendu disponible au
jour de la Pentecôte. Qu’en est-il du mot vérité ? Le mot vérité décrit quelque chose à
propos du don de saint esprit. L’expression « esprit de vérité » est unique parce qu’elle
aurait pu être formulée comme l’esprit véritable en utilisant l’adjectif véritable, mais ce
n’est pas le cas. Nous voyons ici que la Parole l’enregistre comme l’esprit de vérité.
Lorsque Dieu a donnée la révélation pour que les paroles de Jésus soient écrites, Il a choisi
d’utiliser le nom vérité plutôt que l’adjectif véritable. Pourquoi ? Grammaticalement,
l’utilisation d’un nom dans cette construction met davantage l’accent sur la vérité, l’esprit
de vérité. Ceci, combiné avec le contexte environnemental, montre une relation entre le
don de saint esprit et la vérité. L’esprit viendrait du Dieu véritable et comme nous le
verrons plus tard, cet esprit les conduira à la vérité. En fait ce n’est pas la première fois ce
soir-là qu’il appelle le don esprit de vérité.

Jean 15 : 26 :

Voilà l’esprit de vérité. Ici nous apprenons en fait au sujet d’une autre expression qui fait
référence au don, le consolateur.

Allons en Jean 14 et nous lirons le verset 26 de ce chapitre.

Jean 14 : 26 :

Ici le consolateur est clairement identifié comme le don de saint esprit. Donc si l’esprit de
vérité est égal au consolateur et le consolateur est égal au don de saint esprit, nous avons
un joli petit axiome mathématique : « les choses qui sont égales à la même chose sont
égales entre elles ». Le don de saint esprit est le même que l’esprit de vérité qui est le
même que le consolateur.

Revenons en Jean 16, lisons le verset 13 une fois de plus.

Jean 16 : 13 :

Le verset 13 fait référence au don de saint esprit avec le pronom masculin il que l’on
retrouve dans tout le verset. Ce n’est pas une compréhension exacte du don de saint
esprit, le don n’est pas un il, ce n’est pas une personne. Parfois dans la version Louis
Second, lorsque don de saint esprit est mentionné à l’aide d’un pronom, les traducteurs
ont choisi le pronom il. Tous les pronoms il se référant à l’esprit sont masculins pour
s’accorder avec le mot grec consolateur au verset 7 qui est aussi un nom masculin en
grec. En grec, un pronom doit s’accorder en genre avec le nom auquel il se rapporte. Mais

3
ce pronom n’indique pas nécessairement le genre réel de l’objet. Bien que ces pronoms
soient grammaticalement précis en grec, il n’est pas exact de les traduire en français par
il, lui, ou lui-même. Si je veux dire en français : Je cherche mon livre pour pouvoir le lire,
j’utilise le pronom masculin le pour faire référence au livre parce que livre est un nom
masculin en français. Si cette construction grammaticale a un sens en français, cela ne
veut pas dire que le livre se décrit comme une personne masculine. De la même manière,
l’emploi des mot il ou lui pour faire référence au don de saint esprit ne signifie pas que le
saint esprit est une personne, étant donné que le don de saint esprit n’est pas une
personne et étant donné que le pronom il en français se réfère aussi aux personnes du
genre masculin.

Pour être plus explicite, je vais lire le verset 13 en utilisant le pronom démonstratif cela.
Et je vais le faire maintenant : « Quand le consolateur sera venu, l’esprit de vérité, cela
vous conduira dans toute la vérité ; car cela ne parlera pas de lui-même, mais cela dira
tout ce que cela aura entendu, et cela vous annoncera les choses à venir ».

Nous en arrivons maintenant à l’expression : « vous conduira dans toute la vérité ».

Examinons l’expression « vous conduira ». Cette expression fait à nouveau référence à ce


qui serait disponible lorsque le don de saint esprit deviendrait disponible. Dieu Le
Donneur va donner des révélations à ceux qui sont remplis du saint esprit. Avec cet esprit
dans le croyant, Dieu peut à nouveau communiquer librement, permettant aux saints
hommes de Dieu d’écrire et de communiquer Sa volonté, Sa vérité, Sa Parole.

Question : Cela signifie-t-il que Dieu peut révéler une vérité à un individu et une vérité
différente à un autre ? NON ! Pas du tout. Imaginez la division et la confusion si cela en
était le cas. L’esprit de vérité ne conduit pas un croyant à une vérité et ensuite un autre
croyant à une vérité différente. Par définition, il ne peut y avoir qu’une seule vérité.

Considérons le mot conduira ; vous conduira dans toute la vérité. Jésus-Christ a-t-il dit :
Cherchez la vérité dans votre cœur ? A-t-il dit que leurs sentiments personnels seraient
toute la vérité ? A-t-il dit que leur expérience personnelle subjective serait vraie ? NON !
Voici un élément important lorsqu’il s’agit de déterminer ce qu’est la vérité. Ce que je
ressens, aussi sincère que ce soit ne fait pas de quelque chose une vérité. Ce qui rend une
chose vraie c’est lorsqu’elle est en accord avec ce que la Parole de Dieu dit ; la Parole de
Dieu est la vérité. Toute la vérité dont Jésus-Christ parle ici vient de Dieu.

D’après ce que nous venons d’apprendre dans ce verset, il est clair que le don de saint
esprit va conduire les disciples vers la vérité venant de Dieu dont ils ont besoin en
l’absence de Jésus-Christ.

4
Qu’est-ce que toute la vérité ? Regardons-y de façon logique. La vérité ne sera pas
quelque chose provenant de l’extérieur du cadre de la Parole de Dieu. La Parole est la
vérité vous vous souvenez ? Ainsi, quelles sont les options ? Parmi les sections reçues par
révélation après que Jésus ait dit ces paroles, nos options seraient : Les Evangiles, le livre
des Actes, les Epîtres à l’Eglise, les Epîtres pastorales, les Epîtres générales et
l’Apocalypse. Les Epîtres à l’Eglise sont le seul choix logique pour ce qui peut être appelé
« toute la vérité ». Cela représente un paquet complet au sujet de ce que nous devons
savoir aujourd’hui. Regardons à une autre indication claire au sujet de « toute la vérité »
se référant aux Epîtres à l’Eglise et faisons-le en lisant le verset précédent.

Verset 12 :

Nous avons considéré jusqu’à maintenant dans toute cette section que Jésus prépare ses
disciples pour son départ mais il y a quelque chose qu’il n’était pas en mesure d’exprimer
pendant qu’il était ici sur la terre. « Vous ne pouvez pas les porter maintenant » ; le temps
n’était pas encore venu pour la révélation de ces vérités, cela viendrait plus tard.
Maintenant, en regardant en arrière, nous pouvons voir que ce qui a été révélé plus tard
sont les vérités au sujet du mystère.

Allons en Ephésiens 3. C’est dans les Epîtres à l’Eglise que nous voyons le mystère révélé,
chose que Jésus-Christ ne pouvait pas révéler à ses disciples.

Ephésiens 3 : 4 – 5 :

Selon le dessein de Dieu, la connaissance du grand mystère avait été gardée secrète,
cachée durant les temps et les générations. Mais une fois que le consolateur, l’esprit de
vérité est venu, la connaissance du mystère serait connue. Toute la vérité dont il est
question ici est la révélation qui a été donnée à l’apôtre Paul lorsque par la puissance du
don qui était en lui, il a écrit la Parole de Dieu adressée à l’Eglise après le jour de la
Pentecôte. Toute la vérité ce sont les Epîtres aux Romains, aux Corinthiens, aux Galates,
aux Ephésiens, aux Philippiens et aux Colossiens et aux Thessaloniciens. Les Epîtres à ces
sept Eglises dévoilent l’ensemble de la vérité dont nous avons besoin aujourd’hui,
incluant la connaissance du mystère.

Dans une grande partie du Christianisme, l’accent est souvent mis sur les quatre Evangiles
et particulièrement sur le sermon sur la montagne comme étant les aspects centraux de
l’enseignement Chrétien, négligeant les Epîtres à l’Eglise qui ont été spécifiquement écrits
pour donner une ligne de conduite à l’Eglise. Les paroles du Christ dans les Evangiles et les
paroles des Epîtres à l’Eglise écrites par Paul ont le même poids car elles ont toutes été
écrites par révélation de Dieu. Dire qu’une partie de la Parole est plus importante que
l’autre c’est mettre en question l’idée même, c’est mettre en péril la compréhension
même de l’expression « insufflée par Dieu ». Les paroles de Christ dans les Evangiles,

5
celles de Paul écrites dans les Epîtres sont insufflées par Dieu. Mais contrairement au
message des Evangiles, ce sont les Epîtres à l’Eglise qui nous donnent la révélation la plus
cruciale au sujet de vous et moi.

Parlons des Epîtres à l’Eglise. Ces Epîtres à l’Eglise étaient directement adressées à
l’Eglise. Ces Epîtres ont d’abord été adressées à des endroits précis avant d’être diffusées
d’un endroit à l’autre. La manière dont les Epîtres à l’Eglise fonctionnent ensemble est
liée à leur ordre, cela ne dépend pas du moment où elles ont été écrites.

Par exemple, Dieu a placé les épîtres aux Thessaloniciens en dernier bien qu’elles aient
été écrites en premier. En examinant la structure de ces livres, le pourquoi de leur ordre
devient claire.

Examinons l’ordre de ces épîtres écrites aux sept Eglises et divisons-les en fonction de leur
structure. Trois Eglises ayant reçu des épîtres ressemblent plus à des traités. Elles
contiennent plus d’enseignements doctrinaux que de réprimandes et de correction que
l’on voit dans les autres épîtres. Ces lettres doctrinales sont : Romains, Ephésiens et
Thessaloniciens. Les autres lettres sont placées entre Romains et Ephésiens et entre
Ephésiens et Thessaloniciens. Romains, Ephésiens et Thessaloniciens sont pour enseigner
la doctrine tandis que les autres sont pour convaincre et corriger. Par exemple : Les
épîtres de Corinthiens et de Galates se situent après l’épître aux Romains parce qu’ils sont
respectivement pour convaincre ou réprimander et pour corriger les croyants afin de les
remettre à la doctrine de Romains. Les épîtres de Philippiens et de Colossiens se situent
après l’épître d’Ephésiens parce qu’elles sont respectivement pour convaincre ou
réprimander, pour corriger les croyants afin de les remettre à la doctrine d’Ephésiens.

Prenons le temps de faire un bref aperçu des Epîtres à l’Eglise dans l’ordre de cette
structure.

Romains : Dieu a placé Romains en premier parce qu’il s’agit de la fondation des croyants
dans l’Administration de la Grâce. Si nous ne comprenons pas les leçons de Romains, il
devient difficile de comprendre les leçons des autres épîtres. Dans l’épître aux Romains
nous voyons que nous sommes morts et ressuscités avec Christ. Lorsque le Christ est mort
nous sommes morts avec lui, lorsqu’il est ressuscité nous sommes ressuscités avec lui. En
Romains il est établi clairement que nous ne pouvons pas assurer notre salut en obéissant
à des règles ou en accomplissant nos propres exploits. Au contraire nous apprenons que
Dieu accorde la justice par Sa grâce et ce par la foi seule.

Corinthiens : Les épîtres aux Corinthiens mettent en lumière les erreurs pratiques qui se
sont infiltrée dans l’Eglise en raison de sa négligence à tenir compte des enseignements
écrits dans le livre de Romains et y adhérer. A Corinthe on pratiquait l’erreur. Et la

6
première et la deuxième épître aux Corinthiens ont donc été écrites pour réprimander ces
erreurs pratiques.

Galates : En Galatie, ils ont aussi pratiqué l’erreur et celle-ci a fini par devenir une
doctrine ou elle a conduit à l’erreur doctrinale. Lorsque les gens continuent à pratiquer
cette erreur, ils finissent par en faire une doctrine. L’épître aux Galates corrige les erreurs
doctrinales qui se sont subtilement infiltrées dans l’Eglise en raison de son incapacité à
embrasser et à faire respecter les vérités doctrinales de Romains.

Ephésiens : L’épître aux Ephésiens s’appuis sur la base établie dans l’épître aux Romains.
En Ephésiens l’accent est mis sur Dieu plutôt que sur l’homme. Il est question des plans et
des objectifs de Dieu plutôt que des seuls besoins humains. L’épître aux Ephésiens
communique non seulement ce qui arrive à une personne avec la nouvelle naissance mais
aussi ce que le Christ devient pour cette personne. Cette épître est claire, ensuite la
compréhension correcte au sujet de l’Eglise en tant que Corps de Christ. La vérité
contenue en Ephésiens nous guide vers une marche caractérisée par l’amour et la
puissance au sein du Corps de Christ.

Philippiens : Philippiens identifie et réprimande les erreurs pratiques qui sont apparues à
la suite de la négligence et de l’adhésion aux enseignements en Ephésiens. Philippiens
aide le croyant à réaligner ses actions sur l’application pratique de la croyance correcte
qui se trouve en Ephésiens.

Colossiens : Colossiens fourni la correction nécessaire pour réaligner les saints avec les
vérités doctrinales en Ephésiens. En abordant les déviations et les conceptions erronées
Colossiens redirige les croyants au fondement doctrinal précis établi en Ephésiens avec le
Christ comme la tête du Corps.

Thessaloniciens : I et II Thessaloniciens décrivent magnifiquement le point culminant du


chemin personnel du croyant, le retour tant attendu du Christ. Cette réalité future est un
temps dépourvu de réprimande ou de correction car c’est le temps où c’est le Christ lui-
même qui exécutera cet aspect veillant à ce que la perfection et l’harmonie prévalent.

Ces vérités et bien d’autres encore sont pour nous dans toute la vérité des Epîtres à
l’Eglise. Tout ce dont nous avions besoin sans exception nous est transmis dans les
enseignements contenus dans ces lettres. Ce que Jésus a annoncé dans les chapitres 13 à
17 s’est réalisé comme il l’avait dit.

Allez en Romains 15. Vous souvenez-vous lorsque Jésus a dit à ses disciples qu’il ne les
laisserait pas impuissants et qu’ils feraient ses œuvres et qu’ils en feraient de plus
grandes.

Romains 15 : 13 :

7
Ce que Dieu a fait en Christ-Jésus nous a donné la puissance. Nous le savons grâce à toute
la vérité contenue dans les Epîtres à l’Eglise. Même si le Christ n’est pas présent
physiquement aujourd’hui, nous ne sommes pas laissés impuissants.

II Thessaloniciens 2 : 16 :

Ici dans ce verset, je vois Dieu comme Père et je vois le mot consolation. Une consolation
peut être comprise comme un réconfort. C’est dans les Epîtres à l’Eglise que nous
apprenons au sujet du Dieu de toute consolation, c’est dans les Epîtres à l’Eglise que nous
nous considérons comme des Fils de Dieu avec Dieu comme notre Père. Même si Jésus-
Christ n’est pas présent physiquement avec nous sur la terre, nous ne sommes pas laissés
sans la consolation, nous ne sommes pas laissés seuls comme des orphelins spirituels.

Ephésiens 6 : 13 – 14 :

C’est dans les Epîtres à l’Eglise que nous apprenons au sujet de toutes les armes de Dieu
et comment nous pouvons avoir à nos reins la vérité pour ceinture. Nous ne sommes pas
laissés sans la puissance, nous ne sommes pas laissés sans la consolation, nous ne
sommes pas laissés sans la vérité. Ces réalités et bien d’autres encore sont écrites pour
nous dans les Epîtres à l’Eglise, toute la vérité qui nous parviendrait comme l’a dit Jésus.
On ne peut pas apprendre ces réalités en ne lisant que les Evangiles parce que les récits
des Evangiles ne relatent pas au sujet du Corps composé des Judéens et des Païens. On ne
peut pas apprendre au sujet la position parfaite d’un croyant devant Dieu dans les
Evangiles, on ne peut pas apprendre les droits de filiation d’un croyant dans les Evangiles.
On ne peut pas apprendre au sujet du don de saint esprit et la manière d’utiliser les
manifestations dans les Evangiles. Nous ne pouvons pas apprendre au sujet du retour de
Christ et notre rassemblement et la glorification avec lui dans les Evangiles. Cela ne veut
pas dire que les Evangiles n’ont aucune valeur, ils contiennent des informations cruciales
au sujet du ministère de Jésus-Christ, de la manière dont il a accompli la Loi pour devenir
notre Pâque parfaite. Mais il ne s’agit pas de vous, il s’agit de lui. Quand il s’agit de
connaitre qui vous êtes, lorsqu’il s’agit de qui je suis, lorsqu’il s’agit de qui nous sommes,
cela ne peut être appris que par toute la vérité des Epîtres à l’Eglise.

Je reviens à cette nuit où Jésus était avec ses disciples. Il voulait tellement qu’ils soient
préparés à son départ et ils l’étaient. Jésus-Christ va revenir, mais il n’est pas encore
revenu. En attendant, il y a une vérité que nous devons connaitre. Il y a une vérité dans
laquelle nous devons demeurer et continuer. Toute la vérité des Epîtres à l’Eglise est une
information essentielle dont nous avons besoin dans l’Administration de la Grâce durant
l’absence de Christ.

Que Dieu vous bénisse !

Vous aimerez peut-être aussi