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Déterminations
1. Remarquons d’abord que K est distinct du support de γ. De plus, la fonction z 7→ Indγ (z)
est continue en dehors du support de γ, et elle est à valeurs entières. Puisque K est
compact, on en déduit que z 7→ Indγ (z) est constante sur K.
Pour prouver que
R
f admet une primitive sur Ω, il suffit, d’après le théorème de Morera,
de prouver que γ f (z)dz = 0 pour tout circuit γ tracé dans Ω. Mais
dz dz
Z Z Z
f (z)dz = − = Indγ (a) − Indγ (b) = 0,
γ γ z−a γ z−b
puisque Indγ est constante sur K.
2. On dérive la fonction z 7→ z−a
z−b exp − F (z) . On trouve que la dérivée est nulle. Comme
elle est définie sur un connexe Ω, la fonction est constante.
Remarquons par ailleurs que λ 6= 0, car la fonction z 7→ z − a n’est pas identiquement
nulle sur Ω, et l’exponentielle ne s’annule pas. On peut donc écrire λ = exp(c). Il vient
z−a
= exp c + F (z) .
z−b
3. Il suffit d’écrire
g(z)
n
exp g(z) = exp n × = h(z)
n
avec h(z) = exp(g(z)/n).
4. On factorise le polynôme P sous la forme
P (z) = cn (z − a1 ) . . . (z − an )
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Exercices - Topologie et fonctions holomorphes : corrigé
Représentation conforme
1. 0 est un point singulier isolé de g. 0 ne peut pas être une fausse singularité, sinon g serait
bornée autour de 0. Autrement dit, retournant à f , on trouverait un réel M > 0 tel
que |z| > A entrainerait |f (z)| ≤ M . Comme |f | est aussi bornée sur le disque compact
D(0, A), on trouve que f est bornée sur C, donc par le théorème de Liouville que f est
constante, ce qui est impossible puisque f est bijective.
0 n’est pas non plus un point singulier essentiel. Autrement, l’image par g de U \{0}, où U
est n’importe quel voisinage de 0, est dense dans C. Choisissons par exemple U = D(0, 1)
et posons V = D(3, 1). Alors, par le théorème de l’image ouverte, g(V ) est un ouvert et
g(U \{0}) est dense : leur intersection est non-vide et il existe v ∈ V , u ∈ U \{0} tels que
g(u) = g(v). Ceci contredit l’injectivité de f (donc de g) - remarquons que U ∩ V = ∅.
Par conséquent, 0 ne peut être qu’un pôle de g.
2. Soit f (z) = n≥0 an z n le développement en série entière de f en 0, qui converge sur C
P
Puisque 0 est un pôle de g, il ne possède qu’un nombre fini de termes non nuls. Autrement
dit, il n’y a qu’un nombre fini de an qui sont non nuls. Donc f est un polynôme.
3. La question précédente nous dit que f est un polynôme. Or, un polynôme est injectif si
et seulement si il est de degré 1. Donc f (z) = az + b, avec a 6= 0. Réciproquement, il est
clair qu’une telle fonction définit une bijection holomorphe de C sur C.
eit − a |eit − a|
|φ1,a (eit )| = =
1 − eit ā |eit (e−it − ā)|
|eit − a| |eit − a|
= = = 1.
|e−it − ā| |eit − a|
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Exercices - Topologie et fonctions holomorphes : corrigé
Ceci prouve bien que φ1,a est à valeurs dans D. Prouvons enfin que φ1,a est une bijection.
Fixons w ∈ D. On a
z−a
φ1,a (z) = w ⇐⇒ = w ⇐⇒ z − a = w − āzw
1 − āz
w+a
⇐⇒ z(1 + āw) = a + w ⇐⇒ z =
1 + āw
⇐⇒ z = φ1,−a (w).
Puisque φ1,a envoie également D dans D, ceci prouve que z ∈ D et donc que φ1,a est une
bijection de D sur D d’inverse φ1,−a .
2. Puisque φ(0) = 0, le lemme de Schwarz nous dit que pour tout z ∈ D, on a |φ(z)| ≤ |z|.
De plus, φ−1 envoie également D dans D et φ−1 (0) = 0. Donc, toujours par le lemme de
Schwarz, on a |φ−1 (z)| ≤ |z| pour tout z ∈ D. Des deux inégalités précédentes, on déduit
que |φ(z)| = |z| pour tout z ∈ D. Par l’autre partie du lemme de Schwarz, on en déduit
que φ(z) = λz pour un certain λ de module 1.
3. Posons ψ = φ−1 −1
1,a ◦ φ Alors ψ est un automorphisme de D et ψ(0) = φ1,a (a) = 0. On
en déduit d’après la question précédente que ψ(z) = λz pour un nombre complexe λ de
module 1. Recomposant par φ1,a , on obtient le résultat demandé.
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