Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
CINQUANTE TROISIEME ANNEE – N°97 Ter PRIX: 2.000 Francs Dépôt légal 777
JOURNAL OFFICIEL
DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
POUR LES ABONNEMENTS ET LES ANNONCES :
“DIRECTION DES PUBLICATIONS OFFICIELLES” - LIBREVILLE - B. P. 563 - TEL. : 72.01.04
Ceux-ci sont payables d’avance, par mandat ou virement au nom de M. le Directeur “des Publications officielles” à Libreville
Compte courant postal N° 0101 100 2534, centre de Libreville.
SOMMAIRE
_____________________
ACTES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
_____________________
_____________ novembre 2011 constituant en débet provisoire Monsieur
MVE OLLOMO Adrien………………………………….…..2
Article 2 : Au sens de la présente ordonnance, on entend par : « Article 46 nouveau : Doivent figurer sur la liste électorale,
- inscription, la première inscription d'un électeur sur la liste l'identifiant unique, les noms, prénoms, domicile ou
électorale ; résidence, les ascendants, date et lieu de naissance des
- enrôlement, les opérations postérieures à l'inscription d'un électeurs, ainsi que leur profession et adresse ».
électeur sur la liste électorale, notamment la radiation et la
réinscription. « Article 48 nouveau : Sont inscrits sur la liste électorale
d'une circonscription électorale ou d'une section électorale,
Article 3 : Les dispositions des articles 37, 38, 45, 46, 48 et 50 les électeurs gabonais des deux sexes remplissant les
de la loi n°7/96 du 12 mars 1996 susvisée, sont modifiées et se conditions suivantes :
lisent désormais comme suit : - avoir dix huit ans révolus ;
- jouir de ses droits civils et politiques ;
« Article 37 nouveau : Chaque électeur s'inscrit dans une - être né dans la circonscription électorale ou, avoir un
seule circonscription électorale et dans un seul centre de vote. domicile ou une résidence notoirement connue depuis douze
mois dans la circonscription électorale, ou y posséder des
Il doit être affecté dans un seul bureau de vote de son intérêts économiques notoirement connus ou des intérêts
centre de vote. familiaux régulièrement entretenus.
La liste électorale est permanente. Elle est établie à L'enrôlement sur une liste électorale est individuel,
l'échelon provincial par les autorités administratives locales. volontaire et personnel. Il est fait sur présentation de la carte
Elle doit faire l'objet chaque année d'une mise à jour par nationale d'identité, ou d'une pièce d'état-civil originale ou
l’Administration avec la participation des représentants de la légalisée.
Commission Electorale Nationale Autonome et Permanente.
Au moment de l'enrôlement, sont relevés,
l'identifiant unique, les noms, prénoms, date et lieu de
2 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 8 MARS 2012 - N°97 Ter
naissance, domicile ou résidence, profession, adresse, le Budget, des Comptes Publics et de la Fonction Publique,
centre de vote et les éléments biométriques nécessaires à chargé de la Réforme de l'Etat ;
l'identification de l'électeur ». Vu le décret n°653/PR/MBCPFPRE du 13 avril 2011
relatif au régime de responsabilité des ordonnateurs et des
« Article 50 nouveau : Nul ne doit être enrôlé dans plusieurs comptables publics ;
centres ou bureaux de vote. En cas de double enrôlement, Vu l'arrêt du Conseil d'Etat 17 décembre 2010,
l'électeur est maintenu d'office sur la liste électorale de sa Répertoire n°08/2010-2011 ;
première inscription. Aucune inscription ne doit être rejetée Vu la lettre n°0851/MECIT/SG/DGDDI du 5 avril
du fait du défaut de présentation d'un certificat de 2011 de Monsieur le Ministre de l'Economie, du Commerce,
radiation ». de l'Industrie et du Tourisme ;
Article 5 : Des textes réglementaires déterminent, en tant que Article 1er : Monsieur MVE OLLOMO Adrien, Fonctionnaire
de besoin, les dispositions de toute nature nécessaires à en service à la Direction Générale des Douanes et Droits
l'application de la présente ordonnance. Indirects, matricule solde n°100118/M, est constitué en débet
provisoire envers le Trésor Public pour un montant de quatre-
Article 6 : La présente ordonnance, qui abroge toutes vingt douze millions trois cent quatre-vingt mille (92 380 000)
dispositions antérieures contraires, sera enregistrée, publiée francs CFA.
selon la procédure d'urgence et exécutée comme loi de l'Etat.
La mise en jeu de sa responsabilité résulte de
Fait à Libreville, le 13 février 2012 l'application des dispositions des articles 15 et 16 du décret
n°110/PR/MINECOFIN cité ci-dessus.
Par le Président de la République,
Chef de l’Etat Article 2 : un ordre de recette d'un montant de quatre-vingt
douze millions trois cent quatre-vingt mille (92 380 000)
Ali BONGO ONDIMBA francs Cfa sera émis à l'encontre de Monsieur MVE
OLLOMO Adrien, au profit du Budget de l'Etat qui prend en
Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement charge les dépenses occasionnées.
Paul BIYOGHE MBA
Article 3 : En application des dispositions de l'article 16
Le Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de alinéa 3 du décret n°110/PR/MINECOFIN sus-cité, l'intéressé
l’Immigration et de la Décentralisation dispose d'un délai d'un mois à compter de la notification du
Jean François NDONGOU présent arrêté, pour apurer définitivement sa dette vis -à-vis du
Trésor Public.
Le Ministre du Budget, des Comptes Publics et de la Fonction
Publique, chargé de la Réforme de l’Etat Article 4 : Le Directeur Général de la Comptabilité Publique,
Emmanuel ISSOZE NGONDET le Trésorier Payeur Général et le Directeur Général du Budget
sont chargés de l'exécution du présent arrêté qui sera publié au
Le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux Journal Officiel et communiqué partout où besoin sera.
Ida RETENO ASSONOUET
_____________ Fait à Libreville 30 novembre 2011
MINISTERE DU BUDGET, DES COMPTES PUBLICS Le Ministre du Budget, des Comptes Publics et de la Fonction
ET DE LA FONCTION PUBLIQUE, CHARGE DE LA Publique, chargé de la Réforme de l’Etat
REFORME DE L’ETAT
________ Emmanuel ISSOZE NGONDET
_______
Arrêté n°0001230/MBCPFPRE/CAB/SG/DGCP du
30 novembre 2011 constituant en débet provisoire Monsieur Arrêté n°0001296/MBCPFPRE/CAB/SG/DGCP du
MVE OLLOMO Adrien 30 novembre 2011 portant mise sous séquestre des biens
meubles et immeubles appartenant à Monsieur MVE
LE MINISTRE DU BUDGET, DES COMPTES OLLOMO Adrien
PUBLICS ET DE LA FONCTION PUBLIQUE,
CHARGE DE LA REFORME DE L'ETAT ; LE MINISTRE DU BUDGET, DES COMPTES
PUBLICS ET DE LA FONCTION PUBLIQUE,
Vu la Constitution ; CHARGE DE LA REFORME DE L'ETAT ;
Vu le décret n°804/PR du 17 octobre 2009 fixant la
composition du Gouvernement de la République, ensemble les Vu la Constitution ;
textes modificatifs subséquents ; Vu le décret n° 804/PR du 17 octobre 2009 fixant la
Vu la loi n°001/2005 du 4 février 2005 portant Statut composition du Gouvernement de la République, ensemble les
Général de la Fonction Publique ; textes modificatifs subséquents ;
Vu le décret n°0692/PR/MBCPFPRE du 14 octobre Vu la loi n°001/2005 du 4 février 2005 portant Statut
2010 portant attributions et organisation du Ministère du Général de la Fonction Publique ;
8 MARS 2012 - N°97 Ter JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 3
Vu le décret n°0692/PR/MBCPFPRE du 14 octobre Présidente : Elise MATOUKAM WABO
2010 portant attributions et organisation du Ministère du Secrétaire Générale : Marguerite THITOMBI
Budget, des Comptes Publics et de la Fonction Publique, Trésorière Générale : Régine GUILENDI
chargé de la Réforme de 1'Etat ; Conseiller : Régis BIGOUAGOU.
Vu le décret n°653/PR/MBCPFPRE du 13 avril 2011
relatif au régime de responsabilité des ordonnateurs et des Pièces annexées à la déclaration et autres prescriptions :
comptables publics ; 1- pièces annexées :
Vu l'arrêt du Conseil d'Etat du 17 décembre 2010, - statuts ;
répertoire n°08/2010-2011, rendu dans l'affaire RADJI RAÏMI - procès-verbal ;
et ADEOTHY Mamadou contre Etat Gabonais ; - la liste de tous les membres du comité directeur ;
Vu la lettre n°0851/MECIT/SG/DGDDI du 5 avril - la demande adressée au Ministre de l'Intérieur ;
2011 de Monsieur le Ministre de l'Economie, du Commerce, - le reçu de 10 000 francs CFA délivré par la Direction du
de l'Industrie et du Tourisme ; Journal Officiel.
Vu la lettre n°000407/DGDDI/DRFDC du 31 juillet
2000 de Madame le Directeur de la Répression des Fraudes 2- Prescriptions :
Douanières et du Contentieux. Toutes modifications apportées aux statuts de
l'association et tous changements survenus dans son
ARRETE: administration ou sa direction devront être déclarés dans un
délai d'un mois et mentionnés en outre dans un registre spécial
Article 1er : Les biens meubles et immeubles appartenant à tenu aussi bien au Secrétariat de la préfecture qu'au siège de
Monsieur MVE OLLOMO Adrien, Fonctionnaire en service à l'association, conformément aux dispositions de l'article 11 de
la Direction Générale des Douanes et Droits Indirects, la loi cité ci-dessus. Ce registre devra être présenté sur leur
matricule solde n°100118/M, responsable d'un détournement demande aux autorités administratives et judiciaires.
de fonds ayant entraîné la condamnation de l'Etat, sont mis
sous séquestre. Sous peine de nullité de l'association dont la
dissolution peut être à tout moment prononcée par le décret
Article 2 : Le Directeur Général des Impôts et le conservateur pris par l'autorité compétente conformément aux dispositions
de la Propriété Foncière et des Hypothèques sont chargés de de l'ordonnance numéro 17/PR du 17 avril 1965, les membres
l'exécution du présent arrêté qui sera publié au Journal Officiel de ladite association doivent strictement observer les
et communiqué partout où besoin sera dispositions des articles 4 et 5 de cette même ordonnance qui
stipule que :
Le Ministre du Budget, des Comptes Publics et de la Fonction
Publique, chargé de la Réforme de l’Etat Premièrement : « Toute association fondée sur une
cause en vue d'un objet illicite contrairement au lois, aux
Emmanuel ISSOZE NGONDET bonnes mœurs ou qui aurait pour but de porter atteinte à
_______________ l'intégrité du territoire national et à la forme républicaine du
Gouvernement, ou qui serait de nature à compromettre la
ACTES EN ABREGE sécurité publique, à provoquer la haine entre groupes
__________ ethniques, à occasionner des troubles politiques, à jeter le
discrédit sur les institutions politiques ou leur fonctionnement,
Déclaration de constitution d’association à inciter les citoyens général est nulle et nul effet ».
_______
Deuxièmement : « Sous peine de nullité de
l'association, les membres chargés de son administration ou de
- Récépissé définitif de déclaration n°034/MICLDSI/SG/CE1 sa direction doivent être majeurs, jouir de leurs droits civiques
du 4 mars 2008 concernant l’association dénommée « Groupe et ne pas avoir encouru de condamnation à une peine
Conscience Sensibilisation VIH/SIDA-IST » criminelle ou correctionnelle, à l'exception toutefois des
condamnations pour délit d'imprudence hors le cas de délit de
Le Ministre de l'intérieur ; fuite ».
JOURNAL OFFICIEL
D E LA REPU BLIQUE GA BONA IS E
SOMMAIRE
_____________________
ACTES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
_____________________
_____________ la liste de candidats pour l'élection des députés à l'Assemblée
Nationale du 17 décembre 2011…………………………...798
PARLEMNT
________ Décision n°079/CC du 23 novembre 2011 relative aux
requêtes présentées par Monsieur François ANGO
Loi n°016/2011 du 14 février 2012 portant modification de la NDOUTOUME et Monsieur Francky Vincent de Paul
loi n°24/96 du 6 juin 1996 relative aux partis politiques…..793 BIBEY-BI-NNANG tendant à l'invalidation de la candidature
_____________ de Monsieur Zéphirin NDZENG NYARE, candidat
indépendant à l'élection des députés à l'Assemblée Nationale
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE du 17 décembre 2011 au 1er siège du département du Haut-
________ Ntem, province du Woleu-Ntem…………………………..799
Décret n°0100/PR du 14 février 2012 portant promulgation de Décision n°080/CC du 24 novembre 2011 relative à la requête
la loi n°016/2011 portant modification de la loi n°24/96 du 6 présentée par Berthelin NZUE ESSONO tendant à la
juin 1996 relatives aux partis politiques…………………...797 validation de sa candidature à l'élection des députés à
_____________ l'Assemblée Nationale du 17 décembre 2011 au siège unique
de la commune de Bitam, province du Woleu-Ntem…...…800
MINISTERE DES MINES, DU PETROLE ET DES
HYDROCARBURES Décision n°081/CC du 24 novembre 2011 relative à la requête
________ présentée par Monsieur Christian EDOU MINTSA tendant à
l'invalidation des candidatures de Monsieur François
Décret n°01373/PR/MMPH du 20 novembre 2011 portant ESSONO OBIANG et Monsieur Servais OBAME OKE,
correction de l'erreur matérielle du décret candidats indépendants à l'élection des députés à l'Assemblée
n°000523/PR/MMEPRH du 22 juin 2006 portant approbation Nationale du 17 décembre 2011 au siège unique de la
du Contrat d'Exploration et de Partage de Production (CEPP) commune de Bitam, province du Woleu-Ntem…………....801
« Mutamba Iroru n°G4-219 » et institution, attribution de
l'autorisation exclusive d'exploration y afférente………….797 Décision n°082/CC du 24 novembre 2011 relative à la requête
_____________ présentée par Madame Claudine MENVOLA-BILE épouse
MINKWE tendant à l'invalidation de la candidature de
COUR CONSTITUTIONNELLE Monsieur Pierre EBENE MOTHO, candidat de Cause
________ commune pour le Développement du Gabon à l'élection des
députés à l'Assemblée Nationale du 17 décembre 2011 au 1er
Décision n°045/CC du 17 novembre 2011 relative à la siège du département du Haut-Ntem, province du Woleu-
constatation de la vacance d'un siège de député au 5ème siège Ntem……………………………………………………….802
du département du Woleu, province du Woleu-Ntem……..798
Décision n°083/CC du 24 novembre 2011 relative aux
Décision n°078/CC du 23 novembre 2011 relative à la requête requêtes présentées par Monsieur Bernardin ONDO FANG
présentée par Messieurs Raymond Athanase IBOUTHA, tendant à la validation de sa candidature à l'élection des
Président du Rassemblement pour la Démocratie et le Progrès députés à l'Assemblée Nationale du 17 décembre 2011 au 3ème
et jean EMANE EYOUNE, Président de l'Union pour le siège du département du Ntem, province du Woleu-
Développement et la Liberté, aux fins de rectification d'une Ntem……………………………………………………….803
erreur matérielle contenue dans la décision de publication de
Décision n°084/CC du 24 novembre 2011 relative à la requête présentée par Monsieur Béni NGOUA MBINA, aux fins
présentée par Monsieur Martin MOULENGUI MABENDE d'invalidation des candidatures de Messieurs Ferdinand
tendant à voir invalider la candidature de Monsieur Christian MOMBO MBADINGA et Brice Denis MOUSSAVOU à
MONDJOT MASSALHA à l'élection des députés à l'élection des députés à l'Assemblée Nationale du 17 décembre
l'Assemblée Nationale du 17 décembre 2011 au 2ème siège du 2011 au 3ème siège du département de Mougoutsi, province de
département de la Boumi-Louetsi, province de la la Nyanga…………………………………………………..808
Ngounié……………………………………………………804
Décision n°089/CC du 25 novembre 2011 relative à la requête
Décision n°085/CC du 24 novembre 2011 relative à la requête présentée par Monsieur André Christ NGUEMBET tendant à
présentée par Monsieur Emmanuel LATE tendant à voir l'invalidation des candidatures de Messieurs Jean-Pierre
invalider la candidature de Monsieur François OTEMBO et Pierre MANDZA MONDJO à l’élection des
MADOUNGOU MOUKAMBALA à l'élection des députés à députés à l'Assemblée Nationale du 17 décembre 2011 au 2ème
l'Assemblée Nationale du 17 décembre 2011 au premier siège siège du département de Tsamba Magotsi, province de la
du département de l'Ogooué et des Lacs, province du Moyen- Ngounié……………………………………………………809
Ogooué………………………………………………….…805
Décision n°090/CC du 25 novembre 2011 relative à la requête
Décision n°086/CC du 24 novembre 2011 relative à la requête présentée par Monsieur Alain Simplice BOUNGOUERES
présentée par Monsieur Vincent de Paul GONDJOUT tendant tendant à l'invalidation des candidatures de Messieurs Abel
à voir invalider la candidature de Madame Marie-Paule MBOMBE-NZONDO, Denis MATEBA et Edgard Félix
MBOU épouse ONDO à l'élection des députés à l'Assemblée BOUNGOUERES à l'élection des députés à l'Assemblée
Nationale du 17 décembre 2011, au premier siège du troisième Nationale du 17 décembre 2011 au 2ème siège du département
arrondissement de la commune de Libreville, province de de l'Ogoulou, province de la Ngounié……………………..811
l'Estuaire…………………………………………………...806 ___________________
Chapitre 1: Des dispositions générales Il ne peut non plus se doter d'un nom, d'un sigle, d'un
logo jugé contraire à l'ordre public ou aux bonnes mœurs.
Article 2 : Le parti politique est une association à but non
lucratif, institué en vertu d'une convention entre des personnes Article 9 : Le dépôt du dossier de déclaration d'un parti
physiques jouissant de leurs droits civils et politiques et politique donne lieu, dans un délai de trente jours ouvrables, à
partageant les mêmes principes, en vue de participer, par des la délivrance d'un récépissé de dépôt.
voies démocratiques, à la gestion des affaires publiques.
Article 10 : Tout état d'adhésions doit mentionner les noms,
Article 3 : Les partis politiques et les groupements de partis prénoms, dates, lieux de naissance et de résidence, profession,
politiques concourent à l'expression du suffrage et contribuent qualité des adhérents ainsi que leurs adresses complètes à la
à l'éducation politique et à la participation des citoyens à la vie date de leur adhésion.
publique, à la formation des élites capables d'assumer des
responsabilités publiques et à l'animation du champ politique. Article 11 : Sous peine de rejet du dossier, nul ne peut figurer
simultanément sur les états d'adhésions présentés par plus d'un
Article 4 : Les partis politiques se forment et exercent leurs parti.
activités librement selon les principes du multipartisme, dans
les conditions fixées par les textes en vigueur. Article 12 : Le récépissé de déclaration confère au parti
politique la personnalité et la capacité juridiques visées à
Chapitre II : De la création et de la déclaration des partis l'article 6 ci-dessus.
politiques
Avant sa délivrance, le parti politique concerné ne
Article 5 : Tout citoyen ou groupe de citoyens peut créer peut exercer les activités visées à l'article 3 ci-dessus.
librement un parti politique.
Article 13 : Le récépissé de déclaration est délivré après
Tout membre fondateur d'un parti politique doit être vérification de la véracité des états d'adhésion dans un délai
de nationalité gabonaise, être âgé de trente ans au moins, maximum de un an à compter de la date de délivrance du
résider sur le territoire national et jouir de ses droits civils et récépissé de dépôt.
politiques.
Il doit être publié au Journal Officiel ou dans un
Il ne doit ni avoir été condamné pour crime, ni avoir journal d'annonces légales.
été membre dirigeant d'un parti politique frappé de dissolution
au moins cinq ans auparavant. Article 14 : Si le récépissé de déclaration ne peut être délivré,
le Ministre doit motiver sa décision et la notifier au parti
Article 6 : La déclaration d'un parti politique confère à celui- politique concerné au plus tard quatorze jours avant
ci la personnalité et la capacité juridique lui permettant l'expiration du délai d'un an prévu à l'article 13 ci-dessus.
d'exercer les activités liées à son objet social.
Dans tous les cas, si ce délai expire sans récépissé de
Article 7 : La déclaration d'un parti politique se fait par le déclaration ou notification de rejet, le parti est réputé déclaré.
dépôt d'un dossier en triple exemplaires auprès des services Il acquiert de facto la personnalité et la capacité juridiques
compétents du Ministère de l’Intérieur. visées à l'article 6 de la présente loi.
794 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 8 au 15 MARS 2012 - N°98
Article 15 : Tout parti politique déclaré peut ester en justice, Ministère de l’Intérieur dans un délai maximum de quinze
acquérir à titre onéreux posséder et administrer : jours à compter de la date de la modification concernée.
- ses ressources financières ;
- ses biens meubles et immeubles nécessaires à l'exercice de Cette notification donne lieu à la délivrance d'un
son activité et à la réalisation de ses objectifs. récépissé.
Chapitre III : Des principes généraux de fonctionnement Article 24 : Toute mise en place des structures d'un parti au
des partis politiques niveau provincial, départemental ou communal doit faire
l'objet d'une information préalable de l'autorité administrative
Article 16 : Les partis politiques déclarés exercent librement locale compétente.
leurs activités dans le cadre fixé par les textes en vigueur. Ils
doivent respecter les principes démocratiques, la souveraineté Article 25 : L'information, faite par un mandataire du parti,
nationale, l'ordre public, préserver et consolider l'unité doit mentionner les prénoms, noms, dates, lieux de naissance,
nationale. profession et domicile des membres de ces structures, le tout
accompagné des copies certifiées conformes des cartes
Article 17 : Dans toutes ses activités, le parti politique est d'identité nationale de ces membres.
tenu de se conformer aux principes et objectifs de l'Etat de
droit ci-après : Article 26 : Toute modification survenue dans les structures
- le respect des libertés individuelles et collectives ; communales, départementales ou locales d'un parti doit faire
- le respect des droits de l'Homme ; l'objet d'une information dans les mêmes formes.
- la consolidation de l'unité nationale ;
- la préservation de la souveraineté nationale ; Chapitre IV : De l'union des partis politiques
- la préservation de la sécurité et de l'intégrité du territoire
national ; Article 27 : Les partis politiques déclarés peuvent s'organiser
- la préservation de l'indépendance nationale ; en union en vue d'œuvrer collectivement à la réalisation
- le respect du caractère démocratique et républicain de d'objectifs communs. Ces unions prennent le terme d'un
l'Etat. regroupement ou d'une fusion.
Article 18 : Le parti politique ne peut fonder sa création ou Section 1ère : Du regroupement des partis politiques
son action sur une base religieuse, ethnique, régionaliste ou de
sexe. Article 28 : Le regroupement est le fait pour au moins deux
partis politiques déclarés de mener leur action politique au
Article 19 : Tout pari politique doit : sein d'une structure commune tout en préservant chacun sa
- disposer d'un siège et d'une adresse distincts du domicile personnalité juridique.
d'un membre ;
- avoir un compte bancaire distinct de celui d'un membre. Article 29 : L'acte constitutif du regroupement, approuvé par
les assemblées générales des partis concernés, doit être
Article 20 : Il est interdit à tout parti politique d'entretenir transmis, dans un délai maximum de quinze jours ouvrables,
toute coopération, tout lien avec toute puissance étrangère sur au Ministre chargé de l'Intérieur à compter de la date du
des bases contraires aux principes et objectifs définis aux regroupement.
articles 16 et 17 ci-dessus.
Cette transmission donne lieu, dans les quinze jours
Article 21 : Les gabonais majeurs des deux sexes jouissant de suivants, à la délivrance d'un récépissé de regroupement.
leurs droits civiques peuvent adhérer librement à tout parti
politique légalement constitué. Article 30 : Le récépissé de déclaration de regroupement est
délivré après vérification de l'acte de regroupement.
Ne peuvent toutefois exercer au sein d'un parti
politique une quelconque fonction ou activité pendant la durée Il confère au regroupement concerné la capacité
de leurs fonctions ou de leurs mandats, sauf en cas de mise en juridique prévue à l'article 6 ci-dessus.
disponibilité :
- les membres de la Cour Constitutionnelle ; S'il ne peut être délivré, le Ministre doit motiver sa
- les magistrats ; décision et la notifier aux partis politiques concernés avant
- les agents des forces de défense et de sécurité de tous l’expiration du délai prévu à l’article 29 ci- dessus.
grades ;
- les agents publics de l'Etat exerçant les fonctions d'autorité Dans tous les cas, si le délai impératif de quinze jours
et de responsabilité. expire sans délivrance du récépissé de déclaration ou sans
notification de la décision d'opposition du Ministre, le
Article 22 : Nul ne peut adhérer à plus d'un parti politique. regroupement est réputé déclaré.
Article 23 : Toute modification majeure intervenue au niveau Article 31 : Les partis politiques déclarés ayant convenu d'un
des structures ou des programmes d'un parti politique, regroupement continuent de se prévaloir de leur
notamment sur la dénomination, les statuts, le règlement dénomination, sigle, emblème ou logo, tout en restant soumis
intérieur, le siège, l'emblème ou logo, les organes dirigeants, à la discipline de la nouvelle entité.
doit être notifiée pour information aux services compétents du
8 au 15 MARS 2012 - N°98 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 795
Les biens meubles et immeubles acquis par ces partis nouvelle entité, faute de quoi ils deviennent des élus
politiques demeurent leur propriété. indépendants.
Article 32 : Les élus nationaux ou locaux appartenant à des Article 38 : Les fusions visées aux articles 33 et 36 ci-dessus
partis politiques regroupés continuent de se prévaloir de la ont un caractère irrévocable.
personnalité juridique du parti sous la bannière duquel ils ont
été élus. Chapitre V : De la scission des partis politiques
Section 2 : De la fusion des partis politiques Article 39 : La scission est le fait d'une division entre
membres ou courants politiques au sein d'un parti.
Article 33 : La fusion est le fait pour au moins deux partis
politiques déclarés de se fondre en une seule entité et de Les partis politiques doivent, dans leurs textes
renoncer de ce fait à leurs entités antérieures. organiques, fixer les modalités de règlement des cas de
scission.
Cette renonciation doit être approuvée par les
congrès des partis concernés et faire l'objet d'un procès-verbal En cas de difficulté, le Ministre chargé de l'Intérieur
authentifié. prend par arrêté des mesures conservatoires jusqu'au
règlement définitif du différend.
La dénomination, le sigle et l'emblème de la nouvelle
entité sont décidés d'accord parties. Chapitre VI : Des restrictions et des sanctions
Article 34 : L'acte constitutif de la fusion, approuvé par les Article 40 : Sans préjudice des autres sanctions applicables
assemblées générales des partis concernés, doit être transmis prévues par les textes en vigueur, le Ministre chargé de
dans un délai maximum de quinze jours ouvrables au Ministre l'Intérieur peut, par décision motivée, suspendre ou dissoudre
chargé de l'Intérieur à compter de la date de la fusion. un parti politique ou un regroupement des partis politiques
dans les cas visés ci-dessous.
Cette transmission donne lieu, dans les quinze jours
suivants, à la délivrance par le Ministre chargé de l'Intérieur Section 1 : De la suspension
d'un récépissé de déclaration de fusion.
Article 41 : La suspension des activités de tout parti politique
Article 35 : Le récépissé de déclaration de fusion est délivré ou groupement de partis politiques déclarés peut intervenir
après vérification de l'acte de fusion. dans les cas suivants :
- organisation de réunions publiques déclarées interdites par
Il donne à la fusion concernée la personnalité et la l'autorité administrative compétente ;
capacité juridiques prévues à l'article 6 ci-dessus. - troubles graves à l'ordre public ;
- bicéphalisme à la tête du parti ;
S'il ne peut être délivré, le Ministre chargé de - non organisation des congrès dans les délais statutaires ;
l'Intérieur doit motiver sa décision et la notifier aux partis - prolongement anormal d'une situation de scission.
politiques concernés avant l'expiration du délai prévu à
l'article 34 ci-dessus. Article 42 : La suspension est prononcée par arrêté du
Ministre chargé de l'Intérieur pour une période allant de un à
Dans tous les cas, si le délai impératif de quinze jours quatre mois et de trois à six mois en cas de récidive.
expire sans récépissé de déclaration de fusion ou sans
notification de la décision d'opposition du Ministre, la fusion Elle entraîne la fermeture provisoire des locaux du
est réputée déclarée. parti ou groupement de partis politiques.
Article 36 : La fusion peut également être le fait pour un ou Article 43 : L'arrêté de suspension est notifié aux membres
plusieurs partis politiques déclarés de renoncer à leurs entités dirigeants du parti ou groupement de partis politiques et fait
antérieures et de se fondre au sein d'un autre parti dont ils l'objet de publication au Journal Officiel ou dans un journal
acquièrent l'entièreté des éléments d'identification. d'annonces légales.
Cette renonciation doit être approuvée par les Il est susceptible de recours devant la juridiction
congrès des partis politiques concernés et faire l'objet d'un administrative compétente.
procès-verbal authentifié.
Article 44 : Les élus nationaux ou locaux d'un parti politique
L'acte de renonciation est entériné par un arrêté du ou regroupement de partis politiques frappés de suspension
Ministre chargé de l'Intérieur constatant la cessation des conservent leur mandat.
activités du ou des partis absorbés.
Section 2 : De la dissolution
Les biens meubles et immeubles ayant appartenu aux
partis absorbés deviennent la propriété du parti absorbant. Article 45 : La dissolution d'un parti politique ou groupement
de partis politiques déclarés peut intervenir dans les cas
Article 37 : Les élus des partis politiques ayant renoncé à leur suivants :
existence en cas de fusion, doivent exprimer leur adhésion à la - atteinte à l'unité nationale, à l'intégrité du territoire et à la
forme républicaine de l'Etat ;
796 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 8 au 15 MARS 2012 - N°98
- intelligence avec une ou plusieurs puissances étrangères ; candidats aux sénatoriales ou des candidats sur au moins
- transfert de fonds dans le but de mener des activités vingt listes à l'élection locale.
politiques illicites à l'extérieur ; Les subventions de campagne référendaires sont
- découverte à posteriori de cas de violation ou allouées aux partis politiques déclarés disposant au moins d'un
d'inobservation des dispositions relatives à la constitution élu national ou local.
des partis politiques.
Les subventions de campagne électorales autres que
Les dispositions du présent article s'appliquent aux référendaires sont versées sur justification du paiement du
partis ou groupement de partis politiques reconnus complices cautionnement exigé par les dispositions de la loi portant
des faits concernés. dispositions communes à toutes les élections politiques.
Article 46 : Les membres fondateurs ou dirigeants d'un parti Le montant et les modalités de versement des
ou groupement de partis politiques dissouts ne peuvent subventions de campagne sont arrêtés par voie réglementaire.
exercer des fonctions de responsabilité au sein d'un autre parti
pendant cinq ans à compter de la date de la dissolution. Article 53 : Les partis politiques éligibles à la subvention
annuelle de fonctionnement doivent justifier de l'utilisation
Article 47 : Les élus nationaux et locaux d'un parti politique des fonds qui leur ont été alloués.
dissout conservent leurs mandats en qualité d'indépendants.
Article 54 : Le parti suspendu ou le parti qui n'a pas réuni son
Toutefois, ils ne peuvent, jusqu' à expiration de leurs congrès dans le délai statutaire perd son droit à la subvention
mandats, adhérer à un parti politique ou à un groupement de annuelle.
partis politiques déclarés, sous peine d'annulation de leur
élection. Il est à nouveau éligible à la subvention après
régularisation de sa situation.
Article 48 : L'arrêté portant dissolution est notifié aux
membres dirigeants du parti ou groupement de partis Article 55 : Le recours à tout moyen de financement extérieur
politiques concernés et tait l'objet d'une publication au Journal illicite est formellement interdit.
Officiel ou dans un journal d'annonces légales.
Article 56 : Tout parti politique a l'obligation de :
Il est susceptible de recours devant la juridiction - tenir une comptabilité régulière et un inventaire de ses
administrative compétente. biens meubles et immeubles ;
- présenter un compte annuel aux ministres chargés de
Article 49 : Les partis politiques doivent prévoir dans leurs l'Intérieur et du Budget ;
statuts la procédure de dévolution de leurs biens en cas de - disposer d'au moins un compte bancaire auprès d'une
dissolution. institution financière installée au Gabon ;
- se conformer aux dispositions en vigueur en matière de
En cas de difficulté, cette procédure est fixée par transfert de fonds à l'étranger.
arrêté du Ministre chargé de l'Intérieur.
L'inobservation des dispositions visées ci-dessus
Chapitre VII : Des ressources des partis politiques expose l'auteur aux sanctions prévues au chapitre VI de la
présente loi.
Article 50 : Les ressources des partis politiques sont
constituées par : Chapitre VIII : Des dispositions diverses et finales
- les cotisations des membres ;
- les revenus générés par leurs activités ; Article 57 : Toute décision prise en application des
- les dons, legs et libéralités ; dispositions de la présente loi est susceptible de recours
- les subventions de l'Etat. devant la juridiction de l'ordre administratif compétente qui
statue dans le mois suivant sa saisine.
Article 51 : Les dispositions relatives aux cotisations, aux
revenus des activités, aux dons, legs et libéralités sont fixées Les litiges d'ordre interne aux partis politiques ou
par les statuts et le règlement intérieur des partis politiques entre partis politiques relèvent des juridictions de l'ordre
concernés. judiciaire.
Les dons, legs et libéralités doivent faire l'objet d'une Article 58 : Les conditions de déclaration des partis politiques
déclaration auprès des ministres chargés de l'Intérieur et du prévues aux articles 7 et suivants ci-dessus ne s'appliquent pas
Budget. aux partis politiques régulièrement constitués à la date de la
promulgation de la présente loi.
Article 52 : Les subventions de l'Etat comprennent :
- les subventions annuelles de fonctionnement allouées aux Article 59 : Des textes réglementaires déterminent, en tant
partis politiques représentés au parlement par au moins un que de besoin, les dispositions de toute nature nécessaires à
député ou un sénateur ou disposant au moins d'un élu ; l'application de la présente loi.
- les subventions de campagnes électorales allouées aux
partis politiques qui présentent dans six provinces au moins, Article 60 : La présente loi, qui abroge les dispositions de la
un minimum de vingt candidats aux législatives, de dix loi n°24/96 du 6 juin 1996 relative aux partis politiques, sera
8 au 15 MARS 2012 - N°98 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 797
enregistrée, publiée selon la procédure d'urgence et exécutée CHEF DE l'ETAT ;
comme loi de l'Etat.
Vu la Constitution ;
Fait à Libreville, le 14 février 2012 Vu le décret n°0804/PR du 19 octobre 2009 fixant la
composition du Gouvernement de la République Gabonaise,
Par le Président de la République, ensemble les textes modificatifs subséquents ;
Chef de l’Etat Vu la loi n°15/62 du 2 juin 1962 portant institution
Ali BONGO ONDIMBA d'un Code Minier en République Gabonaise, ensemble les
textes modificatifs subséquents ;
Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement Vu le décret n°981/PR/MMERH du 16 octobre 1970
Paul BIYOGHE MBA fixant les conditions d’application du Code Minier ;
Vu la loi n°14/74 du 21 janvier 1975 portant
Le Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de réglementation des activités de recherches et d'exploitation
l’Immigration et de la Décentralisation pétrolières en République Gabonaise ;
Jean François NDONGOU Vu l'ordonnance n°38/79/PR du 23 décembre 1979
modifiant la loi n°14/65 du 4 décembre 1965 portant réforme
Le Ministre du Budget, des Comptes Publics et de la Fonction de la fiscalité minière ;
Publique, chargé de la Réforme de l’Etat Vu la loi n°14/82 du 24 janvier 1983 portant
Emmanuel ISSOZE NGONDET réglementation des activités de recherches et d'exploitation des
hydrocarbures en République Gabonaise ;
Le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux Vu le décret n°000269/PR/MMERH du 3 mai 2000
Ida RETENO ASSONOUET portant attributions et organisation du Ministère des Mines, de
_____________ l'Energie, du Pétrole et des Ressources Hydrauliques ;
Vu le Contrat d'Exploration et de Partage de
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE Production (CEPP) « Mutamba Iroru n°G4-219 » conclu entre
________ l'Etat Gabonais et la société Vaalco Production (Gabon) Inc, le
11 novembre 2005 ;
Décret n°0100/PR du 14 février 2012 portant Vu le décret n°000523/PR/MMEPRH du 22 juin
promulgation de la loi n°016/2011 portant modification de la 2006 portant approbation du Contrat d'Exploration et de
loi n°24/96 du 6 juin 1996 relatives aux partis politiques Partage de Production « Mutamba Iroru n°G4-219 » et
institution, attribution de l'autorisation exclusive d'exploration
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, y afférente ;
CHEF DE L'ETAT ; Sur rapport du Ministre des Mines, du Pétrole et des
Hydrocarbures ;
Vu la Constitution, notamment en son article 17,
alinéa 1er ; DECRETE:
Article 2 : Le présent décret sera enregistré, publié selon la Article 2 : Ledit article 3 du décret n°000523/PR/MMEPRH
procédure d'urgence et communiqué partout où besoin sera. du 22 juin 2006 est par conséquent modifié et se lit désormais
comme suit :
Fait à Libreville, le 14 février 2012
Article 3 modifié : Les dispositions du Contrat d'Exploration
Par le Président de la République, et de Partage de Production (CEPP) « Mutamba Iroru n°G4-
Chef de l'Etat 219 » conclu entre l'Etat Gabonais et la société Vaalco
Ali BONGO ONDIMBA Production (Gabon) Inc prennent effet à compter du 11
_____________ novembre 2005.
MINISTERE DES MINES, DU PETROLE ET DES Article 4 : Le Ministre des Mines, du Pétrole et des
HYDROCARBURES Hydrocarbures et le Ministre de l'Economie, du Commerce, de
________ l'Industrie et du Tourisme sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l'application du présent décret qui sera enregistré,
Décret n°01373/PR/MMPH du 20 novembre 2011 publié au Journal Officiel de la République Gabonaise et
portant correction de l'erreur matérielle du décret communiqué partout où besoin sera.
n°000523/PR/MMEPRH du 22 juin 2006 portant approbation
du Contrat d'Exploration et de Partage de Production (CEPP) Fait à Libreville, le 20 novembre 2011
« Mutamba Iroru n°G4-219 » et institution, attribution de
l'autorisation exclusive d'exploration y afférente Par le Président de la République,
Chef de l’Etat
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, Ali BONGO ONDIMBA
798 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 8 au 15 MARS 2012 - N°98
Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement 4- Considérant qu'il est constant que Madame
Paul BIYOGHE MBA Paulette OYANE ONDO a été investie comme candidate aux
élections législatives de décembre 2006 par le Parti
Le Ministre des Mines, du Pétrole et des Hydrocarbures Démocratique Gabonais et élue député du 5ème siège du
Alexandre BARRO CHAMBRIER département du Woleu, province du Woleu-Ntem ; qu'en
conséquence de ce qui précède, il y a lieu de constater la
Le Ministre de l’Economie, du Commerce, de l’Industrie et du vacance du siège de l'intéressée ;
Tourisme
Magloire NGAMBIA 5- Considérant par ailleurs qu'il résulte des
_____________ dispositions de l'article 25 de la loi organique n°11/96 du 15
avril 1996 que lorsque la constatation de la vacance d'un siège
COUR CONSTITUTIONNELLE de député survient dans les six mois qui précèdent l'expiration
________ des pouvoirs de l'Assemblée Nationale, il n'est procédé à
aucune élection en vue du remplacement de l'élu concerné ;
Décision n°045/CC du 17 novembre 2011 relative à
la constatation de la vacance d'un siège de député au 5ème 6- Considérant que le mandat actuel des députés à
siège du département du Woleu, province du Woleu-Ntem l'Assemblée Nationale prend fin au courant du mois de janvier
2012, soit moins de six mois avant l'expiration des pouvoirs de
AU NOM DU PEUPLE GABONAIS ; l'Assemblée Nationale ; qu'il n' y a donc pas lieu à
LA COUR CONSTITUTIONNELLE ; l'organisation d'une élection partielle en vue de pourvoir au
siège occupé par Madame Paulette OYANE ONDO, devenu
Vu la requête enregistrée au Greffe de la Cour le 16 vacant ;
novembre 2011, sous le n°049/GCC, par laquelle le Président
de l'Assemblée Nationale a saisi la Cour Constitutionnelle aux DECIDE:
fins de constatation de la vacance d'un siège de député à
l'Assemblée Nationale, suite à l'exclusion du Parti Article premier : Il est constaté la vacance d'un siège de
Démocratique Gabonais de Madame Paulette OYANE député à l'Assemblée Nationale au 5ème siège du département
ONDO, député du 5ème siège du département du Woleu, du Woleu, province du Woleu-Ntem.
province du Woleu-Ntem ;
Vu la Constitution ; Article 2 : La constatation de la vacance dudit siège
Vu la loi organique n°9/91 du 26 septembre 1991 sur intervenant moins de six mois avant le renouvellement des
la Cour Constitutionnelle, modifiée par la loi organique pouvoirs de l'Assemblée Nationale, il n'y a pas lieu à
n°009/2011 du 25 septembre 2011 ; organisation d'une élection partielle en vue de pourvoir au
Vu la loi organique n°11/96 du 15 avril 1996 relative siège occupé par Madame Paulette OYANE ONDO.
à l'élection des députés à l'Assemblée Nationale, modifiée par
la loi organique n° 16/2002 du 30 janvier 2003 ; Article 3 : La présente décision sera notifiée au requérant, au
Vu la loi n°7/96 du 12 mars 1996 portant dispositions Président de la République, au Premier Ministre, au Président
communes à toutes les élections politiques, modifiée par du Sénat et publiée au Journal Officiel de la République
l'ordonnance n°009/PR/2011 du 11 août 2011 ; Gabonaise ou dans un journal d'annonces légales.
Le Rapporteur ayant été entendu ;
Ainsi délibéré et décidé par la Cour Constitutionnelle
1- Considérant que par lettre susvisée, le Président de en sa séance du dix sept novembre deux mil onze où
l'Assemblée Nationale a saisi la Cour Constitutionnelle aux siégeaient :
fins de constatation de la vacance d'un siège de député à - Madame Marie Madeleine MBORANTSUO, Président
l'Assemblée Nationale, suite à l'exclusion du Parti - M. Jean-Pierre NDONG
Démocratique Gabonais de Madame Paulette OYANE - M. Hervé MOUTSINGA
ONDO, député du 5ème siège du département du Woleu, - M. Marc-Aurélien TONJOKOUE
province du Woleu-Ntem ; - M. Dominique BOUNGOUERE
- Madame Louise ANGUE
2- Considérant qu'au soutien de sa requête, le - M. Jean Eugène KAKOU-MAYAZA
Président de l'Assemblée Nationale a joint la décision - M. Joseph MOUGUIAMA, membres, assistés de Maître
n°02/PDG/SE/CCDP portant exclusion du Parti Démocratique Yvonne MATHA-VALLA.
Gabonais de la susnommée ainsi que la lettre de notification ________
de ladite décision à l'intéressée ;
Décision n°078/CC du 23 novembre 2011 relative à
3- Considérant qu'aux termes de l'article 23 de loi la requête présentée par Messieurs Raymond Athanase
organique n°11/96 du 15 avril 1996 relative à l'élection des IBOUTHA, Président du Rassemblement pour la Démocratie
députés à l'Assemblée Nationale, en cas de démission ou et le Progrès et jean EMANE EYOUNE, Président de l'Union
d'exclusion dans les conditions statutaires d'un membre de pour le Développement et la Liberté, aux fins de rectification
l'Assemblée Nationale du parti politique auquel il appartient d'une erreur matérielle contenue dans la décision de
au moment de son élection, et si ce parti a présenté sa publication de la liste de candidats pour l'élection des députés
candidature, le siège devient vacant à la date de la démission à l'Assemblée Nationale du 17 décembre 2011
ou de l'exclusion ;
AU NOM DU PEUPLE GABONAIS ;
LA COUR CONSTITUTIONNELLE ;
8 au 15 MARS 2012 - N°98 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 799
Vu la requête enregistrée au Greffe de la Cour le 18 Article premier : La candidature de Monsieur Alain Claude
novembre 2011 sous le n°056/GCC, par laquelle Messieurs BILIE BY NZE est présentée par le Rassemblement pour la
Raymond Athanase IBOUTHA et jean EMANE EYOUNE Démocratie et le Progrès et l'Union pour le Développement et
respectivement Président du Rassemblement pour la la Liberté ;
Démocratie et le Progrès et Président de l'Union pour le
Développement et la Liberté, ont saisi la Cour Article 2 : La présente décision sera notifiée aux requérants,
Constitutionnelle, aux fins de rectification d'une erreur au Président de la République, au Premier Ministre, au
matérielle contenue dans l'acte de publication de la liste de Président du Sénat, au Président de l'Assemblée nationale,
candidats pour l'élection des députés à l'Assemblée Nationale communiquée au Président de la Commission Electorale
du 17 décembre 2011 ; Nationale Autonome et Permanente, et publiée au Journal
Vu la Constitution ; Officiel de la République Gabonaise ou dans un journal
Vu la loi organique n°009/91 du 26 septembre 1991 d'annonces légales.
sur la Cour Constitutionnelle, modifiée par la loi organique
n°09/2011 du 25 septembre 2011 ; Ainsi délibéré et décidé par la Cour Constitutionnelle
Vu la loi organique n°11/96 du 15 avril 1996 relative en sa séance du vingt trois novembre deux mil onze où
à l'élection des députés à l'Assemblée Nationale, modifiée par siégeaient :
la loi organique n°03/2006 du 9 février 2006 ; - Madame Marie Madeleine MBORANTSUO, Président
Vu la loi n°7/96 du 12 mars 1996 portant dispositions - MM.
communes à toutes les élections politiques, modifiée par Jean-Pierre NDONG
l'ordonnance n°009/PR/2011 du 11 août 2011 ; Hervé MOUTSINGA
Vu le règlement de procédure de la Cour Marc-Aurélien TONJOKOUE
Constitutionnelle n°035/CC/06 du 10 novembre 2006 ; Dominique BOUNGOUERE
Vu la loi n°17/96 du 15 avril 1996, portant - Madame Louise ANGUE
dispositions spéciales relatives à l'élection des députés à - MM.
l'Assemblée Nationale, modifiée par la loi n° 13/2004 du 6 Jean Eugène KAKOU-MAYAZA
janvier 2005 ; Joseph MOUGUIAMA, membres, assistés de Maître Jean-
Vu la publication par la Commission Electorale Laurent TSINGA, Greffier en Chef Adjoint.
Nationale Autonome et Permanente de la liste de candidats _________
retenus pour l'élection des députés du 17 décembre 2011 ;
Le Rapporteur ayant été entendu ; Décision n°079/CC du 23 novembre 2011 relative
aux requêtes présentées par Monsieur François ANGO
1- Considérant que par requête susvisée, Messieurs NDOUTOUME et Monsieur Francky Vincent de Paul BIBEY-
Raymond Athanase IBOUTHA et Jean EMANE EYOUNE BI-NNANG tendant à l'invalidation de la candidature de
ont saisi la Cour Constitutionnelle aux fins de rectification Monsieur Zéphirin NDZENG NYARE, candidat indépendant à
d'une erreur matérielle contenue dans l'acte de publication de l'élection des députés à l'Assemblée Nationale du 17 décembre
la liste de candidats pour l'élection des députés à l'Assemblée 2011 au 1er siège du département du Haut-Ntem, province du
Nationale du 17 décembre 2011 ; qu'ils exposent, que dans Woleu-Ntem
cette publication, la Commission Electorale Nationale
Autonome et Permanente a omis d'indiquer que la candidature AU NOM DU PEUPLE GABONAIS ;
de Monsieur Alain Claude BILIE BY NZE, au 1er siège du LA COUR CONSTITUTIONNELLE ;
département de l'Ivindo, province de l'Ogooué-Ivindo, est
présentée par le Rassemblement pour la Démocratie et le Vu la requête enregistrée au Greffe de la Cour le 18
Progrès et l'Union pour le Développement et la Liberté ; novembre 2011, sous le n°54/GCC, par laquelle Monsieur
François ANGO NDOUTOUME, candidat du Parti
2- Considérant qu'il résulte des pièces du dossier, Démocratique Gabonais, boîte postale 12.110 Libreville, a
notamment de la lettre adressée au Président de la saisi la Cour Constitutionnelle aux fins d'invalidation de la
Commission Electorale Nationale Autonome et Permanente, candidature indépendante de Monsieur Zéphirin NDZENG
relative à la présentation d'une candidature commune au 1er NYARE, à l'élection des députés à l'Assemblée Nationale du
siège de l'Ivindo que, le Rassemblement pour la Démocratie et 17 décembre 2011 au 1er siège du département du Haut-Ntem,
le Progrès et l'Union pour le Développement et la Liberté ont province du Woleu-Ntem ;
présenté une candidature commune audit siège ; Vu la requête enregistrée au Greffe de la Cour le 18
novembre 2011, sous le n°55/GCC, par laquelle Monsieur
3- Considérant qu'en indiquant que Monsieur Alain Francky Vincent de Paul BIBEY-BI-NNANG, boîte postale
Claude BILIE BY NZE n'est présenté que par le seul parti 111 Minvoul, candidat de Cause commune pour le
politique dénommé Rassemblement pour la Démocratie et le Développement du Gabon, a saisi la Cour Constitutionnelle
Progrès, la Commission Electorale Nationale Autonome et aux fins d'invalidation de la candidature indépendante de
Permanente a effectivement commis une omission en Monsieur Zéphirin NDZENG NYARE, candidat indépendant
indiquant pas la deuxième formation politique ayant présenté à l'élection des députés à l'Assemblée Nationale du 17
ladite candidature ; qu'il convient de rectifier cette erreur en décembre 2011 au 1er siège du département du Haut-Ntem,
précisant que la candidature de Monsieur Alain Claude BILIE province du Woleu-Ntem ;
BY NZE est présentée par le Rassemblement pour la Vu la Constitution ;
Démocratie et le Progrès et l'Union pour le Développement et Vu la loi organique n°9/91 du 26 septembre 1991 sur
la Liberté ; la Cour Constitutionnelle, modifiée par la loi organique
n°009/2011 du 25 septembre 2011 ;
DECIDE:
800 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 8 au 15 MARS 2012 - N°98
Vu la loi organique n°11/96 du 15 avril 1996 relative reconnu d'un autre parti politique ou la présentation de ce
à l'élection des députés à l'Assemblée Nationale, modifiée par dernier comme candidat indépendant est nulle ;
l'ordonnance n°8/2006 du 20 septembre 2006 ;
Vu la loi n°7/96 du 12 mars 1996 portant dispositions 7- Considérant qu'il est constant qu'une fiche
communes à toutes les élections politiques, modifiée par d'adhésion portant le numéro 010 a effectivement été établie
l'ordonnance n°009/PR/2011 du 11 août 2011 ; au profit de Monsieur Zéphirin NDZENG NYARE le 5 février
Vu le règlement de procédure de la Cour 2007 par le Parti Démocratique Gabonais ; qu'il résulte
Constitutionnelle n°035/CC du 10 novembre 2006 ; cependant de l'instruction que Monsieur Zéphirin NDZENG
Vu la loi n°24/96 du 6 juin 1996 relative aux partis NYARE ne faisait plus partie du Parti Démocratique Gabonais
politiques ; tel qu'il ressort de la décision de la Cour Constitutionnelle
Vu la loi n°17/96 du 15 avril 1996 portant n°040/CC du 19 mai 2008 constatant la vacance de siège d'élu
dispositions spéciales relatives à l'élection des députés à au Conseil municipal de la commune de Minvoul suite à la
l'Assemblée Nationale, modifiée par la loi n°13/2004 du 6 démission de l'intéressé, dudit parti politique depuis plus de 3
janvier 2005 ; ans ; qu'il en découle que les requêtes présentées par Monsieur
Le Rapporteur ayant été entendu ; François ANGO NDOUTOUME et Monsieur Francky
Vincent de Paul BIBEY-BI-NNANG doivent être rejetées ;
1- Considérant que par requêtes susvisées, Monsieur
François ANGO NDOUTOUME, candidat du Parti DECIDE:
Démocratique Gabonais, boîte postale 12.110 et Monsieur
Francky Vincent de Paul BIBEY-BI-NNANG, candidat de Article premier : Les requêtes présentées par Monsieur
Cause commune pour le Développement du Gabon, boîte François ANGO NDOUTOUME et Monsieur Francky
postale 111 Minvoul, ont saisi la Cour Constitutionnelle aux Vincent de Paul BIBEY-BI-NNANG sont rejetées.
fins d'invalidation de la candidature indépendante de Monsieur
Zéphirin NZDENG NYARE, à l'élection des députés à Article 2 : La présente décision sera notifiée aux parties, au
l'Assemblée Nationale du 17 décembre 2011 au 1er siège du Président de la République, au Premier Ministre, au Président
département du Haut-Ntem, province du Woleu-Ntem; du Sénat, au Président de l'Assemblée Nationale,
communiquée au Président de la Commission Electorale
2- Considérant que ces recours portent sur le même Nationale Autonome et Permanente et publiée au Journal
siège, s'appuient sur les mêmes moyens et sont dirigées contre Officiel de la République Gabonaise ou dans un journal
le même candidat ; qu'il y a lieu de les joindre pour y être d'annonces légales.
statué par une seule et même décision ;
Ainsi délibéré et décidé par la Cour Constitutionnelle
3- Considérant que les requérants font valoir qu'en en sa séance du vingt trois novembre deux mil onze, où
violation des dispositions de l'article 62 de la loi n°7/96 du 12 siégeaient :
mars 1996 portant dispositions communes à toutes les - Madame Marie Madeleine MBORANTSUO, Président
élections politiques, modifiée, la Commission Electorale - M. Jean-Pierre NDONG
Nationale Autonome et Permanente a retenu la candidature de - M. Hervé MOUTSINGA
Monsieur Zéphirin NDZENG NYARE en qualité de suppléant - M. Marc-Aurélien TONJOKOUE
du candidat indépendant Dieudonné NNA ETOGO, alors que - Dominique BOUNGOUERE
Zéphirin NDZENG NYARE est membre du Parti - Mme Louise ANGUE
Démocratique Gabonais ; qu’ils versent au dossier la fiche - M. Jean Eugène KAKOU-MAYAZA
d'adhésion de l'intéressé audit parti politique et concluent à - M. Joseph MOUGUIAMA, membres, assistés de Maître
l'invalidation de ladite candidature ; Jean-Laurent TSINGA, Greffier en Chef Adjoint.
__________
4- Considérant que l'article 8 de la loi n°24/96 du 6
juin 1996 susvisée dispose que « sous peine de rejet du dossier Décision n°080/CC du 24 novembre 2011 relative à
et sans préjudice de la validité des états concernés qui la requête présentée par Berthelin NZUE ESSONO tendant à
pourront éventuellement être complétés, nul ne peut figurer la validation de sa candidature à l'élection des députés à
simultanément sur les états d'adhésion présentés par plus d'un l'Assemblée Nationale du 17 décembre 2011 au siège unique
parti politique » ; de la commune de Bitam, province du Woleu-Ntem
2- Considérant que le requérant conteste la décision Décision n°081/CC du 24 novembre 2011 relative à
de la Commission Electorale Nationale Autonome et la requête présentée par Monsieur Christian EDOU MINTSA
Permanente qui a rejeté sa candidature au motif qu'il serait tendant à l'invalidation des candidatures de Monsieur
membre ou adhérent du Parti Démocratique Gabonais par François ESSONO OBIANG et Monsieur Servais OBAME
application des dispositions de l'article 62 alinéa 2 de la loi OKE, candidats indépendants à l'élection des députés à
n°7/96 du 12 mars 1996 modifiée, susvisée ; l'Assemblée Nationale du 17 décembre 2011 au siège unique
de la commune de Bitam, province du Woleu-Ntem
3- Considérant que l'article 8 de la loi n°24/96 du 6
juin 1996 susvisée dispose que « sous peine de rejet du dossier AU NOM DU PEUPLE GABONAIS ;
et sans préjudice de la validité des états concernés qui LA COUR CONSTITUTIONNELLE ;
pourront éventuellement être complétés, nul ne peut figurer
simultanément sur les états d'adhésion présentés par plus d'un Vu la requête enregistrée au Greffe de la Cour le 19
parti politique » ; novembre 2011 sous le n°85/GCC, par laquelle Monsieur
Christian EDOU MINTSA, candidat du Parti Démocratique
4- Considérant qu'en disposant ainsi, le législateur a Gabonais, a saisi la Cour Constitutionnelle aux fins
entendu éviter qu'à la fin de la procédure de légalisation d'un d'invalidation des candidatures de Monsieur François
parti politique, l'on se retrouve avec des citoyens qui ESSONO OBIANG et Servais OBAME OKE, candidats
appartiennent simultanément à plus d'un parti politique ; que indépendants à l'élection des députés à l'Assemblée Nationale
l'adhésion étant génératrice de droits et d'obligations entre du 17 décembre 2011 au siège unique de la commune de
l'adhérent et le parti politique auquel il appartient, il s’en suit Bitam, province du Woleu-Ntem ;
que pour adhérer à une autre formation politique ou en être Vu la Constitution ;
investi, ou encore se présenter comme candidat indépendant, Vu la loi organique n°9/91 du 26 septembre 1991 sur
le citoyen concerné doit rompre le lien qui l'unit à son parti la Cour Constitutionnelle, modifiée par la loi organique
politique initial ; qu'en d'autres termes, il doit préalablement n°009/2011 du 25 septembre 2011 ;
avoir démissionné dudit parti politique ; Vu la loi organique n°11/96 du 15 avril 1996 relative
à l'élection des députés à l'Assemblée Nationale, modifiée par
5- Considérant qu'en l'absence de cette démission l'ordonnance n° 8/2006 du 20 septembre 2006 ;
préalable, l'investiture par un parti politique d'un adhérent Vu la loi n°7/96 du 12 mars 1996 portant dispositions
reconnu d'un autre parti politique ou la présentation de ce communes à toutes les élections politiques, modifiée par
dernier comme candidat indépendant est nulle ; l'ordonnance n°009/PR/2011 du 11 août 2011 ;
Vu le règlement de procédure de la Cour
6- Considérant qu'il résulte des pièces du dossier que Constitutionnelle n°035/CC du 10 novembre 2006 ;
Monsieur janvier Berthelin NZUE ESSONO a effectivement Vu la loi n°24/96 du 6 juin 1996 relative aux partis
démissionné du Parti Démocratique Gabonais ; qu'en l'absence politiques ;
de tout autre élément contraire, sa candidature doit être Vu la loi n°17/96 du 15 avril 1996 portant
validée ; dispositions spéciales relatives à l'élection des députés à
802 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 8 au 15 MARS 2012 - N°98
l'Assemblée Nationale, modifiée par la loi n°13/2004 du 6 7- Considérant qu'aux termes des dispositions des
janvier 2005 ; statuts des partis politiques concernés, la qualité de membre
Le Rapporteur ayant été entendu ; est matérialisée par la signature d'une fiche d'adhésion et la
détention d'une carte de membre ; qu'en l'espèce, aucune de
1- Considérant que par requête susvisée, Monsieur ces pièces n'a été versée au dossier pour établir l'appartenance
Christian EDOU MINTSA, candidat du Parti Démocratique de Messieurs François ESSONO OBIANG au Parti
Gabonais, a saisi la Cour Constitutionnelle aux fins Démocratique Gabonais et celle de Monsieur Servais OBAME
d'invalidation des candidatures de Monsieur François OKE au Rassemblement Pour le Gabon ; qu'il y a lieu de
ESSONO OBIANG et Servais OBAME OKE, candidats rejeter la requête de Monsieur Christian EDOU MINTSA ;
indépendants à l'élection des députés à l'Assemblée Nationale
du 17 décembre 2011 au siège unique de la commune de DECIDE:
Bitam, province du Woleu-Ntem ;
Article premier : La requête présentée par Monsieur
2- Considérant que Monsieur Christian EDOU Christian EDOU MINTSA est rejetée.
MINTSA s'insurge contre le fait que les candidatures
indépendantes de Monsieur François ESSONO OBIANG qui Article 2 : La présente décision sera notifiée aux parties, au
est membre du conseil national depuis 2003 et membre du Président de la République, au Premier Ministre, au Président
Comité central depuis 2008 du Parti Démocratique Gabonais, du Sénat, au Président de l'Assemblée Nationale,
et Monsieur Servais OBAME OKE, sous secrétaire national communiquée au Président de la Commission Electorale
chargé du développement durable du Rassemblement Pour le Nationale Autonome et Permanente et publiée au Journal
Gabon, aient été retenues par la Commission Electorale Officiel de la République Gabonaise ou dans un journal
Nationale Autonome et Permanente en violation des d'annonces légales.
dispositions de l'article 62 alinéa 2 de la loi n°7/96 du 12 mars
1996 portant dispositions communes à toutes les élections Ainsi délibéré et décidé par la Cour Constitutionnelle
politiques, modifiée ; en sa séance du vingt quatre novembre deux mil onze, où
siégeaient :
3- Considérant que Monsieur François ESSONO - Madame Marie Madeleine MBORANTSUO, Président
OBIANG réfute toutes les affirmations du requérant - M. Jean-Pierre NDONG
concernant aussi bien sa propre personne que celle de son - M. Hervé MOUTSINGA
suppléant ; qu'il estime que son contradicteur aurait dû verser - M. Marc-Aurélien TONJOKOUE
au dossier soit une fiche d'adhésion, soit une carte de membre - M. Dominique BOUNGOUERE
du Parti Démocratique Gabonais et du Rassemblement Pour le - Mme Louise ANGUE
Gabon de chacun d'eux, lesquelles pièces sont de nature à - M. Jean Eugène KAKOU-MAYAZA
établir l'appartenance à un parti politique , comme du reste le - M. Joseph MOUGUIAMA, membres, assistés de Maître
prévoit les statuts de ces deux formations politiques ; que Jean-Laurent TSINGA, Greffier en Chef Adjoint.
selon lui, la liste de membres du Comité central du Parti _________
Démocratique Gabonais faisant apparaître son nom, produite à
la Cour, n'a été conçue que pour les besoins de la cause ; qu'il Décision n°082/CC du 24 novembre 2011 relative à
conclut qu'en l'absence de preuves formelles, ce recours ne la requête présentée par Madame Claudine MENVOLA-BILE
peut qu'être rejeté ; épouse MINKWE tendant à l'invalidation de la candidature de
Monsieur Pierre EBENE MOTHO, candidat de Cause
4- Considérant que l'article 8 de la loi n°24/96 du 6 commune pour le Développement du Gabon à l'élection des
juin 1996 susvisée dispose que « sous peine de rejet du dossier députés à l'Assemblée Nationale du 17 décembre 2011 au 1er
et sans préjudice de la validité des états concernés qui siège du département du Haut-Ntem, province du Woleu-Ntem
pourront éventuellement être complétés, nul ne peut figurer
simultanément sur les états d'adhésion présentés par plus d'un AU NOM DU PEUPLE GABONAIS ;
parti politique » ; LA COUR CONSTITUTIONNELLE ;
5- Considérant qu'aux termes de l'alinéa 2 de l'article Décision n°085/CC du 24 novembre 2011 relative à
62 de la loi n°7/96 du 12 mars 1996 susvisée, tout membre la requête présentée par Monsieur Emmanuel LATE tendant à
adhérent à un parti politique légalement reconnu ne peut, sans voir invalider la candidature de Monsieur François
démission préalable de celui-ci, dans un délai de six mois au MADOUNGOU MOUKAMBALA à l'élection des députés à
moins avant le scrutin, être investi par un autre parti politique l'Assemblée Nationale du 17 décembre 2011 au premier siège
ou se présenter comme candidat indépendant ou figurer sur du département de l'Ogooué et des Lacs, province du Moyen-
une liste de candidats indépendants ; qu'il en résulte que dans Ogooué
les circonstances actuelles, l'adhérent à un parti politique qui
sollicite l'investiture d'un autre parti politique ou qui se AU NOM DU PEUPLE GABONAIS ;
présente comme candidat indépendant, doit avoir, à tout le LA COUR CONSTITUTIONNELLE ;
moins, préalablement présenté sa démission du parti politique
auquel il appartenait initialement ; Vu la requête enregistrée au Greffe de la Cour le 17
novembre 2011 sous le n°050/GCC, par laquelle, Monsieur
6- Considérant qu'il ressort du dossier, notamment de Emmanuel LATE, député à l’Assemblée Nationale, demeurant
deux correspondances émanant, l'une de Monsieur Christian à Libreville, boîte postale 5669, a saisi la Cour
MONDJOT MASSALHA et l'autre, de Monsieur Pierre Constitutionnelle aux fins de voir invalider la candidature de
MOUKALA BOUSSENGUI, que ces derniers ont Monsieur MADOUNGOU MOUKAMBALA François à
respectivement démissionné du Parti Démocratique Gabonais l'élection des députés à l'Assemblée Nationale du 17 décembre
les 10 et 5 septembre 2011 ; que le Secrétaire départemental 2011 au premier siège du département de l'Ogooué et des
Lacs, province du Moyen-Ogooué ;
806 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 8 au 15 MARS 2012 - N°98
Vu la Constitution ; Article 2 : La présente décision sera notifiée au requérant, au
Vu la loi organique n°9/91 du 26 septembre 1991 sur Président de la République, au Premier Ministre, au Président
la Cour Constitutionnelle, modifiée par la loi organique du Sénat, au Président de l'Assemblée Nationale,
n°009/2011 du 25 septembre 2011 ; communiquée au Président de la Commission Electorale
Vu la loi organique n°11/96 du 15 avril 1996 relative Nationale Autonome et Permanente et publiée au Journal
à l’élection des députés à l'Assemblée Nationale, modifiée par Officiel de la République Gabonaise ou dans un journal
la loi organique n°08/2006 du 20 septembre 2006 ; d'annonces légales.
Vu la loi n°7/96 du 12 mars 1996 portant dispositions
communes à toutes les élections politiques, modifiée par Ainsi délibéré et décidé par la Cour Constitutionnelle
l’ordonnance n°009/PR/2011 du 11 août 2011 ; en sa séance du vingt quatre novembre deux mil onze où
Vu le règlement de procédure de la Cour siégeaient :
Constitutionnelle n°035/CC/06 du 10 novembre 2006 ; - Madame Marie Madeleine MBORANTSUO, Président
Vu la loi n°17/96 du 15 avril 1996 portant - M. Jean-Pierre NDONG
dispositions spéciales relatives à l’élection des députés à - M. Hervé MOUTSINGA
l'Assemblée Nationale, modifiée par la loi n°13/2004 du 6 - M. Marc-Aurélien TONJOKOUE
janvier 2005 ; - M. Dominique BOUNGOUERE
Le Rapporteur ayant été entendu ; - Mme Louise ANGUE
- M. Jean Eugène KAKOU-MAYAZA
1- Considérant que par requête susvisée, Monsieur - M. Joseph MOUGUIAMA, membres, assistés de Maître
Emmanuel LATE, député à l’Assemblée Nationale, demeurant Jean-Laurent TSINGA, Greffier en Chef Adjoint.
à Libreville, boîte postale 5669, a saisi la Cour _________
Constitutionnelle aux fins de voir invalider la candidature de
Monsieur MADOUNGOU MOUKAMBALA François à Décision n°086/CC du 24 novembre 2011 relative à
l'élection des députés à l'Assemblée Nationale du 17 décembre la requête présentée par Monsieur Vincent de Paul
2011 au premier siège du département de l'Ogooué et des GONDJOUT tendant à voir invalider la candidature de
Lacs, province du Moyen-Ogooué ; Madame Marie-Paule MBOU épouse ONDO à l'élection des
députés à l'Assemblée Nationale du 17 décembre 2011, au
2- Considérant qu'à l’appui de sa requête, Monsieur premier siège du troisième arrondissement de la commune de
Emmanuel LATE soutient que Monsieur MADOUNGOU Libreville, province de l'Estuaire
MOUKAMBALA François était encore membre du Parti
Démocratique Gabonais quand il a été investi par le Centre AU NOM DU PEUPLE GABONAIS ;
des Libéraux Réformateurs ; qu'il a de surcroît présenté sa LA COUR CONSTITUTIONNELLE ;
candidature aux dernières primaires du Parti Démocratique
Gabonais pour être investi au premier siège du département de Vu la requête enregistrée au Greffe de la Cour le 18
l'Ogooué et des Lacs, ce, en violation des dispositions de novembre 2011 sous le n°062/GCC, par laquelle Monsieur
l'article 62 nouveau alinéa 2 de l'ordonnance n°009/PR/2011 Vincent de Paul GONDJOUT, Secrétaire communal du Parti
du 11 août 2011 qui interdisent à tout membre adhérant à un Démocratique Gabonais, demeurant à Libreville, boîte postale
parti politique légalement reconnu d'être investi par un autre 714, a saisi la Cour Constitutionnelle aux fins de voir invalider
parti politique sans que celui-ci ait préalablement démissionné la candidature de Madame Marie-Paule MBOU épouse
de son ancien parti politique depuis au moins six mois avant le ONDO à l'élection des députés à l'Assemblée Nationale du 17
scrutin ; décembre 2011 au premier siège du troisième arrondissement
de la commune de Libreville, province de l'Estuaire ;
3- Considérant que selon l'article 66 alinéa 3 de la loi Vu la Constitution ;
n°7/96 du 12 mars 1996 susvisée, une fois rendues publiques Vu la loi organique n°9/91 du 26 septembre 1991 sur
par la Commission Electorale Nationale Autonome et la Cour Constitutionnelle, modifiée par la loi organique
Permanente, les candidatures ne peuvent faire l'objet d'un n°009/2011 du 25 septembre 2011 ;
recours que de la part des seuls candidats ; qu'en d'autres Vu la loi organique n°11/96 du 15 avril 1996 relative
termes, aucune autre personne physique ou morale, fût-elle le à l'élection des députés à l'Assemblée Nationale, modifiée par
parti politique qui a présenté la candidature dont s'agit, n'a la loi organique n°08/2006 du 20 septembre 2006 ;
qualité pour saisir la Cour Constitutionnelle à l'occasion du Vu la loi n°7/96 du 12 mars 1996 portant dispositions
contentieux sur les candidatures ; communes à toutes les élections politiques, modifiée par
l'ordonnance n°009/PR/2011 du 11 août 2011 ;
4- Considérant en l'espèce que la requête de Vu le règlement de procédure de la Cour
Monsieur Emmanuel LATE, qui ne fait nullement état de sa Constitutionnelle n°035/CC/06 du 10 novembre 2006 ;
qualité de candidat, révèle plutôt qu'il a saisi la Cour Vu la loi n°17/96 du 15 avril 1996 portant
Constitutionnelle en tant que député à l'Assemblée Nationale ; dispositions spéciales relatives à l'élection des députés à
que la qualité de député n'induit pas nécessairement celle de l'Assemblée Nationale, modifiée par la loi n°13/2004 du 6
candidat à une élection ; que par conséquent, la requête en janvier 2005 ;
examen doit être déclarée irrecevable ; Le Rapporteur ayant été entendu ;
Article 2 : La présente décision sera notifiée au requérant, au 2- Considérant qu'à l'appui de sa requête, Monsieur
Président de la République, au Premier Ministre, au Président MENDOME NYOH Jean Joseph fait valoir que la
du Sénat, au Président de l'Assemblée Nationale, Commission Electorale Nationale Autonome et Permanente a
communiquée au Président de la Commission Electorale rejeté sa candidature au motif que son suppléant, Monsieur
Nationale Autonome et Permanente et publiée au Journal REDJENJA Guy Roger serait militant du Parti Démocratique
Officiel de la République Gabonaise ou dans un journal Gabonais, suite à la dénonciation faite par Monsieur Michel
d'annonces légales. MEMIAGHE, Secrétaire fédéral dudit parti politique dans le
canton des Lacs Sud ; qu'il estime que par ce comportement,
Ainsi délibéré et décidé par la Cour Constitutionnelle l'intéressé a violé les dispositions de l'article 62 de la loi
en sa séance du vingt quatre novembre deux mil onze où n°7/96 du 12 mars 1996 portant dispositions communes à
siégeaient : toutes les élections politiques, modifiée ; que se fondant sur
- Madame Marie Madeleine MBORANTSUO, Président les statuts du Parti Démocratique Gabonais, le requérant
- M. Jean-Pierre NDONG soutient que son suppléant, qui ne détient ni carte de membre,
- M. Hervé MOUTSINGA ni fiche d'adhésion, ne peut être considéré comme militant
- M. Marc-Aurélien TONJOKOUE dudit parti politique sur la seule base du rapport d'installation
- M. Dominique BOUNGOUERE du 25 février 2011 produit par le représentant du Parti
- Mme Louise ANGUE Démocratique Gabonais ;
- M. Jean Eugène KAKOU-MAYAZA
- M. Joseph MOUGUIAMA, membres, assistés de Maître 3- Considérant en l'espèce que Monsieur Michel
Jean-Laurent TSINGA, Greffier en Chef Adjoint. MEMIAGHE, responsable du Parti Démocratique Gabonais
_________ dans le deuxième siège du département de l'Ogooué et des lacs
808 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 8 au 15 MARS 2012 - N°98
qui a dénoncé Monsieur REDJENJA Guy Roger comme étant Béni NGOUA MBINA, demeurant à Libreville, candidat du
un militant du Parti Démocratique Gabonais, a versé au Rassemblement Pour le Gabon à l'élection des députés à
dossier un rapport d'installation des structures de base dudit l'Assemblée Nationale du 17 décembre 2011, au 3ème siège du
parti politique, duquel il ressort que le susnommé a été installé département de Mougoutsi, province de la Nyanga, a saisi la
comme Secrétaire de comité du parti Démocratique Gabonais Cour Constitutionnelle aux fins d'invalidation des
dans la section A du Lac Onangué ; candidatures de Monsieur Ferdinand MOMBO MBADINGA,
candidat du Parti Démocratique Gabonais et Monsieur Brice
4- Considérant que Monsieur REDJENJA Guy Roger Denis MOUSSAVOU, candidat du Mouvement du
qui affirme n'avoir été ni informé de cette nomination, ni pris Redressement National BOUTAMBA à ladite élection ;
part à la cérémonie d'installation en question, verse aux débats Vu la Constitution ;
une sommation d'huissier pour prouver ses allégations ; Vu la loi organique n°9/91 du 26 septembre 1991 sur
la Cour Constitutionnelle, modifiée par la loi organique
5- Considérant qu'en l'absence d'une carte de membre n°009/2011 du 25 septembre 2011 ;
ou d'une fiche d'adhésion ou de tout autre document dûment Vu la loi organique n°11/96 du 15 avril 1996 relative
signé de Monsieur REDJENJA Guy Roger établissant son à l'élection des députés à l'Assemblée Nationale, modifiée par
adhésion au Parti Démocratique Gabonais, la production d'un la loi organique n°8/2006 du 20 septembre 2006 ;
simple rapport duquel il ressort que Monsieur REDJENJA Vu la loi n°7/96 du 12 mars 1996 portant dispositions
Guy Roger a été installé comme Secrétaire de comité du Parti communes à toutes les élections politiques, modifiée par
Démocratique Gabonais et que ce dernier conteste, ne peut l'ordonnance n°009/PR/2011 du 11 août 2011 ;
suffire à justifier l'appartenance de ce dernier audit parti Vu le règlement de procédure de la Cour
politique; qu'il y a lieu de valider la candidature de l'intéressé ; Constitutionnelle n°035/CC/06 du 10 novembre 2006 ;
Vu la loi n°17/96 du 15 avril 1996 portant
DECIDE: dispositions spéciales relatives à l'élection des députés à
l'Assemblée Nationale, modifiée par la loi n°13/2004 du 6
Article premier : la candidature de Monsieur MENDOME janvier 2005 ;
NYOH Jean Joseph à l'élection des députés à l'Assemblée Le Rapporteur ayant été entendu ;
Nationale du 17 décembre 2011, au 2ème siège du département
de l'Ogooué et des Lacs, province du Moyen-Ogooué est 1- Considérant que par requête susvisée, Monsieur
validée. Béni NGOUA MBINA, demeurant à Libreville, candidat du
Rassemblement Pour le Gabon à l'élection des députés à
Article 2 : La présente décision sera notifiée au requérant, au l'Assemblée Nationale du 17 décembre 2011, au 3ème siège du
Président de la République, au Premier Ministre, au Président département de Mougoutsi, province de la Nyanga, a saisi la
du Sénat, au Président de l'Assemblée Nationale, Cour Constitutionnelle aux fins d'invalidation des
communiquée au Président de la Commission Electorale candidatures de Monsieur Ferdinand MOMBO MBADINGA,
Nationale Autonome et Permanente et publiée au Journal candidat du Parti Démocratique Gabonais et Monsieur Brice
Officiel de la République Gabonaise ou dans un journal Denis MOUSSAVOU, candidat du Mouvement du
d'annonces légales. Redressement National BOUTAMBA à ladite élection ;
Ainsi délibéré et décidé par la Cour Constitutionnelle Sur le moyen tiré de l'inéligibilité de Monsieur
en sa séance du vingt quatre novembre deux mil onze où Ferdinand MOMBO MBADINGA
siégeaient :
- Madame Marie Madeleine MBORANTSUO, Président 2- Considérant que le requérant soutient que
- M. Jean-Pierre NDONG Monsieur Ferdinand MOMBO MBADINGA est un comptable
- M. Hervé MOUTSINGA public en sa qualité d'Agent comptable de l'Ecole Nationale
- M. Marc-Aurélien TONJOKOUE des Eaux et Forêts depuis le 14 octobre 2010 ; qu'il indique
- M. Dominique BOUNGOUERE que ce dernier aurait porté de fausses déclarations sur la fiche
- Mme Louise ANGUE de candidature en se faisant passer pour un simple agent ou un
- M. Jean Eugène KAKOU-MAYAZA Inspecteur du Trésor en service à la Direction de la Dépense ;
- M. Joseph MOUGUIAMA, membres, assistés de Maître qu'il n'a versé au dossier ni sa lettre de démission, ni une
Jean-Laurent TSINGA, Greffier en Chef Adjoint. attestation de cessation de service en violation des dispositions
_________ de l'article 11, 3ème tiret du 15 avril 1996 de la loi précitée ;
Décision n°088/CC du 24 novembre 2011 relative à 3- Considérant que pour faire asseoir ses prétentions,
la requête présentée par Monsieur Béni NGOUA MBINA, aux le requérant a versé au dossier un exploit d'huissier, dressé par
fins d'invalidation des candidatures de Messieurs Ferdinand Maître Florentin MBA MENIE ;
MOMBO MBADINGA et Brice Denis MOUSSAVOU à
l'élection des députés à l'Assemblée Nationale du 17 décembre 4- Considérant qu'aux termes de l'article 11, 3ème tiret
2011 au 3ème siège du département de Mougoutsi, province de de la loi n°11/96 du 15 avril 1995 susvisée, ne peuvent être
la Nyanga acceptées, pendant l'exercice de leurs fonctions, les
candidatures des personnes suivantes : le personnel de
AU NOM DU PEUPLE GABONAIS ; commandement, les magistrats, le trésorier-payeur général et
LA COUR CONSTITUTIONNELLE ; les autres comptables publics, les officiers généraux ;
Vu la requête enregistrée au Greffe de la Cour le 18 5- Considérant qu'il résulte de l'instruction d'une part,
novembre 2011, sous le n°051/GCC, par laquelle Monsieur que la fiche de déclaration de candidature de Monsieur
8 au 15 MARS 2012 - N°98 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 809
Ferdinand MOMBO MBADINGA, comportait toutes les Nationale Autonome et Permanente et publiée au Journal
mentions requises par la loi au moment de son dépôt à la Officiel de la République Gabonaise ou dans un journal
Commission Electorale Nationale Autonome et Permanente ; d'annonces légales.
que, d'autre part, ce dernier, Inspecteur principal du Trésor, a
été déchargé de ses fonctions d'Agent comptable de l'Ecole Ainsi délibéré et décidé par la Cour Constitutionnelle
Nationale des Eaux et Forêts, par note de service du Trésorier- en sa séance du vingt quatre novembre deux mil onze où
Payeur Général, le 22 avril 2011 ; qu'il suit de là que ce siégeaient :
moyen doit être écarté ; - Madame Marie Madeleine MBORANTSUO, Président
- M. Jean-Pierre NDONG
Sur le moyen tiré de la non inscription de Monsieur - M. Hervé MOUTSINGA
Brice Denis MOUSSAVOU sur la liste électorale - M. Marc-Aurélien TONJOKOUE
- M. Dominique BOUNGOUERE
6- Considérant que le requérant affirme que Monsieur - Mme Louise ANGUE
Brice Denis MOUSSAVOU, candidat du MORENA - M. Jean Eugène KAKOU-MAYAZA
BOUTAMBA à l'élection des députés à l'Assemblée Nationale - M. Joseph MOUGUIAMA, membres, assistés de Maître
du 17 décembre 2011 n'est pas inscrit sur la liste électorale du Jean-Laurent TSINGA, Greffier en Chef Adjoint.
3ème siège du département de Mougoutsi où il a présenté sa _________
candidature ;
Décision n°089/CC du 25 novembre 2011 relative à
7- Considérant qu'il estime que cela constitue un cas la requête présentée par Monsieur André Christ NGUEMBET
d'inéligibilité au regard des dispositions de l'article 30 de la loi tendant à l'invalidation des candidatures de Messieurs Jean-
n° 7/96 du 12 mars 1996 susmentionnée ; Pierre OTEMBO et Pierre MANDZA MONDJO à l’élection
des députés à l'Assemblée Nationale du 17 décembre 2011 au
8- Considérant que pour étayer ses allégations, le 2ème siège du département de Tsamba Magotsi, province de la
requérant verse au dossier un procès-verbal de constat Ngounié
d'huissier, établi par Maître Florentin MBA MENIE ;
AU NOM DU PEUPLE GABONAIS ;
9- Considérant qu'aux termes des dispositions de LA COUR CONSTITUTIONNELLE ;
l'article 30 de la loi n°7/96 du 12 mars 1996, modifiée, portant
dispositions communes à toutes les élections politiques, sont Vu la requête enregistrée au Greffe de la Cour le 18
éligibles tous les électeurs sous réserve des dispositions novembre 2011, sous le n°060/GCC, par laquelle Monsieur
constitutionnelles et des conditions spécialement prévues par André Christ NGUEMBET, demeurant à Libreville, boîte
la loi ; que selon les dispositions de l'article 25 de la loi postale 29, candidat du Parti Démocratique Gabonais à
précitée, sont électeurs les citoyens gabonais des deux sexes, l'élection des députés à l'Assemblée Nationale du 17 décembre
âgés de dix huit ans révolus, jouissant de leurs droits civils et 2011, au 2ème siège du département de Tsamba Magotsi,
politiques, et régulièrement inscrits sur la liste électorale ; province de la Ngounié, a saisi la Cour Constitutionnelle en
invalidation des candidatures de Messieurs Jean-Pierre
10- Considérant qu'au regard des dispositions OTEMBO et Pierre MANDZA MONDJO à ladite élection ;
susmentionnées, aucun citoyen ne peut être candidat dans une Vu la Constitution ;
circonscription électorale sans détenir la qualité d'électeur Vu la loi organique n°9/91 du 26 septembre 1991 sur
c'est-à-dire sans être inscrit sur la liste électorale de ladite la Cour Constitutionnelle, modifiée par la loi organique
circonscription ; n°009/2011 du 25 septembre 2011 ;
Vu la loi organique n° 11/96 du 15 avril 1996 relative
11- Considérant qu'il résulte de l'instruction, qu'il est à l'élection des députés à l'Assemblée Nationale, modifiée par
constant que Monsieur Brice Denis MOUSSAVOU n'est pas la loi organique n°8/2006 du 20 septembre 2006 ;
inscrit sur la liste électorale du 3ème siège du département de Vu la loi n°7/96 du 12 mars 1996 portant dispositions
Mougoutsi ; que n'étant pas électeur dans cette circonscription, communes à toutes les élections politiques, modifiée par
il ne peut s'y porter candidat ; qu'il y a lieu dans ces conditions l'ordonnance n°009/PR/2011 du 11 août 2011 ;
de faire droit à la demande d'invalidation de la candidature de Vu le règlement de procédure de la Cour
Monsieur Brice Denis MOUSSAVOU présentée par Monsieur Constitutionnelle n°035/CC/06 du 10 novembre 2006 ;
Béni NGOUA MBINA ; Vu la loi n°24/96 du 6 juin 1996 relative aux partis
politiques ;
DECIDE: Vu la loi n°17/96 du 15 avril 1996 portant
dispositions spéciales relatives à l'élection des députés à
Article premier : la requête en invalidation de la candidature l'Assemblée Nationale, modifiée par la loi n°13/2004 du 6
de Monsieur Ferdinand MOMBO MBADINGA est rejetée. janvier 2005 ;
Le Rapporteur ayant été entendu ;
Article 2 : En revanche la candidature de Monsieur Brice
Denis MOUSSAVOU candidat au 3ème siège de Mougoutsi est 1- Considérant que par requête susvisée, Monsieur
invalidée. André Christ NGUEMBET, demeurant à Libreville, boîte
postale 29, candidat du Parti Démocratique Gabonais à
Article 3 : La présente décision sera notifiée au requérant, au l'élection des députés à l'Assemblée Nationale du 17 décembre
Président de la République, au Premier Ministre, au Président 2011, au 2ème siège du département de Tsamba Magotsi,
du Sénat, au Président de l'Assemblée Nationale, province de la Ngounié, a saisi la Cour Constitutionnelle en
communiquée au Président de la Commission Electorale
810 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 8 au 15 MARS 2012 - N°98
invalidation des candidatures de Messieurs Jean-Pierre présente comme candidat indépendant à l'élection des députés
OTEMBO et Pierre MANDZA MONDJO à ladite élection ; à l'Assemblée Nationale du 17 décembre 2011, que Monsieur
André Christ NGUEMBET soutient que l'intéressé est bien
2- Considérant qu'au soutien de sa requête, Monsieur adhérent du Parti Démocratique Gabonais ; que de ce fait, il
André Christ NGUEMBET argue de l'appartenance de ne peut solliciter les suffrages des électeurs en qualité
Messieurs Jean-Pierre OTEMBO et Pierre MANDZA d'indépendant sans subir la censure de la loi ;
MONDJO au Parti Démocratique Gabonais, respectivement
en qualité de membre du Conseil national de la Fédération C 8- Considérant que, bien qu'ayant nié toute
et de militant de base de la Fédération D du département de appartenance au Parti Démocratique Gabonais pendant
Tsamba Magotsi ; que sans avoir au préalable démissionné de l'instruction, au motif qu'il n'a jamais signé de fiche
ce parti politique dans les délais requis par la loi, ils sont d'adhésion, il ressort cependant du dossier que Monsieur
candidats à l'élection des députés à l'Assemblée Nationale du Pierre MANDZA MONDJO a adressé, le 15 août 2011, une
17 décembre 2011 sous l'étiquette du Parti Social Démocrate, lettre au Président dudit parti politique, pour solliciter son
pour le premier nommé, et en tant qu'indépendant, pour le investiture par le Parti Démocratique Gabonais comme
deuxième ; qu'il estime que ces deux candidatures ont été candidat à l'élection du 17 décembre 2011 ; que mieux, dans
admises par la Commission Electorale Nationale Autonome et cette correspondance, il se présente comme étant militant de
Permanente en violation des dispositions de l'article 62 alinéa base de ce parti politique dans la Fédération D du département
2 de la loi n°7/96 du 12 mars 1996 susvisée ; de Tsamba Magotsi ; que par ailleurs, il a été produit aux
débats un reçu de paiement de ses cotisations ; que cet aveu
3- Considérant que pour asseoir ses prétentions, le formel et sans équivoque de sa part, ainsi que l'acquittement
requérant verse au dossier la fiche de candidature à de ses obligations de militant, valent adhésion au Parti
l'investiture par le Parti Démocratique Gabonais de Monsieur Démocratique Gabonais de l'intéressé ;
Jean-Pierre OTEMBO pour les élections législatives du 17
décembre 2011, l'accusé de réception du paiement de sa carte 9- Considérant que l'article 8 de la loi n°24/96 du 6
de membre du Conseil national et la carte de membre du Parti juin 1996 susvisée dispose que « sous peine de rejet du dossier
Démocratique Gabonais ; que s'agissant de Monsieur Pierre et sans préjudice de la validité des états concernés qui
MANDZA MONDJO, le requérant a produit la demande de pourront éventuellement être complétés, nul ne peut figurer
celui-ci par laquelle il sollicitait, le 15 août 2011, son simultanément sur les états d'adhésion présentés par plus d'un
investiture en tant que candidat du Parti Démocratique parti politique » ;
Gabonais à l'élection des députés à l'Assemblée Nationale du
17 décembre 2011, ainsi que le reçu attestant le règlement de 10- Considérant qu'en disposant ainsi, le législateur a
ses cotisations de janvier à mai 2011 ; entendu éviter qu'à la fin de la procédure de légalisation d'un
parti politique, l'on se retrouve avec des citoyens qui
4- Considérant que l'article 62 de la loi n°7/96 du 12 appartiennent simultanément à plus d'un parti politique ; que
mars 1996 susvisée stipule en son alinéa 2 que tout membre l'adhésion étant génératrice de droits et d'obligations entre
adhérent à un parti politique légalement reconnu ne peut, sans l'adhérent et le parti politique auquel il appartient, il s’en suit
démission préalable de celui-ci, dans un délai de six mois au que pour adhérer à une autre formation politique ou en être
moins avant le scrutin, être investi par un autre parti politique investi ou encore se présenter comme candidat indépendant, le
ou se présenter comme candidat indépendant ou figurer sur citoyen concerné doit rompre le lien qui l'unit à son parti
une liste de candidats indépendants ; politique initial ; qu'en d'autres termes, il doit préalablement
avoir démissionné dudit parti politique ;
5- Considérant, s'agissant du cas de Monsieur Jean-
Pierre OTEMBO, qu'il appert de l'instruction que par lettre du 11- Considérant qu'en l'absence de cette démission
23 août 2011, reçue à la même date par le Secrétaire fédéral préalable, l'investiture par un parti politique d'un adhérent
du Parti Démocratique Gabonais du département de Tsamba reconnu d'un autre parti politique ou la présentation de ce
Magotsi, Monsieur Jean-Pierre OTEMBO, indigné par dernier comme candidat indépendant est nulle ;
l'attitude des autorités départementales de son parti politique
qui n'avaient pas transmis son dossier d'investiture dans les 12- Considérant dès lors, qu'en se présentant à
délais requis, a démissionné dudit parti politique ; l'élection des députés à l'Assemblée Nationale du 17
décembre 2011, en qualité d'indépendant, sans justifier au
6- Considérant qu'il est constant que l'ordonnance préalable d'une démission du Parti Démocratique Gabonais,
n°009/PR/2011 du 11 août 2011, qui contient les dispositions Monsieur Pierre MANDZA MONDJO ne peut que voir sa
légales dont se prévaut le requérant pour obtenir l'invalidation candidature invalider ;
de la candidature de Monsieur Jean-Pierre OTEMBO, n'est
entrée en vigueur que le 5 octobre 2011, date de sa DECIDE:
publication, tandis que la démission de l'intéressé du Parti
Démocratique Gabonais est intervenue bien avant la Article premier : La demande d'invalidation de la candidature
publication de ladite ordonnance ; que dans ces conditions et de Monsieur Jean-Pierre OTEMBO est rejetée.
en vertu du principe de la non rétroactivité de la loi, les
dispositions dont s'agit de l'article 62 alinéa 2 ne peuvent lui Article 2 : La candidature de Monsieur Pierre MANDZA
être appliquées ; qu'il s’en suit que la demande de Monsieur MONDJO à l'élection des députés à l'Assemblée Nationale du
André Christ NGUEMBET, pour ce cas, ne peut prospérer ; 17 décembre 2011, au 2ème siège du département de Tsamba
Magotsi, province de la Ngounié, est invalidée.
7- Considérant, pour ce qui est de l'invalidation de la Article 3 : La présente décision sera notifiée aux parties, au
candidature de Monsieur Pierre MANDZA MONDJO qui se Président de la République, au Premier Ministre, au Président
8 au 15 MARS 2012 - N°98 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 811
du Sénat, au Président de l'Assemblée Nationale, décembre 2011, au 2ème siège du département de l'Ogoulou,
communiquée au Président de la Commission Electorale province de la Ngounié, a saisi la Cour Constitutionnelle aux
Nationale Autonome et Permanente et publiée au Journal fins d'invalidation des candidatures de Messieurs Abel
Officiel de la République Gabonaise ou dans un journal MBOMBE-NZONDO, Denis MATEBA et Edgard Félix
d'annonces légales. BOUNGOUERES à ladite élection ;
Ainsi délibéré et décidé par la Cour Constitutionnelle 2- Considérant que Monsieur Alain Simplice
en sa séance du vingt cinq novembre deux mil onze où BOUNGOUERES fait grief à Messieurs Abel MBOMBE-
siégeaient : NZONDO et Denis MATEBA d'avoir été investis comme
- Madame Marie Madeleine MBORANTSUO, Président candidats titulaire et suppléant par le Centre des Libéraux
- M. Jean-Pierre NDONG Réformateurs et à Monsieur Edgard Félix BOUNGOUERES
- M. Hervé MOUTSINGA de se présenter comme candidat indépendant à la prochaine
- M. Marc-Aurélien TONJOKOUE élection législative, alors que tous les trois sont militants du
- M. Dominique BOUNGOUERE Parti Démocratique Gabonais et de surcroît, membres du
- Mme Louise ANGUE Comité central de ce parti politique ; qu'il précise que
- M. Jean Eugène KAKOU-MAYAZA Monsieur Denis MATEBA a d'ailleurs pris part aux élections
- M. Joseph MOUGUIAMA, membres, assistés de Maître primaires visant à sélectionner les candidats devant
Jean-Laurent TSINGA, Greffier en Chef Adjoint. représenter le Parti Démocratique Gabonais au scrutin du 17
_________ décembre 2011 ; qu'en agissant ainsi, ils ont violé les
dispositions de l'article 62 alinéa 2 de la loi n°7/96 du 12 mars
Décision n°090/CC du 25 novembre 2011 relative à 1996 précitée ;
la requête présentée par Monsieur Alain Simplice
BOUNGOUERES tendant à l'invalidation des candidatures de 3- Considérant que pour étayer ses allégations,
Messieurs Abel MBOMBE-NZONDO, Denis MATEBA et Monsieur Alain Simplice BOUNGOUERES verse au dossier
Edgard Félix BOUGOUERES à l'élection des députés à la liste des membres du Comité central du Parti Démocratique
l'Assemblée Nationale du 17 décembre 2011 au 2ème siège du Gabonais, le procès-verbal des résultats des élections
département de l'Ogoulou, province de la Ngounié primaires organisées au sein dudit parti politique, ainsi que les
photocopies des cartes de membres des mis en cause ;
AU NOM DU PEUPLE GABONAIS ;
LA COUR CONSTITUTIONNELLE ; 4- Considérant que Messieurs Abel MBOMBE-
NZONDO et Edgard Félix BOUNGOUERES nient avoir
Vu la requête enregistrée au Greffe de la Cour le 18 adhéré au Parti Démocratique Gabonais ; que concernant
novembre 2011, sous le n°068/GCC, par laquelle Monsieur Monsieur Denis MATEBA, il déclare avoir démissionné dudit
Alain Simplice BOUNGOUERES, demeurant à Libreville, parti politique ainsi qu'en atteste la lettre jointe au dossier ;
boîte postale 12113, candidat du Parti Démocratique Gabonais
à l'élection des députés à l'Assemblée Nationale du 17 5- Considérant qu'aux termes de l'article 62 l'alinéa 2
décembre 2011, au 2ème siège du département de l'Ogoulou, de la loi n°7/96 du 12 mars 1996 susvisée, tout membre
province de la Ngounié, a saisi la Cour Constitutionnelle aux adhérent à un parti politique légalement reconnu ne peut, sans
fins d'invalidation des candidatures de Messieurs Abel démission préalable de celui-ci, dans un délai de six mois au
MBOMBE-NZONDO, Denis MATEBA et Edgard Félix moins avant le scrutin, être investi par un autre parti politique
BOUNGOUERES à ladite élection ; ou se présenter comme candidat indépendant ou figurer sur
Vu la Constitution ; une liste de candidats indépendants ;
Vu la loi organique n°9/91 du 26 septembre 1991 sur
la Cour Constitutionnelle, modifiée par la loi organique 6- Considérant qu'il résulte de l'instruction que par
n°009/2011 du 25 septembre 2011 ; lettre en date du 14 janvier 2011, reçue par le Secrétaire
Vu la loi organique n°11/96 du 15 avril 1996 relative Fédéral du Parti Démocratique Gabonais du département de
à l'élection des députés à l'Assemblée Nationale, modifiée par l'Ogoulou le 17 septembre 2011, Monsieur Denis MATEBA
la loi organique n°8/2006 du 20 septembre 2006 ; avait démissionné dudit parti politique ; qu'il s’en suit que
Vu la loi n°7/96 du 12 mars 1996 portant dispositions l'ordonnance contenant les dispositions de l'article 62 alinéa 2
communes à toutes les élections politiques, modifiée par sur lesquelles s'appuie le requérant pour obtenir l'invalidation
l'ordonnance n°009/PR/2011 du 11 août 2011 ; de la candidature de Monsieur Denis MATEBA n'étant entrée
Vu le règlement de procédure de la Cour en vigueur que le 5 octobre 2011, tandis que la démission dont
Constitutionnelle n°035/CC/06 du 10 novembre 2006 ; s'agit est intervenue le 17 septembre 2011, soit bien avant la
Vu la loi n°24/96 du 6 juin 1996 relative aux partis publication de l'ordonnance concernée, lesdites dispositions ne
politiques ; peuvent lui être appliquées ; qu'en conséquence, la demande
Vu la loi n°17/96 du 15 avril 1996 portant d'invalidation de la candidature, pour ce cas, ne peut
dispositions spéciales relatives à l'élection des députés à prospérer ;
l'Assemblée Nationale, modifiée par la loi n°13/2004 du 6
janvier 2005 ; 7- Considérant, s'agissant de Monsieur Abel
Le Rapporteur ayant été entendu ; MBOMBE-NZONDO ; que les pièces mentionnées ci-dessus,
à savoir la carte de membre du Parti Démocratique Gabonais
1- Considérant que par requête susvisée, Monsieur de l'intéressé et la liste des personnes désignées au Comité
Alain Simplice BOUNGOUERES, demeurant à Libreville, central de ce parti politique sur laquelle figure son nom,
boîte postale 12113, candidat du Parti Démocratique Gabonais établissent à suffisance son appartenance audit parti politique ;
à l'élection des députés à l'Assemblée Nationale du 17
812 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 8 au 15 MARS 2012 - N°98
8- Considérant que l'article 8 de la loi n°24/96 du 6 Article 2 : La présente décision sera notifiée aux parties, au
juin 1996 susvisée dispose que « sous peine de rejet du dossier Président de la République, au Premier Ministre, au Président
et sans préjudice de la validité des états concernés qui du Sénat, au Président de l'Assemblée Nationale,
pourront éventuellement être complétés, nul ne peut figurer communiquée au Président de la Commission Electorale
simultanément sur les états d'adhésion présentés par plus d'un Nationale Autonome et Permanente et publiée au Journal
parti politique » ; Officiel de la République Gabonaise ou dans un journal
d'annonces légales.
9- Considérant qu'en disposant ainsi, le législateur a
entendu éviter qu'à la fin de la procédure de légalisation d'un Ainsi délibéré et décidé par la Cour Constitutionnelle
parti politique, l'on se retrouve avec des citoyens qui en sa séance du vingt cinq novembre deux mil onze où
appartiennent simultanément à plus d'un parti politique ; que siégeaient :
l'adhésion étant génératrice de droits et d'obligations entre - Madame Marie Madeleine MBORANTSUO, Président
l'adhérent et le parti politique auquel il appartient, il s’en suit - M. Jean-Pierre NDONG
que pour adhérer à une autre formation politique ou en être - M. Hervé MOUTSINGA
investi ou encore se présenter comme candidat indépendant, le - M. Marc-Aurélien TONJOKOUE
citoyen concerné doit rompre le lien qui l'unit à son parti - M. Dominique BOUNGOUERE
politique initial ; qu'en d'autres termes, il doit préalablement - Mme Louise ANGUE
avoir démissionné dudit parti politique ; - M. Jean Eugène KAKOU-MAYAZA
- M. Joseph MOUGUIAMA, membres, assistés de Maître
10- Considérant qu'en l'absence de cette démission Jean-Laurent TSINGA, Greffier en Chef Adjoint.
préalable, l'investiture par un parti politique d'un adhérent _______________
reconnu d'un autre parti politique ou la présentation de ce
dernier comme candidat indépendant est nulle ; ACTES EN ABREGE
__________
11- Considérant que Monsieur Abel MBOMBE-
NZONDO, en se faisant investir par le Cercle des Libéraux Déclarations de constitution de sociétés
Réformateurs comme candidat à l'élection des députés à _______
l'Assemblée Nationale du 17 décembre 2011, alors qu'il
n'avait pas préalablement démissionné du Parti Démocratique - Fiche de circuit n°003-23632 GU1 du 04/08/2010
Gabonais, doit voir sa candidature invalidée ; concernant la société dénommée « AGENCE GABONAISE
DE TRANSPORT URBAIN »
12- Considérant qu'il est acquis aux débats que Sigle : AGATRU
Monsieur Abel MBOMBE-NZONDO est le candidat titulaire Forme juridique : SARL
et Monsieur Denis MATEBA, le candidat suppléant ; que dans Représentée par : Mr LANGANGUE Médard Amelocy, de
ces conditions, l'irrégularité qui entache le dossier de l'un nationalité gabonaise, né le 01/08/1976 à Moanda, agissant en
affecte la candidature des deux ; qu'en conséquence, la qualité de Gérant
candidature de Monsieur Denis MATEBA ne peut être retenue Activité principale : Transport urbain
quand celle du titulaire est invalidée ; Quartier & ville : Sotéga (en face de l'église Sainte Monique) ;
Libreville ; B.P 12751 ; Tél : 7979857.
13- Considérant, pour le cas de Monsieur Edgard
Félix BOUNGOUERES, que celui-ci en se présentant comme - Fiche de circuit n°005-11509 GU1 du 18/05/2007
candidat indépendant à l'élection des députés à l'Assemblée concernant la société dénommée « SOCIETE GABONAISE
Nationale du 17 décembre 2011, sans préalablement déposée DE TRANSPORT MARITIME »
sa démission du Parti Démocratique Gabonais, ne peut que Sigle : SOGATRAM
voir sa candidature invalidée ; Forme juridique : SARL
Représentée par : Mr NGUEMA ELLA Dieudonné, de
DECIDE: nationalité gabonaise, né le 01/01/1955 à Bitam, agissant en
qualité de Gérant
Article premier : Les candidatures des Messieurs Abel Activité principale : Transport maritime des personnes et frêt
MBOMBE-NZONDO, Denis MATEBA et Edgard Félix Quartier & ville : Port môle (derrière San) ; Libreville; B.P
BOUNGOUERES à l'élection des députés à l'Assemblée 268 ; Tél : 7590679.
Nationale du 17 décembre 2011 au 2ème siège du département __________________________________________________
de l'Ogoulou, province de la Ngounié, sont invalidées. __________________________________________________
16 au 23 MARS 2012
CINQUANTE TROISIEME ANNEE – N°99 PRIX: 2.000 Francs Dépôt légal 777
JOURNAL OFFICIEL
D E LA REPU BLIQUE GA BONA IS E
SOMMAIRE
_____________________
ACTES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
_____________________
_____________
Décision n°092/CC du 25 novembre 2011 relative à la requête
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE de Monsieur Justin de Dieu MBOUSSA BONNET tendant à
________ la validation de sa candidature à l'élection des députés à
l’Assemblée Nationale du 17 décembre 2011 au 2ème siège du
Ordonnance n°010/PR/2011 du 11 août 2011 portant département de 1'Ivindo, province de l'Ogooué-Ivindo…...821
organisation du secteur pharmaceutique en République
Gabonaise……………………………………………….…813 Décision n°093/CC du 25 novembre 2011 relative à la requête
_____________ de Monsieur Guy Serge MOATEKOUMBA TSATSIMBOU
tendant à la validation de sa candidature à l'élection des
PRIMATURE députés à l’Assemblée Nationale du 17 décembre 2011 au 1er
________ siège du département de la Zadié, province de l'Ogooué-
Ivindo……………………………………………………....822
Arrêté n°0115/PM/MEF du 7 février 2012 portant création,
attributions et organisation du Comité national de pilotage et Décision n°094/CC du 25 novembre 2011 relative à la requête
de suivi de l'étude stratégique et environnementale des de Monsieur Emile Brice ABOGHE NKORA, candidat du
secteurs forêt, faune aires protégées, écosystèmes aquatiques, Centre des Libéraux Réformateurs, tendant à la validation de
industries, commerce du bois et valorisation des produits sa candidature à l'élection des députés à l’Assemblée
forestiers………………………………………………...…817 Nationale du 17 décembre 2011, au siège unique de la
commune de Makokou, province de l'Ogooué-Ivindo……823
Arrêté n°0116/PM/MEF du 7 février 2012 portant création,
attributions et organisation du Comité national de pilotage et Décision n°095/CC du 25 novembre 2011 relative aux
de suivi du projet de révision du Code Forestier et de la requêtes de Messieurs Venant IBANGOT et Sylvain
fiscalité des secteurs forêt, faune et aires protégées, MOMOADJAMBO tendant à l'invalidation de la candidature
écosystèmes aquatiques, industries, commerce du bois et de Monsieur Claude ATHE NGANGA, candidat du Parti pour
valorisation des produits forestiers……………………...…818 le Développement et la Solidarité Sociale, à l'élection des
députés à l'Assemblée Nationale du 17 décembre 2011, au 1er
Arrêté n°0117/PM/MEF du 7 février 2012 portant création, siège du département de la Zadié, province de l'Ogooué-
attributions et organisation du Comité consultatif National sur Ivindo……………………………………………………....824
les Produits Forestiers Non Ligneux………………………818
_____________ Décision n°096/Cc du 25 novembre 2011 relative à la requête
présentée par Monsieur Senturel NGOMA MADOUGOU
COUR CONSTITUTIONNELLE tendant à l'invalidation de la candidature de Monsieur Richard
________ MOUSSELEKI, candidat indépendant à l'élection des députés
à l’Assemblée Nationale du 17 décembre 2011 au 1er siège du
Décision n°091/CC du 25 novembre 2011 relative à la requête département de l’Ogoulou, province de la Ngounié……….825
de Monsieur Steve Thierry EDZEBA BICKE tendant à
l'invalidation de la candidature de Monsieur René Décision n°097/CC du 25 Novembre 2011 relative à la requête
MAMBOUZA, candidat du Parti Gabonais du Centre de Monsieur Emmanuel IDOUNDOU aux fins d'invalidation
Indépendant, à l'élection des députés à l’Assemblée Nationale des candidatures de Messieurs Richard MOULOMBA, Jonas
du 17 décembre 2011, au 2ème siège du département de la MABIKA IBIATSI et Maurice MOUKETOU à l'élection des
Lopé, province de l'Ogooué-Ivindo……………………..…820 Députés à l’Assemblée Nationale du 17 décembre 2011, au
siège unique de la Doutsila-Mabanda, province de la Autonome et Permanente………………………………….828
Nyanga……………………………………………………..826
Décision n°100/CC du 8 décembre 2011 relative à la requête
Décision n°098/CC du 25 novembre 2011 relative à la requête présentée par Monsieur Edgard Félix BOUNGOUERES
présentée par Monsieur Senturel NGOMA MADOUNGOU tendant à la révision de la décision de la Cour
tendant à voir invalider la candidature de Monsieur Joseph Constitutionnelle n°090/CC du 25 novembre 2011……......830
MOUKAMBI MOUKAMBI à l'élection des députés à ___________________
l'Assemblée Nationale du 17 décembre 2011 au 1er siège du
département de l’Ogoulou, province de la Ngounié……….828 ACTES EN ABREGE
__________
Décision n°099/CC du 6 décembre 2011 relative à la requête
présentée par Madame Marguerite OKOMO OBAME tendant Déclarations de constitution de sociétés…………………...830
à l'annulation de la nomination de Monsieur Bernard
NKOUME ESSONO au poste de rapporteur représentant __________________________________________________
l’opposition au bureau de la Commission Electorale Nationale __________________________________________________
16 au 23 MARS 2012 - N°99 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 813
ACTES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE - la mise en œuvre d'un partenariat entre l'Etat et l'industrie
_____________ pharmaceutique ;
- la réglementation des activités du secteur pharmaceutique
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE et le renforcement des capacités de contrôle des services de
________ l'Etat.
Ordonnance n°010/PR/2011 du 11 août 2011 portant Article 3 : Au sens de la présente ordonnance, on entend par :
organisation du secteur pharmaceutique en République - établissement pharmaceutique de fabrication, tout
Gabonaise établissement industriel se livrant à la fabrication de
médicaments et dispositifs médicaux ;
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, - grossiste répartiteur pharmaceutique, tout établissement
CHEF DE L'ETAT ; pharmaceutique privé ou public qui se livre à la cession en
gros, à titre gratuit ou onéreux à l'importation et au stockage
Vu la Constitution ; de médicaments ;
Vu le décret n°0804/PR du 19 octobre 2009 fixant la - établissement pharmaceutique de dispensation, tout
composition du Gouvernement de la République, ensemble les établissement affecté à la dispensation au détail de
textes modificatifs subséquents ; médicament et autres produits pharmaceutiques ainsi qu'à
Vu la loi n°011/2011 du 8 juillet 2011 autorisant le l'exécution des préparations magistrales et officinales.
Président de la République à légiférer par ordonnances L'établissement pharmaceutique de dispensation peut être,
pendant l'intersession parlementaire ; soit une officine de pharmacie, soit une pharmacie publique
Vu la loi n°001/2005 du 4 février 2005 portant Statut ou assimilée ;
Général de la Fonction Publique ; - pharmacie publique ou assimilée, tout établissement
Vu la loi n°8/91 du 26 septembre 1991 portant Statut pharmaceutique rattaché à une formation sanitaire publique,
Général des Fonctionnaires ; à un centre médico-social, à un établissement pénitentiaire
Vu la loi n°020/2005 du 3 janvier 2006 fixant les ou à un service de santé militaire destiné à l'usage des
règles de création, d'organisation et de gestion des services de malades y traités ;
l'Etat ; - officine de pharmacie, tout établissement de dispensation
Vu loi n°12/95 ratifiant l'ordonnance n°01/95 du 14 de médicaments appartenant à un ou plusieurs pharmaciens ;
janvier 1995 portant orientation de la politique de la santé en - dépôt de produits pharmaceutiques, tout établissement
République Gabonaise ; pharmaceutique de vente au détail de médicaments inscrits
Vu la loi n°70/61 du 11 décembre 1961 relative à sur une liste limitative révisable tous les deux ans ;
l'exercice de la pharmacie en République Gabonaise ; - herboristerie, tout établissement dans lequel sont vendues
Vu le décret n°1158/PR du 4 septembre 1997 fixant les plantes médicinales ;
les attributions et l'organisation du Ministère de la Santé - établissement de gestion de déchets pharmaceutiques, tout
Publique et de la Population; établissement chargé de la collecte, du tri, de la destruction
Vu le décret n°01113/PR/MSSBE du 9 août 1982 et du recyclage des déchets pharmaceutiques ;
fixant les attributions et l'organisation du Ministère de la - produit pharmaceutique, l'ensemble des produits définis ci-
Sécurité Sociale et du Bien-être ; après, jusqu'au médicament traditionnel amélioré ;
Vu le décret n°000066/PR/PM du 18 janvier 2008 - médicament, toute substance ou composition possédant des
portant attributions du secteur Bien-être au Ministère des propriétés curatives des maladies de l'homme ou de l'animal
Affaires Sociales, de la Solidarité, de la Protection de la ainsi que tout produit pouvant être administré à l'homme ou
Veuve et de l'Orphelin et de la Lutte contre le Sida ; à l'animal en vue d'établir un diagnostic médical ou de
restaurer, corriger ou modifier leurs fonctions organiques ;
Le Conseil d'Etat consulté ; - dénomination commune internationale (DCI), la
Le Conseil des Ministres entendu ; dénomination chimique d'une molécule recommandée par
l'Organisation Mondiale de la Santé ;
ORDONNE: - médicament générique, toute copie essentiellement
similaire à un médicament original, commercialisé sous
Article 1er : La présente ordonnance, prise en application des dénomination commune internationale ou sous un autre
dispositions de l'ordonnance n°001/95 du 14 janvier 1995 nom ;
susvisée, porte organisation du secteur pharmaceutique. - médicament essentiel, tout médicament indispensable pour
le traitement d'une pathologie donnée ;
Chapitre I : De l'objet et des définitions - médicament homéopathique, tout médicament obtenu à
partir de produit, substance ou composition appelé souche
Article 2 : L'organisation du secteur pharmaceutique porte sur homéopathique selon un procédé de fabrication
la promotion d'une politique de développement du secteur homéopathique décrit par la ou les pharmacopées en
pharmaceutique national par : vigueur ;
- la mise à disposition des médicaments à un coût - médicament radio pharmaceutique, tout médicament
abordable ; contenant un ou plusieurs isotopes radioactifs, dénommés
- la promotion des activités du secteur pharmaceutique ; radionucléides, incorporés à des fins médicales sous forme
- l'usage rationnel des médicaments ; de générateur, trousse ou précurseur ;
- la fourniture des médicaments essentiels génériques grâce à - préparation officinale, tout médicament préparé à l'avance
la participation financière communautaire ; selon les indications d'une pharmacopée, stocké en
- la mise en place d'un cadre institutionnel de la pharmacie et destiné à être dispensé directement aux patients
pharmacopée ; approvisionnés par ladite officine ;
814 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 16 au 23 MARS 2012 - N°99
- préparation magistrale, tout médicament préparé listes de prix s'il n'y figure aucune information sur le
extemporanément en pharmacie selon une prescription médicament, les informations relatives à la santé humaine ou
destinée à un malade déterminé ; à des maladies humaines pour autant qu'il n'y ait pas de
- préparation hospitalière, toute préparation qui comprend : référence même indirecte à un médicament ;
- tout médicament, à l'exception des produits de - notice, document d'information accompagnant les
thérapie génique ou cellulaire qui, en raison de médicaments et destiné à l'utilisateur ;
l'absence de spécialité pharmaceutique disponible ou - ordonnance, document mentionnant la prescription du
adaptée, est préparé par un pharmacien dans le lieu médicament ;
d'hospitalisation selon les indications de la ou des - visa de publicité, l'autorisation de publicité d'un
pharmacopées en vigueur ; médicament auprès du public ;
- les gaz médicaux produits au moyen d'un générateur - pharmacien titulaire, pharmacien propriétaire d'une
ou tout autre dispositif adapté ; officine de pharmacie ;
- produit sanguin labile, tout produit issu d'un donneur, - pharmacien assistant, pharmacien exerçant son activité
destiné à être transfusé à un patient. Il s'agit notamment du dans une officine avec le ou les pharmaciens titulaires ;
sang total, du plasma et des cellules sanguines d'origine - pharmacien gérant, pharmacien à qui on confie la gérance
humaine ; d'une officine après le décès de son titulaire ;
- stupéfiant, substance capable de provoquer un phénomène - pharmacien biologiste, pharmacien titulaire d'un diplôme
de dépendance ; d'études spécialisées en biologie clinique ;
- substance psychotrope, substance capable d'agir - pharmacien hospitalier, pharmacien spécialisé en
électivement sur le psychisme de l'homme; pharmacie hospitalière ;
- substance vénéneuse, les stupéfiants, les substances - pharmacien vétérinaire, pharmacien spécialisé en
psychotropes et les substances ou préparations, médicaments pharmacie vétérinaire et qui assure la dispensation des
ou produits présentant des risques élevés pour la santé médicaments à usage animale dans une pharmacie
directement ou indirectement ; vétérinaire ;
- dispositif médical, tout instrument, appareil, équipement, - pharmacien industriel, pharmacien diplômé en industrie
matière, produit, à l'exception des produits d'origine pharmaceutique et exerçant dans un établissement de
humaine ou autre article seul ou en association, y compris fabrication ;
les accessoires et logiciels intervenant dans son - pharmacien militaire, pharmacien exerçant son activité
fonctionnement, destiné à être utilisé chez l'homme à des dans les forces armées ou de polices nationales ;
fins médicales et dont l'action principale voulue n'est pas - pharmacien spécialisé en santé publique, pharmacien qui
obtenue par des moyens pharmacologiques ou participe à l'élaboration des programmes et des politiques
immunologiques ni par métabolisme ; sanitaires. Il doit être titulaire au moins d'un diplôme en
- produit diététique et de régime, denrée alimentaire et santé publique ;
boisson destinée à une alimentation particulière ; - pharmacien clinicien, pharmacien titulaire d'un diplôme
- complément alimentaire, toute source concentrée de universitaire en pharmacien clinique qui collabore avec les
vitamines, minéraux et autres substances offrant des autres professionnels de santé ;
bienfaits nutritionnels ou physiologiques. Il se présente sous - adjoint technique de pharmacie, technicien, adjoint
forme de comprimés, gélules, solution buvable ou poudres ; technique ou toute personne ayant une formation requise
- produits cométiques et d'hygiène corporelle, toute pour seconder le pharmacien dans la préparation et la
substance ou préparation, y compris les insectifuges et dispensation des médicaments destinés à la médecine
acaricides, destinée à nettoyer, parfumer, protéger, maintenir humaine et vétérinaire ;
en bon état, modifier l'aspect de diverses parties - délégué médical, personne habilitée à animer des
superficielles du corps humains ou corriger les odeurs campagnes de promotion des médicaments et autres
corporelles ; dispositifs médicaux.
- médicament à usage vétérinaire, tout médicament destiné
exclusivement à l'animal ; Chapitre II : Des conditions d’exercice des activités de la
- pharmacopée, le recueil officiel contenant la nomenclature pharmacie
des médicaments propres à un pays, leur composition, leurs
effets ; Article 4 : L’exercice des activités liées aux médicaments est
- médicament traditionnel, tout médicament conçu et assuré exclusivement par les personnes remplissant les
développé par un tradipraticien ou par un chercheur à partir conditions suivantes :
des connaissances ou informations issues de la - être titulaire d’un diplôme de doctorat en pharmacie ou
pharmacopée ; d’un diplôme équivalent agréé ;
- médicament traditionnel amélioré, toute préparation - être inscrit à l’Ordre National des Pharmacie de Gabon ;
phytothérapique à posologie établie et toxicité déterminée ; - être de nationalité gabonaise ou ressortissant d’un pays lié
- promotion pour les médicaments à usage humain, toute au Gabon par des accords de réciprocité.
forme d'information, y compris le démarchage, la
prospection ou l'incitation, visant à promouvoir la Article 5 : Outre les conditions visées à l'article 4 ci-dessus,
prescription, la délivrance, la vente ou la consommation des l'exercice d'une activité ou d'une opération liée au médicament
médicaments, à l'exception de l'information fournie par les est subordonné à l'obtention préalable d'une autorisation
pharmaciens, la correspondance nécessaire pour répondre à professionnelle délivrée conformément aux textes en vigueur.
une question précise sur un médicament particulier, les
informations concrètes et les documents de référence relatifs Article 6 : sont soumises à l'autorisation préalable visée à
aux mises en garde sur les effets indésirables dans le cadre l'article 5 ci-dessus :
de la pharmacovigilance ainsi qu'aux catalogues de vente et
16 au 23 MARS 2012 - N°99 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 815
- la création d'un établissement pharmaceutique de Section 2 : De l'importation et de la distribution
fabrication ;
- la création d'un établissement de distribution et Article 13 : L'importation et la distribution en gros des
d'importation en gros ; médicaments et produits médicaux sont assurées
- l'ouverture d'une officine de pharmacie ; exclusivement par les établissements grossistes répartiteurs.
- le transfert d'une officine d'un lieu à un autre ;
- l'ouverture d'un dépôt de produits pharmaceutiques ; Article 14 : En application des dispositions de l'article 4 ci-
- le transfert d'un dépôt de produits pharmaceutiques d'un dessus, l'activité de grossiste répartiteur est exclusivement
lieu à un autre ; réservée au pharmacien.
- l'importation d'un don de médicaments ;
- la mise sur le marché de toute spécialité pharmaceutique ou Article 15 : Les modalités relatives à l'importation et à la
de tout médicament fabriqué industriellement ; distribution des produits pharmaceutiques sont définies par
- toute modification des éléments d'une autorisation de mise voie réglementaire.
sur le marché ;
- la publicité pour la promotion des médicaments. Section 3 : De la dispensation dans les officines de pharmacie
Article 7 : Les autorisations visées à l'article 6 ci-dessus sont, Article 16 : L'exploitation d'un établissement de dispensation
selon le cas, délivrées par le Premier Ministre ou par le est assurée par un pharmacien.
Ministre chargé de la Santé dans les formes et conditions
prévues par les textes en vigueur. Celui-ci ne peut être propriétaire que d'une seule
officine.
Article 8 : Sont interdits :
- la remise des échantillons de médicaments au public ; Toute convention relative à l'exploitation d'une
- la remise des échantillons de médicaments contenant des officine doit être constatée par écrit à peine de nullité. Une
substances classées comme stupéfiant ou psychotrope ou des copie de la convention est déposée à la Direction du
médicaments soumis à un protocole thérapeutique Médicament et de la Pharmacie et au siège de l'Ordre National
particulier ; des Pharmaciens du Gabon.
- la vente des échantillons de médicaments ;
- la vente en gros ou la cession à titre gratuit ou onéreux par Article 17 : Une officine ne peut rester ouverte en l'absence de
un fabricant de médicaments qu'il n'a pas fabriqués ; son titulaire que si celui-ci s'est fait régulièrement remplacer
- l'octroi de prime, avantage pécuniaire ou en nature aux par un confrère.
personnes habilitées à prescrire ou à dispenser des
médicaments à l'occasion des campagnes de promotion. Section 4 : De la dispensation dans les pharmacies publiques
ou assimilées
Chapitre III : Des obligations des promoteurs des activités
liées au médicament Article 18 : L'activité des pharmacies publiques ou assimilées
est limitée aux seuls besoins des malades des formations
Article 9 : Les personnes visées à l'article 4 ci-dessus sont sanitaires ou établissements médico-sociaux dont elles
tenues : dépendent.
- de veiller au respect des dispositions des textes en vigueur
régissant le secteur pharmaceutique ; Article 19 : Les pharmacies publiques ou assimilées, dans les
- de souscrire une assurance auprès d'un assureur lui-même conditions fixées par voie réglementaire, sont autorisées à
réassuré pour tous les dommages éventuels du fait de leurs recouvrer auprès des malades le coût des médicaments servis.
activités. Elles sont assistées dans l'exercice de leurs
activités au sein des officines et structures assimilées des Section 5 : De la dispensation dans les dépôts de produits
personnels qualifiés habilités. pharmaceutiques
Section 1 : De la fabrication des médicaments Article 20 : Tout dépôt de produits pharmaceutiques est
attaché à une officine privée.
Article 10 : Seuls les établissements pharmaceutiques de
fabrication agréés fabriquent les médicaments et les dispositifs Une officine privée ne peut avoir plus d'un dépôt de
médicaux. produit pharmaceutique. La création d'un dépôt
pharmaceutique n'est autorisée que dans une localité
Article 11 : La Direction Technique de tout établissement dépourvue d'officine.
pharmaceutique de fabrication est assurée par un pharmacien.
Section 6 : De la commercialisation
Article 12 : Sans préjudice de leur droit à l'exportation, les
fabricants des médicaments et dispositifs médicaux ne Article 21 : La publicité d'un médicament auprès du public ne
peuvent : doit pas être trompeuse ni porter atteinte à la protection de la
- distribuer leurs produits qu'aux grossistes répartiteurs santé publique. Elle doit présenter le médicament de façon
pharmaceutiques ; objective, permettre son bon usage et respecter les dispositions
- vendre ou céder, même à titre gratuit, que des médicaments de son autorisation de mise sur le marché.
qu'ils ont fabriqués.
Article 22 : La publicité d'un médicament auprès du public
n'est autorisée :
816 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 16 au 23 MARS 2012 - N°99
- qu'à la condition que ce médicament ne soit pas soumis à - l'Office Pharmaceutique National ;
prescription médicale ; - les pharmacies régionales et départementales ;
- que son autorisation de mise sur le marché ne comporte pas - les pharmacies des établissements de soins.
de restriction liée à la protection de la santé publique.
Les attributions, l'organisation et le fonctionnement
Article 23 : Les échantillons gratuits de médicaments ne des ces organes sont fixés par les textes en vigueur.
peuvent être remis qu'aux personnes habilitées à prescrire ou à
dispenser des médicaments. Chapitre V : Du cadre institutionnel
Ils doivent être identiques aux spécialités Article 28 : L'exécution des missions visées à l'article 26 ci-
pharmaceutiques concernées et porter la mention « échantillon dessus est assurée par le Ministre de la Santé, en collaboration
médical gratuit, ne peut être vendu ». avec les autres départements ministériels intéressés, et par les
organes à créer en application de la présente ordonnance.
Article 24 : La prescription du médicament est réservée au
médecin, au chirurgien dentiste et au médecin vétérinaire. Article 29 : Sans préjudice des autres prérogatives consacrées
par les textes en vigueur, le Ministre de la Santé délivre les
Toutefois, dans les conditions fixées par voie autorisations d'activités et de mise sur le marché des produits
réglementaire, les médicaments peuvent également être pharmaceutiques prévues par la présente ordonnance.
prescrits par :
- un assistant médical ; Chapitre VI : Des dispositions répressives
- une sage-femme ;
- un technicien supérieur de santé ; Article 30 : Toute entrave à l'action des agents chargés de la
- un infirmier d'Etat ; réglementation du secteur pharmaceutique est punie d'une
- un kinésithérapeute. peine de un à trois mois d'emprisonnement et d'une amende
d'un montant minimum de deux millions de francs ou de l'une
Article 25 : Sauf accord préalable du prescripteur ou cas de de ces deux peines seulement.
force majeure, le pharmacien ne peut dispenser un
médicament ou produit autre que celui prescrit. Article 31 : Sans préjudice des dispositions du Code Pénal en
vigueur, toute infraction aux dispositions de la présente loi est
Toutefois, il est autorisé à effectuer une substitution punie d'une peine d'emprisonnement de deux mois à cinq ans
par un médicament générique équivalent, conformément aux et d'une amende d'un montant de cinq cent mille à cinq
dispositions des textes réglementaires en vigueur. millions de francs.
Chapitre IV : Des prérogatives de l'Etat En cas de récidive, les peines visées à l'alinéa ci-
dessus sont portées au double.
Article 26 : Le Gouvernement assure l'exécution de la
politique pharmaceutique nationale. Article 32 : Outre les sanctions pénales encourues, les auteurs
peuvent se voir infliger les sanctions administratives
A ce titre, il est notamment chargé : suivantes :
- de règlementer et de contrôler toute activité liée au - la fermeture temporaire ou définitive de l'établissement
médicament ; pharmaceutique, en cas de vente des échantillons médicaux
- de définir les conditions de fabrication, d'importation, de ou de violation des dispositions du chapitre Il de la présente
stockage, de prescription et de délivrance des substances loi ;
vénéneuses ; - l'interdiction de vente, la saisie des médicaments et
- d'éditer les règles relatives à la fabrication, à l'importation, produits, ou la destruction des documents et objets
au stockage et à la dispensation des produits cosmétiques et publicitaires, en cas de publicité illicite.
des produits vétérinaires ;
- de fixer les modalités d'exploitation et de promotion des Chapitre VII : Dispositions diverses et finales
médicaments traditionnels améliorés ;
- de déterminer les indications thérapeutiques interdites de Article 33 : En cas de décès du propriétaire d'une officine de
publicité auprès du public ; pharmacie, la durée de son remplacement est fixée à douze
- de règlementer et de contrôler les prix de vente des mois renouvelable une fois.
médicaments au public ;
- d'établir, de tenir à jour et à la disposition des Article 34 : Tout promoteur du secteur pharmaceutique en
établissements de soins la liste des médicaments essentiels et activité au Gabon dispose d'un délai ferme de douze mois à
celle des équivalences en DCI des spécialités compter de la promulgation de la présente loi pour s'y
pharmaceutiques ainsi que la liste des substances vénéneuses conformer, sous peine de suspension ou de retrait de son
réputées dangereuses. autorisation professionnelle.
Article 27 : Le Gouvernement est également chargé de mettre Article 35 : Des textes réglementaires déterminent, en tant
à disposition des médicaments essentiels et d'en faciliter que de besoin, les dispositions de toute nature nécessaires à
l'accessibilité à un coût abordable dans les établissements l'application de la présente ordonnance.
sanitaires publics.
Article 36 : La présente ordonnance qui abroge toutes
Cette mission est assurée par : dispositions antérieures contraires, notamment celles de la loi
16 au 23 MARS 2012 - N°99 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 817
n°70/61 du 11 décembre 1961 susvisée, sera enregistrée, Article 1er : Le présent arrêté, pris en application des
publiée selon la procédure d'urgence et exécutée comme loi de dispositions de l'article 29 de la Constitution, porte création,
l'Etat. attributions et organisation du Comité national de pilotage et
de suivi de l'étude stratégique et environnementale des
Fait à Libreville, le 11 août 2012 secteurs forêt, faune, aires protégées, écosystèmes aquatiques,
industries, commerce du bois et valorisation des produits
Par le Président de la République, forestiers.
Chef de l’Etat
Ali BONGO ONDIMBA Article 2 : Il est créé au sein du Ministère des Eaux et Forêts,
un Comité national de pilotage et de suivi de l'étude
Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement stratégique et environnementale des secteurs forêt, faune, aires
Paul BIYOGHE MBA protégées, écosystèmes aquatiques, industries, commerce du
bois et valorisation des produits forestiers, ci-après désigné le
Le Ministre de la Santé, des Affaires Sociales, de la Solidarité « Comité de suivi ».
et de la Famille
Flavien NZENGUI NZOUNDOU Article 3 : Le Comité de suivi a pour missions de procéder à
l'examen et à la validation de l'étude stratégique des secteurs
Le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage, de la Pêche et du cités à l'article 2 ci-dessus réalisé par le Cabinet « Bureau
Développement Rural d'Etudes Techniques et de Développement », en abrégé
Raymond NDONG SIMA BNETD, commis à cet effet.
Le Ministre de l’Education Nationale, de l’Enseignement A ce titre, le Comité de suivi est notamment chargé :
Supérieur, de la Recherche Scientifique, de l’Innovation et de - de suivre la démarche méthodologique ;
la Culture - de faciliter l'accès du Cabinet BNETD aux institutions
Séraphin MOUNDOUNGA nationales et les entretiens avec les responsables de
l'Administration ;
Le Ministre de l’Economie, du Commerce, de l’Industrie et du - de faciliter l'accès aux données et informations utiles à la
Tourisme réalisation de l'étude ;
Magloire NGAMBIA - de suivre la réalisation du chronogramme des activités ;
- d'organiser l'atelier de restitution et de validation des
Le Ministre du Budget, des Comptes Publics et de la Fonction résultats de l'étude stratégique des secteurs concernés.
Publique, chargé de la Réforme de l’Etat
Emmanuel ISSOZE NGONDET Article 4 : Le Comité de pilotage comprend :
_____________ - un représentant du Ministre des Eaux et Forêts, Président ;
- un représentant du Ministre chargé de l'Economie, vice-
PRIMATURE président ;
________ - un représentant du Ministre des Eaux et Forets, rapporteur ;
- deux représentants du Ministre des Eaux et Forêts,
Arrêt° n°0115/PM/MEF du 7 février 2012 portant membres ;
création, attributions et organisation du Comité national de - un représentant de la Direction Générale des Impôts,
pilotage et de suivi de l'étude stratégique et environnementale membre.
des secteurs forêt, faune, aires protégées, écosystèmes
aquatiques, industries, commerce du bois et valorisation des Article 5 : Les membres du Comité de pilotage sont désignés
produits forestiers par les administrations dont ils relèvent.
Article 1er : Le présent arrêté, pris en application des Article 9 : Les dépenses relatives au fonctionnement du
dispositions de l'article 29 de la Constitution, porte création, Comité de pilotage sont prises en charges par une dotation
attributions et organisation du Comité national de pilotage et financière inscrite au budget du Development Policy Loan, en
de suivi du projet sur la révision du Code Forestier et de la abrégé DPL.
fiscalité des secteurs forêt, faune, aires protégées, écosystèmes
aquatiques, industries, commerce du bois et valorisation des Article 10 : Le présent arrêté sera enregistré, publié selon la
produits forestiers. procédure d'urgence et communiqué partout où besoin sera.
Article 2 : Il est créé et placé sous l'autorité du Premier Fait à Libreville, le 7 février 2012
Ministre, un Comité national de pilotage et de suivi du projet
sur la révision du Code Forestier et de la fiscalité des secteurs Par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement
forêt, faune, aires protégées, écosystèmes aquatiques,
industries, commerce du bois et valorisation des produits Paul BIYOGHE MBA
forestiers, ci-après dénommé le « Comité de pilotage ». ________
Article 3 : Le Comité de pilotage a pour mission d'examiner et Arrêté n°0117/PM/MEF du 7 février 2012 portant
de valider toutes études ou tous avant-projets de textes création, attributions et organisation du Comité Consultatif
proposés par le Cabinet juridique agréé, susceptibles de National sur les Produits Forestiers Non Ligneux
contribuer à l'amélioration du Code Forestier et de la fiscalité
des secteurs énoncés à l'article 2 ci-dessus. LE PREMIER MINISTRE,
CHEF DU GOUVERNEMENT ;
A ce titre, il est notamment chargé :
- de faciliter au Cabinet juridique agréé toutes démarches Vu la Constitution ;
auprès des administrations concernées, les institutions et Vu le décret n°0804/PR du 19 octobre 2009 fixant la
autres organes ; composition du Gouvernement de la République, ensemble les
- de fournir au Cabinet juridique agréé toute la textes modificatifs subséquents ;
documentation nécessaire et utile à sa mission ; Vu la loi n°016/2001 du 31 décembre 2001 portant
- d'organiser l'atelier national de validation des avant-projets Code Forestier en République Gabonaise, ensemble les textes
de loi et de la fiscalité des secteurs intéressés avec toutes les modificatifs subséquents ;
parties prenantes ; Vu le décret n°000692/PR/MEFEPEPN du 24 août
- de suivre le processus d'adoption et de promulgation du 2004 fixant les conditions d'exercice des droits d'usage
projet de loi, ainsi que la prise en compte de la nouvelle coutumiers en matière de forêt, de faune, de chasse et de
fiscalité dans la loi de finances. pêche ;
16 au 23 MARS 2012 - N°99 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 819
Vu le décret n°001028/PR/MEFEPEPN du 1er Section 1 : Le bureau
décembre 2004 fixant les conditions de création de forêts
communautaires ; Article 5 : Le bureau est notamment chargé de diriger les
Vu décret n°001029/PR/MEFEPEPN du 1er travaux de la plénière du Comité consultatif et de superviser
décembre 2004 réglementant l'exploitation, la transformation l'activité de la coordination.
et la commercialisation des produits forestiers autres que le
bois d'œuvre ; Article 6 : Le bureau comprend :
Vu décret n°00137/PR/MEFEPA du 4 février 2009 - un représentant de la Primature, Président ;
portant mise en réserve de certaines espèces végétales à - un représentant du Ministère en charge des Eaux et Forêts,
usages multiples de la forêt gabonaise ; Vice-président ;
Vu le décret n°380/PR du 7 avril 1986 fixant les - un représentant du Ministère en charge de l'Agriculture,
attributions du Premier Ministre ; vice-président ;
Vu le décret n°291/PR du 18 février 2011 portant - un représentant du Ministère en charge des Eaux et Forêts,
organisation et attributions du Ministère des Eaux et Forêts ; rapporteur.
Vu les nécessités du service ;
Section 1 : Les membres
ARRETE:
Article 7 : Les membres composent la plénière du Comité
Article 1er : Le présent arrêté, pris en application des consultatif. Il délibère sur toutes questions relatives au PFNL
dispositions de l'article 29 de la Constitution, porte création, visées à l'article 3 du présent décret.
attributions et organisation du Comité Consultatif National sur
les Produits Forestiers Non Ligneux. Article 8 : Les membres comprennent :
- un représentant du Ministère en charge de l'Economie, du
Chapitre Premier : De la création et des attributions Commerce, de l'Industrie ;
- un représentant du Ministère en charge des Petites et
Article 2 : Il est créé et placé sous l'autorité du Premier Moyennes Entreprises ;
Ministre un Comité Consultatif National sur les Produits - un représentant du Ministère en charge de la Santé ;
Forestiers Non Ligneux, en abrégé CCN-PFNL, ci-après - un représentant du Ministère en charge des Transports ;
désigné le Comité consultatif. - un représentant du Ministère en charge de l'Intérieur ;
- un représentant du Ministère en charge du Budget ;
Article 3 : Le Comité consultatif a notamment pour mission - trois représentants des partenaires au développement ;
essentielle de faciliter le dialogue politique et technique, le - trois représentants des institutions de recherche ;
processus d'internalisation et d'appuyer l'administration sur la - un représentant des concessions forestières ;
valorisation des produits forestiers non ligneux, de faciliter le - un représentant des forêts communautaires ;
dialogue politique et technique sur la valorisation des produits - un représentant des associations des commerçants ;
forestiers non ligneux. - deux représentants des producteurs, membres ;
- deux représentants des populations locales et des peuples
A ce titre, il est notamment chargé : autochtones ;
- de faire des suggestions thématiques au « sous-groupe de - deux représentants des parlementaires ;
travail PFNL de la COMIFAC ; - deux représentants des organisations de la société civile ;
- de faciliter une meilleure prise en compte des PFNL dans - le coordinateur national de la COMIFAC ;
les politiques et stratégies du pays en matière de - le point focal national biodiversité.
développement du secteur Forêt/Environnement ;
- de mettre en œuvre au niveau du pays, une plateforme Article 9 : Les membres du Comité consultatif sont désignés
national d'échanges d'expériences sur les PFNL ; par les administrations et les organismes dont ils relèvent.
- de partager les résultats et d'assurer la diffusion des
informations sur les activités menées dans le secteur des Article 10 : Le Comité consultatif peut également solliciter
PFNL ; toute personne physique ou morale dont l'expertise est
- d'appuyer l'administration en charge des forêts à élaborer nécessaire à ses travaux.
de façon participative des instruments juridiques favorisant
le développement des filières PFNL ; Article 11 : Le Coordinateur visé à l'article 10 ci-dessus
- d'appuyer le programme national de sécurité alimentaire ; assure le secrétariat technique des travaux du Comité
- de faciliter la collaboration entre tous les acteurs impliqués consultatif.
dans le secteur PFNL ;
- d'introduire les PFNL dans les curricula des institutions Article 12 : Le Comité consultatif se réunit sur convocation
forestières nationales. de son Président, à la demande d'un tiers de ses membres ou à
la demande du Coordonnateur.
Chapitre II : De l'organisation et du fonctionnement
Article 13 : Le Comité consultatif se réunit qu'en présence de
Article 4 : Le Comité national comprend : plus de la moitié de ses membres. En l'absence du quorum,
- un bureau ; une deuxième réunion est convoquée dans un délai maximum
- les membres ; de quinze jours. Dans ce cas, le Comité consultatif délibère à
- une coordination. la majorité des membres présents.
820 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 16 au 23 MARS 2012 - N°99
Article 14 : Les fonctions de membre du Comité consultatif Constitutionnelle, aux fins d'invalidation de la candidature de
sont gratuites. Toutefois, il peut leur être alloué des Monsieur René MAMBOUZA, candidat du Parti Gabonais du
indemnités dans la limite des crédits disponibles. Centre Indépendant à l'élection des députés à l’Assemblée
Nationale du 17 décembre 2011, au 2ème siège du département
Section 2 : De la coordination de la Lopé, province de l'Ogooué-Ivindo ;
Vu la Constitution ;
Article 15 : Placée sous l'autorité du rapporteur du bureau du Vu la loi organique n°9/91 du 26 septembre 1991 sur
Comité consultatif PFNL, la coordination est notamment la Cour Constitutionnelle, modifiée par la loi organique
chargée : n°009/2011 du 25 septembre 2011 ;
- de veiller à la mise en œuvre des recommandations du Vu la loi organique n°11/96 du 15 avril 1996 relative
Comité consultatif ; à l'élection des députés à l’Assemblée Nationale, modifiée par
- de préparer les réunions et de rédiger les procès-verbaux du la loi organique n°08/2006 du 20 septembre 2006 ;
Comité consultatif, ainsi que les rapports d'activités ; Vu le règlement de procédure de la Cour
- d'élaborer les programmes d'activités annuels à soumettre Constitutionnelle n° 035/ CC/ 06 du 10 novembre 2006 ;
au Comité consultatif pour approbation ; Vu la loi n°24/96 du 6 juin 1996 relative aux partis
- d'organiser les réunions et les campagnes de politiques ;
sensibilisation, d'information et de formation sur la gestion Vu la loi n°7/96 du 12 mars 1996 portant dispositions
des produits forestiers non ligneux ; communes à toutes les élections politiques, modifiée par
- de proposer, en collaboration avec les consultants l'ordonnance n°009/PR/2011 du 11 août 2011 ;
nationaux et autres points focaux, les stratégies et les plans Vu la loi n°17/96 du 15 avril 1996, portant
d'actions pour la production des produits forestiers non dispositions spéciales relatives à l'élection des députés à
ligneux ; l’Assemblée Nationale, modifiée par la loi n°13/2004 du 6
- d'adresser au Gouvernement les rapports d'activités et les janvier 2005 ;
programmes de travail annuel relatifs aux PFNL. Le rapporteur ayant été entendu ;
Article 16 : Les crédits nécessaires au fonctionnement du 1- Considérant que par requête susvisée, Monsieur
Comité consultatif sont pris en charge par le budget de l'Etat, Steve Thierry EDZEBA BICKE, candidat suppléant du Parti
sur une ligne des crédits alloués au Ministère en charge des Démocratique Gabonais, a saisi la Cour Constitutionnelle aux
Eaux et Forêts. fins d'invalidation de la candidature de Monsieur René
MAMBOUZA, candidat du Parti Gabonais du Centre
Chapitre III : Des dispositions finales Indépendant à l'élection des députés à l’Assemblée Nationale
du 17 décembre 2011, au 2ème siège du département de la
Article 17 : Des textes réglementaires déterminent, en tant Lopé, province de l'Ogooué-Ivindo ;
que de besoin, les dispositions de toute nature nécessaires à
l'application du présent arrêté. 2- Considérant qu’au soutien de sa requête, Monsieur
Steve Thierry EDZEBA BICKE fait valoir qu'au dernier
Article 18 : Le présent arrêté, qui prend effet à compter de la congrès du Parti Démocratique Gabonais, Monsieur René
date de sa signature, sera enregistré, publié et communiqué MAMBOUZA avait été confirmé membre du Comité central
partout où besoin sera. de cette formation politique ; qu'il s'étonne de ce que
l'intéressé a été investi par le Parti Gabonais du Centre
Fait à Libreville, le 7 février 2012 Indépendant comme candidat à la prochaine élection
législative, ce, en violation des dispositions de l'article 62 de
Par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement la loi n°7/96 du 12 mars 1996, modifiée ; qu’en application
desdites dispositions, il demande l'invalidation de la
Paul BIYOGHE MBA candidature de Monsieur René MAMBOUZA ; que pour
_____________ soutenir ces allégations, il joint à sa requête la liste nominative
des membres du Comité central du Parti Démocratique
COUR CONSTITUTIONNELLE Gabonais du département de la Lopé ;
________
3- Considérant que l'article 8 de la loi n°24/96 du 6
Décision n°091/CC du 25 novembre 2011 relative à juin 1996 susvisée dispose que « sous peine de rejet du
la requête de Monsieur Steve Thierry EDZEBA BICKE dossier et sans préjudice de la validité des états concernés qui
tendant à l'invalidation de la candidature de Monsieur René pourront éventuellement être complétés, nul ne peut figurer
MAMBOUZA, candidat du Parti Gabonais du Centre simultanément sur les états d'adhésion présentés par plus d'un
Indépendant, à l'élection des députés à l’Assemblée Nationale parti politique » ;
du 17 décembre 2011, au 2ème siège du département de la
Lopé, province de l'Ogooué-Ivindo 4- Considérant qu'en disposant ainsi, le législateur a
entendu éviter qu'à la fin de la procédure de légalisation d'un
AU NOM DU PEUPLE GABONAIS ; parti politique, que l'on se retrouve avec des citoyens qui
LA COUR CONSTITUTIONNELLE ; appartiennent simultanément à plus d'un parti politique ; que
l'adhésion étant génératrice de droits et d'obligations entre
Vu la requête enregistrée au Greffe de la Cour le 19 l'adhérant et le parti politique auquel il appartient, il s'en suit
novembre 2011, sous le n°072/GCC, par laquelle Monsieur que pour adhérer à une autre formation politique ou en être
Steve Thierry EDZEBA BICKE, demeurant à Booué, candidat investi, ou encore se présenter comme candidat indépendant,
suppléant du Parti Démocratique Gabonais, a saisi la Cour le citoyen, concerné doit rompre le lien qui l'unit à son parti
16 au 23 MARS 2012 - N°99 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 821
politique initial ; qu’en d'autres termes, il doit préalablement Vu la loi organique n°9/91 du 26 septembre 1991 sur
avoir démissionné dudit parti politique ; la Cour Constitutionnelle, modifiée par la loi organique
n°009/2011 du 25 septembre 2011 ;
5- Considérant qu’en l'absence de cette démission Vu la loi organique n°11/96 du 15 avril 1996 relative
préalable, l'investiture par un parti politique d'un adhérant à l'élection des députés à l’Assemblée Nationale, modifiée par
reconnu d'un autre parti politique est nulle ; la loi organique n°08/2006 du 20 septembre 2006 ;
Vu le règlement de procédure de la Cour
6- Considérant qu’il résulte de l'examen du dossier Constitutionnelle n°035/CC/06 du 10 novembre 2006 ;
qu'en dehors de la simple liste nominative des membres du Vu la loi n°24/96 du 6 juin 1996 relative aux partis
Comité central du Parti Démocratique Gabonais, en date du 14 politiques ;
mars 2010, fournie par le requérant, aucun élément ne permet Vu la loi n°7/96 du 12 mars 1996 portant dispositions
de confirmer ni l'effectivité de l'adhésion de Monsieur René communes à toutes les élections politiques, modifiée par
MAMBOUZA, ni même sa participation au fonctionnement l'ordonnance n°009/PR/2011 du 11 août 2011 ;
des organes de ce parti politique ; que par conséquent la Vu la loi n°17/96 du 15 avril 1996 portant
requête de Monsieur Steve Thierry EDZEBA BICKE doit être dispositions spéciales relatives à l'élection des députés à
rejetée ; l’Assemblée Nationale, modifiée par la loi n°13/2004 du 6
janvier 2005 ;
DECIDE: Le rapporteur ayant été entendu ;
Article premier : La requête présentée par Monsieur Steve 1- Considérant que par requête susvisée, Monsieur
Thierry EDZEBA BICKE est rejetée. Justin de Dieu MBOUSSA BONNET, candidat du Centre des
Libéraux Réformateurs, a saisi la Cour Constitutionnelle aux
Article 2 : La présente décision sera notifiée au requérant, au fins de validation de sa candidature à l'élection des députés à
Président de la République, au Premier Ministre, au Président l’Assemblée Nationale du 17 décembre 2011, au 2ème siège du
du Sénat, au Président de l’Assemblée Nationale, département de l’Ivindo, province de l'Ogooué-Ivindo ;
communiquée au Président de la Commission Electorale
Nationale Autonome et Permanente et publiée au Journal 2- Considérant qu'au soutien de sa requête, Monsieur
Officiel de la République Gabonaise ou dans un journal Justin de Dieu MBOUSSA BONNET expose qu'avant d'être
d'annonces légales. investi comme candidat du Centre des Libéraux Réformateurs
pour la prochaine élection législative, il avait démissionné du
Ainsi délibéré et décidé par la Cour Constitutionnelle Parti Démocratique Gabonais par lettre en date du 18 mai
en sa séance du vingt cinq novembre deux mil onze, où 2011 adressée au secrétaire fédéral de l’Ivindo à Mvadhi ; que
siégeaient : la Commission Electorale Nationale Autonome et Permanente
- Madame Marie-Madeleine MBORANTSUO, Président n’a pas tenu compte de ladite lettre de démission ; qu'estimant
- MM. avoir démissionné, Monsieur Justin de Dieu MBOUSSA
Jean-Pierre NDONG MBONNET conclut à la validation de sa candidature ;
Hervé MOUTSINGA
Dominique BOUNGOUERE 3- Considérant qu'en réaction à cette requête, Maître
- Madame Louise ANGUE Francis NKEA NDZIGUE, avocat au Barreau du Gabon,
- MM. agissant pour le compte du Parti Démocratique Gabonais, dans
Jean Eugène KAKOU-MAYAZA ses conclusions reçues au Greffe de la Cour le 24 novembre
Joseph MOUGUIAMA, membres, assistés de Maître Jean- 2011, fait valoir que les dispositions de l'alinéa 2 de l'article
Laurent TSINGA, Greffier en Chef Adjoint. 62 de la loi n°7/96 du 12 mars 1996, modifiée et susvisée,
________ doivent être appliquées au requérant, en ce qu'elles permettent
de moraliser la vie publique ; qu'il conclut au rejet de la
Décision n°092/CC du 25 novembre 2011 relative à requête de Monsieur Justin de Dieu MBOUSSA BONNET ;
la requête de Monsieur Justin de Dieu MBOUSSA BONNET
tendant à la validation de sa candidature à l'élection des 4- Considérant que l'article 8 de la loi n°24/96 du 6
députés à l’Assemblée Nationale du 17 décembre 2011 au 2ème juin 1996 susvisée dispose que « sous peine de rejet du
siège du département de 1'Ivindo, province de l'Ogooué- dossier et sans préjudice de la validité des états concernés qui
Ivindo pourront éventuellement être complétés, nul ne peut figurer
simultanément sur les états d'adhésion présentés par plus d'un
AU NOM DU PEUPLE GABONAIS ; parti politique » ;
LA COUR CONSTITUTIONNELLE ;
5- Considérant qu'en disposant ainsi, le législateur a
Vu la requête enregistrée au Greffe de la Cour le 19 entendu éviter qu’à la fin de la procédure de légalisation d'un
novembre 2011, sous le n°096/GCC, par laquelle Monsieur parti politique, que l'on se retrouve avec des citoyens qui
Justin de Dieu MBOUSSA BONNET, demeurant à Mékambo, appartiennent simultanément à plus d'un parti politique ; que
candidat du Centre des Libéraux Réformateurs, a saisi la Cour l'adhésion étant génératrice de droits et d'obligations entre
Constitutionnelle, aux fins de validation de sa candidature à l'adhérant et le parti politique auquel il appartient, il s'en suit
l'élection des députés à l’Assemblée Nationale du 17 que pour adhérer à une autre formation politique ou en être
décembre 2011 au 2ème siège du département de l’Ivindo, investi, ou encore se présenter comme candidat indépendant,
province de l'Ogooué-Ivindo ; le citoyen, concerné doit rompre le lien qui l'unit à son parti
Vu la Constitution ; politique initial ; qu'en d'autres termes, il doit préalablement
avoir démissionné dudit parti politique ;
822 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 16 au 23 MARS 2012 - N°99
6- Considérant qu'en l'absence de cette démission Constitutionnelle aux fins de validation de sa candidature à
préalable, l'investiture par un parti politique d'un adhérant l'élection des députés à l’Assemblée Nationale du 17
reconnu d'un autre parti politique est nulle ; décembre 2011, au 1er siège du département de la Zadié,
province de l'Ogooué-Ivindo ;
7- Considérant qu'il résulte de l'instruction que Vu la Constitution ;
Monsieur Justin de Dieu MBOUSSA BONNET est membre Vu la loi organique n°9/91 du 26 septembre 1991 sur
du Parti Démocratique Gabonais ; qu’en dépit des allégations la Cour Constitutionnelle, modifiée par la loi organique
de ce dernier selon lesquelles il a démissionné dudit parti n°009/2011 du 25 septembre 2011 ;
politique le 18 mai 2011, il reste qu'en participant courant août Vu la loi organique n°11/96 du 15 avril 1996 relative
2011 aux réunions statutaires du Parti Démocratique Gabonais à l'élection des députés à l’Assemblée Nationale, modifiée par
consacrées au choix des candidats de cette formation politique la loi organique n°08/2006 du 20 septembre 2006 ;
à l'élection des députés à l’Assemblée Nationale du 17 Vu le règlement de procédure de la Cour Constitutionnelle
décembre 2011, réunions auxquelles ne prennent n°035/CC/06 du 10 novembre 2006 ;
effectivement part que les membres des instances supérieures Vu la loi n°24/96 du 6 juin 1996 relative aux partis
du Parti Démocratique Gabonais, il a justifié son appartenance politiques ;
audit parti politique; que Monsieur Justin de Dieu MBOUSSA Vu la loi n°7/96 du 12 mars 1996 portant dispositions
BONNET ayant produit au dossier aucune lettre de démission communes à toutes les élections politiques, modifiée par
postérieure auxdites réunions, avant son investiture par le l'ordonnance n° 009/PR/2011 du 11 août 2011 ;
Centre des Libéraux Réformateurs, c'est donc à bon droit que Vu la loi n°17/96 du 15 avril 1996 portant
la Commission Electorale Nationale Autonome et Permanente dispositions spéciales relatives à l'élection des députés à
a rejeté sa candidature ; l’Assemblée Nationale, modifiée par la loi n°13/2004 du 6
janvier 2005 ;
DECIDE: Le rapporteur ayant été entendu ;
Article premier : La requête présentée par Monsieur Justin de 1- Considérant que par requête susvisée, Monsieur
Dieu MBOUSSA BONNET est rejetée ; Guy Serge MOATEKOUMBA TSATSIMBOU, demeurant à
Mekambo, candidat du Centre des Libéraux Réformateurs,
Article 2 : La présente décision sera notifiée au requérant, au assisté de Maître ABENA BIDZO'O, avocat au Barreau du
Président de la République, au Premier Ministre, au Président Gabon, a saisi la Cour Constitutionnelle aux fins de validation
du Sénat, au Président de l’Assemblée Nationale, de sa candidature à l'élection des députés à l’Assemblée
communiquée au Président de la Commission Electorale Nationale du 17 décembre 2011, au 1er siège du département
Nationale Autonome et Permanente et publiée au Journal de la Zadié, province de l'Ogooué-Ivindo ;
Officiel de la République Gabonaise ou dans un journal
d'annonces légales. 2- Considérant qu’au soutien de sa requête, Monsieur
Guy Serge MOATEKOUMBA TSATSIMBOU fait valoir que
Ainsi délibéré et décidé par la Cour Constitutionnelle la Commission Electorale Nationale Autonome et Permanente
en sa séance du vingt cinq novembre deux mil onze, où a rejeté sa candidature en faisant application des dispositions
siégeaient : de l'alinéa 2 de l'article 62 de la loi n°7/96 du 12 mars 1996
- Madame Marie-Madeleine MBORANTSUO, Président portant dispositions communes à toutes les élections
- MM. politiques, modifiée ; que la Commission Electorale Nationale
Jean-Pierre NDONG Autonome et Permanente qui a mis en exergue son
Hervé MOUTSINGA appartenance à l'Union Nationale des Forgerons n’a pas
Dominique BOUNGOUERE prouvé les faits allégués ; qu'il conclut au rejet de la décision
- Madame Louise ANGUE de la Commission Electorale Nationale Autonome et
- MM. Permanente ;
Jean Eugène KAKOU-MAYAZA
Joseph MOUGUIAMA, membres, assistés de Maître Jean- 3- Considérant que l'article 8 de la loi n°24/96 du 6
Laurent TSINGA, Greffier en Chef Adjoint. juin 1996 susvisée dispose que « sous peine de rejet du
_________ dossier et sans préjudice de la validité des états concernés qui
pourront éventuellement être complétés, nul ne peut figurer
Décision n°093/CC du 25 novembre 2011 relative à simultanément sur les états d'adhésion présentés par plus d'un
la requête de Monsieur Guy Serge MOATEKOUMBA parti politique » ;
TSATSIMBOU tendant à la validation de sa candidature à
l'élection des députés à l’Assemblée Nationale du 17 4- Considérant qu'en disposant ainsi, le législateur a
décembre 2011 au 1er siège du département de la Zadié, entendu éviter qu’à la fin de la procédure de légalisation d'un
province de l'Ogooué-Ivindo parti politique, que l'on se retrouve avec des citoyens qui
appartiennent simultanément à plus d'un parti politique ; que
AU NOM DU PEUPLE GABONAIS ; l'adhésion étant génératrice de droits et d'obligations entre
LA COUR CONSTITUTIONNELLE ; l'adhérant et le parti politique auquel il appartient, il s'en suit
que pour adhérer à une autre formation politique ou en être
Vu la requête enregistrée au Greffe de la Cour le 19 investi, ou encore se présenter comme candidat indépendant,
novembre 2011, sous le n°095/GCC, par laquelle Monsieur le citoyen concerné doit rompre le lien qui l'unit à son parti
Guy Serge MOATEKOUMBA TSATSIMBOU, candidat du politique initial ; qu'en d'autres termes, il doit préalablement
Centre des Libéraux Réformateurs, assisté de Maître ABENA avoir démissionné dudit parti politique ;
BIDZO'O, avocat au Barreau du Gabon, a saisi la Cour
16 au 23 MARS 2012 - N°99 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 823
5- Considérant qu'en l'absence de cette démission Vu la requête enregistrée au Greffe de la Cour le 19
préalable, l'investiture par un parti politique d'un adhérant novembre 2011, sous le n°093/GCC, par laquelle Monsieur
reconnu d'un autre parti politique est nulle ; Emile Brice ABOGHE NKORA, candidat du Centre des
Libéraux Réformateurs, assisté de Maître ABENA BIDZO'O,
6- Considérant qu'au cours de son audition, Monsieur avocat au Barreau du Gabon, a saisi la Cour Constitutionnelle,
Thierry d'Argendieu KOMBILA, intervenant en qualité aux fins de validation de sa candidature à l'élection des
d'ancien Président de l'Union Nationale des Forgerons, a députés à l’Assemblée Nationale du 17 décembre 2011, au
indiqué que Monsieur Guy Serge MOATEKOUMBA siège unique de la commune de Makokou , province de
TSATSIMBOU occupait en 2007 les fonctions de Trésorier l’Ogooué-Ivindo ;
Général dudit parti politique ; Vu la Constitution ;
Vu la loi organique n°9/91 du 26 septembre 1991 sur
7- Considérant qu'à l'examen des pièces du dossier, il la Cour Constitutionnelle, modifiée par la loi organique
ressort d'un procès-verbal de constat, établi le 2 février 2009, n°09/2011 du 25 septembre 2011 ;
par Maître Gaston ESSONO NDONG, Huissier de Justice ; Vu la loi organique n°11/96 du 15 avril 1996 relative
que le mis en cause avait effectivement été nommé aux à l'élection des députés à l’Assemblée Nationale, modifiée par
fonctions susmentionnées ; que cependant, en dehors dudit la loi organique n°08/2006 du 20 septembre 2006 ;
document, qui date de près de trois ans et en l'absence d'une Vu le règlement de procédure de la Cour
pièce établissant qu'il demeure à ce jour membre dudit parti Constitutionnelle n°035/CC/06 du 10 novembre 2006 ;
politique, rien ne permet d'affirmer l'appartenance de Vu la loi n°24/96 du 6 juin 1996 relative aux partis
Monsieur Guy Serge MOATEKOUMBA TSATSIMBOU à politiques ;
l'Union Nationale des Forgerons ; que par conséquent, la Vu la loi n°7/96 du 12 mars 1996 portant dispositions
candidature de Monsieur Guy Serge MOATEKOUMBA communes à toutes les élections politiques, modifiée par
TSATSIMBOU doit être validée ; l'ordonnance n°009/PR/2011 du 11 août 2011;
Vu la loi n°17/96 du 15 avril 1996 portant
DECIDE: dispositions spéciales relatives à l'élection des députés à
l’Assemblée Nationale, modifiée par la loi n°13/2004 du 6
Article premier : La candidature de Monsieur Guy Serge janvier 2005 ;
MOATEKOUMBA TSATSIMBOU au 1er siège du Le rapporteur ayant été entendu ;
département de la Zadié, province de l'Ogooué-Ivindo, est
validée ; 1- Considérant que par requête susvisée, Monsieur
Emile Brice ABOGHE NKORA, candidat du Centre des
Article 2 : La présente décision sera notifiée au requérant, au Libéraux Réformateurs, assisté de Maître ABENA BIDZO'O,
Président de la République, au Premier Ministre, au Président avocat au Barreau du Gabon, a saisi la Cour Constitutionnelle,
du Sénat, au Président de l’Assemblée Nationale, aux fins de validation de sa candidature à l'élection des
communiquée au Président de la Commission Electorale députés à l’Assemblée Nationale du 17 décembre 2011, au
Nationale Autonome et Permanente et publiée au Journal siège unique de la commune de Makokou, province de
Officiel de la République Gabonaise ou dans un journal l’Ogooué-Ivindo ;
d'annonces légales.
2- Considérant qu'au soutien de sa requête, Monsieur
Ainsi délibéré et décidé par la Cour Constitutionnelle Emile Brice ABOGHE NKORA, expose que la Commission
en sa séance du vingt cinq novembre deux mil onze, où Electorale Nationale Autonome et Permanente a rejeté sa
siégeaient : candidature au motif qu’il serait membre du Parti
- Madame Marie-Madeleine MBORANTSUO, Président Démocratique Gabonais en sa qualité de membre du Comité
- MM. central de ce parti politique ; que selon la Commission
Jean-Pierre NDONG Electorale Nationale Autonome et Permanente, cette
Hervé MOUTSINGA appartenance au Parti Démocratique Gabonais l'expose à
Dominique BOUNGOUERE l'application des dispositions de l'alinéa 2 de l'article 62 de la
- Madame Louise ANGUE loi n°7/96 du 12 mars 1996 ; que ne reconnaissant pas avoir
- MM. adhéré à cette formation politique, il conclut à la validation de
Jean Eugène KAKOU-MAYAZA sa candidature ;
Joseph MOUGUIAMA, membres, assistés de Maître Jean-
Laurent TSINGA, Greffier en Chef Adjoint. 3- Considérant que l'article 8 de la loi n°24/96 du 6
_________ juin 1996 susvisée dispose que « sous peine de rejet du dossier
et sans préjudice de la validité des états concernés qui
Décision n°094/CC du 25 novembre 2011 relative à pourront éventuellement être complétés, nul ne peut figurer
la requête de Monsieur Emile Brice ABOGHE NKORA, simultanément sur les états d'adhésion présentés par plus d'un
candidat du Centre des Libéraux Réformateurs, tendant à la parti politique » ;
validation de sa candidature à l'élection des députés à
l’Assemblée Nationale du 17 décembre 2011, au siège unique 4- Considérant qu'en disposant ainsi, le législateur a
de la commune de Makokou, province de l'Ogooué-Ivindo entendu éviter qu'à la fin de la procédure de légalisation d'un
parti politique, que l'on se retrouve avec des citoyens qui
AU NOM DU PEUPLE GABONAIS ; appartiennent simultanément à plus d'un parti politique ; que
LA COUR CONSTITUTIONNELLE ; l'adhésion étant génératrice de droits et d'obligations entre
l'adhérant et le parti politique auquel il appartient, il s'en suit
que pour adhérer à une autre formation politique ou en être
824 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 16 au 23 MARS 2012 - N°99
investi, ou encore se présenter comme candidat indépendant, Vu la requête enregistrée au Greffe de la Cour, le 19
le citoyen concerné doit rompre le lien qui l'unit à son parti novembre 2011, sous le n°081/GCC, par laquelle Monsieur
politique initial ; qu'en d'autres termes, il doit préalablement Sylvain MOMOADJAMBO, candidat du Parti Démocratique
avoir démissionné dudit parti politique ; Gabonais, a saisi la Cour Constitutionnelle, aux fins
d'invalidation de la candidature de Monsieur Claude ATHE
5- Considérant qu’en l'absence de cette démission NGANGA, candidat du Parti pour le Développement et la
préalable, l'investiture par un parti politique d'un adhérant Solidarité Sociale à l'élection des députés à l’Assemblée
reconnu d'un autre parti politique est nulle ; Nationale du 17 décembre 2011, au 1er siège du département
de la Zadié, province de l’Ogooué-Ivindo ;
6- Considérant qu’en dépit des dénégations de Vu la requête enregistrée au Greffe de la Cour, le 18
Monsieur Emile Brice ABOGHE NKORA, il résulte de novembre 2011, sous le n°058/GCC, par laquelle Monsieur
l'instruction que non seulement son nom apparaît bel et bien Venant IBANGOT, candidat suppléant du Parti Démocratique
sur la liste nominative des membres du Comité central du Gabonais, a saisi la Cour Constitutionnelle, aux fins
Parti Démocratique Gabonais de la commune de Makokou, d'invalidation de la candidature de Monsieur Claude ATHE
mais qu'en plus, il a participé à de nombreuses réunions NGANGA, candidat du Parti pour le Développement et la
organisées par ledit parti politique ; que cette participation Solidarité Sociale à l'élection des députés à l’Assemblée
confirme que Monsieur Emile Brice ABOGHE NKORA est Nationale du 17 décembre 2011, au 1er siège du département
membre du Parti Démocratique Gabonais ; que Monsieur de la Zadié, province de l’Ogooué-Ivindo ;
Emile Brice ABOGHE NKORA n’ayant produit au dossier Vu la Constitution ;
aucune lettre de sa démission du Parti Démocratique Vu la loi organique n°9/91 du 26 septembre 1991 sur
Gabonais, avant son investiture par le Centre des Libéraux la Cour Constitutionnelle, modifiée par la loi organique
Réformateurs, c'est à bon droit que la Commission Electorale n°009/2011 du 25 septembre 2011 ;
Nationale Autonome et Permanente a rejeté sa candidature ; Vu la loi organique n°11/96 du 15 avril 1996 relative
à l'élection des députés à l’Assemblée Nationale, modifiée par
DECIDE: la loi organique n°08/2006 du 20 novembre 2006 ;
Vu le règlement de procédure de la Cour
Article premier : La requête présentée par Monsieur Emile Constitutionnelle n°035/CC/06 du 10 novembre 2006 ;
Brice ABOGHE NKORA est rejetée. Vu la loi n°24/96 du 6 juin 1996 relative aux partis
politiques ;
Article 2 : La présente décision sera notifiée au requérant, au Vu la loi n°7/96 du 12 mars 1996 portant dispositions
Président de la République, au Premier Ministre, au Président communes à toutes les élections politiques, modifiée par
du Sénat, au Président de l’Assemblée Nationale, l'ordonnance n°009/PR/2011 du 11 août 2011 ;
communiquée au Président de la Commission Electorale Vu la loi n°17/96 du 15 avril 1996 portant
Nationale Autonome et Permanente, et publiée au Journal dispositions spéciales relatives à l'élection des députés à
Officiel de la République Gabonaise ou dans un journal l’Assemblée Nationale, modifiée par la loi n° 13/2004 du 6
d'annonces légales. janvier 2005 ;
Le rapporteur ayant été entendu ;
Ainsi délibéré et décidé par la Cour Constitutionnelle
en sa séance du vingt cinq novembre deux mil onze, où 1- Considérant que par requêtes susvisées, Messieurs
siégeaient : Venant IBANGOT et Sylvain MOMOADJAMBO,
- Madame Marie-Madeleine MBORANTSUO, Président respectivement candidat titulaire et candidat suppléant du Parti
- MM. Démocratique Gabonais, ont saisi la Cour Constitutionnelle
Jean-Pierre NDONG aux fins d'invalidation de la candidature de Monsieur Claude
Hervé MOUTSINGA ATHE NGANGA, candidat du Parti pour le Développement et
Dominique BOUNGOUERE la Solidarité Sociale, à l'élection des députés à l’Assemblée
- Madame Louise ANGUE Nationale du 17 décembre 2011, au 1er siège du département
- MM. de la Zadié, province de l’Ogooué-Ivindo ;
Jean Eugène KAKOU-MAYAZA
Joseph MOUGUIAMA, membres, assistés de Maître Jean- 2- Considérant que ces deux requêtes, présentées par
Laurent TSINGA, Greffier en Chef Adjoint. Messieurs Venant IBANGOT et Sylvain MOMOADJAMBO,
_________ bien qu'introduites séparément à la Cour par les personnes
susnommées, visent le même objet et s'appuient sur des
Décision n°095/CC du 25 novembre 2011 relative moyens similaires ; que pour une bonne administration de la
aux requêtes de Messieurs Venant IBANGOT et Sylvain justice, il convient de les joindre pour y être statué par une
MOMOADJAMBO tendant à l'invalidation de la candidature seule et même décision ;
de Monsieur Claude ATHE NGANGA, candidat du Parti pour
le Développement et la Solidarité Sociale, à l'élection des 3- Considérant qu'à l'appui de leurs requêtes, les
députés à l'Assemblée Nationale du 17 décembre 2011, au 1er susnommés exposent qu'à l'issue du 10ème congrès
siège du département de la Zadié, province de l'Ogooué- extraordinaire du Parti Démocratique Gabonais des 13 et 14
Ivindo mars 2010, Monsieur Claude ATHE NGANGA a été élu
membre du Comité central de cette formation politique pour
AU NOM DU PEUPLE GABONAIS ; le compte de la fédération MBENGOUE-SASSAMONGO du
LA COUR CONSTITUTIONNELLE ; département de la Zadié ; qu' en se présentant à la prochaine
élection législative comme candidat du Parti pour le
Développement et la Solidarité Sociale, alors même qu’il n'a
16 au 23 MARS 2012 - N°99 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 825
pas encore démissionné du Parti Démocratique Gabonais, produit au dossier aucune lettre de démission du Parti
Monsieur Claude ATHE NGANGA viole délibérément les Démocratique Gabonais avant son investiture par le Parti pour
dispositions de l'article 62 de la loi n°7/96 du 12 mars 1996, le Développement et la Solidarité Sociale, sa candidature doit
modifiée et susvisée ; qu’ainsi, sa candidature mérite d'être être invalidée ;
invalidée ; que pour étayer leurs allégations, Messieurs Venant
IBANGOT et Sylvain MOMOADJAMBO ont joint à leurs DECIDE:
requêtes la liste nominative des membres du Comité central
du Parti Démocratique Gabonais du département de la Zadié ; Article premier : La candidature de Monsieur Claude ATHE
NGANGA, au 1er siège du département de la Zadié, province
4- Considérant qu’en réaction à ces requêtes, de l'Ogooué-Ivindo, est invalidée.
Monsieur Claude ATHE NGANGA, entendu au cours de
l'instruction, déclare que s'il est vrai qu'il a souvent Article 2 : La présente décision sera notifiée au requérant, au
accompagné son grand frère, membre du bureau politique du Président de la République, au Premier Ministre, au Président
Parti Démocratique Gabonais à certaines réunions organisées du Sénat, au Président de l’Assemblée Nationale,
par cette formation politique, il n'y a, par contre, jamais communiquée au Président de la Commission Electorale
adhéré ; que c'est d'ailleurs, dans les mêmes circonstances, que Nationale Autonome et Permanente et publiée au Journal
participant à une réunion dudit parti politique relative à Officiel de la République Gabonaise ou dans un journal
l'organisation en son sein des élections primaires, en vue de la d'annonces légales.
désignation des candidats devant représenter ce parti politique
à l'élection des députés à l’Assemblée Nationale du 17 Ainsi délibéré et décidé par la Cour Constitutionnelle
décembre 2011, il a appris avec étonnement qu'il était membre en sa séance du vingt cinq novembre deux mil onze, où
du Comité central dudit parti politique ; que pour marquer son siégeaient :
désaccord, il est sorti de la salle, non sans avoir rappelé qu'il - Madame Marie-Madeleine MBORANTSUO, Président
était membre du Parti pour le Développement et la Solidarité - MM.
Sociale ; qu'il met au défi les requérants d'apporter la preuve Jean-Pierre NDONG
irréfutable de son appartenance au Parti Démocratique Hervé MOUTSINGA
Gabonais ; Dominique BOUNGOUERE
- Madame Louise ANGUE
5- Considérant que l'article 8 de la loi n°24/96 du 6 - MM.
juin 1996 susvisée dispose que « sous peine de rejet du Jean Eugène KAKOU-MAYAZA
dossier et sans préjudice de la validité des états concernés qui Joseph MOUGUIAMA, membres, assistés de Maître Jean-
pourront éventuellement être complétés, nul ne peut figurer Laurent TSINGA, Greffier en Chef Adjoint.
simultanément sur les états d'adhésion présentés par plus d'un _________
parti politique » ;
Décision n°096/CC du 25 novembre 2011 relative à
6- Considérant qu’en disposant ainsi, le législateur a la requête présentée par Monsieur Senturel NGOMA
entendu éviter qu'à la fin de la procédure de légalisation d'un MADOUNGOU tendant à l'invalidation de la candidature de
parti politique, que l'on se retrouve avec des citoyens qui Monsieur Richard MOUSSELEKI, candidat indépendant à
appartiennent simultanément à plus d'un parti politique ; que l'élection des députés à l’Assemblée Nationale du 17
l'adhésion étant génératrice de droits et d'obligations entre décembre 2011 au 1er siège du département de l’Ogoulou,
l'adhérant et le parti politique auquel il appartient, il s'en suit province de la Ngounié
que pour adhérer à une autre formation politique ou en être
investi, ou encore se présenter comme candidat indépendant, AU NOM DU PEUPLE GABONAIS ;
le citoyen concerné doit rompre le lien qui l'unit à son parti LA COUR CONSTITUTIONNELLE ;
politique initial ; qu’en d'autres termes, il doit préalablement
avoir démissionné dudit parti politique ; Vu la requête enregistrée au Greffe de la Cour le 18
novembre 2011, sous le n°075/GCC, par laquelle Monsieur
7- Considérant qu'en l'absence de cette démission Senturel NGOMA MADOUNGOU, demeurant à Libreville,
préalable, l'investiture par un parti politique d'un adhérant candidat du Parti Démocratique Gabonais à l'élection des
reconnu d'un autre parti politique est nulle ; députés à l’Assemblée Nationale du 17 décembre 2011, au 1er
siège du département de l’Ogoulou, province de la Ngounié, a
8- Considérant qu’il résulte de l'instruction, qu’en saisi la Cour Constitutionnelle en invalidation de la
dépit des dénégations de Monsieur Claude ATHE NGANGA, candidature de Monsieur Richard MOUSSELEKI à ladite
il est constant que ce dernier a bel et bien pris part aux élection ;
réunions du Parti Démocratique Gabonais en sa qualité de Vu la Constitution ;
membre du Comité central de ce parti politique ; qu'en effet, Vu la loi organique n°9/91 du 26 septembre 1991 sur
seuls les membres des instances supérieures du parti sont la Cour Constitutionnelle, modifiée par la loi organique
autorisés à prendre part aux réunions statutaires consacrées au n°009/2011 du 25 septembre 2011 ;
choix des candidats dudit parti politique à l'élection du 17 Vu la loi organique n°11/96 du 15 avril 1996 relative
décembre 2011 ; à l'élection des députés à l’Assemblée Nationale, modifiée par
la loi n°08/2006 du 20 septembre 2006 ;
9- Considérant que la participation de Monsieur Vu la loi n°7/96 du 12 mars 1996 portant dispositions
Claude ATHE NGANGA aux nombreuses réunions du Parti communes à toutes les élections politiques, modifiée par
Démocratique Gabonais confirme son appartenance audit parti l'ordonnance n°009/PR/2011 du 11 août 2011 ;
politique ; que Monsieur Claude ATHE NGANGA n’ayant
826 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 16 au 23 MARS 2012 - N°99
Vu le règlement de procédure de la Cour départementaux et des conseils municipaux de 2008, que
Constitutionnelle n°035/CC/06 du 10 novembre 2006 ; Monsieur Richard MOUSSELEKI était candidat dudit parti
Vu la loi n°24/96 du 6 juin 1996 relative aux partis politique ; qu'étant donné qu'il est évident qu'un parti politique
politiques ; ne peut investir comme candidat à une élection que ses
Vu la loi n°17/96 du 15 avril 1996 portant propres militants, il en découle que Monsieur Richard
dispositions spéciales relatives à l'élection des députés à MOUSSELEKI est bien un adhérent du Parti Social
l’Assemblée Nationale, modifiée par la loi n°13/2004 du 6 Démocrate jusqu'à ce qu'il en démissionne ; que ne justifiant
janvier 2005 ; pas d'une démission préalable dudit parti politique, sa
Le rapporteur ayant été entendu ; candidature doit être invalidée ;
Sur l'inéligibilité de Monsieur Jonas MABIKA Ainsi délibéré et décidé par la Cour Constitutionnelle
IBIATSI en sa séance du vingt cinq novembre deux mil onze où
siégeaient :
4- Considérant que le requérant soutient que - Madame Marie-Madeleine MBORANTSUO, Président
Monsieur Jonas MABIKA IBIATSI, député sortant du - MM.
Rassemblement National des Bûcherons se présente comme Jean-Pierre NDONG
candidat du Rassemblement National des Bûcherons à ladite Hervé MOUTSINGA
élection sans en avoir fournit le quitus d'investiture ; qu'il Dominique BOUNGOUERE
ajoute de cette formation politique avait déclaré ne pas - Madame Louise ANGUE
prendre part à l'élection des députés à l’Assemblée Nationale - MM.
du 17 décembre 2011 ; Jean Eugène KAKOU-MAYAZA
Joseph MOUGUIAMA, membres, assistés de Maître Jean-
5- Considérant qu'il ressort de l'instruction, Laurent TSINGA, Greffier en Chef Adjoint.
notamment de la fiche de déclaration de candidature que le _________
responsable du parti politique du Rassemblement National des
828 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 16 au 23 MARS 2012 - N°99
Décision n°098/CC du 25 novembre 2011 relative à municipaux du 27 avril 2008, le procès-verbal ayant
la requête présentée par Monsieur Senturel NGOMA sanctionné les résultats des élections primaires, ainsi que le
MADOUNGOU tendant à voir invalider la candidature de reçu attestant le paiement des cotisations par Monsieur Joseph
Monsieur Joseph MOUKAMBI MOUKAMBI à l'élection des MOUKAMBI MOUKAMBI ;
députés à l'Assemblée Nationale du 17 décembre 2011 au 1er
siège du département de l’Ogoulou, province de la Ngounié 4- Considérant qu'aux termes de l'alinéa 2 de l'article
62 de la loi n°7/96 du 12 mars 1996 susmentionnée, tout
AU NOM DU PEUPLE GABONAIS ; membre adhérent à un parti politique légalement reconnu ne
LA COUR CONSTITUTIONNELLE ; peut, sans démission préalable de celui-ci, dans un délai de six
mois au moins avant le scrutin, être investi par un autre parti
Vu la requête enregistrée au Greffe de la Cour le 19 politique ou se présenter comme candidat indépendant ou
novembre 2011, sous le n°076/GCC, par laquelle Monsieur figurer sur une liste de candidats indépendants ;
Senturel NGOMA MADOUNGOU, demeurant à Libreville,
candidat du Parti Démocratique Gabonais à l'élection des 5- Considérant qu'il appert de l'instruction que par
députés à l’Assemblée Nationale du 17 décembre 2011, au 1er lettre en date du 24 septembre 2011, réceptionnée par le
siège du département de l’Ogoulou, province de la Ngounié, a Secrétaire fédéral du Parti Démocratique Gabonais du
saisi la Cour Constitutionnelle aux fins d'invalidation de la département de l'Ogoulou le 26 septembre 2011, Monsieur
candidature de Monsieur Joseph MOUKAMBI MOUKAMBI Joseph MOUKAMBI MOUKAMBI a démissionné dudit parti
à ladite élection ; politique ; que l'ordonnance n°009/PR/2011 du 11 août 2011
Vu la Constitution ; susvisée, qui contient les dispositions ci-dessus rappelées de
Vu la loi organique n°9/91 du 26 septembre 1991 sur l'article 62 alinéa 2 dont se prévaut le requérant pour obtenir
la Cour Constitutionnelle, modifiée par la loi organique l'invalidation de la candidature de Monsieur Joseph
n°009/2011 du 25 septembre 2011 ; MOUKAMBI MOUKAMBI, n'étant entrée en vigueur que le
Vu la loi organique n°11/96 du 15 avril 1996 relative 5 octobre 2011, soit bien après la démission en cause, lesdites
à l'élection des députés à l’Assemblée Nationale, modifiée par dispositions légales ne peuvent s'appliquer au cas d'espèce, en
la loi organique n°8/2006 du 20 septembre 2006 ; vertu du principe de la non rétroactivité des lois ; qu'il
Vu la loi n°7/96 du 12 mars 1996 portant dispositions convient, en conséquence, de rejeter la requête de Monsieur
communes à toutes les élections politiques, modifiée par Senturel NGOMA MADOUNGOU ;
l'ordonnance n°009/PR/2011 du 11 août 2011 ;
Vu le règlement de procédure de la Cour DECIDE:
Constitutionnelle n°035/CC/06 du 10 novembre 2006 ;
Vu la loi n°17/96 du 15 avril 1996 portant Article premier : La requête présentée par Monsieur Senturel
dispositions spéciales relatives à l'élection des députés à NGOMA MADOUNGOU est rejetée.
l’Assemblée Nationale, modifiée par la loi n°13/2004 du 6
janvier 2005 ; Article 2 : La présente décision sera notifiée aux parties, au
Le rapporteur ayant été entendu ; Président de la République, au Premier Ministre, au Président
du Sénat, au Président de l’Assemblée Nationale,
1- Considérant que par requête susvisée, Monsieur communiquée au Président de la Commission Electorale
Senturel NGOMA MADOUNGOU, demeurant à Libreville, Nationale Autonome et Permanente et publiée au Journal
candidat du Parti Démocratique Gabonais à l'élection des Officiel de la République Gabonaise ou dans un journal
députés à l’Assemblée Nationale du 17 décembre 2011, au 1er d'annonces légales.
siège du département de l’Ogoulou, province de la Ngounié, a
saisi la Cour Constitutionnelle aux fins d'invalidation de la Ainsi délibéré et décidé par la Cour Constitutionnelle
candidature de Monsieur Joseph MOUKAMBI MOUKAMBI en sa séance du vingt cinq novembre deux mil onze où
à ladite élection ; siégeaient :
- Madame Marie-Madeleine MBORANTSUO, Président
2- Considérant que pour soutenir sa requête, - MM.
Monsieur Senturel NGOMA MADOUNGOU affirme que non Jean-Pierre NDONG
seulement Monsieur Joseph MOUKAMBI MOUKAMBI est Hervé MOUTSINGA
membre du Conseil national du Parti Démocratique Gabonais, Dominique BOUNGOUERE
mais encore qu'il avait été élu Conseiller départemental sur la - Madame Louise ANGUE
liste dudit parti politique dans le département de l’Ogoulou ; - MM.
que récemment, précise-t-il, l'intéressé a pris part aux Jean Eugène KAKOU-MAYAZA
élections primaires destinées à sélectionner les candidatures Joseph MOUGUIAMA, membres, assistés de Maître Jean-
devant représenter le Parti Démocratique Gabonais au scrutin Laurent TSINGA, Greffier en Chef Adjoint.
du 17 décembre 2011 ; qu'il conclut que Monsieur Joseph _________
MOUKAMBI MOUKAMBI, en se faisant investir comme
candidat par le Parti Social Démocrate à l'élection du 17 Décision n°099/CC du 6 décembre 2011 relative à la
décembre 2011, s'expose à la censure de l'article 62 alinéa 2 requête présentée par Madame Marguerite OKOMO OBAME
de la loi n°7/96 du 12 mars 1996 susvisée ; tendant à l'annulation de la nomination de Monsieur Bernard
NKOUME ESSONO au poste de rapporteur représentant
3- Considérant que le requérant verse au dossier la l’opposition au bureau de la Commission Electorale
liste des membres du Conseil national du Parti Démocratique Nationale Autonome et Permanente
Gabonais, la proclamation des résultats des élections des
membres des conseils départementaux et des conseils AU NOM DU PEUPLE GABONAIS ;
16 au 23 MARS 2012 - N°99 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 829
LA COUR CONSTITUTIONNELLE ; 4- Considérant qu'en réaction à cette requête,
Monsieur Bernard NKOUME ESSONE, entendu au cours de
Vu la requête enregistrée au Greffe de la Cour le 21 l'instruction, précise qu'il est militant du Mouvement du
novembre 2011, sous le n°105/GCC, par laquelle Madame Redressement National depuis l'époque du défunt Simon
Marguerite OKOMO OBAME, demeurant à Libreville, a saisi OYONO ABA'A ; qu'ensuite, il s'est retrouvé dans la tendance
la Cour Constitutionnelle aux fins d'annulation de la du même parti dirigée par Monsieur Luc BENGONE NSI ;
nomination de Monsieur Bernard NKOUME ESSONO au que ce dernier ayant été exclu du parti, suite à ses positions
poste de rapporteur représentant l’opposition au bureau de la anti-républicaines, il a préféré se rallier à la tendance
Commission Electorale Nationale Autonome et Permanente ; MENDOU ; que c'est au cours d'une réunion des partis
Vu la Constitution ; politiques de l’opposition ayant décidé de prendre . part aux
Vu la loi organique n°9/91 du 26 septembre 1991 sur élections législatives du 17 décembre prochain qu'il a été
la Cour Constitutionnelle, modifiée par la loi organique choisi parmi tant d'autres, à représenter le camp de
n°009/2011 du 25 septembre 2011 ; l’opposition au sein de la Commission Electorale Nationale
Vu la loi n°7/96 du 12 mars 1996 portant dispositions Autonome et Permanente ; qu'il ajoute qu'il est responsable
communes à toutes les élections politiques, modifiée par d'une grande famille et n'a jamais été poursuivi, ni condamné
l'ordonnance n°009/PR/2011 du 11 août 2011 ; par la justice et qu'il appartient à Madame Marguerite
Vu le règlement de procédure de la Cour OKOMO OBAME de prouver la moralité douteuse qu'elle lui
Constitutionnelle n°035/CC/06 du 10 novembre 2006 ; attribue ; qu'il conclut par conséquent au rejet pur et simple de
Le rapporteur ayant été entendu ; la requête soumise à l' examen de la Cour ;
1- Considérant que par requête susvisée , Madame 5- Considérant que l'article 12 de la loi n°7/96 du 12
Marguerite OKOMO OBAME, demeurant à Libreville, a saisi mars 1996 ci-dessus citée, dispose entre autres que la
la Cour Constitutionnelle aux fins d'annulation de la Commission Electorale Nationale Autonome et Permanente
nomination de Monsieur Bernard NKOUME ESSONO au est composée d'un bureau comprenant un Président, deux vice-
poste de rapporteur représentant l’opposition au bureau de la présidents, un rapporteur général, deux rapporteurs et deux
Commission Electorale Nationale Autonome et Permanente ; questeurs ; que le Président est choisi par la Cour
Constitutionnelle parmi les hauts cadres de la nation reconnus
2- Considérant qu'au soutien de sa requête, Madame pour leur compétence, leur probité, leur intégrité morale, leur
Marguerite OKOMO OBAME fait valoir qu'elle agit en sa honnêteté intellectuelle, leur neutralité et leur impartialité ;
qualité de citoyenne et conformément aux dispositions de que les deux rapporteurs sont désignés à raison de un, par les
l'alinéa 21 de l'article 1er de la Constitution, selon lequel partis ou groupements de partis politiques légalement
chaque citoyen a le devoir de défendre et l'obligation de reconnus de la majorité, un par les partis ou groupements de
protéger et de respecter la Constitution, les lois et règlements partis politiques légalement reconnus de l’opposition ;
de la République ; qu'elle poursuit que, pour les besoins de la
cause, à savoir sa nomination à la Commission Electorale et 6- Considérant qu'en disposant ainsi, le législateur n'a
Permanente, Monsieur Bernard NKOUME ESSONO a voulu imposer certains critères de sélection qu'en ce qui
démissionné le 28 octobre 2011 du Mouvement de concerne le seul Président du bureau de la Commission
Redressement National, tendance BENGONE NSI, où il Electorale Nationale Autonome et Permanente, les deux
occupait les fonctions de Vice-président depuis octobre 2010 ; camps politiques de la majorité et de l’opposition disposant de
qu'elle estime que cette nomination viole les dispositions de la latitude de choisir leurs représentants au sein de cette
l'alinéa 2 de l'article 62 de la loi n°7/96 du 12 mars 1996 institution ;
modifiée qui édictent que tout membre adhérent à un parti
politique légalement reconnu, ne peut, sans démission 7- Considérant qu'il ressort de l'instruction et de
préalable de celui-ci, dans un délai de six mois au moins avant l'examen des pièces du dossier soumis à la Cour, notamment
le scrutin, être investi par un autre parti politique ou se d'une lettre des partis politiques de l’opposition en date du 27
présenter comme candidat indépendant ou figurer sur une liste octobre 2011, adressée au Président de la Commission
de candidats indépendants ; qu'elle ajoute que Monsieur Electorale Nationale Autonome et Permanente, que Monsieur
Bernard NKOUME ESSONO est un vagabond politique en ce Bernard NKOUME ESSONO a bel et bien été désigné par
qu'il erre de parti politique en parti politique ; qu'en outre, sa lesdits partis politiques pour les représenter dans cette
moralité, douteuse, risque de ternir l'image d'une prestigieuse institution en qualité de rapporteur; qu'il suit de là que sa
institution telle que la Commission Electorale Nationale nomination a été faite conformément à l'article 12 ci-dessus
Autonome et Permanente dont les membres devraient remplir cité ; qu'en conséquence, la requête de Madame Marguerite
les mêmes critères de désignation que celles exigées du OKOME OBAME doit être rejetée ;
Président ;
DECIDE:
3- Considérant que pour étayer ses prétentions, elle
produit au dossier une copie de la lettre de démission de Article premier : La requête de Madame Bernadette OKOME
Monsieur Bernard NKOUME ESSONO de son parti politique, OBAME est rejetée.
ainsi qu'une copie d'un communiqué de la Commission
Electorale Nationale Autonome et Permanente, paru dans le Article 2 : La présente décision sera notifiée aux parties, au
journal « l'union » du 17 novembre 2011 et invitant certains Président de la République, au Premier Ministre, au Président
membres de ladite Commission à une séance de prestation de du Sénat, au Président de l’Assemblée Nationale,
serment à la Cour Constitutionnelle ; communiquée à la Commission Electorale Nationale
Autonome et Permanente et publiée Journal Officiel de la
République Gabonaise ou dans un journal d'annonces légales.
830 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 16 au 23 MARS 2012 - N°99
Ainsi délibéré et décidé par la Cour Constitutionnelle 3- Considérant qu'aux termes de l'article 87 de la loi
en sa séance du six décembre deux mil onze où siégeaient : organique sur la Cour Constitutionnelle, le recours en révision
- Madame Marie Madeleine MBORANTSUO, Président n'est ouvert que s'il y a eu fraude de l'une des parties de nature
- Messieurs : à avoir déterminé la conviction de la Cour ; s'il y a eu faux
Jean-Pierre NDONG témoignage reconnu par une décision de justice ; si la décision
Hervé MOUTSINGA considérée a été rendue sur des pièces fausses ; si, depuis la
Marc Aurélien TONJONKOUE décision, il a été recouvré des pièces décisives détenues par
Dominique BOUNGOUERE l'adversaire ;
- Madame Louise ANGUE
- Messieurs : 4- Considérant en l'espèce, que non seulement aucun
Jean Eugène KAKOU-MAYAZA des cas ci-dessus cité n'est réalisé, mais encore que le
Joseph MOUGUIAMA, membres, assistés de Maître requérant, qui affirme que la carte de membre produite aux
Nosthène NGUINDA, Greffier. débats par son adversaire est fausse, n'établit pas le caractère
_________ faux de ladite pièce ; que mieux, l'exploit d'huissier versé par
lui-même en la cause rapporte que le responsable du Parti
Décision n°100/CC du 8 décembre 2011 relative à la Démocratique Gabonais, auditionné, affirme que Monsieur
requête présentée par Monsieur Edgard Félix Edgard Félix BOUNGOUERES est bel et bien membre de ce
BOUNGOUERES tendant à la révision de la décision de la parti politique ; que dès lors, sa demande en révision ne peut
Cour Constitutionnelle n°090/CC du 25 novembre 2011 prospérer ; qu'il y a donc lieu de rejeter la requête en examen ;
JOURNAL OFFICIEL
D E LA REPU BLIQUE GA BONA IS E
SOMMAIRE
_____________________
ACTES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
_____________________
_____________ Décision n°101/CC du 8 décembre 2011 relative à la requête
présentée par Monsieur MBOMBE NZONDOU Abel tendant
PARLEMENT à la révision de la décision de la Cour Constitutionnelle
________ n°090/CC du 25 novembre 2011…………………………..846
Loi n°21/2011 du 14 février 2012 portant orientation générale Décision n°102/CC du 8 décembre 2011 relative à la requête
de l'Education, de la Formation et de la Recherche……..…833 présentée par l’Union pour la Nouvelle République tendant au
remplacement des commissaires de l’opposition au sein des
Loi n°024/2011 du 14 février 2012 portant ratification de commissions électorales locales pour l'élection des députés à
l'ordonnance n°0013/PR/2011 instituant et organisant le l’Assemblée Nationale du 17 décembre 2011…………..…847
fonctionnement d'une cession légale sur les primes ou
cotisations des sociétés d'assurances exerçant en République Décision n°103/CC du 15 décembre 2011 relative au contrôle
Gabonaise………………………………………………….842 de constitutionnalité du décret n°01106/PR/MCEN du 30
_____________ septembre 2011 portant création, attributions et organisation
de l'Agence de Régulation des Communications Electroniques
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE et des Postes……………………………………………..…848
________
Décision n°104/CC du 15 décembre 2011 relative à la requête
Décret n°0102/PR du 14 février 2012 portant promulgation de de Monsieur Jean Rémy LEPEMANGOYE tendant au
la loi n°024/2011 portant ratification de l'ordonnance remplacement d'un conseiller au conseil municipal du premier
n°0013/PR/2011 instituant et organisant le fonctionnement arrondissement de la commune de Moanda, province du haut-
d'une cession légale sur les primes ou cotisations des sociétés Ogooué…………………………………………………….849
d'assurances exerçant en République Gabonaise…………..844
Décision n°105/CC du 6 janvier 2012 relative au contrôle de
Décret n°0103/PR du 14 février 2012 portant promulgation de constitutionnalité des décrets n°01402/PR/MBCPFPRE et
la loi n°21/2011 portant orientation générale de l'Education, de n°01403/PR/MBCPFPRE du 6 décembre 2011 respectivement
la Formation et de la Recherche…………………………...844 portant création et organisation de la Direction Générale du
_____________ Contrôle des Ressources et des Charges Publiques et fixant le
cadre budgétaire et comptable des établissements publics
MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DE L’ELEVAGE, nationaux, des institutions constitutionnelles et des
DE LA PECHE ET DU DEVELOPPEMENT RURAL administrations de l'Etat jouissant de l'autonomie de
________ gestion……………………………………………….……..850
___________________
Décret n°01406BIS/PR/MAEPDR du 6 décembre 2011
portant création, attributions et organisation de l'Office des ACTES EN ABREGE
Recherches, d'Introduction, d'Adaptation et de Multiplication __________
du Matériel Végétal………………………………………..845
_____________ Déclarations de constitution de sociétés…………………...853
COUR CONSTITUTIONNELLE
__________________________________________________
________
__________________________________________________
24 au 31 MARS 2012 - N°100 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 833
ACTES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE Article 4 : L'éducation et la formation ont pour mission,
_____________ l'appropriation par l'apprenant des connaissances et des
compétences :
PARLEMENT - d'immersion et d'éveil de l'esprit au pré-primaire ;
________ - d'initiation au primaire ;
- de niveau moyen au secondaire ;
Loi n°21/2011 du 14 février 2012 portant orientation - de niveau supérieur.
générale de l'Education, de la Formation et de la Recherche
Article 5 : L'éducation et la formation ont pour mission
L'ASSEMBLEE NATIONALE ET LE SENAT ONT générale :
DELIBERE ET ADOPTE ; - d'ancrer les apprenants dans leurs racines multiculturelles
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, CHEF DE tout en les ouvrant aux savoirs et savoir-faire modernes ;
L'ETAT, PROMULGUE LA LOI DONT LA - de permettre le plein épanouissement des apprenants et leur
TENEUR SUIT : harmonieuse insertion dans la société ainsi que les modalités
de prise en compte des acquis professionnels et au besoin,
Article 1er : La présente loi prise en application des des acquis de l'expérience ;
dispositions des articles 1er, 2ème, 16ème, 17ème, 18ème, 19ème et - de faire en sorte que l'éveil à l'innovation suscite, dès la
47 de la Constitution, détermine l'orientation générale de tendre enfance, une remise en cause permanente, aux fins
l'Education, de la Formation et de la Recherche en République d'une amélioration continue de l'existant et d'exploration des
Gabonaise. nouveaux champs de réflexion et d'action ;
- de faire des activités socio-éducatives et d'éducation
A ce titre, elle a pour objet : citoyenne, des instruments de promotion des valeurs de paix,
- de définir les principes fondamentaux, les missions et d'unité, de dialogue et de développement durable, qui
l'organisation académique de l'Education, de la Formation et caractérisent la culture gabonaise, en les consolidant dans
de la Recherche ; une dynamique d'interactions avec d'autres cultures et
- de fixer les modalités et les conditions d'exercice du métier civilisations ;
d'enseignant, de formateur et de chercheur en République - de s'adapter aux réalités locales, mais aussi au contexte
Gabonaise, ainsi que d'autres personnels des secteurs sous-régional et international ;
Education, Formation et Recherche ; - de renforcer l'éducation à la citoyenneté dès l'âge de dix-
- de fixer le cadrage général des curricula, des offres de huit ans au moins par la pratique des travaux d'intérêt
formation, des calendriers et rythmes scolaires et national ou au mieux par le service militaire ;
académiques, des orientations et la prise en charge sociale - de promouvoir les langues locales, véhicules essentiels de
des apprenants ; la culture et des valeurs de chaque civilisation, ainsi que les
- d'établir le cadrage général des garanties de l'assurance technologies de l'information et de la communication ;
qualité en matière d'enseignement, de formation et de - d'ériger le sport en une activité fondamentale assurant le
recherche, ainsi que celui des partenariats « public/privé ». plein épanouissement de l'apprenant, son développement
cognitif et physique équilibré et une meilleure socialisation
Titre I : Des principes fondamentaux et des missions de par la pratique des jeux individuels et collectifs ainsi qu'un
l'Education, de la Formation et de la Recherche éveil adéquat aux valeurs notamment de l'effort, du mérite,
de la performance, de l'endurance, de la persévérance, de la
Chapitre I : Des principes fondamentaux de l'Education et solidarité, de l'obéissance et du respect des règles établies.
de la Formation
L'ensemble des curricula et offres de formation
Article 2 : L'Education et la Formation au Gabon sont doivent tendre à la promotion de ces valeurs.
obligatoires. L'accès à l'Education et à la Formation est assuré
à tout jeune gabonais ou étranger résidant au Gabon, âgé de 3 Article 6 : Les curricula, les offres de formation, les
à 16 ans. infrastructures et les équipements d'enseignement et de
formation, doivent, à cet effet, permettre, selon les niveaux,
L'Education et la Formation sont également régies l'appropriation des connaissances et des compétences en
par le principe de laïcité, sous réserve de la prise en compte matière :
des partenariats avec les promoteurs d'établissements - de formation à la citoyenneté sociale, sociétale, civique et
confessionnels. Le principe de neutralité politique s'applique à environnementale ;
tous les établissements d'enseignement, de formation et de - de langues locales ;
recherche, publics ou privés. - de français ;
- d'anglais dès le pré-primaire ;
Article 3 : Le droit à l'égal accès à l'éducation, à l'instruction, - d'une deuxième langue étrangère dès la sixième, au choix
à la culture et à la formation, est garanti à tous, sans entre l'espagnol, l'arabe, l'allemand, le mandarin, le
distinction de croyance, de religion, de race, de sexe, kiswahili, le russe ou le portugais ;
d'appartenance politique ou de toute autre distinction sociale. - des sciences et technologies ;
- des disciplines d'éveil ;
Chapitre II : Des missions fondamentales de l'éducation, - des technologies de l'information et de la communication ;
de la formation et de la recherche - d'activités socio-éducatives et sportives.
Article 9 : L'éducation à la citoyenneté est renforcée, dès l'âge Le Secrétariat du Conseil est assuré par le Ministre
de dix-huit ans au moins, par la pratique des travaux d'intérêt de l'Education Nationale.
national ou, au mieux, par le service militaire.
Article 18 : Le CNEFOR se réunit une fois par an en session
Article 10 : La recherche est menée dans les universités, les ordinaire et peut être convoqué en session extraordinaire.
institutions agréées et dans les entreprises, conformément aux
autorisations de l'Etat. Article 19 : Le CNEFOR dispose d'un Secrétariat scientifique
qui assure sa permanence ainsi que le suivi et la préparation
Elle a une vocation fondamentale et appliquée. des dossiers techniques.
Article 11 : En milieu scolaire et d'apprentissage, l'immersion Article 20 : Les modalités complémentaires d'organisation et
à la recherche et à l'innovation doit être un souci constant, de fonctionnement du CNEFOR et de son Secrétariat
favorisant chez l'apprenant l'esprit critique et le dépassement scientifique sont fixées par voie réglementaire.
perpétuel de la performance actuelle.
Chapitre II : Au plan territorial
Titre II : De l'organisation académique de l'éducation, de
la formation et de la recherche Article 21 : L'organisation académique des secteurs
Education, Formation et Recherche, au plan territorial, se
Chapitre I : Au plan national divise en autant d'académies qu'il y a de provinces sous
réserve de la subdivision de la province de l'Estuaire en deux
Article 12 : Il est créé en République Gabonaise un Conseil académies.
National de l'Education, de la Formation et de la Recherche en
abrégé CNEFOR. Chaque académie comprend au moins trois
circonscriptions académiques et scientifiques subdivisées en
Article 13 : L'organisation académique et scientifique autant de bases pédagogiques qu'il y a de départements et
nationale des secteurs éducation, formation et recherche est du d'arrondissements.
ressort du CNEFOR.
Article 22 : Les modalités d'organisation et de fonctionnement
Article 14 : Le CNEFOR est la plus haute instance nationale des académies provinciales, des circonscriptions académiques
en matière d'éducation, de formation et de recherche. et scientifiques ainsi que des bases pédagogiques sont fixées
par voie réglementaire.
Article 15 : Le CNEFOR est placé sous l'autorité du Président
de la République, Chef de l'Etat, qui en assure la présidence. Titre III : Des établissements d'enseignement scolaire et
universitaire, de formation et de recherche
Article 16 : Le CNEFOR a pour mission d'évaluer la mise en
œuvre des offres de formation, des projets d'infrastructures et Chapitre I : Des établissements d'enseignement et de
d'équipements, dans l'enseignement, la formation et la formation
recherche, au moyen de bilans d'étapes, aux fins d'apporter des
réajustements nécessaires visant une plus grande efficacité des Article 23 : L'enseignement et la formation sont assurés dans
actions éducatives et de recherche. les écoles pré-primaires et primaires, les collèges, les lycées
d'enseignement général, les lycées techniques et
Article 17 : Le CNEFOR est composé comme suit : professionnels, les lycées scientifiques, le lycée national
- le Président de la République, Chef de l'Etat ou son d'excellence, les centres de formation professionnelle, les
représentant, Président ; établissements d'enseignement supérieur, les Centres d'Appui
- le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Vice- au Monde Rural, en abrégé CAMR et les universités.
Président ;
24 au 31 MARS 2012 - N°100 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 835
Section 1 : Des écoles pré-primaires et primaires Section 2 : De l'enseignement secondaire général
Sous-section 1 : Des écoles pré-primaires Article 29 : L'enseignement secondaire est assuré dans les
collèges et les lycées.
Article 24 : Une école pré-primaire est un établissement qui
scolarise les enfants dès l'âge de trois ans. Sous-section 1 : Des collèges
Article 25 : Une école pré-primaire comprend au moins : Le certificat d'études primaires est obtenu par
- trois salles de cours ; consolidation de la note d'examen et du dossier scolaire.
- une salle d'éveil scientifique ;
- un préau ; Article 31 : Un collège comprend au moins :
- une salle de classe destinée à l'immersion aux technologies - dix salles de classe ;
de l'information et de la communication ; - un internat de 150 à 200 places dans les départements et les
- un laboratoire de langues ; districts ;
- un atelier polyvalent ; - une salle polyvalente ;
- des logements pour l'équipe dirigeante et pour les - trois laboratoires de sciences : physique, chimie, science de
enseignants ; la vie et de la terre ;
- une aire de jeux ; - un laboratoire de langues ;
- des toilettes et vestiaires ; - un Centre d'Appui Pédagogique et Logistique en abrégé
- un service social ; CAPL ;
- une infirmerie ; - un plateau sportif ;
- une salle de repos ; - un jardin potager et un petit élevage ;
- une cantine scolaire. - des logements pour les dirigeants ;
- un Centre de Documentation et d’Information en abrégé
Sous-section 2 : Des écoles primaires CDI ;
- des toilettes et vestiaires ;
Article 26 : L'enseignement primaire est assuré dans des - un service social ;
écoles subdivisées en : - une cantine scolaire ;
- cycle préparatoire appelé classe de première année ; - une infirmerie.
- cycle élémentaire organisé en deux années : deuxième et
troisième années ; Sous-section 2 : Des lycées
- cycle moyen organisé en deux années : quatrième et
cinquième années. Article 32 : Un lycée est un établissement secondaire consacré
aux études du second cycle, qui reçoit les élèves admis au
Article 27 : Une école primaire comprend au moins : BEPC aux fins de les préparer à l'examen du baccalauréat.
- cinq salles de classes ;
- une classe destinée à l'éveil scientifique ; Il peut aussi accueillir des classes du premier cycle.
- une classe d'initiation aux technologies de l'information et
de la communication et aux langues étrangères ; Le BEPC est obtenu par consolidation de la note
- un Centre de Documentation et d’Information en abrégé d'examen et du dossier scolaire.
CDI ;
- un laboratoire de langues ; Article 33 : Un lycée comprend au moins :
- un atelier polyvalent ; - dix salles de classe ;
- une aire de jeux ; - trois laboratoires de sciences : physique, chimie, science de
- un jardin zoologique, une aire de culture et un petit la vie et de la terre ;
élevage ; - un laboratoire de langues ;
- des logements pour l'équipe dirigeante ; - une salle polyvalente ;
- des toilettes et vestiaires ; - un plateau sportif ;
- un service social ; - un jardin potager ;
- une infirmerie ; - un jardin zoologique et un petit élevage ;
- une cantine scolaire. - un internat de 350 places dans les chefs-lieux de province
ou de départements à forte démographie scolaire ;
Article 28 : Les modalités complémentaires d'organisation et - des logements pour l'équipe dirigeante ;
de fonctionnement des écoles pré-primaires et primaires sont - un Centre d'Appui Pédagogique et Logistique en abrégé
fixées par voie réglementaire. CAPL ;
- un Centre de Documentation et d’Information en abrégé
CDI ;
836 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 24 au 31 MARS 2012 - N°100
- des toilettes et vestiaires ; - un Centre de Documentation et d’Information en abrégé
- un service social ; CDI ;
- une cantine scolaire ; - des toilettes et vestiaires ;
- une infirmerie. - un service social ;
- une infirmerie.
Article 34 : Les modalités complémentaires d'organisation et
de fonctionnement des lycées et collèges sont fixées par voie Article 40 : Les modalités complémentaires d'organisation et
réglementaire. de fonctionnement du Lycée National d'Excellence sont fixées
par voie réglementaire.
Sous-section 3 : Des lycées scientifiques
Section 3 : De l'enseignement technique
Article 35 : Les Lycées Scientifiques, en abrégé LS,
accueillent les élèves ayant satisfait au BEPC avec une Article 41 : L'enseignement technique est assuré dans les
moyenne d'au moins 12/20 dans les sciences fondamentales, lycées techniques en vue de l'appropriation, par les
pour les préparer au baccalauréat scientifique. apprenants, des connaissances et compétences donnant droit
au baccalauréat technologique ou au Brevet de Technicien
Article 36 : Un lycée scientifique comprend au moins : Supérieur en abrégé BTS.
- dix salles de classe : quatre secondes, trois premières, trois
terminales ; Article 42 : L'enseignement professionnel est assuré dans les
- trois laboratoires de sciences : physique, chimie, sciences lycées techniques en vue de l'appropriation des connaissances
de la vie et de la terre ; et des compétences donnant droit au Certificat d'Aptitudes
- un laboratoire de langues ; Professionnelles, en abrégé CAP, au Brevet d'Etudes
- une salle polyvalente ; Professionnelles, en abrégé BEP, au Brevet de Technicien, en
- un plateau sportif ; abrégé BT ou au baccalauréat professionnel.
- un jardin potager ;
- un jardin zoologique et un petit élevage ; Article 43 : Les diplômes visés aux articles 41 et 42 ci-dessus
- un internat de 350 places ; doivent permettre l'insertion professionnelle de leurs titulaires,
- des logements pour l'équipe dirigeante et pour les l'auto-emploi ou la poursuite des études supérieures.
enseignants ;
- un Centre d'Appui Pédagogique et Logistique en abrégé Article 44 : Les épreuves du baccalauréat sont organisées en
CAPL ; deux parties : la première partie en classe de première, la
- un Centre de Documentation et d’Information en abrégé deuxième en classe de terminale.
CDI ;
- des toilettes et vestiaires ; Article 45 : Les modalités complémentaires d'organisation des
- un service social ; différents baccalauréats sont fixées par voie réglementaire.
- une cantine scolaire ;
- une infirmerie. Sous-section 1 : Des lycées techniques
Article 37 : Les modalités complémentaires d'organisation et Article 46 : Le lycée technique est un établissement
de fonctionnement des lycées scientifiques sont fixées par secondaire recevant, dans les filières technologiques, les
voie réglementaire. élèves de 3ème, admis sur concours d'entrée ou réorientés en
seconde technique, et dans les filières professionnelles pour
Sous-section 4 : Du Lycée National d'Excellence une formation de 4 ans, des élèves de 5ème, admis sur concours
ou réorientés, en provenance des collèges et lycées
Article 38 : Le Lycée National d'Excellence en abrégé LNE, d'enseignement général.
accueille les élèves ayant satisfait au BEPC avec une moyenne
générale annuelle d'au moins 14/20 dans une filière pour les Article 47 : Un lycée technique comprend au moins :
préparer au baccalauréat. - dix salles de classe : quatre secondes, trois premières, trois
terminales ;
Article 39 : Le Lycée National d'Excellence comprend au - trois laboratoires de sciences : physique, chimie, sciences
moins : de la vie et de la terre ;
- 12 salles de classe ; - un laboratoire de langues ;
- trois laboratoires de sciences : physique, chimie, sciences - une salle polyvalente ;
de la vie et de la terre ; - un plateau sportif ;
- un laboratoire de langues ; - un jardin potager ;
- une salle polyvalente ; - un jardin zoologique et un petit élevage ;
- un plateau sportif ; - un internat de 350 places ;
- un jardin potager ; - des logements pour l'équipe dirigeante ;
- un jardin zoologique et un petit élevage ; - un Centre d'Appui Pédagogique et Logistique en abrégé
- un internat d'une centaine de places ; CAPL ;
- des logements pour l'équipe dirigeante et pour les - un Centre de Documentation et d’Information en abrégé
enseignants ; CDI ;
- un Centre d'Appui Pédagogique et Logistique en abrégé - des toilettes et vestiaires ;
CAPL ; - un service social ;
- une cantine scolaire ;
24 au 31 MARS 2012 - N°100 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 837
- une infirmerie. - des bâtiments et équipements de chaque décanat et de
chaque département ;
Sous-section 2 : Des centres de formation professionnelle - des bâtiments et équipements de chaque grande école ;
- des bâtiments pédagogiques composés d'amphithéâtres, de
Article 48 : La formation professionnelle de l'apprenant peut salles de cours, de travaux dirigés et de travaux pratiques ;
être assurée auprès des professionnels et des artisans agréés - des bâtiments scientifiques composés de laboratoires de
par l'école, dans des ateliers-écoles assurant l'apprentissage recherche et d'ateliers ;
pour des métiers de base ou dans des centres alternant - d'une salle polyvalente ;
formation pratique et théorique, pour l'acquisition des - des bâtiments d'une Direction des Œuvres Universitaires et
connaissances et des compétences dans des ateliers et classes Sociales en abrégé DOUS ;
ainsi qu’en entreprise. - d'une bibliothèque centrale avec salle multimédia à
vocation d'université virtuelle ou de campus numérique et
Article 49 : La formation professionnelle doit favoriser l'auto- d'une mini-imprimerie ;
emploi. - des salles d'informatique ;
- des laboratoires de langues ;
Elle est assurée : - d'une scolarité centrale ;
- dans chaque département ou district, pour les élèves âgés - des plateaux sportifs ;
d'au moins douze ans, pour l'apprentissage d'une activité - des infrastructures et équipements destinés au logement et
pratique ou artistique auprès des professionnels, sur une à la restauration des étudiants et des enseignants ;
période d'au plus deux ans ou dans des centres sportifs ; - d'un centre médical.
- dans chaque département, pour les élèves âgés d'au moins
quatorze ans, réorientés des premiers cycles d'enseignement Article 55 : Les infrastructures et les équipements mentionnés
secondaire, pour l'apprentissage d'un métier de base, en deux ci-dessus peuvent faire l'objet d'une mutualisation inter-
ans au plus, par des enseignements pratiques et théoriques et universitaire ou inter-établissements.
en alternance auprès des professionnels des petites et
moyennes entreprises ou industries ; Sous-section 1 : Des facultés
- dans chaque province, pour les élèves réorientés après le
BEPC pour les former, en deux ou trois ans, à l'auto-emploi, Article 56 : Les facultés assurent, à titre principal, des
ou à une formation d'ouvriers qualifiés. enseignements diplômant à vocation recherche et, à titre
accessoire, des enseignements professionnels diplômant et
Article 50 : Un centre de formation professionnelle comprend qualifiants, conformément au système Licence-Master-
au moins : Doctorat en abrégé LMD.
- cinq salles de classe ;
- des plateaux techniques correspondant à chaque spécialité Article 57 : Les facultés sont composées :
ou métier ; - des départements ;
- un laboratoire d'informatique ; - des laboratoires ou unités de recherche ;
- un laboratoire de langues ; - des centres de documentation.
- un plateau sportif ;
- des logements pour l'équipe dirigeante ; Sous-section 2: Des grandes écoles
- un internat ;
- une cantine scolaire ; Article 58 : Les grandes écoles assurent, à titre principal, des
- une infirmerie. enseignements à vocation professionnelle, qualifiant et
diplômant, conformément au système LMD et, à titre
Article 51 : Les modalités complémentaires d'organisation et accessoire, des enseignements à vocation recherche, destinés à
de fonctionnement des lycées techniques et professionnels former pour chacune d'elle, des enseignants-chercheurs
ainsi que des centres de formation, sont fixées par voie spécialisés en recherche appliquée.
réglementaire.
Article 59 : Les étudiants peuvent être reçus soit en année
Section 4 : De l'enseignement supérieur préparatoire, soit en première année d'une grande école, sur
concours ou sur titre, sous réserve des conditions d'admission
Article 52 : L'enseignement supérieur est assuré dans les prévues par voie réglementaire.
universités comprenant des facultés, des grandes écoles et des
écoles doctorales ainsi que des organismes post-doctoraux Article 60 : Chaque grande école est composée :
chargés des formations et des synergies avec d'autres - des départements ;
organismes partenaires bilatéraux ou multilatéraux. - des laboratoires, ateliers ou unités de recherche ;
- d'un centre de documentation.
Article 53 : L'université a pour mission de diffuser le savoir,
le savoir-faire et le savoir-être et d'assurer à travers ses Article 61 : Dans chaque université, les œuvres sociales sont
laboratoires, la production du savoir et de la technologie dans gérées par les DOUS.
les facultés ou dans les grandes écoles.
Article 62 : Des DOUS peuvent être créées dans des grandes
Article 54 : Les infrastructures et équipements d'une écoles ou des facultés délocalisées.
université sont constitués :
- des bâtiments et équipements du rectorat ;
838 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 24 au 31 MARS 2012 - N°100
Article 63 : Les DOUS peuvent aussi se mutualiser dans une Article 71 : Les enseignants, les formateurs et chercheurs
même localité, dans les formes prévues par voie peuvent être :
réglementaire. - des agents publics permanents ;
- des agents publics non permanents ;
Article 64 : Les modalités d'organisation et de fonctionnement - des associés ;
des universités sont fixées par voie réglementaire. - des émérites ;
- des honoraires ;
Article 65 : Chaque faculté ou grande école peut ouvrir une - des vacataires.
école doctorale dans des conditions prévues par voie
réglementaire. Ils sont recrutés dans les conditions prévues par le
Statut Général de la Fonction Publique, les statuts particuliers,
Des textes réglementaires déterminent également les le Code du Travail ou des textes conventionnels.
conditions d'ouverture et d'organisation d'organismes post-
universitaires pour la préparation et l'encadrement multiforme Article 72 : Des avantages particuliers sont accordés aux
des candidats aux grades post-doctoraux. nationaux exerçant les métiers d'enseignant, de formateur ou
de chercheur ainsi qu'à certaines spécialités pour susciter
Chapitre II : De la recherche davantage de vocation.
Article 66 : L'activité de recherche comprend la recherche Des textes réglementaires précisent les modalités
fondamentale, la recherche appliquée et la recherche d'octroi de ces avantages.
développement.
Article 73 : Les enseignants, les formateurs et les chercheurs
Article 67 : Les instituts de recherche peuvent être rattachés à non nationaux sont recrutés sur la base de contrats stipulant
une université ou avoir une existence autonome dans les leurs droits et leurs obligations.
formes prévues par voie législative. Ils peuvent aussi être
créés par une entreprise ou dans le cadre d'un partenariat Article 74 : Le métier d'enseignant au pré-primaire est ouvert
« public/privé ». à toute personne :
- en qualité d'assistant du pré-primaire ou d'instituteur
Article 68 : Les laboratoires de recherche et les ateliers de adjoint, titulaire d'un BEPC ou d'un diplôme équivalent,
fabrication ou de maintenance des universités, grandes écoles ayant satisfait à une formation appropriée, qualifiante et
et instituts de recherche, sont ouverts à la commande publique diplômante ;
ou privée, notamment, en matière d'expertise, de production, - en qualité d'instituteur du pré-primaire, titulaire du
de conseil, de contrôle, d'enquête ou d'audit, pour permettre baccalauréat ou d'un titre équivalent, ayant satisfait à quatre
leur autofinancement et garantir l'obligation de résultat pour semestres de niveau Licence 2 en abrégé L2 à l'Ecole
les chercheurs. Normale d'Instituteurs en abrégé ENI ou de tout autre
établissement agréé ou partenaire ;
Il est promu des dynamiques de recherche mettant en - en qualité d'encadreur du pré-primaire, de grade de
synergie les données de la culture et de la civilisation africaine conseiller pédagogique, après cinq années de service comme
avec celles d'autres cultures et civilisations. instituteur du pré-primaire, ayant satisfait à six semestres de
niveau Licence 3 en abrégé L3, huit semestres de niveau
En matière médicale notamment, il peut être créé des Master 1 en abrégé Ml et dix semestres de niveau Master 2
laboratoires permettant des partenariats entre la médecine professionnel en abrégé M2, à l'Ecole Normale Supérieure
africaine et les autres médecines, dans des conditions prévues en abrégé ENS ou de tout autre établissement agréé ou
par voie réglementaire. partenaire ;
- en qualité d'encadreur, de grade d'inspecteur pédagogique,
Titre IV : Des modalités d'exercice du métier d'enseignant, ayant satisfait à une formation doctorale en matière de
de formateur, de chercheur ou tout autre corps recherche appliquée à l'enseignement pré-primaire et
d'appui dans les secteurs Education, Formation ouvrant ainsi droit, en cas de mention suffisante, à l'entrée
et Recherche dans les corps d'enseignants-chercheurs ou de chercheurs,
comme spécialiste pour la formation des futurs encadreurs et
Article 69 : Les personnels des secteurs éducation, formation, enseignants du pré-primaire.
enseignement supérieur et recherche sont :
- les enseignants ; Article 75 : Le métier d'enseignant au primaire est ouvert à
- les formateurs ; toute personne :
- les chercheurs ; - en qualité d'instituteur adjoint, titulaire d'un BEPC ou d'un
- les agents d'appui technique, administratif, logistique, diplôme équivalent, ayant satisfait à une formation
statistique, psychologique, social et spécialisé, ainsi que appropriée, qualifiante et diplômante ;
ceux de la sécurisation scolaire et universitaire. - en qualité d'instituteur du primaire, titulaire du
baccalauréat, ayant satisfait à quatre semestres de niveau L2
Article 70 : Le corps enseignant se subdivise en : dans une ENI de l'Université des Sciences de l'Education ou
- enseignants du pré-primaire ; de tout autre établissement agrée ou partenaire ;
- enseignants du primaire ; - en qualité d'encadreur du primaire, de grade de conseiller
- enseignants du secondaire ; pédagogique, ayant satisfait, après cinq années de service
- enseignants du supérieur. comme instituteur du primaire, à six semestres de niveau L3,
M1 et M2 professionnels, à l'ENS de l'Université des
24 au 31 MARS 2012 - N°100 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 839
Sciences de l'Education ou de tout autre établissement agréé Article 78 : L'ouverture de poste d'enseignant au pré-primaire,
ou partenaire ; au primaire et au secondaire se fait par académie.
- en qualité d'encadreur chercheur, de grade d'inspecteur
pédagogique, ayant satisfait à une formation doctorale en Article 79 : Les jeunes bacheliers admis en formation initiale
matière de recherche appliquée à l'enseignement primaire et à l'ENI, à l'ENS et à l'ENSET acquièrent le statut d'agent
ouvrant ainsi droit, en cas de mention suffisante, à l'entrée public permanent stagiaire dès le début de la deuxième année
dans le corps d'enseignants-chercheurs ou de chercheurs, académique.
comme spécialiste pour la formation des futurs encadreurs et
enseignants du primaire. Article 80 : Le métier d'enseignant au supérieur est ouvert à
tout titulaire d'un doctorat à partir de la mention bien.
Article 76 : Le métier d'enseignant au secondaire général est
ouvert à toute personne : Dans des spécialités insuffisamment pourvues en
- en qualité de professeur adjoint de collège, titulaire d'une enseignants titulaires d'un doctorat, le poste peut être ouvert
licence professionnelle délivrée par l'ENS de l'Université des au titulaire d'un master ou de tout autre diplôme jugé
Sciences de l'Education ou de tout autre établissement agréé équivalent.
ou partenaire ;
- en qualité de professeur de lycée, titulaire d'un Aux fins de l'appropriation des compétences par les
baccalauréat ou d'un titre équivalent, ayant satisfait à dix étudiants, l'enseignement supérieur peut être ouvert à des
semestres de niveaux L1, L2, L3, Ml et M2 à l'ENS de professionnels et autres spécialistes et personnes qualifiées ou
l'Université des Sciences de l'Education ou de tout autre expérimentées sur la base des contrats spécifiques.
établissement agréé ou partenaire ou encore, ayant réussi
après cinq années de service comme professeur adjoint de Article 81 : Les intervenants dans les écoles doctorales et les
collège aux M1 et M2 ; collèges post-doctoraux doivent être, selon des modalités
- en qualité d'encadreur chercheur du secondaire général, de définies par voie réglementaire, des enseignants du supérieur
grade d'inspecteur pédagogique, ayant satisfait à une de rang magistral ou des personnes suffisamment qualifiées ou
formation doctorale en matière de recherche appliquée à expérimentées agréées par une commission.
l'enseignement secondaire général, et ouvrant droit, en cas
de mention suffisante, à l'entrée dans le corps d'enseignants- Article 82 : Le métier de chercheur dans un laboratoire ou un
chercheurs ou de chercheurs, comme spécialiste pour la atelier, d'une faculté, d'une grande école, d'un institut de
formation des futurs professeurs des collèges et de lycées. recherche, ou dans un organisme privé partenaire est ouvert à
toute personne titulaire d'un doctorat avec au minimum la
Article 77 : Le métier d'enseignant au secondaire technique et mention bien.
professionnel et dans les centres de formation professionnelle
est ouvert à toute personne : Un jury scientifique peut décider d'associer à une
- en qualité de formateur adjoint dans les centres de équipe de recherche toute personne qu'il juge qualifiée ou
formation aux métiers de base, aux titulaires d'un CAP, d'un expérimentée.
BT, d'un BEP ou d'un titre équivalent, ayant satisfait à une
formation modulaire appropriée, qualifiante et diplômante Article 83 : L'ouverture de postes dans l'enseignement au
lui permettant d'animer un atelier-école ; supérieur et dans la recherche se fait par établissement et par
- en qualité de formateur dans les centres de formation institut de recherche.
professionnelle provinciaux, titulaire d'un baccalauréat
technique ou professionnel, ayant satisfait à quatre semestres Article 84 : Durant la dernière décennie de leur carrière, les
de niveau L2 à l'Ecole Normale Supérieure de enseignants et les chercheurs doivent être encouragés à
l'Enseignement Technique en abrégé ENSET, de l'Université s'organiser en bureau d'études ou de consultation, aux fins de
des Sciences de l'Education ou tout autre établissement faciliter leur mobilisation, par commande publique ou privée,
agréé ou partenaire ; en cas de nécessité.
- en qualité de professeur adjoint de collège, titulaire d'une
licence professionnelle de l'ENSET, de l'Université des Ils peuvent être sollicités pour des vacations ou des
Sciences de l'Education ou tout autre établissement agréé ou contrats particuliers après leur admission à la retraite.
partenaire ;
- en qualité de professeur de lycée, titulaire d'un Article 85 : Les modalités d'accès dans les corps d'appui
baccalauréat ou d'un titre équivalent, ayant satisfait à dix multiforme à l'éducation, à la formation, à la recherche ainsi
semestres de niveau L1, L2, L3, M1 et M2 à l'ENSET, de que dans celui chargé de la sécurisation scolaire et
l'Université des Sciences de l'Education ou de tout autre universitaire, tout comme le déroulement de chaque carrière,
établissement agréé ou partenaire ou encore ayant réussi, sont fixées par voie réglementaire.
après cinq années de service comme professeur adjoint de
collège, aux M1 et M2 ; Titre V : Du calendrier scolaire et académique
- en qualité d'encadreur chercheur du secondaire technique
et professionnel, de grade d'inspecteur pédagogique, ayant Article 86 : Le calendrier et le rythme scolaires et
satisfait à une formation doctorale en matière de recherche académiques sont conçus de manière à garantir l'idéal d'une
appliquée à l'enseignement secondaire technique et école accessible à tous, tout au long de la vie.
professionnel, et ouvrant droit, en cas de mention suffisante,
à l'entrée dans le corps d'enseignants-chercheurs ou de Ils sont régis par les principes généraux ci-dessous.
chercheurs, comme spécialiste pour la formation des futurs
professeurs des collèges et des lycées. 1- Au pré-primaire :
840 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 24 au 31 MARS 2012 - N°100
- une année scolaire de 32 semaines entrecoupée de Titre VI : De l'orientation scolaire, académique et de la
vacances intermédiaires et de jours fériés, se terminant par prise en charge sociale de l'apprenant
trois mois de vacances de fin d'année académique ;
- une semaine scolaire organisée, du lundi au vendredi, et Chapitre I : De l'orientation scolaire et académique
comprenant chaque jour, en alternant intercours, repas et
repos ; Article 90 : Dès son entrée en petite section du pré-primaire,
- chaque matin quatre heures de cours ; l'apprenant bénéficie d'un numéro d'identification unique
- chaque après-midi, deux heures consacrées aux activités codifié et attribué, par le fichier central du Ministère en charge
ludiques, sportives, artistiques ou pratiques. de l'Education Nationale, jusqu'à son entrée dans la vie active.
Article 98 : Les orientations et réorientations prévues par le Article 108 : Sont interdits en milieu scolaire et universitaire :
présent texte abrogent les mécanismes d'exclusion dans les - les châtiments ou sévices ainsi que toute autre forme de
établissements scolaires et universitaires, pour travail violence ou d'humiliation ;
insuffisant, ainsi que ceux de suppression de la bourse dans - le commerce ou la consommation, sous quelle que forme
l'enseignement professionnel et supérieur. que ce soit, tant à l'intérieur qu'aux abords des
établissements, de l'alcool, de la drogue ou des stupéfiants
Article 99 : Ces orientations et réorientations peuvent faire ainsi que toute autre substance nocive présentant un danger
l'objet de recours, dans les formes et conditions prévues par pour la santé, l'environnement scolaire et universitaire ainsi
voie réglementaire. que pour l'ensemble de la communauté éducative ;
- la détention par les apprenants d'une arme à feu, d'une
Article 100 : Si le recours n'aboutit pas, et en cas de arme blanche, d'un explosif ou d'une substance de nature à
persistance de l'apprenant dans son refus, l'orientation est constituer un danger pour autrui ou pour la communauté.
immédiatement libérée au profit d'un méritant immédiat.
Titre VII : Des instruments de garantie de l'Assurance
Article 101 : L'orientation d'apprenants boursiers de l'Etat ou Qualité de l'Enseignement, de la Formation
de toute collectivité publique à l'extérieur du Gabon, doit être et de la Recherche
justifiée par l'inexistence des filières et des niveaux de
formation dans les établissements nationaux. Article 109 : Il est créé un organisme de garantie de
l'Assurance Qualité dénommé Comité Scientifique
Article 102 : L'orientation d'apprenants à l'étranger doit être d'Assurance Qualité en abrégé CSAQ.
en adéquation avec les objectifs de développement et les
moyens de la nation et justifiée par les aptitudes dudit Il est chargé d'évaluer les curricula et offres de
apprenant. formation et de recherche et du suivi des enseignants, des
formateurs et des chercheurs, pour un meilleur déroulement
Article 103 : Pour garantir l'attractivité vers les métiers académique et scientifique de leur carrière.
d'enseignement des sciences dures, des technologies, de la
gestion, du droit, de l'économie et de tout autre domaine jugé Il est également qualifié pour évaluer l'adéquation
opportun, les orientations doivent être soutenues par des des projets de recherche avec les impératifs de développement
bourses incitatives. et d'éthique.
Chapitre II : De la prise en charge sociale de l'apprenant Article 110 : Les modalités d'organisation et de
fonctionnement du CSAQ sont fixées par voie réglementaire.
Article 104 : En toute circonstance, l'élève et l'étudiant sont
au centre de l'activité éducative. Le droit à l'éducation confère Titre VIII : Des partenariats « public/privé » en matière
aux élèves et étudiants méritants le bénéfice des conditions d'enseignement, de formation et de recherche
appropriées d'apprentissage et d'épanouissement, dans la
limite des possibilités de l'Etat. Article 111 : En matière d'enseignement, de formation et de
recherche, des partenariats « public/privé » peuvent être
A ce titre, ils ont droit au libre accès aux promus.
enseignements prescrits par les programmes de formation et à
la garantie de l'intégrité physique et morale. Article 112 : Tout promoteur d'un établissement privé
d'enseignement, de formation ou de recherche est tenu de
Article 105 : L'expression de ces paramètres suggère un seuil passer un contrat de partenariat avec l'Etat ou toute autre
décent de logement et de restauration, une assurance maladie collectivité publique.
assortie d'une couverture des risques dans les espaces culturels
et sportifs adéquats, des facilités de transport et de Article 113 : Les droits et obligations entre les partenaires
documentation dont les conditions d'accès sont prévues par sont formalisés par :
voie réglementaire. - un contrat d'agrément technique d'ouverture et de gestion
d'un établissement ;
Article 106 : Les établissements d'enseignement, de formation - un contrat de reconnaissance d'utilité publique.
et de recherche, doivent être sanctuarisés par un cadre
architectural permettant des synergies dynamiques entre les Article 114 : Pour l'émergence des partenariats « public/privé »
membres d'une communauté éducative sereine et exempte de innovants en matière de formation, d'enseignement et de
toute atteinte à leur intégrité. recherche, il est créé en République Gabonaise, une Cité Verte
de l'Emergence, de l'Education et du Savoir.
Ils doivent être accessibles à tout membre de la
communauté éducative et notamment à ceux frappés de Article 115 : La Cité Verte de l'Education et du Savoir jouit
quelque handicap que ce soit. du statut de zone franche à caractère scolaire, universitaire, de
formation et de recherche, ouverte aux promoteurs publics et
Article 107 : La consécration de cette sanctuarisation du privés ainsi qu'à des mécènes, capitalisant l'avantage
domaine public de l'enseignement, de la formation et de la concurrentiel dans les économies du savoir tels que les
842 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 24 au 31 MARS 2012 - N°100
bibliothèques, les librairies, les campus numériques, les Article 126 : Des contrats aux clauses exceptionnelles et
universités virtuelles ou la construction des résidences pour substantielles peuvent être signés par l'Etat avec des
étudiants ou pour enseignants. promoteurs, en matière de logements enseignants et de
logements étudiants, notamment en milieu rural.
Article 116 : La fourniture en eau et en électricité de la Cité
Verte de l'Education et du Savoir est assurée de préférence par Article 127 : Les modalités d'organisation et de
des industries propres. fonctionnement de ces différents modes de contractualisation
sont fixées par voie réglementaire.
Article 117 : La cité Verte de l'Education et du Savoir peut
apporter sa contribution à l'aménagement technique du Article 128 : Les établissements d'enseignement, de formation
territoire national, en s'y déployant sous forme de dépendances et de recherche, relevant du domaine public peuvent tendre à
ou de quartiers, qui lui sont rattachés. une autonomisation substantielle, en soumettant à l'Etat, un
projet de contrat assorti, entre autres, d'une obligation de
Article 118 : La Cité Verte de l'Education et du Savoir abrite résultat, pesant sur l'équipe d'encadrement, les enseignants, les
une Usine à Idées Innovantes en abrégé Usin-à-IDI. chercheurs et tout autre intervenant.
Article 119 : L'Usine à Idées Innovantes est reliée à un Titre IX : Dispositions transitoires et finales
faisceau d'instituts, de laboratoires de recherche et de bureaux
d'études publics et privés. Article 129 : Des textes réglementaires précisent les modalités
de mise en œuvre des mesures suivantes :
Article 120 : L'Usine à Idées Innovantes est dotée d'un fonds - la suppression du concours d'entrée en 6ème;
de recherche dont les ressources proviennent : - l'admission au second cycle secondaire sur réussite au
- d'une taxe de 1% du chiffre d'affaires de tous les brevet ;
organismes installés en son sein ou dans des quartiers - l'organisation du baccalauréat en deux parties ;
délocalisés en d'autres lieux du territoire national ; - l'abolition de l'exclusion scolaire pour travail insuffisant au
- d'un prélèvement de 10% sur la Provision pour profit des réorientations ;
Investissements Diversifiés en abrégé PID ; - l'abolition de la suppression de la bourse au bénéfice
- d'un prélèvement de 1% sur les recettes d'exploitation et de d'orientations pertinentes.
transformation des ressources énergétiques, minières,
forestières et halieutiques ; Article 130 : Des textes réglementaires déterminent, en tant
- des avoirs de ses droits de copropriété intellectuelle ; que de besoin, les dispositions de toute nature nécessaires à
- des revenus de placements financiers, et de toute autre l'application de la présente loi.
activité prévue par voie réglementaire.
Article 131 : La présente loi qui abroge toutes dispositions
Article 121 : Les conditions et modalités d'organisation de la législatives et réglementaires antérieures contraires, en matière
Cité Verte de l'Emergence, de l'Education et du Savoir, ainsi scolaire et universitaire, ainsi qu'en matière de formation et de
que de ses dépendances, sont fixées par voie réglementaire. recherche sera enregistrée, publiée selon la procédure
d'urgence et exécutée comme loi de l'Etat.
Article 122 : Le promoteur d'un établissement
d'enseignement, de formation ou de recherche, placé dans la Fait à Libreville, le 14 février 2012
Cité Verte de l'Education et du Savoir, ou dans l'une de ses
dépendances, bénéficie de facilités notamment fiscales et/ou Par le Président de la République,
douanières, ainsi que d'un accord de siège. Chef de l’Etat
Article 1er : Est ratifiée l'ordonnance n°0013/PR/2011 Les primes provisionnelles sont obligatoirement
instituant et organisant le fonctionnement d'une cession légale versées aux échéances fixées dans les traités des sociétés
sur les primes ou cotisations des sociétés d'assurances cédantes. Aucune compensation avec les soldes des comptes
exerçant en République Gabonaise, conformément aux courants ne sera autorisée.
dispositions de la loi n°011/2011 du 8 juillet 2011 autorisant
le Président de la République à légiférer par ordonnances Article 9 : Les entreprises d'assurances sont tenues de remplir
pendant l'intersession parlementaire. et d'envoyer dans le délai de quinze jours à la société de
réassurance, les fiches de déclaration de risques, pour tous les
Chapitre 1er : De la cession légale des primes ou cotisations contrats d'assurance établis. Elles doivent également déclarer
les modifications de risques ainsi que les résiliations ou
Article 2 : Les sociétés d'assurances visées à l'article 1er ci- annulations de contrats.
dessus sont tenues de céder, à une société de réassurance de
droit gabonais désignée par arrêté du Ministre chargé de Article 10 : Tout sinistre dont l'estimation atteint au minimum
l'Economie, une partie de leurs primes ou cotisations. la conservation nette de chaque société cédante doit être
impérativement déclaré à la société de réassurance par
Article 3 : Les taux des primes ou cotisations, objet de cette chacune des sociétés cédantes concernées dès qu'elles en ont
cession légale, sont fixés comme suit : connaissance.
- Sociétés d'Assurances Dommages aussi appelées TIARD :
15% des primes émises, hors offshore, aviation et L'avis de sinistre doit être complété des informations
maladie/santé ; suivantes :
- Sociétés d'Assurances Vie : 10% des primes émises, hors - le bordereau de placement comprenant le numéro de
capitalisation/épargne. police, la période d'assurance et de garantie de la police ;
- la répartition de la coassurance ;
Ces taux sont susceptibles de modification par voie - le montant ou l'évaluation du sinistre.
réglementaire.
Article 11 : La société de réassurance doit constituer auprès
Article 4 : La cession légale prévue à l'article 2 ci-dessus est des sociétés cédantes des dépôts de primes et des dépôts de
payable nette d'annulations, d'impôts et taxes, par semestre sinistres en garantie de ses engagements découlant des risques
échu. afférents à la cession légale.
Article 5 : La société de réassurance cessionnaire est tenue de Article 12 : Les dépôts de primes ou cotisations sont
garantir les risques afférents à la cession légale jusqu'à due constitués en espèces au quatrième trimestre de l'exercice. Ils
concurrence du montant de ladite cession, déduction faite de correspondent au minimum à trente-six pour-cent de l'assiette
la conservation nette de chaque société cédante. des primes ou cotisations de l'exercice inventorié, non
annulées à la date d'inventaire.
Elle est en outre redevable de commissions dues aux
sociétés assujetties à la cession légale au taux fixé, pour Article 13 : Les dépôts de sinistres à cent pour-cent sont
chaque branche et catégorie, comme suit : également constitués en espèces et doivent figurer dans les
- Sociétés TIARD : 20% des primes cédées ; comptes du quatrième trimestre de l'exercice.
- Sociétés d'Assurances Vie : 10% des primes cédées.
Article 14 : Les dépôts visés aux articles 12 et 13 ci-dessus,
Ces taux sont susceptibles de modification par voie sont libérés dans les comptes correspondants de l'exercice
réglementaire. suivant et bonifiés d'un intérêt dont le taux est égal à celui des
traités conventionnels.
Article 6 : Les créances consécutives aux cessions légales
sont affectées d'un privilège général qui atteint les biens Article 15 : Les comptes courants de réassurance doivent être
meubles des débiteurs, en quelque lieu où ils se trouvent. confectionnés par les sociétés cédantes et envoyés à la société
de réassurance, conformément aux dispositions du Code
Ce privilège s'exerce immédiatement après celui du OHADA.
Trésor public et des administrations ou régies financières.
Les comptes doivent être arrêtés semestriellement et
Chapitre II : Du fonctionnement de la cession légale des transmis à la société de réassurance dans les quarante-cinq
primes ou cotisations jours suivant la fin du semestre considéré.
Article 7 : La cession légale, au premier franc, porte sur toutes Le solde du compte courant doit être réglé dans les
les opérations d'assurances directes réalisées par les quarante-cinq jours qui suivent le délai d'envoi des comptes
compagnies d'assurances opérant en République Gabonaise, à semestriels.
l'exception des :
- Assurances Dommages : l'offshore, l'aviation et la En outre, les sociétés cédantes doivent produire en
maladie/santé ; même temps que les comptes, les documents suivants :
- Assurances Vie : l'épargne/capitalisation.
844 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 24 au 31 MARS 2012 - N°100
- l'état relatif à la ventilation des primes nettes d'annulations Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement
par exercice de souscription ; Paul BIYOGHE MBA
- l'état relatif à la ventilation des sinistres nets de recours
payés par année de survenance. Le Ministre de l’Economie, du Commerce, de l’Industrie et du
Tourisme
Article 16 : Les sociétés cédantes doivent fournir à la société Magloire NGAMBIA
de réassurance, à sa demande, les renseignements de toute _____________
nature concernant les opérations soumises à la cession légale.
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
La société de réassurance peut faire procéder à tout ________
moment, à la vérification des livres, des registres et documents
des sociétés cédantes relatifs aux opérations soumises à la Décret n°0102/PR du 14 février 2012 portant
cession légale. promulgation de la loi n°024/2011 portant ratification de
l'ordonnance n°0013/PR/2011 instituant et organisant le
Article 17 : Pour toute infraction à l'obligation de cession fonctionnement d'une cession légale sur les primes ou
légale et pour tout retard dans la transmission des comptes et cotisations des sociétés d'assurances exerçant en République
des états financiers et statistiques annuels à la société de Gabonaise
réassurance, la société d'assurance cédante peut faire l'objet
d'une mise en demeure par lettre recommandée, avec accusé LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
de réception. CHEF DE L'ETAT ;
A l'expiration d'un délai de quarante-cinq jours après Vu la Constitution, notamment en son article 17,
l'envoi de la mise en demeure, l'infraction à l'obligation de alinéa 1er ;
cession légale ou le retard dans la transmission des comptes
semestriels ou des états financiers et statistiques annuels à la DECRETE:
société de réassurance est passible d'une astreinte de cinq cent
mille francs CFA par jour de retard, augmenté des intérêts au Article 1er : Est promulguée la loi n°024/2011 portant
taux légal en vigueur. ratification de l'ordonnance n°0013/PR/2011 instituant et
organisant le fonctionnement d'une cession légale sur les
Toutefois, le montant de l'astreinte susvisée ne peut primes ou cotisations des sociétés d'assurances exerçant en
dépasser cinquante millions de francs CFA par exercice. République Gabonaise.
Article 18 : Le recouvrement des pénalités s'opère en faveur Article 2 : Le présent décret sera enregistré, publié selon la
de la société de réassurance. procédure d'urgence et communiqué partout où besoin sera.
Article 19 : Les poursuites pour le recouvrement des primes Fait à Libreville, le 14 février 2012
non cédées, des soldes des comptes courants et de pénalités
s'exercent comme en matière d'impôts directs. Par le Président de la République,
Chef de l’Etat
Toute requête ou opposition tendant à ce qu'il soit Ali BONGO ONDIMBA
sursis à l'exécution du titre de recouvrement n'est recevable ________
que si le débiteur soulève une contestation sérieuse et
constitue une garantie sous forme de caution bancaire ou de Décret n°0103/PR du 14 février 2012 portant
dépôt de cautionnement égal au moins à la moitié de la promulgation de la loi n°21/2011 portant orientation générale
créance objet dudit titre. de l'Education, de la Formation et de la Recherche
Article 1er : Le présent décret, pris en application des Chapitre IV : Des personnels
dispositions de la loi n°020/2005 du 3 janvier 2006 susvisée,
porte création, attributions et organisation de l'Office des Article 8 : Les personnels de l'ORIAM se composent d'agents
Recherches, d'Introduction, d'Adaptation et de Multiplication publics mis à disposition et d'agents régis par le Code du
du Matériel Végétal. Travail. Les traitements et avantages de ces personnels sont
fixés par les textes en vigueur.
Chapitre I : De la création et des attributions
Chapitre V : Des dispositions diverses et finales
846 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 24 au 31 MARS 2012 - N°100
Article 9 : L'ORIAM bénéficie des avantages à caractère Vu la décision de la Cour Constitutionnelle
financier, fiscal et social compatibles avec sa mission de n°090/CC du 25 novembre 2011 tendant à l'annulation de la
service public, conformément aux textes en vigueur. Il candidature de Monsieur MBOMBE NZONDOU Abel à
bénéficie des installations relevant du domaine public ou privé l'élection des députés à l’Assemblée Nationale du 17
de l'Etat. décembre 2011 au deuxième siège du département de
l’Ogoulou, province de la Ngounié ;
Article 10 : Des textes réglementaires déterminent, en tant Le rapporteur ayant été entendu ;
que de besoin, les dispositions de toute nature nécessaires à
l'application du présent décret. 1- Considérant que par requête susvisée, Monsieur
MBOMBE NZONDOU Abel, demeurant à Libreville, Boîte
Article 11 : Le présent décret, qui abroge toutes dispositions Postale 44, a saisi la Cour Constitutionnelle aux fins de
antérieures contraires, sera enregistré, publié selon la révision de sa décision n°090/CC du 25 novembre 2011 ;
procédure d'urgence et communiqué partout ou besoin sera.
2- Considérant qu'au soutien de sa requête, Monsieur
Fait à Libreville, le 6 décembre 2011 MBOMBE NZONDOU Abel fait valoir que la carte de
membre du Parti Démocratique Gabonais qui a été produite
Par le Président de la République, aux débats par le requérant contre sa candidature est fausse ;
Chef de l’Etat qu'il ajoute que le Parti Démocratique Gabonais n'a pas pu
Ali BONGO ONDIMBA produire sa fiche d'adhésion ; qu'il conclut qu'en l'absence de
preuve il n' y a pas de droit ;
Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement
Paul BIYOGHE MBA 3- Considérant qu'aux termes de l'article 87 de la loi
organique sur la Cour Constitutionnelle, le recours en révision
Le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage, de la Pêche et du n'est ouvert que s'il y a eu fraude de l'une des parties de nature
Développement Rural à avoir déterminé la conviction de la Cour ; s'il y a eu faux
Raymond NDONG SIMA témoignage reconnu par une décision de justice ; si la décision
considérée a été rendue sur des pièces fausses ; si, depuis la
Le Ministre du Budget, des Comptes Publics et de la Fonction décision, il a été recouvré des pièces décisives détenues par
Publique, chargé de la Réforme de l’Etat l'adversaire ;
Emmanuel ISSOZE NGONDET
_____________ 4- Considérant en l'espèce, que non seulement aucun
des cas ci-dessus cités n'est réalisé, mais encore que le
COUR CONSTITUTIONNELLE requérant, qui affirme que la carte de membre produite aux
________ débats par son adversaire est fausse, n'établit pas le caractère
faux de ladite pièce ; que mieux, l'exploit d'Huissier versé par
Décision n°101/CC du 8 décembre 2011 relative à la lui-même en la cause rapporte que le responsable du Parti
requête présentée par Monsieur MBOMBE NZONDOU Abel Démocratique Gabonais, auditionné, affirme que Monsieur
tendant à la révision de la décision de la Cour MBOMBE NZONDOU Abel est bel et bien membre de ce
Constitutionnelle n°090/CC du 25 novembre 2011 parti politique ; que dès lors, sa demande en révision ne peut
prospérer ; qu'il y a donc lieu de rejeter la requête en examen ;
AU NOM DU PEUPLE GABONAIS ;
LA COUR CONSTITUTIONNELLE ; DECIDE:
Vu la requête enregistrée au Greffe de la Cour le 6 Article premier : La requête présentée par Monsieur
décembre 2011, sous le n°111/GCC, par laquelle Monsieur MBOMBE NZONDOU Abel est rejetée.
MBOMBE NZONDOU Abel, demeurant à Libreville, boîte
postale 44, a saisi la Cour Constitutionnelle aux fins de Article 2 : La présente décision sera notifiée au requérant, au
révision de sa décision n°090/CC du 25 novembre 2011 ; Président de la République, au Premier Ministre, au Président
Vu la Constitution ; du Sénat, au Président de l’Assemblée Nationale,
Vu la loi organique n°9/91 du 26 septembre 1991 sur communiquée au Président de la Commission Electorale
la Cour Constitutionnelle, modifiée par la loi organique Nationale Autonome et Permanente et publiée au Journal
n°009/2011 du 25 septembre 2011 ; Officiel de la République Gabonaise ou dans un journal
Vu la loi organique n°11/96 du 15 avril 1996 relative d'annonces légales.
à l'élection des députés à l’Assemblée Nationale, modifiée par
la loi organique n°8/2006 du 20 septembre 2006 ; Ainsi délibéré et décidé par la Cour Constitutionnelle
Vu la loi n°7/96 du 12 mars 1996 portant dispositions en sa séance du huit décembre deux mil onze où siégeaient :
communes à toutes les élections politiques, modifiée par - Madame Marie Madeleine MBORANTSUO, Président
l'ordonnance n°009/PR/2011 du 11 août 2011 ; - MM.
Vu le règlement de Procédure de la Cour Jean-Pierre NDONG
Constitutionnelle n°035/CC/06 du 10 novembre 2006 ; Hervé MOUTSINGA
Vu la loi n°17/96 du 15 avril 1996 portant Dominique BOUNGOUERE
dispositions spéciales relatives à l'élection des députés à - Madame Louise ANGUE
l’Assemblée Nationale, modifiée par la loi n°13/2004 du 6 - MM.
janvier 2005 ; Jean Eugène KAKOU-MAYAZA
24 au 31 MARS 2012 - N°100 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 847
Joseph MOUGUIAMA, membres, assistés de Maître 3- Considérant que lors de son audition, le Secrétaire
Yvonne MATHA-VALLA, Greffier. Général de l’Union pour la Nouvelle République a admis
__________ qu'un arrangement est intervenu entre les partis politiques de
l’opposition quant à leur représentation dans les commissions
Décision n°102/CC du 8 décembre 2011 relative à la électorales locales de l'Ogooué-Lolo ; qu'en revanche ses
requête présentée par l’Union pour la Nouvelle République réclamations subsistent concernant la Commission
tendant au remplacement des commissaires de l’opposition au départementale Electorale de la Mvoung, province de
sein des commissions électorales locales pour l'élection des l’Ogooué-Ivindo où l’Union pour la Nouvelle République
députés à l’Assemblée Nationale du 17 décembre 2011 soutient que le Vice-président représentant l’opposition n'est
pas membre d'un parti politique de l’opposition ; que dans la
AU NOM DU PEUPLE GABONAIS ; Commission départementale Electorale du Woleu, province du
LA COUR CONSTITUTIONNELLE ; Woleu-Ntem, alors qu'elle y a présenté trois candidats, aucune
commission électorale ne comprend de membres issus de sa
Vu la requête enregistrée au Greffe de la Cour le 2 formation politique ; qu'à la Commission départementale
décembre 2011 sous le n°107/GCC, par laquelle l’Union pour Electorale de Mongo, elle a présenté l'unique candidat de
la Nouvelle République, représentée par son Président, Maître l’opposition ; que dame HOMOLLO Angèle Yolande, vice-
Louis Gaston MAYILA, demeurant à Libreville B.P 4049, a président représentant l’opposition, non seulement n'appartient
saisi la Cour Constitutionnelle aux fins de remplacement des pas à l’Union pour la Nouvelle République, mais encore a
commissaires de l’opposition au sein des commissions affiché une proximité manifeste avec le candidat du Parti
électorales locales pour les élections des députés à Démocratique Gabonais, en tant qu'elle est hébergée par celui-
l’Assemblée Nationale du 17 décembre 2011 ; ci, toute chose mettant en doute sa loyauté vis-à-vis du
Vu la Constitution ; candidat de l’Union pour la Nouvelle République sur ce
Vu la loi organique n°9/91 du 26 septembre 1991 sur siège ;
la Cour Constitutionnelle, modifiée par la loi organique
n°009/2011 du 25 septembre 2011 ; 4- Considérant que le Président de la Commission
Vu la loi organique n°11/96 du 15 avril 1996 relative Electorale Nationale Autonome et Permanente, entendu sur la
à l'élection des députés à l’Assemblée Nationale, modifiée par question, a rétorqué que les remplacements des membres des
la loi organique n°8/2006 du 20 septembre 2006 ; commissions électorales locales interviennent dans les mêmes
Vu la loi n°7/96 du 12 mars 1996 portant dispositions formes que les désignations initiales telles que prévues par la
communes à toutes les élections politiques, modifiée par loi ; qu'il a ajouté qu'en cas de demande de remplacement d'un
l'ordonnance n°009/PR/2011 du 11 août 2011; membre d'une commission électorale, c'est le vice-président
Vu le règlement de procédure de la Cour du camp concerné qui est chargé de l'examen de la demande ;
Constitutionnelle n°035/CC/06 du 10 novembre 2006 ;
Vu la loi n°17/96 du 15 avril 1996 portant 5- Considérant qu'aux termes des articles 18 alinéa 2,
dispositions spéciales relatives à l'élection des députés à 19 alinéa 4 et 20 alinéa 4 de la loi n°7/96 du 12 mars 1996
l’Assemblée Nationale, modifiée par la loi n°13/2004 du 6 modifiée, les bureaux des commissions électorales
janvier 2005 ; comprennent entre autres, deux Vice-présidents choisis à
Le rapporteur ayant été entendu ; raison de un par les partis ou groupement de partis politiques
légalement reconnus de la Majorité, présentant un ou plusieurs
1- Considérant que par requête susvisée, l’Union candidats à l'élection concernée, un par les partis ou
pour la Nouvelle République, représentée par son Président groupement de partis politiques légalement reconnus de
Maître Louis Gaston MAYILA, demeurant à Libreville BP l’opposition, présentant un ou plusieurs candidats à l'élection
4049, a saisi la Cour Constitutionnelle aux fins de concernée ; qu'en période électorale les membres représentant
remplacement des commissaires de l’opposition au sein des les partis politiques sont également désignés par les partis ou
commissions électorales locales pour l'élection des députés à groupements de partis politiques légalement reconnus de la
l’Assemblée Nationale du 17 décembre 2011 ; majorité ou de l’opposition présentant un ou plusieurs
candidats à l'élection concernée ;
2- Considérant qu'au soutien de sa requête, l’Union
pour la Nouvelle République dénonce le non respect des 6- Considérant qu'il résulte de l'instruction, qu'en
termes des ententes au sein du groupement politique de réalité, la concertation en vue de la désignation du Vice-
l’opposition, lors de la désignation des personnes devant président de l’opposition et des deux membres représentants
représenter ledit groupement au sein des commissions l’opposition au sein de la Commission départementale
électorales locales, en ce que des changements numériques ont Electorale du Woleu avait réuni l’Union pour la Nouvelle
été opérés en violation des ententes faites, notamment à la République et cinq autres partis politiques de l’opposition
commission départementale électorale de Mulundu, à celle de présentant eux aussi des candidats sur les sièges de cette
l'Offoué Onoye et à celle de Mongo ; que cette situation a été circonscription électorale; que cette désignation étant
vérifiée à la lecture du quotidien l'Union des 5 et 6 novembre conforme aux prescriptions légales ci-dessus rappelées, la
2011 où plusieurs candidats n'ont pas retrouvé les noms des demande de l’Union pour la Nouvelle République ne peut
commissaires pourtant proposés au Secrétaire Général de leur prospérer ;
parti politique ; qu'elle poursuit qu'à Mulundu, Monsieur
SANGAMBO Sébastien a pris la place de MIKAMBI Jean 7- Considérant s'agissant de la Commission
Pierre, dans l'Offoué-Onoye, Monsieur SOUTA départementale Electorale de la Mvoung, que même s'il est
BOUYENDOU a pris celle de Monsieur MIKAMA M. Joël acquis que Monsieur BEDZENME Julien est membre du
Patrick et à Mongo, Monsieur MAMOUANDA Jules Oscar a Mouvement de Redressement National, parti politique de
remplacé Madame HOMOLLO Angèle Yolande ; l’opposition, il n'en demeure pas moins que seuls l’Union pour
848 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 24 au 31 MARS 2012 - N°100
la Nouvelle République, les 7 Merveilles du Peuple et le Bloc Décision n°103/CC du 15 décembre 2011 relative au
Démocratique Chrétien ont présenté les candidats dans cette contrôle de constitutionnalité du décret n°01106/PR/MCEN
circonscription électorale en tant que parti politique de du 30 septembre 2011 portant création, attributions et
l’opposition ; qu'en conséquence, ce sont ces trois formations organisation de l'Agence de Régulation des Communications
politiques de l’opposition qui doivent se concerter pour Electroniques et des Postes
désigner ceux de leurs membres qui vont les représenter au
sein de la Commission électorale concernée ; AU NOM DU PEUPLE GABONAIS ;
LA COUR CONSTITUTIONNELLE ;
8- Considérant, concernant la Commission
départementale Electorale de Mongo, que l’Union pour la Vu la requête enregistrée au Greffe de la Cour le 2
Nouvelle République est l'unique parti politique de décembre 2011, sous le n°109/GCC, par laquelle Mesdames
l’opposition à avoir présenté une candidature sur ce siège ; Sandrine NKOULOU NANG et Huguette Sylviane WORA,
que conformément à la loi, c'est ce parti politique qui est respectivement agent de l'Agence de Régulation des
habilité à désigner les représentants de l’opposition au sein de Télécommunications et agent de l'Agence de Régulation des
la Commission Electorale concernée ; que de surcroît, Postes, ont saisi la Cour Constitutionnelle aux fins de voir
Madame HOMOLLO Angèle Yolande , n'est pas militante de déclarer inconstitutionnel le décret n°01106/PR/MCEN
l’Union pour la Nouvelle République ; qu'il y a lieu d'autoriser portant création, attributions et organisation de l'Agence de
son remplacement par un militant de l’Union pour la Nouvelle Régulation des Communications Electroniques et des Postes,
République ; en abrégé ARCEP ;
Vu la Constitution ;
DECIDE: Vu la loi organique n°9/91 du 26 septembre 1991 sur
la Cour Constitutionnelle, modifiée par la loi organique
Article premier : l’Union pour la Nouvelle République n'est n°009/2011 du 25 septembre 2011 ;
pas fondée à réclamer un représentant au sein de la Vu la loi n°004/2001 du 27 juin 2001 portant
Commission départementale électorale du Woleu, province du réorganisation du secteur des postes et du secteur des
Woleu-Ntem. télécommunications en République Gabonaise ;
Vu la loi n°005/2001 du 27 juin 2001 portant
Article 2 : Le Mouvement de Redressement National n'ayant réglementation du secteur des télécommunications en
pas présenté de candidats dans le département de la Mvoung République Gabonaise ;
n'est pas autorisé à désigner des représentants dans la Vu la loi n°006/2001 du 27 juin 2001 portant
Commission électorale concernée. réglementation du secteur des postes en République
Gabonaise ;
Article 3 : l’Union pour la Nouvelle République, les 7 Le rapporteur ayant été entendu ;
Merveilles du Peuple et le Bloc Démocratique Chrétien sont
autorisés à se concerter pour désigner leurs représentants au 1- Considérant que par requête susvisée, Mesdames
sein de la Commission départementale Electorale de la Sandrine NKOULOU NANG et Huguette Sylviane WORA,
Mvoung, province de l'Ogooué-Ivindo. respectivement agent de l'Agence de Régulation des
Télécommunications et agent de l'Agence de Régulation des
Article 4 : l’Union pour la Nouvelle République est seule Postes, ont saisi la Cour Constitutionnelle aux fins de voir
autorisée à désigner des représentants de l’opposition au sein déclarer inconstitutionnel le décret n°01106/PR/MCEN
de la Commission départementale Electorale de Mongo, portant création, attributions et organisation de l'Agence de
province de la Nyanga. Régulation des Communications Electroniques et des Postes,
en abrégé ARCEP ;
Article 5 : La présente décision sera notifiée à la requérante,
au Président de la République, au Premier Ministre, au 2- Considérant que les requérantes exposent que par
Président du Sénat, au Président de l’Assemblée Nationale, décret n°01106/PR/MCEN du 30 septembre 2011 susvisé, le
communiquée au Président de la Commission Electorale Gouvernement a créé l'Agence des Communications
Nationale Autonome et Permanente et publiée au Journal Electroniques et des Postes en fusionnant l'Agence de
Officiel de la République Gabonaise ou dans un journal Régulation des Télécommunications et l'Agence de
d'annonces légales. Régulation des Postes en une seule entité ; que pour obtenir la
censure dudit décret, les intéressées tirent argument de ce que
Ainsi délibéré et décidé par la Cour Constitutionnelle le texte déféré, en ses articles 4 et 5, modifie les lois
en sa séance du huit décembre deux mil onze où siégeaient : n°005/2001 et n°006/2001 du 27 juin 2001 susvisées, en
- Madame Marie Madeleine MBORANTSUO, Président violation du principe de la hiérarchie des normes ; qu'en outre,
- M. Jean-Pierre NDONG selon elles, le décret dont s'agit a attribué des prérogatives de
- M. Hervé MOUTSINGA puissance publique à cette autorité administrative, alors que
- M. Dominique BOUNGOUERE celle-ci a été créée par voie réglementaire ; que par ailleurs, ce
- Madame Louise ANGUE décret heurte les dispositions de l’article 12 du règlement
- M. Jean Eugène KAKOU-MAYAZA n°08/UEAC-13-CM-18 relatif à l'harmonisation des
- M. Joseph MOUGUIAMA, membres, assistés de Maître réglementations et des politiques de régulation des
Yvonne MATHA-VALLA, Greffier. communications électroniques au sein des Etats membres de
__________ la Communauté Economique et Monétaire de l'Afrique
Centrale à laquelle le Gabon a adhéré ;
24 au 31 MARS 2012 - N°100 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 849
Sur le moyen tiré de la violation du principe de la DECIDE:
hiérarchie des normes
Article premier : Les dispositions des articles 4 et 5 du décret
3- Considérant que le principe de la hiérarchie des n°01106/PR/MCEN du 30 septembre 2011 portant création,
normes établit une classification de celles-ci par ordre attributions et organisation de l’Agence de Régulation des
d'importance ou de suprématie des unes sur les autres, de sorte Communications Electroniques et des Postes sont censurées.
qu'une norme classée inférieure ne peut contenir des
dispositions qui sont contraires à celles de la norme supérieure Article 2 : Les dispositions ainsi censurées sont non
et encore moins les modifier, sans s'exposer à la censure ; séparables de l’ensemble du texte.
4- Considérant que l’article 4 du décret en cause Article 3 : En conséquence, le Gouvernement doit remédier à
prescrit que « la création de l’Agence consacre la fusion en la situation juridique qui en résulte dans le délai d'un mois à
une seule entité de l’Agence de Régulation des compter de la notification de la présente décision.
Télécommunications et de l’Agence de Régulation des Postes,
créées respectivement par les lois n°004/2001 du 27 juin 2001, Article 4 : La présente décision sera notifiée aux requérantes,
n°005/2001 du 27 juin 2001 et n°006/2001 du 27 juin 2001 au Président de la République, au Premier Ministre, au
susvisées. Elle emporte de plein droit la modification de Président du Sénat, au Président de l’Assemblée Nationale et
certaines dispositions des lois n°005/2001 du 27 juin 2001 et publiée au Journal Officiel de la République Gabonaise ou
n°006/2001 du 27 juin 2001» ; dans un journal d'annonces légales.
5- Considérant que l'article 5 du même texte édicte Ainsi délibéré et décidé par la Cour Constitutionnelle
que « En application des dispositions de l'article 3 susvisé, les en sa séance du quinze décembre deux mil onze où
termes « Agence de Régulation des Télécommunications » et siégeaient :
« Agence de Régulation des Postes », contenus dans les lois - Madame Marie Madeleine MBORANTSUO, Président
n°004/2001, n°005/2001 et n°006/2001 du 27 juin 2001 - MM.
susvisées et dans d'autres textes en vigueur, sont désormais Jean-Pierre NDONG
remplacés par les termes « Agence de Régulation des Michel ANCHOUEY
Communications Electroniques et des Postes » ; Hervé MOUTSINGA
Dominique BOUNGOUERE
6- Considérant qu'il est sans conteste que les - Madame Louise ANGUE
dispositions précitées des articles 4 et 5 du décret - MM.
n°01106/PR/MCEN du 30 septembre 2011 viennent modifier Jean Eugène KAKOU-MAYAZA
celles des lois n°004/2001, n°005/2001 et n°006/2001 du 27 Joseph MOUGUIAMA, membres, assistés de Maître Jean-
juin 2011, ainsi que lesdites dispositions l'énoncent Laurent TSINGA, Greffier en Chef Adjoint.
explicitement à l'article 4 ci-dessus cité et implicitement à __________
l'article 5, lequel induit la nécessaire correction des lois
susvisées pour les rendre conformes audit article 5 ; Décision n°104/CC du 15 décembre 2011 relative à
la requête de Monsieur Jean Rémy LEPEMANGOYE tendant
7- Considérant qu'en d'autres termes, dans le cas au remplacement d'un conseiller au conseil municipal du
d'espèce, les lois, considérées comme normes supérieures, premier arrondissement de la commune de Moanda, province
sont directement modifiées par un décret qui, lui, est une du haut-Ogooué
norme inférieure à la loi, en violation manifeste du principe de
la hiérarchie des normes ; qu'en conséquence, les dispositions AU NOM DU PEUPLE GABONAIS ;
des articles 4 et 5 du décret n°01106/PR/MCEN du 30 LA COUR CONSTITUTIONNELLE ;
septembre 2011 doivent être censurées ;
Vu la requête enregistrée au Greffe de la Cour le 7
8- Considérant que les dispositions ainsi censurées, décembre 2011, sous le n°117/GCC, par laquelle Monsieur
en tant qu'elles constituent l'essence même du décret concerné, Jean Rémy LEPEMANGOYE, tête d'une liste de candidats
sont inséparables de l'ensemble du texte ; indépendants aux élections locales de 2008, au 1er
arrondissement de la commune de Moanda, province du Haut-
9- Considérant qu'aux termes de l'article 42 alinéa 4 Ogooué, a saisi la Cour Constitutionnelle aux fins de
de la loi organique sur la Cour Constitutionnelle, lorsque remplacement du Conseiller municipal Anaclet BOLO ;
celle-ci constate la non-conformité partielle à la Constitution Vu la Constitution ;
d'un acte réglementaire et qu'elle se prononce sur le caractère Vu la loi organique n°9/91 du 26 septembre 1991 sur
non séparable de la ou des dispositions incriminées, le texte ne la Cour Constitutionnelle, modifiée par la loi organique
peut être appliqué ; n°009/2011 du 25 septembre 2011 ;
Vu la loi n°7/96 du 12 mars 1996 portant dispositions
10- Considérant qu'en conséquence et sans qu'il soit communes à toutes les élections politiques, modifiée par
besoin d'examiner les deux autres moyens, les dispositions des l'ordonnance n°009/PR/2011 du 11 août 2011 ;
articles 4 et 5 ayant été censurées et déclarées non séparables Vu la loi n°19/96 du 15 avril 1996 relative à
de l’ensemble du texte, le décret n°01106/PR/MCEN du 30 l'élection des membres des conseils départementaux et des
septembre 2011, attaqué, ne peut plus être appliqué jusqu'à ce conseils municipaux ;
que le Gouvernement remédie à la situation juridique qui en Le rapporteur ayant été entendu ;
résulte dans le délai d'un mois à compter de la notification ;
850 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 24 au 31 MARS 2012 - N°100
1- Considérant que par requête susvisée, Monsieur demander le remplacement, comme c'est le cas en l'espèce ;
Jean Rémy LEPEMANGOYE, tête d'une liste de candidats qu'il s'en suit que la requête en examen, qui vise le
indépendants aux élections locales de 2008, au 1er remplacement de Monsieur Anaclet BOLO pour cause
arrondissement de la commune de Moanda, province du Haut- d'intelligence de ce dernier avec l'adversaire de son colistier,
Ogooué, a saisi la Cour Constitutionnelle aux fins de doit être rejetée ;
remplacement de l'un des Conseillers élus sur ladite liste, en DECIDE:
l'occurrence Monsieur Anaclet BOLO ;
Article premier : La requête de Monsieur Jean Rémy
2- Considérant qu'au soutien de sa requête, Monsieur LEPEMANGOYE est rejetée.
Jean Rémy LEPEMANGOYE explique que la liste qu'il
conduisait avait été présentée aux élections locales de 2008 Article 2 : La présente décision sera notifiée au requérant, au
par l'Union Gabonaise pour le Développement et la Président de la République, au Premier Ministre, au Président
Démocratie ; que ledit parti politique ayant été fondu dans du Sénat, au Président de l’Assemblée Nationale,
l'Union Nationale, parti politique qui fut plus tard dissout, tous communiquée au Président de la Commission Electorale
les élus sont devenus indépendants ; que toutefois, pour Nationale Autonome et Permanente et publiée au Journal
l'élection du premier Maire Adjoint de la commune de Officiel de la République Gabonaise ou dans un journal
Moanda, à l'occasion de laquelle un des élus de sa liste était d'annonces légales.
candidat, des consignes de vote en faveur de ce dernier avaient
été données aux autres élus de ladite liste ; qu'à sa grande Ainsi délibéré et décidé par la Cour Constitutionnelle
surprise, au lieu de respecter cette mesure, Monsieur Anaclet en sa séance du quinze décembre deux mil onze où
BOLO a plutôt donné procuration au candidat opposé à celui siégeaient :
de sa liste ; qu'au vu de cette attitude, constitutive selon lui de - Madame Marie Madeleine MBORANTSUO, Président
trahison et d'intelligence avec le camp adverse, il sollicite le - MM.
remplacement de l'intéressé par Monsieur Jean Marie Jean-Pierre NDONG
BAYALI, candidat qui suit le dernier candidat proclamé élu Hervé MOUTSINGA
sur la liste concernée ; Marc-Aurélien TONJOKOUE
Dominique BOUNGOUERE
3- Considérant que pour étayer ses prétentions, le - Madame Louise ANGUE
requérant verse au dossier une copie de la procuration dont - MM. Jean Eugène KAKOU-MAYAZA
s'agit, la liste de candidats qu'il a conduite aux élections Joseph MOUGUIAMA, membres, assistés de Maître Jean-
locales du 28 avril 2008, une copie de la lettre des autres élus Laurent TSINGA, Greffier en Chef Adjoint.
de cette liste adressée au Président de la Cour _________
Constitutionnelle en vue du remplacement du mis en cause ;
Décision n°105/CC du 6 janvier 2012 relative au
4- Considérant qu'aux termes des articles 15 et 18 de contrôle de constitutionnalité des décrets
la loi n°19/96 du 15 avril 1996 susvisée, en cas de démission n°01402/PR/MBCPFPRE et n°01403/PR/MBCPFPRE du 6
ou d'exclusion dans les conditions statutaires d'un membre décembre 2011 respectivement portant création et
d'un Conseil du parti politique auquel il appartient au moment organisation de la Direction Générale du Contrôle des
de son élection, et si ce parti a présenté sa candidature, son Ressources et des Charges Publiques et fixant le cadre
siège devient vacant à la date de sa démission ou de son budgétaire et comptable des établissements publics nationaux,
exclusion ; qu'il est procédé à son remplacement par le des institutions constitutionnelles et des administrations de
candidat qui suit immédiatement le dernier candidat proclamé l'Etat jouissant de l'autonomie de gestion
élu sur la liste de candidatures concernée ;
AU NOM DU PEUPLE GABONAIS ;
5- Considérant qu'il est constant en l'espèce, que LA COUR CONSTITUTIONNELLE ;
l'Union Gabonaise pour la Démocratie et le Développement
qui avait présenté la liste de candidatures conduite par Vu la requête enregistrée au Greffe de la Cour le 7
Monsieur Jean Rémy LEPEMANGOYE, a été absorbée par décembre 2011, sous le n°113/GCC, par laquelle Monsieur
l'Union Nationale, parti politique qui a été par la suite dissout ; Delmond N'GAYIS OTOUNGA, Secrétaire Général de la
que suite à cette dissolution, tous les élus de cet ancien parti Cour Constitutionnelle, a saisi cette juridiction aux fins de
politique sont devenus des élus indépendants, y compris ceux contrôle de constitutionnalité des décrets
de la liste de candidatures concernée ; n°01402/PR/MBCPFPRE et n°01403/PR/MBCPFPRE du 6
décembre 2011 respectivement portant création et
6 - Considérant que dans le cas d'une liste de organisation de la Direction Générale du Contrôle des
candidats indépendants, il est de règle que le candidat Ressources et des Charges Publiques, et fixant le cadre
positionné en tête de liste ne dispose d'aucun pouvoir budgétaire et comptable des établissements publics nationaux,
disciplinaire sur ses colistiers ; qu'à la limite, cette place ne des institutions constitutionnelles et des administrations de
fait de lui que l'interlocuteur de l'administration et de la Cour l'Etat jouissant de l'autonomie de gestion ;
Constitutionnelle, ainsi que le prévoient les dispositions de Vu la Constitution ;
l'article 123 de la loi n°7/96 du 12 mars 1996, modifiée, Vu la loi organique n°9/91 du 26 septembre 1991 sur
susvisée ; la Cour Constitutionnelle, modifiée par la loi organique
n°009/2011 du 29 juin 2011 ;
7 - Considérant en d'autres termes, que Monsieur Vu le règlement du Sénat, modifié par la résolution
Jean Rémy LEPEMANGOYE ne peut, en sa qualité de tête de n°001/2007/BS du 2 mai 2007 ;
liste, exclure l'un quelconque de ses colistiers pour en
24 au 31 MARS 2012 - N°100 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 851
Vu le règlement de l’Assemblée Nationale, modifié Budget et de la Planification ; qu'il est adopté par le Parlement
par la résolution n°00l/2009 du 20 janvier 2010 ; dans le cadre de la loi de Finances ; que les crédits votés au
Vu le règlement de procédure de la Cour bénéfice de la Cour Constitutionnelle sont ordonnancés
Constitutionnelle n°035 du 10 novembre 2006 ; globalement au profit du Trésorier Payeur Général par le
Le rapporteur ayant été entendu ; Ministre des Finances ; que les crédits ainsi ordonnancés sont
libérés par le Trésorier Payeur Général et mis à la disposition
1- Considérant que par requête susvisée, Monsieur de l'Agent comptable près la Cour Constitutionnelle selon la
Delmond N'GAYIS OTOUNGA, Secrétaire Général de la périodicité ci-dessous indiquée : le premier tiers, dans un délai
Cour Constitutionnelle, a déféré devant cette juridiction, aux d'un mois après la promulgation de la loi de finances ; le
fins d'un contrôle de constitutionnalité, les décrets deuxième tiers, au mois de mai ; le troisième tiers, au mois
n°01402/PR/MBCPFPRE et n°01403/PR/MBCPFPRE du 6 d'août ; que le Président de la Cour Constitutionnelle est
décembre 2011 respectivement portant création et ordonnateur et administrateur des crédits ; qu'il peut, par
organisation de la Direction Générale du Contrôle des ordonnance, procéder à la nomination d'un ou plusieurs
Ressources et des Charges Publiques et fixant le cadre ordonnateurs et administrateurs délégués de crédits ; qu'il est
budgétaire et comptable des établissements publics nationaux, créé, au sein de la Cour Constitutionnelle, une Commission
des institutions constitutionnelles et des administrations de dénommée Commission de Vérification et d'Apurement des
l'Etat jouissant de l'autonomie de gestion, conformément aux Comptes composée de deux membres de la Cour et d'un
dispositions des articles 84 de la Constitution et 2 de la loi magistrat de la Cour des comptes, Président de Chambre,
organique sur la Cour Constitutionnelle ; Président de la Commission ; que l'Ordonnateur et
l'Administrateur de crédits ainsi que les Ordonnateurs et
2- Considérant qu'au soutien de sa demande, le Administrateurs délégués de crédits ne peuvent y siéger ; que
requérant explique que les décrets querellés ont été présentés lorsque la Commission de vérification et d'apurement
et adoptés en Conseil des Ministres en sa séance du 1er approuve les comptes, elle donne quitus aux Ordonnateurs et
décembre 2011, en violation flagrante non seulement des aux Administrateurs de crédits de leur gestion ; qu'elle donne
dispositions des articles 93 de la Constitution, 24a et 111 de la également décharge et quitus au Comptable et rend compte à
loi organique n°9/91 du 26 septembre 1991, modifiée, sur la l'assemblée plénière des membres de la Cour ; que dans le cas
Cour Constitutionnelle mais également du principe sacro-saint contraire, la Commission dresse un rapport qu'elle transmet à
de la hiérarchie des normes juridiques ; qu'en effet, aux termes la Cour des comptes ;
des dispositions sus-indiquées, d'une part, la Cour
Constitutionnelle jouit de l'autonomie de gestion financière, 6- Considérant que le décret n°01403/PR/MBCPFPRE
les crédits nécessaires à son fonctionnement sont inscrits dans du 6 décembre 2011 fixe le cadre budgétaire et comptable
la loi de finances de l’Etat et, d'autre part, les crédits votés au applicable, entre autres, à la Cour Constitutionnelle ; qu'il s'agit
bénéfice de la Cour Constitutionnelle sont ordonnancés là d'un texte réglementaire qui vient en application des
globalement par le Ministre des Finances, au profit du dispositions de la loi organique n°9/91 du 26 septembre 1991
Trésorier Payeur Général; qu'il est créé au sein de la Cour sur la Cour Constitutionnelle, modifiée ;
Constitutionnelle une commission dénommée Commission de
vérification et d'apurement des comptes composés de deux 7- Considérant qu'il résulte de l'examen du décret
membres de la Cour Constitutionnelle et d'un Magistrat de la susvisé, que celui-ci n'a pas été soumis, pour avis, à la Cour
Cour des Comptes, Président de Chambre, Président de la Constitutionnelle avant son adoption en Conseil des Ministres,
Commission ; ainsi que l'exige l'article 111 de la loi organique n°9/91 du 26
septembre 1991 sur la Cour Constitutionnelle, modifiée ; qu'il
3- Considérant que le Ministre du Budget et le y a lieu de le censurer ;
Directeur Général du Contrôle Financier, entendus, ont
soutenu que les décrets n°01402/PR/MBCPFPRE et En ce qui concerne la constitutionnalité du décret
n°01403/PR/MBCPFPRE du 6 décembre 2011 susvisés n°01402/PR/MBCPFPRE du 6 décembre 2011
étaient conformes à la Constitution en ce que, d'une part, leur
élaboration obéit à la loi organique relative aux lois de Sur la forme
Finances et d'autre part, que le Conseil d'Etat y a apposé son
visa sans observation particulière ; 8- Considérant qu'il importe de relever que la
Direction Générale du Contrôle des Ressources et des Charges
En ce qui concerne la constitutionnalité du décret Publiques fait partie intégrante du Ministère du Budget, des
n°01403/PR/MBCPFPRE du 6 décembre 2011 Comptes Publics et de la Fonction Publique chargé de la
Réforme de l'Etat ; que cette direction générale n'étant pas une
4- Considérant qu'aux termes de l'article 111 de la loi entité autonome et indépendante, elle doit figurer au nombre
organique sur la Cour Constitutionnelle, des textes législatifs des directions prévues par le décret n°0692/PR/MBCPRE du
et réglementaires détermineront, en tant que de besoin, et 14 octobre 2010 portant attributions et organisation du
après consultation de la Cour Constitutionnelle, les Ministère du Budget, des Comptes Publics et de la Fonction
dispositions de toute nature nécessaires à l'application de la Publique, chargé de la Réforme de l’Etat, ensemble les textes
présente loi ; modificatifs subséquents ; qu'il y a donc lieu de procéder à la
modification du décret n°0692/PR/MBCPRE du 14 octobre
5- Considérant que selon les dispositions de l'article 2010 afin d'y insérer la Direction Générale du Contrôle des
24a de cette même loi organique, la Cour Constitutionnelle Ressources et des Charges Publiques ;
élabore son projet de budget en assemblée plénière de ses
membres ; que ce projet de budget est arrêté définitivement en
concertation avec les Ministres chargés des Finances et du
852 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 24 au 31 MARS 2012 - N°100
Sur le fond 11- Considérant qu'il résulte de la combinaison de
toutes ces dispositions constitutionnelles et législatives qu'en
9- Considérant que l'article 93 de la Constitution raison de leurs statuts particuliers et pour garantir son
prescrit que : « La Cour Constitutionnelle jouit de l'autonomie indépendance, pour ce qui est de la Cour Constitutionnelle et
de gestion financière. Les crédits nécessaires à son le principe de la séparation des pouvoirs, concernant le
fonctionnement sont inscrits dans la loi de finances » ; que Parlement, ces Institutions Constitutionnelles jouissent des
l'article 24a de la loi organique sur la Cour Constitutionnelle prérogatives de puissance publique ; qu'à ce titre, elles
dispose que : « La Cour Constitutionnelle élabore son projet bénéficient de procédures spécifiques d'élaboration,
de budget en assemblée plénière de ses membres. Ce projet de d'adoption, d'exécution et de contrôle des budgets mis à leur
budget est arrêté définitivement en concertation avec les disposition par l'Etat, lesquelles procédures sont prévues dans
Ministres chargés des Finances et du Budget et de la la loi organique de la Cour Constitutionnelle et dans les
Planification. Il est adopté par le Parlement dans le cadre de la règlements des chambres du Parlement, tel que ci-dessus
loi de Finances. Les crédits votés au bénéfice de la Cour rappelé ;
Constitutionnelle sont ordonnancés globalement au profit du
Trésorier Payeur Général par le Ministre des Finances. Les 12- Considérant qu'aux termes notamment des
crédits ainsi ordonnancés sont libérés par le Trésorier Payeur articles 3, 4 et 30 du décret querellé, la Direction Générale du
Général et mis à la disposition de l'Agent comptable près la Contrôle des Ressources et des Charges Publiques assure,
Cour Constitutionnelle selon la périodicité ci-dessous dans le cadre de la politique des finances publiques de l'Etat,
indiquée : le premier tiers, dans un délai d'un mois après la le contrôle et la surveillance des ressources et des charges
promulgation de la loi de finances ; le deuxième tiers, au mois publiques des services centraux, des services déconcentrés,
de mai ; le troisième tiers, au mois d'août. Le Président de la des institutions constitutionnelles, des régies financières, les
Cour Constitutionnelle est ordonnateur et administrateur des missions diplomatiques et consulaires, ainsi que les autres
crédits. Il peut, par ordonnance, procéder à la nomination d'un structures de l'Etat, des collectivités locales, des services
ou plusieurs ordonnateurs et administrateurs délégués de publics personnalisés, ainsi que des organismes publics dotés
crédits. Il est créé, au sein de la Cour Constitutionnelle, une de l'autonomie de gestion financière ; qu'à ce titre, elle est
Commission dénommée Commission de Vérification et notamment chargée : de contrôler, a priori, la régularité et la
d'Apurement des Comptes composé de deux membres de la validité de tout acte générateur de dépense publique, des titres
Cour et d'un magistrat de la Cour des comptes, Président de d'engagement et des ordres de paiement de dépenses pris par
Chambre, Président de la Commission. L'Ordonnateur et les administrateurs de crédits et les ordonnateurs des budgets
l'Administrateur de crédits ainsi que les Ordonnateurs et ou leurs délégués ; de viser tout acte générateur de dépense
Administrateurs délégués de crédits ne peuvent y siéger. publique, les titres d'engagement et les ordres de paiement de
Lorsque la Commission de vérification et d'apurement dépenses ; de contrôler la réalité du service fait ; de contrôler a
approuve les comptes, elle donne quitus aux Ordonnateurs et postériori l'ensemble des ressources et des charges publiques ;
aux Administrateurs de crédits de leur gestion. Elle donne de vérifier la destination et l'usage des acquisitions faites sur
également décharge et quitus au Comptable et rend compte à les crédits alloués aux services publics ; de suivre la bonne
l'assemblée plénière des membres de la Cour. Dans le cas exécution des marchés publics ; de vérifier la bonne tenue de
contraire, la Commission dresse un rapport qu'elle transmet à la comptabilité matière ; de conseiller les administrateurs de
la Cour des comptes » ; crédits et les ordonnateurs des budgets sur toutes les questions
relatives à l'exécution du budget et à la maîtrise des
10- Considérant que selon l'article 46 de la procédures budgétaires en vigueur ; de contrôler la
Constitution, chaque Chambre du Parlement jouit de programmation budgétaire ; de contrôler la soutenabilité
l'autonomie administrative et financière ; que des articles 13, budgétaire ; que l'article 30 dudit décret précise que les
13a à 14 du règlement du Sénat, 15 et 18 du règlement de services déconcentrés comprennent des unités de contrôle
l’Assemblée Nationale, il appert que le Sénat et l’Assemblée budgétaire notamment les unités de contrôle des institutions
Nationale préparent leurs budgets qui sont par la suite inscrits constitutionnelles et des services à autonomie de gestion ;
dans la loi de Finances ; qu'il est créé en leurs seins un organe
chargé du contrôle financier, notamment de la disponibilité 13- Considérant qu'en disposant ainsi qu'il l'a fait, le
des crédits et de la régularité de la dépense ainsi qu'une décret suscité viole les dispositions de la Constitution et de la
commission dénommée Commission de Vérification et loi organique sur la Cour Constitutionnelle ci-dessus énoncées
d'Apurement des Comptes, composée de quinze membres, ainsi que celle des règlements des chambres du Parlement ;
dont trois Magistrats de la Cour des Comptes parmi lesquels qu'il échet de le déclarer inconstitutionnel ;
un Président de Chambre, Président de la Commission ; que
les membres des bureaux ainsi que ceux de la Commission de 14- Considérant en outre, que certaines dispositions
Contrôle Financier ne peuvent y siéger ; que lorsque la du décret querellé, à l'instar de celles des articles 3, 4, 12, 22,
Commission de Vérification et d'Apurement des Comptes 25, 26 et 30, si elles ne sont pas reconsidérées, sont
approuve les comptes, elle donne quitus aux ordonnateurs et susceptibles de créer des conflits d'attribution entre la
administrateurs de crédits de leur gestion ; qu'elle donne Direction Générale des Ressources et des Charges Publiques
également décharge et quitus aux comptables et rend compte et le Ministre de tutelle, entre cette même Direction Générale
aux Commissions des Finances lors des deuxièmes sessions et les responsables des autres départements ministériels, ainsi
ordinaires qui suivent les exercices budgétaires concernés ; qu'avec certaines Institutions constitutionnelles et avec
que dans le cas contraire, la Commission dresse un rapport d'autres administrations ;
qu'elle transmet à la Cour des Comptes ; que les budgets de
ces Assemblées sont exécutés selon les règles de la En ce qui concerne le caractère séparable des
comptabilité publique ; que les présidents de ces chambres du dispositions censurées
Parlement sont ordonnateurs des budgets ;
24 au 31 MARS 2012 - N°100 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 853
15- Considérant que les dispositions censurées des _______________
deux textes précités, en tant qu'elles constituent l'objet
principal desdits décrets, sont inséparables de l'ensemble des ACTES EN ABREGE
autres dispositions ; qu'en conséquence, le Gouvernement doit __________
remédier à la situation juridique qui en résulte dans le délai
d'un mois à compter de la notification de la présente décision ; Déclarations de constitution de sociétés
_______
DECIDE:
- Fiche de circuit n°001-2283 GU8 du 09/02/09 concernant la
Article premier : Le décret n°01403/PR/MBCPRE du 6 société dénommée « MULTI-SERVICES »
décembre 2011 fixant le cadre juridique et comptable des Sigle : M.S
établissements publics nationaux, et les administrations de Forme juridique : SARL
l’Etat jouissant de l'autonomie de gestion, en tant qu'il ne Représentée par : Mr MATSOTSA Loïc Francis, de
comporte pas le visa de la consultation de la Cour nationalité gabonaise, né le 04/04/1982 à Port-Gentil, agissant
Constitutionnelle, est non conforme à la Constitution. en qualité de Gérant
Activité principale : Import-export, transport maritime et
Article 2 : La Direction Générale du Contrôle des Ressources terrestre de matériel et personnel, achat, location et vente
et des Charges Publiques, faisant partie intégrante du Quartier & ville : Abela Port-Gentil ; BP 239 ; Tél : 07 54 08
Ministère du Budget, des Comptes Publics et de la Fonction 49/07 51 34 61.
Publique chargé de la Réforme de l’Etat, doit être insérée dans
le décret n°0692/PR/MBCPRE du 14 octobre 2010 portant - Fiche de circuit n°004-26310 GU1 du 27/01/2011 concernant
attribution et organisation dudit Ministère, lequel doit être la société dénommée « ABDOULAYE MACIRE »
modifié dans ce sens. Forme juridique : SUARL
Représentée par : Mr DOUCOURE Abdoulaye, de nationalité
Article 3 : Le décret n°01402/PR/MBCPRE du 6 décembre malienne, né le 01/01/1972, à Tiele, agissant en qualité de
2011 portant création et organisation de la Direction Générale Gérant
du Contrôle des Ressources et des Charges Publiques contient Activité principale : Quincaillerie et vente de matériaux de
des dispositions contraires à la Constitution notamment, celles construction
des articles 3, 4, et 30. Quartier & ville : Charbonnage (en face de la résidence du
Président du C.E.S) ; Libreville ; B.P : 3557 ; Tél : 7847022.
Article 4 : Certaines dispositions du décret querellé, à l'instar
de celles des articles 3, 4, 12, 22, 25, 26 et 30 sont - Fiche de circuit n°005-27446 GU1 du 18/03/2011 concernant
susceptibles de créer, au moment de leur mise en œuvre, des la société dénommée « INDUSTRIE BOIS NEGOCE
conflits d'attribution. GABON »
Sigle : I.B.N.G.
Article 5 : Les dispositions ainsi censurées sont inséparables Forme juridique : SA avec Conseil d'Administration
de l'ensemble des dispositions de ces deux textes. Représentée par : Mr CHAMBRIER Franck Alfred Mankeyi,
de nationalité gabonaise, né le 17/03/1966, à Cotonou,
Article 6 : En conséquence, le Gouvernement doit remédier à agissant en qualité de Directeur Général
la situation juridique qui en résulte dans le délai d'un mois, à Activité principale : Importation, export, prestation de
compter de la notification de la présente décision. services, assistance technique à tout ce qui se rapporte aux
métiers du bois, en grume, en sciage et en transformation,
Article 7 : La présente décision sera notifiée au requérant, au participation de la société par tous moyens et en tout pays à
Président de la République, au Premier Ministre, au Président toutes entreprises ou sociétés créées ou à créer pouvant se
du Sénat, au Président de l’Assemblée Nationale et publiée au rattacher directement ou indirectement à l'objet social,
Journal Officiel de la République Gabonaise ou dans un notamment par souscription, achat de droits sociaux, fusion,
journal d'annonces légales. alliances, association en participation, en partenariat ou autres.
Quartier & ville : Acaé -Owendo ; B.P : 9442 ; Tél : 746236.
Ainsi délibéré et décidé par la Cour Constitutionnelle
en sa séance du six janvier deux mil douze où siégeaient : - Fiche de circuit n°002-3735 GU1 du 25/10/2005 concernant
- Madame Marie Madeleine MBORANTSUO, Président la société dénommée « LUSOLOCATION »
- Messieurs : Sigle : LUSOLOC
Jean-Pierre NDONG Forme juridique : SARL
Michel ANCHOUEY Représentée par : Mme LOPES BOTELHO Silvia Maria, de
Hervé MOUTSINGA nationalité portugaise, née le 05/09/1968 au Portugal, agissant
Marc-Aurélien TONJOKOUE en qualité de Gérant
Dominique BOUNGOUERE Activité principale : Exploitation forestière, sciage,
- Madame Louise ANGUE menuiserie, location de matériels forestiers et travaux publics,
- Messieurs : négoce du bois, exportation
Jean Eugène KAKOU-MAYAZA Quartier & ville : Immeuble Dumez (face front de mer) ;
Joseph MOUGUIAMA, membres, assistés de Maître Jean- Libreville ; B.P : 9451 ; Tél : 6157986.
Laurent TSINGA, Greffier en Chef Adjoint.
- Fiche de circuit n°003-15841 GU1 du 8/10/2008 concernant la
société dénommée « ENTREPRISE MULTISECTORIELLE
DE BOIS »
Sigle : SIKA'S BOIS
854 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 24 au 31 MARS 2012 - N°100
Forme juridique : SARL la société dénommée « AGENCE SIKA-M.
Représentée par : SIKA BAKA Gisèle, de nationalité INTERNATIONALE »
gabonaise, née le 7/10/1964 à Brazzaville, agissant en qualité Fondateur : Mr MOUSSOUNDA IKAMOU Samuel, de
de Gérant nationalité gabonaise, né le 22/03/1962 à Port-Gentil
Activité principale : Prestation de services dans le domaine Activité principale : Prestations de services, études, conseils,
forestier, sciage, transformation, transport et vente de bois, négoce internationale
exportation, transit, importation dans le domaine du bois Quartier & ville : Angondjé (avant le delta postal) ;
Quartier & ville : Centre-ville (derrière UGB) ; Libreville ; Libreville ; B.P : 2459 ; Tél : 6649595.
B.P : 4960 ; Tél : 7575822.
__________________________________________________
- Fiche de circuit n°00-16419 GU1 du 26/11/2008 concernant __________________________________________________
1er au 7 AVRIL 2012
CINQUANTE TROISIEME ANNEE – N°101 PRIX: 2.000 Francs Dépôt légal 777
JOURNAL OFFICIEL
DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
POUR LES ABONNEMENTS ET LES ANNONCES :
“DIRECTION DES PUBLICATIONS OFFICIELLES” - LIBREVILLE - B. P. 563 - TEL. : 72.01.04
Ceux-ci sont payables d’avance, par mandat ou virement au nom de M. le Directeur “des Publications officielles” à Libreville
Compte courant postal N° 0101 100 2534, centre de Libreville.
SOMMAIRE
_____________________
ACTES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
_____________________
_____________
Arrêté n°0003/MAEPDR/CAB du 13 février 2012 fixant les
PARLEMENT modalités d'immatriculation des sociétés coopératives en
________ République Gabonaise……………………………………..859
Loi n°023/2011 du 24 février 2012 portant ratification de Décision n°0004/MAEPDR/CAB du 14 février 2012 fixant le
l'ordonnance n°0014/PR/2011 portant réorganisation de montant et les modalités de recouvrement des frais de dossier
l'Agence Nationale de l'Aviation Civile…………………...855 d'immatriculation des sociétés coopératives en République
_____________ Gabonaise……………………………………………….....860
Le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage, de la Pêche et du Article 2 : La clé de répartition est fixée ainsi qu'il suit :
Développement Rural - charges de reproduction des formulaires d'immatriculation
et d'enregistrement des sociétés coopératives : 60% ;
Raymond NDONG SIMA - renforcement de la prime incitative : 40%.
_____________
Article 3 : Le Directeur Central des Affaires Financière et le
Décision n°0005/MAEPDR/CAB du 15 février 2012 Directeur de l'Organisation du Monde Rural sont chargés,
portant répartition interne de la ristourne des frais de dossiers chacun en ce qui le concerne, de l'application de la présente
d’immatriculation des sociétés coopératives décision.
LE MINISTRE DE L'AGRICULTURE, DE Article 4 : La présente décision, qui prend effet à compter de
L'ELEVAGE, DE LA PECHE ET DU sa date de signature, sera publiée selon la procédure d'urgence
DEVELOPPEMENT RURAL ; et communiquée partout où besoin sera.
Vu la Constitution ; Fait à Libreville, le 15 février 2012
Vu le décret n°0804/PR du 19 octobre 2009 fixant la
composition du Gouvernement de la République, ensemble les Le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage, de la Pêche et du
textes modificatifs subséquents ; Développement Rural
Vu le décret n°0294/PR/MAEPDR du 30 juin 2010
portant attributions et réorganisation du Ministère de Raymond NDONG SIMA
l'Agriculture, de l'Elevage, de la Pêche et du Développement
Rural ;
Vu l'acte uniforme de l'Organisation pour
l'Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires du 15
décembre 2010 relatif au droit des sociétés coopératives ;
Vu la loi n°022/2008 du 10 décembre 2008 portant
Code Agricole en République Gabonaise ;
862 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1er au 7 AVRIL 2012 - N°101
_____________ Article 2 : La présente décision sera notifiée au Président de
la République, au Premier Ministre, au Président du Sénat, au
COUR CONSTITUTIONNELLE Président de l'Assemblée Nationale et publiée au Journal
________ Officiel de la République Gabonaise ou dans un journal
d'annonces légales.
Décision n°044/CC du 11 février 2012 autorisant le
bureau sortant de la onzième législature de l'Assemblée Ainsi délibéré et décidé par la Cour Constitutionnelle
Nationale à assurer l'expédition des affaires courantes en sa séance du onze février deux mil douze où siégeaient :
- Madame Marie Madeleine MBORANTSUO, Président
AU NOM DU PEUPLE GABONAIS ; - Messieurs :
LA COUR CONSTITUTIONNELLE ; Jean-Pierre NDONG
Michel ANCHOUEY
Vu la Constitution ; Hervé MOUTSINGA
Vu la loi organique n°9/91 du 26 septembre 1991 Marc-Aurélien TONJOKOUE
modifiée par la loi organique n°009/2011 du 29 juin 2011 ; Dominique BOUNGOUERE
Vu la décision n°001/CC du 20 janvier 2012 - Madame Louise ANGUE
autorisant le bureau sortant de la onzième législature de - Messieurs :
l'Assemblée Nationale à assurer l'expédition des affaires Jean Eugène KAKOU-MAYAZA
courantes ; Joseph MOUGUIAMA, membres, assistés de Maître Jean-
Vu la décision n°043/CC du 11 février 2012 portant Laurent TSINGA, Greffier en chef adjoint.
proclamation des résultats de l'élection des députés à ________
l'Assemblée Nationale du 17 décembre 2011 ;
Décision n°045/CC du 16 février 2012 relative à la
1- Considérant qu'aux termes des dispositions de constatation de la vacance d'un siège de sénateur à la
l'article 83 de la Constitution, la Cour Constitutionnelle est commune de Tchibanga, province de la Nyanga
l'organe régulateur du fonctionnement des institutions et de
l'activité des pouvoirs publics ; que selon l'article 35 alinéa 6, AU NOM DU PEUPLE GABONAIS ;
toujours de la Constitution, le mandat des députés débute le LA COUR CONSTITUTIONNELLE ;
jour de l'élection des membres du bureau de l'Assemblée
Nationale et prend fin à l'expiration de la cinquième année Vu la requête enregistrée au Greffe de la Cour le 15
suivant cette élection ; février 2012 sous le n°004/GCC, par laquelle le Président du
Sénat a saisi la Cour Constitutionnelle aux fins de constatation
2- Considérant qu'en application de ces dispositions, de la vacance d'un siège de sénateur à la commune de
la Cour Constitutionnelle a rendu la décision susvisée Tchibanga, province de la Nyanga, suite à la nomination de
autorisant le bureau de la onzième législature à assurer Monsieur Germain NGOYO MOUSSAVOU, en qualité
l'expédition des affaires courantes jusqu'à la proclamation des d'Ambassadeur, Haut-Représentant de la République
résultats de l'élection des députés à l'Assemblée Nationale du Gabonaise en France, conformément aux dispositions de
17 décembre 2011 ; l'article 24 de la loi organique n°8/96 du 15 avril 1996 relative
à l'élection des sénateurs ;
3- Considérant qu'aux termes de l'article 40 de la Vu la Constitution ;
Constitution, chaque chambre du Parlement se réunit de plein Vu la loi organique n°9/91 du 26 septembre 1991 sur
droit le premier jour ouvrable suivant le quinzième jour après la Cour Constitutionnelle, modifiée par la loi organique
son élection ; que son ordre du jour comprend alors n°009/2011 du 25 septembre 2011 ;
exclusivement l'élection de son Président et de son bureau ; Vu la loi organique n°8/96 du 15 avril 1996 relative à
l'élection des sénateurs, modifiée par la loi organique
4- Considérant que la proclamation des résultats de n°19/2002 du 30 janvier 2003 ;
l'élection des députés à l'Assemblée Nationale du 17 décembre Vu la loi n°7/96 du 12 mars 1996 portant dispositions
2011 étant intervenue le 11 février 2012, dans le souci de communes à toutes les élections politiques, modifiée par la loi
garantir le fonctionnement régulier des institutions ainsi que la n°17/2007 du 29 novembre 2007 et l'ordonnance
continuité du service public, le bureau de la onzième n°010/2008/PR du 28 février 2008 ;
législature de cette Institution doit continuer à assurer Vu le règlement de procédure de la Cour
l'expédition des affaires courantes jusqu'à l'élection du bureau Constitutionnelle n°035/CC du 10 novembre 2006 ;
de la douzième législature ; Vu la loi n°18/96 du 15 avril 1996 portant
dispositions spéciales relatives à l'élection des sénateurs,
DECIDE: modifiée par la loi n°15/2004 du 6 janvier 2005 ;
Le Rapporteur ayant été entendu ;
Article premier : La Cour Constitutionnelle ayant proclamé
les résultats de l'élection des députés à l'Assemblée Nationale 1- Considérant que par requête susvisée, le Président
du 17 décembre 2011 le 11 février 2012, dans le souci de du Sénat a saisi la Cour Constitutionnelle aux fins de
garantir le fonctionnement régulier des institutions ainsi que la constatation de la vacance d'un siège de sénateur à la
continuité du service public, le bureau de la onzième commune de Tchibanga, province de la Nyanga, suite à la
législature de cette institution doit continuer à assurer nomination de Monsieur Germain NGOYO MOUSSAVOU
l'expédition des affaires courantes jusqu'à l'élection du bureau en qualité d'Ambassadeur, Haut-Représentant de la
de la douzième législature. République Gabonaise en France, conformément aux
1er au 7 AVRIL 2012 - N°101 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 863
dispositions de l'article 24 de la loi organique n°8/96 du 15 Gabon, a saisi la Cour Constitutionnelle aux fins de voir
avril 1996 relative à l'élection des sénateurs ; déclarer nulle et de nul effet la loi organique n°002/2010 du
15 février 2010 fixant l' organisation, le fonctionnement et les
2- Considérant qu'il est constant que Monsieur règles de désignation des membres du Conseil Economique et
Germain NGOYO MOUSSAVOU, Sénateur de la commune Social et par voie de conséquence l'annulation des résultats de
de Tchibanga, a été nommé à une fonction incompatible avec l'élection du 28 janvier 2012 en vue de la désignation de
le mandat de sénateur ; qu'il y a lieu de constater la vacance certains membres de ladite institution ;
dudit siège et de procéder à une élection partielle dans les Vu la Constitution ;
deux mois qui suivent la notification de la présente décision, Vu la loi organique n°9/91 du 26 septembre 1991 sur
conformément aux dispositions de l'article 25 alinéa 2 de la loi la Cour Constitutionnelle, modifiée par la loi organique
organique n°8/96 susvisée ; n°009/2011 du 25 septembre 2011 ;
Le rapporteur ayant été entendu ;
DECIDE:
1- Considérant que par requête susvisée, la
Article premier : Il est constaté la vacance du siège de Confédération Syndicale Gabonaise, représentée par son
sénateur de la commune de Tchibanga, province de la Nyanga, Secrétaire Général, Monsieur Martin ALINI, assistée de
suite à la nomination de Monsieur Germain NGOYO Maître Jean Pierre AKUMBU M'OLUNA, Bâtonnier de
MOUSSAVOU en qualité d'Ambassadeur, Haut-Représentant l'Ordre des Avocats du Gabon, a saisi la Cour
de la République Gabonaise en France. Constitutionnelle aux fins de voir déclarer nulle et de nul effet
la loi organique n°002/2010 du 15 février 2010 fixant
Article 2 : Cette fonction étant incompatible avec le mandat l'organisation, le fonctionnement et les règles de désignation
de sénateur, l'élection pour pourvoir audit siège sera organisée des membres du Conseil Economique et Social et par voie de
dans les deux mois qui suivent la notification de la présente conséquence l'annulation des résultats de l'élection du 28
décision. janvier 2012 en vue de la désignation de certains membres de
ladite institution ;
Article 3 : La présente décision sera notifiée au requérant, au
Président de la République, au Premier Ministre, au Président 2- Considérant qu'à l'appui de sa requête, Monsieur
de l'Assemblée Nationale, communiquée au Ministre chargé Martin ALINI fait valoir que la loi organique, sur la base de
de l'Intérieur, au Président de la Commission Electorale laquelle les élections en vue de la désignation de certains
Nationale Autonome et Permanente et publiée au Journal membres du Conseil Economique et Social ont été organisées,
Officiel de la République Gabonaise ou dans un journal est entachée d'inconstitutionnalité en ce que celle-ci n'a pas été
d'annonces légales. soumise à la Cour Constitutionnelle avant sa promulgation
ainsi que l'exige l'article 85 de la Constitution ;
Ainsi délibéré et décidé par la Cour Constitutionnelle
en sa séance du seize février deux mil douze où siégeaient : 3- Considérant qu'aux termes des articles 60 et 85 de
- Madame Marie Madeleine MBORANTSUO, Président la Constitution, 28 de la loi organique sur la Cour
- Messieurs : Constitutionnelle, les lois organiques sont obligatoirement
Jean-Pierre NDONG déférées à la Cour Constitutionnelle, avant leur promulgation,
Michel ANCHOUEY par le Premier Ministre ;
Hervé MOUTSINGA
Marc-Aurélien TONJOKOUE 4- Considérant qu'il appert de l'instruction que la loi
Dominique BOUNGOUERE organique n°002/2010 fixant l'organisation, le fonctionnement
- Madame Louise ANGUE et les règles de désignation des membres du Conseil
- Messieurs : Economique et Social a été promulguée le 15 février 2010
Jean Eugène KAKOU-MAYAZA sans qu'elle n'ait été au préalable déférée à la Cour
Joseph MOUGUIAMA, membres, assistés de Maître Constitutionnelle, en violation des dispositions
Yvonne MATHA VALLA, Greffier. constitutionnelles et législatives ci-dessus énoncées ; qu'il suit
___________ de là que la promulgation intervenue dans ces conditions est
nulle et de nul effet ; que cela implique donc que le texte en
Décision n°048/CC du 28 février 2012 relative à la question n'est pas opposable aux tiers ;
requête présentée par la Confédération Syndicale Gabonaise,
représentée par son Secrétaire Général, Monsieur Martin 5- Considérant que la loi organique n°002/2010 dont
ALINI, tendant à voir déclarer nulle et de nul effet la loi la promulgation est intervenue de manière irrégulière le 15
organique n°002/2010 du 15 février 2010 fixant février 2010 n'a été soumise au contrôle de la Cour
l'organisation, le fonctionnement et les règles de désignation Constitutionnelle que le 23 juin 2011 ; qu'en dépit de la
des membres du Conseil Economique et Social décision de la Cour Constitutionnelle en date du 12 juillet
2011, ladite loi organique n'a toujours pas été promulguée
AU NOM DU PEUPLE GABONAIS ; jusqu'à la présente saisine de la Cour Constitutionnelle par la
LA COUR CONSTITUTIONNELLE ; Confédération Syndicale Gabonaise ; qu'il en résulte que tous
les actes posés ou pris en application de cette loi organique,
Vu la requête enregistrée au Greffe de la Cour le 24 notamment l'arrêté n°0101/PM du 20 janvier 2012 fixant les
février 2012 sous le n°019/GCC, par laquelle la Confédération règles d'élection des membres du Conseil Economique et
Syndicale Gabonaise, représentée par son Secrétaire Général, Social ainsi que les élections organisées en vue de la
Monsieur Martin ALINI, assistée de Maître Jean Pierre désignation de certains membres de cette institution doivent
AKUMBU M'OLUNA, Bâtonnier de l'Ordre des Avocats du être déclarés nuls et de nul effet ;
864 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1er au 7 AVRIL 2012 - N°101
DECIDE: Vu la loi organique n°9/91 du 26 septembre 1991 sur
la Cour Constitutionnelle, modifiée par la loi organique
Article premier : La promulgation de la loi organique n°009/2011 du 25 septembre 2011 ;
n°002/2010 fixant l'organisation, le fonctionnement et les Le Rapporteur ayant été entendu ;
règles de désignation des membres du Conseil Economique et
Social intervenue le 15 février 2010 en violation des 1- Considérant que par requête susvisée, le Premier
dispositions des articles 60 et 85 de la Constitution, 28 de la Ministre a soumis à la Cour Constitutionnelle, en vue du
loi organique sur la Cour Constitutionnelle est nulle. contrôle de constitutionnalité de la loi n°017/2011 portant
ratification de l'ordonnance n°007/PR/2011 du 11 août 2011
Article 2 : La loi organique n°002/2010 fixant l'organisation, portant modification de certaines dispositions de la loi
le fonctionnement et les règles de désignation des membres du organique n°31/2010 du 21 octobre 2010 relative aux lois de
Conseil Economique et Social n'étant pas encore promulguée finances et à l'exécution du budget, conformément aux
jusqu'à la présente saisine de la Cour Constitutionnelle par la dispositions des articles 60 de la Constitution et 28 de la loi
Confédération Syndicale Gabonaise, tous les actes pris ou organique sur la Cour Constitutionnelle ;
posés en application de ladite loi, notamment l'arrêté
n°0101/PM du 20 janvier 2012 fixant les règles d'élection des Sur l'article 91 de l'ordonnance en examen
membres du Conseil Economique et Social ainsi que les
élections organisées le 28 janvier 2012 en vue de la 2- Considérant que l'article 91 prescrit : « A
désignation de certains membres de cette institution sont nuls l'exception des dispositions des articles 1 à 8, 20, 21, 43, 47,
et de nul effet. 51, 53, 54, 59, 61 à 71, et 72 à 81, la présente loi entrera en
vigueur à compter du 1er janvier 2015.
Article 3 : La présente décision sera notifiée au requérant, au
Président de la République, au Premier Ministre, au Président Les dispositions des articles 1 à 8, 20, 21, 53, 54, 59
du Conseil Economique et Social et publiée au Journal et 61 à 71 entreront en vigueur à compter du 1er janvier 2014.
Officiel de la République Gabonaise ou dans un journal
d'annonces légales. Les dispositions des articles 43, 47, 51 et 72 à 81
entreront en vigueur à compter du 1er janvier 2016 » ;
Ainsi délibéré et décidé par la Cour Constitutionnelle
en sa séance du vingt-huit février deux mil douze où 3- Considérant que telles que libellées, les
siégeaient : dispositions de l'article 91 précitées inclinent à penser que la
- Madame Marie Madeleine MBORANTSUO, Président loi organique n°31/2010 du 21 octobre 2010 relative aux lois
- Messieurs : de finances et à l'exécution du budget ne s'appliquera qu'à
Jean-Pierre NDONG compter du 1er janvier 2014, date à laquelle est prévue l'entrée
Michel ANCHOUEY en vigueur d'une première série d'articles de ladite loi, alors
Hervé MOUTSINGA que tel n'est pas en réalité le cas au regard des explications
Marc-Aurélien TONJOKOUE apportées par le Ministre en charge du Budget pendant
Dominique BOUNGOUERE l'instruction ;
- Madame Louise ANGUE
- Messieurs : 4- Considérant qu'en conséquence, pour une
Jean Eugène KAKOU-MAYAZA meilleure lisibilité, l'article 91 en question doit être reformulé
Joseph MOUGUIAMA, membres, assistés de Maître ainsi qu'il suit : « Les dispositions des articles 1 à 8, 20, 21,
Romain MEA NIONDO, Greffier. 53, 54, 59 et 61 à 71 de la présente loi entreront en vigueur à
__________ compter du 1er janvier 2014.
Décision n°049/CC du 28 février 2012 relative au Les dispositions des articles 43, 47, 51 et 72 à 81
contrôle de constitutionnalité de la loi n°017/2011 portant entreront en vigueur à compter du 1er janvier 2016 » ;
ratification de l'ordonnance n°007/PR/2011 du 11 août 2011
portant modification de certaines dispositions de la loi 5- Considérant que toutes les autres dispositions de
organique n°31/2010 du 21 octobre 2010 relative aux lois de l'ordonnance soumise à la Cour sont déclarées conformes à la
finances et à l’exécution du budget Constitution ;
JOURNAL OFFICIEL
D E LA REPU BLIQUE GA BONA IS E
SOMMAIRE
_____________________
ACTES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
_____________________
_____________ des affaires courantes…………………………………..….875
Chapitre I : Du Cabinet du Directeur Général Les Inspecteurs de Services Adjoints ont rang et
prérogatives de Directeurs d'administration centrale.
Article 6 : Le Cabinet du Directeur Général des Impôts
comprend : Les Inspecteurs de Services Assistants ont rang et
- un Secrétariat Particulier ; prérogatives de Chef de Service d'administration centrale.
- des Chargés d'Etudes.
Section 2 : Du Service des Relations Publiques
L'organisation détaillée du cabinet du Directeur
Général des Impôts ainsi que les attributions de ses membres Article 11 : Le Service des Relations Publiques est
sont fixées par des textes particuliers. notamment chargé :
- d'assurer la communication à usage interne et externe,
Chapitre II : Des Services d'Appui notamment la vulgarisation des textes, l'information du
personnel, l'accueil et l'information des usagers des services
Article 7 : Les Services d'Appui comprennent : de la Direction Générale des Impôts ;
- l'Inspection des Services ; - de rédiger le rapport annuel d'activités ;
- le Service des Relations Publiques ; - de rédiger et de publier les bulletins d'informations.
- le Service Central du Courrier et des Archives ;
- la Direction des Ressources Humaines et des Moyens ; Section 3 : Du Service Central du Courrier et des Archives
- la Direction de l'Informatique ;
- la Direction de la Centralisation, de la Statistique et des Article 12 : Le Service Central du Courrier et des Archives est
Emissions ; notamment chargé :
- la Recette Principale des Impôts ; - de réceptionner, d'enregistrer et de ventiler le courrier
- la Direction des Etudes et de la Prospective. arrivée ;
- de centraliser, d'enregistrer et d'expédier le courrier départ ;
Section 1 : De l'Inspection des Services - d'assurer le classement et la tenue des registres du courrier
arrivée et du courrier départ ;
Article 8 : L'Inspection des Services est chargée : - de gérer et de veiller à la tenue de l'ensemble des archives.
- d'évaluer l'activité des services ;
- de contrôler la gestion des services ; Article 13 : Les services visés aux articles 11 et 12 ci-dessus
- de veiller à la déconcentration et à la modernisation des sont placés chacun, sous l'autorité d'un Chef de Service
procédures ; nommé par décret pris en Conseil des Ministres, sur
- de réaliser les études et prospectives relatives à la proposition du Ministre chargé de l'Economie, parmi les
modernisation de l'organisation des services et leurs agents publics permanents titularisés des première et
méthodes de travail ; deuxième catégories.
- de mettre en œuvre des méthodes et instruments d'analyse,
de prospective et de contrôle de gestion. Section 4 : De la Direction des Ressources Humaines et
des Moyens
A ce titre, elle assure notamment :
- le contrôle de l'application des procédures ; Article 14 : La Direction des Ressources Humaines et des
- le contrôle du coût de l'impôt ; Moyens est notamment chargée :
- le contrôle de l'organisation opérationnelle des services ; - de gérer les personnels ;
- le contrôle de l'allocation des emplois ; - de tenir les tableaux d'avancement ;
- la définition des indicateurs d'activité et de productivité. - de préparer et d'exécuter les budgets de fonctionnement et
d'investissement dans le cadre des crédits et des dotations
8 au 15 AVRIL 2012 - N°102 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 869
alloués à la Direction Générale des Impôts pour les besoins - de concevoir et de gérer l'ensemble des matériels et
de ses services ; systèmes d'exploitation de la Direction Générale des
- de gérer les affaires sociales ; Impôts ;
- de gérer les matériels ; - des fonctions de production ;
- de tenir la comptabilité-matière et la comptabilité - d'assurer la formation des utilisateurs.
patrimoniale.
Article 22 : Le Service des Applications Informatiques est
Article 15 : La Direction des Ressources Humaines et des chargé :
Moyens comprend : - d'élaborer et d'assurer le bon fonctionnement des
- le Service du Budget et du Matériel ; applications informatiques en matière fiscale, domaniale ;
- le Service du Personnel et de la Formation ; - d'administrer les systèmes informatiques.
- le Service des Affaires Sociales.
Article 23 : Le Service Exploitation et Maintenance est
Article 16 : Le Service du Budget et du Matériel est chargé :
notamment chargé : - d'exploiter les systèmes et réseaux informatiques ;
- d'élaborer et d'exécuter les budgets alloués à la Direction - d'assurer la maintenance des systèmes et réseaux
Générale des Impôts ; informatiques.
- de gérer les locaux, le matériel, les fournitures et les autres
moyens mis à la disposition de la Direction Générale des Section 6 : De la Direction de la Centralisation, de la
Impôts ; Statistique et des Emissions.
- de tenir les comptabilités des crédits et des dotations
alloués ; Article 24 : La Direction de la Centralisation, de la Statistique
- de gérer le stock des imprimés spéciaux. et des Emissions est notamment chargée :
- de préparer, en liaison avec les services de la Direction
Article 17 : Le Service du Personnel et de la Formation est Générale du Budget et des autres services compétents, les
notamment chargé : estimations et les prévisions des recettes fiscales ;
- d'assurer la gestion administrative des personnels ; - de gérer le fichier central des contribuables ;
- de gérer les carrières des agents en relation avec la - de centraliser les émissions des rôles ;
Fonction Publique ; - de vérifier, en liaison avec les services de la trésorerie
- de tenir des tableaux d'avancement des personnels ; générale, les rôles de régularisation et les états statistiques
- d'organiser la formation professionnelle des agents ; des recettes fiscales.
- de programmer, de préparer et d'organiser des stages et
concours en collaboration avec les autres administrations Article 25 : La Direction de la Centralisation, de la Statistique
compétentes ; et des Emissions comprend :
- de centraliser les propositions de promotion et de - le Service des Immatriculations ;
décoration dans les ordres nationaux ; - le Service des Statistiques et Prévisions ;
- de suivre les procédures disciplinaires. - le Service des Emissions.
Article 18 : Le Service des Affaires Sociales est notamment Article 26 : Le Service des Immatriculations est notamment
chargé : chargé :
- de proposer les mesures à caractère social concernant les - d'immatriculer les contribuables ;
personnels ; - de gérer le fichier central des contribuables.
- de gérer les dossiers de demandes d'aide sociale.
Article 27 : Le Service des Statistiques et Prévisions est
Section 5 : De la Direction de l'Informatique notamment chargé :
- de vérifier, en liaison avec les services de la trésorerie
Article 19 : La Direction de l'Informatique est notamment générale, les rôles de régularisation et les états statistiques
chargée, en relation avec l'Agence Nationale des des recettes fiscales ;
Infrastructures Numériques et des Fréquences : - de préparer, en liaison avec les services de la Direction
- de concevoir et de gérer les matériels et outils Générale du Budget et les autres services compétents, les
informatiques des services de la Direction Générale des estimations et les prévisions des recettes fiscales.
Impôts ;
- d'élaborer et de gérer les applications informatiques ; Article 28 : Le Service des Emissions est notamment chargé :
- d'administrer les réseaux informatiques ; - de centraliser les émissions ;
- d'assurer la formation des utilisateurs ; - de préparer les arrêtés mensuels d'émission.
- des fonctions de productions.
Section 7 : De la Recette Principale des Impôts
Article 20 : La Direction de l'Informatique comprend :
- le Service de l'Informatisation ; Article 29 : La Recette Principale des Impôts est un poste
- le Service des Applications Informatiques ; comptable principal notamment chargé :
- le Service Exploitation et Maintenance. - de percevoir l'ensemble des impôts, droits, redevances et
taxes relevant de la compétence de la Direction Générale des
Article 21 : Le Service de l'Informatisation est notamment Impôts ;
chargé : - de centraliser les recettes générées par les recettes
territoriales des impôts ;
870 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 8 au 15 AVRIL 2012 - N°102
- de délivrer les quittances et de tenir les quittanciers ; - de suivre l'évolution de la fiscalité ;
- de débiter et de vendre les timbres fiscaux ; - de réaliser des études et comparaisons des prix au niveau
- de tenir et de centraliser la comptabilité des recettes international ;
fiscales et domaniales ; - de réaliser des études d'impacts fiscaux ;
- de reverser les sommes encaissées au trésor ; - des prévisions des recettes fiscales ;
- de rembourser les crédits de la taxe sur la valeur ajoutée. - d'évaluer les dépenses fiscales.
Article 30 : Le Receveur Principal des Impôts a qualité de Article 37 : La Direction des Etudes et de la Prospective
Comptable Principal. Il centralise et intègre dans ses écritures comprend :
les opérations des postes comptables secondaires des impôts. - le Service des Etudes ;
- le Service de la Prospective ;
Par rapport au Trésorier-Payeur Général, il agit en - le Service d'Analyses Macroéconomiques ;
qualité de Comptable secondaire. - le Service d'Analyses Quantitatives et de Modélisation
Fiscale.
Article 31 : La Recette Principale des Impôts comprend :
- le Service Central du Recouvrement ; Article 38 : Le Service des Etudes est notamment chargé :
- le Service Central de la Comptabilité ; - de réaliser des études d'impact et des analyses sectorielles ;
- le Service du Contrôle et des Vérifications ; - de réaliser des simulations fiscales ;
- les Recettes Territoriales des Impôts. - de suivre l'évolution des activités des entreprises ;
- de suivre les activités du secteur informel ;
Article 32 : Le Service Central du Recouvrement est chargé : - de réaliser les simulations d'impacts des projets de textes
- de suivre les encaissements des recettes dans les recettes légaux et réglementaires à caractères fiscal, domanial et
territoriales des impôts ; foncier ;
- de gérer la trésorerie ; - d'élaborer et de suivre les indicateurs de performance.
- de suivre les états à recouvrer ;
- de centraliser les contraintes extérieures et leur Article 39 : Le Service de la Prospective est notamment
recouvrement ; chargé :
- de traiter les demandes d'admission en non-valeur - de réaliser des études prospectives en vue de l'estimation
présentées par les receveurs des recettes territoriales des des recettes fiscales ;
impôts ; - de suivre le comportement, sur le plan international, des
- de tenir des tableaux de bord de recouvrement ; prix des principales matières premières.
- des relations avec le trésor.
Article 40 : Le Service d'Analyses Macroéconomiques est
Article 33 : Le Service Central de la Comptabilité est chargé :
notamment chargé : - d'élaborer et de développer des modèles, des indicateurs et
- d'opérer la centralisation, l'apurement et l'intégration des bases de données ;
comptables des opérations effectuées dans les recettes - d'analyser et de conseiller sur les politiques
territoriales des impôts ; macroéconomiques et les questions économiques et
- d'exécuter les opérations relatives aux comptes de gestion financières en particulier en matière de coordination des
du receveur principal des impôts ; politiques économiques ;
- de gérer toutes les opérations donnant lieu à des écritures - d'analyser, de suivre et d'orienter les politiques publiques
d'ordre ou rectificatives ; dans le domaine des finances publiques, des questions
- de gérer les quittanciers ; sociales et de l'emploi, ainsi que des politiques sectorielles ;
- de procéder au débit des timbres fiscaux ; - de suivre les questions économiques, fiscales et
- de gérer les archives comptables de la recette principale commerciales nationales et internationales et sur le plan
des impôts ; bilatéral et multilatéral ;
- des relations avec l'administration chargée de la - de suivre le comportement des entreprises locales afin
comptabilité publique. d'anticiper les politiques fiscales à mettre en œuvre.
Article 34 : Le Service du Contrôle et des Vérifications est Article 41 : Le Service d'Analyses Quantitatives et de
notamment chargé du contrôle et des vérifications sur pièces Modélisation Fiscale est chargé :
ou sur place des comptabilités des postes comptables - de construire et de développer les modèles économiques
secondaires. d'analyse, de prévisions et de simulations fiscales ;
- de mener des recherches économiques approfondies
Article 35 : Les recettes territoriales des impôts sont des relatives à des questions de politique publique ;
postes comptables secondaires. - de conduire des enquêtes auprès du secteur privé en
collaboration avec d'autres administrations ;
Un arrêté conjoint des Ministres chargés de - de développer les bases de données et les outils d'analyse
l'Economie et du Budget fixe l'organisation et les règles de de politique fiscale ;
fonctionnement des recettes territoriales des impôts. - d'évaluer les effets économiques et financiers des mesures
de politique fiscale existantes ou envisagées.
Section 8 : De la Direction des Etudes et de la Prospective
Chapitre III : Des Services Centraux
Article 36 : La Direction des Etudes et de la Prospective est
chargée : Article 42 : Les Services Centraux comprennent :
8 au 15 AVRIL 2012 - N°102 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 871
- la Direction de la Législation et du Contentieux ; - des relations avec les missions diplomatiques, consulaires
- la Direction des Domaines et des Opérations Foncières ; et les organisations internationales.
- la Direction des Vérifications Fiscales ;
- la Direction des Grandes Entreprises ; Section 2 : De la Direction des Domaines et des Opérations
- la Direction des Régimes Spécifiques. Foncières
Section 1 : De la Direction de la Législation et du Contentieux Article 49 : La Direction des Domaines et des Opérations
Foncières est notamment chargée :
Article 43 : La Direction de la Législation et du Contentieux - d'établir les actes de cession des biens immobiliers bâtis de
est notamment chargée : l'Etat ;
- d'élaborer les textes législatifs et réglementaires à caractère - d'établir les actes d'acquisition des biens immobiliers bâtis
fiscal et domanial ; et non bâtis de l'Etat ;
- de négocier les conventions fiscales et domaniales au - d'établir les actes d'affectation des biens immobiliers de
niveau national ou international ; l'Etat au profit des services de l'Etat ;
- de gérer le contentieux fiscal, domanial et foncier ; - de procéder à l'évaluation et à la liquidation des prix
- de constituer et de gérer la documentation ; relatifs aux cessions des biens immobiliers bâtis de l'Etat et
- de suivre la législation et la réglementation fiscale et aux acquisitions des biens immobiliers bâtis et non bâtis de
domaniale. l'Etat ;
- de tenir le fichier des biens mobiliers de l'Etat ;
Article 44 : La Direction de la Législation et du Contentieux - des relations avec les services de l'Agence Nationale des
comprend : Travaux Topographiques et du Cadastre, les services de la
- le Service de la Législation ; Direction Générale du Budget chargés du patrimoine et des
- le Service de la Documentation ; charges notariales.
- le Service du Contentieux ;
- le Service des Relations Internationales. Article 50 : La Direction des Domaines et des Opérations
Foncières comprend :
Article 45 : Le Service de la Législation est notamment - le Service de cession des biens immobiliers bâtis de l'Etat ;
chargé : - le Service des acquisitions des biens immobiliers bâtis et
- d'élaborer, en collaboration avec les autres administrations non bâtis de l'Etat ;
compétentes, les projets de lois de finances ; - le Service des locations et des affectations des biens
- d'élaborer les textes législatifs ou réglementaires à immobiliers de l'Etat.
caractère fiscal et domanial ;
- de mettre à jour le Code Général des Impôts ; Article 51 : Le Service de cession des biens immobiliers bâtis
- de négocier les conventions internationales en matière de l'Etat est notamment chargé :
fiscale et domaniale ; - d'instruire les dossiers des biens immobiliers bâtis à céder
- de suivre les relations avec toutes les institutions ; au profit des tiers ;
- d'élaborer la doctrine administrative en matière fiscale et - d'instruire les dossiers des biens immobiliers bâtis non
domaniale. affectés à un service de l'Etat à concéder aux tiers ;
- d'établir les actes relatifs à ces cessions ;
Article 46 : Le Service de la Documentation est notamment - de codifier les dossiers pour la mise à jour du fichier des
chargé : biens immobiliers de l'Etat.
- de constituer et de gérer la documentation ;
- d'éditer les imprimés, prospectus, dépliants et autres Article 52 : Le Service des acquisitions des biens immobiliers
documents. bâtis et non bâtis de l'Etat est chargé :
- d'établir les actes d'acquisition des biens immobiliers bâtis
Article 47 : Le Service du Contentieux est notamment et non bâtis par l'Etat, sans préjudice de l'acquisition en la
chargé : forme civile telle que prévue par la réglementation en
- d'enregistrer et d'instruire les réclamations des vigueur ;
contribuables ; - d'établir et mettre à jour le fichier des acquisitions des
- de participer à la rédaction et à l'instruction des mémoires biens immobiliers bâtis et non bâtis.
sur les affaires contentieuses présentées devant les
juridictions, en relation avec l'agence judiciaire du Trésor ; Article 53 : Le Service des Locations et des affectations des
- de constituer et de suivre la jurisprudence en matière biens immobiliers de l'Etat :
fiscale et domaniale. - d'établir les actes de concession de baux de biens
immobiliers bâtis non affectés à un service de l'Etat ;
Article 48 : Le Service des Relations Internationales est - d'établir les actes d'affectation de biens immobiliers bâtis
notamment chargé : de l'Etat au profit de ses services ;
- d'examiner et d'élaborer les textes législatifs et - d'établir et mettre à jour le fichier des locations et des
réglementaires liés à la fiscalité internationale ; affectations des biens immobiliers.
- d'harmoniser les politiques fiscales communautaires ;
- de préparer, de participer et de suivre les travaux des Section 3 : De la Direction des Vérifications Fiscales
organisations sous régionales et internationales ;
- d'étudier les dossiers d'agrément aux professions Article 54 : La Direction des Vérifications Fiscales est
réglementées de la CEMAC ; notamment chargée :
872 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 8 au 15 AVRIL 2012 - N°102
- de vérifier les comptabilités des contribuables assujettis à La Direction des Grandes Entreprises assure
l'impôt ; notamment la gestion fiscale des dossiers :
- de vérifier les situations fiscales d'ensemble ; - des entreprises répondant aux critères d'admission tels que
- d'animer et de coordonner les activités de contrôle fiscal et définis par l'arrêté du Ministre visé à l'alinéa 1er ci-dessus ;
domanial ; - des entreprises dont la majorité du capital est directement
- de préparer et d'établir des programmes des vérifications ; ou indirectement détenue par une entreprise relevant de la
- de rédiger les rapports des vérifications. compétence de la Direction des Grandes Entreprises.
Article 55 : La Direction des Vérifications Fiscales Article 61 : La Direction des Grandes Entreprises comprend :
comprend : - le Service d'Accueil et d'Information ;
- le Service des Vérifications Nationales et Internationales ; - le Service de Gestion et du Contentieux ;
- le Service des Vérifications des Situations Fiscales - la Recette des Impôts ;
d'Ensemble ; - le Service de l'Informatique et des Statistiques ;
- le Service des Enquêtes et Recoupements. - le Service des Ressources et des Moyens.
Article 56 : Le Service des Vérifications Nationales et Article 62 : Le Service d'Accueil et d'Information est
Internationales est notamment chargé : notamment chargé :
- de vérifier les comptabilités ; - d'accueillir, d’informer et d'assister les contribuables ;
- d'animer et de coordonner toute l'activité de contrôle - de gérer le courrier ;
fiscal ; - des liaisons internes et externes de la Direction des
- de rédiger les rapports des vérifications. Grandes Entreprises.
Article 57 : Le Service des Vérifications des Situations Fiscales Article 63 : Le Service de Gestion et du Contentieux est
d'Ensemble est notamment chargé : notamment chargé :
- de procéder à la vérification approfondie de la situation - de gérer le fichier des contribuables relevant de sa
patrimoniale des contribuables ; compétence ;
- de rédiger les rapports des vérifications. - de suivre les modifications, les suspensions et les
cessations d'activité des contribuables relevant de sa
Article 58 : Le Service des Enquêtes et Recoupements est compétence ;
notamment chargé : - de tenir et de classer les dossiers des contribuables relevant
- de collecter les informations ; de sa compétence ;
- d'effectuer des enquêtes et de recouper les informations - de déterminer l'assiette et de liquider les impôts, taxes,
recueillies ; redevances dont les personnes désignées à l'article 60 ci-
- des relations avec les administrations et les autres dessus sont redevables ;
partenaires économiques. - de traiter et de saisir les déclarations et les fiches de
taxation ;
Section 4 : De la Direction des Grandes Entreprises - de suivre les défaillants ;
- de suivre les comptes des contribuables ;
Article 59 : La Direction des Grandes Entreprises est - d'assurer le contrôle formel et le contrôle sur pièces des
notamment chargée : déclarations de l'ensemble des impôts, taxes et redevances
- de gérer l'assiette, la liquidation, le recouvrement et le visés à l'article 59 ci-dessus ;
contentieux de tous impôts, taxes et redevances relevant de - de rédiger des fiches de propositions de contrôle fiscal pour
la compétence des services de la Direction Générale des la Direction des Vérifications Fiscales ;
Impôts dus par les entreprises visées à l'article 60 ci-dessous, - d'émettre des avis de mise en recouvrement consécutifs à
quelle qu'en soit la forme juridique et le lieu de leur siège des opérations de contrôle ;
social ; - de tenir des indicateurs de gestion relevant de sa
- d'assurer le contrôle formel, le contrôle sur pièces et le compétence ;
contrôle sur place des déclarations des grandes entreprises ; - d'instruire les recours gracieux ou de suivre les recours
- de programmer annuellement en contrôle fiscal les dossiers contentieux en toute matière fiscale pour les dossiers
relevant de sa compétence ; relevant de sa compétence.
- de rechercher les renseignements nécessaires à l'assiette et
au recouvrement des impôts, droits et taxes de toute nature ; Article 64 : La Recette des Impôts est notamment chargée :
- d'exécuter les tâches de toute nature ou les missions - d'encaisser et de recouvrer l'ensemble des impôts, taxes et
particulières pour le compte de la Direction Générale des redevances dus par les entreprises visées à l'article 60 ci-
Impôts, sur instructions du Directeur Général des Impôts. dessus ;
- de réceptionner et de transmettre les déclarations aux
Article 60 : Les critères d'admission des entreprises à la gestionnaires ;
Direction des Grandes Entreprises sont fixés par arrêté du - d'éditer les quittances ;
Ministre chargé de l'Economie. - de détecter et de relancer les défaillants ;
- de rembourser les crédits de T.V.A pour les contribuables
Le Directeur Général des Impôts communique à la relevant de sa compétence ;
Direction des Grandes Entreprises la liste des entreprises - de prendre en charge et traiter les avis de mise en
admises. Une notification individuelle est faite aux entreprises recouvrement et de suivre les paiements ;
concernées. - de mettre en œuvre l'action en recouvrement et les
poursuites pour apurement des restes à recouvrer ;
8 au 15 AVRIL 2012 - N°102 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 873
- de tenir la comptabilité et de la mettre à disposition pour - de l'examen des demandes d'exonérations fiscales.
centralisation et intégration dans les écritures comptables de
la Direction Générale des Impôts ; Chapitre IV : Des Services Extérieurs
- de proposer des demandes d'admission en non-valeur des
cotes irrécouvrables ; Article 72 : Les Services Extérieurs de la Direction Générale
- de tenir des indicateurs de gestion en matière de des Impôts se composent de neuf Directions Provinciales des
recouvrement. Impôts situées dans chaque province du Gabon
Article 80 : Les Centres des Impôts des Petites Entreprises et Article 87 : Le Service de Gestion et du Contentieux est
des Particuliers sont chargés de la gestion de tous les impôts notamment chargé :
des contribuables à l'exception de ceux qui relèvent - de tenir et de classer les dossiers ;
exclusivement de la compétence des Centres des Impôts des - de mettre à jour les feuillets d'imposition ;
Moyennes Entreprises et de la Direction des Grandes - de réceptionner les déclarations pour les impôts non auto
Entreprises. liquidés ;
- de traiter et de saisir les déclarations et les fiches de
Article 81 : Les critères d'admission des entreprises aux taxation ;
Centres des Impôts des Moyennes Entreprises et aux Centres - d'exploiter les bulletins de renseignements ;
des Impôts des Petites Entreprises et des Particuliers sont fixés - de détecter et de relancer les défaillants pour les impôts
par arrêté du Ministre chargé de l'Economie. non auto liquidés ;
- d'effectuer les contrôles sur pièces et sur place ;
Le Directeur Général des Impôts communique aux - de rédiger les fiches de propositions de vérifications pour
Centres des Impôts des Moyennes Entreprises et aux Centres la Direction des Vérifications Fiscales ;
des Impôts des Petites Entreprises et des Particuliers la liste - de réaliser les enquêtes foncières ;
des entreprises admises. Une notification individuelle est faite - de tenir le fichier des biens immobiliers imposables ;
aux entreprises concernées. - de dresser les états statistiques et les tableaux d'indicateurs
de gestion ;
Article 82 : Les Centres des Impôts des Moyennes Entreprises - d'instruire au premier degré le contentieux relevant de sa
et les Centres des Impôts des Petites Entreprises et des compétence ;
Particuliers assurent notamment la gestion fiscale des - de procéder à l'instruction, au suivi, à l'apurement et à la
dossiers : coordination des recours gracieux et contentieux.
8 au 15 AVRIL 2012 - N°102 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 875
Article 88 : La Recette des Impôts est notamment chargée : des première et deuxième catégories totalisant trois ans
- de réceptionner les déclarations pour les impôts auto d'ancienneté au moins.
liquidés ;
- de détecter et de relancer les défaillants pour les impôts Article 94 : Les centres des impôts prévus au présent décret
auto liquidés ; sont placés chacun, sous l'autorité d'un Chef de Centre nommé
- d'encaisser tous les impôts, droits et taxes liquidés ; par décret pris en Conseil des Ministres, sur proposition du
- de tenir la comptabilité ; Ministre chargé de l'Economie, parmi les agents publics
- de reverser les fonds à la Recette Principale des impôts ; permanents de la première catégorie des corps des inspecteurs
- de suivre et de relancer des reliquataires ; centraux ou principaux des impôts.
- de prendre en charge les avis de mise en recouvrement
ainsi que les mises en demeure de payer ; Le Chef de Centre a rang et prérogatives de Directeur
- de mettre en œuvre les opérations de recouvrement et de Adjoint d'administration centrale.
poursuite ;
- d'instruire le contentieux du recouvrement ; Article 95 : La Recette des Impôts est placée sous l'autorité
- de gérer le stock de timbres ; d'un Receveur des Impôts, nommé par décret pris en Conseil
- de vendre les timbres fiscaux. des Ministres sur proposition du Ministre Chargé de
l'Economie, parmi les agents publics permanents de la
Section 3 : Du Service de Gestion des Affaires Domaniales première catégorie des corps des inspecteurs centraux ou
principaux du trésor ou des impôts.
Article 89 : Le Service de Gestion des Affaires Domaniales
est notamment chargé au niveau provincial : Article 96 : Les brigades de contrôle sont placées chacune,
- d'établir les actes de cession et de concession des terrains sous l'autorité d'un Chef de Brigade nommé par décret pris en
domaniaux ; Conseil des Ministres, sur proposition du Ministre chargé de
- de réformer les biens meubles du domaine privé de l'Etat ; l'Economie, parmi les inspecteurs centraux ou principaux
- de tenir le registre des procès-verbaux de réforme de biens titularisés.
meubles de l'Etat ;
- de contrôler le fichier domanial ; Les chefs de brigades de contrôle ont rang et
- des relations avec l'antenne locale de l'Agence Nationale de prérogatives de Directeurs Adjoints d'administration centrale.
l'Urbanisme, des Travaux Topographiques et du Cadastre.
Article 97 : Des textes réglementaires déterminent, en tant
Section 4 : Des Brigades de Contrôle que de besoin, les dispositions de toute nature nécessaires à
l'application du présent décret.
Article 90 : Les Brigades de Contrôle exercent au sein de
chaque Direction Provinciale des Impôts, des missions de Article 98 : Le présent décret, qui abroge toutes dispositions
contrôle et de vérification des contribuables relevant de la antérieures contraires, sera enregistré, publié selon la
compétence des Centres des Impôts. procédure d'urgence et communiqué partout où besoin sera.
Elles sont notamment chargées, en liaison avec la Fait à Libreville, le 28 février 2012
Direction des Vérifications Fiscales :
- de vérifier les comptabilités et les situations fiscales Par le Président de la République,
d'ensemble ; Chef de l’Etat
- d'exécuter les programmes de vérifications ; Ali BONGO ONDIMBA
- de consolider les données relatives au contrôle fiscal.
Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement
TITRE III : Des dispositions diverses et finales Paul BIYOGHE MBA
Article 91 : Les directions prévues au présent décret sont Le Ministre de l’Economie, du Commerce, de l’Industrie et du
placées chacune, sous l'autorité d'un Directeur nommé par Tourisme
décret pris en Conseil des Ministres sur proposition du Magloire NGAMBIA
Ministre chargé de l'Economie, parmi les agents publics
permanents de la première catégorie des corps des inspecteurs Le Ministre du Budget, des Comptes Publics et de la Fonction
centraux ou principaux des impôts et du trésor, des Publique, chargé de la Réforme de l’Etat
administrateurs des services économiques et financiers, des Emmanuel ISSOZE NGONDET
administrateurs civils et des ingénieurs informaticiens _____________
totalisant au moins dix ans d'ancienneté dans leurs spécialités
respectives. COUR CONSTITUTIONNELLE
________
Article 92 : Chaque Directeur est assisté d'un Directeur
Adjoint nommé dans les mêmes formes et conditions. Décision n°046/CC du 17 février 2012 autorisant le
bureau sortant du Conseil Economique et Social à assurer
Article 93 : Les services visés au présent décret sont placés l'expédition des affaires courantes
chacun, sous l'autorité d'un Chef de Service nommé par décret
pris en Conseil des Ministres sur proposition du Ministre
chargé de l'Economie, parmi les agents publics permanents AU NOM DU PEUPLE GABONAIS ;
LA COUR CONSTITUTIONNELLE ;
876 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 8 au 15 AVRIL 2012 - N°102
Vu la Constitution ; - M. Hervé MOUTSINGA
Vu la loi organique n°9/91 du 26 septembre 1991 sur - M. Marc-Aurélien TONJOKOUE
la Cour Constitutionnelle, modifiée par la loi organique - M. Dominique BOUNGOUERE
n°009/2011 du 25 septembre 2011 ; - Madame Louise ANGUE
Vu la loi organique n°2/2010 du 15 février 2010 - M. Jean Eugène KAKOU-MAYAZA
fixant l'organisation, le fonctionnement et les règles de - M. Joseph MOUGUIAMA, membres, assistés de Maître
désignation des membres du Conseil Economique et Social ; Jean-Laurent TSINGA, Greffier en Chef Adjoint.
Vu l'arrêté n°0101/PR du 20 janvier 2012 fixant les __________
règles d'élection des membres du Conseil Economique et
Social ; Décision n°047/CC du 20 février 2012 autorisant le
Vu le décret n°000203/PR du 7 février 2007 portant report de l'ouverture de la première session du Conseil
rectification du décret n°000496/PR du 1er juin 2006 portant Economique et Social pour l'année 2012
nomination et homologation des membres et du Président du
Conseil Economique et Social ; AU NOM DU PEUPLE GABONAIS ;
LA COUR CONSTITUTIONNELLE ;
1- Considérant qu'aux termes des dispositions de
l'article 83 de la Constitution, la Cour Constitutionnelle est Vu la Constitution ;
l'organe régulateur du fonctionnement des institutions et de Vu la loi organique n°9/91 du 26 septembre 1991 sur
l'activité des pouvoirs publics ; que selon les articles 108 la Cour Constitutionnelle, modifiée par la loi organique
alinéa 2 et 110 alinéa 3 de la même loi, la durée du mandat des n°009/2011 du 25 septembre 2011 ;
membres du bureau du Conseil Economique et Social et des Vu la loi organique n°002/2010 du 15 février 2010
autres membres est de cinq ans ; fixant l'organisation, le fonctionnement et les règles de
désignation des membres du Conseil Economique et Social ;
2- Considérant qu'il ressort du décret n°000203/PR Vu l'arrêté n°0101/PR du 20 janvier 2012 fixant les
du 7 février 2007 susvisé, que les membres du Conseil règles d'élection des membres du Conseil Economique et
Economique et Social ont été nommés à la date dudit texte ; Social ;
que leur mandat s'est donc achevé le 6 février 2012 ; qu'en Vu le décret n°000203/PR du 7 février 2007 portant
raison des contestations élevées devant la Cour rectification du décret n° 000496/PR du 1er juin 2006 portant
Constitutionnelle par certains candidats, contre la procédure nomination et homologation des membres et du Président du
d'organisation des élections en vue de la désignation de Conseil Economique et Social ;
certains membres de cette institution, le renouvellement de Vu la décision de la Cour Constitutionnelle
cette assemblée n'a pu intervenir dans les délais ; n°046/CC du 17 février 2012 autorisant le bureau sortant du
Conseil Economique et Social à assurer l'expédition des
3- Considérant que dans le souci de garantir le affaires courantes ;
fonctionnement régulier du Conseil Economique et Social en
y permettant la continuité du service public, il convient 1- Considérant que l'article 83 de la Constitution
d'autoriser le bureau sortant de cette assemblée à assurer prévoit que la Cour Constitutionnelle est l'organe régulateur
l'expédition des affaires courantes jusqu'à la mise en place du du fonctionnement des institutions et de l'activité des pouvoirs
nouveau bureau ; publics ; que selon l'article 108 de la même loi, le Conseil
Economique et Social se réunit chaque année de plein droit en
DECIDE: deux sessions ordinaires de quinze jours chacune ; que la
première session s'ouvre le troisième mardi de février ;
Article premier : Le mandat des membres du Conseil
Economique et Social ayant expiré le 6 février 2012 et la 2- Considérant qu'aux termes de l'article 22 de la loi
procédure de désignation de ses membres n'étant pas encore organique n°002/2010 du 15 février 2010 susvisée, le Conseil
achevée en raison des contestations élevées contre les résultats Economique et Social est composé de 25 représentants des
des élections organisées à cet effet, dans le souci de garantir le organisations syndicales des salariés et cadres travailleurs des
fonctionnement régulier de cette institution ainsi que la secteurs privé, parapublic et public élus par leurs pairs, de 25
continuité du service public, il convient d'autoriser le bureau représentants des organisations syndicales des employeurs,
sortant du Conseil Economique et Social à assurer l'expédition artisans, exploitants individuels et professions libérales élus
des affaires courantes jusqu'à la mise en place du nouveau par leurs pairs, de 16 représentants des associations ou
bureau. groupements socioprofessionnels et culturels élus par leurs
associations ou groupements d'origine, de 18 représentants des
Article 2 : La présente décision sera notifiée au Président de collectivités locales élus par leurs pairs à raison de deux par
la République, au Premier Ministre, au Président du Sénat, au province et de 15 cadres supérieurs nommés par décret pris en
Président de l'Assemblée Nationale, communiquée au Conseil des Ministres, choisis dans les secteurs public et privé
Président du Conseil Economique et Social et publiée au en fonction de leurs compétences en matières économique,
Journal Officiel de la République Gabonaise ou dans un financière, scientifique, social ou culturel ;
journal d'annonces légales.
3- Considérant qu'en application de l'article 108 de la
Ainsi délibéré et décidé par la Cour Constitutionnelle Constitution sus-énoncé, la première session du Conseil
en sa séance du dix sept février deux mil douze où siégeaient : Economique et Social, pour l'année 2012, devrait s'ouvrir le
- Madame Marie Madeleine MBORANTSUO, Président mardi 21 février 2012 ; que cependant, force est de constater
- M. Jean-Pierre NDONG que si les élections pour la désignation de tous les membres
- M. Michel ANCHOUEY qui sont choisis par cette voie ont déjà été organisées, il en va
8 au 15 AVRIL 2012 - N°102 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 877
tout autrement pour ce qui est des 15 cadres supérieurs de - M. Jean-Pierre NDONG
l'Etat dont la nomination doit intervenir en Conseil des - M. Michel ANCHOUEY
Ministres ; qu'en effet, le nouveau Gouvernement n'étant pas - M. Hervé MOUTSINGA
encore nommé suite à la démission le 13 février 2012 du - M. Marc-Aurélien TONJOKOUE
précédent, le Conseil des Ministres ne peut se réunir pour - M. Dominique BOUNGOUERE
choisir lesdits cadres supérieurs de l'Etat afin que la - Madame Louise ANGUE
composition du Conseil Economique et Social soit complète ; - M. Jean Eugène KAKOU-MAYAZA
- M. Joseph MOUGUIAMA, membres, assistés de Maître
4- Considérant qu'il s'agit là d'un cas de force Jean-Laurent TSINGA, Greffier en Chef Adjoint.
majeure autorisant le report de l'ouverture de la première _______________
session du Conseil Economique et Social dans les huit jours
qui suivent la mise en place de cette institution ; ACTES EN ABREGE
__________
DECIDE:
Déclarations de constitution de sociétés
Article premier : Le nouveau Gouvernement n'étant pas _______
encore nommé, suite à la démission le 13 février 2012 du
précédent, les 15 cadres supérieurs de l'Etat, dont la - Dossier n°005-17583 GU1 du 06/03/2009 concernant la
désignation doit intervenir par un décret pris en Conseil des société dénommée « SOCIETE MONA EQUIP »
Ministres, ne peuvent être choisis afin que la composition du Sigle : M.E.
Conseil Economique et Social soit complète. Forme juridique : SARL
Représentée par : Mme GHANDOUR OUGOUMBE née
Article 2 : Il s'agit là d'un cas de force majeure autorisant le MONA, de nationalité gabonaise, née le 12/02/1967 à
report de la session d'ouverture du Conseil Economique et Nabatié, agissant en qualité de Gérante
Social, prévue pour se tenir le 21 février 2012, dans les huit Activité principale : Quincaillerie générale.
jours qui suivent la mise en place de cette institution. Quartier & ville : Pk8 (à la SGA) ; Libreville ; B.P :18 ; Tél :
7397439.
Article 3 : La présente décision sera notifiée au Président de
la République, au Premier Ministre, au Président du Sénat, au - Dossier n°004-20549 GU1 du 11/01/2010 concernant la
Président de l'Assemblée Nationale, communiquée au société dénommée « ORDI-TEL »
Président du Conseil Economique et Social et publiée au Fondateur : Mr AGNENGUE Hendricks Arnaud, de
Journal Officiel de la République Gabonaise ou dans un nationalité gabonaise, né le 05/08/1955 à Mounana
journal d'annonces légales. Activité principale : Vente de téléphones et accessoires
Quartier & ville : Base Aviation-Port Gentil ; BP: 156.k6 ;
Ainsi délibéré et décidé par la Cour Constitutionnelle Tél : 7300150.
en sa séance du vingt février deux mil douze où siégeaient : __________________________________________________
- Madame Marie Madeleine MBORANTSUO, Président __________________________________________________
16 au 23 AVRIL 2012
CINQUANTE TROISIEME ANNEE – N°103 PRIX: 2.000 Francs Dépôt légal 777
JOURNAL OFFICIEL
D E LA REPU BLIQUE GA BONA IS E
SOMMAIRE
_____________________
ACTES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
_____________________
_____________ Décret n°0119/PR du 24 février 2012 portant promulgation de
la loi n°022/2011 portant ratification de l'ordonnance
PARLEMENT n°0011/PR/2011 relative au développement des activités
________ maritimes et portuaires en République Gabonaise………...883
___________________
Loi n°022/2011 du 24 février 2012 portant ratification de
l'ordonnance n°0011/PR/2011 relative au développement des ACTES EN ABREGE
activités maritimes et portuaires en République __________
gabonaise………………………………………….…….....879
_____________ Déclarations de constitution de sociétés…………………...883
Article 4 : L'organisation et le fonctionnement des registres Article 11 : Un plan d'aménagement interne de chaque port
internationaux, des bureaux d'immatriculation et de définit les zones portuaires suivant l'usage principal telles que
conservation des hypothèques maritimes sont fixés par voie les zones de commerce, de pêche ou de plaisance.
réglementaire.
Ce plan définit notamment :
Article 5 : Par l'effet de la présente ordonnance, tout navire - les zones réservées, le cas échéant, aux activités
immatriculé en République gabonaise en application de la commerciales ou industrielles ;
présente ordonnance acquiert la nationalité gabonaise. - les différents terminaux destinés au magasinage et à
l'entreposage des marchandises ;
- les zones réservées au magasinage et aux matières
dangereuses ;
880 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 16 au 23 AVRIL 2012 - N°103
- la zone réservée à la construction ou à la réparation - l'exploitation de toute autre activité portuaire connexe, au
navale ; service des navires, des marchandises ou des passagers, dont
- les zones et les espaces réservés à la réception, à la collecte la liste est fixée par voie réglementaire.
et au stockage des déchets résultant des activités maritimes
et portuaires ; Chapitre 4 : Du régime d'administration des ports
- les limites des voies ferrées et des voiries.
Article 15 : Les ports sont administrés par des établissements
Les modalités d'établissement, de révision et dotés de la personnalité morale et de l'autonomie financière,
d'approbation du plan visé ci-dessus sont fixées par voie dénommé Autorité portuaire.
réglementaire.
Si les contextes économique, maritime et portuaire
Article 12 : Un règlement d'exploitation est établi et fixe l'exigent, la gestion des ports peut être confiée à plusieurs
notamment : autorités portuaires. Dans ce cas, l'Etat peut créer un organe de
- les règles de priorité d'accès des navires au port ; coordination de l'ensemble des autorités portuaires.
- la catégorie des navires soumis à l'obligation de pilotage et
de remorquage ;
- les règles d'utilisation des différentes infrastructures du Article 16 : A l'intérieur des limites de sa circonscription
port ; portuaire, l’Autorité portuaire est chargée :
- les règles d'embarquement et de débarquement des - d'assurer le développement, la maintenance et la
passagers ; modernisation des infrastructures portuaires ;
- les règles de chargement, de déchargement et d'entreposage - de veiller à l'optimisation de l'utilisation de l'outil portuaire
des marchandises ; par l'amélioration de la compétitivité du port, la
- les conditions d'exploitation des installations spécifiques ; simplification des procédures et des modes d'organisation et
- les conditions d'accès, de circulation, d'arrêt et de de fonctionnement ;
stationnement des véhicules et des engins de chargements, - de veiller au respect du libre jeu de la concurrence dans
de déchargement et de manutention des marchandises ; l'exploitation des activités portuaires ;
- les mesures nécessaires à l'application des dispositions - d'arrêter la liste des activités à exploiter et le nombre
législatives et réglementaires relatives à la sécurité, à la d'autorisations et de concessions à accorder et de préparer,
santé, à la sûreté et à la protection de l'environnement au de mettre en œuvre les procédures d'attribution desdites
sein du port, les conditions d'entretien et de réparation de autorisations et concessions, et d'assurer le suivi du respect
navires à quai, notamment celles relatives aux opérations de de leurs termes ainsi que des cahiers des charges
dégazage et d'essai de marchandises ou d'hélices. correspondants ;
- d'exercer le contrôle de l'application des règles de sécurité,
Le règlement d'exploitation est approuvé par d'exploitation et de gestion portuaires prévues par les textes
l'Autorité maritime. nationaux et internationaux en vigueur ;
- d'assurer la gestion du port telle qu'elle est définie à
Article 13 : La gestion d'un port englobe : l'article 13 ci-dessus ;
- l'exercice de la police des ports ; - d'organiser et réguler les activités d'exploitation prévues à
- la maintenance, l'entretien, la gestion et l'exploitation des l'article 14 ci-dessus ;
réseaux des voies ferrées, de voiries, d'eau, d'électricité et - de fixer les tarifs maximaux applicables dans sa
d'assainissement ; circonscription portuaire, après avis du Ministre chargé de
- la maintenance, l'entretien la gestion et l'exploitation des l'Economie ;
activités portuaires ; - d'exercer, en outre, toute activité d'exploitation portuaire
- l'octroi des concessions et des autorisations d'exploitation n'ayant pu être confiée à un concessionnaire ou à un
des activités portuaires ; permissionnaire.
- l'octroi des autorisations d'occupations temporaires du
domaine public portuaire. Article 17 : L’Autorité portuaire peut également se voir
confier par l'Etat ou par des personnes morales de droit public,
Article 14 : L'exploitation d'un port englobe : la maîtrise d'ouvrage déléguée pour la réalisation, en leur nom
- l'exploitation des activités portuaires revêtant le caractère et pour leur compte, de nouvelles infrastructures portuaires ou
de service public industriel et commercial tels que le de grosses réparations de ces infrastructures.
pilotage, le remorquage, le lamanage, le magasinage et
l'entreposage portuaire ; Article 18 : L’Autorité portuaire peut, dans le cadre de la
- l'exploitation d'un terminal portuaire, zone du port réglementation en vigueur :
composée de quais, de terre-pleins et d'installations affectées - se charger de la création, de l'aménagement de la gestion
au traitement d'un trafic ou à un exploitant spécifique ; de zones industrielles portuaires ou y participer ;
- l'exploitation de quais, de terre-pleins, de hangars ou - participer à la création de toute société dont l'objet social a
d'autres installations portuaires ; un rapport direct ou indirect avec les activités relevant de sa
- l'exploitation de l'outillage portuaire, notamment les engins compétence ;
de levage fixes, mobiles ou flottants, les rampes d'accès, les - prendre des participations dans les sociétés privées dont
engins de transfert des marchandises et le matériel l'activité est liée à la gestion ou à l'exploitation portuaire.
accessoire de manutention ;
- la manutention portuaire, composée de l'ensemble des Article 19 : L’Autorité portuaire est investie des prérogatives
opérations, à bord des navires et à quai, d'embarquement et de puissance publique, notamment en ce qui concerne
de débarquement des marchandises ; l'exécution des travaux, la police de la circulation, de la
16 au 23 AVRIL 2012 - N°103 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 881
navigation, de la conservation, de la gestion du domaine - l'exploitation de toute autre activité portuaire connexe au
portuaire, de la sécurité, de la sûreté et de l'exploitation. service des navires, des marchandises ou des passagers.
Elle assure, dans les conditions définies par voie Article 29 : L'autorisation d'exploitation fixe notamment :
réglementaire, la coordination générale des services et - la durée de l'autorisation qui ne peut excéder vingt-cinq ans
organismes publics et privés qui concourent à l'activité du port renouvelables ;
ou en bénéficient. - la date de démarrage de l'exploitation ;
- les conditions d'exploitation ;
Article 20 : En complément des missions qui lui son dévolues, - les conditions de prolongation, de renouvellement éventuel
l’Autorité portuaire exerce les missions régaliennes de et de révocation ;
capitainerie dans sa circonscription portuaire. - la redevance et ses modalités de paiement.
Article 21 : Les personnels des capitaineries, chargés de la Article 30 : L'autorisation est accordée sous réserve des droits
coordination des services dans le port, doivent prêter serment des tiers. Elle peut conférer au bénéficiaire le droit
avant leur entrée en fonction. A ce titre, ils sont habilités à d'occupation temporaire des parties du domaine public
constater les infractions, dresser les procès-verbaux et infliger portuaire, nécessaire à l'exploitation des installations ou des
les amendes. activités portuaires autorisées.
Article 22 : L’Autorité portuaire peut bénéficier des L'autorisation est révoquée à toute époque et sans
avantages fiscaux et douaniers à l'importation et sur les indemnité dans les formes et conditions fixées par voie
matériels et équipements portuaires dans les conditions qui réglementaire.
sont fixées par voie réglementaire.
Section 2 : Du régime de la concession
Article 23 : L’Autorité portuaire a l'obligation de financer un
fonds de compensation destiné au financement des Article 31 : Sont soumis au régime de la concession :
investissements portuaires. - la gestion d'un port ;
- l'exploitation de terminaux et de quais ;
Article 24 : L’Autorité portuaire est soumise au contrôle de - l'exploitation de l'outillage portuaire public ;
1'autorité maritime. - l'exploitation de l'outillage portuaire privé, bord à quai ;
- la manutention portuaire.
Chapitre 5 : De l'amélioration de l'efficacité de la gestion
du secteur portuaire Toutes les missions de capitainerie de port sont
exclues du régime de la concession.
Article 25 : Dans le cadre de l'amélioration de l'efficacité de la
gestion des ports, l'Etat est tenu : Toutefois, certaines tâches peuvent être admises au
- de veiller à la séparation des fonctions commerciales de régime de la concession dans les conditions fixées par voie
celles d'Autorité portuaire ; réglementaire.
- de veiller à l'amélioration des dessertes fluviales et
terrestres ; Article 32 : La concession est conclue pour une durée qui ne
- d'élaborer une politique tarifaire attrayante ; peut excéder trente ans.
- d'encourager des initiatives privées afin de susciter la
concurrence dans le secteur ; Le renouvellement de la concession ne peut excéder
- de développer le partenariat public-privé fondé sur des une durée de vingt ans.
contrats de performance.
Le concessionnaire doit obtenir une licence
Chapitre 6 : Du régime juridique des ports d'exploitation délivrée par l’Autorité portuaire dans les formes
et conditions fixées par voie réglementaire. Cette licence est
Article 26 : La gestion d'un port ainsi que l'exploitation valable deux ans renouvelables.
portuaire sont assurées, selon le cas, dans le cadre du régime
de l'autorisation ou de la concession. Article 33 : La concession est attribuée soit par appel à la
concurrence ou à défaut par négociation directe entre
Article 27 : Les autorisations, les concessions d'exploitation et l'opérateur et l’Autorité portuaire. Elle donne lieu à la
les autorisations d'occupations temporaires du domaine public signature d'une convention de concession.
portuaire sont accordées par l’Autorité portuaire.
Article 34 : La concession est accordée sous réserve des droits
Section 1 : Du régime de l'autorisation des tiers. Elle confère au concessionnaire le droit d'occupation
pendant la durée de validation de la convention, des parties du
Article 28 : Sont soumis au régime de l'autorisation : domaine public portuaire nécessaire à l'exploitation des
- le pilotage, le remorquage, le lamanage, le magasinage et installations ou des activités portuaires concédées.
l'entreposage portuaire ;
- l'exploitation de terre-pleins, de hangars ou d'autres Le concessionnaire bénéficie, pendant cette durée et
installations portuaires ; dans les limites des dispositions prévues par la présente
- l'exploitation de l'outillage portuaire privé, avec obligation ordonnance, du droit de superficie sur les ouvrages,
de service public ; constructions, équipements fixes et installations à caractère
immobilier qu'il réalise pour l'exercice de l'activité concédée.
882 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 16 au 23 AVRIL 2012 - N°103
Article 35 : Les ouvrages, constructions, équipements fixes et personne physique ou morale de droit public ou privé qui
installations à caractère immobilier, prévus par la concession s'engage à respecter les closes d'un cahier des charges.
ne peuvent être hypothéqués que pour garantir les seuls Elle est révoquée à toute époque, sans indemnité,
emprunts contractés par le concessionnaire en vue de leur après une mise en demeure de l'intéressé restée infructueuse
financement, leur réalisation, leur modification ou leur dans les formes et les conditions fixées par voie réglementaire.
extension.
Chapitre 8 : Des dispositions transitoires, diverses
Toutefois, le contrat d'hypothèque doit être approuvé et finales
par l’Autorité portuaire. Les hypothèques sur les droits et
biens précités s'éteignent au plus tard à l'expiration de la durée Article 43 : Les personnes physiques ou morales qui
de la convention de concession. exploitent des activités portuaires sans autorisation et les
navires qui font appel au service desdites personnes sont
Article 36 : Les créanciers chirographaires autres que ceux passibles d'une amende d'au moins cinq millions de francs
dont la créance est née de l'exécution des travaux visés à CFA.
l'alinéa 1er de l'article 35 ci-dessus, ne peuvent pratiquer des
mesures conservatoires ou des mesures d'exécution forcée sur Article 44 : Les personnes physiques ou morales qui, sans
les droits et biens mentionnés audit alinéa. concession, gèrent un port ou exploitent une activité portuaire
soumise au régime de la concession sont passibles d'une
Article 37 : Le droit de superficie visé à l'alinéa 2 de l'article amende d'au moins dix millions de francs CFA.
34 ci-dessus, les ouvrages, les constructions, les équipements
fixes et les installations à caractère immobilier, prévus par la Article 45 : Les personnes physiques ou morales qui
convention de concession ne peuvent être cédés ou transmis bénéficient d'une convention de concession ou d'une
dans le cadre de fusion, absorption ou scission de société, pour autorisation qui se substituent délibérément à l’Autorité
la durée restant à couvrir, y compris dans le cas de réalisation portuaire, sont passibles d'une amende d'au moins dix millions
de sûreté portant sur lesdits droits et biens, qu'à une personne de francs CFA.
morale, après accord préalable de l’autorité portuaire.
Article 46 : L’Autorité portuaire peut astreindre le
Toutefois, la cession ou la transmission visée ci- bénéficiaire de l'autorisation au paiement d'une amende de dix
dessus doit obligatoirement porter sur l'ensemble des droits et millions de francs CFA au moins, après une mise en demeure
biens prévus par la convention de concession. restée infructueuse. Cette amende est portée au double en cas
de persistance de l'inexécution.
Article 38 : En cas de retrait de la concession avant le terme
prévu par la convention, pour des raisons autres que L'autorisation est révoquée lorsque l'inexécution
l'inexécution par le concessionnaire des conditions de ladite perdure un mois après le doublement de l'amende.
convention, les créanciers dont les créances sont nées des
hypothèques prévues à l'alinéa 1er de l'article 35 ci-dessus, Article 47 : Les personnes physiques ou morales qui
sont subrogés pour le recouvrement de leurs créances, au bénéficient d'une convention de concession ou d'une
concessionnaire à concurrence de l'indemnité fixée par le autorisation qui auront fourni à l’Autorité portuaire des
cahier de charges prévu par le présent chapitre. informations erronées portant sur les éléments ci-dessous sont
passibles d'une amende dont le montant équivaut à vingt cinq
Article 39 : Lorsqu'il est mis fin à la concession pour pour cent du chiffre d'affaire :
inexécution par le concessionnaire de ses obligations, les - les statistiques générales et opérationnelles relatives aux
créanciers dont les créances sont nées des hypothèques activités qui leur ont été concédées ou autorisées ;
prévues à l'alinéa 1er de l'article 35 ci-dessus, sont informés - les informations financières liées à leur activité ;
des mesures que le concédant entend prendre pour que lesdits - les informations liées à la programmation de la
créanciers soient en mesure, le cas échéant, de proposer la maintenance de bien de retour.
substitution d'un tiers au concessionnaire déchu.
Article 48 : Les autorités portuaires visées à l'article 15 ci-
Article 40 : La concession est accordée à toute personne dessus sont obligatoirement constituées sous forme
morale de droit public ou privé qui s'engage à respecter les d'établissement public industriel et commercial ou sous forme
conditions générales d'exploitation du port et les clauses d'un de société de droit gabonais.
cahier des charges.
Article 49 : Les personnes physiques ou morales qui gèrent un
Article 41 : Sans préjudice des clauses particulières figurant port ou exploitent une ou plusieurs activités portuaires
dans la convention de concession et dans le cahier des soumises au régime de l'autorisation ou de la concession et qui
charges, l’autorité portuaire ou, le cas échéant, le ne remplissent pas les conditions fixées par la présente
concessionnaire de la gestion du port, peut prononcer, d'office ordonnance disposent d'un délai d'un an pour régulariser leur
et sans indemnité, la déchéance de la concession dans les situation.
conditions fixées par voie réglementaire.
A défaut de régularisation dans le délai susvisé, leurs
Chapitre 7: De l'occupation temporaire du domaine activités sont réputées être exercées sans autorisation ou sans
public portuaire concession et passibles des sanctions prévues par la présente
ordonnance.
Article 42 : L'occupation temporaire du domaine public
portuaire est accordée, sous réserve du droit des tiers, à toute
16 au 23 AVRIL 2012 - N°103 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 883
Article 50 : Des textes réglementaires déterminent, en tant
que de besoin, les dispositions de toute nature nécessaires à DECRETE:
l'application de la présente loi.
Article 1er : Est promulguée la loi n°022/2011 portant
Article 51 : La présente loi sera enregistrée, publiée selon la ratification de l'ordonnance n°0011/PR/2011 relative au
procédure d’urgence et exécutée comme loi de l’Etat. développement des activités maritimes et portuaires en
République gabonaise.
Fait à Libreville, le 24 février 2012
Article 2 : Le présent décret sera enregistré, publié selon la
Par le Président de la République, procédure d'urgence et communiqué partout où besoin sera.
Chef de l’Etat
Ali BONGO ONDIMBA Fait à Libreville, le 24 février 2012
Le Ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération - Fiche de circuit n°001-11335 GU1 du 03/01/2007
Internationale et de la Francophonie concernant la société dénommée « ETABLISSEMENT
Paul TOUNGUI SALIMA »
Fondateur : Mr TRAORE Moussa, de nationalité malienne, né
Le Ministre du Budget, des Comptes Publics et de la Fonction le 01/01/1978 à Bamako
Publique, chargé de la Réforme de l’Etat Activité principale : Vente de matériaux de construction ;
Emmanuel ISSOZE NGONDET quincaillerie ; briqueterie
_____________ Quartier & ville : Pk9 (à côté de la pharmacie le Maïs)
Libreville ; B.P : 3800 ; Tél : 6627812.
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
________ - Fiche de circuit n°002-25871 GU1 du 28/12/2010
concernant la société dénommée « TRAORE
Décret n°0119/PR du 24 février 2012 portant QUINCAILLERIE GENERALE »
promulgation de la loi n°022/2011 portant ratification de Fondateur Mr TRAORE Souleymane, de nationalité
l'ordonnance n°0011/PR/2011 relative au développement des malienne, né le 1/01/1976 au Mali
activités maritimes et portuaires en République gabonaise Activité principale : Quincaillerie et vente de matériaux de
construction
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, Quartier & ville : Pk13 (à côté du poste de gendarmerie à
CHEF DE L'ETAT ; droite) Libreville ; B.P : 2140 ; Tél : 6627812.
JOURNAL OFFICIEL
D E LA REPU BLIQUE GA BONA IS E
SOMMAIRE
_____________________
ACTES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
_____________________
_____________ Décret n°0165/PR/MISPID portant ouverture de la campagne
électorale et convocation du collège électoral pour l’élection
ACTES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE partielle des députés à l'Assemblée nationale de 2012 …....889
_____________
Décret n°0166/PR /MISPID du 24 avril 2012 fixant la date
MINISTERE DE L’INTERIEUR, DE LA SECURITE limite de dépôt des déclarations de candidature à l’élection
PUBLIQUE, DE L’IMMIGRATION ET DE LA partielle d’un sénateur ………….………...……..….……. 890
DECENTRALISATION
_________ Décret n°0167/PR /MISPID du 24 avril 2012 portant
ouverture de la campagne électorale et convocation du collège
Décret n°0164/PR/MISPID du 24 avril 2012 fixant la date électoral pour l’élection partielle d’un sénateur ................. 891
limite de dépôt des déclarations de candidature à l'élection ______________________________________________
partielle des députés à l'Assemblée nationale de 2012 …....889 ______________________________________________
24 AVRIL 2012 - N°104 Bis JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 889
ACTES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1er siège du département du Komo (Kango), province de
_____________ l’Estuaire ;
Décret n°0164/PR/MISPID du 24 avril 2012 fixant la Article 1er : Le présent décret, pris en application des
date limite de dépôt des déclarations de candidature à dispositions de l'article 59 de la loi n°7/96 du 12 mars 1996
l'élection partielle des députés à l'Assemblée nationale de susvisée, fixe la date limite de dépôt des déclarations de
2012 candidature à l’élection partielle des députés à l'Assemblée
nationale de 2012 dans les sièges ci-après :
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
CHEF DE L’ETAT ; - 1er siège du département du Komo (Kango), province de
l’Estuaire ;
Vu la Constitution ; - 1er siège du département de la Boumi-Louétsi (Mbigou),
Vu le décret n°00141/PR du 28 février 2012 portant province de la Ngounié ;
nomination des membres du Gouvernement de la République ; - au siège unique du département de la Louétsi-Wano
Vu la loi n°7/96 du 12 mars 1996 portant dispositions (Lébamba), province de la Ngounié ;
communes à toutes les élections politiques, ensemble les - 1er siège du département de l’Ogoulou (Mimongo),
textes modificatifs subséquents ; province de la Ngounié.
Vu la loi n°11/96 du 15 avril 1996 relative à l'élection
des députés à l'Assemblée nationale, ensemble les textes Article 2 : La date limite de dépôt des déclarations de
modificatifs subséquents ; candidature à l’élection partielle des députés à l'Assemblée
Vu la loi organique n°17/96 du 15 avril 1996 portant nationale de 2012 est fixée au vendredi 30 mars 2012 à 18
dispositions spéciales relatives à l'élection des députés à heures.
l'Assemblée nationale, ensemble les textes modificatifs
subséquents ; Article 3 : Le présent décret sera enregistré, publié selon la
Vu la loi n°22/96 du 15 avril 1996 portant fixation et procédure d'urgence et communiqué partout où besoin sera.
répartition des sièges de députés par province, département et
commune, ensemble les textes modificatifs subséquents ; Fait à Libreville, le 24 avril 2012
Vu le décret n°269/PR-MI du 9 mars 1976 portant
réorganisation et attributions du Ministère de l'Intérieur, Par le Président de la République,
ensemble les textes modificatifs subséquents ; Chef de l’Etat
Vu le décret n°01238/PR/MISPID du 14 octobre Ali BONGO ONDIMBA
2011 portant nomination des membres du Bureau de la
Commission Electorale Nationale Autonome et Permanente, Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement
ensemble les textes modificatifs subséquents ; Raymond NDONG SIMA
Vu la décision n°004/CC du 9 février 2012 relative à
la requête présentée par Madame Martine MOUBEKA épouse Le Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de
MOUNGUENGUI, candidate du Centre des Libéraux l’Immigration et de la Décentralisation
Réformateurs, tendant à l’annulation de l’élection des députés Jean-François NDONGOU
à l’Assemblée nationale du 17 décembre 2011 au 1er siège du ______________
département de la Boumi-Louétsi (Mbigou), province de la
Ngounié ; Décret n°0165/PR/MISPID portant ouverture de la
Vu la décision n°20/CC du 10 février 2012 relative à campagne électorale et convocation du collège électoral pour
la requête présentée par Monsieur Benjamin NGOUBOU, l’élection partielle des députés à l'Assemblée nationale de
candidat du Centre des Libéraux Réformateurs, tendant à 2012.
l’annulation des résultats de l’élection des députés à
l’Assemblée nationale du 17 décembre 2011 au siège unique LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
du département de la Louétsi-Wano (Lébamba), province de la CHEF DE L’ETAT ;
Ngounié ;
Vu la décision n°025/CC du 10 février 2012 relative Vu la Constitution ;
à la requête présentée par Monsieur MOUKAMBI Vu le décret n°00141/PR du 28 février 2012 portant
MOUKAMBI, candidat du Parti Social Démocrate, tendant à nomination des Membres du Gouvernement de la
l’annulation des résultats de l’élection des députés à République ;
l’Assemblée nationale du 17 décembre 2011 au 1er siège du Vu la loi n°7/96 du 12 mars 1996 portant dispositions
département de l’Ogoulou (Mimongo), province de la communes à toutes les élections politiques, ensemble les
Ngounié ; textes modificatifs subséquents ;
Vu la décision n°030/CC du 11 février 2012 relative Vu la loi n°11/96 du 15 avril 1996 relative à l'élection
à la requête présentée par Monsieur Jean NGUEMA des députés à l'Assemblée nationale, ensemble les textes
NTOUTOUME, candidat de l’Alliance Démocrate et modificatifs subséquents ;
Républicaine, tendant à l’annulation des résultats de l’élection Vu la loi organique n°17/96 du 15 avril 1996 portant
des députés à l’Assemblée nationale du 17 décembre 2011 au dispositions spéciales relatives à l'élection des députés à
890 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 24 AVRIL 2012 - N°104 Bis
l'Assemblée nationale, ensemble les textes modificatifs - 1er siège du département du Komo (Kango), province de
subséquents ; l’Estuaire.
Vu la loi n°22/96 du 15 avril 1996 portant fixation et - 1er siège du département de la Boumi-Louétsi (Mbigou),
répartition des sièges de députés par province, département et province de la Ngounié ;
commune, ensemble les textes modificatifs subséquents ; - au siège unique du département de la Louétsi-Wano
Vu le décret n°269/PR-MI du 9 mars 1976 portant (Lébamba), province de la Ngounié ;
réorganisation et attributions du Ministère de l'Intérieur, - 1er siège du département de l’Ogoulou (Mimongo),
ensemble les textes modificatifs subséquents ; province de la Ngounié ;
Vu le décret n°01238/PR/MISPID du 14 octobre - 2ème siège du département de la Lolo-Bouénguidi (Koula-
2011 portant nomination des membres du Bureau de la Moutou), province de l’Ogooué-Lolo.
Commission Electorales Nationale Autonome et Permanente, - 2ème siège du département de l’Okano (Mitzic), province
ensemble les textes modificatifs subséquents ; du Woleu-Ntem.
Vu la décision n°004/CC du 9 février 2012 relative à
la Requête présentée par Madame Martine MOUBEKA Article 2 : La campagne électorale sera ouverte le mercredi 25
épouse MOUNGUENGUI, candidate du Centre des Libéraux avril 2012 à zéro heure et close le vendredi 4 mai 2012 à vingt
Réformateurs, tendant à l’annulation de l’élection des députés quatre heures.
à l’Assemblée nationale du 17 décembre 2011 au 1er siège du
département de la Boumi-Louétsi (Mbigou), province de la Article 3 : Le collège électoral est convoqué le samedi 5 mai
Ngounié ; 2012.
Vu la décision n°020/CC du 10 février 2012 relative
à la Requête présentée par Monsieur Benjamin NGOUBOU, Le scrutin sera ouvert à 7 heures et clos à 18 heures.
candidat du Centre des Libéraux Réformateurs, tendant à
l’annulation des résultats de l’élection des députés à Article 4 : Le présent décret sera enregistré, publié selon la
l’Assemblée nationale du 17 décembre 2011 au siège unique procédure d'urgence et communiqué partout où besoin sera.
du département de la Louétsi-Wano (Lébamba), province de la
Ngounié ; Fait à Libreville, le 24 avril 2012
Vu la décision n°025/CC du 10 février 2012 relative
à la Requête présentée par Monsieur MOUKAMBI Par le Président de la République,
MOUKAMBI, candidat du Parti Social Démocrate, tendant à Chef de l’Etat
l’annulation des résultats de l’élection des députés à Ali BONGO ONDIMBA
l’Assemblée nationale du 17 décembre 2011 au 1er siège du
département de l’Ogoulou (Mimongo), province de la Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement
Ngounié ; Raymond NDONG SIMA
Vu la décision n°028/CC du 11 février 2012 relative
à la Requête présentée par Monsieur Célestin NGUEMA Le Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de
OBAME, candidat du Rassemblement Pour le Gabon, tendant l’Immigration et de la Décentralisation
à l’annulation des résultats de l’élection des députés à Jean-François NDONGOU
l’Assemblée nationale du 17 décembre 2011 au 2ème siège du ______________
département de l’Okano (Mitzic), province du Woleu-Ntem ;
Vu la décision n°029/CC du 11 février 2012 relative Décret n°0166/PR /MISPID du 24 avril 2012 fixant
à la Requête présentée par Monsieur Paulin TCHANGA, la date limite de dépôt des déclarations de candidature à
candidat du Parti Social Démocrate, tendant à l’annulation des l’élection partielle d’un sénateur
résultats de l’élection des députés à l’Assemblée nationale du
17 décembre 2011 au 2ème siège du Département de la Lolo- LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
Bouénguidi (Koula-Moutou), province de l’Ogooué-Lolo ; CHEF DE L’ETAT ;
Vu la décision n°030/CC du 11 février 2012 relative
à la Requête présentée par Monsieur Jean NGUEMA Vu la Constitution ;
NTOUTOUME, candidat de l’Alliance Démocrate et Vu le décret n°0141/PR du 28 février 2012 portant
Républicaine, tendant à l’annulation des résultats de l’élection nomination des membres du Gouvernement de la République ;
des députés à l’Assemblée nationale du 17 décembre 2011 au Vu la loi n°7/96 du 12 mars 1996 portant dispositions
1er siège du département du Komo (Kango), province de communes à toutes les élections politiques, ensemble les
l’Estuaire; textes modificatifs subséquents ;
Vu la loi n°8/96 du 15 avril 1996 relative à l’élection
Le Conseil d’Etat consulté ; des sénateurs ;
Le Conseil des Ministres entendu ; Vu la loi organique n°18/96 du 15 avril 1996 portant
dispositions spéciales relatives à l’élection des sénateurs ;
DECRETE: Vu la loi n°21/96 du 15 avril 1996 portant fixation et
répartition des sièges de sénateurs, ensemble les textes
Article 1er : Le présent décret, pris en application des modificatifs subséquents ;
dispositions des articles 69 et 74 de la loi n°7/96 du 12 mars Vu le décret n°269/PR-MI du 9 mars 1976 portant
1996 susvisée, porte ouverture de la campagne électorale et réorganisation et attributions du Ministère de l’Intérieur,
convocation du collège électoral pour l'élection partielle des ensemble les textes modificatifs subséquents ;
députés à l'Assemblée nationale de 2012 dans les sièges ci- Vu le décret n°01238/PR/MISPID du 14 octobre
après : 2011 portant nomination des membres du Bureau de la
24 AVRIL 2012 - N°104 Bis JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 891
Commission Electorale Nationale Autonome et Permanente, dispositions spéciales relatives à l’élection des sénateurs ;
ensemble les textes modificatifs subséquents ; Vu la loi n°21/96 du 15 avril 1996 portant fixation et
Vu la décision de la Cour Constitutionnelle n°045/CC répartition des sièges de sénateurs, ensemble les textes
du 16 février 2012 relative à la constatation de la vacance d’un modificatifs subséquents ;
siège de sénateur à la Commune de Tchibanga, Province de la Vu le décret n°269/PR-MI du 9 mars 1976 portant
NYANGA ; réorganisation et attributions du Ministère de l’Intérieur,
ensemble les textes modificatifs subséquents ;
Le Conseil d’Etat consulté ; Vu le décret n°01238/PR/MISPID du 14 octobre
Le Conseil des Ministres entendu ; 2011 portant nomination des membres du Bureau de la
Commission Electorale Nationale Autonome et Permanente,
DECRETE: ensemble les textes modificatifs subséquents ;
Vu la décision de la Cour Constitutionnelle n°045/CC
Article 1er : Le présent décret, pris en application des du 16 février 2012 relative à la constatation de la vacance d’un
dispositions des articles 59 et 60 de la loi n°7/96 du 12 mars siège de sénateur à la Commune de Tchibanga, Province de la
1996 susvisée, fixe la date limite de dépôt des déclarations de NYANGA ;
candidature à l’élection partielle d’un sénateur au Sénat dans
le deuxième siège de la commune de Tchibanga. Le Conseil d’Etat consulté ;
Le Conseil des Ministres entendu ;
Article 2 : La date limite de dépôt des déclarations de
candidature à l’élection partielle d’un sénateur au Sénat dans DECRETE:
le deuxième siège de la commune de Tchibanga est fixée au
vendredi 30 mars 2012 à 18 heures. Article 1er : Le présent décret, pris en application des
dispositions de l’article 69 de la loi n°7/96 du 12 mars 1996
Article 3 : Le présent décret sera enregistré, publié selon la du 12 mars 1996 susvisée, porte ouverture de la campagne
procédure d’urgence et communiqué partout où besoin sera. électorale et convocation du collège électoral pour l’élection
partielle d’un sénateur dans le siège de la Commune de
Fait à Libreville, le 24 avril 2012 Tchibanga.
Décret n°0167/PR /MISPID du 24 avril 2012 portant Fait à Libreville, le 24 avril 2012
ouverture de la campagne électorale et convocation du
collège électoral pour l’élection partielle d’un sénateur Par le Président de la République,
Chef de l’Etat ;
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, Ali BONGO ONDIMBA
CHEF DE L’ETAT ;
Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement ;
Vu la Constitution ; Raymond NDONG SIMA
Vu le décret n°0141/PR du 28 février 2012 portant
nomination des membres du Gouvernement de la République ; Le Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité
Vu la loi n°7/96 du 12 mars 1996 portant dispositions Publique, de l’Immigration et de la Décentralisation.
communes à toutes les élections politiques, ensemble les Jean-François NDONGOU
textes modificatifs subséquents ;
Vu la loi n°8/96 du 15 avril 1996 relative à l’élection
des sénateurs ; ______________________________________________
Vu la loi organique n°18/96 du 15 avril 1996 portant ______________________________________________
24 au 30 AVRIL 2012
CINQUANTE TROISIEME ANNEE – N°104 PRIX: 2.000 Francs Dépôt légal 777
JOURNAL OFFICIEL
D E LA REPU BLIQUE GA BONA IS E
SOMMAIRE
_____________________
ACTES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
_____________________
_____________ médias publics pendant la campagne électorale pour les
élections partielles des sénateurs et des députés à l'Assemblée
COUR CONSTITUTIONNELLE nationale du 5 mai 2012…………………………………...885
________
___________________
Décision n°050/CC du 29 mars 2012 relative à la requête du
Parti Démocratique Gabonais tendant au remplacement d'un ACTES EN ABREGE
conseiller au Conseil municipal du 2ème arrondissement de la __________
commune de Tchibanga, province de la Nyanga…………..885
Déclarations de constitution de sociétés…………………...886
Avis n°051/CC du 29 mars 2012 relatif aux projets de
décisions du Conseil National de la Communication fixant la __________________________________________________
répartition du temps d'antenne et l'espace d'insertion dans les __________________________________________________
24 au 30 AVRIL 2012 - N°104 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 885
ACTES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE à son ou à leur remplacement par le ou les candidats qui le suit
_____________ ou les suivent immédiatement sur la liste de candidatures ;
Vu la requête enregistrée au Greffe de la Cour le 26 Article premier : Il est constaté la vacance d'un siège d'élu au
mars 2012 sous le n°021/GCC, par laquelle le Parti Conseil municipal du 2ème arrondissement de la commune de
Démocratique Gabonais, représenté par son Secrétaire Tchibanga, province de la Nyanga, suite au décès de
Général, Monsieur Faustin BOUKOUBI, a saisi la Cour KOUMBA MOULOUNGUI Ange Edgard.
constitutionnelle aux fins, d'une part, de faire constater la
vacance d'un siège d'élu au Conseil municipal du 2ème Article 2 : Madame Jacqueline BOUKANDOU, candidate qui
arrondissement de la commune de Tchibanga, province de la suit immédiatement le dernier candidat proclamé élu sur la
Nyanga, suite au décès de Monsieur Ange Edgard KOUMBA liste de candidatures présentée par le Parti Démocratique
MOULOUNGUI, et, d'autre part, de voir procéder au Gabonais est proclamée élue conseiller au Conseil municipal
remplacement de ce dernier par Madame Jacqueline du 2ème arrondissement de la commune de Tchibanga,
BOUKANDOU, candidate qui suit immédiatement le dernier province de la Nyanga, en remplacement de Monsieur
candidat proclamé élu sur la liste de candidatures présentée KOUMBA MOULOUNGUI Ange Edgard.
par ledit parti politique ;
Vu la Constitution ; Article 3 : La présente décision sera notifiée au requérant, au
Vu la loi organique n°9/91 du 26 septembre 1991 sur Président de la République, au Premier ministre, au Président
la Cour constitutionnelle, modifiée par la loi organique du Sénat, au Président de l'Assemblée nationale,
n°009/2011 du 29 juin 2011 ; communiquée au ministre chargé de l'Intérieur et publiée au
Vu la loi n°7/96 du 12 mars 1996 portant dispositions Journal officiel de la République gabonaise ou dans un journal
communes à toutes les élections politiques, modifiée par d'annonces légales.
l'ordonnance n°009/PR/2011 du 11 août 2011 ;
Vu la loi n°19/96 du 15 avril 1996 relative à Ainsi délibéré et décidé par la Cour constitutionnelle
l'élection des membres des conseils départementaux et des en sa séance du vingt neuf mars deux mil douze où
conseils municipaux ; siégeaient :
Vu la décision de la Cour constitutionnelle n°038/CC - Madame Marie Madeleine MBORANTSUO, Président
du 6 mai 2008 relative à la proclamation des résultats de - M. Hervé MOUTSINGA
l'élection des membres des conseils départementaux et des - M. Marc-Aurélien TONJOKOUE
conseils municipaux des 27, 29 et 30 avril 2008 ; - M. Dominique BOUNGOUERE,
Le Rapporteur ayant été entendu ; - M. Jean Eugène KAKOU-MAYAZA
- M. Joseph MOUGUIAMA, membres, assistés de Maître
1- Considérant que par requête susvisée, le Parti Jean-Laurent TSINGA, Greffier en Chef Adjoint.
Démocratique Gabonais, représenté par son Secrétaire _________
Général, Monsieur Faustin BOUKOUBI, a saisi la Cour
constitutionnelle aux fins, d'une part, de faire constater la Avis n°051/CC du 29 mars 2012 relatif aux projets
vacance d'un siège d'élu au Conseil municipal du 2ème de décisions du Conseil National de la Communication fixant
arrondissement de la commune de Tchibanga, province de la la répartition du temps d'antenne et l'espace d'insertion dans
Nyanga, suite au décès de Monsieur Ange Edgard KOUMBA les médias publics pendant la campagne électorale pour les
MOULOUNGUI, et, d'autre part, de voir procéder au élections partielles des sénateurs et des députés à l'Assemblée
remplacement de ce dernier par Madame Jacqueline nationale du 5 mai 2012
BOUKANDOU, candidate qui suit immédiatement le dernier
candidat proclamé élu sur la liste de candidatures présentée AU NOM DU PEUPLE GABONAIS ;
par ledit parti politique ; LA COUR CONSTITUTIONNELLE ;
JOURNAL OFFICIEL
DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
POUR LES ABONNEMENTS ET LES ANNONCES :
“DIRECTION DES PUBLICATIONS OFFICIELLES” - LIBREVILLE - B. P. 563 - TEL. : 72.01.04
Ceux-ci sont payables d’avance, par mandat ou virement au nom de M. le Directeur “des Publications officielles” à Libreville
Compte courant postal N° 0101 100 2534, centre de Libreville.
SOMMAIRE
_____________________
ACTES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
_____________________
_____________ présentée par Monsieur Bernard ASSUM-NDONG, candidat
indépendant, tendant à l'annulation des résultats de l'élection
PRIMATURE des députes à l'Assemblée Nationale du 17 décembre 2011 au
_______ 5ème siège du département du Woleu, province du Woleu-
Ntem……………………………………………………….....1
Arrêté n°0628/PM du 3 mai 2012 fixant les modalités
d’organisation des élections de certains membres du Conseil ___________________
Economique et Social…………………………………….......1
ACTES EN ABREGE
_____________ __________
Article 2 : Les élections visées à l’article premier du présent Article 11 : Le présent arrêté sera enregistré, publié selon la
arrêté concernent les membres des groupes I, II et III dans les procédure d’urgence et communiqué partout où besoin sera.
proportions déterminées aux articles 4, 5 et 6 du décret
n°0168/PR/MJGSDHRC du 25 avril 2012. Fait à Libreville, le 3 mai 2012
Article 3 : Les candidats doivent être de nationalité gabonaise, Par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement
appartenir à un syndicat, à une association ou groupement
socioprofessionnel, légalement déclarés depuis au moins trois Raymond NDONG SIMA
(3) mois et ne pas être dans un des cas d’incompatibilité _____________
prévus à l’article 30 de la loi organique n°002/2010 du 1er
mars 2012 susvisé. COUR CONSTITUTIONNELLE
________
Article 4 : A peine d’irrecevabilité, les dossiers de
candidature doivent comporter les pièces suivantes : Décision n°007/CC du 9 février 2012 relative à la
- un récépissé définitif de déclaration ; requête présentée par Monsieur Bernard ASSUM-NDONG,
- un fichier des membres du syndicat ou de l’association ; candidat indépendant, tendant à l'annulation des résultats de
- un document justifiant d’un siège physique, à savoir un l'élection des députes à l'Assemblée Nationale du 17 décembre
contrat de bail ou un titre de propriété ; 2011 au 5ème siège du département du Woleu, province du
- un relevé d’identité bancaire au nom de l’organisation Woleu-Ntem
concernée ;
- les pouvoirs d’habilitation pour chaque candidat y compris AU NOM DU PEUPLE GABONAIS ;
ceux présentés par un syndicat non affilié à une centrale LA COUR CONSTITUTIONNELLE ;
syndicale ou une association non affiliée à un groupement.
Vu la requête enregistrée au Greffe de la Cour le 29
Article 5 : Les élections des représentants des groupes I, II, et décembre 2011 sous le numéro 117/GCC, par laquelle
III se déroulent suivant un calendrier des opérations Monsieur Bernard ASSUM-NDONG, demeurant à Libreville,
2 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 4 MAI 2012 - N°105 Bis
boîte postale 3465, candidat indépendant à l'élection des mars 1996 portant dispositions communes à toutes les
députés à l'Assemblée Nationale du 17 décembre 2011 au 5ème élections politiques, modifiée, susvisée ;
siège du département du Woleu, province du Woleu-Ntem,
assisté de Maître MOUBEYI BOUALE, Avocat au Barreau 3- Considérant qu'en réaction à cette requête,
du Gabon, a saisi la Cour Constitutionnelle aux fins Monsieur Paul NANG NDONG, assisté de ses Conseils ci-
d'annulation des résultats de ladite élection, à l'issue de dessus cités, soulève, in limine litis et à titre principal,
laquelle Monsieur Paul NANG NDONG, candidat du Parti l'irrecevabilité de ladite requête au double motif qu'elle
Démocratique Gabonais, a été déclaré élu ; n'indique pas le nom du candidat déclaré élu dont l'élection est
Vu le mémoire en défense daté du 9 janvier 2012, contestée et ne mentionne pas de façon précise l'adresse du
présenté par Monsieur Paul NANG NDONG, assisté de requérant, en violation des dispositions de l'article 72 de la loi
Maîtres Francis NKEA NDZIGUE et Haymard MAYINOU organique sur la Cour Constitutionnelle ; que subsidiairement
MOUTSINGA, Avocats au Barreau du Gabon ainsi que au fond, il conclut au caractère non fondé de toutes les
Maître Georges ARAMA, Avocat au Barreau de Paris, avec prétentions et moyens présentés par le requérant pour que soit
élection de domicile à l'étude des suscités ; rejeté son recours ;
Vu le mémoire en réplique de Maître MOUBEYI
BOUALE, daté du 18 janvier 2012, pour le compte de En la forme
Monsieur Bernard ASSUM-NDONG ; Sur le moyen tiré de l'irrecevabilité de la requête présentée
Vu le mémoire en réponse de Maîtres Francis NKEA par Monsieur Bernard ASSUM-NDONG
NDZIGUE et Haymard MAYINOU MOUTSINGA ainsi que
Maître Georges ARAMA, daté du 23 janvier 2012, pour le 4- Considérant que Monsieur Paul NANG NDONG
compte de Monsieur Paul NANG NDONG ; fait valoir que la requête présentée par Monsieur Bernard
Vu les autres pièces du dossier ; ASSUM-NDONG, en ce qu'elle n'indique pas de façon précise
Vu les conclusions du Commissaire à la loi ; son adresse et qu'elle ne contient pas le nom du candidat
Vu la Constitution ; déclaré élu dont l'élection est contestée, est irrecevable en
Vu la loi organique n°9/91 du 26 septembre 1991 sur vertu des dispositions de l'article 72 de la loi organique sur la
la Cour Constitutionnelle, modifiée par la loi organique Cour Constitutionnelle ;
n°009/2011 du 25 septembre 2011 ;
Vu la loi organique n°11/96 du 15 avril 1996 relative 5- Considérant que Monsieur Bernard ASSUM-
à l'élection des députés à l'Assemblée Nationale, modifiée par NDONG oppose à ces arguments la motivation selon laquelle,
la loi organique n°8/2006 du 20 septembre 2006 ; concernant son adresse, l'article 72 dont s'agit n'explique pas
Vu la loi n°7/96 du 12 mars 1996 portant dispositions ce qu'il faut entendre par le terme adresse, de sorte que chacun
communes à toutes les élections politiques, modifiée par reste libre de donner le sens qu'il veut à ce terme ; que se
l'ordonnance n°009/PR/2011 du 11 août 2011 ; référant à l'article 25 de l'Acte Uniforme OHADA, il affirme
Vu le règlement de procédure de la Cour que la boîte postale et le numéro de téléphone figurant dans sa
Constitutionnelle n°035/CC du 10 novembre 2006 ; requête sont bien des indications suffisamment précises pour
Vu la loi n°17/96 du 15 avril 1996 portant constituer son adresse par laquelle il peut être joint ;
dispositions spéciales relatives à l'élection des députés à
l'Assemblée Nationale, modifiée par la loi n°13/2004 du 6 6- Considérant, par rapport à la non indication du
janvier 2005 ; nom de l'élu, que Monsieur Bernard ASSUM-NDONG
Le Rapporteur ayant été entendu ; objecte que même si l'article 72 exige que le nom de l'élu dont
l'élection est contestée soit indiqué, il ne précise cependant pas
1- Considérant que par requête susvisée, Monsieur l'emplacement de cette indication dans la requête ; qu'ayant
Bernard ASSUM-NDONG, demeurant à Libreville, boîte introduit un recours en annulation des opérations électorales
postale 3465, candidat indépendant à l'élection des députés à dans le canton Woleu où Monsieur Paul NANG NDONG a été
l'Assemblée Nationale du 17 décembre 2011 au 5ème siège du déclaré élu, il a incontestablement et à plusieurs reprises, cité
département du Woleu, province du Woleu-Ntem, assisté de le nom de ce dernier ; qu'il conclut que sa requête doit être
Maître MOUBEYI BOUALE, Avocat au Barreau du Gabon, a jugée recevable en la forme ;
saisi la Cour Constitutionnelle aux fins d'annulation des
résultats de ladite élection, à l'issue de laquelle Monsieur Paul 7- Considérant que l'article 72 de la loi organique sur
NANG NDONG, candidat du Parti Démocratique Gabonais, a la Cour Constitutionnelle stipule : « à peine d'irrecevabilité, la
été déclaré élu ; requête doit contenir les noms, prénoms, adresses et qualités
du ou des requérants, le nom du ou des élus dont l'élection est
2- Considérant que Monsieur Bernard ASSUM- contestée ainsi que l'exposé des faits et moyens invoqués. Elle
NDONG, à l'appui de sa requête, soutient que de nombreuses doit être signée de son auteur. Les pièces utiles au soutien des
irrégularités ont émaillé le scrutin du 17 décembre 2011 sur le moyens doivent être annexées à la requête » ;
siège dans lequel il a présenté sa candidature, au nombre
desquelles la manipulation avérée de la liste électorale 8- Considérant qu'en disposant ainsi, le législateur a
marquée par une forte augmentation du nombre d'électeurs tenu à signifier que les formalités ainsi prescrites, non
entre 2009 et 2011, la fraude opérée dans la distribution des seulement ne sont pas cumulatives, de sorte qu'il suffit de
cartes d'électeurs et les conditions du déroulement du vote, le l'absence dans la requête d'une seule d'entre elles pour que
transfert d'électeurs, les violences et voies de fait, la celle-ci subisse la sanction d'irrecevabilité, mais encore qu'en
distribution des sommes d'argent aux électeurs le jour du liant l'ouverture du contentieux électoral à la détermination
scrutin, la violation par le candidat du Parti Démocratique préalable d'un élu, s'agissant de l'obligation de l'indication du
Gabonais des dispositions de l'article 91 de la loi n°7/96 du 12 nom de l'élu dont l'élection est contestée, il a entendu éviter
que les réclamations portées devant le juge de l'élection ne se
4 MAI 2012 - N°105 Bis JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 3
limitent pas qu'à la dénonciation des irrégularités mais qu'elles Haut-Ogooué informe que par lettre en date du 14/07/2010,
visent la remise en cause de l'élection d'un citoyen spécifique Monsieur MODE Moustapha a sollicité l'occupation à titre
dont le nom et la précision de son statut d'élu doivent onéreux de la parcelle 135 section AH du plan cadastral de
expressément être mentionnés dans la requête ; Franceville en vue d'y construire une maison d'habitation.
9- Considérant qu'en d'autres termes, le statut d'élu ne - Le Directeur Provincial des Travaux Topographiques pour le
doit pas se présumer ou se déduire de la lettre de la requête, il Haut-Ogooué informe que par lettre en date du 25/01/10,
doit être clairement énoncé par le requérant dans son recours Monsieur NTSISSI Fidèle a sollicité l'attribution à titre
ainsi que le nom de la personne à laquelle il se rapporte ; onéreux de la parcelle 66 section B du plan cadastral de
Bongoville en vue d'y construire une maison d'habitation.
10- Considérant qu'il est constant que la requête de
Monsieur Bernard ASSUM-NDONG comporte toutes les - Le Directeur Provincial des Travaux Topographiques pour le
autres mentions exigées par l'article 72 précité, à l'exception Haut-Ogooué informe que par lettre en date du 15/12/2010,
de l'indication avec précision que Monsieur Paul NANG Monsieur MOUKAGNY FOLY Kanyi Tino a sollicité
NDONG, dont le nom est cité tout au long de celle-ci, au l'attribution à titre onéreux de la parcelle 40 section CD du
même titre que ceux de plusieurs autres personnes, est l'élu plan cadastral de Franceville en vue d'y construire une maison
dont l'élection est contestée ; que devant cette carence de sa d'habitation.
part, sa requête doit être déclarée irrecevable ;
- Le Directeur Provincial des Travaux Topographiques pour le
DECIDE: Haut-Ogooué informe que par lettre en date du 14/06/11,
Madame ODOUMOU Aymone a sollicité l'attribution à titre
Article premier : La requête de Monsieur Bernard ASSUM- onéreux de la parcelle 51 section C du plan cadastral de
NDONG est irrecevable. Franceville en vue d'y construire une maison d'habitation.
Article 2 : La présente décision sera notifiée aux parties, au - Le Directeur Provincial des Travaux Topographiques pour le
Président de la République, au Premier Ministre, au Président Haut- Ogooué informe que par lettre en date du 214/05/2011,
du Sénat, au Président de l'Assemblée Nationale et publiée au Madame NDJELEMOUO Christiane a sollicité l'attribution à
Journal Officiel de la République Gabonaise ou dans un titre onéreux de la parcelle 144 section CI du plan cadastral de
journal d'annonces légales. Franceville en vue d'y construire une maison d'habitation.
Ainsi délibéré et décidé par la Cour Constitutionnelle - Le Directeur Provincial des Travaux Topographiques pour le
en sa séance du neuf février deux mil douze où siégeaient : Haut-Ogooué informe que par lettre en date du 9/05/2011,
- Madame Marie Madeleine MBORANTSUO, Président Monsieur ALILI Stève Marian a sollicité l'attribution à titre
- MM. onéreux de la parcelle 194 section CI du plan cadastral de
Jean-Pierre NDONG Franceville en vue d'y construire une maison d'habitation.
Michel ANCHOUEY
Hervé MOUTSINGA - Le Directeur Provincial des Travaux Topographiques pour le
Dominique BOUNGOUERE Haut-Ogooué informe que par lettre en date du 10/03/2011,
- Madame Louise ANGUE l'Association la Tour de Garde a sollicité l'attribution à titre
- MM. onéreux de la parcelle 164 section AK du plan cadastral de
Jean Eugène KAKOU-MAYAZA Franceville en vue d'y construire une maison à usage cultuel.
Joseph MOUGUIAMA, membres
Marc Aurélien TONJOKOUE, Commissaire à la loi, - Le Directeur Provincial des Travaux Topographiques pour le
assistés de Maître Augustine GROS-ZAGALI, Greffier. Haut-Ogooué informe que par lettre en date du 23/03/2011,
_______________ Mlle OKILI Diane Romaine a sollicité l'attribution à titre
onéreux de la parcelle 190 section CK du plan cadastral de
ACTES EN ABREGE Franceville en vue d'y construire une maison d'habitation.
__________
Avis d’affichage
_______
__________________________________________________
- Le Directeur Provincial des Travaux Topographiques pour le __________________________________________________
1er au 7 MAI 2012
CINQUANTE TROISIEME ANNEE – N°105 PRIX: 2.000 Francs Dépôt légal 777
JOURNAL OFFICIEL
D E LA REPU BLIQUE GA BONA IS E
SOMMAIRE
_____________________
ACTES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
_____________________
_____________ Monsieur Samuel MENDOU-NGUEMA, candidat du
Mouvement de Redressement National tendant à l'annulation
MINISTERE DE L'INTERIEUR, DE LA SECURITE des résultats de l'élection des députés à l'Assemblée Nationale
PUBLIQUE, DE L'IMMIGRATION ET DE LA du 17 décembre 2011, au 2ème siège du département du Ntem,
DECENTRALISATION province du Woleu-Ntem et dans tous les sièges où le
_______ Mouvement de Redressement National a présenté des
candidats………………………………………………...…896
Décret n°0163/PR/MISPID du 24 avril 2012 portant
reconnaissance d’utilité publique d'une fondation………...895 Décision n°004/CC du 9 février 2012 relative à la requête
présentée par Madame Martine MOUBEKA, épouse
_____________ MOUNGUENGUI, candidate du Centre des Libéraux
Réformateurs tendant à l'annulation de l'élection des députés à
COUR CONSTITUTIONNELLE l'Assemblée Nationale du 17 décembre 2011 au 1er siège de la
________ commune de Mbigou, province de la Ngounié……………897
___________________
Décision n°002/CC du 9 février 2012 relative à la requête de
Madame ANDEME NANG épouse MEBALE, candidate du ACTES EN ABREGE
Rassemblement des Démocrates Républicains tendant à __________
l'annulation des résultats de l'élection des députés à
l'Assemblée Nationale du 17 décembre 2011 au 1er siège du Avis d’affichage…………………………………………...899
département du Woleu, province du Woleu-Ntem………...895
__________________________________________________
Décision n°003/CC du 9 février 2012 relative à la requête de __________________________________________________
1er au 7 MAI 2012 - N°105 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 895
ACTES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE Décision n°002/CC du 9 février 2012 relative à la
_____________ requête de Madame ANDEME NANG épouse MEBALE,
candidate du Rassemblement des Démocrates Républicains
MINISTERE DE L'INTERIEUR, DE LA SECURITE tendant à l'annulation des résultats de l'élection des députés à
PUBLIQUE, DE L'IMMIGRATION ET DE LA l'Assemblée Nationale du 17 décembre 2011 au 1er siège du
DECENTRALISATION département du Woleu, province du Woleu-Ntem
_______
AU NOM DU PEUPLE GABONAIS ;
Décret n°0163/PR/MISPID du 24 avril 2012 portant LA COUR CONSTITUTIONNELLE ;
reconnaissance d’utilité publique d'une fondation
Vu la requête enregistrée au Greffe de la Cour, le 31
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, décembre 2011, sous le n°142/GCC, par laquelle Madame
CHEF DE L'ETAT ; ANDEME NANG épouse MEBALE, candidate du
Rassemblement des Démocrates Républicains, assistée de
Vu la Constitution ; Maître NKOULOU ONDO, Avocat au Barreau du Gabon, a
Vu le décret n°0141/PR du 28 février 2012 portant saisi la Cour Constitutionnelle aux fins d'annulation des
nomination des membres du Gouvernement de la République ; résultats de l'élection des députés à l'Assemblée Nationale du
Vu l'ordonnance n°2/99 du 30 juillet 1999 fixant le 17 décembre 2011 au 1er siège du département du Woleu,
régime des fondations en République Gabonaise ; province du Woleu-Ntem, élection à l'issue de laquelle
Vu la loi n°2/2000 du 18 août 2000 portant Monsieur Albert NDONG OBIANG, candidat du Parti
ratification de ladite ordonnance ; Démocratique Gabonais, a été annoncé élu ;
Vu le décret n°269/PR-MI du 9 mars 1976 portant Vu le mémoire en défense de Maîtres Francis NKEA
réorganisation et attributions du Ministère de l'Intérieur, NDZIGUE, Haymard MAYINOU MOUTSINGA, Avocats au
ensemble les textes modificatifs subséquents ; Barreau du Gabon ainsi que Maître Georges ARAMA, Avocat
au Barreau de Paris ayant élu domicile au cabinet de ces
Le Conseil d'Etat consulté ; derniers, tous les trois constitués aux intérêts de Monsieur
Le Conseil des Ministres entendu ; Albert NDONG OBIANG, reçu au Greffe de la Cour le 9
janvier 2012 ;
DECRETE: Vu la note en délibéré reçue au Greffe de la Cour le 7
février 2012, de Maître NKOULOU ONDO, Avocat au
Article 1er : Le présent décret, pris en application des Barreau du Gabon, pour le compte de Madame ANDEME
dispositions des articles 9 à 12 de l'ordonnance n°2/99 du 30 NANG épouse MEBALE ;
juillet 1999 susvisée, porte reconnaissance d'utilité publique Vu les autres pièces du dossier ;
d'une fondation. Vu les conclusions du Commissaire à la loi ;
Vu la Constitution ;
Article 2 : Est reconnue d'utilité publique, la Fondation Sylvia Vu la loi organique n°9/91 du 26 septembre 1991 sur
BONGO ONDIMBA sise à Libreville, domiciliée à la boite la Cour Constitutionnelle, modifiée par la loi organique
postale 12 809, régulièrement déclarée sous le numéro n°009/2011 du 25 septembre 2011 ;
007/MISPID/SG/CEI du 3 janvier 2011. Vu la loi organique n°11/96 du 15 avril 1996 relative
à l'élection des députés à l'Assemblée Nationale, modifiée par
Article 3 : Le présent décret, qui concerne la Fondation Sylvia la loi organique n°8/2006 du 20 septembre 2006 ;
BONGO ONDIMBA, sera enregistré, publié selon la Vu la loi n°7/96 du 12 mars 1996 portant dispositions
procédure d'urgence et communiqué partout où besoin sera. communes à toutes les élections politiques, modifiée par
l'ordonnance n°009/PR du 11 août2011 ;
Fait à Libreville, le 24 avril 2012 Vu le règlement de procédure de la Cour
Constitutionnelle n°035/CC/06 du 10 novembre 2006 ;
Par le Président de la République, Vu la loi n°17/96 du 15 avril 1996 portant
Chef de l'Etat dispositions spéciales relatives à l'élection des députés à
Ali BONGO ONDIMBA l'Assemblée Nationale, modifiée par la loi n°13/2004 du 6
janvier 2005 ;
Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement Le rapporteur ayant été entendu ;
Raymond NDONG SIMA
1- Considérant que par requête susvisée, Madame
Le Ministre de l'Intérieur, de la Sécurité Publique, de ANDEME NANG épouse MEBALE, candidate du
l'Immigration et de la Décentralisation Rassemblement des Démocrates Républicains, assistée de
Jean François NDONGOU Maître NKOULOU ONDO, Avocat au Barreau du Gabon, a
saisi la Cour Constitutionnelle aux fins d'annulation de
Le Ministre du Budget, des Comptes Publics et de la Fonction l'élection des députés à l'Assemblée Nationale du 17 décembre
Publique 2011 au 1er siège du département du Woleu, province du
Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA Woleu-Ntem, élection à l'issue de laquelle Monsieur Albert
_____________ NDONG OBIANG, candidat du Parti Démocratique
Gabonais, a été annoncé élu ;
COUR CONSTITUTIONNELLE
________ 2- Considérant qu'à l'appui de sa requête, Madame
ANDEME NANG épouse MEBALE, fait valoir que l'élection
896 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1er au 7 MAI 2012 - N°105
du 17 décembre 2011 au 1er siège du département du Woleu, Samuel MENDOU-NGUEMA, candidat du Mouvement de
province du Woleu-Ntem, a été émaillée de nombreuses Redressement National, assisté de Maître Gisèle EYUE
irrégularités ayant altéré sa sincérité ; qu'elle cite au nombre BEKALE, Avocat au Barreau du Gabon, a saisi la Cour
de celles-ci, le vote des personnes non inscrites, la disparition Constitutionnelle aux fins d'annulation des résultats de
de noms sur la liste électorale, le transport des urnes dans des l'élection des députés à l'Assemblée Nationale du 17 décembre
véhicules privés et par des personnes non désignées, la 2011, au 2ème siège du département du Ntem, province du
violence, le transport d'électeurs, le gonflement de la liste Woleu-Ntem et dans tous les sièges où le Mouvement de
électorale par la confection de listes additives, le vote avec les Redressement National a présenté des candidats ;
cartes scolaires et avec les actes de naissance, le refus par un Vu le mémoire en défense de Maîtres Francis NKEA
président de bureau de vote de remettre une copie du procès- NDZIGUE, Haymard MAYINOU MOUTSINGA, Avocats au
verbal des opérations électorales au représentant d'un candidat Barreau du Gabon ainsi que Maître Georges ARAMA, Avocat
ainsi que la falsification des procès-verbaux ; au Barreau de Paris ayant élu domicile au cabinet de ces
derniers, reçu au Greffe de la Cour le 9 janvier 2012 ;
3- Considérant que les faits ci-dessus invoqués, s'ils Vu les autres pièces du dossier ;
étaient prouvés, pourraient entraîner l'annulation demandée, Vu les conclusions du Commissaire à la loi ;
conformément aux dispositions de l'article 129 de la loi n°7/96 Vu la Constitution ;
du 12 mars 1996 susvisée ; Vu la loi organique n°9/91 du 26 septembre 1991 sur
la Cour Constitutionnelle, modifiée par la loi organique
4- Considérant que devant les versions contraires des n°009/2011 du 25 septembre 2011 ;
parties et de leurs témoins quant aux faits et en l'absence au Vu la loi organique n°11/96 du 15 avril 1996 relative
dossier d'éléments susceptibles d'éclairer la religion de la à l'élection des députés à l'Assemblée Nationale, modifiée par
Cour, il importe d'ordonner avant dire droit, une enquête la loi organique n°8/2006 du 20 septembre 2006 ;
complémentaire, à l'effet de vérifier l'effectivité des faits Vu la loi n°7/96 du 12 mars 1996 portant dispositions
dénoncés et d'établir les responsabilités ; communes à toutes les élections politiques, modifiée par
l'ordonnance n°009/PR du 11 août 2011 ;
DECIDE: Vu le règlement de procédure de la Cour
Constitutionnelle n°035 /CC/06 du 10 novembre 2006 ;
Article premier : Ordonne avant dire droit, une enquête Vu la loi n°17/96 du 15 avril 1996 portant
complémentaire à l'effet de vérifier l'effectivité des faits dispositions spéciales relatives à l'élection des députés à
dénoncés et d'établir les responsabilités. l'Assemblée Nationale, modifiée par la loi n°13/2004 du 6
janvier 2005 ;
Article 2 : La présente décision sera notifiée aux parties, au Le Rapporteur ayant été entendu ;
Président de la République, au Premier Ministre, au Président
du Sénat, au Président de l'Assemblée Nationale et publiée au 1- Considérant que par requête susvisée, Monsieur
Journal Officiel de la République Gabonaise ou dans un Samuel MENDOU-NGUEMA, candidat du Mouvement de
journal d'annonces légales. Redressement National, assisté de Maître Gisèle EYUE
BEKALE, Avocat au Barreau du Gabon, a saisi la Cour
Ainsi délibéré et décidé par la Cour Constitutionnelle Constitutionnelle aux fins d'annulation des résultats de
en sa séance du neuf février deux mil douze où siégeaient : l'élection des députés à l'Assemblée Nationale du 17 décembre
- Madame Marie-Madeleine MBORANTSUO, Président 2011, au 2ème siège du département du Ntem, province du
- M. Jean-Pierre NDONG Woleu-Ntem et dans tous les sièges où le Mouvement de
- M. Michel ANCHOUEY Redressement National a présenté des candidats ;
- M. Hervé MOUTSINGA
- M. Dominique BOUNGOUERE 2- Considérant qu'à l'appui de sa requête, Monsieur
- Mme Louise ANGUE Samuel MENDOU-NGUEMA fait valoir que l'élection du 17
- M. Jean Eugène KAKOU-MAYAZA décembre 2011 au 2ème siège du département du Ntem et dans
- M. Joseph MOUGUIAMA, membres tous les sièges où le Mouvement de Redressement National a
- M. Marc-Aurélien TONJOKOUE, Commissaire à la loi, présenté des candidats, a été émaillée de nombreuses
assistés de Maître Augustine GROS-ZAGALI, Greffier. irrégularités qui ont altéré sa sincérité ; qu'il cite au nombre de
_________ celles-ci, la non prise en compte par la Commission Electorale
Nationale Autonome et Permanente des représentants du
Décision n°003/CC du 9 février 2012 relative à la Mouvement de Redressement National aussi bien dans ses
requête de Monsieur Samuel MENDOU-NGUEMA, candidat démembrements que dans les bureaux de vote, la participation
du Mouvement de Redressement National tendant à à la campagne électorale du Sous-préfet du district de
l'annulation des résultats de l'élection des députés à Bikondom en faveur du candidat du Parti Démocratique
l'Assemblée Nationale du 17 décembre 2011, au 2ème siège du Gabonais, la confusion semée par l'Administration en validant
département du Ntem, province du Woleu-Ntem et dans tous les candidatures présentées par les autres tendances du
les sièges où le Mouvement de Redressement National a Mouvement de Redressement National ; qu'il sollicite
présenté des candidats également la suppression du bureau de vote de Zametsili ;
17- Considérant d'autre part, qu'il résulte de - Le public est informé que par lettre en date du 19/08/2008,
l'instruction, notamment des déclarations du Président de la Madame LEBIOGO Maïde Emmanuella a sollicité
Commission départementale électorale de la Boumi-Louetsi, l'attribution à titre onéreux de la parcelle n°564 section Y du
et de celles du candidat indépendant, Monsieur Daniel plan cadastral de Mouila, en vue d'y construire une maison
NKOMBE LEKAMBO que les populations des d'habitation.
regroupements des villages MOUDOUMA, MOUKOUALA
ainsi que les villages MIKOUMA, MOUDOUMA, KARA, - Le public est informé que par lettre en date du 19/08/2008,
MOUPOPA et MOUSSESSE n'ont pas pu exprimer leurs Madame LEBIOGO KHOMBA Thérèse Valerie a sollicité
suffrages le 17 décembre 2011 à cause de la non réalisation l'attribution à titre onéreux de la parcelle n°567 section Y du
des routes par les pouvoirs publics dans leur localité et sur plan cadastral de Mouila, en vue d'y construire une maison
instruction ferme des chefs NZENGUE René, MOUKALA d'habitation.
Etienne et MOUELE François ; qu'une copie de demande
d'explications du Préfet de Mbigou adressée aux chefs desdits - Le public est informé que par lettre en date du 19/08/2008,
villages à la suite de ce manquement a été produite au Madame PEMBE LEBIOGO Astrid Corneilia a sollicité
dossier ; l'attribution à titre onéreux de la parcelle n°569 section Y du
plan cadastral de Mouila, en vue d'y construire une maison
18- Considérant qu'en agissant ainsi, les chefs des d'habitation.
villages concernés ont empêché les populations desdits
villages d'exercer leur droit civique en se substituant à eux - Le public est informé que par lettre en date du 21/07/2008,
alors que la souveraineté nationale appartient au peuple qui Madame BADJINA MBINA Raymonde a sollicité
doit choisir en toute liberté ses représentants ; l'attribution à titre onéreux de la parcelle n°572 section Y du
plan cadastral de Mouila, en vue d'y construire une maison
19- Considérant que sans avoir besoin d'examiner les d'habitation.
autres moyens, il convient d'annuler les résultats de l'élection
des députés à l'Assemblée Nationale du 17 décembre 2011, au - Le public est informé que par lettre en date du 30/04/2010,
1er siège de la commune de Mbigou, dans le département de la Madame MEKUI NGUEMA épouse NZAMBA DITENGOU
900 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1er au 7 MAI 2012 - N°105
a sollicité l'attribution à titre onéreux de la parcelle n°13 l'attribution à titre onéreux de la parcelle n°39 section YB du
section YB du plan cadastral de Mouila, en vue d'y construire plan cadastral de Mouila, en vue d'y construire une maison
une maison d'habitation. d'habitation.
- Le public est informé que par lettre en date du 19/05/2010, - Le public est informé que par lettre en date du 3/05/2010,
Monsieur MOUSSIROU BOUKA a sollicité l'attribution à Monsieur MOUKAGNI MBADINGA Donald a sollicité
titre onéreux de la parcelle n°33 section YB du plan cadastral l'attribution à titre onéreux de la parcelle n°43 section YB du
de Mouila, en vue d'y réaliser des activités agricoles et aussi plan cadastral de Mouila, en vue d'y construire une maison
des projets religieux. d'habitation.
JOURNAL OFFICIEL
DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
POUR LES ABONNEMENTS ET LES ANNONCES :
“DIRECTION DES PUBLICATIONS OFFICIELLES” - LIBREVILLE - B. P. 563 - TEL. : 72.01.04
Ceux-ci sont payables d’avance, par mandat ou virement au nom de M. le Directeur “des Publications officielles” à Libreville
Compte courant postal N° 0101 100 2534, centre de Libreville.
SOMMAIRE
_____________________
ACTES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
_____________________
_____________
PRIMATURE
_______
__________________________________________________
__________________________________________________
8 MAI 2012 - N°106 Bis JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1
ACTES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE Article 2 : Les bureaux de vote visés à l’article premier ci-
_____________ dessus, se composent ainsi qu’il suit :
Article 1er : Le présent arrêté, pris en application des Raymond NDONG SIMA
dispositions de l’article 9 du décret n° 0168/PR/MJGSDHRIC
du 25 avril 2012 susvisé, a pour objet la désignation des
membres des bureaux de vote chargés de procéder aux
élections des membres des groupes I, II et III du Conseil __________________________________________________
Economique et Social. __________________________________________________
8 au 15 MAI 2012
CINQUANTE TROISIEME ANNEE – N°106 PRIX: 2.000 Francs Dépôt légal 777
JOURNAL OFFICIEL
D E LA REPU BLIQUE GA BONA IS E
SOMMAIRE
_____________________
ACTES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
_____________________
_____________ Décision n°008/CC du 9 février 2012 relative à la requête
présentée par Monsieur Claude KOFFI ATTISO, candidat
COUR CONSTITUTIONNELLE indépendant, tendant à l'annulation des résultats de l'élection
________ des députes à l'Assemblée Nationale du 17 décembre 2011 au
siège unique du département du Komo-Océan, province de
Décision n°005/CC du 9 février 2012 relative à la requête l'Estuaire…………………………………………………...902
présentée par Monsieur Jérôme BANAVE, candidat du Centre
des Libéraux Réformateurs, tendant à l'annulation des résultats ___________________
de l'élection des députes à l'Assemblée Nationale du 17
décembre 2011 au 3ème siège du département de Mulundu, ACTES EN ABREGE
province de l'Ogooué-Lolo……………………………...…901 __________
21- Considérant que s'il est exacte que les opérations 26- Considérant qu'aucun des moyens invoqués
de vote ont été clôturées à 16h 30mn au bureau de vote n'ayant été établi, la requête de Monsieur Claude KOFFI
d'Oyane, le président dudit bureau de vote et celui de la ATTISO doit être rejetée ;
8 au 15 MAI 2012 - N°106 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 905
DECIDE: Haut-Ogooué informe que par lettre en date du 22/11/2005,
Monsieur MAMOUDOU Sylla a sollicité l'occupation à titre
Article premier : La requête de Monsieur Claude KOFFI onéreux de la parcelle 333 section BT du plan cadastral de
ATTISO est rejetée. Franceville en vue d'y construire une maison d'habitation.
Article 2 : La présente décision sera notifiée aux parties, au - Le Directeur Provincial des Travaux Topographiques pour le
Président de la République, au Premier Ministre, au Président Haut-Ogooué informe que par lettre en date du 14/07/2010,
du Sénat, au Président de l'Assemblée Nationale et publiée au Monsieur MODE Moustapha a sollicité l'occupation à titre
Journal Officiel de la République Gabonaise ou dans un onéreux de la parcelle 135 section AH du plan cadastral de
journal d'annonces légales. Franceville en vue d'y construire une maison d'habitation.
Ainsi délibéré et décidé par la Cour Constitutionnelle - Le Directeur Provincial des Travaux Topographiques pour le
en sa séance du neuf février deux mil douze où siégeaient : Haut-Ogooué informe que par lettre en date du 25/01/10,
- Madame Marie Madeleine MBORANTSUO, Président Monsieur NTSISSI Fidèle a sollicité l'attribution à titre
- MM. onéreux de la parcelle 66 section B du plan cadastral de
Jean Pierre NDONG Bongoville en vue d'y construire une maison d'habitation.
Michel ANCHOUEY
Hervé MOUTSINGA - Le Directeur Provincial des Travaux Topographiques pour le
Dominique BOUNGOUERE Haut-Ogooué informe que par lettre en date du 15/12/2010,
- Madame Louise ANGUE Monsieur MOUKAGNY FOLY Kanyi Tino a sollicité
- MM. l'attribution à titre onéreux de la parcelle 40 section CD du
Jean Eugène KAKOU MAYAZA plan cadastral de Franceville en vue d'y construire une maison
Joseph MOUGUIAMA, membres d'habitation.
Marc Aurélien TONJOKOUE, Commissaire à la loi,
assistés de Maître Augustine GROS-ZAGALI, Greffier. - Le Directeur Provincial des Travaux Topographiques pour le
_______________ Haut-Ogooué informe que par lettre en date du 14/06/11,
Madame ODOUMOU Aymone a sollicité l'attribution à titre
ACTES EN ABREGE onéreux de la parcelle 51 section C du plan cadastral de
__________ Franceville en vue d'y construire une maison d'habitation.
Avis d’affichage
_______
__________________________________________________
- Le Directeur Provincial des Travaux Topographiques pour le __________________________________________________
10 MAI 2012
CINQUANTE TROISIEME ANNEE – N°106 TER PRIX: 2.000 Francs Dépôt légal 777
JOURNAL OFFICIEL
D E LA REPU BLIQUE GA BONA IS E
SOMMAIRE
_____________________
ACTES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
_____________________
_____________ _______________
Section I : Des Services d'appui Article 14 : Le Service des Moyens est notamment chargé :
- de mettre en œuvre une stratégie d'équipement ;
Article 8 : Les services d'appui comprennent : - de gérer les ressources financières de la DGCRCP ;
- le Secrétariat particulier ; - de préparer les budgets de fonctionnement et
- la Direction des Ressources Humaines et des Moyens ; d'investissement dans le cadre des crédits alloués à la
- le Service du Courrier et des Relations Publiques. DGCRCP ;
- de veiller à l'équipement des services et de tenir la
Sous-section 1 : Du Secrétariat particulier comptabilité matière ;
- de centraliser les offres de services des opérateurs
Article 9 : Le Secrétariat particulier comprend : économiques ;
- une secrétaire particulière ; - d'assurer l'entretien et la gestion du patrimoine de la
- deux secrétaires ; DGCRCP.
10 MAI 2012 - N°106 TER JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 3
Article 15 : Le Service des Moyens est placé sous l'autorité - la Direction du Service Fait ;
d'un chef de service nommé par décret pris en Conseil des - la Direction des Audits et du Contrôle Qualité.
ministres, sur proposition du ministre responsable, parmi les
agents publics permanents titularisés de la première ou de la Sous-section 1 : De la Direction du Service Fait
deuxième catégorie.
Article 22 : La Direction du Service Fait est notamment
Paragraphe 3 : Du Service de la Régulation et de chargée :
l'Informatique - d'effectuer, préalablement à l'accord du visa du contrôleur
budgétaire, toute vérification utile aux fins de confirmation
Article 16: Le Service de la Régulation et de l'Informatique de la réalité de la dépense engagée ;
est notamment chargé : - d'assister les contrôleurs budgétaires dans leur mission de
- d'éditer les journées comptables ; contrôle de la réalité des charges publiques ;
- d'assurer la gestion du réseau intranet ; - de programmer et planifier les contrôles sur le terrain ;
- de proposer et de mettre en œuvre la politique - de procéder au contrôle sur place des aspects de la
d'informatisation des services ; dépense liés notamment au coût, à la qualité, à l'effectivité et
- de procéder à l'évaluation des besoins en informatique ; à la destination des travaux de construction, de réfection
- de gérer et d'assurer la maintenance des outils d'ouvrages de toute sorte ou d'équipements de toute nature
informatiques. financés par les ressources publiques.
Article 29 : Le Service du Contrôle Qualité et de la Statistique Article 35 : Les unités de contrôle budgétaire prévues par le
est notamment chargé : présent décret sont placées chacune sous l'autorité d'un
- de veiller au respect du code de déontologie du contrôleur contrôleur budgétaire nommé par décret pris en Conseil des
budgétaire ; ministres, sur proposition du ministre responsable, parmi les
- d'évaluer l'activité des services ; agents publics permanents de la première catégorie ou
- de contrôler la gestion des services ; contractuel de l'Etat justifiant d'une expérience professionnelle
- de mettre à jour les procédures internes ; de cinq ans au moins.
- de mettre en œuvre les méthodes et instruments d'analyse
de contrôle de gestion ; Article 36 : Le contrôleur budgétaire peut être assisté d'un
- de proposer des indicateurs de performance et d'efficacité contrôleur budgétaire adjoint, nommé dans les mêmes formes
de la dépense publique ; et conditions.
- de veiller à l'actualisation permanente des textes et des
procédures de contrôle et d'audit ; Le contrôleur budgétaire a rang de directeur
- de produire des statistiques. d’Administration centrale.
Article 1er : Le présent arrêté, pris en application des Article 9 : Les opérateurs locaux des réseaux de
dispositions de l’ordonnance n°008/PR/2012 du 12 févier télécommunications ouverts au public sont tenus de régler les
2012 susvisée, institue un système de contrôle et de factures soumises, par l’Autorité de Régulation, dans leur
tarification du trafic téléphonique international entrant au intégralité et dans un délai de trente cinq jours à compter de la
Gabon. date de réception de celles-ci.
Article 2 : Le présent arrêté est applicable aux opérateurs des Article 10 : En cas de retard de paiement de plus de soixante
réseaux de télécommunications ouverts au public. jours, l’opérateur en défaut de paiement sera contraint de
transiter une partie de son trafic international entrant,
Chapitre II : Du système de contrôle correspondant à un minimum de huit E1, à travers un
transporteur tiers choisi par l’Autorité de régulation jusqu’à
Article 3 : L’Agence de Régulation des Communications l’apurement de la dette.
Electroniques et des Postes, en sa qualité d’Autorité de
Régulation, est chargée du contrôle mensuel des statistiques Chapitre 5 : Dispositions diverses et finales
du trafic international entrant au Gabon auprès des opérateurs
locaux des réseaux de télécommunications ouverts au public. Article 11 : Le transit d’appels internationaux d’un opérateur
local à un autre est prohibé, afin d’assurer la stabilisation du
Article 4 : L’Agence de Régulation des Communications tarif de terminaison et la transparence dans l’écoulement du
Electroniques et des Postes est autorisée à acquérir et à gérer trafic.
par elle-même ou par l’ANINF le système de contrôle et de
tarification du trafic international entrant au Gabon. Article 12 : L’application de la clé de répartition se fait dans
un délai ne dépassant pas quarante cinq jours après la
A ce titre, elle est notamment chargée : signature du présent arrêté.
- d’acquérir ou faire acquérir des équipements non intrusifs
de collecte des données d’appels ; Article 13 : Des textes réglementaires déterminent, en tant
- d’acquérir ou faire acquérir des moyens logiciels de que de besoin, les dispositions de toute nature nécessaires à
traitement du trafic international à destination du Gabon ; l’application du présent arrêté.
- de facturer le trafic international entrant au Gabon,
conformément aux quotes-parts des parties définies à l’article Article 15 : Le présent arrêté sera enregistré, publié au
7 ci-dessous ; Journal officiel et communiqué partout où besoin sera.
- d’intégrer le système de contrôle national à des réseaux
mondiaux pour lutter contre la fraude téléphonique, le Fait à Libreville, le 9 mai 2012
dumping, les routes grises et « le by passing ».
10 MAI 2012 - N°106 TER JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 7
Le Ministre de l’Economie Numérique, de la Communication Durable
et des Postes Luc OYOUBI
Blaise LOUEMBE
___________________________________________
Le Ministre de l’Economie, de l’Emploi et du Développement ___________________________________________
16 au 23 MAI 2012
CINQUANTE TROISIEME ANNEE – N°107 PRIX: 2.000 Francs Dépôt légal 777
JOURNAL OFFICIEL
D E LA REPU BLIQUE GA BONA IS E
SOMMAIRE
_____________________
ACTES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
_____________________
_____________ présentée par Monsieur Laurent Pedro BOUENY
LAMBAKO, candidat de l'Alliance Démocratique et
MINISTERE DE LA JUSTICE, GARDE DES SCEAUX, Républicaine, tendant à l'annulation des résultats de l'élection
DES DROITS HUMAINS ET DES RELATIONS AVEC des députés à l'Assemblée Nationale du 17 décembre 2011 au
LES INSTITUTIONS CONSTITUTIONNELLES 2ème siège du département de Mulundu, province de l'Ogooué-
________ Lolo………………………………………………………...909
Décret n°0168/PR/MJGSDHRIC du 25 avril 2012 fixant les Décision n°010/CC du 9 février 2012 relative à la requête
modalités d'application des dispositions législatives relatives à présentée par Monsieur Alain Gualbert MAÏSSA, candidat du
la désignation des membres du Conseil Economique et Centre des Libéraux Réformateurs, tendant à l'annulation des
Social…………………………………………………...….907 résultats de l'élection des députés à l'Assemblée Nationale du
17 décembre 2011 au siège unique du département de
_____________ l'Ogooué-Letili, province du Haut-Ogooué………………..910
_____________
Avis d’affichage…………………………………………...912
COUR CONSTITUTIONNELLE
________
__________________________________________________
Décision n°09/CC du 9 février 2012 relative à la requête __________________________________________________
16 au 23 MAI 2012 - N°107 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 907
ACTES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE - cinq représentants des organisations des exploitants
_____________ individuels ;
- cinq représentants des professions libérales.
MINISTERE DE LA JUSTICE, GARDE DES SCEAUX,
DES DROITS HUMAINS ET DES RELATIONS AVEC Article 6 : Le troisième groupe est constitué des seize
LES INSTITUTIONS CONSTITUTIONNELLES représentants des associations ou groupements
________ socioprofessionnels et culturels, élus par leurs associations ou
groupements d'origine dans les proportions suivantes :
Décret n°0168/PR/MJGSDHRIC du 25 avril 2012 - douze représentants des associations du développement, de
fixant les modalités d'application des dispositions législatives défense de droits ou à caractère humanitaire,
relatives à la désignation des membres du Conseil socioprofessionnel et culturel ;
Economique et Social - quatre représentants des confessions religieuses désignées
par elles-mêmes.
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
CHEF DE L'ETAT ; Article 7 : Le quatrième groupe est constitué des dix-huit
représentants des collectivités locales élus par leurs pairs, à
Vu la Constitution, raison de deux par province.
Vu le décret n°0141/PR du 28 février 2012 portant
nomination des membres du Gouvernement de la République ; Article 8 : Les organisations syndicales, les associations ou
Vu la loi organique n°002/2010 du 1er mars 2012 groupements socioprofessionnels et culturels autorisés à
fixant l'organisation, le fonctionnement et les règles de prendre part aux élections doivent présenter :
désignation des membres du Conseil Economique et Social ; - un récépissé de déclaration ;
- un fichier des membres de l'organisation concernée ;
Le Conseil d'Etat consulté ; - un document justifiant d'un siège physique, à savoir, un
Le Conseil des Ministres entendu ; contrat de bail ou un titre de propriété au nom de
l'organisation concernée ou de l'un des membres ;
DECRETE: - un relevé d'identité bancaire au nom de l'organisation
concernée ;
Article 1er : Le présent décret, pris en application des - les pouvoirs d'habilitation pour chaque candidat y compris
dispositions des articles 22 et 31 de la loi organique ceux présentés par un syndicat non affilié à une centrale
n°002/2010 du 1er mars 2012 susvisée, fixe les modalités syndicale ou une association non affiliée à un groupement.
d'application des dispositions législatives relatives à la
désignation des membres du Conseil Economique et Social. Article 9 : Le Premier Ministre désigne, par arrêté, les
membres de chaque bureau de vote chargés de procéder aux
Article 2 : Conformément aux dispositions de l'article 22 de la élections des représentants des groupes visés aux articles 4, 5
loi organique n°002/2010 du 1er mars 2012 susvisée, les et 6 ci-dessus.
membres du Conseil Economique et Social sont désignés soit
par la voie des élections, soit par décret. Chaque bureau de vote comprend un président, deux
assesseurs et un secrétaire.
Article 3 : Les membres désignés par voie d'élection sont
répartis en quatre groupes. L'arrêté du Premier Ministre visé à l'alinéa 1er ci-
dessus fixe également les modalités pratiques d'organisation
Ils doivent être de nationalité gabonaise, appartenir à de ces élections.
une organisation syndicale, à une association ou groupement
socioprofessionnel, tous légalement déclarés depuis au moins Article 10 : Les élections des représentants des collectivités
trois mois ou à une collectivité locale. locales sont organisées dans chaque chef-lieu de province par
le Gouverneur.
Ils ne doivent pas être dans les cas d'incompatibilité
prévus par les textes en vigueur. Article 11 : Le vote se fait au scrutin secret et à bulletin
unique. Chaque électeur inscrit un nombre de représentants
Article 4 : Le premier groupe est constitué des vingt-cinq correspondant au quota prévu pour chaque groupe.
représentants des organisations syndicales des salariés et
cadres des secteurs privé, public et parapublic, élus par leurs Article 12 : En cas d'égalité de voix entre deux ou plusieurs
pairs dans les proportions suivantes : candidats, un deuxième ou un troisième tour est organisé. Si
- dix représentants du secteur privé ; après le troisième tour, les candidats sont toujours à égalité,
- neuf représentants du secteur public ; l'élection est acquise au candidat le plus âgé.
- six représentants du secteur parapublic.
Article 13 : Chaque candidat titulaire se présente avec son
Article 5 : Le deuxième groupe est constitué des vingt-cinq suppléant.
représentants des organisations syndicales des employeurs,
des artisans, des exploitants individuels et des professions Article 14 : En application des dispositions des articles 2 et 22
libérales, élus par leurs pairs dans les proportions suivantes : de la loi organique n°02/2010 du 1er mars 2012 susvisée, le
- douze représentants des organisations des employeurs ; Conseil Economique et Social comprend, outre les membres
- trois représentants des organisations des artisans ; élus, quinze cadres supérieurs nommés par décret pris en
Conseil des Ministres, choisis dans les secteurs public et privé
908 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 16 au 23 MAI 2012 - N°107
en fonction de leurs compétences en matière économique, Vu la loi n°001/2005 du 4 février 2006 portant Statut
financière, scientifique, sociale ou culturelle. Général de la Fonction Publique ;
Vu la loi n°020/2005 du 3 janvier 2006 fixant les
Article 15 : Un mois au moins et deux mois au plus, avant la règles de création, d'organisation et de gestion des services de
fin du mandat en cours, le Premier Ministre procède à l'Etat, ensemble les textes modificatifs subséquents ;
l'organisation des élections des membres du Conseil Vu la loi n°8/91 du 26 septembre 1991 portant Statut
Economique et Social représentant les différents groupes visés Général des fonctionnaires, ensemble les textes modificatifs
aux articles 3, 4, 5 et 6 ci-dessus. Les quinze cadres supérieurs subséquents ;
de l'Etat, nommés par décret du Président de la République, Vu la loi n°3/88 du 31 juillet 1990 fixant les
sont désignés dans les mêmes délais. conditions générales d'emploi des agents contractuels de l'Etat,
ensemble les textes modificatifs subséquents ;
Article 16 : Les désignations et nominations des membres du Vu la loi n°3/94 du 21 novembre 1994 portant Code
Conseil Economique et Social sont matérialisées par décret du Travail de la République Gabonaise, ensemble les textes
pris en Conseil des Ministres, sur proposition du Premier modificatifs subséquents ;
Ministre. Vu la loi n°14/2005 du 8 août 2005 portant Code de
Déontologie de la Fonction Publique ;
Articles 17 : Les contestations nées des élections organisées Vu la loi n°5/85 du 27 juin 1985 portant règlement
au sein des différents groupes cités ci-dessus sont portées général sur la comptabilité publique l'Etat ;
devant la juridiction compétente dans les cinq jours qui Vu la loi organique n°31/2010 du 21 octobre 2010
suivent la date de l'élection. relative aux lois de finances et à l'exécution du budget,
ensemble les textes modificatifs subséquents ;
La juridiction compétente statue dans un délai de Vu le décret n°1207/PR/MINECOFIN-PART du 17
quinze jours. novembre 1977 portant attributions et organisation du
Ministère de l'Economie et des Finances, ensemble les textes
Article 18 : Des textes réglementaires déterminent, en tant modificatifs subséquents ;
que de besoin, les dispositions de toute nature nécessaires à Vu le décret n°430/PR/MFP du 28 mars 1985 portant
l'application du présent décret. création et attributions d'une Direction du Personnel à la
Présidence de la République, à la Primature et dans les
Article 19 : Le présent décret, qui abroge toutes dispositions Ministères, ensemble les textes modificatifs subséquents ;
antérieures contraires, sera enregistré, publié selon la Vu le décret n°0001563/PR du 28 décembre 1995
procédure d'urgence et communiqué partout où besoin sera. portant création, attributions et organisation de la Direction
Générale de la Comptabilité Publique et de la Direction
Fait à Libreville, le 25 avril 2012 Générale des Services du Trésor, ensemble les textes
modificatifs subséquents ;
Par le Président de la République, Vu le décret n°00805/PR/MFPRA du 10 juillet 1997
Chef de l’Etat portant attributions et organisation du Ministère de la Fonction
Ali BONGO ONDIMBA Publique et de la Réforme Administrative ;
Vu le décret n°000378/PR/MFPRAME du 26 mai
Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement 2000 portant création, attributions, organisation et
Raymond NDONG SIMA fonctionnement des inspections générales des services de
ministères ;
Le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, des Droits Vu le décret n°427/PR/MFPRAME du 13 juin 2008
Humains et des Relations avec les Institutions portant création d'une Direction Centrale des Affaires
Constitutionnelles Financières à la Présidence de la République, à la Primature et
Ida RETENO ASSONOUET dans le Ministères, ensemble les textes modificatifs
_____________ subséquents ;
Vu le décret n°790/MBCPFPRE du 3 novembre 2010
MINISTERE DU BUDGET, DES COMPTES PUBLICS portant réorganisation de la Direction Générale des Services
ET DE LA FONCTION PUBLIQUE du Trésor ;
________ Vu le décret n°0692/PR/MMBCPFPRE du 14
octobre 2010 portant attributions et organisation du Ministère
Décret n°0169/PR/MBCPFPRE du 25 avril 2012 du Budget, des Comptes Publics et de la Fonction Publique,
modifiant et complétant le décret n°692/PR/MBCPFPRE du chargé de la Réforme de l'Etat ;
14 octobre 2010 portant attributions et organisation du
Ministère du Budget, des Comptes Publics et de la Fonction Le Conseil d’Etat consulté ;
Publique, chargé de la Réforme de l'Etat Le Conseil des Ministres entendu ;
Le Ministre du Budget, des Comptes Publics et de la Fonction 2- Considérant qu'à l'appui de sa requête, Monsieur
Publique Laurent Pedro BOUENY LAMBAKO fait valoir que des
Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA irrégularités ont émaillé le déroulement des opérations de vote
_____________ audit siège à savoir :
- le refus de ses scrutateurs par le Président de la
COUR CONSTITUTIONNELLE Commission départementale électorale ;
________ - la présence dans la quasi totalité des bureaux de vote des
présidents, membres de droit du Parti Démocratique
Décision n°09/CC du 9 février 2012 relative à la Gabonais et la direction de campagne dudit parti politique ;
requête présentée par Monsieur Laurent Pedro BOUENY - la distribution des sommes d'argent dans douze bureaux de
LAMBAKO, candidat de l'Alliance Démocratique et vote par le membre du bureau politique du Parti
Républicaine, tendant à l'annulation des résultats de l'élection Démocratique Gabonais, Monsieur EKOZI KONDONDO,
des députés à l'Assemblée Nationale du 17 décembre 2011 au l'expulsion de ses représentants des bureaux de vote par les
2ème siège du département de Mulundu, province de l'Ogooué- militants du Parti Démocratique Gabonais et le refus de
Lolo remettre les procès-verbaux desdits bureaux ;
Décision n°010/CC du 9 février 2012 relative à la 2- Considérant qu'à l’appui de sa requête, Monsieur
requête présentée par Monsieur Alain Gualbert MAÏSSA, Alain Gualbert MAÏSSA fait valoir que si force est de
candidat du Centre des Libéraux Réformateurs, tendant à reconnaître que les opérations de vote se sont bien déroulées
l'annulation des résultats de l'élection des députés à dans l'ensemble du département de l’Ogooué-Letili, il excepte
16 au 23 MAI 2012 - N°107 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 911
cependant le bureau de vote n°1 du centre de vote de Mboua boîte postale, de la poste restante ou d'un code postal
où il a été noté le vote avec des bulletins non authentifiés, la spécifique ;
présence audit bureau de vote d’individus qui semaient le
désordre et la violence, la prolifération de procurations 9- Considérant que compte tenu du système de
détenues par nombre d'électeurs dont les noms ne figuraient division cadastrale en vigueur en République Gabonaise où les
pas sur les listes électorales, le vote de certains électeurs avec rues ne sont pas dénommées, ni les lots habités numérotés,
des actes de naissance non légalisés et l'affluence relevée aux l'usage retenu est celui de la domiciliation à des boîtes
environs de 17 heures à la suite de l'information relayée par la postales, lesquelles, malheureusement, ne sont pas disponibles
Commission départementale électorale selon laquelle il était en nombre suffisant dans les services de la poste pour couvrir
possible d'accéder au bureau de vote sur présentation d'un acte la très forte demande en la matière ;
de naissance même non légalisé ; qu’il conclut que toutes ces
irrégularités ont entaché la sincérité du scrutin et doivent 10- Considérant que face à cette carence du service
entraîner l'annulation de celui-ci ; public et étant donné que les opérateurs de téléphonie mobile
offrent des disponibilités leur permettant de doter tous les
3- Considérant qu'en réaction à cette requête, demandeurs d'une ligne de téléphone mobile, la mention, dans
Monsieur Jean Claude MPONO, par la plume de ses conseils une requête, d'une boîte postale, pour les requérants qui en
Maîtres Francis NKEA NDZIGUE et Haymard MAYINOU disposent ou d'un numéro de téléphone, pour les autres, dès
MOUTSINGA, Avocats au Barreau du Gabon et Maître lors que lesdites indications facilitent rentrée en contact avec
Georges ARAMA, Avocat au Barreau de Paris, ayant élu les intéressés, peuvent être regardées comme des adresses, en
domicile à l’étude des susnommés, a, in limine litis et à titre attendant que l'Administration remédie définitivement à la
principal, soulevé l’irrecevabilité de ladite requête, avant de situation ;
solliciter, subsidiairement au fond, le rejet de celle-ci, aucune
des irrégularités dénoncées n'étant, de son point de vue, 11- Considérant en l’espèce que la requête de
constituée ; Monsieur Alain Gualbert MAÏSSA ne comporte que les
mentions qui spécifient le siège dans lequel il a compéti ainsi
En la forme que le nom du parti politique qui a présenté sa candidature et
Sur le moyen tiré de l'irrecevabilité de la requête en examen dont l’adresse n'est, au demeurant, pas précisée ; que du reste,
l’intéressé n'a pu être joint pendant l'instruction du dossier ;
4- Considérant que Monsieur Jean Claude MPONO, qu'en application des dispositions ci-dessus rappelées de
par la plume de ses conseils suscités, a, in limine litis et à titre l'article 72 de la loi organique sur la Cour Constitutionnelle, la
principal, soulevé l’irrecevabilité de la requête de Monsieur requête en examen doit être déclarée irrecevable ;
Alain Gualbert MAÏSSA au motif que celle-ci ne comporte
pas l’adresse du requérant, en violation des dispositions de DECIDE:
l’article 72 de la loi organique sur la Cour Constitutionnelle ;
Article premier : La requête de Monsieur Alain Gualbert
5- Considérant que pour résister à cet argumentaire, MAÏSSA est irrecevable.
Monsieur Alain Gualbert MAÏSSA, également par la plume de
son conseil, rétorque que son adresse est celle du parti Article 2 : La présente décision sera notifiée aux parties, au
politique qui a présenté sa candidature ; que dès lors qu'il a Président de la République, au Premier Ministre, au Président
bien indiqué ledit parti politique ainsi que la localisation de ce du Sénat, au Président de l'Assemblée Nationale et publiée au
dernier, sa requête doit être déclarée recevable en la forme ; Journal Officiel de la République Gabonaise ou dans un
journal d'annonces légales.
6- Considérant que Monsieur Jean Claude MPONO
objecte à cette conception de la notion d'adresse par Monsieur Ainsi délibéré et décidé par la Cour Constitutionnelle
Alain Gualbert MAÏSSA que celui-ci a perdu de vue que ce en sa séance du neuf février deux mil douze où siégeaient :
n'est pas le parti politique qui a présenté sa candidature qui est Madame Marie Madeleine MBORANTSUO, Président
initiateur de la procédure en cours, mais bien l’intéressé lui- MM.
même ; que ne pouvant donc se confondre avec ledit parti Jean-Pierre NDONG
politique, la requête en cause, qui ne mentionne pas l’adresse Michel ANCHOUEY
précise de son auteur, ne peut qu'être déclarée irrecevable ; Hervé MOUTSINGA
Dominique BOUNGOUERE
7- Considérant qu'aux termes de l’article 72 de la loi Madame Louise ANGUE
organique sur la Cour Constitutionnelle, à peine MM.
d'irrecevabilité, la requête introductive d'instance doit Jean Eugène KAKOU-MAYAZA
contenir, entre autres, l’adresse du requérant ; Joseph MOUGUIAMA, membres
Marc Aurélien TONJOKOUE, Commissaire à la loi,
8- Considérant que l’adresse est comprise comme assistés de Maître Augustine GROS-ZAGALI, Greffier.
étant l’ensemble d'indications précises conduisant à la
localisation sans ambiguïté d'un individu ou à entrer en _______________
contact avec lui chaque fois que nécessaire ; que ces
indications sont soit géographiques avec, dans ce cas, la Erratum du Journal Officiel n°106 Ter du 10 mai 2012
mention explicite du nom de la rue et le numéro du lot habité ________
dans la localité où est situé le domicile du correspondant, soit
partiellement géographiques avec, cette fois, la mention de la
912 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 16 au 23 MAI 2012 - N°107
Dans le Journal Officiel n°106 Ter du 10 mai 2012, une Haut-Ogooué informe que par lettre en date du 17/06/2011,
erreur matérielle s’est glissée dans la rédaction du libellé Monsieur OYOUBA KOUNASSI Guy Romuald a sollicité
du Ministère de l’Economie Numérique. l'attribution à titre onéreux de la parcelle 62 section BY du
plan cadastral de Franceville en vue d'y construire une maison
Au lieu de : d'habitation.
Avis d’affichage
_______ __________________________________________________
- Le Directeur Provincial des Travaux Topographiques pour le __________________________________________________
24 au 31 MAI 2012
CINQUANTE TROISIEME ANNEE – N°108 PRIX: 2.000 Francs Dépôt légal 777
JOURNAL OFFICIEL
D E LA REPU BLIQUE GA BONA IS E
SOMMAIRE
_____________________
ACTES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
_____________________
_____________ __________
Décret n°0140/PR du 27 février 2012 portant nomination du Décret n°0177/PR/MDN du 10 mai 2012 portant attributions
Premier Ministre, Chef du Gouvernement………………...913 et organisation de l’Hôpital d’Instruction des Armées Omar
__________ BONGO ONDIMBA………………………………………918
___________________
MINISTERE DE LA JUSTICE, GARDE DES SCEAUX,
DES DROITS HUMAINS ET DES RELATIONS AVEC ACTES EN ABREGE
LES INSTITUTIONS CONSTITUTIONNELLES __________
______
Déclarations de constitution de sociétés…………………...922
Décret n°0176/PR/MJGSDHRIC du 10 mai 2012 approuvant
les statuts de la Société Nationale des Hydrocarbures du __________________________________________________
Gabon……………………………………………………...913 __________________________________________________
24 au 31 MAI 2012 - N°108 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 913
ACTES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE d'Etat, les sociétés d'économie mixte et les sociétés à
_____________ participation financière publique ;
Vu le décret n°1017/PR/MMPH du 24 août 2011
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE portant création et organisation de la Société Nationale des
______ Hydrocarbures du Gabon ;
Article 1er : Le présent décret, pris en application des articles Article 2 : Sont approuvés et rendus exécutoires les statuts de
15 alinéa 1er et 31 alinéa 2 de la Constitution, porte la Société Nationale des Hydrocarbures du Gabon annexés au
nomination du Premier Ministre, Chef du Gouvernement. présent décret.
Article 2 : Est nommé Premier Ministre, Chef du Article 3 : Le présent décret sera enregistré, publié selon la
Gouvernement, Monsieur Raymond NDONG SIMA. procédure d'urgence et communiqué partout où besoin sera.
Article 3 : Le présent décret sera enregistré, publié selon la Fait à Libreville, le 10 mai 2012
procédure d'urgence et communiqué partout où besoin sera.
Par le Président de la République,
Fait à Libreville, le 27 février 2012 Chef de l’Etat
A l'expiration de ce délai, l'administrateur est réputé Pour la validité des délibérations, la présence
démis de ses fonctions sans que soit remise en cause la effective de la moitié au moins des administrateurs en exercice
validité des délibérations auxquels il a pris part. est nécessaire.
Article 9 : Organisation du Conseil d'Administration Il est tenu un registre de présence qui est signé par les
Le Conseil d'Administration est présidé par son administrateurs participant à la délibération du Conseil
Président. Le Président doit veiller à ce que le Conseil d'Administration.
d'Administration assume le contrôle de la gestion de la société
d'Etat. Le mandat du Président du Conseil n'est pas cumulable Les décisions sont prises à la majorité des voix des
avec plus de deux mandats d'administrateur général ou membres présents ou représentés.
directeur général de sociétés anonymes ou société d'Etat ayant
leur siège social sur le territoire d'un même Etat. En cas de partage de voix, la voix du Président n'est
pas prépondérante.
En cas d'empêchement du Président, les séances du
Conseil sont présidées par l'administrateur le plus âgé. La justification du nombre des administrateurs en
exercice et de leur nomination ainsi que, le cas échéant, la
Des comités indépendants pourront être mis en place justification des pouvoirs des administrateurs ayant représenté
par le Conseil d'Administration pour assister la Direction leurs collègues, résulte valablement, vis-à-vis des tiers, de la
Générale. seule énonciation dans le procès-verbal de chaque réunion des
noms des administrateurs présents, représentés ou absents,
Article 10 : Réunion du Conseil ainsi que, le cas échéant, des procurations annexées à la feuille
Le Conseil d'Administration de la S.N.H.G se réunira de présence.
au siège social ou en tout autre endroit du Gabon ou en dehors
du territoire gabonais, au moins quatre (4) fois par an et aussi Article 12 : Constatation des délibérations du Conseil
souvent que l'intérêt de la société l'exigera, sur convocation du Les délibérations du Conseil d'Administration sont
Président ou des administrateurs représentant au moins un constatées par des procès-verbaux établis à la fin de chaque
tiers des membres conformément à la loi et aux présents réunion sur un registre spécial tenu au siège social, côté et
statuts. paraphé par le juge de la juridiction compétente ou sur des
feuilles mobiles numérotées sans discontinuités paraphées
Toutefois, les administrateurs constituant le tiers au dans les conditions prévues ci-avant.
moins des membres du Conseil d'Administration peuvent, en
indiquant l'ordre du jour de la séance, convoquer le Conseil Les procès-verbaux sont signés par le Président de
d'Administration, si celui-ci n'est pas réuni depuis plus de trois séance et par le Secrétaire, ou encore, par deux
(3) mois. administrateurs au moins, ayant assisté à la séance.
Les membres du Conseil d'Administration seront Les copies ou extraits de ces procès-verbaux à
convoqués par communication en mains propres contre produire en justice ou ailleurs sont signés soit par le Président
récépissé daté et signé par le destinataire ou par courrier et un administrateur soit par deux administrateurs.
recommandé avec accusé de réception ou par télécopie Après dissolution de la S.N.H.G ces copies ou
confirmée au plus tard le jour suivant par courrier extraits sont certifiées par l'un des liquidateurs ou par le
recommandé ou par tout moyen électronique garantissant la liquidateur unique.
réception de la convocation, adressée à chacun des
administrateurs au moins dix (10) jours avant la date de Article 13 : Pouvoirs du Conseil d'Administration
réunion prévue, sauf en cas d'urgence, auquel cas le délai sera Le Conseil d'Administration est investi des pouvoirs
ramené à cinq (5) jours. les plus étendus pour agir en toutes circonstances au nom de la
S.N.H.G. Il les exerce dans la limite de l'objet social.
La convocation mentionne l'ordre du jour arrêté par
le Président ou par les administrateurs procédant à la Il dispose notamment des pouvoirs suivants :
convocation. Cet ordre du jour est bloqué et le Conseil ne - préciser les objectifs de la S.N.H.G et l'orientation qui doit
pourra y ajouter aucune question complémentaire. Le Conseil en être donnée à son dirigeant principal ;
d'Administration peut se réunir sur convocation verbale et - exercer un contrôle permanent de la gestion assurée par le
sans délai si tous les administrateurs en exercice sont présents Directeur Général ;
ou représentés à la réunion. - nommer et révoquer les commissaires aux comptes ;
- fixer les règles générales de gestion du personnel et veiller
Le Conseil d'Administration peut être sollicité en à leur conformité avec la convention collective du secteur
consultation à domicile. Le pouvoir de décision est pris dans d'activité dont relève la S.N.H.G ;
le même quorum qu'en présence physique.
916 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 24 au 31 MAI 2012 - N°108
- arrêter les programmes d'investissements et les budgets - il établit, au Gabon ou à l'étranger, tous ateliers, usines,
annuels. Le budget annuel de l'exercice suivant est arrêté en dépôts, bureaux, agences ou succursales, chantiers, les
équilibre, deux mois au moins avant la clôture de l'exercice déplace ou les supprime.
en cours ;
- déterminer les procédures de passation et de contrôle des A cet effet :
marchés financés sur fonds propres, dans le respect des - il contracte, cède ou résilie, tous baux et locations et
stipulations prévues par le cahier des charges ; accepte tous transferts de bail, avec ou sans promesse de
- arrêter les tarifs applicables par la S.N.H.G ; vente ;
- approuver le règlement financier qui détermine le plan - il effectue tous travaux d'installation ou d'aménagement et
comptable et les procédures comptables ; toute construction nouvelle.
- arrêter les comptes et les états financiers de synthèse de
chaque exercice ainsi que le rapport de gestion de l'activité - 15.3. Gestion commerciale :
de la société d'Etat ; - il effectue tous les actes nécessités par la réalisation de
- décider du déplacement du siège social dans les limites du l'objet social. Il détermine les conditions des achats et
territoire d'un même Etat ; des ventes et autorise tout crédit ou avance ;
- modifier les statuts ; - il fixe les dépenses générales d'administration ;
- autoriser les conventions réglementées prévues à l'article - il statue sur tous traités, marchés, soumissions,
438 de l'Acte Uniforme OHADA ; adjudications ou entreprises, à forfait ou autrement,
- contracter et autoriser tous cautionnements, avals et entrant dans l'objet de la S.N.H.G ;
garanties conformément à l'article 438 de l'Acte Uniforme - il autorise toute convention passée entre la S.N.H.G et
OHADA et dans les conditions prévues à l'article 449 du l’un de ses administrateurs ;
même Acte Uniforme. - il demande ou accepte toutes concessions ou
adjudications et fournit tout cautionnement ;
Article 14 : Rétribution des administrateurs - il souscrit, endosse, accepte et acquitte tous effets de
Les fonctions de membre du Conseil commerce ;
d'Administration sont assurées à titre gratuit. Toutefois, il est - il fait ouvrir tout compte de chèques postaux auprès de
alloué aux membres du Conseil d'Administration une somme toute banque gabonaise ou étrangère, tous comptes de
annuelle que le Conseil d'Administration détermine dépôt, comptes courants ou comptes d'avances sur titres ;
souverainement. - il autorise le paiement des sommes dues à la S.N.H.G et
celles que la société doit.
Le Conseil d'Administration peut également autoriser
le remboursement des frais de voyage, déplacements et - 15.4. Administration des biens sociaux :
dépenses engagés dans l'intérêt de la société. Ces frais donnent - il gère les biens meubles et immeubles de la S.N.H.G.
lieu à un rapport spécial du Commissaire aux Comptes au
Conseil d'Administration. A cet effet :
- il consent ou résilie tous baux et locations avec ou sans
En dehors de ces rétributions, et hormis l'hypothèse promesse de vente ;
des sommes perçues au titre d'un contrat de travail, les - il effectue tous travaux et toutes constructions
administrateurs ne peuvent recevoir aucune autre forme de nouvelles ;
rémunération permanente. - il détermine le placement des sommes disponibles.
- 15.9. Actions en justice et représentation : Les membres de la Direction Générale, les salariés et
- il exerce, devant toutes juridictions, toutes actions collaborateurs placés sous l'autorité de la Direction Générale
judiciaires, représente la S.N.H.G devant toutes sont tenus au secret professionnel. Les experts et les personnes
administrations et entreprises publiques ou privées. consultées sont tenus au secret professionnel dans les mêmes
conditions.
- 15.10. Transactions :
- il autorise tous traités, transactions, compromis, Les membres de la Direction Générale sont tenus à
acquiescements et désistements. une obligation de probité et de discrétion. A cette fin, chaque
membre de la Direction Générale adresse, lors de sa prise de
- 15.11. Mainlevées : fonction, une déclaration au Conseil d'Administration de la
- il consent toutes mainlevées d'inscriptions, saisies, liste des intérêts qu'il détient soit directement, soit au travers
oppositions et autres droits, avant ou après paiement. de sa famille, dans une activité économique et financière. Ces
informations donnent lieu à une mise à jour permanente.
- 15.12. Etablissement des comptes :
- il arrête les inventaires et les comptes. Aucun membre de la Direction Générale ne peut
connaître d'une opération pour laquelle il est intéressé soit
- 15.13. Fonctionnement de la S.N.H.G : personnellement, soit au travers des membres de sa famille.
- il assure le fonctionnement de la S.N.H.G.
Article 19 : Convention entre la S.N.H.G et l'un de ses
Le Directeur Général peut proposer au Conseil administrateurs, directeurs et/ou supérieurs-Conventions
d'Administration de conférer à tout autre membre de la réglementées
direction de la S.N.H.G des délégations de pouvoirs couvrant Toute convention entre l’établissement public et l’un
certains domaines délimités. de ses administrateurs, soit directement ou indirectement, soit
par personne interposée ou entre l’établissement public et une
Dans ses rapports avec les tiers, la S.N.H.G est autre entreprise, si l’un des administrateurs est propriétaire,
engagée par les actes du Directeur Général qui ne relèvent pas associé en nom, gérant, administrateur ou directeur de
de l'objet social, dans les conditions et limites fixées par la loi. l’entreprise, doit être soumise à l’autorisation préalable du
Conseil d’Administration dans les conditions fixées à l’article
En cas d'empêchement temporaire, l'intérim de la 438 de l’Acte Uniforme.
Direction Générale de la S.N.H.G est assuré par un membre de
la Direction désigné par le Conseil d'Administration. L’autorisation n’est pas nécessaire lorsque les
conventions portent sur des opérations courantes conclues à
En cas de décès, de démission, de révocation ou des conditions normales. Les opérations courantes sont celles
d'empêchement définitif du Directeur Général, son qui sont effectuées par une société, d’une manière habituelle,
remplacement immédiat se fait par décret du Président de la dans le cadre de ses activités.
République.
Les conditions normales sont celles qui sont
Article 16 : Rémunération du Directeur Général appliquées pour des conventions semblables, non seulement
Le Conseil d'Administration détermine la par la société, mais également par d’autres sociétés du même
rémunération et les avantages du Directeur Général. Il établie secteur d’activités.
la grille salariale des membres de la Direction Générale sur
proposition du Directeur Général. Le Président Directeur Général avise le Commissaire
aux Comptes, dans un délai d’un mois à compter de sa
Article 17 : Directeur Général Adjoint conclusion, de toute convention autorisée par le Conseil
Sur proposition du Directeur Général, le Conseil d’Administration et la soumet à l’approbation du Conseil
d'Administration peut donner mandat à une ou plusieurs statuant sur les comptes de l’exercice écoulé.
personnes physiques d'assister le Directeur Général en qualité
de Directeur Général Adjoint.
918 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 24 au 31 MAI 2012 - N°108
Le Commissaire aux Comptes est tenu de présenter La dissolution anticipée peut être prononcée par
au Conseil d’Administration un rapport spécial sur ces l'Assemblée générale extraordinaire qui désigne un ou
conventions. plusieurs liquidateurs.
JOURNAL OFFICIEL
DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
POUR LES ABONNEMENTS ET LES ANNONCES :
“DIRECTION DES PUBLICATIONS OFFICIELLES” - LIBREVILLE - B. P. 563 - TEL. : 72.01.04
Ceux-ci sont payables d’avance, par mandat ou virement au nom de M. le Directeur “des Publications officielles” à Libreville
Compte courant postal N° 0101 100 2534, centre de Libreville.
SOMMAIRE
_____________________
ACTES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
_____________________
_____________ réorganisation du Gouvernorat Militaire de la Place de
Libreville………………………………………………..…931
MINISTERE DE LA JUSTICE, GARDE DES SCEAUX, _____________
DES DROITS HUMAINS ET DES RELATIONS AVEC
LES INSTITUTIONS CONSTITUTIONNELLES COUR CONSTITUTIONNELLE
________ ________
Décret n°0178/PR/MJGSDHRIC du 10 mai 2012 approuvant Décision n°052/CC du 12 avril 2012 relative au remplacement
les statuts de l'Agence Nationale des Bourses du Gabon….925 de quatre conseillers au Conseil départemental de la Zadié,
province de l'Ogooué-Ivindo………………………………933
Décret n°0179/PR/MJGSDHRIC du 10 mai 2012 complétant ___________________
certaines dispositions du décret n°212/PR du 27 janvier 2011
portant création et organisation de l'Agence Nationale des ACTES EN ABREGE
Infrastructures Numériques et des Fréquences…………….929 __________
_____________
Déclarations de constitution de sociétés…………………...935
MINISTERE DE LA DEFENSE NATIONALE
________
__________________________________________________
Décret n°0180/PR/MDN du 10 mai 2012 portant __________________________________________________
1er au 7 JUIN 2012 - N°109 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 925
ACTES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE Ali BONGO ONDIMBA
_____________
Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement
MINISTERE DE LA JUSTICE, GARDE DES SCEAUX, Raymond NDONG SIMA
DES DROITS HUMAINS ET DES RELATIONS AVEC
LES INSTITUTIONS CONSTITUTIONNELLES Le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, des Droits
________ Humains et des Relations avec les Institutions
Constitutionnelles
Décret n°0178/PR/MJGSDHRIC du 10 mai 2012 Ida RETENO ASSONOUET
approuvant les statuts de l'Agence Nationale des Bourses du
Gabon Le Ministre du Budget, des Comptes Publics et de la Fonction
Publique
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA
CHEF DE L’ETAT ; ______
Le Conseil d’Etat consulté ; Article 5 : L'Agence Nationale des Bourses du Gabon a pour
Le Conseil des Ministres entendu ; missions :
- l'examen des demandes de bourses de toute nature ;
DECRETE: - la validation et le contrôle du paiement des états de bourses
accordées aux élèves de l'enseignement secondaire-
Article 1er : Le présent décret, pris en application des scolarisés au Gabon ;
dispositions de l’article 22 du décret n°0668/PR du 16 mai - l'orientation au Gabon et à l'étranger des étudiants de
2011 et de la loi n°020/2005 du 3 janvier 2006 susvisés, nationalité gabonaise vers les universités, les grandes-écoles
approuve les statuts de l’Agence Nationale des Bourses du et les instituts de formation professionnels en fonction des
Gabon. orientations générales arrêtées par le gouvernement
gabonais, et des aptitudes des étudiants ;
Article 2 : Sont approuvés et rendus exécutoires les statuts de - l'attribution et le rétablissement aux étudiants de bourses
l’Agence Nationale des Bourses du Gabon annexés au présent nationales ou de coopération sur le territoire gabonais et à
décret. l'étranger ;
- la gestion et le contrôle de l'ensemble des bourses
Article 3 : Le présent décret sera enregistré, publié selon la accordées aux étudiants gabonais au Gabon et à l'étranger ;
procédure d’urgence et communiqué partout où besoin sera. - la gestion des titres de transport des étudiants bénéficiaires
d'une bourse de l'enseignement supérieur lorsque le montant
Fait à Libreville, le 10 mai 2012 officiel du titre de transport excède 25% du taux de bourse
mensuel ;
Par le Président de la République, - la conclusion de tout partenariat avec des organismes,
Chef de l’Etat sociétés, fondations et de manière générale avec toute
personne physique ou morale étrangère ou gabonaise afin de
926 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1er au 7 JUIN 2012 - N°109
promouvoir les orientations générales du gouvernement en veille à l'organisation des séances et à la conservation des
matière d'éducation et de formation des étudiants de archives.
nationalité gabonaise.
Article 14 : Interdiction est faite aux membres du Conseil
Chapitre III : De l'organisation et du fonctionnement d’Administration, sauf autorisation spéciale du Conseil, de
prendre ou de conserver un intérêt direct ou indirect dans une
Article 6 : L'Agence comprend les organes suivants : transaction passée avec l'établissement.
- le Conseil d’Administration ;
- la Commission Technique ; Article 15 : Le Conseil d’Administration dispose des pouvoirs
- la Direction Générale ; suivants pour la réalisation de l'objet de l'établissement :
- l'Agence Comptable.
A ce titre, il est notamment chargé :
Section I : Du Conseil d’Administration - de fixer l'organisation générale et le fonctionnement de
l'établissement sur proposition du directeur général et après
Article 7 : L'Agence Nationale des Bourses du Gabon est approbation du ministre de tutelle technique ;
administrée par un Conseil d’Administration composé comme - de fixer les règles générales de gestion du personnel et
suit : veiller à leur conformité avec la convention collective du
- un Président nommé par décret pris en Conseil des secteur d'activités dont relève l'établissement ;
Ministres, parmi les agents publics permanents de la - d'arrêter les décisions relatives au statut, à la rémunération
première catégorie ou contractuel de l'Etat ; et à l'octroi d'avantages au personne ;
- un représentant de la Présidence de la République ; - de définir les orientations en matière d'attribution des
- un représentant de la Primature ; bourses d'études, conformément aux orientations générales
- un représentant du Conseil économique et social ; du gouvernement en matière d'éducation et de formation des
- un député désigné par le Président de l'Assemblée étudiants ;
nationale ; - d'arrêter les comptes de l'exercice, les programmes
- un sénateur désigné par le Président du Sénat ; d'investissement et les budgets annuels ;
- un représentant de la Chambre de Commerce et d'Industrie - d'arrêter le montant des subventions ou avances à
du Gabon ; demander à l'Etat ;
- les Secrétaires Généraux des départements ministériels ou - d'approuver le règlement financier qui détermine le plan
leurs représentants. comptable et les procédures comptables ;
- d'approuver tout compromis, transaction, acquiescement ou
Article 8 : Le Directeur Général, le Président de la désistement de garanties immobilières et nantissement, les
Commission technique et l'agent comptable de l'Agence placements des fonds, les cautions, avals et émission
assistent de droit aux réunions avec voix consultative. d'effets, la signature et la résiliation de contrats de bail ou
d'assurances ;
Le Conseil d’Administration peut appeler en outre en - d'autoriser la passation des marchés de toute nature
séance toute personne qualifiée qu'il jugerait utile de conformément à la réglementation en vigueur ;
consulter. - d'autoriser toutes acquisitions, tous échanges, toutes
cessions de biens et de droits immobiliers ;
Article 9 : Le Conseil d’Administration se réunit sur - d'autoriser les emprunts et accepter les dons et legs ;
convocation de son président, soit à l'initiative de celui-ci, soit - de donner quitus de sa gestion à l'agent comptable et se
à la demande de la moitié au moins de ses membres. prononcer sur les décharges de responsabilité et les remises
de débets ;
Il siège au moins deux fois par année calendaire, la - de créer une ou plusieurs commissions qu'il juge nécessaire
première session ayant lieu obligatoirement en fin de premier pour la réalisation de sa mission.
semestre de l'année pour l'arrêté des comptes de l'exercice
précédent, la seconde ayant lieu en fin de deuxième semestre Article 16 : Le Conseil d’Administration peut déléguer
pour l'examen du budget de l'exercice suivant. certaines de ses attributions à son président ainsi qu'au
Directeur Général.
Article 10 : Le Conseil ne peut valablement délibérer que si la
moitié plus un de ses membres sont présents ou représentés. Article 17 : En cas d'urgence ou d'impossibilité de réunir le
Conseil, le Président prend toutes mesures nécessaires au
Article 11 : Le Conseil fixe son règlement intérieur. fonctionnement de l'établissement, à charge pour lui d'en
rendre compte aux administrateurs à leur prochaine réunion.
Article 12 : Les décisions sont prises à la majorité des voix
des membres présents ou représentés. En cas de partage de Article 18 : Le Président du Conseil d’Administration est
voix, celle du président est prépondérante. notamment chargé :
- de contrôler l'exécution des décisions du Conseil
Article 13 : Les décisions du Conseil d’Administration sont d'administration ;
constatées par des procès-verbaux de séance signés par le - de convoquer celui-ci, de garantir et de faire respecter la
président et le secrétaire de séance. Ces procès-verbaux sont légalité des débats, d'authentifier les procès-verbaux de
transmis à tous les membres du Conseil qui sont appelés à séance et signer tous les actes établis ou autorisés par le
faire part de leurs observations sous quinzaine. Passé ce délai Conseil ;
les procès-verbaux sont censés avoir été approuvés. Le - d'exercer, en cas d'urgence et par mesure conservatoire,
secrétariat du Conseil est assuré par le directeur général qui certains pouvoirs du Conseil d’Administration ;
1er au 7 JUIN 2012 - N°109 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 927
- de faire publier les annonces légales ; de ladite Commission donne droit à des allocations forfaitaires
- d'exercer tous les pouvoirs qui lui sont délégués par le de présence dans les conditions fixées par les textes en
Conseil d’Administration. vigueur.
Article 20 : La Commission Technique est notamment Article 27 : Le Directeur Général veille au bon
chargée de l'examen, d'une part, des dossiers de demande fonctionnement de l'établissement et est chargé de l'exécution
d'attribution et de rétablissement des bourses présentés par les des décisions prises par le Conseil d’Administration auquel il
élèves et étudiants, et, d'autre part, des dossiers de suspensions rend compte de sa gestion.
et de suppressions proposés par la Direction générale.
A ce titre, il est notamment chargé :
Article 21 : La Commission Technique est composée comme - d'assurer la gestion du personnel et de nommer à tous les
suit : emplois, à l'exception de ceux d'agent comptable et des
- un Président ; postes de direction ;
- le Conseiller du Président de la République chargé des - de prendre les mesures de licenciement correspondantes ;
questions d'éducation, membre ; - de noter l'ensemble du personnel, accorder les congés et
-le Conseiller du Premier Ministre chargé des questions veiller à l'application de la convention collective du secteur
d'éducation, membre ; d'activités dont relève l'établissement ;
- un Conseiller désigné par le Ministre chargé de - de proposer les projets d'organisation générale de
l'Economie, membre ; l'établissement, les budgets annuels, les programmes
- un Conseiller désigné par le Ministre chargé du Budget, d'activités et d'en assurer l'application ;
membre ; - d'approuver les marchés de toute nature passés par
- un Conseiller désigné par le Président du Conseil l'établissement, conformément à la réglementation en
Economique et Social, membre ; vigueur ;
-le Directeur Général de la Fonction Publique ou son adjoint, - d'assurer la fonction d'ordonnateur du budget de
membre ; l'établissement ;
- le Directeur Général de l'Enseignement Supérieur ou son - d'engager et liquider les dépenses dans le cadre des budgets
adjoint, membre ; approuvés ;
- le Directeur Général de la Recherche scientifique, - de signer tous actes pour lesquels compétence lui est
membre ; reconnue par la réglementation financière de l'établissement
- le Directeur Général de l'Enseignement Technique ou son en matière de baux, contrats d'assurances, fonctionnement
adjoint, membre ; des comptes, opérations commerciales et civiles diverses ;
- le Directeur Général de la Formation Professionnelle ou - de prendre toutes mesures conservatoires nécessaires, en
son adjoint, membre ; cas d'urgence nécessitant un dépassement de ses attributions
- le Directeur Général du Travail ou son adjoint, membre ; nationales, à charge pour lui d'en rendre compte par écrit et
- le Directeur Général de l'Office National de l'Emploi ou sans délai au président du Conseil d’Administration ;
son adjoint, membre ; - d'exercer toutes les attributions qui lui sont déléguées par
- les recteurs des Universités nationales, membres ; le Conseil d’Administration et par son Président ;
- le Président de la Chambre de Commerce et d'Industrie ou - de constater les débets mis à la charge de l'agent
son représentant, membre. comptable ;
- de préparer les actes à soumettre aux autorités de tutelle ;
Le Président de la Commission technique peut inviter - d'ester en justice.
pour consultation, aux sessions de ladite commission, toute
personne reconnue pour ses compétences. Article 28 : La Direction Générale de l'Agence comprend :
- la Direction Administrative ;
Article 22 : prennent part aux réunions de la Commission - la Direction Financière ;
Technique le Président du Conseil d’Administration, le - la Direction de l'Orientation et de la Scolarité ;
Directeur Général et l'Agent Comptable de l'Agence. - la Direction des Systèmes d'Information et des Statistiques.
Article 23 : La Commission Technique est présidée par un Article 29 : La Direction Administrative est notamment
Président nommé par décret pris en Conseil des Ministres chargée :
parmi les agents publics de la première catégorie ou - de définir la politique de gestion du personnel et d'en
contractuels de 1'Etat. suivre la gestion administrative et sociale. A cet effet, elle
met au point le tableau de bord du personnel et le soumet à
Article 24 : Les réunions de la commission technique sont la Direction générale pour approbation ;
convoquées, en tant que de besoin, par son Président. - d'élaborer le manuel de procédure de gestion
administrative de la Direction générale ;
Article 25 : La qualité de membre de la Commission - de diffuser toutes les informations obligatoires auprès des
Technique est gratuite. Toutefois, la participation aux travaux agents de la Direction générale et de veiller à leur
928 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1er au 7 JUIN 2012 - N°109
application auprès de l'ensemble des directions et des - d'élaborer un manuel de procédures comptables et
services ; financières relatif au paiement des bourses d'études et des
- d'assurer le suivi sur le plan administratif de la bonne services associés tels que les frais de scolarité, les billets de
application des conventions, contrats et accords ; transport et les assurances des étudiants boursiers ;
- de gérer les questions juridiques et du contentieux ; - d'élaborer le budget en fonctionnement et en
- d'assurer la communication de l'Agence. investissement de l'Agence à soumettre au Conseil
d'Administration ;
Article 30 : La direction Administrative comprend : - de superviser la gestion du patrimoine de l'Agence ;
- le Service Administratif ; - d'assurer le suivi des opérations financières de toute nature
- le Service Juridique ; à court, moyen et long terme ;
- le Service Communication. - d'établir les comptes financiers, les bilans de fin d'exercice
et le rapport d'exécution des budgets ;
Article 31 : Le Service Administratif est notamment chargé : - d'assurer le suivi sur le plan financier de la bonne
- de définir la politique de gestion du personnel et d'en application des conventions, contrats et accords.
suivre la gestion administrative et sociale ;
- d'élaborer le manuel de procédure de gestion Article 37 : Le Service de la Gestion des Bourses est
administrative de la Direction Générale. notamment chargé :
- de liquider les états de paiements des bourses tant dans
Article 32 : Le Service juridique est notamment chargé : l'enseignement secondaire que dans l'enseignement
- de diffuser toutes les informations obligatoires auprès des supérieur ;
agents de la Direction Générale et de veiller à leur - de souscrire et de gérer les polices d'assurances en faveur
application auprès de l'ensemble des directions et des des étudiants boursiers à l'étranger ;
services ; - de valider les états de bourses des élèves de l'enseignement
- d'assurer le suivi sur le plan administratif de la bonne secondaire transmis par les Chefs d'établissements des
application des conventions, contrats et accords ; lycées et collèges.
- de gérer les questions juridiques et du contentieux.
Article 38 : Le Service Voyages est notamment chargé :
Article 33 : Le Service Communication est notamment chargé - de gérer les déplacements et les rapatriements des étudiants
de conduire les opérations de communication interne et boursiers à l'étranger ;
externe de l'Agence. - de gérer les déplacements du personnel de l'Agence ;
- de contrôler la régularité de la délivrance des titres de
Article 34 : La Direction Financière est notamment chargée : transport.
- d'élaborer le budget annuel relatif au paiement des bourses
d'études, aux frais de scolarité et d'assurances des étudiants Article 39 : La Direction de l'Orientation et de la Scolarité est
bénéficiaires, conformément aux décisions d'attribution, de notamment chargée :
rétablissement et de suppression des bourses prononcées par - de sélectionner les établissements au Gabon et à l'étranger
la Commission technique ; susceptibles d'accueillir les étudiants boursiers ;
- d'élaborer un manuel de procédures comptables et - d'établir les filières prioritaires, les quotas d'orientation et
financières relatif au paiement des bourses d'études et des les critères d'attribution pour l'année en cours en fonction
services associés tels que les frais de scolarité, les billets de des orientations du Conseil d'Administration ;
transport et les assurances des étudiants boursiers ; - de constituer les dossiers des élèves et des étudiants à
- d'élaborer le budget en fonctionnement et en présenter à la Commission technique pour examen et
investissement de l'Agence à soumettre au Conseil attribution ;
d'Administration ; - d'assurer le suivi de la progression académique des élèves
- de superviser la gestion du patrimoine de l'Agence ; et des étudiants dans les établissements au Gabon et à
- d'assurer le suivi des opérations financières de toute nature l'étranger.
à court, moyen et long terme ;
- d'établir les comptes financiers, les bilans de fin d'exercice Article 40 : La Direction de l'Orientation et de la Scolarité
et le rapport d'exécution des budgets ; comprend :
- d'assurer le suivi sur le plan financier de la bonne - le Service Orientation ;
application des conventions, contrats et accords ; - le Service Scolarité ;
- le Service Archives.
Article 35 : La Direction Financière comprend :
- le Service du Budget, de la Comptabilité et du Patrimoine ; Article 41 : Le Service de l'Orientation est notamment
-le Service de la Gestion des Bourses ; chargé :
- le Service Voyages. - d'établir les filières prioritaires, les quotas d'orientation et
les critères d'attribution pour l'année en cours en fonction
Article 36 : Le Service du Budget, de la Comptabilité et du des orientations du Conseil d'Administration ;
Patrimoine est notamment chargé : - de constituer les dossiers des élèves et des étudiants à
- d'élaborer le budget annuel relatif au paiement des bourses présenter à la Commission technique pour examen et
d'études, aux frais de scolarité et d'assurances des étudiants attribution.
bénéficiaires, conformément aux décisions d'attribution, de
rétablissement et de suppression des bourses prononcées par Article 42 : Le Service de la Scolarité est notamment chargé :
la Commission technique ; - de sélectionner les établissements au Gabon et à l'étranger
susceptibles d'accueillir les étudiants boursiers ;
1er au 7 JUIN 2012 - N°109 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 929
- de constituer les dossiers des élèves et des étudiants à générale les données statistiques en relation avec l'activité de
présenter à la Commission technique pour examen et l'Agence.
attribution ;
- d'assurer le suivi de la progression académique des élèves Section IV : De l'Agence Comptable
et des étudiants dans les établissements au Gabon et à
l'étranger ; Article 48 : Les attributions, l'organisation et le fonctionnement
- de centraliser et instruire les dossiers de demandes de de l'Agence Comptable sont fixés conformément aux textes en
réorientation et de transfert de bourse ; vigueur.
- de tenir le fichier et suivre le cursus des boursiers.
Chapitre IV : Dispositions communes
Article 43 : Le Service des Archives est notamment chargé :
- de centraliser, d'archiver, de gérer et de publier les Article 49 : Les directions techniques visées dans les présents
informations produites ou reçues par l'Agence ; statuts sont placées sous l'autorité de Directeurs techniques
- de collecter et conserver les études, rapports ou tous autres nommés par décret pris en Conseil des Ministres, parmi les
documents de l'Agence. agents publics de la première catégorie ou contractuels de
l'Etat.
Article 44 : La Direction des Systèmes d'Information et des
Statistiques a pour mission de mettre en œuvre la politique des Article 50 : les services visés dans les présents statuts sont
systèmes d'information et des technologies de l'information et placés sous l'autorité de chefs de services nommés par décret
de la communication définie par le Conseil d'administration de pris en Conseil des Ministres, parmi les agents publics de la
l'Agence. première ou deuxième catégorie ou contractuels de l'Etat.
Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement Article 1er : Le présent décret pris en application des
Raymond NDONG SIMA dispositions de l'article 33 de la loi n°004/98 du 20 février
1998 susvisée, porte réorganisation du Gouvernorat Militaire
Le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, des Droits de la Place de Libreville.
Humains et des Relations avec les Institutions
Constitutionnelles Article 2 : La réorganisation consacrée par le présent décret,
Ida RETENO ASSONOUET porte sur la redéfinition des attributions et des organes du
Gouvernorat Militaire de la Place de Libreville.
Le Ministre de l’Economie, de l’Emploi et du Développement
Durable Chapitre I : Des attributions
Luc OYOUBI
Article 3 : Le Gouvernorat Militaire de la Place de Libreville
Le Ministre de l’Economie Numérique, de la Communication est placé sous l'autorité d'un Gouverneur Militaire nommé par
et de la Poste décret du Président de la République, sur proposition du
932 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1er au 7 JUIN 2012 - N°109
Ministre chargé de la Défense Nationale, parmi les officiers - le Secrétariat Particulier ;
généraux des forces de défense. - le Secrétariat Central ;
- le Service Général ;
Article 4 : Le Gouvernorat Militaire de la Place de Libreville - le Service Archives.
relève de l'autorité du Ministre chargé de la Défense
Nationale. Il a compétence dans la garnison de l'Estuaire. Article 10 : Le Cabinet est placé sous l'autorité d'un Directeur
A ce titre, il est notamment chargé : de Cabinet nommé par décret du Président de la République,
sur proposition du Ministre chargé de la Défense Nationale,
En temps de paix : parmi les officiers supérieurs des forces de défense diplômés
- d'organiser les cérémonies militaires officielles ; de l'enseignement militaire supérieur ou titulaire d'un diplôme
- de prendre toutes mesures de nature à améliorer l'image de équivalent.
marque des forces de défense et de sécurité notamment dans le
domaine de la discipline militaire ; Section 2 : Du Bureau de Garnison
- de recenser et veiller à la sécurité de tous les points sensibles
civils et militaires de la Place de Libreville ; Article 11 : Le Bureau de Garnison est notamment chargé de
- de faire établir et approuver le plan de protection des points prendre toutes mesures visant à améliorer l'image de marque
sensibles civils et militaires de la Place de Libreville. des forces de défense et de sécurité notamment dans le
domaine de la discipline militaire.
En temps de crise :
- de déterminer, sur réquisition en liaison avec les Article 12 : Le Bureau de Garnison comprend :
responsables de la Sécurité Publique, les modalités de - le Secrétariat Particulier ;
participation des forces de défense aux opérations de - le Service Sécurité ;
maintien ou de rétablissement de l'ordre ; - le Service Garnison.
- de faire appliquer les plans de protection des points
sensibles civils et militaires. Article 13 : Le Bureau de Garnison est placé sous l'autorité du
Major Général de Garnison.
Chapitre II : De l'organisation
Le Major Général de Garnison est assisté de quatre
Article 5 : Le Gouverneur Militaire de la Place de Libreville officiers de liaison :
présente personnellement l'ensemble des troupes au Chef de - un officier de liaison de la Gendarmerie Nationale ;
l'Etat lors des cérémonies et manifestations officielles - un officier de liaison des Forces Armées ;
militaires organisées dans la garnison de l'Estuaire où la - un officier de liaison de la Garde Républicaine ;
participation des forces de défense et de sécurité est requise. - un officier de liaison des Forces de Police Nationale.
Article 22 : La Direction des Relations Publiques est placée Par le Président de la République,
sous l'autorité d'un Directeur nommé par décret du Président Chef de l’Etat
de la République, sur proposition du Ministre chargé de la
Défense Nationale, parmi les officiers supérieurs des forces de Ali BONGO ONDIMBA
défense diplômés de l'enseignement militaire supérieur.
Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement
Section 6 : De la Direction des Plans et Emploi Raymond NDONG SIMA
Article 23 : La Direction des Plans et Emploi est notamment Le Ministre de la Défense Nationale
chargée, en collaboration avec les Etats-Majors des Forces : Pacôme Rufin ONDZOUNGA
- de coordonner les stratégies communes lors des crises ou
du maintien de l'ordre public ; Le Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de
- de préparer le cérémonial militaire lors des manifestations l’Immigration et de la Décentralisation
officielles ; Jean François NDONGOU
- d'identifier et répertorier les points sensibles et
névralgiques ; Le Ministre du Budget, des Comptes Publics et de la Fonction
- de faire élaborer les plans de protection de ces points ; Publique
- de préparer l'organisation des secours ; Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA
- de tenir à jour les tableaux de bord des moyens disponibles. _____________
JOURNAL OFFICIEL
DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
POUR LES ABONNEMENTS ET LES ANNONCES :
“DIRECTION DES PUBLICATIONS OFFICIELLES” - LIBREVILLE - B. P. 563 - TEL. : 72.01.04
Ceux-ci sont payables d’avance, par mandat ou virement au nom de M. le Directeur “des Publications officielles” à Libreville
Compte courant postal N° 0101 100 2534, centre de Libreville.
SOMMAIRE
_____________________
ACTES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
_____________________
_____________ Décision n°053/CC du 13 avril 2012 relative à la requête
présentée par Monsieur Senturel NGOMA MADOUNGOU
MINISTERE DE L’INTERIEUR, DE LA SECURITE tendant à l'invalidation de la candidature de Monsieur Jean
PUBLIQUE, DE L’IMMIGRATION ET DE LA Pierre OTEMBE à l'élection partielle des députés à
DECENTRALISATION l'Assemblée Nationale du 5 mai 2012 au premier siège du
_______ département de l'Ogoulou, province de la Ngounié…….…941
Décret n°0192/PR/MISPID du 22 mai 2012 portant Décision n°054/CC 19 du 19 avril 2012 relative au contrôle de
attributions et organisation du Ministère de l'Intérieur, de la constitutionnalité de la loi n°21/2011 du 14 février 2012
Sécurité Publique, de l'Immigration et de la portant orientation générale de l'Education, de la Formation et
Décentralisation……………………………………………937 de la Recherche………………………………………….....943
_______________ ___________________
Décret n°0191/PR/MFAS du 22 mai 2012 portant mise en Attributions et transfert de terrains ruraux………………...944
place d'une Matrice des Indicateurs de Protection de
l'Enfant……………………………………………………..941
_____________
JOURNAL OFFICIEL
DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
POUR LES ABONNEMENTS ET LES ANNONCES :
“DIRECTION DES PUBLICATIONS OFFICIELLES” - LIBREVILLE - B. P. 563 - TEL. : 72.01.04
Ceux-ci sont payables d’avance, par mandat ou virement au nom de M. le Directeur “des Publications officielles” à Libreville
Compte courant postal N° 0101 100 2534, centre de Libreville.
SOMMAIRE
_____________________
ACTES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
_____________________
_____________
___________________
Article 39 : La Région Militaire Terrestre est une Article 44 : Le Commandement de la Région Militaire
circonscription territoriale de l’Armée de Terre. Elle est Terrestre est notamment chargé :
constituée de l'ensemble des corps de troupe et unités de - de coordonner les activités militaires et sportives des
l'Armée de Terre. formations de l’Armée de Terre implantées dans la Région
Militaire Terrestre ;
Article 40 : La Région Militaire Terrestre dépend pour emploi - d'assurer le service de garnison, de l’action sociale et de la
du Chef d'Etat-Major de l’Armée de Terre et pour discipline générale ;
administration du Commandant de la Région Militaire - de veiller à la sécurisation des installations de la Région
Terrestre. Militaire Terrestre ;
- de préparer les opérations de mobilisation ;
La Région Militaire Terrestre jouit de l autonomie de - de gérer les personnels et conserver le patrimoine de
gestion financière. 1’Armée de Terre ;
- d’assurer les relations avec les autorités militaires et civiles
L’Année de Terre comprend cinq Régions Militaires régionales ;
Terrestres qui sont : - de contrôler l'instruction et la préparation opérationnelle
- la Région Militaire Terrestre ouest. Elle couvre la province des unités ;
de l’Estuaire et son commandement est à Libreville ; - d'assurer la protection et à la défense des points sensibles
- la Région Militaire Terrestre centre. Elle couvre les de la Région Militaire Terrestre;
Provinces du Moyen-Ogooué et de l’Ogooué-Maritime et - d assurer la participation de la Région Militaire Terrestre à
son commandement est à Port-Gentil ; la défense opérationnelle du territoire ;
- la Région Militaire Terrestre sud. Elle couvre les Provinces - de préparer le budget de fonctionnement de la Région
de la Ngounié et de la Nyanga et son commandement est à Militaire Terrestre et d'en suivre l'exécution.
Tchibanga ;
- la Région Militaire Terrestre sud-est. Elle couvre les Article 45 : Le Commandement de la Région Militaire
Provinces du Haut-Ogooué et de l'Ogooué-Lolo et son Terrestre comprend :
commandement est à Franceville ; - le Secrétariat de Coordination ;
- le Service Opérations ;
- le Service Personnel, Chancellerie et Pensions ;
16 au 23 JUIN 2012 - N°111 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 949
- le Service Logistique ; - le Service Coordination ;
- le Service Transmissions ; - le Service Opérations et Instruction ;
- le Service Infrastructure ; - le Service Equipement ;
- le Service Technique ; - le Service Administratif et financier ;
- le Service Administratif et Financier ; - le service Personnels, Chancellerie et Pensions ;
- le Poste de la Contre-Ingérence et de la Sécurité Militaire ; - le Service Matériels et Infrastructures ;
-l’Infirmerie de garnison; - le Service Technique ;
- le Mess. - le Service Sports et Loisirs ;
- les Régiments ;
Article 46 : Le Secrétariat de Coordination de la Région - l’Antenne de sécurité militaire.
Militaire Terrestre est notamment chargé :
- de planifier et organiser le travail du Commandant de la Article 52 : La Brigade est placée sous l’autorité d'un
Région Militaire Terrestre ; Commandant de la Brigade nommé par décret du Président de
- de coordonner les déplacements et les missions du la République, sur proposition du Ministre chargé de la
Commandant de la Région Militaire Terrestre ; Défense Nationale, parmi les officiers généraux de l’Armée de
- d’assurer l'exploitation du courser et la tenue des archives Terre, diplômés de l'enseignement militaire supérieur.
de la Région Militaire Terrestre ;
- de veiller à l'entretien et au gardiennage des installations de Le Commandant de la Brigade est secondé par un
la Région Militaire Terrestre. officier supérieur du grade de colonel nommé dans les mêmes
formes et conditions. Il porte le titre de Commandant de la
Article 47 : Le Secrétariat de Coordination de la Région Brigade en Second.
Militaire Terrestre comprend :
- le Secrétariat Particulier ; Paragraphe 2 : Des Régiments de Commandement d’Appui
- le Service Courser et Archives ; et de Soutien
- le Service Informations et Relations Publiques ;
- le Service Général. Article 53 : Le Régiment de Commandement d’Appui et de
Soutien est une unité logistique implantée dans la Région
Article 48 : Le Secrétariat de Coordination de la Région Militaire Terrestre. Il est notamment chargé :
Militaire Terrestre est placé sous l'autorité d'un Secrétaire de - de soutenir l'Armée de Terre sur les plans administratif,
Coordination nommé par décret du Président de la technique, logistique et infrastructurel ;
République, sur proposition du Ministre chargé de la Défense - de pourvoir aux besoins logistiques et en personnels de
Nationale, parmi les officiers supérieurs, diplômés de l'Armée de Terre ;
l'enseignement militaire supérieur du premier degré. - de participer aux servitudes et aux prestations des forces
armées ;
Sous-section 2 : Des Brigades, des Régiments et - d’assurer l’instruction et l’entraînement des personnels ;
des Bataillons - de gérer les personnels et les matériels ;
- de participer aux opérations de maintien de la paix.
Article 49 : Les Brigades, les Régiments et les Bataillons sont
des unités de combat à effectifs variables formant Corps dans Article 54 : Le Régiment de Commandement d’Appui et de
une Région Militaire Terrestre. Soutien comprend :
- le Service Coordination ;
Les Brigades, les Régiments et les Bataillons - le Service Opérations et Instruction ;
dépendent pour administration du Chef d'Etat-Major de - le Service Administratif et Financier ;
l’Armée de Terre et pour emploi des chefs de Corps. Ils - le Service Personnels, Chancellerie et Pensions ;
jouissent de l’autonomie de gestion financière. - le Service Matériels et Infrastructures ;
- le Service Sports et Loisirs ;
Paragraphe 1 : De la Brigade - les Compagnies ;
- l’Antenne de sécurité militaire ;
Article 50 : La Brigade est une grande unité tactique de base - l’Infirmerie.
formant les corps implantés dans les Régions Militaires
Terrestres Elle est notamment chargée : Article 52 : Le Régiment de Commandement d'Appui et de
- de garantir l’intégrité du territoire national ; Soutien est placé sous l’autorité d'un Commandant de
- d assurer l'aide à la population en cas de catastrophe Régiment nommé par décret du Président de la République,
naturelle ; sur proposition du Ministre chargé de la Défense Nationale,
- d'assurer la sécurité des installations militaires et la parmi les officiers supérieurs diplômés de l'enseignement
protection des points sensibles ; militaire supérieur.
- de former, instruire, entraîner et qualifier les personnels
des troupes des forces de défense ; Le Commandant du Régiment de Commandement
- de préparer les personnels à l'exécution des missions de la d’Appui et de Soutien est secondé par un officier supérieur,
défense opérationnelle du territoire ; nommé dans les mêmes formes et conditions il porte le titre de
- de participer aux opérations de maintien de la paix. Commandant en second de Régiment.
Article 55 : Le Régiment Parachutiste est placé sous l’autorité Article 60 : Le Bataillon de Reconnaissance et de Combat
d’un Commandant de Régiment nommé par décret du comprend :
Président de la République, sur proposition du Ministre chargé - le Service Coordination ;
de la Défense Nationale, parmi les officiers supérieurs des - le Service Opérations et instruction ;
troupes aéroportées, diplômés de l'enseignement militaire - le Service Sports et Loisirs ;
supérieur. - le Service Technique ;
- le Service Administratif et Financier ;
Le Commandant du Régiment Parachutiste est - le Service Matériels et Infrastructures ;
secondé par un officier supérieur des troupes aéroportées, - le Service Personnels, Chancellerie et Pensions ;
nommé dans les mêmes formes et conditions. Il porte le titre - les Escadrons ;
de Commandant en second de Régiment. - l’Antenne de sécurité militaire ;
- 1’Infirmerie.
Paragraphe 4 : Des Régiments de Reconnaissance et
de Combat Article 61 : Le Bataillon de Reconnaissance et de Combat est
placé sous l’autorité d'un Commandant de Bataillon nommé
Article 56 : Le Régiment de Reconnaissance et de Combat est par décret du Président de la République, sur proposition du
une unité de type blindé implantée dans la Région Militaire Ministre chargé de la Défense Nationale, parmi les officiers
Terrestre. Il est notamment chargé : supérieurs de l'arme blindée et cavalerie, diplômés de
- de défendre l’intégrité du territoire national ; l'enseignement militaire supérieur.
- de rechercher le renseignement par éclairage ou la
reconnaissance ; Le Commandant du Bataillon de Reconnaissance et
- d’appuyer les autres unités ; de Combat est secondé par un officier supérieur nommé dans
- d’assurer 1’instruction et l'entraînement des personnels ; les mêmes formes et conditions.
- de gérer les matériels ;
- de participer aux opérations de maintien de la paix. Article 62 : D'autres Bataillons peuvent être créés, en tant que
de besoin, dans les Régions Militaires Terrestres
Article 57 : Le Régiment de Reconnaissance et de Combat
comprend : Section III : Des Centres d'Instruction et de Formation
- le service Coordination ;
- le Service Opérations et instruction ; Article 63 : Le Centre d’Instruction et de Formation dépend
- le Service Sports et Loisirs ; pour emploi du Chef d'Etat-Major de l'Armée de Terre et pour
- le Service Technique ; administration du Commandant de la Région Militaire
- le Service Administratif et Financier ; Terrestre.
- le Service Matériels et Infrastructures ;
- le Service Personnels, Chancellerie et Pensions ; Le Centre d’Instruction et de Formation jouit de
- les Escadrons; l'autonomie de gestion administrative et financière.
- l’Antenne de sécurité militaire;
-l’Infirmerie.
16 au 23 JUIN 2012 - N°111 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 951
Article 64 : Le Centre d’Instruction et de Formation est Article 70 : Des textes réglementaires déterminent, en tant
notamment chargé : que de besoin, les dispositions de toute nature nécessaires à
- d'assurer la formation, l’instruction et le perfectionnement l'application du présent décret.
des personnels ;
- de participer aux travaux d’homologations et Article 71 : Le présent décret, qui abroge toutes dispositions
d'équivalences des diplômes ; antérieures contraires, sera enregistré, publié et communiqué
- de participer à la représentation de l’Armée de Terre dans partout où besoin sera.
les organismes militaires ou civils traitant des problèmes
d’instruction et de formation ; Fait à Libreville, le 22 mai 2012
- d'élaborer les programmes d'enseignement et de
formation ; Par le Président de la République,
- de gérer le budget et les matériels alloués au Centre Chef de l’Etat
d’Instruction et de Formation ;
- de gérer les personnels. Ali BONGO ONDIMBA
JOURNAL OFFICIEL
DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
POUR LES ABONNEMENTS ET LES ANNONCES :
“DIRECTION DES PUBLICATIONS OFFICIELLES” - LIBREVILLE - B. P. 563 - TEL. : 72.01.04
Ceux-ci sont payables d’avance, par mandat ou virement au nom de M. le Directeur “des Publications officielles” à Libreville
Compte courant postal N° 0101 100 2534, centre de Libreville.
SOMMAIRE
_____________________
ACTES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
_____________________
_____________
___________________
Article 1er : Le présent décret, pris en application des A ce titre, il est notamment chargé :
dispositions de la loi n°020/2005 du 3 janvier 2006 et de - de traiter toutes les questions relatives à l'administration,
l'article 33 de la loi n°004/98 du 20 février 1998 susvisées, au commandement ainsi qu'à la gestion des personnels et de
porte réorganisation de la Gendarmerie Nationale. la logistique ;
- de veiller au bon emploi de la Gendarmerie Nationale ;
Titre I : Des attributions - de traiter des questions relevant de la police judiciaire,
administrative, économique et militaire ;
Article 2 : La Gendarmerie Nationale constitue une - d'animer la recherche, le traitement et la diffusion du
composante des forces de défense placée sous l'autorité du renseignement ;
Président de la République, Chef de l'Etat et sous la tutelle - de prendre ou de proposer toutes les mesures concernant
directe du Ministre chargé de la Défense Nationale. l'organisation des unités et des services.
Article 3 : La Gendarmerie Nationale est composée de Article 8 : Le Commandant en Chef est l'administrateur
personnels masculins et féminins. délégué du budget de la Gendarmerie Nationale.
Ils prennent rang à la droite des troupes des forces Article 9 : Le Commandant en Chef est secondé par un
armées. officier général nommé dans les mêmes formes et conditions.
954 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 24 au 30 JUIN 2012 - N°112
Il porte le titre de Commandant en Chef en second de la - le Service Exploitation du Renseignement.
Gendarmerie Nationale.
Article 17 : Le Secrétariat de Coordination est placé sous
Le Commandant en Chef en second participe à la vie l'autorité d'un officier supérieur ou subalterne nommé par
du corps en prenant part à l'élaboration des décisions de décret du Président de la République, sur proposition du
commandement, d'administration et de gestion. Ministre chargé de la Défense Nationale, diplômé de
l'enseignement militaire supérieur. Il porte le titre de
Il peut recevoir du Commandant en Chef des Secrétaire de Coordination.
délégations permanentes ou occasionnelles.
Sous-section 2 : Des secrétariats particuliers
Il coordonne l'action de toutes les unités de la
Gendarmerie Nationale. Article 18 : le Secrétariat Particulier est notamment chargé :
- de tenir l'agenda du Commandant en Chef ou de son
Le Commandant en Chef en second exerce de plein adjoint ;
droit le commandement de la Gendarmerie Nationale, en cas - de centraliser le courrier soumis à la signature du
d'absence ou d'empêchement du Commandant en Chef. Commandant en Chef ou de son adjoint.
Article 10 : Le Commandant en Chef est, en outre, assisté de Article 19 : le Secrétariat Particulier est placé sous la
six conseillers nommés par décret du Président de la responsabilité d'un officier nommé par décret du Président de
République, sur proposition du Ministre chargé de la Défense la République, sur proposition du Ministre chargé de la
Nationale, parmi les officiers généraux ou officiers supérieurs Défense Nationale. Il porte le titre de Secrétaire Particulier.
du grade de Lieutenant-colonel au moins.
Sous-section 3 : Du Secrétariat Central
Article 11 : Le Commandement en Chef comprend :
- le Cabinet ; Article 20 : Le Secrétariat Central est notamment chargé :
- la Direction des Relations Publiques ; - de réceptionner et ventiler le courrier ;
- la Direction des Sports et Loisirs ; - de tenir les archives ;
- la Direction du Service de Santé Gendarmerie. - de tenir à jour les dossiers réduits des officiers ;
- d'organiser la sécurité et les servitudes du Commandant en
Section 1 : Du Cabinet Chef.
Article 12 : Le Cabinet est notamment chargé de conduire, Article 21 : Le Secrétariat Central comprend :
d'animer et de coordonner l'ensemble des travaux et dossiers - le Service du Courrier ;
soumis à l'appréciation du Commandant en Chef ou du - le Service Gestion des Archives et de la Documentation ;
Commandant en Chef en second. - le Service de Sécurité.
Article 13 : Le Cabinet comprend : Article 22 : Le Secrétariat Central est placé sous l'autorité
- le Secrétariat de Coordination ; d'un officier nommé par décret du Président de la République,
- le Secrétariat Particulier du Commandant en Chef ; sur proposition du Ministre chargé de la Défense Nationale. Il
- le Secrétariat Particulier du Commandant en Chef en porte le titre de Chef du Secrétariat Central.
second ;
- le Secrétariat Central. Section 2 : De la Direction des Relations Publiques
Article 14 : Le Cabinet est placé sous l'autorité d'un officier Article 23 : La Direction des Relations Publiques est
général ou d'un officier supérieur du grade de Lieutenant- notamment chargée :
colonel au moins de la Gendarmerie Nationale nommé par - d'organiser le protocole, les contacts avec la presse et les
décret du Président de la République, sur proposition du institutions extérieures ;
Ministre chargé de la Défense Nationale, diplômé de - de coordonner les activités photographiques et
l'enseignement militaire supérieur. Il porte le titre de Directeur audiovisuelles.
de Cabinet.
Article 24 : La Direction des Relations Publiques comprend :
Sous-section 1 : Du Secrétariat de Coordination - le Service Information et Relations Publiques ;
- le Service Charges Communes ;
Article 15 : Le Secrétariat de Coordination est notamment - le Service de la Photographie et de l'Audiovisuel.
chargé :
- de coordonner l'ensemble des dossiers soumis à Article 25 : La Direction des Relations Publiques est placée
l'appréciation du Commandant en Chef ; sous l'autorité d'un officier supérieur nommé par décret du
- de planifier les activités du Commandant en Chef ou de Président de la République, sur proposition du Ministre chargé
son adjoint ; de la Défense Nationale. Il porte le titre de Directeur des
- de traiter le courrier ; Relations Publiques.
- de centraliser et exploiter le renseignement.
Section 3 : De la Direction des Sports et des Loisirs
Article 16 : Le Secrétariat de Coordination comprend :
- le Service de Coordination ; Article 26 : La Direction des Sports et Loisirs est notamment
- le Service du Protocole ; chargée :
24 au 30 JUIN 2012 - N°112 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 955
- d'organiser et animer les sports et les loisirs ; Article 34 : La Direction des Enquêtes Administratives,
- de suivre l'entraînement physique des personnels ; Judiciaires et Militaires est notamment chargée :
- de détecter les aptitudes pour le sport de haut niveau ; - de diligenter les enquêtes administratives, judiciaires et
- d'acquérir et entretenir les matériels et les installations de militaires ;
sport. - de dresser les procès-verbaux et rapports y relatifs ;
- d'analyser les rapports d'inspections des unités et services.
Article 27 : La Direction des Sports et Loisirs comprend :
- le Service des Sports et Loisirs ; Article 35 : La Direction des Enquêtes Administratives,
- le Service Formation ; Judiciaires et Militaires comprend :
- le Service Equipement. - le Service des Enquêtes Administratives ;
- le Service des Enquêtes Judiciaires ;
Article 28 : La Direction des Sports et Loisirs est placée sous - le Service des Enquêtes Militaires.
l'autorité d'un officier supérieur nommé par décret du
Président de la République, sur proposition du Ministre chargé Section 2 : De la Direction des Investigations Financières
de la Défense Nationale. Il porte le titre de Directeur des
Sports et Loisirs. Article 36 : La Direction des Investigations Financières est
notamment chargée :
Section 4 : De la Direction du Service de Santé Gendarmerie - de contrôler l'exécution des budgets des unités et services ;
- de contrôler la gestion des ressources financières produites
Article 29 : Le Service de Santé Gendarmerie est une ou affectées à la Gendarmerie Nationale.
structure déconcentrée du service de santé militaire placée
sous l'autorité d'un Directeur du Service de Santé Gendarmerie Article 37 : La Direction des Investigations Financières
nommé par décret du Président de la République, sur comprend :
proposition du Ministre chargé de la Défense Nationale, parmi - le Service Contrôle des Budgets ;
les médecins militaires. - le Service Contrôle des Amendes forfaitaires ;
- le Service Contrôle des Ressources propres ou affectées.
Article 30 : L'organisation et le fonctionnement de la
Direction du Service de Santé Gendarmerie font l'objet de Section 3 : De la Direction des Investigations sur les
textes particuliers. Matériels et les Infrastructures
Chapitre 2 : De l'Inspection Technique Article 38 : La Direction des Investigations sur les Matériels
et les Infrastructures est notamment chargée :
Article 31 : Sur ordre ou d'initiative, l'Inspection Technique - de contrôler l'état des matériels acquis ;
est notamment chargée : - de contrôler l'état des infrastructures ;
- de diligenter les enquêtes administratives, judiciaires et - de contrôler les travaux d'investissement afin de s'assurer
militaires, et en dresser rapports ou procès-verbaux lorsque de leur conformité aux normes militaires.
le personnel ou le patrimoine de la Gendarmerie est mis en
cause ; Article 39 : La Direction des Investigations sur les Matériels
- de contrôler le bon fonctionnement des unités et services, et les Infrastructures comprend :
ainsi que le comportement des personnels ; - le Service Contrôle des Matériels ;
- de contrôler la gestion financière et matérielle des services - le Service Contrôle de l'Armement et des Munitions ;
et des unités de la Gendarmerie Nationale ; - le Service Contrôle des Infrastructures.
- de participer à l'élaboration des textes de portée générale,
relatifs à la structure ou au fonctionnement de la Chapitre 3 : De la Direction Générale de l'Organisation
Gendarmerie Nationale. et des Personnels
Article 33 : L'Inspection Technique est placée sous l'autorité Article 41 : La Direction Générale de l'Organisation et des
d'un officier général ou d'un officier supérieur du grade de Personnels comprend :
Colonel nommé par décret du Président de la République, sur - le Secrétariat Particulier ;
proposition du Ministre chargé de la Défense Nationale, - la Direction de l'Organisation, des Affaires Juridiques et
diplômé de l'enseignement militaire supérieur. Il porte le titre Judiciaires ;
d'Inspecteur Technique. - la Direction des Personnels et de la Chancellerie ;
- la Direction Recrutement et Stages ;
Section 1 : De la Direction des Enquêtes Administratives, - la Direction des Affaires Sociales.
Judiciaires et Militaires
Article 42 : La Direction Générale de l'Organisation et des
Personnels est placée sous l'autorité d'un officier général ou
956 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 24 au 30 JUIN 2012 - N°112
d'un officier supérieur du grade de Lieutenant-colonel au Article 49 : La Direction des Affaires Sociales est notamment
moins nommé par décret du Président de la République, sur chargée :
proposition du Ministre chargé de la Défense Nationale, parmi - de veiller à l'amélioration du cadre de vie et de travail des
les officiers d'administration ou titulaires d'un diplôme personnels ;
équivalent. Il porte le titre de Directeur Général de - de gérer les cas sociaux des personnels et de leurs
l'Organisation et des Personnels. familles ;
- de participer à la lutte contre les fléaux médico-sociaux.
Le Directeur Général de l'Organisation et des
Personnels est secondé par un officier supérieur nommé dans La Direction des Affaires Sociales travaille en
les mêmes formes et conditions. Il porte le titre de Directeur collaboration avec la Direction du Service de Santé de la
Général Adjoint de l'Organisation et des Personnels. Gendarmerie pour l'assistance psychologique des personnels.
Section 1 : De la Direction de l'Organisation, des Affaires Article 50 : La Direction des Affaires Sociales comprend :
Juridiques et Judiciaires - le Service des Affaires Sociales ;
- le Service des Activités Hospitalières ;
Article 43 : La Direction de l'Organisation, des Affaires - le Service des Mœurs et de la Protection des Mineurs.
Juridiques et Judiciaires est notamment chargée :
- de mener des études préalables sur la création, Article 51 : La Direction des Affaires Sociales est placée sous
l'organisation ou la réorganisation des unités et services ; l'autorité d'un officier supérieur nommé par décret du
- d'élaborer des textes de portée générale ; Président de la République, sur proposition du Ministre chargé
- de traiter en relation avec les juridictions compétentes de de la Défense Nationale, parmi les assistants sociaux. Il porte
toute affaire judiciaire dans laquelle des gendarmes sont le titre de Directeur des Affaires Sociales.
impliqués.
Chapitre 4 : De la Direction Générale des Services
Article 44 : La Direction de l'Organisation, des Affaires Administratifs et Financiers
Juridiques et Judiciaires comprend :
- le Service de l'Organisation ; Article 52 : La Direction Générale des Services
- le Service des Affaires Juridiques, Judiciaires et du Administratifs et Financiers est notamment chargée :
Contentieux ; - d'élaborer et exécuter le budget ;
- le Service des Archives et du Fichier. - de gérer les ressources financières et le contentieux ;
- de contrôler les ordinaires et les mess.
Section 2 : De la Direction des Personnels et de
la Chancellerie Article 53 : La Direction Générale des Services
Administratifs et Financiers comprend :
Article 45 : La Direction des Personnels et de la Chancellerie - le Secrétariat Particulier ;
est notamment chargée : - la Direction des Services Administratifs ;
- d'élaborer et suivre les actes de gestion des personnels - la Direction des Finances et du Contentieux ;
militaires et civils ; - la Direction du Budget.
- de mettre à jour les dossiers administratifs des personnels
et le tableau des effectifs ; Article 54 : La Direction Générale des Services
- de constituer et suivre les dossiers de pension de retraite, Administratifs et Financiers est placée sous l'autorité d'un
de réversion et de reconversion. officier général ou officier supérieur du grade de Lieutenant-
colonel au moins, nommé par décret du Président de la
Article 46 : La Direction des Personnels et de la Chancellerie République, sur proposition du Ministre chargé de la Défense
comprend : Nationale, parmi les officiers commissaires ou officiers
- le Service Gestion des Personnels ; d'administration. Il porte le titre de Directeur Général des
- le Service Chancellerie ; Services Administratifs et Financiers.
- le Service des Pensions ;
- le Service Informatique. Le Directeur Général des Services Administratifs et
Financiers est secondé par un officier supérieur nommé dans
Section 3 : De la Direction Recrutement et Stages les mêmes formes et conditions. Il porte le titre de Directeur
Général Adjoint des Services Administratifs et Financiers.
Article 47 : La Direction Recrutement et Stages est
notamment chargée : Section 1 : De la Direction des Services Administratifs
- de planifier et organiser le recrutement ;
- de concevoir et élaborer les programmes de formation ; Article 55 : La Direction des Services Administratifs est
- de programmer les stages et suivre les dossiers des notamment chargée :
stagiaires. - d'assurer la diffusion de toute la réglementation à caractère
financier ;
Article 48 : La Direction Recrutement et Stages comprend : - de réaliser toutes les études administratives et financières ;
- le Service Recrutement ; - de concevoir, établir et mettre en œuvre les conventions de
- le Service Formation ; service avec les autres administrations ;
- le Service des Stages. - d'élaborer la documentation administrative liée aux droits
pécuniaires des personnels ;
Section 4 : De la Direction des Affaires Sociales
24 au 30 JUIN 2012 - N°112 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 957
- d'assurer la vérification des comptes et la surveillance transmissions ou de l'informatique. Il porte le titre de
administrative des ordinaires et des mess. Directeur Général des Services Techniques.
Article 56 : La Direction des Services Administratifs Le Directeur Général des Services Techniques est
comprend : secondé par un officier supérieur nommé dans les mêmes
- le Service Administratif ; formes et conditions. Il porte le titre de Directeur Général
- le Service de Contrôle des Ordinaires ; Adjoint des Services Techniques.
- le Service de Contrôle des Mess.
Section 1 : De la Direction de la Logistique
Section 2 : De la Direction des Finances et du Contentieux
Article 64 : La Direction de la Logistique est notamment
Article 57 : La Direction des Finances et du Contentieux est chargée :
notamment chargée : - de suivre la réalisation des plans d'équipement ;
- de payer les soldes et les droits divers ; - de mettre en place des moyens techniques qui concourent
- de gérer les ressources propres ; au bon fonctionnement des unités ;
- de régler les litiges engageant la responsabilité pécuniaire - d'assurer la gestion et l'entretien des moyens techniques.
de la Gendarmerie Nationale.
Article 65 : La Direction de la Logistique comprend :
Article 58 : La Direction des Finances et du Contentieux - le Service Logistique ;
comprend : - le Service Reprographie ;
- le Service Solde et Billetage ; - le Service Gestion.
- le Service des Finances ;
- le Service du Contentieux. Section 2 : De la Direction des Transports
Article 77 : La Direction de l'Equipement et l'Habillement est Section 1 : De la Direction des Services Administratifs
notamment chargée : et Financiers
- d'approvisionner, entretenir et renouveler l'habillement et
les équipements ; Article 84 : La Direction des Services Administratifs et
- de gérer les matériels individuels et collectifs. Financiers est notamment chargée :
- d'élaborer et exécuter le budget de la Direction Générale
Article 78 : La Direction de l'Equipement et de l'Habillement des Ecoles ;
comprend : - de suivre et contrôler la gestion des ressources financières
- le Service Equipements ; du personnel et du matériel des écoles, groupements et
- le Service Habillement ; centres d'instruction.
- le Service Technique.
Article 85 : La Direction des Services Administratifs et
Section 3 : De la Direction de l'Armement et des Munitions Financiers comprend :
- le Service Administratif et Financier ;
Article 79 : La Direction de l'Armement et des Munitions est - le Service du Personnel ;
notamment chargée : - le Service des Matériels.
- d'acquérir et fournir les matériels d'armement et des
munitions ; Section 2 : De l'Ecole Nationale de la Gendarmerie
- de veiller au maintien en condition des matériels ;
24 au 30 JUIN 2012 - N°112 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 959
Article 86 : l'Ecole Nationale de la Gendarmerie est Nationale nommé par décret du Président de la République,
notamment chargée : sur proposition du Ministre chargé de la Défense Nationale,
- de former les personnels officiers et sous-officiers de la diplômé de l'enseignement militaire supérieur. Il porte le titre
Gendarmerie Nationale et sur demande, des autres forces de de Commandant du Centre d'Instruction.
défense et de sécurité ;
- d'organiser des stages de spécialisation, de Article 95 : Le Directeur de l'Ecole Nationale de la
perfectionnement et de recyclage ; Gendarmerie, les commandants des groupements et des
- d'organiser des séminaires, des conférences et des centres d'instruction sont assistés chacun par un officier
colloques relatifs aux questions de défense et de sécurité. nommé dans les mêmes forme et conditions. Il porte le titre de
Directeur des Etudes.
Article 87 : l'Ecole Nationale de la Gendarmerie comprend :
- les Services d'Instruction ; Article 96 : La Direction Générale des Recherches est placée
- le Service Programmation ; pour emploi sous l'autorité du Président de la République,
- le Service Documentation ; pour administration sous la tutelle du Ministre chargé de la
- le Service Administratif et Financier ; Défense Nationale et l'autorité du Commandant en Chef de la
- le Service Casernement ; Gendarmerie Nationale.
- le Service Général.
Article 97 : La Direction Générale des Recherches est
Article 88 : L'Ecole Nationale de la Gendarmerie est placée notamment chargée :
sous l'autorité d'un officier supérieur de la Gendarmerie - de rechercher, recueillir, exploiter et transmettre le
Nationale nommé par décret du Président de la République, renseignement dans le cadre de la sûreté intérieure et
sur proposition du Ministre chargé de la Défense Nationale, extérieure de l'Etat ;
diplômé de l'enseignement militaire supérieur. Il porte le titre - de diligenter les enquêtes, d'initiative ou à la demande.
de Directeur de l'Ecole Nationale de la Gendarmerie.
Article 98 : La Direction Générale des Recherches comprend :
Section 3 : Des Groupements d'Instruction - le Secrétariat de Coordination ;
- la Direction des Investigations ;
Article 89 : Le Groupement d'Instruction de la Gendarmerie - la Direction des Services Administratifs et Financiers ;
est notamment chargé : - la Direction du Fichier ;
- d'assurer la formation des agents de Police judiciaire ; - la Direction de la Police Technique et Scientifique ;
- de renforcer les capacités des personnels par des stages de - la Direction des Relations Extérieures.
recyclage et autres cours de perfectionnement.
Article 99 : La Direction Générale des Recherches est placée
Article 90 : Le Groupement d'Instruction de la Gendarmerie sous l'autorité d'un officier général ou d'un officier supérieur
comprend : du grade de Lieutenant-colonel au moins nommé par décret du
- les Services d'Instruction ; Président de la République, sur proposition du Ministre chargé
- le Service Programmation ; de la Défense Nationale, spécialisé dans le renseignement et
- le Service Administratif et Financier ; diplômé de l'enseignement militaire supérieur. Il porte le titre
- le Service Casernement ; de Directeur Général des Recherches.
- le Service Général.
Le Directeur Général des Recherches est secondé par
Article 91 : Le Groupement d'Instruction est placé sous un officier supérieur nommé dans les mêmes formes et
l'autorité d'un officier supérieur nommé par décret du conditions. Il porte le titre de Directeur Général Adjoint des
Président de la République, sur proposition du Ministre chargé Recherches.
de la Défense Nationale, diplômé de l'enseignement militaire
supérieur. Il porte le titre de Commandant de Groupement Section 1 : Du Secrétariat de Coordination
d'Instruction.
Article 100 : Le Secrétariat de Coordination est notamment
Section 4 : Du Centre d'Instruction de la Gendarmerie chargé :
- de coordonner l'ensemble des dossiers soumis à
Article 92 : Le Centre d'Instruction de la Gendarmerie est l'appréciation du Directeur Général des Recherches ;
notamment chargé d'assurer la formation commune de base - de planifier les activités du Directeur Général des
des gendarmes, et sur demande, des personnels des autres Recherches ou de son adjoint ;
forces de défense et de sécurité. - de centraliser et exploiter le courrier.
Section 6 : De la Direction des Relations Extérieures Article 119 : L'Etat-Major de la Gendarmerie Départementale
comprend :
Article 111 : La Direction des Relations Extérieures est - le Secrétariat de Coordination ;
notamment compétente pour toutes les affaires impliquant les - le Secrétariat Particulier ;
représentations diplomatiques nationales ou étrangères. - le Service Opérations ;
- le Service Documentation et Archives ;
Article 112 : La Direction des Relations Extérieures - le Service du Personnel ;
comprend : - le Service des Moyens.
- le Service Informations et Relations Extérieures ;
- le Service Exploitation ; Article 120 : L'Etat-Major de la Gendarmerie Départementale
- le Service Archives. est placé sous l'autorité d'un officier général ou d'un officier
supérieur du grade de Colonel nommé par décret du Président
de la République, sur proposition du Ministre chargé de la
24 au 30 JUIN 2012 - N°112 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 961
Défense Nationale, diplômé de l'enseignement militaire Article 128 : L'organisation territoriale de la Gendarmerie
supérieur du second degré. Il porte le titre de Chef d'Etat- Départementale est répartie en cinq légions :
Major de la Gendarmerie Départementale. - la Légion Centre-Ouest qui couvre les provinces de
l'Estuaire et du Moyen-Ogooué et dont le commandement
Article 121 : Le Chef d'Etat-Major de la Gendarmerie est à Libreville ;
Départementale participe à l'élaboration des décisions - la Légion Nord qui couvre les provinces du Woleu-Ntem et
d'orientation, de contrôle et de coordination des activités des de l'Ogooué-Ivindo et dont le commandement est à Oyem ;
unités et services de la Gendarmerie Départementale. - la Légion Sud qui couvre les provinces de la Ngounié et de
la Nyanga et dont le commandement est à Mouila ;
Il est responsable de l'exécution du service confié à - la Légion Est qui couvre les provinces du Haut-Ogooué et
ses unités, de la discipline, de la tenue, de l'instruction et de de l'Ogooué-Lolo et dont le commandement est à
l'entraînement des personnels placés sous ses ordres. Franceville ;
- la Légion Ouest qui couvre uniquement la province de
Il peut recevoir du Commandant en Chef des l'Ogooué-Maritime et dont le commandement est à Port-
délégations permanentes ou occasionnelles. Gentil.
Article 122 : Le Chef d'Etat-Major de la Gendarmerie Les crédits nécessaires au fonctionnement de chaque
Départementale est secondé par un Chef d'Etat-Major adjoint Légion sont inscrits sur une ligne budgétaire du budget alloué
nommé dans les mêmes formes et conditions. Il peut recevoir au Ministère de la Défense Nationale.
du Chef d'Etat-Major de la Gendarmerie Départementale des
délégations permanentes ou occasionnelles. Article 129 : Chaque Légion de Gendarmerie Départementale
comprend :
Il assure l'intérim du Chef d'Etat-Major en cas - un Etat-Major ;
d'absence ou d'empêchement de celui-ci. - un Groupement des unités territoriales par province, à
l'exception de la Légion Centre-Ouest qui dispose en plus
Article 123 : Le Chef d'Etat-Major de la Gendarmerie d'un Groupement des unités nautiques et d'un Groupement
Départementale est, en outre, assisté d'un Secrétaire de des transports aériens.
Coordination d'Etat-Major.
Article 130 : La Légion de Gendarmerie Départementale est
Article 124 : Le Secrétariat de Coordination d'Etat-Major est placée sous l'autorité d'un officier général ou supérieur nommé
notamment chargé : par décret du Président de la République, sur proposition du
- de coordonner et animer les activités du Secrétariat de Ministre chargé de la Défense Nationale, diplômé de
l'Etat-Major ; l'enseignement militaire supérieur. Il porte le titre de
- de traduire en ordres et instructions les décisions du Chef Commandant de Légion.
d'Etat-Major ;
- d'assurer l'interface entre la Gendarmerie Départementale Le Commandant de Légion de Gendarmerie
et les organismes publics et privés ; Départementale est secondé par un officier supérieur nommé
- de planifier les audiences, les réunions et les déplacements dans les mêmes formes et conditions. Il porte le titre de
du Chef d'Etat-Major ; Commandant de Légion Adjoint.
- de dresser les procès-verbaux des réunions présidées par le
Chef d'Etat-Major. Sous-section 1 : De l'Etat-Major
Article 125 : Le Secrétariat de Coordination comprend : Article 131 : L'Etat-Major de la Légion de Gendarmerie
- le Service de Coordination ; Départementale est notamment chargé :
- le Service de Protocole ; - de coordonner et animer les activités de la Légion ;
- le Service Exploitation. - de traduire en ordres et instructions les décisions du
Commandant de Légion ;
Article 126 : Le Secrétariat de Coordination est placé sous - d'assurer l'interface entre la légion et les organismes
l'autorité d'un officier supérieur ou subalterne nommé par publics et privés ;
décret du Président de la République, sur proposition du - de planifier les audiences, les réunions et les déplacements
Ministre chargé de la Défense Nationale. Il porte le titre de du Commandant de Légion ;
Secrétaire de Coordination d'Etat-Major. - d'assurer la gestion des personnels et des moyens.
Article 142 : Le Groupement des Transports Aériens est placé Article 152 : La Compagnie Nautique est placée sous
sous l'autorité d'un officier supérieur nommé par décret du l'autorité d'un officier subalterne, diplômé dans l’une des
Président de la République, sur proposition du Ministre chargé spécialités nautiques nommé par décret du Président de la
de la Défense Nationale, qualifié en sûreté aéroportuaire. Il République, sur proposition du Ministre chargé de la Défense
porte le titre de Commandant de Groupement de Transports Nationale. Il porte le titre de Commandant de Compagnie
Aériens. Nautique.
Article 143 : La Compagnie de Gendarmerie Départementale Article 153 : La Compagnie des Transports Aériens est
est l'échelon de commandement subordonné au Groupement. notamment chargée d'orienter, coordonner et contrôler les
Sa compétence s'étend sur un ou plusieurs départements activités des brigades des transports aériens.
administratifs.
Article 154 : La Compagnie des Transports Aériens est
Article 144 : La Compagnie Territoriale comprend : commandée par un officier supérieur ou subalterne, diplômé
- les brigades territoriales ; en sûreté aviation civile nommé par décret du Président de la
- les brigades motocyclistes. République, sur proposition du Ministre chargé de la Défense
Nationale. Il porte le titre de Commandant de Compagnie des
Article 145 : La Compagnie Territoriale est commandée par Transports Aériens.
un officier supérieur ou subalterne nommé par décret du
Président de la République, sur proposition du Ministre chargé Article 155 : Les brigades de la Gendarmerie Départementale
de la Défense Nationale. Il porte le titre de Commandant de sont :
Compagnie Territoriale. - les brigades territoriales ;
- les brigades motocyclistes ;
Article 146 : La Compagnie des Parcs Nationaux, outre les - les brigades garde-côtes ;
missions traditionnelles d'une Compagnie Territoriale, est - les brigades nautiques ;
notamment chargée de la surveillance, de la prévention et de - les brigades des transports aériens ;
la répression des infractions en matière de protection des parcs - les brigades spéciales ;
nationaux. - les brigades des parcs nationaux.
Article 162 : Le Chef d'Etat-Major de la Gendarmerie Mobile La Légion de Gendarmerie Mobile dépend pour
participe à l'élaboration des décisions d'orientation, de emploi du Chef d'Etat-Major de la Gendarmerie Mobile et
contrôle et de coordination des activités des unités et services pour administration du Commandant de Légion.
de la Gendarmerie Mobile.
Article 170 : L'organisation territoriale de la Gendarmerie
Il est responsable de l'exécution du service confié à Mobile est répartie en cinq légions :
ses unités, de la discipline, de la tenue, de l'instruction et de - la Légion Mobile Centre-Ouest qui couvre les provinces de
l'entraînement des personnels placés sous ses ordres. l'Estuaire et du Moyen-Ogooué et dont le commandement
est à Libreville ;
Il peut recevoir du Commandant en Chef des
délégations permanentes ou occasionnelles.
964 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 24 au 30 JUIN 2012 - N°112
- la Légion Mobile Nord qui couvre les provinces de Article 177 : Le Groupement Mobile est une formation de la
l'Ogooué-Ivindo et du Woleu-Ntem et dont le Gendarmerie Mobile chargé de coordonner, centraliser et
commandement est à Makokou ; animer les activités et les opérations à caractère militaire des
- la Légion Mobile Sud qui couvre les provinces de la escadrons.
Nyanga et de la Ngounié et dont le commandement est à
Tchibanga ; Article 178 : Les groupements mobiles sont constitués
- la Légion Mobile Est qui couvre les provinces de d'escadrons mobiles. Chaque escadron mobile est articulé en
l'Ogooué-Lolo et du Haut-Ogooué et dont le commandement pelotons.
est à Koulamoutou ;
- la Légion Mobile Ouest qui couvre uniquement la province Article 179 : Le Groupement Mobile est placé sous l'autorité
de l'Ogooué-Maritime et dont le commandement est à Port- d'un officier supérieur nommé par décret du Président de la
Gentil. République, sur proposition du Ministre chargé de la Défense
Nationale, diplômé de l'enseignement militaire supérieur. Il
Les crédits nécessaires au fonctionnement de chaque porte le titre de Commandant de Groupement Mobile.
Légion sont inscrits sur une ligne budgétaire du budget alloué
au Ministère de la Défense Nationale. Article 180 : Le Groupement d'Intervention Rapide est une
unité d'élite de maintien de l'ordre et de défense opérationnelle
Article 171 : La Légion de Gendarmerie Mobile est placée du territoire.
sous l'autorité d'un officier général ou d'un officier supérieur
nommé par décret du Président de la République, sur Article 181 : Le Groupement d'Intervention Rapide
proposition du Ministre chargé de la Défense Nationale, comprend :
diplômé de l'enseignement militaire supérieur. Il porte le titre - l'Escadron Porté ;
de Commandant de Légion. - l'Escadron Mixte Blindé.
Article 172 : Le Commandant de Légion de Gendarmerie Article 182 : Le Groupement d'Intervention Rapide est placé
Mobile est secondé par un officier supérieur nommé dans les sous l'autorité d'un officier supérieur nommé par décret du
mêmes formes et conditions. Il porte le titre de Commandant Président de la République, sur proposition du Ministre chargé
de Légion Adjoint. de la Défense Nationale, diplômé de l'enseignement militaire
supérieur. Il porte le titre de Commandant du Groupement
Article 173 : Chaque Légion de Gendarmerie Mobile d'Intervention Rapide.
comprend :
- un Etat-Major ; Article 183 : Le Groupement de Sécurité et d'Intervention de
- un Groupement Mobile par province, à l'exception de la la Gendarmerie Nationale est une unité de la Gendarmerie
Légion Mobile Centre-Ouest qui dispose en plus d'un Mobile qui, par des techniques et des moyens particuliers,
Groupement d'Intervention Rapide, d'un Groupement de intervient dans les missions :
Sécurité et d'Intervention de la Gendarmerie Nationale, d'un - de surveillance générale ;
Groupement Sécurité et Honneurs et d'un Groupement de la - de protection de hautes personnalités ;
Police Militaire. - de lutte anti-criminalité ;
- de lutte contre le terrorisme ;
Sous-section 1 : De l'Etat-Major - d'escorte de fonds et d'explosifs.
Article 174 : L'Etat-Major de la Légion de Gendarmerie Article 184 : Le Groupement de Sécurité et d'Intervention de
Mobile est notamment chargé : la Gendarmerie Nationale est constitué d'escadrons de marche.
- de coordonner et animer les activités de la Légion ;
- de traduire en ordres et instructions les décisions du Article 185 : Le Groupement de Sécurité et d'Intervention de
Commandant de Légion ; la Gendarmerie Nationale est placé sous l'autorité d'un officier
- d'assurer l'interface entre la Légion et les organismes supérieur nommé par décret du Président de la République,
publics et privés ; sur proposition du Ministre chargé de la Défense Nationale,
- de planifier les audiences, les réunions et les déplacements diplômé de l'enseignement militaire supérieur, qualifié aux
du Commandant de Légion ; techniques d'intervention. Il porte le titre de Commandant du
- d'assurer la gestion des personnels et des moyens. Groupement de Sécurité et d'Intervention de la Gendarmerie
Nationale.
Article 175 : L'Etat-Major de la Légion de Gendarmerie
Mobile comprend : Article 186 : Le Groupement Sécurité et Honneurs est une
- le Secrétariat Particulier ; unité de la Gendarmerie Mobile qui, outre les missions
- le Service du Personnel ; traditionnelles de la Gendarmerie Mobile, est chargée de
- le Service Administratif et Financier ; rendre les honneurs militaires et d'assurer les escortes
- le Service du Matériel ; officielles et privées.
- le Service des Opérations.
Article 187 : Le Groupement Sécurité et Honneurs est placé
Sous-section 2 : Des groupements sous l'autorité d'un officier supérieur nommé par décret du
Président de la République, sur proposition du Ministre chargé
Article 176 : Le Groupement de la Gendarmerie Mobile est de la Défense Nationale, diplômé de l'enseignement militaire
l'échelon de commandement subordonné à la Légion Mobile. supérieur. Il porte le titre de Commandant du Groupement
Sécurité et Honneurs.
24 au 30 JUIN 2012 - N°112 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 965
Article 188 : Le Groupement Sécurité et Honneurs du Président de la République, sur proposition du Ministre
comprend : chargé de la Défense Nationale, titulaire du diplôme de
- l'Escadron de Gendarmerie Mobile ; commandant de peloton de Gendarmerie Mobile ou
- l'Escadron Motocycliste ; équivalent. Il porte le titre de Commandant de Peloton.
- l'Escadron Musique.
Titre III : Des dispositions diverses et finales
Article 189 : Le Groupement de la Police Militaire est une
unité de la Gendarmerie Mobile qui, outre les missions Article 194 : Les directions visées par le présent décret sont
traditionnelles de la Gendarmerie nationale, est chargé de : placées chacune sous l'autorité d'un officier supérieur de la
Gendarmerie Nationale nommé par décret du Président de la
a) En temps de paix : République, sur proposition du Ministre chargé de la Défense
- soutenir les commandants de formation des forces de Nationale. Il porte le titre de Directeur.
défense, dans l'application du règlement de discipline
générale, du Code de justice militaire et du service de Article 195 : Les services visés par le présent décret sont
garnison à l'extérieur des casernes par : placés chacun sous la responsabilité d'un officier ou d'un sous-
- le contrôle et la surveillance des personnels militaires officier supérieur nommé par décret du Président de la
en uniforme, des établissements et véhicules République, sur proposition du Ministre chargé de la Défense
militaires ; Nationale. Il porte le titre de Chef de Service.
- l'intervention sur les éléments perturbateurs dans la
ville et dans les lieux ou les établissements où sont Article 196 : Le Secrétariat Particulier de Chef d'Etat-Major,
susceptibles d'affluer les militaires isolés ; de Directeur Général ou assimilé est placé sous la
- l'intervention rapide, sur demande, au profit responsabilité d'un officier ou d'un sous-officier supérieur
d'éléments des forces de défense en difficulté nommé par décret du Président de la République, sur
physique ; proposition du Ministre chargé de la Défense Nationale.
- participer à la régulation de la circulation à l'intérieur, aux
entrées et aux sorties des casernes à l'occasion des Article 197 : Des textes réglementaires déterminent, en tant
manifestations militaires ; que de besoin, les dispositions de toute nature nécessaires à
- participer à la protection des personnels ; l'application du présent décret.
- participer à la formation ou au complément de formation
des aides de camps et conducteurs en matière de sécurité ; Article 198 : Le présent décret, qui abroge toutes dispositions
- assurer la surveillance des locaux d'arrêts et la visite antérieures contraires, notamment celles du décret n°1253/PR
périodique du personnel des forces de défense détenu dans du 27 août 1982 réglementant l'organisation de la
les établissements de l'administration pénitentiaire ; Gendarmerie Nationale, sera enregistré, publié selon la
- surveiller les personnels en service sur la voie publique. procédure d'urgence et communiqué partout où besoin sera.
Article 191 : Le Groupement de la Police Militaire est placé Le Ministre du Budget, des Comptes Publics et de la Fonction
sous l'autorité d'un officier supérieur nommé par décret du Publique
Président de la République, sur proposition du Ministre chargé Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA
de la Défense Nationale, diplômé de l'enseignement militaire _______________
supérieur, qualifié aux techniques d'intervention et de
protection de hautes personnalités. Il porte le titre de ACTES EN ABREGE
Commandant du Groupement de la Police Militaire. __________
Article 192 : L'Escadron est placé sous l'autorité d'un officier Déclarations de constitution de sociétés
supérieur ou subalterne nommé par décret du Président de la _______
République, sur proposition du Ministre chargé de la Défense
Nationale, titulaire d'un diplôme de commandant d'escadron. - Fiche de circuit n°003-32857 GU1 du 25/01/2012
Il porte le titre de Commandant d'Escadron. concernant la société dénommée « SOCIETE ROKIS
BIKECK BOIS ET SCIAGE »
Article 193 : Le Peloton est l'unité élémentaire de la Forme juridique : SUARL
Gendarmerie Mobile. Il est placé sous l'autorité d'un officier
subalterne ou d'un sous-officier supérieur nommé par décret
966 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 24 au 30 JUIN 2012 - N°112
Représentée par : Mr BIKECK Augustin D.N.D, de Forme juridique : SUARL
nationalité camerounaise, né le 10/11/1976 au Cameroun, Représentée par : Mr CHOGNIKA Cosme, de nationalité
agissant en qualité de Gérant béninoise, né le 19/02/1968 à Adjarra, agissant en qualité de
Activité principale : Exploitation forestière et transformation Gérant
de bois, sciage, vente/négoce débités, transport et import- Activité principale : Scierie, vente de bois transformés et
export. dérivés.
Quartier & ville : Owendo à 200m de la société Razel ; B.P : Quartier & ville : Nkoltang vers Ntoum ; B.P : 22313 ; Tél :
8813 ; Tél : 762174. 7516361.
JOURNAL OFFICIEL
DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
POUR LES ABONNEMENTS ET LES ANNONCES :
“DIRECTION DES PUBLICATIONS OFFICIELLES” - LIBREVILLE - B. P. 563 - TEL. : 72.01.04
Ceux-ci sont payables d’avance, par mandat ou virement au nom de M. le Directeur “des Publications officielles” à Libreville
Compte courant postal N° 0101 100 2534, centre de Libreville.
SOMMAIRE
_____________________
ACTES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
_____________________
_____________ responsable de budget opérationnel de programme et de
responsable d'unité opérationnelle………………………....972
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
________ _____________
Décret n°0219/PR/PM du 4 juin 2012 portant Article 2 : Il est créé, au sein des services du Premier
création et organisation du Contrôle Général d'Etat Ministre, un service central à compétence nationale unique
ayant pour mission d'assurer, sans préjudice des compétences
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, dévolues aux autres administrations, la mise en œuvre de la
CHEF DE L'ETAT ; gestion rigoureuse et efficace des services publics, des
finances publiques, du patrimoine des collectivités publiques,
Vu la Constitution ; ainsi que de la modernisation de l'administration, au moyen de
Vu le décret n°0140/PR du 27 février 2012 portant contrôles, d'audits et de conseils.
nomination du Premier Ministre, Chef du Gouvernement ;
Vu le décret n°0141/PR du 28 février 2012 portant A ce titre, il est notamment chargé :
nomination des membres du Gouvernement de la République ; - de contrôler et procéder aux inspections de la gestion des
Vu la loi n°001/2005 du 4 février 2005 portant Statut services centraux, des services déconcentrés et des services
Général de la Fonction Publique ; personnalisés, ainsi que des organismes de toute nature
Vu la loi n°014/2005 du 8 août 2005 portant Code de faisant appel, directement ou indirectement aux concours
Déontologie de la Fonction Publique ; financiers de l'Etat ou des collectivités publiques ;
Vu la loi n°020/2005 du 3 janvier 2006 fixant les - de contrôler et procéder aux inspections techniques des
règles de création, d'organisation et de gestion des services de départements ministériels et des collectivités locales ;
l'Etat, ensemble les textes modificatifs subséquents ; - de contrôler et procéder aux inspections de l'exécution du
Vu l'ordonnance n°21/79/PR du 14 avril 1979 portant budget de l'Etat, des budgets annexes et des comptes
création d'un Contrôle Général d'Etat, ensemble les textes spéciaux du trésor, des budgets des collectivités territoriales
modificatifs subséquents ; et des établissements publics ou organismes de toute nature
Vu la loi n°5/85 du 27 juin 1985 portant règlement faisant appel, directement ou indirectement au concours
général sur la comptabilité publique de l'Etat, ensemble les financier de l'Etat ;
textes modificatifs subséquents ; - d'exercer la mission de supervision, de contrôle et de
Vu la loi n°15/96 du 6 juin 1996 relative à la coordination des organes d'inspection, de contrôle et d'audit
décentralisation ; interne des services publics centralisés, déconcentrés et
Vu la loi n°004/98 du 28 février 1998 portant décentralisés ;
organisation générale de la défense nationale et de la sécurité - d'informer le Gouvernement sur la marche de l'ensemble
publique ; des services de l'Etat ;
Vu la loi organique n°31/2010 du 21 octobre 2010 - d'effectuer les vérifications des opérations des
relative aux lois de finances et à l'exécution du budget, ordonnateurs et administrateurs de crédits et des matières,
ensemble les textes modificatifs subséquents ; des comptes de tout comptable public, en matière de gestion
Vu le décret n°1207/PR/MINECOFIN du 10 octobre des deniers, biens et valeurs ;
1978 portant création du corps de l'Inspection des Finances ; - de contrôler la gestion des organismes d'intérêt public ou
Vu le décret n°589/PR/MFPRAME/MFBP du 19 reconnus d'utilité publique, aux fins d'en identifier et
mars 1997 fixant les conditions d'attribution de l'indemnité de prévenir les risques ;
fonction allouée pour l'exercice de certains emplois civils de - d'effectuer des investigations sur d'éventuelles pratiques de
l'Etat ; corruption ou de délinquance économique ou financière dans
Vu le décret n°378/PR/MFRAME/MFBP du 26 mai les services publics et organismes contrôlés, aux fins de
2000 portant création, attributions, organisation et prévention, de correction ou de sanction ;
fonctionnement des inspections générales des services de - de proposer toutes mesures propres à assurer une meilleure
Ministères ; organisation, en vue de simplifier le fonctionnement et de
Vu le décret n°857/PR/PM du 2 décembre 2009 minorer les charges budgétaires de l'ensemble des services
portant rattachement du Contrôle Général d'Etat aux services de l’Etat ;
du Premier Ministre ; - d'effectuer des enquêtes, études ou toutes missions
Vu le décret n°501/PR/MCEILPLC du 1er avril 2002 particulières prescrites par le Premier Ministre ou toute autre
portant attributions et organisation du Ministère du Contrôle autorité publique habilitée ;
d'Etat, des Inspections, de la Lutte contre la Pauvreté et de la - de s'assurer du respect des obligations de service par les
Corruption ; concessionnaires du service public, aux fins de prévention,
Vu le décret n°1020/PR/MECIT/P du 24 août 2011 de correction ou de sanction ;
portant réorganisation du Contrôle Général d'Etat ; - de suivre la préparation, la passation et l'exécution des
marchés publics.
Le Conseil d'Etat consulté ;
Le Conseil des Ministres entendu ; Article 3 : Le Contrôle Général d'Etat est dirigé par un
Contrôleur Général d'Etat nommé par décret pris en Conseil
DECRETE: des Ministres, sur proposition du Premier Ministre, parmi les
agents publics permanents de la première catégorie des corps
des inspecteurs des finances, des administrateurs civils en
chef, des administrateurs des services économiques et
968 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1er au 7 JUILLET 2012 - N°113
financiers en chef, des magistrats, ou de tout autre corps, tous Sous-section 1 : De l'Inspection Générale de l'Administration
justifiant d'une expérience de dix ans au moins dans les
domaines de sa compétence. Article 11 : L'Inspection Générale de l'Administration est
notamment chargée :
Le Contrôleur Général d'Etat est assisté de trois - de contrôler la bonne application des politiques publiques
Contrôleurs Généraux d'Etat Adjoints nommés dans les dans le domaine de la fonction publique et le bon
mêmes formes et conditions. fonctionnement des administrations, conformément aux
principes généraux du service public édictés par les textes en
Il est également assisté de Chargés d'Etudes nommés vigueur ;
par décret pris en Conseil des Ministres, sur proposition du - de contrôler l'action administrative par rapport à la qualité
Premier Ministre, Chef du Gouvernement, parmi les agents des prestations fournies par les agents publics des services
publics titularisés de première catégorie. publics aux usagers, conformément aux dispositions des
textes en vigueur, aux méthodes et procédures contenues
Article 4 : Les statuts du Contrôle Général d'Etat et des dans les manuels de procédures élaborés par les inspections
Contrôleurs Généraux d'Etat Adjoints sont fixés par des textes internes ;
particuliers. - de s'assurer de la stricte observation par les hiérarchies
administratives du respect des dispositions impératives
Chapitre II : De l'organisation régissant la gestion des carrières, des droits et garanties,
ainsi que l'application des procédures et des sanctions
Article 5 : Le Contrôle Général d' Etat est placé sous l'autorité disciplinaires ;
du Premier Ministre. Il comprend trois inspections générales - d'instruire, à la demande des autorités compétentes ou des
et des services d'appui. usagers, les procédures disciplinaires et judiciaires des
personnels ;
Section 1 : Des inspections générales - de procéder à des études et audits ponctuels ou
transversaux sur l'organisation et l'efficacité des services
Article 6 : Les inspections générales du Contrôle Général administratifs à la demande des pouvoirs publics ;
d'Etat exercent la mission de contrôle, d'audit et de conseils - de participer, par leur présence dans les commissions
auprès des administrations. Elles comprennent : administratives paritaires ou dans les organes de discipline,
- l'Inspection Générale de l'Administration ; de recrutement et de formation, à la gestion des personnels
- l'Inspection Générale Technique ; des différents ministères ;
- l'Inspection Générale des Finances. - de contribuer, par les audits, à la modernisation
opérationnelle des services publics par une réévaluation des
Article 7 : Les inspections générales visées à l'article 6 ci- méthodes et procédures en vue d'en améliorer le
dessus sont placées sous l'autorité d'inspecteurs généraux fonctionnement ;
nommés par décret pris en Conseil des Ministres, sur - de conseiller les services inspectés et d'émettre des
proposition du Premier Ministre, parmi les agents publics recommandations aux fins d'accroître l'efficience et
permanents de la première catégorie des corps des inspecteurs l'efficacité des moyens mis en œuvre ;
généraux des finances, des administrateurs civils en chef, des - de rédiger et de publier les rapports d'activités.
administrateurs des services économiques et financiers en
chef, des magistrats, tous justifiant d'une expérience de dix ans Sous-section 2 : De l'Inspection Générale Technique
au moins dans les domaines de compétence du Contrôle
Général d'Etat. Article 12 : L'Inspection Générale Technique exerce les
missions de contrôle, d'étude, d'évaluation et formule des avis
Les inspecteurs généraux ont rang de secrétaires et propositions sur l'ensemble des services publics des secteurs
généraux de ministère. concernés, en vue d'améliorer le fonctionnement et l'efficacité.
Article 8 : Les inspecteurs généraux sont assistés A ce titre, elle est notamment chargée :
d'inspecteurs généraux adjoints nommés dans les mêmes - de s'assurer du respect par les services publics sectoriels
formes et conditions. Les inspecteurs généraux adjoints ont concernés des règlements, instructions ou normes
rang de secrétaires généraux adjoints de ministère. techniques, procédures et protocoles en vigueur ;
- d'observer et apprécier l'organisation et le fonctionnement
Article 9 : Les inspecteurs sont nommés par décret pris en des différents secteurs ;
Conseil des Ministres, sur proposition du Premier Ministre, - d'évaluer l'efficacité et les performances des services, de
parmi les agents publics permanents de la première catégorie faire connaître les innovations aux résultats positifs et de
des corps des inspecteurs généraux des finances, des révéler les dysfonctionnements constatés ;
administrateurs civils en chef, des administrateurs des services - de conseiller et d'émettre des recommandations aux fins
économiques et financiers en chef, des magistrats, tous d'accroître l'efficience et l'efficacité des moyens mis en
justifiant d'une expérience de dix ans au moins. œuvre ;
- de procéder au contrôle et à l'inspection des personnels, en
Ils ont rang de directeurs généraux d'administration particulier dans les domaines des métiers et techniques du
centrale. secteur ;
- d'auditer et de participer au recrutement, à la formation et à
Article 10 : Les inspections comprennent des unités de l'évaluation des personnels techniques ;
contrôle et d'inspection placées sous l'autorité des inspecteurs. - de rédiger et de publier les rapports d'activités.
1er au 7 JUILLET 2012 - N°113 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 969
Sous-section 3 : De l'Inspection Générale des Finances Article 16 : La Brigade de Sécurité est composée d'agents et
officiers des forces de défense ou de sécurité publique mis à sa
Article 13 : L'Inspection Générale des Finances exerce les disposition par les commandements en chef de la Gendarmerie
missions de contrôle, d'audit, d'étude, de conseil et ou de la Police.
d'évaluation en matière économique et financière. Elle est
notamment chargée, à l'exception des cas de dérogation prévus Sous-section 2 : De la Direction de la Documentation et des
par les textes en vigueur : Systèmes Informatiques
- de contrôler et procéder aux inspections de l'exécution du
budget de l'Etat, des budgets annexes et des comptes Article 17 : La Direction de la Documentation et des
spéciaux du trésor, des budgets des collectivités territoriales Systèmes Informatiques est notamment chargée :
et des établissements publics ; - de gérer les documents du Contrôle Général d'Etat et de
- d'exercer un contrôle et une surveillance, aux fins de conserver l'ensemble des textes régissant les procédures de
vérifications des opérations des ordonnateurs et contrôle administratif, comptable, financier ;
administrateurs de crédits, des comptes de tout comptable - de rédiger les brochures de renseignements sur l'action
public de deniers ou de matières ; administrative ;
- de contrôler la gestion des services personnalisés de l'Etat - d'élaborer et mettre en œuvre le système d'information ;
et des organismes d'intérêt public ou reconnus d'utilité - d'établir toutes les connexions utiles avec les réseaux et les
publique, d'en identifier et prévenir les risques ; systèmes d'information des autres services de l'Etat ;
- d'effectuer des investigations sur d'éventuelles pratiques de - d'assurer la sélection, l'optimisation et la maintenance des
corruption ou de délinquance économique ou financière dans outils informatiques, ainsi que les formations dans les
les services publics et organismes contrôlés, aux fins de nouvelles technologies de l'information et de la
prévention, de correction ou de sanction ; communication et leurs autres applicatifs.
- d'analyser les risques et d'évaluer les performances des
services publics avec l'objectif d'optimiser la gestion de Article 18 : La Direction de la Documentation et des
l'argent public et de veiller aux intérêts patrimoniaux de Systèmes Informatiques comprend :
l'Etat ; - le Service Documentation ;
- d'accompagner la mise en œuvre des grandes orientations - le Service des Systèmes Informatiques ;
comptables et financières de l'Etat par l'amélioration de la - le Service de la Maintenance.
qualité comptable et financière et par le suivi des politiques
patrimoniales de l'Etat, en vue de la certification des Article 19 : Le Service Documentation est notamment
comptes de l'Etat ; chargé :
- de proposer toutes les mesures propres à assurer une - de gérer les documents du Contrôle Général d'Etat et de
meilleure organisation, visant à simplifier le fonctionnement conserver l'ensemble des textes régissant les procédures de
et à minorer les charges budgétaires de l'ensemble des contrôle administratif, comptable, financier ;
services de l'Etat ; - de rédiger les brochures de renseignements sur l'action
- de veiller au suivi méthodologique, au suivi de la qualité et administrative du Contrôle Général d'Etat.
de la programmation des activités par des contrôles, audits et
conseils aux fins de modernisation des services financiers de Article 20 : Le Service des Systèmes Informatiques est
l'Etat, des collectivités territoriales et des établissements notamment chargé :
publics ; - d'élaborer et mettre en œuvre le système d'information du
- de rédiger et de publier des rapports d'activités. Contrôle Général d'Etat ;
- d'établir toutes les connexions utiles avec les réseaux et les
Section 2 : Des services d'appui systèmes d'information des autres services de l'Etat ;
- d'assurer la sélection, l'optimisation et la maintenance des
Article 14 : Les services d'appui comprennent : outils informatiques, les formations dans les nouvelles
- la Brigade de Sécurité ; technologies de l'information et de la communication et
- la Direction de la Documentation et des Systèmes leurs autres applicatifs.
Informatiques ;
- la Direction du Personnel ; Article 21 : Le Service de la Maintenance est notamment
- la Direction des Affaires Financières ; chargé de maintenir en bon état de fonctionnement les
- le Service Courrier. équipements informatiques du Contrôle Général d'Etat.
Article 15 : La Brigade de Sécurité est notamment chargée Article 22 : La Direction du Personnel est notamment
d'assurer la sécurité des agents du Contrôle Général d'Etat chargée :
dans l'exercice de leurs fonctions. - de planifier les besoins de recrutement et de formation des
personnels ;
Elle est placée sous l'autorité d'un officier supérieur - d'établir et tenir à jour les fichiers et les tableaux des
des forces de défense ou de sécurité nommé par décret pris en effectifs et des emplois ;
Conseil des Ministres, sur proposition du Premier Ministre, - de suivre la gestion des carrières des agents ;
Chef du Gouvernement et ayant rang et prérogatives de - d'assurer la gestion sociale des agents.
Directeur d'administration centrale.
Article 23 : La Direction du Personnel comprend :
- le Service de la Gestion des Personnels ;
970 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1er au 7 JUILLET 2012 - N°113
- le Service de la Formation ; Article 34 : Les missions d'inspection, de contrôle, d'audit et
- le Service des Affaires Sociales. de conseil s'effectuent conformément aux manuels de
procédure élaborés par le Contrôleur Général d'Etat,
Article 24 : Le Service de la Gestion des Personnels est approuvés par arrêté du Premier Ministre.
notamment chargé :
- d'établir et tenir à jour les fichiers et les tableaux des Article 35 : L'organisation et le fonctionnement des
effectifs et des emplois ; inspections générales et des unités de contrôle et d'inspection
- de préparer les actes de gestion en matière d'affectation, de sont fixés par voie réglementaire.
mutation, de congés et de discipline.
Article 36 : Les inspecteurs généraux, les inspecteurs
Article 25 : Le Service de la Formation est notamment chargé généraux adjoints et les inspecteurs jouissent, dans
de planifier les besoins de recrutement, de formation et de l'accomplissement de leur mission, d'une indépendance morale
perfectionnement des personnels. compatible avec les sujétions liées à la nature de leur mission.
Article 26 : Le Service des Affaires Sociales est notamment Ils bénéficient d'avantages matériels et financiers
chargé de suivre la situation sociale des agents du Contrôle propres à garantir cette indépendance.
Général d'Etat.
Ces avantages sont fixés par arrêté du Premier
Sous-section 4 : De la Direction des Affaires Financières Ministre, sur proposition du Ministre chargé du Budget.
Article 27 : La Direction des Affaires Financières est Article 37 : Des textes réglementaires déterminent, en tant
notamment chargée : que de besoin, les dispositions de toute nature nécessaires à
- de préparer les budgets de fonctionnement et l'application du présent décret.
d'investissement et de suivre leur exécution ;
- de tenir à jour la comptabilité matière ; Article 38 : Le présent décret, qui abroge le décret
- d'assurer la gestion du patrimoine. n°1020/PR/MECIT/P du 24 août 2011 susvisé ainsi que toutes
les autres dispositions antérieures contraires, sera enregistré,
Article 28 : La Direction des Affaires Financières et du publié selon la procédure d'urgence et communiqué partout où
Patrimoine comprend : besoin sera.
- le Service du Budget ;
- le Service du Patrimoine. Fait à Libreville, le 4 juin 2012
Article 30 : Le Service du Patrimoine est notamment chargé Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement
d'assurer la gestion du patrimoine du Contrôle Général d'Etat. Raymond NDONG SIMA
Article 32 : Les directions visées à l'article 14 ci-dessus sont Le Ministre de la Défense Nationale
placées chacune sous l'autorité d'un Directeur nommé par Pacôme Rufin ONDZOUNGA
décret pris en Conseil des Ministres, sur proposition du ___________
Premier Ministre, Chef du Gouvernement, parmi les agents
publics de la première catégorie, tous justifiant d'une Décret n°0228/PR du 6 juin 2012 portant création et
expérience de cinq ans au moins dans les domaines de organisation du Comité d'organisation du New York Africa
compétence du Contrôle Général d'Etat. Forum 2012
Article 33 : Les services visés par le présent décret sont placés LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
sous l'autorité de chefs de service nommés par décret pris en CHEF DE L'ETAT ;
Conseil des Ministres, sur proposition du Premier Ministre,
Chef du Gouvernement, parmi les agents publics des première Vu la Constitution ;
et deuxième catégories titularisés, tous justifiant d'une Vu les décrets n°0140/PR et n°0141/PR des 27 et 28
qualification dans les domaines de compétence du Contrôle février 2012 fixant la composition du Gouvernement de la
Général d'Etat. République ;
1er au 7 JUILLET 2012 - N°113 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 971
Vu la loi n°020/2005 du 3 janvier 2006 fixant les - d'élaborer et d'exécuter les budgets du Comité
règles de création, d'organisation et de gestion des services de d'organisation dont il est le principal administrateur de
l'Etat ; crédits ;
Vu le décret n°494/PR du 4 mai 1982 portant - d'exécuter le chronogramme défini par le Comité
réorganisation de la Présidence de la République, ensemble les d'organisation.
textes modificatifs subséquents ;
Article 7 : Le Vice-président est notamment chargé :
Le Conseil d'Etat consulté ; - d'assister et de suppléer le Président dans toutes ses
Le Conseil des Ministres entendu ; attributions ;
- d'assurer l'intérim du Président en cas d'absence et de
DECRETE: rendre compte au Président de la République, Chef de l'Etat
au même titre que le Président du Comité Directeur ;
Article 1er : Le présent décret, pris en application des - d'assurer les liaisons entre le Comité d'organisation et les
dispositions de la loi n°020/2005 du 3 janvier 2006 susvisé, parties prenantes aux Forum.
porte création et organisation du Comité d'organisation du
New York Africa Forum 2012. Article 8 : Le Secrétaire Général est notamment chargé :
- d'assurer l'administration du Comité d'organisation ;
Article 2 : Le Comité d'organisation du New York Africa - de gérer les ressources humaines du Comité
Forum 2012 est un service public chargé d'une mission d'organisation ;
temporaire. A ce titre, il est érigé en haut commissariat placé - de tenir à disposition toute la documentation liée au
sous l'autorité du Président de la République, Chef de l'Etat. fonctionnement du Comité d'organisation ;
- de veiller à l'application des textes en vigueur ;
Chapitre I : Des attributions - d'assurer une bonne collaboration entre toutes les parties
prenantes au Forum. Il est assisté d'un Secrétaire Général
Article 3 : Le Comité d'organisation du New York Africa Adjoint.
Forum 2012 est notamment chargé :
- de définir les budgets nécessaires à l'organisation du Forum Article 9 : Le Trésorier Général est notamment chargé
et de les exécuter ; d'exécuter la politique financière du Comité d'organisation en
- de définir et d'arrêter la liste des projets d'infrastructures à recettes et en dépenses.
construire et à réhabiliter ;
- de déterminer le coût des infrastructures à construire ou à Il est assisté d'un Trésorier Général Adjoint.
réhabiliter;
- de contrôler l'exécution du chronogramme ; Article 10 : Le Comité d'organisation comprend les
- d'assurer l'harmonisation des actions entre les différents commissions ci-après :
acteurs du Forum ; - la Commission Accueil et Protocole ;
- de s'assurer du respect du cahier des charges du Forum. - la Commission Hébergement et Restauration ;
- la Commission Transport et Logistique ;
Chapitre II : De l'organisation - la Commission Santé ;
- la Commission Sécurité ;
Article 4 : Le Comité d'organisation du New York Africa - la Commission Communication et Marketing chargé du
Forum 2012 comprend : Tourisme et des Loisirs ;
- le Comité Directeur ; - la Commission Technique ;
- les Commissions. - la Commission Infrastructures.
Article 5 : Le Comité Directeur, organe délibérant du Comité Article 11 : La Commission Accueil et Protocole est
d'organisation est composé comme suit : notamment chargée :
- un Président ; - d'organiser les arrivées et départs des délégations
- un Vice-président ; étrangères ;
- un Secrétaire Général ; - d'assurer le protocole au cours des différentes cérémonies
- un Secrétaire Général Adjoint ; et événements ainsi que leur bon déroulement ;
- un Trésorier Général ; - de fournir des services de traduction ;
- un Trésorier Général Adjoint. - de s'assurer du respect des préséances protocolaires ;
- de s'assurer de la liaison entre les commissions, les
Article 6 : Le Président du Comité Directeur est notamment délégations et les invités.
chargé :
- de Présider le Comité Directeur ; Article 12 : La Commission Hébergement et Restauration est
- de rendre compte au Président de la République des notamment chargée :
activités du Comité d'organisation, il en est le principal - d'évaluer les capacités d'accueil sur les lieux du Forum ;
interlocuteur ; - de recenser le nombre exact de personnes accrédités ;
- d'être l'unique responsable devant toutes les parties - de procéder aux affectations par personne ou par couple ;
prenantes au Forum ; - de produire un guide du logement et de la restauration ;
- de veiller à la bonne marche des activités des - de répertorier et de classifier les restaurants et autres sites
commissions ; aménagés à cet effet ;
- de nommer et de révoquer les présidents des commissions ; - de s'assurer de la qualité nutritive et sanitaire des denrées ;
- d'orienter la politique du Comité d'organisation ;
972 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1er au 7 JUILLET 2012 - N°113
- d'assurer la restauration de tous les bénévoles du Comité Article 20 : Le Comité d'organisation se réunit, en tant que de
d'organisation et de tous les invités pris en charge ; besoin, sur convocation de son Président. Les commissions se
- de respecter les régimes spéciaux des invités. réunissent en interne une fois par semaine.
Article 13 : La Commission Transport et Logistique est Article 21 : Le Comité d'organisation peut faire appel à toute
notamment chargée : expertise extérieure nécessaire à l'accomplissement de ses
- de planifier et d'organiser un plan de transport adapté et missions.
fiable pour tous les participants au Forum ;
- de planifier et de gérer le système de stationnement aux Chapitre III : Dispositions diverses et finales
abords des lieux où se tient le Forum ;
- de travailler en étroite collaboration avec les services de Article 22 : Pendant la durée de ses missions, les crédits
l'Etat et les prestataires techniques retenus pour assurer la nécessaires au fonctionnement du Comité d'organisation et
sécurité des personnes transportées ; aux investissements liés à l'organisation de l'événement sont
- d'optimiser les flux de transport et de faciliter les inscrits au budget de l'Etat, sur une ligne budgétaire de la
procédures d'organisation ; Présidence de la République et déposés dans une banque
- de s'assurer, en collaboration avec les autres commissions, commerciale de la place.
de la fourniture de tous leurs besoins en logistique (du petit
outillage, du matériel divers pour le déplacement de Article 23 : Par l'effet du présent décret, les actifs et autres
conteneur). biens meubles et immeubles initialement dévolus au COCAN
sont, de plein droit, transférés au Comité d'organisation du
Article 14 : La Commission Santé est notamment chargée : New York Africa Forum 2012.
- de recenser et d'évaluer les besoins en couverture médicale
dans les sites du Forum ; Article 24 : La durée de la mission du Comité d'organisation
- d'être capable de réagir de manière efficace et rapide au est de trois mois à compter de la publication du présent décret.
moindre accident ou malaise d'un invité ou de toute autre
personne liée de près ou de loin à l'organisation du Forum. Article 25 : le Comité d'organisation bénéficie de l'autonomie
financière et de gestion pendant la durée de ses missions.
Article 15 : La Commission Sécurité est notamment chargée :
- d'assurer la sécurité des biens et des personnes pendant Article 26 : Des textes réglementaires déterminent, en tant
toute la période du Forum ; que de besoin, les dispositions de toute nature nécessaires à
- d'assurer les escortes des délégations officielles ; l'application du présent décret.
- d'assurer la sécurisation des voies prioritaires ;
- d'assurer la sécurité dans les parkings sur les lieux Article 27 : Le présent décret sera enregistré, publié selon la
d'hébergement et de restauration, sur les différents sites du procédure d'urgence et communiqué partout où besoin sera.
Forum ;
- d'accroître la sécurité aux frontières en collaboration avec Fait à Libreville, le 6 juin 2012
les services gouvernementaux ;
- de mettre en place des mesures de sécurité anti-terroristes. Par le Président de la République,
Chef de l’Etat
Article 16 : La Commission Communication et Marketing,
chargé du Tourisme et des Loisirs est notamment chargée : Ali BONGO ONDIMBA
- d'assurer la communication de l'événement avant et
pendant la manifestation ; Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement
- de s'assurer de la bonne couverture médiatique nationale et Raymond NDONG SIMA
internationale de l'événement ;
- de vendre le label du Comité d'organisation ; Le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, des Droits
- de veiller à l'organisation d'activités touristiques et des Humains et des Relations avec les Institutions
loisirs autour de l'événement. Constitutionnelles
Ida RETENO ASSONOUET
Article 17 : La Commission Technique est notamment
chargée : Le Ministre du Budget, des Comptes Publics et de la Fonction
- de veiller à la conformité et à la bonne marche de tous les Publique
aspects techniques des installations nécessaires à la bonne Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA
tenue du Forum ;
- de recruter et de former les bénévoles. _____________
Article 18 : La Commission Infrastructures est notamment MINISTERE DU BUDGET, DES COMPTES PUBLICS
chargée de suivre l'avancement et la bonne exécution ET DE LA FONCTION PUBLIQUE
technique de tous les travaux de construction ou de ________
réhabilitation des infrastructures nécessaires à la bonne tenue
du Forum. Décret n°0193/PR/MBCPFP du 22 mai 2012 portant
création et organisation des fonctions de responsable de
Article 19 : Le fonctionnement des commissions est défini par programme, de responsable de budget opérationnel de
des textes particuliers qui doivent être pris quinze jours après programme et de responsable d'unité opérationnelle
l'entrée en vigueur du présent décret.
1er au 7 JUILLET 2012 - N°113 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 973
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, - d'élaborer la stratégie, les objectifs et les indicateurs
CHEF DE L'ETAT ; associés au programme et explicités dans le projet annuel de
performance en abrégé PAP ;
Vu la Constitution ; - de préparer le dialogue de gestion du programme et de
Vu le décret n°140/PR du 27 février 2012 portant participer à l'élaboration de la charte de gestion ministérielle
nomination du Premier Ministre, Chef du Gouvernement ; avec les fonctions supports ;
Vu le décret n°0141/PR du 28 février 2012 portant - de préparer le budget annuel et le plan annuel de gestion
nomination des membres du Gouvernement de la République ; prévisionnelle des effectifs, des emplois et des compétences,
Vu la loi n°001/2005 du 4 février 2005 portant Statut en collaboration avec le Directeur Central des Affaires
Général de la Fonction Publique ; Financières et le Directeur Central des Ressources
Vu la loi n°020/2005 du 3 janvier 2006 fixant les Humaines ;
règles de création, d'organisation et de gestion des services de - de définir le schéma de gestion du programme, notamment
l'Etat, ensemble les textes modificatifs subséquents ; la cartographie des budgets opérationnels de programme et
Vu la loi organique n°31/2010 du 21 octobre 2010 des unités opérationnelles.
relative aux lois de finances et à l'exécution du budget,
ensemble les textes modificatifs subséquents ; En matière d'exécution budgétaire :
Vu la loi n°5/85 du 27 juin 1985 portant règlement - de répartir les crédits et les personnels à destination des
général sur la comptabilité publique de l'Etat, ensemble les budgets opérationnels de programme et des unités
textes modificatifs subséquents ; opérationnelles et, le cas échéant, des opérateurs ;
Vu le décret n°692/PR/MBCPFPRE du 14 octobre - de mettre en œuvre le dialogue de gestion au sein du
2010 portant attribution et organisation du Ministère du programme ;
Budget, des Comptes Publics et de la Fonction Publique, - de mettre en œuvre le contrôle de gestion et le contrôle
chargé de la Réforme de l'Etat, ensemble les textes interne pour le suivi de la performance du programme ;
modificatifs subséquents ; - de suivre, à l'aide des tableaux de bord, la gestion des
crédits et des emplois du programme conformément aux
Le Conseil d'Etat consulté ; objectifs fixés, aux résultats attendus et aux impératifs de
Le Conseil des Ministres entendu ; maîtrise de la dépense publique.
Article 15 : Des textes réglementaires déterminent, en tant 1- Considérant que par lettre susvisée, le Président de
que de besoin, les dispositions de toute nature nécessaires à l'Assemblée Nationale a saisi la Cour Constitutionnelle d'une
l'application du présent décret. demande d'avis sur la question de savoir si le législateur est
compétent pour ratifier une ordonnance qui consacre la fusion
de deux entités créées sous l'empire d'une Constitution
modifiée, sachant que la Constitution en vigueur a retiré du
1er au 7 JUILLET 2012 - N°113 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 975
domaine de la loi, la création ou la suppression des Article premier : L'ordonnance n°0008/PR/2012 du 18
établissements et services publics autonomes ; février 2012 portant création et organisation de l'Agence de
Régulation des Communications Electroniques et des Postes
2- Considérant que le requérant explique que le n'apportant que des modifications à certaines dispositions des
Gouvernement de la République a transmis à l'Assemblée lois n°004/2001 du 27 juin 2001 portant réorganisation du
Nationale, pour ratification, l'ordonnance n°0008/PR/2012 du secteur des télécommunications et du secteur des postes,
18 février 2012 portant création et organisation de l'Agence de n°005/2001 du 27 juin 2001 portant réglementation du secteur
Régulation des Communications Electroniques et des Postes ; des télécommunications et n°006/2001 du 27 juin 2001
qu'à la lecture de ce texte, il apparaît, d'une part, que la portant réglementation du secteur des postes, les modifications
Constitution du 19 août 2003, en son article 47, 16ème alinéa, dont s'agit ne peuvent intervenir que par voie législative.
reconnaissait au législateur la compétence exclusive de créer
ou de supprimer les établissements et services publics Article 2 : Le Parlement est habilité à ratifier l'ordonnance
autonomes et, d'autre part, que la Constitution du 12 janvier n°0008/PR/2012 du 18 février 2012, susvisée.
2011 a retiré au législateur cette compétence exclusive ; qu'il
sollicite l'éclairage de la Cour Constitutionnelle sur la question Article 3 : Le présent avis sera notifié au requérant, au
de savoir si le législateur est compétent pour ratifier une Président de la République, au Président du Sénat et publié au
ordonnance qui consacre la fusion de deux entités créées sous Journal Officiel de la République Gabonaise ou dans un
l'empire d'une Constitution modifiée, sachant que la journal d'annonces légales.
Constitution en vigueur a retiré du domaine de la loi, la
création ou la suppression des établissements et services Ainsi délibéré et décidé par la Cour Constitutionnelle
publics autonomes ; en sa séance du sept juin deux mil douze où siégeaient :
- Madame Marie Madeleine MBORANTSUO, Président
3- Considérant qu'il est constant que jusqu'à la - M. Jean Pierre NDONG
révision constitutionnelle du 12 janvier 2011, le constituant - M. Michel ANCHOUEY
attribuait la compétence exclusive de créer ou de supprimer - M. Marc Aurélien TONJOKOUE
les établissements et services publics autonomes au - M. Dominique BOUNGOUERE
législateur ; que c'est sur ce fondement juridique que les lois - Madame Louise ANGUE
n°004/2001 du 27 juin 2001 portant réorganisation du secteur - M. Jean Eugène KAKOU MAYAZA
des télécommunications et du secteur des postes, n°005/2001 - M. Joseph MOUGUIAMA, membres, assistés de Maître
du 27 juin 2001 portant réglementation du secteur des Yvonne MATHA VALLA, Greffier.
télécommunications et n°006/2001 du 27 juin 2001 portant _______________
réglementation du secteur des postes, ont été prises ; qu'en
dehors de la création de deux instances de contrôle de ACTES EN ABREGE
l'activité des secteurs concernés à savoir l'Agence de __________
Régulation des Télécommunications et l'Agence de
Régulation des Postes, ces trois lois comportent de Déclarations de constitution de sociétés
nombreuses autres dispositions règlementant lesdits secteurs ; _______
4- Considérant que l'ordonnance n°0008/PR/2012 du - Fiche de circuit n°005-5362 GU8 du 30/09/2011 concernant
18 février 2012 porte création et organisation de l'Agence de la société dénommée «NDONG-FRANCK-SERVICES»
Régulation des Communications Electroniques et des Postes Fondateur : Mr NDONG EVOUNG Franck, de nationalité
par la fusion de deux instances de régulation créées par les lois gabonaise, né le 03/11/1980 à Nzamata (Ogooué-Maritime)
n°004/2001 du 27 juin 2001 portant réorganisation du secteur Activité principale : Scierie.
des télécommunications et du secteur des postes, n°005/2001 Quartier & ville : Port-Gentil ; BP : 901 ; Tél : 05 34 00 16.
du 27 juin 2001 portant réglementation du secteur des
télécommunications et n°006/2001 du 27 juin 2001 portant - Fiche de circuit n°003-5495 GU8 du 30/11/2011 concernant
réglementation du secteur des postes, lesquelles lois la société dénommée «OGANDAGA-MAINTENANCE»
demeurent en vigueur ; que l'ordonnance querellée n'apportant Fondateur : Mr OGANDAGA Jean Didier, de nationalité
que des modifications à certaines dispositions desdites lois, les gabonaise, né le 31/03/1974 à Enamino
modifications dont s'agit ne peuvent intervenir que par voie Activité principale : Sciage, dépôt et vente de bois débité et
législative; que par conséquent, le Parlement est habilité à grume.
ratifier l'ordonnance n°0008/PR/2012 du 18 février 2012 Quartier & ville : Masuku Port-Gentil ; BP : 521 ; Tél : 07 73
portant création et organisation de l'Agence de Régulation des 97 97/ 07 65 80 14.
Communications Electroniques et des Postes ;
__________________________________________________
EST D'AVIS : __________________________________________________
8 au 15 JUILLET 2012
CINQUANTE TROISIEME ANNEE – N°114 PRIX: 2.000 Francs Dépôt légal 777
JOURNAL OFFICIEL
DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
POUR LES ABONNEMENTS ET LES ANNONCES :
“DIRECTION DES PUBLICATIONS OFFICIELLES” - LIBREVILLE - B. P. 563 - TEL. : 72.01.04
Ceux-ci sont payables d’avance, par mandat ou virement au nom de M. le Directeur “des Publications officielles” à Libreville
Compte courant postal N° 0101 100 2534, centre de Libreville.
SOMMAIRE
_____________________
ACTES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
_____________________
_____________ présentée par Monsieur Joseph MOUKAMBI MOUKAMBI,
tendant à l'annulation des résultats de l'élection partielle des
PRIMATURE députés à l'Assemblée Nationale du 5 mai 2012 au 1er siège du
_____ département de l'Ogoulou, province de la Ngounié……….980
Arrêté n°4124/PM du 8 juin 2012 portant création et Décision n°058/CC du 2 juin 2012 relative à la requête
organisation du Comité de pilotage interministériel chargé du présentée par Monsieur Jean NGUEMA NDOUTOUME,
suivi du partenariat public-privé entre l'Etat Gabonais et le candidat de l'Alliance Démocratique et Républicaine, tendant
Groupe OLAM International……………………………....977 à l'annulation des résultats de l'élection partielle des députés à
l'Assemblée Nationale du 5 mai 2012, au premier siège du
Arrêté n°4231/PM/MISPID du 8 juin 2012 portant création, département du Komo-Kango, province de l’Estuaire…….982
attributions, composition et fonctionnement du projet « Etat-
civil biométrique, fichier électoral et documents ___________________
d'identité»………………………………………………….978
ACTES EN ABREGE
_____________ __________
Article 2 : Il est créé et placé sous l'autorité du Premier Article 4 : Le Comité de pilotage interministériel se réunit
Ministre, Chef du Gouvernement, un Comité de pilotage tous les deux mois. Toutefois, il peut se réunir, en cas de
interministériel chargé de connaître de toutes les questions nécessité, à la demande du Président de la République, du
relatives à la réalisation des projets d'investissement suivants Premier Ministre ou de la moitié de ses membres.
par le Groupe OLAM International :
- huile de palme ; Article 5 : Le Comité de pilotage adresse, chaque trimestre,
- production et transformation de bois ; au Président de la République et au Premier Ministre, un
- fertilisants ; rapport sur l'état d'avancement des différents chantiers.
- caoutchouc ;
- zone économique spécial de Nkok ; Article 6 : Le Comité de pilotage interministériel est assisté
- zone économique spécial de l’lle Mandji. d'un Secrétariat technique permanent dont la mission est
d'assurer le suivi du partenariat au niveau opérationnel.
A ce titre, le Comité interministériel est notamment
chargé : A ce titre, il est notamment chargé :
- d'assurer le suivi de l'exécution des projets - de connaître de tous les problèmes relatifs à l'exécution des
d'investissement ; projets d'investissement ;
- de veiller aux besoins nécessaires en matière de main- - de mettre en place un dispositif de reporting régulier avec
d'œuvre, d'infrastructures et de logistique ; un tableau de bord transparent et partagé indiquant l'état
- de veiller à l'adoption des mesures d'ordre législatif et d'avancement du programme d'investissement, les différents
réglementaire nécessaires à la mise en œuvre des projets impacts et le suivi des risques ;
d'investissement ; - de fournir au Comité de pilotage interministériel toutes les
- de veiller à l'application et au respect de la législation en informations nécessaires à l'accomplissement de sa mission ;
vigueur ;
978 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 8 au 15 JUILLET 2012 - N°114
- de préparer l'ordre du jour des réunions du Comité de attributions, composition et fonctionnement du projet «Etat-
pilotage interministériel ; civil biométrique, fichier électoral et documents d'identité» ci-
- d'assurer le suivi des décisions ; après dénommé « Projet IBOGA » ou « Identité Biométrique
- de préparer les communications du Comité de pilotage Officielle du Gabon ».
interministériel sur le programme d'investissement ;
- d'assurer toute autre mission qui lui est confiée par le Chapitre I : De la création et des attributions
Comité de pilotage interministériel.
Article 2 : Il est créé et placé sous l'autorité du Ministre de
Article 8 : Le Secrétariat technique permanent peut recourir à l'Intérieur, un projet «Etat-civil biométrique, fichier électoral
toute expertise extérieure nécessaire à l'accomplissement de et documents d'identité » dénommé « Projet IBOGA », dont le
ses missions. Ministre de l'Intérieur, de la Sécurité Publique, de
l'Immigration et de la Décentralisation est le maître d'ouvrage.
Article 9 : Le Secrétariat technique permanent comprend :
- un représentant du Ministère en charge de l'Industrie et des Article 3 : Le projet IBOGA a pour objectifs :
Mines, Coordonnateur Général ; - de moderniser, d'informatiser et de fiabiliser le système
- un représentant du Ministère en charge de la Promotion des d'enregistrement des faits d'état civil des citoyens et
Investissements, Coordonnateur Général Adjoint ; résidents gabonais ;
- un représentant des autres départements ministériels, - d'intégrer les paramètres biométriques issus de
membre. l'enregistrement des faits d'état civil dans le processus
électoral ;
Article 10 : Les frais de fonctionnement du Secrétariat - de mettre en place un centre national d'état civil ;
technique permanent sont pris en charge par le budget de - de mettre en œuvre la délivrance de documents d'identité et
l'Etat. de voyage.
Par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement Article 5 : Le Comité de pilotage stratégique est l'organe
décisionnel du projet ; à ce titre, il est notamment chargé :
Raymond NDONG SIMA - d'assurer la supervision et le suivi de l'ensemble des
________ opérations à réaliser ;
- de donner des orientations sur la conduite des actions à
Arrêté n°4231/PM/MISPID du 8 juin 2012 portant mener et d'en valider le calendrier.
création, attributions, composition et fonctionnement du
projet « Etat-civil biométrique, fichier électoral et documents Article 6 : Le Comité de pilotage stratégique est présidé par le
d'identité » Ministre de l'Intérieur ; il comprend :
- le Ministre Délégué auprès du Ministre de l'Intérieur :
LE PREMIER MINISTRE, CHEF DU Premier Vice-président ;
GOUVERNEMENT ; - le Secrétaire Général du Ministère de l'Intérieur :
Deuxième Vice-président ;
Vu la Constitution ; - le Directeur Général de l'ANINF : Troisième Vice-
Vu le décret n°0141/PR du 28 février 2012 portant président ;
nomination des membres du Gouvernement de la République ; - des membres de droit ;
Vu la loi n°7/96 du 12 mars 1996 portant dispositions - des membres nommés par le Ministre de l'Intérieur.
communes à toutes les élections politiques, ensemble les
textes modificatifs subséquents ; Article 7 : Les membres de droit du Comité de pilotage
Vu l'ordonnance n°00000004/PR/2012 du 13 février stratégique sont :
2012 modifiant et supprimant certaines dispositions de la loi - le Secrétaire Général du Gouvernement ;
n°7/96 ; - le Conseiller Juridique du Président de la République ;
Vu la loi n°001/2011 relative à la protection des - le Conseiller Juridique du Premier Ministre ;
données à caractère personnel ; - le Directeur Général du Budget ;
Vu le décret n°0269/PR/MI du 9 mars 1976 portant - le Directeur Général des Elections ;
réorganisation et attributions du Ministère de l'Intérieur, - le Directeur Général de l'Administration du Territoire ;
ensemble les textes modificatifs subséquents ; - le Directeur Général de la Documentation et de
Vu les nécessités de service ; l'Immigration ;
- le Commandant en Chef des Forces de Police Nationale ;
ARRETE: - le Commandant en Chef de la Gendarmerie Nationale ;
- le Directeur Général de la Santé Publique ;
Article 1er : Le présent arrêté, pris en application des - le Directeur Général des Affaires Consulaires ;
dispositions de l'article 29 de la Constitution, porte création,
8 au 15 JUILLET 2012 - N°114 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 979
- le Directeur Général des Statistiques et des Etudes - du suivi de la mise en œuvre opérationnelle des textes ;
Economiques ; - de la préparation des mesures réglementaires et
- le Directeur Général des Affaires Judiciaires ; administratives ;
- le Directeur National de la Santé Maternelle et Infantile ; - de l'élaboration des règles de validation des actes ;
- le Directeur de la Législation. - de la validation des actes.
Article 8 : Le Président du Comité de pilotage stratégique Article 16 : Le sous-comité formation et métiers est chargé :
peut faire appel à toute personne dont la présence est jugée - de vérifier l'articulation des métiers avec les nouvelles
indispensable. procédures ;
- de proposer les évolutions du système et des formations
Article 9 : Le Comité de pilotage stratégique se réunit une fois afférentes ;
par mois en session ordinaire et, en tant que de besoin, en - de valider le plan de formation et le calendrier y relatif ;
session extraordinaire sur convocation de son Président. - d'élaborer, de suivre et de mettre en œuvre les guides,
modules, programmes et plans de formation des personnels.
Section 2 : Du Comité de suivi opérationnel
Article 17 : Le sous-comité recensement est chargé :
Article 10 : Le Comité de suivi opérationnel est l'organe - de préparer la cartographie des zones habitées ;
exécutif et opérationnel du projet ; il est dirigé par un - d'élaborer et de mettre en œuvre les questionnaires ;
Directeur de projet nommé par arrêté du Ministre de l'Intérieur - d'assurer la formation des agents recenseurs et leur
et choisi parmi les fonctionnaires de catégorie A, hiérarchie déploiement ;
A1, ayant des compétences reconnues en matière de gestion. - de collecter et de traiter les données du recensement ;
- de proposer les codifications nécessaires de la recette des
Le Directeur de projet est le responsable de la cohérences.
maîtrise d'ouvrage. Il est l'interlocuteur du maître d'œuvre ; à
ce titre, il est le garant de la bonne fin du projet. Article 18 : Le sous-comité matériel et logistique est chargé :
- de l'identification des besoins en moyens logistiques
Article 11 : Le Directeur de projet assure le secrétariat des nécessaires à l'exécution du projet ;
réunions du Comité de pilotage. - de l'élaboration, de l'exécution et du suivi du plan de
transport des équipements affectés au recensement ;
Article 12 : Le Comité de suivi opérationnel est notamment - de la mobilisation des moyens liés au transport des
chargé de la réalisation effective des missions du projet au documents, du matériel et des agents recenseurs ;
plan fonctionnel, opérationnel et technique. - de l'élaboration et du suivi du plan de production et de la
mise à disposition du matériel et des documents commandés
Article 13 : Outre le Directeur de projet, le Comité de suivi auprès des fournisseurs ;
opérationnel comprend : - de la remontée des résultats du recensement et de leur
- une cellule d'administration ; remise au centre de traitement des données ;
- des experts assistants du maître d'ouvrage ; - de la préparation et de l'organisation du soutien aux
- des sous-comités de travail. équipes de recensement.
Article 14 : Le Comité de suivi opérationnel comprend les Article 19 : Le sous-comité technique et informatique est
sous-comités de travail suivants : chargé :
- le sous-comité juridique ; - du suivi des opérations afférentes au plateau technique ;
- le sous-comité formation et métiers ; - de l'harmonisation des codifications utilisées avec les
- le sous comité recensement ; systèmes de codification existants ;
- le sous-comité matériel et logistique ; - de la validation des questionnaires et formulaires de
- le sous-comité technique et informatique ; collecte ;
- le sous-comité interfaces fonctionnels ; - du suivi du développement et de l'exploitation des
- le sous-comité information, communication et sensibilisation ; logiciels ;
- le sous-comité sécurité ; - de la détermination des besoins en formation des
- le sous-comité administration et finances. utilisateurs ;
- de la mise en œuvre d'un dispositif d'édition des imprimés
Chaque sous-comité est placé sous l'autorité d'un d'état civil ;
responsable nommé par arrêté du Ministre de l'Intérieur, sur - de la recette des solutions informatiques livrées ;
proposition du Directeur de projet. - de la recette des enrôlements.
Les responsables des sous-comités et les experts Article 20 : Le sous-comité interfaces fonctionnels est chargé
assistants du maître d'ouvrage sont, comme tout le personnel du suivi des relations et de la cohérence avec le maître
du Comité de suivi opérationnel, placés sous l'autorité du d'œuvre, les services compétents de la Primature, du Ministère
Directeur du projet. des Affaires Etrangères, du Ministère de la Justice, du
Ministère de la Santé, du Ministère de l'Economie, des
Article 15 : Le sous-comité juridique est chargé : hôpitaux, de la Direction Générale des Statistiques et des
- de la mise en conformité avec les objectifs du projet, du Etudes Economiques et des coordinations provinciales,
Code Civil, du Code de la Nationalité, du Code Electoral et départementales, municipales et districtales.
de la loi relative à la protection des données à caractère
personnel ;
980 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 8 au 15 JUILLET 2012 - N°114
Article 21 : Le sous-comité information, communication et Vu la requête enregistrée au Greffe de la Cour le 11
sensibilisation est chargé : mai 2012 sous le n°031/GCC, par laquelle Monsieur Joseph
- de l'élaboration des programmes et modules de MOUKAMBI MOUKAMBI, demeurant à Libreville, boîte
sensibilisation des populations ; postale 5701, candidat du Parti Social Démocrate à l'élection
- de l'élaboration du plan de communication ; partielle des députés à l'Assemblée Nationale du 5 mai 2012
- du suivi de l'animation médiatique en vue d'une meilleure au 1er siège du département de l'Ogoulou, province de la
implication de l'ensemble des acteurs de la conduite du Ngounié, a saisi la Cour Constitutionnelle en annulation des
changement sur toute la durée du projet ; résultats de ladite élection, à l'issue de laquelle Monsieur
- de la supervision des activités de communication. Senturel NGOMA MADOUNGOU, candidat du Parti
Démocratique Gabonais, a été déclaré élu ;
Article 22 : Le sous-comité sécurité est chargé : Vu le mémoire en défense de Monsieur Senturel
- d'assurer la sécurité des personnes et des matériels sur le NGOMA MADOUNGOU en date du 17 mai 2012, assisté de
site hébergeant le projet et au niveau des centres de Maîtres Francis NKEA NDZIGUE et Haymard MAYINOU
recensement ; MOUTSINGA, Avocats au Barreau du Gabon ;
- de sécuriser les locaux de traitement, de conservation des Vu le mémoire en réplique de Monsieur Joseph
documents et des matériels de recensement ; MOUKAMBI MOUKAMBI, enregistré au Greffe de la Cour
- de sécuriser l'acheminement des matériels et des le 23 mai 2012 ;
documents. Vu les autres pièces du dossier ;
Vu les conclusions du Commissaire à la loi ;
Article 23 : Le sous-comité administration et finances est Vu la Constitution ;
chargé : Vu la loi organique n°9/91 du 26 septembre 1991 sur
- du traitement de toutes questions administratives et la Cour Constitutionnelle, modifiée par la loi organique
financières liées à l'opération ; n°009/2011 du 25 septembre 2011 ;
- de l'élaboration des plans de financement des activités de Vu la loi organique n°11/96 du 15 avril 1996 relative
l'opération ; à l'élection des députés à l'Assemblée Nationale, modifiée par
- du suivi et de la justification des dépenses ; la loi organique n°8/2006 du 20 septembre 2006 ;
- de la préparation des réunions ; Vu la loi n°7/96 du 12 mars 1996 portant dispositions
- de la tenue du secrétariat des réunions. communes à toutes les élections politiques, modifiée par
l'ordonnance n°009/PR du 11 août 2011 ;
Article 24 : Outre les responsables des sous-comités et les Vu le règlement de procédure de la Cour
experts assistants du maître d'ouvrage, le personnel du projet Constitutionnelle n°035/CC du 10 novembre 2006 ;
est, en fonction des besoins, directement recruté par le Vu la loi n°17/96 du 15 avril 1996 portant
Directeur du projet. dispositions spéciales relatives à l'élection des députés à
l'Assemblée Nationale, modifiée par la loi n°13/2004 du 6
Chapitre III : Des dispositions diverses et finales janvier 2005 ;
Le Rapporteur ayant été entendu ;
Article 25 : Les dépenses occasionnées par les activités du
projet IBOGA sont à la charge du budget de l'Etat. 1- Considérant que par requête susvisée, Monsieur
Joseph MOUKAMBI MOUKAMBI, demeurant à Libreville,
Article 26 : Des textes réglementaires déterminent, en tant boîte postale 5701, candidat du Parti Social Démocrate à
que de besoin, les dispositions de toute nature nécessaires à l'élection partielle des députés à l'Assemblée Nationale du 5
l'application du présent arrêté. mai 2012 au 1er siège du département de l'Ogoulou, province
de la Ngounié, a saisi la Cour Constitutionnelle en annulation
Article 27 : Le présent arrêté sera enregistré, publié selon la des résultats de ladite élection, à l'issue de laquelle Monsieur
procédure d'urgence et communiqué partout où besoin sera. Senturel NGOMA MADOUNGOU, candidat du Parti
Démocratique Gabonais, a été déclaré élu ;
Fait à Libreville, le 8 juin 2012
2- Considérant qu'à l'appui de sa requête, Monsieur
Par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement Joseph MOUKAMBI MOUKAMBI, invoque tour à tour le
trafic d'influence exercé par le candidat du Parti Démocratique
Raymond NDONG SIMA Gabonais, qui était soutenu dans cette entreprise par le Préfet
_____________ du département de l'Ogoulou et le Président de la Commission
départementale électorale, la non application de la décision de
COUR CONSTITUTIONNELLE la Cour Constitutionnelle et des mesures d'exécution
________ l'accompagnant, la participation du Préfet de l'Ogoulou à la
propagande électorale ainsi que la distribution de sommes
Décision n°057/CC du 2 juin 2012 relative à la d'argent aux abords du bureau de vote du C.E.S ;
requête présentée par Monsieur Joseph MOUKAMBI
MOUKAMBI, tendant à l'annulation des résultats de l'élection 3- Considérant qu'en guise de preuve de ses
partielle des députés à l'Assemblée Nationale du 5 mai 2012 prétentions, le requérant verse au dossier la copie du rapport
au 1er siège du département de l'Ogoulou, province de la général des élections législatives partielles du 5 mai 2012, la
Ngounié liste des 46 personnes détentrices de faux actes de naissance,
la photocopie d'un document portant la transcription des
AU NOM DU PEUPLE GABONAIS ; propos tenus par le Préfet pendant la messe du 28 avril 2012,
LA COUR CONSTITUTIONNELLE ; la note circulaire du Préfet conviant les candidats à une séance
8 au 15 JUILLET 2012 - N°114 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 981
de travail le 4 mai 2012, les copies des feuilles d'observations 7- Considérant, relativement au grief qui est fait à
des bureaux de vote de Moukandi et du C.E.S., des copies de Monsieur Senturel NGOMA MADOUNGOU d'avoir fait
deux correspondances et 52 photocopies d'actes de naissance usage de trafic d'influence, qu'il appert de l'instruction,
supposés faux ; précisément de la déposition du Président de la Commission
départementale électorale de l'Ogoulou, que ce dernier n'a
4- Considérant que dans son mémoire en défense jamais ordonné au Commandant de Brigade Adjoint de
enregistré au Greffe de la Cour le 18 mai 2012, Monsieur Mimongo de restituer les actes de naissance qu'il avait
Senturel NGOMA MADOUNGOU, par la plume de ses récupérés, ni fait de commentaire sur l'authenticité de ceux-ci ;
conseils, Maîtres Francis NKEA NDZIGUE et Haymard qu'il n'avait été informé de l'existence de ces pièces d'état civil
MAYINOU MOUTSINGA, Avocats au Barreau du Gabon, que le 4 mai 2012 par le Président du Parti Social Démocrate,
répond point par point aux moyens invoqués par le requérant, Monsieur Pierre-Claver MAGANGA MOUSSAVOU, lorsque
avant de conclure au rejet des prétentions de celui-ci, non sans celui-ci lui avait apporté la liste des noms des électeurs
avoir sollicité sa condamnation à 10 ans d'inéligibilité pour détenteurs de faux actes de naissances et qui, pour lui, ne
déclarations mensongères et à une amende pour recours devaient pas être autorisés à prendre part au vote ; qu'il a
abusif ; terminé en faisant remarquer qu'aucun incident n'ayant été
signalé pendant tout le processus électoral, les résultats qui en
Sur les moyens tirés du trafic d'influence exercé par sont issus, de son point de vue, sont crédibles ;
le candidat déclaré élu et de la non application des mesures
d'exécution de la décision de la Cour Constitutionnelle 8- Considérant qu'entendu à son tour, le
Commandant de Brigade Adjoint de Mimongo, le Maréchal de
5- Considérant que Monsieur Joseph MOUKAMBI Logis Chef Major NKIELLY LEBOUNDJI Hubert, a soutenu
MOUKAMBI fait valoir que Monsieur Senturel NGOMA que la mission de récupération des actes de naissance litigieux
MADOUNGOU, s'appuyant sur le soutien du Président de la dans le canton Haut-Dikobi, à lui prescrite par sa hiérarchie, a
Commission départementale électorale, du Préfet du été accomplie sans incident et qu'aucune des pièces d'état civil
département de l'Ogoulou et du Commandant de Brigade retirée n'a été restituée à leur titulaire après la mission ; qu'il a
Adjoint de Mimongo, a réussi à neutraliser la mesure expliqué que pour une exécution efficiente de la mesure
ordonnée par la Cour Constitutionnelle en application de sa ordonnée par la Cour Constitutionnelle, il s'était rapproché des
décision d'annulation des résultats du scrutin du 17 décembre services de la Préfecture pour se munir des listes électorales
2011, au 1er siège du département de l'Ogoulou, laquelle des villages composant ledit canton ; que dans chacun de ces
mesure consistait à récupérer tous les faux actes de naissance villages, il procédait à l'appel nominal des habitants auxquels
distribués aux populations du canton Haut-Dikobi quatre jours il exigeait la présentation de leurs pièces d'état civil et
avant ledit scrutin ; qu'il affirme que cette situation a permis d'identité qu'il récupérait par la même occasion, à l'exception
aux électeurs concernés de prendre part au vote le 5 mai 2012, de six actes de naissance qui étaient des originaux ; qu'il a
alors que l'irrégularité de leurs inscriptions sur les listes poursuivi en indiquant qu'à la fin de l'opération, il avait
électorales et celle de leurs pièces d'état civil ne leur transmis tout le dossier ainsi que les documents litigieux à ses
permettait plus d'exercer leur droit civique ; que pour lui, ce mandants ;
fait a altéré la sincérité dudit scrutin ;
9- Considérant qu'il ressort en outre des pièces du
6- Considérant que Monsieur Senturel NGOMA dossier qu'à la fin de la mission ci-dessus spécifiée, il a été
MADOUNGOU s'en défend en déclarant que des deux retiré aux différents détenteurs 55 actes de naissance, 10
candidats, celui qui a usé du trafic d'influence est bien le récépissés de cartes nationales d'identité et une carte nationale
requérant en ce que ce dernier s'est toujours servi de son statut d'identité établis sur la base des pièces d'état civil dites
de Magistrat pour obtenir toutes les informations et à tous les fausses, soit au total 66 documents contre les 52 actes de
niveaux, relativement à la mesure de retrait des actes de naissance versés aux débats par le requérant ; qu'à propos de
naissance litigieux ; que c'est par ce procédé qu'il était informé ce nombre, il convient de souligner que Monsieur Joseph
de la mission commise par la Cour Constitutionnelle, depuis la MOUKAMBI MOUKAMBI a reproduit certains desdits actes
sortie du courrier du Greffe de cette juridiction jusqu'à de naissance tantôt en double, tantôt en triple exemplaires ;
l'arrivée de celui-ci à la Brigade de Gendarmerie de Mimongo, que le nombre ainsi avancé de 52 faux actes de naissance est
en passant par les ministères de la Défense et de l'Intérieur ; de ce fait erroné ;
qu'il précise que c'est d'ailleurs le requérant qui a communiqué
à l'autorité sus-indiquée la liste des personnes détentrices de 10- Considérant par ailleurs qu'en confrontant ces
faux actes de naissance, en affirmant les avoir reçus de la pièces avec les listes d'émargement, il ressort, premièrement,
Cour Constitutionnelle, en même temps qu'il l'enjoignait de que plusieurs détenteurs des pièces d'état civil litigieuses
retirer certains desdits actes de naissance encore en circulation n'étaient pas inscrits sur les listes électorales ; que
ainsi que les récépissés des cartes nationales d'identité délivrés deuxièmement, au regard des mentions portées par les
sur la base de ces documents et ce, malgré sa qualité de scrutateurs sur lesdites listes d'émargement, ceux des électeurs
candidat ; que mieux, le jour du scrutin, pour influencer les qui étaient inscrits et à qui les pièces pour accéder au bureau
électeurs, Monsieur Joseph MOUKAMBI MOUKAMBI a de vote ont été retirées, n'ont pas pris part au vote le 5 mai
placé comme scrutateurs dans les bureaux de vote de Diyanga 2012 ; que le rapport général des élections partielles du 5 mai
et de l'école communale "A", Madame Albertine MAGANGA 2012 dont se prévaut le requérant, lequel rapport a été, au
MOUSSAVOU, député à l'Assemblée Nationale et Monsieur demeurant, signé par tous les membres de la Commission
Théophile NGONGA, Président de l'Assemblée départementale électorale de l'Ogoulou, atteste ce fait ;
départementale de l'Ogoulou ;
11- Considérant qu'au regard de l'analyse qui
précède, la preuve du trafic d'influence exercé par Monsieur
982 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 8 au 15 JUILLET 2012 - N°114
Senturel NGOMA MADOUNGOU, de la non application des 17- Considérant qu'aucun des faits allégués n'étant
mesures d'exécution de la décision de la Cour fondé, la requête de Monsieur Joseph MOUKAMBI
Constitutionnelle et de la participation au scrutin des MOUKAMBI doit être rejetée ;
personnes à qui les pièces d'état civil et d'identité litigieuses
ont été retirées, n'est pas rapportée ; que par conséquent, le Sur la demande reconventionnelle
moyen n'est pas établi ;
18- Considérant que Monsieur Senturel NGOMA
Sur le moyen tiré de la participation du Préfet de MADOUNGOU demande à la Cour Constitutionnelle de
l'Ogoulou à la propagande électorale condamner Monsieur Joseph MOUKAMBI MOUKAMBI à
dix ans d'inéligibilité et à une amende, au double motif que
12- Considérant que Monsieur Joseph MOUKAMBI celui-ci a, d'une part, fait des déclarations mensongères à son
MOUKAMBI prétend que le Préfet de l'Ogoulou a violé les encontre, et, d'autre part, exercé un recours abusif ;
dispositions de la loi n°7/96 du 12 mars 1996, modifiée,
portant dispositions communes à toutes les élections 19- Considérant, toutefois, qu'il convient de relever
politiques, en son article 129, pour avoir pris une part active que Monsieur Senturel NGOMA MADOUNGOU n'a pas
dans la campagne électorale du candidat du Parti démontré le caractère malicieux de la requête en examen,
Démocratique Gabonais, en tenant devant les fidèles, des notamment en prouvant que l'introduction de ladite requête
propos à caractère politique au cours d'une messe célébrée à la devant la Cour Constitutionnelle n'obéit pas à l'exercice d'un
Paroisse Saint Nicholas de Flue et en conviant, par une note droit naturel ; qu'il échet en conséquence de rejeter la
circulaire, les candidats et leurs équipes de campagne à une demande reconventionnelle introduite par Monsieur Senturel
réunion le 4 mai 2012 ; NGOMA MADOUNGOU ;
9- Considérant que Monsieur Rémy OSSELE 18- Considérant qu'aux termes de l'article 90 de la loi
NDONG rétorque qu'en réalité, c'est plutôt le requérant qui a n°7/96 du 12 mars 1996, modifiée, susvisée, tout représentant
versé dans la calomnie et l'injure à son endroit, par la d'un candidat dûment mandaté a le droit de suivre les diverses
distillation d'informations tendant à le dénigrer en le qualifiant opérations de vote ; que tout représentant d'un candidat
de voleur et en lui reprochant de n'avoir rien réalisé à Kango dûment mandaté a le droit de suivre les opérations de
pendant qu'il était au Gouvernement ; dépouillement de bulletins et de décompte de voix ; que toutes
observations formulées par lui doivent être consignées au
10- Considérant qu'aux termes de l'article 129 de la procès-verbal ; que seules les observations ainsi enregistrées
loi n°7/96 du 12 mars 1996 portant dispositions communes à sont prises en considération à l'appui d'une requête ultérieure
toutes les élections politiques, modifiée, les injures et autres introductive d'un contentieux électoral ;
violences sont susceptibles d'entraîner l'invalidation d'un
scrutin si elles sont enregistrées le jour du vote ; 19- Considérant que, selon l'article 98 de la même
loi, tout électeur atteint d'infirmité le mettant dans
11- Considérant que les procès-verbaux des l'impossibilité d'introduire ses bulletins dans les deux
opérations de vote ne comportent aucune observation dans ce enveloppes accolées ou de glisser celles-ci dans l'urne, est
sens ; que par ailleurs, aucune pièce n'a été versée au dossier autorisé à se faire assister par un électeur de son choix ;
pour étayer les allégations du requérant ; qu'il s'ensuit que ce
moyen doit être rejeté ; 20- Considérant qu'il résulte de l'instruction,
notamment de l'audition du Président du bureau de vote de
Sur le moyen tiré de l'ouverture tardive des bureaux Bele Akanabour, Monsieur Sosthène NZIGOU
de vote MOUNGUEGUI, que Monsieur Charles MAYOMBO étant
un malvoyant, il a été autorisé à se faire accompagner dans
12- Considérant que Monsieur Jean NGUEMA l'isoloir par l'électeur de son choix, Madame Philomène
NDOUTOUME dénonce l'ouverture tardive des bureaux de ASSENGONE BITEGHE ; qu'il en découle que le moyen est
vote, notamment ceux de l'école publique d'Evinayong à 9 inopérant ;
heures 30, d'Asseng Forêt à 8 heures 40, de l'école publique de
Nianame à 9 heures 20, de Ndouaniang à 9 heures 7, Sur le moyen tiré des votes d'électeurs non inscrits
d'Akournam Mvi-Mvi à 9 heures et de l'école publique de
Mbel à 8 heures 30 ; 21- Considérant que Monsieur Jean NGUEMA
NDOUTOUME affirme que Mesdames Marie-Christine
13- Considérant que les articles 82 et 87 de la loi NTSAME NDONG et Germaine ASSENGONE NKOGHE
n°7/96 du 12 mars 1996 modifiée, susvisée, prévoient que le ont voté au bureau de vote d'Evinayong, alors qu'elles n'y sont
scrutin est ouvert à 7 heures et trois membres du bureau au pas inscrites ; qu'il en a été de même de Monsieur Paul
moins doivent être présents en permanence pendant tout le KENAKE qui a voté au bureau de vote de Mfang alors que
cours des opérations de vote ; son nom n'existait pas sur la liste électorale de ce bureau de
vote ;
14- Considérant qu'il résulte de l'instruction que les
opérations de vote n'ont pu démarrer à 7 heures tel que prescrit 22- Considérant qu'il appert de l'instruction que
par la loi, faute de quorum des membres des bureaux de vote Madame Marie-Christine NTSAME NDONG est bien inscrite
concernés ; sur la liste électorale du bureau de vote d'Evinayong sous le
n°276 ; que Monsieur Jean Paul KENAKE, est également
15- Considérant qu'en dehors du constat d'ouverture inscrit sur la liste électorale du bureau de vote de Mfang sous
tardive desdits bureaux de vote, le requérant ne prouve pas le n°137 ; qu'il en résulte que les intéressés sont régulièrement
que des électeurs ont été empêchés d'accomplir leur devoir inscrits dans les bureaux de vote où ils ont exercé leur droit
civique de ce fait ; que dès lors, le moyen ne peut être retenu ; civique ; que pour ce qui est du cas de Madame Germaine
ASSENGONE NKOGHE, son nom ne figure pas sur la liste
Sur le moyen tiré de la présence dans l'isoloir de du bureau de vote d'Evinayong ; qu'en outre, le requérant
deux électeurs n'établit pas que l'intéressé a néanmoins pris part au vote dans
le bureau de vote concerné ; qu'il s'ensuit que le moyen n'est
16- Considérant que le requérant déclare que deux pas pertinent ;
électeurs, à savoir Madame Philomène ASSENGONE
BITHEGHE et Monsieur Charles MAYOMBO, se sont Sur le moyen tiré des votes multiples
retrouvés au même moment dans l'isoloir au bureau de vote de
Bele Akanabour ; 23- Considérant que le requérant déclare que
Madame Nicole ONDZAMBI a voté successivement aux
17- Considérant que Monsieur Rémy OSSELE bureaux de vote d'Andem et de Kango 1 alors qu'elle est
NDONG fait observer qu'aucune mention dans ce sens n'a été inscrite à Kango 2 ; qu'il en veut pour preuve deux
portée dans le procès-verbal du bureau de vote concerné ; photographies qu'il a produites aux débats ;
qu'en outre, il soutient que la lettre adressée à la Commission
départementale électorale par Monsieur Paul Narcisse 24- Considérant que les photographies dont s'agit
NZIENGUI, Assesseur audit bureau de vote, ne comporte montrent, l'une, un bâtiment devant lequel se trouvent des
aucun accusé de réception de ladite Commission, ce qui fait hommes et une partie de l'avant d'un véhicule, l'autre, le même
8 au 15 JUILLET 2012 - N°114 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 985
bâtiment et l'avant du même véhicule ainsi qu'une femme 31- Considérant qu'en dehors des seules affirmations
marchant en direction dudit véhicule ; qu'il ne peut donc pas du requérant, lesquelles sont contredites par le défendeur,
être déduit de ces images que Madame Nicole ONDZAMBI a Monsieur Jean NGUEMA NDOUTOUME ne verse au dossier
voté successivement dans deux bureaux de vote différents de ni les réclamations des électeurs qui auraient été lésés par les
celui dans lequel elle est inscrite ; que de plus, les faits qu'il allègue, ni une décision de la juridiction compétente
photographies ne sont pas admises comme moyen de preuve constatant la manipulation de la liste électorale ; que ce moyen
devant les juridictions ; qu'il suit de là que le moyen n'est pas n'est pas pertinent ;
fondé ;
Sur le moyen tiré de la désignation irrégulière des
Sur le moyen tiré du dépouillement sans éclairage membres des bureaux de vote
suffisant et du comptage des voix par un membre du
bureau de vote le dos tourné aux électeurs 32- Considérant que le requérant fustige la
désignation de sympathisants de Monsieur Rémy OSSELE
25- Considérant que le requérant affirme que le NDONG en qualité de scrutateurs dans certains bureaux de
dépouillement au bureau de vote d'Evinayong a été effectué vote ; que c'est le cas du chef de base pédagogique de Kango,
sans éclairage suffisant, à l'aide de bougies et que le comptage nommé Président du bureau de vote de Kango centre 1 et celui
des voix par un membre du bureau de vote était fait le dos de Monsieur Alain BATSIELILI, désigné vice-président pour
tourné aux électeurs ; le compte de la majorité au bureau de vote d'Asseng ;
26- Considérant qu'il résulte de l'instruction que le 33- Considérant qu'aux termes de l'article 76 de la loi
dépouillement au bureau de vote d'Evinayong s'est achevé n°7/96 du 12 mars 1996, modifiée, susvisée, le Président du
avant la tombée de la nuit ; que lorsque l'obscurité est apparue, bureau de vote est choisi par la Commission électorale locale
les résultats étaient déjà connus de tous et qu'il ne restait plus compétente, parmi les personnes ayant suivi une formation en
qu'à procéder au remplissage des procès-verbaux ; qu'à cet matière électorale et figurant sur une liste d'aptitude établie
effet, la salle de vote a été éclairée à l'aide d'une lampe de par le Préfet du département ou le Gouverneur de province
recharge, de deux lampes tempêtes et de deux bougies ; que, selon le cas ; que les deux vice-présidents et les deux
du reste, le requérant était bien représenté dans ce bureau de assesseurs sont désignés à parité par les partis ou groupement
vote ; que de surcroît, aucune réclamation n'a été consignée de partis politiques légalement reconnus de la majorité et de
dans ce sens au procès-verbal des opérations de vote ; qu'en l'opposition ;
conséquence, le moyen ne peut prospérer ;
34- Considérant que Monsieur Jean NGUEMA
Sur le moyen tiré de la remise des procès-verbaux NDOUTOUME ne prouve pas que le chef de base
sans fiches d'observations et réclamations pédagogique de Kango a été nommé en violation des
dispositions précitées de l'article 76 ; que par ailleurs, c'est
27- Considérant que le requérant dénonce la remise conformément à la loi, que Monsieur Alain BATSIELILI,
des procès-verbaux sans fiches d'observations et réclamations partisan de Monsieur Rémy OSSELE NDONG, a été désigné
aux bureaux de vote de l'école publique d'Evinayong, de par son parti politique vice-président pour le compte de la
l'école publique de Nianame, de l'école publique de Mbel et majorité au bureau de vote d'Asseng ; qu'en conséquence, le
d'Atsignant ; moyen invoqué n'est pas fondé ;
28- Considérant qu'il ressort de l'instruction que les Sur les moyens tirés de la présence d'un sympathisant
procès-verbaux étaient bien accompagnés des fiches du candidat déclaré élu aux abords des bureaux de
d'observations et réclamations, puisque le requérant s'est vote et de l'existence d'une banderole en face d'un
appuyé sur les observations contenues dans la fiche bureau de vote
concernant le bureau de vote d'Atsignant pour dénoncer la
présence du Directeur de campagne de Monsieur Rémy 35- Considérant que le requérant dénonce la présence
OSSELE NDONG aux alentours dudit bureau de vote ; qu'il de Monsieur Jean Jacques OBAME, Directeur de campagne
s'ensuit que ce moyen ne peut être retenu ; du candidat Rémy OSSELE NDONG aux abords du bureau de
vote d'Atsignant ; qu'il relève également l'existence d'une
Sur le moyen tiré de la manipulation de la liste banderole de Monsieur Rémy OSSELE NDONG restée
électorale accrochée le jour du scrutin, en face du bureau de vote
d'Angome ;
29- Considérant que, selon le requérant, la
manipulation de la liste électorale s'explique par le gonflement 36- Considérant, s'agissant de la banderole, que
de la liste électorale et la présence de doublons, alors que, Monsieur Rémy OSSELE NDONG précise que ladite
toujours selon lui, le Ministre de l'Intérieur avait annoncé que banderole ne se trouvait pas devant un bureau de vote, mais
pour cette élection partielle, la liste électorale devait être la plutôt dans un domicile privé ; qu'en outre, il a fait savoir que
même que celle qui avait servi au scrutin du 17 décembre cette banderole était celle de la campagne du scrutin du 17
2011 ; décembre 2011 ;
30- Considérant que la manipulation de la liste 37- Considérant que l'examen du procès-verbal du
électorale s'entend des manœuvres diligentées par un candidat bureau de vote d'Atsignant révèle effectivement la présence
ou sciemment réalisées à son profit, dans le but ou à l'effet de aux alentours dudit bureau de vote du Directeur de campagne
fausser l'égalité des suffrages ou la sincérité du scrutin ; du candidat du Parti Démocratique Gabonais, Monsieur Jean
Jacques OBAME, à 16 heures 45 ; que par rapport à
986 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 8 au 15 JUILLET 2012 - N°114
l'existence d'une banderole, les photographies produites par le opérations de vote sont prises en considération à l'appui d'une
requérant ne font pas ressortir l'existence d'une banderole de requête ultérieure introductive d'un contentieux électoral ;
campagne et que celle-ci était accrochée en face d'un bureau
de vote ; 46- Considérant qu'il résulte de l'instruction qu'aucun
de ces griefs n'a donné lieu à des observations dans les procès-
38- Considérant que, selon les dispositions de l'article verbaux des bureaux de vote concernés ; que du reste, le
130 de la loi n°7/96 du 12 mars 1996, modifiée, susvisée, en procès-verbal de centralisation des résultats de la Commission
cas d'inobservation des conditions et des formalités prescrites départementale électorale du Komo-Kango rapporte que le
par les lois et règlements, la Cour Constitutionnelle apprécie scrutin s'est déroulé dans cette circonscription électorale dans
librement si le vice constaté est de nature à entraîner de bonnes conditions ; que ces moyens ne peuvent prospérer ;
l'annulation des élections ;
47- Considérant qu'aucun des moyens contenus dans
39- Considérant que quoique blâmable, la présence la requête présentée par Monsieur Jean NGUEMA
de Monsieur Jean Jacques OBAME, Directeur de campagne NDOUTOUME n'étant fondé, celle-ci doit être rejetée ;
du candidat Rémy OSSELE NDONG, aux abords du bureau
de vote d'Atsignant, n'a pas exercé une influence déterminante DECIDE:
pour l'élection de Monsieur Rémy OSSELE NDONG ; que ce
moyen est inopérant ; Article premier : La requête présentée par Monsieur Jean
NGUEMA NDOUTOUME est recevable en la forme.
Sur le moyen tiré de la corruption
Article 2 : Au fond, ladite requête est rejetée.
40- Considérant que Monsieur Jean NGUEMA
NDOUTOUME allègue que de nombreux cas de corruption Article 3 : La présente décision sera notifiée aux parties, au
ont entaché le scrutin du 5 mai 2012 au premier siège du Président de la République, au Premier Ministre, au Président
département du Komo-Kango ; qu'il précise qu'au bureau de du Sénat, au Président de l'Assemblée Nationale et publiée au
vote d'Evinayong, Monsieur Léon ONDO NDONG a tenté de Journal Officiel de la République Gabonaise ou dans un
corrompre un couple en proposant à chaque conjoint la somme journal d'annonces légales.
de 10.000 francs CFA ; qu'au bureau de vote de Mbel, il a été
proposé à un agent de sécurité une somme de 50.000 francs Ainsi délibéré et décidé par la Cour Constitutionnelle
CFA contre le vote d'un électeur ; en sa séance du deux juin deux mil douze, où siégeaient :
- Madame Marie Madeleine MBORANTSUO, Président
41- Considérant qu'aux termes de l'article 82 de la loi - M. Jean Pierre NDONG
organique sur la Cour Constitutionnelle, la corruption entache - M. Michel ANCHOUEY
d'irrégularité l'élection et peut entraîner son annulation s'il est - M. Dominique BOUNGOUERE
reconnu par la Cour Constitutionnelle qu'elle a faussé le - Madame Louise ANGUE
résultat du scrutin d'une manière déterminante, pour l'élection - M. Jean Eugène KAKOU MAYAZA
des candidats ; - M. Joseph MOUGUIAMA, membres
M. Marc Aurélien TONJOKOUE, Commissaire à la loi,
42- Considérant qu'il appert des déclarations du assistés de Maître Jean-Laurent TSINGA, Greffier en Chef-
requérant lui-même, qu'aucune des tentatives de corruption Adjoint.
alléguées, à supposer même que lesdites tentatives soient _______________
avérées, n'a connu le moindre début d'exécution ; que le
moyen n'est pas constitué ; ACTES EN ABREGE
__________
Sur les moyens tirés de toutes les autres irrégularités
Déclarations de constitution de sociétés
43- Considérant que le requérant dénonce le transfert _______
des populations, la fraude, l'empêchement de voter, le vote sur
présentation d'actes de naissance légalisés seulement la veille - Fiche de circuit n°005-4083 GU8 du 7/05/2010 concernant la
du scrutin, l'absence d'encre dans certains bureaux de vote, ou société dénommée « MULTI SINDIL-SERVICES »
encore la mauvaise qualité de ladite encre, l'établissement et la Fondateur : Mr MOUNGUENGUI Gabriel, de nationalité
distribution d'actes de naissance la veille du scrutin, le trafic gabonaise, né le 01/01/1950 à Port-Gentil
d'influence et les félicitations adressées au Président du bureau Activité principale : Menuiserie.
de vote d'Evinayong par Madame NDONG ONDO, proche de Quartier & ville : Sud Port-Gentil ; BP : 1060 ; Tél : 07 12 35
Monsieur Rémy OSSELE NDONG ; 51.
44- Considérant que Monsieur Rémy OSSELE - Fiche de circuit n°003-2256 GU8 du 06/07/2011 concernant
NDONG rétorque que ces griefs jetés pêle-mêle tentent tout la société dénommée « CINQ RICHES »
simplement de travestir la réalité selon laquelle, le scrutin s'est Fondateur : Mr LEUKEUFACK D Richepin, de nationalité
déroulé sans incident dans l'ensemble des bureaux de vote de camerounaise, né le 02/01/1979 à Dschang
cette circonscription électorale ; Activité principale : Sciage et vente de bois.
Quartier & ville : Bac aviation Port-Gentil ; BP : 1629 ; Tél :
45- Considérant qu'aux termes de l'article 90 de la loi 07 33 77 19.
n°7/96 du 12 mars 1996 modifiée, susvisée, seules les __________________________________________________
observations enregistrées dans les procès-verbaux des __________________________________________________
16 au 23 JUILLET 2012
CINQUANTE TROISIEME ANNEE – N°115 PRIX: 2.000 Francs Dépôt légal 777
JOURNAL OFFICIEL
DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
POUR LES ABONNEMENTS ET LES ANNONCES :
“DIRECTION DES PUBLICATIONS OFFICIELLES” - LIBREVILLE - B. P. 563 - TEL. : 72.01.04
Ceux-ci sont payables d’avance, par mandat ou virement au nom de M. le Directeur “des Publications officielles” à Libreville
Compte courant postal N° 0101 100 2534, centre de Libreville.
SOMMAIRE
_____________________
ACTES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
_____________________
_____________ ___________________
MINISTERE DE LA JUSTICE, GARDE DES SCEAUX, Le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, des Droits
DES DROITS HUMAINS ET DES RELATIONS AVEC Humains et des Relations avec les Institutions
LES INSTITUTIONS CONSTITUTIONNELLES Constitutionnelles, Porte-parole du Gouvernement
_________ Ida RETENO ASSONOUET
Décret n°0227/PR/MJGSDHRPIC du 6 juin 2012 Le Ministre du Budget, des Comptes Publics et de la Fonction
approuvant les statuts de la Société Equatoriale des Mines Publique
Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, ________
CHEF DE L’ETAT ;
Annexe au décret n°0227/PR/MJGSDHRPIC du 6 juin
Vu la Constitution ; 2012
Vu le décret n°0140/PR du 27 février 2012 portant Statuts de la Société Equatoriale des Mines « S.E.M. »
nomination du Premier Ministre, Chef du Gouvernement ; Société d'Etat
Vu le décret n°0141/PR du 28 février 2012 portant Société Anonyme avec Conseil d'Administration et Direction
nomination des membres du Gouvernement de la République ; Générale au capital de 1.000.000.000 de FCFA
Vu la loi n°020/2005 du 3 janvier 2006 fixant des Siège social : Boulevard de l'Indépendance
règles de création, d'organisation et de gestion des services de BP : 23 801 ; Libreville.
l'Etat, ensemble les textes modificatifs subséquents ;
Vu la loi n°001/2005 du 4 février 2005 portant Statut Titre I : Forme-Objet-Dénomination-Siège Social-Durée
Général de la Fonction Publique ;
Vu la loi n°8/91 du 26 septembre 1991 portant Statut Article 1er : Forme
Général des fonctionnaires, ensemble les textes modificatifs Il a été créé par décret n°1018/PR/MMPH du 24 août
subséquents ; 2011, la Société Equatoriale des Mines, société d'Etat.
Vu la loi n°3/88 du 31 juillet 1990 fixant les
conditions générales d'emploi des agents contractuels de l'Etat, Les présents statuts fixent les dispositions relatives
ensemble les textes modificatifs subséquents ; aux attributions et au fonctionnement des organes, ainsi que
Vu la loi n°3/94 du 21 novembre 1994 portant Code les normes de gestion telles qu'issues de l'Acte Uniforme
du Travail de la République Gabonaise, ensemble les textes OHADA relatif au droit des sociétés commerciales et du GIE.
modificatifs subséquents ;
Vu la loi n°12/82 du 24 janvier 1983 portant La société d'Etat est soumise ainsi à un régime
organisation de la tutelle de l'Etat sur les établissements particulier issu des règles de droit public et des règles
publics, des sociétés d'Etat, des sociétés d'économie mixte et régissant les sociétés anonymes telles que prévues par l'Acte
des sociétés à participation financière publique, ensemble les Uniforme OHADA relatif au droit des sociétés commerciales
textes modificatifs subséquents ; et du GIE. Il est précisé que les règles issues de l'Acte
Vu le décret n°1018/PR/MIMPH du 24 août 2011 Uniforme OHADA relatif au droit des sociétés commerciales
portant création, attributions et organisation de la Société et du GIE et/ou celles issues des textes spécifiques
Equatoriale des Mines ; s'appliquent au cas où les présents statuts seraient muets.
Article 3 : Dénomination sociale Les actions nouvelles sont libérées, soit en espèces,
La société a été créée par le décret soit par compensation avec des créances certaines, liquides et
n°1018/PR/MMPH du 24 août 2011 susvisé sous la exigibles sur la société, soit par incorporation de réserves,
dénomination sociale de « Société Equatoriale des Mines » en bénéfices ou primes d'émission, soit par apport en nature.
abrégé « S.E.M.».
Les opérations d'augmentation du capital social
Dans tous les actes, annonces, factures, seront réalisées en conformité avec les règles de l'Acte
correspondances et autres documents quelconques émanant de Uniforme OHADA relatif au droit des sociétés commerciales
la société et destinés à des tiers, la dénomination sociale devra notamment en ses dispositions 562 et suivantes.
toujours être précédée ou suivie des mots écrits lisiblement et
en toutes lettres : « Société d'Etat avec Conseil 2. Réduction du capital social
d'Administration et Direction Générale ». Il en sera de même Le capital social est réduit, soit par la diminution de
de l'énonciation de l'adresse de son siège social, de la mention la valeur nominale des actions, soit par la diminution du
de son immatriculation au registre du commerce et du crédit nombre des actions.
mobilier.
Les opérations de réduction du capital social seront
Article 4 : Siège social réalisées en conformité avec les règles de l'Acte Uniforme
Le siège social est établi à Libreville, République OHADA relatif au droit des sociétés commerciales notamment
Gabonaise, Boulevard de l'Indépendance, boîte postale 23 en ses dispositions 627 à 638.
801.
Article 9 : Libération des actions
Il pourra être transféré en tout autre endroit du Les actions représentatives d'apports en nature
territoire national sur simple décision du Conseil effectués lors d'une augmentation de capital doivent être
d'Administration. intégralement libérées au moment de la réalisation définitive
de l'augmentation du capital.
Article 5 : Durée
La durée de la société est fixée à quatre vingt dix- Toute souscription d'actions de numéraire effectuée
neuf (99) ans à compter du jour de son immatriculation au lors d'une augmentation de capital est, à peine de nullité,
RCCM, sauf cas de dissolution ou de prorogation prévus par accompagnée du versement du quart au moins du montant
la loi ou les présents statuts. nominal des actions souscrites, et s'il y a lieu, de la totalité de
la prime exigée des souscripteurs.
Titre II : Apports-Capital Social-Actions
Le solde du montant des actions est payable en une
Article 6 : Apports ou plusieurs fois, dans un délai maximum de trois ans, à
compter du jour de la réalisation définitive de l'augmentation
16 au 23 JUILLET 2012 - N°115 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 989
du capital, aux époques et dans les conditions fixées par le L'acceptation du cessionnaire n'est exigée que pour
Conseil d'Administration. les transferts d'actions non entièrement libérées.
Les appels de fonds sont portés à la connaissance des Les frais de transport sont à la charge des
actionnaires un mois avant l'époque fixée pour chaque cessionnaires.
versement, soit par lettre recommandée avec avis de réception,
soit par un avis inséré dans un journal d'annonces légales du Les actions non libérées des versements exigibles ne
lieu du siège social. sont pas admises au transfert.
Les actionnaires ont, à toute époque, la faculté de se Toute entrée au capital d'une collectivité locale et/ou
libérer par anticipation de l'intégralité du montant de leurs d'un service public personnalisé, ainsi que toute cession
actions. d'actions entre l'Etat et/ou la collectivité locale et/ou les
services publics personnalisés, est soumise à l'agrément
Les titulaires de certificats d'actions non libérées, les préalable du Conseil d'Administration.
cessionnaires intermédiaires et les souscripteurs sont
solidairement tenus du montant non libéré desdites actions ; L'agrément résulte soit d'une notification, soit du
toutefois tout souscripteur ou actionnaire qui cède ses titres défaut de réponse dans le délai d'un (1) mois à compter de la
cesse, deux ans après la cession, d'être responsable des demande.
versements non encore appelés.
A cet effet, en cas de cession projetée, le cédant doit
Les versements à effectuer lors de la souscription ou en faire la déclaration à la société, par tous les moyens, en
lors des appels de fonds sont faits au siège social ou en tout indiquant les nom, prénom, qualité et adresse du cessionnaire
autre endroit indiqué à cet effet. proposé, le nombre d'actions dont la transmission est
envisagée ainsi que le prix offert.
Article 10 : Forme des actions
Les titres d'actions entièrement libérés sont L'Etat dispose d'un droit de préemption sur les projets
nominatifs. de cession d'actions envisagés par les collectivités locales et
les services publics personnalisés.
Les versements effectués lors de la souscription
d'action de numéraire non encore entièrement libérées, sont Ce droit de préemption s'exerce dans un délai de dix
constatés par un récépissé nominatif, lequel est échangé dans (10) jours à compter de la notification au Conseil
les trois mois de la réalisation définitive de la libération du d'Administration du projet de cession d'actions.
capital initial ou de l'augmentation du capital en cours de vie
sociale contre un titre provisoire d'actions, également Si au terme de ce délai, l'Etat n'a pas usé de son droit
nominatif, sur lequel sont mentionnés les versements de préemption, les autres actionnaires peuvent exercer leur
ultérieurs, sauf le dernier qui est fait contre la remise du titre droit de préemption dans la proportion du nombre d'actions
définitif. possédées par chacun d'eux.
Les titres provisoires, comme les titres définitifs sont Les actionnaires disposent d'un délai de quinze (15)
extraits de registres à souches, revêtus d'un numéro d'ordre et jours pour se porter acquéreur desdites actions.
du timbre de la société.
Si aucun actionnaire n'a usé de son droit de
Ils sont signés par un administrateur et une personne, préemption dans ce délai, ou s'il n'a été usé de ce droit qu'en
même étrangère à la société, spécialement déléguée à cet effet partie, le Conseil d'Administration peut décider dans un délai
par le Conseil d'Administration. Ces signatures peuvent être, de dix (10) jours de faire acquérir par la société en vue de leur
soit manuscrites, soit imprimées, soit apposées au moyen annulation les actions au prix projeté, ou à défaut d'accord à
d'une griffe ; toutefois, la signature de la personne étrangère à un prix fixé à dires d'experts désignés par le Président du
la société est manuscrite. Tribunal de Première Instance.
Article 11 : Transmission des actions Les délais ci-dessus sont des délais francs qui ne
En considération de la particularité de la société qui comprennent pas les jours fériés en République Gabonaise.
est une société d'Etat et au titre de l'article 44 de la loi
n°020/2005, les actions ne pourront être détenues que par Article 12 : Droits et obligations attachés aux actions
l'Etat, l'Etat et une collectivité locale ou les services publics 1. Chaque action donne droit, dans les bénéfices et dans l'actif
personnalisés. social, à une part proportionnelle au nombre des actions
émises.
Aucun transfert ne peut par conséquent être réalisé à
l'égard d'une personne morale autre qu'une collectivité locale La possession d'une action emporte, de plein droit,
ou des services publics personnalisés. adhésion aux présents statuts et aux résolutions régulièrement
prises par l'Assemblée Générale.
La cession des actions nominatives doit s'opérer par
une déclaration de transfert signée du cédant ou de son Les droits et obligations attachés à l'action suivent le
mandataire et mentionnée sur un registre de la société. titre, dans quelques mains qu'il passe.
990 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 16 au 23 JUILLET 2012 - N°115
Titre III : Administration de la société Tout administrateur sortant est rééligible, sous
réserve des décisions qui seraient prises par l'autorité étatique
Article 13 : Organisation de la société représentée.
Conformément à l'article 7 du décret n°1018, la
S.E.M est organisée autour : Article 15 : Organisation du Conseil d'Administration
- d'un Conseil d'Administration ; En considération de la particularité de la société qui
- d'une Direction Générale. est une société d'Etat, le Président du Conseil d'Administration
est désigné par décret du Président de la République.
Article 14 : Le Conseil d'Administration
La S.E.M est administrée par un Conseil Cette désignation doit ensuite être entérinée par le
d'Administration dont les membres peuvent être des personnes Conseil d'Administration qui procèdera à cet effet à sa
physiques ou morales. nomination en qualité d'Administrateur.
Le Conseil d'Administration est composé de trois (3) Le Conseil d'Administration a, en outre, la faculté de
membres au moins et douze (12) au plus choisis parmi les désigner un Secrétaire qui peut être choisi en dehors des
personnes physiques ou morales actionnaires ou non nommés administrateurs.
par l'Assemblée Générale.
Les fonctions du Président du Conseil
Les membres du Conseil d'Administration peuvent d'Administration cessent suivant décret du Président de la
être choisis dans la limite du 1/3 des membres parmi des République et emporte automatiquement cessation du mandat
personnes non actionnaires en raison de leur qualité d'experts de l'Administrateur concerné.
dans le secteur minier ou financier.
Le Président du Conseil d'Administration convoque
Les personnes morales publiques auxquelles les les réunions du Conseil d'Administration, il préside les
fonctions d'administrateur auront été confiées sont tenues de réunions du Conseil d'Administration et des assemblées
désigner à la société, lors de leur nomination, par lettre au générales. Il doit veiller à ce que le Conseil d'Administration
porteur contre accusé de réception, un représentant permanent assume le contrôle de la gestion de la société confiée au
pour la durée du mandat. En cas de changement du Directeur Général.
représentant permanent, la personne morale publique est tenue
de notifier sans délai par lettre au porteur contre accusé de Le Président du Conseil d'Administration ne peut
réception, l'identité du nouveau représentant permanent. exercer plus de trois (3) mandats de Président du Conseil
d'Administration de sociétés anonymes ayant leur siège social
En cas de décès ou de démission d'un ou de plusieurs sur le territoire d'un même Etat partie.
administrateurs ou du représentant permanent de la personne
morale publique, le Conseil doit faire état de cette vacance De même, le mandat de Président du Conseil
dans un délai d'un (1) mois afin de pourvoir à son d'Administration n'est pas cumulable avec plus de deux (2)
remplacement. mandats d'Administrateur Général ou de Directeur Général de
sociétés anonymes ayant leur siège social sur le territoire d'un
Lorsque le nombre des administrateurs est devenu même Etat partie.
inférieur au minimum statutaire ou lorsque le nombre
d'administrateurs actionnaires de la société est inférieur aux En cas d'empêchement du Président du Conseil
deux tiers des membres du Conseil, le Conseil doit, dans un d'Administration, les fonctions peuvent être provisoirement
délai de trois (3) mois à compter du jour où se produit la assurées par un membre désigné parmi les administrateurs.
vacance, nommer de nouveaux administrateurs en vue de
compléter son effectif. Les délibérations du Conseil prises Article 16 : Réunion du Conseil
durant ce délai demeurent valables. Le Conseil d'Administration se réunit sur
convocation de son Président ou d'un administrateur délégué à
Les premiers administrateurs de la société sont cet effet ou de la moitié de ses membres, aussi souvent que
nommés par décret du Président de la République pour une l'intérêt de la société l'exige.
durée de deux (2) ans.
Les administrateurs constituant le tiers au moins des
En cours de vie sociale, ils sont renouvelés par membres du Conseil d'Administration peuvent, en indiquant
l'Assemblée Générale pour une durée de six (6) ans suivant l'ordre du jour de la séance, convoquer le Conseil
confirmation de leur qualité par décret du Président de la d'Administration, si celui-ci n'est pas réuni depuis plus de
République, sauf en ce qui concerne les administrateurs deux (2) mois.
nommés en dehors des actionnaires et pour leur qualité
d'experts dans le secteur minier et financier. Les convocations sont faites par lettre avec avis de
réception adressée à chacun des administrateurs, huit (8) jours
Chaque année s'entend de la période courue entre avant la réunion et mentionnant l'ordre du jour de celle-ci,
deux assemblées générales ordinaires annuelles consécutives. lequel ordre du jour est arrêté par le Président ou par les
Toutefois, ce mode de calcul ne peut avoir pour effet de porter administrateurs procédant à la convocation.
à plus de six (6) années, la durée du mandat d'un
administrateur. Toutefois, le Conseil peut se réunir sur convocation
verbale et l'ordre du jour peut n'être fixé que lors de la
réunion.
16 au 23 JUILLET 2012 - N°115 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 991
Le Conseil se réunit au siège social ou en tout autre - autoriser les conventions réglementées prévues à l'article
endroit de la République Gabonaise indiqué par la 438 de l'Acte Uniforme ;
convocation. - contracter et autoriser tous cautionnements, avals et
garanties conformément à l'article 438 de l'Acte Uniforme et
Article 17 : Délibérations du Conseil dans les conditions prévues à l'article 449 de l'Acte
Tout administrateur peut donner, même par lettre, Uniforme ;
télex, télécopie, fax, email ou télégramme, pouvoir à l'un de - autoriser les prises de participation ;
ses collègues de le représenter à une séance du Conseil, mais - approuver le budget de fonctionnement de la société ;
chaque administrateur ne peut représenter qu'un seul de ses - approuver les stratégies d'orientation et de développement
collègues. de la société ;
- autoriser les cessions d'actions ;
Pour la validité des délibérations, la présence - autoriser les emprunts et accepter les dons et legs ;
effective de la moitié au moins des administrateurs en exercice - soumettre à l'Assemblée Générale Extraordinaire toutes les
est nécessaire. propositions d'augmentation ou de diminution de capital, de
prorogation, fusion, dissolution anticipée de la société, de
Les décisions sont prises à la majorité des voix des modifications statutaires ; enfin, il exécute toutes les
membres présents ou représentés, chaque administrateur décisions de l'Assemblée Générale.
disposant d'une voix et l'administrateur mandataire d'un de ses
collègues, de deux voix. En cas de partage, la voix du Le Conseil peut encore instituer tout comité de
Président est prépondérante. direction et tout comité consultatif et technique, permanent ou
non, dont les membres sont choisis parmi les administrateurs
La justification du nombre des administrateurs en ou en dehors d'eux ; il règle le fonctionnement et les
exercice et de leur nomination ainsi que, le cas échéant, la attributions de ces comités.
justification des pouvoirs des administrateurs ayant représenté
leurs collègues, résulte valablement vis à vis des tiers, de la Tout ce qui n'est pas expressément réservé à
seule énonciation dans le procès-verbal de chaque réunion des l'Assemblée Générale par les lois et les présents statuts est de
noms des administrateurs présents, représentés ou absents. la compétence du Conseil d'Administration.
Les procès-verbaux sont signés par le Président de Cette désignation doit ensuite être entérinée par le
séance et par un administrateur au moins, ayant assisté à la Conseil d'Administration.
séance.
Les fonctions du Directeur Général cessent suivant
Les copies ou extraits de ces procès-verbaux à décret du Président de la République.
produire en justice ou ailleurs sont signés soit par le Président
et un administrateur soit par deux administrateurs. Le Directeur Général assure la Direction Générale de
la société. Il la représente dans ses rapports avec les tiers.
Article 19 : Pouvoirs du Conseil d'Administration
Le Conseil d'Administration est investi des pouvoirs Pour l'exercice de ses fonctions, il est investi des
les plus étendus pour agir en toutes circonstances au nom de la pouvoirs les plus étendus qu'il exerce dans la limite de l'objet
société. social et sous réserve de ceux expressément attribués aux
assemblées générales ou spécialement réservés au Conseil
Il les exerce dans la limite de l'objet social et sous d'Administration par des dispositions légales ou statutaires.
réserve de ceux expressément attribués par l'Acte Uniforme
aux assemblées d'actionnaires. Il dispose notamment des pouvoirs suivants sans que
cette liste soit limitative :
Il dispose notamment des pouvoirs suivants :
- préciser les objectifs de la société et l'orientation qui doit Personnel :
être donnée à son administration ; Il nomme et révoque tout agent et employé de la
- exercer un contrôle permanent de la gestion assurée par le société, arrête leur rémunération fixe ou variable, ainsi que les
Directeur Général ; autres conditions de leur admission et de leur retraite ; il
- arrêter les comptes et les états financiers de synthèse de organise, s'il le juge utile, toute caisse de secours et de
chaque exercice ainsi que le rapport de gestion sur l'activité prévoyance pour le personnel.
de la société qui sont soumis à l'approbation de l'Assemblée
Générale Ordinaire ; Etablissement d'usines, de bureaux, et.:
- décider du déplacement du siège social dans les limites du Il établit, au Gabon ou à l'étranger, tout ateliers,
territoire d'un même Etat partie et modifier en conséquence usines, dépôts, bureaux, agences ou succursales, les déplace
les statuts sous réserve de la ratification par la plus ou les supprime.
prochaine Assemblée Générale conformément à l'article 451
de l'Acte Uniforme ;
992 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 16 au 23 JUILLET 2012 - N°115
A cet effet, il contracte, cède ou résilie, tous baux et Et il intéresse la société dans tous syndicats relatifs
locations et accepte tous transferts de bail, avec ou sans aux titres émis par lesdites sociétés.
promesse de vente.
Il peut, toutefois, à titre de placement provisoire des
Il effectue tous travaux quelconques, notamment, fonds disponibles représentatifs de bénéfices ou de réserves,
tous travaux d'installation ou d'aménagement et toutes souscrire, acheter ou céder toutes actions et parts d'intérêt dans
constructions nouvelles. les sociétés ayant un objet social différent de l'objet de la
présente société et toutes parts de fondateur ou parts
Gestion commerciale : bénéficiaires et toutes obligations de toute société, quel que
Il effectue tous les actes nécessités par la réalisation soit son objet.
de l'objet social.
Emprunts :
Il détermine les conditions des achats et des ventes et Il contracte tous emprunts quelconques, sans
autorise tout crédit ou avance. limitation de montant, de la manière et aux conditions qu'il
juge convenables, sous réserve de ceux soumis à autorisation
Il fixe les dépenses générales d'administration. du Conseil d'Administration ; toutefois, les emprunts par voie
d'émission de bons de caisse ou d'obligations doivent être
Il statue sur tous traités, marchés, soumissions, autorisés par l'Assemblée Générale Ordinaire des actionnaires.
adjudications ou entreprises, à forfait ou autrement, entrant
dans l'objet de la société. Constitution de garanties :
Il consent toutes hypothèques, tous nantissements,
Il demande ou accepte toutes concessions ou délégations, cautionnements, avals et autres garanties
adjudications et fournit tous cautionnements. Il souscrit, mobilières et immobilières sur les biens de la société, sous
endosse, accepte et acquitte tous effets de commerce. réserve de ceux soumis à autorisation du Conseil
d'Administration.
Il se fait ouvrir tout compte de chèques postaux et
auprès de toute banque gabonaise ou étrangère, tous comptes Il autorise toutes antériorités et subrogations, avec ou
de dépôt, comptes courants ou comptes d'avances sur titres et sans garantie.
crée tous chèques, virements et effets pour le fonctionnement
de ces comptes. Actions en justice et représentation :
Il exerce, devant toutes juridictions, toutes actions
Il touche les sommes dues à la société et paie celles judiciaires, tant en demandant qu'en défendant et représente la
qu'elle doit. société devant toutes administrations et entreprises publiques
ou privées.
Administration des biens sociaux :
Il gère les biens meubles et immeubles de la société. Transactions :
Il autorise tous traités, transactions, compromis,
A cet effet, il consent ou résilie tous baux et locations acquiescements et désistements.
avec ou sans promesse de vente.
Mainlevées :
Il effectue tous travaux quelconques et toutes Il consent toutes mainlevées d'inscriptions, saisies,
constructions nouvelles. oppositions et autres droits, avant ou après paiement.
Il détermine le placement des sommes disponibles, Dans ses rapports avec les tiers, la société est
sous réserve de ce qui sera indiqué ci-après. engagée, même par les actes du Directeur Général qui ne
relèvent pas de l'objet social, dans les conditions et limites
Acquisitions et aliénations : fixées par l'article 122 de l'Acte Uniforme.
Il procède à toutes acquisitions, échanges et
aliénations de biens meubles et immeubles ; toutefois, il ne Le Directeur Général peut être lié avec la société par
peut procéder à la vente d'un fonds de commerce dont un contrat de travail, à la condition que son contrat de travail
l'exploitation constituerait l'objet social. corresponde à un emploi effectif.
En dehors de ces rémunérations, et hormis Dans son rapport à l'Assemblée Générale Ordinaire,
l'hypothèse des sommes perçues au titre d'un contrat de travail le Commissaire aux comptes déclare :
dans les conditions de l'article 426 de l'Acte Uniforme, les - soit certifier la régularité et la sincérité des états financiers
administrateurs ne peuvent recevoir aucune autre forme de de synthèse ;
rémunération permanente ou non. - soit assortir sa certification de réserves ou la refuser en
précisant les motifs de ces réserves ou de ce refus.
Article 23 : Conventions entre la société et l'un de ses
administrateurs/Président/Directeur Général Le Commissaire aux comptes a pour mission
permanente, à l'exclusion de toute immixtion dans la gestion,
1- Conventions réglementées : de vérifier les valeurs et les documents comptables de la
Toute convention entre la société et l'un de ses société et de contrôler la conformité de sa comptabilité aux
administrateurs, Président du Conseil d'Administration ou règles en vigueur.
Directeur Général, soit directement ou indirectement, soit par
personne interposée, ou entre la société et une autre entreprise, Le Commissaire aux comptes vérifie la sincérité et la
si l'un des administrateurs est propriétaire, associé en nom, concordance avec les états financiers de synthèse, des
gérant, Administrateur ou Directeur de l'entreprise, doit être informations données dans le rapport de gestion du Conseil
soumise à l'autorisation préalable du Conseil d'Administration d'Administration dans les documents sur la situation financière
dans les conditions fixées à l'article 438 de l'Acte Uniforme. et les états financiers de synthèse de la société adressés à
l'Assemblée Générale.
L'autorisation n'est pas nécessaire lorsque les
conventions portent sur des opérations courantes conclues à Il fait état de ces observations dans son rapport à
des conditions normales. Les opérations courantes sont celles l'Assemblée Générale annuelle.
qui sont effectuées par une société, d'une manière habituelle,
dans le cadre de ses activités. Le Commissaire aux comptes dresse un rapport dans
lequel il porte à la connaissance du Conseil d'Administration :
Les conditions normales sont celles qui sont - les contrôles et vérifications auxquels il a procédé et les
appliquées pour des conventions semblables, non seulement différents sondages auxquels il s'est livré ainsi que leurs
par la société, mais également par d'autres sociétés du même résultats ;
secteur d'activité. - les postes du bilan et des autres documents comptables
auxquels des modifications lui paraissent devoir être
Le Président du Conseil d'Administration avise le apportées, en faisant toutes les observations utiles sur les
Commissaire aux comptes, dans le délai d'un (1) mois à méthodes d'évaluation utilisées pour l'établissement de ces
compter de leur conclusion, de toute convention autorisée par documents ;
le Conseil d'Administration et la soumet à l'approbation de - les irrégularités et les inexactitudes qu'il aurait
l'Assemblée Générale Ordinaire statuant sur les comptes de découvertes ;
l'exercice écoulé. - les conclusions auxquelles conduisent les observations et
rectifications ci-dessus sur les résultats de l'exercice
Le Commissaire aux comptes est tenu de présenter à comparés à ceux du dernier exercice.
l'Assemblée Générale un rapport spécial sur ces conventions.
994 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 16 au 23 JUILLET 2012 - N°115
Le Commissaire aux comptes est obligatoirement 2- Mode de convocation :
convoqué à toutes les réunions du Conseil d'Administration et
d'assemblées générales dans les mêmes conditions que les Les convocations peuvent être faites par un avis
administrateurs et les actionnaires. inséré dans l'un des journaux habilités à recevoir les annonces
légales sur le lieu du siège social ou par une lettre
En cas d'empêchement, de démission ou de décès du individuelle, expédiée à chaque actionnaire avec avis de
Commissaire aux comptes, ses fonctions sont exercées par le réception, au moins quinze (15) jours avant la tenue de
Commissaire aux comptes suppléant jusqu'à la cessation de l'Assemblée.
l'empêchement ou, lorsque l'empêchement est définitif, jusqu'à
l'expiration du mandat du Commissaire aux comptes empêché. Les avis et lettres de convocation mentionnent l'ordre
du jour de l'Assemblée et les jour, heure et lieu de la réunion.
Lorsque l'empêchement a cessé, le Commissaire aux L'ordre du jour est arrêté par l'auteur de la convocation. Il ne
comptes reprend ses fonctions après la prochaine Assemblée pourra être mis en délibération que les questions figurant à
Générale Ordinaire qui approuve les comptes. l'ordre du jour ou inscrites en application de l'article 520 de
l'Acte Uniforme.
Lorsque le Commissaire aux comptes suppléant est
appelé aux fonctions de titulaire, il est procédé, lors de la plus Si l'Assemblée est tenue sur la deuxième, troisième
prochaine Assemblée Générale Ordinaire, à la désignation ou quatrième convocation, l'avis reproduit l'ordre du jour et
d'un nouveau suppléant dont les fonctions cessent de plein indique les résultats de la ou des assemblées précédentes.
droit lorsque le Commissaire empêché reprend ses fonctions.
3- Inobservation des formes et délais de convocation :
Titre V : Assemblée d'actionnaires Les actionnaires réunis en assemblées générales, sans
l'observation des formes et délais prescrits pour les
Article 25 : Nature des assemblées et époques de leur réunion convocations, peuvent délibérer valablement lorsque tous les
actionnaires sont présents ou valablement représentés à
Les décisions sont prises en Assemblée Générale l'Assemblée, si le Commissaire aux comptes a émis ses
comme suit : rapports.
La feuille de présence ainsi émargée par les Article 32 : Quorum et majorité dans les assemblées
actionnaires présents est certifiée sincère et véritable sous générales
leur responsabilité par les scrutateurs ; elle est déposée au
siège social et doit être communiquée à tout requérant, 1-. Pour délibérer valablement, l'Assemblée Générale
conformément à la loi. Ordinaire doit être composée d'actionnaires représentant au
moins le quart des actions ayant le droit de vote.
3-. Fonctions du bureau :
Les fonctions du bureau se bornent exclusivement à Ce quorum n'est toutefois calculé qu'après déduction
signer le procès-verbal des délibérations de l'Assemblée et de la valeur nominale des actions privées de droit de vote en
veiller à la sincérité de la feuille de présence. vertu des dispositions légales et réglementaires.
Article 29 : Etendue et exercice du droit de vote des S'il n'est pas atteint, l'Assemblée est convoquée de
actionnaires nouveau dans les formes et délais prescrits et les délibérations
sont valablement prises quel que soit le nombre des actions
1-. Nombre de voix : représentées, mais elles ne peuvent porter que sur les
Chaque actionnaire, qu'il soit présent ou représenté à questions qui figuraient à l'ordre du jour de la première
l'Assemblée, a autant de voix qu'il possède d'actions. réunion.
2-. Mode de scrutin : 2-. Les délibérations de l'Assemblée Générale Ordinaire sont
Les votes sont exprimés : prises à la majorité des voix.
- soit par mains levées, si ce procédé permet de dénombrer
facilement les votes émis ; Article 33 : Pouvoirs de l'Assemblée Générale Ordinaire
- soit par appel nominal ; L'Assemblée Générale Ordinaire prend toutes les
- soit encore par utilisation de bulletins de vote remis à décisions autres que celles qui sont expressément réservées
chaque membre de l'Assemblée lors de la signature de la pour les assemblées générales extraordinaires.
feuille de présence, établis pour chacune des résolutions à
soumettre au vote et portant le nombre de voix dont dispose Elle est notamment compétente pour :
l'actionnaire intéressé, tant en ce qui le concerne qu'en - statuer sur les états financiers de synthèse de l'exercice ;
qualité, le cas échéant, de mandataire d'autres actionnaires. - décider de l'affectation du résultat ;
- nommer les administrateurs en cours de vie sociale ainsi
Toutefois, à la demande d'un ou de plusieurs que le Commissaire aux comptes ;
membres de l'Assemblée, représentant par eux-mêmes ou en - approuver ou refuser d'approuver les conventions conclues
qualité de mandataires, un dixième du capital présent ou entre les dirigeants sociaux et la société ;
représenté à l'Assemblée, il est obligatoirement procédé au - approuver le rapport du Commissaire aux comptes prévu
vote par appel nominal. par les dispositions de l'article 547 de l'Acte Uniforme.
Article 30 : Procès-verbaux des délibérations des assemblées Règles spéciales aux assemblées autres que les assemblées
Les délibérations des assemblées générales sont générales ordinaires
constatées par des procès-verbaux établis, à la fin de chaque
réunion ou après celle-ci, par les membres du bureau et signés Article 34 : Quorum et majorité dans les assemblées autres
par eux. que les assemblées générales ordinaires
Lorsque le quorum n'est pas réuni, l'Assemblée peut Article 38 : Affectation et répartition des bénéfices
être une troisième fois convoquée dans un délai qui ne peut L'Assemblée Générale décide de l'affectation du
excéder deux (2) mois à compter de la date fixée par la résultat dans le respect des dispositions légales et statutaires.
deuxième convocation, le quorum restant fixé au quart des
actions. L'Assemblée Générale constitue les dotations
nécessaires à la réserve légale qui correspond à un dixième au
2- Majorité : moins du bénéfice net, diminué, le cas échéant, des pertes
L'Assemblée Générale Extraordinaire statue à la antérieures, qui cessent lorsque la réserve atteint le cinquième
majorité des deux tiers des voix exprimées. Lorsqu' il est du montant du capital social.
procédé à un scrutin, il n'est pas tenu compte des bulletins
blancs. Après approbation des états financiers de synthèse et
constatation de l'existence de sommes distribuables,
Dans le cas de transfert du siège de la société sur le l'Assemblée Générale détermine :
territoire d'un autre Etat, la décision est prise à l'unanimité des - le cas échéant, les dotations à des réserves facultatives ;
membres présents ou représentés. - la part de bénéfices à distribuer, selon le cas, aux actions
ou aux parts sociales ;
Article 35 : Pouvoirs de l'Assemblée Générale Extraordinaire - le montant du report à nouveau éventuel.
L'Assemblée Générale Extraordinaire est seule
habilitée à modifier les statuts dans leurs dispositions. Cette part de bénéfice revenant à chaque action ou à
chaque part sociale est appelée dividende.
L'Assemblée Générale Extraordinaire est également
compétente pour : L'époque, le mode et le lieu de paiement des
- autoriser les fusions, scissions, transformations et apports dividendes sont fixés par l'Assemblée Générale annuelle, à
partiels d'actif ; défaut, par le Conseil d'Administration.
- transférer le siège social en toute autre ville de l'Etat partie
où il est situé, ou sur le territoire d'un Etat ; Tout dividende distribué en violation des règles
- dissoudre par anticipation la société ou en proroger la énoncées au présent article est un dividende fictif.
durée.
TITRE VII : Dissolution et liquidation
Toutefois, l'Assemblée Générale Extraordinaire ne
peut augmenter les engagements des actionnaires au-delà de Article 39 : Dissolution-Liquidation de la société
leurs apports qu'avec l'accord de chaque actionnaire. A toute époque, l'Assemblée Générale Extraordinaire
peut, sur proposition du Conseil d'Administration, se
Titre VI : Comptes-Affectation et répartition des résultats prononcer sur la dissolution de la société.
JOURNAL OFFICIEL
DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
POUR LES ABONNEMENTS ET LES ANNONCES :
“DIRECTION DES PUBLICATIONS OFFICIELLES” - LIBREVILLE - B. P. 563 - TEL. : 72.01.04
Ceux-ci sont payables d’avance, par mandat ou virement au nom de M. le Directeur “des Publications officielles” à Libreville
Compte courant postal N° 0101 100 2534, centre de Libreville.
SOMMAIRE
_____________________
ACTES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
_____________________
_____________ ______________
Décret n°0247/PR/MFAS du 19 juin 2012 portant création et Décret n°0250/PR/MBCPFP du 19 juin 2012 instituant les
organisation de la Direction Générale de la Promotion des trophées de l'Administration Publique……………………1003
Associations du secteur de l'Action Sociale et de la
Famille………………………………………………….….999 Décret n°0251/PR/MBCPFP du 19 juin 2012 fixant les
modalités d'attribution et de calcul du capital décès aux ayants
______________ droit de l'agent public décédé………………………….....1004
Chapitre III : Des dispositions diverses et finales Article 2 : Les travaux interdits aux femmes dans le cadre de
leur activité professionnelle sont les suivants :
Article 13 : Des textes réglementaires déterminent, en tant - réparation des accumulateurs électriques ;
que de besoin, les dispositions de toute nature nécessaires à - blanchissage à la céruse des dentelles ;
l'application du présent décret. - grattage et ponçage des peintures à la céruse et au sulfate
de plomb ;
Article 14 : Le présent décret sera enregistré, publié selon la - fabrication du phosphore ;
procédure d'urgence et communiqué partout où besoin sera. - fabrication du chlore ;
- fabrication d'eau de javel ;
24 au 31 JUILLET 2012 - N°116 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1001
- dépôt et fabrique d'engrais ; Vu l'ordonnance n°00000006/PR/2012 du 13 février
- fabrication du massicot ; 2012 fixant les règles générales relatives à l'urbanisme en
- fabrication des matières colorantes ; République Gabonaise ;
- aiguisage et polissage des métaux ; Vu la loi n°8/91 du 26 septembre 1991 portant Statut
- extraction et fabrication des meulières et meubles ; Général des fonctionnaires ;
- fabrication du chlorure de chaux ; Vu la loi n°14/63 du 8 mai 1963 fixant la
- polissage à sec des cristaux ; composition du domaine de l'Etat et les règles qui en
- polissage à sec du verre ; déterminent les modes de gestion et d'aliénation ;
- fabrication des chlorures de soufre ; Vu la loi n°15/96 du 15 avril 1996 relative à la
- fabrication de l'acide arsénique ; décentralisation ;
- fabrication de l'acide nitrique ; Vu le décret n°001139/PR/MEFBP du 18 décembre
- fabrication de l'acide oxalique ; 2002 portant création, attributions et organisation de la
- fabrication de l'acide salicylique ; Direction Générale des Impôts, ensemble les textes
- affichage des métaux au fourreau ; modificatifs subséquent ;
- fabrication des alliages et soudures contenant plus de 10% Vu le décret n°589/PR/MFRA/MFEBP-CPE/MFEBP
de plomb ; du 1er juin 1997 fixant les conditions d'attributions de
- dépôt des débris d'animaux ; l'indemnité de fonction allouée pour l'exercice de certains
- travail aux fours où s'opère la réduction des minerais de emplois civils de l'Etat ;
plomb et de zinc. Vu le décret n°0917/PR/MECIT du 29 décembre
2010 portant attributions et organisation du Ministère de
L'énumération ci-dessus n'est pas exhaustive, elle l'Economie, du Commerce, de l'Industrie et du Tourisme ;
peut être complétée en cas de nécessité, par arrêté conjoint des
ministres chargés de l'Emploi et de la Santé. Le Conseil d'Etat consulté ;
Le Conseil des Ministres entendu ;
Article 3 : Le présent décret sera enregistré, publié selon la
procédure d'urgence et communiqué partout où besoin sera. DECRETE:
Fait à Libreville, le 19 juin 2012 Article 1er : Le présent décret, pris en application des
dispositions de l'article 7 de l'ordonnance
Par le Président de la République, n°00000005/PR/2012 du 13 février 2012 susvisée, fixe
Chef de l’Etat l'organisation des conservations de la propriété foncière et des
hypothèques.
Ali BONGO ONDIMBA
Chapitre I : Des dispositions générales
Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement
Raymond NDONG SIMA Article 2 : En application des dispositions de l'article 5 de
l'ordonnance n°00000005/PR/2012 du 13 février 2012
Le Ministre de l’Economie, de l’Emploi et du Développement susvisée, les conservations de la propriété foncière et des
Durable hypothèques sont notamment chargées, dans leur ressort
Luc OYOUBI territorial respectif :
- de tenir le registre foncier et exécuter les formalités et les
Le Ministre de la Famille et des Affaires Sociales procédures prescrites pour l'immatriculation des immeubles,
Honorine NTSAME ALLOGO épouse NZET BITEGHE ainsi que de l'inscription des actes ou décisions concernant
___________ les immeubles immatriculés ;
- d'immatriculer les immeubles au registre foncier ;
Décret n°0249/PR/MEEDD du 19 juin 2012 fixant - d'établir les titres de propriété portant sur les biens
l'organisation des conservations de la propriété foncière et immobiliers ;
des hypothèques - d'inscrire sur les titres de propriété les droits réels
immobiliers affectant ces biens ;
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, - d'inscrire, sur le registre foncier, les mutations totales ou
CHEF D'ETAT ; partielles pouvant affecter les propriétés immatriculées ;
- de délivrer aux propriétaires les titres de propriété qu'elles
Vu la Constitution ; établissent ;
Vu le décret n°0140/PR du 27 février 2012 portant - de procéder à la formalité fusionnée des actes portant sur
nomination du Premier Ministre, Chef du Gouvernement ; des biens immobiliers ;
Vu le décret n°0141/PR du 28 février 2012 portant - d'inscrire au livre foncier tous faits et conventions entre
nomination des membres du Gouvernement de la République ; vifs, tous procès verbaux de saisies immobilières, tout
Vu la loi n°001/2005 du 4 février 2005 portant Statut jugement passé en force de chose jugée ayant pour objet de
Général de la Fonction Publique ; constituer, transmettre, déclarer ou éteindre un droit réel
Vu la loi n°020/2005 du 4 janvier 2006 fixant les immobilier ;
règles de création, d'organisation et de gestion des services de - d'inscrire au livre foncier tous baux d'immeubles à
l'Etat ; caractère commercial et tous baux d'immeubles dont la
Vu l'ordonnance n°00000005/PR/2012 du 13 février durée excède trois années ;
2012 fixant le régime de la propriété foncière en République
Gabonaise ;
1002 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 16 au 23 JUILLET 2012 - N°115
- de vérifier l'identité et la capacité des personnes qui Section 2 : Du Service de l'Informatique, des Archives et
aliènent des biens immobiliers ou des droits réels de la Recherche
immobiliers ;
- de tenir le registre de dépôt des réquisitions Article 10 : Le Service de l'Informatique, des Archives et de
d'immatriculation ; la Recherche est notamment chargé :
- de tenir le registre des oppositions à l'immatriculation ; - de mettre à la disposition des requérants l'information
- de tenir le registre spécial des baux à construction ; foncière ;
- de radier du livre foncier toutes inscriptions, mentions et - d'assurer le classement et la tenue de dossiers ;
pré notations en vertu de tout acte en la forme authentique et - d'informatiser le livre foncier ;
tout jugement passé en force de chose jugée. - de concevoir et gérer les matériels et outils informatiques,
ainsi que les logiciels indispensables aux activités des
Article 3 : Conformément aux dispositions de l'article 120 de services de la conservation ;
l'ordonnance n°00000005/PR/2012 du 13 janvier 2012 - de concevoir et assurer le bon fonctionnement des
susvisée, la mise en place effective des conservations applications informatiques en matière foncière, domaniale et
foncières autres que celle de Libreville est consacrée par arrêté fiscale ;
du ministre responsable. - de la conservation des documents relatifs aux immeubles
immatriculés ;
Article 4 : Chaque conservation foncière comprend : - de gérer et veiller à la tenue de l'ensemble des registres ;
- le Conservateur ; - de sécuriser les titres fonciers ;
- les services techniques. - de permettre et suivre la consultation des registres ;
- de faciliter les recherches ;
Chapitre II : Du Conservateur - de réaliser des études et tenir des tableaux statistiques et
cartographiques.
Article 5 : Le statut et le régime de responsabilité du
Conservateur sont fixés par les textes en vigueur. Section 3 : Du Service de la Législation et du Contentieux
Chapitre III : Des services techniques Article 11 : Le Service de la Législation et du Contentieux est
notamment chargé :
Article 6 : Tout conservateur est assisté d'une secrétaire - de la conception et du suivi de la législation ;
particulière, d'une secrétaire de pool et le cas échéant, de deux - de suivre le contentieux ;
chargés d'études au plus. - de recevoir et traiter les oppositions.
Article 7 : Les services techniques comprennent : Section 4 : Du Service Administratif, Financier et Comptable
- le Service de l'Immatriculation ;
- le Service de la Publicité Foncière ; Article 12 : Le Service Administratif, Financier et Comptable
- le Service de l'Informatique, des Archives et de la est notamment chargé :
Recherche ; - d'assurer la gestion administrative des personnels ;
- le Service de la Législation et du Contentieux ; - de gérer les carrières des agents en relation avec la
- le Service Administratif, Financier et Comptable. Fonction Publique ;
- de tenir les tableaux d'avancement des personnels ;
Section 1 : Du Service de l'Immatriculation et du Service de la - d'organiser la formation professionnelle des agents ;
Publicité Foncière - de programmer, préparer et organiser les stages et concours
nécessaires à la formation et au recrutement des agents, en
Article 8 : Le Service de l'Immatriculation est notamment collaboration avec les autres administrations compétentes ;
chargé : - de centraliser les propositions de promotion et de
- de la création et de l'étude des réquisitions décoration dans les ordres nationaux ;
d'immatriculation ; - de suivre les procédures disciplinaires ;
- de l'établissement du certificat de dépôt de réquisition ; - de gérer les affaires sociales ;
- de l'accomplissement des formalités de publicité des - d'élaborer et exécuter en dépense les budgets de
réquisitions d'immatriculation ; fonctionnement et d'investissement, dans le cadre des crédits
- de la transmission du dossier d'immatriculation au tribunal et dotations alloués à la Conservation Foncière ;
judiciaire de première instance ; - de gérer les locaux, le matériel, les fournitures et les autres
- de la réception des oppositions. moyens mis à la disposition des services de la Conservation
Foncière ;
Article 9 : Le Service de la Publicité Foncière est notamment - de tenir les comptabilités des crédits et des dotations
chargé : alloués pour les besoins des différents services ;
- de la réception des actes ; - de tenir la comptabilité matière et la comptabilité
- de la rédaction des projets résumant le contenu de ces patrimoniale.
actes ;
- de l'inscription des droits réels et des charges foncières sur Chapitre IV : Des dispositions diverses et finales
les livres fonciers ;
- de la préparation des registres pour signature par le Article 13 : Les services visés au présent décret sont placés
Conservateur ; chacun sous l'autorité d'un Chef de Service nommé par décret
- de la sécurité des transactions foncières et immobilières. pris en Conseil des Ministres, sur proposition du Ministre
24 au 31 JUILLET 2012 - N°116 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1003
er
responsable, parmi les agents publics permanents des première Chapitre 1 : Des dispositions générales
et deuxième catégories titularisés.
Article 3 : Au sens du présent décret, les « trophées de
Article 14 : Des textes réglementaires déterminent, en tant l'Administration Publique » désigne un événement
que de besoin, les dispositions de toute nature nécessaires à administratif officiel et solennel, destiné à récompenser tout
l'application du présent décret. service ou groupe de services publics qui se distingue sur une
période donnée, notamment par son savoir-faire, son
Article 15 : Le présent décret, qui abroge toutes dispositions ingéniosité et son inventivité.
antérieures contraires, sera enregistré, publié selon la
procédure d'urgence et communiqué partout où besoin sera. Article 4 : Cet événement se déroule tous les deux ans, en
marge de la Journée Africaine de l'Administration et du
Fait à Libreville, le 19 juin 2012 Service Public.
Par le Président de la République, Article 5 : Le trophée est un prix décerné au bénéficiaire par
Chef de l’Etat un jury. Ce prix est un objet physique, dont la symbolique
puise notamment dans les valeurs culturelles du Gabon.
Ali BONGO ONDIMBA
Chapitre II : De l'objet de la récompense
Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement
Raymond NDONG SIMA Article 6 : Le trophée décerné au bénéficiaire récompense
notamment :
Le Ministre de l’Economie, de l’Emploi et du Développement - la qualité du service fourni aux usagers ;
Durable - la manière d'organiser les services, de mettre en œuvre des
Luc OYOUBI procédés, méthodes et techniques garantissant l'efficience et
______________ la performance des services publics ;
- l'inventivité et l'ingéniosité ;
MINISTERE DU BUDGET, DES COMPTES PUBLICS - le caractère innovant et pertinent des projets ou des
ET DE LA FONCTION PUBLIQUE politiques publiques élaborées et mises en œuvre.
________
Chapitre III : Du jury
Décret n°0250/PR/MBCPFP du 19 juin 2012
instituant les trophées de l'Administration Publique Article 7 : Les trophées sont décernés par un jury constitué à
cet effet. Ce jury est composé d'experts et des hommes de l'art
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, ayant une parfaite maîtrise des lois et règlements régissant
CHEF DE L'ETAT ; l'Administration Publique.
Par le Président de la République, Article 4 : Le montant du capital décès est égal à trois fois le
Chef de l’Etat dernier salaire mensuel perçu par le cujus.
Le Ministre du Budget, des Comptes Publics et de la Fonction - Fiche de circuit n°004-25383 GU1 du 24/02/2011
Publique concernant la société dénommée « QUINCAILLERIE LE
Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA KOMO »
_______________ Fondateur : Mr ALI Aboubakar, de nationalité camerounaise,
né le 30/11/1975 à Bamenda
ACTES EN ABREGE Activité : Quincaillerie.
__________ Quartier & ville : Assora Centre-ville (à côté de Massango
Bar)-Ntoum ; B.P : 33 ; Tél : 7073440.
Déclarations de constitution de sociétés
_______
JOURNAL OFFICIEL
D E L A R E P UB L IQ U E G A B O N AI S E
POUR LES ABONNEMENTS ET LES ANNONCES :
“DIRECTION DES PUBLICATIONS OFFICIELLES” - LIBREVILLE - B. P. 563 - TEL. : 72.01.04
Ceux-ci sont payables d’avance, par mandat ou virement au nom de M. le Directeur “des Publications officielles” à Libreville
Compte courant postal N° 0101 100 2534, centre de Libreville.
_________________
NUMERO SPECIAL
_________________
PARLEMENT
________________
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
_____________
JOURNAL OFFICIEL
DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
POUR LES ABONNEMENTS ET LES ANNONCES :
“DIRECTION DES PUBLICATIONS OFFICIELLES” - LIBREVILLE - B. P. 563 - TEL. : 72.01.04
Ceux-ci sont payables d’avance, par mandat ou virement au nom de M. le Directeur “des Publications officielles” à Libreville
Compte courant postal N° 0101 100 2534, centre de Libreville.
SOMMAIRE
_____________________
ACTES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
_____________________
_____________ Décret n°0256/PR/MS du 19 juin 2012 portant attributions et
organisation des centres hospitaliers régionaux………….1010
MINISTERE DE LA JUSTICE, GARDE DES SCEAUX, ______________
DES DROITS HUMAINS ET DES RELATIONS AVEC
LES INSTITUTIONS CONSTITUTIONNELLES MINISTERE DE L’ECONOMIE, DE L’EMPLOI ET DU
________ DEVELOPPEMENT DURABLE
________
Décret n°0253/PR/MJGSDHRIC du 19 juin 2012 portant
organisation et fonctionnement des bureaux de l'assistance Décret n°0258/PR/MEEDD du 19 juin 2012 déterminant les
judiciaire………………………………………………….1007 modalités d'application du travail de nuit des femmes et des
______________ enfants en République gabonaise………………………..1014
___________________
MINISTERE DE LA FAMILLE ET DES AFFAIRES
SOCIALES ACTES EN ABREGE
________ __________
Décret n°0253/PR/MJGSDHRIC du 19 juin 2012 Article 4 : Les bureaux d'assistance judiciaire sont institués
portant organisation et fonctionnement des bureaux de près les juridictions de l'ordre judiciaire, de l'ordre
l'assistance judiciaire administratif et près les juridictions d'exception.
Article 2 : Au sens du présent décret, on entend par assistance 5° près chaque Cour d'Appel Administrative :
judiciaire l'aide financière ou juridique accordée par l’Etat aux - un Président de chambre, Président ;
justiciables dont les ressources sont insuffisantes pour faire - un représentant du Ministère des Affaires Sociales,
valoir leurs droits en justice, soit en demande soit en défense. membre ;
1008 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1er au 7 AOÛT 2012 - N°117
- un représentant du Ministère de la Justice, membre ; Article 9 : Le bureau de l'assistance judiciaire peut, dans le
- un représentant de l'administration des domaines et de cadre de l'examen du dossier, recourir à toutes les mesures
l’enregistrement, membre ; d'information et d'instruction.
- un représentant de la Direction Générale des Services du
Trésor, membre ; Article 10 : La saisine du bureau de l'assistance judiciaire
- un avocat membre du barreau, membre. suspend l'instance. Le bureau de l'assistance judiciaire doit se
prononcer dans un délai maximum d'un mois à compter de
6° près chaque Tribunal Administratif : cette saisine.
- le Président du tribunal ou son délégué, Président ;
- un représentant du Ministère des Affaires Sociales, Article 11 : Le bénéfice de l'assistance judiciaire peut être
membre ; retiré en tout état de cause par le bureau qui l'a accordé en cas
- un représentant du Ministère de la Justice, membre ; de juste motif notamment :
- un représentant de l'administration des domaines et de - si l'assisté retrouve des ressources suffisantes ;
l’enregistrement, membre ; - s'il a bénéficié de l'assistance judiciaire par des moyens
- un représentant de la Direction Générale des Services du frauduleux. Le retrait de l'assistance judiciaire peut être
Trésor, membre ; prononcé d'office par le bureau, à la demande du
- un avocat membre du barreau, membre. représentant du Ministère public du ressort.
7° près les juridictions d'exception : Article 12 : La décision de retrait est notifiée au Président de
- le Président de la juridiction, Président ; la juridiction ainsi qu'à l'assisté.
- un représentant du Ministère des Affaires Sociales,
membre ; Article 13 : Le retrait de l'assistance judiciaire a pour effet de
- un représentant du Ministère de la Justice, membre ; rendre exigibles les droits, redevances, honoraires,
- un représentant de l'administration des domaines et de émoluments, consignations et avances dont l'assisté avait été
l’enregistrement, membre ; dispensé. Ces frais sont recouvrables suivant un état dressé par
- un représentant de la Direction Générale des Services du le greffier et taxé par le Président de la juridiction en vertu
Trésor, membre ; d'un acte exécutoire délivré au nom de l'Etat gabonais par le
- un avocat membre du barreau, membre. greffier.
Article 5 : Dans les juridictions où aucun avocat n'est établi, Article 14 : En application des dispositions de l'article 2
celui-ci est remplacé au sein du bureau de l'assistance alinéa 2 ci-dessus, l'assistance judiciaire est accordée dans les
judiciaire par un agent public désigné par le Gouverneur de proportions suivantes :
province compétent.
Ressources Part prise en Montant
Article 6 : Le Secrétariat du bureau de l'assistance judiciaire mensuelles du charge par
est assuré par le greffier en chef de la juridiction de demandeur l'assistance
rattachement. judiciaire
0 F à 80 000 FCFA Totale : 100 % 500 000
Article 7 : Le Président du bureau de l'assistance judiciaire est FCFA
désigné au début de chaque année judiciaire par ordonnance 80 001 à 150 000 Partielle : 75% 375 000
du Président de la juridiction de rattachement. FCFA FCFA
150001 à 250 000 F Partielle : 50% 250 000
Les autres membres des bureaux sont désignés par les CFA FCFA
autorités ou organismes dont ils relèvent.
Article 15 : Des textes réglementaires déterminent, en tant
La nomination des membres du bureau de l'assistance que de besoin, les dispositions de toute nature nécessaires à
judiciaire est matérialisée par un arrêté du Ministre chargé de l'application du présent décret.
la Justice.
Article 16 : Le présent décret, qui abroge toutes les
Article 8 : Le demandeur au bénéfice de l'assistance judiciaire dispositions antérieures contraires, notamment celles du décret
doit fournir : n°1271/PR/MJ du 8 septembre 1982 susvisé, sera enregistré,
- une demande adressée au représentant du Ministère public publié selon la procédure d'urgence et communiqué partout où
du ressort indiquant l'objet de la demande en justice et la besoin sera.
nature du différend ;
- une copie de la pièce d'état civil ; Fait à Libreville, le 19 juin 2012
- une attestation de non imposition ou à défaut, une
attestation de notoriété délivrée par l'autorité compétente Par le Président de la République,
établissant qu'en raison de l'insuffisance de ses ressources, le Chef de l’Etat
demandeur est dans l'impossibilité de faire face aux coûts de
l'action en justice ; Ali BONGO ONDIMBA
- un bulletin de salaire ou tout autre document de nature à
justifier l'insuffisance des ressources. Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement
Raymond NDONG SIMA
1er au 7 AOÛT 2012 - N°117 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1009
Le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, des Droits Article 2 : Au sens du présent décret, on entend par transfert
Humains et des Relations avec les Institutions des compétences le transfert à la CNAMGS de la gestion des
Constitutionnelles prestations de santé gérées par la CNSS en vertu des
Ida RETENO ASSONOUET dispositions législatives et réglementaires en vigueur, à
l'exclusion de celles se rapportant aux risques professionnels
Le Ministre de la Famille et des Affaires Sociales et aux autres prestations.
Honorine NTSAME ALLOGO épouse NZET BITEGHE
Le transfert de gestion des prestations visées à
Le Ministre du Budget, des Comptes Publics et de la Fonction l'alinéa ci-dessus se traduit par la cession concomitante des
Publique ressources financières nécessaires à l'exercice des
Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA compétences et des charges ainsi dévolues.
______________
Article 3 : Les ressources transférées comprennent les
MINISTERE DE LA FAMILLE ET DES AFFAIRES cotisations patronales affectées au service des prestations de
SOCIALES santé, notamment :
________ - les hospitalisations : 1,5% ;
- la distribution gratuite des médicaments : 2% ;
Décret n°0255/PR/MFAS du 19 juin 2012 - le fonds spécial pour les évacuations sanitaires à l'étrange :
déterminant les modalités pratiques du transfert des 0,60%.
compétences de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale à la
Caisse Nationale d'Assurance Maladie et de Garantie Sociale Le fonds de réserve des prestations transférées et les
autres ressources destinées à garantir l'apurement des
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, encours et la prise en charge desdites prestations pendant la
CHEF DE L'ETAT ; période transitoire restent acquis à la CNSS.
Par le Président de la République, Article 1er : Le présent décret, pris en application des
Chef de l’Etat dispositions de la loi n°020/2005 du 3 janvier 2006 et de
l'article 95 de l'ordonnance n°1/95 du 14 janvier 1995
Ali BONGO ONDIMBA susvisées, porte attributions et organisation des centres
hospitaliers régionaux.
Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement
Raymond NDONG SIMA Chapitre I : Des dispositions générales
Le Ministre de la Famille et des Affaires Sociales Article 2 : Il est créé dans chaque chef-lieu de province un
Honorine NTSAME ALLOGO épouse NZET BITEGHE établissement public à caractère administratif dénommé
Centre Hospitalier Régional, en abrégé C.H.R.
Le Ministre de la Santé
Professeur Léon NZOUBA Article 3 : Le C.H.R est doté de la personnalité juridique et
jouit de l'autonomie de gestion administrative et financière. Il
Le Ministre du Budget, des Comptes Publics et de la Fonction est placé sous la tutelle du Ministre chargé de la Santé.
Publique
Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA Chapitre II : Des attributions
______________
Section 1 : Des soins et examens de diagnostic
MINISTERE DE LA SANTE
________ Sous-section 1 : Des soins
Décret n°0256/PR/MS du 19 juin 2012 portant Article 4 : Le C.H.R, établissement régional de référence, est
attributions et organisation des centres hospitaliers régionaux chargé d'assurer les soins courants et spécialisés, curatifs,
préventifs, promotionnels et réhabilitatifs et les examens de
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, diagnostic. Il participe à la recherche opérationnelle ainsi qu'à
CHEF DE L'ETAT ; la formation des personnels de santé.
Section 2 : De la médecine préventive et des activités d'appui Article 15 : Le Conseil d'Administration est notamment chargé :
- d'arrêter le projet de budget à transmettre au Ministre
Article 10 : Les activités de médecine préventive et d'appui chargé de la Santé ;
dans un C.H.R comprennent des activités de prévention et de - d'adopter le programme annuel d'activités ;
promotion de la santé et des activités de formation et de - d'autoriser l'ouverture et la fermeture de tout compte de
recherche opérationnelle. chèque bancaire ou postal ;
- d'arrêter les comptes de chaque exercice et d'en établir le
Article 11 : Les activités de prévention et de promotion de la rapport de présentation ;
santé recouvrent : - d'examiner le compte administratif et le compte de gestion.
- la vaccination et la consultation pré et post-natale ;
- l'hygiène hospitalière ; Article 16 : Le Conseil d'Administration comprend :
- les séances d'information, éducation et communication ; - un Président et un Vice-président ;
- le conseil individuel ; - un représentant du Ministère des Finances, membre ;
- toute autre activité préventive et promotionnelle validée - deux représentants du Ministère de la Santé, membres ;
par la Direction Générale en charge de la Santé. - un représentant de l'administration provinciale désigné par
le Gouverneur, membre ;
Article 12 : Les activités de formation et de recherche sont : - un représentant des élus locaux désigné par le Président du
- la formation continue des personnels de santé ; Conseil municipal de la Commune dans laquelle est situé le
- la formation pratique des étudiants dans le domaine des C.H.R, membre ;
sciences de la santé ; - un représentant des conseils départementaux désigné par
- la formation pratique des élèves des établissements agréés leurs pairs, membre ;
de formation professionnelle et de formation des cadres ; - trois représentants du Comité technique consultatif du
- la recherche en matière de santé et d'administration C.H.R désignés par leurs pairs, membres ;
sanitaire ; - un représentant de la Caisse Nationale d'Assurance
- le soutien, en collaboration avec les structures agréées Maladie et de Garantie Sociale, membre ;
locales ou nationales de formation, aux travaux de thèses et - le Directeur Régional de la Santé, membre ;
de mémoires en santé et administration sanitaire. - l'Inspecteur Régional de la Santé, membre.
Article 42 : La Direction des Services Médico-Techniques Article 48 : La Direction des Services Techniques comprend :
comprend : - le Service Maintenance des Installations Matérielles et des
- le Service Pédiatrie-Néonatalogie ; Travaux ;
- le Service Chirurgie-Bloc Opératoire-Petite chirurgie ; - le Service Génie Sanitaire ;
- le Service Anesthésie-Réanimation ; - le Service Maintenance Biomédicale.
- le Service Gynécologie-Obstétrique et Bloc d'Accouchements ;
- le Service Médecine ; Paragraphe 4 : De la Direction des Ressources Humaines
- le Service Urgences ;
- le Service Stomatologie ; Article 49 : La Direction des Ressources Humaines est
- le Service Oto-Rhino-Laryngologie ; notamment chargée :
- le Service Ophtalmologie ; - de gérer tous les personnels de l'établissement ;
- le Service Pharmacie ; - de préparer et exécuter les plans de formation des personnels ;
- le Service Biologie Médicale, Banque de Sang et Prélèvements ; - de préparer et suivre les mesures sociales en faveur des
- le Service Imagerie Médicale Conventionnelle-Echographie ; personnels ;
- le Service Archives Médicales-Statistiques Sanitaires ; - de tenir à jour le tableau des effectifs ;
- le Service Médecine Préventive ; - de définir les besoins en personnel ;
- le Service Social. - de suivre l'exécution des contrats de recrutement ;
- de veiller au respect du règlement intérieur.
Article 43 : Les services médico-techniques prévus à l'article
42 ci-dessus sont notamment chargés, chacun dans son Article 50 : La Direction des Ressources Humaines comprend :
domaine de compétence, de la prise en charge des cas - le Service Gestion des Personnels ;
d'hospitalisation et de toutes les opérations concourant à la - le Service Affaires Sociales du Personnel ;
réalisation de la mission de service public. - le Service Formation et Perfectionnement.
Article 44 : Les responsables des services médico-techniques Paragraphe 5 : De la Direction des Affaires Financières
planifient et supervisent les activités de leurs services
respectifs dans le respect des missions qui leur sont dévolues. Article 51 : La Direction des Affaires Financières est
notamment chargée :
Paragraphe 2 : De la Direction des Soins Infirmiers et - de préparer le budget de l'établissement ;
Obstétricaux - d'examiner les pièces comptables et contrôler l'exécution
du budget ;
Article 45 : La Direction des Soins Infirmiers et Obstétricaux - d'assurer les admissions et la facturation des prestations ;
élabore, planifie, organise, coordonne, dirige et évalue les - d'assurer la prise en charge et le recouvrement des recettes
soins et les services infirmiers et obstétricaux. de l'établissement ;
- de retracer toutes les opérations dans la comptabilité de
A ce titre, elle est notamment chargée : l'établissement et de conserver les pièces justificatives ;
- de veiller à la dispensation des soins infirmiers dans - de proposer les transferts de crédits ;
l'établissement ; - d'engager les dépenses ;
- de gérer les ressources humaines, matérielles et financières ; - de tenir à jour le tableau de bord de gestion de l'établissement ;
- d'assumer toute autre mission relevant de son domaine - de tenir les livres comptables ;
d'intervention. - de préparer les projets de marchés ou de conventions en
collaboration avec la Direction des Services Techniques.
Article 46 : La Direction des Soins Infirmiers et Obstétricaux
comprend : Article 52 : La Direction des Affaires Financières comprend :
- le Service Soins Infirmiers ; - le Service Comptabilité ;
- le Service Soins Obstétricaux et Néonataux ; - le Service Admission -Recouvrement ;
- le Service Hygiène Hospitalière ; - le Service Gestion des stocks ;
- le Service Diététique et Alimentation. - le Service Informatique et Communication.
Article 47 : La Direction des Services Techniques est Article 53 : L'Agent Comptable du C.H.R est nommé
notamment chargée : conformément aux textes en vigueur.
- d'assurer la gestion du patrimoine ;
- de préparer les dossiers d'appel d'offres ; Section 2 : Des organes consultatifs
- de suivre l'exécution des marchés, des contrats et
conventions en collaboration avec la Direction des Affaires Article 54 : Les organes consultatifs du C.H.R sont :
Financières ; - le Comité de Direction ;
- d'assurer la maintenance des installations et équipements ; - le Comité Technique Consultatif ;
- le Comité Médico-Technique ;
1014 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1er au 7 AOÛT 2012 - N°117
- le Comité Technique des Soins Infirmiers et Obstétricaux ; Le Ministre de l’Economie, de l’Emploi et du Développement
- le Comité Technique des Affaires Financières. Durable
Luc OYOUBI
Article 55 : Les organes consultatifs sont des structures
d'appui et de conseil permettant une gestion participative de Le Ministre du Budget, des Comptes Publics et de la Fonction
l'établissement. Ils sont rattachés à la Direction Générale. Publique
Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA
Article 56 : Les attributions, l'organisation et le ______________
fonctionnement des organes consultatifs sont fixés par des
décisions internes. MINISTERE DE L’ECONOMIE, DE L’EMPLOI ET DU
DEVELOPPEMENT DURABLE
Section 3 : Des ressources ________
Article 57 : Les ressources du C.H.R sont notamment Décret n°0258/PR/MEEDD du 19 juin 2012
constituées par : déterminant les modalités d'application du travail de nuit des
- la dotation budgétaire annuelle de l'Etat ; femmes et des enfants en République gabonaise
- les ressources propres ;
- les contributions des partenaires au développement ; LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
- les dons et legs. CHEF DE L'ETAT ;
Par le Président de la République, Article 4 : Le travail de nuit des femmes et des enfants ne
Chef de l’Etat s'applique que dans les cas suivants :
- lorsque les seuls employés des établissements sont les
Ali BONGO ONDIMBA membres d'une même famille ;
- en cas de force majeure, lorsque, dans une entreprise, se
Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement produit une interruption d'exploitation impossible à prévoir
Raymond NDONG SIMA et n'ayant pas un caractère périodique ;
- dans le cas où le travail s'applique soit à des matières
Le Ministre de la Santé premières, soit à des matières en élaboration, qui seraient
Professeur Léon NZOUBA susceptibles d'altération très rapide, lorsque cela est
nécessaire pour sauver ces matières d'une perte inévitable ;
1er au 7 AOÛT 2012 - N°117 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1015
- dans le cas des enfants ayant plus de seize ans employés - Fiche de circuit n°001-24470 GU1 du 04/10/2010
dans les industries suivantes à des travaux qui doivent, en concernant la société dénommée « SB2 »
raison de leur nature, nécessairement être continués jour et Fondateur : Mr BOLLY Oumar, de nationalité malienne, né le
nuit, à savoir : 01/01/1974 à Dogotou
- usines de fer et d'acier pour les travaux où l'on fait Activité : Vente de matériaux de construction.
l'emploi des fours à réverbère ou à régénération, et Quartier & Ville : Ntoum Centre (au marché)-Ntoum ; B P :
galvanisation de la tôle et du fil de fer, excepté les 33 ; Tel : 751 1044.
ateliers de décapage ;
- verreries ; - Fiche de circuit n°004-24152 GU1 du 15/12/2011
- papeteries ; concernant la société dénommée « BEKALE SERVICE
- sucreries où l'on traite le sucre brut ; PLUS »
- dans le cas des femmes qui occupent des postes de Sigle : BSP
direction impliquant une responsabilité et qui Forme juridique : SARL
n'effectuent pas normalement un travail manuel. Représentée par : Mr BEKALE Victor, de nationalité
gabonaise, né le 28/10/1966 à Libreville, agissant en qualité
Article 5 : Des textes réglementaires déterminent, en tant que de Gérant
de besoin, les dispositions de toute nature nécessaires à Activité principale : Ecole de récupération, de valorisation et
l'application du présent décret. de transformation des déchets de bois, protection de
l’environnement, éco-tourisme.
Article 6 : Le présent décret sera enregistré, publié selon la Quartier & Ville : Avorbam (du côté de la BODEGA)-
procédure d'urgence et communiqué partout où besoin sera. Libreville ; B.P : 25095 ; Tél : 3203712.
Fait à Libreville, le 19 juin 2012 - Fiche de circuit n°001-30753 GU1 du 19/09/2011 concernant
la société dénommée « JO2 L'ORGANISATEUR »
Par le Président de la République, Forme juridique : SARL
Chef de l’Etat Représentée par : Mme MAGANGA AMOUSSOU Gladys
Victoire Jesyka, de nationalité gabonaise, née le 04/06/1983 à
Ali BONGO ONDIMBA Libreville, agissant en qualité de Gérante
Activité principale : Evénementiel, restauration, service
Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement traiteur et prestations de services y assimilées.
Raymond NDONG SIMA Quartier & ville : Agondjé (à 500m du Delta Postal)-
Libreville ; B.P : 25110.
Le Ministre de l’Economie, de l’Emploi et du Développement
Durable - Fiche de circuit n°001-30754 GU1 du 19/09/2011
Luc OYOUBI concernant la société dénommée « SCOA-BTP »
Forme juridique : SARL
Le Ministre de la Santé Représentée par : Mr OKOUMBA Juste Mathurin, de
Professeur Léon NZOUBA nationalité gabonaise, né le 10/11/1975 à Libreville, agissant
_______________ en qualité de cogérant
Activité principale : Bâtiment travaux publics, VRD, vente de
ACTES EN ABREGE matériaux de construction et de mobilier.
__________ Quartier & ville : Agondjé (à 500m du Delta Postal)-
Libreville ; B.P : 25110.
Déclarations de constitution de sociétés __________________________________________________
_______ __________________________________________________
8 au 15 AOÛT 2012
CINQUANTE TROISIEME ANNEE – N°118 PRIX: 2.000 Francs Dépôt légal 777
JOURNAL OFFICIEL
DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
POUR LES ABONNEMENTS ET LES ANNONCES :
“DIRECTION DES PUBLICATIONS OFFICIELLES” - LIBREVILLE - B. P. 563 - TEL. : 72.01.04
Ceux-ci sont payables d’avance, par mandat ou virement au nom de M. le Directeur “des Publications officielles” à Libreville
Compte courant postal N° 0101 100 2534, centre de Libreville.
SOMMAIRE
_____________________
ACTES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
_____________________
_____________ ___________________
Article 1er : Le présent décret, pris en application des - Avance : paiement partiel effectué préalablement à
dispositions de l'article 51 de la Constitution, porte Code des l'exécution d'une prestation convenue ;
Marchés Publics.
- Avenant : acte contractuel modifiant certaines clauses du
Titre 1 : Des dispositions générales marché de base pour l'adapter à des évènements survenus
après sa signature ;
Chapitre 1er : Des définitions
- Avis d'appel à manifestation d'intérêt : sollicitation
Article 2 : Au sens du présent décret, on entend par : technique émanant de l'autorité contractante et qui décrit, de
- Marché public : tout contrat écrit passé conformément aux façon sommaire, les prestations à fournir et indique les
dispositions du présent décret, par lequel un entrepreneur, un qualifications et les expériences des candidats ou de leur
fournisseur ou un prestataire de services s'engage envers personnel d'encadrement ;
l'une des personnes morales de droit public ou de droit privé
visées par le présent décret, à réaliser des travaux, - Cahier des charges : documents qui déterminent les
prestations intellectuelles, ou à fournir des biens ou des conditions dans lesquelles les marchés sont exécutés. Ils
services moyennant rémunération. comprennent des documents généraux et des documents
particuliers.
Sont marchés publics, les marchés de travaux, les
marchés de fournitures, les marchés de prestations Les documents généraux fixent les dispositions
intellectuelles, les marchés de services, les marchés de administratives et techniques générales applicables à une
délégation de service public, les marchés de partenariat catégorie de marchés.
public-privé passés par l'autorité contractante ;
Les documents particuliers fixent les dispositions
- Accords-cadres : contrats conclus entre l'autorité administratives et techniques particulières nécessaires à
contractante et des opérateurs économiques publics ou l'exécution des prestations propres à chaque marché ;
1018 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 8 au 15 AOÛT 2012 - N°118
- Candidat : personne physique ou morale qui manifeste un public en contrepartie d'un paiement. L'autorité délégante
intérêt à participer à une procédure de passation de marchés ; perçoit elle-même les redevances et en verse au gérant une
rémunération forfaitaire sans intéressement au résultat ;
- Centrale d'achat : structure de droit public ou de droit
privé soumise aux présentes dispositions et qui acquiert des - Groupement d'entreprises : groupe d'entreprises ayant
fournitures ou des services destinés aux autorités souscrit un acte d'engagement unique, et représentées par
contractantes ; l'une d'entre elles désignée comme chef de file. Cette
dernière assure une fonction de mandataire commun. Le
- Cocontractant : personne physique ou morale partie au groupement d'entreprises est conjoint ou solidaire ;
contrat, en charge de l'exécution des prestations prévues
dans un marché public ; - Groupement conjoint : entité constituée par plusieurs
entreprises qui décident de se mettre ensemble pour
- Commission d'Evaluation des Offres, en abrégé CEO : compétir à un appel d'offres divisé en lots. Chacun de ses
commission chargée, auprès de l'autorité contractante, de membres s'engage à exécuter le ou les lots qui sont
procéder à l'ouverture et à l'évaluation des offres. Elle susceptibles de lui être attribués dans le marché.
recommande, dans ses conclusions, l'attribution ou non du
marché ; L'une d'entre elles, dite chef de file, doit être
désignée dans le cahier des clauses administratives
- Concession : contrat par lequel une autorité délégante ou particulières, en abrégé CCAP, comme mandataire, celle-ci
concédante charge un délégataire ou concessionnaire de étant solidaire de chacune des autres entreprises dans les
concevoir, construire, financer, gérer et/ou maintenir un obligations contractuelles à l'égard de la personne
ouvrage et un service public, à ses frais, avec ou sans responsable du marché, pour l'exécution dudit marché.
subvention, avec ou sans garantie d'intérêt, et que l'on
rémunère en lui confiant l'exploitation de l'ouvrage public ou Le mandataire assure, sous sa responsabilité, la
l'exécution du service public avec le droit de percevoir des coordination des membres du groupement en assumant les
redevances sur les usagers de l'ouvrage ou sur ceux qui tâches d'ordonnancement et de pilotage des travaux ;
bénéficient du service public ;
- Groupement solidaire : le groupement est solidaire
- Demande de cotation : procédure simplifiée de lorsque chacun de ses membres est engagé pour la totalité du
consultation d'entreprises, de fournisseurs et de prestataires marché, que l'opération soit ou non divisée en lots. L'un
de service pour la passation de certaines prestations en d'entre eux, dit chef de file, doit être désigné dans le CCAP
dessous du seuil prévu par le présent décret ; comme mandataire et représente l'ensemble des entreprises
vis à vis de la personne responsable du marché pour
- Dématérialisation : création, échange, envoi, réception ou l'exécution dudit marché. Il est responsable d'une éventuelle
conservation d'informations ou de documents par des défaillance de ses partenaires ;
moyens électroniques ou optiques ;
- Maître d'œuvre : personne physique ou morale de droit
- Dossier d'appel d'offres, en abrégé DAO : document public ou privé chargée par l'autorité contractante, dans le
comprenant les renseignements nécessaires pour cadre de la réalisation d'un ouvrage, de missions de
l'élaboration de la soumission, l'attribution du marché et son conception et d'assistance à la passation de marché, à
exécution ; l'exécution et à la réception des prestations objet d'un
marché aux termes d'une convention de maîtrise d'œuvre ;
- Entreprise ou soumissionnaire communautaire :
entreprise ou soumissionnaire dont le siège social est situé - Maître d'ouvrage : personne morale de droit public ou
dans un Etat membre de la Communauté Economique des privé, affectataire de l'ouvrage ou de l'équipement technique,
Etats membres de l'Afrique Centrale et dont elle ou il est un objet du marché ;
résident fiscal ;
- Maître d'ouvrage délégué : personne morale de droit
- Garantie de bonne exécution : garantie réelle ou public ou privé qui reçoit du maître d'ouvrage, délégation de
personnelle, constituée pour assurer la bonne exécution du tout ou partie de ses attributions. La délégation revêt la
marché, aussi bien du point de vue technique que du point de forme d'un mandat confié à un tiers ou d'un mandat général.
vue du délai d'exécution ; Elle fait l'objet d'une convention de maîtrise d'ouvrage
déléguée ;
- Garantie de l'offre : garantie réelle ou personnelle fournie
par le soumissionnaire pour assurer sa participation à la - Marché à commandes : contrat par lequel l'autorité
procédure de passation jusqu'à la signature du contrat ; contractante couvre ses besoins courants annuels de
fournitures dont il n'est pas possible, en début d'année, de
- Garantie de remboursement de l'avance de démarrage : prévoir l'importance exacte ou qui excèdent les possibilités
garantie réelle ou personnelle, constituée pour assurer la de stockage. Il est conclu avec un ou plusieurs opérateurs
restitution de l'avance consentie par l'autorité contractante au économiques et exécuté au fur et à mesure de la survenance
titulaire du marché dans le cadre de l'exécution dudit du besoin par l'émission de bons de commande et financé
marché ; par le budget de fonctionnement . Ces marchés indiquent les
limites minimales et maximales de la fourniture globale à
- Gérance : contrat par lequel une autorité délégante confie livrer exprimées soit en valeur, soit en en quantité. Ils ne
à un délégataire ou gérant la charge de gérer un service peuvent excéder trois ans ;
8 au 15 AOÛT 2012 - N°118 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1019
- Marché à lots : contrat établi à la suite d'un allotissement. réalisation dont le contenu est précisé chaque année par note
Chaque lot représente un marché distinct. L'ensemble des de service de la personne responsable des marchés ;
lots constitue la valeur totale du projet ;
- Marchés sur dépenses contrôlées : si la détermination du
- Marché à prix provisoire : contrat dont l'exécution est prix d'un marché représente de très grands risques pour les
répartie en plusieurs phases. Les parties contractantes prestataires, le marché peut être conclu sur dépenses
s'accordent sur le prix à l'issue de chacune d'elles sur la base contrôlées. Il est alors conclu sur la base des seules dépenses
d'éléments de coûts préalablement définis. Ces contrats qui seront supportées par le prestataire et contrôlées à
nécessitent des moyens de vérification et ne sont conclus posteriori par l'autorité contractante. Le bénéfice de
qu'avec des entreprises qui tiennent une comptabilité l'entreprise est souvent fixé en pourcentage et rarement en
analytique ; valeur absolue. Ces marchés ne peuvent être passés qu'avec
des entreprises qui tiennent une comptabilité régulière ;
- Marché à prix unitaires : le prix du marché est fixé sur la
base des coûts unitaires et des quantités effectives à réaliser. - Marché de services : contrat pour la réalisation des
Ils concernent majoritairement les marchés de fournitures ; prestations autres que celles relatives aux fournitures,
travaux et prestations intellectuelles.
- Marché de clientèle ou extension du marché à
commande : contrat par lequel l'autorité contractante Il peut s'agir des opérations de préparation du site y
s'engage à confier, pour une période limitée et qui ne saurait compris l'utilisation des équipements de l'entrepreneur, le
excéder une année renouvelable une fois, l'exécution de tout montage, les essais, la mise en service préliminaire, la mise
ou partie de certaines catégories de prestations de services en service, l'exploitation, la maintenance, la fourniture des
définies par la réglementation en vigueur, suivant des manuels d'exploitation et de formation, les services de
commandes faites au fur et à mesure des besoins. Il est transport, d'installation et de mise en service, de formation,
financé par le budget de fonctionnement et ne peut excéder de l'entretien initial, les assurances, et tout autre service
trois ans ; accompagnant les fournitures, travaux, fournitures et
montage d'installations, les services industriels, tels que les
- Marché de fournitures : contrat conclu avec des services de sismique, de forage, de cartographie et autres
fournisseurs et qui a pour objet l'achat, le crédit-bail, la opérations analogues ainsi que les services non industriels
location ou la location-vente de produits ou matériels ; tels que la restauration, l'hébergement, le transport.
- Marché de Délégation de Service Public, en abrégée Ce contrat ne couvre pas les services immatériels et
DSP : contrat par lequel le délégant confie à un délégataire de conseils ;
la gestion d'un bien ou d'un service public et dont la
rémunération est liée ou substantiellement assurée par les - Marché de travaux : contrat qui a pour objet, la
résultats de l'exploitation du bien ou du service. Cette réalisation de tous les ouvrages liés à la construction, à la
délégation comprend les régies intéressées, les affermages reconstruction, à la démolition, à la préparation ou à la
ainsi que les concessions de service public incluant ou non rénovation d'un bâtiment, d'une structure ou d'une usine, tels
l'exécution d'un ouvrage ; que la préparation du chantier, les travaux de terrassement,
l'érection, la construction, l'installation d'équipements ou de
- Marché de Partenariat Public-Privé : contrat par lequel matériels, la décoration et la finition ainsi que les services
une personne publique fait appel à un ou plusieurs accessoires aux travaux tels que les forages, les levés
prestataires privés pour financer et gérer un bien assurant ou topographiques, la topographie par satellite, les études
contribuant au service public. Ce contrat de partenariat est sismiques et les services similaires fournis dans le cadre du
un contrat global comprenant au moins trois éléments : marché, si la valeur de ces services ne dépasse pas celles des
- le financement d'investissements nécessaires au service travaux eux-mêmes ;
public sur une longue durée ;
- la construction ou la transformation d'ouvrages ou - Marché de type mixte : contrat relevant d'une des
d'équipements ou d'autres investissements ; catégories mentionnées ci-dessus qui peut comporter, à titre
- leur entretien, leur maintenance, leur exploitation ou accessoire, des éléments relevant d'une autre catégorie. Les
leur gestion ; procédures de passation et d'exécution de ces marchés
- la rémunération du cocontractant fait l'objet d'un prennent en compte les catégories applicables pour chaque
paiement par la personne publique et/ou de perception de type d'acquisition ;
redevances auprès des usagers du service public
concerné pendant toute la durée du contrat ; - Montant du marché : montant total des dépenses et
rémunérations des prestations faisant l'objet du marché, sous
- Marché de prestations intellectuelles : contrat qui a pour réserve de toute addition ou déduction qui pourrait y être
objet la réalisation de prestations dont l'élément prédominant apportée en vertu des stipulations dudit marché ;
n'est pas physiquement quantifiable. Il inclut notamment les
contrats de maîtrise d'ouvrage déléguée, les contrats de - Moyen électronique : moyen utilisant des équipements
conduite d'opération, les audits, les contrats de maîtrise électroniques de traitement et de stockage de données, y
d'œuvre et les services d'assistance ; compris la compression numérique, et utilisant la diffusion,
l'acheminement et la réception par fils, radio, moyens
- Marché de programme : contrat passé pour plus d'un an optiques et autres moyens électromagnétiques ;
et adossé à des crédits pluriannuels dans la loi de finances,
leur exécution est fractionnée par tranche annuelle de
1020 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 8 au 15 AOÛT 2012 - N°118
- Observateur indépendant : personne physique ou morale d'activités et/ou avec ceux proposés par les autres candidats
recrutée par appel à candidature ou désignée par l'Agence de d'un appel à la concurrence.
Régulation des Marchés Publics, pour assister la
Commission d'Evaluation des Offres lors des séances Pour toute offre qui entre dans cette catégorie, la
d'ouverture des plis et d'analyse des offres ; Personne Responsable du Marché peut la rejeter après avoir
demandé par écrit les précisions qu'elle juge opportunes et
- Ordre de service : document contractuellement établi vérifié les justifications fournies. Peuvent être prises en
fixant les prix, délais, programmes et autres modalités compte certaines justifications comme le mode de
d'exécution d'un marché ; fabrication, les modalités de la prestation des services, les
conditions exceptionnellement favorables dont dispose le
- Offre : ensemble d'éléments juridique, technique et candidat pour exécuter les travaux, fournir les produits ou
financier inclus dans le dossier de soumission ; encore réaliser les prestations ainsi que toute information sur
la détermination des coûts ;
- Offre évaluée la moins-disante : offre conforme aux
spécifications juridiques et techniques, dont le prix est, - Régie intéressée : contrat par lequel l'autorité contractante
parmi toutes les offres présentées, le plus bas, sous réserve finance elle-même l'établissement d'un service, mais en
qu'il ne soit pas anormalement bas ; confie la gestion à une personne morale de droit public ou
privé qui est rémunérée par l'autorité contractante, tout en
- Organisme de droit public : structure dotée de la étant intéressée par les résultats, que ce soit au regard des
personnalité juridique, créée pour satisfaire spécifiquement économies réalisées, des gains de productivité ou de
des besoins d'intérêt général, ayant un caractère autre l'amélioration de la qualité du service ;
qu'industriel ou commercial et dont :
- l'activité est financée majoritairement par l'Etat, les - Soumission : acte d'engagement écrit au terme duquel un
collectivités territoriales ou d'autres organismes de droit soumissionnaire fait connaître ses conditions et s'engage à
public ; respecter les cahiers des charges applicables ;
- la gestion est soumise à un contrôle par ces derniers ;
- l'organe d'administration, de direction ou de surveillance - Soumissionnaire : candidat, entrepreneur, fournisseur ou
est composé de membres dont plus de la moitié est prestataire ayant présenté une offre lors d'un appel à la
désignée par l'Etat, les collectivités locales ou d'autres concurrence ;
organismes de droit public ;
- Société civile : ensemble des organisations non
- Ouvrage : résultat d'un ensemble de travaux de bâtiment gouvernementales, en abrégé ONG, des associations
ou de génie civil destiné à remplir par lui-même une socioprofessionnelles, des communautés religieuses et
fonction économique ou technique et pouvant comprendre traditionnelles, des syndicats, des fondations, des
notamment des opérations de construction, de associations de développement ;
reconstruction, de démolition, de réparation ou rénovation,
telle que la préparation du chantier, les travaux de - Spécifications techniques : caractéristiques physique,
terrassement, la construction, l'installation d'équipement ou géométrique et technique d'origine contenues dans le cahier
de matériel, la décoration et la finition ainsi que les services des clauses administratives générales ou définies par le
accessoires aux travaux, si la valeur de ces services ne maître d'œuvre. Ce sont aussi les conditions d'exécution qui
dépasse pas celle des travaux eux-mêmes ; s'imposent aux parties cocontractantes, y compris le sous-
traitant. Les spécifications techniques doivent être définies
- Personne Responsable du Marché, en abrégé PRM : soit au regard des normes ou documents équivalents
mandataire de l'autorité contractante dans les procédures de accessibles aux candidats, soit en termes de performances ou
passation et d'exécution du marché ; d'exigences fonctionnelles.
- Prestations : tous travaux, toutes fournitures, tous services Ces conditions doivent assurer le respect des
ou toutes œuvres intellectuelles à exécuter ou à fournir principes fondamentaux de la commande publique. Dès lors
conformément à l'objet d'un marché ; que les conditions techniques d'exécution du marché
favorisent ou éliminent certains candidats, il est interdit de
- Prestation en régie : prestation dont la réalisation est mentionner un mode ou procédé de fabrication particulier,
confiée par une autorité contractante soit à l'un de ses une provenance ou origine, une marque, un brevet ou un
services ou établissements publics, soit à toute autre entité type.
qui peut être considérée comme un simple prolongement
administratif de l'autorité contractante ; ces services, De telles mentions sont néanmoins possibles si elles
établissements et autres entités étant soumis au Code des sont justifiées soit au regard du marché, soit à titre
Marchés Publics pour répondre à leurs besoins propres ; exceptionnel par l'impossibilité de réaliser une description
suffisamment précise et intelligible de l'objet du marché.
- Pré-qualification : phase de sélection à l'issue de laquelle Cette mention devra être accompagnée des termes « ou
sont retenues les personnes pouvant soumissionner à un équivalent » ;
appel d'offres sur la base de critères objectifs préétablis ;
- Terme monétaire : expression de l'ensemble des critères
- Prix ou offre anormalement bas : prix proposé par un d'une offre soumise à évaluation et pouvant faire l'objet
candidat qui contraste fortement avec l'estimation d'une conversion sous la forme d'un pourcentage de son
confidentielle, la situation économique de certains secteurs prix ;
8 au 15 AOÛT 2012 - N°118 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1021
- Termes de références : document établi par l'autorité 1. aux marchés de travaux, fournitures, prestations
contractante et définissant les exigences qu'elle requiert y intellectuelles, services, délégations de service public, ainsi
compris les méthodes à utiliser et les moyens à mettre en que de partenariat public-privé lorsqu'ils concernent des
œuvre ainsi que les résultats qu'elle escompte ; besoins de défense nationale et de sécurité publique liés au
secret défense ;
- Titulaire du marché : personne physique ou morale, en
charge de l'exécution d'un marché public après son 2. aux marchés passés à l'étranger par les missions
approbation. diplomatiques et consulaires ;
Chapitre II : Du champ d'application 3. aux acquisitions aux enchères publiques par le service
chargé du patrimoine national sans limitation de prix et sans
Article 3 : Les dispositions du présent décret sont applicables appliquer les procédures prévues par le présent décret. Le
aux procédures de passation, d'exécution, de règlement, de règlement de ces achats peut avoir lieu sur production du
contrôle et de régulation de tous les marchés publics passés procès-verbal de vente de la personne habilitée à effectuer les
par : ventes aux enchères.
1. les personnes morales de droit public que sont : Article 5 : Les opérations ci-après ne sont pas soumises aux
- l'Etat, les collectivités locales ou les services procédures de passation des marchés et peuvent donner lieu à
déconcentrés ; règlement sur mémoires ou factures :
- les établissements publics ; - l'achat de produits pétroliers dénommés super carburant,
- les autres organismes, agences ou offices créés par l'Etat ou essence ordinaire, gasoil, et autres produits dérivés destinés
les entités territoriales décentralisées pour satisfaire des uniquement aux véhicules administratifs, dont l'acquisition
besoins d'intérêt général et dont l'activité est financée est souvent soumise à l'application du prix en vigueur
majoritairement par l'Etat ou qui bénéficient du concours figurant au barème de la structure des produits pétroliers
financier ou de la garantie de l'Etat, d'une collectivité publié périodiquement par le Ministère en charge des
publique ou d'une association formée par ces personnes Hydrocarbures ;
morales de droit public ; - l'achat des titres de transport aérien pour les besoins des
missions des agents de l'Etat et de ses démembrements ;
2. les personnes morales de droit privé que sont : - les marchés relatifs à l'hébergement, au transport et à la
- les personnes morales de droit privé agissant pour le restauration des hôtes officiels de l'Etat, des collectivités
compte de l'Etat, d'une collectivité territoriale décentralisée, locales et de leurs démembrements à l'occasion de
d'une personne morale de droit public, d'un établissement l'organisation de séminaires ou ateliers dans les structures
public et de toute société dans laquelle l'Etat et les personnes ayant une telle vocation ;
morales visées à l'alinéa 1er du présent article sont - les dépenses relatives à l'affrètement de matériel roulant
actionnaires majoritaires ou d'une association formée par ces aérien, terrestre, naval pour des raisons évoquées à l'alinéa
personnes morales de droit public ; 1er du présent article ;
- les sociétés d'économie mixte, lorsque ces marchés - l'acquisition ou la cession patrimoniale, achat foncier,
bénéficient du concours financier et/ou de la garantie de achat immobilier ;
l'Etat ou du concours financier et/ou de la garantie d'une des - les dépenses relatives aux évacuations sanitaires et décès.
personnes morales de droit public mentionnées au
paragraphe 1er ci-dessus ; Chapitre III : Des principes généraux et des seuils
3. les personnes morales bénéficiant de droit spécial ou Section 1 : Des principes clés de la commande publique
exclusif, sous la forme d'une délégation de service public,
d'une concession ou de toute forme de délégation de service Article 6 : Les principes de liberté d'accès à la commande
public ou de toute autre convention. Dans ce cas, l'acte par publique, d'égalité de traitement des candidats et de
lequel ce droit est octroyé prévoit que l'entité concernée doit, transparence des procédures constituent les fondements de
pour les marchés publics qu'elle passe avec les tiers, dans le l'achat public. Ils s'imposent aux autorités contractantes dans
cadre de cette activité, respecter les dispositions du présent le cadre des procédures de passation des marchés publics.
décret ;
Sous réserve des dispositions visées aux articles 91,
4. les maîtres d'ouvrages délégués pour les marchés passés 92 et 93 du présent décret, l'autorité contractante s'interdit
dans le cadre de l'exécution des attributions qui leur sont toute mesure ou disposition fondée sur la nationalité des
confiées par une autorité contractante ; candidats de nature à constituer une discrimination.
5. les personnes visées aux points 1, 2, 3 et 4 ci-dessus dans le Lorsque l'un des soumissionnaires est un organisme
cadre de la sous-traitance ou de la co-traitance ; de droit public, l'autorité contractante doit s'assurer que sa
participation à une procédure de passation de marché public,
6. les marchés passés en application d'accords de financement ne fausse pas le libre jeu de la concurrence vis-à-vis des
ou de traités internationaux lorsque les dispositions de ces soumissionnaires privés.
marchés ne sont pas contraires aux dispositions de ces accords
et traités internationaux. Section 2 : Des seuils de passation
Article 4 : Les dispositions du présent Code ne s'appliquent Article 7 : La passation d'un marché public est obligatoire
pas, sous réserve des dispositions des textes en vigueur : pour toute commande de travaux, de fournitures, de
1022 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 8 au 15 AOÛT 2012 - N°118
prestations intellectuelles ou de service dont le montant est - pour les sociétés d'Etat, les sociétés d'économie mixte, les
égal ou supérieur aux seuils ci-dessous fixés. sociétés privées visées à l'article 3 du présent décret, par le
Président du Conseil d'Administration, l'Administrateur
Pour les marchés d'Etat, des établissements publics et des Général ou le Gérant selon la nature juridique de la société ;
sociétés d'Etat : - pour les organismes, agences ou offices visés à l'article 3
- trente cinq millions de francs CFA pour les marchés de du présent décret, par les autorités en charge de leur gestion
travaux ; ou leurs représentants.
- vingt millions de francs CFA pour les marchés de
fournitures ; Article 13 : Les marchés publics conclus par une personne
- quinze millions de francs CFA pour les marchés de non habilitée sont nuls et de nul effet.
services et prestation intellectuelles.
Section 2 : De la Commission d'Evaluation des Offres
Pour les marchés des collectivités locales et leurs
établissements publics : Article 14 : La Commission d’Evaluation des Offres
- vingt millions de francs CFA pour les marchés des comprend :
travaux ; - la Commission Ordinaire ;
- dix millions de francs CFA pour les marchés de - les commissions spéciales.
fournitures ;
- cinq millions de francs CFA pour les marchés de services Sous-section 1 : De la Commission Ordinaire
et prestations intellectuelles.
Article 15 : La Personne Responsable du Marché est assistée
Aucun seuil n'est prévu pour les marchés de dans l'exécution de sa mission par la Cellule de Passation des
délégation de service public et de partenariat public-privé. Marchés Publics, en abrégé CPMP et la Commission
d’Evaluation des Offres.
Article 8 : Pour l'exécution de toute dépense inférieure aux
seuils ci-dessus mentionnés, une cotation est requise auprès Article 16 : La Commission d’Evaluation des Offres des
d'au moins deux fournisseurs à actionnariat différent. marchés de travaux, de fournitures, de prestations
intellectuelles et de services se compose ainsi qu'il suit :
Titre II : Du cadre institutionnel
Pour les marchés de l'Etat :
Article 9 : Le cadre institutionnel comprend : - la Personne Responsable du Marché ou son représentant,
- les organes de passation ; Président ;
- les organes de contrôle ; - le Contrôleur Financier placé auprès du département
- l'organe de régulation. ministériel ;
- le représentant de la Direction Générale du Budget placé
Chapitre I : Des organes de passation auprès du département ministériel ;
- trois spécialistes dans la matière objet de la consultation
Article 10 : Les organes de passation des marchés publics dont deux sont désignés par la Personne Responsable du
sont : Marché et un par la Direction Générale des Marchés Publics,
- la Personne Responsable du Marché ; sans voix délibérative ;
- la Commission d'Evaluation des Offres. - le responsable de la cellule de passation de marché sans
voix délibérative ou son représentant ;
Section 1 : De la Personne Responsable du Marché - un observateur indépendant, n'ayant pas voix délibérative
commis par l'Agence de Régulation et placé auprès de la
Article 11 : La Personne Responsable du Marché est la Direction Générale des Marchés Publics pour assister la
personne habilitée à conduire la procédure de passation Commission d'Evaluation des Offres lors des séances
jusqu'à la désignation de l'attributaire et l'approbation du d'ouverture des plis et d'analyse des offres ;
marché définitif. - le rapporteur désigné par la Personne Responsable du
Marché, sans voix délibérative.
Elle est mandatée par l'autorité contractante.
Pour les marchés des collectivités locales :
En cas d'empêchement de la Personne Responsable - le représentant de l'autorité contractante, Président ;
du Marché, le choix de l'attributaire et la signature du marché - le rapporteur désigné par le Président de la Commission,
relèvent de la personne dûment mandatée par la même autorité sans voix délibérative ;
contractante. - le représentant du ministère de tutelle ;
- le responsable de la délégation provinciale des marchés
Article 12 : La Personne Responsable du Marché est publics ou son représentant, sans voix délibérative ;
désignée : - deux spécialistes dans la matière objet de la consultation
- pour les départements ministériels, par les ministres ; dont l'un est désigné par la Personne Responsable du Marché
- pour les institutions de l'Etat, par leur Président ou leur et l'autre par la Direction Générale des Marchés Publics,
représentant ; sans voix délibérative ;
- pour les collectivités locales, par leur Président du Conseil - un observateur indépendant, sans voix délibérative commis
ou leur représentant ; par l'Agence de Régulation et placé auprès de la Direction
- pour les établissements publics, par les autorités en charge Générale des Marchés Publics pour assister la Commission
de leur gestion ou leurs représentants ;
8 au 15 AOÛT 2012 - N°118 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1023
d’Evaluation des Offres lors des séances d'ouverture des plis Pour l'Etat, les établissements publics, les sociétés d'Etat et
et d'analyse des offres. les sociétés à participation financière publique majoritaire :
- le Président représentant l'autorité contractante ;
Pour les marchés des établissements publics : - un représentant du Ministre chargé de l'Economie ;
- le responsable de l'établissement public concerné ou son - un représentant du Ministre chargé du Budget ;
représentant, Président ; - un représentant du Ministre chargé des Travaux Publics ;
- le rapporteur désigné par le Président de la Commission, - le Directeur Général de la Dette ou son représentant ;
sans voix délibérative ; - le Directeur Général des Impôts ou un représentant ;
- le représentant du ministère de tutelle ; - le Directeur Général de la Douane ou un représentant ;
- le responsable de la cellule de passation du ministère - le Directeur Général du Budget ou son représentant ;
concerné ou son représentant, n'ayant pas voix délibérative ; - le Directeur Général de l'Agence Nationale des Grands
- deux spécialistes dans la matière objet de la consultation Travaux ou son représentant ;
dont l'un est désigné par la Personne Responsable du Marché - le Directeur Général des Marchés Publics ou son
et l'autre par la Direction Générale des Marchés Publics, représentant, sans voix délibérative ;
sans voix délibérative ; - le Directeur Général du Contrôle des Ressources et des
- un observateur indépendant, n'ayant pas voix délibérative Charges Publiques ou son représentant ;
commis par l'Agence de Régulation et placé auprès de la - deux spécialistes dans le domaine objet du partenariat
Direction Générale des Marchés Publics pour assister la public-privé sans voix délibérative ;
Commission d’Evaluation des Offres lors des séances - un ou plusieurs observateurs indépendants, sans voix
d'ouverture des plis et d'analyse des offres. délibérative ;
- un rapporteur désigné par le Président, sans voix
Pour les marchés des institutions constitutionnelles : délibérative.
- le responsable de l'institution ou son représentant,
Président ; Pour les collectivités locales :
- le représentant du ministère en charge des relations avec - le Président représentant l'autorité contractante ;
les institutions ; - un représentant du Ministre en charge de l'Intérieur ;
- le responsable de la Cellule de Passation des Marchés - un représentant de la délégation provinciale des marchés
Publics du ministère en charge des relations avec les publics, sans voix délibérative ;
institutions, sans voix délibérative ; - deux spécialistes dans le domaine objet du partenariat
- deux spécialistes dans la matière objet de la consultation public-privé, sans voix délibérative ;
dont l'un est désigné par la Personne Responsable du Marché - le Directeur Provincial des Impôts ou un représentant ;
et l'autre par la Direction Générale des Marchés Publics, - un ou plusieurs observateurs indépendants, sans voix
sans voix délibérative ; délibérative ;
- un observateur indépendant, sans voix délibérative commis - un rapporteur désigné par le Président, sans voix
par l'Agence de Régulation et placé auprès de la Direction délibérative.
Générale des Marchés Publics pour assister la Commission
d’Evaluation des Offres lors des séances d'ouverture des plis Sous-section 2 : Des Commissions Spéciales d'Evaluation des
et d'analyse des offres ; Offres des marchés couverts par le secret défense et de la
- un rapporteur désigné par le Président de la Commission, sécurité intérieure
sans pas voix délibérative.
Article 18 : En début de chaque exercice budgétaire, les
Pour les marchés des administrations déconcentrées : ministres chargés de la Défense Nationale, de la Sécurité
- le responsable de l'administration concernée ou son Intérieure, de l'Economie et du Budget déterminent par arrêtés
représentant, Président ; conjoints les projets spécifiques couverts par le secret défense.
- le représentant du ministère de tutelle ;
- le responsable de la direction provinciale des marchés L'évaluation de ces prestations spécifiques relève de
publics ou son représentant, n'ayant pas voix délibérative ; la compétence des Commissions Spéciales d'Evaluation des
- deux spécialistes dans la matière objet de la consultation Offres des Marchés de la Défense Nationale et de la Sécurité
dont l'un est désigné par la Personne Responsable du Marché Intérieure.
et l'autre par la Direction Générale des Marchés Publics,
n'ayant pas voix délibérative ; Article 19 : La Commission Spéciale des Marchés de la
- un observateur indépendant, n'ayant pas voix délibérative Défense Nationale dont le siège est au Ministère de la Défense
commis par l'Agence de Régulation et placé auprès de la Nationale est composée comme suit :
Direction Générale des Marchés Publics pour assister la - le Ministre de la Défense Nationale ou son représentant,
Commission d'Evaluation des Offres lors des séances Président ;
d'ouverture des plis et d'analyse des offres ; - le Chef d'Etat-Major Général des armées ou son
- un rapporteur désigné par le Président de la Commission, représentant, membre ;
n'ayant pas voix délibérative. Les spécialistes peuvent - le Commandant en Chef de la Gendarmerie Nationale ou
appartenir au secteur public ou privé. son représentant, membre ;
- le Commandant en Chef de la Garde Républicaine ou son
Article 17 : La Commission d’Evaluation des Offres des représentant, membre ;
délégations de service public et de Partenariat Public-Privé est - le Contrôleur Général des forces de défense ou son
composée ainsi qu'il suit : représentant, membre ;
- le Directeur Général du Service de Santé Militaire ou son
représentant, membre ;
1024 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 8 au 15 AOÛT 2012 - N°118
- le Directeur Général de l'Aviation Légère des armées ou membres a été régulièrement convoqué. Chaque membre doit
son représentant, membre ; justifier d'un mandat délivré par l'autorité qu'il représente.
- le Directeur Général du Génie Militaire ou son
représentant, membre ; Si le quorum n'est pas atteint, la Personne
- un Commissaire de l'Armée de l'Air ou son représentant, Responsable du Marché retourne séance tenante les offres aux
membre ; candidats ou leurs représentants dûment mandatés, à défaut de
- un Commissaire de l'Armée de Terre ou son représentant, les faire conserver par un huissier de justice jusqu'à la
membre ; prochaine séance.
- un Commissaire de la Marine Nationale ou son
représentant, membre ; Dans ce cas, il convoque à nouveau la Commission
- un représentant de l'Atelier Central de Réparation des d’Evaluation des Offres dans un délai qui ne saurait excéder
armées, membre ; dix jours ouvrables à compter de la date initiale d'ouverture
- un représentant de l'Atelier Central de Réparation et de des plis. Copies des convocations avec accusé de réception
Reconstruction des armées, membre ; sont transmises à la Direction Générale des Marchés Publics.
- le Directeur Général des Marchés Publics ou son Un seul report est autorisé à l'issue duquel les plis sont ouverts
représentant, membre ; et le marché attribué quelque soit le nombre des membres
- le responsable de la Cellule de Passation des Marchés présents ayant voix délibérative. En cas de partage des voix,
Publics, membre ; celle du Président est prépondérante.
- le Directeur Général du Budget ou son représentant,
membre ; Article 24 : En dehors des séances publiques d'ouverture des
- le Contrôleur Financier ou son représentant, membre ; plis, la Commission d'Evaluation des Offres délibère à huis-clos
- le Secrétaire Général du Ministère de la Défense ou son et ses débats sont secrets.
représentant, rapporteur. Les résultats des travaux font l'objet d'un procès-verbal
d'ouverture des plis et d'un rapport d'analyse des offres qui sont
Article 20 : La Commission Spéciale des Marchés du transmis dans un délai de cinq jours ouvrables pour approbation
Ministère de la Sécurité Intérieure dont le siège est au à la Direction Générale des Marchés Publics.
Ministère de l'intérieur est composée comme suit :
- le Ministre chargé de l'Intérieur ou son représentant, Chapitre II : Des organes de contrôle
Président ;
- le Commandant en Chef des Forces de Police Nationale ou Article 25 : Les organes de contrôle sont :
son représentant, membre ; - la Direction Générale des Marchés Publics ;
- le Directeur Général de la Logistique des Forces de Police - la Cellule de Passation des Marchés Publics ;
Nationale ou son représentant, membre ; - la Délégation Provinciale des Marchés Publics.
- le Préfet de Police ou son représentant, membre ;
- le Directeur Général de la Documentation ou son Les règles relatives à l'organisation et au
représentant, membre ; fonctionnement de la Direction Générale des Marchés Publics,
- le Directeur Central des Affaires Financières du Ministère des Cellules de Passation des Marchés Publics et des
de la Sécurité Intérieure ou son représentant, membre ; Directions Provinciales des Marchés Publics sont fixées par
- le Directeur Général des Services Techniques des Forces les textes en vigueur.
de Police Nationale ou son représentant, membre ;
- le Chef d'Etat-Major des Polices d'Investigations Section 1 : De la Direction Générale des Marchés Publics
Judiciaires ou son représentant, membre ;
- le Directeur Général des Marchés Publics ou son Article 26 : La Direction Générale des Marchés Publics, en
représentant, membre ; abrégé DGMP, est l'organe central de contrôle des marchés
- le responsable de la Cellule de Passation des Marchés publics.
Publics, membre ;
- le Directeur Général du Budget ou son représentant, A ce titre, elle assure le contrôle des opérations de
membre ; passation et d'exécution des marchés publics. Elle est
- le Contrôleur Financier ou son représentant, membre ; notamment chargée :
- le Secrétaire Général du Ministère de la Sécurité Intérieure
ou son représentant, rapporteur. En matière de procédures de passation des marchés
publics :
Article 21 : Les membres des commissions visés à l'article 14 - de procéder à la validation des dossiers d'appel d'offres par
ci-dessus sont tenus à l'obligation du secret des délibérations le visa de conformité juridique avant le lancement de l'appel
et décisions. Ils participent aux travaux compte tenu de la à la concurrence et la publication correspondante ;
nature des prestations à réaliser. - d'accorder les autorisations et dérogations des procédures
nécessaires à la demande des autorités contractantes,
Article 22 : Les commissions visées à l'article 14 ci-dessus lorsqu'elles sont prévues par la réglementation en vigueur ;
peuvent faire appel à toute autre personne dont la compétence - de procéder à l'approbation et/ou recommandation du
est requise pour l'accomplissement de leurs missions. rapport d'analyse des offres et du procès-verbal d'attribution
provisoire du marché élaborés par la Commission
Article 23 : La Commission d’Evaluation des Offres ne peut d’Evaluation des Offres ;
valablement délibérer que si au moins deux tiers des membres - de procéder à un examen juridique et technique du projet
ayant voix délibérative sont présents et que chacun des de marché avant son approbation et, au besoin, d'adresser à
l'autorité contractante toute demande d'éclaircissement et de
8 au 15 AOÛT 2012 - N°118 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1025
modification, de nature à garantir la conformité du marché Chapitre III : De l'organe de régulation
avec le dossier d'appel d'offres et la réglementation en
vigueur ; Article 31 : La régulation des marchés publics est assurée par
- de procéder à la validation des projets d'avenants ; l'Agence de Régulation des Marchés Publics, en abrégé
- d'apporter un appui technique aux autorités contractantes ARMP.
depuis la préparation des dossiers d'appel d'offres jusqu'à la
réception définitive des prestations ; Article 32 : Au sens du présent décret, la régulation porte sur :
- de contrôler l'activité des délégations provinciales des - l'assistance des autorités nationales compétentes dans le
marchés publics et des cellules de passation ; cadre de la définition des politiques et de l'élaboration de la
réglementation en matière de marchés publics ;
En matière d'exécution des marchés publics : - la formation de l'ensemble des acteurs de la commande
- d'assurer d'office la requête de tout intéressé, le contrôle publique et le développement du cadre professionnel ;
d'exécution de tout marché public. - la mise en œuvre des procédures d'audits techniques
indépendants, ainsi que la sanction des irrégularités
Section 2 : De la Cellule de Passation des Marches Publics constatées ;
- le règlement non juridictionnel des litiges nés à l'occasion
Article 27 : Pour chaque autorité contractante, l'ensemble des de la passation, de l'exécution et du contrôle des marchés
opérations de passation de marchés, depuis la phase de publics.
planification jusqu'à l'attribution du marché, est soumis à
l'examen de la Cellule de Passation des Marchés Publics. A ce Article 33 : La fonction de membre de l'Agence de Régulation
titre, la Cellule de Passation des Marchés Publics est des Marchés Publics est incompatible avec celle de membre
notamment chargée : des structures de passation des marchés publics.
- de procéder à l'examen préalable à la validation par la
Direction Générale des Marchés Publics du plan de Titre III : Des procédures de passation des
passation des marchés de l'autorité contractante, des dossiers marchés publics
d'appel d'offres avant le lancement de l'appel à la
concurrence et la publication correspondante ; Chapitre 1er : De la planification des marchés publics
- d'assister aux opérations d'ouverture des plis ;
- de procéder, sur délégation du Directeur Général des Section 1 : Du plan de passation des marchés publics
Marchés Publics, à la validation du rapport d'analyse
comparative des propositions et du procès-verbal Article 34 : Les autorités contractantes sont tenues d'élaborer
d'attribution provisoire du marché élaborés par la leurs plans prévisionnels annuels de passation des marchés
Commission de passation du marché ; publics sur le fondement de leurs programmes d'activités.
- de procéder à un examen juridique et technique du projet
de convention avant son approbation. Le cas échéant, la Ces plans, dûment approuvés par les organes
Cellule de Passation des Marchés Publics adresse à l'autorité compétents, doivent être cohérents avec les crédits qui leur
contractante toute demande d'éclaircissement et de sont alloués. Ils doivent être communiqués, au plus tard deux
modification, de nature à garantir la conformité du marché semaines après la publication de la loi de finances de l'année,
avec le dossier d'appel d'offres et la réglementation en à la Direction Générale des Marchés Publics ou à la
vigueur ; Délégation Provinciale des Marchés Publics qui en assure la
- de procéder à l'examen préalable à la validation par la publicité.
Direction Générale des Marchés Publics des projets
d'avenants ; La Direction Générale des Marchés Publics dispose
- d'apporter, en cas de besoin, un appui technique aux d'un délai de dix jours ouvrables pour donner son avis. En
autorités contractantes depuis la préparation des dossiers l'absence d'une réponse dans ce délai, le plan est considéré
d'appel d'offres jusqu'à la réception définitive des comme étant approuvé et l'autorité contractante est habilitée à
prestations. le mettre en œuvre.
Article 28 : Les délais impartis aux Cellules de Passation des Seuls les projets inscrits dans ces plans prévisionnels
Marchés Publics, à la Direction Générale des Marchés Publics sont pris en compte par la Direction Générale des Marchés
et aux délégations provinciales des marchés publics pour Publics ou ses démembrements.
examiner les dossiers qui leur sont soumis, donner leurs avis
et rendre leurs décisions, sont fixés à dix jours ouvrables. Article 35 : Les plans de passation de marché ne peuvent être
modifiés que dans les cas suivants :
Article 29 : La fonction de membre des organes de contrôle - adoption d'une loi de finances rectificative ;
des marchés publics est incompatible avec celle de membre - réorientation d'un projet ;
des structures de passation des marchés publics. - changement des dates de lancement de la procédure. Dans
tous les cas, les projets de modifications non motivés soumis
Section 3 : De la Délégation Provinciale des Marchés Publics à la Direction Générale des Marchés Publics sont
irrecevables.
Article 30 : Les délégations provinciales des marchés publics
exercent le contrôle des procédures de passation des marchés Tout fractionnement de commandes, en violation du
publics sur habilitation du Directeur Général des Marchés plan annuel de passation des marchés publics, est prohibé sous
Publics et dans la limite de leur compétence territoriale. peine des sanctions prévues par les articles 179 et 183 du
présent décret.
1026 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 8 au 15 AOÛT 2012 - N°118
Article 36 : En début d'exercice budgétaire, l'autorité - des collectivités locales et des établissements publics
contractante informe le public, par le biais du Journal des locaux ;
Marchés Publics, à titre indicatif, au moyen d'un avis général - des personnes publiques mentionnées à l'article 3 du
de passation des marchés dont le modèle est établi par la présent décret ;
Direction Générale des Marchés Publics, des caractéristiques - une ou plusieurs personnes publiques mentionnées à
essentielles des marchés de travaux, de fournitures et de l'article 3 du présent décret et une ou plusieurs personnes
services qu'elle entend passer et dont les montants sont égaux morales de droit privé, ou un ou plusieurs établissements
ou supérieurs aux seuils de passation des marchés publics. publics nationaux à caractère industriel et commercial,
groupements d'intérêt public, groupements de coopérations
Dans des cas exceptionnels, l'autorité contractante sociales ou médico-sociales ou groupement de coopérations
peut ne pas donner suite aux projets d'achat publics sanitaires, à condition que chacun des membres du
mentionnés dans l'avis indicatif. groupement applique pour les achats réalisés dans le cadre
du groupement, les règles prévues par le présent décret.
Section 2 : Des préalables à la passation
Article 41 : Une convention constitutive est signée par les
Article 37 : La nature et l'étendue des besoins doivent être membres du groupement. Elle définit les modalités de
déterminées avec précision par l'autorité contractante avant fonctionnement du groupement.
tout appel à la concurrence ou toute procédure de négociation
par entente directe. Elle désigne un coordonnateur parmi les membres du
groupement ayant la qualité d'autorité contractante au sens du
Tout projet de travaux doit avoir fait l'objet d'une présent décret. Celui-ci est chargé de procéder, dans le respect
étude préalable dont les termes de référence ont été élaborés des règles prévues par le présent décret, à l'organisation de
par la Personne Responsable du Marché et validés par la l'ensemble des opérations de sélection d'un ou de plusieurs
Direction Générale des Marchés Publics. Cette étude doit être cocontractants.
réalisée par les services compétents de l'autorité contractante
ou, le cas échéant, par un cabinet ou bureau d'études agréé. Chaque membre du groupement s'engage dans la
convention à signer avec le cocontractant retenu, un marché à
Le marché public conclu par l'autorité contractante hauteur de ses besoins propres, tels qu’il les a préalablement
doit avoir pour objet exclusif de répondre à ces besoins. déterminés.
Article 38 : L'autorité contractante est tenue de s'assurer de la Chaque membre du groupement, pour ce qui le
mise en place et de la disponibilité du financement avant le concerne, signe le marché et s'assure de sa bonne exécution.
lancement de la consultation, conformément à son plan
prévisionnel annuel de passation des marchés et ce, jusqu' à la Article 42 : Les modalités de fonctionnement de la
notification du marché. Commission d’Evaluation des Offres du groupement sont
fixées dans la convention constitutive dudit groupement et
Le lancement d'une procédure de passation d'un doivent respecter les principes posés en la matière par le
marché public doit être conforme à la règlementation en présent décret.
matière de finances publiques.
Chapitre II : Des modes de passation des marchés publics
Article 39 : Lorsque l'allotissement est susceptible de
présenter des avantages financiers ou techniques, ou par souci Article 43 : L'autorité contractante choisit les modes de
de promotion de l'entreprenariat national, les travaux, passation des marchés conformément aux dispositions du
fournitures, services ou prestations intellectuelles sont répartis présent décret.
en lots pouvant donner lieu chacun à un marché distinct.
Les marchés sont passés en principe par appel
Si dans le cadre d'un appel d'offres, un ou plusieurs d'offres ouvert.
lots n'ont pas été attribués, l'autorité contractante a la faculté
d'entamer une nouvelle procédure d'appel à la concurrence Toutefois, ceux-ci peuvent exceptionnellement être
pour les lots infructueux, s'il y a lieu, après avoir modifié, le passés par appel d'offres restreint, par concours ou par entente
cas échéant, la consistance de ces lots. directe sur accord préalable et formel dit avis de non objection
de la Direction Générale des Marchés Publics.
L'allotissement ne doit pas avoir pour effet de
soustraire des marchés publics aux règles qui leur sont Section 1 : De l'appel d'offres
normalement applicables en vertu du présent décret,
notamment en ce qui concerne les seuils. Article 44 : La procédure d'appel d'offres se conclut sans
négociation, sur la base de critères objectifs d'évaluation
Section 3 : Du groupement des commandes préalablement portés à la connaissance des candidats dans le
dossier d'appel d'offres et exprimés en termes monétaires.
Article 40 : Des groupements de commandes peuvent être
constitués pour satisfaire des besoins de fournitures courantes L'appel d'offres n'est valable que si, à l'issue du délai
notamment entre : fixé pour le dépôt des offres et après avoir respecté toutes les
- des services de l'Etat et des établissements publics de l'Etat dispositions réglementaires, l'autorité contractante a reçu au
autres que ceux ayant un caractère industriel et commercial moins une soumission jugée conforme au dossier d'appel
ou entre de tels établissements publics seuls ; d'offres.
8 au 15 AOÛT 2012 - N°118 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1027
En cas d'appel d'offres infructueux, les dispositions exécuter le marché de façon satisfaisante et selon les critères
de l'article 85 du présent décret s'appliquent. suivants :
- la qualification technique, y compris l'agrément de
Sous-section 1 : De l'appel d'offres ouvert commerce conforme à l'objet du marché ;
- les références concernant des marchés analogues déjà
Article 45 : L'appel d'offres est ouvert lorsque tout candidat exécutés par le candidat ;
qui n'est pas exclu de la commande publique, en application - les moyens en personnel qualifié ;
de l'article 74 du présent décret, peut soumettre une offre ou - les installations et matériels dont les candidats disposent
une demande de pré-qualification quand l'appel d'offres est pour exécuter le marché ;
précédé d'une pré-qualification, conformément aux - la capacité financière.
dispositions des articles 49 et 50 ci -dessous.
Le rapport de pré-qualification établi par la
Sous-section 2 : De l'appel d'offres restreint Commission d’Evaluation des Offres est transmis à la
Personne Responsable du Marché, accompagné du projet de
Article 46 : L'appel d'offres est restreint lorsque seuls les dossier d'appel d'offres comprenant la proposition de liste
candidats spécialisés que l'autorité contractante a restreinte des candidats pré-qualifiés.
présélectionnés peuvent remettre des offres. Il est ensuite
procédé comme en matière d'appel d'offres ouvert. Sous-section 4 : De l'appel d'offres ouvert en deux étapes
Il ne peut être recouru à la procédure d'appel d'offres Article 49 : L'appel d'offres ouvert est dit en deux étapes
restreint que lorsque, exclusivement, les biens, les fournitures, lorsque les soumissionnaires sont d'abord invités à remettre
les travaux ou les services, de par leur nature spécialisée, ne des propositions techniques, sans indication de prix, sur la
sont disponibles qu'auprès d'un nombre limité de fournisseurs, base des principes généraux de conception ou de normes de
d'entrepreneurs ou de prestataires de services. performance et sous réserve de précisions et d'ajustement
ultérieurs d'ordre technique ou financier, intervenant dans le
Dans ce cas, tous les candidats qui ont la compétence cadre de discussions menées avec l'autorité contractante.
et les qualifications requises doivent être invités.
A la suite de l'évaluation par la Commission
Tout entrepreneur, fournisseur, prestataire de services d’Evaluation des Offres au titre de la première étape, les
qui dispose des compétences techniques et financières pour soumissionnaires qui satisfont au minimum acceptable des
exécuter le marché et qui n'a pas été consulté, peut solliciter critères de qualification et qui ont soumis une offre
une autorisation expresse de la Direction Générale des techniquement conforme sont invités à participer à une
Marchés Publics pour participer à l'appel d'offres restreint. seconde étape. Au cours de celle-ci, les candidats retenus
La décision de la Direction Générale des Marchés présentent des propositions techniques définitives assorties de
Publics doit intervenir dans un délai de cinq jours ouvrables. prix, sur la base du dossier d'appel d'offres validé par la
Si au terme de ce délai aucune suite n'est donnée, Direction Générale des Marchés Publics.
l'autorisation de participer à l'appel d'offres restreint est
réputée acquise. Article 50 : Il ne peut être recouru à la procédure de l'appel
d'offres en deux étapes que dans les cas de marché :
Tout refus doit être motivé et peut faire l'objet d'un - d'une grande complexité ;
recours devant l'Autorité de Régulation. Le recours à la - dont l'attribution se fait sur la base de critères de
procédure de l'appel d'offres restreint doit être motivé et performance et non de spécifications techniques détaillées.
soumis à l'autorisation préalable de la Direction Générale des
Marchés Publics. Le recours à la procédure de l'appel d'offres en deux
étapes est précédé d'une pré-qualification conduite selon les
Sous-section 3 : De l'appel d'offres précédé de pré- dispositions de l'article 49 ci-dessus.
qualification
Section 2 : Du concours
Article 47 : L'appel d'offres ouvert peut être précédé de pré-
qualification dans le cas des grands travaux ou d'équipements Article 51 : L'appel d'offres peut revêtir la forme d'un
complexes ou de services spécialisés. concours. Il est fait appel au concours lorsque les motifs
d'ordre technique, esthétique ou financier justifient des
L'avis de pré-qualification est publié dans les mêmes recherches particulières. C'est une procédure par laquelle la
conditions que l'avis d'appel d'offres. Le dossier de pré- personne publique choisit, après mise en concurrence et avis
qualification contient notamment les informations suivantes : du jury du concours, un plan ou un projet, notamment dans le
- la date et le lieu de dépôt des propositions ; domaine de l'aménagement du territoire, de l'urbanisme, de
- les renseignements relatifs aux travaux, fournitures, ou l'architecture et de l'ingénierie ou des traitements de données,
prestations qui font l'objet de la pré-qualification ; avant d'attribuer, à l'un des lauréat du concours, un marché.
- une description précise des conditions à remplir pour être L'objet du marché est donc une prestation de conception. Le
pré-qualifié ; concours a lieu sur la base d'un programme établi par la
- les délais au terme desquels les résultats de pré- Personne Responsable du Marché.
qualification seront connus des candidats.
La Commission chargée d'examiner les offres est
Article 48 : L'examen de la qualification des candidats appelée jury. La composition de ce dernier est identique à
s'effectue exclusivement en fonction de leur aptitude à celle de la Commission d’Evaluation des Offres. L'avis
1028 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 8 au 15 AOÛT 2012 - N°118
d'appel d'offres avec concours et la constitution du dossier Lorsque le seuil de quinze pour cent est atteint, la
doivent être conformes aux prescriptions du cahier des clauses Direction Générale des Marchés Publics rejette
techniques particulières. systématiquement toute demande de passation de marché par
entente directe. Dans ce cas, l'autorité contractante peut saisir
Le concours peut être ouvert ou restreint. l'Agence de Régulation des Marchés Publics.
Article 52 : Un marché est conclu par entente directe ou de Article 56 : Le marché passé par entente directe ne peut être
gré-à-gré lorsqu'il est passé sans appel d'offres, après passé qu'avec des entrepreneurs, fournisseurs ou prestataires
autorisation spéciale de la Direction Générale des Marchés de services qui acceptent de se soumettre à un contrôle des
Publics. La demande d'autorisation de recourir à cette prix spécifiques durant l'exécution des prestations.
procédure doit exposer les motifs la justifiant.
Le marché précise les obligations comptables
A l'exception des cas visés aux alinéas 1er et 2ème de auxquelles le titulaire du marché est soumis. Il s'agit,
l'article 53 ci-dessous, la procédure par entente directe doit notamment des éléments suivants :
faire l'objet d'une mise en concurrence des candidats - bilans ;
susceptibles d'exécuter le marché. - comptes de résultats ;
- comptes d'exploitation ;
Sous-section 1 : Des conditions requises pour les marchés par - comptabilité analytique d'exploitation ou tout document de
entente directe nature à permettre l'établissement des coûts de revient.
Article 53 : Le marché ne peut être passé par entente directe Chapitre III : Du dossier d'appel d'offres
que dans l'un des cas limitatifs suivants :
- lorsque les besoins ne peuvent être satisfaits que par une Article 57 : La mise en concurrence des candidats se fait sur
prestation nécessitant l'emploi d'un brevet d'invention, d'une la base des dossiers d'appel d'offres élaborés par l'Agence de
licence ou de droits exclusifs détenus par un seul Régulation des Marchés Publics. Ils comprennent notamment :
entrepreneur, un seul fournisseur ou un seul prestataire ; - les instructions aux soumissionnaires, ou instructions aux
- lorsque les marchés ne peuvent être confiés qu'à un candidats, en abrégé IS/IC ;
prestataire déterminé pour des raisons techniques et - les données particulières de l'appel d'offres, en abrégé
artistiques ; DPAO ;
- en cas de situation de péril avéré résultant de la défaillance - le cahier des clauses administratives générales, en abrégé
manifeste de l'entrepreneur, du fournisseur ou du CCAG ;
prestataire ; - le cahier des clauses administratives particulières, en
- en cas d'urgence impérieuse motivée par des circonstances abrégé CCAP ;
imprévisibles ou des cas de force majeure ne permettant pas - le cahier des clauses techniques générales, en abrégé
de respecter les délais prévus dans les procédures d'appel CCTG ;
d'offres et nécessitant une intervention immédiate ; - le cahier des clauses techniques particulières, en abrégé
- lorsque deux appels d'offres successifs sont déclarés CCTP ;
infructueux. Dans ce cas, la priorité est accordée aux - les cahiers de clauses environnementales, en abrégé CCE ;
soumissionnaires dont les offres techniques ont été jugées - les termes de référence, en abrégé TDR ou le descriptif de
conformes ; la fourniture ;
- lorsque le secret défense l'exige ; - le cadre du bordereau des prix unitaires ;
- lorsque les travaux, fournitures ou services ne sont réalisés - le cadre du détail estimatif comprenant les quantités à
qu'à titre de recherche, d'essai ou de perfectionnement. exécuter, en abrégé DQE ;
- le cadre du sous-détail des prix ;
Dans tous les cas, l'attribution du marché par entente - les formulaires types relatifs notamment à la soumission et
directe est effectuée après consultation préalable d'au moins aux cautions.
trois entrepreneurs, fournisseurs, ou prestataires pour
connaître la vérité des prix. Article 58 : Le dossier d'appel d'offres, en abrégé DAO, est,
dès la publication de l'avis d'appel d'offres, mis à la
Sous-section 2 : Du plafonnement des marchés par entente disposition de chaque candidat qui en fait la demande, contre
directe paiement des frais y afférents dont le barème est fixé par
l'Agence de Régulation des Marchés Publics.
Article 54 : Les marchés passés par entente directe au sein des
départements ministériels, des institutions constitutionnelles, Section 1 : Du règlement particulier d'appel d'offres
des sociétés d'Etat, des établissements publics et des
collectivités locales au cours d'un exercice budgétaire, ne Article 59 : Le règlement particulier d'appel d'offres
sauraient dépasser le seuil de quinze pour cent du montant comprend les instructions aux soumissionnaires ou
total de leurs marchés publics. instructions aux candidats et les données particulières. Il doit
préciser entre autres :
Article 55 : Tout marché conclu selon la procédure d'entente - la présentation et la constitution des offres ;
directe est communiqué pour information à l'Agence de - les conditions de rejet des offres ;
Régulation des Marchés Publics. - les critères d'évaluation des offres ;
- les modes d'attribution du marché ;
8 au 15 AOÛT 2012 - N°118 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1029
- les règles de pré-qualification et de post-qualification, le Article 63 : Les marchés publics passés par appel d'offres
cas échéant. ouvert doivent obligatoirement faire l'objet d'un avis d'appel à
la concurrence porté à la connaissance du public. L'avis
Section 2 : Des normes et agréments techniques d'appel d'offres fait connaître au moins :
- la référence de l'appel d'offres comprenant le numéro,
Article 60 : Les travaux, fournitures et prestations de services l'identification de l'autorité contractante, l'objet du marché et
qui font l'objet d'un marché public sont définis par référence la date de signature ;
aux normes, agréments techniques ou spécifications - la source de financement ;
nationales, ou à défaut, par référence à des normes ou - le type d'appel d'offres ;
agréments techniques ou spécifications régionales ou - le ou les lieux où l'on peut consulter ou acquérir le dossier
internationales. d'appel d'offres ;
- la qualification des candidats et les conditions d'acquisition
Il ne peut être dérogé à ces règles que si : du dossier d'appel d'offres ;
- les normes, agréments techniques ou spécifications - les principaux critères d'évaluation des offres ;
techniques nationaux, régionaux ou internationaux, ne - le lieu, la date limite de dépôt ainsi que l'heure d'ouverture
contiennent aucune disposition concernant l'établissement de des offres ;
la conformité ou s'il n'existe pas de moyens techniques - le délai pendant lequel les candidats restent engagés par
permettant d'établir, de façon satisfaisante, la conformité leurs offres ;
d'un produit à ces normes, agréments techniques ou - les conditions auxquelles doivent répondre les offres,
spécifications techniques ; notamment le montant de la caution de soumission ;
- les normes, agréments techniques ou spécifications - le nombre maximum de lots dont un soumissionnaire peut
techniques nationaux, régionaux ou internationaux, imposent être attributaire en cas d'allotissement.
l'utilisation de produits ou de matériaux incompatibles avec
des installations déjà utilisées par l'autorité contractante ou L'absence du visa de conformité de la Direction
entraînent des coûts disproportionnés ou des difficultés Générale des Marchés Publics sur l'avis est sanctionnée par la
techniques disproportionnées. Ils sont uniquement utilisés nullité de la procédure.
dans le cadre d'une stratégie clairement définie et consignée
en vue d'un passage, dans un délai déterminé, à des normes, Article 64 : Toute attribution de marché, quelle que soit la
agréments techniques ou spécifications techniques procédure, est rendue publique dans le Journal des Marchés
nationaux, régionaux ou internationaux ; Publics et, le cas échéant, dans toute autre publication
- le projet concerné constitue une véritable innovation pour nationale ou internationale ainsi que sous le mode
laquelle le recours à des normes, agréments techniques ou électronique, après la validation des résultats par la Direction
spécifications techniques nationaux, régionaux ou Générale des Marchés Publics.
internationaux existants serait inapproprié.
Sous-section 1 : Des moyens de publicité
Article 61 : L'autorité contractante ne peut introduire dans les
clauses contractuelles propres à un marché, à une délégation Article 65 : La publicité se fait par insertion de l'avis d'appel
ou à un partenariat public-privé déterminé, des spécifications d'offres au Journal des Marchés Publics et, le cas échéant,
techniques mentionnant des produits d'une fabrication ou dans toute autre publication nationale ou internationale ainsi
d'une provenance déterminée ou des procédés particuliers et que sous le mode électronique, selon un modèle élaboré par la
qui ont pour effet de favoriser ou d'éliminer certaines l'Agence de Régulation des Marchés Publics.
entreprises, à moins que de telles spécifications ne soient
justifiées par l'objet du marché, de la Délégation de Service Cette disposition concerne également les avis de pré-
Public ou du partenariat public-privé. qualification.
Est notamment interdite, l'indication de marques, de Article 66 : Les échanges d'informations intervenant en
brevets ou celle d'une origine ou d'une production déterminée. application des dispositions du présent décret peuvent faire
l'objet d'une transmission par voie électronique dans les
Toutefois, une telle indication accompagnée de la conditions définies par l'Agence de Régulation des Marchés
mention « ou équivalent » est autorisée lorsque l'autorité Publics.
contractante n'a pas la possibilité de donner une description de
l'objet du marché au moyen de spécifications suffisamment Article 67 : Les documents d'appel d'offres ou de consultation
précises et intelligibles pour tous les intéressés. peuvent être mis à la disposition des candidats par voie
électronique.
Article 62 : Les normes, agréments et spécifications
techniques visés à l'article 61 ci-dessus ainsi que le recours à Sauf dispositions contraires prévues dans l'avis
la procédure dérogatoire ci-dessus, doivent être expressément d'appel à candidatures ou l'avis d'appel d'offres, les
mentionnés dans les cahiers de clauses techniques. candidatures et les offres peuvent également être
communiquées à l'autorité contractante par voie électronique.
Chapitre IV : De la publicité et du délai de remise
des offres Sous-section 2 : Des caractéristiques des moyens
électroniques
Section 1 : De la publicité
Article 68 : Les outils utilisés pour communiquer par des
moyens électroniques, ainsi que leurs caractéristiques
1030 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 8 au 15 AOÛT 2012 - N°118
techniques, doivent avoir un caractère non discriminatoire, - déclarations appropriées de banques ou organismes
être à la disposition du public et compatibles avec les financiers habilités ou, le cas échéant, la preuve d'une
technologies d'information et de communication généralement assurance des risques professionnels ;
utilisées. - états financiers certifiés par un expert comptable agréé ou
un cabinet comptable légalement constitué ;
Article 69 : Les communications, les échanges et le stockage - déclaration concernant le chiffre d'affaires global et, le cas
d'informations sont faits de manière à assurer la préservation échéant, le chiffre d'affaires du domaine d'activités faisant
de l'intégrité des données, de la confidentialité des offres de l'objet du marché concernant, au maximum, les trois derniers
sorte que leur contenu ne soit connu qu'à l'ouverture des plis. exercices en fonction de la date de création de l'entreprise ou
de début d'activités du soumissionnaire.
Section 2 : Des délais de réception des offres ou des
candidatures Section 2 : Des exclusions et des incapacités
Article 70 : Dans la procédure ouverte, le délai de réception Article 74 : Ne peuvent postuler à la commande publique,
des offres ou des candidatures ne peut être inférieur à trente sous peine d'irrecevabilité de leur soumission, les personnes
jours calendaires pour les appels d'offres nationaux et à physiques ou morales :
quarante cinq jours calendaires pour les appels d'offres - qui n'ont pas souscrit les déclarations prévues par les lois et
internationaux. Ce délai ne peut être inférieur à quarante-cinq règlements en vigueur ou ne se sont pas acquittées des
jours calendaires pour les délégations de Service Public et les droits, taxes, impôts, cotisations sociales, contributions,
partenariats Public-privé. redevances ou prélèvements de quelque nature que ce soit, à
l'exception des entreprises nouvellement créées. Lorsque les
Toutefois, ce délai pourrait être ramené à quinze entreprises se prévalent d'une dérogation en matière
jours calendaires pour ce qui concerne les fournitures, les douanière et/ou fiscale, elles sont tenues d'en apporter la
prestations intellectuelles et les services. Dans la procédure preuve ;
restreinte, le délai de réception des offres ne peut être inférieur - qui sont en état de liquidation judiciaire ou de faillite ;
à vingt jours calendaires. - qui sont frappées de l'une des interdictions ou déchéances
prévues par les textes en vigueur ;
Chapitre V : Des soumissionnaires - qui sont affiliées aux consultants ayant contribué à préparer
tout ou partie des dossiers d'appel d'offres ou de
Section 1 : De la capacité des candidats consultation ;
- dans lesquelles la Personne Responsable du Marché ou l'un
Sous-section 1 : Des capacités juridique, technique et des membres de la cellule de passation et de suivi des
financière marchés, de la Commission d’Evaluation des Offres, de la
Direction Générale des Marchés Publics ou de l'autorité
Article 71 : Tout candidat à un marché public, quelle que soit chargée d'approuver le marché possède des intérêts
la procédure de passation, doit justifier, aux fins d'attribution, financiers ou personnels de quelque nature que ce soit ;
de ses capacités juridique, technique et financière nécessaires - qui auront été reconnues coupables d'infraction à la
à l'exécution des prestations concernées. réglementation des marchés publics ou qui auront été
exclues des procédures de passation des marchés par
Les capacités juridique, technique ou financière décision administrative ou juridictionnelle devenue
requises doivent reposer sur des critères objectifs définitive.
suffisamment définis dans le dossier d'appel d'offres.
Les incapacités et exclusions frappent également les
membres des groupements et les sous-traitants.
Sous-section 2 : De la justification des capacités
Article 76 : L'inexactitude des informations relatives aux Sous-section 2 : De la réception des offres
capacités techniques, financières et des pièces administratives
demandées dans le dossier d'appel d'offres ou leur fausseté, est Article 83 : Sous réserve des dispositions des articles 68 et 69
sanctionnée par le rejet de l'offre. relatifs à la dématérialisation, les offres sont adressées sous
plis-fermés, portant le numéro et l'objet de l'appel d'offres.
Chapitre VI : De la présentation, de la réception des offres L'indication de l'identité du soumissionnaire sur les plis
et de l'ouverture des plis entraîne le rejet systématique de l'offre.
Section 1 : De la présentation et de la réception des offres Dans les cas de marchés de prestations intellectuelles,
l'offre technique et l'offre financière sont placées dans deux
Sous-section 1 : De la présentation des offres enveloppes différentes et remises sous pli-fermé.
Article 77 : Plusieurs entreprises peuvent se regrouper au sein Les plis contenant les offres doivent être déposés
d'un consortium pour présenter des offres en application des contre récépissé au lieu indiqué dans l'avis d'appel d'offres,
dispositions du présent décret. Ce groupement peut être sans préjudice de l'utilisation des procédures de
conjoint ou solidaire. Une entreprise ne peut être membre que dématérialisation.
d'un seul consortium candidat.
Les soumissionnaires doivent faire parvenir leurs
Article 78 : Sous réserve des dispositions spécifiques offres au plus tard aux dates et heures limites de dépôt des
applicables aux marchés de prestations intellectuelles, les offres.
offres du soumissionnaire doivent être contenues dans une
grande enveloppe fermée. Celle-ci contient trois enveloppes A leur réception, les plis sont revêtus d'un numéro
dont la première comprend le dossier juridique de l'entreprise, d'ordre et enregistrés par ordre d'arrivée sur un registre spécial
la seconde l'offre technique et la dernière l'offre financière. délivré à chaque début d'exercice budgétaire par l'Agence de
Régulation des Marchés Publics. Ces plis restent fermés
Article 79 : Les offres déposées par les soumissionnaires jusqu'au moment de leur ouverture.
doivent être revêtues de leur seing ou celui de leurs
mandataires. Ces derniers ne peuvent représenter plus d'un Les offres parvenues postérieurement aux dates et
soumissionnaire dans la procédure relative au même marché. heures de dépôt sont irrecevables et devront par conséquent
être retournées sans être ouvertes.
Article 80 : Sans préjudice des dispositions du présent décret,
notamment celles prévues aux articles 65 et 69 relatives aux La durée de validité des offres ne peut excéder cent
obligations en matière de publicité sur les marchés attribués et vingt jours calendaires à compter de la date de dépôt des
d'information des candidats, il est interdit à l'autorité soumissions. Ce délai peut être prorogé de trente jours à la
contractante, de divulguer les renseignements que les demande de l'autorité contractante.
soumissionnaires lui communiquent. Ces renseignements
concernent les aspects confidentiels des offres notamment, les Section 2 : De l'ouverture des plis
secrets techniques et commerciaux.
Sous-section 1 : De la séance d'ouverture des plis
Article 81 : Pour être admis à présenter une offre, les
soumissionnaires aux marchés passés par appel d'offres sont Article 84 : Sous réserve des dispositions spécifiques
tenus de fournir une garantie de soumission. applicables aux marchés de prestations intellectuelles, la
La garantie de soumission n'est pas exigible pour les séance d'ouverture des plis est publique.
marchés de prestations intellectuelles.
L'ouverture des plis a lieu aux dates et heures fixées
Le montant de la garantie de soumission doit être dans le dossier d'appel d'offres, en présence des candidats ou
compris entre un et deux pour cent du montant de l'offre et de leurs représentants qui souhaitent être présents ainsi qu'un
indiqué dans le dossier d'appel d'offres. Il est fixé en fonction observateur indépendant recruté par l'Agence de Régulation
de l'importance du marché par l'autorité contractante. des Marchés Publics et mis à la disposition de la Direction
Générale des Marchés Publics.
La garantie d'offres est délivrée aux soumissionnaires
par une institution bancaire ou par un organisme financier La séance d'ouverture est présidée par le Président de
habilité. la Commission d’Evaluation des Offres.
Elle est libérée par une main-levée de l'autorité Le nom de chaque candidat, le montant de chaque
contractante en cas de rejet de l'offre ou au plus tard à la offre et/ou de chaque variante, et le cas échéant, le montant
signature du contrat contre remise de la garantie de bonne des rabais proposés, le délai de réalisation, sont lus à haute
exécution. voix, la présence ou l'absence de garantie d'offre est également
mentionnée. Ces renseignements sont consignés dans le
1032 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 8 au 15 AOÛT 2012 - N°118
procès-verbal de la séance d'ouverture auquel est jointe la liste Au terme de la séance d'analyse, la Commission émet
signée des personnes présentes. des propositions d'attribution des marchés selon les modalités
prévues à l'article 88 du présent décret.
Le procès-verbal est signé par les membres de la
Commission d’Evaluation des Offres et l'observateur Le rapport d'analyse sanctionnant les travaux, signé
indépendant. Il est publié par la Personne Responsable du de l'ensemble des commissaires, est soumis à la Direction
Marché et remis sans délai à tous les soumissionnaires qui en Générale des Marchés Publics pour approbation ou
font la demande. recommandations dans un délai de dix jours ouvrables.
Sous-section 2 : De l'appel d'offres infructueux Sous-section 2 : Des critères d'évaluation des offres
Article 85 : Un appel d'offres est déclaré infructueux par la Article 88 : Sous réserve des dispositions spécifiques
personne responsable du marché sur proposition de la applicables aux marchés de prestations intellectuelles,
Commission d'Evaluation des Offres, soit en l'absence l'évaluation des offres se fait sur la base de critères
d'offres, soit lorsqu'il n'a pas été obtenu de propositions économiques, financiers et techniques contenus dans le
conformes au dossier d'appel d'offres. dossier d'appel d'offres afin de déterminer l'offre conforme
évaluée la moins-disante.
La décision déclarant l'appel d'offres infructueux
approuvée par la Direction Générale des Marchés Publics, est Les critères d'évaluation des offres, tels que les coûts
publiée par une insertion dans le Journal des Marchés Publics d'utilisation, le prix, la rentabilité, la qualité, la valeur
et, le cas échéant, dans toute autre publication à grande technique et fonctionnelle, notamment les conditions
diffusion. d'exploitation et d'entretien ainsi que la durée de vie
potentielle des ouvrages, produits, fournitures et service après-
Dans ce cas, il est alors procédé à un nouvel appel vente et l'assistance technique, le délai d'exécution et le
d'offres. Au cas où l'appel d'offres est de nouveau déclaré calendrier de paiement, doivent être objectifs, en rapport avec
infructueux, et sur autorisation de la Direction Générale des l'objet du marché, quantifiables et exprimés en termes
Marchés Publics, la procédure d'entente directe est permise. monétaires.
Le lancement d'un nouvel appel d'offres est toujours En matière de demande de cotation, si l'autorité
précédé d'un examen du dossier d'appel d'offres ou des termes contractante ne retient qu'un seul critère, celui-ci doit être le
de référence par la Direction Générale des Marchés Publics prix.
pour s'assurer qu'il n'y a pas de modifications ou clarifications
à apporter ou encore dans le but de redéfinir en cas de Sous-section 3 : De la conformité des offres
nécessité les besoins de l'autorité contractante.
Article 89 : Les offres de base des soumissionnaires doivent
Article 86 : La publication de la décision déclarant l'appel être conformes aux dispositions du dossier d'appel d'offres.
d'offres infructueux est soumise à l'approbation préalable de la
Direction Générale des Marchés Publics qui peut, le cas Les marchés publics sont soumis au régime fiscal et
échéant, formuler des recommandations pour un réexamen du douanier en vigueur en République Gabonaise, sauf
dossier. dérogations expresses prévues par les textes en vigueur.
Chapitre VII : De l'évaluation des offres Les montants des marchés financés par l'Etat sont
arrêtés en toutes taxes comprises, en abrégé TTC.
Section 1 : De la Commission d'Evaluation des Offres
Le soumissionnaire peut proposer, en plus de l'offre
Sous-section 1 : Des séances d'ouverture des plis et d'analyse de base, des variantes ou des remises lorsqu'elles sont
des offres demandées ou lorsque la possibilité leur en est offerte de
manière explicite dans le dossier d'appel d'offres.
Article 87 : Les copies des offres reçues par la personne
responsable du marché sont confiées à la Commission Le dossier d'appel d'offres doit préciser de manière
d’Evaluation des Offres. claire, la façon dont les variantes sont prises en considération
pour l'évaluation des offres. Les variantes sont évaluées
En de cas nécessité, la personne responsable du suivant leur mérite propre, sans que ne soient pour autant
marché fait appel à toute personne ressource pour l'éclairer remis en cause les principes de choix de l'offre.
dans la conduite des travaux. Après l'ouverture des plis, la
Commission d’Evaluation des Offres établit un procès-verbal Les remises doivent faire l'objet d'une analyse
dans un délai de cinq jours ouvrables. particulière dans le souci de faire respecter l'esprit ou le jeu de
la concurrence. En tout état de cause, aucune remise
La Commission d’Evaluation des Offres procède conditionnée ne peut être admise dans les critères d'évaluation.
ensuite à l'analyse des offres. Cette analyse consiste en la
vérification des pièces administratives, l'évaluation des offres Section 2 : De la préférence nationale et communautaire
techniques et financières et leur classement suivant les critères
édictés par le dossier d'appel d'offres. Sous-section 1 : Des bénéficiaires
8 au 15 AOÛT 2012 - N°118 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1033
Article 90 : Lors de la passation d'un marché, soit sur appel communautaire si leur offre remplit les conditions visées à
d'offres, soit par entente directe, la priorité est accordée, à l'alinéa 2 de l'article 91 ci-dessus.
offres équivalentes à la soumission présentée par :
- une personne physique ou morale de droit gabonais ; Article 93 : Par dérogation aux dispositions visées aux articles
- une personne physique ou morale justifiant d'une activité 91 et 92 ci-dessus et dans le cas d'un marché d'une collectivité
économique sur le territoire gabonais ; locale ou de l'un de ses établissements publics, le candidat
- une petite et moyenne entreprise nationale dont le capital étranger qui n'est pas une entreprise communautaire ou
est intégralement détenu par des personnes de nationalité nationale et qui aura prévu de sous-traiter au moins trente pour
gabonaise ou de droit gabonais ; cent de la valeur globale du marché à une entreprise
- des groupements d'entreprises associant des entreprises gabonaise, peut bénéficier d'une marge de préférence qui ne
gabonaises ou prévoyant une importante sous-traitance aux peut être supérieure à dix pour cent.
nationaux.
Chapitre VIII : De l'attribution des marchés publics
La marge de préférence nationale est au plan
financier de dix pour cent pour les marchés de travaux et de Section 1 : Des procédures et des acteurs de la commande
quinze pour cent pour ceux de fournitures, à offres techniques publique
équivalentes.
Sous-section 1 : De l'avis de non objection de la Direction
Dans le cadre régional, une préférence Générale des Marchés Publics
communautaire peut être attribuée à l'offre présentée par une
entreprise ressortissante de l'espace de la Communauté Article 94 : A peine de nullité, l'autorisation préalable de la
Economique des Etats Membres de l'Afrique Centrale. Direction Générale des Marchés Publics est requise pour
l'ouverture de la procédure de passation d'un marché public.
Au sens du présent décret, on entend par entreprise
ressortissante de l'espace CEMAC tout soumissionnaire Sous-section 2 : Du rôle de la Commission d'Evaluation
résident fiscal en République Gabonaise ou dans l'un des Etats des Offres
membres de la CEMAC.
Article 95 : Les propositions d'attribution émanant de la
Sous-section 2 : Du régime de préférence Commission d’Evaluation des Offres font l'objet d'un rapport
d'évaluation qui mentionne :
Article 91 : La préférence nationale ou communautaire doit - les noms des soumissionnaires exclus, les motifs de rejet
être indiquée dans le dossier d'appel d'offres. Elle doit être de leurs offres et, le cas échéant, de celles jugées
quantifiée sous forme de pourcentage du montant de l'offre. anormalement basses ;
Ce pourcentage ne peut en aucun cas excéder quinze pour - les principales dispositions permettant l'établissement du
cent. ou des marchés et, en particulier, l'objet, le prix, les délais, la
part du marché que le soumissionnaire a l'intention de sous-
Le régime de préférence nationale ou communautaire traiter à des tiers et, le cas échéant, les variantes prises en
peut être accordé aux personnes physiques ou morales dans les compte ;
conditions suivantes : - et en ce qui concerne les procédures par appel d'offres en
- s'agissant des fournisseurs, s'ils proposent des biens deux étapes, en restreint et par entente directe, le nom de
manufacturés dont le coût de fabrication comprend une l'attributaire et le montant évalué de son offre, l'indication
valeur ajoutée pour l'un des pays ressortissants de l'espace des circonstances qui justifient le recours à ces procédures ;
CEMAC d'au moins trente pour cent ; - les raisons pour lesquelles l'autorité contractante a renoncé
- s'agissant des entrepreneurs de bâtiment, de travaux publics à passer un marché ;
ou d'installations industrielles, si au moins trente pour cent - le ou les soumissionnaires retenus ainsi que le ou les noms
d'intrants communautaires sont utilisés ou qu'au moins trente de l'attributaire et les montants évalués.
pour cent des personnels employés sur le chantier sont des
ressortissants des Etats membres de la CEMAC ; Ce rapport est établi selon un document type et fait
- s'agissant des prestataires de services ou de consultants l'objet d'une publication, après validation par la Direction
résidents dans l'espace de la CEMAC, si la prestation est Générale des Marchés Publics.
évaluée à plus de cinquante pour cent de la valeur du service
ou de la consultation fournie. Pour les marchés des collectivités locales et des
administrations déconcentrées, le rapport d'évaluation des
Article 92 : Le régime de la préférence communautaire ne offres est adressé à la Délégation Provinciale des Marchés
saurait en outre être accordé aux personnes morales désignées Publics pour approbation.
à l'article 90 ci-dessus que :
- si leur capital appartient pour plus de la moitié à des L'autorité contractante assistée de la Commission
nationaux ressortissants, personnes physiques ou morales, d’Evaluation des Offres attribue provisoirement le marché,
d'un des Etats membres de la CEMAC ; dans le délai de validité des offres, au soumissionnaire dont
- si leurs organes délibérants et de direction sont contrôlés l'offre satisfait aux conditions définies dans le dossier d'appel
ou détenus à moitié par des ressortissants nationaux d'un des d'offres.
Etats membres de la CEMAC ;
- les groupements momentanés d'opérateurs étrangers Sous-section 3 : Des obligations de l'autorité contractante
conclus avec des personnes physiques ou morales, membres
d'un Etat de la CEMAC, peuvent bénéficier de la préférence
1034 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 8 au 15 AOÛT 2012 - N°118
Article 96 : L'autorité contractante répond, dans un délai de - à l'originalité de l'offre ;
cinq jours ouvrables, à toute demande d'éclaircissement qu'elle - aux dispositions relatives aux conditions de travail en
reçoit de la part d'un candidat. Cette demande doit être vigueur dans le pays où la prestation est réalisée ;
adressée au plus tard dix jours ouvrables avant la date - à l'obtention éventuelle d'une aide de l'Etat.
d'ouverture des plis.
Si la Commission d’Evaluation des Offres juge que
La réponse qu'elle fournit est transmise à tous les les informations fournies ne sont pas acceptables, elle rejette
candidats ayant retiré le dossier d'appel d'offres sans l'offre.
indication de l'origine de la demande.
Article 100 : A l'exception de la passation de marchés par
Article 97 : L'autorité contractante doit communiquer par écrit entente directe et ceux des prestations intellectuelles, aucune
à tout soumissionnaire écarté, les motifs du rejet de son offre, négociation n'a lieu entre l'autorité contractante et le
le montant du marché attribué et le nom de l'attributaire, dans soumissionnaire ou l'attributaire sur la proposition financière.
un délai de cinq jours ouvrables à compter de l'approbation du
rapport par la Direction Générale des Marchés Publics. Section 2 : De l'approbation des marchés et des formalités
nécessaires
L'autorité contractante observe un délai maximum de
dix jours ouvrables après la publication des résultats, avant de Sous-section 1 : De l'approbation des marchés publics
procéder à la signature du marché et de le soumettre à
l'approbation des autorités compétentes. Dans ce délai, le Article 101 : L'approbation du marché par la Direction
soumissionnaire dont l'offre a été rejetée peut, sous peine de Générale des Marchés Publics est conditionnée par
forclusion, exercer les recours prévus aux articles 169 à 178 l'accomplissement préalable des formalités suivantes :
du présent décret.
Pour tout marché de l'Etat :
Article 98 : L'autorité contractante ou maître d'ouvrage qui, - la signature par l'entrepreneur, le fournisseur ou le
pour des raisons d'intérêt général, ressent la nécessité d'arrêter prestataire de service ;
la procédure de passation d'un marché public, doit solliciter - la signature par l'autorité contractante ou toute personne
l'avis de non objection de la Direction Générale des Marchés dûment habilitée à signer en ses lieux et place ;
Publics. - le visa du marché par la Direction Générale du Budget et
par la Direction Générale du Contrôle des Ressources et des
La Direction Générale des Marchés Publics doit Charges Publiques ;
donner sa réponse dans un délai de sept jours ouvrables
suivant la réception de la requête du maître d'ouvrage. Pour tout marché des établissements publics :
L'autorité contractante communique aux soumissionnaires la - la signature par l'entrepreneur, le fournisseur ou le
décision d'annulation ainsi que ses motifs. Si la décision de la prestataire de service ;
Direction Générale des Marchés Publics ne satisfait pas l'une - la signature par l'autorité contractante ou toute personne
des parties, le conflit est porté à l'arbitrage de l'Agence de dûment habilitée à signer en ses lieux et place ;
Régulation des Marchés Publics. - le visa du marché par le ministère de tutelle ;
Dans le cas des avis d'appel d'offres ayant fait l'objet Pour tout marché des collectivités locales :
d'une publication au niveau communautaire, la Direction - la signature par l'entrepreneur, le fournisseur ou le
Générale des Marchés Publics informe la Commission de la prestataire de service ;
CEMAC de la décision d'annulation de la procédure d'appel - la signature par l'autorité contractante ou toute personne
d'offres. Dans ce cas, les soumissionnaires ayant déjà remis dûment habilitée à signer en ses lieux et place ;
leurs offres sont déliés de tout engagement et leurs garanties - le visa du marché par les autorités de tutelle ;
de soumission libérées.
Pour tout marché des institutions constitutionnelles :
En aucun cas, aucune décision d'annulation ne peut - la signature par l'entrepreneur, le fournisseur ou le
intervenir au cours de l'évaluation des offres. prestataire de service ;
- la signature par l'autorité contractante ou toute personne
Sous-section 4 : Des offres anormalement basses et de dûment habilitée à signer en ses lieux et place ;
la négociation
Pour tout marché financé par le Fonds Routier, en abrégé
Article 99 : Lorsque la Commission d’Evaluation des Offres FR :
juge une offre anormalement basse, elle doit inviter le - la signature par l'entrepreneur, le fournisseur ou le
candidat concerné à présenter par écrit toutes les justifications prestataire de service ;
que l'autorité contractante estime appropriées. - la signature par l'autorité contractante ou toute personne
dûment habilitée à signer en ses lieux et place ;
Ces justifications sont de nature technique ou - le visa du Directeur Général du Fonds.
financière. Elles portent notamment sur les aspects relatifs :
- aux modes de fabrication des produits ; Article 102 : La conclusion des marchés s'effectue :
- aux modalités de la prestation des services ; - pour les services publics non personnalisés, par les
- aux procédures de construction ; ministres ayant autorité sur les services bénéficiaires ou
- aux conditions exceptionnellement favorables dont dispose leurs représentants dûment habilités ;
le candidat ;
8 au 15 AOÛT 2012 - N°118 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1035
- pour les collectivités locales, par le Maire ou le Président Titre IV : De la délégation de service public
du Conseil départemental ou leurs représentants ;
- pour les établissements publics, les sociétés d'Etat, les Chapitre 1er : De la personne publique délégante
sociétés à participation financière publique majoritaire, les
personnes morales de droit privé agissant pour le compte de Section 1 : De l'Etat et des collectivités locales
l'Etat, ou les personnes morales de droit public lorsqu'elles
bénéficient de leur concours financier ou de leur garantie, Article 108 : L'Etat et les collectivités locales peuvent
l'autorité à qui les dispositions statutaires confient ce droit ; conclure des conventions de Délégation de Service Public,
- pour les institutions constitutionnelles, le Président de conformément aux dispositions du présent décret. Toute
l'institution. subdélégation est interdite.
Article 103 : S'agissant des marchés de partenariat public- Section 2 : Des autres personnes délégantes
privé ou de Délégation de Service Public, seule une autorité
compétente peut les conclure au nom et pour le compte de la Article 109 : Les autres personnes morales de droit public ou
personne morale qu'elle représente. Les modalités de signature de droit privé visées à l'article 3 du présent décret ne peuvent
et d'approbation de leurs conventions sont définies par décret déléguer que la gestion de leurs propres services.
pris en Conseil des Ministres.
Chapitre 2 : De la sélection du délégataire
Sous-section 2 : De la notification du marché
Section 1 : De la pré-qualification et de la négociation
Article 104 : Après accomplissement des formalités prescrites
par les articles 101 et 102 ci-dessus, notification doit être faite Article 110 : La sélection du délégataire par mise en
au titulaire par l'autorité contractante. Elle consiste en la concurrence est obligatoirement précédée de pré-qualification.
remise de deux exemplaires du marché au titulaire contre La pré-qualification a pour objet d'identifier les cocontractants
récépissé ou par tout moyen laissant trace. potentiels qui offrent des garanties techniques et financières
suffisantes et qui ont la capacité d'assurer la continuité du
La date de notification est la date du récépissé ou service public dont ils seront délégataires.
celle de l'accusé de réception. Cette date doit figurer sur les
exemplaires du marché détenus aussi bien par l'autorité Article 111 : La sélection des offres doit être effectuée suivant
contractante que par le titulaire du marché. une procédure d'appel d'offres ouvert qui peut être en une ou
deux étapes.
Le délai d'exécution court à compter de la date de
notification de ce dernier, sauf stipulation contraire du L'autorité délégante procède par voie d'appel d'offres
marché. La notification doit intervenir pendant la période de ouvert en une seule étape lorsqu'elle dispose de spécifications
validité des offres. Passé ce délai, le soumissionnaire est techniques détaillées et de critères de performance ou
autorisé à retirer ou modifier son offre. d'indicateurs de résultats précis.
Dans les trente jours qui suivent la notification du Lorsque l'autorité délégante ne dispose pas des
marché, le titulaire est tenu de présenter une assurance éléments visés à l'alinéa ci-dessus, l'appel d'offres se fait en
couvrant, dès le début effectif des prestations, sa deux étapes. Dans ce cas, il est procédé comme suit :
responsabilité en matière d'accident du travail ainsi que sa - les candidats pré-qualifiés remettent des propositions
responsabilité civile en cas d'accident survenant à des tiers par techniques, sans indication de prix, sur la base de principes
le fait des prestations ; il est tenu, chaque fois qu'il en est généraux de conception ou de normes de performance ;
requis, de présenter la justification du paiement régulier des - l'autorité délégante invite les soumissionnaires dont les
primes. offres techniques ont été retenues à présenter les
propositions financières après avoir, le cas échéant, révisé le
Sous-section 3 : De l'enregistrement, de l'entrée en vigueur et cahier des charges initial.
de la publication du marché
Article 112 : L'autorité délégante et le soumissionnaire retenu,
Article 105 : Les marchés doivent être remis au titulaire pour à l'issue du processus de sélection, engagent des négociations
effectuer les formalités d'enregistrement prévues par la en vue d'arrêter les termes définitifs de la convention de
réglementation en vigueur avant tout commencement délégation de service public.
d'exécution.
Section 2 : Des critères d'attribution
Article 106 : Le marché entre en vigueur dès sa notification
au titulaire ou à une date ultérieure si le marché le prévoit. Article 113 : L'attribution du marché s'effectue sur la base de
L'entrée en vigueur du marché marque le début des obligations la combinaison optimale de différents critères d'évaluation
juridiques d'exécution et, sauf dispositions contraires du prévus dans le dossier d'appel d'offres, notamment :
marché, fait courir le délai de réalisation. - les spécifications et normes de performance prévues ou
proposées ;
Article 107 : Un avis récapitulatif de tous les marchés - la qualité des services publics dont la continuité devra être
attribués mensuellement est publié dans le Journal des assurée ;
Marchés Publics. - les tarifs imposés aux usagers ou réservés à l'Etat ou à
toute autre personne publique ;
1036 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 8 au 15 AOÛT 2012 - N°118
- le respect des normes environnementales, le coût, le Dans le cas où plusieurs entreprises se regroupent au
montant et la rationalité du financement offert ; sein d'un consortium pour présenter une offre, les conditions
- toute autre recette que les équipements procurent à de pré-qualification s'appliquent en considération des
l'autorité délégante et la valeur de rétrocession des capacités de chacun des membres du consortium en vue de
installations. déterminer si la combinaison de leurs qualifications permet de
répondre aux besoins de toutes les phases du projet.
Titre V : Du partenariat public-privé
Article 119 : L'avis de pré-qualification contient notamment
Chapitre I : Des dispositions générales les informations suivantes :
- une description de l'infrastructure objet du contrat ;
Article 114 : Les dispositions du présent titre s'applique aux - des indications sur les autres éléments essentiels du projet ;
financements, à la construction, à la transformation, à - le lieu et la date à laquelle le dossier de pré-qualification
l'entretien, à la maintenance, à l'exploitation ou à la gestion peut être retiré et déposé.
par le partenaire privé des infrastructures du domaine public
ou des dépendances de celui-ci dans le cadre d'un partenariat Article 120 : Le dossier de pré-qualification est établi par
public-privé. l'autorité contractante. Il contient notamment les éléments
suivants :
Article 115 : Le contrat de partenariat public-privé détermine - l'ensemble des instructions relatives à l'établissement des
les droits et les obligations des parties, notamment les demandes de pré-qualification ;
conditions dans lesquelles sont assurées la continuité du - la description de la structure contractuelle ;
service public et l'égalité des usagers devant le service public, - la liste des pièces et des autres informations demandées
ainsi que les avantages administratifs, financiers ou fiscaux aux candidats pour qu'ils justifient de leur capacité ;
dont bénéficie l'opérateur du projet. - les critères sur la base desquels la pré-qualification est
effectuée.
Le contrat de partenariat public-privé précise les
obligations de chaque partie, s'agissant des mesures de Section 2 : Du transfert
liquidation et des conditions de transfert des actifs.
Article 121 : L'opérateur du projet ne peut transférer le contrat
Article 116 : Le contrat de partenariat public-privé a une à un tiers que dans les conditions prévues par le contrat de
durée limitée qui tient compte de l'amortissement des partenariat public-privé.
dépenses de l'opérateur du projet.
Le contrat de partenariat public-privé peut
La durée du contrat de partenariat public-privé ne notamment prévoir un transfert soit au profit des institutions
peut être allongée qu'en raison de conditions particulières, ayant financé tout ou partie du projet, soit au profit d'un tiers
prévues dans le contrat, et pour une durée maximale de cinq proposé par ces institutions.
ans.
Le tiers, à qui le contrat est transféré, doit présenter
Article 117 : L'opérateur du projet doit se constituer, après la des garanties financières, techniques et juridiques suffisantes
signature du contrat de partenariat public-privé, en société de et être capable d'assurer la continuité du service public et
droit gabonais. l'égalité d'accès des usagers au service public.
Chapitre II : De la sélection de l'operateur du projet et L'autorité contractante doit agréer le tiers à qui le
du transfert du contrat contrat a été transféré. Elle ne peut refuser cet agrément que
dans les conditions prévues par le contrat.
Section 1 : De la sélection
Titre VI : De la forme et du contenu des marchés publics
Article 118 : La sélection de l'opérateur du projet par mise en
concurrence est obligatoirement précédée de pré-qualification. Chapitre 1er : De la forme des marchés publics
Le marché est ensuite attribué suivant les critères de sélection
énoncés dans le dossier d'appel d'offres. Article 122 : Suivant leur objet, les marchés publics sont
classés comme suit :
La pré-qualification des candidats s'effectue - les marchés de travaux ;
exclusivement en fonction de leurs capacités à exécuter et à - les marchés de fournitures ;
assurer la continuité du service public. Les autres critères - les marchés de service ;
retenus pour procéder à la pré-qualification sont : - les marchés de prestations intellectuelles ;
- les références concernant des contrats analogues ; - les Délégation de Service Public ;
- les effectifs, installations et matériels dont les candidats - les partenariats public-privé.
disposent pour exécuter le contrat ;
- la situation financière des candidats ; Article 123 : Suivant leur mode de réalisation, les marchés
- la prise en compte de l'impact sur l'environnement ; publics sont classés comme suit :
- les attestations justifiant que le candidat est à jour de ses - les marchés à commande ou marchés à bons de
obligations fiscales et sociales ; commande :
- les attestations justifiant que les principaux dirigeants de - les marchés de clientèle ;
l'entreprise candidate n'ont pas fait l'objet de condamnation - les accords-cadres ;
pénale liée à leurs activités professionnelles. - les marchés de programme;
8 au 15 AOÛT 2012 - N°118 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1037
- les marchés à lots. Titre VII : De l'exécution et du règlement des
marchés publics
Article 124 : Suivant leur mode de passation, les marchés
publics sont classés comme suit : Chapitre I : De l'exécution des marchés publics
- les marchés sur appel d'offres ;
- les marchés sur concours ; Section 1 : Du respect du cahier des charges
- les marchés par entente directe ou marchés de gré à gré.
Sous-section 1 : Du cahier des clauses administratives
Article 125 : Suivant leur mode d'exécution et de règlement,
les marchés publics sont classés comme suit : Article 129 : Le cahier des clauses administratives détermine
- les marchés à prix forfaitaires ; les conditions dans lesquelles les marchés sont exécutés. Il se
- les marchés à prix unitaires ; compose du cahier des clauses administratives générales et du
- les marchés mixtes ; cahier des clauses administratives particulières.
- les marchés sur dépenses contrôlées ;
- les marchés de Délégation de Service Public ; Article 130 : Le cahier des clauses administratives générales
- les marchés de partenariat public-privé ; fixe les dispositions administratives applicables à toute
- les marchés à prix provisoires. catégorie de marchés publics.
Chapitre II : Du contenu des marchés publics Il est élaboré par l'Agence de Régulation des
Marchés Publics.
Article 126 : Tout marché public fait l'objet d'un contrat écrit.
Parmi les pièces constitutives de celui-ci, figurent les cahiers Article 131 : Le cahier des clauses administratives
des charges. particulières fixe les dispositions administratives propres à
chaque marché. Il est élaboré par l'autorité contractante et
Article 127 : Tout marché public doit notamment contenir les approuvé par la Direction Générale des Marchés Publics.
mentions obligatoires suivantes :
- l'objet du marché ; Sous-section 2 : Des cahiers des clauses techniques
- le numéro, les dates d'approbation et de notification du
marché ; Article 132 : Le cahier des clauses techniques se compose du
- l'indication des sources de financement de la dépense et/ou cahier des clauses techniques générales et du cahier des
de l'imputation budgétaire ; clauses techniques particulières.
- l'indication des parties contractantes ;
- la justification de la qualité de la personne signataire du Article 133 : Le cahier des clauses techniques générales fixe
marché et de la partie cocontractante ; les conditions techniques applicables à toutes les prestations
- l'énumération, par ordre de priorité, des pièces de même nature. Il est élaboré par l'Agence de Régulation des
constitutives du marché comprenant notamment : la Marchés Publics.
soumission ou l'acte d'engagement, les cahiers des clauses
administratives et techniques particulières, le devis ou le Article 134 : Le cahier des clauses techniques particulières
détail estimatif, le bordereau des prix unitaires, le sous-détail fixe les dispositions techniques nécessaires à l'exécution des
estimatif, le sous-détail des prix et les cahiers des clauses prestations prévues au marché. Il est élaboré par l'autorité
administratives et techniques générales ; contractante et approuvé par la Direction Générale des
- le montant du marché assorti des modalités de la Marchés Publics.
détermination et de la révision éventuelle de ce montant ;
- les obligations sociales, fiscales et douanières ; Article 135 : Les documents particuliers comportent
- le délai et le lieu d'exécution ; l'indication des articles des documents généraux qu'ils
- les conditions de constitution des cautionnements ; complètent ou modifient.
- le comptable public assignataire des paiements ;
- les conditions de résiliation du contrat ; Section 1 : Des prix des marchés publics
- les conditions de règlement, de réception ou de livraison ;
- le relevé d'identité bancaire du titulaire du marché ; Sous-section 1 : De la rémunération du titulaire du marché
- le droit applicable et les modalités de règlement des litiges
en cas d'appel à la concurrence internationale ; Article 136 : Le prix du marché rémunère le titulaire du
- les conditions de révision des prix ; marché. Il est réputé lui assurer un bénéfice et couvrir toutes
- les délais de garantie opérationnelle des prestations ; les dépenses qui sont la conséquence nécessaire et directe des
- la clause anti-corruption ; travaux, des fournitures ou des services, et notamment les
- la référence aux différents articles du présent décret. impôts, droits et taxes applicables sauf lorsqu'ils sont exclus
du prix du marché en vertu du terme du commerce retenu.
Article 128 : La rédaction de tous les documents définitifs
constitutifs du marché est assurée par l'autorité contractante et, Les prestations faisant l'objet du marché sont réglées,
le cas échéant, par le maître d'œuvre. Le marché définitif ne soit par des prix forfaitaires appliqués à tout ou partie du
peut, en aucun cas, modifier l'étendue et la nature des marché quelles que soient les quantités, soit par des prix
prestations prévues au dossier d'appel d'offres. Seuls les unitaires appliqués aux quantités réellement livrées ou
aménagements mineurs, sans incidence financière ni influence exécutées, ou une combinaison des deux, soit sur dépenses
technique par rapport à l'offre retenue, sont acceptables. contrôlées.
1038 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 8 au 15 AOÛT 2012 - N°118
Constitue un prix forfaitaire, tout prix qui rémunère Dans le cadre de la concession, le délégataire est
le titulaire pour un ensemble de prestations, un ouvrage ou une rémunéré par des redevances perçues sur l'usager de l'ouvrage
partie d'ouvrage, tel que défini dans le marché. La fixation ou sur ceux qui bénéficient du service public.
d'un prix forfaitaire est imposée dès lors que les prestations
sont bien définies au moment de la conclusion du marché. S'agissant de l'affermage, le délégataire est rémunéré
moyennant le versement d'une contrepartie, prélevée sur les
Est prix unitaire, tout prix qui s'applique à une ressources provenant de l'exploitation du service. En ce qui
prestation élémentaire, à une fourniture ou à un élément concerne, la gérance, l'autorité délégante perçoit elle-même les
d'ouvrage dont les quantités ne sont indiquées au marché qu'à redevances et en verse au délégataire une rémunération
titre prévisionnel. forfaitaire sans intéressement au résultat.
Le prix est déterminé sur la base de dépenses S'agissant de la régie intéressée, l'autorité délégante
contrôlées. Il correspond aux dépenses que le cocontractant perçoit elle-même les redevances et en verse au délégataire
justifie avoir faites touchant les salaires et les indemnités du une rémunération comprenant en sus de la part fixe, une part
personnel, les charges salariales, les matériaux et les matières variable indexée sur la performance ou sur les résultats
consommables et l'emploi des matériels ainsi que des frais réalisés.
généraux, des impôts et des taxes imputables au chantier.
Article 140 : Le contrat de partenariat public-privé fixe les
Lorsque des considérations d'ordre technique conditions de rémunération de l'opérateur du projet. Cette
imprévisibles au moment de leur passation surviennent, les rémunération peut résulter de redevances perçues sur les
marchés de travaux peuvent, à titre exceptionnel, comporter usagers et de versements effectués par l'autorité concédante ou
des prestations rémunérées sur la base de dépenses contrôlées. une autre autorité publique.
Article 137 : Les marchés sont conclus à prix ferme ou à prix L'opérateur du projet se rémunère essentiellement sur
révisable. Le prix est ferme lorsqu'il ne peut être modifié en les revenus versés par les usagers ou tous les autres
cours d'exécution du marché en raison des variations des bénéficiaires des infrastructures qu'il a réalisées.
conditions économiques.
L'opérateur du projet peut être amené à reverser à
Les marchés ne sont conclus à prix ferme que lorsque l'autorité contractante une part de la rémunération qu'il perçoit
l'évolution prévisible des conditions économiques n'expose ni dans des conditions fixées par le contrat. L'autorité concédante
le titulaire du marché, ni l'autorité contractante à des aléas devient propriétaire des infrastructures réalisées dans des
importants. conditions fixées par le contrat.
Tout marché dont la durée d'exécution n'excède pas Sous-section 2 : Du montant des travaux en régie
six mois ne peut faire l'objet de révision de prix, sous réserve
de la prise en compte par l'autorité contractante des situations Article 141 : Lorsqu'un marché comporte des prestations
exceptionnelles. exécutées en régie, celles-ci sont réalisées à la diligence et
sous la responsabilité de l'autorité contractante.
Le prix ferme est actualisable entre la date
d'expiration du délai de validité des offres et la date de Dans ce cas, le cahier des clauses administratives
notification du marché selon des modalités déterminées dans particulières doit indiquer la nature, le mode de décompte et la
le dossier d'appel d'offres. valeur des divers éléments qui concourent à la détermination
du prix de règlement.
Le prix est révisable lorsqu'il peut être modifié durant
l'exécution des prestations aux conditions de révision Le montant des travaux en régie ne peut être
expressément prévues par le marché en vertu d'une clause de supérieur à deux pour cent du montant du marché toutes taxes
révision du prix stipulée au marché, par application des comprises.
indices de prix officiels nationaux et, le cas échéant,
internationaux. Section 3 : Des changements en cours d'exécution du contrat
Les modalités d'actualisation et de révision du prix Sous-section 1 : Des seuils de modification des
doivent être prévues dans le cahier des charges. marchés publics
Article 138 : Les clauses financières des conventions de Article 142 : Les stipulations relatives au montant d'un
délégation sont fixées librement par les cocontractants et marché public peuvent être modifiées dans les cas suivants :
doivent être le plus détaillées possibles. Cependant, il est fait - par ordre de service, lorsque la valeur des prestations
obligation aux parties contractantes de fixer dans la supplémentaires est inférieure à quinze pour cent de la
convention, de façon transparente, les tarifs à la charge des valeur totale du marché de base. Les ordres de services
usagers et les éléments de leur détermination. relatifs aux prix, aux délais et aux programmes constituent
des actes contractuels de gestion d'un marché dont la
Article 139 : La rémunération du délégataire est fonction de la signature est subordonnée aux justificatifs de la disponibilité
forme de la Délégation de Service Public. du financement ;
- par avenant, lorsque la valeur des prestations
supplémentaires atteint quinze pour cent de la valeur totale
du marché de base. L'avenant est adopté et notifié selon la
8 au 15 AOÛT 2012 - N°118 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1039
même procédure d'examen que le marché de base. Il ne peut Si les sous-traitants sont désignés avant l'attribution,
modifier ni l'objet du marché, ni le titulaire du marché, ni la le soumissionnaire doit déposer leur liste et apporter la preuve
monnaie de règlement, ni la formule de révision des prix. La de leur capacité technique et financière à l'appréciation de
conclusion d'un avenant est soumise à l'autorisation l'autorité contractante en même temps que son offre.
préalable de la Direction Générale des Marchés Publics ;
- par un nouveau marché, lorsque la valeur des prestations Si le soumissionnaire décide de sous-traiter
supplémentaires atteint trente pour cent de la valeur totale du postérieurement à l'attribution, la priorité est accordée aux
marché de base. La passation de ce nouveau marché reste petites et moyennes entreprises disposant d'un agrément PME
soumise au respect des dispositions du présent décret. et ayant participé à l'appel d'offres. La sous-traitance de plus
de quarante pour cent de la valeur globale d'un marché est
Article 143 : La révision de prix en application des clauses interdite.
contractuelles ne donne pas lieu à la conclusion d'avenant.
La sous-traitance ne peut en aucun cas conduire à une
Toutefois, lorsque cette révision de prix conduit à modification substantielle de la qualification du titulaire après
une variation supérieure ou égale à quinze pour cent du attribution du marché. En cas de sous-traitance du marché, le
montant initial du marché ou du montant de la partie du titulaire demeure personnellement responsable de l'exécution
marché restant à exécuter, l'autorité contractante ou le titulaire de toutes les obligations du sous-traitant. En tout état de cause,
peut demander la résiliation du marché. le titulaire du marché doit obtenir de l'autorité contractante
l'acceptation de chaque sous-traitant et l'agrément de ces
En tout état de cause, toute modification touchant aux conditions de paiement.
spécifications techniques doit faire l'objet d'une étude
préalable sur l'étendue, le coût et les délais d'exécution du Sous-section 2 : De la co-traitance
marché. La variation dans la quantité des prestations s'effectue
dans les conditions définies par le cahier des clauses Article 147 : Les entrepreneurs, les fournisseurs et les
administratives générales. prestataires de services peuvent présenter leur candidature ou
leur offre sous forme de groupement solidaire ou de
Sous-section 2 : Du dépassement des délais contractuels groupement conjoint.
Article 144 : En cas de dépassement des délais contractuels Dans les deux formes de groupement, l'un des
fixés par le marché et imputable au titulaire du marché, ce prestataires membres du groupement, désigné dans l'acte
dernier est passible de pénalités après mise en demeure d'engagement comme mandataire, représente l'ensemble des
préalable. Ces pénalités ne peuvent excéder le montant fixé membres vis-à-vis de l'autorité contractante et coordonne les
dans le cahier des clauses administratives générales pour prestations des membres du groupement.
chaque nature de marché et précisé dans le cahier des clauses
administratives particulières. En cas de groupement solidaire, l'acte d'engagement
est un document unique qui indique le montant total du
Article 145 : Lorsque le montant de la pénalité encourue marché et l'ensemble des prestations que les membres du
excède celui fixé dans le cahier des charges, l'autorité groupement s'engagent solidairement à réaliser.
contractante peut résilier le contrat.
En cas de groupement conjoint, l'acte d'engagement
La remise totale ou partielle des pénalités peut être est un document unique qui indique le montant et la
prononcée par l'autorité hiérarchique de la personne répartition détaillée des prestations que chacun des membres
responsable du marché après avis de l'Agence de Régulation du groupement s'engage à exécuter.
des Marchés Publics.
Toutefois, le mandataire reste responsable devant
Section 4 : De la sous-traitance et de la co-traitance l'autorité contractante des prestations de chacun des membres
du groupement.
Sous-section 1 : De la sous-traitance
Les candidatures des soumissionnaires sont signées,
Article 146 : Le titulaire du marché public peut sous-traiter soit par l'ensemble des entreprises groupées, soit par le
l'exécution de certaines parties de son marché à condition que mandataire justifiant d'habilitations nécessaires pour
cette faculté soit prévue dans le dossier d'appel d'offres. représenter ces entreprises.
Dans ce cas, il doit recourir en priorité à des petites et La composition du groupement ne peut pas être
moyennes entreprises de droit gabonais disposant d'un modifiée entre la pré-qualification des candidats et la remise
agrément PME délivré par les services compétents ou à des de leurs offres.
petites et moyennes entreprises communautaires. Cette
obligation concerne également les marchés passés par entente Il est interdit aux candidats et aux soumissionnaires
directe. de présenter pour le même marché ou l'un de ses lots,
plusieurs offres en agissant à la fois en qualité de candidats
Le soumissionnaire a l'obligation d'indiquer dans son individuels ou de membres d'un ou plusieurs groupements.
offre, la nature et le montant de la partie des prestations qu'il
envisage de sous-traiter. Section 5 : Du nantissement et de la cession de créances
1040 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 8 au 15 AOÛT 2012 - N°118
Article 148 : Tout marché public conclu conformément aux nanti ou du cessionnaire, ne peut intervenir après la
dispositions du présent décret peut être donné en notification ou la signification du nantissement ou du certificat
nantissement. Les créances détenues par le titulaire d'un de cessibilité.
marché public peuvent également faire l'objet de cession.
Article 150 : La mainlevée des notifications ou significations
En aucun cas, les retenues de garantie fixées dans le du nantissement est donnée par le créancier nanti au
cahier des charges ne peuvent faire l'objet de cession. comptable chargé du paiement, détenteur de la copie de l'acte
de nantissement prévue à l'article 148 ci-dessus, par écrit. Elle
La Personne Responsable du Marché remet à prend effet le deuxième jour ouvrable suivant celui de la
l'entrepreneur, au fournisseur ou au prestataire de service, soit réception par le comptable chargé du paiement du document
un exemplaire original du marché revêtu d'une mention l'en informant.
dûment signée par lui indiquant que cette pièce est délivrée en
exemplaire unique en vue de permettre au titulaire de nantir le Les droits des créanciers nantis ou subrogés ne sont
marché ou de céder des créances qui en résultent, soit un primés que par les super-privilèges prévus par les textes en
certificat de cessibilité conforme à un modèle défini par vigueur.
l'Agence de Régulation des Marchés Publics.
Section 6 : Du règlement des marchés publics
Le nantissement ne peut être effectué qu'auprès d'un
établissement ou d'un groupement bancaire, agréé par Article 151 : Les opérations effectuées par le titulaire du
l'autorité compétente. marché et susceptibles de donner lieu à versement d'avances,
d'acomptes ou à paiement pour solde, sont constatées par écrit
Le marché indique la nature et le montant des par la Personne Responsable du Marché ou son mandataire,
prestations que le titulaire du marché envisage de confier à des suivant les modalités prévues par le cahier des clauses
sous-traitants bénéficiant du paiement direct. Ce montant est administratives générales.
déduit du montant du marché pour déterminer le montant
maximum de la créance que le titulaire est autorisé à donner Article 152 : Le titulaire d'un marché entièrement exécuté
en nantissement ou à céder. reçoit l'intégralité du montant du marché sur présentation du
décompte général et définitif, du procès-verbal de réception
Si, postérieurement à la notification du marché, le définitive établi par le maître de l'ouvrage et visé par la
titulaire du marché envisage de confier à des sous-traitants Direction Générale des Marchés Publics.
bénéficiant du paiement direct, l'exécution de prestations pour
un montant supérieur à celui qui est indiqué dans le marché, il Article 153 : Le représentant de l'autorité contractante est tenu
doit obtenir la modification de la formule d'exemplaire unique de procéder au paiement des acomptes et du solde dans un
ou du certificat de cessibilité. délai qui ne peut dépasser quatre vingt dix jours ouvrables à
compter de la réception de la facture.
Article 149 : Le nantissement ou la cession s'opère sous forme
d'un contrat entre le titulaire du marché et le tiers bénéficiaire. Un délai de paiement de soixante jours est accordé
aux petites et moyennes entreprises bénéficiant de l'agrément
Le créancier nanti ou le cessionnaire notifie par écrit PME.
ou fait signifier à l'autorité contractante et au comptable
chargé du paiement, une copie certifiée conforme de l'original Le dépassement du délai de paiement fait courir,
de l'acte de nantissement ou de cession. après une mise en demeure infructueuse de quinze jours
ouvrables au profit du titulaire du marché, des intérêts
En cas de groupement conjoint, chacun des membres moratoires au taux légal annuellement fixé par la Banque des
se voit établir un bordereau selon l'étendue de ses prestations. Etats de l'Afrique Centrale.
En cas de groupement solidaire, il est délivré un Article 154 : Le produit des avances ou d'acomptes ne peut
exemplaire unique du bordereau au nom du groupement. servir que pour les besoins du marché. Toute violation de cette
disposition peut conduire à la résiliation du marché de plein
Pour les marchés à bons de commande ou de droit.
clientèle, il est délivré un bordereau ne contenant que la valeur
de la commande ou de la tranche de la prestation. Sous-section 1 : Des avances aux marchés
A compter de la notification ou de la signification Article 155 : Des avances peuvent être accordées au titulaire
prévue à l'alinéa 2 ci-dessus, et sauf opposition, le comptable du marché en raison des opérations préparatoires à l'exécution
chargé du paiement règle directement au créancier nanti ou au des travaux, fournitures et aux services qui font l'objet du
cessionnaire, le montant de la créance ou de la part de créance marché.
qui lui a été donnée en nantissement ou cédée.
Le montant total des avances accordées au titre d'un
Dans le cas où le nantissement a été constitué ou la marché déterminé ne peut en aucun cas excéder :
créance cédée au profit de plusieurs créanciers, chacun d'eux - vingt pour cent du montant du marché initial pour les
encaisse la part de la créance qui lui a été affectée dans le travaux et les prestations intellectuelles ;
bordereau dont les mentions sont notifiées ou signifiées au - trente pour cent du montant du marché initial pour les
comptable chargé du paiement. Aucune modification dans les fournitures et les autres services. Les avances sont réglées au
modalités de règlement, sauf avec l'accord écrit du créancier
8 au 15 AOÛT 2012 - N°118 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1041
titulaire du marché suivant des modalités fixées dans le l'autorité contractante de la partie de l'avance forfaitaire versée
cahier des clauses administratives particulières. au titulaire au titre des prestations sous-traitées.
Ce règlement intervient postérieurement à la mise en Article 162 : Les paiements aux sous-traitants sont effectués
place des cautions exigibles, conformément aux dispositions sur la base des pièces justificatives revêtues du visa du
du présent décret. titulaire du marché. Dès réception de ces pièces, l'autorité
contractante avise le sous-traitant et lui indique les sommes
Les avances doivent être garanties à concurrence de dont le paiement à son profit a été accepté par le titulaire du
leur montant et doivent être comptabilisées par les services marché.
contractants, afin que soit suivi leur apurement.
Dans le cas où le titulaire d'un marché n'a pas donné
Les avances sont remboursées à un rythme fixé par le suite à la demande de paiement du sous-traitant, ce dernier
marché, par retenue sur les sommes dues au titulaire à titre saisit l'autorité contractante qui met aussitôt en demeure le
d'acompte ou de solde. titulaire d'apporter la preuve qu'il a opposé un refus motivé à
son sous-traitant, faute de quoi, la Personne Responsable du
Article 156 : Les demandes d'avance sont formulées par écrit Marché procède au paiement du sous-traitant.
à l'autorité contractante. Dans ce cas, le titulaire du marché est
tenu de présenter une caution bancaire délivrée par une Sous-section 4 : Du virement bancaire
banque gabonaise de premier rang dont le montant est
équivalent à l'avance sollicitée. Article 163 : Tout règlement relatif à un marché public
intervient par virement bancaire sur un établissement bancaire
Sous-section 2 : Des acomptes ou un organisme financier agréé de premier rang,
conformément aux textes en vigueur ou par crédit
Article 157 : Sauf dispositions contraires du cahier des documentaire, sous réserve des dispositions découlant des
clauses administratives particulières, le titulaire du marché accords ou conventions de prêts ou des conventions
peut obtenir le paiement d'acomptes périodiques. internationales.
Article 159 : Le montant des acomptes, déduction faite, le cas Article 164 : Les organes de contrôle des marchés publics ont
échéant des avances, ne doit pas excéder la valeur des pour mission de veiller au strict respect des textes en vigueur.
prestations auxquelles ils se rapportent. Sans préjudice des dispositions législatives et réglementaires
relatives au contrôle des dépenses applicables aux autorités
Dans le cas d'acomptes versés en fonction de phases contractantes, le contrôle de l'exécution des marchés publics
préétablies d'exécution et non de l'exécution physique des est assuré par :
prestations, le marché peut fixer forfaitairement le montant de - l'autorité contractante selon les modalités précisées dans
chaque acompte sous forme de pourcentage du montant initial les cahiers des clauses administratives générales. Ces
du marché. missions de contrôle peuvent également être déléguées en
priorité aux cabinets agréés installés au Gabon ;
Article 160 : Le cahier des clauses administratives générales - la Direction Générale des Marchés Publics ;
fixe pour chaque catégorie de marché, les termes périodiques - la Direction Générale du Contrôle des Ressources et des
ou les phases techniques d'exécution en fonction desquelles Charges Publiques ;
les acomptes doivent être versés. - l'Agence de Régulation des Marchés Publics dans le cadre
des missions d'audits annuels qu'elle fait exécuter par des
Sous-section 3 : Du paiement des sous-traitants auditeurs indépendants ;
- tout autre organe administratif compétent prévu par la
Article 161 : Les dispositions relatives au régime des réglementation en vigueur.
paiements s'appliquent également aux sous-traitants
bénéficiant d'un paiement direct. Dans le cas où le titulaire Section 2 : De la résiliation des marchés publics
sous-traite une partie du marché postérieurement à la
conclusion de celui-ci, le paiement de l'avance forfaitaire au Article 165 : Les marchés publics peuvent faire l'objet d'une
sous-traitant est subordonné, s'il y a lieu, au remboursement à résiliation dans les conditions suivantes :
1042 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 8 au 15 AOÛT 2012 - N°118
- à la demande du titulaire du marché : L'ajournement ouvre droit au paiement au titulaire du
- en cas de faute grave de l'autorité contractante. Dans marché d'une indemnité couvrant les frais résultant de
ce cas, la résiliation est prononcée par le juge l'ajournement. Ces frais sont calculés sur la base des
compétent en la matière. Le titulaire du marché peut documents contractuels.
réclamer des dommages et intérêts à l'autorité
contractante ; Titre VIII : Du contentieux et des autres sanctions
- dans le cas où la puissance publique, par son action, relatives aux marches publics
remet en cause l'équilibre financier du contrat. Dans ce
cas, la résiliation est prononcée par le juge compétent Chapitre I : Du contentieux de la passation des
en la matière. Le titulaire du marché peut réclamer des marchés publics
dommages et intérêts à l'autorité contractante.
Section 1 : Du recours auprès de l'autorité contractante
- à l'initiative de l'autorité contractante :
- en cas de faute grave du titulaire du marché. Dans ce Article 169 : Les candidats aux marchés publics peuvent
cas, l'autorité contractante peut réclamer des dommages introduire un recours devant la Personne Responsable du
et intérêts ; Marché et/ou son supérieur hiérarchique dans le cadre des
- pour toute violation des dispositions techniques du procédures de passation des marchés à l'encontre des actes et
marché ayant entraîné la suspension des travaux et la décisions de cette dernière leur causant un préjudice.
non reprise de ceux-ci dans un délai de trois mois,
après avis de l'Autorité de Régulation des Marchés Une copie de ce recours est adressée à l'Agence de
Publics ; Régulation des Marchés Publics à titre d'information.
- pour un motif d'intérêt général reconnu par l'Agence de
Régulation des Marchés Publics, même sans faute du Article 170 : Le recours peut porter :
titulaire du marché. La résiliation est alors prononcée par - sur la décision d'attribuer ou de ne pas attribuer le marché
l'autorité contractante. Le titulaire du marché a droit, dans ce sur les conditions de publication des avis ;
cas, à une indemnité couvrant ses charges et son manque à - sur les règles relatives à la participation des candidats ;
gagner. - sur les capacités et garanties exigées ;
- sur le mode de passation ;
Tout marché public peut également être résilié - sur la procédure de sélection retenue ;
lorsqu'un cas de force majeure en rend l'exécution - sur la conformité des documents d'appel d'offres à la
impossible. règlementation ;
- sur les spécifications techniques retenues ;
En dehors des cas où la résiliation est prononcée - sur les critères d'évaluation.
après constat de la faute commise par le titulaire du marché,
celui-ci a droit à une indemnité de résiliation calculée Le recours doit invoquer une violation caractérisée de
forfaitairement sur la base des prestations qui restent à la réglementation des marchés publics et des délégations de
exécuter. Ce pourcentage est fixé dans les cahiers des clauses service public. Il doit être exercé dans les cinq jours ouvrables
administratives générales pour chaque catégorie de marché. suivant la date de publication de la décision d'attribution du
marché ou dans les dix jours ouvrables précédant la date
Article 166 : En cas de résiliation de contrat par l'autorité prévue pour le dépôt de la candidature ou de la soumission.
contractante, le contrat peut prévoir dans ses dispositions une
compensation financière au profit du titulaire du marché en Le recours hiérarchique doit être exercé dans un délai
raison de la récupération des infrastructures par l'autorité de cinq jours ouvrables à compter de la réponse ou non de la
contractante. Personne Responsable du Marché. Il a pour effet de suspendre
la procédure d'attribution jusqu'à la décision définitive de
Section 3 : De l'ajournement des marchés publics l'autorité contractante ou de son supérieur hiérarchique qui
doit intervenir dans un délai de cinq jours ouvrables après la
Article 167 : L'ajournement consiste pour l'autorité saisine.
contractante à différer ou à suspendre le démarrage ou la
poursuite de l'exécution d'un marché public pour quelque Section 2 : Du recours auprès de l'Agence de Régulation
motif que se soit. des Marchés Publics
L'autorité contractante, après avis de la Direction Article 171 : Sur le fondement des informations recueillies
Générale des Marchés Publics, peut ordonner l'ajournement dans l'exercice de ses missions ou de toutes les informations
des travaux, des fournitures ou des services, objet du marché communiquées par l'autorité contractante, les candidats ou des
avant leur achèvement. tiers, l'Agence de Régulation des Marchés Publics peut
s'autosaisir à la demande de son Président ou du tiers de ses
L'avis de la Direction Générale des Marchés Publics membres et statuer dans un délai de sept jours ouvrables sur
est donné dans un délai n'excédant pas trente jours ouvrables. les irrégularités, fautes et infractions constatées.
Article 168 : Lorsque l'autorité contractante ordonne L'auto-saisine de l'Agence de Régulation des
l'ajournement de l'exécution du marché pour une durée de plus Marchés Publics est suspensive de la procédure d'attribution
de quatre vingt dix jours ouvrables, le titulaire peut de plein définitive du marché, si cette attribution n'est pas encore
droit demander la résiliation du marché. définitive.
8 au 15 AOÛT 2012 - N°118 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1043
Article 172 : Les décisions rendues en matière de recours Article 179 : Constituent pour tout soumissionnaire ou
gracieux visés aux articles 169 et 170 ci-dessus peuvent faire titulaire de marché, des violations à la réglementation en
l'objet de recours devant l’Agence de Régulation des Marchés matière de marchés publics le fait de celui-ci d'avoir :
Publics. Le soumissionnaire dispose d'un délai de cinq jours - procédé à des pratiques de collusion entre soumissionnaires
ouvrables à compter de la notification de la décision de afin d'établir les prix des offres à des niveaux artificiels et
l'autorité contractante pour saisir l’Agence de Régulation des non concurrentiels pouvant ainsi priver l'autorité
Marchés Publics. contractante des avantages d'une concurrence libre et
ouverte ;
En l'absence de décision rendue par la Personne - participé au fractionnement du marché pour en bénéficier ;
Responsable du Marché et/ou l'autorité hiérarchique dans les - influé sur le contenu du dossier d'appel d'offres ;
cinq jours ouvrables de leur saisine, le requérant peut - eu recours à la surfacturation et/ou à la fausse facturation ;
également saisir l'Autorité de Régulation des Marchés Publics - influencé ou tenté d'influencer les membres de la
dans un délai de cinq jours ouvrables. Commission d’Evaluation des Offres ou les décisions
d'attribution, y compris en proposant tout paiement ou
L'Agence de Régulation des Marchés Publics rend sa avantage indu ;
décision dans les sept jours ouvrables de sa saisine. - fourni des informations ou des déclarations fausses ou
mensongères, bénéficié et fait usage d'informations
Article 173 : Les décisions de l’Agence de Régulation des confidentielles dans le cadre de la procédure d'appel
Marchés Publics ont pour effet de corriger la violation d'offres ;
alléguée, d'empêcher que d'autres dommages soient causés - participé pendant l'exécution du marché à des actes et
aux intérêts en jeu, de suspendre ou de faire suspendre la pratiques frauduleuses préjudiciables aux intérêts de
décision litigieuse ou la procédure de passation. En cas de l'autorité contractante, contraires à la règlementation
décision constatant la violation de la réglementation applicable en matière de marchés publics et susceptibles
applicable, l'autorité contractante doit s'y conformer en d'affecter la qualité des prestations ou leur prix ainsi que les
prenant, dans un délai de cinq jours ouvrables, les mesures de garanties dont bénéficie l'autorité contractante.
nature à remédier aux irrégularités constatées.
Article 180 : Les faits visés à l'article 179 ci-dessus donnent
Article 174 : La décision de l’Agence de Régulation des lieu aux sanctions suivantes, selon le cas, de façon
Marchés Publics est immédiatement exécutoire. cumulative :
- la confiscation des garanties constituées par le
Article 175 : Les recours peuvent être exercés, soit par tout contrevenant dans le cadre des procédures d'appel d'offres
moyen laissant trace, soit par tout moyen de communication ou marchés incriminés ;
électronique, selon les modalités définies par l’Agence de - l'exclusion de toute procédure de passation de marché pour
Régulation des Marchés Publics. une durée déterminée en fonction de la gravité de la faute
commise, y compris, en cas de collusion régulièrement
Article 176 : Les décisions de l’Agence de Régulation des constatée par 1'Agence de Régulation des Marchés Publics
Marchés Publics peuvent faire l'objet d'un recours devant la de toute entreprise qui possède la majorité du capital de
juridiction administrative compétente. Ce recours n'a pas l'entreprise sanctionnée, ou dont l'entreprise sanctionnée
d'effet suspensif. possède la majorité du capital ;
- le retrait de leur agrément et/ou de leur certificat de
Chapitre II : Du contentieux de l'exécution des qualification pour une période déterminée.
marchés publics
Article 181 : La sanction de l'inéligibilité de la commande
Article 177 : Le titulaire d'un marché public doit publique ne peut dépasser cinq ans. En cas de récidive,
préalablement introduire un recours auprès de l'autorité l'exclusion définitive peut être prononcée par l'Agence de
contractante et/ou auprès de son autorité hiérarchique aux fins Régulation des Marchés Publics.
de rechercher un règlement amiable aux différends et litiges
l'opposant à l'autorité contractante en cours d'exécution du Article 182 : L'Agence de Régulation des Marchés Publics
marché. établit trimestriellement une liste des personnes physiques et
morales inéligibles à la commande publique.
Article 178 : Lorsque le litige n'a pas été réglé à l'amiable, il
est porté devant l’Agence de Régulation des Marchés Publics Cette liste est régulièrement mise à jour, transmise
conformément au droit et aux stipulations contractuelles aux autorités contractantes et publiée au Journal des Marchés
applicables, et le cas échéant, devant les instances arbitrales Publics et au Journal Officiel.
ou les juridictions compétentes.
Section 2 : Des sanctions à l'encontre des acteurs
Chapitre IV : Des sanctions en cas de violation de la de la commande publique
réglementation en matière de marchés
publics Article 183 : Toute personne physique ou morale de droit
public ou privé participant à la passation, à l'exécution et au
Section 1 : Des sanctions à l'encontre du soumissionnaire contrôle des marchés publics qui se sera rendue coupable de
ou du titulaire violation des dispositions du présent décret sera passible de
sanctions prévues par les textes en vigueur.
1044 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 8 au 15 AOÛT 2012 - N°118
Titre IX : Des dispositions diverses et finales Le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, des Droits
Humains et des Relations avec les Institutions
Article 184 : L'application par l'administration des sanctions Constitutionnelles
prévues par le présent décret ne fait pas obstacle à l'exercice Ida RETENO ASSONOUET
par les maîtres d'ouvrages des actions liées à la mise en jeu de
la responsabilité de droit commun des titulaires des marchés Le Ministre du Budget, des Comptes Publics et de la Fonction
publics et de leurs ayants-droit. Publique
Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA
Article 185 : Des textes réglementaires déterminent, en tant _______________
que de besoin, les dispositions de toute nature nécessaires à
l'application du présent décret. ACTES EN ABREGE
__________
Article 186 : Le présent décret, qui abroge les dispositions du
décret n°1140/PR/MEFBP du 18 décembre 2002 susvisé, ainsi Déclaration de constitution de société
que toutes les autres dispositions antérieures contraires, sera _______
enregistré, publié selon la procédure d’urgence et
communiqué partout où besoin sera. - Fiche de circuit n°004-7532 GU1 du 22/12/2005 concernant
la société dénommée « OGOOUE EQUIPE »
Fait à Libreville, le 19 juin 2012 Forme juridique : SARL
Représentée par : Mr Ibrahim Jamil, de nationalité libanaise,
Par le Président de la République, né le 01/01/1978 à Tyr, agissant en qualité de Gérant
Chef de l’Etat Activité principale : Importation de matériaux de construction,
Ali BONGO ONDIMBA carrelage, plomberie, électricité générale, bois, dépôt et vente
de ciment, tôles, marbrerie, vitrerie, revêtement, climatisation,
Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement ferronnerie, menuiserie alu et pvc, étanchéité, quincaillerie,
Raymond NDONG SIMA vente de meubles de maison, fabrication de mobilier de bureau
et de logement.
Le Ministre de l’Economie, de l’Emploi et du Développement Quartier & ville : Grand Village (carrefour Hassan) ; Port-
Durable Gentil ; B.P : 1712.
Luc OYOUBI __________________________________________________
__________________________________________________
16 au 23 AOÛT 2012
CINQUANTE TROISIEME ANNEE – N°119 PRIX: 2.000 Francs Dépôt légal 777
JOURNAL OFFICIEL
DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
POUR LES ABONNEMENTS ET LES ANNONCES :
“DIRECTION DES PUBLICATIONS OFFICIELLES” - LIBREVILLE - B. P. 563 - TEL. : 72.01.04
Ceux-ci sont payables d’avance, par mandat ou virement au nom de M. le Directeur “des Publications officielles” à Libreville
Compte courant postal N° 0101 100 2534, centre de Libreville.
SOMMAIRE
_____________________
ACTES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
_____________________
_____________ ______________
Décret n°0248/PR/MENCP du 19 juin 2012 portant création et Décret n°0257/PR/MECIT du 19 juin 2012 réglementant les
organisation de la Société de Patrimoine des Infrastructures cessions et les locations des terres domaniales…………...1048
Numériques……………………………………………….1045
___________________
___________
ACTES EN ABREGE
MINISTERE DE LA FAMILLE ET DES AFFAIRES __________
SOCIALES
_______ Déclarations de constitution de sociétés………………….1051
Article 1er : Le présent décret, pris en application des Chapitre Ill : Des personnels
dispositions de la loi n°020/2005 du 3 janvier 2006 susvisée,
porte création et organisation de la Société de Patrimoine des Article 9 : Les personnels de la SPIN se composent d'agents
Infrastructures Numériques. publics mis en position de détachement et d'agents régis par le
Code du Travail.
Chapitre I : De la création et des missions
Chapitre IV: Des ressources
Article 2 : Il est créé, dans le secteur de l'économie
numérique, une société d'Etat dénommée Société de Article 10 : Les ressources de la SPIN sont constituées par :
Patrimoine des Infrastructures Numériques, ci-après désignée - le capital social ;
SPIN. - les ressources propres ;
- les revenus des participations ;
Article 3 : La SPIN a pour mission, au nom et pour le compte - le produit des emprunts ;
de l'Etat, de détenir et de gérer ses participations dans le - les dons et legs.
secteur des télécommunications et de l'économie numérique,
ainsi que d'entreprendre sur le territoire national ou à Article 11 : Le capital social de la SPIN et les modalités de sa
l'étranger, seule ou en association, toute activité liée au secteur libération sont déterminés par les statuts visés à l'article 8 ci-
des télécommunications et de l'économie numérique. dessus.
1046 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 16 au 23 AOÛT 2012 - N°119
Chapitre V : Des dispositions diverses et finales Vu la loi n°12/93 du 23 août 1993 autorisant la
ratification de la Convention des Nations Unies relative aux
Article 12 : Des textes réglementaires déterminent, en tant droits de l'entrant ;
que de besoin, les dispositions de toute nature nécessaires à Vu la loi n°19/95 du 13 février 1996 portant
l'application du présent décret. organisation de la protection sociale des personnes
handicapées ;
Article 13 : Le présent décret sera enregistré, publié selon la Vu la loi n°9/2004 du 17 septembre 2004 relative à la
procédure d'urgence et communiqué partout où besoin sera. prévention et à la lutte contre le trafic des enfants en
République gabonaise ;
Fait à Libreville, le 19 juin 2012 Vu la Convention sur l'élimination de toutes les
formes de discrimination à l'égard des femmes, ratifiée le 21
Par le Président de la République, janvier 1983 ;
Chef de l’Etat Vu le Protocole facultatif à la Convention sur
l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard
Ali BONGO ONDIMBA des femmes, ratifié le 5 novembre 2004 ;
Vu le décret n°024/PR/MTE du 6 janvier 2005 fixant
Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement les conditions des contrôles des enquêtes et perquisitions
Raymond NDONG SIMA relatives à la lutte contre le trafic des enfants en République
gabonaise ;
Le Ministre de l’Economie Numérique, de la Communication Vu le décret n°00785/PR/MASPF du 17 juillet 1981
et de la Poste portant attributions et organisation du Ministère des Affaires
Blaise LOUEMBE Sociales et de la Promotion Féminine ;
Vu le décret n°00013/PR/MFPF du 7 janvier 2002
Le Ministre du Budget, des Comptes Publics et de la Fonction portant attributions et organisation du Ministère de la Famille
Publique et de la Promotion de la Femme ;
Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA Vu le décret n°000873/PR/MFPEPF du 17 novembre
___________ 2006 portant création, attributions et organisation de
l'Observatoire national des droits de l'enfant ;
MINISTERE DE LA FAMILLE ET DES AFFAIRES Vu le décret n°000179/PR/MLSOS du 25 janvier
SOCIALES 2007 portant attributions et organisation du Ministère de la
_______ lutte contre le sida, chargé des orphelins du sida ;
Vu le décret n°000066/PR/PM du 18 janvier 2008
Décret n°0252/PR/MFAS du 19 juin 2012 portant portant attributions du secteur Bien-être au Ministère des
organisation du régime de mise en œuvre de l'aide sociale et Affaires Sociales, de la Solidarité, de la Protection de la
de la protection de la famille Veuve et de l'Orphelin et de la lutte contre le sida;
Vu la Constitution ; DECRETE:
Vu le décret n°0140/PR du 27 février 201.2 portant
nomination du Premier Ministre, Chef du Gouvernement ; Article 1er : Le présent décret, pris en application des
Vu le décret n°0141/PR du 28 février 2012 portant dispositions des textes susvisés, porte organisation du régime
nomination des membres du Gouvernement de la République ; de mise en œuvre de l'aide sociale et de la protection de la
Vu la loi n°020/2005 du 3 janvier 2006 fixant les famille.
règles de création, d'organisation et de gestion des services de
l'Etat, ensemble les textes modificatifs subséquents ; Article 2 : Le régime de mise en œuvre de l'aide sociale et de
Vu la loi n°12/82 du 24 janvier 1983 portant la protection de la famille comprend l'ensemble des
organisation de la tutelle de l'Etat sur les établissements dispositions des textes pris dans le domaine de l'aide sociale et
publics, les sociétés d'Etat les sociétés d'économie mixte et les de la protection de la famille et des structures spécialisées
sociétés à participation financière publique ; mises en place par le présent décret.
Vu la loi n°8/91 du 26 septembre 1991 portant statut
général des fonctionnaires, ensemble les textes modificatifs Chapitre 1er : De l’organe consultatif
subséquents ;
Vu la loi n°001/2005 du 4 février 2005 portant statut Article 3 : Il est créé, dans le secteur de la famille et des
général de la Fonction Publique ; affaires sociales, un organe consultatif à compétence nationale
Vu loi n°06/75 du 25 novembre 1975 portant Code et exclusive, dénommé observateur national de protection des
de Sécurité Sociale en République gabonaise ; droits de la famille en abrégé, ONPDF, ci-après désigné
Vu la loi n°19/89 du 30 novembre 1989 portant « l'Observatoire ».
adoption de la deuxième partie du Code Civil en République
gabonaise ; Article 4 : Sans préjudice des compétences dévolues aux
Vu la loi n°3/88 du 31 juillet 1990 fixant les autres administrations par les textes en vigueur, l'Observatoire
conditions générales d'emploi des agents contractuels de l'Etat, assure la collecte, la centralisation, 1'analyse et la diffusion
ensemble les textes modificatifs subséquents ; des informations et données relatives aux situations des droits
de l'enfant, du conjoint survivant, de l'orphelin, des personnes
16 au 23 AOÛT 2012 - N°119 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1047
vivant avec un handicap, de l'équité et du genre ainsi qu'aux Article 12 : Le Fonds a son siège social à Libreville. Ce siège
politiques menées en faveur de ces populations cibles. peut être transféré en tout autre lieu du territoire national sur
décision des pouvoirs publics.
Il en assure la veille et fait réaliser des travaux
d'études, de recherche et d'évaluations quantitatives et Article 13 : le Fonds comprend :
qualitatives en liaison avec les autres services publics. - le Conseil d’Administration ;
- la Direction Générale ;
A ce titre, il est notamment chargé : - l'Agence Comptable.
- de centraliser et actualiser les données statistiques relatives
à l'objet du présent décret par la mise en place d'un réseau de Article 14 : Les dispositions relatives à l’organisation et au
fournisseurs de données ; fonctionnement des organes visés à l'article 13 ci-dessus sont
- de suivre au plan national, la mise en œuvre des fixées par voie réglementaire.
conventions dont 1'Etat gabonais est signataire ;
- de mettre en place les outils de veille et d'alerte ; Chapitre III : Des dispositions diverses et finales
- de susciter l’information des autorités compétentes par
toute personne, notamment les personnels médicaux, les Arielle 15 : Les personnels de l’Observatoire et du Fonds se
travailleurs sociaux et les enseignants, de tout cas de composent d'agents publics mis en position de détachement et
violation des droits des populations cibles ; d’agents régis par le Code du Travail.
- de dresser des rapports périodiques ;
- de déclencher ou faire déclencher les procédures d'alerte ; Article 16 : Les ressources de l’Observatoire et du Fonds sont
- de mettre à la disposition de l'Etat et des organismes notamment constituées par :
intéressés, les conclusions des études réalisées, les - les dotations budgétaires de l’Etat ;
statistiques compilées. - les ressources propres. ;
- les contributions des partenaires au développement ;
Article 5 : L'Observatoire peut recevoir du Gouvernement, - les dons et legs.
toute autre mission relevant de son domaine de compétence.
Article 17 : Les compétences précédemment dévolues aux
Article 6 : L'Observatoire est un service public à autonomie autres services publics en matière d'aide sociale et de
de gestion. protection de la famille sont transférées de plein droit et selon
le cas, à l'Observatoire et au Fonds.
Il comprend :
- le Comité d'Orientation ; Article 18 : Les biens, avoirs et autres actifs de toute nature,
- le Secrétariat Permanent. initialement dévolus aux services publics visés à l'article 17 ci-
dessus, sont de plein droit et selon le cas, transférés à
Article 7 : Les dispositions relatives à l'organisation et au l'Observatoire et au Fonds.
fonctionnement des organes visés à l'article 6 ci-dessus sont
fixées par voie réglementaire. Article 19 : L'Agence Comptable du Fonds a compétence sur
les ressources de l’Observatoire.
Chapitre II : De l’organe de mise en œuvre
Article 20 : Des textes réglementaires déterminent, en tant
Article 8 : Il est créé, dans le secteur de l'aide sociale, un que de besoin, les dispositions de toute nature nécessaires à
établissement public à caractère administratif dénommé Fonds l'application du présent décret.
National d’Aide Social, en abrégé FNAS, ci-après désigné « le
Fonds ». Article 21 : Le présent décret qui abroge toutes dispositions
antérieures contraires, sera enregistré, publié selon la
Article 9 : Le Fonds assure, à titre exclusif, la collecte, la procédure d'urgence et communiqué partout où besoin sera.
centralisation et l'attribution des aides sociales en République
gabonaise. Fait à Libreville, le 19 juin 2012
MINISTERE DE L’ECONOMIE, DE L’EMPLOI ET DU Article 3 : Les terres visées aux articles 1 et 2 ci-dessus sont
DEVELOPPEMENT DURABLE réparties en terrains urbains et ruraux. Elles peuvent faire
________ partie de lotissements ou être situées en dehors de toute
opération d'aménagement initiée par l'Etat.
Décret n°0257/PR/MECIT du 19 juin 2012
réglementant les cessions et les locations des terres Article 4 : Les terrains urbains sont ceux qui sont situés à
domaniales l'intérieur du périmètre d'un centre urbain. Les terrains ruraux
sont tous les autres.
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
CHEF DE L'ETAT ; Article 5 : Les centres urbains et les zones rurales sont allotis
par les services topographiques et du cadastre de l'Agence
Vu la Constitution ; Nationale de l'Urbanisme, des Travaux Topographiques et du
Vu le décret n°0140/PR du 27 février 2012 portant Cadastre, en abrégé ANUTTC.
nomination du Premier Ministre, Chef du Gouvernement ;
Vu le décret n°0141/PR du 28 février 2012 portant Les plans de lotissement ainsi établis font apparaître :
nomination des membres du Gouvernement ; - les limites du périmètre urbain ;
Vu l'ordonnance n°00000005/PR/2012 du 13 février - les zones résidentielles, administratives, commerciales et
2012 fixant le régime de la propriété foncière en République industrielles selon les indications du plan d'urbanisme ;
gabonaise ; - les différents groupes de terrains urbains et ruraux ;
Vu l'ordonnance n°00000006/PR/2012 du 13 février - les formes et les dimensions de lots, des rues, des avenues
2012 fixant les règles générales relatives à l'urbanisme en et des places publiques.
République gabonaise ;
Vu la loi n°14/63 du 8 mai 1963 fixant la Les plans de lotissement sont tenus à la disposition
composition du domaine de l'Etat et les règles qui en du public dans les bureaux de l'ANUTTC.
déterminent les modes de gestion et d'aliénation ;
Vu l'ordonnance n°52/PR du 12 octobre 1970 fixant Tout plan de lotissement concernant les communes et
les modalités d'expropriation des terrains insuffisamment mis les zones d'extension des villes est, avant d'être tenu à la
en valeur ; disposition du public, approuvé par le Ministre en charge de
Vu l'ordonnance n°50/70/PR/MEB/DE du 30 l'Habitat, après avis des autorités locales concernées.
septembre 1970 portant réglementation des baux
emphytéotiques consentis par l'Etat sur les terrains faisant Article 6 : Les terrains urbains et ruraux visés aux articles 3 et
partie de son domaine privé ; 4 ci-dessus peuvent être cédés en toute propriété ou loués.
Vu l'ordonnance n°1/76/PR du 6 janvier 1976 portant
retour au domaine des terrains nus immatriculés ; Chapitre II : De la cession des terres domaniales
Vu le décret n°77/PR/MF du 6 février 1967
règlementant l'octroi des concessions et locations des terres Article 7 : La cession en toute propriété à titre onéreux des
domaniales, ensemble les textes modificatifs subséquents ; terrains est consentie de gré à gré ou par voie d'adjudication au
Vu le décret n°380/PR du 7 août 1986 fixant les profit de toute personne physique ou morale.
attributions du Premier Ministre ;
Vu le décret n°120/PR du 28 février 2012 portant Section 1 : De la cession de gré à gré
réorganisation de la Direction Générale des Impôts ;
Vu le décret n°0917/PR/MECIT du 29 décembre Article 8 : La cession en toute propriété à titre onéreux des
2010 portant attributions et organisation du Ministère de terrains est consentie de gré à gré lorsque le terrain sollicité ne
l'Economie, du Commerce, de l'Industrie et du Tourisme ; fait pas l'objet de demandes concurrentes et que l'ANUTTC ne
Vu le décret n°1500/PR/MHUEDD du 29 février décide pas d'une adjudication ouverte ainsi qu'il est dit à
2011 portant création et organisation de l'Agence Nationale de l'article 12 ci-dessous.
l'Urbanisme, des Travaux Topographiques et du Cadastre ;
Article 9 : Par dérogation aux dispositions de l'article 8 ci-
Le Conseil d'Etat consulté ; dessus, un terrain peut être cédé en toute propriété, de gré à
Le Conseil des ministres entendu ; gré, à titre gratuit aux établissements publics, à des
collectivités locales, à des œuvres et associations religieuses,
DECRETE: philanthropiques ou présentant un caractère d'utilité sociale, à
condition que ceux-ci n'utilisent pas le terrain cédé à des fins
Article 1er : Le présent décret, pris en application des lucratives.
dispositions de la loi n°14/63 du 8 mai 1963 susvisée,
réglemente la cession et la location des terres domaniales. Section 2 : De la cession par voie d'adjudication
Article 2 : Le présent décret s'applique aux terres faisant Article 10 : La cession en toute propriété d'un terrain est faite
partie du domaine privé de l'Etat et qui ne sont pas affectées à par voie d'adjudication restreinte ou ouverte. Elle est organisée
par l'ANUTTC selon les modalités fixées par le présent décret.
16 au 23 AOÛT 2012 - N°119 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1049
Article 11 : Sous réserve des dispositions des articles 35 et 36 lots mis en vente, à condition que le cautionnement remis soit
ci-dessous, la cession en toute propriété est faite par voie d'un montant au moins égal au cinquième de la mise à prix du
d'adjudication restreinte lorsqu'un terrain fait l'objet de nouveau lot enchéri et sous réserve de satisfaire aux
demandes concurrentes déposées par des personnes de conditions posées à l'article 11 ci-dessus.
nationalité gabonaise, dans un intervalle n'excédant pas quinze
jours à compter de la date d'enregistrement de la première Article 17 : S'il ne se produit aucune enchère, l'adjudication
demande à l'ANUTTC. est prononcée d'office pour le montant de la mise en
adjudication du terrain.
Sans préjudice des dispositions de l'alinéa ci-dessus,
l'adjudication restreinte peut également résulter d'une décision Article 18 : L'adjudication est prononcée par l’ANUTTC.
de l'ANUTTC. Cette dernière prévient et statue sur tous les incidents qui
peuvent survenir en cours de séance.
Article 12 : La cession en toute propriété est réalisée par voie
d'adjudication ouverte exclusivement sur décision de L'ANUTTC rédige un procès-verbal en autant
l'ANUTTC. d'exemplaires que nécessaire. Ce procès-verbal est signé
séance tenante par le représentant de l’ANUTTC ayant dirigé
Article 13 : L'adjudication est faite en séance publique aux l'adjudication et par l'adjudicataire ou son représentant dûment
enchères verbales. mandaté.
Ne peuvent y participer que ceux, indépendamment Les pièces devant être jointes au procès-verbal sont
du demandeur, qui ont fait l'élection du domicile dans le revêtues d'une mention d'annexe signée par le représentant de
centre où est situé le terrain, sauf application des dispositions l’ANUTTC et l'adjudicataire ou son représentant.
de l'article 11 du présent décret.
Les renvois et apostilles sont écrits en marge des
Les concurrents doivent également avoir remis à actes et paraphés par toutes les parties. Les mots rayés sont
l'ouverture de la séance entre les mains de l'ANUTTC, un comptés et déclarés nuls au moyen d'une mention qui est
cautionnement en espèces ou par tout autre moyen de paraphée par toutes les parties.
paiement garanti d'un montant égal au cinquième de la mise à
prix arrondi à la centaine de francs supérieur, libellé au nom Article 19 : Le montant de la mise à prix est payé comptant le
de l' ANUTTC. jour de l'adjudication contre délivrance d'une quittance.
Toutefois, un délai franc de quarante-huit heures peut être
Les cautionnements effectués par ceux qui ne sont accordé à l'adjudicataire pour s'acquitter du montant adjugé.
pas déclarés adjudicataires leur sont restitués dès la clôture des En cas de non paiement du prix de cession au terme de ce
enchères. délai franc, le lot est accordé au second enchérisseur.
Le cautionnement effectué par l'adjudicataire est Chapitre III : De la concession des baux
conservé et vient en déduction du prix d'adjudication.
Article 20 : Les terres domaniales peuvent faire l'objet de
Article 14 : L'ANUTTC établit un cahier des charges baux de location ordinaire d'une durée inférieure ou égale à
spéciales indiquant la date fixée pour l'adjudication, la mise à trois ans ou de baux emphytéotiques.
prix du terrain, le montant minimum des enchères et toutes
obligations particulières qu'elle juge utiles d'imposer à Section 1 : De la concession des baux ordinaires
l'adjudicataire.
Article 21 : L'acte concédant le bail ordinaire confère au
Le montant des mises à prix, dans les cas bénéficiaire un droit de jouissance non transmissible et non
d'adjudications, est fixé par l'ANUTTC après avis des services hypothécable.
de la Direction Générale des Impôts. Ce prix constitue le point
de départ des enchères. Article 22 : L'occupation ne confère au locataire aucun droit
de préférence sur la cession éventuelle du terrain.
Article 15 : La date de l'adjudication et les clauses du cahier
des charges spéciales sont portées à la connaissance du public Section 2 : De la concession par baux emphytéotiques
par des avis affichés aux bureaux de l'ANUTTC
territorialement compétents, les gouvernorats, les mairies, les Article 23 : L'acte concédant le bail emphytéotique est
préfectures et sous-préfectures ainsi que sur l'emplacement du consenti conformément aux dispositions des textes en vigueur.
terrain en cause, quinze jours au moins avant le jour prévu
pour l'adjudication.
Chapitre IV : Des dispositions communes aux procédures
Un exemplaire de cet avis est communiqué aux de cession en toute propriété et de concession de bail
demandeurs.
Article 24 : La demande de cession de terrain ou de
Article 16 : Dans le cas où il est procédé successivement à concession d'un bail est faite sur imprimé mis à la disposition
l'adjudication de plusieurs lots, toute personne ayant constitué des usagers par le bureau de l’ANUTTC territorialement
le cautionnement prévu à l'article 13 ci-dessus et qui n'aurait compétent.
pu obtenir l'adjudication de ce lot qu'elle sollicitait
primitivement, peut participer aux enchères pour les autres
1050 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 16 au 23 AOÛT 2012 - N°119
La demande indique l'état civil complet du Article 30 : Les dossiers de cession de terrains ou de
demandeur, son domicile et, le cas échéant, la désignation du concession de baux constitués par l'ANUTTC comprennent
lot sollicité. les pièces suivantes :
Elle précise l'utilisation projetée du terrain, les Pour les terrains urbains ne faisant pas partie d'un
moyens financiers du demandeur. lotissement :
- une demande d'acquisition ou de prise à bail présentée
Elle contient une déclaration d'avoir pris conformément aux prescriptions de l'article 24 ci-dessus ;
connaissance de la réglementation domaniale et l'engagement - un plan de situation établi à l'échelle de 1/500e ;
de la respecter. - un plan de bornage établi à une échelle de 1/500e pour les
parcelles d'une superficie inférieure à 1000 m2 et de 1/1000e
A cette demande, sont joints : pour les autres, faisant apparaître les références des parcelles
- un acte de procuration authentique ou sous-seing privé si le limitrophes ;
demandeur agit par intermédiaire, les signatures de l'acte - un procès-verbal de reconnaissance ;
sous-seing privé et légalisées ; - un avis d'affichage sans opposition ;
- un exemplaire original des statuts de la société si le - un certificat d'affichage sans opposition ;
requérant est une société avec indication du représentant - une copie de la quittance de règlement du prix de cession
légal. ou de la première échéance du loyer.
Le dépôt de la demande est subordonné au paiement Pour les terrains urbains faisant partie d'un lotissement :
par le requérant des frais de dossier d'un montant de cinquante - toutes les pièces exigées pour les terrains urbains ne faisant
mille francs CFA. Ce montant peut être modifié sur décision pas partie d’un lotissement ;
de l'ANUTTC après avis de son Conseil d'Administration. - un document consignant la non objection du représentant
des communautés villageoises autochtones, établi sous le
Article 25 : L’ANUTTC vérifie que la demande satisfait aux timbre des services déconcentrés du Ministère de l'Intérieur
exigences prescrites à l'article 24 ci-dessus, l'enregistre et en et contresigné par le Gouverneur ou le Préfet.
délivre récépissé le même jour.
Article 31 : L'ANUTTC transmet, sans délai, le dossier
Dans le cas contraire, le dossier est rejeté. technique à la Direction Provinciale des Impôts
territorialement compétente aux fins d'établissement de l'acte
Article 26 : La demande est instruite par les services de de cession ou de concession de bail qui doit être signé par le
l'ANUTTC en vue de la constitution d'un dossier technique Directeur Provincial au plus tard dans les sept jours à compter
dans un délai maximum de trois mois à compter de la date de de la date de réception du dossier.
délivrance du récépissé d'enregistrement.
Article 32 : Les services de la Direction Provinciale des
Article 27 : Lorsque le terrain sollicité ne fait pas partie d'un Impôts procèdent à l'enregistrement de l'acte de cession ou de
lotissement aménagé par l'Etat, l'ANUTTC procède, après concession de bail.
reconnaissance et délimitation du terrain, à l'accomplissement
de la formalité de publicité en apposant la demande introduite Ils transmettent le dossier à la conservation de la
sur le terrain pendant un délai de quinze jours au cours duquel propriété foncière et des hypothèques territorialement
des oppositions peuvent être soulevées. compétent aux fins de création du titre foncier ou de
transcription de l'emphytéose.
Article 28 : Les oppositions aux demandes de cessions ou
d'octroi de bail sont rédigées sur papier libre et déposées aux Ce dossier comprend notamment :
services de l'ANUTTC territorialement compétents. - l'acte de cession ;
- l'état civil du requérant ;
Sous peine d'irrecevabilité, les oppositions doivent - le plan de bornage de la parcelle.
être motivées et appuyées par tout moyen de preuve.
Le requérant doit s'acquitter des frais
L'ANUTTC statue sur les oppositions et notifie aux d'immatriculation fixés par la Conservation Foncière dans un
parties en cause la décision dans un délai de quinze jours à délai d'un mois à compter de la date à laquelle ces frais lui
compter de la date d'enregistrement de l'opposition. sont notifiés.
Article 29 : L'ANUTTC procède à la liquidation du montant Toutefois, l'ANUTTC peut accorder un échéancier de
du prix de cession ou de la redevance due et le notifie au paiement de ces droits selon les modalités qu'elle définit.
requérant qui doit s'en acquitter auprès de l'agent comptable
de l'ANUTTC dans un délai d'un mois. Le paiement peut être Article 33 : Demeurent de la compétence du Service Central
échelonné selon les modalités arrêtées par l'ANUTTC. de la Direction des Domaines et des Opérations Foncières :
- l'établissement des actes portant affectation ou mise à
Les sommes payées comprennent les frais de bornage disposition de terrains domaniaux au profit d'un service
du terrain, le prix de cession ou le montant du loyer et les public administratif ou de tout organisme public ou privé
droits d'enregistrement de l'acte. investi d'une mission d'intérêt général ;
- l'établissement des actes portant acquisition par l'Etat de
terrains nus.
16 au 23 AOÛT 2012 - N°119 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1051
Article 34 : En cas de non paiement ou de paiements tardifs provinciaux de l'ANUTTC territorialement compétents, les
répétés du loyer et après mise en demeure de quinze jours dossiers de demande d'attribution de terrains dont ils sont
notifiée par tout moyen prouvé et restée infructueuse, les baux dépositaires et qui n'ont pas donné lieu à l'établissement de
ordinaires peuvent être résiliés sans versement d'indemnité. projets de décrets d'attribution.
Article 37 : Aucune nouvelle cession de terrain en zone Le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage, de la Pêche et du
urbaine ne peut être accordée aux personnes qui, déjà titulaires Développement Rural
d'un terrain, ne l'ont pas mis en valeur. Julien NKOGHE BEKALE
Article 38 : Il peut être cédé à une personne dans une Le Ministre de l’Economie, de l’Emploi et du Développement
opération de lotissement de terrains à bâtir réalisée par l'Etat, Durable
plus d'une parcelle. Luc OYOUBI
Dans tous les cas, la superficie de la parcelle à céder Le Ministre de la Promotion des Investissements, des Travaux
ne peut excéder cinq mille mètres carrés en zone urbaine et Publics, des Transports, de l’Habitat et du Tourisme, chargé
dix hectares en zone rurale. de l’Aménagement du Territoire
Magloire NGAMBIA
Article 39 : Les cessionnaires et locataires des terrains _______________
domaniaux doivent satisfaire aux règles d'urbanisme,
d'hygiène, de salubrité publique et de respect de ACTES EN ABREGE
l'environnement, conformément aux textes en vigueur. __________
Article 40 : Les contestations relatives aux actes de cessions Déclarations de constitution de sociétés
et de locations par l'Etat de ses terres relèvent de la _______
compétence des juridictions administratives.
- Fiche de circuit n°001-15245 GU1 du 04/08/2008
Section 2 : Des dispositions transitoires concernant la société dénommée « ZESE TIMBER »
Fondateur : Mr ESSIMENGANE MBOULOU Zéphirin, de
Article 41 : Les personnes bénéficiant des titres d'attribution nationalité gabonaise, né le 29/03/1958 à Oyem
provisoire devront, dans un délai de trois mois, à compter de Activité : Sciage de bois, vente de bois de construction.
la date de publication du présent décret, solliciter auprès des Quartier & ville : Alénakiri (en face du Lycée)-Owendo ; B.P
services provinciaux de l'ANUTTC territorialement : 5604 ; Tél : 7292920.
compétents, la constitution de dossier réglementaire en vue
d'établissement des actes de cession en toute propriété ou de - Fiche de circuit n°001-27319 GU1 du 14/03/2011
concession de baux emphytéotiques. concernant la société dénommée « SOCIETE ANONYME
HUA JIA DE L'INDUSTRIE DES BOIS »
Les services de la Direction Générale des Impôts Sigle : S.A.H.J
devront, dans un délai de trois mois à compter de la date de Forme juridique : Société anonyme avec Conseil
publication du présent décret, transmettre aux services d'Administration
1052 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 16 au 23 AOÛT 2012 - N°119
Représentée par : Mr XU Qian, de nationalité chinoise, né le Activité : Exploitation forestière, transformation, commerce et
27/04/1957 à Jiangsu Su, agissant en qualité de Directeur transport.
Général Quartier & ville : Centre Ville-Ndjolé ; B.P.: 6330 ; Tél :
Activité principale : Fabrication de placages déroulés et 7893451.
tranchés de contreplaqués, sciage, exploitation forestière,
fabrication de matériau de construction et de décoration, - Fiche de circuit n°003-22447 GU1 du 26/05/2010
exportation, importation et vente de bois, panneaux et produits concernant la société dénommée « ENTREPRISE ACB ET
à base de bois. FILS »
Quartier & ville : Barracuda (avant Sifrigab)-Owendo ; B.P : Fondateur : Mr BIVICKA Antoine, de nationalité gabonaise,
18224 ; Tél : 705600. né le 01/02/1954 à Mouila
Activité : Sciage artisanale, vente de bois et divers.
- Fiche de circuit n°004-31169 GU1 du 08/12/2011 Quartier & ville : Sociga (Rond point Démocratie)-Libreville ;
concernant la société dénommée « DEGAULE AFRICAN B.P.: 3110 ; Tél : 7127277.
WOOD »
Fondateur : Mr DIABY Abdourahamane, de nationalité __________________________________________________
ivoirienne, né le 26/12/1973 à Divo __________________________________________________
24 au 30 AOÛT 2012
CINQUANTE TROISIEME ANNEE – N°120 PRIX: 2.000 Francs Dépôt légal 777
JOURNAL OFFICIEL
D E L A R E P UB L IQ U E G A B O N AI S E
POUR LES ABONNEMENTS ET LES ANNONCES :
“DIRECTION DES PUBLICATIONS OFFICIELLES” - LIBREVILLE - B. P. 563 - TEL. : 72.01.04
Ceux-ci sont payables d’avance, par mandat ou virement au nom de M. le Directeur “des Publications officielles” à Libreville
Compte courant postal N° 0101 100 2534, centre de Libreville.
SOMMAIRE
_____________________
ACTES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
_____________________
______________ Décision n°056/CC du 22 mai 2012 relative à la requête du
Parti Démocratique Gabonais tendant au remplacement de
PRIMATURE deux conseillers au Conseil départemental de l’Ivindo,
________ province de l'Ogooué-Ivindo…………………………..…1056
Arrêté n°7024/PM du 6 juillet 2012 instituant des comités Décision n°0591/CC du 2 juin 2012 relative à la requête
techniques ministériels…………………………………...1053 présentée par Monsieur Benjamin NGOUBOU, candidat du
Centre des Libéraux Réformateurs, tendant à l'annulation des
Arrêté n°7150/PM du 10 juillet 2012 portant création et résultats de l'élection partielle des députés à l'Assemblée
organisation du Comité National de Pilotage chargé de la mise Nationale du 5 mai 2012 au siège unique du département de la
en œuvre de la transition de la télévision analogique vers la Louetsi-Wano, province de la Ngounié…………………..1057
télévision numérique terrestre en République gabonaise...1053
___________________
Arrêté n°7292/PM/MENCP du 16 juillet 2012 instituant une
Commission Technique interministérielle chargée de l'examen ACTES EN ABREGE
des avant-projets de lois relatives à la réglementation de la __________
cyber-sécurité, des transactions électroniques et la protection
des données à caractère personnel………………………..1055 Déclarations de constitution de sociétés………………….1058
_____________
COUR CONSTITUTIONNELLE
________ __________________________________________________
__________________________________________________
24 au 30 AOÛT 2012 - N°120 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1053
ACTES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE - le ou les directeurs généraux concernés, membres ;
_____________ - le Directeur du secteur, membre ;
- les directeurs concernés, membres ;
PRIMATURE - le Chef de Service du secteur, membre ;
_______ - les chefs de service concernés, membres ;
- les chargés d'études, membres.
Arrêté n°7024/PM du 6 juillet 2012 instituant des
comités techniques ministériels Article 5 : Les membres du Comité Technique Ministériel
sont convoqués aux réunions par le Président sur un ordre du
LE PREMIER MINISTRE, CHEF DU GOUVERNEMENT ; jour précis. La convocation et l'ordre du jour doivent parvenir
aux membres une semaine au moins avant la tenue de celles-
Vu la Constitution ; ci.
Vu le décret n°0140/PR du 27 février 2012 portant
nomination du Premier Ministre, Chef du Gouvernement ; Article 6 : Le Comité Technique Ministériel rend compte
Vu le décret n°0141/PR du 28 février 2012 portant hebdomadairement au ministre responsable par procès-verbal
nomination des membres du Gouvernement de la République ; sanctionnant les travaux. La copie du procès-verbal est
Vu le décret n°380/PR du 7 avril 1986 fixant les communiquée aux correspondants du Secrétariat Général du
attributions du Premier Ministre ; Gouvernement.
Vu le décret n°1939/PR/PM du 7 novembre 1992
portant organisation et attributions des services du Premier Article 7 : Les charges de fonctionnement du comité
Ministre, Chef du Gouvernement, ensemble les textes technique ministériel sont prises en charge par le budget de
modificatifs subséquents ; l'Etat au titre des crédits inscrits pour le ministère concerné.
Vu les nécessités de service ;
Article 8 : Le présent arrêté, qui prend effet à compter de la
ARRETE: date de sa signature, sera enregistré, publié et communiqué
partout où besoin sera.
Article 1er : Le présent arrêté, pris en application des
dispositions de l'article 29 de la Constitution, institue au sein Fait à Libreville, le 6 juillet 2012
de chaque département ministériel un Comité Technique
Ministériel. Par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement
Article 3 : Sous l'autorité du Ministre responsable, le Comité Arrêté n°7150/PM du 10 juillet 2012 portant création
Technique Ministériel a pour missions : et organisation du Comité National de Pilotage chargé de la
- de préparer les dossiers relatifs au Programme de Travail mise en œuvre de la transition de la télévision analogique vers
Ministériel, objet d'inscription au Programme de Travail la télévision numérique terrestre en République gabonaise
Gouvernemental, après arbitrage du Premier Ministre, Chef
du Gouvernement ; LE PREMIER MINISTRE, CHEF DU GOUVERNEMENT ;
- d'examiner, de façon approfondie et largement concertée,
les questions à soumettre au Gouvernement ; Vu la Constitution;
- d'instruire les affaires renvoyées par le Conseil des Vu le décret n°0140/PR du 27 février 2012 portant
ministres aux départements ministériels concernés en nomination du Premier Ministre, Chef du Gouvernement ;
relation avec leurs services compétents ; Vu le décret n°0141/PR du 28 février portant
- de connaître ou de préparer toutes affaires urgentes nomination des membres du Gouvernement de la République;
appelant une décision du Gouvernement avant la plus proche Vu le décret n°380/PR du 7 avril 1986 fixant les
séance du Conseil des ministres ; attributions du Premier Ministre ;
- de veiller au respect des procédures de saisine préalable Vu l'ordonnance n°00000008/PR/2012 du 13 février
des organes consultatifs ; 2012 portant création et organisation de l'Agence de
- de suivre l'exécution du Programme de Travail Régulation des Communications Electroniques et des Postes ;
Gouvernemental, en collaboration avec les correspondants Vu la loi n°12/2001 du 12 décembre 2001 portant
du Secrétariat Général du Gouvernement. code la communication audiovisuelle, cinématographique et
écrite en République gabonaise ;
Article 4 : Le Comité Technique Ministériel est présidé par le Vu le décret n°212/PR du 27 janvier 2011 portant
Directeur de Cabinet du Ministre. création et organisation de l'Agence Nationale des
Infrastructures Numériques et des Fréquences ;
Il est composé : Vu le décret n°035/PR/MCPEN du 16 février 2010
- du Secrétaire Général du Ministère, Vice-président ; portant attributions et organisation du Ministère de la
- du représentant du Ministère à la réunion du Programme de Communication, de la Poste et de l'Economie Numérique,
Travail Gouvernemental, en abrégé PTG, rapporteur ensemble les textes modificatifs subséquents ;
général ; Vu les nécessités de service ;
- d'un Secrétaire Général Adjoint du Ministère, rapporteur
général adjoint ; ARRETE:
- le Directeur Général du secteur, membre ;
1054 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 24 au 30 AOÛT 2012 - N°120
er
Article 1 : Le présent arrêté, pris en application des - le Ministre de l'Economie, de l'Emploi et du
dispositions de l'article 29 de la Constitution, porte création et Développement Durable, membre ;
organisation du Comité National de Pilotage chargé de la mise - le Président du Conseil de Régulation des Communications
en œuvre de la transition de la télévision analogique vers la Electroniques et de la Poste, membre ;
télévision numérique terrestre. - le Directeur Général de l'Agence Nationale des Grands
Travaux, membre ;
Chapitre I : De la création et des missions - le représentant de la Présidence de la République,
membre ;
Article 2 : Il est créé et placé sous l'autorité du Premier - le représentant du Conseil National de la Communication,
Ministre, le Comité National de Pilotage chargé de la mise en membre.
œuvre de la transition de la télévision analogique vers la
télévision numérique terrestre, ci-après dénommé « le Comité Article 5 : Le Comité National se réunit en tant que de besoin
National ». sur convocation de son Président ou de son représentant.
Article 3 : Le Comité National a pour mission de définir les Article 6 : Le Comité National comprend :
conditions et modalités de la migration vers la télévision - la Commission Technique de la télévision numérique
numérique terrestre, en abrégé TNT, au Gabon. terrestre ;
- la Commission Technique du Dividende Numérique.
A ce titre, il est notamment chargé :
- de proposer le modèle de fonctionnement du secteur de Article 7 : La Commission Technique de la Télévision
l'audiovisuel après la transition, notamment sur la diffusion Numérique Terrestre a pour mission de proposer au Comité de
des programmes télévisés afin d'opérer le choix entre Pilotage les modalités de migration de la télévision analogique
l'exclusivité de l'Etat ou le partenariat public/privé ; vers la télévision numérique et de suivre sa mise en œuvre.
- d'élaborer les textes législatifs et réglementaires
nécessaires à la mise en œuvre de la TNT ; Article 8 : La Commission Technique de la Télévision
- de proposer les conditions de gestion du spectre des Numérique Terrestre est composée comme suit :
fréquences ou bandes de fréquences allouées à la télévision - le représentant du Ministère de l'Economie Numérique et
et à la radio numériques ; de la Communication, Président ;
- de proposer les nouvelles conditions d'attribution et d'usage - le représentant du Ministère du Budget, des Comptes
des fréquences pour la diffusion de la TNT ; Publics et de la Fonction Publique, Vice-président ;
- de concevoir le cahier de charges devant définir les - le représentant de l'Agence Nationale des Infrastructures
conditions d'attribution des canaux TNT ainsi que les droits Numériques et des Fréquences, Coordonateur Technique ;
et les obligations des titulaires ; - le représentant de la Primature, membre ;
- de proposer les choix stratégiques en termes de normes - le représentant du Ministère des Petites et Moyennes
technologiques et de modèle économique ; Entreprises, de l'Artisanat et du Commerce, membre ;
- de préparer une campagne de communication et - le représentant du Ministère de l'Economie, de l'Emploi et
d'information à l'attention des populations sur la transition du Développement Durable, membre ;
vers le numérique et ses impacts en termes d'offres de - le représentant de l'Agence Nationale des Grands Travaux,
programmes et de besoins d'équipements ; membre ;
- de proposer des axes de réflexion pour l'accompagnement - le représentant du Conseil National de la Communication,
des populations dans la transition vers le numérique ; membre ;
- de recommander des spécifications techniques pour les - le Directeur Général de Radio Gabon, membre ;
récepteurs de télévision et les décodeurs commercialisés au - le Directeur Général de Gabon Télévision, membre ;
Gabon ; - le Directeur Général de Télédiffusion du Gabon, membre ;
- d'établir un calendrier de mise en œuvre de la TNT qui - le représentant d'Africa n°1, membre ;
prend en compte les contraintes d'investissements de l'Etat et - le représentant des diffuseurs de télévisions privées,
ses engagements internationaux ; membre.
- de proposer les principes de gestion du dividende
numérique en vue de la réduction de la fracture numérique ; Article 9 : La Commission Technique du Dividende
Numérique a pour mission de proposer au Comité de Pilotage
Chapitre II : De l'organisation les modalités d'utilisation des bandes de fréquences libérées
par la migration de la télévision analogique vers la télévision
Article 4 : Le Comité National est composé comme suit : numérique.
- le Premier Ministre, Président ;
- le Ministre de l'Economie Numérique, de la Article 10 : La Commission Technique du Dividende
Communication et de la Poste, Vice-président ; Numérique est composée comme suit :
- le Directeur Général de l'Agence Nationale des - le représentant du Ministère de l'Economie Numérique et
Infrastructures Numériques et des Fréquences, Coordonateur de la Communication, Président ;
technique ; - le représentant du Ministère du Budget, des Comptes
- le Secrétaire Général du Gouvernement, membre ; Publics et de la Fonction Publique, Vice-président ;
- le Ministre du Budget, des Comptes Publics et de la - le représentant de l'Agence Nationale des Infrastructures
Fonction Publique, membre ; Numériques et des Fréquences, Coordonateur Technique ;
- le Ministre des Petites et Moyennes Entreprises, de - le représentant de la Primature, membre ;
l'Artisanat et du Commerce, membre ; - le représentant du ministère des Petites et Moyennes
Entreprises, de l'Artisanat et du Commerce, membre ;
24 au 30 AOÛT 2012 - N°120 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1055
- le représentant du Ministère de l'Economie, de l'Emploi et Vu le décret n°0141/PR du 28 février 2012 portant
du Développement Durable, membre ; nomination des membres du Gouvernement de la République
- le représentant de l'Agence Nationale des Grands Travaux, gabonaise ;
membre ; Vu la loi n°14/2011 du 2 janvier 2012 déterminant
- le représentant du Conseil National de la Communication, les ressources et les charges de l'Etat pour l'année 2012 ;
membre ; Vu le décret n°035/PR/MCPEN du 16 février 2010
- le Directeur Général de Radio Gabon, membre ; portant attributions et organisation du Ministère de la
- le Directeur Général de Gabon Télévision, membre ; Communication, de la Poste et de l'Economie Numérique ;
- le Directeur Général de Télédiffusion du Gabon, membre ; Vu le décret n°380/PR du 7 avril 1986 fixant les
- le représentant d'Africa n°1, membre ; attributions du Premier Ministre ;
- les représentants des opérateurs privés du domaine des Vu les nécessités de service ;
technologies de l’information et de la communication (TIC),
membre. ARRETE:
Article 11 : Chaque Commission Technique comprend une Article 1er : Le présent arrêté, pris en application de l'article
structure d'appui organisée en mode projet et comprenant une 29 de la Constitution, institue une Commission Technique
direction du projet avec ses composantes fonctionnelles et interministérielle chargée de l'examen des avant-projets de lois
techniques. relatives à la réglementation sur la cyber-sécurité, les
transactions électroniques et la protection des données à
Article 12 : La Direction de Projet a pour missions : caractère personnel.
- d'établir le champ de compétence de la Commission ;
- de définir les méthodologies de travail de la Commission ; Article 2 : Il est institué et placé sous l'autorité du Ministre de
- de produire les projets des termes de référence ; l'Economie Numérique, de la Communication et de la Poste,
- de produire les livrables ; une Commission Technique interministérielle chargée de
- de suivre la mise en œuvre des livrables. l'examen des avant-projets de lois relatives à la réglementation
sur la cyber-sécurité, les transactions électroniques et la
Article 13 : Les membres des directions de projet sont protection des données à caractère personnel.
désignés par les structures représentées dans les Commissions
Techniques. Article 3 : La Commission Technique interministérielle est
notamment chargée de contribuer à l'examen sous les
Article 14 : La mission du Comité National s'achève le 30 directives de la Communauté Economiques des Etats membres
décembre 1015. La date butoir arrêtée par l'Union de l'Afrique Centrale (CEEAC), et de la Communauté
Internationale des Télécommunications pour la fin de la Economique et Monétaire de l'Afrique Centrale (CEMAC) de
migration de la télévision analogique vers la télévision trois (3) avant-projets de loi/directives portant respectivement
numérique terrestre dans la bande VHF est fixée au 16 juin sur la cyber-sécurité, les transactions électroniques et la
2015. protection des données à caractère personnel.
Article 15 : Le Comité National peut requérir l'expertise de Article 4 : La Commission Technique comprend :
toute compétence extérieure jugée nécessaire. - un représentant de la Primature ;
- quatre représentants du Ministère en charge de l'Economie
Article 16 : Les frais de fonctionnement du Comité National Numérique ;
sont pris en charge par le budget de l'Etat. - quatre représentants du Ministère en charge de la Justice ;
- un représentant du Ministère en charge de l'Intégration
Article 17 : Le présent arrêté sera enregistré, publié selon la Régionale ;
procédure d'urgence et communiqué partout où besoin sera. - quatre représentants du Ministère en charge de
l'Economie ;
Fait à Libreville, le 6 juillet 2012 - trois représentants de l'Agence de Régulation des
Communications Electroniques (ARCEP) ;
Par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement - deux représentants de l'Agence Nationale des
Infrastructures et des Fréquences (ANINF) ;
Raymond NDONG SIMA - un représentant du Conseil National de la Communication
__________
Les membres de la Commission Technique sont
Arrêté n°7292/PM/MENCP du 16 juillet 2012 désignés par les autorités dont ils relèvent et nommés par
instituant une Commission Technique interministérielle arrêté du Ministre chargé de l'Economie Numérique.
chargée de l'examen des avant-projets de lois relatives à la
réglementation de la cyber-sécurité, des transactions La Commission Technique peut faire appel à toute
électroniques et la protection des données à caractère personne physique ou morale dont l'expertise est nécessaire
personnel pour l'accomplissement de ses missions.
LE PREMIER MINISTRE, CHEF DU GOUVERNEMENT ; Article 5 : La Commission est dirigée par un Bureau composé
comme suit :
Vu la Constitution ; - un représentant du Ministère en charge de l'Economie
Vu le décret n°0140/PR du 27 février 2012 portant Numérique, Président ;
nomination du Premier Ministre Chef du Gouvernement ; - un représentant du Ministère de la Justice, Vice-président ;
1056 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 24 au 30 AOÛT 2012 - N°120
- un représentant du Ministère en charge de l'Economie Vu la décision n°052/CC du 31 mai 2008 relative à la
Numérique, Coordonnateur technique ; proclamation des résultats de l'élection des membres des
- un représentant de l'ARCEP, Rapporteur ; bureaux des conseils départementaux, municipaux et des
- un représentant du Ministère en charge de l'Economie, conseils d'arrondissement des 23,24,25 et 30 mai 2008 ;
Rapporteur adjoint. Le Rapporteur ayant été entendu ;
Article 6 : La Commission se réunit, en tant que de besoin, 1- Considérant que par requête susvisée, le Parti
sur convocation de son Président. Démocratique Gabonais, représenté par son Secrétaire
Général, Monsieur Faustin BOUKOUBI, a saisi la Cour
Article 7 : La Commission ne peut valablement délibérer Constitutionnelle aux fins, d'une part, de faire constater la
qu'en présence d'au moins dix de ses membres. Les décisions vacance de deux sièges d'élus au Conseil départemental de
sont prises à la majorité simple des membres présents. l'Ivindo, province de l'Ogooué-Ivindo, suite aux décès de
Joséphine LOUMA et de François MBOULOUMOU, et,
Article 8 : Les charges nécessaires au fonctionnement de la d'autre part, de voir procéder au remplacement de ces derniers
Commission Technique sont prises en charge par le budget de par Madame Joséphine TSONO et Monsieur Sylvain
l'Etat. NKEGNA, candidats qui suivent immédiatement le dernier
candidat proclamé élu sur la liste de candidatures présentée
Article 9 : Le présent arrêté sera enregistré, publié et par ledit parti politique ;
communiqué partout où besoin sera.
2- Considérant qu'au soutien de sa requête, le
Fait à Libreville, le 6 juillet 2012 Secrétaire Général du Parti Démocratique Gabonais, Monsieur
Faustin BOUKOUBI, verse au dossier l'acte de décès de
Par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement LOUMA Joséphine et celui de MBOULOUMOU François ;
Décision n°056/CC du 22 mai 2012 relative à la 4- Considérant qu'en conséquence de ce qui précède,
requête du Parti Démocratique Gabonais tendant au il y a lieu d'une part, de constater la vacance de deux sièges
remplacement de deux conseillers au Conseil départemental d'élus au Conseil départemental de l'Ivindo, province de
de l’Ivindo, province de l'Ogooué-Ivindo l'Ogooué-Ivindo, suite aux décès de LOUMA Joséphine et
MBOULOUMOU François et, d'autre part, de proclamer élus
AU NOM DU PEUPLE GABONAIS ; conseillers départementaux, Madame Joséphine TSONO et
LA COUR CONSTITUTIONNELLE ; Monsieur Sylvain NKEGNA, candidats qui suivent
immédiatement le dernier candidat proclamé élu sur la liste de
Vu la requête enregistrée au Greffe de la Cour le 14 mai 2012 candidatures présentée par le Parti Démocratique Gabonais ;
sous le n°032/GCC, par laquelle le Parti Démocratique
Gabonais, représenté par son Secrétaire Général, Monsieur DECIDE:
Faustin BOUKOUBI, a saisi la Cour Constitutionnelle aux
fins, d'une part, de faire constater la vacance de deux sièges Article premier : Il est constaté la vacance de deux sièges
d'élus au Conseil départemental de l'Ivindo, province de d'élus au Conseil départemental de l'Ivindo, province de
l'Ogooué-Ivindo, suite aux décès de Joséphine LOUMA et de l'Ogooué-Ivindo, suite aux décès de LOUMA Joséphine et de
François MBOULOUMOU, et, d'autre part de voir procéder MBOULOUMOU François.
au remplacement de ces derniers par Madame Joséphine
TSONO et Monsieur Sylvain NKEGNA, candidats qui suivent Article 2 : Madame Joséphine TSONO et Monsieur Sylvain
immédiatement le dernier candidat proclamé élu sur la liste de NKEGNA, candidats qui suivent immédiatement le dernier
candidatures présentée par ledit parti politique ; candidat proclamé élu sur la liste de candidatures présentée
Vu la Constitution ; par le Parti Démocratique Gabonais, sont proclamés élus
Vu la loi organique n°9/91 du 26 septembre 1991 sur conseillers au Conseil départemental de l’Ivindo, province de
la Cour Constitutionnelle, modifiée par la loi organique l'Ogooué-Ivindo, en remplacement de Joséphine LOUMA et
n°009/2011 du 25 septembre 2011 ; François MBOULOUMOU.
Vu la loi n°7/96 du 12 mars 1996 portant dispositions
communes à toutes les élections politiques, modifiée par Article 3 : La présente décision sera notifiée au requérant, au
l'ordonnance n°009/PR/2011 du 11 août 2011 ; Président de la République, au Premier Ministre, au Président
Vu la loi n°19/96 du 15 avril 1996 relative à du Sénat, au Président de l'Assemblée Nationale,
l'élection des membres des conseils départementaux et des communiquée au Ministre chargé de l'Intérieur et publiée au
conseils municipaux ; Journal officiel de la République gabonaise ou dans un journal
Vu la décision de la Cour Constitutionnelle d'annonces légales.
n°038/CC du 6 mai 2008 relative à la proclamation des
résultats de l'élection des membres des conseils Ainsi délibéré et décidé par la Cour
départementaux et des conseils municipaux des 27,29 et 30 Constitutionnelle en sa séance du vingt deux mai deux mil
avril 2008 ; douze où siégeaient :
24 au 30 AOÛT 2012 - N°120 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1057
- M. Michel ANCHOUEY, Président de séance province de la Ngounié, ayant pour Conseil Maître David
- M. Marc-Aurélien TONJOKOUE FOUMANE MENGUE, avocat au Barreau du Gabon, a saisi
- M. Dominique BOUNGOUERE la Cour Constitutionnelle aux fins, d'une part, de voir annuler
- Mme Louise ANGUE les résultats de ladite élection, à l'issue de laquelle Monsieur
- M. Jean Eugène KAKOU-MAYAZA Hilaire MACHIMA, candidat du Parti Démocratique
- M. Joseph MOUGUIAMA, membres, assistés de Maître Gabonais, a été déclaré élu, et, d'autre part, de voir ce dernier
Augustine GROS-ZAGALI, Greffier. condamné à l'inéligibilité ;
__________
2- Considérant qu'au soutien de sa requête, Monsieur
Décision n°0591/CC du 2 juin 2012 relative à la Benjamin NGOUBOU invoque principalement la
requête présentée par Monsieur Benjamin NGOUBOU, manipulation de la liste électorale et subsidiairement la
candidat du Centre des Libéraux Réformateurs, tendant à violence et les intimidations ; que pour appuyer ces deux
l'annulation des résultats de l'élection partielle des députés à moyens, le requérant a versé au dossier deux photocopies
l'Assemblée Nationale du 5 mai 2012 au siège unique du d'extraits de la liste électorale de décembre 2011 et deux
département de la Louetsi-Wano, province de la Ngounié photocopies d'extraits de la liste électorale pour l'élection
partielle du 5 mai 2012 ;
AU NOM DU PEUPLE GABONAIS ;
LA COUR CONSTITUTIONNELLE ; 3- Considérant que Monsieur Hilaire MACHIMA,
par la plume de ses conseils maîtres Francis NKEA
Vu la requête enregistrée au Greffe de la Cour le 18 NDZIGUE et Haymard MAYINOU MOUTSINGA, avocats
mai 2012 sous le n°034/GCC, par laquelle Monsieur Benjamin au Barreau du Gabon, s'oppose aux prétentions du requérant
NGOUBOU, demeurant à Libreville, boîte postale 9082, en affirmant qu'aucune de celles-ci n'est fondée ; qu'il conclut
candidat du Centre des Libéraux Réformateurs à l'élection en conséquence au rejet pur et simple du recours soumis à
partielle des députés à l'Assemblée Nationale du 5 mai 2012 l'examen de la Cour et joint à ses écritures deux photocopies
au siège unique du département de la Louetsi-Wano, province des listes d'émargement ayant servi au scrutin du 17 décembre
de la Ngounié, assisté de Maître David FOUMANE 2011 et deux photocopies des listes d'émargement utilisées
MENGUE, avocat au Barreau du Gabon, a saisi la Cour lors du scrutin du 5 mai 2012, ainsi que la carte d'électeur de
Constitutionnelle aux fins, d'une part, d'annulation des Madame Cheyi IMBIMBI ;
résultats de ladite élection, à l'issue de laquelle Monsieur
Hilaire MACHIMA, candidat du Parti Démocratique Sur le moyen tiré de la manipulation de la liste électorale
Gabonais, a été déclaré élu, et d'autre part, de condamnation
de ce dernier à l'inéligibilité ; 4- Considérant que Monsieur Benjamin NGOUBOU
Vu le mémoire en défense de Monsieur Hilaire expose qu'en transmettant les listes électorales au Président de
MACHIMA en date du 22 mai 2012, assisté de maîtres la Commission Electorale Nationale Autonome et Permanente
Francis NKEA NDZIGUE et Haymard MAYINOU en vue du scrutin du 5 mai 2012, le Ministre chargé de
MOUTSINGA, avocats au Barreau du Gabon ; l'Intérieur avait déclaré que ce sont les listes électorales qui
Vu le mémoire en réplique daté du 29 mai 2012, avaient été utilisées à l'occasion du scrutin du 17 décembre
présenté par Maître David FOUMANE MENGUE, avocat au 2011 qui allaient aussi servir pour celui du 5 mai 2012 ; qu'en
Barreau du Gabon, agissant pour le compte de Monsieur d'autres termes, lesdites listes devaient être identiques ; que
Benjamin NGOUBOU ; pourtant, en procédant à la comparaison des listes électorales
Vu les autres pièces du dossier ; de ces deux scrutins, il a constaté qu'elles étaient différentes,
Vu les conclusions du Commissaire à la loi ; surtout qu'il n'y a pas eu de révision de la liste électorale entre
Vu la Constitution ; les deux scrutins ;
Vu la loi organique n°9/91 du 26 septembre 1991 sur
la Cour Constitutionnelle, modifiée par la loi organique 5- Considérant que selon le requérant, ces différences
n°009/2011 du 25 septembre 2011 ; résident, premièrement, dans le fait qu'alors que les listes
Vu la loi organique n°11/96 du 15 avril 1996 relative électorales utilisées le 17 décembre 2011 comportaient six
à l'élection des députés à l'Assemblée Nationale, modifiée par colonnes, dont celle indiquant les numéros d'identification
la loi organique n°8/2006 du 20 septembre 2006 ; unique pour chaque électeur, les listes électorales du scrutin
Vu la loi n°7/96 du 12 mars 1996 portant dispositions du 5 mai 2012 en comptait cinq ; que deuxièmement, sur les
communes à toutes les élections politiques, modifiée par listes électorales de 2011, les numéros 050 et 051 étaient
l'ordonnance n°009/PR du 11 août 2011 ; attribués à l'électeur BOUYOMBA-MAMBENGUE Wilfrid-
Vu le règlement de procédure de la Cour Gabin, tandis que sur celles du 5 mai 2012, ce doublon a
Constitutionnelle n°035/CC du 10 novembre 2006 ; disparu et à la place, il a été inséré le nom d'un nouvel
Vu la loi n°17/96 du 15 avril 1996 portant électeur, en la personne de Madame CHEYI IMBIMBI qui est
dispositions spéciales relatives à l'élection des députés à désormais identifiée sous numéro 051 ; que troisièmement, il
l'Assemblée Nationale, modifiée par la loi n°13/2004 du 6 y a eu inversion des noms de deux électeurs, en ce que sur la
janvier 2005 ; liste électorale de 2011, Madame MAGUENDJI Kesia-
Le Rapporteur ayant été entendu ; Baloche était inscrite au numéro 122 et Madame
MAGUENDJI-TCHINGA Adrienne au numéro 123, or, sur la
1- Considérant que par requête susvisée, Monsieur liste électorale de 2012, Madame MAGUENDJI-TCHINGA
Benjamin NGOUBOU, demeurant à Libreville, boîte postale Adrienne porte le numéro 122 et Madame MAGUENDJI
9082, candidat du Centre des Libéraux Réformateurs à Kesia-Baloche le numéro 123 ;
l'élection partielle des députés à l'Assemblée Nationale du 5
mai 2012 au siège unique du département de la Louetsi-Wano,
1058 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 24 au 30 AOÛT 2012 - N°120
6- Considérant que le requérant estime que toutes ces bureaux de vote de toute la circonscription électorale
disparités, ajoutées à la suppression des numéros concernée ; qu'il cite comme témoins de ces faits Messieurs
d'identification unique par électeur, prouvent à suffisance que Patrick MOUFLE et Jean Pierre ISSIENGUE ;
l'élection du 5 mai 2012 ne s'est pas déroulée sur la base de la
même liste électorale que celle ayant servi au scrutin du 17 11- Considérant qu'il convient de relever que les
décembre 2011 ; que dans le cas où Monsieur Hilaire deux témoins appelés en la cause par le requérant sont tous les
MACHIMA et ses sympathisants seraient impliqués dans ces deux ses sympathisants ; qu'il s'ensuit que leurs seuls
manœuvres, il demande à la Cour de réformer les résultats en témoignages ne peuvent être accueillis comme preuve des
le proclamant élu, après avoir annulé les résultats de son faits incriminés ; qu'au demeurant, Monsieur Benjamin
adversaire ; NGOUBOU a lui-même admis à l'instruction qu'aucune des
irrégularités dénoncées n'a fait l'objet d'observation dans les
7- Considérant qu'aux termes de l'article 128 de la loi procès-verbaux des bureaux de vote et encore moins dans
n°7/96 du 12 mars 1996, modifiée, susvisée, la manipulation celui de centralisation des résultats électoraux, établi par la
avérée de la liste électorale constitue une cause d'annulation Commission Départementale Electorale et que Monsieur
totale ou partielle des résultats d'une élection ; qu'au sens de Alexis MOUGONDJI MOMBO a signé sans réserve ; qu'il en
cette disposition légale, la manipulation de la liste électorale résulte qu'en dehors des allégations du requérant, aucune
s'entend des manœuvres diligentées par un candidat ou preuve n'existe au dossier pour établir les violences et
sciemment réalisées à son profit à l'effet de fausser l'égalité intimidations invoquées ; que les moyens ne sont pas
des suffrages ou la sincérité du scrutin ; que la preuve par prouvés ;
excellence de la véracité de la manipulation de la liste
électorale est la décision rendue par les juridictions 12- Considérant qu'aucun des moyens invoqués
administratives, lorsque celles-ci ont admis le bien fondé de la n'ayant prospéré, la requête de Monsieur Benjamin
réclamation élevée par l'électeur qui s'estime lésé, une fois les NGOUBOU doit être rejetée, ainsi que sa demande de
listes électorales affichées ; condamnation de Monsieur Hilaire MACHIMA à
l'inéligibilité ;
8- Considérant en l'espèce, qu'il ressort de
l'instruction, notamment des déclarations du Président de la DECIDE:
Commission Départementale Electorale de la LOUETSI-
WANO et de l'examen des listes d'émargement versées au Article 1er : La requête de Monsieur Benjamin NGOUBOU
dossier, que non seulement l'électeur CHEYI IMBIMBI est rejetée, ainsi que sa demande de condamnation de
figurait bien au numéro 051 de la liste électorale utilisée pour Monsieur Hilaire MACHIMA à l'inéligibilité.
le scrutin du 17 décembre 2011, ainsi qu'en atteste sa carte
d'électeur, estampillée, "a voté" à ce scrutin, mais aussi que Article 2 : La présente décision sera notifiée aux parties, au
Mesdames MAGUENDJI-TCHINGA Adrienne et Président de la République, au Premier Ministre, au Président
MAGUENDJI Kesia-Baloche étaient enregistrées du Sénat, au Président de l'Assemblée Nationale et publiée au
respectivement sous les numéros 122 et 123 sur lesdites listes Journal Officiel de la République gabonaise ou dans un
d'émargement, comme à l'occasion du scrutin du 5 mai 2012 ; journal d'annonces légales.
que mieux, le requérant ne justifie ni d'une réclamation d'un
électeur contestant les inscriptions sur les listes électorales de Ainsi délibéré et décidé par la Cour Constitutionnelle
l'élection du 5 mai 2012, ni d'une décision de justice en sa séance du deux juin deux mil douze où siégeaient :
constatant la véracité de la manipulation des listes électorales ; - Madame Marie Madeleine MBORANTSUO, Président
que dès lors, le moyen invoquée n'est pas fondé ; - M. Jean-Pierre NDONG
- M. Michel ANCHOUEY
Sur le moyen tiré des violences et des intimidations - M. Dominique BOUNGOUERE
- Mme Louise ANGUE
9- Considérant que Monsieur Benjamin NGOUBOU - M. Jean-Eugène KAKOU MAYAZA
dénonce les menaces et autres violences verbales enregistrées - M. Joseph MOUGUIAMA, membres
pendant la campagne électorale et le jour du scrutin, de la part - M. Marc-Aurélien TONJOKOUE, Commissaire à la loi,
du candidat du Parti Démocratique Gabonais et de ses assistés de Maître Jean-Laurent TSINGA, Greffier en Chef
sympathisants ; qu'il cite à cet effet les menaces proférées Adjoint.
publiquement le 1e, mai 2012, par Monsieur Hilaire _______________
MACHIMA au village MABANGA, à l'encontre de Monsieur
Jean Pierre ISSIENGUE, avant de promettre de tout mettre en ACTES EN ABREGE
œuvre pour faire licencier la compagne de l'intéressé, __________
récemment recrutée au Centre Médical de LEBAMBA ; que
poursuivant sur les intimidations, le requérant affirme que Déclarations de constitution de sociétés
Monsieur Norbert DIRAMBA, un haut responsable du Parti _______
Démocratique Gabonais, a violement pris à partie, au bureau
de vote n°1 de l'école publique de LEBAMBA, Monsieur - Fiche de circuit n°002-8308 GU1 du 28/03/2006 concernant
Alexis MOUGONDJI MOMBO, Vice-président de la société dénommée « MENUISERIE LOUIS 14 »
l'Opposition à la Commission Départementale Electorale, Fondatrice : Mme OBONE GNASSOUNOU Félicité Kaite,
venu donner des consignes aux scrutateurs ; de nationalité gabonaise, née le 25/09/1960 à Libreville
10- Considérant que Monsieur Benjamin Activité : Menuiserie ébénisterie.
NGOUBOU ajoute sur ce point que malgré cet incident, Quartier & ville : Balise-Port Gentil ; B.P : 387 ; Tél :
Monsieur Jean Norbert DIRAMBA a continué à sillonner les 396089.
24 au 30 AOÛT 2012 - N°120 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1059
concernant la société dénommée « TRANSPORT ET
- Fiche de circuit n°003-945 GU8 du 27/09/06 concernant la COMMERCIALISATION DU BOIS DU GABON »
société dénommée « MENUISERIE TCHACU-TCHACU » Sigle : TCBG
Fondatrice : Mme NIVOU KOUMBA Marie Paule, de Forme juridique : SARL UNIPERSONNELLE
nationalité gabonaise, née le 09/02/1979 à Port-Gentil Représentée par : Mr CHEN Haizao, de nationalité chinoise,
Activité : Menuiserie, bâtiment. né le 29/12/1983 à Zhe jiang, agissant en qualité de gérant
Quartier & ville : Quartier-sud-Port Gentil ; B.P : 519 ; Tél : Activité principale : Transport et vente de bois.
07 38 40 23. Quartier & ville : Pont Nomba (dans la cité Mabiala)-
Libreville ; BP : 8818 ; Tél : 7413673.
- Fiche de circuit n°004-1505 GU8 du 02/08/07 concernant la
société dénommée « M.R.D.S MENUISERIE » - Fiche de circuit n°002-2110 GU8 du 21/10/08 concernant la
Fondateur : Mr GUEGMO Delis-Clair, de nationalité société dénommée « DIAKELE
camerounaise, né le 19/05/1975 à Douala Fondateur : Mr GASSAMA Abdoul-Aziz, de nationalité
Activité : Menuiserie de récupération des déchets de scierie. sénégalaise, né le 05/06/1963 à Barobe
Quartier & ville : Cote d'Azur-Port-Gentil ; BP : 804 ; Tél : 07 Activité : Quincaillerie et vente de matériaux de construction.
35 77 09. Quartier & ville : Boule noire Port-Gentil ; BP : 1349 ; Tél :
07 96 42 39.
- Fiche de circuit n°002-15113 GU1 du 22/07/2008
__________________________________________________
__________________________________________________
1er au 7 SEPTEMBRE 2012
CINQUANTE TROISIEME ANNEE – N°121 PRIX: 2.000 Francs Dépôt légal 777
JOURNAL OFFICIEL
D E L A R E P UB L IQ U E G A B O N AI S E
POUR LES ABONNEMENTS ET LES ANNONCES :
“DIRECTION DES PUBLICATIONS OFFICIELLES” - LIBREVILLE - B. P. 563 - TEL. : 72.01.04
Ceux-ci sont payables d’avance, par mandat ou virement au nom de M. le Directeur “des Publications officielles” à Libreville
Compte courant postal N° 0101 100 2534, centre de Libreville.
SOMMAIRE
_____________________
ACTES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
_____________________
_____________ Matin »…………………………………………………....1063
JOURNAL OFFICIEL
D E L A R E P UB L IQ U E G A B O N AI S E
POUR LES ABONNEMENTS ET LES ANNONCES :
“DIRECTION DES PUBLICATIONS OFFICIELLES” - LIBREVILLE - B. P. 563 - TEL. : 72.01.04
Ceux-ci sont payables d’avance, par mandat ou virement au nom de M. le Directeur “des Publications officielles” à Libreville
Compte courant postal N° 0101 100 2534, centre de Libreville.
SOMMAIRE
_____________________
ACTES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
_____________________
_________________ ________
Vu la Constitution ; ARRETE:
Vu le décret n°0141/PR du 28 février 2012 portant
nomination des membres du Gouvernement de la République ; Article 1er : Le présent arrêté porte prorogation de la seconde
Vu la loi n°15/62 du 2 juin 1962 portant institution période d'exploration additionnelle de l’autorisation exclusive
d'un Code minier en République gabonaise, ensemble les d’exploration valable pour les hydrocarbures liquides et
textes modificatifs subséquents ; gazeux dite « Ozigo n°G4-184 » relative au Contrat
Vu le décret n°981/PR/MMERH du 16 octobre 1970 d'Exploration et de Partage de Production (CEPP) « Ozigo
fixant les conditions d'application du Code minier ; n°G4184 ».
Vu la loi n°14/74 du 21 janvier 1975 portant
réglementation des activités de recherche et d'exploitation Article 2 : En application des stipulations de l'avenant n°1 au
pétrolières en République gabonaise ; Contrat d'Exploration et de Partage de Production (CEPP)
Vu l'ordonnance n°38/79/PR du 23 décembre 1979 « Ozigo n°G4-184 », la durée de la seconde période
modifiant la loi n°14/65 du 14 décembre 1965 portant réforme additionnelle d'exploration de l’autorisation exclusive
de la fiscalité minière ; d’exploration valable pour les hydrocarbures liquides et
Vu la loi n°14/82 du 24 janvier 1983 portant gazeux dite « Ozigo n°G4-184 » est prorogée de treize (13)
réglementation des activités de recherche et d'exploitation des mois à compter du 30 juillet 2012. L’autorisation exclusive
hydrocarbures en République gabonaise ; d’exploration valable pour les hydrocarbures liquides et
Vu le décret n°000269/PR/MMEPRH du 3 mai 2000 gazeux dite « Ozigo n°G4-184 » expire le 30 août 2013.
portant attributions et organisation du ministère des Mines, de
l'Energie, du Pétrole et des Ressources Hydrauliques ; Article 3 : Le Directeur Général des Hydrocarbures est chargé
Vu le Contrat d'Exploration et ou d'Exploitation et de de l'application du présent arrêté.
Partage de Production (CEPP) relatif au permis de recherche
valable pour les hydrocarbures liquides et gazeux dit « permis Article 4 : Le présent arrêté prend effet à compter de sa date
Ozigo » n°G4-184 » conclu le 3 novembre 1997 entre l'Etat de signature. Il sera enregistré et publié au Journal officiel de
Gabonais et la société Amerada Hess Production Gabon ; la République gabonaise et communiqué partout où besoin
Vu le décret n°000103/PR/MMEP/CAB/CTCA du 23 sera.
janvier 1998 portant institution d'un permis de recherche Fait à Libreville, le 10 mai 2012
valable pour les hydrocarbures liquides et gazeux dénommé «
Ozigo n°G4-184 », attribution d'une autorisation exclusive
1072 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 8 au 15 SEPTEMBRE 2012 - N°122
Le Ministre du Pétrole, de l’Energie et des Ressources réserve de la justification de l'acceptation du dépositaire qui
Hydrauliques sera transmis aux forces de sécurité territorialement
Etienne Dieudonné NGOUBOU compétentes et à la Direction Générale des Mines et de la
_____________ Géologie.
MINISTERE DE L’INDUSTRIE ET DES MINES Article 3 : La personne physique responsable, sur les lieux
________ d'emploi, de la garde directe et permanente et de la mise en
œuvre des explosifs et de leur tir ou qui effectue elle-même
Arrêté n°0024/MIM/SG/DGMG/DEPM/SAEJF du 26 cette mise en œuvre et ce tir doit être titulaire d'un permis de
juin 2012 portant autorisation personnelle temporaire tir délivré par la société EXPRO. Le préposé au tir doit être
d’acheter, de détenir, d’importer, de stocker et d’utiliser des détenteur d'un certificat de préposé au tir délivré par le
substances explosives et détonantes à la société EXPRO Directeur Général des Mines et de la Géologie, après une
formation appropriée et une vérification des connaissances.
LE MINISTRE DE L'INDUSTRIE ET DES MINES ;
Article 4 : La société EXPRO tiendra un registre de réception
Vu la Constitution ; et de consommation des explosifs où seront précisés le ou les
Vu le décret n°0141/PR du 28 février 2012 portant fournisseurs, l'origine des envois, les modalités de
nomination des membres du Gouvernement de la République ; conservation et de protection permanente entre la réception et
Vu la loi n°005/2000 du 12 octobre 2000 portant l'utilisation, le sort réservé aux explosifs non utilisés. Ce
Code minier en République gabonaise, ensemble les textes registre sera présenté à toute requête de l'autorité
modificatifs subséquents ; administrative. Il sera conservé pendant deux (2) ans.
Vu le décret n°00269/PR/MMEPRH du 3 mai 2000
portant attributions et organisation du Ministère des Mines, de Article 5 : La société EXPRO adressera à la Direction
l'Energie, du Pétrole et des Ressources Hydrauliques ; Générale des Mines et de la Géologie, à la fin des travaux, un
Vu le décret n°001085/PR/MMEPRH du 17 compte rendu détaillé concernant l'utilisation des explosifs,
décembre 2002 fixant les conditions d'application de la loi objet du présent arrêté. Celui-ci doit être transmis au plus tard
n°005/2000 du 12 octobre 2000 susvisée ; trente (30) jours après le dernier tir.
Vu le décret n°0036/MENPM/DMG du 7 février
1963 portant réglementation des substances explosives, Article 6 : La présente autorisation est valable six (6) mois à
ensemble les textes modificatifs subséquents ; compter de la date de signature du présent arrêté.
Vu l'arrêté n°0078/PM/MMPH/MISPID/du 17
janvier 2012 portant institution et réglementation de Article 7 : La présente autorisation ne saurait permettre à la
l'autorisation personnelle temporaire d'acheter, de détenir et société EXPRO de conserver et d'entreposer les substances
d'utiliser les substances explosives et détonantes ; explosives ou détonantes autrement que dans des dépôts
Vu l'arrêté n°1203/MMPH du 23 septembre 2011 régulièrement autorisés.
portant procédure de conformité des actes administratifs ou
juridiques soumis à la signature du ministre en charge des A cet effet, la société EXPRO devra dans chaque cas
Mines et des Hydrocarbures ; appliquer les dispositions prévues par les articles 22 et 24
Vu la demande, en date du 23 mars 2012, formulée (dépôts permanents), 25 (dépôts temporaires) et 35 à 41
par la société EXPRO ; (dépôts mobiles) du décret n°0036/MENPM/DMG du 7
Sur rapport du Directeur Général des Mines et de la février 1963, modifié par le décret n°333/PR/MENM/DMG du
Géologie ; 17 octobre 1966.
JOURNAL OFFICIEL
D E L A R E P UB L IQ U E G A B O N AI S E
POUR LES ABONNEMENTS ET LES ANNONCES :
“DIRECTION DES PUBLICATIONS OFFICIELLES” - LIBREVILLE - B. P. 563 - TEL. : 72.01.04
Ceux-ci sont payables d’avance, par mandat ou virement au nom de M. le Directeur “des Publications officielles” à Libreville
Compte courant postal N° 0101 100 2534, centre de Libreville.
_________________
NUMERO SPECIAL
______________
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE
_________
_____________________________________________________
_____________________________________________________
14 SEPTEMBRE 2012 - N°122 Ter JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1
CHEF DE L'ETAT ;
ACTES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
_________________ Vu la Constitution, notamment en son article 89 ;
Vu la loi organique n°9/91 du 26 septembre 1991 sur
Décret n°0373/PR du 14 septembre 2012 portant la Cour Constitutionnelle, modifiée par la loi organique
nomination du Président de la Cour Constitutionnelle n°13/94 du 17 septembre 1994, modifiée par la loi organique
n°009/2011 du 25 septembre 2011 ;
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, Vu le décret n°0141/PR du 28 février 2012 portant
CHEF DE L'ETAT ; nomination des membres du Gouvernement de la République ;
Vu le décret n°000015/PR du 5 janvier 1993 portant
Vu la Constitution, notamment en son article 89 ; organisation et fonctionnement des services de la Cour
Vu la loi organique n°9/91 du 26 septembre 1991 sur Constitutionnelle modifié et complété par le décret
la Cour Constitutionnelle, modifiée par la loi organique n°000097/PR du 9 février 2005 ;
n°13/94 du 17 septembre 1994, modifiée par la loi organique Vu le décret n°1095/PR/MFPRA/MFEBP du 28 juin
n°009/2011 du 25 septembre 2011 ; 1995 définissant les modalités de prise en charge par le budget
Vu le décret n°0141/PR du 28 février 2012 portant de l’Etat des traitements alloués pour l’exercice d’une
nomination des membres du Gouvernement de la République ; fonction publique élective, d’une fonction gouvernementale,
Vu le décret n°000015/PR du 5 janvier 1993 portant d’un mandat parlementaire, de toute autre fonction ou d’une
organisation et fonctionnement des services de la Cour institution constitutionnelle ;
Constitutionnelle modifié et complété par le décret Vu le décret portant nomination des membres de la
n°000097/PR du 9 février 2005 ; Cour Constitutionnelle ;
Vu le décret n°1095/PR/MFPRA/MFEBP du 28 juin Vu les nécessités du service public ;
1995 définissant les modalités de prise en charge par le budget
de l’Etat des traitements alloués pour l’exercice d’une DECRETE:
fonction publique élective, d’une fonction gouvernementale,
d’un mandat parlementaire, de toute autre fonction ou d’une Article 1er : En application des dispositions de l’article 89 de
institution constitutionnelle ; la Constitution, sont nommés membres de la Cour
Vu le décret portant nomination des membres de la Constitutionnelle :
Cour Constitutionnelle ;
Vu les nécessités du service public ; Sur proposition de Monsieur le Président de la
République :
DECRETE:
Mesdames :
Article 1er : Est nommée Président de la Cour - Marie Madeleine MBORANTSUO
Constitutionnelle : Madame Marie Madeleine - Afriquita AGONDJO
MBORANTSUO. Monsieur :
- Charles BWALA MOUELE
Article 2 : Dans l’exercice des fonctions spécifiées à l’article
1er ci-dessus, l’intéressée bénéficie de la rémunération et des
avantages divers conformément aux textes en vigueur. Sur proposition de Madame le Président du Senat :
Messieurs :
Article 3 : Le présent décret qui concerne Madame Marie - Hervé MOUTSINGA
Madeleine MBORANTSUO et qui prend effet à compter du - Christian Baptiste QUENTIN
16 octobre 2012, sera enregistré, publié au Journal Officiel de - Anthony ADIWA
la République Gabonaise et communiqué partout où besoin
sera.
Sur proposition de Monsieur le Président de
Fait à Libreville, le 14 septembre 2012 l’Assemblée Nationale :
Mesdames :
Par le Président de la République, - Louise ANGUE
Chef de l’Etat ;
- Claudine MENVOULA ép. ANDJEMBIMANDE
Ali BONGO ONDIMBA
Monsieur :
Le Premier ministre, Chef du Gouvernement - Jacques LEBAMA
Raymond NDONG SIMA
Article 2 : Dans l’exercice des fonctions spécifiées à l’article
Le ministre du Budget, des Comptes Publics et de la Fonction 1er ci-dessus, les intéressés bénéficient de la rémunération et
Publique des avantages divers conformément aux textes en vigueur.
Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA
____________
Article 3 : Le présent décret qui concerne Mesdames Marie
Décret n°0374/PR du 14 septembre 2012 portant Madeleine MBORANTSUO, Afriquita AGONDJO, Louise
nomination des membres de la Cour Constitutionnelle ANGUE, Claudine MENVOULA ép. ANDJEMBIMANDE,
Messieurs Hervé MOUTSINGA, Charles BWALA MOUELE,
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, Christian Baptiste QUENTIN, Anthony ADIWA, Jacques
LEBAMA et qui prend effet à compter du 16 octobre 2012,
2 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 14 SEPTEMBRE 2012 - N°122 Ter
sera enregistré, publié au Journal Officiel de la République Le Premier ministre, Chef du Gouvernement
Gabonaise et communiqué partout où besoin sera. Raymond NDONG SIMA
Fait à Libreville, le 14 Septembre 2012 Le ministre du Budget, des Comptes Publics et de la Fonction
Publique
Par le Président de la République, Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA
Chef de l’Etat ; __________________________________________
Ali BONGO ONDIMBA __________________________________________
12 SEPTEMBRE 2012
CINQUANTE TROISIEME ANNEE – N°122 Bis PRIX: 2.000 Francs Dépôt légal 777
JOURNAL OFFICIEL
DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
POUR LES ABONNEMENTS ET LES ANNONCES :
“DIRECTION DES PUBLICATIONS OFFICIELLES” - LIBREVILLE - B. P. 563 - TEL. : 72.01.04
Ceux-ci sont payables d’avance, par mandat ou virement au nom de M. le Directeur “des Publications officielles” à Libreville
Compte courant postal N° 0101 100 2534, centre de Libreville.
_________________
NUMERO SPECIAL
_________________
SOMMAIRE
_____________________
_____________ portant ouverture de la campagne électorale et
convocation du Collège électoral pour l’élection partielle
MINISTERE DE L’INTERIEUR, DE LA d’un député à l'Assemblée nationale dans le deuxième
SECURITE PUBLIQUE, DE L’IMMIGRATION ET siège du département du Komo-Mondah de 2012….....2
DE LA DECENTRALISATION
_______ Décret n°0371/PR/MISPID du 12 septembre 2012
portant ouverture de la campagne électorale et
Décret n°0341/PR/MISPID du 7 septembre 2012 portant convocation du collège électoral pour l’élection partielle
nomination des membres du Bureau de la Commission des membres du Conseil municipal d’Omboué de
électorale du district d’Ikoy Tsini (Bikelé) de la 2012…………………………………………………….3
commune d’Owendo et du département du Cap Estérias
pour l’élection partielle du député du deuxième siège du Décret n°0372/PR/MISPID du 12 septembre 2012 fixant
département du Komo-Mondah…..………………….…1 la date limite de dépôt de déclaration de candidature à
l’élection partielle des membres du Conseil municipal
Décret n°0342/PR/MISPID du 7 septembre 2012 portant d’Omboué de 2012……………………………………..4
nomination des membres du Bureau de la Commission
communale électorale d’Omboué pour l’organisation de _____________
l'élection partielle des membres du Conseil municipal
d’Omboué de 2012........................................................1 COUR CONSTITUTIONNELLE
_______
Décret n°0369/PR/MISPID du 12 septembre 2012 fixant
la date limite de dépôt de déclaration de candidature à Décision n°073/CC du 2 août 2012 relative à la vacance
l'élection partielle d’un député à l'Assemblée nationale d'un siège de député à l'Assemblée nationale dans le
dans le deuxième siège du département du Komo- département du Komo-Mondah, province de
Mondah…………………………………………...…….2 l'Estuaire………………………………………………..4
_____________________________________________
Décret n°0370/PR/MISPID du 12 septembre 2012 _____________________________________________
12 SEPTEMBRE 2012 - N°122 Bis JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1
_____________ Fait à Libreville, le 7 septembre 2012
Annexe du décret n°0342/PR/MISPID du 7 septembre 2012 Article 2 : La date limite de dépôt de déclaration de
candidature à l’élection partielle d’un député à l'Assemblée
I- Province de l'Ogooue-Maritime : nationale de 2012 est fixée au vendredi 14 septembre 2012 à
18 heures.
Commission communale électorale d’Omboué :
Article 3 : Le présent décret sera enregistré, publié selon la
- Président : Madame Mannuella NGUEMA ; procédure d'urgence et communiqué partout où besoin sera.
Article 3 : Le Collège électoral est convoqué le samedi 20 Article 2 : La campagne électorale sera ouverte le mercredi 10
octobre 2012. octobre 2012 à zéro heure et close le vendredi 19 octobre 2012
à vingt quatre heures.
Le scrutin sera ouvert à 7 heures et clos à 18 heures.
Article 3 : Le Collège électoral est convoqué le samedi 20
Article 4 : Le présent décret sera enregistré, publié selon la octobre 2012.
procédure d'urgence et communiqué partout où besoin sera.
Le scrutin sera ouvert à 7 heures et clos à 18 heures.
Fait à Libreville, le 12 septembre 2012
Article 3 : Le présent décret qui prend effet à compter de sa
Par le Président de la République, date de signature sera enregistré, publié selon la procédure
Chef de l’Etat d'urgence et communiqué partout où besoin sera.
Ali BONGO ONDIMBA
Fait à Libreville, le 12 septembre 2012
Le Premier ministre, Chef du Gouvernement ;
4 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 12 SEPTEMBRE 2012 - N°122 Bis
Par le Président de la République,
Chef de l’Etat Par le Président de la République,
Ali BONGO ONDIMBA Chef de l’Etat
Ali BONGO ONDIMBA
Le Premier ministre, Chef du Gouvernement ;
Raymond NDONG SIMA Le Premier ministre, Chef du Gouvernement ;
Raymond NDONG SIMA
Le ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de
l’Immigration et de la Décentralisation Le ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de
Jean-François NDONGOU l’Immigration et de la Décentralisation
_____________ Jean-François NDONGOU
_____________
Décret n°0372/PR/MISPID du 12 septembre 2012
fixant la date limite de dépôt de déclaration de candidature à COUR CONSTITUTIONNELLE
l’élection partielle des membres du Conseil municipal _______
d’Omboué de 2012
Décision n°073/CC du 2 août 2012 relative à la
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, vacance d'un siège de député à l'Assemblée nationale dans le
CHEF DE L’ETAT ; département du Komo-Mondah, province de l'Estuaire
Article 2 : La date limite de dépôt de déclaration de 2- Considérant qu'aux termes des dispositions de l'article 14
candidature à l’élection partielle des membres du Conseil de la loi organique n°11/96 du 15 avril 1996 susvisée, le
municipal d’Omboué de 2012 est fixée au vendredi 14 mandat de député à l'Assemblée nationale est incompatible,
septembre 2012 à 18 heures. entre autres, avec les fonctions de Président et de Vice-
président du Conseil Economique et Social ;
Article 3 : Le présent décret qui prend effet à compter de sa
date de signature sera enregistré, publié selon la procédure 3- Considérant qu'il est constant que par décret en date du 28
d'urgence et communiqué partout où besoin sera. juin 2012, Monsieur Paul BIYOGHE MBA, Député du
deuxième siège du département du Komo-Mondah, dans la
Fait à Libreville, le 12 septembre 2012 province de l’Estuaire, a été nommé Président du Conseil
12 SEPTEMBRE 2012 - N°122 Bis JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 5
Economique et Social, fonction incompatible avec le mandat du Sénat, communiquée au ministre chargé de l'Intérieur, au
de député ; qu'il y a lieu par conséquent de constater la Président de la Commission électorale nationale autonome et
vacance du deuxième siège de député du département du permanente et publiée au Journal officiel de la République
Komo-Mondah et de procéder à une élection partielle dans les gabonaise ou dans un journal d'annonces légales.
deux mois qui suivent la notification de la présente décision.
Ainsi délibéré et décidé par la Cour constitutionnelle
DECIDE: en sa séance du deux août deux mil douze où siégeaient :
- Madame Marie-Madeleine MBORANTSUO, Président,
Article premier : Il est constaté la vacance du deuxième siège - M. Jean-Pierre NDONG,
de député du département du Komo-Mondah, province de - M. Michel ANCHOUEY,
l’Estuaire, suite à la nomination de Monsieur Paul BIYOGHE - M. Hervé MOUTSINGA,
MBA en qualité de Président du Conseil Economique et - M. Marc Aurélien TONJOKOUE,
Social. - M. Dominique BOUNGOUERE,
- Madame Louise ANGUE,
Article 2 : Cette fonction étant incompatible avec le mandat - M. Jean Eugène KAKOU-MAYAZA,
de député, l'élection en vue de pourvoir ledit siège sera - M. Joseph MOUGUIAMA, Membres, assistés de Maître
organisée dans les deux mois qui suivent la notification de la Jean-Laurent TSINGA, Greffier en chef adjoint.
présente décision. Et ont signé, le Président et le Greffier en chef adjoint.
JOURNAL OFFICIEL
D E L A R E P UB L IQ U E G A B O N AI S E
POUR LES ABONNEMENTS ET LES ANNONCES :
“DIRECTION DES PUBLICATIONS OFFICIELLES” - LIBREVILLE - B. P. 563 - TEL. : 72.01.04
Ceux-ci sont payables d’avance, par mandat ou virement au nom de M. le Directeur “des Publications officielles” à Libreville
Compte courant postal N° 0101 100 2534, centre de Libreville.
SOMMAIRE
_____________________
ACTES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
_____________________
_________________ n°0000001/PR/2012 du 13 février 2012 modifiant certaines
dispositions de la loi n°004/2006 du 12 septembre 2006
PARLEMENT portant création du Fonds d'Entretien Routier de Deuxième
__________ Génération………………………………..……….……...1083
Loi n°017/2011 du 13 août 2012 portant ratification de Décret n°0307/PR portant promulgation de la loi n°003/2012
l'ordonnance n°007/PR/2011 du 1l août 2011 portant portant ratification de l'ordonnance n°0000005/PR/2012 du 13
modification de certaines dispositions de la loi organique février 2012 fixant le régime de la propriété foncière en
n°31/2010 du 21 octobre 2010 relative aux lois de finances et République gabonaise……………………………...……..1083
à l'exécution du budget………………………………...…1075
Décret n°0308/PR portant promulgation de la loi n°007/2012
Loi n°001/2012 du 13 août 2012 instituant la concession du 13 août 2012 portant ratification de l'ordonnance
d'aménagement foncier en République gabonaise…….…1075 n°0000006/PR/2012 du 13 février 2012 fixant les règles
générales relatives à l'Urbanisme en République
Loi n°003/2012 du 13 août 2012 portant ratification de gabonaise………………………………………………....1083
l'ordonnance n°0000005/PR/2012 du 13 février 2012 fixant le
régime de la propriété foncière en République gabonaise..1077 Décret n°0309/PR portant promulgation de la loi n°006/2012
du 13 août 2012 portant ratification de l'ordonnance
Loi n°004/2012 du 13 août 2012 portant ratification de n°0000008/PR/2012 portant création et organisation de
l'ordonnance n°0000001/PR/2012 du 13 février 2012 l'Autorité de Régulation des Communications Electroniques et
modifiant certaines dispositions de la loi n°004/2006 du 12 des Postes ……………………………..….……….……..1084
septembre 2006 portant création du Fonds d'Entretien Routier
de Deuxième Génération………………………….……...1079 Décret n°0310/PR portant promulgation de la loi n°001/2012
instituant la concession d'aménagement foncier en République
Loi n°006/2012 du 13 août 2012 portant ratification de gabonaise………….…………….………………………..1084
l'ordonnance n°0000008/PR/2012 portant création et
organisation de l'Autorité de Régulation des Communications Décret n°0311/PR portant promulgation de la loi n°017/2011
Electroniques et des Postes………………….…….……..1080 portant ratification de l'ordonnance n°007/PR/2011 du 1l août
2011 portant modification de certaines dispositions de la loi
Loi n°007/2012 du 13 août 2012 portant ratification de organique n°31/2010 du 21 octobre 2010 relative aux lois de
l'ordonnance n°0000006/PR/2012 du 13 février 2012 fixant les finances et à l'exécution du budget……..…………..…….1084
règles générales relatives à l'Urbanisme en République
gabonaise……………………………………………..…..1081 ________________
________________
ACTE EN ABREGE
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE __________
__________
Déclaration de constitution de société…………………...1084
Décret n°0306/PR portant promulgation de la loi n°004/2012 __________________________________________________
du 13 août 2012 portant ratification de l'ordonnance __________________________________________________
16 au 23 SEPTEMBRE 2012 - N°123 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1075
ACTES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE Il est signé une convention par opération
_________________ d'aménagement. Dans le cas d'une opération engagée par une
collectivité locale, la convention doit avant signature, être
PARLEMENT adoptée par délibération du conseil compétent et approuvée
__________ par l'autorité de tutelle.
Loi n°017/2011 du 13 août 2012 portant ratification Article 2 : Au sens de la présente loi, une opération
de l'ordonnance n°007/PR/2011 du 1l août 2011 portant d'aménagement foncier est une opération d'aménagement de
modification de certaines dispositions de la loi organique terrains urbains ou de terrains ruraux, appartenant au domaine
n°31/2010 du 21 octobre 2010 relative aux lois de finances et privé de l'Etat ou des collectivités locales, en vue de leur
à l'exécution du budget urbanisation conformément au schéma directeur
d'aménagement du territoire et au schéma directeur
Le Parlement a délibéré et adopté ; d'aménagement et d'urbanisme.
La Cour Constitutionnelle a déclaré conforme à la
Constitution ; Elle comprend les opérations de lotissement des
Le Président de la République, Chef de l'Etat, terrains, les opérations physiques de viabilisation et la
promulgue la loi dont la teneur suit : commercialisation des terrains.
Article 1er : Est ratifiée l'ordonnance n°007/PR/2011 du 11 Article 3 : Le choix de l’aménageur est déterminé par appel
août 2011 portant modification de certaines dispositions de la d’offres conformément au Code des marchés publics, en
loi organique n°31/2010 du 21 octobre 2010 relative aux lois fonction de ses compétences et des garanties juridiques et
de finances et à l'exécution du budget, conformément aux financières qu'il présente.
dispositions de la loi n°011/2011 du 8 juillet 2011 autorisant
le Président de la République à légiférer par ordonnances Article 4 : Par la concession d'aménagement foncier passée
pendant l'intersession parlementaire. entre l'Etat ou la collectivité locale et l’aménageur, et qui
concerne un terrain immatriculé à son nom, l’Etat ou la
Article 2 : La présente loi sera enregistrée, publiée selon la collectivité locale délègue à l’aménageur bénéficiaire de la
procédure d'urgence et exécutée comme loi de 1'Etat. concession, la maîtrise d'ouvrage de l'opération
d'aménagement de ce terrain à des conditions notamment, de
Fait à Libreville, le 13 août 2012 prix, de durée et de contrôle, qui seront précisées dans la
convention de concession.
Par le Président de la République,
Chef de l’Etat ; Chaque convention spécifie les droits, obligations et
Ali BONGO ONDIMBA engagements de l'autorité concédante et de l’aménageur.
La cession des lots est soumise à l'obtention par Toutefois, pour les opérations à caractère social, afin
l'acquéreur d'un décret d'attribution provisoire permettant, de sauvegarder les intérêts des couches de population les plus
après une mise en valeur du terrain selon un cahier de charges démunies, l'Etat se réserve le droit de fixer dans la convention
lié au décret d'attribution provisoire, d'obtenir la concession de concession, des prix plafonds, pour tout ou partie des lots
définitive sur ces lots. créés dans le cadre de certaines opérations.
Article 7 : La signature de la convention de concession Article 12 : Le prix de cession des parcelles inclut notamment
d'aménagement foncier est subordonnée à l'approbation les obligations résultant de la libération des sols, le coût des
préalable du projet d'aménagement que l’aménageur a la études et travaux, la rémunération de l’aménageur, tous impôts
charge de mettre en œuvre. et taxes.
Avant sa mise en œuvre, le projet d'aménagement Article 13 : Le contrat de cession de terrains aménagés
présenté par l’aménageur est approuvé par arrêté du ministre mentionné à l'article 11 doit, sous peine de nullité absolue,
chargé de l'Habitat et de l'Urbanisme, après avis des services être établi par écrit, soit par acte notarié, soit sous la forme
techniques ou des collectivités locales concernées. d'acte administratif, selon les cas, et comporter les mentions
obligatoires suivantes :
Le contenu et les modalités d'instruction du projet a) la description de la nature et de la consistance du
d'aménagement sont fixés par décret. terrain et les principales caractéristiques des ouvrages de
viabilisation et d'équipement devant être réalisés ;
Le projet d'aménagement doit être conforme au b) le prix du terrain aménagé sur la base d'un prix au
schéma directeur d'aménagement et d'urbanisme. mètre carré global et forfaitaire ;
c) le cas échéant, les éventuelles modalités de
Le projet d'aménagement approuvé est tenu à la révision du prix pouvant intervenir dans les conditions fixées
disposition du public dans des conditions fixées par décret. Il par décret ;
est annexé à la convention de concession d'aménagement d) le délai de livraison ;
foncier. e) les conditions et modalités de la cession des
terrains aménagés, après règlement intégral du prix de
Article 8 : La convention précise les coûts et autres l’aménageur ;
obligations, négociés par l'Etat ou la collectivité locale pour la f) les garanties d'achèvement de l'aménagement ou
libération des lots couverts par l'opération, qui seront à la celles de remboursement des avances devant être fournies par
charge de l’aménageur. un établissement financier ou bancaire agréé par la COBAC ;
g) les cas de résiliation du contrat aux torts de
Article 9 : Dès la signature de la convention de concession l’aménageur.
d'aménagement, il est établi, au nom de l’aménageur, un
décret de concession provisoire portant sur l'ensemble du Les exigences d), e), f) et g), définies à l'alinéa ci-
périmètre concerné, accompagné d'un arrêté d'autorisation de dessus sont précisées par la convention de concession
lotir délivré par le ministre chargé de l'Habitat et de d'aménagement foncier.
l'Urbanisme, sur la base du projet d’aménagement annexé à la
convention. Article 14 : Sans préjudice des poursuites que l'acquéreur
pourra intenter devant une juridiction civile pour l'octroi de
Article 10 : L'aménageur procède à l'exécution des tâches et dommages intérêts, l’aménageur pourra se voir retirer le
travaux d'aménagement de la zone qui lui a été concédée, dans bénéfice de la concession lorsque :
les délais impartis par la convention et sous le contrôle - le contrat n'a pas été exécuté ;
technique et financier de l'autorité concédante dans les - le contrat a été exécuté au-delà du délai convenu ;
conditions fixées par la convention. - le contrat n'a pas été exécuté conformément aux
dispositions prévues dans la convention et les textes
Au terme des travaux d'aménagement, la annexes.
Conservation foncière procède, après approbation du dossier
par le ministère chargé de l'Habitat et de l'Urbanisme sur sa Article 15 : Sera puni des peines prévues par les dispositions
demande, à la division du titre foncier initial entre les pertinentes du Code pénal l’aménageur qui aura :
parcelles de terrains cessibles qui feront retour au domaine - utilisé à des fins personnelles, les fonds qui lui ont été
public ou privé de l'Etat ou de la collectivité locale. confiés par un acquéreur dans le cadre du contrat ;
- perçu des fonds d'un acquéreur en sachant qu'il n'est
L'aménageur doit avoir cédé ces parcelles au terme pas en mesure de lui faire attribuer un terrain ;
fixé par la convention. Dans le cas contraire, les parcelles - obtenu sa concession en prenant un faux nom ou en
invendues font retour au domaine de l'Etat ou de la collectivité faisant de fausses déclarations.
locale, selon une procédure fixée par décret, et moyennant le
paiement par l'Etat ou par la collectivité locale à l’aménageur, Le maximum de la peine sera toujours prononcé
d'un prix fixé dans la convention conformément aux lorsque l’aménageur n'est pas en mesure de restituer les
dispositions des alinéas 1 et 2 de l'article 4 de la présente loi. sommes perçues au moment de la réclamation.
Article 11 : Les parcelles cessibles, aménagées conformément Article 16 : La présente loi, qui abroge toutes dispositions
16 au 23 SEPTEMBRE 2012 - N°123 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1077
antérieures contraires, sera enregistrée, publiée selon la de l'Urbanisme, de l'Ecologie et du Développement Rural ;
procédure d'urgence et exécutée comme loi de l'Etat.
Le Conseil d'Etat consulté ;
Fait à Libreville, le 13 août 2012 Le Conseil des ministres entendu ; »
Les autres dispositions relatives à l'organisation et au Tout titre de propriété ne peut s'appliquer qu'à un
fonctionnement de la conservation foncière sont fixées par immeuble composé d'une seule parcelle ou de parcelles
voie réglementaire ». formant corps ».
« Article 9 nouveau : Le conservateur est tenu, après sa « Article 52 nouveau : lorsque le titre de propriété est établi
prestation de serment, de constituer un dépôt à titre de ou qu'un droit réel y est inscrit au nom d'un époux, s'agissant
cautionnement dont le montant est fixé par arrêté du ministre d'un bien en communauté, mention en est faite sur le titre
chargé de l'Economie ». des noms, prénoms et adresse de l'autre conjoint ».
« Article 14 nouveau : Le conservateur est responsable « Article 62 nouveau : La prescription ne peut faire acquérir
personnellement des préjudices résultant : aucun droit réel sur un immeuble immatriculé à l'encontre
- de l'omission sur ses registres d'une inscription, du propriétaire inscrit, ni amener la disparition d'aucun des
mention, pré-notation ou radiation régulièrement droits réels inscrits sur le titre de propriété ».
demandée ;
- de l'omission sur les états ou certificats délivrés et « Article 78 nouveau : Toute transmission ou constitution par
signés par lui, d'une ou plusieurs inscriptions, succession de droits réels immobiliers doit être constatée par
mentions, pré-notations ou radiations portées sur le une attestation notariée et jugement d'hérédité. L'attestation
titre foncier à moins qu'il ne soit exactement doit indiquer si les successibles ou légataires ont accepté et
conforme aux réquisitions des parties ou que doit préciser, éventuellement, les modalités de cette
l'omission provienne de désignations insuffisantes ne acceptation.
pouvant lui être imputées ;
- des irrégularités et nullités des inscriptions, mentions, Elle doit mentionner, le cas échéant, le testament, la
pré-notations ou radiations portées au livre foncier ». décision judiciaire ordonnant l'envoi en possession, l'acte de
délivrance de legs ou la décision judiciaire statuant sur la
« Article 21 nouveau : Le registre des dépôts est tenu en demande en délivrance. Elle doit en outre :
double exemplaire. Il est arrêté chaque jour. Il doit être tenu - reproduire les clauses de restitution contenues dans
sans grattage, surcharge ni interligne ; toute rature, s'il y a lieu, les testaments et les restrictions en droit de disposer
est faite au moyen d'un trait à l'encre, avec approbation en dont peuvent être affectées les transmissions par
marge ou à la fin des textes. Les renvois sont toujours succession ainsi que toutes les clauses susceptibles
approuvés. L'un des exemplaires est déposé sans frais et dans d'entraîner la révocation de ces transmissions ;
les trente jours qui suivent sa clôture au greffe du tribunal de - contenir l'identification du défunt et de chacun des
première instance compétent. héritiers ainsi que la désignation complète des
immeubles qu'elle concerne ».
Le jour même de la réception du registre, le greffier
dresse acte de dépôt et en fait parvenir une copie au « Article 96 nouveau : Les écrits portant constitution,
conservateur. transmission, modification ou extinction de droits réels ou
charges foncières, produits et déposés aux fins de mention sur
Il est interdit au greffier d'en donner connaissance à les livres fonciers, doivent notamment contenir, outre les
toute autre personne qu'aux membres des juridictions et au éléments essentiels des actes et contrats y relatifs :
conservateur ». - les noms et prénoms des parties contractantes, leurs
qualités, leur état-civil avec le nom de leur conjoint ;
« Article 37 nouveau : Toute personne formulant opposition - l'acte de mariage, avec précision du régime ;
au nom d'un tiers doit : - la date du contrat de mariage, les noms et résidence
- justifier de son identité ; de l'officier public qui l'a reçu, leur domicile avec
- justifier de ses qualités par la production de pièces élection du domicile au siège de la conservation dans
régulières lorsqu'elle agit en qualité de tuteur, de le cas où les parties n'auraient pas leur domicile dans
représentant légal ou de mandataire ; le ressort ;
- fournir les indications relatives à l'état-civil de ses - les noms et la situation des immeubles objets desdits
mandants et verser les actes de filiation lorsqu'il s'agit écrits ainsi que les numéros des titres fonciers ».
de cohéritier ».
« Section 4 nouveau : Des omissions et des irrégularités »
« Article 47 nouveau : Le titre de propriété ou titre foncier
visé à l'article 25 ci-dessus comporte : « Article 114 nouveau : Les falsifications, contrefaçons ou
- la description détaillée du fonds de terre, ses limites, altérations des titres de propriété, des copies délivrées par le
tenants et aboutissants, sa nature et sa contenance ; conservateur, l'usage de documents falsifiés, contrefaits ou
- l'indication du domicile et de l'état-civil du ou des altérés, sont punis conformément aux dispositions du Code
propriétaires et, dans le cas d'indivision, l'indication pénal réprimant les faux et l'usage de faux.
de la part de chacun des indivisaires ;
- les droits réels immobiliers existant sur l'immeuble et Est notamment passible des peines prévues par ces
les servitudes qui le grèvent ». textes :
- quiconque fait inscrire un droit réel sur un titre ou
« Article 49 nouveau : Les titres de propriété sont établis sur copie de titre dont il n'a ni la propriété, ni la
des registres dont la forme est déterminée par voie jouissance et quiconque accepte sciemment et en
16 au 23 SEPTEMBRE 2012 - N°123 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1079
toute connaissance de cause un certificat d'inscription - « Article 3 nouveau : Les dispositions des articles 5
ainsi établi ; et 11 de la loi n°004/2006 du 12 septembre 2006
- quiconque cède un titre de jouissance publié dont il susvisée sont modifiées et se lisent désormais comme
n'est pas le titulaire et quiconque accepte sciemment suit :
cette cession ;
- quiconque frappé ou non d'incapacité, contracte avec « Article 5-1 nouveau : Le Fonds d'Entretien Routier a
une tierce personne à l'aide d'un titre appartenant à notamment pour objet:
autrui ». - d'administrer les fonds destinés au financement des
programmes de protection et d'entretien du patrimoine
Article 3 : La présente loi, qui abroge toutes dispositions routier national ;
antérieures contraires, sera enregistrée, publiée selon la - d'administrer les fonds destinés au financement des
procédure d'urgence et exécutée comme loi de 1'Etat. opérations de réhabilitation, d'aménagement et de
construction du réseau routier national, y compris les voiries
Fait à Libreville, le 13 août 2012 urbaines aménagées et les réseaux d’assainissement.
Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement « Article 5-2 nouveau : Le Guichet Entretien a pour objet
Raymond NDONG SIMA exclusif d'assurer le financement et le paiement des dépenses
liées notamment :
Le Ministre de la Promotion des Investissements, des Travaux - à l'entretien, à la gestion, à l'exploitation et à la
Publics, des Transports, de 1'habitat et du Tourisme, chargé protection du patrimoine routier national, y compris
de l'Aménagement du Territoire les voiries urbaines aménagées ;
Magloire GAMBIA - à l'entretien des bacs gérés par l'Etat ;
- à l'entretien des ouvrages d'assainissement ;
Le Ministre de 1'Economie, de l’Emploi et du Développement - à la prévention et à la sécurité routière, y compris la
Durable signalisation au conseil et à l'assistance des petites et
Luc OYOUBI moyennes entreprises intervenant dans l'entretien
routier ;
Le Ministre des Petites et Moyennes Entreprises, de - à l'appui, à la maîtrise d'ouvrage et à la maîtrise
l'Artisanat et du Commerce d'œuvre ;
Fidèle MENGUE M’ENGOUANG - au fonctionnement de la Direction Générale du Fonds
________________ Routier ;
- aux indemnités de service ou d'itinérance et aux
Loi n°004/2012 du 13 août 2012 portant ratification primes des fonctionnaires et des agents contractuels
de l'ordonnance n°0000001/PR/2012 du 13 février 2012 de l'Etat affectés aux tâches énumérées ci-dessus ;
modifiant certaines dispositions de la loi n°004/2006 du 12 - aux études et aux contrôles afférents aux tâches
septembre 2006 portant création du Fonds d'Entretien Routier énumérées ci-dessus ».
de Deuxième Génération
« Article 5-3 nouveau : Le Guichet Investissement a pour
L'Assemblée nationale et le Senat ont délibéré et objet exclusif d'assurer notamment :
adopté ; - le financement et le paiement des dépenses liées à la
Le Président de la République, Chef de l'Etat, réhabilitation, à l'aménagement et à la construction
promulgue la loi dont la teneur suit : des routes nationales et urbaines, et à la construction
des ouvrages d'assainissement ;
Article 1er : Est ratifiée l'ordonnance n°0000001/PR/2012 - la sécurisation des contreparties de l'Etat aux
modifiant certaines dispositions de la loi n°004/2006 du 12 financements extérieurs destinées à la réhabilitation,
septembre 2006 portant création du Fonds d'Entretien Routier à la construction et à l'aménagement routier et des
de Deuxième Génération, conformément aux dispositions de ouvrages d'assainissement ;
la loi n°025/2011 du 29 décembre 2011 autorisant le Président - l'appui, à la maîtrise d'ouvrage et à la maîtrise
de la République à légiférer par ordonnances pendant d'œuvre ;
l'intersession parlementaire. - les études et les contrôles afférents aux tâches
énumérées ci-dessus ;
Article 2 : Les dispositions des articles 1 et 3 ont été - le fonctionnement de la Direction Générale du Fonds
modifiées et se lisent désormais comme suit : Routier ».
« Article 1er nouveau : La présente ordonnance, prise en « Article 5-4 nouveau : Les opérations d'audit du « Guichet
application des dispositions de la loi n°025/2011 du 29 Entretien » et du « Guichet Investissement » sont réalisées par
décembre 2011 susvisée, modifie certaines dispositions de la des cabinets indépendants sélectionnés par le Conseil
loi n°004/2006 du 12 septembre 2006 portant création du d'Administration du Fonds Routier après appel d'offres
Fonds d'Entretien Routier de Deuxième Génération ». international ouvert, conformément aux dispositions des textes
en vigueur ».
1080 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 16 au 23 SEPTEMBRE 2012 - N°123
« Article 11 nouveau : Les ressources du Fonds Routier sont Article 3 : La présente loi, qui abroge toutes dispositions
constituées notamment de : antérieures contraires, sera enregistrée, publiée selon la
- ressources affectées par l'Etat ; procédure d'urgence et exécutée comme loi de l'Etat.
- ressources propres ;
- subventions et dotations de l'Etat et participations Fait à Libreville, le 13 août 2012
diverses ».
Par le Président de la République,
« Article 11- 1 nouveau : Les ressources affectées par l'Etat Chef de l’Etat ;
comprennent : Ali BONGO ONDIMBA
- la taxe complémentaire sur les salaires ;
- la taxe sur les assurances ; Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement
- la redevance d'usure de la route, en abrégé R.U.R ; Raymond NDONG SIMA
- le droit d'immatriculation des véhicules ;
- les taxes ou droits d'importation des véhicules ; Le Ministre de la Promotion des Investissements, des Travaux
- la redevance perçue au titre du contrôle technique des Publics, des Transports, de 1'habitat et du Tourisme, chargé
véhicules effectué par les centres agréés ; de l'Aménagement du Territoire
- la redevance payée par les véhicules immatriculés à Magloire GAMBIA
l'étranger ;
- les redevances pour occupation privative temporaire Le Ministre de 1'Economie, de l’Emploi et du Développement
du patrimoine routier ; Durable
- la redevance perçue pour la délivrance d'autorisation Luc OYOUBI
de transport exceptionnel ; ________________
- les taxes et redevances sur les supports de publicité
implantés sur le patrimoine routier ou à ses abords ; Loi n°006/2012 du 13 août 2012 portant ratification
- les amendes et pénalités afférentes aux taxes, droits et de l'ordonnance n°0000008/PR/2012 portant création et
redevances précités ainsi que les amendes infligées organisation de l'Autorité de Régulation des Communications
en application des dispositions de la loi n°13/2003 du Electroniques et des Postes
17 février 2005 portant protection du patrimoine
routier national ; L'Assemblée nationale et le Senat ont délibéré et
- les indemnités versées en réparation des dommages adopté ;
causés au patrimoine routier national ; Le Président de la République, Chef de l'Etat,
- toute autre taxe ayant un rapport direct avec la route promulgue la loi dont la teneur suit :
ou affectée à cet effet par l'Etat ».
Article 1er : Est ratifiée l'ordonnance n°0000008/PR/2012
« Article 11-2 : Les ressources propres comprennent : portant création et organisation de l'Autorité de Régulation des
- le produit des péages, ou en cas de concession du Communications Electroniques et des Postes, conformément
péage, la redevance de concession ; aux dispositions de la loi n°025/2011 du 29 décembre 2011
- le produit des pesages, ou en cas de concession du autorisant le Président de la République à légiférer par
pesage, la redevance de-concession ; ordonnances pendant l'intersession parlementaire.
- le produit des services rendus à des tiers ;
- tout autre produit ayant un rapport direct avec l'usage Article 2 : L'intitulé ainsi que les articles 6, 9, 15 et 23 ont été
de la route ; modifiés et se lisent désormais comme suit :
- les rémunérations perçues à l'occasion de l'instruction
des demandes d'autorisation, de renouvellement, de « Intitulé nouveau : n°0000008/PR/2012 portant création et
modification ou de transfert des autorisations organisation de l'Autorité de Régulation des Communications
d'occupation temporaire du patrimoine routier ; Electroniques et des Postes ».
- le produit de la vente des dossiers d'appels d'offres
sur les marchés routiers ; « Article 6 nouveau : Outre les attributions visées a l'article 5
- les produits de placements financiers ». ci-dessus, l'Autorité est notamment chargée :
- de veiller au respect par les opérateurs de leurs
« Article 11-3 : Les subventions et dotations de l'Etat et obligations résultant de la réglementation
participations diverses comprennent : communautaire, des accords internationaux, de la
- les prêts, subventions et aides provenant des bailleurs législation et de la réglementation nationales
de fonds tant extérieurs qu'intérieurs ; applicables en matière de communications
- les dotations budgétaires destinées à l'entretien, à la électroniques et des postes, et d'en sanctionner les
construction ou à la réhabilitation du réseau routier violations ;
national, des voiries urbaines ou des réseaux - de préparer les études et les projets de textes relatifs
d'assainissement ; au secteur des communications électroniques et des
- les fonds de concours versés par les collectivités postes, de sa propre initiative ou à la demande du
locales ; Gouvernement ;
- les contributions et participations diverses ; - d'assister les ministères responsables dans l'exercice
- les dons et legs ; de leurs pouvoirs de tutelle sur les services publics
- les fonds de contrepartie de l'Etat aux financements personnalisés opérant dans le secteur des
extérieurs ». communications électroniques et des postes ;
16 au 23 SEPTEMBRE 2012 - N°123 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1081
- d'émettre des avis sur toutes questions du secteur des Régulation des Postes sont transférés de plein droit à l'Autorité
communications électroniques et des postes ; de Régulation des Communications Electroniques et des
- de veiller au respect par les opérateurs des Postes en abrégé (ARCEP).
dispositions contenues dans les licences,
autorisations, agréments et cahiers des charges et de Article 3 : La présente loi, qui abroge toutes dispositions
sanctionner ou faire sanctionner les contrevenants ; antérieures contraires, sera enregistrée, publiée selon la
- de veiller à l'accomplissement par les opérateurs des procédure d'urgence et exécutée comme loi de l'Etat.
formalités relatives à l'obtention des autorisations ou
déclarations liées à l'exercice des activités du Fait à Libreville, le 13 août 2012
secteur ;
- de délivrer des accords préalables aux exploitants des Par le Président de la République,
réseaux ouverts au public dûment autorisés par les Chef de l’Etat ;
textes en vigueur, nécessaires à l'exercice de leur Ali BONGO ONDIMBA
droit de passage dans le domaine public et des
servitudes sur les propriétés privées ; Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement
- de prévenir et sanctionner les pratiques Raymond NDONG SIMA
anticoncurrentielles ;
- de veiller au traitement équitable des consommateurs Le Ministre de l’Economie Numérique, de la Communication
et d'en sanctionner les violations ; et de la Poste
- de veiller au respect des stipulations contractuelles Blaise LOUEMBE
entre les opérateurs, d'en prévenir les conflits et d'en
sanctionner les manquements ; Le Ministre du Budget, des Comptes Publics et de la Fonction
- d'émettre des avis sur toute opération de cession ou Publique
de rachat de parts sociales entre les opérateurs ; Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA
- de veiller au respect par les opérateurs des obligations ________________
et interdictions liées au caractère personnel et non
cessible de la licence et d'en sanctionner les Loi n°007/2012 du 13 août 2012 portant ratification
violations ; de l'ordonnance n°0000006/PR/2012 du 13 février 2012 fixant
- de s'assurer que les changements de contrôle direct ou les règles générales relatives à l'Urbanisme en République
indirect issus des cessions ou d'achats de parts gabonaise
sociales ne se transforment en cessions de licences
déguisées et de sanctionner les auteurs ; L'Assemblée nationale et le Senat ont délibéré et
- de recueillir toutes les informations utiles relatives adopté ;
aux activités des opérateurs aux fins de régulation. Le Président de la République, Chef de l'Etat,
promulgue la loi dont la teneur suit :
L'autorité peut recevoir des pouvoirs publics toute
autre mission en rapport avec son domaine de compétence ». Article 1er : Est ratifiée l'ordonnance n°0000006/PR/2012
fixant les règles générales relatives à l'Urbanisme en
« Article 9 nouveau : L'Autorité appartient à la catégorie des République gabonaise, conformément aux dispositions de la
autorités administratives indépendantes prévue aux articles 58 loi n°025/2011 du 29 décembre 2011 autorisant le Président
et suivants de la loi n°020/2005 du 3 janvier 2006 susvisée. de la République à légiférer par ordonnances pendant
l'intersession parlementaire.
L'Autorité a son siège à Libreville.
Article 2 : Le préambule ainsi que les articles 6, 11, 20, 25,
Elle dispose des services territoriaux créés sur 29, 31, 34, 36 et 40 ont été modifiés et se lisent désormais
décision du Conseil de Régulation ». comme suit :
« Article 36 nouveau : Le permis de construire est délivré Fait à Libreville, le 13 août 2012
pour le compte de l'Etat par le Maire ou le Président du
Conseil départemental, après avis conforme de l'organisme de Par le Président de la République,
gestion ». Chef de l'Etat
Ali BONGO ONDIMBA
« Article 40 nouveau : La délivrance par le Maire ou le ________________
Président du Conseil départemental du permis de démolir doit
intervenir dans un délai maximum de quinze jours à compter Décret n°0307/PR du 13 août 2012 portant
de la date de délivrance du récépissé du dépôt de la demande. promulgation de la loi n°003/2012 portant ratification de
l'ordonnance n°0000005/PR/2012 du 13 février 2012 fixant le
A l'expiration du délai précité et en l'absence d'une régime de la propriété foncière en République gabonaise
réponse formelle du Maire ou du Président du Conseil
départemental, le requérant peut entamer la démolition de la LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
construction concernée ». CHEF DE L'ETAT
Article 3 : La présente loi, qui abroge toutes dispositions Vu la Constitution, notamment en son article 17,
antérieures contraires, sera enregistrée, publiée selon la alinéa 1er ;
procédure d'urgence et exécutée comme loi de l'Etat.
DECRETE:
Fait à Libreville, le 13 août 2012
Article 1er : Est promulguée la loi n°003/2012 portant
Par le Président de la République, ratification de l'ordonnance n°0000005/PR/2012 du 13 février
Chef de l’Etat ; 2012 fixant le régime de la propriété foncière en République
Ali BONGO ONDIMBA gabonaise.
Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement Article 2 : Le présent décret sera enregistré, publié selon la
Raymond NDONG SIMA procédure d'urgence et communiqué partout où besoin sera.
JOURNAL OFFICIEL
DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
POUR LES ABONNEMENTS ET LES ANNONCES :
“DIRECTION DES PUBLICATIONS OFFICIELLES” - LIBREVILLE - B. P. 563 - TEL. : 72.01.04
Ceux-ci sont payables d’avance, par mandat ou virement au nom de M. le Directeur “des Publications officielles” à Libreville
Compte courant postal N° 0101 100 2534, centre de Libreville.
NUMERO SPECIAL
_________________
ACTES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
_____________
Article 8 : Le bénéficiaire d'une bourse d'études ou son Article 12 : Toute demande d'attribution de bourse doit être
représentant, s'il est mineur, doit signer un engagement accompagnée des pièces suivantes :
quinquennal. - une demande manuscrite signée du candidat ;
- un dossier d'orientation dûment rempli et signé par
L'étudiant boursier qui perd son statut académique l'intéressé ;
pour mauvaise conduite ou pour non respect des obligations - un acte de naissance légalisé ou toute pièce en tenant lieu ;
contractées par lui envers le Gabon, est tenu au - une copie certifiée conforme des résultats scolaires ou des
remboursement des dépenses effectuées pour sa scolarité. diplômes obtenus.
La décision de remboursement est arrêtée, sur rapport En ce qui concerne les nouveaux bacheliers, le
du Directeur Général, par le Conseil d'Administration de dossier de demande de bourse, tel que composé ci-dessus, doit
1'Agence Nationale des Bourses du Gabon (A.N.B.G.) après être soumis à l'appréciation du service d'orientation de
avis de la Commission technique et soumise au ministère en 1'établissement.
charge de 1'Education Nationale.
Article 13 : Le bachelier candidat libre ne peut prétendre à
Article 9 : Au plus tard, au mois de mars de chaque année, une bourse d'études, dans les conditions prévues à l'article 9
1'Agence Nationale des Bourses du Gabon, conjointement ci-dessus, qu'après avoir obtenu un succès au terme de la
avec le ministère en charge de 1'Education Nationale, de la première année universitaire ou avoir obtenu le baccalauréat
Formation et de la Recherche ainsi que le ministère en charge avec une mention autre que passable. Les mêmes dispositions
de 1'Economie publient les offres de bourses avec des quotas s'appliquent aux capacitaires et lauréats du concours spécial
par spécialité, les diplômes à préparer, ainsi que les d'entrée à l'université, s'ils ne sont pas salariés.
établissements d'accueil en précisant les modalités d'accès,
ainsi que les âges exigibles pour chaque orientation, en tenant Article 14 : Sous réserve du respect des dispositions des
compte de la durée des études, des spécialités, ainsi que de articles 7, 10 et 16 du présent décret, les bacheliers de 1'année
chaque filière et chaque corps de métiers, en privilégiant les précédente non boursiers bénéficient d'une bourse d'études
formations diplômantes et qualifiantes. après avoir obtenu un succès non conditionnel ou conditionnel
au terme de la première année dans 1'enseignement supérieur.
Article 10 : Chaque candidat postule pour trois offres au
choix par ordre de préférence. Article 15 : A la première obtention d'une bourse après le
baccalauréat, les orientations vers les différentes formations se
Article 11 : Les demandes d'attribution et de rétablissement de font conformément à l'article 95 de la loi n°21/2011 du 14
bourse doivent être adressées à l'Agence Nationale des février 2012 susvisée.
Bourses du Gabon au plus tard le 30 avril de 1'année en cours.
Article 16 : L'étudiant non boursier inscrit en première année
Elles doivent être revêtues de l'avis du chef au Gabon, ayant réussi le passage en deuxième année, peut
d'établissement, du visa du conseiller culturel de l'ambassade prétendre à la bourse.
et/ou de celui de l'organisme de gestion des bourses pour le
cas des étudiants inscrits à l'étranger. Article 17 : L'étudiant ayant terminé un cycle avec succès
peut :
L'étudiant non scolarisé ainsi que le candidat libre au - soit aller sur le marché du travail ;
baccalauréat sont autorisés à déposer directement leurs - soit participer à un concours d'entrée dans une grande école
dossiers de demande de bourse auprès des services de en se conformant aux modalités de participation audit
l'A.N.B.G avant la date du 30 avril. concours ;
- soit postuler à une offre de bourse d'un cycle
Il leur est alors remis un récépissé attestant du dépôt immédiatement supérieur en se conformant aux modalités
de leurs dossiers. d'accès à ce cycle.
Pour tout étudiant admis à un concours spécial Le dossier du postulant à une offre de bourse pour un
d'entrée à une grande école de formation au Gabon, le délai cycle supérieur doit comprendre, outre la copie du diplôme ou
qui lui est applicable est de trente jours après la date officielle d'une attestation de réussite, le relevé de notes et une
d'ouverture de la formation, faisant suite à la proclamation du préinscription.
concours par transmission de son dossier par le responsable de
1'établissement à 1'Agence Nationale des Bourses du Gabon L'inscription n'est possible pour le compte d'un
ou par le délégué de l'A.N.B.G au sein de l'université de boursier de l'Etat gabonais que sur présentation préalable
rattachement ou encore auprès du délégué du secrétariat d'une attestation de bourse délivrée par 1'Agence Nationale
d'orientation scolaire et académique. des Bourses du Gabon qui communique simultanément copie
de ladite attestation aux autorités de l'établissement concerné.
26 SEPTEMBRE 2012 - N°124 Bis JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 3
Article 18 : Pour les études supérieures de troisième cycle, - la fin de cycle d'études pour lequel l'allocation a été
sont éligibles, les étudiants ayant obtenu le Master 2 avec au attribuée ;
moins la mention bien. Toutefois, il sera tenu compte des - le transfert non autorisé par la Commission technique ;
priorités fixées par le Gouvernement. - la poursuite des études dans le cycle suivant sans
autorisation préalable de la Commission technique ;
Article 19 : Les bourses d'études sont accordées pour la durée - le boursier a cessé de fréquenter son établissement sans
d'un cycle d'études. Un seul redoublement est admis au cours raison valable ;
d'un même cycle. Au delà intervient le processus de - le boursier refuse de se soumettre à la décision de la
réorientation de 1'étudiant. Commission technique ;
- le boursier a fait preuve d'une mauvaise conduite notoire.
Section 2 : De la réorientation et du transfert
Chapitre III : Du cumul et du complément de bourses
Article 20 : Au Gabon, dès la première année d'études
supérieures, la réorientation est possible sur demande du Article 25 : Le cumul de bourses est interdit.
boursier adressée à la Direction Générale de 1'Agence
Nationale des Bourses du Gabon. Tout organisme public ou privé proposant une bourse
à un étudiant gabonais est tenu d'informer la Direction
Toute demande de bourse consécutive à une Générale de l'Agence Nationale des Bourses du Gabon ou le
réorientation doit être accompagnée d'une préinscription service culturel de la représentation diplomatique du Gabon.
délivrée par l'établissement, l'inscription définitive ne pouvant
être effectuée par les universités ou les grandes écoles aux L'inobservation des dispositions ci-dessus entraîne la
étudiants allocataires de l'Etat que sur présentation d'une suspension et la mise en recouvrement conformément aux
attestation délivrée à cet effet par 1'A.N.B.G. dispositions de l'article 8 ci-dessus par la Direction Générale
de 1'Agence Nationale des Bourses du Gabon des sommes
Article 21 : Toute demande de transfert à l'étranger ne peut indûment perçues.
recevoir une suite favorable que lorsqu'elle est transmise par
les voies régulières chargées de l'apprécier, notamment les Article 26 : L'obtention d'une bourse étrangère dont le
chefs d'établissements, les organismes chargés de la gestion montant est inférieur à celui d'une bourse nationale de la
des boursiers, et lorsque la validation de la scolarité antérieure même catégorie entraîne automatiquement l'attribution d'un
est garantie, en tenant compte du jeu d'équivalences entre pays complément de bourse.
d'origine et pays d'accueil.
Chapitre IV : Des modalités de prise en charge des élèves
Section 3: De la suspension et de la non attribution et étudiants boursiers au Gabon et à l'étranger
Article 22 : La suspension de l'allocation pour 1'année Section 1 : Des catégories de bourses et de la prise en charge
académique en cours est prononcée d'office par l'Agence des frais d'inscription et de scolarité
Nationale des Bourses du Gabon dans les cas suivants :
- les résultats de l'étudiant boursier n'ont pas été transmis Article 27 : Les catégories de bourses sont fixées par décision
après chaque semestre dans les délais requis ; approuvée par le Conseil d'Administration sur proposition de
- un certificat de scolarité ou d'inscription n'a pas été la Direction Générale de l'Agence Nationale des Bourses du
transmis à l'Agence Nationale des Bourses du Gabon ou à Gabon.
1'organisme de gestion des bourses, pour le cas des étudiants
apprenant hors du Gabon, dans les délais requis ; Les catégories de bourses sont arrêtées ainsi qu'il
- le boursier a changé d'orientation sans l'avis favorable de la suit :
Commission technique. - catégorie A : bourse d'études accordée aux élèves des
collèges et lycées du Gabon ;
Article 23 : Le Directeur Général de 1'A.N.B.G produit un - catégorie B : bourse d'études accordée aux élèves des
rapport sur chaque situation qui conduit à la suspension et/ou écoles spécialisées du Gabon, notamment l'Ecole de
à la levée de la suspension d'une bourse et en informe le Commerce de Port-Gentil, l'Ecole de Développement rural
président de la Commission technique. d'Oyem, l'Ecole des Greffiers de Libreville, l'Ecole des
Assurances de Libreville, les cycles inférieurs de l'Ecole
Article 24 : La Commission technique d'orientation n'attribue Nationale des Eaux et Forêts, de l'Ecole Nationale des Arts
pas d'allocation d'études dans les cas suivants : et de Manufacture et des centres de formation des
- le boursier n'a pas formulé la demande d'attribution pour instituteurs adjoints ;
un nouveau cycle dans les délais requis ; - Catégorie C : bourse accordée aux étudiants de premier
- le boursier refuse la réorientation ; cycle, notamment écoles préparatoires aux études
- le boursier refuse de se présenter aux sessions des examens d'ingénieur, BTS, DUT, Licence, ENI au Gabon et à
de l'année académique en cours ; l'étranger ;
- la non soutenance sans raison valable de la thèse au terme - Catégorie D : bourse accordée aux étudiants de deuxième
du délai prévu par la réglementation en vigueur dans le pays cycle, notamment Master, la quatrième année et la
considéré ; cinquième année du cycle ingénieur d'application ou de
- le manque d'assiduité sans raison valable aux cours, conception au Gabon et à 1'étranger ;
travaux pratiques et travaux dirigés ; - Catégorie E : bourse de troisième cycle, notamment
- la fraude aux examens dûment constatée ; Doctorat au Gabon et à 1'étranger ;
- la présentation par 1'étudiant de résultats falsifiés ;
4 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 26 SEPTEMBRE 2012 - N°124 Bis
- Catégorie F : bourse du mérite accordée aux étudiants Article 35 : L'étudiant en fin de cycle à 1'étranger qui fait une
ayant : demande de rapatriement bénéficie, en plus de son billet de
• obtenu le baccalauréat national avec une moyenne d'au rapatriement, de quarante kilogrammes d'excédents de
moins 13/20 ou le baccalauréat étranger avec la mention bagages et d'un fret maritime pris en charge par l'Etat de :
bien pour entreprendre des études de premier cycle ; - cent kilogrammes pour le premier cycle ;
• obtenu la Licence ou l'équivalent avec une moyenne - trois cents kilogrammes pour le deuxième cycle ;
générale du cycle d'au moins 13/20 pour poursuivre des - cinq cents kilogrammes pour le troisième cycle.
études de deuxième cycle ;
• obtenu le Master ou 1'équivalent avec une moyenne L'étudiant conserve le bénéfice de cet avantage
générale du cycle de 14/20 pour poursuivre les études de pendant deux ans.
troisième cycle ;
- Catégorie G : bourse de 1'excellence accordée aux Section 3 : Des avantages attachés à la qualité de boursier
étudiants ayant :
• obtenu le baccalauréat national avec une moyenne d'au Article 36 : L'étudiant boursier bénéficie chaque année d'une
moins 15/20 ou le baccalauréat étranger avec la mention allocation dite trousseau scolaire dont le montant est fixé en
très bien pour entreprendre des études de premier cycle ; fonction des zones conformément aux tableaux annexés au
• obtenu la Licence ou l'équivalent avec une moyenne présent décret.
générale du cycle d'au moins 16/20 pour entreprendre des
études de deuxième cycle ; Cette allocation couvre les dépenses relatives aux
• obtenu le Master ou l'équivalent avec une moyenne fournitures scolaires et aux frais de mémoire et/ou de rapport
générale du cycle de 16/20 pour poursuivre les études de de fin de cycle.
troisième cycle.
L'allocation de trousseau scolaire fait l'objet d'un
Article 28 : Les bourses d'études de catégories A et B sont paiement unique lors de la première mensualité de bourse.
versées trimestriellement aux élèves du secondaire et à ceux
qui sont scolarisés dans des écoles spécialisées ayant obtenu Sous réserve de la présentation des pièces
une moyenne trimestrielle d'au moins 10/20. justificatives des dépenses engagées, 1'étudiant peut prétendre
au remboursement de ses frais de mémoire, de rapport et de
Article 29 : Les bourses des catégories C, D et E sont thèse.
accordées pour la durée des cycles pour lesquels elles sont
allouées et versées mensuellement. Article 37 : L'étudiant titulaire de la bourse E bénéficie, en
plus de l'allocation trousseau scolaire visée à 1'article 39 ci-
Article 30 : Les bourses de catégorie F et G sont accordées dessus, de 1'allocation de recherches d'un montant d'un
pour un cycle et versées mensuellement. million (1.000.000) de F CFA pour la durée du cycle doctoral.
Elles sont attribuées exclusivement aux étudiants Cette allocation n'est accordée qu'une seule fois
poursuivant leurs études au Gabon. durant tout le cycle.
Article 31 : Les montants mensuels des bourses d'études sont Les modalités et les conditions de paiement de cette
fixés par zones et par catégories conformément aux tableaux allocation sont déterminées par arrêté du ministre en charge de
annexés au présent décret. 1'Enseignement Supérieur.
Article 32 : Les frais d'inscription et de scolarité des étudiants Chapitre V : Des dispositions transitoires et finales
boursiers sont pris en charge en totalité par 1'Etat pour les
établissements reconnus. Article 38 : Pour les besoins d'orientations applicables à
1'année académique 2012-2013, exclusivement, les modalités
Section 2 : Des frais de transport des étudiants boursiers et conditions d'accès au droit à la bourse sont celles en vigueur
à la date de publication du présent décret.
Article 33 : L'étudiant boursier bénéficie, à titre
exclusivement personnel, d'un titre de transport : Toutefois, l'Agence Nationale des Bourses du Gabon
- lorsqu'il est admis à effectuer un cycle d'études à peut attribuer des bourses d'études au bénéfice d'étudiants
l'étranger ; d'établissements susceptibles d'ouvrir des offres de formation
- lorsqu'il est en fin de cycle pour son rapatriement ou son au plus tard en janvier 2013.
retour au Gabon ;
- lorsqu'il est admis à passer un examen ou un concours Article 39 : Des textes règlementaires déterminent, en tant
obligatoire pour un cursus ; que de besoin, les dispositions de toute nature nécessaires à
- lorsque son admission à un cycle supérieur, validée par la 1'application du présent décret.
Commission technique, entraîne un changement de pays.
Article 40 : Le présent décret, qui abroge toutes dispositions
Article 34 : Un titre de transport peut être accordé à 1'étudiant antérieures contraires, notamment celles du décret
boursier qui en fait la demande lorsqu'il doit effectuer des n°01233/PRIMENESRSIC du 13 octobre 2011, des arrêtés
recherches, un stage ou un séjour d'études obligatoire en n°2793/PM/MES/MPEAT/MFBP/MPEA du 8 avril 1991,
relation avec sa formation. La demande doit être motivée et n°566/PM/MECIT/MENESRSIC/MBCPFPRE du 3 février
soumise à la Commission technique pour décision. 2011, n°105/MFEBP/DGBS du 25 mars 1996,
n°9/PMIMENIMESRS/MFEBP du 22 janvier 1997,
26 SEPTEMBRE 2012 - N°124 Bis JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 5
n°04161/PM du 28 décembre 2011 susvisés, sera enregistré, Le ministre de l'Education Nationale, de l'Enseignement
publié, selon la procédure d'urgence et communiqué partout Supérieur et Technique, de la Formation Professionnelle et de
où besoin sera. la Recherche Scientifique chargé de la Culture de la Jeunesse
et des Sports
Fait à Libreville, le 26 septembre 2012 Séraphin MOUNDOUNGA
Le Premier ministre, Chef du Gouvernement Le Ministre du Budget, des Comptes Publics et de la Fonction
Raymond NDONG SIMA Publique
Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA
______-__-__-__-______
ANNEXE 1 :
MONTANTS MENSUELS DES ALLOCATIONS D’ETUDES ACCORDEES AUX ELEVES ET ETUDIANTS GABONAIS AU
GABON ET A L’ETRANGER
CATEGORIE A B C D E F G
Enseignement Ecoles 1er cycle 2ème cycle 3ème cycle Bourse Bourse
ZONE secondaire spécialisées (prépa, DUT, Licence) (Master, Ingénieur) (Doctorat) du Mérite de l'emergence
GABON
8 000 29 000 83 000 98 000 130 000 166 000 332 000
PAYS HORS ZONE CFA
165 000 192 500 253 000
ET MAGHREB
ASIE 3
275 000 330 000 385 000
ET MOYEN ORIENT
AUTRES PAYS EUROPE
297 000 352 000 407 000
ET AMERIQUE DU SUD
ZONE EURO 3
308 000 363 000 418 000
ASIE 2
ZONE EURO 2
AMERIQUE DU NORD 425 800 455 800 498 800
ET OCEANIE
ZONE EURO 1
ET PAYS HORS ZONE
460 100 482 000 541 200
EURO
ET ASIE 1
Montants mensuels des allocations d’étude accordées aux élèves de l’Ecole Normale de l’Enseignement Technique (ENSET)
ANNEXE 2 :
EUROPE
Allemagne 750 000 950 000 1 150 000
Belgique 750 000 950 000 1 150 000
Espagne 750 000 950 000 1 150 000
France 750 000 950 000 1 150 000
Grande Bretagne 750 000 950 000 1 150 000
Italie 750 000 950 000 1 150 000
Roumanie 750 000 950 000 1 150 000
Russie 1 450 000 1 650 000 1 850 000
Suisse 750 000 950 000 1 150 000
AMERIQUE
Brésil 1 500 000 1 700 000 1 900 000
Canada 1 500 000 1 700 000 1 900 000
Cuba 1 500 000 1 700 000 1 900 000
Etats-Unis 1 500 000 1 700 000 1 900 000
ASIE
Chine 1 800 000 2 000 000 2 200 000
Corée du Sud 2 000 000 2 200 000 2 400 000
__________________________________________________
__________________________________________________
24 au 30 SEPTEMBRE 2012
CINQUANTE TROISIEME ANNEE – N°124 PRIX: 2.000 Francs Dépôt légal 777
JOURNAL OFFICIEL
DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
POUR LES ABONNEMENTS ET LES ANNONCES :
“DIRECTION DES PUBLICATIONS OFFICIELLES” - LIBREVILLE - B. P. 563 - TEL. : 72.01.04
Ceux-ci sont payables d’avance, par mandat ou virement au nom de M. le Directeur “des Publications officielles” à Libreville
Compte courant postal N° 0101 100 2534, centre de Libreville.
SOMMAIRE
_____________________
ACTES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
_____________________
_______________
promulgation de la loi n°005/2012 portant ratification de
PARLEMENT l'ordonnance n°0000002/PR/2012 du 13 février 2012
__________ portant réorganisation du Fonds pour les Générations
Futures……………………………………..…...…..1085
Loi n°005/2012 du 11 septembre 2012 portant _______________
ratification de l'ordonnance n°0000002/PR/2012 du 13
février 2012 portant réorganisation du Fonds pour les MINISTERE DU PETROLE, DE L'ENERGIE ET
Générations Futures…………………………….….1085 DES RESSOURCES HYDRAULIQUES
__________
_______________
Décret n°360/PR-MERH du 11 septembre 2012 portant
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE transformation de l'action ordinaire de l'Etat au capital
__________ de la SEEG en action spécifique……...…………....1086
_____________________________________________
Décret n°0359/PR du 11 septembre 2012 portant _____________________________________________
24 au 30 SEPTEMBRE 2012 - N°124 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1085
Il est dirigé par un Président nommé par décret du
ACTES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE Président de la République.
_____________
Le Conseil d’Administration se réunit au moins deux
PARLEMENT fois par an sur convocation de son Président ou à la demande
_______ des deux tiers de ses membres.
Loi n°005/2012 du 11 septembre 2012 portant Il peut en tant que de besoin, faire appel à toute
ratification de l'ordonnance n°0000002/PR/2012 du 13 février expertise nécessaire à ses travaux.
2012 portant réorganisation du Fonds pour les Générations
Futures Article 19 nouveau : la Direction Générale est placée sous
l'autorité d'un Directeur Général nommé par décret du
L’ASSEMBLEE NATIONALE ET LE SENAT Président de la République, parmi les agents publics
ONT ADOPTE ; permanent de la première catégorie ou les cadres du secteur
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, CHEF DE L'ETAT, privé justifiant d'une expérience professionnelle continue d'au
PROMULGUE LA LOI DONT LA TENEUR SUIT : moins dix ans en matière de gestion économique et financière.
Article 1er : Est ratifiée l'ordonnance n°0000002/PR/2012 Il est assisté par un Directeur Général Adjoint,
portant réorganisation du Fonds pour les Générations Futures, nommé dans les mêmes conditions.
conformément aux dispositions de la loi 025/2011 du 29
décembre 2011 autorisant le Président de la République à Le Directeur Général est l'ordonnateur du budget du
légiférer par ordonnances pendant l’intersession FIS.
parlementaire.
Article 29 nouveau : Dès la publication de la présente
Article 2 : Les dispositions des articles 9, 10, 11, 16, 19 et 29 ordonnance et avant la fin de la première session qui suit
ont été modifiées et se lisent désormais comme suit : l'exercice budgétaire concerné, les ministres chargés
respectivement de l'Economie et du Budget présentent au
Article 9 nouveau : Le FSRG est placé sous l'autorité du Parlement un rapport sur les activités du Fonds.
Président de la République qui fixe la composition et le
fonctionnement de l'organe d’orientation prévu à l'article 10 Article 3 : La présente loi, qui abroge toutes dispositions
ci-dessous. antérieures contraires, sera enregistrée, publiée selon la
procédure d'urgence et exécutée comme loi de l'Etat.
Les opérations comptables sont soumises au contrôle
de la Cour des Comptes. Fait à Libreville, le 11 septembre 2012
Article 2 : Le présent décret sera enregistré, publié selon la Article 1er : Le présent décret, pris en application des
procédure d'urgence et communiqué partout où besoin sera. dispositions des articles 13 de la loi n°1/96 du 13 février 1993
et 10 de la Convention de cession d'actions du 13 juin 1997
Fait à Libreville, le 11 septembre 2012 susvisées, transforme l'action ordinaire de l'Etat au capital de
la Société d'Energie et d'Eau du Gabon (SEEG) en action
Par le Président de la République, spécifique.
Chef de l’Etat ;
Ali BONGO ONDIMBA Article 2 : L'action ordinaire de l'Etat gabonais au capital de
_____________ la SEEG est transformée en action spécifique.
MINISTERE DU PETROLE, DE L'ENERGIE ET DES Article 3 : Toute cession d'actions ayant directement ou
RESSOURCES HYDRAULIQUES indirectement pour effet de faire perdre la majorité du capital
_______ de la SEEG au Concessionnaire à la date d'entrée en vigueur
du présent décret doit être préalablement agréée par la
Décret n°360/PR-MERH du 11 septembre 2012 Commission interministérielle de privatisation dans les
portant transformation de l'action ordinaire de l'Etat au conditions prévues à l'article 4 ci-dessous.
capital de la SEEG en action spécifique
Toute prise de participation par les actionnaires
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, autres que le Concessionnaire entraînant le franchissement du
CHEF DE L'ETAT ; seuil du dixième au moins du capital ou des droits de vote de
la SEEG, doit être préalablement agréée par la Commission
Vu la Constitution ; interministérielle de privatisation, dans les conditions prévues
Vu le décret n°0140/PR du 27 février 2012 portant à l'article 4 ci-dessous.
nomination du Premier ministre, Chef du Gouvernement ;
Vu le décret n°0141/PR du 27 février 2012 portant Deux représentants de l'Etat siègent au Conseil
nomination des membres du Gouvernement de la République ; d’Administration de la SEEG avec voix consultative. Ils sont
Vu la loi n°1/96 du 13 février 1996 fixant les règles nommés par décret, l'un sur proposition du ministre chargé de
de privatisation des entreprises du secteur public ; l'Economie et l'autre sur proposition du ministre chargé de
Vu la loi n°8/93 du 7 avril 1993 fixant le régime l'Energie Electrique et des Ressources Hydrauliques.
juridique de la production, du transport et de la distribution de
l'eau potable et de l'énergie électrique ; Dans les conditions prévues à l'article 5 ci-dessus, il
Vu la loi n°5/85 du 27 juin 1985 portant règlement peut être fait opposition aux décisions de cession ou
général sur la comptabilité publique de l'Etat, ensemble les d'affectation à titre de garantie des actifs dont la liste figure en
textes modificatifs subséquents ; annexe du présent décret.
Vu la loi n°15/98 du 23 juillet 1998 instituant la
Charte des Investissements en République gabonaise ; Article 4 : Toute cession d'actions ainsi que toute prise de
Vu le décret n°671/PR/MERH du 16 mai 2011 participation par franchissement du seuil mentionnées à
portant création, organisation et fonctionnement des Fonds de l'article 3 ci-dessus, doivent être déclarées à la Commission
Financement des Infrastructures ; interministérielle de privatisation par lettre recommandée ou
Vu le décret n°136/PR/MERH du 7 mai 2010 portant par tout autre moyen prouvé déposé au moins un mois avant la
attributions et organisation du Ministère de l'Energie et des date envisagée pour la cession ou pour le franchissement du
Ressources Hydrauliques ; seuil soumis à agrément préalable. Cette déclaration est
Vu le décret n°0917/PR/MECIT du 29 décembre accompagnée de tous les éléments nécessaires à l'instruction
2010 portant attributions et organisation du Ministère de du dossier.
l'Economie, du Commerce, de l'Industrie et du Tourisme ;
Vu le décret n°692/PR/MBCPFPRE du 14 octobre La Commission interministérielle de privatisation
2010 portant attributions et organisation du Ministère du dispose d'un délai d'un mois à compter de la date du dépôt de
Budget, des Comptes Publics, de la Fonction Publique, chargé la déclaration pour décider de la suite de l'opération projetée
de la Réforme de l'Etat, ensemble les textes modificatifs par arrêté et notifier cet arrêté au bénéficiaire.
subséquents
Vu le décret n°628/PRMMEP du 18 juin 1997 Article 5 : Tout projet de cession ou d'affectation des actifs
portant désignation du concessionnaire du service public de la figurant en annexe à titre de garantie, doit être déclaré au
production, du transport et de la distribution de l'eau potable et ministre chargé de l'Energie électrique et des Ressources
de l'énergie électrique ; Hydrauliques par lettre recommandée ou tout autre moyen
Vu la convention de concession du service public en prouvé déposé au moins un mois avant la date envisagée pour
date du 13 juin 1997 ; l'opération. Cette déclaration est accompagnée de tous les
Vu la convention de cession d'actions du 13 juin 1997 éléments nécessaires à l'instruction du dossier.
conclue entre la République gabonaise, la Compagnie
24 au 30 SEPTEMBRE 2012 - N°124 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1087
L'opération est réputée agréée si le ministre chargé de Le Premier ministre, Chef du Gouvernement
l'Energie Electrique et des Ressources Hydrauliques ne s'y est Raymond NDONG SIMA
pas opposé par arrêté dans un délai d'un mois à compter de la
date de dépôt de la déclaration. Le ministre du Pétrole, de l’Energie et des Ressources
Hydrauliques
Toute opération de cession d'actifs figurant en annexe Etienne Dieudonné NGOUBOU
ou d'affectation de ceux-ci à titre de garantie intervenue en
violation des dispositions du présent décret est nulle et de nul Le ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de
effet. l’Immigration et de la Décentralisation
Jean-François NDONGOU
Article 6 : Des textes réglementaires déterminent, en tant que
de besoin, les dispositions de toute nature nécessaires à Le ministre de l'Economie, de l'Emploi, et du Développement
l'application du présent décret. Durable
Luc OYOUBI
Article 7 : Le présent décret sera enregistré, publié selon la
procédure d'urgence et communiqué partout où besoin sera. Le ministre du Budget, des Comptes Publics et de la Fonction
Publique
Fait à Libreville, le 11 septembre 2012 Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA
JOURNAL OFFICIEL
DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
POUR LES ABONNEMENTS ET LES ANNONCES :
“DIRECTION DES PUBLICATIONS OFFICIELLES” - LIBREVILLE - B. P. 563 - TEL. : 72.01.04
Ceux-ci sont payables d’avance, par mandat ou virement au nom de M. le Directeur “des Publications officielles” à Libreville
Compte courant postal N° 0101 100 2534, centre de Libreville.
SOMMAIRE
_____________________
ACTES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
_____________________
_____________ _____________
PARLEMENT PRIMATURE
_______ _______
Loi n°008/2011 du 13 août 2012 modifiant et complétant Arrêté n°7309/PM du 4 septembre 2012 portant
l'ordonnance n°9/98 du 5 août 1998 portant régime de désignation des membres de l'équipe-pays du
pension et de retraite des anciens membres de la Cour Programme Détaillé de Développement de l'Agriculture
constitutionnelle…………………...……...………..1089 Africaine du NEPAD au Gabon….……………..….1089
_____________
Arrêté n°7310/PM du 4 septembre 2012 portant
PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE modification de certaines dispositions de l'arrêté
_______ n°00727/PM du 7 octobre 2010 portant création,
organisation et fonctionnement du Comité
Décret n°0327/PR du 28 août 2012 portant promulgation interministériel de suivi du plan d'action pour
de la loi n°008/2011 modifiant et complétant l'amélioration du climat des affaires au Gabon….…1090
l'ordonnance n°9/98 du 5 août 1998 portant régime de
pension et de retraite des anciens membres de la Cour __________________________________________
constitutionnelle…………………………….…...…1089 __________________________________________
1er au 7 OCTOBRE 2012 - N°125 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1089
Article 1er : La présente ordonnance, prise en application des Article 1er : Est promulguée la loi n°008/2011 modifiant et
dispositions des articles 47 et 52 de la Constitution, modifie et complétant l'ordonnance n°9/98 du 5 août 1998 portant régime
complète l'article 18 de l'ordonnance n°9/98 du 5 août 1998 de pension et de retraite des anciens membres de la Cour
portant régime de pension de retraite des anciens membres de constitutionnelle.
la Cour constitutionnelle.
Article 2 : Le présent décret sera enregistré, publié selon la
Article 2 : L'article 18 est modifié et complété ainsi qu'il suit : procédure d'urgence et communiqué partout où besoin sera.
Article 18a : Les frais de santé des anciens membres de la Fait à Libreville, le 28 août 2012
Cour constitutionnelle, ceux de leurs conjoints et de leurs
enfants mineurs à charge sont pris en charge par le budget de Par le Président de la République,
l'Etat. Chef de l'Etat
Ali BONGO ONDIMBA
En cas de déplacement à l'extérieur pour des raisons _____________
de santé dûment établies, les frais de voyage et les frais
d'hospitalisation sont pris en charge par le budget de l'Etat. PRIMATURE
_______
En cas de décès d'un ancien membre de la Cour
constitutionnelle, les frais funéraires sont pris en charge par le Arrêté n°7309/PM portant désignation des membres
budget de l'Etat. de l'équipe-pays du Programme Détaillé de Développement de
l'Agriculture Africaine du NEPAD au Gabon
Article 18b : Les anciens membres de la Cour
constitutionnelle et leurs conjoints ont droit au passeport Le Premier ministre, Chef du Gouvernement ;
diplomatique.
Vu le décret n°0140/PR du 27 février 2012 portant
Article 3 : La présente ordonnance sera enregistrée, .publiée nomination du Premier ministre, Chef du Gouvernement ;
selon la procédure d'urgence et exécutée comme loi de l'Etat. Vu le décret n°0141/PR du 28 février 2012 portant
nomination des membres du Gouvernement de la République ;
Fait à Libreville, le 13 août 2012 Vu la loi n°023/2008 du 10 décembre 2008 portant
politique de développement agricole durable ;
Par le Président de la République, Vu la loi n°022/2008 du 10 décembre 2008 portant
Chef de l'Etat code agricole en République gabonaise ;
Ali BONGO ONDIMBA Vu la lettre n°1204/CEEAC/SG du 9 novembre 2009
du Secrétaire Général de la Communauté Economique des
Le Premier ministre, Chef du Gouvernement Etats de l'Afrique Centrale ;
Raymond NDONG SIMA Vu le décret n°0294/PR/MAEPDR du 30 juin 2010
portant attributions et réorganisation du Ministère de
Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, des Droits l'Agriculture, de l'Elevage, de la Pêche et du Développement
Humains et des Relations avec les Institutions Rural ;
Constitutionnelles
Ida RETENO ASSONOUET ARRETE:
Le ministre du Budget, des Comptes Publics et de la Fonction Article 1er : Le présent arrêté, pris en application des
Publique dispositions de l'article 29 de la Constitution, porte
Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA désignation des membres de l'équipe-pays du Programme
_____________
1090 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1er au 7 OCTOBRE 2012 - N°125
Détaillé de Développement de l'Agriculture Africaine du Article 4 : Le présent arrêté sera enregistré, publié et
NEPAD au Gabon, en abrégé PDDAA du NEPAD. communiqué partout où besoin sera.
JOURNAL OFFICIEL
DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
POUR LES ABONNEMENTS ET LES ANNONCES :
“DIRECTION DES PUBLICATIONS OFFICIELLES” - LIBREVILLE - B. P. 563 - TEL. : 72.01.04
Ceux-ci sont payables d’avance, par mandat ou virement au nom de M. le Directeur “des Publications officielles” à Libreville
Compte courant postal N° 0101 100 2534, centre de Libreville.
SOMMAIRE
_____________________
ACTES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
_____________________
_____________ et Orphelins du Gabon, de l'Association pour la Promotion de
la Culture du Sport, de l'Association Organisation Gabonaise
COUR CONSTITUTIONNELLE des Consommateurs, de l'Association Union des Ecrivains
_______ Gabonais, de l'Association Oyoussouga, de l'Association
Gabonaise de Promotion de l'Alimentation Infantile, de
Décision n°062/CC du 15 juin 2012 relative aux requêtes l'Association Réseau National pour la Promotion de la Santé
présentées par Madame Marie Claire ABOGUE NDONG, sexuelle des adolescents et des jeunes en santé population et
Monsieur Gustave Syrano MAGNANGA, Monsieur Nicaise développement, de l'Association Afrique Sans Frontière, de
MOULOMBI, Monsieur Mesmin MONDJO EPENIT, l'Association Afrique Horizons, de l'Association Olebe
Monsieur Aimé TONDA MANGUENDJI, Madame Mpougou, de l'Association pour le Progrès du Canton Dikoka
Bernadette AMOGHO, Monsieur Désiré NDONG, Monsieur tendant à l'annulation de l'élection de certains membres du
Ibrahim TSENDJIET, Monsieur Eric Joël BEKALE Conseil Economique et Social des groupes II et III du 26 mai
ETOUGHET, Monsieur Marien Steven NGOULAKIA, 2012……………………………………………………....1093
Madame Marcelle EPOULOU MODIYA, Monsieur Guy _______________
René MOMBO LEBOMBA, Monsieur Olivier EKOMI NZE,
Monsieur Alain MOUPOPA, Monsieur Vie-Clair BONDO ACTES EN ABREGE
NKONI, Monsieur Bernard NZONDO KOMBE, candidats ________
respectivement du Syndicat des Exploitants Individuels de
Production d'Arachides, de la Société civile organisée, de Déclarations de constitution de sociétés………………..1095
l'Association Haut Conseil des Acteurs non Etatiques du
Gabon, de l'Association Croissance Saine Environnement, de __________________________________________
l'Association Agir pour le Gabon, de l'Association des Veuves __________________________________________
8 au 15 OCTOBRE 2012 - N°126 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1093
postale 22224, candidat de l'Association Agir pour le Gabon, a
ACTES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE saisi la Cour Constitutionnelle aux fins d'annulation de
_____________ l'élection de certains membres du Conseil Economique et
Social du groupe III du 26 mai 2012 ;
COUR CONSTITUTIONNELLE Vu la requête enregistrée au Greffe de la Cour le 31
_______ mai 2012, sous le n°042/GCC par laquelle Madame
Bernadette AMOGHO, demeurant à Libreville, boîte postale
Décision n°062/CC du 15 juin 2012 relative aux 8176, candidate de l'Association des Veuves et Orphelins du
requêtes présentées par Madame Marie Claire ABOGUE Gabon, a saisi la Cour Constitutionnelle aux fins d'annulation
NDONG, Monsieur Gustave Syrano MAGNANGA, Monsieur de l'élection de certains membres du Conseil Economique et
Nicaise MOULOMBI, Monsieur Mesmin MONDJO EPENIT, Social du groupe III du 26 mai 2012 ;
Monsieur Aimé TONDA MANGUENDJI, Madame Bernadette Vu la requête enregistrée au Greffe de la Cour le 31
AMOGHO, Monsieur Désiré NDONG, Monsieur Ibrahim mai 2012, sous le n°043/GCC par laquelle Monsieur Désiré
TSENDJIET, Monsieur Eric Joël BEKALE ETOUGHET, NDONG demeurant à Libreville, boîte postale 1295, candidat
Monsieur Marien Steven NGOULAKIA, Madame Marcelle de l'Association pour la Promotion de la Culture du Sport, a
EPOULOU MODIYA, Monsieur Guy René MOMBO saisi la Cour Constitutionnelle aux fins d'annulation de
LEBOMBA, Monsieur Olivier EKOMI NZE, Monsieur Alain l'élection de certains membres du Conseil Economique et
MOUPOPA, Monsieur Vie-Clair BONDO NKONI, Monsieur Social du groupe III du 26 mai 2012 ;
Bernard NZONDO KOMBE, candidats respectivement du Vu la requête enregistrée au Greffe de la Cour le 31
Syndicat des Exploitants Individuels de Production mai 2012, sous le n°044/GCC par laquelle Monsieur Ibrahim
d'Arachides, de la société civile organisée, de l'Association TSENDJIET demeurant à Libreville, boîte postale 7829,
Haut Conseil des Acteurs non Etatiques du Gabon, de candidat de l'Association Organisation Gabonaise des
l'Association Croissance Saine Environnement, de Consommateurs, a saisi la Cour Constitutionnelle aux fins
l'Association Agir pour le Gabon, de l'Association des Veuves d'annulation de l'élection de certains membres du Conseil
et Orphelins du Gabon, de l'Association pour la Promotion de Economique et Social du groupe III du 26 mai 2012 ;
la Culture du Sport, de l'Association Organisation Gabonaise Vu la requête enregistrée au Greffe de la Cour le 31
des Consommateurs, de l'Association Union des Ecrivains mai 2012, sous le n°045/GCC par laquelle Monsieur Eric Joël
Gabonais, de l'Association Oyoussouga, de l'Association BEKALE ETOUGHET demeurant à Libreville, boîte postale
Gabonaise de Promotion de l'Alimentation Infantile, de 13009, candidat de l'Association Union des Ecrivains
l'Association Réseau National pour la Promotion de la Santé Gabonais, a saisi la Cour Constitutionnelle aux fins
sexuelle des adolescents et des jeunes en santé population et d'annulation de l'élection de certains membres du Conseil
développement, de l'Association Afrique Sans Frontière, de Economique et Social du groupe III du 26 mai 2012 ;
l'Association Afrique Horizons, de l'Association Olebe Vu la requête enregistrée au Greffe de la Cour le 31
Mpougou, de l'Association pour le Progrès du Canton Dikoka mai 2012, sous le n°046/GCC par laquelle Monsieur Marien
tendant à l'annulation de l'élection de certains membres du Steven NGOULAKIA demeurant à Libreville, boîte postale
Conseil Economique et Social des groupes II et III du 26 mai 26100, candidat de l'Association Oyoussouga, a saisi la Cour
2012 Constitutionnelle aux fins d'annulation de l'élection de certains
membres du Conseil Economique et Social du groupe III du
AU NOM DU PEUPLE GABONAIS ; 26 mai 2012 ;
LA COUR CONSTITUTIONNELLE ; Vu la requête enregistrée au Greffe de la Cour le 31
mai 2012, sous le n°047/GCC par laquelle Madame Marcelle
Vu la requête enregistrée au Greffe de la Cour le 31 EPOULOU MODIYA demeurant à Libreville, boîte postale
mai 2012, sous le n°036/GCC par laquelle Monsieur Gustave 3554, candidate de l'Association Gabonaise de Promotion de
Syrano MAGNANGA, demeurant à Libreville, boîte postale l'Alimentation Infantile, a saisi la Cour Constitutionnelle aux
13844, candidat de l'Association de la Société civile fins d'annulation de l'élection de certains membres du Conseil
Organisée, a saisi la Cour Constitutionnelle aux fins Economique et Social du groupe III du 26 mai 2012 ;
d'annulation de l'élection de certains membres du Conseil Vu la requête enregistrée au Greffe de la Cour le 31
Economique et Social du groupe III du 26 mai 2012 ; mai 2012, sous le n°048/GCC par laquelle Monsieur Guy
Vu la requête enregistrée au Greffe de la Cour le 31 René MOMBO LEBOMBA demeurant à Libreville, boîte
mai 2012, sous le n°037/GCC par laquelle Monsieur Nicaise postale 2183, candidat de l'Association Réseau National pour
MOULOMBI, demeurant à Libreville, boîte postale 1563, la Promotion de la Santé sexuelle des adolescents et des
candidat de l'Association Haut Conseil des Acteurs non jeunes en santé population et développement, a saisi la Cour
Etatiques du Gabon, a saisi la Cour Constitutionnelle aux fins Constitutionnelle aux fins d'annulation de l'élection de certains
d'annulation de l'élection de certains membres du Conseil membres du Conseil Economique et Social du groupe III du
Economique et Social du groupe III du 26 mai 2012 ; 26 mai 2012 ;
Vu la requête enregistrée au Greffe de la Cour le 31 Vu la requête enregistrée au Greffe de la Cour le 31
mai 2012, sous le n°038/GCC par laquelle Monsieur Mesmin mai 2012, sous le n°049/GCC par laquelle Monsieur Olivier
MONDJO EPENIT, demeurant à Libreville, boîte postale EKOMI NZE demeurant à Libreville, boîte postale 16339,
1563, candidat de l'Association Croissance Saine candidat de l'Association Afrique Sans Frontière, a saisi la
Environnement, a saisi la Cour Constitutionnelle aux fins Cour Constitutionnelle aux fins d'annulation de l'élection de
d'annulation de l'élection de certains membres du Conseil certains membres du Conseil Economique et Social du groupe
Economique et Social du groupe III du 26 mai 2012 ; III du 26 mai 2012 ;
Vu la requête enregistrée au Greffe de la Cour le 31 Vu la requête enregistrée au Greffe de la Cour le 31
mai 2012, sous le n°040/GCC par laquelle Monsieur Aimé mai 2012, sous le n°050/GCC par laquelle Monsieur Alain
TONDA MANGUENDJI, demeurant à Libreville, boîte MOUPOPA demeurant à Libreville, boîte postale 35, candidat
1094 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 8 au 15 OCTOBRE 2012 - N°126
de l'Association Afrique-Horizons, a saisi la Cour NGOULAKIA demeurant à Libreville, boîte postale 26100,
Constitutionnelle aux fins d'annulation de l'élection de certains Madame Marcelle EPOULOU MODIYA demeurant à
membres du Conseil Economique et Social du groupe III du Libreville, boîte postale 3554, Monsieur Guy René MOMBO
26 mai 2012 ; LEBOMBA demeurant à Libreville, boîte postale 2193,
Vu la requête enregistrée au Greffe de la Cour le 31 Monsieur Olivier EKOMI NZE demeurant à Libreville, boîte
mai 2012, sous le n°051/GCC par laquelle Monsieur Vie-Clair postale 16339, Monsieur Alain MOUPOPA demeurant à
BONDO NKONI demeurant à Libreville, boîte postale 18097, Libreville, boîte postale 35, Monsieur Vie-Clair BONDO
candidat de l'Association Olebe Mpougou, a saisi la Cour NKONI demeurant à Libreville, boîte postale 18097,
Constitutionnelle aux fins d'annulation de l'élection de certains Monsieur Bernard NZONDO KOMBE demeurant à
membres du Conseil Economique et Social du groupe III du Libreville, boîte postale 12432, respectivement candidats de la
26 mai 2012 ; Société civile organisée, de l'Association Haut Conseil des
Vu la requête enregistrée au Greffe de la Cour le 31 Acteurs non Etatiques du Gabon, de l'Association Croissance
mai 2012, sous le n°052/GCC par laquelle Monsieur Bernard Saine Environnement, de l'Association Agir pour le Gabon,
NZONDO KOMBE demeurant à Libreville, boîte postale candidate de l'Association des Veuves et Orphelins du Gabon,
12432, candidat de l'Association pour le Progrès du Canton de l'Association pour la Promotion de la Culture du Sport, de
Dikoka, a saisi la Cour Constitutionnelle aux fins d'annulation l'Association Organisation Gabonaise des Consommateurs, de
de l'élection de certains membres du Conseil Economique et l'Association Union des Ecrivains Gabonais, de l'Association
Social du groupe III du 26 mai 2012 ; Oyoussouga, de l'Association Gabonaise de Promotion de
Vu la requête enregistrée au Greffe de la Cour le 31 l'Alimentation Infantile, de l'Association Réseau National
mai 2012, sous le n°041/GCC par laquelle Madame Marie pour la Promotion de la Santé sexuelle des adolescents et des
Claire ABOGUE NDONG demeurant à Libreville, boîte jeunes en santé population et développement, de l'Association
postale 20055, candidate du Syndicat des Exploitants Afrique Sans Frontière, de l'Association Afrique Horizons, de
Individuels de Production d'Arachides, a saisi la Cour l'Association Olebe Mpougou, de l'Association pour le
Constitutionnelle aux fins d'annulation de l'élection de certains Progrès du Canton Dikoka, tous candidats du groupe III et
membres du Conseil Economique et Social du groupe II du 26 Madame Marie Claire ABOGUE NDONG demeurant à
mai 2012 ; Libreville, boîte postale 20055, du Syndicat des Exploitants
Vu les mémoires en défense du Secrétaire Général Individuels de Production d'Arachides, candidate du groupe II,
Adjoint et du Chef du Département juridique de la Primature, ont saisi la Cour Constitutionnelle aux fins d'annulation des
enregistrés au Greffe de la Cour le 12 juin 2012 ; résultats de l'élection de certains membres du Conseil
Vu les mémoires en réplique des requérants, Economique et Social du 26 mai 2012 ;
enregistrés au Greffe de la Cour le 14 juin 2012 ;
Vu les autres pièces du dossier ; 2- Considérant que lesdites requêtes, au nombre de
Vu la Constitution ; seize, visent le même objet et concernent la même institution ;
Vu la loi organique n°9/91 du 26 septembre 1991 sur qu'il y a lieu de les joindre pour y être statué par une seule et
la Cour Constitutionnelle, modifiée par la loi organique même décision ;
n°009/2011 du 25 septembre 2011 ;
Vu la loi organique n°002/2010 du 1er mars 2012 3- Considérant, s'agissant des requérants du groupe
fixant l'organisation, le fonctionnement et les règles de III, que les intéressés font grief au Comité d’organisation de
désignation des membres du Conseil Economique et Social ; l'élection du 26 mai 2012, d'une part, d'avoir procédé à la
Vu le décret n°0168/PR/MJGSDHRIC du 25 avril répartition des sièges entre les associations et les groupements
2012 fixant les modalités d'application des dispositions socioprofessionnels et culturels en fixant des quotas pour
législatives relatives à la désignation des membres du Conseil chaque entité alors que la loi a prévu globalement douze
Economique et Social ; sièges pour ces entités, et, d'autre part, d'avoir retenu
Vu l'arrêté n°0628/PM du 3 mai 2012 fixant les Monsieur Aristide MANFOUMBI en qualité d'observateur
modalités d'organisation des élections de certains membres du alors qu'ils ne lui avaient pas donné mandat à cet effet ; que
Conseil Economique et Social ; par ailleurs, ils reprochent au Comité d’organisation d'avoir
Vu l'arrêté n°0629/PM du 4 mai 2012 portant désigné les membres des bureaux de vote, notamment les
désignation des membres des bureaux de vote chargés de assesseurs, en dehors des associations ou groupements
procéder aux élections des représentants des syndicats, socioprofessionnels et culturels ;
associations et groupements socioprofessionnels au Conseil
Economique et Social ; 4- Considérant, s'agissant de la requérante du groupe
Le Rapporteur ayant été entendu ; II, que celle-ci remet en cause le statut d'organisation
syndicale de huit des vingt deux structures constituant le
1- Considérant que par requêtes susvisées, Monsieur collège électoral dudit groupe ; qu'en ce qui concerne la
Gustave Syrano MAGNANGA demeurant à Libreville, boîte candidature de Madame Eliane Frida MINDOUNGANI, elle
postale 13844, Monsieur Nicaise MOULOMBI demeurant à relève que ladite candidature ne pouvait être admise que dans
Libreville, boîte postale 1563, Monsieur Mesmin MONDJO le groupe "collectivités locales", eu égard à sa qualité de
EPENIT demeurant à Libreville, boîte postale 1563, Monsieur Maire adjoint au sixième arrondissement de la Commune de
Aimé TONDA MANGUENDJI demeurant à Libreville, boîte Libreville ;
postale 22224, Madame Bernadette AMOGHO demeurant à
Libreville, boîte postale 8176 , Monsieur Désiré NDONG 5- Considérant qu'en réaction à ces requêtes, le
demeurant à Libreville, boîte postale 1295, Monsieur Ibrahim Secrétaire Général Adjoint et le Conseiller chef du
TSENDJIET demeurant à Libreville, boîte postale 7829, Département juridique de la Primature, membres du Comité
Monsieur Eric Joël BEKALE ETOUGHET demeurant à d’organisation ont, à titre principal, soulevé l'irrecevabilité de
Libreville, boîte postale 1309, Monsieur Marien Steven ces recours, motifs pris de ce que ceux-ci ne satisfont pas aux
8 au 15 OCTOBRE 2012 - N°126 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1095
dispositions de l'article 72 de la loi organique sur la Cour Monsieur Aimé TONDA MANGUENDJI, Madame
Constitutionnelle et subsidiairement, conclu au rejet des Bernadette AMOGHO, Monsieur Désiré NDONG, Monsieur
moyens invoqués qu'ils estiment non fondés ; Ibrahim TSENDJIET, Monsieur Eric Joël BEKALE
ETOUGHET, Monsieur Marien Steven NGOULAKIA,
Sur le moyen tiré de l'irrecevabilité des requêtes en examen Madame Marcelle EPOULOU MODIYA, Monsieur Guy
René MOMBO LEBOMBA, Monsieur Olivier EKOMI NZE,
6- Considérant que le Secrétaire Général Adjoint et le Monsieur Alain MOUPOPA, Monsieur Vie-Clair BONDO
Conseiller chef du Département juridique de la Primature NKONI, Monsieur Bernard NZONDO KOMBE et Madame
soutiennent que toutes les requêtes soumises à l'examen de la Marie Claire ABOGUE NDONG, candidats des groupes III et
Cour Constitutionnelle ne mentionnent pas les noms des élus II à l'élection des membres du Conseil Economique et Social
dont l'élection est contestée, en violation des dispositions de du 26 mai 2012, sont irrecevables.
l'article 72 de la loi organique sur la Cour Constitutionnelle ;
Article 2 : La présente décision sera notifiée aux requérants,
7- Considérant qu'en réplique à cet argumentaire, les au Président de la République, au Premier Ministre, au
requérants font valoir que leurs recours s'appuient sur les Président du Sénat, au Président de l'Assemblée Nationale,
dispositions de l'article 83 de la Constitution; que les élections communiquée au Président du Conseil Economique et Social
dont ils contestent les résultats n'étant pas des élections et publiée au Journal Officiel de la République Gabonaise ou
politiques, il ne peut leur être fait application des dispositions dans un journal d'annonces légales.
de l'article 72 de la loi organique sur la Cour
Constitutionnelle ; Ainsi délibéré et décidé par la Cour Constitutionnelle
en sa séance du quinze juin deux mil douze où siégeaient :
8- Considérant qu'aux termes de l'article 83 de la - M. Jean-Pierre NDONG, Président de séance
Constitution, la Cour Constitutionnelle est l'organe régulateur - M. Michel ANCHOUEY
du fonctionnement des institutions et de l'activité des pouvoirs - M. Marc Aurélien TONJOKOUE
publics ; - M. Dominique BOUNGOUERE
Madame Louise ANGUE
9- Considérant qu'il est constant que l'activité du - M. Jean Eugène KAKOU-MAYAZA
Conseil Economique et Social connait actuellement des - M. Joseph MOUGUIAMA, membres, assistés de Maître
dysfonctionnements du fait du non renouvellement du mandat Romain MEA NIONDO, Greffier.
de ses membres ; que c'est dans le souci de rétablir le _______________
fonctionnement régulier de cette institution que la Cour
Constitutionnelle connait des recours portés devant elle ; ACTES EN ABREGE
________
10- Considérant qu'il est acquis que les recours dont
il s'agit ont tous pour objet la remise en cause des opérations Déclarations de constitution de sociétés
électorales organisées le 26 mai 2012, en vue de la désignation _____
des membres du Conseil Economique et Social issus des
groupes II et III ; qu'il est tout aussi acquis qu'il n'existe - Fiche de circuit n°001-32684 GU1 du 16/01/2012
aucune disposition légale particulière fixant les règles de concernant la société dénommée « SCIERIE DE BAC
procédure régissant ce contentieux ; que dès lors, pour AVIATION »
examiner ledit contentieux, la Cour Constitutionnelle ne peut Fondateur : Mr KENDJOU Samuel, de nationalité
s'appuyer que sur la procédure prévue par sa loi organique en camerounaise, né le 23/11/1983 à Dshamp
la matière ; Activité : Sciage artisanal.
Quartier & ville : Bac aviation ; Port-Gentil ; B.P : 1629 ; Tél :
11- Considérant que l'article 72 de la loi organique 7844457.
sur la Cour Constitutionnelle dispose : « A peine
d'irrecevabilité, la requête doit contenir les noms, prénoms, - Fiche de circuit n°002-6169 GU8 du 26/06 /2012 concernant
adresse et qualité du ou des requérants, le nom du ou des élus la société dénommée « USSAMURETI BOIS »
dont l'élection est contestée ainsi que l'exposé des faits et des Fondateur : Mr BABIKA Denise, de nationalité gabonaise, né
moyens invoqués. Elle doit être signée de son auteur. Les le 25/05/1954 à Omboué
pièces utiles au soutien des moyens doivent être annexées à la Activité : Scierie et vente de bois.
requête » ; Quartier & ville : Matiti 2 ; Port-Gentil ; B.P : 524 ; Tél :
5732463.
12- Considérant que l'examen des recours soumis à la
Cour révèle qu'aucune des requêtes ne comporte la mention - Fiche de circuit n°003-1513 GU1 du 29/12/2012 concernant
des noms des élus dont l'élection est contestée, ainsi que la société dénommée « GRUMES ET SCIAGES DU KOMO
l'exigent, à peine d'irrecevabilité, les dispositions ci-dessus GSK »
rappelées de l'article 72 ; qu'il s'ensuit que les requêtes Sigle : STE GSK
présentées doivent être déclarées irrecevables ; Forme juridique : SARL
Représentée par : Mme DIAVOU KOUMBA Nina Prisca, de
DECIDE: nationalité gabonaise, née le 03/11/1981 à Libreville, agissant
en qualité de Gérante
Article premier : Les requêtes présentées par Monsieur Activité principale : Sciage, transformation et
Gustave Syrano MAGNANGA, Monsieur Nicaise commercialisation des essences de bois.
MOULOMBI, Monsieur Mesmin MONDJO EPENIT,
1096 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 8 au 15 OCTOBRE 2012 - N°126
Quartier & ville : A 300m du carrefour-Ntoum ; B.P : 18481 ; Quartier & ville : Atong-Abé (en face de la Station)-
Tél : 7879782. Libreville ; B.P : 4333 ; Tél : 7514222.
- Fiche de circuit n°004-30678 GU1 du 02/08/2012 - Fiche de circuit n°005-3732 GU1 du 03/08/2012 concernant
concernant la société dénommée « ALI-BTP » la société dénommée « CABINET CONSEIL IDIATA »
Forme juridique : SUARL Forme juridique : SUARL
Représentée par : Mr AHMAD Hani, de nationalité Représentée par : IDIATA MISSAMBAH Vivien, de
gabonaise, né le 10/10/1966 au Liban, agissant en qualité de nationalité gabonaise, né le 25/04/1979 à Iboundji, agissant en
Gérant qualité de Gérant
Activité principale : Bâtiment travaux publics, entretien Activité principale : Procédures administratives, judiciaires et
d'espaces, menuiserie, sciage, chaudronnerie et briqueterie. extrajudiciaires ; fiscalités des entreprises et recouvrement de
Quartier & ville : Derrière l'Ecole normale (à 200m de l'ENS)- créances.
Libreville ; B.P : 1329 ; Tél : 757508. Quartier & ville : Louis (non loin du marché)-Libreville ; B.P :
4162 ; Tél : 6284880.
- Fiche de circuit n°002-2935 GU1 du 26/06/2012 concernant
la société dénommée « NGANE ET FILS » - Fiche de circuit n°003-3691 GU1 du 01/08/2012 concernant
Fondateur : Mr NGANE ONDONG Alain, de nationalité la société dénommée « SUD-AVENIR »
gabonaise, né le 16/09/1978 à Kougouleu Forme juridique : SUARL
Activité : Sciage de bois et vente. Représentée par : Mr BIGNOUMBA NZOUNDOU, de
Quartier & ville : Rond-point de la démocratie (non loin de la nationalité gabonaise, né le 01/01/1954 à Moabi, agissant en
clinique la paix)-Libreville ; B.P : 349 ; Tél : 7519156. qualité de Gérant
Activité principale : Exploitation forestière, sciage, vente et
- Fiche de circuit n°002-22022 GU1 du 16/01/2012 négoce.
concernant la société dénommée « QUINCAILLERIE Quartier & ville : Bavanga-Mouila ; B.P : 2076 ; Tél :
S.M.D » 7521604.
Fondateur : Mr DOUCOURE Sidi Mohamed, de nationalité
malienne, né le 05/01/1980 à Bamako __________________________________________________
Activité : Quincaillerie et vente de matériaux de construction. __________________________________________________
16 au 23 OCTOBRE 2012
CINQUANTE TROISIEME ANNEE – N°127 PRIX: 2.000 Francs Dépôt légal 777
JOURNAL OFFICIEL
DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
POUR LES ABONNEMENTS ET LES ANNONCES :
“DIRECTION DES PUBLICATIONS OFFICIELLES” - LIBREVILLE - B. P. 563 - TEL. : 72.01.04
Ceux-ci sont payables d’avance, par mandat ou virement au nom de M. le Directeur “des Publications officielles” à Libreville
Compte courant postal N° 0101 100 2534, centre de Libreville.
SOMMAIRE
_____________________
ACTES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
_____________________
_____________ sénateurs……………………………………………….…1097
MINISTERE DU BUDGET, DES COMPTES PUBLICS Décision n°074/CC du 4 septembre 2012 relative à la requête
ET DE LA FONCTION PUBLIQUE du Premier Ministre tendant au report des élections partielles
_______ d'un députe au deuxième siège du département du Komo-
Mondah, province de l’Estuaire et des membres du Conseil
Arrêté n°00200/MBCPFP/CAB/SG/DGCP du 10 septembre municipal de la Commune d'Omboué, province de l'Ogooué-
2012 portant mise en débet provisoire de Madame LEKOBA Maritime……………………………………………….…1098
Lucie épouse MATHYS…………………………….........1097
_______________
___________
ACTES EN ABREGE
COUR CONSTITUTIONNELLE __________
_______
Déclarations de constitution d’associations……………....1099
Décision N°062 BIS/CC du 15 juin 2012 relative à la requête Déclarations de constitution de sociétés………………….1101
introduite par Monsieur Béni NGOUA MBINA, tendant au
contrôle de constitutionnalité de la loi n°2/2008 du 8 mai 2008
fixant le régime particulier des pensions de retraite des __________________________________________
membres du Gouvernement, des députés et des __________________________________________
16 au 23 OCTOBRE 2012 - N°127 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1097
ACTES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE Le Ministre du Budget, des Comptes Publics et de la Fonction
_____________ Publique
5- Considérant que la force majeure s'entend d'un - Récépissé définitif n°355/MISPID/SG/CE du 24 juillet 2012
évènement d'origine externe, imprévisible, insurmontable et concernant l’association dénommée « Association Croissance
incontournable ; que lorsqu'elle est avérée, elle exonère le en Christ »
débiteur de l'obligation de l'exécution de celle-ci ;
Le Ministre de l'Intérieur ;
6- Considérant, en l'espèce, qu'il ressort de
l'instruction qu'au moment de la notification des décisions Agissant conformément à ses attributions en matière
susrappelées, la Commission Electorale Nationale Autonome d'association donne aux personnes ci-après désignées,
et Permanente avait été contrainte de déménager des locaux récépissé définitif de déclaration pour l'association définie
qui abritaient ses services ; que les difficultés liées à son comme suit, régie par la loi n°35/62 du 10 décembre 1962.
aménagement autre part ne lui ont pas permis de démarrer
dans les délais les opérations relatives à l'organisation des Dénomination de l'association : Association Croissance en
élections partielles dont s'agit ; que cette situation, du reste, Christ
externe à la Commission Electorale Nationale Autonome et
Permanente, est constitutive d'un cas de force majeure Objet : prêcher l'évangile et de témoigner de l'amour de Dieu
autorisant le report des scrutins relatifs aux élections partielles par Jésus-Christ
du député du 2ème siège du département du Komo-Mondah,
province de l’Estuaire et la démission de la majorité des Siège Social : Libreville ; BP : 9804 ; Tél : 07 38 65 57 / 05 93
membres du Conseil municipal de la Commune d’Omboué, 47 87.
province de l’Ogooué-Maritime, respectivement dans les
délais de deux mois et trois mois à compter de la notification Comité directeur :
de la présente décision ; Président : François Célestin ENGONGA
1100 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 16 au 23 OCTOBRE 2012 - N°127
er
1 Vice-président : Jean Robert MINTSA M'EKO ________
2ème Vice-président : Eugénie TSALAM BONGO LEKOGO
Secrétaire Général : Armand KIMBIRIMA - Récépissé définitif n°1636/MISPID/SG du 28 septembre
Secrétaire Général Adjoint : Euphrasie MAHOUTA 2012 concernant l’association dénommée « Association
Trésorier : Germaine TCHIENGORIE Automobile Club du Gabon »
Trésorier Adjoint : Pauline ITITI
Commissaire aux Comptes : Thérèse BEKALE B'AKWE Le Ministre de l'Intérieur ;
Délégué Général : Boniface Omer MOULE
Délégué Général Adjoint : Monique NDOUHO. Agissant conformément à ses attributions en matière
d'association donne aux personnes ci-après désignées,
Pièces annexées à la déclaration et autres prescriptions : récépissé définitif de déclaration pour l'association définie
comme suit, régie par la loi n°35/62 du 10 décembre 1962.
1- pièces annexées :
Statuts Dénomination de l'association : Association Automobile Club
Procès-verbal du Gabon
Règlement intérieur
La liste de tous les membres du Comité directeur Objet :
La demande manuscrite adressée au Ministre de l'Intérieur - l'encouragement de l'évolution et du développement de
Le reçu de 10 000 frs CFA délivré par la Direction du l'automobile dans tous les aspects de sa constitution, de son
Journal Officiel. utilisation et de son environnement ;
- facilitation des rencontres et manifestations propres à
2- Prescriptions : l'épanouissement entre ses membres de relations sportives,
éducatives, sociales, artistiques, ludiques et culturelles.
Toutes modifications apportées aux statuts de
l'association et tous changements survenus dans son Siège Social : Libreville ; BP : 1631 ; Tél : 97 36 36 46.
administration ou sa direction devront être déclarés dans un
délai d'un mois et mentionnés en outre dans un registre spécial Comité directeur :
tenu aussi bien au Secrétariat de la préfecture qu'au siège de Président : Frédéric BONGO ONDIMBA
l'association, conformément aux dispositions de l'article 1l de Vice-président : Liban SOLEMAN
la loi citée ci-dessus. Ce registre devra être présenté sur leur Trésorier : Gabriel NTOUGOU
demande aux autorités administratives et judiciaires. Directeur stratégique : Igor SIMARD
Directeur Sport : Cédric MPOUHO
Sous peine de nullité de l'association dont la Directeur Mobilité : Wilfried CHRISTOFARI
dissolution peut être à tout moment prononcée par le décret Directeur Communication : Sébastien BOTTARI.
pris par l'autorité compétente conformément aux dispositions
de l'ordonnance n°17/PR du 17 avril 1965, les membres de Pièces annexées à la déclaration et autres prescriptions :
ladite association doivent strictement observer les dispositions
des articles 4 et 5 de cette même ordonnance qui stipule que : 1- pièces annexées :
Statuts
Premièrement : « Toute association fondée sur une Procès-verbal
cause en vue d'un objet illicite contrairement au lois, aux Règlement intérieur
bonnes mœurs ou qui aurait pour but de porter atteinte à La liste de tous les membres du Comité directeur
l'intégrité du territoire national et à la forme républicaine du La demande manuscrite adressée au Ministre de l'Intérieur
Gouvernement, ou qui serait de nature à compromettre la Le reçu de 10 000 frs CFA délivré par la Direction du
sécurité publique, à provoquer la haine entre groupes Journal Officiel.
ethniques, à occasionner des troubles politiques, à jeter le
discrédit sur les institutions politiques ou leur fonctionnement, 2- Prescriptions :
à inciter les citoyens à enfreindre les lois et à nuire à l'intérêt
général est nulle et de nul effet ». Toutes modifications apportées aux statuts de
l'association et tous changements survenus dans son
Deuxièmement : « Sous peine de nullité de administration ou sa direction devront être déclarés dans un
l'association, les membres chargés de son administration ou de délai d'un mois et mentionnés en outre dans un registre spécial
sa direction doivent être majeurs, jouir de leurs droits civiques tenu aussi bien au Secrétariat de la préfecture qu'au siège de
et ne pas avoir encouru de condamnation à une peine l'association, conformément aux dispositions de l'article 1l de
criminelle ou correctionnelle, à l'exception toutefois des la loi citée ci-dessus. Ce registre devra être présenté sur leur
condamnations pour délit d'imprudence hors le cas de délit de demande aux autorités administratives et judiciaires.
fuite ».
Sous peine de nullité de l'association dont la
Fait à Libreville, le 24 juillet 2012 dissolution peut être à tout moment prononcée par le décret
pris par l'autorité compétente conformément aux dispositions
P. Le Ministre de l'ordonnance n°17/PR du 17 avril 1965, les membres de
P.O. Le Secrétaire Général ladite association doivent strictement observer les dispositions
des articles 4 et 5 de cette même ordonnance qui stipule que :
Lambert-Noël MATHA
16 au 23 OCTOBRE 2012 - N°127 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1101
Premièrement : « Toute association fondée sur une Représentée par : Mr YANG Yi, de nationalité chinoise, né le
cause en vue d'un objet illicite contrairement au lois, aux 10/10/1973 à Hubei, agissant en qualité de Gérant
bonnes mœurs ou qui aurait pour but de porter atteinte à Activité principale : Construction de routes, de ponts,
l'intégrité du territoire national et à la forme républicaine du d’aéroports, de ports, de rails légers, de tunnels, de systèmes
Gouvernement, ou qui serait de nature à compromettre la d’adduction des eaux, prestations de services, import-export,
sécurité publique, à provoquer la haine entre groupes formation.
ethniques, à occasionner des troubles politiques, à jeter le Quartier & ville : Ambowè (à proximité du camp militaire)-
discrédit sur les institutions politiques ou leur fonctionnement, Libreville ; B.P : 2745 ; Tél : 4119562.
à inciter les citoyens à enfreindre les lois et à nuire à l'intérêt
général est nulle et de nul effet ». - Fiche de circuit n°003-27045 GU1 du 27/04/2011
concernant la société dénommée «
Deuxièmement : « Sous peine de nullité de ETS KEROUANE PLUS »
l'association, les membres chargés de son administration ou de Fondateur : Mr CISSE Mamadou, de nationalité malienne, né
sa direction doivent être majeurs, jouir de leurs droits civiques le 01/01/1962 à Kerouane
et ne pas avoir encouru de condamnation à une peine Activité : Dépôt de bois.
criminelle ou correctionnelle, à l'exception toutefois des Quartier & ville : Pk7 (en face de Mouila Transport)-
condamnations pour délit d'imprudence hors le cas de délit de Libreville ; B.P : 3042 ; Tél : 7576694.
fuite ».
- Fiche de circuit n°001-29375 GU1 du 27/06/2011
Fait à Libreville, le 28 septembre 2012 concernant la société dénommée «
QUINCAILLERIE KASSOUNAN »
Le Ministre Fondateur : Mr FOFANA Kassounan, de nationalité
sénégalaise, né le 01/01/1942 à Yefere
Jean François NDONGOU Activité : Quincaillerie et vente de matériaux de construction.
___________ Quartier & ville : Quartier central-Makokou ; B.P : 336 ; Tél :
7885755.
Déclarations de constitution de sociétés
______ - Fiche de circuit n°003-25771 GU1 du 12/10/2011
concernant la société dénommée « ATELIER FRANCK
- Fiche de circuit n°004-6051 GU8 du 07/06/2012 concernant NZOLE »
la société dénommée « MENUISERIE DE LA PAIX » Fondateur : Mr NZOLE Franck Gaël, de nationalité
Fondateur : Mr REKOUNGOUNA Oumar de nationalité gabonaise, né le 11/08/1976 à Lambaréné
gabonaise, né le 08/04/1966 à Omboué Activité : Sciage et transformation des bois de récupération en
Activité : Menuiserie, ébénisterie, tapisserie. tous genres.
Quartier & ville : Masuku-Port-Gentil ; B.P : 2404 ; Tél : Quartier & ville : Essick-Makokou ; B.P : 70 ; Tél : 7722644.
7873109.
- Fiche de circuit n°001-4863 GU8 du 21/02/2011 concernant
- Fiche de circuit n°002-58 GU1 du 14/02/2012 concernant la la société dénommée « MENUISERIE ST LEON »
société dénommée « ESCIGAB » Fondateur : Mr TOGBOE Koffi-Léon, de nationalité
Fondateur : Mr MENKEZE Jean Roger, de nationalité béninoise, né le 01/01/1969 à Agomekame
camerounaise, né le 29/09/1974 à Douala Activité : Menuiserie ébénisterie.
Activité : Scierie et transformation de bois. Quartier & ville : Matanda Port-Gentil ; B.P : 1428 ; Tél : 07
Quartier & ville : Bac aviation (à côté du marché SIBI)-Port 35 03 15.
Gentil ; B.P : 3254 ; Tél : 6325657.
- Fiche de circuit n°005-2145 GU2 du 19/08/2011 concernant
- Fiche de circuit n°002-3976 GU1 du 21/08/2012 concernant la société dénommée « E.T.S ABONFOR »
la société dénommée « Fondateur : Mr NSUFOR Alphons A, de nationalité
TRANSIT LOGISTIQUE DU GABON » camerounaise, né le 30/06/1975 au Cameroun
Sigle : TRALOG Activité : Menuiserie, ébénisterie.
Forme juridique : SARL Quartier & ville : Envoang-(Makokou) ; B.P : 51 ; Tél :
Représentée par : Mr MIDETON Jean François Fernand, de 07667417.
nationalité sénégalaise, né le 03/01/1972 à Dakar, agissant en
qualité de Gérant - Fiche de circuit n°005-28265 GU1 du 29/04/2011
Activité principale : Transit, Manutention, Consignation, concernant la société dénommée « ETABLISSEMENT BOIS
Affrètement, Transport et Négoce. SUR MESURES »
Quartier & ville : Glass (en face de l'Immeuble Hassan Fondateur : Mr DEMOUSSA Eric Claude, de nationalité
Heijeij)-Libreville ; B.P : 2598 ; Tél : 7524403. gabonaise, né le 24/03/1980 à Tchibanga
Activité : Transformation, vente de bois et ses dérivés.
- Fiche de circuit n°004-3478 GU1 du 19/07/2012 concernant Quartier & ville : Awendjé (carrefour B2 non loin du motel
la société dénommée « nord-sud)-Libreville ; B.P : 5345 ; Tél : 7598887.
CHINA ROAD AND BRIDGE CORPORATION
SUCCURSALE AU GABON » - Fiche de circuit n°002-17614 GU1 du 10/03/2009
Sigle : C.R.B.C. concernant la société dénommée « SOCIETE ACTION
Forme juridique : Succursale TRANSIT RAPIDE »
Sigle : "A.T.R"
1102 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 16 au 23 OCTOBRE 2012 - N°127
Forme juridique : SARL de la société, la représentation de toutes les compagnies
Représentée par : Mr DJONOCK Edouard, de nationalité maritimes et connexes.
camerounaise, né le 13/10/1971 au Cameroun, agissant en Quartier et ville : Port-Mole (Face Ckdo) - Libreville ; B. P :
qualité de Gérant 19156 ; Tél : 07283753.
Activité principale : Transit, entreposage, consignation, __________________________________________________
affrètement, manutention, import-export soit pour le compte __________________________________________________
24 au 31 OCTOBRE 2012
CINQUANTE TROISIEME ANNEE – N°128 PRIX: 2.000 Francs Dépôt légal 777
JOURNAL OFFICIEL
DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
POUR LES ABONNEMENTS ET LES ANNONCES :
“DIRECTION DES PUBLICATIONS OFFICIELLES” - LIBREVILLE - B. P. 563 - TEL. : 72.01.04
Ceux-ci sont payables d’avance, par mandat ou virement au nom de M. le Directeur “des Publications officielles” à Libreville
Compte courant postal N° 0101 100 2534, centre de Libreville.
SOMMAIRE
_____________________
ACTES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
_____________________
_____________ Premier Ministre, tendant à savoir d'une part, si les
dispositions législatives relatives à l'organisation et au
MINISTERE DE LA PROMOTION DES fonctionnement des établissements publics d'enseignement
INVESTISSEMENTS, DES TRAVAUX PUBLICS, DES supérieur peuvent être abrogées par ordonnance pour que la
TRANSPORTS, DE L'HABITAT ET DU TOURISME, réorganisation et le fonctionnement de ces établissements
CHARGE DE L'AMENAGEMENT DU TERRITOIRE puissent intervenir par voie réglementaire et, d'autre part, s'il
________ est possible d'envisager l'abrogation par une seule ordonnance
de l'ensemble de ces dispositions, ou prendre une ordonnance
Décret n°0461/PR/MPITPTHTAT du 10 octobre 2012 portant spécifique pour chacun desdits établissements…………...1111
création et organisation de la Zone Economique à Régime
Privilégié de Nkok………………………………………..1103 _______________
Article 2 : Il est créé, dans le département du Komo-Mondah - Entreprise(s) : toute structure économique, sociale et
au lieu dit Nkok, une Zone Economique à Régime Privilégié juridique qui regroupe des moyens humains, matériels,
dénommée Zone Economique à Régime Privilégié de Nkok, immatériels, services et financiers, qui sont combinés de
en abrégé « ZERP de Nkok », ci-après désignée « Zone ». manière organisée, sous forme de société ou entreprise
individuelle à l'exclusion des associations ou des sociétés de
Article 3 : La ZERP de Nkok est ouverte à toutes activités fait, pour fournir des biens ou des services à des clients,
Economiques et particulièrement à celles touchant : constituée, dont le siège social et/ou la direction effective se
- au développement des activités liées à la transformation et trouve dans la Zone Economique à Régime Privilégié de
à l'exportation du bois ; Nkok ;
- aux prestations de services en rapport avec les activités
liées à la filière bois ; - investissement(s) : tous biens mobiliers et immobiliers,
- à la fabrication, à l'assemblage, au stockage de produits corporels et incorporels incluant tous capitaux employés par
finis et d'autres biens issus du traitement et de la toute personne physique ou morale pour assurer le
transformation du bois brut ; financement des travaux de mise en place d'un premier
- à la transformation des ressources naturelles et à la établissement, ou de l'extension de ce dernier ou d'une ou
production de l'énergie électrique. plusieurs entreprises, ainsi que les besoins en fonds de
roulement, indispensables à la création ou à l'extension d'une
La ZERP de Nkok peut accueillir dans ses différentes ou plusieurs entreprises et au fonctionnement dudit
zones des entreprises dont les activités sont destinées établissement et de leur extension dans la Zone Economique
exclusivement à l'approvisionnement du marché national. à Régime Privilégié de Nkok ;
Article 4 : La Zone Economique à Régime Privilégié de Nkok - investisseur(s) : toute personne physique ou morale, privée
s'étend sur une superficie de mille trois cent quatre-vingt-dix ou publique, gabonaise ou non, agréée par l'Organe
hectares, telle que définie dans le plan cadastral annexé au d'Aménagement et de Gestion de la ZERP de Nkok et
présent décret. réalisant dans les conditions définies par la loi n°10/2011 du
1104 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 24 au 31 OCTOBRE 2012 - N°128
18 juillet 2011 susvisée et du présent décret, des opérations juillet 2011 susvisée, au présent décret et aux dispositions du
d'investissement exclusivement dans ladite Zone ; cahier des charges annexé à celui-ci.
- Marché National : le territoire national à l'exclusion des Article 10 : L'Organe d'Aménagement et de Gestion de la
territoires concédés aux Zones Economiques à Régime ZERP de Nkok exerce les missions qui lui sont dévolues
Privilégié créées en application des dispositions la loi pendant une durée de 45 ans, et bénéficie de tous les droits et
n°10/2011 du 18 juillet 2011 susvisée ; avantages dans les conditions et limites prévues par la loi et le
présent décret.
- Société Affiliée ZERP : une société ou toute autre
entreprise opérant exclusivement dans la ZERP de Nkok : Article 11 : La société GSEZ SA est concessionnaire du
- qui contrôle un ou plusieurs investisseurs agréés par terrain constituant le périmètre de la ZERP de Nkok ainsi que
l'Organe d'Aménagement et de Gestion ; des servitudes créées sur les terrains de la ZERP et les
- ou qui est contrôlée par un ou plusieurs investisseurs propriétés adjacentes tels que définis dans le plan cadastral
agréés par l'Organe d'Aménagement et de Gestion ; annexé au présent décret et le titre foncier n°16747
- ou qui est contrôlée par une entité qui contrôle elle- correspondant.
même l’investisseur agréé par l'Organe d'Aménagement
et de Gestion. Article 12 : La société GSEZ SA loue, y compris par voie de
bail à construction, les terrains et les immeubles nécessaires
Ce contrôle signifie la propriété, directe ou indirecte, de aux investisseurs, Sociétés Affiliées ZERP et leurs Sous-
plus de cinquante pour cent (50%) du capital de la société traitants ZERP intéressés de s'installer dans la ZERP de Nkok.
contrôlée, conférant à l'entreprise détenant le contrôle la
majorité absolue des droits de vote. Article 13 : La société GSEZ SA est tenue de mettre en place
les infrastructures et équipements communs nécessaires au
- Sous-traitant ZERP : une société ou toute autre entreprise développement des activités exercées à l'intérieur de la Zone.
opérant exclusivement dans la ZERP de Nkok pour le
compte d'un ou plusieurs investisseurs, d'une ou plusieurs de La construction, l'exploitation et la détention
leurs Sociétés Affiliées ZERP ou d'un ou plusieurs de leurs d'infrastructures et d'équipements communs nécessaires au
Sous-traitants ZERP agréés par l'Organe d'Aménagement et bon développement de la Zone, et notamment ceux permettant
de Gestion dans les conditions prévues par les textes en l'approvisionnement à usage industriel d'eau et d'électricité en
vigueur ; provenance de l'extérieur de la ZERP de Nkok au profit d'une
ou de plusieurs entreprises installées dans la ZERP de Nkok,
- Phase de construction : la période qui précède le peuvent être réalisées directement par la société GSEZ SA ou
démarrage effectif des activités de production et/ou de confiées à des entreprises qui y sont établies, sous réserve de
prestation de services, au cours de laquelle tous ceux qui l'obtention de l'accord préalable de l'Autorité Administrative.
bénéficient des avantages associés à la ZERP de Nkok
conformément aux dispositions des textes en vigueur, Article 14 : La construction d'infrastructures et d'équipements
effectuent directement ou indirectement, sur le site de cette communs nécessaires au bon développement de la ZERP de
dernière des travaux de constructions et d'installations de Nkok peut être confiée par l'Organe d'Aménagement et de
toute sorte notamment, des bâtiments, des usines, des Gestion à d'autres entreprises après accord préalable de
équipements, des infrastructures, qui sont ensuite utilisés l'Autorité Administrative, l'Organe d'Aménagement et de
pour le développement de leurs activités de production et/ou Gestion peut prévoir notamment de rembourser les coûts de
de prestation de services. Cette période ne peut excéder deux construction afférents à ces infrastructures dans la limite de
ans pour compter de la délivrance de l'agrément ou du ses revenus, ou d'exonérer les entreprises ayant procédé à la
certificat d'enregistrement et d'exonération. construction desdites infrastructures au paiement de
redevances pour leur usage.
Titre III : Du cadre institutionnel
Article 15 : Les infrastructures et terrains qui peuvent être
Article 7 : Le cadre institutionnel de la Zone Economique à nécessaires au bon développement de la ZERP de Nkok et/ou
Régime Privilégié de Nkok comprend : qui peuvent être d'usage commun pour ladite ZERP et qui
- l'Organe d'Aménagement et de Gestion ; seraient la propriété d'autres entités que l'Organe
- l'Autorité Administrative ; d'Aménagement et de Gestion, peuvent faire l'objet d'une
- le Comité de Suivi. cession ou de servitudes au bénéfice dudit Organe
d'Aménagement et de Gestion.
Chapitre I : De l'Organe d'Aménagement et de Gestion
Article 16 : L'Organe d'Aménagement et de Gestion assure
Article 8 : L'Aménagement et la Gestion de la Zone l'exploitation des infrastructures et équipements communs
Economique à Régime Privilégié de Nkok sont attribués à la nécessaires au bon développement de la Zone, sans préjudice
société de droit gabonais, dénommée GABON SPECIAL des éventuels contrats de délégation qui seraient conclus par
ECONOMIC ZONE SA, en abrégé GSEZ SA. l'Organe d'Aménagement et de Gestion à cet effet.
Article 9 : La société GSEZ SA, Organe d'Aménagement et Cette exploitation peut donner lieu au paiement de
de Gestion de la ZERP de Nkok, assure l'aménagement, redevances de la part des entreprises présentes dans la ZERP
l'organisation, la promotion et la gestion de la ZERP de Nkok de Nkok en plus des frais de gestion courante définis dans le
conformément aux dispositions de la loi n°10/2011 du 18 cahier des charges y afférent.
24 au 31 OCTOBRE 2012 - N°128 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1105
Article 17 : Pour l'exploitation des infrastructures situées hors Dans les quinze jours suivant la communication des
de la ZERP, réalisées sur délégation de l'Autorité résultats de cette enquête, une procédure de médiation doit
Administrative ou de l'Etat, la perception de la redevance par être mise en place par l'Organe d'Aménagement et de Gestion.
l'Organe d'Aménagement et de Gestion est limitée à la période
de retour sur investissement. A l'issue de cette période, Article 21 : La procédure de médiation dure au maximum six
l'affectation du produit de la redevance résulte d'une mois au cours desquels l’investisseur et l'Organe
convention signée entre l'Organe d'Aménagement et de d'Aménagement et de Gestion tentent de mettre en place de
Gestion et l'Autorité Administrative. manière concertée les mesures nécessaires pour mettre fin à la
défaillance ou au manquement de l’investisseur.
Article 18 : l'Organe d'Aménagement et de Gestion délivre
l'agrément à l’investisseur et notifie son octroi conformément Si à l'expiration de ce délai la médiation n'a pas
à la procédure énoncée à l'article 27 de la loi n°10/2011 du 18 abouti à un accord, l'Organe d'Aménagement et de Gestion
juillet 2011 susvisée. peut mettre en demeure l’investisseur de remédier au
manquement constaté.
L'agrément dont le modèle est annexé au présent
décret contient les informations suivantes : A défaut d'effet dans un délai de trente jours à
- les éléments d'identification de l'entreprise : nom et compter de la date de réception de la mise en demeure,
adresse, Numéro d’Identification Fiscal en abrégé NIF, l'Organe d'Aménagement et de Gestion peut demander le
Registre du Commerce et du Crédit Mobilier en abrégé retrait de l'agrément de l’investisseur défaillant à l'Autorité
RCCM ; Administrative.
- les principaux éléments du programme d'investissement
ayant servi de base à la demande d'agrément, tel Chapitre II : De l'Autorité Administrative
qu'éventuellement ajusté sur demande de l'Organe
d'Aménagement et de Gestion, notamment l'activité à Section I : Des attributions
développer, le montant de l'investissement initial, le volume
annuel de production et d'exportation, le nombre d'emplois Article 22 : L' Autorité Administrative instituée dans la ZERP
en distinguant ceux des nationaux et ceux des expatriés ; de Nkok par la loi n°10/2011 du 18 juillet 2011 susvisée est
- les délais dans lesquels doit être réalisé l'investissement constituée par le regroupement géographique et fonctionnel de
projeté par l'entreprise, le cas échéant par référence à son l'ensemble des administrations et services de l'Etat intervenant
programme d'investissement. dans le processus de création, de supervision, de contrôle et de
gestion du fonctionnement des entreprises installées dans
Toute modification substantielle du programme ladite ZERP.
d'investissement est préalablement autorisée par l'Organe
d'Aménagement et de Gestion. L'Agrément détenu par Article 23 : L'Autorité Administrative coordonne, supervise et
l’investisseur est modifié en conséquence sous réserve du visa assure la tutelle opérationnelle du fonctionnement de toutes
de l'Autorité Administrative. les administrations et services de l'Etat installés dans la ZERP
de Nkok et intervenant dans le processus de création, de
Article 19 : Un investisseur déjà agréé dans le cadre d'un supervision, de contrôle et de gestion du fonctionnement des
investissement antérieur peut, moyennant présentation d'un entreprises installées dans la Zone.
nouveau programme d'investissement, obtenir un nouvel
agrément et bénéficier du régime de la ZERP de Nkok Article 24 : L'Autorité Administrative est chargée de veiller à
pendant une période de dix ans pour les besoins de l'extension l'application et au respect des lois et règlements en vigueur en
de l'Investissement, sans pour autant que la délivrance de ce République Gabonaise par l'Organe d'Aménagement et de
nouvel agrément ne vienne modifier les conditions Gestion ainsi que par toutes les entreprises installées dans la
d'exonérations relatives à l'investissement initial. ZERP de Nkok et autres intervenants dans ladite ZERP.
Le coût du nouvel investissement devra représenter Article 25 : L'Autorité Administrative contrôle le respect par
au minimum cinquante pour cent du coût de l'investissement les investisseurs, les Sociétés Affiliées ZERP, les Sous-
initial ou un coût supérieur à cent millions de dollars US. traitants ZERP et l'Organe d'Aménagement et de Gestion, du
cahier des charges conclu par ce dernier avec l'Etat.
Les investisseurs, les Sociétés Affiliées ZERP et
leurs Sous-traitants ZERP sont dispensés de l'obtention des Article 26 : L'Autorité Administrative est tenue de tout mettre
permis et autorisations nécessaires pour les constructions et en œuvre pour permettre la connexion ou le raccordement de
installations qu'elles réalisent en application de leur la ZERP de Nkok à toutes les infrastructures et commodités
programme d'investissement si ce dernier a été expressément publiques ou services publics nécessaires pour assurer la
agréé par l'Organe d'Aménagement et de Gestion et visé par réalisation du programme de développement de ladite ZERP
l'Autorité Administrative. et pour en assurer le bon fonctionnement, notamment la
connexion et le raccordement :
Article 20 : Avant toute décision de retrait de l'agrément, - aux réseaux de distribution d'eau et d'électricité ;
l'Organe d'Aménagement et de Gestion procède à une enquête - aux infrastructures permettant l'accès aux nouvelles
dont les résultats sont communiqués à l’investisseur mis en technologies de l'information et de la communication en
cause et à l'Autorité Administrative en son Guichet Unique. abrégé NTIC ;
- aux pipelines de gaz situés en dehors de la ZERP citée ci-
dessus.
1106 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 24 au 31 OCTOBRE 2012 - N°128
Section II : De l'organisation - la Direction Générale de la Documentation et de
l'Immigration ;
Article 27 : L'Autorité Administrative comprend : - la Direction Générale des Affaires Consulaires ;
- l'Administrateur Général ; - le Conseil Gabonais des Chargeurs ;
- le Guichet Unique ; - la Direction Générale de l'Energie et l'autorité de régulation
- l'Agence Comptable. du secteur ;
- la Direction Générale des Ressources Hydrauliques ;
Sous-section 1 : De l'Administrateur Général - la Direction Générale des Infrastructures ;
- la Direction Générale de l'Urbanisme.
Article 28 : L'Autorité Administrative est placée sous
l'autorité d'un Administrateur Général, nommé par décret pris Le Guichet Unique peut être complété, en tant que de
en Conseil des Ministres, sur proposition du Ministre chargé besoin, par toute entité administrative.
de la Promotion des investissements, parmi les agents publics
permanents ou des contractuels de la première catégorie des Article 33 : Les représentants des différentes administrations
spécialités économie, gestion, droit, administration, justifiant réunies au sein du Guichet Unique disposent d'une délégation
d'une expérience professionnelle de cinq ans au moins. de signature permanente. Ils rendent compte à leur
administration d'origine au moins une fois par semestre.
L'Administrateur Général est assisté d'un
Administrateur Général Adjoint nommé dans les mêmes Article 34 : Les représentants des différentes administrations
formes et conditions. au Guichet Unique sont désignés par les autorités dont ils
relèvent et nommés par arrêté du Premier Ministre, Chef du
L'Administrateur Général et l'Administrateur Général Gouvernement.
Adjoint ont rang et prérogatives, respectivement de Directeur
Général d'Administration et de Directeur Général Adjoint Article 35 : Le Guichet Unique est placé sous l'autorité de
d'Administration centrale. l'Administrateur Général Adjoint sous le contrôle de
l'Administrateur Général auquel il rend régulièrement compte.
Article 29 : L'Administrateur Général a seul pouvoir
d'engager et représenter l'Autorité Administrative de la ZERP Article 36 : A l'exception de l'agrément, le Guichet Unique est
en tous lieux, notamment vis-à-vis de l'Organe chargé, à titre exclusif, de l'accomplissement de l'ensemble
d'Aménagement et de Gestion, des entreprises et des tiers qui des formalités administratives relatives à l'implantation et à
y sont installés. l'exploitation des investissements dans la Zone, notamment :
- de liquider, contrôler et recouvrer l'ensemble des impôts,
Article 30 : L'Administrateur Général peut toutefois déléguer taxes, redevances et droits de douanes et de tout autre
à l'Administrateur Général Adjoint ou à tout autre membre de prélèvement effectué au cordon douanier de la ZERP de
l'Autorité Administrative le pouvoir d'engager l'Autorité Nkok, ou versés par les entreprises installées dans ladite
Administrative, notamment pour la délivrance des agréments ZERP ou par l'Organe d'Aménagement et de Gestion ;
et des visas de conformité et autres documents administratifs. - de veiller en matière sociale au respect des lois et
règlements en vigueur en République Gabonaise, notamment
La délégation de pouvoir est écrite et ne dessaisit pas pour ce qui concerne :
l'Administrateur Général de ses compétences. - le recrutement du personnel ;
- l'immigration, à cet effet ledit Guichet Unique délivre :
Sous-section 2 : Du Guichet Unique - les autorisations d'entrée sur le territoire national ;
- les cartes de résidents ou carte de séjour et les
Article 31 : Placé sous l'autorité de l'Administrateur Général, prolongations de séjour ;
le Guichet Unique regroupe toutes les administrations auprès - les autorisations de sortie, sortie/retour, sortie
desquelles les entreprises vont effectuer les formalités et simple, permanente, sortie/retour du territoire
démarches en vue d'obtenir la délivrance des autorisations national ;
administratives de toutes sortes nécessaires à leur installation - les conditions de travail ;
ou à leur maintien dans la ZERP de Nkok. - les cotisations sociales.
Article 32 : Le Guichet Unique est notamment composé de - de veiller à la réalisation des études d'impact
tout ou partie de représentants des administrations suivantes : environnemental et social, par les entreprises installées dans
- la Direction Générale des Impôts ; la ZERP de Nkok ou par l'Organe d'Aménagement et de
- la Direction Générale des Douanes et des Droits Indirects ; Gestion et au respect en général de la législation et la
- la Direction Générale des Hydrocarbures ; règlementation environnementale ;
- la Direction Générale de la Concurrence et de la - de contrôler conjointement avec l'Organe d'Aménagement
Consommation ; et de Gestion, l'acheminement et le stockage des matières
- la Direction Générale de l'Environnement et de la dangereuses ;
Protection de la Nature ; - de délivrer l'ensemble des permis, visas et toutes autres
- le Centre de Développement des Entreprises ; autorisations nécessaires au bon fonctionnement des
- la Caisse Nationale de Sécurité Sociale ; entreprises ;
- la Direction Générale du Travail et de l'Emploi et de la - de recevoir, traiter et contrôler l'ensemble des déclarations
Main-d'œuvre ; en matière fiscales, douanières et sociales ainsi que toutes
- le Greffe du Tribunal de Commerce compétent ; autres communications imposées aux entreprises ;
24 au 31 OCTOBRE 2012 - N°128 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1107
- d'enregistrer les entreprises de la ZERP de Nkok au A ce titre, il peut notamment :
registre du commerce et du crédit mobilier, de l'émission de - émettre des avis et recommandations aux administrations
leur numéro statistique, de l'émission de leur numéro de d'origine sur le comportement disciplinaire de ceux de leurs
code personne physique et morale ainsi que leur agents en poste au Guichet Unique de la ZERP de Nkok, y
enregistrement auprès des organes compétents, notamment compris formuler des demandes motivées de sanctions
la CNSS (Caisse Nationale de Sécurité Sociale) ; disciplinaires auprès des administrations d'origine ;
- de délivrer aux investisseurs des certificats d'origine - proposer aux administrations d'origine des fonctionnaires
attestant que les marchandises sortant de la ZERP de Nkok ou des contractuels des promotions, ou avancements
remplissent les critères requis pour bénéficier de l'origine objectivement motivés par la manière de servir dans ledit
gabonaise ou de l'origine CEMAC ; Guichet Unique ;
- de délivrer aux Sociétés Affiliées ZERP ou à aux Sous- - demander aux administrations d'origine, des mutations
traitants ZERP des certificats d'enregistrement et d'agents fonctionnaires ou contractuels, en service au
d'exonération sous l'intitulé « ZERP de Nkok : Entreprise Guichet Unique, pour raison de service.
agréée ». Pour tout Sous-traitant ZERP ou pour toute Société
Affiliée ZERP, le certificat est établi pour une durée d'au Article 43 : L'Administrateur Général fait, une fois par an, des
plus un an, renouvelable, et doit préciser le nom de propositions de notation, évaluation, appréciation sur les états
l'entreprise agréée dans ladite ZERP pour laquelle il ou elle de services des différents agents, fonctionnaires et
intervient. contractuels en fonction au sein du Guichet Unique.
Section III : Du fonctionnement de l'Autorité Administrative Article 44 : L'Administrateur Général doit une fois par
semestre, se réunir avec les directions générales des
Article 37 : L'Administrateur Général et l'Administrateur administrations installées dans le Guichet Unique, afin
Général Adjoint de l'Autorité Administrative ont pouvoir notamment de faire le point sur le fonctionnement du Guichet
administratif hiérarchique de coordination et de direction sur Unique et des différentes administrations y installées.
l'ensemble des services des administrations constituant le
Guichet Unique. Les réunions sont convoquées par l'Administrateur
Général, au moins trente jours avant la date prévue pour
Article 38 : Le personnel de l'Autorité Administrative est chaque réunion.
constitué d'agents de l'Etat et de personnel recruté sur une base
conventionnelle. Article 45 : L'Administrateur Général établi le compte-rendu
de chaque réunion et le communique aux différents services
Article 39 : Les agents de l'Etat mis à la disposition de du Guichet Unique et à leur Direction Générale, au plus tard
l'Autorité Administrative conservent le traitement et les dans les trente jours suivant la tenue de la réunion objet du
avantages de leurs corps d'origine qui en assurent le service et compte-rendu.
le règlement sans discrimination d'aucune sorte avec les
agents continuant à exercer dans ces entités. Article 46 : Les services administratifs constituant le Guichet
Unique sont tenus, au plus tard le 28 février de chaque année,
Les agents recrutés sur une base conventionnelle sont d'établir un rapport de leurs activités au cours de l'année
rémunérés par le budget de l'Autorité Administrative. écoulée et de le communiquer à l'Autorité Administrative et à
leur administration centrale.
Article 40 : Les personnels, fonctionnaires et contractuels, en
poste dans les services administratifs constituant le Guichet Article 47 : L'Administrateur Général établi chaque année et
Unique, demeurent juridiquement rattachés à leur au plus tard le 31 mars, le rapport d'activités de l'Autorité
administration ou corps d'origine en ce qui concerne : Administrative et le communique à l'ensemble des services du
- l'évolution de leur carrière relative à la notation, Guichet Unique, à leurs administrations centrales, et au
l'avancement, le grade ; Ministre chargé de la Promotion des investissements et au
- la discipline et le régime des sanctions disciplinaires Ministre chargé de l'Economie.
éventuelles ;
- le régime de leur rémunération et traitement salarial et Section IV : De l'Agence Comptable
social.
Article 48 : L'Agence Comptable de la ZERP de Nkok est
Article 41 : L'Administrateur Général est habilité à donner des dirigée et organisée conformément aux dispositions des textes
instructions aux services administratifs constituant le Guichet en vigueur.
Unique, à l'effet notamment :
- d'organiser les interactions entre les différents services Section V : Des ressources
pour accroitre et garantir l'efficacité du dispositif du Guichet
Unique ; Article 49 : L'Etat affecte chaque année au budget de
- d'assurer la coordination des services du Guichet Unique ; fonctionnement de l'Autorité Administrative :
- d'améliorer les relations avec les usagers des services - une subvention de fonctionnement ;
publics installés dans la ZERP de Nkok et avec l'Organe - vingt pour cent des droits, taxes et redevances diverses
d'Aménagement et de Gestion. versées par les entreprises installées dans la ZERP de Nkok.
Année de 1ère 2ème 3ème 4ème 5ème 6ème 7ème 8ème 9ème
dépassement du d’activité d’activité d’activité d’activité d’activité d’activité d’activité d’activité d’activité
plafond de
production vers le
territoire douanier
national fixé dans
l’agrément
Assiettes des impôts 90% 80% 70% 60% 50% 40% 30% 20% 10%
et droits (en % de
l’assiette de droit
commun)
Le tableau ci-dessus s'applique pour l'ensemble des - les précomptes de 9,5% de l'Impôt sur les Revenus des
impôts et taxes dont l'entreprise a effectivement bénéficié de Personnes Physiques en abrégé IRPP et de l'Impôt sur les
l'exonération. Ainsi, à titre d'exemple, si la première année de Sociétés en abrégé IS des entreprises non assujetties à la
dépassement intervient au cours de la cinquième année TVA ;
d'activité de l'entreprise, le reversement correspondra à - le précompte de 5% sur les importations de marchandises ;
cinquante pour cent du cumul des impôts dont elle a été - le précompte forestier sur les ventes et les achats de
effectivement exonérée au cours de cette période de cinq ans. grumes de bois.
La pénalité ci-dessus est forfaitaire et exclusive de L'exonération de retenue à la source ne concerne pas
toute autre sanction civile et administrative, et notamment du les retenues sur salaires.
retrait de l'agrément prévu aux articles 29 et suivants de la loi
n°10/2011 du 18 juillet 2011 susvisée. La pénalité ci-dessus Article 67 : Sont exonérées de tout droit de mutation et
s'applique nonobstant l'application des dispositions de l'article d'enregistrement ainsi que de tout impôt sur les plus-values,
42 de la loi indiquée ci-dessus. pour une durée de vingt-cinq ans à compter de la première
vente de l'entreprise :
Article 64 : En cas d'insuffisance avérée dans - les acquisitions, cessions de biens, transferts ou apports
l'approvisionnement du marché national, pour un produit entre entreprises admises au régime de la ZERP de Nkok, y
donné, par la production nationale, l'Autorité Administrative compris l'Organe d'Aménagement et de Gestion ainsi que
peut, à tout moment, autoriser une entreprise agréée au régime leurs Sociétés Affiliés ZERP et Sous-traitants ZERP ;
de la ZERP de Nkok à vendre sur le marché national jusqu'à - les cessions immobilières initiales de l'Organe
soixante quinze pour cent du total de sa production et/ou de d'Aménagement et de Gestion, à toute personne physique ou
ses services pour une période de cinq ans renouvelable une morale, qu'elle soit ou non agréée au régime de la ZERP de
fois, sans application de la pénalité prévue ci-dessus. Nkok. On entend par "cession immobilière initiale" la
première cession d'un bien immobilier opérée par l'Organe
Le cas échéant, l'entreprise agréée au régime de la d'Aménagement et de Gestion à l'issue de l'aménagement de
ZERP de Nkok et qui est autorisée à vendre sur le marché la Zone.
national jusqu'à soixante quinze pour cent du total de sa
production, continue à bénéficier de l'ensemble des Article 68 : Les activités ne constituant pas des exportations
exonérations prévues aux articles 44 et 46 de la loi n°10/2011 au sens de l'article 13 ci-dessus, réalisées par une entreprise
du 18 juillet 2011 susvisée. agréée au régime de la ZERP de Nkok sur le marché national,
sont soumises aux taxes, impôts et redevances de droit
Chapitre II : Du régime fiscal commun applicables en République Gabonaise, y compris
notamment la taxe d'abattage et la taxe de superficie.
Article 65 : A compter de la délivrance de l'agrément, les
investisseurs bénéficient de l'ensemble des exonérations Toutefois, les activités réalisées sur le marché
prévues aux articles 44 et 45 de la loi n°10/2011 du 18 juillet national par une entreprise admise au régime de la ZERP de
2011 susvisée. Nkok pour le compte exclusif d'un processus de
transformation mis en œuvre dans la ZERP bénéficient, dans
Article 66 : L'exonération de la retenue à la source, valable les mêmes limites que l'activité agréée, des exonérations de
jusqu'au terme des vingt-cinq ans suivant la première vente de retenues à la source, de TVA, de droit de douanes et de l'impôt
l'entreprise, concerne notamment : sur les sociétés.
- la retenue de 10% sur notamment les paiements au profit
de prestataires non-résidents et établissements stables Article 69 : Les ventes de biens ou de services réalisées, y
installés au Gabon et appartenant à une société de capitaux compris les produits du bois et de l'industrie minière achetés
dont le siège est à l'étranger, de Sociétés Affiliées ZERP et ou produits sur le territoire douanier national et destinés à des
Sous-traitant ZERP, sur l'Organe d'Aménagement et de investisseurs, à l'Organe d'Aménagement et de Gestion, à leurs
Gestion, ses sous-traitants et ses sociétés affiliées ; Sociétés Affiliées ZERP ou à leurs Sous-traitants ZERP sont,
conformément à l'article 46 de la loi n°10/2011 du 18 juillet
1110 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 24 au 31 OCTOBRE 2012 - N°128
2011 susvisée, exonérés de droits de sortie, droits de douanes la consommation et sont soumis aux droits et taxes de douane
et autres taxes collectés à l'exportation du territoire douanier inscrits au tarif des douanes de la CEMAC.
national ou à l'importation sur la ZERP de Nkok.
Article 75 : Les contrôles des états de déchargement ou de
Article 70 : Nonobstant les exonérations et avantages réception, de chargement ou expédition et de vente des
résultant de l'application des dispositions légales et marchandises des entreprises admises au régime de la ZERP
réglementaires encadrant la Zone Economique à Régime de Nkok sont exécutés en matière de douane.
Privilégié de Nkok, tout investisseur, toute Société Affiliée
ZERP et tout Sous-traitant ZERP reste soumis au respect des Article 76 : Les infractions aux dispositions du présent décret
obligations déclaratives générales prévues par le Code Général sont constatées et réprimées comme en matière de douane.
des Impôts.
Article 77 : Les importations réalisées par les investisseurs,
Chapitre III : Du régime douanier les Sociétés Affiliées ZERP, les Sous-traitants ZERP ou
l'Organe d'Aménagement et de Gestion bénéficient des
Section I : Des importations et des exportations avantages prévus aux articles 44, 46 et 48 de la loi n°10/2011
du 18 juillet 2011 susvisée, exclusivement pour les opérations
Article 71 : La taxe prévue par l'article 47 de la loi réalisées au bénéfice d'un investisseur ou de l'Organe
n°010/2011 du 18 juillet 2011 susvisée, à laquelle sont d'Aménagement et de Gestion.
soumises les exportations de biens hors de la ZERP de Nkok
et hors du territoire douanier national, est déterminée en L'exonération de droits de douane prévue aux articles
fonction des investissements réalisés, conformément au 44, 46 et suivants visés à l'alinéa ci-dessus s'étend également
tableau ci-dessous : au bénéfice du régime de l'Admission Temporaire Normale
(ATN) pour les matériels, matériaux, fournitures, machines,
Montant de l’investissement équipements et véhicules utilitaires importés provisoirement
Inférieur à 2 000 000 000 FCFA 2% pendant la phase de construction, d'aménagement et
De 2 000 000 000 FCFA à 10 000 000 000 FCFA 1% d'installation de la ZERP ou pour les besoins des investisseurs,
Supérieur à 10 000 000 000 FCFA 0% de leurs Sociétés Affiliées ZERP, de leurs Sous-traitants
ZERP ou de l'Organe d'Aménagement et de Gestion. Le
La taxe s'applique aux exportations, à l'exclusion des régime de l'ATN est accordé en exonération de tout droit et
ventes réalisées au profit d'une entreprise admise au régime taxes et de toute caution.
d'une ZERP installée au Gabon ou à destination du marché
national. Chapitre IV : Du régime social
L'assiette de la taxe est constituée par la valeur FOB Article 78 : Tous les avantages décrits ci-dessous profitent à
des exportations. l'Organe d'Aménagement et de Gestion et à ses filiales
intervenant exclusivement dans la réalisation, l'aménagement,
Article 72 : Pour chaque année, l'assiette du montant des l'exploitation et l'entretien de la ZERP de Nkok ainsi qu'à tout
investissements retenus est celui figurant dans la déclaration investisseur, ses Sociétés Affiliées ZERP et Sous-traitants
statistique et fiscale déposée le trente avril de chaque année au ZERP, pour leurs opérations réalisées à l'intérieur de la Zone
titre de l'exercice précédent. Le règlement des sommes dues ou au profit exclusif de l'Organe d'Aménagement et de
sera effectué dans un délai de trente jours, à compter de la Gestion de la ZERP de Nkok ou d'un investisseur, leurs
réception de la notification de la mise en recouvrement Sociétés Affiliées ZERP ou leurs Sous-traitants ZERP.
effectuée par l'Autorité Administrative.
Article 79 : Les investisseurs ou l'Organe d'Aménagement et
Section II : De la procédure de dédouanement de Gestion, leurs Sociétés Affiliées ZERP, leurs Sous-traitants
ZERP, tous opérant exclusivement dans la ZERP de Nkok
Article 73 : Les marchandises destinées aux entreprises bénéficient de l'ensemble des dispositions prévues aux articles
admises au régime de la ZERP de Nkok y sont transférées 49 à 53 de la loi n°10/2011 du 18 juillet 2011 susvisée et
selon une procédure simplifiée qui consiste en l'enlèvement notamment de l'assouplissement de la procédure de délivrance
direct des marchandises sous le couvert d'un état de des visas d'entrée et des cartes de résidents économiques
déchargement ou de réception tenant lieu de déclaration visée valant permis de travail pour les salariés expatriés des
par la douane à l'entrée, à l'exception des marchandises entreprises.
originaires du Gabon qui font également l'objet d'une
déclaration d'exportation. La carte de résident constitue également la carte de
séjour de tout salarié expatrié vivant dans la ZERP de Nkok.
Article 74 : Les produits fabriqués par les entreprises admises
au régime de la ZERP de Nkok sont exportés sur la base d'un Article 80 : La notion d'assouplissement de la procédure de
état de chargement ou d'expédition qui tient lieu de déclaration délivrance des visas d'entrée et des cartes de résidents doit se
visée par la douane à la sortie. conformer avec les missions assignées au Guichet Unique
telles que définies à l'article 20 de la loi n°010/2011 du 18
Les produits fabriqués par les entreprises admises au juillet 2011 susvisée.
régime de la ZERP de Nkok, vendus sur le marché national,
sont soumis aux dispositions du Code des douanes de la Les visas d'entrée sont délivrés pour les visiteurs
CEMAC et font l'objet notamment d'une déclaration de mise à temporaires par les représentations diplomatiques du Gabon à
l'étranger.
24 au 31 OCTOBRE 2012 - N°128 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1111
Les autorisations d'entrée sont délivrées aux Le Ministre de l’Economie, de l’Emploi et du Développement
prétendants au titre de résident par l'Autorité Administrative à Durable
travers le Guichet Unique. Luc OYOUBI
Article 81 : Les salariés expatriés, représentant l'une des Le Ministre du Pétrole, de l’Energie et des Ressources
catégories pouvant prétendre au titre de résident, doivent au Hydrauliques
préalable obtenir une autorisation individuelle d'emploi Etienne Dieudonné NGOUBOU
délivrée par l'Autorité Administrative via le Guichet Unique
suivant une procédure accélérée et simplifiée. Le Ministre des Eaux et Forêts
Gabriel NTCHANGO
Article 82 : La résiliation ou la rupture du contrat de travail et
l'interdiction pour un salarié expatrié d'occuper un emploi sur Le Ministre du Budget, des Comptes Publics et de la Fonction
le territoire national, entrainent le retrait de la carte de résident Publique
et son rapatriement vers son pays d'origine à la charge de Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA
l'employeur ou de l'Organe d'Aménagement et de Gestion, ______________
sous le contrôle de l'Autorité Administrative.
COUR CONSTITUTIONNELLE
Le retrait de la carte de résident et le rapatriement, _______
peuvent également être consécutives à un manquement à
l'ordre public et à la sécurité publique par le ressortissant Avis n°075/CC du 13 septembre 2012 relatif à la
étranger établi dans la ZERP de Nkok arrivé sur le territoire question du Premier Ministre, tendant à savoir d'une part, si
national pour motif de travail ou rapprochement familial. les dispositions législatives relatives à l'organisation et au
fonctionnement des établissements publics d'enseignement
Titre V : Du règlement des litiges et des différends supérieur peuvent être abrogées par ordonnance pour que la
réorganisation et le fonctionnement de ces établissements
Article 83 : Tous les litiges nés entre l'Organe puissent intervenir par voie réglementaire et, d'autre part, s'il
d'Aménagement et de Gestion de la ZERP de Nkok et un est possible d'envisager l'abrogation par une seule
investisseur ou une entreprise installée dans la Zone ainsi que ordonnance de l'ensemble de ces dispositions, ou prendre une
ses Sociétés Affiliées ZERP ou Sous-traitants ZERP, portant ordonnance spécifique pour chacun desdits établissements
sur l'interprétation ou l'application des dispositions de la loi
n°010/2011 du 18 juillet 2011 susvisée, du présent décret ou AU NOM DU PEUPLE GABONAIS ;
du cahier des charges relatif à cette ZERP, sont réglés par les LA COUR CONSTITUTIONNELLE ;
juridictions gabonaises compétentes conformément aux lois et
règlements en vigueur en République Gabonaise. Vu la requête enregistrée au Greffe de la Cour le 29
août 2012 sous le numéro 066/GCC, par laquelle le Premier
Article 84 : Les litiges relatifs à la territorialité de parcelles ou Ministre a saisi la Cour Constitutionnelle d'une demande
de lots, d'empiètements au sein de la ZERP de Nkok donnent d'avis sur les questions de savoir, d'une part, si les dispositions
lieu, en priorité, à la négociation d'un règlement à l'amiable. A législatives relatives à l'organisation et au fonctionnement des
défaut de règlement à l'amiable, le différend est réglé par les établissements publics d'enseignement supérieur peuvent être
juridictions gabonaises compétentes conformément aux lois et abrogées par ordonnance et leur réorganisation et
règlements de la République Gabonaise. fonctionnement intervenir par voie règlementaire, et, d'autre
part, s'il est possible d'envisager l'abrogation par une seule
Titre VI : Des dispositions diverses et finales ordonnance de l'ensemble de ces dispositions, ou faut-il
prendre une ordonnance spécifique pour chacun de ces
Article 85 : Des textes réglementaires déterminent, en tant établissements ;
que de besoin, les dispositions de toute nature nécessaires à Vu la Constitution;
l'application du présent décret. Vu la loi organique n°9/91 du 26 septembre 1991 sur
la Cour Constitutionnelle, modifiée par la loi organique
Article 86 : Le présent décret, qui abroge toutes dispositions n°009/2011 du 25 septembre 2011 ;
antérieures contraires, sera enregistré, publié selon la Vu la loi n°21/2000 du 10 janvier 2001 déterminant
procédure d'urgence et communiqué partout où besoin sera. les principes fondamentaux de l'enseignement supérieur en
République Gabonaise ;
Fait à Libreville, le 10 octobre 2012 Vu la loi n°0021/2011 du 14 février 2012 portant
orientation générale de l'Education, de la Formation et de la
Par le Président de la République, Recherche ;
Chef de l’Etat Le Rapporteur ayant été entendu ;
Ali BONGO ONDIMBA
1- Considérant que par requête susvisée, le Premier
Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement Ministre a saisi la Cour Constitutionnelle d'une demande
Raymond NDONG SIMA d'avis sur les questions de savoir, d'une part, si les dispositions
législatives relatives à l'organisation et au fonctionnement des
Le Ministre de la Promotion des investissements, des Travaux établissements publics d'enseignement supérieur peuvent être
Publics, des Transports, de l'Habitat et du Tourisme, Chargé abrogées par ordonnance et leur réorganisation et
de l’Aménagement du Territoire fonctionnement intervenir par voie règlementaire, et, d'autre
Magloire NGAMBIA part, s'il est possible d'envisager l'abrogation par une seule
1112 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 24 au 31 OCTOBRE 2012 - N°128
ordonnance l'ensemble de ces dispositions, ou faut-il prendre université" ; que l'article 57 de la loi en question dispose que
une ordonnance spécifique pour chacun de ces "des textes réglementaires détermineront, en tant que de
établissements ; besoin, les dispositions de toute nature nécessaires à
l'application de la présente loi" ;
2- Considérant qu'au soutien de sa demande,
Monsieur le Premier Ministre a invoqué l'impérieuse nécessité 7- Considérant que l'examen des ordonnances
de mettre en œuvre les réformes contenues dans la loi n°30/71 du 19 avril 1971 créant et organisant l'Université
n°0021/2011 du 14 février 2012 notamment, la Nationale, n°19/78 du 27 février 1978, modifiant la
professionnalisation des filières de l'enseignement supérieur, dénomination de l'Université Nationale Gabonaise, n°2/2002
laquelle conduit inéluctablement à la révision de l'organisation du 26 février 2002 portant restructuration de l'Université
et du fonctionnement des universités et autres grandes écoles ; Omar BONGO de Libreville, n°6/76 du 22 janvier 1976 créant
le Centre National de la Recherche Scientifique et
3- Considérant que le Ministre en charge de Technologique, n°6/88 du 31 mars 1988 abrogeant et
l'Education Nationale, de l'Enseignement Supérieur et remplaçant l'ordonnance n°51/73 du 24 septembre 1973
Technique, de la Formation Professionnelle et de la Recherche portant création de l'Institut National des Sciences de Gestion,
Scientifique, représentant le Gouvernement, a, au cours de n°4/2002 du 26 février 2002 portant création de l'Université
l'instruction et après avoir rappelé les raisons d'être de la loi des Sciences de la Santé, n°8/73/PR du 27 janvier 1973
n°0021/2011 du 14 février 2012 portant orientation générale portant création d'une Agence Nationale de Formation et de
de l'Education, de la Formation et de la Recherche, indiqué Perfectionnement Professionnels ainsi que celle n°48/77/PR
que les services de son département avaient organisé un du 28 septembre 1977 la modifiant, et les lois n°7/85 du 29
séminaire d'appropriation des réformes prescrites par ladite loi janvier 1986 portant création et organisation de l'Université
au cours du mois de juin 2012 ; qu'à la suite de ces assises, des Sciences et Techniques de Masuku, n°38/2010 du 12
vingt-huit projets de textes d'application relatifs à tous les novembre 2010 portant création, organisation et
cycles d'études ont été élaborés pour entrer en vigueur dès la fonctionnement de l'Institut Supérieur de Technologie,
prochaine rentrée académique ; n°37/2010 du 12 novembre 2010 portant création,
organisation et fonctionnement de l'Institut National Supérieur
4- Considérant que le Ministre a en outre expliqué d'Agronomie et de Biotechnologies, a révélé que seules les
que la professionnalisation de l'enseignement consiste à faire dispositions générales et les franchises sont traitées dans
en sorte qu'au moment de l'orientation des étudiants, le plus lesdites ordonnances et lois ; que les règles relatives à
grand nombre intègre des établissements d'enseignement l'organisation et au fonctionnement de ces établissements n'y
supérieur au sein desquels dès la première année, les figurent pas ;
apprenants connaissent déjà le métier qu'ils vont exercer à la
fin du cycle, ceci par opposition à la situation actuelle où les 8- Considérant que les articles 14 de la loi n°7/85 du
choix s'opèrent seulement après la licence ; qu'il a illustré son 29 janvier 1986 portant création et organisation de l'Université
propos en précisant qu'après le baccalauréat de l'année scolaire des Sciences et Techniques de Masuku, 5 alinéa 2 de la loi
2011-2012, l'enseignement supérieur se retrouve avec vingt- n°38/2010 du 12 novembre 2010 portant création,
six mille étudiants dont quatre mille seulement font des études organisation et fonctionnement de l'Institut de Technologie, 4
professionnalisantes ; de l'ordonnance n°6/76 du 22 janvier 1976 créant le Centre
National de la Recherche Scientifique et Technologique, 6 de
5- Considérant que toujours pour justifier l'urgence l'ordonnance n°6/88 du 31 mars 1988, abrogeant et remplaçant
qu'il y a à agir maintenant, pour au moins rattraper l'année l'ordonnance n°51/73 du 24 septembre 1973 portant création
académique qui va s'ouvrir, le représentant du Gouvernement de l'Institut National des Sciences de Gestion, les articles 6 et
a pris également le cas de l'Agence Nationale de Formation et 7 de l'ordonnance n°2/2002 du 26 février 2002 portant
de Perfectionnement Professionnels qui, au départ, connaissait restructuration de l'Université Omar BONGO de Libreville, 7
un fonctionnement efficient, mais a décliné au fil des années à et 8 de l'ordonnance n°4/2002 du 26 février 2002 portant
telle enseigne que les partenaires économiques qui étaient des création de l'Université des Sciences de la Santé, l'article 5
pourvoyeurs de fonds, aux côtés de l'Etat, s'en étaient alinéa 2 de l'ordonnance n°37/2010 du 12 novembre 2010
détournés ; que pour redynamiser cet établissement, il a portant création, organisation et fonctionnement de l'Institut
suggéré que soit mis en place en son sein un Conseil National Supérieur d'Agronomie et de Biotechnologies
d'administration dont lesdits partenaires économiques seront renvoient expressément au domaine du règlement et aux
membres ; statuts qui sont également des actes réglementaires,
l'organisation et le fonctionnement des établissements
Sur la possibilité d'édicter par voie réglementaire les d'enseignement supérieur ;
règles d'organisation et de fonctionnement des
établissements publics d'enseignement supérieur 9- Considérant, s'agissant de l'Agence Nationale de
Formation et de Perfectionnement Professionnels, que
6- Considérant qu'aux termes de l'article 5 de la loi l'ordonnance n°8/73/PR du 27 janvier 1973 portant création de
n°21/2000 du 10 janvier 2001 déterminant les principes cette structure, non seulement prévoit à l'article 12 que les
fondamentaux de l'enseignement supérieur en République statuts et les modalités de fonctionnement seront fixés par
Gabonaise "les universités regroupent divers établissements décret, mais encore que l'ordonnance n°48/77/PR du 28
d'enseignement supérieurs. Les facultés, les grandes écoles et septembre 1977 modifiant l'ordonnance qui porte création de
instituts constituent des établissements d'enseignement cet établissement prescrit en son article 3 que l'Agence est
supérieur"; que selon l'article 7 alinéa 2 de la même loi, administrée par un Conseil d'administration au sein duquel
"l'organisation et le fonctionnement des structures visées au siège les employeurs ;
présent article sont déterminés par les statuts de chaque
24 au 31 OCTOBRE 2012 - N°128 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1113
10- Considérant qu'il résulte de la combinaison de Fondateur : Mr DICK OGBONNA Chinedu, de nationalité
toutes ces dispositions que les règles d'organisation et de nigériane, né le 15/04/1980 à Ikwuano
fonctionnement des établissements publics d'enseignement Activité : Menuiserie, tapisserie.
supérieur peuvent être fixées par voie règlementaire sans qu'il Quartier & ville : Château (Abeilles) Port-Gentil ; B.P : 416 ;
soit nécessaire de modifier les textes législatifs créant les Tél : 07 53 51 19.
établissements d'enseignement supérieur susvisés ;
- Fiche de circuit n°002-15317 GU1 du 12/08/2008
Sur la possibilité ou non de prendre un texte unique pour concernant la société dénommée « QUINCAILLERIE
abroger certaines dispositions des lois portant création des GARRY »
établissements publics d'enseignement supérieur Fondateur : Mr GARRY Fousseni, de nationalisé malienne,
né le 01/01/1963 à Dioura
11- Considérant que les établissements publics Activité : Quincaillerie et vente de matériaux de construction.
d'enseignement supérieur ci-dessus visés ont été créés chacun Quartier & ville : Pk9 (à l'entrée de Bambouchine)-Libreville ;
par une loi spécifique, en raison de la particularité attachée à B.P : 1694.
l'enseignement dispensé au sein de chaque établissement ; que
dans le souci du respect du parallélisme des formes, il - Fiche de circuit n°005-14577 GU1 du 4/07/2008 concernant
convient de prendre, par voie règlementaire, un texte la société dénommée « OGOOUE WOOD & FOOD
d'application particulier pour chacun desdits établissements, TRADING »
en vue de réglementer leur organisation et leur Fondateur : Mr MVOUMA NDAKISSA Gabriel, de
fonctionnement ; nationalité gabonaise, né le 23/07/1970 à Franceville
Activité : Exploitation forestière, transport de grumes, bois
EST D'AVIS QUE : débité et du personnel forestier, exportation de grumes et bois
débité, importation du matériel forestier.
Article premier : Les textes législatifs qui ont créé les Quartier & ville : Cosmoparck (en face de la station Shell)-
établissements publics d'enseignement supérieur concernés Libreville ; B.P : 7819 ; Tél : 71889270.
ayant renvoyé les règles d'organisation et de fonctionnement
soit aux statuts, soit aux décrets, des textes d'application de - Fiche de circuit n°002-1869 GU8 du 10/06/2008 concernant
ces lois, relatifs à l'organisation et au fonctionnement desdits la société dénommée « ETS MANE SISSOKO ET FRERES »
établissements, peuvent être pris par voie règlementaire. Fondateur : Mr SISSOKO Amara, de nationalité malienne, né
le 01/01/1975 à Nioro
Article 2 : En vertu de la règle du parallélisme des formes, Activité : Briqueterie et vente de matériaux de construction et
chaque établissement d'enseignement public supérieur devra accessoires.
avoir un texte d'application spécifique. Quartier & ville : Barala Port-Gentil ; B.P : 1975 ; Tél :
07944561.
Article 3 : Le présent avis sera notifié au requérant, au
Président de la République, au Président du Sénat, au - Fiche de circuit n°003-1567 GU8 du 17/09/07 concernant la
Président de l'Assemblée Nationale et publié au Journal société dénommée « SOCIETE GABONAISE DE
Officiel de la République Gabonaise ou dans un journal CONSTRUCTION ET VENTE DE MATERIAUX DE
d'annonces légales. CONSTRUCTION »
Sigle : ETS BATI-FORT
Ainsi délibéré et décidé par la Cour Constitutionnelle Forme juridique : SARL
en sa séance du treize septembre deux mil douze, où Représentée par : Mr KOUMBA KONATE Lafia, de
siégeaient : nationalité gabonaise, né le 01/01/1947 à Bamako, agissant en
- Madame Marie-Madeleine MBORANTSUO, Président qualité de Gérant
- Messieurs : Activité principale : Etude et réalisation de tous travaux
Jean-Pierre NDONG découlant de la profession d'entrepreneur de bâtiments,
Michel ANCHOUEY travaux publics, la décoration, la réfection et l'entretien des
Hervé MOUTSINGA bâtiments, la réalisation, l'étude de tous travaux
Dominique BOUNGOUERE d'assainissement et d'aménagement des voies et réseaux
- Madame Louise ANGUE divers.
- Messieurs : Quartier & ville : Balise en face de CECADO Port-Gentil ;
Jean-Eugène KAKOU MAYAZA B.P : 1193.
Joseph MOUGUIAMA, membres, assistés de Maître
Romain MEA-NIONDO, Greffier. - Fiche de circuit n°002-10591 GU1 du 12/12/2006
_______________ concernant la société dénommée « ETS DIAMOUTENE
OUSMANE »
ACTES EN ABREGE Fondateur : Mr DIAMOUTENE Ousmane, de nationalité
__________ malienne, né le 01/01/1971 à Bamako
Activité : Récupération et dépôt de bois.
Déclarations de constitution de sociétés Quartier & ville : Atong-Abé (après la Station Shell)-
_______ Libreville ; B.P : 8751.
- Fiche de circuit n°001-1967 GU8 du 28/07/ 08 concernant la - Fiche de circuit n°003-404 GU8 du 18/05/05 concernant la
société dénommée « MENUISERIE DES ABEILLES » société dénommée « AVENUE MEUBLES »
1114 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 24 au 31 OCTOBRE 2012 - N°128
Fondateur : Mr NJI Erick, de nationalité camerounaise, né le la société dénommée « SOCIETE GABONAISE DE
20/02/1982 à Douala BATIMENT ET D'INFRASTRUCTURES »
Activité : Menuiserie, tapisserie, ébénisterie. Forme juridique : SARL UNIPERSONNELLE
Quartier & ville : Garage sissé Port-Gentil ; B.P : 892 ; Tél : Représentée par : Mr MBOUMBA Pelayo, de nationalité
07913498. gabonaise, né le 21/05/1972 à : Madrid, agissant en qualité de
Gérant
- Fiche de circuit n°001-5671 GU1 du 21/03/2005 concernant Activité principale : Construction bâtiments tous corps d'Etat,
la société dénommée « ETABLISSEMENT FAYE » travaux publics, pose climatisation et téléphonique, nettoyage
Fondateur : Mr FAYE Mamadou, de nationalité sénégalaise, industriel, entretien d'espaces verts, vente de matériaux de
né le 15/06/1959 au Sénégal construction et d'équipement mobilier.
Activité : Menuiserie. Quartier & ville : Ancien Sobraga (Poteau SEEG n°544407)-
Quartier & ville : Pas à Pas Port Gentil ; B.P : 893. Libreville ; B.P :8869 ; Tél : 6205651.
- Fiche de circuit n°001-541 GU8 du 25/07/05 concernant la - Fiche de circuit n°004-432 GU8 du 26/05/2005 concernant la
société dénommée « ENTREPRISE NYAMBI-VHEGH société dénommée « MOBILIER MOUTS »
BATIMENT ET DIVERS » Fondateur : Mr MOUTSINGA Célestin, de nationalité
Fondateur : Mr MOUNDOUNGA Dieudonné, de nationalité gabonaise, né le 15/08/1950 à Tchenguefala
gabonaise, né le 05/12/1965 à N'dendé Activité : Bâtiment et menuiserie.
Activité : Bâtiment et tout corps d'Etat. Quartier & ville : Balaran Port-Gentil ; B.P : 696 ; Tél :
Quartier & ville : Océan I Port-Gentil ; B.P : 133 ; Té1 : 07 38 07369846.
15 71.
- Fiche de circuit n°005-434 GU8 du 27/05/2005 concernant la
- Fiche de circuit n°002-20330 GU1 du 22/12/2005 société dénommée « MENUESERIE FIONOUKOU »
concernant la société dénommée « QUINCAILLERIE Fondateur : Mr FIONOUKOU Agbetomagnon, de nationalité
ISMAN » togolaise, né le 01/01/1930 à Abueke
Fondateur : Mr NWOSU Chimezie, de nationalité nigériane, Activité : Menuiserie, tapisserie, ébénisterie.
né le 28/09/1963 au Nigéria Quartier & ville : Café Rio Port-Gentil ; B.P : 2283 ; Tél :
Activité : Quincaillerie et vente de matériaux de construction. 560336.
Quartier & ville : Pk12 (au carrefour)-Libreville ; B.P : 19293 ;
Tél : 7521137
__________________________________________________
- Fiche de circuit n°005-7571 GU1 du 30/12/2005 concernant __________________________________________________
1er au 7 NOVEMBRE 2012
CINQUANTE TROISIEME ANNEE – N°129 PRIX: 2.000 Francs Dépôt légal 777
JOURNAL OFFICIEL
DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
POUR LES ABONNEMENTS ET LES ANNONCES :
“DIRECTION DES PUBLICATIONS OFFICIELLES” - LIBREVILLE - B. P. 563 - TEL. : 72.01.04
Ceux-ci sont payables d’avance, par mandat ou virement au nom de M. le Directeur “des Publications officielles” à Libreville
Compte courant postal N° 0101 100 2534, centre de Libreville.
SOMMAIRE
_____________________
ACTES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
_____________________
_____________ Décret n°0463/PR/MENESTFPCJS du 10 octobre 2012
portant attributions, organisation et fonctionnement de l'Agence
MINISTERE DE LA PROMOTION DES Nationale de Promotion Artistique et Culturelle………….…1117
INVESTISSEMENTS, DES TRAVAUX PUBLICS, DES _____________
TRANSPORTS, DE L'HABITAT ET DU TOURISME,
CHARGE DE L'AMENAGEMENT DU TERRITOIRE PRIMATURE
_______ _______
MINISTERE DE LA PROMOTION DES Article 7 : Le présent décret sera enregistré, publié selon la
INVESTISSEMENTS, DES TRAVAUX PUBLICS, DES procédure d'urgence et communiqué partout où besoin sera.
TRANSPORTS, DE L'HABITAT ET DU TOURISME,
CHARGE DE L'AMENAGEMENT DU TERRITOIRE Fait à Libreville, le 26 septembre 2012
_______
Par le Président de la République,
Décret n°0406/PR/MPITPTHTAT du 26 septembre Chef de l’Etat
2012 portant déclaration d'utilité publique la zone Ali BONGO ONDIMBA
économique a régime privilégié de Nkok
Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement
LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, Raymond NDONG SIMA
CHEF DE L'ETAT ;
Le Ministre de la Promotion des Investissements, des Travaux
Vu la Constitution ; Publics, des Transports, de l’Habitat et du Tourisme, chargé
Vu le décret n°0140/PR du 27 février 2012 portant de l’Aménagement du Territoire
nomination du Premier Ministre, Chef du Gouvernement ; Magloire NGAMBIA
Vu le décret n°0141/PR du 28 février 2012 portant
nomination des membres du Gouvernement de la République ; Le Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de
Vu la loi n°6/61 du 10 mai 1961 règlementant l’Immigration et de la Décentralisation
l'expropriation pour cause d'utilité publique ; Jean François NDONGOU
Vu la loi n°14/63 du 8 mai 1963 fixant la
composition du domaine de l'Etat et les règles qui en Le Ministre de l’Economie, de l’Emploi et du Développement
déterminent les modes de gestion et d'aliénation ; Durable
Vu l'ordonnance n°00005/PR/2012 du 13 février Luc OYOUBI
2012 fixant le régime de propriété foncière en République
gabonaise; Le Ministre du Budget, des Comptes Publics et de la Fonction
Vu le décret n°01500/PR/MHUEDD du 29 décembre Publique
2011 portant création et organisation de l'Agence Nationale de Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA
l'Urbanisme, des Travaux Topographiques et du Cadastre ; ___________
Vu le décret n°1496/MHUEDD du 29 décembre
2011 portant attributions et organisation du Ministère de Décret n°462/PR/MPITPTHTAT du 10 octobre 2012
l'Urbanisme, de l'Ecologie et du Développement Durable ; règlementant l'enregistrement et l'embarquement des
personnes à bord de certains navires et engins à passagers
Le Conseil d'Etat consulté ;
Le Conseil des ministres entendu ; LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
CHEF DE L'ETAT ;
DECRETE:
Vu la Constitution ;
Article 1er : Le présent décret, pris en application des Vu le décret n°0140/PR du 27 février 2012 portant
dispositions des articles 1 et 2 de la loi n°6/61 du 10 mai 1961 nomination du Premier Ministre, Chef du Gouvernement ;
susvisée, porte déclaration d'utilité publique. Vu le décret n°0141/PR du 28 février 2012 portant
nomination des membres du Gouvernement de la République ;
Article 2 : Est déclaré d'utilité publique, l'occupation par Vu la convention internationale du 10 janvier 1974
l'Etat, en vue de l'implantation de la zone économique a pour la sauvegarde de la vie humaine en mer et de
régime privilégié de Nkok, un terrain d'une superficie de 1390 l'habitabilité à bord des navires adopté à Londres en 1974 ;
ha limitée au nord par le chemin de fer, au sud par la rivière Vu la loi n°64/80 du 2 juin 1980 autorisant l'adhésion
Missole, à l'est par la route du centre de télécommunication de à la convention internationale pour la sauvegarde de la vie
Nkoltang et à l'ouest par le titre foncier n°16747 d'Olam- humaine en mer ;
Gabon. Vu le code international du 1er juillet 2004 pour la
sûreté des navires et des installations portuaires ;
Article 3 : Les limites géodésiques et le périmètre du terrain Vu le code communautaire de la marine marchande
définis à l'article 2 ci-dessus sont fixés dans les plans de CEMAC de 2001 ;
situation et de délimitation annexés au présent décret. Vu la loi n°10/63 du 12 janvier 1963 portant Code de
la Marine Marchande, ensemble les textes modificatifs
Article 4 : L'urgence est déclarée pour la prise en possession subséquents ;
des lieux visés par le présent décret. Vu le décret n°00047/PR/MTMM du 15 janvier 1982
portant attributions et organisation du Ministère des
Article 5 : Les expropriations nécessaires devront être Transports et de la Marine Marchande, ensemble les textes
réalisées dans le délai de douze mois à compter de la date de modificatifs subséquents ;
publication du présent décret.
Le Conseil d'Etat consulté ;
Le Conseil des ministres entendu ;
1116 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1er au 7 NOVEMBRE 2012 - N°129
DECRETE: Article 5 : Avant le départ du navire, le nombre de personnes
embarquées doit être communiqué au capitaine ainsi qu'à
Article 1er : Le présent décret, pris en application des l'agent de la compagnie chargé de l'enregistrement des
dispositions de l'article 51 de la Constitution et de la passagers ou à un service de la compagnie installé à terre
Convention internationale du 10 janvier 1974 susvisée, ayant les mêmes fonctions.
réglemente l'enregistrement et l'embarquement des personnes
à bord de certains navires et engins à passagers. Les dispositions matérielles prises en application des
dispositions de l'article 4 ci-dessus sont consignées sur un
Article 2 : Les dispositions du présent décret s'appliquent aux document détenu, en permanence, par le capitaine à bord du
navires et engins à passagers exploités en République navire.
gabonaise ou exploités hors du Gabon mais battant pavillon
gabonais. Article 6 : Les informations ci-après doivent être consignées
pour tous les navires ou engins à passagers qui partent d'un
Article 3 : Au sens du présent décret, on entend par : port gabonais et qui effectuent des voyages de plus de 20
milles à compter du point de départ :
- personnes : toutes les personnes se trouvant à bord, quel - les noms et prénoms des personnes à bord ;
que soit leur âge ; - le sexe ;
- l'indication de la catégorie d'âge ou bien l'âge ou encore
- zone maritime protégée : une zone maritime abritée des l'année de naissance de la personne ;
effets de la haute mer, dans laquelle un navire ne se trouve à - les renseignements sur les besoins particuliers de soins ou
aucun moment éloigné de plus de 6 milles d'un refuge où des d'assistance en cas d'urgence.
personnes naufragées peuvent gagner la terre et dans
laquelle la proximité des installations de recherche et de Ces informations sont recueillies avant l'appareillage
sauvetage est assurée ; et communiquées au plus tard 30 minutes après le départ du
navire ou engin à passagers à l'agent de la compagnie chargé
- service régulier : une série de traversées organisées de de l'enregistrement ou à un service de la compagnie installé à
façon à assurer une liaison entre ports d'un même pays ou de terre ayant les mêmes fonctions.
pays différents, soit selon un horaire publié, soit avec une
régularité ou une fréquence telle qu'elle constitue une série Article 7 : La compagnie doit s'assurer que les renseignements
systématique reconnaissable ; communiqués par les personnes ayant déclaré des besoins
particuliers de soins ou d'assistance en cas d'urgence sont
- compagnie : le propriétaire d'un navire à passagers, un correctement consignés et transmis au capitaine avant le
organisme, l'armateur gérant ou l'affréteur coque nue, auquel départ du navire ou engin à passagers.
le propriétaire a confié la responsabilité de l'exploitation du
navire à passagers ; Article 8 : Les erreurs et omissions sur les informations visées
à l'article 6 ci-dessus engagent la responsabilité personnelle
- code ISM : le code international de gestion pour la sécurité des seules personnes tenues à la déclaration de ces
de l'exploitation des navires et la prévention de la pollution, informations.
adopté par l'Organisation Maritime Internationale, par la
résolution A.741 (18) lors de son assemblée du 4 novembre Article 9 : La compagnie de tout navire ou engin à passagers
1993 ; battant le pavillon d'un Etat tiers appareillant d'un port situé en
dehors du Gabon mais à destination d'un port gabonais doit
- agent chargé de l'enregistrement des passagers : la veiller à ce que les informations sur le nombre de passagers
personne responsable à terre désignée par une compagnie en présents à bord, ainsi que les informations visées à l'article 6
vue de satisfaire aux obligations du code ISM ou une autre ci-dessus soient recueillies et conservées de manière à être
personne à terre désignée par la compagnie en qualité de disponibles pour les services responsables de la recherche et
responsable de la conservation des informations sur les du sauvetage en cas d'urgence ou d'accident.
personnes embarquées à bord d'un navire à passagers ;
Article 10 : Le capitaine s'assure avant le départ que le
- navire à passagers : un navire de mer ou un engin de mer nombre de personnes embarquées à bord d'un navire ou engin
à grande vitesse transportant plus de douze passagers ; à passagers n'excède pas le nombre total de personnes que le
navire est autorisé à transporter.
- engin à grande vitesse : un engin à grande vitesse tel que
défini par la règle X/01 de la convention internationale sur la Tous les navires et engins transportant des passagers
sauvegarde de la vie humaine en mer. ne peuvent appareiller que si les opérations de comptage
prescrites par les dispositions du présent décret ont été
Article 4 : Toutes les personnes embarquant dans les navires effectuées et si le nombre total des personnes présentes à bord
ou engins à passagers visés à l'article 2 ci-dessus doivent être n'excède pas les capacités attribuées audit navire ou engin.
comptées avant le départ de ces navires ou engins.
Article 11 : Toute compagnie responsable de l'exploitation
A cette fin, les compagnies exploitant ces navires ou d'un navire ou d'un engin à passagers soumis aux obligations
engins sont tenues de mettre en place un dispositif de prescrites par les articles 4 et 5 ci-dessus doit :
comptage approuvé par l'administration compétente. - instaurer un système d'enregistrement des informations
concernant les passagers, conformément aux dispositions de
l'article 14 ci-dessous et approuvé par l'administration ;
1er au 7 NOVEMBRE 2012 - N°129 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1117
- nommer un agent chargé du comptage et de Vu le décret n°0140/PR du 27 février 2012 portant
l'enregistrement nominatif des passagers, de la conservation nomination du Premier Ministre, Chef du Gouvernement ;
des informations et de leur transmission, en cas d'urgence ou Vu le décret n°0141/PR du 28 février 2012 portant
à la suite d'un accident aux organismes et autorités nomination des membres du Gouvernement ;
compétentes. Vu la loi n°020/2005 du 3 janvier 2006 fixant les
règles de création, d'organisation et de gestion des services de
Article 12 : La compagnie doit s'assurer que les informations l'Etat ;
visées aux articles 4 et 5 ci-dessus sont disponibles à tout Vu la loi n°11/82 du 24 janvier 1983 portant régime
moment pour être communiquées aux services responsables de juridique des établissements publics, des sociétés d'Etat, des
la recherche et du sauvetage. sociétés d'économie mixte et des sociétés à participation
financière publique ;
Les données à caractère personnel visées à l'article 6 Vu la loi n°12/82 du 24 janvier 1983 portant
ne sont pas conservées plus longtemps que nécessaire. organisation de la tutelle de l'Etat sur les établissements
publics, les sociétés d'Etat, les sociétés d'économie mixte et
Article 13 : L'administration procède à des contrôles sur le bon les sociétés à participation financière publique ;
fonctionnement des dispositifs approuvés d'enregistrement des Vu la loi n°19/82/PR du 24 janvier 1983 portant
informations visées à l'article 6 ci-dessus. création de l'Agence Nationale de Promotion Artistique et
Culturelle ;
Les agents habilités à effectuer ces contrôles ont libre Vu l'ordonnance n°0012/PR/2011 du 11 août 2011
accès à tout navire ou engin, au siège de la compagnie où sont portant modification de certaines dispositions de la loi n°1/87
enregistrées les informations requises, à tout document et du 29 juillet 1987 instituant la protection des droits d'auteur et
registre, ainsi qu'à tout fichier électronique faisant partie du des droits voisins en République gabonaise ;
dispositif d'enregistrement exploité par la compagnie. Vu le décret n°00396/PR/MCAEP du 9 mars 1983
portant statuts de l'Agence Nationale de Promotion Artistique
Article 14 : Les systèmes d'enregistrement doivent être et Culturelle ;
lisibles, disponibles, faciles et sécurisés. Vu le décret n°001718/PR/MCAEP du 30 décembre
1982 portant attributions et organisation du Ministère de la
Article 15 : Des textes réglementaires déterminent, en tant Culture, des Arts et de l'Education Populaire ;
que de besoin, les dispositions de toute nature nécessaires à
l'application du présent décret. Le Conseil d'Etat consulté ;
Le Conseil des ministres entendu ;
Article 16 : Le présent décret sera enregistré, publié selon la
procédure d'urgence et communiqué partout où besoin sera. DECRETE:
Fait à Libreville, le 10 octobre 2012 Article 1er : Le présent décret, pris en application des
dispositions de la loi n°020/2005 du 3 janvier 2006 susvisée,
Par le Président de la République, porte attributions, organisation et fonctionnement de l'Agence
Chef de l’Etat Nationale de Promotion Artistique et Culturelle, en abrégé
Ali BONGO ONDIMBA ANPAC.
Article 25 : La Direction des Ressources Humaines comprend : Article 33 : L'organisation et le fonctionnement de l'Agence
- le Service Administratif et du Personnel ; Comptable sont fixés conformément aux textes en vigueur.
- le Service de la Formation ;
- le Service des Affaires Sociales. Titre III : Des dispositions diverses et finales
Article 26 : Le Service Administratif et du Personnel est Article 34 : Des textes règlementaires déterminent, en tant
notamment chargé de : que de besoin, les dispositions de toute nature nécessaires à
- réceptionner, préparer, enregistrer et ventiler le courrier l'application du présent décret.
arrivée et départ ;
- initier à l'appréciation du Directeur Général les conventions Article 35 : Le présent décret, qui abroge toutes les
avec les établissements nationaux et internationaux de dispositions antérieures contraires, sera enregistré, publié
formation ; selon la procédure d'urgence et communiqué partout où besoin
- recueillir les dossiers de candidatures à un emploi de sera.
l'ANPAC ;
- préparer les décisions de congés et mettre à jour les pièces Fait à Libreville, le 10 octobre 2012
constitutives des dossiers des agents retraitables ;
- établir périodiquement un rapport d'activités. Par le Président de la République,
Chef de l’Etat
Article 27 : Le Service de la Formation est notamment chargé Ali BONGO ONDIMBA
de :
- recueillir les besoins exprimés en matière de formation et Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement
de stages ; Raymond NDONG SIMA
- transmettre les dossiers de candidature pour les inscriptions
aux stages professionnels ; Le Ministre de l’Education Nationale, de l’Enseignement
- tenir à jour le fichier de donateurs d'aides matérielles et de Supérieur et Technique, de la Formation Professionnelle et de
bourses de formation ; la Recherche Scientifique, chargé de la Culture, de la
- prendre des contacts avec les organismes et établissements Jeunesse et des Sports
susceptibles d'accueillir des agents proposés en formation ; Séraphin MOUNDOUNGA
- suivre l'évolution du personnel en formation ;
- établir périodiquement un rapport d'activités. Le Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de
l’Immigration et de la Décentralisation
Article 28 : Le Service des Affaires Sociales est notamment Jean François NDONGOU
chargé de :
- recueillir les demandes de décorations, de récompenses et Le Ministre du Budget, des Comptes Publics et de la Fonction
d'honorariats ; Publique
- instruire les demandes de congés de longues durées ou de Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA
maladies ;
1122 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1er au 7 NOVEMBRE 2012 - N°129
_____________ Article 5 : Le GROUPEX est un Comité interministériel
composé de représentants des ministères concernés par les
PRIMATURE activités du projet défini à l'article 2 ci -dessus.
_______
A cet effet, il est composé comme suit :
Arrêté n°7316/PM du 2 octobre 2012 portant - quatre représentants du Ministère de l'Industrie et des
création et fonctionnement du groupe d'experts nationaux en Mines, dont le Coordonateur Général, membres ;
charge du suivi du projet d'implantation de quatre usines - un représentant de la Primature, membre ;
industrielles en République gabonaise par la société - un représentant du Secrétariat Général du Gouvernement,
SOFERGAB membre ;
- deux représentants du Ministère de l'Economie, de l'Emploi
LE PREMIER MINISTRE, CHEF DU GOUVERNEMENT ; et du Développement Durable, membres ;
- un représentant du Ministère du Budget, des Comptes
Vu la Constitution ; Publics et de la Fonction Publique, membre ;
Vu le décret n°0140/PR du 27 février 2012 portant - deux représentants du Ministère de la Promotion des
nomination du Premier Ministre, Chef du Gouvernement ; Investissements, des Travaux Publics, des Transports, de
Vu le décret n°0141/PR du 28 février 2012 portant l'Habitat et du Tourisme, membres ;
nomination des membres du Gouvernement de la République ; - un représentant du Ministère du Pétrole, de l'Energie et des
Vu la loi n°001/2005 du 4 février 2005 portant statut Ressources Hydrauliques, membre ;
général de la Fonction Publique ; - un représentant du Ministère des Eaux et Forêts, membre.
Vu la loi n°14/2005 du 8 août 2005 portant Code de
Déontologie de la Fonction Publique ; Les membres prévus à l'alinéa ci-dessus sont
Vu le décret n°000269/PR/MMEPRH du 3 mai 2000 désignés par leurs hiérarchies respectives et nommés par
portant attributions et organisation du Ministère des Mines, de arrêté du Premier Ministre.
l'Energie, du Pétrole et des Ressources Hydrauliques ;
Vu les nécessités de service ; Article 6 : Le GROUPEX peut faire appel à toute expertise
nécessaire à l'accomplissement de sa mission.
ARRETE:
Article 7 : Le GROUPEX se réunit en tant que de besoin sur
Article 1er : Le présent arrêté, pris en application des convocation de son Coordonateur Général.
dispositions de l'article 29 de la Constitution, porte création et
fonctionnement du groupe d'experts nationaux en charge du Article 8 : Les frais relatifs au fonctionnement du GROUPEX
suivi du projet d'implantation de quatre usines industrielles en sont pris en charge par le budget de l'Etat.
République gabonaise par la société SOFERGAB.
Article 9 : Le présent arrêté sera enregistré, publié selon la
Article 2 : Il est créé et placé sous l'autorité du Premier procédure d'urgence et communiqué partout où besoin sera.
Ministre, chef du Gouvernement, un groupe d'experts
nationaux en charge du suivi du projet d'implantation de Fait à Libreville, le 2 octobre 2012
quatre usines industrielles en République gabonaise par la
société SOFERGAB, ci-après dénommé « GROUPEX ». Par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement
Article 3 : Le GROUPEX a pour missions, notamment : Arrêté n°7317/PM du 2 octobre 2012 instituant un
- de veiller à l'application du Protocole d'accord entre le Comité d'experts chargé d'élaborer les modalités de mise en
Gouvernement gabonais et la société SAMLO et gérer toute œuvre des recommandations des états généraux de
question d'interprétation relative audit protocole ; l’Education
- d'accélérer les négociations et les sessions techniques entre
les parties ; LE PREMIER MINISTRE CHEF DU GOUVERNEMENT ;
- de proposer toutes mesures susceptibles de permettre la
réalisation de l'objet du protocole. Vu la Constitution ;
Vu le décret n°0140/PR du 27 févier 2012 portant
Article 4 : Les projets concernés par le protocole d'accord visé nomination du Premier Ministre, Chef Gouvernement ;
à l'article 3 ci-dessus sont constitués par la réalisation d'usines Vu le décret n°0141/PR du 28 février 2012 portant
industrielles suivantes : nomination des membres du Gouvernement de le République ;
- une fonderie-laminoire ; Vu le décret n°380/PR du 7 avril 1986 fixant
- une usine de fusion et transformation de manganèse ; attributions du Premier Ministre ;
- une usine de traitement de minerai de fer couplée à une Vu les nécessités de services ;
unité de cogénération d'énergie électrique d'une capacité de
30 MW ; ARRETE:
- une scierie.
Article 1er : Le présent arrêté, prise en application des
dispositions de l’article 29 de la Constitution, institue un
Comité d'experts chargé d'élaborer les modalités de mise en
1er au 7 NOVEMBRE 2012 - N°129 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1123
œuvre des recommandations des états généraux de Article 7 : Les frais relatifs au fonctionnement du Comité sont
l’Education. pris en charge par le budget de l'Etat.
Article 2 : Il est institué et placé sous l’autorité du Premier Article 8 : Le présent arrêté sera enregistré, publié selon la
Ministre, Chef du Gouvernement, un Comité d’experts chargé procédure d'urgence et communiqué partout où besoin sera.
d'élaborer les modalités de mise en œuvre des
recommandations des états généraux de l’Education de mai Fait à Libreville, le 2 octobre 2012
2010, ci-après désigné « le Comité ».
Par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement
Article 3 : Le Comité a pour missions d'élaborer des
modalités de mise en œuvre des recommandations des états Raymond NDONG SIMA
généraux de l’Education de mai 2010. _______________
JOURNAL OFFICIEL
DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
POUR LES ABONNEMENTS ET LES ANNONCES :
“DIRECTION DES PUBLICATIONS OFFICIELLES” - LIBREVILLE - B. P. 563 - TEL. : 72.01.04
Ceux-ci sont payables d’avance, par mandat ou virement au nom de M. le Directeur “des Publications officielles” à Libreville
Compte courant postal N° 0101 100 2534, centre de Libreville.
SOMMAIRE
_____________________
ACTES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
_____________________
_____________ ordinaire…………………………………………………..1126
_____________ _______________
Arrêté n°8352/PM du 23 octobre 2012 portant Article 5 : La Commission se réunit en tant que de besoin sur
création et fonctionnement de la Commission de recensement, convocation de son Président. Ses travaux font l'objet d'un
d'études et de régularisation des situations administratives des procès-verbal dont copie est adressée au Premier Ministre,
agents publics sans affectation ni fonction Chef du Gouvernement.
LE PREMIER MINISTRE, CHEF DU GOUVERNEMENT ; Article 6 : La Commission établit un fichier statistique des
agents recensés. Ce fichier est communiqué à la Direction
Vu la Constitution ; Générale de la Fonction Publique qui en assure le suivi et en
Vu le décret n°0140/PR du 27 février 2012 portant publie les résultats.
nomination du Premier Ministre, Chef du Gouvernement ;
Vu le décret n°0141/PR du 28 février 2012 portant Article 7 : Les frais relatifs au fonctionnement de la
nomination des membres du Gouvernement de la République ; Commission sont à la charge du budget de l'Etat.
Vu le décret n°380/PR du 7 avril 1986 fixant les
attributions du Premier Ministre ; Article 8 : Des textes réglementaires déterminent, en tant que
Vu le décret n°1939/PR/PM du 7 novembre 1992 de besoin, les dispositions de toute nature nécessaire à
portant organisation et attributions des services du Premier l'application du présent arrêté.
Ministre, Chef du Gouvernement ;
Vu la loi n°001/2005 du 4 février 2005 portant statut Article 9 : Le présent arrêté sera enregistré, publié selon la
général de la Fonction Publique ; procédure d'urgence et communiqué partout où besoin sera.
Vu la loi n°020/2005 du 3 janvier 2006 fixant les
règles de création, d'organisation et de gestion des services de Fait à Libreville, le 23 octobre 2012
l'Etat ;
Vu la loi n°14/2005 du 8 aout 2005 portant Code de Par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement
Déontologie de la Fonction Publique ;
Vu la loi n°08/91 du 26 septembre 1991 portant statut Raymond NDONG SIMA
général des fonctionnaires ; _____________
Vu la loi n°8/88 du 31 juillet 1990 fixant les
conditions d'emploi des agents contractuels de l'Etat ; MINISTERE DE L’ECONOMIE, DE L’EMPLOI ET DU
Vu les nécessités de service ; DEVELOPPEMENT DURABLE
_________
ARRETE:
Décret n°0403/PR/MEEDD du 26 septembre 2012
Article 1er : Le présent arrêté, pris en application des déterminant la composition de la Commission nationale
dispositions de l'article 29 de la Constitution, porte création et d'étude des salaires
fonctionnement de la Commission de recensement, d'études et
de régularisation des situations administratives des agents LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE,
publics sans affectation ni fonction. CHEF DE L'ETAT ;
Article 1er : Le présent décret, pris en application des MINISTERE DE L'INTERIEUR, DE LA SECURITE
dispositions de l'article 255 du Code du Travail, détermine la PUBLIQUE, DE L'IMMIGRATION ET DE LA
composition de la Commission nationale d'étude des salaires, DECENTRALISATION
ci-après désignée « la Commission ». _________
Fait à Libreville, le 26 septembre 2012 Article 3 : Sous réserve des instructions expresses du
Président de la République, Chef de l'Etat ou du Premier
Par le Président de la République, Ministre, Chef du Gouvernement relatives à la nationalité du
Chef de l’Etat demandeur, le passeport est délivré sans condition d'âge et à
Ali BONGO ONDIMBA titre onéreux aux seules personnes de nationalité gabonaise
qui en font la demande.
Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement
Raymond NDONG SIMA Article 4 : La validité du passeport est de cinq ans. A
l'expiration de ce délai, le passeport fait l'objet d'un
Le Ministre de l’Economie, de l’Emploi et du Développement renouvellement.
Durable
Luc OYOUBI Article 5 : A peine de nullité, le passeport ne doit comporter
ni surcharge, ni grattage, ni rature de nature à mettre en doute
Le Ministre de la Promotion des Investissements, des Travaux la sincérité des mentions qu'il contient.
Publics, des Transports, de l’Habitat et du Tourisme, chargé
de l’Aménagement du Territoire
Magloire NGAMBIA
8 au 15 NOVEMBRE 2012 - N°130 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1127
Article 6 : La composition du dossier de demande ou de préjudice de l'exercice des poursuites pénales en cas
renouvellement du passeport est fixée par arrêté du Ministre d'infraction.
responsable sur proposition des services habilités.
Chapitre III : Des restrictions
Article 7 : Nul ne peut détenir plus d'un passeport.
Article 16 : La délivrance et le renouvellement du passeport
Article 8 : Il est procédé, au moment du dépôt de la demande peuvent être refusés à toute personne dont les activités dûment
d'établissement ou de renouvellement du passeport, au relevé prouvées sont de nature à troubler l'ordre et la paix publics ou
des empreintes digitales, de la signature et de la photographie à menacer la sûreté de l'Etat.
numérique du demandeur.
Article 17 : Il peut être procédé au retrait provisoire ou
Ces données à caractère personnel figurent définitif du passeport en cas de découverte postérieure des
obligatoirement sur le passeport. Elles sont conservées au sein faits visés à l'article 16 ci-dessus, ou lorsqu'il est prouvé que le
des services centraux de la Direction Générale de la titulaire a usé de manœuvres frauduleuses ou de documents
Documentation et de l'Immigration. faux lors de l'obtention du passeport.
Article 9 : En cas de perte, de vol ou de destruction d'un Chapitre IV : Des dispositions diverses et finales.
passeport en cours de validité, déclaration doit en être faite par
le titulaire aux services compétents de la Direction Générale Article 18 : Des instructions expresses du Directeur général
de la Documentation et de l'Immigration aux fins de de la Documentation et de l'Immigration déterminent les
délivrance d'un nouveau passeport à bref délai. dispositions pratiques relatives à l'établissement, à la
délivrance et au renouvellement du passeport.
Article 10 : Le refus de délivrance ou de renouvellement du
passeport à un demandeur doit être motivé et notifié à Article 19 : Les recours contre les mesures de restriction
l'intéressé au plus tard un mois après le dépôt du dossier. édictées au chapitre III ci-dessus sont portés devant le Conseil
d'Etat. Ces recours ne sont pas suspensifs, sauf décision
Chapitre II : De la procédure contraire de la juridiction saisie.
Article 16 : Sont soumis aux conditions et à la procédure de Article 24 : La licence administrative délivrée dans le cas de
demande de licence : l'article 23 ci-dessus et afférente à l'exploitation de
- tout changement dans la personne du titulaire ; l'établissement concerné est établie au nom de cet
- le transfert d'un établissement dans un autre lieu ; établissement.
- toute mutation de l'établissement.
1130 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 8 au 15 NOVEMBRE 2012 - N°130
Section 2 : Des sanctions préjudice de l'application des autres dispositions répressives
des textes en vigueur :
Article 25 : Les infractions aux dispositions du présent décret
entrainent les sanctions prévues au tableau ci-dessous, sans
INFRACTIONS SANCTIONS
Défaut de licence Amende de 24.000 F.CFA et fermeture définitive
Infraction sur la classification des licences - Amende de 24.000 F.CFA et fermeture provisoire de l'établissement
de 1 à 3 mois
- Fermeture définitive en cas de récidive
Déplacement frauduleux de l'établissement Amende de 24.000 F.CFA et fermeture définitive
Faux et usage de faux Amende de 24.000 F.CFA et fermeture définitive
Gérance non autorisée Amende de 24.000 F.CFA et fermeture provisoire de l'établissement de
1 à 3 mois
Défaut d'étalage de boissons Amende de 15.000 à 24.000 FCFA
Défaut de police d'assurances Amende de 24.000 F.CFA et fermeture définitive en cas de récidive
Non respect des règles d'hygiène et de salubrité publique Amende de 24.000 F.CFA et fermeture provisoire de l'établissement de
1 à 3 mois
Non affichage des pièces requises Amende de 15.000 à 24.000 FCFA
Non respect des heures d'ouverture et de fermeture - Amende forfaitaire de 24.000 F CFA
- Fermeture provisoire de 1 à 3 mois en cas de récidive
Diffusion bruyante de la musique ou nuisance sonore - Amende de 10.000 à 24000 F CFA
- fermeture provisoire de 1 à 3 mois
- fermeture définitive en cas de récidive
Article 1er : Le présent décret, pris en application des Fait à Libreville, le 10 octobre 2012
dispositions de l'article 51 de la Constitution, porte modification Par le Président de la République,
de certaines dispositions du décret n°000453/PR/MCAEP du 23 Chef de l’Etat
mai 2006 susvisé. Ali BONGO ONDIMBA
La conception d'éléments publicitaires utilisant les Le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, des Droits Humains
œuvres de l'esprit est obligatoirement assujettie à une licence et des Relations avec les Institutions Constitutionnelles, Porte-
délivrée par le Bureau gabonais des droits d'auteur et des parole du Gouvernement
droits voisins. Ida RETENO ASSONOUET
Tarif C : Ce tarif est relatif à l'édition d'œuvres Le Ministre du Budget, des Comptes Publics et de la Fonction
littéraires et assimilés. Publique
Rose Christiane OSSOUKA RAPONDA
Un timbre fourni par le BUGADA doit être fixé de
façon visible sur les phonogrammes et les vidéogrammes. Le Ministre des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Artisanat
et du Commerce
Les distributeurs sont tenus, avant tout Professeur Fidèle MENGUE M’ENGOUANG
dédouanement de marchandise, de se prémunir d'une _______________
quittance du BUGADA ».
ACTES EN ABREGE
« Article 4 nouveau : Les redevances des droits d'auteur et __________
des droits voisins sont versées dans un compte ouvert au nom
du BUGADA au Trésor public ». Déclarations de constitution de sociétés
_______
« Article 7 nouveau : Toute reproduction mécanique est
subordonnée au paiement préalable au BUGADA d'un droit - Fiche de circuit n°003-2821 GU8 du 29/12/09 concernant la
appelé : droit mécanique ». société dénommée « GABON EQUATEUR-SERVICES »
Fondateur : Mr ESSONO HAMMOUD Rajeh, de nationalité
« Article 13 nouveau : L'exploitation ou l'utilisation en public gabonaise, né le 01/07/1975 à Mlikh
d'une œuvre littéraire, scientifique ou artistique protégée aux Activité : Quincaillerie, vente de matériaux de construction
termes de la loi n°1/87 susvisée est soumise à l'autorisation du (bois, ciments, briques, sable, graviers)
BUGADA. Quartier & ville : Quartier château d'eau à coté de la station ;
Port-Gentil ; BP : 2937 ; Tél : 0764642.
Cette autorisation est délivrée après la demande
d'exploitation formulée par le requérant et l'acquittement par - Fiche de circuit n°005-4705 GU8 du 10/12/2010 concernant
ce dernier des redevances des droits d'auteur y relatives ». la société dénommée « D.N. T DU SUD »
Fondateur : Mr TABONGMO Michel, de nationalité
« Article 15 nouveau : La perception des redevances des camerounaise, né le 06/06/1961 à Dschang
droits d'auteur et des droits voisins est effectuée par le Activité : Sciage, menuiserie et ameublement.
BUGADA. Quartier & ville : Bac aviation ; Port-Gentil ; BP : 734 ; Tél :
07 15 85 59.
Toutefois, les services compétents chargés de la
perception peuvent avoir recours aux autres services de __________________________________________________
l'Etat ». __________________________________________________
16 au 23 NOVEMBRE 2012
CINQUANTE TROISIEME ANNEE – N°131 PRIX: 2.000 Francs Dépôt légal 777
JOURNAL OFFICIEL
DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
POUR LES ABONNEMENTS ET LES ANNONCES :
“DIRECTION DES PUBLICATIONS OFFICIELLES” - LIBREVILLE - B. P. 563 - TEL. : 72.01.04
Ceux-ci sont payables d’avance, par mandat ou virement au nom de M. le Directeur “des Publications officielles” à Libreville
Compte courant postal N° 0101 100 2534, centre de Libreville.
SOMMAIRE
_____________________
ACTES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
_____________________
_____________ ACTES EN ABREGE
__________
MINISTERE DU BUDGET, DES COMPTES PUBLICS
ET DE LA FONCTION PUBLIQUE Attributions de terrains ruraux……………………………1151
___________
Avis pour les conservations de la propriété foncière et les
Décret n°0405/PR/MBCPFPRE du 26 septembre 2012 fixant hypothèques………………………………………………1151
la nomenclature des pièces justificatives des recettes et des
dépenses publiques………………………………..….1133 __________________________________________
_______________ __________________________________________
16 au 23 NOVEMBRE 2012 - N°131 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1133
ACTES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE Vu le décret n°0692/PR/MBCPFPRE du 14 octobre
_____________ 2010 portant attributions et organisation du Ministère du
Budget, des Comptes Publics et de la Fonction Publique,
MINISTERE DU BUDGET, DES COMPTES PUBLICS Chargé de la Réforme de l'Etat, ensemble les textes
ET DE LA FONCTION PUBLIQUE modificatifs subséquents ;
___________ Vu le décret n°0169/PR/MBCPFPRE du 25 avril
2012 modifiant et complétant le décret°0692/PR/MBCPFPRE
Décret n°0405/PR/MBCPFPRE du 26 septembre du 14 octobre 2010 portant attributions et organisation du
2012 fixant la nomenclature des pièces justificatives des Ministère du Budget, des Comptes Publics et de la Fonction
recettes et des dépenses publiques Publique, Chargé de la Réforme de l'Etat ;
2) Consignations
a) Consignation de fonds
* Autorisation du Trésorier Payeur Général.
3) Dons et legs
* Correspondance d'une autorité gouvernementale ou de
l'organisme donateur ;
* Ordre de recette ;
* Délibération pour les collectivités locales.
Prise en charge d'un rejet de virement * avis de rejet émanant de la banque
Régularisation d’effets impayés * Encours
Avance consentie par les pétroliers * Demande d'avance du Ministre de l'Economie ;
* Correspondance de la société ayant consenti l'avance de
trésorerie plus échéancier de remboursement.
Prélèvement de la retenue de garantie * Marché ;
* Décompte.
Recettes en atténuation des dépenses * Instruction de l'ordonnateur au comptable ;
* Titre de paiement ;
16 au 23 NOVEMBRE 2012 - N°131 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1135
* Certificat de réimputation établi par la Direction du Réseau
Comptable et signé du Trésorier Payeur Général.
Remboursement de prêts à court terme Convention de prêt et grille de remboursement
Mouvements de fonds et transferts entre comptables a) Réception d’un approvisionnement
* Bordereau d’approvisionnement
Article 6 : En matière de dépenses, les opérations effectuées par les comptables publics concernent :
- les dépenses d'investissement ;
- les dépenses de fonctionnement ;
- les opérations relatives au règlement de la dette ;
- les opérations de trésorerie.
Article 7 : Les pièces justificatives relatives aux opérations de dépenses sont arrêtées comme suit :
• Transports
* Ordonnance de paiement ;
* Titre d'engagement-liquidation ;
* Titre de paiement ou bon de commande pour les crédits
délégués ;
* Facture certifiée et timbrée ;
* Echéancier de remboursement ou quittance de
reversement du montant mis à la charge du malade ;
* BST ;
* Décision d'évacuation sanitaire ;
* Bulletin solde ou carte retraité ou carte indigent ;
* Ordre d'affrètement (le cas échéant).
Frais d’hospitalisation * Ordonnance de paiement ;
* Titre d'engagement-liquidation ;
* Titre de paiement ou bon de commande pour les crédits
délégués ;
* Facture timbrée de la structure hospitalière chargée des
soins ;
* Echéancier de remboursement ou quittance de reversement
du montant mis à la charge du malade ;
* Prise en charge du centre hospitalier public ;
* Bulletin solde ou carte retraité ou carte indigent.
16 au 23 NOVEMBRE 2012 - N°131 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1141
Remboursements frais médicaux, diplomates et autres * Ordonnance de paiement ;
* Titre d'engagement-liquidation ;
* Titre de paiement ;
* Factures certifiées par le Ministère des Affaires Etrangères
ou autres.
Règlement des frais funéraires * Ordonnance·de paiement ;
* Titre d'engagement-liquidation ;
* Titre de paiement ;
* Prise en charge ;
* Acte de décès ;
* Bulletin de solde ou carte retraité ou carte indigent ;
* Décision de transfert du corps (si transfert).
Transports et déplacements 1. Frais de mission
• Rapatriement
* Ordonnance de paiement ;
* Titre d'engagement-liquidation ;
* Titre de paiement ;
* Facture certifiée et timbrée ;
* BST.
• Déplacements au Gabon
* Ordonnance de paiement ;
* Titre d'engagement-liquidation ;
* Titre de paiement ;
* Facture certifiée et timbrée ;
1142 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 16 au 23 NOVEMBRE 2012 - N°131
* BST ;
* Lettre d'engagement ou décision d'affectation.
6. Affrètements
* Ordonnance de paiement ;
* Titre d'engagement-liquidation ;
* Titre de paiement ;
* Facture certifiée et timbrée ;
* Ordre d'affrètement.
• Autres transports
* Ordonnance de paiement ;
* Titre d'engagement-liquidation ;
* Titre de paiement ou bon de commande pour les crédits
délégués ;
* Facture certifiée et timbrée ;
* BST ;
* Lettre de transport aérien (transport aérien) ;
* Connaissement maritime (fret maritime) ;
* Déclaration en douanes (frais de transit et
dédouanement).
Services professionnels et gardiennage Pour les marchés de l'Etat, des établissements publics
nationaux et des sociétés·d'Etat :
• Au profit de la victime
* Ordonnance de paiement ;
* Titre d'engagement-liquidation ;
* Titre de paiement ou bon de commande pour les crédits
délégués ;
* Acte de désistement légalisé par le Maire ;
* Décision du Ministre responsable ;
1144 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 16 au 23 NOVEMBRE 2012 - N°131
* Rapport d'expertise ;
* Décision du tribunal.
4. Cas de déguerpissements
* Ordonnance de paiement ;
* Titre d'engagement-liquidation ;
* Titre de paiement ou bon de commande pour les crédits
délégués ;
* PV de recensement et d'évaluation du cadre bâti ou des
cultures.
Bourses, accessoires et indemnités de stage * Ordonnance de paiement ;
* Titre d'engagement-liquidation ;
* Titre de paiement ;
* Etat de bourses ou accessoires ou autres validé par le
Directeur Général des Bourses et Stages et certifié par le
responsable de l'établissement et l'Intendant pour
l'enseignement secondaire ;
* Attestation de mise en stage ;
* Etat des sommes dues (indemnités de stage) ;
* Facture (frais de scolarité).
Autres formations (séminaires et colloques, jeux * Ordonnance de paiement ;
scolaires et universitaires ...) * Titre d'engagement-liquidation ;
* Titre de paiement ou bon de commande pour les crédits
délégués ;
* Facture certifiée par l'administrateur de crédits et timbrée ;
* Acte générateur de la dépense.
Autres allocations et indemnités * Ordonnance de paiement ;
* Titre d'engagement-liquidation ;
* Titre de paiement ou bon de commande pour les crédits
délégués ;
* Etat des sommes dues ;
* Acte générateur de la dépense.
Cotisations internationales * Ordonnance de paiement ;
* Titre d'engagement-liquidation ;
* Titre de paiement ;
* Délibération fixant le montant de la contribution.
16 au 23 NOVEMBRE 2012 - N°131 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1145
Mobilisation d'une régie d'avances * Ordonnance de paiement ;
* Titre d'engagement-liquidation ;
* Titre de paiement ou bon de commande pour les crédits
délégués ;
* Arrêté instituant la régie ;
* Caution (s'il y a lieu) ;
* Plan d'utilisation des crédits ;
* Quitus de la précédente régie ;
* Demande du Ministre intéressé.
Justifications des régies d'avance * Copie ordonnance de paiement ;
* Copie arrêté portant création de la régie ;
* Bordereau des pièces jointes ;
* Plan d'utilisation des crédits ;
* Factures certifiées par le régisseur et états de salaires ou de
perdîmes émargés des bénéficiaires ;
* Quittance de reversement et/ou titre de reversement ;
* Quitus délivré par le Comptable assignataire.
Solde permanente 1) Documents généraux
* Bordereaux de règlement numéraires ;
* Bordereaux d'ordonnancement ;
* Bordereaux de règlement bancaires ;
* Bordereaux de règlement CCP ;
* Solde permanent ;
* Ordonnances de paiement ;
* Bordereaux de règlement des billeteurs ;
* Bons de caisse (pour les paiements en numéraire) ;
* Titres de paiement (pour les paiements par virement) ;
* Bordereaux récapitulatifs des retenues ;
* Etats récapitulatifs des règlements ;
* Etat récapitulatif de la solde.
Solde occasionnelle 2) Documents spécifiques relatifs à la modification de la
situation du fonctionnaire
• Recrutement
* Arrêté d'intégration ou d'engagement ;
* Attestation de prise de service délivrée par
l'administration employeur ;
* Etat des sommes dues ;
* Attestation de non transport délivrée par le Ministère
employeur ;
* Attestation de non logement délivrée par la Direction
du Patrimoine Administratif et des Charges Communes
(DPACC) ;
* Attestation de non perception ou de perception de
présalaire ou attestation de cessation de paiement pour
les agents de la Santé et de l'Education Nationale
(primaire) ou de la Jeunesse et Sports délivrée par la
Direction Centrale du Personnel des ministères
concernés ;
* Premier bulletin de solde.
• Rectificatif à l'intégration
* Etat des sommes dues ;
* Arrêté d'intégration ou d'engagement ;
* Arrêté rectificatif d'intégration ;
* Attestation de prise de service délivrée par
l'administration employeur ;
* Dernier bulletin de solde de l’ancienne situation ;
* Premier bulletin de solde de la nouvelle situation.
• Titularisation/avancement
* Etat des sommes dues ;
* Texte portant avancement ;
* Premier bulletin de solde de la nouvelle situation.
• Prime de change
* Attestation de mise en stage hors zone FCFA signée du
Directeur Général de la Fonction Publique ou décret de
nomination s'agissant des diplomates et des autres
fonctionnaires ;
* Attestation de cessation de service délivrée par
l'administration employeur ;
1146 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 16 au 23 NOVEMBRE 2012 - N°131
* Premier bulletin de solde de la nouvelle situation.
• Solde à l'air
* Décision émanant de l'Etat-Major donnant droit au
bénéfice du droit à la solde à l'air ;
* Etat des sommes dues ;
* Premier bulletin de solde de la nouvelle situation.
• Indemnité de logement
* Attestation de prise de service délivrée par
l'administration employeur ;
* Etat des sommes dues ;
* Attestation de non logement délivrée par le Ministère
chargé du Budget pour les civils ou par le corps d'armée
pour les militaires ;
* Dernier bulletin de solde de l'ancienne situation ;
* Premier bulletin de solde de la nouvelle situation.
• Indemnité de fonction
* Décret de nomination ;
* Etat des sommes dues ;
* Attestation de prise de fonction délivrée par
l'administration employeur.
• Indemnité de transport
* Décret de nomination ;
* Attestation de prise de service ;
* Attestation de non transport signée par l'administration
employeur ;
* Etat des sommes dues ;
* Attestation de non transport délivrée par la DPACC ;
* Dernier bulletin de solde de l'ancienne situation ;
* Premier bulletin de solde de la nouvelle situation.
• Reprise en solde
- suite à une suspension de solde
* Etat de sommes dues ;
* Décision de suspension de solde + décision de
rétablissement de la solde signée du Secrétaire Général
du Ministère concerné ;
* Dernier bulletin de solde à l'ancienne situation ;
* Bulletins de la période de suspension ;
* Premier bulletin de solde de la nouvelle situation.
- suite à une mise à la retraite à tort
* Décision de mise à la retraite ;
* Texte portant annulation de la décision de mise à la
retraite ;
* Dernier bulletin de solde de l'ancienne situation ;
* Attestation de perception ou de non perception de la
pension ;
* Attestation de reprise de service.
16 au 23 NOVEMBRE 2012 - N°131 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1147
Les opérations relatives au règlement de la dette publique s'appuient sur les pièces justificatives suivantes :
16 au 23 NOVEMBRE 2012 - N°131 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1149
NATURE DE L'OPERATION PIECES JUSTIFICATIVES
Avances consenties au titre de la dette • Dette suivie par la Direction Générale de la Dette
*Mandat de trésorerie ;
* Mandat de paiement émis par la Direction Générale de
la Dette ;
*Loi autorisant l’emprunt ;
Conventions et avenants éventuels ;
*Echéancier et remboursement ;
*Avis d’échéancier.
Les pièces justificatives des opérations relatives au règlement de la dette publique sont réparties comme suit :
• Caution électorale
* Mandat de trésorerie ;
* Mainlevée du Ministère de l'Intérieur ;
* Quittance originale de versement ou duplicata le cas
échéant ;
* Demande de remboursement.
c) Transferts de recettes
* Déclaration de recette.
Article 8 : Les pièces justificatives nécessaires en matière de situation de disponibilités, aussi bien internes qu'externes, sont les
suivantes :
16 au 23 NOVEMBRE 2012 - N°131 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1151
Chapitre III : Des dispositions diverses et finales Directeur de société, domicilié à Libreville, de nationalité
gabonaise, une portion de la parcelle de terrain à titre de
Article 9 : Des textes réglementaires déterminent, en tant que terrain rural pour une superficie de 4350 m2, située à
de besoin, les dispositions de toute nature nécessaires à ESSASSA, laquelle avait été attribuée à Madame NTSAME
l'application du présent décret. OBAME épouse NGUEMA Madeleine.
Article 10 : Le présent décret, qui abroge toutes dispositions - Par arrêté n°0013/MISPID/PES/SG/SAD du 7 septembre
antérieures contraires, sera enregistré, publié selon la 2012 de Monsieur le Gouverneur de la province de l’Estuaire,
procédure d'urgence et communiqué partout où besoin sera. Jacques Denis TSANGA, il est modifié l’article 2 de l’arrêté
n°0028/MISPID/PES/CAB/SG/SAD du 8 avril 2010 ainsi
Fait à Libreville, le 26 septembre 2012 qu’il suit : « Le Conseil départemental du Cap Estérias est
tenu de réaliser les objectifs de mise en valeur consistant en
Par le Président de la République, l'aménagement des espaces, en la construction des maisons
Chef de l’Etat d'habitation en matériaux durables et en l'édification des
Ali BONGO ONDIMBA clôtures sur une étendue égale à la superficie concédée ».
JOURNAL OFFICIEL
DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
POUR LES ABONNEMENTS ET LES ANNONCES :
“DIRECTION DES PUBLICATIONS OFFICIELLES” - LIBREVILLE - B. P. 563 - TEL. : 72.01.04
Ceux-ci sont payables d’avance, par mandat ou virement au nom de M. le Directeur “des Publications officielles” à Libreville
Compte courant postal N° 0101 100 2534, centre de Libreville.
SOMMAIRE
_____________________
ACTES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
_____________________
_____________ résultats des élections partielles d'un sénateur et des députés à
l'Assemblée Nationale du 5 mai 2012…………………....1155
MINISTERE DES EAUX ET FORETS
_______ Décision n°078/CC du 30 octobre 2012 relative à la requête
du Parti Démocratique Gabonais, représenté par son Secrétaire
Décret n°0414/PR/MEF du 4 octobre 2012 portant mise en Général, Monsieur Faustin BOUKOUBI, tendant au
réserve d'une zone au nord de la Lopé destinée aux remplacement d'un conseiller au Conseil départemental de la
manœuvres militaires……………………………………..1153 Douigny, province de la Nyanga………………………....1157
Article 1er : Le présent décret, pris en application des Article 4 : Le présent décret ne donne droit à aucune
dispositions de l'article 67 de la loi n°16/01 du 31 décembre exploitation de bois, de faune ou des autres produits forestiers.
2001 susvisée, porte mise en réserve d'une zone d’un seul
tenant située au nord de la Lopé, province de l'Ogooué-Ivindo, Toutefois, pour des besoins de construction
d'une superficie de 44 710 hectares destinée aux forces de d'infrastructures tels des campements, bivouacs, buses ou des
défense pour les manœuvres militaires. ponts, une autorisation spéciale de coupe de bois est délivrée
sur demande par l’administration des Eaux et Forêts.
Article 2 : Les limites de la zone attribuée aux manœuvres
militaires sont définies comme suit : Article 5 : La zone concédée aux forces de défense, à durée
- le point d'origine O est la borne géodésique de 2ème ordre indéterminée et exemptée du paiement de toute taxe, est
situé à Bisouma, sur l'axe routier Alembé-Lopé ; exclusivement réservée aux manœuvres militaires, sous
- le point A, sur l'axe routier Alembé-Lopé, est situé à 1843 réserve du respect des règlements restrictifs pour nécessité
m de 0 selon un orientement géographique de 271° ; d'aménagement ou de protection pris par l’administration des
- le point B, sur l'axe routier Alembé-Lopé, est situé à 1193 Eaux et Forêts.
m de A selon un orientement géographique de 285° ;
- la limite AB est matérialisée par l’axe routier Alembé- Article 6 : Des textes réglementaires déterminent, en tant que
Lopé ; de besoin, les dispositions de toute nature nécessaires à
- le point C est situé à 1403 m de B selon un orientement l’application du présent décret.
géographique de 343° ;
- le point D est situé à 2397 m de C selon un orientement Article 7 : Le présent décret sera enregistré, publié au Journal
géographique de 318° ; Officiel et communiqué partout où besoin sera.
- le point E est situé à 1928 m de D selon un orientement
géographique de 259° ; Fait à Libreville, le 4 octobre 2012
- le point F est situé à 2486 m de E selon un orientement
géographique de 307° ; Par le Président de la République,
- le point G est situé à 1273 m de F selon un orientement Chef de l’Etat
géographique de 283-30 ; Ali BONGO ONDIMBA
- le point H est situé à 1828 m de G selon un orientement
géographique 241 ° ; Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement
- le point I est situé à 1126 m de H selon un orientement Raymond NDONG SIMA
géographique de 210° ;
1154 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 24 au 30 NOVEMBRE 2012 - N°132
Le Ministre des Eaux et Forêts Article 2 : Le classement de la zone susvisée a pour objet la
Gabriel NTCHANGO protection de la flore, de la faune, de la partie intacte du site,
ainsi que la restauration et le développement des activités
Le Ministre de la Défense Nationale compatibles avec sa mission, notamment le loisir, le tourisme,
Pacôme Rufin ONDZOUNGA la science et l'éducation.
Le Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de Article 3 : Les limites de l'Arboretum Raponda-Walker sont
l’Immigration et de la Décentralisation les suivantes :
Jean François NDONGOU - Le point A d'origine est situé au carrefour de la route du
Cap Santa-Clara avec celle du Cap Esterias, au point
P. Le Ministre de l’Economie, de l’Emploi et du géographique 9°21'26"E / 0°32'52" N ;
Développement Durable - Le point B est situé à 2.020 mètres du point A à
P.O. Le Ministre Délégué l'intersection de la route du Cap Esterias avec celle qui mène
Désiré GUEDON vers le village de Malibé II, au point géographique
9°21'32"E / 0°33'57" N ;
Le Ministre de la Promotion des Investissements, des Travaux - Le point C est situé à 2.480 mètres du point B au carrefour
Publics, des Transports, de l’Habitat et du Tourisme, chargé de la route qui mène vers Malibé I et II, au point
de l’Aménagement du Territoire géographique 9°22'50"E / 0°34'19" N ;
Magloire NGAMBIA - Le point D est situé à 3.090 mètres du point C suivant la
_________ route qui mène depuis Malibé II, jusqu'à la source de la
rivière nord de la rivière Malibé, au point géographique
Décret n°0460/PR/MEF du 10 octobre 2012 portant 9°23'58"E / 0°35'22" N ;
classement de l'Arboretum Raponda-Walker - Le point E est situé à 2.560 mètres du point D suivant la
rivière, au point géographique 9°24'37"E / 0°34'12" N ;
LE PRESIDENT DE LA REPUBUQUE, - Le Point F est situé à 5.430 mètres du point E en suivant le
CHEF DE L'ETAT ; cours de la rivière, à l'embouchure de la rivière Mamboubé,
au point géographique 9°26'9"E / 0°3453" N ;
Vu la Constitution ; - Le point G est situé sur la rivière Mamboubé à 4.080
Vu le décret n°0140/PR du 27 février 2012 portant mètres N du point F en suivant le cours de la rivière, au
nomination du Premier Ministre, Chef du Gouvernement ; point géographique 9°26'28" E / 0°36'26" N ;
Vu le décret n°0141/PR du 28 février 2012 portant - Le point H est situé au bord de mer à la limite des vasières
nomination des membres du Gouvernement de la République ; à la marée basse à 7.020 mètres du point G suivant le cours
Vu la loi n°16/2001 du 31 décembre 2001 portant de la rivière Mamboubé, au point géographique 9°26'23" E /
Code Forestier en République gabonaise, ensemble les textes 0°38'42" N ;
modificatifs subséquents ; - Le point I est situé au bord de mer au confluent de la
Vu la loi n°3/2007 du 27 août 2007 relative aux parcs rivière Evouno à 2 .520 mètres du point H suivant la limite
nationaux ; des vasières à la marée basse, au point géographique
Vu le décret n°1403/PR/MEFCR du 17 octobre 1983 9°25'8"E / 0°38'40" N ;
portant déclassement de trois parcelles de la forêt classée de la - Le point J est situé à 2.060 mètres du point I suivant le
Mondah, ensemble les textes modificatifs subséquents ; cours de la rivière Evouno, sur le confluent avec un
Vu le décret n°692/PR/MEFEPEPN du 24 août 2004 tributaire qui coule vers le sud-ouest, au point géographique
fixant les conditions d'exercice des droits d'usage coutumiers 9°24'39"E / 0°37'55" N ;
en matière de forêt, de faune, de chasse et de pêche ; - Le point K est situé à la source de la tributaire de la rivière
Vu le décret n°1024/PR/MEFEPEPN du 1er Evouno à 2 .650 mètres du point J suivant le cours du
décembre 2004 fixant les modalités de classement et de tributaire, au point géographique 9°23'42"E / 0°37'9" N ;
déclassement des forêts de l'Etat ; - Le point L est situé sur une piste qui mène à Bolokoboué, à
Vu le décret n°0034/PR/MEFEPPN du 9 janvier 500 mètres du point K suivant une ligne droite, sur le point
2008 fixant les statuts de l'Agence Nationale des Parcs culminant de 13 mètres, au point géographique 9°23'42"E /
Nationaux ; 0°37'9" N ;
Vu le décret n° 19/PR/MEFPREN du 22 janvier 2004 - Le point M est situé à 1.780 mètres du point L suivant une
portant déclassement de deux parcelles à l'intérieur de la Forêt piste, au point géographique 9°22'47"E / 0°36'19" N ;
Classée de la Mondah ; - Le point N est situé sur la source d'un tributaire de la
rivière Mabagna, à 600 mètres à l'Ouest du point M suivant
Le Conseil d'Etat consulté ; une ligne droite, au point géographique 9°22'28"E / 0°36'19"
Le Conseil des Ministres entendu ; N;
- Le point O est situé sur le confluent de la rivière Mabagna
DECRETE: avec la rivière Bagna, à 2.040 mètres à l'Ouest du point N
suivant le cours d'eau, au point géographique 9°21'38" E /
Article 1er : Le présent décret, pris en application des 0°36'26" N ;
dispositions des articles 8 et 9 de la loi n°16/2001 du 31 - Le point P est situé à la source de la rivière Bagna, à 2.300
décembre 2001 susvisée, porte classement d'un arboretum mètres à l'Ouest du point O suivant le cours d'eau, au point
dans la forêt de la Mondah, province de l'Estuaire, d'une géographique 9°20'34"E / 0°367.6" N ;
superficie de 6747 hectares, ci-après dénommée « Arboretum - Le point Q est situé au carrefour de la route de
Raponda-Walker ». Bolokouboué et de la route de Libreville-Cap Esterias, à 590
24 au 30 NOVEMBRE 2012 - N°132 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1155
mètres à l'Ouest du point P, au point géographique Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement
9°20'15"E / 0°36' 8.5" N ; Raymond NDONG SIMA
- Le point R est situé sur le confluent de deux rivières, à
1.150 mètres du point Q, au point géographique 9°19'38" E / Le Ministre des Eaux et Forêts
0°36'04" N ; Gabriel NTCHANGO
- Le point S est situé sur le cours d'eau à 1.020 mètres du
point R, au point géographique 9°19'36" E / 0°35'37" N ; Le Ministre de l’Economie, de l’Emploi et du Développement
- Le Point T est situé sur un cours d'eau à 1 640 mètres à Durable
l'Ouest du point S suivant une ligne droite, au point Luc OYOUBI
géographique 9°18'43" E / 0°35'37" N ;
- Le point U est situé sur le bord de mer juste au sud du Cap Le Ministre de la Promotion des Investissements, des Travaux
des Pères sur le cours d'eau à 200 mètres du point T, au Publics, des Transports, de l’Habitat et du Tourisme, chargé
point géographique 9°18'37" E / 0°35'39" N ; de l’Aménagement du Territoire
- Le point V est situé sur la piste menant vers Otende, à Magloire NGAMBIA
7.290 mètres au sud du point U, suivant le bord de mer, au
point géographique 9°18'40" E / 0°31'53" N ; Le Ministres du Pétrole, de l’Energie et des Ressources
- Le point W est situé à un carrefour, à 2.415 mètres du point Hydrauliques
V, au point géographique 9°19'34" E / 0°32'24" N ; Etienne Dieudonné NGOUBOU
- Le point X est situé à 440 mètres au Nord Est du point W,
à la source d'un tributaire de la rivière Otende, au point Le Ministre de l’Industrie et des Mines
géographique 9°19'46"E / 0°3232" N ; Régis IMMONGAULT TATANGANI
- Le point Y est situé à 1 670 mètres du point X suivant le _____________
cours d'eau, sur la route de Cap Esterias et à 2.490 mètres du
point A, au point géographique 9°19'46" E / 0°32'32" N. COUR CONSTITUTIONNELLE
_______
Article 4 : Sont interdits à l'intérieur de l'Arboretum Raponda-
Walker : Décision n°060/CC du 2 juin 2012 portant
- les défrichements dans la partie intacte ; proclamation des résultats des élections partielles d'un
- l'extraction des produits de carrières et des substances sénateur et des députés à l'Assemblée Nationale du 5 mai
minérales ; 2012
- la chasse et la pêche ;
- l'exploitation des produits forestiers de toute nature, sauf AU NOM DU PEUPLE GABONAIS ;
pour les besoins de la recherche scientifique. LA COUR CONSTITUTIONNELLE ;
Province de l’Ogooué-Lolo, département de la Lolo- Article 2 : La présente proclamation sera notifiée au Président
Bouenguidi (Koula-Moutou), 2ème siège de la République, au Premier Ministre, au Président du Sénat,
au Président de l'Assemblée Nationale et publiée au Journal
Inscrits 3 482 Officiel de la République Gabonaise ou dans un journal
votants 1 908 d'annonces légales.
bulletins blancs ou nuls 76
Suffrages exprimés: 1 832 Ainsi délibéré et décidé par la Cour Constitutionnelle
Taux de participation : 54,80% en sa séance du deux juin deux mil douze, où siégeaient :
- Madame Marie Madeleine MBORANTSUO, Président
Ont obtenu : - Messieurs :
Jean-Pierre NDONG
Noms Prénoms Partis Voix pourcentage
Michel ANCHOUEY
obtenues
Dominique BOUNGOUERE
MINDOINGANI Gaston CLR 576 31,44%
MOUELE Guy Carly PDG 1 242 67,80% - Madame Louise ANGUE
TCHANGA Paulin 14 0,76% - Messieurs :
Jean Eugène KAKOU-MAYAZA,
Est élu(e) : Joseph MOUGUIAMA, membres, Marc Aurélien
TONJOKOUE, commissaire à la loi, assistés de Maître
Noms Prénoms Partis Voix pourcentage Jean-Laurent TSINGA, Greffier en Chef Adjoint.
obtenues ______________
MOUELE Guy Carly PDG 1 242 67,80%
Décision n°078/CC du 30 octobre 2012 relative à la
Province du Woleu-Ntem, département de l’Okano requête du Parti Démocratique Gabonais, représenté par son
(Mitzic), 2ème siège Secrétaire Général, Monsieur Faustin BOUKOUBI, tendant
au remplacement d'un conseiller au Conseil départemental de
Inscrits 5 338 la Douigny, province de la Nyanga
votants 1 369
bulletins blancs ou nuls 61 AU NOM DU PEUPLE GABONAIS ;
Suffrages exprimés: 1 308 LA COUR CONSTITUTIONNELLE ;
Taux de participation : 25,65%
1158 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 24 au 30 NOVEMBRE 2012 - N°132
Vu la requête enregistrée au Greffe de la Cour le 15 DECIDE:
octobre 2012 sous le n°070/GCC, par laquelle le Parti
Démocratique Gabonais, représenté par son Secrétaire Article premier : Il est constaté la vacance d'un siège d'élu au
Général, Monsieur Faustin BOUKOUBI, a saisi la Cour Conseil départemental de la Douigny, province de la Nyanga,
Constitutionnelle aux fins, d'une part, de faire constater la suite au décès de Norbert MIHINDOU.
vacance d'un siège d'élu au Conseil départemental de la
Douigny, province de la Nyanga, suite au décès de Norbert Article 2 : Monsieur Sylvain NDO, candidat qui suit
MIHINDOU et, d'autre part, de voir procéder au immédiatement le dernier candidat proclamé élu sur la liste de
remplacement de ce dernier par Monsieur Sylvain NDO, candidatures présentée par le Parti Démocratique Gabonais,
candidat qui suit immédiatement le dernier candidat proclamé est proclamé élu Conseiller au Conseil départemental de la
élu sur la liste de candidatures présentée par ledit parti Douigny, province de la Nyanga, en remplacement de Norbert
politique ; MIHINDOU.
Vu la Constitution ;
Vu la loi organique n°9/91 du 26 septembre 1991 sur Article 3 : La présente décision sera notifiée au requérant, au
la Cour Constitutionnelle, modifiée par la loi organique Président de la République, au Premier Ministre, au Président
n°009/2011 du 25 septembre 2011 ; du Sénat, au Président de l'Assemblée Nationale,
Vu la loi n°7/96 du 12 mars 1996 portant dispositions communiquée au Ministre chargé de l'Intérieur et publiée au
communes à toutes les élections politiques, modifiée par Journal Officiel de la République Gabonaise ou dans un
l'ordonnance n°009/PR/2011 du 11 août 2011 ; journal d'annonces légales.
Vu la loi n°19/96 du 15 avril 1996 relative à
l'élection des membres des conseils départementaux et des Ainsi délibéré et décidé par la Cour Constitutionnelle
conseils municipaux ; en sa séance du trente octobre deux mil douze où siégeaient :
Vu la décision de la Cour Constitutionnelle - Madame Marie Madeleine MBORANTSUO, Président
n°038/CC du 6 mai 2008 relative à la proclamation des - M. Hervé MOUTSINGA
résultats de l'élection des membres des conseils - Madame Louise ANGUE
départementaux et des conseils municipaux des 27, 29 et 30 - M. Christian BAPTISTE QUENTIN
avril 2008 ; - Madame Claudine MENVOULA ME NZE ép.
Vu la décision de la Cour Constitutionnelle ADJEMBIMANDE
n°005/CC du 2 mars 2010 relative au remplacement d'un - M. François de Paul ADIWA-ANTONY
conseiller au Conseil départemental de la Douigny, Province - M. Christian BIGNOUMBA FERNANDES
de la NYANGA ; - M. Jacques LEBAMA
Le Rapporteur ayant été entendu ; - Madame Afriquita Dolorès AGONDJO, membres, assistés
de Maître Augustine GROS-ZAGALI, Greffier.
1- Considérant que par requête susvisée, le Parti _______________
Démocratique Gabonais, représenté par son Secrétaire
Général, Monsieur Faustin BOUKOUBI, a saisi la Cour ACTES EN ABREGE
Constitutionnelle aux fins, d'une part, de faire constater la __________
vacance d'un siège d'élu au Conseil départemental de la
Douigny, province de la Nyanga, suite au décès de Norbert Attributions de terrains ruraux
MIHINDOU et, d'autre part, de voir procéder au _______
remplacement de ce dernier par Monsieur Sylvain NDO,
candidat qui suit immédiatement le dernier candidat proclamé - Par arrêté n°0015/MISPID/PES/SG/SAD du 7 septembre
élu sur la liste de candidatures présentée par ledit parti 2012 de Monsieur le Gouverneur de la province de l’Estuaire,
politique ; Jacques Denis TSANGA, il est modifié l’article 2 de l’arrêté
n°0029/MISPID/PES/CAB/SG/SAD du 8 avril 2010 ainsi
2- Considérant qu'au soutien de sa requête, le qu’il suit : « Le Conseil départemental du CAP Estérias est
Secrétaire Général du Parti Démocratique Gabonais, Monsieur tenu de réaliser les objectifs de mise en valeur consistant en
Faustin BOUKOUBI, verse au dossier l'acte de décès de l'aménagement des espaces, en la construction des maisons
Norbert MIHINDOU ; d'habitation en matériaux durables et en l'édification des
clôtures sur une étendue égale à la superficie concédée ».
3- Considérant qu'aux termes de l'article 15 de la loi
n°19/96 du 15 avril 1996 susvisée, en cas de démission ou de - Par arrêté n°0016/MISPID/PES/SG/SAD du 7 septembre
décès d'un ou de plusieurs membres d'un conseil, il est pourvu 2012 de Monsieur le Gouverneur de la province de l’Estuaire,
à son ou à leur remplacement par le ou les candidats qui le suit Jacques Denis TSANGA, il est prorogé de deux (2) ans non
ou les suivent immédiatement sur la liste de candidatures ; renouvelable, à compter de la date de signature du présent
arrêté, le délai de mise en valeur d'un terrain rural d'une
4- Considérant qu'en conséquence de ce qui précède, superficie de 14ha 50a 00ca situé à MAKWENGUE dans le
il y a lieu, d'une part, de constater la vacance d'un siège d'élu 1er Campement sur la route du Cap Estérias, attribué au
au Conseil départemental de la Douigny, province de la Conseil départemental du Cap par arrêté
NYANGA, suite au décès de Norbert MIHINDOU et, d'autre n°0029/MISPID/PES/CAB/SG/SAD du 8 avril 2010.
part, de proclamer élu Conseiller départemental, Monsieur
Sylvain NDO, candidat qui suit immédiatement le dernier
candidat proclamé élu sur la liste de candidatures présentée
par le Parti Démocratique Gabonais ; __________________________________________________
__________________________________________________
1er au 7 DECEMBRE 2012
CINQUANTE TROISIEME ANNEE – N°133 PRIX: 2.000 Francs Dépôt légal 777
JOURNAL OFFICIEL
DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
POUR LES ABONNEMENTS ET LES ANNONCES :
“DIRECTION DES PUBLICATIONS OFFICIELLES” - LIBREVILLE - B. P. 563 - TEL. : 72.01.04
Ceux-ci sont payables d’avance, par mandat ou virement au nom de M. le Directeur “des Publications officielles” à Libreville
Compte courant postal N° 0101 100 2534, centre de Libreville.
SOMMAIRE
_____________________
ACTES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
_____________________
_____________ remplacement de deux conseillers au Conseil municipal du
2ème arrondissement de la commune de Tchibanga, province de
COUR CONSTITUTIONNELLE la Nyanga et à l'élection du 1er Maire adjoint de ladite
___________ commune………………………………………………....1160
1- Considérant que par requête susvisée, le Président Article 2 : Monsieur Norbert MAVIOGA MASSAMBA et
par intérim du Parti Gabonais du Centre Indépendant, Madame Angélique TSONA MIKALA, candidats qui suivent
Monsieur Lucchéri GAHILA, a saisi la Cour Constitutionnelle immédiatement le dernier candidat proclamé élu sur la liste de
aux fins, d'une part, de faire constater la vacance de deux candidatures présentée par le Parti Gabonais du Centre
sièges d'élus au Conseil municipal du 2ème arrondissement de Indépendant, sont proclamés élus conseillers au Conseil
la commune de Tchibanga, province de la Nyanga, suite au municipal du 2ème arrondissement de la commune de
décès de Omer MORSI MIHINDOU et à la démission de Tchibanga, province de la Nyanga, en remplacement de Omer
Monsieur Privat NZIENGUI NZIENGUI, premier Maire MORSI MIHINDOU et de Monsieur Privat NZIENGUI
adjoint de ladite commune et, d'autre part, de voir procéder au NZIENGUI.
remplacement de ces derniers par Monsieur Norbert
MAVIOGA MASSAMBA et Madame Angélique TSONA Article 3 : Pour pourvoir le poste de premier Maire adjoint de
MIKALA, candidats qui suivent immédiatement le dernier la commune de Tchibanga devenu vacant suite à la démission
candidat proclamé élu sur la liste de candidatures présentée de Monsieur Privat NZIENGUI NZIENGUI, il y a lieu de
par ledit parti politique, ainsi qu'à l'élection en vue de pourvoir procéder à l'élection du nouveau Maire adjoint dans les huit
le poste de premier Maire adjoint de la commune de jours qui suivent la notification de la présente décision à
Tchibanga ; l'autorité administrative compétente.
2- Considérant qu'à l'appui de sa requête, le Président Article 4 : La présente décision sera notifiée au requérant, au
par intérim du Parti Gabonais du Centre Indépendant verse au Président de la République, au Premier Ministre, au Président
dossier l'acte de décès de Omer MORSI MIHINDOU et la du Sénat, au Président de l'Assemblée Nationale,
lettre de démission de Monsieur Privat NZIENGUI communiquée au Ministre chargé de l'Intérieur et publiée au
NZIENGUI ; Journal Officiel de la République Gabonaise ou dans un
journal d'annonces légales.
3- Considérant qu'aux termes des articles 15 et 18 de
la loi n°19/96 du 15 avril 1996 susvisée, en cas de démission Ainsi délibéré et décidé par la Cour Constitutionnelle
ou de décès d'un ou de plusieurs membres d'un conseil, il est en sa séance du treize novembre deux mil douze où
pourvu à son ou à leur remplacement par le ou les candidats siégeaient :
qui le suit ou les suivent immédiatement sur la liste de - Madame Marie Madeleine MBORANTSUO, Président
candidatures ; que suivant l'article 21 de la même loi, les - M. Hervé MOUTSINGA
maires des communes et leurs adjoints sont élus par les - Madame Louise ANGUE
conseillers municipaux à la première session du Conseil - M. Christian BAPTISTE QUENTIN
municipal, en son sein, à bulletin secret et à la majorité - Madame Claudine MENVOULA ME NZE ép.
absolue au premier tour et à la majorité relative au deuxième ADJEMBIMANDE
tour ; que le Conseil municipal est convoqué à cet effet par - M. François de Paul ADIWA-ANTONY
l'autorité de tutelle dans les huit jours qui suivent les - M. Christian BIGNOUMBA FERNANDES
élections ; - M. Jacques LEBAMA
- Madame Afriquita Dolorès AGONDJO, membres, assistés
4- Considérant qu'en conséquence de ce qui précède, de Maître Nicole Andréa OZENGA, Greffier.
il y a lieu, d'une part, de constater la vacance de deux sièges
d'élus au Conseil municipal du 2ème arrondissement de la
commune de Tchibanga, province de la Nyanga, suite au
décès de Omer MORSI MIHINDOU et à la démission de
Monsieur Privat NZIENGUI NZIENGUI et, d'autre part, de
proclamer élus conseillers municipaux, Monsieur Norbert
MAVIOGA MASSAMBA et Madame Angélique TSONA
1162 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1er au 7 DECEMBRE 2012 - N°133
_______________ Quartier & ville : Port (Côté de la Douane)-Owendo ; BP :
18393 ; Tél : 5310047.
ACTES EN ABREGE
__________ - Fiche de circuit n°003-31401 GU1 du 26/10/2011 concernant
la société dénommée « ENTREPRISE GABONAISE DES
Déclarations de constitution de sociétés TECHNOLOGIE DE SANTE »
_______ Sigle : E.G.T.S.
- Fiche de circuit n°004-19431 GU1 du 17/09/2009 concernant Fondateur : Mr LEKONGO Landry, de nationalité gabonaise,
la société dénommée « SOCIETE AFRIQUE TRANSIT ET né le 12/04/1976 à Moanda
PRESTATION » Activité : Vente et maintenance du matériel hospitalier.
Sigle : A.T.P. Quartier & ville : Charbonnages (Diba-Diba après la fontaine
Forme juridique : SARL publique en allant vers Ondogo)-Libreville ; BP : 9567 ; Tél :
Représentée par : Mr FABRE Jocelyn François, de nationalité 4205319.
gabonaise, né le 09/03/1955 à Libreville, agissant en qualité
de Gérant
Activité principale : Acconage, prestation transit et assistance __________________________________________________
conseil. __________________________________________________
8 au 15 DECEMBRE 2012
CINQUANTE TROISIEME ANNEE – N°134 PRIX: 2.000 Francs Dépôt légal 777
JOURNAL OFFICIEL
DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
POUR LES ABONNEMENTS ET LES ANNONCES :
“DIRECTION DES PUBLICATIONS OFFICIELLES” - LIBREVILLE - B. P. 563 - TEL. : 72.01.04
Ceux-ci sont payables d’avance, par mandat ou virement au nom de M. le Directeur “des Publications officielles” à Libreville
Compte courant postal N° 0101 100 2534, centre de Libreville.
SOMMAIRE
_____________________
ACTES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
_____________________
_____________ Arrêté n°0092/MPMEAC du 19 novembre 2012 fixant les
conditions d'attribution de la dispense prévue à l'article 120 de
MINISTERE DE L'INTERIEUR, DE LA SECURITE l'acte uniforme OHADA relatif au droit des sociétés
PUBLIQUE, DE L'IMMIGRATION ET DE LA commerciales et du groupement d'intérêt économique…..1163
DECENTRALISATION
_________ _______________
Article 1er : Le présent décret, pris en application des MINISTERE DES PETITES ET MOYENNES
dispositions de l'article 53 de la loi n°7/96 du 12 mars 1996 ENTREPRISES, DE L’ARTISANAT ET DU
susvisée, détermine les mentions obligatoires devant figurer COMMERCE
sur la carte d'électeur. _________
Article 2 : La carte d'électeur comporte les mentions Arrêté n°0092/MPMEAC du 19 novembre 2012
suivantes : fixant les conditions d'attribution de la dispense prévue à
l'article 120 de l'acte uniforme OHADA relatif au droit des
a- Au recto à droite : sociétés commerciales et du groupement d'intérêt économique
- la dénomination de l'Etat ;
- la devise de la République ; LE MINISTRE DES PETITES ET MOYENNES
- les armoiries de la République ; ENTREPRISES, DE L'ARTISANAT ET DU
- l'emblème de la République ; COMMERCE ;
- le timbre du Ministère de l'Intérieur ;
Vu la Constitution ;
b- Au recto à gauche : Vu le décret n°0140/PR du 27 février 2012 portant
- les cases relatives au scrutin ; nomination du Premier Ministre, Chef du Gouvernement ;
- les recommandations relatives à l'utilisation de la carte Vu le décret n°0141/PR du 28 février 2012 portant
d'électeur ; nomination des membres du Gouvernement de la République ;
Vu le décret n°0917/PR/MECIT du 29 décembre
c- Au verso à droite les données suivantes concernant le 2010 portant attributions et organisation du Ministère de
titulaire : l'Economie, du Commerce, de l'Industrie et du Tourisme ;
- la photographie ; Vu le décret n°01100/PR/MPMEA du 25 septembre
- les nom et prénoms du titulaire ; 2011 portant attributions, organisation et fonctionnement du
- la date et le lieu de naissance ; Ministère des Petites et Moyennes Entreprises et de
- la profession ; l'Artisanat ;
- le domicile ou la résidence ;
- la signature ;
1164 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 8 au 15 DECEMBRE 2012 - N°134
Vu l'acte uniforme OHADA du 17 avril 1997 relatif Article 8 : Le montant des frais de dossier à payer par la
au droit des sociétés commerciales et du groupement d'intérêt personne qui sollicite, pour une succursale, la dispense
économique ; susvisée est de 1 460 000 F pour les succursales du secteur
Vu l'arrêté n°0001/MCDIIR/CABM/MJ du 28 juin pétrolier, 1 400 000 F pour les succursales du secteur minier et
2002 fixant le montant des frais de dossiers pour les 1 000 000 F pour toutes les autres succursales.
dérogations OHADA ;
Vu l'arrêté n°009/MECIT/DGI du 10 février 2012 Article 9 : Le présent arrêté, qui abroge toutes dispositions
portant détermination de la durée d'existence des succursales antérieures, notamment celles contenues dans les arrêtés
au Gabon ; n°009/MECIT/DGI du 10 février 2012 portant détermination
Vu les nécessités de services ; de la durée d'existence des succursales au Gabon et
n°0001/MCDIIR/CABM/MJ du 28 juin 2002 fixant le
ARRETE: montant des frais de dossiers pour les dérogations OHADA
susvisés, prend effet pour compter de sa date de signature,
Article 1er : Le présent arrêté détermine les conditions sera enregistré, publié selon la procédure d'urgence, et
d'attribution aux succursales de sociétés étrangères de la communiqué partout où besoin sera.
dispense prévue par l'article 120 de l'acte uniforme OHADA
relatif au droit des sociétés commerciales et du groupement Fait à Libreville, le 19 novembre 2012
d'intérêt économique.
Professeur Fidèle MENGUE M’ENGOUANG
Article 2 : La dispense de se transformer en société de droit _______________
OHADA ou d'être apportée à une telle société existante ou à
créer est accordée par le Ministre en charge du Commerce à la ACTES EN ABREGE
succursale appartenant à une société étrangère après examen __________
d'un dossier présenté par cette société étrangère.
Déclarations de constitution de sociétés
Article 3 : La demande de dispense doit être adressée au _______
Ministre en charge du Commerce deux mois avant l'expiration
de la période de deux ans fixée par l'article 120 de l'acte - Fiche de circuit n°005-2530 GU1 du 21/10/2011 concernant
uniforme précité. la société dénommée « ETS KONATE ET FRERES »
Fondateur : Mr KONATE Sega, de nationalité malienne, né le
Article 4 : La demande de dispense doit comporter les pièces 01/01/1968 au Mali
suivantes : Activité : Vente de matériaux de construction et quincaillerie.
- un exposé des éléments justifiant la requête ; Quartier & ville : Zoatab-Makokou ; BP : 178 ; Tél : 7905855.
- une copie authentifiée ou certifiée conforme des pièces
justificatives de la demande ; - Fiche de circuit n°002-26482 GU1 du 01/02/2011
- une copie authentifiée ou certifiée conforme de la première concernant la société dénommée « MOBILIER EXPO »
fiche circuit de la succursale ; Fondateur : Mr DABRE Souleymane, de nationalité
- une copie authentifiée ou certifiée conforme de burkinabé, né le 04/02/1986 au Burkina Faso
l'immatriculation de la succursale au registre du commerce Activité : Menuiserie ébénisterie.
et du crédit mobilier ; Quartier & ville : Centre ville-Makokou ; BP : 360 ; Tél :
- une copie de la dispense déjà obtenue par la succursale, le 7624665.
cas échéant ;
- une copie de la pièce d'identité en cours de validité ou le - Fiche de circuit n°004-30568 GU1 du 08/09/2011
cas échéant, une copie du titre de séjour en cours de validité, concernant la société dénommée « ETS KIDA »
du dirigeant de la succursale ; Fondateur : Mr KIDA Hamadou, de nationalité malienne, né
- une pièce justificative du règlement des frais de dossier. le 01/01/1978 au Mali
Activité : Epicerie et vente de produits de première nécessité.
Article 5 : La durée de la dispense sera inférieure ou égale à Quartier & ville : Mbolo (au marché)-Makokou ; BP : 1270 ;
deux (2) ans. Tél : 4306060.
Article 6 : Les contrats signés après l'expiration des deux (2) - Fiche de circuit n°001-3875 GU1 du 13/08/2012 concernant
ans suivant l'immatriculation de la succursale au registre du la société dénommée « DORCE GABON »
commerce et du crédit mobilier ne peuvent servir de Forme juridique : SUARL
justification à la demande de dispense. Représentée par : Mr ALPAT Fettah, de nationalité turque, né
le 08/04/1972 à Abarkane, agissant en qualité de Gérant
Article 7 : A l'issue de la durée initiale d'existence de la Activité principale : Construction bâtiments tout corps d'état ;
succursale qui est de deux (2) années et en l'absence de génie-civil, BTP, réfection, rénovation, embellissement ;
dispense ou, le cas échéant, à l'expiration de la dispense fabriquer, acheter, vendre, importer, exporter les constructions
délivrée par le Ministre en charge du Commerce, la succursale préfabriquées en métal, en acier, en bois, en panneaux de
de société étrangère qui n'a pas été transformée en société de plâtre, tôle galvanisée ; les matériaux de construction ; les
droit OHADA ou apportée à une telle société préexistante ou à produits finis et semi-finis concernant l'industrie de
créer ne peut obtenir une nouvelle dispense et doit cesser ses construction ; mécanique et meuble ; réaliser les travaux de
activités sur le territoire national. construction, de modification, de réparation et de décoration
concernant l'infrastructure et la superstructure et toutes autres
activités liées à l'objet principal.
8 au 15 DECEMBRE 2012 - N°134 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1165
Quartier & ville : Angondjé (à la cité AMISSA à côté de la Owendo ; BP : 1595 ; Tél : 7471853.
fondation)-Libreville BP : 25155 ; Tél : 6250125.
- Fiche de circuit n°002-1911 GU1 du 08/05/2012 concernant
- Fiche de circuit n°003-4476 GU1 du 19/09/2012 concernant la société dénommée « E.T.S DJOHONG »
la société dénommée « DIEU CREATEUR GABON » Fondateur : Mr OUSMANE Iya, de nationalité gabonaise, né
Forme juridique : SARL le 02/12/1970 à Bitam
Représentée par : Mr NDONG MBA Joseph Léger, de Activité : Sciage et transformation de bois.
nationalité gabonaise, né le 01/01/1952 à Kango, agissant en Quartier & ville : Quartier NGOUABHIT (vers l'école)-
qualité de Gérant Makokou ; BP : 225 ; Tél : 7407222.
Activité principale : Transport urbain et interurbain de
personnes et marchandises sur courte ou longue distance ; - Fiche de circuit n°005-2714 GU1 du 18/12/2012 concernant
ouverture et gestion des dépôts de boissons gros et détail ; la société dénommée « GENIUS MARKETING »
exploitation des fonds de commerce de restauration et débits Sigle : GM
de boissons, tourisme, hôtellerie ; exploitation des Forme juridique : SARL
boulangeries pâtisseries et salons de thé ; construction Représentée par : Mr ANGOUE BEYEME Rudy, de
bâtiments ; la création et la gestion des espaces de garderie, de nationalité gabonaise, né le 20/07/1979 à Libreville, agissant
lavage et réfection travaux publics ; génie-civil ; nettoyage des en qualité de Gérant
bureaux ; achat et vente de tous les produits ; graissage Activité principale : Etudes, conseils, services et prestations
automobile sur les lieux publics et privés ; les prestations de dans la communication, événementiel, sondage et sponsoring.
services divers ; achat et vente de tous les produits Quartier & ville : Plaine Niger (au carrefour)-Libreville ; BP :
consommables de commercialisation et d'importation ; locaux, 5919 ; Tél : 4260680.
gros et détail ; la réalisation des travaux de débroussaillage, de
désherbage, des espaces verts, de tous les terrains à bâtir ; - Fiche de circuit n°002-1909 GU1 du 08/05/2012 concernant
entretien des meubles et maisons appartenant au Président la société dénommée « E.T.S. MON BOIS »
Fondateur ainsi qu’à sa progéniture associés statutaires ou Fondateur : Mr PITTI Nazaire, de nationalité gabonaise, né le
non, vivants et futurs dans la province de l’Estuaire. 23/08/1963 à Akiéni
Quartier & ville : Nzeng-Ayong (à 200 m du rond-point)- Activité : Sciage, transformation et commercialisation de bois.
Libreville ; BP : 6318 ; Tél : 1712034. Quartier & ville : Mbolo Edock (vers le Peléton)-Makokou ;
BP : 119 ; Tél : 7997427.
- Fiche de circuit n°004-4879 GU1 du 18/10/2012 concernant
la société dénommée « SOCIETE LAWANI MIHINDOU - Fiche de circuit n°002-1927 GU1 du 08/05/2012 concernant
BAVANI » la société dénommée « XAVIER BUSNESS »
Sigle : SLMB Fondateur : Mr BITEGHE NGADI Xavier, de nationalité
Forme juridique : SARL gabonaise, né le 01/01/1986 à Boulambela /Ngounié
Représentée par : Mr MIHINDOU MIHINDOU Rufin, de Activité : Sciage de bois.
nationalité gabonaise, né le 03/03/1971 à Libreville, agissant Quartier & ville : Mekob village (route Mékambo à 17km)-
en qualité de Gérant Makokou ; BP : 70 ; Tél : 7203712.
Activité principale : Importation, exportation, sciage de bois et
divers. __________________________________________________
Quartier & ville : Cité Olga'o (Derrière la pédiatrie)- __________________________________________________
16 au 23 DECEMBRE 2012
CINQUANTE TROISIEME ANNEE – N°135 PRIX: 2.000 Francs Dépôt légal 777
JOURNAL OFFICIEL
DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
POUR LES ABONNEMENTS ET LES ANNONCES :
“DIRECTION DES PUBLICATIONS OFFICIELLES” - LIBREVILLE - B. P. 563 - TEL. : 72.01.04
Ceux-ci sont payables d’avance, par mandat ou virement au nom de M. le Directeur “des Publications officielles” à Libreville
Compte courant postal N° 0101 100 2534, centre de Libreville.
SOMMAIRE
_____________________
ACTES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
_____________________
_____________ ACTES EN ABREGE
__________
COUR CONSTITUTIONNELLE
_______ Déclarations de constitution de sociétés……………….....1170
Article 1er nouveau : « Les membres du Conseil Economique Article 18 alinéa 1 ancien : « Les trois secrétaires du
et Social portent le titre de Conseiller Economique et Social ». Bureau, sous l'autorité du Président du Conseil et Social, sont
conjointement chargés de superviser la préparation des
Sur l'article 2 alinéa 2 réunions du Bureau, des travaux de la commission
permanente, des sections et des commissions ad hoc ».
Article 2 alinéa 2 ancien : « Les membres désignés ci-dessus
sont définitivement nommés et homologués en qualité de Article 18 alinéa 1 nouveau : « Les trois secrétaires du
membres du Conseil Economique et Social par décret du bureau, sous l'autorité du Président du Conseil Economique et
Président de la République ». Social, sont conjointement chargés de superviser la
préparation des réunions du Bureau, des travaux de la
Article 2 alinéa 2 nouveau : « Les membres ainsi désignés commission permanente, des sections et des commissions ad
sont définitivement nommés et homologués en qualité de hoc ».
membres du Conseil Economique et Social par décret du
Président de la République ». Article 24 ancien : « En application des dispositions de
l'article 109 de la Constitution, le Conseil Economique et
Sur l'article 3 Social se réunit chaque année de plein droit en deux sessions
ordinaires de quinze jours. La première session s'ouvre le
1168 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 16 au 23 DECEMBRE 2012 - N°135
troisième mardi de février et la deuxième session, le premier Article 31 alinéas 1 et 2 nouveau : « Les membres qui ne
mardi du mois de septembre ». peuvent assister à une session doivent en donner le motif par
lettre au Président au plus tard huit jours avant la date de
Article 24 nouveau : « En application des dispositions de l'ouverture de la session.
l'article 108 de la Constitution, le Conseil Economique et
Social se réunit chaque année de plein droit en deux sessions En cas d'empêchement pour cas de force majeure, la
ordinaires de quinze jours chacune. La première session justification doit intervenir avant la fin de la session ».
s'ouvre le troisième mardi du mois de février et la seconde
session, le premier mardi du mois de septembre ». Sur l'article 45 alinéa 2
Article 30 ancien : « Pendant les séances plénières, les 3- Considérant que l'article 4 du règlement intérieur
membres qui désirent prendre la parole doivent s'inscrire du Conseil Economique et Social dispose que « L'Assemblée
auprès du Président qui détermine l'ordre d'intervention. Un plénière est l'organe de décision du Conseil. Elle est composée
membre ne peut parler qu'après avoir demandé la parole au des 99 membres titulaires » ;
Président et l'avoir obtenue ».
4- Considérant que les dispositions de l'article 109 de
Article 30 nouveau : « Pendant les séances plénières, les la Constitution énoncent, entre autres, que « les anciens Vice-
membres qui désirent prendre la parole doivent s'inscrire présidents de la République, les anciens Premiers Ministres et
auprès du Président qui détermine l'ordre d'intervention. Un les anciens Présidents des chambres du Parlement sont
membre ne peut parler qu'après avoir demandé la parole au membres de droit du Conseil Economique et Social » ; que
Président et l'avoir obtenue. Le temps de parole de chaque l'article 6 alinéa 2 de la loi organique sur le Conseil
orateur est déterminé par le Président en tant que de besoin ». Economique et Social précise que « l'Assemblée plénière est
composée de tous les membres titulaires et de tous les
Sur l'article 31 alinéas 1 et 2 membres de droit » ;
Article 31 alinéas 1 et 2 ancien : « Le temps de parole de 5- Considérant qu'en disposant que l'Assemblée
chaque orateur est déterminé par le Président en tant que de plénière du Conseil Economique et Social est composée des
besoin ». seuls membres titulaires, omettant d'y inclure les membres de
droit, l'article 4 du règlement intérieur du Conseil Economique
Les membres qui ne peuvent assister à une session et Social viole les dispositions des articles 109 de la
doivent en donner le motif par lettre au Président au plus tard Constitution et 6 alinéa 2 de la loi organique sur le Conseil
huit jours avant la date de l'ouverture de la session. Economique et Social ; qu'il y a lieu, de déclarer les
dispositions de l'article 4 suscitées non conformes à la
En cas d'empêchement pour cas de force majeure, la Constitution ;
justification doit intervenir avant la fin de la session ».
Sur l’article 12 alinéas 1 et 4
16 au 23 DECEMBRE 2012 - N°135 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 1169
6- Considérant que l'article 12 alinéa 1 du règlement 14- Considérant que l'article 69 du règlement
intérieur du Conseil Economique et Social dispose que « Le intérieur du Conseil Economique et Social dispose qu' « aucun
Bureau est l'organe exécutif du Conseil Economique et Social. membre du Bureau du Conseil Economique et Social ne peut
Il a tous pouvoirs pour diriger ses débats, organiser et assurer être poursuivi, recherché, jugé à l'occasion des opinions ou
le fonctionnement de l'ensemble de ses organes et de ses votes émis par lui dans l'exercice de ses fonctions » ; que le
services dans les conditions prévues par le présent règlement deuxième alinéa de ce même article prévoit que « les autres
intérieur » ; membres de l'Assemblée du Conseil ne peuvent être
poursuivis, recherchés, jugés à l'occasion des opinions ou
7- Considérant que selon l'article 11 alinéa 1 de la loi votes émis par eux pendant les travaux du Conseil » ;
organique sur le Conseil Economique et Social, le Bureau du
Conseil est l'organe d'exécution du Conseil ; 15- Considérant que l'article 110 alinéa 4 de la
Constitution prescrit qu'« aucun membre du Conseil
8- Considérant qu'en disposant que le Bureau est Economique et Social ne peut être poursuivi, recherché ou
l'organe exécutif du Conseil Economique et Social, l'article 12 jugé pour des opinions émises par lui lors des séances du
du règlement intérieur du Conseil Economique et Social n'est Conseil » ;
pas conforme aux dispositions de l'article 11 de la loi
organique suscitée ; que dès lors, il y a lieu de déclarer les 16- Considérant qu'il découle des dispositions de
dispositions de l'article 12 du règlement intérieur du Conseil l'article 110 alinéa 4 de la Constitution susrappelées que les
Economique et Social non conformes à la Constitution ; membres du Conseil Economique et Social bénéficient d'une
immunité pour des opinions exclusivement émises lors des
9- Considérant que l'article 12 alinéa 4 du règlement séances du Conseil ; qu'en indiquant qu'aucun membre du
intérieur du Conseil Economique et Social dispose que « Le Bureau du Conseil Economique et Social ne peut être
Bureau détermine, par des dispositions internes, l'organisation poursuivi, recherché, jugé à l'occasion des opinions ou votes
et le fonctionnement des services du Conseil Economique et émis par lui dans l'exercice de ses fonctions et que les autres
Social » ; membres de l'Assemblée du Conseil ne peuvent être
poursuivis, recherchés, jugés à l'occasion des opinions ou
10- Considérant que selon l'article 111 de la votes émis par eux pendant les travaux du Conseil, étendant
Constitution, l'organisation interne, les règles de fonctionnement ainsi ladite immunité en dehors des séances du Conseil,
et de désignation des membres du Conseil Economique et Social l'article 69 du règlement intérieur contient des dispositions
sont fixés par une loi organique ; contraires à la Constitution ; qu'il y a lieu de les déclarer non
conformes à la Constitution ;
11- Considérant que les dispositions de l'article 12
alinéa 4 du règlement intérieur, en tant qu'elles permettent au Sur l’article 73 alinéas 3 et 4
Bureau du Conseil de déterminer par des dispositions internes,
l'organisation et le fonctionnement des services du Conseil 17- Considérant que l'article 73 alinéas 3 et 4 du
Economique et Social, contredisent celles de l'article 111 de la règlement intérieur du Conseil Economique et Social dispose
Constitution ; qu'il convient de les déclarer non conformes à la que « pendant la durée de leur mandat, les conseillers membres
Constitution ; du Bureau ont droit à un passeport diplomatique ainsi que leurs
conjoints et les enfants scolarisés reconnus jusqu'à l'âge de vingt
Sur l'article 68 neuf (29) ans ; que les autres membres de l'Assemblée plénière
ont droit à des passeports de service » ;
12- Considérant que l'article 68 du règlement
intérieur du Conseil Economique et Social dispose que « Les 18- Considérant que l'article 47 de la Constitution
conseillers économiques et sociaux sont membres des conseils énumère les matières qui relèvent du domaine de la loi ; que
d'administration et de gestion des sociétés d'intérêt public ou l'article 51 du même texte indique que les matières autres que
d'organismes locaux. Les conseillers économiques et sociaux celles qui sont du domaine de la loi ont un caractère
sont désignés selon les modalités internes du Conseil réglementaire ;
Economique et Social » ;
19- Considérant qu'il est constant que la
13- Considérant que le statut des membres du Conseil détermination des personnes habilitées à acquérir un passeport
Economique et Social relève du domaine de la loi ou du diplomatique ou un passeport de service ne relève pas du
domaine réglementaire ; que la loi organique sur le Conseil domaine d'un règlement intérieur ; que le règlement intérieur
Economique et Social ne prévoit aucune disposition relative à du Conseil Economique et Social ne peut régir ni les matières
la désignation des conseillers économiques et sociaux comme qui relèvent du domaine de la loi, ni celles réservées au
membres des conseils d'administration et de gestion des domaine réglementaire ; que par conséquent, les dispositions
sociétés d'intérêt public ou d'organismes locaux ; qu'en insérées dans le règlement intérieur du Conseil Economique et
l'absence de tout texte législatif ou réglementaire régissant Social relatives à la détermination des personnes habilitées à
cette situation, le règlement intérieur du Conseil Economique bénéficier d'un passeport diplomatique ou d'un passeport de
et Social ne saurait accorder des droits et des avantages non service, violent celles des articles 47 et 51 de la Constitution ;
prévus par lesdits textes ; qu'en conséquence, il convient de qu'il y a lieu de les déclarer non conformes à la Constitution ;
déclarer l'article 68 du règlement intérieur du Conseil
Economique et Social non conforme à la Constitution ; DECIDE:
JOURNAL OFFICIEL
DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
POUR LES ABONNEMENTS ET LES ANNONCES :
“DIRECTION DES PUBLICATIONS OFFICIELLES” - LIBREVILLE - B. P. 563 - TEL. : 72.01.04
Ceux-ci sont payables d’avance, par mandat ou virement au nom de M. le Directeur “des Publications officielles” à Libreville
Compte courant postal N° 0101 100 2534, centre de Libreville.
SOMMAIRE
_____________________
ACTES DE LA REPUBLIQUE GABONAISE
_____________________
_____________ l'interprétation des dispositions de l'article 8 de la loi
n°20/2010 du 27 juillet 2010 portant création et organisation
PRIMATURE de l'Institut National de Formation d'Action Sanitaire et
________ Sociale…………………………………………………....1174
Arrêté n°9660/PM du 22 novembre 2012 portant création et Décision n°083/CC du 6 décembre 2012 relative à la requête
organisation de la Commission interministérielle relative à la de certains partis politiques de l'opposition tendant à
mise en place d'une stratégie nationale d'affectation des l'annulation du serment prêté par les membres permanents de
terres…………………………………………………….1171 la Commission Nationale pour la Protection des Données à
Caractère Personnel et de certains actes accomplis par le
Arrêté n°9679/PM du 29 novembre 2012 instituant un Comité Ministère de l'Intérieur, la Commission Electorale Nationale
technique chargé de l'élaboration du projet de loi portant Autonome et Permanente et la Société GEMALTO……..1175
légalisation des mariages coutumier et religieux en
République Gabonaise……………………………………1171 _______________
LE PREMIER MINISTRE, CHEF DU GOUVERNEMENT ; Article 6 : La Commission se réunit, en tant que de besoin,
sur convocation de son Président.
Vu la Constitution ;
Vu le décret n°0140/PR du 27 février 2012 portant Article 7 : Le secrétariat de la Commission est assuré par le
nomination du Premier Ministre, Chef du Gouvernement ; Secrétariat Général du Gouvernement.
Vu le décret n°0141/PR du 28 février 2012 portant
nomination des membres du Gouvernement de la République ; La compilation des données est assurée par un
Vu le décret n°380/PR du 7 avril 1986 fixant les représentant de l'Agence Nationale des Parcs Nationaux.
attributions du Premier Ministre, Chef du Gouvernement ;
Vu le décret n°1939/PR/PM du 7 novembre 1992 Article 8 : Les travaux de la Commission prennent fin le 31
portant organisation des services du Premier Ministre, Chef du juillet 2013 et sont sanctionnés par un rapport adressé au
Gouvernement ; Premier Ministre, Chef du Gouvernement.
Vu les nécessités de service ;
Article 9 : La participation aux travaux de la Commission ne
ARRETE: donne pas lieu à rémunération.
Article 1er : Le présent arrêté, pris en application des Article 10 : Les frais relatifs au fonctionnement de la
dispositions de l'article 29 de la Constitution, porte création et Commission sont pris en charge par le budget de l'Etat.
organisation de la Commission interministérielle relative à la
mise en place d'une stratégie nationale d'affectation des terres. Article 11 : Des textes réglementaires déterminent, en tant
que de besoin, les dispositions de toute nature nécessaires à
Article 2 : Il est créé et placée sous l'autorité du Premier Ministre, l'application du présent arrêté.
Chef du Gouvernement, une Commission interministérielle
relative à la mise en place d'une stratégie nationale d'affectation Article 12 : Le présent arrêté sera enregistré, publié selon la
des terres, ci-après désignée « Commission ». procédure d'urgence et communiqué partout où besoin sera.
Article 1er : Le présent arrêté, pris en application de l'article Raymond NDONG SIMA
29 de la Constitution, porte création d'un Comité technique
chargé de l'élaboration du projet de loi portant légalisation des _________
mariages coutumier et religieux en République Gabonaise.
Arrêté n°9680/PM du 29 novembre 2012 portant
Article 2 : Il est créé et placé sous l'autorité du Premier réorganisation de la Commission interministérielle chargée
Ministre, Chef du Gouvernement un Comité technique chargé de la reconstruction et de l’embellissement du front de mer et
de l'élaboration du projet de loi portant légalisation des du boulevard triomphal Omar BONGO ONDIMBA
mariages coutumier et religieux en République Gabonaise.
LE PREMIER MINISTRE, CHEF DU GOUVERNEMENT ;
Article 3 : Le Comité technique créé à l'article 2 ci-dessus a
essentiellement pour mission d'élaborer un projet de loi Vu la Constitution ;
portant légalisation des mariages coutumier et religieux en Vu le décret n°0140/PR du 27 février 2012 portant
République Gabonaise. nomination du Premier Ministre, Chef du Gouvernement ;
Vu le décret n°0141/PR du 28 février 2012 portant
Article 4 : Le Comité technique est composé comme suit : nomination des membres du Gouvernement de la République ;
- Jean De Dieu ZUEDZANG, Président ; Vu le décret n°380/PR du 7 avril 1986 fixant les
- Christian MINKO MI ETOUA, membre ; attributions du Premier Ministre, Chef du Gouvernement ;
- Guy Martial BOUCALT, membre ; Vu le décret n°1939/PR/PM du 7 novembre 1992
- Hervé Christin NGANGUI, membre ; portant organisation des services du Premier Ministre, Chef du
- Jean Marc ELLA SIMA, membre ; Gouvernement ;
- Justine MINTSA, membre ; Vu l'arrêté n°1981/PM du 24 octobre 2006 instituant
- Brigitte Solange BOUMAH, membre ; une Commission interministérielle chargée de la
- Micheline OTOUNGA, membre ; reconstruction et de l’embellissement du front de mer et du
- Marie Anne MBOGA, membre ; boulevard Omar BONGO ONDIMBA ;
- Erline DAMAS, membre ; Vu les nécessités de service ;
- Paul Elie BEKALE, membre ;
- Sylvestre KWAHOU, membre ; ARRETE:
- Etienne NSIE, membre ;
- Jean Claude JAMES, membre ; Article 1er : Le présent arrêté, pris en application des
- Mesmin Noël SOUMAHO, membre ; dispositions de l'article 29 de la Constitution, porte
- Alfred ASSOUMOU, membre ; réorganisation de la Commission interministérielle chargée de
- Apollinaire C. ONDO MVE, membre ; la reconstruction et de l’embellissement du front de mer et du
- Sylvain NZAMBA, membre ; boulevard triomphal Omar BONGO ONDIMBA, ci-
- Jean Martin NZAMBA, membre ; dénommée la « Commission interministérielle ».
- Saint-Thomas LECKOGO-EKUNGA, membre.
Article 2 : La Commission interministérielle créée par l'arrêté
Article 5 : Le secrétariat du Comité technique est assuré par n°1981/PM du 24 octobre 2006 susvisé, est placée sous
un membre désigné par le Président. l'autorité du Premier Ministre.
Article 8 : Le Comité technique se réunit sur convocation de A ce titre, elle est notamment chargée :
son Président. - de suivre et de coordonner toutes les activités liées à la
réalisation du projet ;
Article 9 : Au terme de ses travaux, le Comité technique - d'effectuer l'étude de faisabilité du projet directement ou
dresse un rapport relatif à l'élaboration du projet de texte indirectement ;
relatif aux mariages coutumier et religieux. - de procéder à l'évaluation technique et financière du projet ;
- d'élaborer la partie technique des dossiers de consultation
Article 10 : Les frais de fonctionnement du Comité technique des entreprises pour les travaux d'exécution des projets ;
sont pris en charge par le budget de l'Etat. - d'informer à tout moment le Président de la République,
Chef de l'Etat et le Gouvernement de l'évolution du projet.
Article 11 : Le présent arrêté sera enregistré, publié selon la
procédure d'urgence et communiqué partout où besoin sera. Chapitre II : De l'organisation et du fonctionnement
Article 5 : Le Comité de pilotage est notamment chargé : Article 11 : Le Comité d'experts comprend les sous-commissions
- de définir les grands axes et les orientations du projet ; ci-après :
- d'arrêter les modalités de financement du projet ; - sous-commission Urbanisme et Architecture ;
- de valider les études et les réalisations du projet ; - sous-commission Juridique et Foncier ;
- d'informer le Président de la République et le Gouvernement - sous-commission Economie et finances.
de l'évolution du projet.
Article 12 : La sous-commission Urbanisme et Architecture
Article 6 : Le Comité de pilotage est composé comme suit : est composée comme suit :
- le Premier Ministre, Président ; - un représentant du Ministère de la Promotion des
- le Ministre de la Promotion des Investissements, des Investissements, des Travaux Publics, des Transports, de
Travaux Publics, des Transports, de l'Habitat, du Tourisme, l'Habitat, du Tourisme, chargé de l'Aménagement du
chargé de l'Aménagement du Territoire, Vice-président ; Territoire, Président ;
- le Ministre du Budget, des Comptes Publics et de la Fonction - un représentant du Ministère de l'Intérieur, de la Sécurité
Publique, membre ; Publique, de l'Immigration et de la Décentralisation, Vice-
- le Ministre de l'Economie, de l'Emploi et du Développement président ;
Durable, membre ; - un représentant du Secrétariat Général du Gouvernement,
- le Ministre de la Défense Nationale, membre ; rapporteur ;
- le Ministre de l'Intérieur, de la Sécurité Publique, de - un représentant du Ministère de la Défense Nationale,
l'Immigration et de la Décentralisation, membre ; membre ;
- le Ministre des Eaux et Forêts, membre ; - un représentant de la Mairie de Libreville, membre ;
- le Secrétaire Général du Gouvernement, membre ; - un représentant de la Direction Générale de la Ville,
- le Maire de Libreville, membre ; membre.
- un représentant de la Primature, rapporteur ;
- un représentant du Ministre chargé de l'Urbanisme, Article 13 : La sous-commission Juridique et Foncier est
rapporteur. composée comme suit :
- un représentant du Ministère de l'Economie, de l'Emploi et
La Commission interministérielle peut, à la demande du Développement Durable, Président ;
son Président, faire appel à des personnalités ou des - un représentant du Ministère de la Promotion des
techniciens de son choix dont la compétence est nécessaire Investissements, des Travaux Publics, des Transports, de
pour ses travaux. l'Habitat, du Tourisme, chargé de l'Aménagement du
Territoire, Vice-président ;
Section 2 : Du Comité d'experts - un représentant du Ministère en charge du Cadastre,
rapporteur ;
Article 7 : Le Comité d'experts est notamment chargé : - un représentant du Ministère du Budget, des Comptes
- d'élaborer les termes de référence du projet ; Publics et de la Fonction Publique, membre ;
- de préparer les dossiers techniques ; - un représentant du Ministère de la Défense Nationale,
- de valider les études techniques, financières, économiques membre ;
et juridiques relatives au projet ; - un représentant du Ministère des Eaux et Forêts, membre ;
- de rédiger et de soumettre les rapports périodiques au - un représentant de la Mairie de Libreville, membre ;
Comité de pilotage ; - un représentant du Secrétariat Général du Gouvernement,
- de préparer l'ordre du jour du Comité de pilotage et d'en rapporteur.
assurer le secrétariat.
Article 14 : La sous-commission Economie et Finances est
Article 8 : Le Comité d'experts comprend une coordination et composée comme suit :
des sous-commissions. - le Conseiller Financier du Premier Ministre, Président ;
- un représentant du Ministère du Budget, des Comptes
Paragraphe 1er : De la coordination Publics et de la Fonction Publique, Vice-président ;
- un représentant du Ministère de l'Economie, de l'Emploi et
Article 9 : La coordination du Comité d'experts est chargée du Développement Durable, membre ;
d'animer et de coordonner les activités dudit Comité. - un représentant du Ministère de la Promotion des
Investissements, des Travaux Publics, des Transports, de
Article 10 : La coordination du Comité d'experts est l'Habitat, du Tourisme, chargé de l'Aménagement du
composée comme suit : Territoire, membre ;
- le Conseiller du Premier Ministre, Chef du Département - un représentant du Ministère de l'Intérieur, de la Sécurité
Habitat et Urbanisme : Coordonnateur, Président du Comité Publique, de l'Immigration et de la Décentralisation,
d'experts ; membre ;
- le Ministère de l'Equipement, des Infrastructures et de - un représentant du Ministère des Eaux et Forêts, membre ;
l'Aménagement du Territoire : Coordonnateur adjoint, Vice- - un représentant du Ministère en charge de l'Economie,
président du Comité d'experts ; rapporteur ;
- un représentant du Ministère en charge de l'Urbanisme, - un représentant du Secrétariat Général du Gouvernement,
rapporteur ; rapporteur.
- un représentant du Secrétariat Général du Gouvernement,
rapporteur.
1174 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE GABONAISE 24 au 30 DECEMBRE 2012 - N°136
Article 15 : Le Comité de pilotage et le Comité d’experts de son Secrétaire Général, Monsieur Pierre MINTSA EDZANG,
la Commission interministérielle se réunissent sur convocation a saisi la Cour Constitutionnelle aux fins d'interprétation des
de leurs présidents ou à la demande des 2/3 des membres. dispositions de l'article 8 de la loi n°20/2010 du 27 juillet
2010 portant création et organisation de l'Institut National de
La lettre de convocation précise l'ordre du jour. Formation d'Action Sanitaire et Sociale, en application des
dispositions de l'article 88 de la Constitution ;
Article 16 : Le Comité de pilotage et le Comité d’experts
siègent et délibèrent valablement à la majorité des membres 2- Considérant que l'article 8 de la loi n°20/2010
présents ou représentés. dispose que « l'accès aux cycles et filières de formation se fait
par voie de concours pour la formation initiale, sur titre avec
Article 17 : Les réunions du Comité de pilotage et du Comité validation des acquis professionnels pour la formation
d’experts sont sanctionnées par un procès-verbal adopté et continue. Les modalités d'accès et les programmes
signé séance tenante par les membres. d'enseignement sont fixés par arrêté conjoint du Ministre
chargé de la Santé, du Ministre chargé des Affaires Sociales et
Article 18 : Les dépenses liées au fonctionnement de la du Ministre chargé de l'Enseignement Supérieur, sur
Commission interministérielle sont prises en charge par le proposition du Conseil d'Etablissement » ;
budget de l'Etat.
3- Considérant que le requérant explique que les
Chapitre III : Des dispositions finales autorités du Ministère des Affaires Sociales ont soumis l'accès
à l'Institut National de Formation d'Action Sanitaire et
Article 19 : Des textes réglementaires déterminent, en tant Sociale, pour ceux des agents désireux d'y suivre une
que de besoin, les dispositions de toute nature nécessaires à formation continue, à la satisfaction d'un concours basé sur
l'application du présent arrêté. l'évaluation de leurs connaissances générales, comme pour les
candidats externes, alors que l'alinéa 1er de l'article 8 précité
Article 20 : Le présent arrêté, qui abroge toutes dispositions dispose que leur admission se fait sur titre avec validation des
antérieures contraires, notamment celles de l'arrêté n°1981 du acquis professionnels ; que, pour lui, l'évaluation desdits
24 octobre 2006 susvisé, sera enregistré, publié selon la agents en vue d'un accès à l'Institut National de Formation
procédure d'urgence et communiqué partout où besoin sera. d'Action Sanitaire et Sociale doit uniquement porter sur leur
capacité à résoudre les cas pratiques à eux soumis
Fait à Libreville, le 29 novembre 2012 quotidiennement ;
Par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement 4- Considérant que le Secrétaire Général Adjoint 1 du
Ministère de la Famille et des Affaires Sociales déclare, en
Raymond NDONG SIMA réaction à cette requête, que le décret n°729/PR du 28 juin
___________ 2011 organisant les services de l'Institut National d'Action
Sanitaire et Sociale prévoit que le Directeur Général et le
COUR CONSTITUTIONNELLE Conseil d'Etablissement sont nommés par décret du Président
_______ de la République, sur proposition conjointe des Ministres
chargés respectivement de la Santé et de l'Enseignement
Décision n°081/CC du 22 novembre 2012 relative à Supérieur ; qu'il poursuit en précisant que le même décret
l'interprétation des dispositions de l'article 8 de la loi édicte que la validation des acquis professionnels incombe au
n°20/2010 du 27 juillet 2010 portant création et organisation seul Conseil d'Etablissement, présidé par le Directeur Général
de l'Institut National de Formation d'Action Sanitaire et ; qu'à ce jour, ces deux organes n'ayant toujours pas été
Sociale désignés, pour lui, le concours organisé, du reste sur la
pression du Syndicat Autonome des Personnels des Affaires
AU NOM DU PEUPLE GABONAIS ; Sociales, était le moyen le plus impartial pour procéder à
LA COUR CONSTITUTIONNELLE ; l'évaluation des agents ;