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La Dépêche algérienne :

journal politique quotidien

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France


. La Dépêche algérienne : journal politique quotidien. 1888-03-01.

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PREFECTURE D’ALGER
VcFÔ7 LÉGAL

La Dépêche Algérienne k
.

Quatrième année. — H* 950 ILie numéro 5 centimes Jeudi, 1 er Mars 1888

LE PETIT ALGERIEN
JOURNAL POLITIQUE QUOTIDIEN
ABONNEMENTS ÀDMlNlSTRÀTÎÔft ÈT RÉDACTION INSERTIONS

Payable* «l’avance et partant du
!« et du 45. Rue de la Marine, n° g, ancien hôtel Baçin,
VALAIS DS RECOUVREMENT COMPRIS
Pour les annonces et réclames s’adresser :
Al0érh : 3 «sois, 5 fr, ; 6 mois, 9 fr. 50 ; Un an, f S îr A Al<jer : AGENCE HAVAS, boulevard de la République, tt* #.
Paairtæ: - «fr. »- f « fr.; S4 fr - Toutes les communications relatives à la rédaction doivent être
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l’administration, à M. l’Administrateur de la Dépêche Algérienne,
A Marseille : M, Gustave ALLARD, rue deBausset, m *.
A Paris : MM. AUDBOURG et Cie, place de la Bourse, n» 10;
Et chez tous leurs correspondants ae province et de 1 Etranger.
Di. Dépêche Algérienne ©ut désigna® peur l’insertloi des SÊBOEfiii ) %sC.es, judirtaîre» et exigeas pour la validité des procédures et contrats.

Le « Gaulois » ajoute que le Conseil Les démarchés de la Russie CHAMBRE DES


des ministres qui se réunira aujourd’hui,
Paris, 28 février, 6 b. 30, matin. Paris, 28 férvier, 6 h. 35, soir.
prendrai vëriainement une décision au
On mande de Londres : L’Angleterre a La Chambre reprend la discussion du
Vûjet du général Boulanger qui serait re
BOURSE DE PARIS levé de son commandement. répondu d'une façon presque négative à budget des services pénitentiaires.
Thiêbaud, signataire des affiches bou- la communication russe. L’Autriche et M. Pelisse défend les Conseils géné
28 lévrier (3 heures, soir) langistes, déclarait hier dans les couloirs l’Italie ont fait des réponses analogues. raux contre le reproche de ne pas se prê
de la Chambre qu'il était convaincu
La démarche de la Russie est considérée ter à l’application de la loi de 1875, sur
qu’aux élections Jgénérales le général comme ayant échoué, malgré l'appui du la transformation des prisons.
CLOTURE OFFICIELLE DU COMPTANT
Boulanger serait élu dans plus de cin gouvernement allemand. La Russie est M: Lupuy signale la concurrence dé
néanmoins résolue à rester calme et à sastreuse faite par le travail des prisons
quante départements. travailler au maintien de la paix.
B’autre part, version plus vraisembla au travail libre.
ble et plus vraie, un ami intime du gé Les armements de l’Italie La discussion générale est close.
néral Boulanger déclarait à des individus Paris, 28 février, 6 h. 30, matin. Sur les 2 premiers chapitres, 2 amen
qui l’interrogeaient à ce sujet que la On télégraphie de Rome que 500 ou
dements de M. Freppel demandant le ré
campagne boulangiste était l’œuvre des tablissement du crédit des aumôniers des
vriers ont été encore engagés à la fonde prisons sont repoussés f cependant, un
opportunistes et des monarchistes réu rie de canons de Naples, Trois grands dé
Dépêches du Jour nis, qui veulent faire soupçonner le gé relèvement de crédit demandé par M.
pôts de vivres et conserves pour les be Sarrien est adopté.
néral Boulanger de viser au césarisme. soins de la flotte ont été créés dans le
Ce député montrait une lettre qu’il Les autres chapitres du budgêoA péni . .
port militaire de La Madeleine. tentiaire sont adoptés.
avait reçue du général Boulanger, et dans
DANS LANËTROPOLE laquelle celui-ci protestait de l’usage qui La santé du kronprînz On aborde la discussion du budget de
avait été fait de son nom et accusait car Paris, 28 févrie», 8 h. 40, matin. l'Algérie.
rément les réactionnaires d’engager cette On mande de San-Remo : le docteur Paris, 28 février, 7 h. 10, soir.
Les tarifs italiens à 1’ « Officiel » partie contre lui. Kusmann a ausculté hier le kronprinz. L1 Service du gouvernement de l’Algérie
Paris, 28 février, 10 h. 10, matin. L’ « Intransigeant» déclare que malgré a constaté des symptômes de broncho- Les 6 premiers chapitres sont adoptés.
Le « Journal officiel » promulgue la loi les 54,000 voix qu’il a recueillies, le gé pneumonie, mais pas de trace de phthisie. M. de La Ferronays croit devoir faire
modifiant les droits du tarif des douanes néral Boulanger ne sortira pas de la ré Une crise nerveuse pénible a suivi cette toutes réserves le budget de VAlgérie.
sur
à l'égard des produits italiens. serve qu’il s’est imposée. Il faut que ses auscultation, puis le sommeil. L'administration demande une réforme
Au Conseil municipal de Paris ennemis en prennent leur parti. La toux diminue et l’expectoration est complète qui rende justice aux indigènes
plus facile. et leur fasse la part qui leur est due.
Paria, 28 février, matin.
6 h. 30, Le privilège de la Banque de France
Le Conseil municipal de Paris a renou Pari*, 28 février, 6 h. 30, matin. Naufrage L’orateur annonce qu'il déposera une
velé hier son bureau. Sont élus : Prési Paris, 28 fèvriôi, 6 L. 30, maliu. proposition dans ce sans.
M. Luval déposera très prochainement M. Thomson dit qu'on ne peut pas ju
dent, M. Loriot ; vice-présidents, MM. un rapport au nom de la Commission par Une dépêche de Madrid annonce qu'un
Bouteiller et Joffrin. brick autrichien, le Nito allant de ger sur cette déclaration de la réforme
lementaire chargée d’examiner la propo « », dont on vient de parler.
Le président a lu une lettre de M. Le sition de M. Sans-Leroy relative au pri Marseille à Buenos-Ayres avec un char
febvre-Roncier proposant la constitution gement de briques, naufragé la L'administration n'est pas parfaite,
vilège de la Banque de France. a sur mais de grands progrès ont été réalisés
d'un jury d'honneur composé d’anciens Nous croyons savoir que la discussion plage de Balerma (province d’Alméria).
présidents du Conseil municipal. hommes de l’équipage ont péri. par le régime civil surtout pour la popu
relative au privilège de la Banque de 6
lation indigène. La constitution de la
Après la lecture du décret annulant les France qui n’a été abordée jusqu’ici que
délibérations prises par le Conseil relati propriété individuelle et l'extension du
vement à l'amnistie, M. Vaillant rap
sur la question de forme, sera abordée
Tond,
lépèches de territoire civil ont profité aux indigènes
sur le et que M. Tirard sera prié et les ont rapproches de nous. Lepuis l'é
pelle les faits qui se sont passés à la Nou de faire connaître où en est l’étude sur la
velle-Calédonie et dépose le vœu suivant, tablissement du régime civil, les insur
Banque de France qu’il a déclaré avoir MÉTROPOLE rections ont disparu et la population in
qui est adopté : « Le Conseil renouvelle entamée dés 1884. DANS LA digène augmente. Les recettes de l’Algé
le vœu qu'amnistie pleine et entière soit
accordée à tous les condamnés politiques Une manifestation des garçons coiffeurs rie ont triplé depuis 1870. Il y a des
Parie, 28 février, i b rob. Conseil des ministres réformes à opérer, notamment la réfor
ou pour grèves qu’ils soient considérés
ou non comme condamnés de droit com Les manifestations des garçons coif
,
Paris. 28 février, 4 h. 30, soir. me budgétaire qui réunirait en un seul
les articles concernant l'Al
mun. Il demande le retour immédiat des feurs contre les bureaux de placement ont M. Carnot signé décret nommant tableau tous
a un actuellement dispersés dans plu
condamnés politiques actuellement en recommencé. l’évêque de Limoges, Renouard, chanoine gérie,
titulaire Amiens. sieurs ministères. (Marques d’approba
Nouvelle-Calédonie et une enquête sur les Une centaine de manifestants se sont à
actes'reprochés à leurs gardiens ». rendus dans la soirée â la préfecture de tion à gauche.)
Nouvelles parlementaires M. de La Ferronnays répliqué , que sa
La candidature du général Boulanger police où ils ont demandé à voir le se
crétaire général de la préfecture.
DE NOS CORRESPONDANTS SPÉCIAUX proposition aura pour but de placer les
Paris. 28 janvier, 8 h 40, matin Paris 28 février, 6 h 20 soir. indigènes sous le régime du droit com
Thiêbaud, le promoteur de la campa
gne boulangiste, interviewé par un ré
Celui-ci ayant refusé de les recevoir,
les manifestants se dirigèrent vers l’Eô-
M.
COULOIRS LU PALAIS-BOURBON.
Peytral
tel-de-Ville où quelques délégués furent tenir deux séances va demander à la Chambre de
- Tous les autres chapitrés du budget de
dacteur du «Figaro », a déclaré que cette par jour, une le l’Algérie sont adoptés sans modification
reçus parle préfet.
campagne avait été organisée et payée Ce dernier acçepta un rendez-vous avec
matin à 9 heures, une autre l’après-midi, ni débat.
à 2 heures, afin de hâter le vote du bud La séance est levée à 6 h. 20„ et, remise
par les seuls amis de Boulanger et a coûté eux pour ce matin.
45.000 fr. Il a ajouté que le général Bou get. à demain.
langer eût été élu dans les premiers dé M. Floquet souffrant On annonce qu’au moment où s’ouvrira SPÉCIAUX
DE NOS CORRESPONDANTS
partements s’il eut posé en 10 lignes sa Paris. 28 février, 6 b 30 ua’ln.' la discussion générale du budget de l’Al Paris, 28 février 8 h 30, soir
candidature. M. Floquet est actuellement assez souf gérie, M. delaFerronaysfera au nom de la Au sujet du budget du gouvernement
Le Comité boulangiste a réuni déjà l’ar frant d’une bronchite ; on- espère néan droite une déclaration disant que la de l'Algérie, M. de La Ferronnays, au
gent nécessaire en vue des prochaines moins qu’il pourra présider aujourd’hui droite se réservant de proposer pour le nom de la droite, déclare qu'il fait des
élections, estimant nécessaire, devant la la réception qui doit avoir lieu au Palais- prochain exercice un projet complet de réserves sur plusieurs chapitres de ce
menace d’un conflit européen, que la Bourbon. réorganisation de l’Algérie, ne prendra budget.
France ait une personnalité \pour la com Nouvelle militaire aucune part cette fois â la discussion de Ses amis et lui se proposent de présen
mander. ce budget. ter des propositions de lois pour modi
P->ris, 28 février 1 h., soir. La Commission des douanes a entendu fier le système administratifde l’Algé
M. Thiêbaud a terminé en exprimant
l’espoir que Boulanger consentira à cette Par décret paru à T « Officiel » de ce M. Fabre, président, MM. Roux et Frais- rie.
campagne. jour, M. Pollaclii, adjoint d’intendance à synet, membres de la Chambre de com Il ajoute que la substitution . du
, régime
. .

Paris, 28 février, 1 b. noir. Lille, est nommé à la division d’Alger. merce de Marseille, qui ont fourni des civil au régime militaire £a été préma
explications sur la situation de la navi turé et qu'il faut accorder aux indigènes
Suivant le « Gaulois les frais des affi l’Italie.
ches et des bulletins de la candidature A L’ÉTRANGER gation entre Marseille
Ils demandent à ce que
et
l’on sépare la un traitement plus équitable qu'on ne le ’
Boulanger auraient été couverts par question du traité de navigation de celle
fait actuellement.
M. Thomson, rapporteur, déclare que
un banquier de Paris. Le traité de commerce franco-italien du traité de commerce.
Ce banquier exploiterait l’avenir poli la représentation algérienne accepte vo
On distribue aujourd’hui le rapport de
tique du général Boulanger. Pa i- 28 févie 8 h. 40 natiu lontiers le rendez-vous offert par M. de
. M. Pradon sur lès diverses propositions Là Ferronnays, pour examiner ce qu'a
Le « Gaulois » dit que le général aurait Une dépêche de Rome annonce que le
relativesaux employés et ouvriers étran
voulu tâter l’opinion en vue des élections gouvernement français a informé hier le fait jusqu'à ce jour le régime civil.
générales de 1880. général Mènabtéa que les dernières pro gers. L’orateur constate immédiatement que
étranger sera astreint à toutes trois
A cette époqiie il se ferait plébisciter positions commerciales françaises étaient lesTout œuvres principales caractérisent, ce
taxes pouvant frapper les Français, ri n. In n t* i n t n
dans foute la France. Ayant obtenu hier définitives et que l’Italie n’avait qu’à les exemptés mili ' „ . t^
accepter ou à les refuser. Ala suite de cette ou dispenses du service
54,000 suffrages dans sept départements taire. Las actes d’immatriculation seront
il n’est pas excessif de prévoir, dit le communication les commerces français exiges pour chaque étranger sous peine construction de centres européens et
journal réactionnaire, qu’il en réunirait et italien seront soumis à partir du d’amende et d’interdiction du territoire.
alors plus d’un million. P’ mars au tarif généré L l’extension du territoire civil.
Or, si ces mesures ont favorisé le peu qui s'est produite dimanche sous le nom carreaux de Vhôtel et des maisons voisines
plement français, les premiers qui en du général Boulanger. ont été brisés. Les colonnes de marbre
ont bénéficié sont les indigènes dont on Suivant la « France », une enquête au du balcon de la faÇdiè se sont écroulées
rait été prescrite pour en rechercher les Service spécial
a élevé la situation morale et matérielle. blessant neuf personnes.
Ce qui prouve que les indigènes sont promoteurs. Tunis, 28 février, 2 h. 50, soir.
placés actuellement dans des conditions Le « Paris » dit que Boulanger ayant La neige en Espagne Le résident n'est arrivé hier à
pas
d'une existence plus libre, c'est que leur désavoué la manifestation, aucune suite DE NOS CORRESPONDANTS SPÉCIAUX
nombre augmente et que les insurrections ne sera donnée à l'incident. février, 5 h. 50, soir.
Paris, 28
ont disparu. (Très bien.J On télégraphie de Madrid : La neige dantes.
M. Thomson reconnaît que des réfor
Nouvelle démentie continue à tomber abondamment ; plu Le résident arrivera probablement ce
mes importantes s'imposent ; il rappelle soir.
Paris, 28 février, 4 b, 30, soir. sieurs lignes de chemins de fer sont obs
que, comme rapporteur du budget de Il est inexact que des ingénieurs étran truées dans le nord de l'Espagne. *
l'Algérie, il a précisément insisté sur la gers aient été autorisés à visiter les li Catastrophe en Chine On dit qu'à la régie 1k
des tabacs, y il
réforme budgétaire et recommandé à gnes de chemins de fer en France. aurait eu une tentative de détournement
l'attention et à l'examen du gouverne Les garçons coiffeurs DE NOS CORRESPONDANTS SPÉCIAUX de trois cent mille piastres au moyen
ment le système présenté par le gouver février, 7 h. 10, soir.
Paris, 28 d'altérations des écritures.
nement général qui rendra le contrôle DE NOS CORRESPONDANTS SPÉCIAUX
, Suivant des nouvelles de Chine, pu Les associés du monopole, prévenus
plus aisé et permettra d’activer le déve Paris, 28 février,h. 35, soir.
5 bliées par les journaux anglais, une épou par un employé, auraient déposé une
loppement de la colonisation. Le préfet de police a reçu ce matin les vantable catastrophe s'est produite récem plainte au parquet ; le Procureur aurait
B’autres mesures sont encore à pren délégués des corporations de garçons coif ment sur les bords du fleuve Jaune. fait saisir les livres et mander l'inculpé
dre ; mais il serait puéril de nier le che feurs qui depuis quelques jours font des Deux mille radeaux de bambou, chargés pour l'interroger.
min déjà parcouru. manifestations bruyantes devant les bu de pierres destinées à la construction On dit que sur l'intervention d'un in
M. Thomson termine en disant qu’il reaux de placement. Le préfet a promis d’une digue, ont chaviré au moment où téressé, les associés se seraient décidés à
tenait à protester immédiatement contre j à la délégation d'étudier la question et on les poussait dans le fleuve. retirer leur plainte.
les reproches adressés au sujet des indi- j de rendre justice dans la mesure du pos Trois mandarins et 400 cooliss qui les L'inculpé serait en liberté sans caution;
gènes .: Le régime civil a soustrait les sible aux revendications des corpora montaient ont été noyés. on ignore ce que fera le Procureur et si
indigènes au système de commandement tions. l'affaire n'aura pas de suite,
ce qui est un bienfait incontestable. (Vifs La neige en France
applaudissementsj.
Paris, 28 février, 5 h. 35, soir. EN ALGÉRIE Alger, le 29 Février 1888
M. de La Ferronnays réplique : M.
Thomson a constaté lui-meme que des D’après une dépêche de Modane, la cir
améliorations s'imposent. (Exclamations culation des chemins de fer du tunnel Service spécial El faut encore quatre cent mille francs
à gauche.) On les discutera en temps et du Mont-Cenis est interrompue par suite A Blida
lieu. d'avalanches. Rliia,
février, 6 h. 45, soir. On nous dit que si Ton veut que
Les divers chapitres du budget de l'Al
28 i’i
DE NOS CORRESPONDANTSSPÉCIAUX Une dépêche a annoncé dernièrement rie soit représentée l’Exposition univer
à
gérie sont ensuite mis aux voix et adop Paris, 28 février, 5 h. 55, soir. un acêident survenu à une fillette de trois selle de 1889 dans des conditions qui ne
tés. D’après une dépêche de Chambéry, la ans, qui avait été blessée à la nuque par soient pa3 trop inférieures à celles de l’Ex
Le traité de commerce franco-italien circulation est interrompue entre la une balle de revolver. position de 1878, il lui faut cinq cent mille
France et l'Italie par le tunnel du Mont- La pauvre enfant vient de mourir à francs.
DE NOS CORRESPONDANTS SPÉCIAUX l'hôpital après d'horribles souffrances.
Cenis. Cela arrive juste au moment où C’est un joli denier, par le temps qui
Paris, 28 février, 5 I). 35, soir. arrive le terme de la prorogation du
Dans un entretien de M. Flourens avec Au théâtre de Sidi-bel-Ahbès court, et Ton peut se demander par quels
traité de commerce ; il va en résulter de Bel-Abbôs, 28 février, 7 h. 55, soir. moyens on se le procurera.
M. Menabrea, celui-ci a exprimé la crainte
qu'inspire à l'Italie l'application des nou graves embarras. Des trains entiers de Jeudi, au bénéfice de Mme Montjovan, Ce qu’il y a de plus clair, c'est qu'en ce
marchandises venant des deux pays et
veaux tarifs. grand premier rôle, aura lieu la re moment nous n’avons à notre disposition
qui sont arrêtés ne pourront passer qu'a-
M. Flourens a répondu que c’est main près l'expiration du délai de proroga présentation de « Mamzelle Nitouche », que les cent mille francs qui ont été votés
tenant à l'Italie qu'il appartient de for tion. avec des intermèdes de chant et de scènes par les Conseils généraux des trois départe
muler des contre-propositions. Si elles se comiques. ments algériens.^
produisent, il les étudiera dans un sin Nécrologie Le spectacle est bien choisi et la sym En dehors de ces cent mille fiancs> nous
cère désir de conciliation, en vue de di Paris, 28 février, 4 h 30, soir. pathie pour cette artiste étant unanime, n’avons que des promesses.
minuer, s’il est possible toutefois, la du- M. Claude, sénateur des Vosges, est il y aura certainement foule au théâtre. Certes, l’Algérie, en ce qui concerne l'Ex
ruée de la guerre de tarifs qui est inévi mort. position, n’a pas â se plaindre de M. Dau-
table entre les deux pays. Une question de droit électoral
tresme et, comme je l’ai déjà fait remar
Sétif. 28 février, 4 b. 45, soir,
Demande de crédits militaires quer, le ministre a fait ce qu’il a pu pour
A la suite des dernières élections mu réparer la faute commise antérieurement â
Paris, 28 février.
h. 35, soir.
5 nicipales d'Aïn-Abessa, une question in
Le général Logerot a saisi la Commis téressant les communes algériennes, a son arrivée au ministère.
La santé du kronprinz On se souvient de la réponse faite par
sion du budget d'une demande de crédits été portée avant -hier devant le juge de
qui modifie la. répartition du crédit sans Pâtis, 28 février. 5 h. 40, soir. M. Daafresme à nos représentants, en dé
Le kronprinz a passé une nuit
paix de Sétif.
modifier le total des dépenses. assez Il s’agissait de savoir si l'imposition cembre dernier, elle était exactement con
bonne ; les expectorations sont toujours forme à celle qu’il avait faite au mois de
Parmi ces crédits ûgurent 550,000 fr. très sanguinolentes. au rôle des centimes additionnels sur
le principal d'une propriété bâtie donne septembre précédent, un peu avant la crise
pour une période d'instruction de 28
jours des réservistes non exercés et un Libération de M. Streissguth droit à l'inscription sur les listes élec ministérielle-
crédit de 100,00° pour la création de Paris, 28 frévier. 5 h. 40, soir. torales. M Dautresrae n'avait pas dit que le Pavil
cinq inspecteurs Aèraux.
.
19 protestations ont été présentées lon algérien serait construit sur le budget
^ On télégraphie de Strasbourg : M.
Streissguth, accusé de complicité de haute contre le droit au titre d'électeur. Le de l’Exposition ; il ne le pouvait, le budget
Le scrutin uninominal juge a débouté les protestataires et a pro ayant été établi par son prédécesseur. Or,
trahison, a été libéré provisoirement
DK NOS CORRESPONDANTSSPÉCIAUX noncé un jugement affirmatif. on sait que M. Lockroy avait cru devoir
moyennant une caution de 10,000 marcs.
Paris, 28 février, 5 h. 35, soir. refuser un Pavillon spécial à l’Algérie, et
Explosion de gaz à Barcelone La misère à Saint-Arnaud
Les partisans du scrutin uninominal par suite n’avait rien prévu pour celte cons
servent des élections de dimanche DS NOS CORRESPONDANTS SPÉCIAUX A Saint-Arnaud, on signale une misère truction.
se
excessive chez les indigènes. Suit décès
comme d'un argument en faveur du réta Paris, 28 février,
b. 50, soir.
5
consécutifs s'étant produits, l'autorité, a Impossible, avait-il répondu au gouver-
blissement du vote par arrondissement Une terrible explosion de neur le septembre 1886, de construire
Avec le scrutin uninominal, prétendent- gaz s'est émue, a délégué un médecin qui a consta » 13
produite
_ hier à l'Eôtel-de- Ville de Barce- té que la mort était occasionnée par le » le Pavillon spécial de l’Algérie; elle devra
ils, les candidatures multiples seraient lonne. » le faire à ses frais comme les autres coîo-
impossibles. Des ouvriers occupés à réparer des ap manque de nourriture et la rigueur de la
température. » nies *
La candidature du général Boulanger pareils à gaz avaient eu l'imprudence Cette réponse prouve que M. Lockroy,iout
d'approcher de la lumière d'une conduite Un grand nombre d'indigènes sont ré
Paris, 28 février 5 h. 40, soir. duits à se nourrir de chardons. ministre du commerce quil était, ef qu’il
de gaz.
Les journaux disent que le Conseil s’est Les cloisons ont été renversées les sera peut-être demain, ne se rendait pas
persiennes sont tombées sur la place ;; des
occupé longuement de la manifestation compta de ce qu’est i’AIgéria au point de
vue budgétaire et sans s’en douter neat-
V
Feuilleton de la Dépêche algérien ws soonable, et non point comme une personne qui entre dans les maison par-des us les de raison pour que je n aille encore plus
à des idées exagérées, qui ne sait pas
N'? 142. accep murs, absolument comme si les portes n’é loin : marchez devant, je vous suis.
ter la mort d’un très vieux mari comme un taient pas faites pour tout le monde; alors je Mme Hélène fit un signe au cocher qui la
accident auquel elle devait être séparée de me suis dit : suivit 8t qui vint ranger s s voiture devant
puis longtemps. Madame la marquise est trop intelligente l'établissement de dernier ordre où ceite
Ses ordres donnés, Mme de Forbac
pour ne pas savoir que qui veut la fin veut grande, dame ne craignait pas. faut était im
tra chez elle et attendit, non sans ren uue les moyens, et je n’ai pas craint de vous dé périeux son désir de retrouver son fils, d’ac
grande impatience, qu’il fût pour elle l’heure ranger pour vous dire, d'abord beaucoup
d’aller au rendez-vous que lui avait assigné compagner cet horrible employé de l’agence
des choses que j’ai faites et puis, pour que Retords et Cie.
M. Ghappart. nous puissions un peu causer sans être tou Lejeune Chappart connaissait assez les
Par Mie d’ÀGHONNE A deux heures un quart, la marquise sor jours sur ie qui-vive. êtres de tous les cabou! ots de ce genre pour
tit après avoir envoyé chercher un fiacre ; — Enfin me voilà,fit la marquise, c’est le aller tout droit à la petite pièce dont il avait
car elle ne voulait point emmener une des principal ; parlez maintenant. parlé tout à 1 heme,
CHAPITRE XXI voitures à ses armes dans le quartier excen
— Comme ça, sur la grande route ? Oh ! Une fois là, il deman ia une consomma
trique où le jeune garçon n’avait pas craint non, non ! madame ; d’abord ç s m’ôterai! tion quelconque, car chose étrange, et qui
COMMENT LA MARQUISE TROUVA ENCORE LE de ia prier de venir. tous tûss moyens et puis on pourrait le rendait beaucoup plus redoutable que
MOYEN, TORT EN RACONTANT SON H STOIRE Elle avait désigné elle-même après s'être être remarqué par des gens dont il est le sont encore les gens de sa sorte, M. Cbat ne
AVEC UNE CERTAINE VÉRITÉ, DE METTRE éloignée de quelques tours de roue de son de notre intérêt de ne pas attirer l’atten part était relativement sobre. -
SA FAUTE SUR LE COMPTE D'AUTRUI hôtel et de ses gens, l'endroit où elle voulait tion. Il avait au reste bien assez d’autres vices
être conduite.
La marquise passa pour rentrer dans ses Il y avait bien fongtemp3 qu’elle n’é ait — Mais alors, où pouvons nous bien al sans s’être encore donné à celui de la bou
ler ? teille.
appartements par la petite serre que nous passée dans les chemins qu’il lui fallait sui Ici tout près ; il y a de braves gens qui Le jeune drôle s’empressa d'avancer

connaissons déjà ; elle s'y atiarda quelques vre pour s’y rendre, mais elle s’y reconnu ont un calé au fond duquel il y a un petit chaise â ia marquise ; il courut chercherune
instants, sonna un domestique pour qu’on néanmoins et tout de suite. salon, grand comme lien du tout ; ça fait un
tabouret de paiile pour lui mettre sous les
lui envoyât le jardinier et donna des ordres Après avoir passé la barrière, elle vit. qu’on n’y est pas perdu et qu ou est bien sûr, pi ds, puis fermant la poite, avec un soin
pour que cette »,pièce fût arrangée d’autre comme dans un mirage, le fossé le haut avec ua seul coup d’œiî, de le passer en re méticuleux, H revint prendre place en face
sorte et garnie des fleurs qu'elle proférait et de l’escalier, et se promenant tranquille
vue dans tous les coins. de Mme Hélène.
qu'ella indiqua. ment, en fumant son éternelle cigaiette, M. Si vous voulez bien me faire 1 honneur, Madame, lui dit-il alors, commençons
La marquise, pour ses valets, avait l’air Chappart qui l’attendait. madame la marquise, d’entrer avec moi là- -
par ce qui vous intéresse, avant toutes cho
de se reprendre à la vie, si non de se con — Madame, lui dit-il, en s’approchant dedans, absolument comme vous y en reriez se! : p :r l’enfant que vous voulez retrouver,
soler brusquement, du moins de s’occuper d’elle, aussitôt qn’il vit le fiacre arrêté je
avec ua de vos serviteurs, nous serons à enfant qui doit, à cette heure avoir pas mai
de ses affaires et de son intérieur, de telle vous demande pardon de vous avoir f rit ve l’abri de tout regard, de toute oreilie et je de barbe au menton.
sorte qu’elle agissait comme une femme rai- nir j’usqu’ici ; mais nous avons beaucoup à crois que voas ne serez pas fâchée de m’a
causer dans une église ça n est commode voir fait cette concession.
:
que tout juste ; chez vous, dans un angle de
(A iuivre.)
(1 Traduction réservée votre jardin, on a toujours l'air d’un voleur — Allons, fit la marquise, puisque j’ai
tant fait que de venir jusqu’ici, il n'y a pas

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