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Université Sultan Moulay Slimane

Faculté Polydisciplinaire-Béni Mellal

Rapport de Projet de Fin d’Etude

Pour obtenir le

Diplôme de Licence d’Etudes Fondamentale

Sciences de la Matière Physique (SMP)

Parcoure : Energétique

Réalisé par : Encadré par : Pr .MOHAMED LAMSAADI

LAHCEN ELASRI
IBRAHIM EL WARRAK

Soutenu le 07/07 /2022 devant les jurys composé de :

Pr. ABD ESASAMAD MALAOUI : Professeur à la faculté polydisciplinaire Beni Mellal : Président

Pr. HASSAN ELHARFI : Professeur à la faculté polydisciplinaire Beni Mellal : Examinateur

Pr. MOHAMED LAMSAADI : Professeur à la faculté polydisciplinaire Beni Mellal : Encadrent

Année universitaire 2021/2022


Dédicace

Nous dédions ce modeste travail à :

 Mes parents nul mot peut exprimer notre gratitude envers eux leurs encouragements.

 A Professeure MOHAMED LAMSAADI l’encadrant de ce projet.

 A Tout nos enseignants avec nos profondes considérations.

 A Tout ceux qui a assisté de près ou de loin à réaliser ce travail.


Remerciement
On tient à présenter nos sincères remerciement a tous ceux qui ont consentis à nous fournir
les informations nécessaires pour la réalisation de notre tâche et qui ont participé à
l’élaboration de notre projet, nous remercions particulièrement Monsieur MOHAMED
LAMSAADI, Professeur à la Faculté Poly disciplinaire Beni Mellal, pour toute l’aide qu’il
nous a apportée durant ce travail, notamment ses conseils, ses critiques éclairées et son
soutien ont été très appréciables, ainsi que sa gentillesse.

Nos sincères remerciements aux membres de jury qui ont accepté de juge ce travail. Nous
remercions enfin toutes les personnes qui nous ont soutenus et accompagne durant ce
semestre, parent, frères, sœurs, et aussi nos amis.
Nomenclature…………………………………………..………………………..……………………….

Liste des figures…………………………………………………………….……………………

Introduction générale................................................................................................................................1

Chapitre I : Formulation mathématique de problème………………………………...…………….4

I.1 : Configurations étudiées………………………….…………………………………………….4

I.2 : Hypothèse simplificatrice…..…………………………..…………….………………….…….4

I.3 : Equation dimensionnelles gouvernantes du problèmes…….………………………….......…5

I.4 : Condition aux limites dimensionnelles…………………...……………………..……….…....6

I.5 : Equations adimensionnelles................................................................................................…...6

I.6 : Paramètres adimensionnelles du problème ...............................................................................7

I.7 : Fonction de courant et taux de transfert thermique………….………………..………………7

Chapitre II : Approximation d’écoulement parallèle……….……..................................................10

II.1 : Equation simplifiés du problème ……..…………………………………………………...10

II.2 : Solution analytique …………………………..……………………….…….………………11

II.3 : Analyse d’échelle ……………………………….……………...……..…….………………13

Chapitre III : Résultats et discussions…………………………………………...….………………15

III .1: Détermination des paramètres contrôlant la convection mixte………………………..…....15

III.2: Structures dynamique et thermique…………………………………………………………17

III.3: Distributions horizontales de la vitesse et de la température le long de la section centrale

verticale………………………………………………………………………………………………...19

III.4 : Taux de transfert de chaleur……………………………………………………………..…20

III.5 : Conclusion………………………………………………………………………...23

III.6 : Références……………………………………………………………………..…...24
Liste des figures

Figure.1: Géométrie et systèmes de coordonnées utilisés…………………………………………..4

Figure.2: Comparaison entre les solutions de l'Eq. (34)………………………………………..…..13

Figure.3: Diagramme caractérisant les différents régimes de convection…………………….……17

Figure.4 : Profils horizontaux de vitesse (a) et de température (b) à mi longueur de la cavité, le long
de la coordonnée verticale dans une cavité simplement pour Pe =20 et différentes valeurs de Ra…...11

Figure.5 : Profils de vitesse horizontale (a) et de température (b) à mi longueur de la cavité,


le long de la coordonnée verticale dans une cavité entraînée d’doublement pour Pe = 20 et
différentes valeurs de Ra…………………………………………………...…………………12

Liste des Tableaux


Table.1 : Valeurs de 𝜂𝑛 et 𝜂𝑓 ……………………………………………………………….16
Nomenclature
A Rapport d'aspect de la cavité, Eq. (16)

C Gradient de température adimensionnelles dans la direction horizontale ( x)

g Accélération de gravité (m/s2)

Gr Nombre de GRASHOF, (17)

H’ Hauteur de l'enceinte (m)

L’ Longueur de l'enceinte rectangulaire (m)

Nu Nombre de Nusselt local, équations (17) et (18)

Nu Nombre de Nusselt moyen, Eq. (19)

Pe Nombre de Peclet, Eq. (16)

Pr Nombre de Prandtl, Eq. (16)

P Pressions adimensionnelles [= (p’)/𝜌 ′2


0 ]

q’ Densité du flux de chaleur (W/m2)

Ra Nombre de Rayleigh, Eq. (16)

Re Nombre de Reynolds, Eq. (17)

t Temps adimensionnelles [=t’u’0/H’]

T Température adimensionnelles [=(T’-T0’)𝜆/q’H’

T’0 Température de référence (K)

(U, V) Composante de vitesses adimensionnelles [=(U’, V’)/U’0]

U’0 Vitesse la paroi (m/s)

(X, y) Coordonnées horizontale et verticale adimensionnelles [= (x’, y’)/H’]


Symboles grecs

𝛼 Diffusivité thermique du fluide à la température de référence (m2/s)

𝛽 Coefficient de dilatation thermique du fluide à la température de référence


température de référence (1/K)

𝜆 Conductivité thermique du fluide à la température de référence (W/m C)

𝜌 Densité du fluide à la température de référence (kg/m3)

Ѱ Fonction d'écoulement adimensionnelles = ѱ’ /a


Introduction générale
Ces dernières années, la convection mixte dans les cavités à couvercle reçu une attention
considérable de la part des chercheurs. Ce phénomène est couramment rencontré dans de
nombreuses applications d'ingénierie, y compris le refroidissement des appareils
électroniques, la transformation des aliments, le flotteur production de verre [1], thermo
hydraulique des réacteurs nucléaires [2], Dynamique des lacs [3], croissance cristalline,
écoulement et transfert de chaleur dans bassins solaires [4] et technologies de lubrification[5].

Dans les cavités fermées, le flux de convection mixte est induit à la fois par force de
cisaillement, causée par le mouvement du mur, et la flottabilité l'un, produit par le gradient
thermique dû à la différence de température entre les parois chauffées non isotherme, qui sont
de grandeurs comparables. En général, un tel phénomène est gouverné par certains paramètres
sans dimension tels que le Reynolds nombre, Re, et Grashof un, Gr, exprimant le cisaillement
et la flottabilité effets, respectivement. La compétition entre les deux phénomènes peut être
incorporé dans le numéro de Richardson modifié (également appelé paramètre de convection
mixte) comme suit : Ri = Gr/Ren, où n dépend des caractéristiques géométriques et physiques
Conditions. Les cas limites Ri→0 et Ri → ∞ correspond à Dominant fortement les flux de
convection forcée et naturelle, respectivement. Notez que le nombre de Prandtl, Pr, qui
caractérise les propriétés physiques du fluide, est important et doit être Pris en compte.

Comme on le sait, le problème du transfert de chaleur par convection mixte de Fluides


Newtoniens dans une enceinte à couvercle soumis à des conditions aux limites de type
Neumann (i.e. flux thermiques imposés aux limites) n'est pas encore examiné. Ainsi, afin d'en
savoir plus l'effet des conditions aux limites sur l'écoulement et le transfert de chaleur.
Transfert de chaleur, le présent article traite d'un tel problème dans une cavité rectangulaire
horizontale à simplement et doublement entrainée remplie d'un fluide Newtonien. Fluide
newtonien. L'enceinte est soumise à des flux de chaleur constants flux de chaleur constants à
partir de ses bords verticaux courts, tandis que ses longs sont isolés. Dans ce qui suit, une
solution numérique de l'ensemble des équations gouvernantes est obtenue, pour une large
gamme de paramètres gouvernants, dont l'influence sur la convection mixte est importante.
Paramètres de gouvernance, dont l'influence sur le transfert de chaleur en le transfert de
chaleur par convection mixte est amplement discutée, pour les deux configurations
considérées. De plus, une solution analytique, valable pour les écoulements stratifiés dans les

1
enceintes minces, est dérivée. Dans des enceintes minces, est dérivée sur la base du concept
d'écoulement parallèle. Les calculs sont limités aux valeurs des paramètres directeurs dans les
plages suivantes, 𝟏 ≤ 𝑹𝒂 ≤ 𝟏𝟎7, 𝟎. 𝟏 ≤ 𝑷𝒆 ≤ 𝟓𝟎𝟎 et A=24.

Des relations de corrélation utiles entre Ra et Pe pour réaliser la contribution de la convection


mixte au transfert de chaleur sont également proposées, dans les deux cas de cavité entraînée
considérés.

2
Chapitre I : Formalisme mathématique de problème
I.1 : Configuration étudiée.
Un schéma du problème physique et des conditions aux limites associées est représenté sur
la figure 1.il consiste en une cavité rectangulaire horizontale peu profonde de hauteur H’ et de
longueur(L’) rempli d'un Fluide newtonien et soumis à une densité uniforme de flux de
chaleur q’, de ses petits côtés verticaux, tandis que les longs horizontaux sont isolés. Deux cas
de conditions aux limites cinématiques sont considérés dans cette étude. Dans le premier cas,
la paroi supérieure est supposée glisser de gauche à droite (c'est-à-dire dans le sens de la
chaleur imposée flux) à vitesse constante u0’ ; tandis que les autres parois sont immobiles.
Dans le second cas, les deux parois horizontales se déplacent en sens opposé directions avec
la même vitesse uniforme u0’ ; alors que la verticale les uns est immobile. Ces cas
correspondent respectivement à des cavités entraînées par couvercle simple et double.

(y’, v’)

u0’

q’ H’ Fluide Newtonien
H’ L’L’ q’

-au0’ ( x’ , u’)

Fig 1: Vue schématique de la géométrie et du système de coordonnées. (L'échelle n'est pas respectée).

I.2 : Hypothèse simplificatrice.

Les principales hypothèses retenues dans cette étude sont celles couramment utilisé, c'est à
dire.

Dans ce problème on suppose que l’hypothèse suivantes :

 Les vitesses du fluide sont suffisamment faibles pour considérer l'écoulement comme
laminaire. En fait, dans la plupart des mouvements dus à la flottabilité, la circulation
du fluide est lente en raison des gradients de température modérés [7].
 Le fluide est incompressible. Pour des pressions proches de la pression atmosphérique,
les liquides peuvent être considérés comme incompressibles avec une bonne
approximation.

3
 La contribution de la dissipation visqueuse est négligeable par rapport à celle du flux
thermique imposé.
 Les propriétés physiques sont considérées comme indépendantes de la température, à
l'exception de la densité dans le terme de flottabilité, qui obéit à l'approximation de
Bousines, dont la dérivation systématique des équations de la dynamique des fluides
compressibles est assez fastidieuse et nécessite un ordonnancement minutieux de
plusieurs processus limites. Plus de détails sont donnés dans l'article de Gray et Giorgi
ni [8].
 La troisième dimension de la cavité est suffisamment grande pour que le problème
peut être considéré comme bidimensionnel. Cette hypothèse est généralement
relativement bien satisfaite et permet de comprendre les écoulements tridimensionnels
plus complexes [7].

I.3 : Equation dimensionnelles gouvernant de problème.

Ensuite, en tenant compte des hypothèses mentionnées ci-dessus, les équations décrivant
la conservation de la masse (1), de la quantité de mouvement (2), (3), et de l'énergie (4),
écrites en termes de composantes de vitesse (u’, v’), de la pression (p’) et de la température
(T’), sont :

𝜕u′ 𝜕v′
𝜕x ′ + 𝜕y′
=0 (Equation de Continuité) (1)

𝜕u′ ′ 𝜕u′ 𝜕u′ 1 𝜕𝑃′ 𝜕2 u′ 𝜕2 u′


𝜕t ′ +u 𝜕x ′ + v’ 𝜕y ′ =- 𝜌 𝜕x ′+ 𝜈 [ 𝜕x ′2 + 𝜕y′2
] (2)

𝜕v′ ′ 𝜕v′ 𝜕v′ 1 𝜕𝑃′ 𝜕2 v′ 𝜕2 v′


′ +u ′ + v’ ′ =- ′+ 𝜈 [ ′2 + ]+g𝛽[Τ′ − Τ′0 ] (3)
𝜕t 𝜕x 𝜕y 𝜌 𝜕y 𝜕x 𝜕y′2

𝜕Τ′ ′ 𝜕T′ 𝜕T′ 𝜕2 T′ 𝜕2 T′


𝜕t ′ +u 𝜕x ′ + v’ 𝜕y′
=𝛼 [
𝜕x′2
+
𝜕y′2
]+𝑔 (4)

Où 𝜌,𝑣, g, 𝛽,et 𝛼 sont la densité du fluide, la viscosité cinématique, l'accélération

gravitationnelle, le coefficient de dilatation thermique et la diffusivité thermique,

respectivement.

I.4 : Condition aux limites dimensionnelles.

4
Les conditions aux limites thermiques et cinématiques associées aux les équations

gouvernantes sont:

𝜕T′ 𝑞′
u′ = v ′ = 0 et ′
+ = 0 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 ′ = 0 𝑒𝑡 𝑥 ′ = 𝐿′ (5)
𝜕x 𝜆′

𝜕Τ′
u′ + 𝑎u′0 =v’=0 et =0 pour y ′ = 0 (6)
𝜕y′

𝜕Τ′
u′ − u′0 =v’=0 et = 0 pour y ′ = 𝐻′ (7)
𝜕y′

Où 𝜆 représente la conductivité thermique et ''a'' un paramètre, qui est égal à 0 et 1 pour les

cavités à simple et à double couvercle, respectivement.

I.5 : Equations aux limites adimensionnelles.

D'autre part, en utilisant les échelles caractéristiques H,’𝜌𝑢0′2 , H’/𝑢0′ , 𝑢0′ et q’H’/𝜆

correspondant à la longueur, la pression, le temps, la vitesse et la température, respectivement,

les équations gouvernantes adimensionnelles et les conditions aux limites correspondantes

sont :

𝜕𝑢 𝜕𝑣
+ =0 (8)
𝜕𝑥 𝜕𝑦

𝜕𝑢 𝜕𝑣 𝜕𝑣 𝜕𝑝 𝑃𝑟 𝜕 2 𝑢 𝜕 2 𝑢
+ +𝑣 = − + [ + ] (9)
𝜕𝑡 𝜕𝑦 𝜕𝑦 𝜕𝑥 𝑃𝑒 𝜕x 2 𝜕y 2

𝜕𝑢 𝜕𝑣 𝜕𝑣 𝜕𝑝 𝑃𝑟 𝜕 2 𝑣 𝜕 2 𝑣 𝑅𝑎𝑃𝑟
+ +𝑣 = − + [ 2+ 2
]+ 𝑇 (10)
𝜕𝑡 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑦 𝑃𝑒 𝜕x 𝜕y 𝑃𝑒 2

𝜕𝑇 𝜕𝑇 𝜕𝑇 1 𝜕2𝑇 𝜕2𝑇
+𝑢 +𝑣 = [ + ] (11)
𝜕𝑡 𝜕𝑥 𝜕𝑦 𝑃𝑒 𝜕x 2 𝜕y 2

𝜕𝑇
𝑢 = 𝑣 = 0 𝑒𝑡 = −1 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 = 0 𝑒𝑡 𝑥 = 𝐴 (12)
𝜕𝑥

5
𝜕𝑇
𝑢 + 𝑎 = 𝑣 = 0 𝑒𝑡 = 0 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑦 = 0 (13)
𝜕𝑦

𝜕𝑇
𝑢 − 1 = 𝑣 = 0 𝑒𝑡 = 0 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑦 = 1 (14)
𝜕𝑦

I.6 : Paramètre adimensionnelles.

A partir des équations ci-dessus, on obtient les paramètres adimensionnels suivants :


𝐿′ 𝑣 𝑈0′ 𝐻 ′ 𝑔𝛽𝑞′ 𝐻 ′4
𝐴= , 𝑃𝑟 = , 𝑃𝑒 = 𝑒𝑡 𝑅𝑎 = (16)
𝐻′ 𝛼 𝛼 𝑉𝜆𝛼

Émergent. Ils correspondent respectivement au rapport d'aspect de l'enceinte, au Prandtl,


Pr, Pecllet, Pe, et Rayleigh, Ra, respectivement :

Notez que

𝑃𝑒 = 𝑅𝑒𝑃𝑟 𝑒𝑡 Ra = GrPr (17)

Où Re et Gr sont les nombres de Reynolds et de Gras Hof, respectivement.

I.7 : Fonction de courant et taux de transfert thermique.

En outre, pour analyser la structure de l'écoulement, la fonction de flux, ѱ, liée aux


composantes de la vitesse :
𝜕ѱ
𝑢= et
𝜕𝑦
𝜕ѱ
𝑣=− (ѱ = 0 𝑠𝑢𝑟 𝑡𝑜𝑢𝑡𝑒𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑓𝑟𝑜𝑛𝑡𝑖è𝑟𝑒𝑠) (15)
𝜕𝑥

D’autre part, pour caractériser le transfert de chaleur local, au travers de la cavité remplie

de fluide, il est utile d'introduire le de Nusselt local défini par :

𝑞 ′ 𝐿′ 1
Ν𝑢(𝑦) = = (18)
𝜆Δ𝑇 ′
(∆T⁄ )
A

Où ∆𝑇=T (A, y)-T (0, y) est la différence de température locale sans dimension d'un

côté à l'autre.

6
De température locale sans dimension. Cette définition est toutefois notoirement inexacte

en raison de l'incertitude des valeurs de température évaluées aux deux points verticaux.

L’incertitude des valeurs de température évaluées aux deux parois verticales (effets de bord).

Verticales (effets de bord). Au lieu de cela, Nu est calculé sur la base d'une différence de

température entre deux sections verticales, loin des extrémités comme suggéré par Lamsaadi

et al. Pour la convection naturelle.

Ainsi, par analogie avec l'Eq. (18), et en considérant deux sections infiniment proches, Nu

peut être exprimé par :

1 1
Ν𝑢(𝑦) = lim 𝛿𝑥⁄𝛿𝑇 = lim =− (19)
𝛿𝑥→0 𝛿𝑇⁄
𝛿𝑥→0
𝛿𝑥 (𝛿𝑇⁄𝛿𝑥)
𝑥=𝐴/2

Où 𝛿𝑥 est une distance infinitésimale entre deux sections symétriques par rapport à la section

centrale.

Le nombre moyen de Nusselt, représentant le transfert global de chaleur, peut donc être

déduit comme suit transfert de chaleur, peut donc être déduit comme suit :

1
̅̅̅̅
𝑁𝑢 = ∫0 𝑁𝑢(𝑦)𝑑𝑦 (20)

7
Chapitre II : Approximation d’écoulement parallèle

II.1 : Equation simplifié de problème :

Les simplifications suivantes, dans la partie centrale de la cavité :

𝑢(𝑥, 𝑦) = 𝑢(𝑦), 𝑣(𝑥, 𝑦) = 0 , ѱ(x, y) = ѱ(y)

𝑒𝑡

𝑇(x,y)=c(x-A/2)+𝜃(y) (21)

Où C est un gradient de température constant et inconnu dans la direction x (voir par

exemple. En conséquence, le système (8)- (11), associé aux conditions aux limites (12)-(14),

devient :

𝑑 3 𝒖(𝒚) 𝑅𝑎
= c (22)
𝑑𝑦 3 𝑃𝑒

𝑑 2 𝜃(𝑦)
= 𝐶𝑃𝑒 u(y) (23)
𝑑𝑦 2

dθ(y)
u+a= = 0 pour y=0
dy

dθ(y)
u−1= = 0 pour y = 1 (24)
dy

Avec

1
∫ 𝑢(𝑦) 𝑑𝑦 = 0 (25)
0

8
et
1
∫0 𝜃(𝒚) 𝑑𝑦 = 0 (26)

Comme conditions de débit de retour et de température moyenne, respectivement.

Les solutions de (22) et (23), satisfaisant (24)-(26), pour les conditions de retour et de
température moyenne d'un seul (a = 0) et d'un double (a = 1).

II.2 : Solution analytique :


En utilisant une telle approche, les solutions de (22) et (23), satisfaisant (24)-(26), pour les
cavités à couvercle simple (a = 0) et double (a = 1), sont généralisées sous la forme suivante :
𝑅𝑎
𝑢(𝑦) = c(2𝑦 3 − 3𝑦 2 + 𝑦) + (3𝑦 2 − 2𝑦) (27)
12𝑃𝑒

𝑅𝑎 𝑃𝑒𝑐
𝜃(𝒚)= c 2 (12𝑦 5 − 30𝑦 4 + 20𝑦 3 − 1)+ [(15𝑦 4 − 20𝑦 3 + 2)— 𝑎(15𝑦 4 − 40𝑦 3 +
1440 60

30𝑦 2 − 3)] (28)

L’expression de la fonction de flux, ѱ (y), peut être déduite en L’intégration de l'équation

(15), en prenant en compte les conditions limites correspondantes et de l'équation (27), ce qui

donne :

𝑅𝑎
ѱ(𝐲) = (𝑦 4 − 2𝑦 3 + 𝑦 2 ) + (𝑦 3 − 𝑦 2 ) − 𝑎(𝑦 3 − 2𝑦 2 + 𝑦) (29)
24𝑃𝑒

D'autre part, l'approximation de l'écoulement parallèle n'est valable qu’au cœur des

couches. L'écoulement dans les régions terminales est beaucoup plus beaucoup plus

compliqué et ne peut pas être approximé d'une manière aussi simple. Pour cette raison, la

condition de frontière thermique dans la direction x Eq. (12) ne peut pas être reproduite

exactement avec cette approximation. Néanmoins, une condition de flux d'énergie équivalente

1 1 1
𝜕𝑇 𝜕𝑇
∫ 𝑑𝑦 + 𝑃𝑒 ∫ 𝑢𝑇 𝑑𝑦 = ∫ ( ) 𝑑𝑦 (30)
0 𝜕𝑥 0 0 𝜕𝑥 𝑥=0 𝑂𝑢 𝐴

9
Peuvent être imposées dans ce sens [10]. En particulier, en parallèle région d'écoulement et
avec l'application des conditions (12), Eq. (30) devenir
1
−C + PrRe ∫ u(y) θ(y)dy = 1 (31)
0

Qui, lorsqu'il est substitué aux équations (27) et (28), donne l'équation transcendantale

suivante :

𝑅𝑎2 𝑅𝑎𝑃𝑒 𝑃𝑒 2
𝐶3 − (𝑎 + 1)𝐶 + [ (2 + 3𝑎 + 3𝑎2 ) + 1] 𝐶 + 1 =0 (32)
362,880 3360 210

Dont la solution, par la méthode de Newton-Raphson, pour a, Pe et Ra, conduit à C.

enfin, en tenant compte des équations (19)-(21), le nombre moyen de Nusselt moyen peut être

exprimé comme suit.

1
̅̅̅̅
Nu = − (33)
C

Our une convection naturelle pure (u (0) = u(1) = 0), les équations gouvernantes sont

définies par (8)-(11) en remplaçant Pe par 1. Dans une telle situation, l'approche de

l'écoulement parallèle conduit à l'équation transcendante suivante équation transcendante

Ra2 C 3
+C+1=0 (34)
362,880

Dont la solution approximative est


1 2
1
1+( )3 Ra3
362,880
C=− 1 2 1 2
(35)
1 3 1
1+( ) Ra (1+(
3 )3 Ra3 )
362,880 362,880

10
Fig.2 : Comparaison entre les solutions de l'Eq. (34)

II.3 : Analyse d’échelle :

Qui s'accorde bien avec celle obtenue par la méthode de Newton Rafeson (Voir Fig. 2).

En se référant à l'équation (33), le nombre de Nusselt moyen, en convection naturelle pure,

peut être exprimé comme suit : 1. Convection naturelle pure, peut être exprimée comme suit

1
2
1 3 1
̅̅̅̅
𝑁𝑢 = ( ) 𝑅𝑎3 + 1 (36)
362,880 2
1
1+( )3 𝑅𝑎3
362,880

Il convient de rappeler que, le cas Ra = 0 correspond à une convection forcée pure pour

laquelle les forces de flottabilité sont absentes.

Convection forcée pure pour laquelle les forces de flottabilité sont absentes. Dans

Un tel cas, l'équation transcendante est :

2 + 3𝑎 + 2𝑎2 2
[ 𝑃𝑒 + 1] 𝐶 + 1 = 0 (37)
210

11
et C peuvent être explicitement déduits comme :

−1
𝐶= (38)
2 + 3𝑎 + 2𝑎2 2
𝑃𝑒 + 1
210
Conduisant au nombre de Nusselt moyen, en convection forcée pure :

2 + 3𝑎 + 2𝑎2 2
𝑁𝑢 = 𝑃𝑒 + 1 (39)
210
Dans la présente étude, il est à noter que, dans les régimes naturel et forcé, le régime de
couche limite peut être atteint pour des nombres de Rayleigh et de Peclet importants
respectivement.

Le régime de la couche limite peut être atteint pour de grands nombres de Rayleigh et de
Peclet, respectivement, et il est facile de trouver, à partir des équations (36) et (39) que

Eqs. (36) et (39) que :


1
1 3 2
̅̅̅̅
𝑁𝑢 = ( ) 𝑅𝑎3 (𝐶𝑜𝑛𝑣𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑛𝑎𝑡𝑢𝑟𝑎𝑙𝑒) (40)
362,880

et

2 + 3𝑎 + 2𝑎2 2
𝑁𝑢 = 𝑃𝑒 (𝐶𝑜𝑛𝑣𝑒𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑓𝑜𝑟𝑐é𝑒 ) (41)
210
Dans la section suivante, les ordres de grandeur obtenus par (40) et (41) du taux de
transfert thermique, en fonction de Ra et Pe pour de tels régimes, est confirmé par une analyse
d'échelle

12
Chapitre III : Résultats et discussions
III. 1 : Détermination des paramètres contrôlant la convection mixte
Plusieurs configurations géométriques ont été envisagées dans le dans le passé et les
travaux correspondants ont été rapportés dans la littérature. Il a été constaté que le paramètre
Gr/Ren (nombre de Richardson modifié ou paramètre de convection mixte), où l'exposant n
dépend de la géométrie, des conditions aux limites thermiques et du fluide, est
systématiquement approprié pour délimiter les régimes de convection. Par exemple, Eckert et
diaguila [11] ont étudié la convection mixte dans un tube vertical rempli d'air et ont montré
que le transfert de chaleur diffère d'environ 10% de celui lié à la convection naturelle pure
lorsque Gr/Re2.5 > 0.007, tandis que la même déviation de la convection forcée a été observée
pour Gr/Re2.5 < 0.0016.Siebers et al [12].ont étudié la convection mixte le long d'une plaque
verticale chauffée par un courant uniforme. le long d'une plaque verticale chauffée par un flux
uniforme et ont observé que le transfert de chaleur est principalement assuré par convection
forcée/(convection naturelle) lorsque Gr/Re2 < 0.7/(Gr/Re2 > 10). Pour les écoulements sur
plaques planes isolées, Sparrow et Gregg [13] n’ont constaté que la chaleur est principalement
transportée par convection forcée lorsque Gr/Re2 < 0.159 * -f (pr), avec 0,01 < Pr < 10.
D'autre part, pour les milieux confinés, Tourki et al.[14] Ont trouvé que, pour les écoulements
d'un fluide newtonien remplissant une cavité carrée, l'exposant ''n'' et les limites du régime de
convection mixte sont sensibles à tout changement de la valeur de Pr. Ainsi, pour délimiter un
tel régime, les critères 0.5 < Gr/Re1.9< 31 et 24.4 < Gr/Re1.2 < 293.4 ont été établis pour Pr =
1 et Pr = 6.97, respectivement.

Dans ce travail, le rapport Ra/Pe3 apparaît clairement comme un paramètre délimitant les
trois régimes quelle que soit la valeur de Pr, en faisant correspondre les deux relations
asymptotiques (40) et (41). Ceci est illustré dans les figures ci-dessous.

Notez qu'il est pratiquement intéressant dans les calculs de transfert de chaleur de
distinguer les conditions sous lesquelles une convection donnée peut être considérée comme
pure (naturelle ou forcée) de celles où elle peut être de celles dans lesquelles elle peut être
considérée comme mixte. L'importance de cette L'importance de cette question découle du
fait que souvent, seuls les résultats pour une convection pure sont disponibles. Dans ce travail,
une convection sera considérée comme étant Dans ce travail, une convection sera considérée
comme effectivement pure (naturelle ou forcée) si le transfert de chaleur ne dévie pas de plus

13
de 5%. ne s'écarte pas de plus de 5% de la valeur associée à la convection complètement pure.
Le critère de 5% est utilisé pour déterminer les paramètres caractérisant la convection mixte
dans les cavités rectangulaires à cavités rectangulaires à couvercle simple et double remplies
d'un fluide newtonien. Newtonien. Ainsi, afin de différencier les trois régimes de convection
(convection forcée, naturelle et mixte), les différences relatives suivantes sont introduites :

̅̅̅̅−𝑁𝑢
|𝑁𝑢 ̅̅̅̅̅̅
𝑓| ̅̅̅̅−𝑁𝑢
|𝑁𝑢 ̅̅̅̅̅̅
𝑛|
𝜀𝑓 = ̅̅̅̅̅̅
et 𝜀𝑛 = ̅̅̅̅̅̅
(48)
𝑁𝑢 𝑓 𝑁𝑢 𝑛

̅ 𝒏 sont les nombres de Nusselt moyens correspondant à convections forcée et naturelle


Où et 𝑵
pures, respectivement. On suppose que La convection forcée/(convection naturelle) est
prédominante lorsque les deux conditions suivantes sont réunies

𝜀𝑓 < /5%/(𝜀𝑛 < 5%). Dans le cas contraire, le régime convectif est qualifié de mixte.

Sur la base de l'équation (48), les calculs effectués pour Pe et Ra, variant dans leurs plages
explorées, permettent de construire le diagramme montré à la Fig.7.

Pour les deux cas de cavité entraînée, les emplacements des points (log (Ra), log(Pe)),
obtenus analytiquement (lignes pleines) et numériquement (symboles) et correspondant
approximativement à 𝜀𝑓 = 𝜀𝑛 = 5%, s'organisent en lignes droites presque parallèles. Organisés
en lignes droites presque parallèles. Ces résultats sont corrélés sous les formes mathématiques
suivantes

𝑅𝑎 𝑅𝑎
𝜂𝑛 = et 𝜂𝑓 = (49)
𝑃𝑒 3 𝑃𝑒 3

Correspondant, respectivement, aux convections naturelle et forcée, où 𝜀𝑓 et 𝜀𝑛 sont des


coefficients dépendant de la nature des conditions aux limites cinématiques appliquées aux
surfaces horizontales de la couche de fluide. Leurs valeurs sont indiquées dans le tableau 3 et
illustrées dans la Fig. 3 avec des lignes pointillées.

Comme on peut le constater, l'accord entre la solution de l'écoulement parallèle et la


solution numérique est excellent avec une déviation maximale ne dépassant pas 2%. En outre,
les lignes droites définies par l'équation (49) séparent le plan (Ra, Pe) en trois zones pour
chaque type de cavité pilotée. Cavité entraînée. La première zone, située en dessous de la
droite (1), est caractérisée par la dominance de la convection forcée. La deuxième zone, située
au-dessus de la ligne droite (2), correspond au régime dominant de la convection naturelle.
Enfin, la troisième zone, délimitée par les deux lignes droites, est liée à la situation où les

14
deux phénomènes sont phénomènes sont en compétition (régime de convection mixte). Cette
dernière zone se traduit vers des valeurs plus élevées de Pe, tout en passant de la cavité à
double à la cavité à simple couvercle. Ceci montre clairement que la transition d'un régime à
un autre, pour une même valeur de Pe, nécessite une force de flottabilité élevée lorsque le
nombre de parois horizontales mobiles double.

En résumé, le régime de convection mixte dans une cavité rectangulaire peu profonde,
remplie d'un fluide newtonien et soumise à une densité uniforme de flux de chaleur depuis sa
partie courte. densité uniforme du flux thermique provenant de ses petits côtés verticaux, est
définie par les critères suivants:

Valeurs de 𝜂𝑛 et 𝜂𝑓

régime de convection Convection Natural Convection force


cavité à simple couvercle 1156.2824 0.01612
Cavité à double couvercle 9105.0833 0.09880

Table.1

𝑅𝑎 𝑅𝑎
0.01612 < < 1156.2824 𝑒𝑡 0.0988 < < 9150.0833 (50)
𝑃𝑒 3 𝑃𝑒 3
Pour la cavité à simple couvercle et la cavité à double couvercle, respectivement.

III .2: Structures dynamiques et thermiques :


Les lignes de courant typiques (à gauche) et les isothermes (à droite) sont illustrées dans
la (cavité à un seul couvercle) et (cavité à deux couvercles) pour Ra = 104 et différentes
valeurs de Pe. Il est intéressant de noter que l'écoulement est unicellulaire et dans le sens des
aiguilles d'une montre, en raison des rôles coopératifs des effets de flottabilité et de
cisaillement, qui agissent ensemble de gauche à droite. De plus, à l'exception des extrémités
latérales où l'écoulement subit une rotation de 180°, les effets dynamiques et thermiques de
l'écoulement sont les mêmes présentent des aspects parallèles et linéairement stratifiés selon
la direction horizontale à l'intérieur de la région centrale de l'enceinte. D'autre part, pour des
valeurs relativement élevées de Pe, les lignes de courants et les isothermes semblent être plus
sensibles aux conditions limites cinématiques horizontales, puisque la puisque la symétrie
centrale de la cellule convective disparaît et que l'inclinaison des isothermes par rapport à la
direction verticale augmente. en passant de conditions aux limites identiques à des conditions
mixtes. Cependant, pour une faible valeur de Pe, l'effet de telles conditions sur la symétrie
centrale des iso lignes n'apparaît pas clairement.

Par conséquent, une diminution de Pe (c'est-à-dire lorsque Ra/ Pe3 >𝜼𝒏 ), rend l'effet de
flottabilité plus fort, donnant lieu à des schémas dynamiques et thermiques virtuellement
identiques à ceux obtenus en convection naturelle pure pour Ra = 104 où l'écoulement et les
15
champs thermiques sont Centro symétriques , avec un parallélisme et une stratification
dans la majeure partie de la cavité.

Pour les deux cas de cavité entraînée, lorsque l'effet de cisaillement est important (c'est-à-
dire lorsque Ra /Pe3 < 𝜼𝒇 ), l'augmentation de Pe conduit à des lignes de courant plus serrées
près des parois mobiles et à des isothermes plus inclinées. conduisant à des structures
dynamiques et thermiques presque identiques à celles obtenues en convection forcée pure. à
celles obtenues en convection forcée pure pour Pe = 100 et 150 dans des cavités entraînées à
simple et double couvercle où les lignes de courants et les isothermes sont asymétriques et
Centro-symétriques.

En outre, en augmentant progressivement Pe à partir de sa valeur inférieure valeur, les


isothermes tendent à se resserrer au niveau des parois verticales. Parois verticales. Ceci
exprime de forts gradients de température près de ces limites et soutient le développement de
deux couches limites avec une épaisseur décroissante. couches limites d'épaisseur
décroissante. Le resserrement des isothermes est plus visible notamment près de la paroi
gauche dans le cas de cavité à un seul couvercle. Avec deux parois horizontales mobiles, la
distribution de température devient symétrique avec des couches couches limites thermiques,
plus fines que dans le cas d'une cavité à un seul couvercle. À une valeur élevée de valeur de
Pe élevée, et pour les deux configurations, les isothermes sont presque linéaires dans la zone
centrale de la cavité.

Fig. 3. Diagramme caractérisant les différents régimes de convection.

16
III.3: Distribution horizontales de vitesse et de température le long de
la section centrale verticale

Les variations de la vitesse horizontale (à gauche) et de la température (à droite) le long


de l'axe y à mi- longueur de la cavité (x = A/2) sont illustrées sur la illustrées à la Fig. 4
(cavité à couvercle simple) et à la (cavité à double couvercle entraîné), pour Pe = 20 et
différentes valeurs de Ra. Ici aussi, la Ici aussi, l'accord entre les résultats numériques
(symbole) et les résultats analytiques (lignes pleines) semble quantitativement parfait. Les
profils présentés semblent être plus sensibles aux conditions limites cinématiques
horizontales. Conditions limites cinématiques horizontales, puisqu'ils sont asymétriques dans
les cas suivants asymétriques dans la cavité à simple couvercle et Centro-symétriques dans la
cavité à double couvercle, lorsque la convection forcée est prédominante. Double couvercle,
lorsque la convection forcée est prédominante. Ainsi, la présence de deux zones avec des
signes positifs (en haut) et négatifs (en bas), selon les conditions limite cinématiques
horizontales, dans le profil de vitesse horizontal, est compatible avec l'écoulement
monocellulaire dans le sens des aiguilles d'une montre entraîné par la convection forcée.
écoulement monocellulaire dans le sens des aiguilles d'une montre, entraîné par les effets
coopératifs du couvercle et de la flottabilité. De plus, le profil de température présente, en
général, deux portions, avec des signes négatifs et positifs, dont l'amplitude dépend de Ra et
du type de température. l'amplitude dépend de Ra et du type de cavité entraînée. En effet le
flux résultant, dans le sens des aiguilles d'une montre, réchauffe la partie supérieure, en
transportant la chaleur de la partie chaude gauche. la chaleur de la partie chaude de gauche, et
amène les courants les plus froids vers la partie inférieure de la cavité après avoir évacué la
chaleur à travers la paroi verticale de droite. Par ailleurs, il est facile de constater que
l'augmentation du paramètre Ra l'augmentation du paramètre Ra conduit à une amplification
importante des valeurs de l'extremum de vitesse pour les deux cavités pilotées par le
couvercle. Dans le cas d'une cavité à couvercle unique, le profil de vitesse présente un
minimum qui s'amplifie avec l'augmentation du paramètre Ra. Un minimum qui s'amplifie
avec l'augmentation de Ra. Pour la valeur de Ra considérée la plus élevée, la valeur maximale
à une position semble être décalée par rapport à la paroi supérieure en mouvement. Ce pic,
plus élevé que celui de la paroi en mouvement, indique que l'écoulement devient plus fort et
plus rapide dans cette région, ce qui explique l'effet dominant de la force de flottaison. Pour la
cavité à double couvercle le profil de vitesse est caractérisé par sa linéarité lorsque l'effet de
cisaillement est important. Pour un effet de cisaillement important. Pour une force de
flottabilité dominante, le profil de vitesse de vitesse présente simultanément deux extrema
(maximum et minimum) près des frontières mobiles. Le début de l'écoulement dû à la
flottabilité (Racr), qui se traduit par de tels extrema, peut être exprimé comme suit :
152 124
𝑅𝑎𝑐𝑟 = 48𝑃𝑒 + 𝑃𝑒 3 𝑒𝑡 𝑅𝑎𝑐𝑟 = 24𝑃𝑒 + 𝑃𝑒 3 (51)
105 105

Pour les cavités à simple et double couvercle, respectivement

17
III.4 : Taux de transfert de chaleur
Pour une analyse détaillée, l'effet de Pe et Ra sur le taux de transfert de chaleur est étudié
en faisant varier Pe et en fixant Ra et vice versa.

Dans le tableau 4, donné ci-dessous, sont affichées les valeurs de ̅̅̅̅


𝑁𝑢, obtenues
numériquement pour Ra =104 et différentes valeurs de Pe pour les deux configurations
̅̅̅̅ augmente avec Pe
considérées et les différents régimes. Tout d'abord, il semble clair que 𝑁𝑢
comme une conséquence bénéfique de l'effet de cisaillement sur le transfert de chaleur. Sur le
transfert de chaleur. De plus, il est intéressant de noter que pour la même valeur de Pe, le
transfert de chaleur est plus élevé que dans le cas des autres configurations. Même valeur de
Pe, le transfert de chaleur est plus important dans le cas d’enceinte à double entraînement.
Ceci est lié aux effets de coopération

18
Fig. 4. Profils horizontaux de vitesse (a) et de température (b) à mi longueur de la cavité, le long de la
coordonnée verticale dans une cavité entraînée par un seul couvercle pour Pe =20 et différentes
valeurs de Ra.

19
fig. 5. Profils de vitesse horizontale (a) et de température (b) à mi longueur de la cavité, le long de la
coordonnée verticale dans une cavité doublement entraînée pour Pe = 20 et différentes valeurs de
Ra.

Des parois mobiles, qui agissent de telle sorte que la circulation des fluides s'améliore. De
plus, une augmentation de Pe fait en sorte que 𝑁𝑢 ̅̅̅̅ se rapproche de sa valeur en convection
3
forcée lorsque Ra/Pe < 𝜼𝒇 , tandis qu'une diminution de Pe rend 𝑁𝑢 ̅̅̅̅ très proche de celle
3
obtenue en convection naturelle lorsque Ra/Pe > 𝜼𝒏 .

Une confirmation de ces, dans laquelle sont dans laquelle sont tracées les variations de ̅̅̅̅
𝑁𝑢
en fonction de Pe pour différents Ra. Notons que, pour une série de petites valeurs de Pe et
indépendamment du type de cavité entraînée, le transfert de chaleur semble être assuré par
convection naturelle pour chaque Ra, puisque ̅̅̅̅
𝑁𝑢 ne change pas dans ce cas quelle que soit la
configuration. la configuration, après quoi la tendance est telle que l'augmentation de ̅̅̅̅
𝑁𝑢 est
̅̅̅̅
lente et tend à se réduire. L’augmentation de 𝑁𝑢 est lente et tend à être rapide avec Pe jusqu'à
̅̅̅̅ avec
ce que le transfert soit pratiquement régi par convection forcée (évolution linéaire de𝑁𝑢
Pe). Une telle augmentation commence précocement avec une petite Ra et la valeur
correspondante de Pe peut être corrélée par (Ra/𝜼𝒏 .) 1/3.

Les limites asymptotiques des résultats relatifs aux flux de convection naturelle et forcée
forcée, qui sont respectivement définis par les équations (36) et (41)., sont indiquées par des
lignes brisées.

Pour avoir une idée plus précise de l'effet de Ra sur le transfert de chaleur, l'évolution de
̅̅̅̅
𝑁𝑢 avec ce paramètre dans la gamme 1< Ra< 107 , couvrant des valeurs petites et grandes,
est représentée .ci aussi, une Ici aussi, une tendance analogue peut être observée, puisque ̅̅̅̅
𝑁𝑢
reste constant (dominant le transfert de chaleur par convection forcée) pour une gamme de
petite valeur de Ra, dont l'étendue augmente avec Pe, et au-delà de laquelle̅̅̅̅̅
𝑁𝑢 subit d'abord

20
une légère augmentation (transfert de chaleur par convection mixte), puis une autre rapide et
linéaire (transfert de chaleur par convection naturelle dominant).

Inutile de rappeler que l'on peut s'attendre à ce que ̅̅̅̅


𝑁𝑢 augmente avec Ra puisque les effets
de flottabilité agissent toujours dans le but de favoriser le transfert de chaleur par convection.
Notez que la transition vers le régime de convection naturelle est contrôlée par le paramètre
( 𝜼𝒇 Pe3) et confirme bien les critères obtenus avec l'équation (50) pour le régime de
convection mixte.Les lignes pointillées limites correspondant aux rôles dominants des
convections forcée et naturelle sont définis par les équations (39) et (40), respectivement.
Elles semblent bien corroborer les résultats obtenus avec les deux approches adoptées.

21
III.5 : Conclusion
Le problème de la convection mixte dans une enceinte bidimensionnelle à simple et à
double couvercle, remplies d'un fluide newtonien, est Newtonien est étudié analytiquement et
numériquement dans le cas où flux de chaleur uniformes sur leurs parois verticales courtes.
Des solutions numériques et numériques et analytiques sont obtenues pour diverses
combinaisons des paramètres de contrôle, qui est les coefficients de Peclet (0.1≤ Pe≤ 500) et
de Rayleigh (1≤ Ra≤ 107) La solution analytique est dérivée sur la base de l'hypothèse d'un
écoulement parallèle, valable dans la région centrale des enceintes peu profondes région
centrale des enceintes peu profondes et la simulation numérique est réalisée utilisant une
méthode de volumes finis. Dans la limite des variations des paramètres de gouvernance dans
leurs plages considérées, les résultats analytiques et numériques sont vus comme étant en
accord avec les résultats de l'étude. Les résultats analytiques et numériques sont en bon
accord.

D'autre part, le paramètre de convection mixte Ra/Pe3 s'avère être la clé de la délimitation
de la zone d'influence est la clé pour délimiter les trois régimes d'écoulement convectif, où les
limites de ces régimes sont trouvées. Les limites de ces régimes sont fortement dépendantes
des limites cinématiques horizontales. Des conditions limites cinématiques horizontales.
Enfin, les critères suivants :

𝑅𝑎 𝑅𝑎
0.01612 < 3
< 1156.2824 𝑒𝑡 0.0988 < 3 < 9150.0833
𝑃𝑒 𝑃𝑒
Sont établis pour définir le régime de convection mixte pour une cavité entraînée à simple
double couvercle, respectivement. en dehors des plages ci-dessus l'effet de la convection
naturelle/(forcée) est dominant pour les valeurs supérieures/(inférieures) du paramètre Ra/Pe3.

En perspective, le problème des couches limites développées sur les parois verticales
thermiquement actives est intéressant à examiner. Sur les parois verticales thermiquement
actives est intéressant à examiner de près. et fera l'objet d'une étude détaillée dans un futur
proche. En Dans le même temps, une analyse asymptotique du problème, Utilisant l'inverse
du rapport d'aspect, A, comme paramètre infiniment petit du problème du problème, sera
effectuée afin de quantifier le rôle joué par A.

22
Références
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J. Appl. Mech., Trans. ASME 26 (1959) 81–133.

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Transfers in Confined Non-Newtonian Fluids, CNAM, Paris, France, 1990 (Ph.D. Thesis).

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