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Représentations du métier en section 1

Représentations sociales

1. Parcours scolaire antérieur


- Quel a été votre parcours scolaire avant d’arriver à la haute école ?

J’ai passé mon enseignement fondamental à l’École Communale de Buvrinnes, petite


école de village lors de mon arrivée, de l’année 2007 à l’année 2016. Pour mes
secondaires, je me suis dirigée vers l’école catholique plutôt réputée qu’est le Collège
Notre-Dame de Bonne-Espérance à Vellereille-lez-Brayeux. Mon parcours scolaire s’est
très bien déroulé, sans année de redoublement ou examen de passage à réaliser. C’est
alors en juin 2022 que j’ai été diplômée de mon CESS. En septembre 2022, j’entamais des
études au Condorcet à Mons afin d’obtenir un bachelier en soins infirmiers généraux,
avant de finalement me rediriger vers le bachelier en enseignement en section 1.

- Quel souvenir gardez-vous de vos enseignants ? Y-en-a-t-il qui vous ont marqué ?
Si oui, en quoi ?

Je garde un très bon souvenir de mes enseignantes de maternelle et de primaire, contre


un avis plutôt mitigé de mes professeurs de secondaire. Mes enseignantes de 1ère et 2ème
primaire m’ont toutes les 2 marquées, par leur présence ainsi que leur douceur. Toujours
disponibles pour leurs élèves et prêtes à résoudre les soucis, elles étaient également très
accueillantes et très encourageantes. Je garde un souvenir plus distant de mes
enseignantes de fin de primaire, qui avaient en effet le rôle de devoir nous préparer à une
certaine sévérité attendue en secondaire.

2. Choix du métier
- Comment vous est venue l’idée de devenir enseignante ?

Depuis toute petite j’ai toujours eu ce contact et cette approche si facile avec les enfants,
et eux-mêmes me le rendaient en retour. À chaque récréation de midi pendant toutes mes
années primaires, on ne me retrouvait pas à jouer avec mes copains et mes copines, on
me retrouvait entrain de mettre les accueil et les M1 au lit, de surveiller la cour de
récréation des M3 ou encore d’aider les M2 à ouvrir leurs collations ou leurs jus. Une fois
arrivée en secondaire, j’ai très vite été « engagée » en tant que baby-sitter pendant mes
week-ends pour garder des petits. J’ai également toujours été en contact auprès des tout
petits pendant mes spectacles de danse, où j’étais la première à vouloir aider les
bénévoles à les habiller, les coiffer, les rassurer, les guider… Ce métier était pour moi
comme une évidence.

- Est-ce une envie de métier que vous avez depuis toujours ?

Je n’ai pas souhaité être enseignante depuis le début de ma vie, mais il a toujours été très
clair pour moi que je ferais un métier où je serais le plus possible en contact et entrain
d’aider les enfants autour de moi. Je me suis d’abord lancée dans des études d’infirmière
en soins généraux, dans le but de faire ma spécialisation en pédiatrie et néonatologie et
pourquoi pas, également les urgences pédiatriques. Mais je me suis très rapidement
rendue compte que ce n’était pas du tout le côté « soins aux enfants » qui m’intéressait.
Mon choix restait évidemment tourné vers les enfants, mais il m’est alors apparu comme
une évidence que ce serait l’enseignement.

- Pensez-vous que votre parcours scolaire antérieur a pu influencer votre choix ? Si


oui, en quoi ?

Il est clair qu’il a dû l’influencer un petit peu puisque j’ai passé beaucoup de temps avec
les tout petits pendant mes années primaires, mais je suis sûre que cela ne l’a pas
influencé totalement, puisque j’avais une grande quantité de contacts avec les enfants
en-dehors de mon école.

- Pourquoi avoir choisi la section 1 plutôt que la section 2 ou 3 ?

J’ai choisi la section 1 car j’aimais le fait de faire entrer les enfants dans le monde de
l’école, de les accompagner dès leurs tout premiers apprentissages. J’aimais également
le fait de travailler avec eux de manière libre, ludique et créative, chose qu’on retrouve
beaucoup moins dans le primaire et qui a totalement disparu dans le secondaire.

Il était évident pour moi que je ne me dirigerai pas vers la section 3, car en plus de la raison
précédente, je ne souhaitais pas me spécialiser dans une seule branche, j’aimais
beaucoup la diversité de matières que proposaient la section 1 et 2. Concernant la
section 2, il est clair que j’ai très longuement hésité entre les 2, puisque j’avais également
du début de primaire dans ma section. J’ai choisi la section 1 comme je savais que c’était
la période de l’enfance que je préférais et que j’avais un contact encore plus facile avec
les enfants de cet âge-là. Il est tout de même possible que je me décide à faire mon année
de passerelle après mon bachelier en section 1, afin d’enseigner également en section 2.

- Que pense votre entourage (famille, amis…) de votre choix professionnel ? Ont-ils
pu vous influencer ?

J’ai de la chance que mon entourage me soutienne autant, ils ne cessent de me répéter
qu’ils sont sûrs que ce métier est celui qui est évidemment fait pour moi, et je pense qu’ils
ont raison. Mon papa, ainsi que ma marraine et mon parrain, étant tous 3 dans
l’enseignement, il est certain que j’ai un appui ainsi que des aides et des conseils très
précieux de leur part ! De l’autre côté, j’ai ma maman. Bien qu’elle ne soit pas tournée vers
l’enseignement, c’est en partie elle qui m’a donné cet amour pour l’aide et
l’accompagnement aux tout petits, et donc il est évident que dès qu’elle peut m’aider, elle
le fait avec plaisir.

Je ne pense pas que mes parents aient eu la possibilité de m’influencer dans mes choix,
mon papa s’étant tourné vers l’enseignement spécialisé, il était directement clair pour
moi que je ne partirai pas de ce côté-là, bien que j’aimais beaucoup le contact avec les
élèves en situation de handicap de mon papa. Ma maman, elle, a toujours été persuadée
que je partirais dans le côté médical, comme elle, en kinésithérapeute ou infirmière
pédiatrique. Ce que j’ai fait à ma sortie de rhéto, en choisissant le bachelier en infirmière
de soins généraux. Ma décision de changer d’études a été faite dans le plus grand des
secrets concernant mes parents, même si j’étais très bien entourée par mes amies et ma
sœur pour ma décision de réorientation. Il n’a donc pas été possible pour eux de
m’influencer sur mon choix d’études, puisque je leur ai annoncé la chose en ayant déjà
pris ma décision finale.

3. Représentations du métier
- Quelle image avez-vous du métier d’enseignante en section 1 ?

Pour moi, un enseignant en section 1 se doit d’accompagner les enfants dans toutes les
facettes de leur développement. Celle-ci ne peut pas se contenter de leur faire faire un
bricolage pour leur apprendre le chiffre 2, il y a tellement de choses à côté à mettre en
œuvre au quotidien. Pour moi, il s’agit vraiment d’un métier de passion, ce n’est pas un
métier que l’on peut faire uniquement pour les longs congés scolaires, le salaire fixe ou
les petits horaires de boulot.

- Selon vous, quelles sont les attitudes, qualités et compétences qu’un enseignant
de section 1 devrait avoir pour exercer au mieux son métier ?

Pour moi, un enseignant en section 1 doit évidemment être patient et doit être capable
de s’adapter en toute circonstance. Il devrait également avoir un esprit assez pédagogue
puisque chaque élève ne va pas au même rythme. Être créatif est évidemment un plus,
au vu de la quantité d’ateliers créatifs qu’il va lui être demandé de réaliser. Avec la classe
que celui-ci va être amené à gérer, il est évident qu’il doit avoir un bon sens de
l’organisation et de la planification.

- Quelles sont les missions de l’école maternelle et primaire ?

L’école primaire et l’école maternelle sont chargées de lancer les enfants « dans la cour
des grands », autrement dit dans le monde social qui les entoure. L’école doit en partie
terminer leur éducation et leur apprendre les différentes facettes du monde ; les
inégalités, les valeurs morales de la société, le bien et le mal… Afin de les armer pour
pouvoir les « jeter » dans la vie active, une fois sortis de l’école.

- Selon vous, comment l’école maternelle est-elle considérée par la société ?

Je pense que pour certaines personnes, l’école maternelle est plus considérée comme
une garderie ou une crèche que comme un endroit où les enfants, certes s’amusent
beaucoup, mais commencent surtout leurs tout premiers apprentissages. Certains
parents prennent très au sérieux, voire parfois trop au sérieux, l’importance de l’école et
il est important d’avoir une partie de la population qui comprend l’importance de l’école
maternelle.

- Pensez-vous que les femmes sont plus destinées à enseigner dans cette section
que les hommes ? Pourquoi ?

À l’époque où nous vivons, j’aimerais pouvoir dire que non, car dans notre pays nous
vivons d’intégration et d’égalités. Cependant, il est vrai qu’il est très rare de voir un
homme en section 1. Il est plus fréquent de voir des enfants être facilement en contact
avec des femmes plutôt qu’avec des hommes. Peut-être est-ce en rapport avec la figure
maternelle de leur maison qu’ils quittent pour arriver à une figure maternelle de l’école ?
Je ne sais pas trop, mais il est évident qu’on ne verra jamais autant d’hommes que de
femmes faire notre métier.

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