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An Excursion in Mathematics 14Th Edition M R Modak Online Ebook Texxtbook Full Chapter PDF
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Edition M. R. Modak
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couvert d’écailles d’or et de pointes acérées, à la tête monstrueuse,
à la queue ballante, terreur des gamins trop curieux.
Le champ d’action du Félibrige de Paris, grâce à ses relations
avec le monde officiel, s’est bientôt agrandi. Les départements
méridionaux en ont ressenti les heureux effets, et, sous son
impulsion, ont vu élever des statues et des monuments aux
précurseurs du Félibrige. Les poètes populaires, interprètes des
sentiments du peuple, peintres de ses mœurs, eux-mêmes souvent
sortis de son sein, n’ont pas été oubliés de lui. On lui doit encore la
création d’une chaire de langue romane, à Aix. Maurice Faure obtint
ensuite un crédit pour la restauration du théâtre antique d’Orange. Et
c’est depuis cette époque qu’ont pu être organisées ces magnifiques
manifestations littéraires et artistiques que les Ministres et le
Président de la République ont officiellement honorées de leur
présence[43].
Elles réveillèrent, chez les populations impressionnables du Midi,
des talents qui sommeillaient et n’attendaient qu’une occasion pour
se produire. Une noble émulation les saisit et fit éclore, outre des
poètes lettrés, une seconde pléiade de poètes populaires dont les
œuvres, justement appréciées, doivent être signalées dans cet
ouvrage.
Philippe Chauvier, de Bargemont, fut un des premiers qui
attirèrent sur eux l’attention du monde littéraire. Tout enfant, alors
qu’il apprenait son métier de tachié (fabricant de clous pour
souliers), il crayonnait des vers sur les murs de la forge. Lui-même
nous l’apprend dans les lignes suivantes:
Din la boutigo d’un tachié,
Peniblamen, si degauvavo,
Aqueù couquinas de Chauvié;
La muso aqui, li sourriavo.
Pu tard, quand fe lou fourjeiroun,
Entre mitan de la ferraio,
Sei proumié vers’ mé de carboun
Lei marcavo sur la muraio...
Puis en province:
Maurice Faure.
NOTES:
[39] Le Figaro et l’Événement d’octobre 1878 reproduisent les
discours des félibres qui étaient présents.
[40] M. Martin est mort depuis et son restaurant a disparu.
[41] Il ne faudrait pas voir dans cette épigraphe une indifférence
en matière électorale, mais le désir bien affirmé des Félibres de
s’abstenir de politique dans leurs réunions ou leurs fêtes.
[42] Villemain.
[43] Le Président Félix Faure et les Ministres ont assisté aux
représentations du théâtre antique d’Orange et à toutes les
manifestations félibréennes de l’année 1897.
[44] Aujourd’hui décédé et remplacé par l’aimable M. Marcel.
[45] Dont nous donnons plus loin des extraits.
VI
HISTOIRE DES DIALECTES DU SUD-EST DE
LA FRANCE
Si, jusqu’ici, nous avons donné une relation à peu près complète
des usages et coutumes des Provençaux, nous n’avons qu’effleuré
la question de leur langue, dans un simple aperçu, indispensable à
l’histoire du Félibrige. L’histoire de la langue provençale offre un
intérêt trop considérable pour n’être pas traitée séparément. Aussi
nous avons cru devoir, dans les chapitres suivants, lui consacrer la
place que son importance lui assigne.
Dans l’historique des idiomes parlés et écrits en Provence, nous
remontons jusqu’aux origines, en passant par le grec, le latin et le
roman, parce que nous avons pensé qu’il y avait intérêt à démontrer
que le provençal actuel, né de ces langues, possède, encore de nos
jours, des mots qui lui ont été légués par cette époque primitive où
les rivages de la Méditerranée étaient habités par les Ligures. Le
lecteur pourra se rendre compte de ce fait en parcourant les petits
vocabulaires des mots restés dans le provençal usuel et se trouvera
ainsi fixé sur cette question de linguistique.
Après avoir retracé les phases brillantes ou obscures par
lesquelles ont passé les langues parlées et écrites en Provence
depuis leurs origines jusqu’à nos jours, il nous a paru indispensable,
pour juger des transformations et des progrès qu’elles ont subis, de
citer des morceaux choisis, soit en prose, soit en vers, des idiomes
locaux. Ces exemples donneront une idée des divers dialectes du
Midi, de la corrélation qui pouvait exister entre eux et de leur valeur
littéraire.
Enfin, pour terminer cet ouvrage, nous donnons la grammaire
provençale que C.-F. Achard fit paraître en 1794, et qui, la première,
fixa les règles de l’orthographe et de la prononciation. Depuis, sous
l’influence du Félibrige, des modifications ont été apportées dans
notre langue. Le Dictionnaire de Mistral, véritable monument
d’histoire et de linguistique, en a arrêté définitivement la forme,
l’emploi, la prononciation et l’orthographe. De son côté, le Frère
Savinien a fait paraître tout un cours de provençal à l’usage des
écoles primaires: grammaire, exercices lexicologiques, versions et
thèmes, dont nous donnons des extraits qui, avec l’ouvrage de F.-C.
Achard, permettront de comparer le provençal d’avant la Révolution
avec celui de nos jours.
Le Frère Savinien, instituteur aussi savant que modeste, a
adopté l’orthographe félibréenne et a fait dans son école une
application pratique de la méthode étymologique pour
l’enseignement du français par le provençal. Ses efforts ont été
couronnés d’un plein succès et lui ont valu les éloges et les
encouragements les plus mérités du monde littéraire et des
membres les plus haut placés de l’enseignement public. Nous
sommes particulièrement heureux de le constater ici et nous faisons
des vœux pour que cet enseignement soit généralisé pour le plus
grand honneur des lettres françaises.
La parole est l’expression de la pensée et le signe distinctif du
genre humain. Mais cette manifestation la plus évidente des hautes
facultés de l’homme n’est pas la même chez tous les peuples. De là
est née la diversité des langages. Leur formation n’a rien eu de
spontané; œuvre collective d’une suite de générations, elle a subi,
chez les différentes nations, des modifications nées de la vie en
commun, des besoins de l’existence et de la diversité des races.
Les langages se divisent à l’infini; cependant les philologues, les
linguistes sont d’accord pour trouver dans ces idiomes différents des
rapports, des affinités, des analogies, marques d’une commune
origine. Partant de ce principe, on est amené à croire qu’ils ne sont
que des empreintes inégales d’un même type. De cette source
seraient nés des dialectes qu’on peut réunir dans un même groupe
et rattacher plus ou moins étroitement à une langue mère, qui, pour
avoir cessé d’être vulgaire, n’en a pas moins laissé des traces
ineffaçables de son ancienne existence et de sa domination.
Avant la conquête romaine, les habitants des Gaules parlaient
différents dialectes issus d’une même langue, que l’on est convenu
d’appeler celtique.
Dans la Provence, dont les premiers habitants n’étaient pas
celtes, mais liguriens, on parlait un langage absolument différent de
celui de la Gaule proprement dite. Vouloir déterminer ce langage
d’une façon exacte serait peut-être téméraire. Cependant notre
provençal actuel nous en a conservé quelques vestiges qui ont pu
servir en partie, avec le grec et le latin, à former notre langue.
Pas plus que les Gaulois, les Liguriens n’écrivaient; leur langage,
lorsque les Phocéens s’établirent à Marseille, s’altéra peu à peu, par
les emprunts faits à la langue grecque, qui devint rapidement, par le
fait des transactions commerciales, la langue parlée dans toute la
Provence. Puis le latin survint, imposé comme une loi à tous les
peuples vaincus, et il ne resta des anciens idiomes que quelques
mots ou rudiments qui formaient des barbarismes dans le latin des
provinces.
Après la chute de l’Empire Romain, le latin résista à l’invasion
des Barbares, parce que l’Église se l’était approprié et le propageait
partout avec l’Évangile. Il n’en est pas moins vrai, cependant, que le
passage des Goths, des Francs, des Lombards et des Espagnols,
qui introduisirent en Provence des mots et des locutions à eux
propres, amena l’altération graduelle du latin. Il revêtit des formes
nouvelles, lesquelles, fixées par des règles et soumises à un
système grammatical parfaitement coordonné, donnèrent naissance
à une langue que l’on appela le Roman et qui fut commune à toutes
les nations soumises à Charlemagne.
Elle eut ses poètes, ses orateurs, ses grammairiens et domina
dans toute l’Europe occidentale pendant plusieurs siècles. D’elle
sortirent ensuite les langues modernes, qui prirent des caractères
différents à mesure que les événements politiques séparèrent les
nations, qui devinrent indépendantes les unes des autres.
Les principales langues ainsi formées dans l’Europe latine furent:
l’Italien, l’Espagnol, le Portugais, le Provençal et le Français.
D’après cet exposé, l’ordre chronologique des langues parlées
dans le Sud-Est de la France peut se résumer ainsi:
Langue Ligurienne;
Langue Grecque;
Langue Latine;
Langues Barbares;
Langue Romane;
Langue Provençale;
Et, enfin, langue Française[46].
LANGUE LIGURIENNE
PROVENÇAL FRANÇAIS
A
Abrar. Allumer.
Acoulo. Arc-boutant.
Agacin. Cor.
Agast. Érable.
Alan. Hâbleur.
Aléouge. Allège.
Aouffo. Sparterie.
Apen. Fondation d’un
mur.
Arno. Teigne.
Atue. Bois résineux.
Avenq. Gouffre.
B
Baccou. Soufflet.
Bachas. Flaque d’eau.
Badar. Bâiller.
Bajano. Légumes en
salade.
Balouiro. Guêtres de
feutre.
Baou. Escarpement.
Baoumo. Grotte.
Begno. Echelette d’un
bât.
Biou. Bucin.
Bled. Mèche.
Bourneou. Tuyau.
Bresco. Rayon de miel.
Bruc. Ruche.
C
Cacheio. Fromage mou.
Cachoflo. Artichaut.
Calaman. Poutre.
Calous. Trognon de
chou.
Cons. Étage.
D
Dai. Faux.
Damen (tenir). Guetter.
Darbou. Mulot.
Drayo. Sentier.
E
Ego. Haras.
Eissado. Houe.
Escaboua. Troupeau de
chèvres.
Escandaou. Mesure pour
l’huile.
Esqueirié. Pente
pierreuse.
F
Faoudo. Giron.
Faouvi. Sumac.
Fedo. Brebis.
G
Gaoubi. Adresse.
Gaougno. Ouïe des
poissons.
Gaveou. Sarment.
Greou. Cœur de laitue.
Grupi. Crèche.
H
Heli. Lis.
Houasco. Hoche, Entaille.
I
Indé. Vase de cuivre.
Indés. Trépied pour le
pot-au-feu.
J
Jabou (â). A foison.
Jaino. Poutre, Solive.
Jarro. Cruche.
L
Laouvo. Dalle de pierre.
Lazagno. Pâte de
ménage.
M
Magaou. Pioche.
Magnin. Chaudronnier
ambulant.
Maloun. Brique.
Mareto. Besace.
Margaou. Pâturin annuel
(pluriel).
Mas. Ferme.
Mastro. Pétrin.
Mavoun. Haricots
gourmands.
Megi. Médecin.