FO Natures Et Fonctions

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FICHE-OUTIL : LES NATURES ET

LES FONCTIONS

Les natures
Retrouve la nature des mots soulignés (voir tableau page suivante).
Maigret n’eut d’autres ressources que d’aller lui-même à Saint-Fargeau, dont, une
heure plus tôt, je ne connaissais même pas l'existence à trente-cinq kilomètres de la
capitale.

Il ignorait l'heure des trains. Comme il arrivait à la Gare de Lyon, on lui dit qu'un
omnibus partait à l'instant : il se mit à courir et eut juste le temps de se jeter dans le
dernier wagon.

Cela suffit à le mettre en nage. Il passa le reste du voyage à reprendre sa respiration


et à s'éponger, car il était corpulent.

A Saint-Fargeau, il fut le seul voyageur à descendre et il dut errer plusieurs minutes sur
le bitume amolli du quai avant de dénicher un employé.

— M. Gallet ?... Tout au bout de l'allée centrale du lotissement... Il y a une plaque sur
la villa et il est écrit «Les Marguerites...» D'ailleurs, c'est à peu près la seule
construction achevée...

Maigret retira son veston, glissa un mouchoir sous son chapeau melon afin de
protéger sa nuque, car l'allée en question avait dans les deux cents mètres de large et
n'était praticable qu'en son milieu, où il n'y avait pas la moindre tache d'ombre.

Le soleil était d'une triste couleur de cuivre. Les mouches piquaient rageusement,
annonçant l'orage. Pas une âme pour égayer le décor et renseigner le voyageur.

Le lotissement n'était pas autre chose qu'une vaste forêt qui avait dû faire partie d'un
domaine seigneurial. On s'était contenté d'y tracer un réseau d'allées géométriques,
comme à coups de tondeuse, et d'y faire courir les câbles électriques qui
alimenteraient en lumière les futures villas.

En face de la gare, cependant, un square était aménagé, avec vasques de mosaïque et


jets d'eau. Sur une baraque en planches, on lisait : Bureau de vente des terrains.

Et à côté figurait un plan où ces allées désertes avaient déjà des noms d'hommes
politiques et de généraux.

SIMENON (G.), M. Gallet décédé, Presses de la Cité.


d’autres tôt

trente-cinq comme

omnibus juste

dernier cela

corpulent plusieurs

amolli employé

d’ailleurs à peu près

sous praticable

où triste

seigneurial comme

en face de cependant

Même exercice
Les murmures s'amplifient. Chaque élève dit un mot. Chacun répète en écho celui du
voisin. Autour de Daniel, l'essaim grossit et l'affolement aussi. Christèle et Nadine,
deux élèves de la classe de Daniel, se sont glissées jusqu'à lui. Pâles et muettes, elles
fixent de leurs yeux effrayés la tête brune qui semble déjà ne plus appartenir à leur
monde, qui semble un objet posé sur le sol.

Blanc et lourd comme une statue de marbre, le garçon gît au milieu de ces collégiens
abasourdis. Est-il .. ? Personne ne le dit. Tous le pensent. Mais aucun ne se risquerait à
le vérifier. Le mot germe comme une herbe folle et empoisonnée dans les esprits de
tous ces garçons et filles qui se sentent tout d'un coup fiévreux, désemparés et tristes:
«Mort. Daniel Labrou est-il mort?»

Le pion Sartelli arrive vers eux en courant...

TOUATI (C.-R), TOUATI (L.-G.), Rendez-vous ailleurs, dans la coll. Travelling, Duculot.
chaque chacun

celui autour de

aussi jusqu’à

qui leur

comme au milieu de

personne le

tous aucun

germe tout d’un coup

fiévreux eux

Les fonctions
Établis la fonction des groupes soulignés
a) Ton frère semble un garçon parfaitement éveillé.
……………………………………………………..
b) De la cour montaient des cris perçants.
……………………………………………………..
c) Dans ce château, il circulait une odeur âcre.
……………………………………………………..
d) Ils lui apportèrent une boîte en carton et des bougies.
……………………………………………………..
e) Je pense à cet ami à chaque moment de la journée.
……………………………………………………..
f) Ton père a offert un train électrique à son filleul.
……………………………………………………..
g) Furieux de son attitude, le professeur se mit à balbutier.
……………………………………………………..
h) Pitou, un caniche de 4 ans, ne me quitte pas d’une semelle.
……………………………………………………..
i) Ils épiaient, à chaque moment, les badauds à la mine ahurie.
……………………………………………………….
Même exercice
Fluet entrouvrit la fenêtre aux vitres occultées. Une acre odeur de suie lui sauta au nez,
à croire que les cheminées du Palais de Justice étaient bouchées. Le brouillard était de
plus en plus dense sur Liège. On n'entendait plus les sonneries des tramways du côté
de la place Saint-Lambert.

Le cinquième hiver de la guerre commençait mal. Il devait geler en Ardenne. Le


commissaire referma la fenêtre: quand allait-on rallumer le chauffage central?

Fluet détestait l'odeur des boulets de charbon. En septembre, dans l'euphorie de la


Libération, il s'était débarrassé du poêle Godin installé l'automne quarante. On avait
descendu à la cave ce symbole de l'Occupation. Pourtant, ce n'était pas drôle de
travailler le pardessus sur les épaules, les doigts gourds, la goutte au nez.

Le commissaire frissonna et eut une pensée pour l'inspecteur Léchalote, absent pour
cause de maladie. Il l’imaginait, crachant et toussotant, le nez dans un inhalateur au-
dessus d'un bol empestant l'eucalyptus.

Fluet se sentait bien seul, doutant que Février, son bras droit, l'avait laissé tomber pour
suivre les troupes américaines en Allemagne.

HENOUMONT, Le Libraire de la Place Saint-Paul, Legrain.

aux vitres occultées

au nez

de plus en plus dense

les sonneries des tramways

du côté de la place Saint-Lambert

du poêle Godin installé l’automne quarante

à la cave

bien seul

son bras droit


Pronominalise les compléments directs et les compléments indirects dans
les phrases suivantes.

a) Mon frère adore les chiens depuis son plus jeune âge.
……………………………………………………..
b) Le feuillage vert des sapins colore la nature.
……………………………………………………..
c) Le voisin est devenu directement après dix ans de travail.
……………………………………………………..
d) Deux tribus indiennes ont fumé le calumet de la paix avec le grand sachem.
……………………………………………………..
e) Sur la table, maman et tante Sophie étalaient leurs souvenirs de jeunesse.
……………………………………………………..
f) Le rire est le propre de l’homme.
……………………………………………………..
g) À Noël, nous adressons nos vœux à nos proches.
……………………………………………………..
LES FONCTIONS
SYNTHÈSE

Pour rappel, la phrase est un mot ou un ensemble de mots, nécessaire et


suffisant pour se faire comprendre. On désigne par “fonction”,le rôle
que ces mots ou groupes jouent dans la phrase.

LES ÉLÉMENTS ESSENTIELS

1) LE SUJET

C’est ce qui fait l’action dans la phrase.


On peut le reconnaitre en l’entourant par “C’est ... qui ...” ou “Ce sont ... qui
...”
Attention, le sujet peut se trouver à la fois devant ou derrière le verbe.

Exemple :
Sous le soleil poussent les fleurs.
Ce sont les fleurs qui poussent sous le soleil.

2) L’ATTRIBUT DU SUJET

Il se trouve toujours derrière une verbe copule/d’état (être, devenir,


(ap)paraître, sembler, demeurer, avoir l’air, rester, passer pour...)

Exemple :
Il est devenu très intelligent
3) LE COMPLÉMENT D’OBJET DIRECT (CDV OU COD)

Pour le trouver, pose-toi les questions “qui ?” ou “quoi ?” après un verbe.

Exemple :
Il prend sa pomme pour la manger tout à l’heure.
Il prend (quoi ?) pour la manger tout à l’heure ? Sa pomme.

4) LE COMPLÉMENT D’OBJET INDIRECT (CIV OU COI)

Pour le trouver, pose-toi les questions “à qui ?”, “à quoi ?”, “de qui ?” ou “de
quoi ?” après un verbe.

Exemple :
Elle a téléphoné à son frère hier soir.
Elle a téléphoné (à qui ?) hier soir ? Son frère.
LES ÉLÉMENTS NON ESSENTIELS

1) LE COMPLÉMENT DU NOM

C’est une expansion du nom. Il apporte une précision au nom auquel il se


rapporte. On le reconnait grâce aux petites questions “de qui ?” ou “de quoi
?” que l’on se pose après un nom.
Parfois, il est introduit par une préposition (à, dans, par, pour...).

Exemples :
Le chapeau de paille, la chemise à carreaux, une table en bois, les costumes
d’aujourd’hui, la voiture du directeur...

2) L’ÉPITHÈTE

L’épithète liée

C’est un adjectif qui joue ce rôle (ou un participe passé employé seul).
Il s’accorde avec le nom auquel il se rapporte.
Il se place avant ou après le nom et n’est pas séparé du nom.

Exemple :
Un petit navire tanguait misérablement dans la terrible tempête.

L’épithète détachée

C’est un adjectif qui joue ce rôle (ou un participe passé employé seul).
Il s’accorde avec le nom auquel il se rapporte.
Il se place avant ou après le nom et est séparé du nom par une virgule

Exemple :
Élégante, cette fille a de nombreux admirateurs.
Pendant la course, le coureur, fatigué, s’est effondré à l’arrivée.
3) LES COMPLÉMENTS CIRCONSTANCIELS

Le complément circonstanciel n’est pas lié au verbe mais à la phrase tout


entière. Il ajoute un complément d’information à la phrase. Il permet de créer
un contexte autour de la phrase.
On peut les supprimer ou les déplacer sauf dans certains cas comme :

Je vais à Paris.
Je pèse 60 kilogrammes.

Le complément circonstanciel de lieu

Il répond à la question “où ?”

Exemple :
Les enfants construisent un château fort au bord de l’eau.
Où les enfants construisent-ils un château fort ? Au bord de l’eau.
Les enfants construisent un château fort. (Supprimable)
Au bord de l’eau, les enfants construisent un château fort. (Déplaçable)

Le complément circonstanciel de temps

Il répond à la question “quand ?”

Exemple :
Je pars au ski en février.
Quand pars-tu au ski ? En février.
Je pars au ski. (Supprimable)
En février, je pars au ski. (Déplaçable).

Le complément circonstanciel de manière

Il répond à la question “comment ?” ou “de quelle manière ?”

Exemple :
Le piéton s’engage prudemment sur la chaussée.
Comment le piéton s’engage-t-il sur la chaussée ? Prudemment.
Le piéton s’engage sur la chaussée. (Supprimable)
Prudemment, le piéton s’engage sur la chaussée. (Déplaçable).
Le complément circonstanciel de moyen

Il répond à la question “au moyen de quoi ?”

Exemple :
Il a réussi à résoudre de nombreux problèmes avec son ordinateur.
Au moyen de quoi a-t-il réussi à résoudre de nombreux problèmes ? Au moyen de
son ordinateur.
Il a réussi à résoudre de nombreux problèmes. (Supprimable)
Avec son ordinateur, il a réussi à résoudre de nombreux problèmes (Déplaçable)

Le complément circonstanciel de but

Il répond à la question “dans quel but ?” ou “en vue de quoi ?”

Exemple :
Elle travaille pour réussir son examen.
Dans quel but travaille-t-elle ? Dans le but de réussir son examen.
Elle travaille. (Supprimable)
Pour réussir son examen, elle travaille. (Déplaçable).

Le complément circonstanciel de cause

Il répond à la question “pourquoi ?” ou “pour quelle cause ?” ou “pour quelle


raison ?”

Exemple :
Je suis déçu parce que tu n’es pas venu.
Pourquoi suis-je déçu ?Parce que tu n’es pas venu.
Je suis déçu. (Supprimable)
Parce que tu n’es pas venu, je suis déçu. (Déplaçable).
LES CLASSES DE MOTS (NATURES)
SYNTHÈSE

Les classes de mots sont des ensembles de mots qui peuvent occuper la
même place et remplir la même fonction au sein d’une phrase.

Il en existe deux types : les mots variables et les mots invariables.

LES MOTS VARIABLES

1) LE NOM

Le nom est un mot qui sert à désigner une personne, un animal, une chose, etc.
Il constitue le centre d’un groupe nominal (GN).
Il possède une genre (masculin ou féminin) et un nombre (singulier ou
pluriel).

Le nom commun

Exemples :
un chat, un enfant, la confiance, des crayons, une table, etc.

Le nom propre

Exemples :
Catherine, la Belgique, les Français, etc.
2) LE DÉTERMINANT

Le déterminant est un mot qui précède le nom.


Il s’accorde en genre et en nombre avec le nom auquel il se rapporte.
Il forme avec le nom un groupe nominal.

Le déterminant article

ARTICLE

DÉFINI INDÉFINI PARTITIF

simple élidé contracté


un, une, des (de,
du, de la, de l’,
d’)
des
au, aux,
le, la, les l’
du, des

Les déterminants possessifs, démonstratifs, interrogatifs,


numéraux, relatifs, exclamatifs et indéfinis

POSSESSIF DÉMONSTRATIF INTERROGATIF NUMÉRAL

quel, quelle, un, deux, trois,


ce, cet, cette, ces
quels, quelles etc.

mon, ton, son,


ma, ta, sa, RELATIF EXCLAMATIF INDÉFINI
mes, tes, ses,
notre, votre, leur,
nos, vos, leurs quelques,
lequel, laquelle,
quel, quelle, plusieurs,
lesquels,
quels, quelles certains,
lesquelles
beaucoup, etc.
3) L’ADJECTIF

L’adjectif est un mot variable, généralement placé devant ou derrière un nom.


Il apporte une information complémentaire sur le nom auquel il se rapporte.
Il peut être effacé.
L’adjectif s’accorde en genre et en nombre avec le nom auquel il se rapporte.

Les adjectifs qualificatifs, possessifs, indéfinis et numéraux

QUALIFICATIF POSSESSIF INDÉFINI NUMÉRAL

une telle CARDINAL (1) ORDINAL


cette
une belle victoire, trois
maison est
voiture rouge autres les onze le troisième
nôtre
brigands joueurs jour

(I) Petite astuce :


Cardinal commence par un C comme le mot “chiffre”

4) LE PRONOM

Le pronom est un mot qui remplace un nom ou un groupe nominal.

Les pronoms (im)personnels, possessifs, indéfinis, démonstratifs,


interrogatifs, relatifs et numéraux

PERSONNEL IMPERSONNEL POSSESSIF DÉMONSTRATIF

je, me, moi, tu, te, toi, il, celui, celle, ceux, celui-ci,
le mien, le tien, le
elle, le, lui, se, soi, on, en, y, celui-là, celle-ci, celle-là,
il sien, le nôtre, le
nous, vous, ils, elles, les, celle-ci, celle-là, ceux-ci,
vôtre, le leur
leur, eux ceux-là, etc.

INDÉFINI INTERROGATIF NUMÉRAL RELATIF

qui, que, quoi, un, deux, trois, le qui, que, quoi, dont, où,
aucun, chacun, quelqu’un,
lequel, combien, premier, le lequel, duquel, auquel,
certains, les uns, etc.
qui est-ce qui deuxième, etc. etc.
5) LE VERBE

Le verbe est le noyau de la phrase verbale.


Le verbe peut exprimer soit une action effectuée ou subie par un sujet
(marcher, dormir, manger, etc.), soit un état dans lequel se trouve un sujet
(être, paraître, sembler, demeurer, avoir l’air, etc.) en les situant dans le
temps (passé, présent ou futur).

Le verbe transitif

Un verbe transitif se construit avec un ou plusieurs compléments du verbe.


Un verbe transitif direct est accompagné d’un ou plusieurs compléments
directs de verbe (CDV)

Exemples :
Horace pouvait passer des heures sur son voilier.(Le verbe pouvoir est un verbe
transitif direct).
Je hais la pollution et le gaspillage. (Le verbe haïr est transitif direct et il y a deux
compléments directs de verbe).

Un verbe transitif indirect est accompagné d’un ou plusieurs compléments


indirects de verbe (COI), introduits par une préposition.

Exemple :
Vous parlerez de votre expérience à vos amis. (Le verbe parler est un verbe
transitif indirect et il y a deux COI : “de votre expérience” et “à vos amis”).

Le verbe intransitif

Le verbe intransitif se construit sans complément direct du verbe et sans


complément indirect de verbe. Il se construit seul, sans complément.

Exemples :
Notre avion atterrira.
Son enfant est né.
Le verbe pronominal

Il est toujours précédé d’un pronom personnel conjoint, soit un pronom de la


même personne grammaticale que le sujet.

Exemples :
se lever, se chamailler, se nourrir, se doucher, etc.
À l’infinitif, le verbe se construit avec le pronom personnel conjoint “se”.

Je me lève tôt.
Elles se sentent mal.

Le verbe impersonnel

Un verbe impersonnel se conjugue avec le pronom impersonnel il. Ce type de


verbe est entre autres utilisé pour former une phrase impersonnelle.
Les verbes météorologiques sont essentiellement des verbes impersonnels.

Exemples :
Il pleut.
Il neige très fort.
Il grêlera demain.

D’autres verbes comme falloir, advenir et s’agir de sont essentiellement


impersonnels.

Exemples :
Il faudra faire plus attention.
Il s’agit d’une erreur.
Quoi qu’il advienne, nous resterons ensemble.

Le verbe d’état

Il est utilisé pour qualifier quelqu’un ou quelque chose. Il s’agit du verbe être et
des autres verbes représentant un état, une manière d’être.

Exemple :
être, paraître, avoir l’air, apparaître, demeurer, sembler...
LES MOTS INVARIABLES

1) L’ADVERBE

L’adverbe et un mot invariable qui accompagne généralement un verbe, un


adjectif ou un autre adverbe.
Il apporte des précisions sur ces autres classes de mots.
Certains adverbes sont créés à partir d’un adjectif : lentement, violemment,
énormément, vraiment, joliment...

Les adverbes de lieu, de temps, de manière, de quantité,


d’affirmation, de négation, de liaison, de doute et d’interrogation

LIEU ici, ailleurs, là-bas, dehors, loin, partout, etc.

TEMPS aujourd’hui, hier, demain, autrefois, bientôt, etc.

MANIÈRE lentement, vite, bien, rapidement, mal, etc.

QUANTITÉ beaucoup, peu, assez, moins, davantage, etc.

AFFIRMATION/OPINION oui, certes, certainement, assurément, etc.

NÉGATION non, ne...pas, ne...plus, ne...jamais, ne...guère, etc.

LIAISON puis, ainsi, donc, en effet, cependant, etc.

DOUTE peut-être, sans doute, probablement, etc.

INTERROGATION combien, comment, quand, pourquoi, où, etc.


2) LA PRÉPOSITION

Il s’agit d’une classe de mots invariables.


Une préposition est un mot-lien qui relie des groupes de fonctions différentes.
La préposition est suivie d’un complément qu’elle permet d’introduire dans la
phrase. Elle ne peut donc pas être employée seule : elle a toujours une
expansion à sa droite.

Exemples de préposition :
à, de, pour, par, en, dans, sans, avec, parmi, sous, chez, sur,
à cause de, afin de, avant de, au-dessus de, de manière à, jusqu’à, quant à, etc.

Exemples :
Je parlerai à mes voisins de ce nouveau restaurant.
Cette abeille aime bien tourner autour de ma tête.

3) LA CONJONCTION

La conjonction de coordination

Il s’agit d’un mot-lien qui relie deux mots, deux groupes, deux propositions qui
ont la même fonction.

Exemples de conjonction de coordination :


mais, ou, et, donc, or, ni, car

Exemple :
Lors de la récréation, Camille devra parler à Alex ou à Kelsey pour régler un
conflit.

La conjonction de subordination

​Il s’agit d’un mot-lien qui sert à enchâsser une subordonnée dans une phrase.

Exemples :
J’aimerais que le soleil se couche plus tard.
Bien que son cousin ne lui adresse plus la parole, Marco pense souvent à lui.

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