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Système comptable financier

IMMOBILISATIONS
CORPORELLES
Définition

Une immobilisation corporelle est un actif corporel


détenu par une entité pour la production, la fourniture
de services, la location, l’utilisation à des fins
administratives, et dont la durée d’utilisation est censée
se prolonger au-delà de la durée d’un exercice
Règles générales
Règles générales

Conformément à la règle générale d’évaluation des


actifs, une immobilisation corporelle est comptabilisée
en actif :

 s’il est probable que des avantages économiques


futurs associés à cet actif iront à l’entité ;

 si le coût de l’actif peut être évalué de façon fiable.


Règles générales

Les principes suivants sont applicables pour regrouper


ou séparer les actifs corporels :

 les éléments de faible valeur peuvent être considérés


comme entièrement consommés dans l’exercice de
leur mise en service et par conséquent ne pas être
comptabilisés en immobilisations ;
Règles générales

les pièces de rechange et matériels d’entretien


spécifiques sont comptabilisés en immobilisations
corporelles lorsque leur utilisation est liée à
certaines immobilisations et si l’entreprise compte
les utiliser sur plus d’un exercice ;
Règles générales

les composants d’un actif sont traités comme des


éléments séparés s’ils ont des durées d’utilité
différentes ou procurent des avantages
économiques selon un rythme différent ;
Règles générales
les dépenses liés à l’environnement et à la sécurité
sont considérés comme des immobilisations corporelles.
Ces dépenses peuvent concerner :

 la création d’immobilisations nouvelles (exemple :


station
d’épuration, installation de filtres dans une cheminée) ; ou

 les dépenses ultérieures de sécurité ou


environnementales à réaliser sur les immobilisations
existantes acquises ou créées (exemple : dépenses de
désamiantage).
Evaluation initiale
Le coût d’acquisition

Les immobilisations sont comptabilisées à leur coût


directement attribuable, incluant l’ensemble des
coûts d’acquisition et de mise en place, les taxes
payées non récupérable et les impôts et autres
charges directes.

Exemple : les droits de douane, les frais de livraison


et
de manutention initiaux, les frais d’installation, les
honoraires de professionnels tels qu’architecte et
ingénieurs, …
Le coût d’acquisition

Sont exclus du coût d'acquisition les frais généraux et


administratifs, les frais de formation et les frais
engagés entre la fin de son installation et son
utilisation à capacité normale
Le coût de production

Le coût de production d’une immobilisation produite par


l’entité pour elle-même inclut le coût des matériaux,
la main d’oeuvre, et les autres charges directes et
indirectes de production qui peuvent être
directement rattachées à l’immobilisation.
Les coûts anormaux de gaspillage de matières premières,
de main d’œuvre ne sont pas inclus
Les coûts d’emprunt

Les coûts d’emprunt qui sont directement attribuables à


l’acquisition, la construction ou la production d’un
actif exigeant une longue période de préparation
(plus de 12 mois) avant d’être utilisé ou vendu
peuvent être incorporés dans le coût de cet actif (voir
IAS 23).
Le coût de démantèlement

Le coût de démantèlement d’une installation à la fin de


sa durée d’utilité ou le coût de rénovation d’un site est à
ajouter au coût de production ou d’acquisition de
l’immobilisation concernée si ce démantèlement ou
cette rénovation constitue une obligation légale ou
implicite pour l’entité.
Evaluation initiale
Les comptes d’immobilisations corporelles sont débités, à
la date d’entrée des actifs sous le contrôle de l’entité :
de la valeur d’apport : valeur estimé par un expert lors de l’apport
de l’actif par un actionnaire,
du coût d’acquisition,
du coût de production,

par le crédit, suivant le cas :


 d’un compte « Capital » (subdivision compte 10) ou du compte «
Associés – opérations sur le capital » (subdivision compte 45 Groupe
& associés) ;
 d’un compte 40 « Fournisseurs» ou autres comptes concernés
(banque,…) ;
 d’un compte 73 – « Production immobilisée ».
Evaluation initiale
Les éléments suivants peuvent être distingués s’ils sont
d’un montant significatif :
• 211 Terrains
• 212 Agencements et aménagements de terrain
• 213 Constructions
• 215 Installations techniques, matériel et outillage industriels
• 218 Autres immobilisations corporelles.
Et éventuellement :
• installations générales, agencements, aménagements ;
• matériels de transport ;
• mobilier de bureau, matériels de bureau et matériels
informatiques.
Evaluation initiale
Exemple
Une entreprise a acquis une installation au prix de 20 000 000 DA.
Les frais de transports sont de 100 000 DA. A la fin de sa durée de
vie, l’installation devra être démantelée pour un coût de 200 000 DA.
Les frais généraux et administratifs concernant cette installation sont
de 100 000 DA.

Quel est le coût d’acquisition de l’installation (taux de


TVA : 17%) ?
Evaluation initiale

Prix de l’installation : 20 000 000 DA.


Frais de transports : 100 000 DA.
Coût de démantèlement : 200 000 DA.
Coût Total à immobiliser : 20 300 000 DA

Ne peuvent pas être immobilisés :


Frais généraux et administratifs : 100 000 DA.
Evaluation initiale

Exemple
Ecriture d’enregistrement en immobilisation (en KDA) :
215 Installations techniques, matériels et outillages 20 100
445 Etat TVA récupérable 3 417
404 Fournisseur d’immobilisations 23 517

215 Installations techniques, matériels et outillages 200


15 provisions 200
Dépenses ultérieures
Dépenses ultérieures

Les dépenses ultérieures relatives à des immobilisations


corporelles sont comptabilisées en charge de
l’exercice au cours duquel elles sont encourues si
elles maintiennent le niveau de performance de l’actif.
Dépenses ultérieures
Les dépenses ultérieures sont activées (immobilisées), si :

 elles permettent d’allonger la durée d’utilité ou


d’augmenter la capacité de production ;

 elles permettent d’obtenir une amélioration substantielle


de la qualité de la production ou de la productivité de l’unité

 elles conduisent à l’adoption de nouveaux processus de


production permettant la réduction substantielle des
coûts ou la réalisation de nouveaux produits.
Dépenses ultérieures
Exemple
Un fabricant de produits chimiques veut installer de
nouveaux processus de manipulation des produits afin
de se conformer à des dispositions environnementales
sur la production et le stockage des produits dangereux.

Les améliorations d’installations correspondantes sont


comptabilisées en tant qu’actifs car, sans elles, l’entité
n’est pas en mesure de fabriquer et de vendre ses
produits.
Comptabilisation par composants
Comptabilisation par composants

Les composants d’un actif sont traités comme des


éléments séparés s’ils ont des durées d’utilité
différentes ou procurent des avantages
économiques selon un rythme différent.
Comptabilisation par composants

Durée d’utilité ,c’est :

Soit la période pendant laquelle l’entité s’attend à


utiliser un actif ;

Soit le nombre d’unités de production que l’entité


s’attend à obtenir de l’actif considéré.
Comptabilisation par composants

Exemple

Une société a acquis, au 1/1/N, une installation d’une


valeur de 1 000 000 DA HT d’une durée d’utilité de 10 ans.
La valeur du moteur lors de l’acquisition est
de 400 000 DA HT, sa durée d’utilité est de 5 ans.
La valeur à neuf du moteur au 1/1/N+4 est de 450 000 DA
HT.
Passer les écritures comptables en N et en N+4.
Comptabilisation par composants

Compte tenu que la structure de l’installation et le moteur ont


des durées d’utilité différentes (10 ans et 5 ans),
l’enregistrement initial devra faire apparaître deux
composants :

La structure de l’installation : 1 000 000 – 400 000 = 600 000 DA

Le moteur : 400 000 DA.


Comptabilisation par composants

Lors du remplacement du moteur, deux écritures


devront être passées :

Décomptabiliser l’ancien moteur ; et


Enregistrer le nouveau moteur.
Comptabilisation par composants

Exemple
Écriture lors de l’acquisition au 1/1/N (en KDA) :

2151 Installations techniques, matériels et outillages - Structure 600


2152 Installations techniques, matériels et outillages - Moteur 400
445 Etat TVA récupérable 170
512 Banque 1 170
Comptabilisation par composants

Exemple
Écriture lors du changement du moteur au 1/1/N+4 (en KDA)
:
 Dé comptabiliser l’ancien moteur :

28152 Amortissement des installations techniques, matériels et 400


outillages – Moteur
2152 Installations techniques, matériels et outillages – Moteur 400
Comptabilisation par composants

Écriture lors du changement du moteur au 1/1/N+4 (en KDA)


:
 Comptabiliser le nouveau moteur :

2152 Installations techniques, matériels et outillages - Moteur 450


445 Etat TVA récupérable 77
512 Banque
527
Comptabilisation par composants

Comme composant, nous pouvons citer le cas particulier du


composant pour gros entretiens ou grosses réparations.
Ce composant doit être spécifique à l’immobilisation.
Il s’agit des dépenses faisant l’objet de dépenses pluriannuels
de gros entretien ou de grande révision, sans prolongation de
la durée de vie, qui ont pour but de vérifier le bon état de
fonctionnement des installations

Exemple : révision d’un train de GNL, révision de


chaudières et turbines, d’un avion …
Comptabilisation par composants

Ces dépenses doivent être comptabilisées à l’origine


comme un composant.

Ces dépenses viendront s’imputer sur la structure de


l’immobilisation.
Comptabilisation par composants

Exemple
Un installation de GNL est acquise le 01/01/N pour une
valeur de 1 000 000 000 DA.
Cette installation peut être décomposée de la manière
suivante :
 la structure de l’installation est amortie sur 10 ans ;
 Les chaudières d’une valeur de 300 000 000 DA sont
amortissables sur 5 ans.
Cette installation devra subir une révision tous les 2 ans.
Cette révision est estimée à 5 000 000 DA.
Présenter les composants d’installation, leur valeur brute
et leur durée d’utilité.
Comptabilisation par composants

Exemple
Présentation des composants de l’installation :

Valeur brute Durée d’utilité

Installation - Structure 1 000 000 000 10 ans


-300 000 000
- 5 000 000
= 695 000 000
Installation - chaudière 300 000 000 5 ans

Installation - Révision 5 000 000 2 ans


Amortissements
Amortissements

L’amortissement correspond à la consommation des


avantages économiques liés à un actif corporel ou
incorporel.

Il est comptabilisé en charge à moins qu’il ne soit


incorporé dans la valeur comptable d’un actif produit
par l’entité pour elle-même (cas de la production
immobilisée).
Amortissements

Les principes suivants sont appliqués :

 le montant amortissable est réparti de façon


systématique sur la durée d’utilité de l’actif ;
 La base d’amortissement = valeur brute - valeur
résiduelle
Amortissements

La valeur résiduelle est le montant net qu’une


entreprise s’attend à obtenir pour un actif à la fin de sa
durée d’utilité après déduction des coûts de sortie
attendus.
Cette valeur est le plus souvent non significative, sauf
dans le cadre de certaines opérations particulières
telles que des contrats d’achat de véhicules
comportant une clause de reprise par le vendeur.
Amortissements
Les modes d'amortissement d’un actif:
 l’amortissement linéaire conduit à une charge
constante sur la durée d’utilité de l’actif ;
 le mode dégressif conduit à une charge décroissante
sur la durée d’utilité de l’actif ;
 le mode des unités de production donne lieu à une
charge basée sur l’utilisation ou la production prévue
de l’actif ;
 le mode progressif qui conduit à une charge
croissante sur la durée d'utilité de l'actif.
Amortissements
Exemple : L’amortissement linéaire
Une entreprise a acquis une installation pour une valeur
de 20 000 000 DA le 01/01/N.
Elle a également établit un contrat avec le fournisseur
qui s’est engagé à reprendre l’installation au bout de 5
ans pour 10 % de sa valeur d’acquisition.
Ceci permettra alors à l’entreprise de racheter une
installation plus performante.
La durée normale d’amortissement de l’installation est de
7 ans.
Quel sera l’amortissement de l’installation ?
Amortissements

Exemple : L’amortissement linéaire


Valeur Brute de l’installation : 20 000 000 DA
Base amortissable : Valeur brute – valeur résiduelle :
20 000 000 – (10% x 20 000 000) =
18 000 000 DA.
Durée d’amortissement : 5 ans (durée d’utilité).
Amortissement de l’installation :
18 000 000 / 5 = 3 600 000 DA
Amortissements

Exemple : L’amortissement à l’unité de production

Une entreprise a acquis, le 01/01/N, une installation


20 000 000 DA pouvant fonctionner pendant 15 000 heures.
Lors de chaque utilisation de l’installation, le nombre
d’heures d’utilisation est noté. En N : 3 600 heures.
Selon les experts de la société, l’installation devrait avoir
une durée de vie de 5 ans.

Quel(s) mode(s) d’amortissement la société peut elle retenir ?


Amortissements
Exemple : L’amortissement à l’unité de production

Le mode d’amortissement le plus approprié dans ce cas est le


mode des unités de production.
L’unité de production serait le nombre d’heures d’utilisation.
Chaque année la société devra amortir la valeur amortissable du
bien en fonction du nombre d’heures effectuées dans l’année sur
le nombre d’heures totales.
Pour N : 20 000 000 x 3 600 / 15 000 =4 800 000DA.
La société aurait pu tout de même utiliser le mode
linéaire pour une durée de 5 ans
(20 000 000 / 5 = 4 000 000).
Amortissements

A chaque clôture, le mode d’amortissement, la durée


d’utilité et la valeur résiduelle doivent être réexaminés.

Lorsqu’un tel changement s’avère nécessaire, la dotation


aux amortissements de l’exercice et des exercices futurs
est ajustée (changement d’estimation - prospectif).
Amortissements

Les terrains et les constructions constituent des


actifs
distincts et sont traités distinctement en
comptabilité
même s’ils sont acquis ensemble.
Les constructions sont des actifs amortissables, alors
que les terrains sont généralement des actifs non
amortissables (exception des carrières et gisements
qui constituent des types de «terrains »
Amortissements

Les amortissements des immobilisations sont enregistrés


de la manière suivante :

68 Dotations aux amortissements, provisions et perte de valeur x

28 Amortissements x
Amortissements
Exemple
Le 01/01/N, une entreprise a acquis une installation pour
2 500 000 DA HT.
L’installation est équipée d’un moteur pour son utilisation
d’une valeur de 500 000 DA HT qui doit être changé
tous les 5 ans.
La durée d’utilité de l’installation est de 15 ans.
Le 1/1/N+5, le moteur est remplacé. Sa valeur de
remplacement est de 600 000 DA HT.
Passer les écritures comptables.
Amortissements

Écriture lors de l’acquisition :

2151 Installations techniques, matériels et outillages - Structure 2 000


2152 Installations techniques, matériels et outillages - Moteur 500
445 Etat TVA récupérable 425
512 Banque 2 925
Amortissements

Écritures d’amortissements au 31/12/N :

681 Dotations aux amortissements, provisions et perte de valeur 2 33


28151 Amortissement installations techniques, matériels et
outillages – Structure (2 000 000 / 15) 133
28152 Amortissement installations techniques, matériels et
outillages – Moteur (500 000 / 5) 100
Amortissements

Sortie de l’ancien composant au 1/1/N+5 :


28152 Amortissement installations techniques, matériels et 500
outillages – Moteur
2152 Installations techniques, matériels et outillages – Moteur 500

Entrée du nouveau composant au 1/1/N+5

2152 Installations techniques, matériels et outillages – Moteur 600


445 État TVA à récupérée 102
512 Banque 702
Amortissements

Écritures d’amortissements au 31/12/N+5 :

681 Dotation aux amortissement, provisions et perte de valeur 253

28151 Amortissement installations techniques, matériels et


outillages – Structure (2 000 000 / 15) 133
22152 Amortissement installations techniques, matériels et
outillages – Moteur (600 000 / 5) 120
Pertes de valeur
Pertes de valeur

Une entité apprécie à chaque date de clôture s’il


existe
un quelconque indice interne ou externe
montrant
qu’un actif a pu perdre de la valeur.
Pertes de valeur

Exemples d'indices externes :


baisse significative de la valeur de marché (impact sur le
prix de vente nette), obsolescence,
augmentation du prix des matières premières,…

Exemples d'indices internes :


performances dégradées,
restructurations, arrêt d'activité, ...
Pertes de valeur

S’il existe un tel indice, l’entité estime la valeur


recouvrable de l’actif.
Pertes de valeur
La valeur recouvrable est la valeur la plus élevée entre le
prix de vente net d’un actif et sa valeur d’utilité.
La valeur d’utilité est la valeur actualisée des flux de
trésorerie futurs estimés attendus de l’utilisation
continue d’un actif et de sa sortie à la fin de sa
durée d’utilité.
Le prix de vente net est le montant qui peut être obtenu
de la vente d’un actif lors d’une transaction dans des
conditions de concurrence normale entre des parties
bien informées et consentantes, diminué des coûts
de sortie.
Pertes de valeur

Si la valeur recouvrable d’une immobilisation est


inférieure à la valeur nette comptable après
amortissements, celle-ci est ramenée à la valeur
recouvrable par la constatation d’une perte de
valeur.
Pertes de valeur

Lors d’une constatation de perte de valeur, le plan


d’amortissement doit être modifié pour les
amortissements futurs.

Dotations aux amortissements après dépréciation =


La valeur nette comptable après dépréciation
La durée d’utilité restante
Pertes de valeur

1er exemple: VNC > valeur recouvrable


VNC > Prix de vente net et la
valeur d’utilité

Provision = 100 - 90

Dans cet exemple, la provision est


calculée par différence entre la
VNC et le prix de vente net qui est
supérieur à la valeur d'utilité
Pertes de valeur

2nd exemple: VNC < valeur recouvrable

VNC < valeur d’utilité

Pas de provision pour


dépréciation

Dans cet exemple, aucune provision à


passer même si la VNC dépasse le prix
de vente net

Pratiquement, s’il est facile d'obtenir le prix de vente net de l'actif, la VNC
sera d'abord comparée à cette valeur avant d'envisager de calculer la
valeur d'utilité
Pertes de valeur

Brut Amortissement VNC


100 (20) 80
Cas 1 Prix de vente net = 90 Pas de dépréciation
Cas 2 Valeur d’utilité = 60 Dépréciation = 10
Prix de vente net = 70
Cas 3 Prix de vente net = 60 Dépréciation = 20
Valeur d’utilité = 50
Cas 4 Prix de vente net = 60 Pas de dépréciation
Valeur d’utilité = 90
Pertes de valeur
Y-a-t-il des indices de
Non
dépréciation?

Oui Rien à faire

VNC > Prix de Comparer la valeur nette VNC < Prix de


vente net comptable au prix de vente net vente net

Calculer la valeur d’utilité et la


Valeur d’utilité > VNC Rien à faire
comparer avec la VNC

Il faut déprécier pour ramener


Valeur d’utilité < VNC
la VNC à la valeur recouvrable

Si valeur d’utilité > Si valeur d’utilité <


Prix de vente net Prix de vente net

Provision = VNC – Provision = VNC –


valeur d’utilité prix de vente net
Pertes de valeur

Après la constatation d’une perte de valeur,


l’entité doit
déterminer, à chaque date de clôture, la valeur
recouvrable de l’actif.
Pertes de valeur

Si la perte de valeur a augmenté :


Constatation d’une dotation complémentaire.

Si la perte de valeur a diminué :


Reprise de la perte de valeur sans toutefois
dépasser la valeur comptable nette qui aurait
été déterminée si aucune perte de valeur n’avait
été comptabilisée pour cet actif au cours des
exercices antérieurs.
Pertes de valeur

Lors de la constatation de perte de valeur :


681 Dotation aux amortissements, provisions et perte de valeur X

29 Perte de valeur X
Pertes de valeur

Le compte de perte de valeur est réajusté à la fin de chaque


exercice:
-Si le montant de la perte de valeur à augmenté :
681 Dotation aux amortissements, provisions et perte de valeur X

29 Perte de valeur X

-Si le montant de perte de valeur a diminué ou est annulé :


29 Perte de valeur X
781 Reprise d’exploitation sur perte de valeur et provision X
Pertes de valeur
Exemple
Une entreprise a acquis une installation le 01/01/N pour
20 000 000 DA.
Cette installation est amortissable sur 10 ans en linéaire.
Au 31/12/N+1, la valeur recouvrable de l’installation est de
15 000 000 DA.
Au 31/12/N+5, la valeur recouvrable est de 8 500 000 DA.

Enregistrer les écritures au 31/12/N, au 31/12/N+1, au


31/12/N+2 et au 31/12/N+5.
Pertes de valeur
Exemple
Au 31/12/N et N+1, constatation de l’amortissement :
20 000 000 / 10 ans = 2 000 000.
VNC au 31/12/N+1 = 20 000 000 – (2 000 000 x 2) =
16 000 000.
Valeur recouvrable au 31/12/N+1 : 15 000 000.
Constatation d’une perte de valeur =
16 000 000 – 15 000 000 = 1 000 000.
A partir du 31/12/N+2, les dotations seront égales à :
15 000 000 / 8 ans = 1 875 000.
Pertes de valeur

Exemple
Ecriture au 31/12/N : (en KDA)
681 Dotation aux amortissements, provisions et perte de valeur 2000

2815 Amortissement installations (20 000 000 / 10 ) 2000

Ecriture au 31/12/N+1 :
681 Dotation aux amortissements, provisions et perte de valeur 2000

2815 Amortissement installations (20 000 000 / 10 ) 2000


681 Dotation aux amortissements, provisions et perte de valeur 1000

2915 Perte de valeur (20 000 000 – 4000 000) – 15 000 000 1000
Pertes de valeur

Exemple
Ecriture au 31/12/N+2 à N+5 : (en KDA)

681 Dotation aux amortissements, provisions et perte de valeur 1 875

2815 Amortissement installations (15000000/8) 1 875


Pertes de valeur

Exemple
Au 31/12/N+5, les amortissements cumulés sont de :
11 500 000 soit (2 000 000 x 2 + 1 875 000 x 4).
la VNC est égale à :
20 000 000 – 11 500 000 – 1 000 000 = 7 500 000.
La valeur recouvrable au 31/12/N+5 est égale à
8 500 000. Il faudra faire une reprise.
Pertes de valeur
Exemple
Le VNC après reprise ne doit pas dépasser la VNC hors
dépréciation.
VNC hors dépréciation :
20 000 000 – (2 000 000 x 6) = 8 000 000
Si nous reprenons la totalité de la perte de valeur, la VNC
(8 500 000) sera supérieure à la VNC hors dépréciation
(8 000 000).
Donc on ne peut reprendre que :
8 000 000 – 7 500 000 = 500 000.
Pertes de valeur

Exemple
Ecritures au 31/12/N+5 :
2915 Perte de valeur sur installation 500

781 Reprise d’exploitation sur perte de valeur et provision 500


Sortie d’immobilisations
Sortie d’immobilisations

Une immobilisation corporelle est éliminée du


bilan lors de sa sortie de l’entreprise ou lorsque
l’actif est hors d’usage de façon permanente et
que l’entité n’attend plus aucun avantage
économique futur ni de son utilisation ni de sa
sortie ultérieure.
Sortie d’immobilisations
Les profits et les pertes provenant de la mise hors
service ou de la sortie d’une immobilisation
corporelle sont déterminés par différence entre les
produits de sortie nets estimés et la valeur
comptable de l’actif et sont comptabilisés en
produits ou en charges opérationnelles dans le
compte de résultat :
 652 « moins values sur sorties d’actifs
immobilisés non financiers » ;
 ou 752 « plus values sur sorties d’actifs immobilisés
non financiers ».
Sortie d’immobilisations
Lors d’une cession d’actifs non courants autres que les
titres immobilisés, l’écart entre le prix de cession et la
VNC de l’immobilisation cédée est comptabilisé :

 au débit du compte 652 « Moins values sur sortie


d’actifs immobilisés », si cet écart est négatif ;

 au crédit du compte 752 « Plus values sur sorties


d’actifs immobilisés », si cet écart est positif.
Sortie d’immobilisations
Si un gain est réalisé :
28 Amortissement X
29 Perte de valeur X
512 ou 462 Banque ou créances sur cession d’immo (pour le prix de X
cession)
2 Immobilisation X
752 plus value sur sortie d’actifs immobilisé X

(par différence)

Si une perte est réalisée :


28 Amortissement X
29 Perte de valeur X
512 ou 462 Banque ou créances sur cession d’immo (pour le prix de X
cession)
652 plus value sur sortie d’actifs immobilisé (par différence) X
2 Immobilisation X
Sortie d’immobilisations

Exemple
Enregistrez la cession d’une chaîne de production par
une entreprise en janvier N au prix de 50 000 DA
sachant que :

 le coût d’acquisition est 500 000 DA;


 amortissements cumulés sont de 410 000 DA.
Sortie d’immobilisations

Exemple
Valeur nette comptable = 500 000 – 410 000 = 90000
Moins values de cession = 90 000 – 50 000 = 40000
28 Amortissement 410 000
512 Banque ou créances sur cession d’immo (pour le prix de 50 000
cession)
652 plus value sur sortie d’actifs immobilisé (par différence) 40 000
2 Immobilisation 500 000
Réévaluation
Réévaluation

Le traitement de référence : une immobilisation


corporelle après sa comptabilisation initiale
entant qu’actif est comptabilisée à son coût
diminué du cumul d’amortissements et du cumul
des pertes de valeur
Réévaluation

Autre traitement autorisé : Chaque catégorie


d’immobilisations peut faire l’objet d’une
réévaluation.
Exemple de catégories : terrain, construction,
matériel de transport…
Réévaluation

La réévaluation consiste à remplacer la valeur nette


comptable (après dépréciations et amortissements)d’une
catégorie d’actifs par sa juste valeur (prix de cession net).
Réévaluation
La valeur nette comptable ultérieure d’un bien réévalué
doit rester proche de sa juste valeur.

La juste valeur est le montant pour lequel un actif


pourrait être échangé ou un passif éteint entre parties
bien informées, consentantes et agissant dans des
conditions de concurrence normale.

Après une première réévaluation, des réévaluations


doivent donc être effectuées avec une régularité
suffisante.
Réévaluation
Lors des réévaluations, la juste valeur des terrains et
constructions est habituellement leur valeur de marché.

Cette valeur est déterminée sur la base d’une estimation


effectuée par des experts professionnels qualifiés.

La juste valeur des installations de production est


également leur valeur de marché.

En l’absence d’indications sur leur valeur de marché


(installation spécialisée), elles sont évaluées à leur
coût de remplacement net d’amortissement.
Réévaluation

Illustration :

lorsque l’entreprise pratique la réévaluation il est


naturel de recourir à plusieurs experts et de se
fixer sur un prix moyen d’expertise.
Réévaluation

Après réévaluation, les dotations futures sont


calculés à partir des montants réévalués sur la
durée d’utilité restante.
Réévaluation
Exemple
Si un bien avait une valeur de 20 000 et qu’il était amorti
pour 10 000. Sa durée d’utilité est de 20 ans et il est
amorti depuis 10 ans.
Sa valeur réévaluée fait apparaître un montant de
12 000.
Les amortissements futurs seront donc de :
12 000 / 10 (durée résiduelle : 20 – 10) = 1 200 au lieu
de 20 000 / 20 = 1 000.
Réévaluation

Lorsque la valeur comptable d’un actif augmente


à la suite d’une réévaluation, l’augmentation est
créditée directement en capitaux propres sous le
libellé écart de réévaluation :

2 Immobilisations X
28 Amortissement X
105 Écart de réévaluation X
Réévaluation
Lorsque la réévaluation d’un actif fait apparaître une perte de
valeur (réévaluation négative), cette perte de valeur est imputée
en priorité sur l’écart de réévaluation antérieurement
comptabilisé en capitaux propres au titre de ce même actif
105 Écart de réévaluation X
2 Immobilisations X

Si la perte de valeur est supérieure à l’écart de réévaluation


enregistré précédemment en capitaux propres, l’excédent sera
passé en perte de valeur :

681 Dotation aux amortissement, provision et perte de valeur X


29 Parte de valeur X
Réévaluation

Exemple
Le 01/01/N, une entreprise a acquis un terrain au prix de
5 000 000 DA.
Au 31/12/N+1, le terrain est estimé selon les valeurs du
marché à 5 300 000 DA.
Au 31/12/N+4, le terrain est cette fois-ci estimé à
4 800 000 DA.
Enregistrer les écritures au 31/12/N+1 et 31/12/N+4.
Réévaluation

Exemple
Ecritures au 31/12/N+1
211 terrains 300
105 Écart de réévaluation 300
5300 000 – 5000 000

Ecriture au 31//12/N+4
105 Écart de réévaluation 300
211 terrains 300
681 Dotation aux amortissement, provision et perte de valeur 200
29 Perte de valeur 200
Immobilisations en cours
Immobilisations en cours

Ces comptes ont pour objet de faire apparaître la


valeur des immobilisations non encore achevés à
la fin de chaque exercice, ainsi que les avances et
acomptes versés par l’entreprise à des tiers en
vue de l’acquisition d’une immobilisation :
 Immobilisations corporelles en cours (232)
 Immobilisations incorporelles en cours (237)
 Avances et acomptes versés sur commandes
d’immobilisations (238)
Immobilisations en cours

Exemples d’écritures pour les avances et acomptes :

238 Immobilisation en cours – avances et acompte verés sur X


commandes
404 ou 512 Fournisseur d’immobilisations ou banque X
Immobilisations en cours

Exemples d’écritures pour la production immobilisée en


cours :

232 Immobilisation Corporelle en cours – X


237 Immobilisation Incorporelle en cours
73 Production immobilisée X
Immobilisations en cours

Ces comptes sont soldés lorsque l’immobilisation est prête à


être mise en service, avec pour contrepartie des comptes
d’immobilisations (compte 2).

2 Immobilisation X

23 Immobilisations en cours X
Immobilisations en cours

Aucun amortissement n’est pratiqué sur des


immobilisations en cours.
Une perte de valeur est constatée si la valeur
recouvrable de l’immobilisation en-cours devient
inférieure à sa valeur comptable (exemple : en
cas de sinistre dans la construction d’un
bâtiment).
Immobilisations en cours

Les immobilisations en cours se répartissent en


deux groupes :
 les immobilisations qui résultent de travaux de
plus ou moins longue durée confiés à des tiers ;
et
 les immobilisations créées par les moyens
propres de l’entreprise.
Immobilisations en cours

Immobilisations acquises auprès des tiers

Immobilisations qui ne sont pas achevées à la fin


de l’exercice sont inscrites en immobilisations en
cours en contrepartie des comptes de tiers
concernés
Immobilisations en cours

Immobilisations acquises auprès des tiers

Une entreprise a signé le contrat avec la société Gazeo pour


la construction du nouveau bâtiment administratif. Le
31/12/N, la société Gazeo adresse à l’entreprise un premier
mémoire de 5 000 000 DA correspondant aux travaux
exécutés
232 Immobilisation corporelle en cours 5 000

404 fournisseur d’immobilisations 5 000


Immobilisations en cours

Immobilisations crées par les moyens propres

Les immobilisations non achevées à la fin de l’exercice sont


inscrites en immobilisations en cours en contrepartie d’un
compte 73 « Production immobilisée » pour le coût de
production des éléments en cours (après enregistrement des
charges dans les comptes de charge correspondant) :

232 Immobilisation corporelle en cours X

73 production immobilisée X
Immobilisations en cours
Avances et acomptes versés sur commandes
d’immobilisations Ils sont portés dans une subdivision du
compte 238 «Avances et acomptes versés sur commandes
d’immobilisations». Les entités ont également la faculté de
les comptabiliser en cours d’exercice dans une subdivision
du compte 40 «Fournisseurs – avances et acomptes versés
sur commandes», à condition en fin d’exercice de virer ces
avances et acomptes en compte 23 afin qu’ils
apparaissent au bilan sous la rubrique immobilisations.

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