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RAPPEL DE COURS
Février 2023
Préparation
à l’étude de cas M1
RAPPEL DE COURS
Février 2023
Ce document est destiné à vous aider à comprendre deux éléments financiers indispensables :
Le compte de résultat
Le bilan
Structure du bilan.
Explication des composantes du bilan.
Les ratios, calculs et interprétations.
C’est en combinant la lecture du compte de résultat et du bilan d’une entreprise que l’on obtient une
analyse fine et complète de la situation d’une entreprise.
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La différence entre les produits et les charges est le résultat net comptable, c’est la dernière ligne du compte
de résultat. Un résultat net peut être négatif (perte) ou positif (bénéfice), cela dépend de nombreux facteurs
tant internes à l’entreprise (niveau d’activité, montant des charges, etc…), qu’externes (concurrence, conditions
de marché, etc…).
Voilà pourquoi il est important de savoir lire et interpréter un compte de résultat, c’est une mine d’information
sur l’activité d’une entreprise au cours d’un ou plusieurs exercices.
2 : RESULTAT FINANCIER
Total des produits financiers (III)
Les produits et charges liés aux opérations financières de
Total des charges financières (IV)
l’entreprise (par exemple, intérêts des placements, coûts
RESULTAT FINANCIER (III - IV) = RF
des modes de financement, etc…).
3 : RESULTAT EXCEPTIONNEL
Produits exceptionnels (V)
Les éléments inhabituels encaissements ou dépenses qui
Charges exceptionnelles (VI)
ne sont pas en rapport avec l’activité normale de RESULTAT EXCEPTIONNEL (V - VI) = Rex
l’entreprise (vente d’un actif par exemple).
4 : RESULTAT NET COMPTABLE Participation au résultat de l'entreprise pour les salariés (VII)
C’est le résultat final de l’entreprise sur la période après Impôts sur les bénéfices (VIII)
déduction des impôts et de la participation. BENEFICE OU PERTE (RE + RF + Rex - VII - VIII)
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Les produits d’exploitation sont les revenus issus de l’activité courante de l’entreprise.
Vente de marchandises : Produits achetés par l’entreprise puis revendus avec un profit.
Production vendue : Produits fabriqués à partir de matières premières puis vendus avec un profit.
Production stockée : Différence du stock de produits fabriqués au début et fin d’un exercice.
Production immobilisée : Immobilisations créées par l’entreprise pour son propre compte (exemple :
construction d’un bâtiment réalisée par l’entreprise elle-même, création d’un logiciel).
Subventions d’exploitation : Aides financières accordées par l’État ou par les collectivités publiques.
Reprise sur amortissement et provision : Permet de corriger l'éventuelle perte de valeur d'un actif entré au
patrimoine de la société lors d'un exercice comptable. Différence entre les dotations réalisées sur une année et
la valeur de dépréciation concrète d’une immobilisation.
Autres produits d’exploitation : Recettes qui ne sont pas liées à la vente ni aux produits financiers ou
exceptionnels. Par exemple des droits perçus sur un brevet ou une marque.
Les charges d’exploitation sont les dépenses liées à l’activité courante de l’entreprise.
Achats de marchandises : Achats de produits courants pour l’entreprise (comme une machine à café).
Variation du stock de marchandises : Différence entre le stock final et le stock initial sur l’exercice.
Achats des matières premières et autres approvisionnements : Achats pour les besoins de la production des
produits. Les autres approvisionnements représentent des fournitures consommées par l’entreprise mais qui
n’entrent pas dans la composition des produits fabriqués par exemple, les vêtements de travail, le papier, les
stylos, les produits d’entretien etc…
Variation du stock de matières premières : Différence entre le stock final et le stock initial sur l’année pour les
achats de matières premières.
Autres achats et charges externes : Achats ne pouvant être stockés (eau, énergie, loyers, primes d’assurances…)
Impôts, taxes : Versements obligatoires à l’État et aux collectivités comme les taxes sur les véhicules, les salaires,
les surfaces commerciales, la taxe d’apprentissage, la CFE, la CVAE.
Salaires et traitements : Rémunérations versées aux salariés et aux intervenants externes.
Charges sociales : Charges liées aux rémunérations de la masse salariale et aux diverses indemnités et primes.
Dotations aux amortissements et provisions : Représente la perte de valeur d’un ou plusieurs biens du fait de
l’usure ou de l’obsolescence. Prévision d'une perte ou d'une charge non effective mais qui est probable.
Autres charges d’exploitation : Charges ne rentrant pas dans les catégories ci-dessus. Par exemple, publicité,
commissions revendeurs, voyages et frais professionnels…
Attention : Ne confondez pas impôts et taxes avec les impôts sur les bénéfices.
Les impôts et taxes sont des versements obligatoires à l’État et aux collectivités.
Les impôts sur les bénéfices sont dans la dernière section du compte de résultat.
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Les produits financiers sont les revenus issus des investissements financiers réalisés par l’entreprise comme des
placements effectués avec l’excédent de trésorerie. On trouve également des escomptes (remises) consentis par des
fournisseurs si le règlement des achats est effectué avant une certaine date. Il peut y avoir également des gains de change
liés à la fluctuation de devises étrangères.
Les charges financières sont les dépenses qui reflètent la politique de financement et la situation financière de
l’entreprise comme les intérêts des emprunts bancaires ou encore la rémunération éventuelle des comptes courants
d’associés, les agios bancaires en cas de dépassement du découvert autorisé. On trouve également les escomptes
(remises) accordés aux clients lorsqu’ils règlent les factures avant le délai normal. Il peut y avoir également des pertes de
change liés à la fluctuation de devises étrangères.
Les produits exceptionnels sont les revenus inhabituels non liés à l’activité courante de l’entreprise, par exemple, un
remboursement d'assurance, une cession d'immobilisation (bâtiment, véhicule, machine…) ou un recouvrement d'une
créance ancienne.
Les charges exceptionnelles sont les dépenses inhabituelles non liées à l’activité courante de l’entreprise, par exemple
un rappel d’impots, une amende fiscale, un sinistre, une créance devenue irrecouvrable ou encore la cession d’une activité
à perte lors d’un recentrage stratégique ou encore des coûts de licenciements.
Une entreprise peut décider de vendre le bâtiment qu’elle possède pour devenir locataire. Elle peut ainsi dégager du
capital et une plus-value qui va rendre son résultat exceptionnel positif et avoir un impact sur le résultat de l’exercice.
Cela ne veut pas dire que l’exploitation est rentable.
Le résultat net prend en compte toutes les activités opérationnelles, financières et exceptionnelles de l’entreprise.
S’il est > 0, l’entreprise réalise un bénéfice. S’il est < 0, l’entreprise réalise une perte.
Le résultat net peut être distribué aux actionnaires sous forme de dividendes, mis en réserve, incorporé au capital ou
encore reporté sur l'exercice suivant (report à nouveau au bilan) pour, par exemple, anticiper une année difficile et faire
face à de futures pertes.
Verser des dividendes, c'est choisir de récompenser les apporteurs de capitaux.
Mettre en réserve, c'est renforcer les capitaux propres de l'entreprise.
Attention :
Le résultat net est formé par l’addition du résultat d'exploitation, du résultat financier et du résultat
exceptionnel.
La performance d'une entreprise doit provenir avant tout de son exploitation courante, c’est pourquoi le
résultat d'exploitation reste un meilleur indicateur, puisqu'il mesure la performance du cœur de métier.
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Interprétation :
Les critères d’appréciation du CA sont très vastes et autant d’origine interne qu’externe.
Un CA en hausse d’une année sur l’autre peut montrer une augmentation des ventes en volume ou alors une
augmentation des prix pratiqués par l’entreprise.
Il est également important de comparer la variation d’une année sur l’autre par rapport aux performances du
secteur d’activité.
Par exemple une hausse de CA de 15% peut sembler être une bonne performance mais si le marché est en
hausse de 25%, l’entreprise aura perdu des parts de marché.
2 - La marge commerciale
Mesure la capacité de l’entreprise à dégager des profits sur la revente MARGE COMMERCIALE =
de marchandises. + Ventes de marchandises
- Achats de marchandises
Interprétation : +/- Variation du stock de marchandises
L’analyse de ce SIG permet de situer l’entreprise par rapport à la
concurrence en la comparant avec la moyenne des marges des entreprises du même secteur. L’analyse induit des
questions comme :
Quel est le pouvoir de négociation face aux fournisseurs et auprès des clients ?
Le coût des achats des marchandises a-t-il augmenté ou diminué ?
Faut-il augmenter les prix de vente face à l'augmentation du coût des achats pour conserver la marge
commerciale ou est-ce que l’intensité concurrentielle ne le permet pas ?
Si oui, les conditions de marché et l’intensité concurrentielle le permettent-elles ?
Quels produits contribuent le plus ou le moins à la marge commerciale globale de l’entreprise ?
Regarder l’évolution d’une année sur l’autre pour voir si l’entreprise a cherché à augmenter sa rentabilité.
A noter :
La marge commerciale concerne plutôt les entreprises de négoce qui achètent un produit pour le revendre
en y appliquant un profit.
3 - La production de l’exercice
PRODUCTION DE L'EXERCICE =
Utilisé par les entreprises artisanales et industrielles (opérant une
transformation entre l’achat et la vente). Ce SIG permet de mesurer + Production vendue (biens et services)
l’activité de production sur une période. +/- Production stockée
+ Production immobilisée
Interprétation :
L’évolution de la marge brute permet de voir la capacité de l’entreprise à choisir ses fournisseurs et maîtriser les
variations des prix des matières premières et les effets sur la rentabilité.
Une hausse de la production stockée est due, soit à l’augmentation des stocks, soit d’un changement de mode
d’évaluation des stocks. Cela va générer une hausse du résultat net qui peut cacher une mauvaise année
commerciale et des invendus.
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A noter :
La valeur ajoutée concerne plutôt les entreprises industrielles qui ont une activité de production et de
transformation de matières premières en produits finis.
Interprétation :
Ce solde va permettre d’avoir une visibilité sur la rentabilité économique de l’entreprise, car il exclut les politiques de
financement et d’investissement. C’est la rentabilité de l’activité propre à l’entreprise.
L’EBE doit être suffisamment élevé pour permettre à l’entreprise d’assurer la couverture de ses charges
(financières, investissements, impôts, dividendes et autofinancement).
Un EBE négatif montre une entreprise dans une position délicate car ce solde ne prend pas en compte les
dépenses d’investissements et de financement.
Parmi les causes possibles :
Une trop faible marge commerciale : la fixation des prix est-elle bonne ? Les achats sont-ils bien négociés ?
Le nombre de ventes de produits et/ou services ne permettent pas de couvrir les charges fixes (frais généraux
tels que : un loyer trop cher, des dépenses de communication trop élevées, etc.).
Une masse salariale trop importante par rapport aux prévisions d'activité.
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Interprétation :
Une entreprise endettée aura des charges financières d’intérêts et le résultat financier sera souvent négatif.
Une entreprise qui a des excédents de trésorerie peut les placer pour obtenir des produits financiers.
9 - Le résultat exceptionnel
Montre les opérations ayant un caractère anormal et inhabituel RESULTAT EXCEPTIONNEL =
exceptionnel et non récurrent, c’est-à-dire non inhérentes à l’activité + Produits exceptionnels
de l’entreprise. - Charges exceptionnelles
Interprétation :
Il faut chercher les raisons et origines de ces produits et charges.
Une cession d’actifs (vente de bâtiments, machines, véhicules) peut être un signe de recherche de capitaux pour
faire face à des difficultés financières.
Une restructuration de l’entreprise entrainera des charges exceptionnelles de licenciement mais l’exercice
suivant verra probablement une baisse de la masse salariale.
Comprendre si le résultat de l’exercice provient des activités d’exploitation (habituelles) ou des événements
inhabituels.
Anticiper l’impact sur les années à venir.
Interprétation :
L’interprétation de tous les SIG précédents doit permettre de comprendre comment ce résultat est formé. Est-il
principalement dû à l’activité courante de de l’entreprise ? Comment a-t ’il évolué au fil des ans ? Quelle est la part de
résultat exceptionnel ?
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Il met en avant toute une série d’informations qui permettent de comprendre la situation patrimoniale et
financière de l’entreprise. Voilà pourquoi il est important de savoir lire et interpréter un bilan, c’est une mine
d’information sur la situation d’une entreprise à un moment précis.
ACTIF PASSIF
Capitaux propres
Actif immobilisé Capital
Emplois permanents Ressources revenant aux
Immobilisations corporelles Reserves
Investissements nécessaires Immobilisations incorporelles Résultat de l'exercice
associés à long terme
aux activités de l’entreprise Immobilisations financières Report à nouveau
EMPLOIS RESSOURCES
Utilisation des Sources
ressources financières de financement
ACTIF PASSIF
Actif immobilisé Capitaux propres
Immobilisations corporelles Capital
HAUT BILAN Immobilisations incorporelles Reserves FONDS PROPRES
Long terme > 1 an Immobilisations financières Résultat de l'exercice
Report à nouveau
Dettes financières (> un an)
A noter :
On nomme « emplois et ressources stables » les emplois et ressources du haut bilan.
Ils sont stables car sur le long terme
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Il s’agit des biens appartenant à l’entreprise destinés à un emploi à long terme (>1 an) dans le cadre de son activité. Ce sont
des biens durables qui font l’objet d’amortissement et de dépréciation pour compenser la perte de valeur liée à l’usure ou
l’obsolescence. On distingue 3 catégories d’actifs immobilisés :
Immobilisations corporelles : Biens que l’on peut toucher tel que les bâtiments, les terrains, le matériel industriel,
l’outillage, les véhicules, le mobilier.
Immobilisations incorporelles : Biens que l’on ne peut pas toucher comme les logiciels, les brevets, les marques,
les sites internet, le fonds de commerce, le droit au bail ou encore les dépenses de R&D.
Immobilisations financières : Biens monétaires comme des parts sociales d’une autre entreprise, des actions ou
obligations, des prêts consentis au personnel ou à des filiales ou encore un dépôt de garantie.
Attention :
Pour être immobilisé, un élément doit avoir une valeur > 500€HT.
En général, les entreprises de production (transformation de matières premières en produits finis) auront un
actif immobilisé plus important que les entreprises de service ou de négoce (achat / revente).
Le bilan montre généralement la valeur nette des immobilisations.
Parfois le bilan montre 3 colonnes (Valeur initiale – Amortissement et dépréciation cumulé = Valeur nette).
Attention :
Ne pas confondre dette et créance. Une créance est la somme d'argent qu'une entreprise doit percevoir,
tandis que la dette est une somme d'argent qu'elle doit payer.
Les créances sont enregistrées à l'actif du bilan, les dettes sont inscrites au passif du bilan.
Constitués au moment de la création de l’entreprise et à partir des ressources générées par ses activités :
Capital : Apports en argent ou en nature mis à la disposition de l'entreprise par les associés et/ou les
actionnaires lors de la création ou par augmentation de capital. En échange, ils perçoivent des titres qui génèrent
des dividendes et des droits de vote. Les apports en nature peuvent être des biens physiques (construction,
machines, matériels) ou des biens immatériels (brevet, marque, savoir-faire).
Réserves : Bénéfices antérieurs non distribués dans le but de pallier d'éventuelles difficultés. Il existe 3 sortes de
réserves, les réserves légales (au moins 5 % du bénéfice et au maximum 10 % du capital social), les réserves
statutaires (prévues dans les statuts de l’entreprise) et les réserves facultatives (décidées en assemblée générale).
Report à nouveau : Part des bénéfices qui n’est ni distribuée en dividendes ni mise en réserve. C’est une façon
pour les actionnaires de reporter la décision d'affectation à une date ultérieure.
Résultat de l'exercice : Bénéfice ou perte de l'exercice qui vient augmenter ou réduire la capacité de financement
propre de l'entreprise.
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Attention :
Le montant des capitaux propres donne une idée de la valeur de l’entreprise ; plus ils sont élevés, plus
l’entreprise a de la valeur.
Pour les SARL et SAS, les capitaux propres doivent être au moins égaux à la moitié du capital social sans
quoi la convocation d’une assemblée générale extraordinaire est obligatoire pour décider de la dissolution
de la société ou de la reconstitution des capitaux propres.
Destinées à enregistrer des dettes probables dont le montant ou l’échéance ne sont pas connus de façon précise. Le
risque doit exister à la date de clôture de l’exercice comptable et doit résulter d’un évènement antérieur créant un
engagement. Elles permettent aux comptes annuels de donner une image fidèle de la situation de l'entreprise.
Provisions pour risques : Par exemple des litiges clients pour impayés, des litiges avec des salariés (prud’hommes)
des litiges avec des fournisseurs ou encore une perte de change possible sur des opérations réalisées en devises.
Provisions pour charges : Par exemple dans le cadre d’une restructuration qui impliquera des licenciements, un
déménagement prévu mais non encore réalisé ou encore des gros travaux d’entretien dont les coûts sont trop
importants et doivent être étalés sur plusieurs exercices.
Attention :
Les provisions sont déductibles du résultat imposable de l'entreprise dès lors que les conditions requises
sont réunies (sauf celles pour licenciement économique).
C’est l’argent que l’entreprise doit à ses parties prenantes. Elles sont classées par ordre d’exigibilité du long terme au
court terme.
Dettes financières : Montant des emprunts restants dus ou apports effectués en compte courant par les associés.
Dettes d’exploitation :
o Dettes fournisseurs : Dû par l’entreprise à ses fournisseurs (services, marchandises, immobilisations).
o Dettes fiscales et sociales : Impôts, taxes, salaires et charges sociale à régler.
Autre dette : Dette à court terme comme un découvert bancaire
Produits constatés d’avance : Produit ou service facturé par l’entreprise mais pas encore livré. Cette facturation
concerne l’exercice suivant.
Attention :
Un compte en banque avec un solde positif doit être inscrit à l’actif (disponibilités), c’est seulement en cas de
découvert bancaire qu’il faut l’inscrire au passif du bilan (autre dette à court terme).
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Interprétation :
Le BFR permet de voir si l’activité génère de la trésorerie, ou si elle consomme plus de liquidités qu’elle n’en produit.
Un solde positif exprime un besoin de financement stable nécessaire pour financer l’exploitation. L’entreprise
paye plus vite qu’elle n’encaisse. Il faut financer ce décalage soit par l’excédent de fonds de roulement ou par une
amélioration de la gestion commerciale.
Un solde négatif signifie qu’il y a une ressource de financement stable dégagée par l’exploitation de l’entreprise.
C’est une bonne nouvelle, l’entreprise encaisse plus vite qu’elle ne paye. C’est le mode de fonctionnement des
grandes surfaces, les clients payent rapidement alors que les délais de paiement aux fournisseurs sont longs.
3 – Fonds de roulement net global (FRNG) FONDS DE ROULEMENT NET GLOBAL (FRNG) =
Représente l’excédent de ressources stables une fois que sont
+ Capitaux propres
financées les immobilisations de l’entreprise. C’est lui qui doit couvrir
le BFR et s’il n’y parvient pas, l’entreprise doit s’endetter. + Dettes à long terme
- Actifs immobilisés
Interprétation :
Si négatif : l’entreprise n’est pas en mesure de financer ses investissements par des ressources stables. Ainsi, la
situation est problématique car la société doit rechercher à se financer (augmentation de capital ou nouvel
emprunt). En attendant elle se finance à court terme (découvert bancaire) ce qui peut s’avérer très couteux.
Si positif, l’entreprise finance ses emplois stables par des ressources stables, et l’excédent permet de financer
l’actif circulant.
4 – Trésorerie nette
TRESORERIE NETTE (TN) =
Représente les liquidités que l’entreprise peut utiliser à court terme.
+ Fonds de roulement
Interprétation : - Besoin en fonds de roulement
TN positive = Signe de bonne gestion, l’entreprise peut rapidement payer.
TN négative = Améliorer la gestion du BFR ou FR insuffisant (revoir les investissements).
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Les ratios
Les ratios sont des indicateurs destinés à faciliter l’interprétation des documents comptables. Ils permettent d’avoir une
idée globale de la santé d’une entreprise. Les ratios s’interprètent en regardant leur variation d’une année sur l’autre ou
en les comparant à ceux d’autres entreprises du même secteur. Ils sont destinés à faciliter le pilotage de l’entreprise.
Il existe de multiples ratios pour analyser la rentabilité, la structure des coûts, la productivité, la solvabilité etc…
Il est ainsi possible de voir si l’entreprise à trop tendance à favoriser les Charges de personnel
actionnaires (VA revenant à l’entreprise très élevée) ou si le poids de Valeur Ajoutée
l’endettement est trop important (VA revenant aux financeurs très élevée) et
VA REVENANT A L'ENTREPRISE =
ainsi de suite.
Résultat Net
Valeur Ajoutée
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Interprétation :
Plus ces ratios sont élevés, plus l’entreprise dispose de fonds à distribuer aux actionnaires ou à investir.
Ratios à comparer dans le temps (variations) et avec d’autres entreprises du même secteur.
Une baisse d’un taux de marge dans le temps sera le signal qu’il faut mettre en place des actions correctives.
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8 – Ratio dettes financières sur EBE RATIO DETTES FIN. SUR EBE =
Aussi appelé ratio de levier financier, il sert à mesure la capacité de l’entreprise à
rembourser ses dettes financières sur la base de son activité courante (EBE). Dettes financières
Ce ratio montre le nombre d’années nécessaires pour rembourser les dettes. EBE
Interprétation :
Généralement, selon son activité, une entreprise peut supporter un ratio de de 2 à 4.
Au-delà, le risque de défaillance (défaut de remboursement) devient important.
C’est une garantie pour les financeurs car il montre la capacité d’une entreprise à rembourser ses dettes grâce
aux revenus générés par l’exploitation.
Interprétation : FRNG
Un ratio trop faible expose l'entreprise à des difficultés financières. Actif circulant
Un ratio trop élevé peut signifier qu’une entreprise immobilise des capitaux
au détriment de sa rentabilité.
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Le bilan comptable se lit de gauche à droite et de haut en bas. Il permet de visualiser en un clin d’œil sa stratégie
financière et ses répercussions. Il mesure aussi la santé financière de l’entreprise.
Un niveau de créance élevé (à l’actif circulant) peut montrer une défaillance : des clients mauvais payeurs par
exemple (peut-être l’indicateur d’une mauvaise gestion du service clientèle, d’un manque d’analyse et de sélection
des clients ou d’un manque de suivi de la facturation). Il faudra vérifier que les provisions pour risques et charges
sont adéquates pour compenser ce risque de manque à gagner.
Un niveau de stock et d’encours élevé peut aussi révéler un problème de gestion des produits ; pourquoi ne se
vendent-ils pas ? Faut-il revoir le catalogue ? En outre, des stocks conservés trop longtemps se déprécient !
Le ratio dettes financières / capitaux propres montre le taux d’endettement de la société. S’il est élevé (des
dettes bancaires élevées par rapport aux apports au capital social), cela signifie que l’entreprise est dépendante
de ses partenaires financiers et rencontrera des difficultés à maintenir son niveau de rentabilité.
Si les capitaux propres sont bien supérieurs aux dettes bancaires, cela signifie que l’entreprise n’est pas tributaire
de partenaires financiers externes, mais n’est-elle pas en train de monopoliser ses investisseurs ? Si son bénéfice
est élevé et ses réserves suffisantes, ne pourrait-elle pas plutôt emprunter ?