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CHAPITRE III : ANALYSE DE L’EXPLOITATION : LE COMPTE DE RESULTAT

Les résultats dégagés par le compte de produits et de charges (CPC) sont


insuffisants pour porter une appréciation sur la manière dont le résultat net a été
formé.

Il est possible de mieux comprendre la formation du résultat en calculant des


différences partielles entre certains produits et certaines charges appelées soldes
intermédiaires de gestion (SIG). Ces derniers sont représentés dans un document
de synthèse appelé Etat des Soldes de Gestion (ESG).

I. L’ETAT DES SOLDES DE GESTION (ESG)

• L'Etat des Soldes de Gestion (E.S.G) constitue le troisième état de synthèse qui
est obligatoire pour les entreprises dont un chiffre d'affaires est supérieur à 10
millions de dirhams.

• L'E.S.G comporte deux tableaux :

1. LE TABLEAU DE FORMATION DE RESULTAT (TFR)

Le TFR explique la formation du résultat de l’exercice en analysant les


différentes étapes de création de valeur dans l’entreprise, selon le découpage
retenu dans le compte de résultat (exploitation, financier, exceptionnel).
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Ce tableau fait apparaitre les soldes intermédiaires de gestion tout en
reformulant l’ordre des éléments du compte de produits et charges. Il se
présente selon la structure suivante :

STRUCTURE DU TFR d’après de plan comptable marocain :

TABLEAU DE FORMATON DES Exercice Exercice


RESULTATS (TFR) N N-1
1 Vente de marchandises
2 - Achat revendu de marchandises
I = Marge brute commerciale (1-2)
II + Production de l’exercice (3+4+5)
3 Ventes de biens et services produits
4 + /- Variation de stock des produits
5 Immo produite par l’Ese pour E M
III - Consommations de l’exercice (6+7)
6 Achats consommés de mat et fourn
7 Autres charges externe
IV = Valeur ajoutée (I+II-III)
8 + Subventions d'exploitation
10 - Charges de Personnel
9 - Impôts et taxes
V = Excédent brut d'exploitation/IBE
11 + Autres produits d'exploitation
12 - Autres charges d'exploitation
13 + Reprises d'exploitation/TCH
14 - Dotations d’exploitation
VI = Résultat d'exploitation (+ /-)
VII +/- Résultat financier
VIII = Résultat courant (+ /-)
IX +/- Résultat non courant
15 - Impôts sur le bénéfice
X = Résultat net de l'exercice (+ /-)

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2. LA CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT (CAF)

La capacité d’autofinancement représente l’ensemble des ressources internes


dégagées par l’entreprise pour financer de nouveaux investissements ou pour
rembourser des emprunts.

La notion de CAF s’oppose aux ressources externes de l’entreprise provenant des


associés (apport en capital), prêteurs (emprunts) ou État (subventions). C’est la
ressource interne dégagée par l’entreprise du fait de son activité.

La CAF est l’indicateur de l’indépendance financière de l’entreprise. C’est une


donnée fondamentale pour la vie et le développement d’une entreprise.

Il existe deux méthodes pour calculer la CAF à partir du compte de résultat (CPC) :

A. La méthode ascendante (Méthode additive) :

À partir du résultat net après impôt, il s’agit d’éliminer les produits calculés
(non encaissables) et les charges calculées (non décaissables).
Méthode additive : A partir du résultat Exercice Exercice
net N N-1
1 Résultat net de l’exercice
. Bénéfice (+) ou
. Perte (-)
2 + Dotations d’exploitation (durables)(1)
3 + Dotations financières (durables) (1)
4 + Dotations non courantes (durables) (1)
5 - Reprises d’exploitation (durables)(2)
6 - Reprises financières (durables) (2)
7 - Reprises non courantes (durables) (2)(3)
8 + Valeur nette d’amortissement (VNA)
9 - Produit de cession des immo (PC)
I = CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT (CAF)
10 - DIVIDENDES distribués
II = AUTOFINANCEMENT ( I-II)
(1) L’exclusion des dotations relatifs aux actifs et passifs circulants et à la trésorerie
(2) L’exclusion des reprises relatifs aux actifs et passifs circulants et à la trésorerie
(3) Y compris reprises aux subventions d’investissement.

B. La méthode descendante (Méthode soustractive) :


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Cette méthode part de l’EBE pour en déduire les autres charges décaissables et y
ajouter les autres produits encaissables.
Méthode soustractive : à partir de E.B.E Exercice Exercice
N N-1
I E.B.E ou IBE
II - • Charges décaissables c.à.d.
 Autres charges d'exploitation
 Charges financières
 Charges non courantes
 Impôts sur les résultats
A l'exclusion :
 Des dotations relatives à l’actif immobilisé
 Des dotations relatives au financement
permanent
 De la valeur nette d'amortissement des
immo cédées
III + Produits encaissables c.à.d.
 Autres produits d'exploitation,
 Reprise d’exploitation/Transferts de ch
 Produits financiers
 Produits non courants
A l'exclusion :
 Des reprises sur amortissements,
 Sur subventions d'investissement,
 Sur provisions durables et provisions
règlementées
 Des produits de cession des immobi
IV = Capacité d'autofinancement (I-II+III)
- Distribution de dividendes
V = Autofinancement

C. Interprétation et limites de la CAF

Le renseignement principal fourni par la CAF concerne les possibilités


d’autofinancement de l’entreprise. On appelle autofinancement la CAF
diminuée des dividendes versés. Plus la CAF est élevée, plus les possibilités
financières de l’entreprise sont grandes. En effet, la CAF permettra le
financement des investissements, le remboursement des emprunts.
Cependant, cette ressource est jugée insuffisante pour jouer pleinement sa
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fonction comme moyen de financement des investissements du fait qu’elle est
diminuée des dividendes distribués.

II. ÉLEMENTS D’ANALYSE DU TFR


1) Marge commerciale (MC)

La marge commerciale analyse l’activité de base d’une entreprise. Elle concerne


uniquement l’activité de négoce (achat pour revente sans transformation). Elle
représente le gain net que l’entreprise réalise sur la revente de produits achetés
en l’état.

Elle est déterminée comme suit :

Vente de marchandises (711)


– Achats revendu de marchandises (611)
= Marge commerciale brute

La marge est extrêmement variable d’un secteur à l’autre. Plus que son niveau
absolu, c’est donc l’évolution de la marge qui doit être analysée. Il convient
essentiellement d’en déterminer les causes (mévente de l’entreprise,
conjoncture dégradée, nouveaux concurrents). La marge commerciale est un
indicateur fondamental dans certains secteurs (distribution par exemple).

2) Production de l’exercice (PE)

L’indicateur d’activité d’une entreprise industrielle est la production de l’exercice.


Elle mesure l’activité économique de l’entreprise.

La production de l’exercice se calcule comme suit :

Production vendue (712)


+ Production stockée (713)
+ Production immobilisée (714)
= Production de l’exercice
La production de l’exercice est un indicateurqui permet d’analyser l’activité
économique en prenant en compte les produits que l’entreprise fabrique pour
elle-même, ce qu’un indicateur de mesure de l’activité comme le chiffre d’affaires
ne permet pas.

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3) consommation de l’exercice (CE)

Cet indicateur présente ce que l’entreprise consomme de l’extérieur à des fins


productives, la consommation intermédiaire regroupe les achats de matières et
fournitures ainsi que les services en provenance des tiers : loyer, prime
d’assurance, publicité, transport ……

Achats consommés de matières et


fournitures (612)
+ Autres charges externes (613/614)
= consommation de l’exercice

4) Valeur ajoutée (VA)

La valeur ajoutée représente la richesse crée par l’entreprise dans l’exercice de


ses activités professionnelles courantes par rapport à la valeur initiale des biens
et services utilisés pour réaliser ces activités.

La valeur ajoutée se calcule comme suit :

Marge commerciale
+ Production de l’exercice
– Consommations de l’exercice
= Valeur ajoutée

En valeur absolue, la valeur ajoutée est un bon indicateur de l’activité


économique de l’entreprise. Il est ainsi possible de mesurer l’importance relative
des différentes activités exercées dans l’entreprise, d’étudier l’évolution dans le
temps de l’activité de l’entreprise ou encore de la comparer à celle d’autres
entreprises.

En confrontant la valeur ajoutée à d’autres données comptables, il est possible


de mener deux analyses différentes qui sont caractéristiques du secteur d’activité
de l’entreprise.

En premier lieu, le degré d’intégration de l’entreprise est mesuré par le rapport


entre la valeur ajoutée et le chiffre d’affaires. Une entreprise très intégrée (de la
fabrication à la vente) aura un taux de valeur ajoutée plus important.

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En second lieu, on peut mesurer la répartition de la valeur ajoutée entre les
différents bénéficiaires (personnel, état, actionnaires, créanciers financiers,
entreprise).

5) Excédent brut d’exploitation (EBE)

L’excédent brut d’exploitation traduit le flux dégagé par l’exploitation de


l’entreprise avant la prise en compte de sa politique de financement et
d’investissement.

Il est calculé par :

Valeur ajoutée
+ Subventions d’exploitation (716)
– Impôts et taxes (616)
– Charges de personnel (617)
= Excédent brut d’exploitation / insuffisance BE
L’excédent brut d’exploitation constitue un bon critère de la performance
industrielle et commerciale de l’entreprise. En effet, il est indépendant du mode
de financement, des modalités d’amortissement, des produits et des charges
hors exploitation, de l’impôt sur les bénéfices. Il ne dépend que des opérations
de production et de commercialisation.

6) Résultat d’exploitation

Le résultat d’exploitation traduit la richesse dont profite l’entreprise du fait de


son exploitation. Il mesure les performances industrielles et commerciales
indépendamment de la combinaison des facteurs de production.

Excédent brut d’exploitation ou


Insuffisance brute d’exploitation
+ Autres produits d’exploitation
+ Reprises d’exploitation et transferts de charges
– Autres charges d’exploitation
– Dotations d’exploitation
= Résultat d’exploitation

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7) Résultat courant (RC)

Le résultat courant avant impôt représente les flux normaux résultant de


l’activité de l’entreprise après la prise en compte de la politique de financement
de l’entreprise.

Résultat d’exploitation (bénéfice) ou (perte)


+Résultat financier (Produits financiers-Charges financières)
= Résultat courant

De manière générale, le résultat courant permet d’analyser le résultat d’une


entreprise sans que le jugement ne soit modifié par des éléments exceptionnels.

Le RC s’oppose au résultat exceptionnel dans la mesure où il résulte de l’activité


normale d’exploitation et de financement de l’entreprise.

8) Résultat exceptionnel

Le résultat exceptionnel traduit les flux résultant des activités non récurrentes de
l’entreprise, c’est-à-dire qui ne relèvent pas de sa gestion courante. Il ne s’inscrit
pas dans la succession des soldes précédents puisqu’il n’est issu d’aucun d’entre
eux.

Résultat non courant (Produits exceptionnels - Charges exceptionnelles)


Le résultat exceptionnel est un SIG isolé dans le compte de résultat. Il ne traduit
pas l’activité normale et susceptible de se répéter.

9 ) Résultat net

Le résultat net est formé par la différence entre l’ensemble des produits et des
charges de l’exercice. Il représente la mesure comptable du résultat qui figurera
au passif du bilan.

Résultat courant
+ Résultat exceptionnel
= Résultat avant impôt
– Impôt sur les sociétés
= Résultat net

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RECAPITULATIF DES DIFFERENTS SOLDES DE GESTION ET LEURS SIGNIFICATIONS

SOLDES SIGNIFICATION DES SOLDES


Marge brute sur vente Notion réservée exclusivement à l'activité négoce
en l'état (Entreprise commerciales).
Production de Solde concernant les entreprises industrielles et
l'exercice prestataires de services
Valeur ajoutée Mesure la richesse créée par l'entreprise
Mesure sa contribution à l'œuvre de la production
nationale (Au PIB du pays)
Excédent brut Mesure les performances économiques et financières
d'exploitation des entreprises
Il se prête particulièrement aux comparaisons
interentreprises parce qu'il est calculé
indépendamment de la politique propre à chaque
entreprise en matière d'investissement, de
financement, de fiscalité et d'opérations
exceptionnelles (non courantes).
Résultat d'exploitation Ce solde mesure le résultat dégagé par l'activité
normale ; Il mesure également la performance
industrielle et commerciale de l'entreprise
Résultat financier Résultat correspondant aux opérations purement
financières
Résultat courant La croissance du résultat courant peut aussi bien être
due à une amélioration du résultat d'exploitation qu'à
celle du résultat financier.
Il est donc préférable d'analyser en cas de besoin
séparément ces deux composantes.
Résultat non courant Résultat ayant un caractère non répétitif et donc
exceptionnel
Résultat net de Résultat dont la répartition va être décidée par les
l'exercice (après actionnaires.
impôt)
La CAF Ressource de financement dégagée par l’activité de
l’exercice avant affectation du résultat net
L’Autofinancement Indicateur du potentiel de financement interne dont
peut disposer l’entreprise

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III. LES PRINCIPAUX RATIOS ISSUS DU COMPTE DE RÉSULTAT
Pour apprécier la situation financière de l’entreprise, la méthode des ratios est
d’un usage extrêmement utile. Ils consistent à calculer un rapport entre un
résultat obtenu par rapport aux moyens mis en œuvre pour l’obtenir.

Ils permettent de suivre l’évolution des performances de l’entité dans le temps


ou d’effectuer des comparaisons interentreprises.

Il existe une multitude de ratios qui se construisent sur la base des données des
différents états de synthèses à savoir le Bilan, le CPC, l’ESG :

Nature du ratio Mode de calcul Interprétation


Évolution de l’activité [CA(N+1)– CA (N)]/CA(N) Taux de croissance du
de l’entreprise chiffre d’affaires
[VA(N+1)–VA(N)]/VA(N) Taux de croissance de la
valeur ajoutée
Évaluation de la Résultat net/CA(HT) Taux de marge nette
profitabilité de EBE/chiffre d’affaires HT Taux de marge brute
l’entreprise d’exploitation
Marge commerciale/ Taux de marge
Vente de marchandises commerciale
Évaluation de la Résultat de l’exercice/ Taux de rentabilité
rentabilité de capitaux propres financière
l’entreprise Résultat d’exploitation/ Taux de rentabilité
capitaux investis économique
Partage de la valeur Charges de Part des salariés
ajoutée personnel/VA
Impôts et taxes/VA Part de l’Etat
Charges d’intérêt/VA Part des prêteurs
CAF/VA Part des associés et de la
société
Appréciation de la Dettes financières/CAF Capacité de
capacité d’endettement remboursement des
dettes

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IV. LES PRINCIPAUX RETRAITEMENTS DE L’ESG
A. L’intérêt des retraitements

Afin d’améliorer la pertinence économique des soldes, de nombreux analystes


proposent d’opérer quelques retraitements et reclassements dans le tableau des
soldes de gestion. Un retraitement consiste à changer le classement d’une charge
ou d’un produit par rapport à celui proposé par le plan comptable. Le plus
souvent, le but est de faciliter la comparaison entre les entreprises.

Le développement important du crédit-bail et des services de personnel extérieur


peut, dans certains cas, conduire à une véritable déformation des soldes de
gestion.

En effet, crédit-bail et personnel extérieur sont comptabilisés dans les autres


charges externes (comptes 6132 et 6135), donc dans les consommations de
l'exercice qui viennent réduire la VA alors qu'ils se substituent non à des
consommations mais à des emplois de la VA.

B. Les principaux retraitements


1. La sous-traitance

Un recours accru à la sous-traitance de fabrication n’entraine pas de croissance


au niveau de l’entreprise mais au niveau de son sous-traitant. En conséquence,
les frais de sous-traitance ne sont plus dans les charges externes (et donc dans la
valeur ajoutée) mais sont retirés de la production de l’exercice pour obtenir la
production propre.

D’autres analystes préconisent le traitement la charge de sous-traitance en la


décomposant en charges d’achat de matières consommables et charges de main
d’ouvre comme si les produits fabriqués par sous-traitance sont la propre
production de l’entreprise.

2. Le personnel extérieur

Pour le coût du personnel, les soldes de gestion traditionnels ne retiennent que


les salaires (et les charges sociales correspondantes). Or, il faut tenir compte du
personnel extérieur à l’entreprise pour obtenir une image fidèle des ressources
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mobilisées par l’entreprise pour produire. Le coût de la fonction personnel est
ainsi mesuré indépendamment de son mode de rémunération. Les charges de
personnel intérimaire sont retirées de la valeur ajoutée pour être pris en compte
au niveau de l’EBE (c’est-à-dire du résultat brut d’exploitation)

Le "personnel extérieur" est un substitut direct de l'embauche des salariés


et sa charge remplace ainsi celle de "rémunérations du personnel".

3. Les subventions d’exploitation

Elles sont considérées comme un complément du prix de vente, donc elles


doivent être rajoutées au chiffre d’affaire.

4. Les redevances crédit-bail

Deux entreprises strictement identiques, mais dont l’une fait appel au crédit-bail
alors que l’autre est propriétaire de tous ses actifs de production, auront des
valeurs ajoutées différentes.

Pour pouvoir comparer ces entreprises, il est donc souhaitable de considérer que
la redevance périodique doit être comptabilisée comme si l’entreprise était
propriétaire de l’immobilisation.

Ce retraitement permet ensuite, notamment dans l’analyse de la rentabilité, de


mettre en parallèle les résultats obtenus avec tous les moyens réellement mis en
œuvre dans l’activité, qu’ils soient ou non la possession de l’entreprise.

Le crédit-bail est un substitut de l'investissement direct, la charge de "redevance"


payée remplace ainsi les "dotations aux amortissements" et les "charges
financières".

Cette transformation est à opérer non en comptabilité, mais dans le calcul


extra-comptable de gestion chaque fois que redevance de crédit-bail et
services de personnel extérieur sont d'une importance significative (de nature à
fausser les soldes de gestion).

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