Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Avertissement :
Préambule
Le manuel des principes comptables est structuré autour des 7 classes de
comptabilité générale, vous trouverez un sommaire général à la page
suivante qui vous permettra d’aller directement au niveau de chacune des
classes.
Sommaire
MANUEL DES PRINCIPES DE LA CLASSE 1 ............................................ 5
MANUEL DES PRINCIPES DE LA CLASSE 2 ........................................... 24
MANUEL DES PRINCIPES DE LA CLASSE 3 ........................................... 73
MANUEL DES PRINCIPES DE LA CLASSE 4 ......................................... 142
MANUEL DES PRINCIPES DE LA CLASSE 5 ......................................... 215
MANUEL DES PRINCIPES DE LA CLASSE 6 ......................................... 232
MANUEL DES PRINCIPES DE LA CLASSE 7 ......................................... 334
SOMMAIRE GENERAL DETAILLE ...................................................... 381
Sommaire
2 EVALUATION .............................................................................................. 8
3 COMPTABILISATION ...................................................................................... 8
2 EVALUATION ............................................................................................. 10
3 COMPTABILISATION ..................................................................................... 10
2 EVALUATION ............................................................................................. 12
3 COMPTABILISATION ..................................................................................... 12
2 EVALUATION ............................................................................................. 13
3 COMPTABILISATION ..................................................................................... 13
2 EVALUATION ............................................................................................. 15
2 EVALUATION ............................................................................................. 16
3 COMPTABILISATION ..................................................................................... 16
2 EVALUATION ............................................................................................. 19
3 COMPTABILISATION ..................................................................................... 19
2 EVALUATION ............................................................................................. 22
3 COMPTABILISATION ..................................................................................... 22
4.1 Si les dettes rattachées à des participations comportent des intérêts .................... 22
2 EVALUATION ............................................................................................. 23
3 COMPTABILISATION ..................................................................................... 23
Emis le :
1 DEFINITION
Les capitaux propres sont l’intérêt résiduel dans les actifs de l’entité après
déduction de tous ses passifs.
Ils correspondent à la différence entre les actifs et les passifs courants et non
courants, c’est-à-dire le solde de patrimoine des associés ou actionnaires.
Ces comptes correspondent soit à des fonds soit à des biens mis à disposition de
SONATRACH par les actionnaires.
Ils enregistrent également les écarts résultant de l’application de méthodes de
réévaluation d’actifs immobilisés corporels et incorporels, de méthodes
d’évaluation à la juste valeur de certains actifs financiers immobilisés, ou de
méthodes de mise en équivalence dans le cadre de l’établissement des comptes
consolidés.
2 EVALUATION
Les comptes de la classe « 10 » ont chacun leur spécificité.
Nous ne pouvons expliquer leur évaluation de manière générale.
L’évaluation spécifique à chaque compte sera abordée lors de l’analyse de
chaque sous compte dans le manuel de comptabilité générale.
3 COMPTABILISATION
Les transactions concernant les capitaux propres doivent être enregistrées en
comptabilité.
Une absence de comptabilisation ne peut être justifiée ou corrigée par une
information narrative ou chiffrée d’une autre nature, telle qu’une mention en
annexe.
La comptabilisation spécifique à chaque compte sera abordée lors de l’analyse
de chaque sous compte dans le manuel de comptabilité générale.
Emis le :
REPORT A NOUVEAU
Applicable: 2010
1 DEFINITION
Le Report à nouveau est constitué de la quote-part des résultats réalisés par
l’entité non encore affectée.
Il enregistre la partie bénéficiaire (en compte 110) ou déficitaire (compte 119)
du résultat non encore affectée.
Concernant la partie bénéficiaire, c’est un bénéfice dont l’affectation est
renvoyée par l’assemblée générale ordinaire statuant sur les comptes de
l’exercice à une autre assemblée générale ordinaire.
Concernant la partie déficitaire, ce sont les pertes constatées à la clôture
d’exercices antérieurs qui n’ont pas été imputées sur des réserves ni résorbées
par une réduction du capital social et qui n’ont pas été déduites du bénéfice
de l’exercice suivant ou ajoutées au déficit dudit exercice.
2 EVALUATION
Les comptes de la classe 11 « Report à nouveau » sont évalués par l’assemblée
générale lors de la décision d’affectation du résultat.
Dans ce compte figurera la partie du résultat qui n’a pas été affectée.
3 COMPTABILISATION
La classe 11 «Report à nouveau» enregistre la partie du résultat non encore
affectée.
L’enregistrement différera selon que le résultat est bénéficiaire ou déficitaire.
Emis le :
RESULTAT DE L’EXERCICE
Applicable: 2010
1 DEFINITION
Le Résultat est déterminé par différence entre les produits et les charges de
l’exercice à la fin de chaque exercice comptable.
Il correspond à la variation des capitaux propres entre le début et la fin de
l’exercice, hors opérations affectant les capitaux propres telles que les
opérations sur le capital, les dividendes ou les réserves.
Le résultat est composé du résultat ordinaire, du résultat financier et du
résultat extraordinaire.
2 EVALUATION
Il est égal à la différence entre les produits et les charges de l’exercice.
Il peut donc être bénéficiaire (gain de l’exercice) ou déficitaire (perte de
l’exercice).
3 COMPTABILISATION
La classe 12 «Résultat de l’exercice» comptabilise la différence entre les
produits et les charges de l’exercice.
Sa comptabilisation sera différente selon que le résultat soit bénéficiaire ou
déficitaire.
Emis le :
PRODUITS ET CHARGES DIFFERES
– HORS CYCLE D’EXPLOITATION
Applicable: 2010
1 DEFINITION
Les produits différés sont des produits perçus ou comptabilisés avant que les
prestations ou fournitures les justifiant aient été effectuées ou fournies, et qui
figurent au passif du bilan jusqu’à leur rattachement à la période au cours de
laquelle les prestations ou fournitures se réaliseront.
Les charges différées sont des dépenses qui ne correspondent pas à la
définitions des immobilisations et qui, plutôt que d’être passées en charges
dans l’exercice au cours duquel elle sont effectuées, sont portées à l’actif en
raison des avantages qu’elles sont censées procurer à l’entité durant un
certain nombre d’exercices futurs. Elles figurent dans le bilan jusqu’à
répartition complète entre les exercices considérés.
2 EVALUATION
Les comptes de la classe « 13 » ont chacun leur spécificité.
Nous ne pouvons expliquer leur évaluation de manière générale.
L’évaluation spécifique de chacun de ces compte sera abordée lors de
l’analyse de chaque sous compte dans le manuel de comptabilité générale.
3 COMPTABILISATION
Les transactions concernant les produits et charges différés hors cycle
d’exploitation doivent être enregistrées en comptabilité.
Une absence de comptabilisation, elles ne peuvent être justifiées ou corrigées
par une information narrative ou chiffrée d’une autre nature, telle qu’une
mention en annexe.
La comptabilisation spécifique à chaque compte sera abordée lors de l’analyse
de chaque sous compte dans le manuel de comptabilité générale.
Emis le :
PROVISIONS REGLEMENTEES
Applicable: 2010
1 DEFINITION
Les provisions réglementées sont des « provisions » ne correspondant pas à
l’objet normal d’une provision. Elles sont comptabilisées en application de
dispositions légales.
Elles doivent être créées suivant un mécanisme analogue à celui des provisions.
L’octroi d’un régime fiscal qui leur est propre étant subordonné à une telle
comptabilisation.
Elles comprennent par exemple les amortissements dérogatoires.
Il s’agit d’amortissements comptabilisés en vertu de l’existence d’une
divergence entre la pratique comptable et la pratique fiscale.
2 EVALUATION
L’amortissement dérogatoire est la différence entre l’amortissement valorisé
selon les règles comptables et l’amortissement autorisé fiscalement.
L’enregistrement d’un amortissement dérogatoire permet à SONATRACH de ne
pas devoir retraiter son résultat comptable pour passer au résultat fiscal.
La constatation d’un amortissement dérogatoire est due au fait que la durée
d’amortissement comptable retenue est supérieure à la durée fiscale autorisée.
Le compte d’amortissement dérogatoire (compte 145) doit être soldé lors de la
cession de l’immobilisation concernée.
Emis le :
PROVISIONS POUR CHARGES
– PASSIFS NON COURANTS
Applicable: 2010
1 DEFINITION
Les provisions pour charges correspondent à des pertes ou à des charges
prévisibles à la clôture de l’exercice, nettement précisées quant à leur nature,
mais comportant un élément d’incertitude quant à leur montant ou quant à
leur réalisation.
Il s’agit des pertes qui pourront être supportées par la société et non celles qui
sont couvertes par une assurance.
Les charges d’exploitation ne peuvent pas être considérées comme des pertes
pouvant faire l’objet de provisions.
2 EVALUATION
Les provisions sont évaluées pour le montant correspondant à la meilleure
estimation de la sortie de ressources, la meilleure estimation du passif
correspondant à l’hypothèse la plus probable.
Le calcul des provisions peut reposer sur les bases statistiques notamment en
ce qui concerne l’estimation de la sortie probable de ressources.
Les évènements futurs pouvant affecter le montant requis pour l’extinction de
l’obligation doivent être pris en compte dans l’estimation du montant de la
provision lorsqu’il existe des indications objectives que ces évènements se
produiront.
Les provisions seront revues à chaque date d’établissement des comptes et
ajustées, si besoin est, pour refléter la meilleure estimation à cette date.
3 COMPTABILISATION
Même en cas d’absence ou d’insuffisance du bénéfice, les provisions doivent
être comptabilisées si elles correspondent à la définition donnée ci-dessus.
Ceci permettra de donner aux comptes annuels une image fidèle du patrimoine,
de la situation financière et du résultat de l’entreprise.
Emis le :
1 DEFINITION
Les emprunts sont des dettes résultant de l’octroi de prêts remboursables à
long terme.
Les comptes d’emprunt n’enregistrent que des opérations financières (les
opérations commerciales ne doivent pas y figurer).
2 EVALUATION
Les emprunts et assimilés sont comptabilisés initialement en tant que passifs
financiers de l’entreprise à la juste valeur de la contrepartie reçue après
déduction des frais d’émission (frais de dossiers, etc.) et sans tenir compte des
éventuelles primes d’émission ou de remboursement.
Après leur comptabilisation initiale, l’entité évalue au coût amorti tous les
passifs financiers.
Le coût amorti d’un passif financier est le montant auquel le passif financier a
été évalué lors de sa comptabilisation initiale :
diminué des remboursements en principal
majoré ou diminué de l’amortissement cumulé de toute différence entre
ce montant initial et le montant à l’échéance
et diminué éventuellement de toute réduction pour dépréciation (perte
de valeur) ou non recouvrabilité.
3 COMPTABILISATION
Les comptes d’emprunts peuvent être subdivisés, sur l’initiative de
l’entreprise, en distinguant :
les opérations effectuées en Algérie et celles réalisées à l’étranger
les opérations réalisées en monnaie nationale et celles réalisées en
devises.
Emis le :
1 DEFINITION
Les dettes rattachées à des participations représentent les dettes que la
société doit payer aux sociétés dans lesquelles elle détient une participation.
2 EVALUATION
Ces dettes sont évaluées au montant réel que la société devra payer aux
sociétés dans lesquelles elle détient une participation.
3 COMPTABILISATION
Lors de l’enregistrement initial pour des participations dans le groupe ou hors
groupe, le compte 17 est crédité par le débit du compte 512 « Banque ».
Lors du remboursement de la dette, le compte 17 est débité par le crédit du
compte 512 « Banque ».
4 POINTS POUR ATTENTION
Emis le :
COMPTES DE LIAISON DES ETABLISSEMENTS
- SOCIETES EN PARTICIPATION
Applicable: 2010
1 DEFINITION
Le compte 18 est à la disposition des entités pour comptabiliser, en cours
d’exercice, les opérations effectuées entre établissements et avec des sociétés
en participation.
Ce compte doit obligatoirement être soldé à la clôture de l’exercice.
Le compte 188 « Comptes de liaison entre sociétés en participation » est utilisé
pour les opérations réalisées par l’intermédiaire de sociétés en participation ou
assimilés (groupements, « joint venture »…).
Le principe de ce compte est que les mouvements économiques entre unités
SONATRACH, qu’ils soient financiers, de services ou de produits et biens, ne
doivent pas avoir pour effet de fausser, en hausse ou en baisse, les valeurs qui
constituent le patrimoine de l’entreprise lors de leur regroupement.
Il est donc nécessaire de pouvoir identifier ces mouvements afin de permettre
leur élimination au moment du regroupement ou « Cumul ».
C’est le but recherché par la constatation de ces mouvements par les
comptes 18 qui jouent le rôle de comptes de dettes et créances et les comptes
89 qui jouent le rôle de comptes de gestion charges et produits.
2 EVALUATION
Les opérations de ce compte doivent être évaluées à la juste valeur de la
transaction et répondent à la même règle d’évaluation que les charges et les
produits ou actifs et passifs auxquelles elles se rapportent.
3 COMPTABILISATION
Dans la comptabilité d’une unité comptable, le compte 18 est crédité de la
valeur des éléments d’actifs, des produits ou des services reçus d’une autre
unité comptable, et débité de la valeur des éléments du passifs, des charges ou
des services donnés à une autre unité comptable.
Sommaire
2 EVALUATION ............................................................................................. 29
4 DEFINITION .............................................................................................. 41
5 EVALUATION ............................................................................................. 41
2 EVALUATION ............................................................................................. 58
2.1 Evaluation initiale d’une immobilisation qui résulte de travaux de plus ou moins longue
durée confiés à des tiers ......................................................................... 58
2.2 Evaluation initiale d’une immobilisation créée par les moyens propres de l’entreprise 58
2.3 Evaluation initiale des avances et acomptes versés sur commandes d’immobilisations 58
2 EVALUATION ............................................................................................. 61
2.1 L’évaluation initiale d’une participation ou créance rattachée à des participations ... 61
3.2 Versements restant à effectuer sur titres de participation non libérés ................... 63
2 EVALUATION ............................................................................................. 65
3.2 Versements restant à effectuer sur titres de participation non libérés ................... 67
1 DEFINITION .............................................................................................. 68
2 EVALUATION ............................................................................................. 69
1 DEFINITION .............................................................................................. 71
2 EVALUATION ............................................................................................. 72
Emis le :
1 DEFINITION
Les immobilisations incorporelles sont des actifs identifiables, non monétaires
et immatériels, contrôlés et utilisés par l’entité dans le cadre de ses activités
ordinaires.
« Une immobilisation incorporelle est un actif » : implique que les dépenses
encourues obéissent, simultanément, aux critères d’activation suivants :
il est probable que des avantages économiques futurs associés à cet actif
iront à l’entité
le coût de l’actif peut être évalué de façon fiable
« Une immobilisation incorporelle est identifiable » lorsqu’elle est séparable
des autres immobilisations incorporelles et corporelles.
La notion « séparable » est liée à la possibilité de réaliser l’une des actions
suivantes : une cession, une location ou un échange d’immobilisation
incorporelle.
« Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire » par
opposition aux actifs monétaires tels que les actifs financiers
« Une immobilisation incorporelle est un actif immatériel » car elle est sans
substance physique
« Une immobilisation incorporelle est dite contrôlée » lorsque les avantages
liés à cet actif iront à l’entité sans pour autant qu’elle en soit le propriétaire.
2 EVALUATION
Il est important de distinguer l’évaluation initiale et l’évaluation à la clôture, à
la fois pour les immobilisations incorporelles acquises et produites.
2.1 Evaluation initiale d’une immobilisation incorporelle acquise
L’immobilisation incorporelle acquise est valorisée à son coût d’acquisition.
Le coût amorti est égal à la valeur brute diminuée des amortissements et des
pertes de valeur.
2.3.1 Les amortissements
Les amortissements correspondent à la consommation des avantages
économiques liés à l’utilisation continue d’un actif.
Ils sont déterminés à partir des éléments suivants :
2.3.1.1 La base amortissable
La base amortissable = la valeur brute de l’immobilisation incorporelle acquise
ou produite – la valeur résiduelle.
La valeur résiduelle d’une immobilisation est le montant net qu’une entité
s’attend à obtenir pour un actif à la fin de sa période d’utilisation après
déduction des coûts de sortie attendus.
Généralement, cette valeur correspond au prix de revente déduction faites des
coûts de sortie (frais de cession).
La valeur résiduelle d’une immobilisation incorporelle est présumée nulle.
Donc pour une immobilisation incorporelle, la base d’amortissement correspond
à sa valeur brute.
2.3.1.2 La durée d’amortissement
La durée d’amortissement d’une immobilisation incorporelle est sa durée
d’utilité.
La durée d’utilité est la période pendant laquelle la société s’attend à utiliser
l’actif.
Cette durée ne saurait être supérieure à 20 ans concernant les immobilisations
incorporelles.
Dans des cas exceptionnels, si cette durée devait être supérieure à 20 ans, une
information dans l’annexe devra justifier la durée choisie.
A chaque clôture comptable ces durées sont examinées pour être revues ou
maintenues dans la procédure d’établissement des comptes.
S’il y a un changement de la durée d’amortissement, il s’agira d’un
changement d’estimation.
Le changement d’estimation aura donc un impact prospectif.
Il n’impactera que le plan d’amortissement futur. Les enregistrements
antérieurs ne seront pas modifiés.
2.3.1.3 La méthode d’amortissement
La méthode d’amortissement qui sera généralement retenue est la méthode
linéaire.
Le prorata temporis est appliqué pour les immobilisations qui ont une date de
démarrage des amortissements durant l’année et non pour une année
complète.
En effet, la date de démarrage des amortissements commence à partir du jour
où la consommation des avantages économiques commence. Cette
consommation peut commencer durant l’année.
Le prorata sera calculé en fonction du nombre de jour amorti dans l’année sur
le nombre de jour total dans l’année.
2.3.1.4 La date de démarrage des amortissements
Il s’agit de la date de début de consommation des avantages économiques qui
sont attachés à l’actif.
Cette date correspond à la date à laquelle l’immobilisation est en état de
fonctionner selon l’utilisation prévue par la direction.
Cette date sera généralement la date de mise en service.
Pour les logiciels une distinction est faite entre :
les logiciels acquis sont amortis à compter de la date d’acquisition
et les logiciels produits sont amortis à compter de la date de leur
achèvement.
2.3.2 Les pertes de valeur
Les actifs fabriqués ou produits de façon régulière en grandes quantités sur une
courte période ne peuvent être considérés comme des actifs éligibles.
Peu d’actifs acquis devraient nécessiter une longue période de préparation.
Dans ce cas, l’intention du management concernant l’utilisation d’un actif
acquis dans le cadre de la construction ou la production d’un actif éligible
peut conduire à une activation des coûts d’emprunt jusqu’à ce que l’actif
éligible puisse être vendu ou utilisé.
Les coûts d’emprunts qui peuvent être activés sont tous les coûts directement
attribuables à l’acquisition, la construction ou la production d’un actif éligible.
Il s’agit des coûts d’emprunt qui auraient pu être évités si la dépense
concernant l’actif éligible n’avait pas été engagée.
Les coûts d’emprunt activables :
les intérêts sur découverts bancaires et emprunts à court terme et long
terme
l’amortissement des primes d’émission ou de remboursement
d’emprunts
l’amortissement des coûts accessoires encourus pour la mise en place
d’emprunts
les charges financières en rapport avec les contrats de location-
financement
les différences de change résultant des emprunts en monnaie étrangère
dans la mesure où elles sont assimilées à un ajustement de charges
d’intérêts.
Les charges d’intérêts sont calculées selon la méthode du taux d’intérêt
effectif. Le taux d’intérêt effectif est le taux d’actualisation qui permet de
rendre égaux la valeur comptable de l’instrument financier à la valeur
actualisée des flux futurs de trésorerie qu’il engendrera durant sa durée de vie
probable, ou jusqu’à la date de la prochaine fixation du taux d’intérêt, en cas
d’instrument à taux d’intérêt variable.
Les coûts d’emprunt à capitaliser diffèrent selon le type d’emprunt contracté.
Les emprunts spécifiques sont contractés uniquement pour l’acquisition, la
construction ou la production d’un actif éligible particulier. Les coûts
d’emprunt à capitaliser correspondent aux coûts réellement encourus pour cet
emprunt durant la période de capitalisation déduction faite des intérêts issus
des placements de fonds non encore utilisés pour le financement de l’actif
éligible.
Les emprunts généraux peuvent être utilisés pour financer l’acquisition, la
construction ou la production d’un actif éligible. Les coûts d’emprunt à
capitaliser sont alors calculés en appliquant un taux de capitalisation aux
dépenses relatives à l’actif éligible.
Emis le :
4 DEFINITION
Une immobilisation corporelle est un actif corporel détenu par une entité pour
la production, la fourniture de services, la location, l’utilisation à des fins
administratives, et dont la durée d’utilisation est censée se prolonger au-delà
de la durée d’un exercice.
« Une immobilisation corporelle est un actif » : implique que les dépenses
encourues obéissent, simultanément, aux critères d’activation suivants :
il est probable que des avantages économiques futurs associés à cet actif
iront à l’entité,
le coût de l’actif peut être évalué de façon fiable.
« Une immobilisation corporelle est un actif détenu » lorsque les avantages liés
à cet actif iront à l’entité sans pour autant qu’elle en soit systématiquement
propriétaire.
« Une immobilisation corporelle est un actif dont la durée d’utilisation est
censée se prolonger au-delà de la durée d’un exercice » : c’est-à-dire sur plus
de douze mois.
5 EVALUATION
Il est important de distinguer l’évaluation initiale et l’évaluation à la clôture à
la fois pour les immobilisations corporelles acquises et produites.
5.1 L’évaluation initiale d’une immobilisation corporelle acquise
L’immobilisation corporelle acquise est valorisée à son coût d’acquisition.
Il est constitué de tous les coûts directement attribuables engagés pour mettre
l’actif en place et en état de fonctionner selon l’utilisation prévue par la
direction.
Ce coût intègre :
le prix d’achat diminué des taxes récupérables, des rabais, remises,
ristournes obtenus et des escomptes de règlement obtenus
les coûts directement attribuables engagés pour mettre l’actif en place
et en état de fonctionner selon l’utilisation prévue par la
direction (exemple : le coût des rémunérations et autres avantages au
personnel résultant directement de l’acquisition de l’immobilisation, les
frais de livraisons et de manutention initiaux, les frais de transport,
d’installation, de montage nécessaires à la mise en état d’utilisation des
biens, …)
l’estimation initiale des coûts de démantèlement, d’enlèvements et de
remise en état du site sur lequel elle est située (voir les points pour
attention)
les frais financiers encourus durant la phase d’acquisition.
Les frais généraux et administratifs à l’exception des coûts des structures
dédiées, les frais de formation et les frais de démarrage (de tests de bon
fonctionnement) ne sont jamais inclus dans ces coûts.
Le tableau de la page suivante reprend le détail des frais directement (ou non)
attribuables.
Les coûts d’emprunt ne doivent pas être capitalisés lorsqu’il y a une période
d’interruption de l’activité productive. En effet, ils correspondent au coût de
détention d’actifs partiellement achevés et ne répondent pas aux critères
d’incorporation dans le coût d’un actif.
L’incorporation des coûts d’emprunt doit cesser lorsque les activités
indispensables à la préparation de l’actif préalablement à son utilisation ou sa
vente prévue sont pratiquement toutes terminées.
6.3 Les coûts de démantèlement, d’enlèvement et de restauration de
site
Les dépenses de démantèlement, d’enlèvement et de remise en état du site
doivent être reconnues comme des éléments du coût d’acquisition ou de
production d’une immobilisation corporelle dès l’acquisition ou la réalisation de
l’immobilisation.
En effet, l’obligation existe et la sortie de ressources est inéluctable.
Un passif doit donc être constaté en contrepartie de l’actif reconnu au titre du
démantèlement, enlèvement ou restitution de site.
Le démantèlement touche les grandes installations d’exploitation pétrolières
ou gazières et plus généralement toutes les constructions qui induiront des
dépenses liées à leur démontage.
L’enlèvement concerne l’enlèvement des éléments démantelés et des déchets
pollués ou non.
La remise en état de site vise à redonner au site son aspect initial ou un aspect
naturel. Cela peut conduire à la dépollution ou à la décontamination du site.
La comptabilisation d’un actif de démantèlement, enlèvement ou remise en
état de site suppose la réunion des trois conditions suivantes :
existence d’une obligation à l’égard d’un tiers à la clôture
sortie de ressources certaine ou probable à la date d’établissement des
comptes et sans contrepartie au moins équivalente attendue et
possibilité d’estimation avec une fiabilité suffisante.
Le montant des coûts de démantèlement, d’enlèvement et de restauration de
site est la valeur des dépenses futures attendues.
Si la valeur temps de l’argent est significative, le montant de ces coûts doit
être la valeur actualisée des dépenses attendues.
Ces coûts font l’objet d’un plan d’amortissement propre tant pour la durée que
pour le mode d’amortissement. Généralement la durée retenue est celle
correspondant au composant principal de l’immobilisation.
Les coûts de démantèlement, d’enlèvement et de restauration de site doivent
être revus à la fin de chaque clôture de l’exercice.
Composant
Equipements 20 ans 10 ans 20 ans
n°3
Composant Agencements /
15 ans 15 ans 15 ans
n°4 Aménagements
Initialement, lors de l’enregistrement d’une immobilisation comportant des
composants, il ne faut pas enregistrer cette immobilisation avec un seul compte
d’imputation mais avec autant de compte d’imputation qu’il y a de composants.
La répartition de la valeur brute entre les différents composants sera propre à
chaque bien concerné et sera définie par la direction générale de SONATRACH.
Dès son enregistrement initial, un composant est considéré comme une
immobilisation à part entière.
Il faudra donc calculer un plan d’amortissement propre à ce composant, mais
également constater une perte de valeur si nécessaire.
Lors du remplacement d’un composant, il faudra « décomptabiliser » le
composant à remplacer (de la même manière qu’une sortie d’immobilisation
« classique »), et ensuite constater l’entrée du nouveau composant (de la même
manière qu’une entrée d’immobilisation « classique »).
6.5 Les actifs liés à l’environnement
Les actifs liés à l’environnement et à la sécurité sont considérés comme des
immobilisations corporelles s’ils permettent à l’entité d’augmenter les
avantages économiques futurs d’autres actifs par rapport à ceux qu’elle aurait
pu obtenir s’ils n’avaient pas été acquis.
6.6 Les immeubles de placement
Un immeuble de placement est un bien immobilier (terrain, bâtiment ou partie
d’un bâtiment) détenu pour en retirer des loyers et/ou pour valoriser le capital.
Il n’est donc pas destiné :
à être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services
ou à des fins administratives, ou
à être vendu dans le cadre de l’activité ordinaire.
Le nouveau référentiel comptable n’a prévu aucun compte spécifique pour les
immeubles de placement. Nous avons créé le compte 21306 à cet effet.
Après leur comptabilisation initiale en tant qu’immobilisation corporelle, les
immeubles de placement peuvent être évalués :
soit au coût diminué du cumul d’amortissements et du cumul des pertes
de valeurs selon la méthode utilisée dans le cadre général des
immobilisations corporelles (méthode du coût amorti)
soit sur la base de leur juste valeur (méthode de la juste valeur).
La méthode choisie est appliquée à tous les immeubles de placement jusqu’à
leur sortie ou jusqu’à leur changement d’affectation (dans le cas d’un
changement d’utilisation d’un immeuble de placement).
Dans le cas où la juste valeur d’un immeuble de placement détenu par une
entité ayant opté pour la méthode de la juste valeur ne pourrait pas être
déterminée de façon fiable, cet immeuble sera comptabilisé selon la méthode
du coût et des informations seront communiquées dans l’annexe (la description
de l’immeuble, les raisons pour lesquelles la méthode de la juste valeur n’a pas
été appliquée, et si possible un intervalle d’estimation de cette juste valeur).
La comptabilisation à la clôture de l’exercice selon la méthode de la juste
valeur conduit à enregistrer l’écart entre la juste valeur et la valeur comptable
de l’immeuble directement en résultat avec comme contrepartie l’ajustement
de la valeur au bilan de l’immeuble de placement.
Les accroissements de valeur constituent des produits, les diminutions de valeur
constituent des charges.
Avec la méthode de la juste valeur, il ne faut donc pas constater
d’amortissements, ni de pertes de valeur.
6.7 Les contrats de location financement
Un contrat de location est un accord par lequel un bailleur cède au preneur
pour une période déterminée le droit d’utilisation d’un actif en échange d’un
paiement ou d’une série de paiements.
La location financement est un contrat de location ayant pour effet de
transférer au preneur la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la
propriété d’un actif avec ou sans transfert de propriété en fin de contrat.
La classification d’un contrat de location en contrat de location-financement
dépend de la réalité de la transaction plutôt que de la forme du contrat.
Les exemples de situation qui conduisent normalement à classer un contrat de
location en contrat de location-financement sont les suivants :
la propriété de l’actif est transférée au preneur au terme de la durée de
location
Les frais initiaux directs engagés par le bailleur pour la négociation et la mise
en place du contrat sont constatés en charge à la date de conclusion du
contrat.
Durant la période contractuelle, les loyers sont comptabilisés chez le bailleur
comme chez le preneur en distinguant :
les intérêts financiers déterminés sur la base d’une formule traduisant un
taux de rentabilité périodique constant de l’investissement net (chez le
bailleur : intérêts financiers en comptes 762 « revenus des actifs
financiers » et chez le preneur : charges financières en compte 661
« charges d’intérêts ») et
le remboursement en principal (chez le bailleur : annulation de la
créance du compte 274 et chez le preneur : remboursement de la dette
du compte 167).
L’actif loué fait l’objet d’un amortissement dans la comptabilité du locataire
selon les règles générales concernant les immobilisations.
S’il n’existe pas une certitude raisonnable que le preneur devienne propriétaire
de l’actif à la fin du contrat de location, l’actif doit être totalement amorti sur
la plus courte entre la durée du contrat de location et de la durée d’utilité.
Un contrat de cession associé à un contrat de location financement est
comptabilisé comme s’il ne s’agissait que d’une seule transaction : tout
excédent de produits de cession par rapport à la valeur comptable chez le
preneur n’est pas enregistré en produits à la date des contrats mais en produits
constatés d’avance pour être réparti sur la durée du contrat de location.
6.8 Immobilisations en instance de codification
Lorsqu’il existe un décalage entre l’ordonnancement de la facture et la
réception du bon de réception comptable, il convient d’enregistrer initialement
l’immobilisation en en-cours au moment de l’ordonnancement de la facture,
puis d’annuler cet en-cours par un compte d’immobilisation approprié au
moment de la réception du bon de réception comptable.
L’immobilisation commencera à être amortie à partir du moment où cette
immobilisation est virée du compte d’en-cours au compte d’immobilisation.
Emis le :
1 DEFINITION
Ces comptes ont pour objet de faire apparaître la valeur des immobilisations
non encore achevées à la fin de chaque exercice, ainsi que les avances et
acomptes versés par l’entreprise à des tiers en vue de l’acquisition d’une
immobilisation.
2 EVALUATION
Emis le :
PARTICIPATIONS ET CREANCES
RATTACHEES A DES PARTICIPATIONS
Applicable: 2010
1 DEFINITION
Les participations et créances rattachées à des participations sont des titres
dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entité, notamment
parce qu’elle permet d’exercer une influence sur la société émettrice des
titres ou d’en avoir le contrôle : participations dans les filiales, les entreprises
associés ou les co-entreprises.
Ce compte 26 reçoit à son débit le coût d’acquisition (ou la valeur d’apport)
des titres de participation ainsi que les créances rattachées à ces titres.
En cas de titres dont la valeur nominale est partiellement libérée, la valeur
totale est portée au débit du compte 26 – «Participations et créances
rattachées à des participations», en contrepartie du compte de tiers (ou du
compte financier) pour la partie appelée, et d’une subdivision du même compte
(compte 269) « Versements restant à effectuer sur titres de participation non
libérés » pour la partie non appelée (cette dernière étant ensuite soldée au fur
et à mesure des montants appelés versés, en contrepartie des comptes
financiers).
En cas de cession des titres de participation, les plus ou moins values dégagées
sont enregistrées en produits ou en charges (subdivision des comptes 76 et 66).
2 EVALUATION
Il est important de distinguer entre l’évaluation initiale et l’évaluation à la
clôture d’une immobilisation financière.
2.1 L’évaluation initiale d’une participation ou créance rattachée à
des participations
L’immobilisation financière acquise est valorisée à son coût d’acquisition (ou
valeur d’apport). Ce dernier intègre les coûts directement attribuables,
incluant les frais de courtages, les taxes non récupérables et les frais de
banque, mais non compris les dividendes et intérêts à recevoir non payés et
courus avant l’acquisition.
Dans les états financiers individuels les participations dans les filiales, les co-
entreprises ou les entités associées qui ne sont pas détenues dans l’unique
perspective d’une cession dans un avenir proche, et les créances rattachées à
ces participations sont comptabilisées au coût amorti.
Les participations et créances rattachées détenues dans l’unique perspective
de leur cession ultérieure ainsi que les titres immobilisés de l’activité de
portefeuille sont considérés comme des instruments financiers disponibles à la
vente et sont évalués, après leur comptabilisation initiale, à leur juste valeur.
2.2 L’évaluation à la clôture d’une participation ou créance rattachée
à des participations
Emis le :
1 DEFINITION
Les comptes de la classe 27 peuvent être classés en trois catégories :
titres immobilisés de l’activité de portefeuille
autres titres immobilisés et
prêts et créances.
Les titres immobilisés de l’activité de portefeuille sont destinés à procurer à
l’entité à plus ou moins longue échéance une rentabilité satisfaisante, mais
sans intervention dans la gestion des entreprises dont les titres sont détenues.
Les autres titres immobilisés sont représentatifs de parts de capital ou de
placements à long terme que l’entité a la possibilité, ainsi que l’intention ou
l’obligation de conserver jusqu’à leur échéance.
Les prêts et créances sont émis par l’entité et celle-ci n’a pas l’intention ou
pas la possibilité de les vendre à court terme.
Ces actifs financiers doivent être initialement évalués au coût, qui est la juste
valeur de la contrepartie donnée ou reçue pour acquérir l’actif.
Après leur comptabilisation initiale, tous les actifs financiers doivent être
réévalués à la juste valeur, à l’exception des trois catégories d’actifs suivants
qui doivent être comptabilisés à leur coût amorti :
les prêts et créances émis par l’entité qui ne sont pas détenus à des fins
de transaction
les autres placements à échéance fixée que l’entité a l’intention et la
capacité de détenir jusqu’à leur échéance
et tout actif financier qui n’a pas de prix coté sur un marché actif et
dont la juste valeur ne peut être évaluée de manière fiable.
Emis le :
1 DEFINITION
Un amortissement correspond à la consommation des avantages économiques
liés à un actif corporel ou incorporel et est comptabilisé en charge à moins
qu’il ne soit incorporé dans la valeur comptable d’un actif produit par l’entité
pour elle-même.
Le montant amortissable est le montant qui sera amorti en tenant compte de la
valeur résiduelle probable de cet actif à l’issue de sa période d’utilité pour
l’entité et dans la mesure où cette valeur résiduelle peut être déterminée de
façon fiable.
La valeur résiduelle est le montant net qu’une entreprise s’attend à obtenir
pour un actif à la fin de sa durée d’utilité après déduction des coûts de sortie
attendus. Cette valeur est le plus souvent insignifiante, sauf dans le cadre de
certaines opérations particulières telles que par exemple les concessions ou les
projets à durée déterminée. Le montant amortissable est réparti de façon
systématique sur la durée d’utilité de l’actif.
L’amortissement linéaire conduit à une charge constante sur la durée d’utilité
de l’actif.
Le mode dégressif conduit à une charge décroissante sur la durée d’utilité de
l’actif.
Le mode des unités de production donne lieu à une charge basée sur
l’utilisation ou la production prévue de l’actif.
Le mode progressif qui conduit à une charge croissante sur la durée d'utilité de
l'actif.
Le mode d'amortissement d’un actif est le reflet de l’évolution de la
consommation par l’entité des avantages économiques de cet actif : mode
linéaire, mode dégressif ou mode des unités de production. Si cette évolution
ne peut être déterminée de façon fiable, la méthode linéaire est adoptée.
2 EVALUATION
Pour calculer un amortissement, il faut dans un premier temps définir sa base
amortissable, sa durée, son mode d’amortissement et sa date de début
d’amortissement.
2.1 Base amortissable
La base amortissable est égale à la valeur brute de l’immobilisation diminuée
de la valeur résiduelle de l’actif à la fin de sa durée d’utilité.
Base amortissable = valeur brute – valeur résiduelle
2.2 Durée
La durée correspond à la durée d’utilité. C’est-à-dire à la durée pendant
laquelle l’entreprise pense réellement utiliser le bien.
2.3 Mode d’amortissement
Tous les modes d’amortissements sont possibles (linéaire, dégressif, progressif,
unité d’œuvre, …) mais le mode de référence reste le mode linéaire.
Le texte prévoit la possibilité de mettre en œuvre l’amortissement selon des
unités d’œuvre. Pour SONATRACH, il s’agit d’amortir certains actifs de la phase
de production selon la méthode de L’UOP.
L’UOP consiste à amortir des actifs en fonction de la production de l’exercice
relativement au montant des réserves prouvées en début d’exercice.
Taux d’amortissement à l’UOP : production de l’exercice/réserves prouvées en
début d’exercice.
Les actifs concernés sont les coûts d’acquisition des permis, les puits
d’exploration transférés à production, les puits de forage, les clusters, les
plate-forme, les puits d’eau et de réinjection, les réseaux de collecte et de
desserte, les installations de support au champ.
2.4 La date du début d’amortissement
C’est la date à laquelle l’actif est prêt à être exploité et non la date de mise
en exploitation.
2.5 Calcul des amortissements
Lorsque la base amortissable, la durée, le mode et la date de début
d’amortissement sont connus, l’entreprise peut calculer son amortissement en
prenant comme base la base amortissable qui sera répartie sur la durée
d’utilité de l’actif en fonction du mode choisi (sauf pour les unités de
production où dans ce cas, la base amortissable sera répartie en fonction des
unités de production).
Emis le :
1 DEFINITION
Une perte de valeur est le montant de l’excédent de la valeur comptable d’un
actif sur sa valeur recouvrable.
La valeur recouvrable d’un actif est évaluée à la valeur la plus élevée entre son
prix de vente net et sa valeur d’utilité.
Le prix de vente net d’un actif est le montant qui peut être obtenu de la vente
d’un actif lors d’une transaction dans des conditions de concurrence normale
entre des parties bien informées et consentantes, diminué des coûts de sortie.
Dans les cas où il n’est pas possible de déterminer le prix de vente net d’un
actif, sa valeur recouvrable sera considérée comme égale à sa valeur d’utilité.
La valeur d’utilité d’un actif est la valeur actualisée de l’estimation des flux de
trésorerie futurs attendus de l’utilisation continue de l’actif et de sa cession à
la fin de sa durée d’utilité.
les flux de trésorerie futurs peuvent être calculés de la façon suivante
sur la période de prévision de SONATRACH : (Excédent Brut d’Exploitation
– IBS calculé sur le résultat d’exploitation – Intéressement des salariés –
Investissements réalisés – BFR). Ils sont ensuite extrapolés sur la période
de recouvrabilité de l’actif.
les flux de trésorerie doivent être actualisés sur la base d’un taux
reflétant le risque et la rentabilité attendu par SONATRACH de l’actif.
Dans les cas où un actif ne génère pas directement de flux de trésorerie, sa
valeur recouvrable est déterminée pour l’unité génératrice de trésorerie à
laquelle il appartient.
Des estimations, des moyennes et des calculs simplifiés peuvent fournir une
approximation raisonnable des calculs détaillés nécessaires pour déterminer la
valeur d’utilité ou le prix de vente net d’un actif tel que prévu dans le présent
article.
2 EVALUATION
Une entité apprécie à chaque date de clôture s’il existe un quelconque indice
montrant qu’un actif a pu perdre de la valeur. S’il existe un tel indice, l’entité
estime la valeur recouvrable de l’actif.
A chaque arrêté des comptes, l’entité apprécie aussi s’il existe un indice
montrant qu’une perte de valeur comptabilisée pour un actif au cours
d’exercices antérieurs n’existe plus ou a diminué. Si un tel indice existe,
l’entité estime également la valeur recouvrable de l’actif.
Il existe un cas particulier où la valeur recouvrable doit être calculée même s’il
n’existe pas d’indice montrant que l’actif ait pu perdre de la valeur : pour les
immobilisations incorporelles à durée de vie indéfinie.
La valeur recouvrable d’un actif est évaluée à la valeur la plus élevée entre son
prix de vente net et sa valeur d’utilité.
Il y aura constatation d’une perte de valeur lorsque la valeur recouvrable d’un
actif sera inférieure à sa valeur comptable nette d’amortissement.
Dans ce cas, la valeur nette comptable d’amortissement doit être ramenée à sa
valeur recouvrable et le montant de l’excédent de la valeur comptable sur la
valeur recouvrable constitue une perte de valeur.
La perte de valeur d’un actif est constatée par la diminution dudit actif et par
la comptabilisation d’une charge.
La perte de valeur constatée sur un actif au cours d’exercices antérieurs est
reprise en produit dans le compte de résultat lorsque la valeur recouvrable de
cet actif redevient supérieure à sa valeur nette comptable.
La valeur comptable de l’actif est alors augmentée à hauteur de sa valeur
recouvrable, sans toutefois pouvoir dépasser la valeur comptable nette
d’amortissements qui aurait été déterminée si aucune perte de valeur n’avait
été comptabilisée pour cet actif au cours des exercices antérieurs.
3 POINTS POUR ATTENTION
Sommaire
STOCKS ..................................................................................... 79
1 DEFINITION .............................................................................................. 79
3.1 Importance de la distinction entre un stock, une charge et une immobilisation ........ 83
3.3.4 Synthèse de distinction entre un stock et une immobilisation et une charge ...... 87
3.1 Cas particulier d’en-cours de production de biens : les contrats à long terme ......... 115
2.2.1 Constatation du stock non réceptionné facturé sur l’exercice ....................... 137
2.2.2 Constatation d’une facture non parvenue sur un stock réceptionné physiquement
par l’entreprise .............................................................................. 137
2.2.3 Constatation d’un stock réceptionné physiquement par l’entreprise mais non
encore codifié ............................................................................... 137
Emis le :
STOCKS
Applicable: 2010
1 DEFINITION
Il existe certains cas particuliers de ventes. Les biens pour lesquels le transfert
de propriété ne coïncide pas avec la livraison physique.
Cas particuliers Transfert de contrôle
Biens vendus en consignation (ou en Il intervient lorsque l’essentiel des
dépôt) chez un destinataire qui s’engage risques et avantages afférents au bien a
à les vendre au nom du vendeur été transféré à l’acheteur, c'est-à-dire
au moment de la revente
Biens vendus à des intermédiaires Il intervient lors de la livraison car les
risques afférents aux biens ont été
vendus aux intermédiaires
Biens vendus avec une clause de réserve Il intervient dès la livraison du bien
de propriété
Biens vendus avec une condition La propriété reste au vendeur jusqu’à la
suspensive levée de la condition (sauf si condition
de prix)
Biens avec une condition suspensive Transfert du contrôle à la livraison
jusqu’au paiement du prix
Certains décalages entre les achats et leur réception et les ventes et leur
livraison sont possibles. Ils doivent être traités comme suit :
lorsqu’il existe un décalage entre l’achat et la réception :
les marchandises et approvisionnements achetés non encore
réceptionnés à la clôture doivent figurer dans ses stocks lorsqu’ils
sont de manière certaine la propriété de l’entreprise.
les marchandises et approvisionnements réceptionnés mais dont
l’acheteur n’a pas la propriété à la clôture ne doivent pas figurer
dans les stocks.
les marchandises et approvisionnements réceptionnés mais dont la
facture n’a pas été reçue doivent figurer dans les stocks de
l’acheteur.
lorsqu’il existe un décalage entre vente et livraison :
les produits vendus, non encore livrés à la clôture sont à exclure
du stock du vendeur dès que le transfert de propriété a lieu.
les produits livrés dont le vendeur a toujours la propriété à la
clôture doivent figurer dans les stocks du vendeur à la clôture.
les produits livrés non encore facturés à la clôture ne doivent plus
faire partie du stock si le transfert de propriété est intervenu à la
clôture ou s’ils sont vendus avec clause de réserve de propriété ou
sous condition suspensive portant sur le paiement du prix.
3.2.1 Charge
Une charge traduit une diminution d’avantages économiques au cours de
l’exercice sous forme de consommations, de sorties ou diminutions d’actifs ou
de survenance de passifs.
Une charge correspond aux éléments qui ne répondent pas à la définition et aux
critères de comptabilisation d’un actif ainsi que ceux qui répondent à ce
critère mais :
ne sont pas destinés à être utilisés sur plus d’un exercice
ne sont pas significatifs (seuil fixé par l’entreprise).
3.2.2 Immobilisation corporelle et incorporelle
Une immobilisation est un actif.
Elle est une ressource contrôlée par une entité du fait d’événements passés et
dont elle attend des avantages économiques futurs.
Elle est un actif non courant car elle est utilisée de manière continue pour les
besoins des activités de l’entité. Une immobilisation est utilisée sur plus d’une
période et ne se consomme pas au premier usage.
3.3.1.1 Principes
Les éléments corporels et incorporels destinés à servir durablement l’activité
de l’entreprise sont à comprendre dans les immobilisations contrairement aux
biens qui entrent dans le cycle de production pour être vendus ou consommés
au premier usage et qui sont à comprendre dans les stocks. Cette distinction
doit être faite en fonction de la destination des biens.
Les biens pour lesquels une décision d’immobilisation a été prise ne figurent
pas dans les stocks, mais dans les immobilisations.
Le classement d’un actif en stocks (actifs courants) ou en immobilisations
(actifs non courants) s’effectue non pas sur la base de la nature de l’actif mais
en fonction de sa destination, de son usage, de sa durée d’utilisation dans le
cadre de l’activité de l’entité et de sa valeur relative.
3.3.1.2 1er critère : la durée d’utilisation de l’élément
Une immobilisation corporelle est un actif destiné à servir durablement à
l’entreprise, c'est-à-dire au-delà de l’exercice en cours.
Le stock est consommé au premier usage ou rapidement.
3.3.1.3 2ème critère : la destination de l’élément
Une immobilisation est un actif destiné :
à être utilisé par l’entreprise dans la production ou la fourniture de
biens et services
à être loué à des tiers
à des fins de gestion interne.
A contrario, un stock a deux fonctions possibles :
soit il est vendu dans le cours normal de l’activité
soit il est consommé à travers le processus de production ou de
prestations de services.
3.3.2 Traitement des achats non stockés
Les approvisionnements non stockés qui ne transitent pas par un compte de
stock ni par un compte 38 d’achat (le compte 38 ne concerne que les achats
stockés d’après le NPC) font l’objet d’un enregistrement au compte spécifique
607 « Achats non stockés de matières et fournitures » qui regroupent :
les achats non stockables tels que l’eau, les énergies
les achats non stockés par l’entreprise tels que ceux inhérents à des
fournitures qui ne passent pas par un compte de magasin
Peut-on Non : il
identifier s’agit d’une
l’élément ? charge
Non : il s’agit
d’une charge
4 METHODES D’INVENTAIRE
Le NPC préconise le traitement suivant pour les produits fabriqués et les en-
cours de production :
Inventaire permanent Inventaire intermittent
4.3 Comptabilisation
38 Achats stockés X
44566 TVA déductible sur autres biens et services X
401 Fournisseur de stock X
30 Marchandises X
31 Matières premières et fournitures X
32 Autres approvisionnements X
38 Achats stockés X
60 Achats consommés X
30 Marchandises X
31 Matières premières et fournitures X
32 Autres approvisionnements X
30 Marchandises X
31 Matières premières et fournitures X
32 Autres approvisionnements X
60 Achats consommés X
60 Achats consommés X
30 Marchandises X
31 Matières premières et fournitures X
32 Autres approvisionnements X
30 Marchandises X
31 Matières premières et fournitures X
32 Autres approvisionnements X
757 Produits exceptionnels sur opérations de gestion X
38 Achats stockés X
44566 TVA déductible sur autres biens et services X
401 Fournisseur de stock X
60 Achats consommés X
30 Marchandises X
31 Matières premières et fournitures X
32 Autres approvisionnements X
60 Achats consommés X
38 Achats stockés X
30 Marchandises X
31 Matières premières et fournitures X
32 Autres approvisionnements X
60 Achats consommés X
5.1.1 Principes
Le coût des stocks comprend tous les coûts encourus pour amener les stocks à
l’endroit et dans l’état où ils se trouvent :
coûts d’acquisition (achats, matières consommables, frais liés aux
achats…)
coûts de transformation (frais de personnel et autres charges
variables ou fixes à l’exception des charges qui pourraient être
imputables à une utilisation non optimale de la capacité de
production de l’entité),
frais généraux, frais financiers et frais administratifs directement
imputables aux stocks.
Ces coûts sont calculés :
sur la base des coûts réels ou
sur la base de coûts prédéterminés (coûts standards) régulièrement
révisés en fonction des coûts réels.
Si les coûts de production ne sont pas identifiables, ils sont répartis sur une
base rationnelle et cohérente (ex : valeur de vente relative).
Le coût moyen pondéré peut être calculé à chaque entrée ou sur une période
n’excédant pas, en principe, une durée moyenne de stockage.
La méthode du CMP est égale au rapport entre le total des coûts d’acquisition
(ou de production) et les quantités acquises (ou produites). Cette moyenne
peut être calculée périodiquement ou lors de la réception de chaque nouvelle
livraison. Il existe plusieurs méthodes de coût moyen pondéré :
le coût moyen pondéré après chaque entrée : il s’obtient en
divisant la valeur du stock restant, majoré du montant de l’entrée,
et divisé par la quantité du stock restant majoré de la quantité
entrée. Toutes les sorties sont effectuées à cette valeur unitaire
jusqu’à l’entrée suivante.
le coût moyen pondéré sur la durée moyenne de stockage : il est
calculé à la fin de la période en divisant la valeur du stock de début
de période, majoré du montant des entrées de la période, et divisé
par la quantité du stock initial majoré des quantités entrées dans la
période.
La méthode utilisée par SONATRACH pour valoriser les stocks est celle du coût
moyen pondéré.
5.3.3 Permanence des méthodes et changement de méthode
comptable
Les méthodes retenues doivent être décrites dans l’annexe. La méthode
retenue pour l’évaluation des stocks doit être la même d’un exercice sur
l’autre afin d’assurer la cohérence et la comparabilité des informations
comptables au cours des périodes successives. Toute exception à ce principe
n’est justifiée que par la recherche d'une meilleure information ou par un
changement de la réglementation.
Le passage du FIFO au CMP (ou du CMP au FIFO) constitue un changement de
méthode comptable.
Un changement de méthode comptable n’est effectué que s’il est imposé dans
le cadre d’une nouvelle réglementation ou s’il permet une amélioration dans la
présentation des états financiers de l’entité concernée (ex : changement de
méthode de valorisation des stocks, changement de référentiel comptable). Il
conduit à retraiter l’information de façon rétrospective et donc à ajuster les
capitaux propres à l’ouverture de l’écart historique entre la méthode pratiquée
et la nouvelle méthode mise en œuvre.
L’impact sur les résultats des exercices antérieurs d’un changement de
méthode comptable doit être présenté après approbation par les organes de
gestion habilités, comme un ajustement du solde à l’ouverture des résultats
non distribués.
Suite à un changement de méthode comptable, les informations de l’exercice
précédent sont adaptées afin d’assurer la comparabilité entre les deux
périodes.
Emis le :
MARCHANDISES ET APPROVISIONNEMENTS
Applicable: 2010
1 DEFINITION
Les marchandises enregistrées en compte de la classe 30 «Stock de
marchandises » sont des biens acquis et détenus pour la revente, y compris par
exemple les marchandises achetées par un détaillant et détenues pour la
revente, ou les terrains ou autres biens immobiliers détenus pour la revente.
Les approvisionnements comprennent :
Les comptes de la classe 31 « Matières premières et fournitures ». Ce
sont des objets et substances plus ou moins élaborés destinés à entrer
dans la composition des produits traités ou fabriqués.
Les comptes de la classe 32 « Autres approvisionnements ». Ce sont
les objets et substances plus ou moins élaborés, consommés au
premier usage ou rapidement, et qui concourent au traitement, à la
fabrication ou à l’exploitation, sans entrer dans la composition des
produits traités ou fabriqués.
2 EVALUATION
Dès lors qu’une perte de valeur a été constatée, lors des exercices suivants,
l’entité doit déterminer la nouvelle valeur de réalisation afin de procéder à
l’ajustement de la perte de valeur.
2.3.4 Reprise d’une perte de valeur
La perte de valeur constatée sur les stocks d’exercices antérieurs est reprise,
en totalité ou en partie, en produit dans le compte de résultat lorsque la valeur
nette de réalisation de cet actif redevient supérieure à sa valeur comptable.
3 POINTS POUR ATTENTION
Emis le :
1 DEFINITION
Les comptes de la classe 33 « En-cours de production de biens » sont des biens
en cours de formation au travers d’un processus de production. Les productions
d’en-cours de biens sont des produits et travaux en cours.
2 EVALUATION
72 Production stockée X
33 Stocks d’en-cours de biens X
Emis le :
1 DEFINITION
Les comptes de la classe 34 « En-cours de production de services » sont des
services en cours de formation au travers d’un processus de production. Les
productions d’en-cours de services sont des études ou des prestations de
services.
Dans le cadre d’une opération de prestation de services, les stocks
correspondent au coût des services pour lequel l’entité n’a pas encore
comptabilisé les produits correspondants.
2 EVALUATION
Tous les coûts généraux qui ne sont pas directement attribuables aux stocks
(frais administratifs et généraux, …) ainsi que les frais de distribution sont
exclus du coût de production.
Les coûts de distribution (ou coûts de commercialisation) ne sont pas encourus
pour transformer les matières premières en produits finis ni pour amener les
stocks dans l’état où ils se trouvent. Ils ne sont pas incorporables au coût du
stock.
Dans le tableau page suivante, vous trouverez le détail des frais directement
attribuables et des frais non directement attribuables.
Emis le :
STOCKS DE PRODUITS
Applicable: 2010
1 DEFINITION
Les comptes de la classe 35 « Stock de produits » sont les produits fabriqués
par l’entreprise et destinés à être vendus ou fournis. Ils sont constitués des
stocks de produits intermédiaires, des produits finis et des produits résiduels.
Les produits intermédiaires sont les produits qui ont atteint un stade
d’achèvement non définitif et qui sont destinés à entrer dans une nouvelle
phase du circuit de production.
Les produits finis sont les produits qui ont atteint un stade d’achèvement
définitif dans le cycle de production.
Les produits résiduels ou matières de récupération sont les produits constitués
par les déchets et rebuts de fabrication.
2 EVALUATION
72 Production stockée X
35 Stocks de produits X
Emis le :
1 DEFINITION
Les comptes de la classe 36 « Stocks provenant d’immobilisation » sont Les
éléments démontés ou récupérés des immobilisations corporelles.
Ils sont constitués par les éléments, matériels, matières et matériaux
précédemment incorporés à des installations fixes et complexes de production,
à d'autres équipements de production ou à des équipements sociaux dont ils ont
été séparés et qui font l'objet d'un stockage dans l'attente d'une réutilisation
éventuelle.
Les stocks en provenance d’immobilisation ne concernent pas les articles de
réparation et de construction acquis par l’entreprise qui sont comptabilisés au
compte de stock et les articles de réparation mis en immobilisations.
2 EVALUATION
Le procédé de comptabilisation dépend de la nature des éléments démontés ou
récupérés et des conditions dans lesquelles ces éléments doivent être utilisés à
nouveau.
Lorsqu'ils sont destinés à être réutilisés pour de nouvelles installations (par
exemple : lignes électriques, canalisations, etc.), ils peuvent être transférés
dans un compte spécial d'immobilisations. Ils ne sont donc pas comptabilisés
dans ce compte et sont directement rattachés à l’immobilisation concernée :
soit en tant que composant de cette immobilisation s’ils ont une valeur
significative
soit ils sont directement intégrés à la structure de l’immobilisation s’ils
n’ont pas de valeur significative.
Dans les autres cas (pièces vendues ou récupérées pour un usage interne), les
matières et matériaux récupérés peuvent être repris dans les stocks.
Les éléments démontés ou récupérés sont évalués à leur valeur nette
comptable. Si leur valeur nette comptable était égale à zéro, il conviendrait de
leur attribuer une valeur symbolique.
Emis le :
STOCKS A L’EXTERIEUR
Applicable: 2010
1 DEFINITION
Les comptes de la classe 37 « Stocks à l’extérieur » sont les stocks contrôlés
par l’entité mais non encore détenus physiquement à la clôture de l’exercice.
Ils sont de plusieurs natures :
les stocks en cours de route du fournisseur vers l’entreprise concernent
les biens qui sont en voie d’acheminement et qui ne sont pas encore
réceptionnés à la clôture
les stocks en dépôt ou consignation
Ils font l’objet d’une comptabilisation dans un compte 37 « Stocks à
l’extérieur » jusqu’à réception dans les magasins de l’entité ou jusqu’au
dénouement de l’opération (en cas de dépôt-vente).
En principe, les entreprises doivent comptabiliser en stocks les biens sur
lesquels elles exercent un contrôle suffisant. La date de comptabilisation d’un
stock intervient lors du transfert du contrôle, c’est-à-dire à la date à laquelle
l’essentiel des risques et avantages afférents aux biens sont transférés. En
pratique, sauf dans certains cas particuliers de vente, la date de transfert de
propriété coïncide avec celle du transfert de contrôle.
Concernant les achats stockés, un décalage entre la date de transfert de
contrôle et la date de livraison est possible. En conséquence :
les marchandises ou approvisionnements non encore réceptionnés à la
clôture mais qui sont déjà de manière certaine la propriété de
l’entreprise doivent figurer dans le bilan à la clôture de l’exercice.
les marchandises ou approvisionnements réceptionnés dont la facture
n’est pas reçue à la clôture doivent figurer dans les stocks de l’acheteur,
même s’ils ne sont pas facturés s’ils sont de manière certaine la
propriété de l’acheteur ou s’ils sont achetés avec clause de réserve de
propriété ou sous condition suspensive portant sur le paiement du prix
Emis le :
ACHATS STOCKES
Applicable: 2010
1 DEFINITION
Les comptes de la classe 38 « Achats stockés » concernent tous les achats
relatifs aux marchandises, matières premières et fournitures, autres
approvisionnements stockés par l’entreprise et les frais accessoires
correspondants.
En conséquence, les achats non stockés par l’entreprise tels que ceux afférents
à des fournitures qui ne passent pas par un compte de magasin (les logiciels
non stockés et les autres accessoires informatiques) et les achats non
stockables (tels que le gaz naturel, l’électricité et le gaz domestique) ne
transitent pas par ce compte mais sont directement comptabilisés en charge en
contrepartie d’un compte fournisseur.
Le compte 38 est subdivisé selon le même schéma que les comptes 60 « Achats
consommés » et que les autres comptes de stocks, 380 « Marchandises
stockées », 381 « Matières premières et fournitures stockées », 382 « Autres
approvisionnements stockés ».
Chaque sous-compte est lui-même subdivisé afin de faire apparaître
distinctement les éléments de coûts se rapportant au stock : prix d’achat, frets
et assurances sur achats, droits de douane.
Ce compte enregistre par son débit le montant des achats et des frais
accessoires d’achats stockés lors de la réception de la facture. Il est débité par
le crédit d’un compte fournisseur.
Il enregistre par son crédit le montant des achats et frais accessoires d’achat
lors de la réception physique des achats stockés par le débit du compte de
stock approprié.
Les achats stockés comprennent :
les factures d’achats relatives aux marchandises, matières premières
et fournitures, autres approvisionnements stockés par l’entreprise
les frais accessoires d’achat (ou frais d’approche) qui sont toutes les
charges directement attribuables à l’acquisition des biens payés à des
tiers. Ils sont composés principalement des frais et assurances de
transport, des rémunérations de transitaires, des droits de douane.
Tous les frais accessoires d’achat sont comptabilisés dans ce compte
qu’ils soient engagés hors du territoire national (frais d'approche
externe) ou à l’intérieur du territoire national (frais d’approche
interne, c'est-à-dire occasionnés à l'intérieur du territoire national par
l'acheminement des marchandises achetées, du lieu de livraison
contractuel pour les achats en Algérie ou du lieu de débarquement
pour les achats à l'étranger jusqu'au magasin de stockage jusqu'au lieu
d'utilisation)
2 EVALUATION
2.1 En cours de période
2.1.1 Lors de la réception des factures
Au fur et à mesure de leur réception, les factures relatives aux achats stockés
(montant des achats et des frais accessoires qu’ils soient engagés hors ou à
l’intérieur du territoire national) sont comptabilisées au débit des sous-
comptes du compte d’achat.
2.1.1.1 Factures de doit
Le NPC précise que le coût historique des biens et marchandises est inscrit à
l’actif lors de leur comptabilisation après déduction des taxes récupérables et
des remises commerciales, rabais et autres éléments similaires.
En conséquence, les factures d’achats stockés sont comptabilisées au prix
d’achat diminué des taxes récupérables (hors TVA lorsque celle-ci est
déductible) et net des rabais, remises, ristournes et des escomptes de
règlement.
Les ristournes sont les réductions de prix calculées sur l’ensemble des
opérations faites avec un même tiers – fournisseur ou client – pendant une
période déterminée.
Les rabais sont les réductions que les fournisseurs pratiquent
exceptionnellement sur leurs prix de vente préalablement convenus, pour tenir
compte, par exemple, d’un défaut de qualité ou de conformité des objets
vendus.
Les remises sont les réductions accordées habituellement à l’entreprise par ses
fournisseurs sur leurs prix courants de vente en considération par exemple de
l’importance de leur vente à l’entreprise ou de la profession de cette dernière.
Elles sont généralement calculées par application d’un pourcentage à leurs prix
courants de vente.
Les escomptes sont des bonifications accordées sur une créance à terme
accordée avant son échéance normale (escompte de règlement). Ils
correspondent donc au paiement anticipé par rapport au délai normal de
règlement. La facture doit mentionner les conditions d’escompte applicables en
cas de paiement à une date antérieure à celle résultant de l’application des
conditions générales de vente.
Les escomptes sur facture initiale viennent directement en déduction du
montant de la facture. En conséquence, il convient d’analyser plusieurs
situations car l’entreprise ne bénéficiera de l’escompte que si elle respecte
certaines conditions :
si SONATRACH bénéficie de l’escompte, celui-ci étant déjà déduit
initialement, il n’y a pas de régularisation à opérer.
si SONATRACH ne bénéficie pas de l’escompte, il conviendra de
constater une charge financière supplémentaire qui sera neutralisée
et qui viendra diminuer le coût d’acquisition du stock. En effet, selon
le NPC les actifs (immobilisations et stocks) doivent apparaître au
bilan pour leur montant net de réductions.
2.1.1.2 Factures d’avoir
Un avoir est comptabilisé de manière différente selon qu’il s’agit d’un retour
sur achat ou d’une correction de facturation, d’une réduction commerciale
(rabais, remises, ristournes) ou d’une réduction financière (escompte).
Concernant le retour sur achat ou la correction de facturation, l’écriture est
passée en sens inverse de l’enregistrement initial.
Les avoirs relatifs aux remises, rabais ou ristournes (appelés également
remises, rabais et ristournes hors facture) sont enregistrés en compte 609
« Rabais, remises, ristournes obtenus sur achats » puis ils sont imputés sur les
comptes de stocks afin de faire apparaître les stocks pour leur montant net de
réductions comme le préconise le NPC.
Les avoirs relatifs aux escomptes sont enregistrés en produits financiers qui
sont neutralisés par des comptes de stock afin de faire apparaître les stocks
pour leur montant net de réductions comme le préconise le NPC.
2.1.1.3 Frais non incorporés au coût d’entrée en stock
Par exception, lorsque les frais accessoires d’achat ne sont pas inscrits dans les
sous-comptes d’achats auxquels ils se rapportent, ces frais peuvent être selon
une décision de gestion de l’entreprise (choix à effectuer globalement) :
soit comptabilisés au compte de frais accessoires d’achat et regroupés
obligatoirement par catégorie et par nature de charge
soit comptabilisés en charge par nature dans les différents comptes
concernés
Dans le cas où les frais accessoires d’achat ne peuvent pas être affectés de
façon certaine à une catégorie d’achat, ils sont comptabilisés en charges par
nature.
Ils ne sont alors pas incorporés aux coûts d’entrée en stock.
2.1.1.4 Autre traitement possible de comptabilisation des
achats
Pour des raisons pratiques, il est possible de comptabiliser l'ensemble des
achats et frais accessoires (ou frais d'approche) sur la base d'un dossier
d'ordonnancement rassemblant l'ensemble des pièces justificatives (ex :
factures d'achat, de transport, d'assurance, droit de douane) relatives au stock
concerné. Les différents comptes 38 ne sont alors pas débités lors de la
réception des factures mais lorsque le dossier est complet.
2.1.2 Lors de l’entrée en stock (entrée en magasin)
2.1.2.1 Traitement général
A la réception des marchandises, il convient de constater leur entrée en stock.
Les différents comptes 38 afférents aux biens achetés sont crédités pour le
montant des factures enregistrées initialement (solde du compte d’achats).
2.1.2.2 Evaluation forfaitaire des frais accessoires d’achat
Pour des raisons pratiques, lors de l'entrée physique du stock, l'entreprise peut
décider d'estimer de manière forfaitaire les frais accessoires d’achat (ou frais
d'approche) et de ne pas entrer en stock la totalité du montant de ces frais (le
compte d’achat stocké ne sera alors pas soldé pour la totalité) :
lors de leur réception, les factures relatives aux achats et aux frais
accessoires sont comptabilisées normalement pour leur montant réel.
lors de l'entrée physique du stock, les frais accessoires d’achat (ou frais
d'approche) sont estimés par l'entreprise (par exemple : en fonction d’un
pourcentage de la facture d’achat des marchandises). Le coût d'entrée
du stock comprend le prix d'achat des marchandises stockées (montant
réel du bien) et une estimation des frais accessoires d'achat (montant
estimé) afférents à ces marchandises.
la régularisation entre le montant réel des frais accessoires et le montant
estimé intervient en fin d'année. La différence est comptabilisée en
charge ou produit de l’exercice.
2.2 A la clôture
Le compte d’achats stockés est un compte transitoire qui doit être soldé à la
clôture de l’exercice. Son solde doit donc être analysé et traité. Il peut
traduire plusieurs situations possibles qu’il convient de régulariser de la
manière suivante selon les cas.
Emis le :
1 DEFINITION
Une entité apprécie à chaque date de clôture s’il existe un quelconque indice
montrant qu’un stock ait pu perdre de la valeur. S’il existe un tel indice,
l’entité estime la valeur nette de réalisation du stock.
Conformément au principe de prudence, les stocks sont évalués au plus faible
de leur coût et de leur valeur nette de réalisation.
La valeur nette de réalisation correspond au prix de vente estimé des produits
vendus moins les coûts totaux restant à supporter. Cette valeur s’apprécie en
fonction du marché, de la situation de l’entité, de l’utilité et des perspectives
de vente.
Elle correspond au prix de vente estimé du bien déduction faite des coûts
d’achèvement et des coûts de commercialisation.
Le prix de vente estimé correspond prix de vente qui pourrait être obtenu lors
d’une transaction dans des conditions de concurrence normale entre des parties
bien informées et consentantes.
Les coûts d’achèvement correspondent aux charges de production restant à
venir.
Les coûts de commercialisation comprennent notamment les frais de transport
supportés pour amener les produits finis et marchandises chez le client, les
commissions versées aux commerciaux salariés, les commissions versées à des
non-salariés (représentants ou intermédiaires) en vue de l’obtention d’un
marché, les frais de l’équipe marketing, les redevances techniques dues (à la
société mère) lors de la vente, l’amortissement de marques acquises et des
sites internet, les assurances couvrant le recouvrement des créances, les taxes
assises sur le chiffre d’affaires.
La valeur nette de réalisation désigne le montant net qu’une entité prévoit de
réaliser sur la vente de stocks dans le cours normal de l’activité.
Sommaire
LES TIERS ................................................................................ 151
1 DEFINITION ............................................................................................ 151
2.1 Evaluation initiale (lors l’acceptation d’une lettre de change ou de la remise d’un
billet à ordre) ..................................................................................... 158
2.1 Evaluation initiale (pour les avances, les acomptes et les consignations) ............... 162
2.2 A la clôture (pour les RRR à obtenir, les régularisations de fournisseurs débiteurs) ... 162
2.1 Evaluation initiale (pour les avances, les acomptes et les consignations) ............... 172
2.2 A la clôture (pour les RRR à accorder, les régularisations de clients créditeurs) ...... 173
2.2.2 Régularisation des comptes 41 « Clients et comptes rattachés» créditeur ......... 173
2.2.1.5 Charges sociales et fiscales sur rémunérations dues à la clôture .................... 178
2.2.3 Régularisation des charges à payer et des produits à recevoir sur l’exercice suivant
................................................................................................. 179
2.1.2 Evaluation des allocations familiales et des remboursements des frais médicaux 183
2.1.5 Régularisation des charges et des produits de fin d’exercice ........................ 196
2.3 Les dettes sur acquisitions de valeurs mobilières de placement .......................... 206
2.4 Le comptes débiteurs et créditeurs divers et les diverses charges à payer et produits à
recevoir ............................................................................................ 206
Emis le :
LES TIERS
Applicable: 2010
1 DEFINITION
La classe 4 regroupe les comptes qui enregistrent les opérations faites avec les
tiers.
Les comptes de la classe 4 enregistrent :
les créances et les dettes liées à des opérations non exclusivement
financières faites en général à court terme
les écritures de régularisation des charges et produits
La classe 4 comprend également des comptes rattachés aux comptes de tiers et
destinés à enregistrer soit des modes de financement liés aux dettes et
créances (effets à payer, effets à recevoir), soit des dettes et créances à venir
se rapportant à l’exercice (charges à payer, produits à recevoir).
Les comptes de tiers enregistrent :
à leur débit, les créances
à leur crédit, les dettes
et, en sens inverse, les diminutions respectives des créances ou des dettes.
Les comptes de tiers figurent au bilan : les comptes de tiers présentant au
31/12 un solde créditeur s’inscrivent au passif, ceux présentant un solde
débiteur à l’actif.
Aucune compensation n’est possible entre un élément d’actif et un élément de
passif du bilan, sauf si cette compensation est effectuée sur des bases légales
ou contractuelles, ou si dès l’origine il est prévu de réaliser ces éléments
d’actif et de passif simultanément ou sur une base nette.
La compensation entre les sommes dues et les sommes à recevoir d’un même
tiers (exemple : une entreprise qui serait à la fois client et fournisseur de
SONATRACH) ne peut être effectuée en comptabilité sauf si cette compensation
est imposée ou autorisée par le NPC.
Emis le :
1 INTRODUCTION
Les comptes 40 « Fournisseurs et comptes rattachés » sont destinés à
enregistrer les dettes et les avances de fonds versées liées à l’acquisition de
biens (marchandises, matières premières, immobilisations) ou de services en
application d’un contrat commercial auprès d’un fournisseur tiers.
Ils incluent également les dettes sur commissions, les honoraires, les primes
d’assurance accessoires à la dette principale.
Divers documents retracent l’opération : bons de commande, bons de livraison,
factures.
Ils sont considérés comme des passifs courants (sauf le compte 409 qui est un
actif courant) le plus souvent car il est attendu qu’ils soient réglés dans le
cadre du cycle normal d’exploitation.
Les dettes comprennent :
les dettes d’exploitation liées aux achats de biens ou prestations de
services qui ont pour contrepartie des charges d’exploitation
les dettes liées aux achats d’immobilisations
Une dette est un passif certain dont l’échéance est certaine et le montant est
fixé de façon précise.
Sont rattachés aux comptes de dettes les comptes destinés à enregistrer les
modes de financement (effets à payer) ainsi que les dettes à venir se
rapportant à l’exercice, c'est-à-dire les charges à payer.
Les comptes de fournisseurs ont chacun leurs spécificités abordées dans les
pages suivantes : les fournisseurs de stocks et services et les fournisseurs
d’immobilisation, les effets à payer, les factures non parvenues et les
fournisseurs débiteurs.
Emis le :
LES FOURNISSEURS DE STOCKS ET SERVICES
ET LES FOURNISSEURS D’IMMOBILISATION
Applicable: 2010
2 DEFINITION
Une dette est un passif certain dont l’échéance est certaine et le montant est
fixé de façon précise.
2.1 Les fournisseurs de stocks et services
Les comptes de fournisseurs de stocks et services constatent les dettes (compte
401) et avances de fonds (compte 409) liées à l’acquisition de biens (hors
immobilisations) ou de services en application d’un contrat commercial auprès
d’un fournisseur tiers. Divers documents relatent l’opération : bons de
commande, bons de livraison, factures.
Ces comptes concernent :
les achats stockés (compte 38)
les achats non stockés (compte 607)
les prestations de services (compte 61,62)
Les dettes comprennent les dettes d’exploitation liées aux achats de biens ou
prestations de services qui ont pour contrepartie des charges d’exploitation.
2.2 Les fournisseurs d’immobilisation
Les comptes de fournisseurs d’immobilisations constatent les dettes (compte
404) et avances de fonds (compte 409 ou 238) liées à l’acquisition
d’immobilisations en application d’un contrat commercial auprès d’un
fournisseur tiers. Divers documents relatent l’opération : bons de commande,
factures, bons de livraison.
3 EVALUATION
3.3.1 Principe
Une dette doit être maintenue en comptabilité tant que l’obligation
correspondante n’est pas éteinte.
Le règlement peut être réalisé par un compte de trésorerie ou par un effet de
commerce.
« L’annulation » des comptes correspondant ne peut donc conduire à constater
un « produit » qu’en cas d’extinction de l’obligation. Cette extinction peut
résulter notamment de la prescription des obligations.
3.3.2 Dettes en devises
Lorsque la naissance et le règlement des dettes s’effectuent dans le même
exercice, les écarts constatés par rapport aux valeurs d’entrée, en raison de la
variation des cours de change, constituent des pertes ou des gains de change à
inscrire respectivement dans les charges financières ou les produits financiers
de l’exercice.
Lorsque la naissance et le règlement des dettes ne s’effectuent pas dans le
même exercice, la dette réellement payée au fournisseur convertie au cours du
jour du règlement est comparée à la dette réajustée à la clôture : cela
entraîne des pertes ou gains de change comptabilisés aux comptes 666 « Pertes
de change » ou 766 « Gains de change ».
Emis le :
1 DEFINITION
Le compte 403 « Fournisseurs, effets à payer » concerne les effets de
commerce à payer par SONATRACH lors de l’achat de biens ou de prestations de
services.
Les effets de commerce sont des titres négociables représentant des créances
payables, à vue ou à court terme, au profit du porteur. La créance étant
incorporée au titre, elle est transmise avec celui-ci.
Les effets de commerce sont des instruments de crédit :
si le bénéficiaire n’a pas de besoin de trésorerie : il les conserve et,
quelques jours avant l’échéance, les remet à sa banque pour
encaissement
si le bénéficiaire a besoin de trésorerie : il va transférer les effets de
commerce à sa banque. La banque accorde un prêt au bénéficiaire,
puisqu’elle va mettre à disposition du bénéficiaire immédiatement la
somme qu’elle ne touchera, elle, qu’à l’échéance de l’effet, minorée de
frais et d’intérêts (les agios). C’est une opération d’escompte.
Les effets à payer sont :
des lettres de change pour lesquelles l’entreprise a été désignée comme
tiré : une lettre de change est un écrit par lequel le tireur (le
fournisseur) ordonne au tiré (le client) de verser, sans condition, une
certaine somme d’argent, à vue ou à une certaine date, à une troisième
personne appelée le bénéficiaire (le plus souvent lui-même), à l’ordre de
ce dernier ou au porteur.
des billets à ordre souscrit par l’entreprise : un billet à ordre est émis
par le tiré au profit du bénéficiaire.
Ils peuvent concerner :
des achats de biens (hors immobilisations) et services : ils sont alors
comptabilisés au compte 403 « Fournisseurs, effets à payer »
Emis le :
1 DEFINITION
Le compte 408 « Fournisseurs – factures non parvenues » concerne des achats
de biens ou de services dont la fourniture ou la prestation est intervenue sur la
période close, alors que la pièce justificative n’est pas encore établie.
Il convient donc d’enregistrer sur l’exercice à clôturer la charge qui le
concerne, de manière à ne pas la faire supporter à l’exercice suivant.
2 EVALUATION
Lorsque la charge n’a pas été comptabilisée lors de l’exercice alors que la
prestation ou les biens ont été reçues, il convient d’enregistrer une charge à
payer dès lors que la contrepartie du service ou des biens livrés est
déterminable de façon précise.
Afin de faire figurer au passif du bilan la facture non parvenue pour son
montant TTC, il convient de :
débiter un compte d’achats stockés (38) ou un compte de charge (6) pour
le montant HT de l’opération
débiter la TVA potentiellement déductible au compte 44586 « TVA
déductible à régulariser »
créditer le montant estimé TTC de la facture à recevoir au compte 408
« Fournisseurs factures non parvenues »
A l’ouverture de l’exercice suivant, ces écritures doivent être contre-passées.
Toutefois, il est également possible de débiter directement le compte 408 par
le crédit du compte 401 à réception de la facture. La TVA à régulariser doit
être transférée en TVA déductible et les ajustements éventuels sont enregistrés
aux comptes intéressés.
Emis le :
1 DEFINITION
Le compte 409 comptabilise les fournisseurs débiteurs. Ils sont utilisés dans
deux situations :
soit en cours d’année. Ils concernent les avances et acomptes versés aux
fournisseurs de stocks et services (compte 4090) ainsi que les
consignations (4096)
soit en fin d’année. Ils concernent des régularisations qui permettront de
faire apparaître à l’actif les rabais, remises et ristournes à obtenir et les
autres avoirs imputables à la période close mais non encore parvenues
(4098). Ils concernent également les régularisations de fournisseurs
débiteurs (4097) autres que ceux compris en 4090 ,4096 et 4098.
Ils sont présentés dans un compte à part afin de respecter le principe de non
compensation qui précise qu’aucune compensation n’est possible entre un
élément d’actif et un élément de passif du bilan (sauf si cette compensation
est effectuée sur des bases légales ou contractuelles, ou si dès l’origine il est
prévu de réaliser ces éléments d’actif et de passif simultanément ou sur une
base nette).
Au bilan, les comptes 409 « Fournisseurs débiteurs » apparaissent à l’actif.
Le 9 en troisième position indique que le compte a un solde contraire à son
compte de rattachement.
1.1 Comptes utilisés durant l’exercice
2 EVALUATION
Emis le :
1 DEFINITION
Les comptes 41 « Clients et comptes rattachés » sont destinés à enregistrer les
créances liées à la vente de biens ou services rattachés au cycle d’exploitation.
Une créance est un droit personnel permettant à son titulaire (le créancier)
d’exiger d’une autre personne (le débiteur) l’exécution d’une obligation
(remise d’une chose, d’une somme d’argent, réalisation d’un service).
Sont rattachés aux comptes de créances les comptes destinés à enregistrer les
modes de financement (effets à recevoir) ainsi que les produits à venir se
rapportant à l’exercice, c'est-à-dire les factures à établir.
Ils sont considérés comme des actifs courants (pour les comptes 41 sauf le
compte 419 qui est un passif courant) car il est attendu qu’ils soient réglés
dans le cadre du cycle normal d’exploitation.
Divers documents relatent l’opération : bons de commande, factures, bons de
livraison.
2 PRESENTATION
Les comptes de clients ont chacun leur spécificité abordée dans les pages
suivantes : les clients, les effets à recevoir, les créances sur travaux ou
prestations en cours, les factures à établir et les clients créditeurs.
Emis le :
LES CLIENTS
Applicable: 2010
1 DEFINITION
Les comptes de clients constatent les créances, liées à la vente de biens ou
services, rattachées au cycle d’exploitation de l’entité.
Les créances d’exploitation sont celles nées à l’occasion du cycle
d’exploitation, c’est à dire celles ayant pour contrepartie des produits
d’exploitation (autres que financiers) et les comptes, sans incidence sur le
compte de résultat, se rapportant à des opérations d’exploitation.
Le cycle d’exploitation est la période s’écoulant entre l’acquisition des
matières premières ou des marchandises entrant dans le processus
d’exploitation et leur réalisation sous forme de trésorerie.
2 EVALUATION
En effet, lorsque l’opération traitée en devises est assortie par l’entité d’une
opération symétrique destinée à couvrir les conséquences de la fluctuation du
change, appelée couverture de change, les profits et pertes de change ne sont
comptabilisés en compte de résultat qu’à concurrence du risque non couvert.
Les créances en monnaie étrangère font l’objet de perte de valeur s’il apparaît
qu’une perte probable existe.
2.2.1.3 Dénouement de la créance
Le règlement peut être effectué :
par un compte de trésorerie : le compte 411 « Clients » est crédité par
le débit d’un compte de trésorerie
par un effet de commerce : le compte 411 « Client » est crédité par le
débit du compte 413 « Clients, effets à recevoir »
Lorsque la naissance et le règlement des créances en devise s’effectuent dans
le même exercice, les écarts constatés par rapport aux valeurs d’entrée, en
raison de la variation des cours de change, constituent des pertes ou des gains
de change à inscrire respectivement dans les charges financières ou les
produits financiers de l’exercice.
Lorsque la naissance et le règlement des créances en devise ne s’effectuent
pas dans le même exercice :
à la clôture de l’exercice, la créance est réajustée sur la base du dernier
cours de change : un gain ou une perte de change est comptabilisé dans
le compte de résultat de l’exercice précédent.
lors du règlement sur l’exercice suivant, la créance réellement payée
convertie au cours du jour du règlement est comparée à la créance
réajustée à la clôture : cela entraîne des pertes et gains de change
comptabilisés aux comptes 666 « Pertes de change » ou 766 « Gains de
change ».
Emis le :
1 DEFINITION
Le compte 413 « Clients, effets à recevoir » concerne les effets de commerce
détenus par SONATRACH sur ses clients.
Les effets de commerce sont des titres négociables représentant des créances
payables, à vue ou à court terme, au profit du porteur. La créance étant
incorporée au titre, elle est transmise avec celui-ci.
Les effets de commerce sont des instruments de crédit :
si le bénéficiaire n’a pas de besoins de trésorerie : il les conserve et,
quelques jours avant l’échéance, les remet à sa banque pour
encaissement
si le bénéficiaire a besoin de trésorerie : il va transférer les effets de
commerce à sa banque. La banque accorde un prêt au bénéficiaire,
puisqu’elle va mettre à disposition du bénéficiaire immédiatement la
somme qu’elle ne touchera, elle, qu’à l’échéance de l’effet, minorée de
frais et d’intérêts (les agios). C’est une opération d’escompte.
Les principaux effets de commerce sont la lettre de change et le billet à ordre.
Une lettre de change est un écrit par lequel le tireur (le fournisseur) ordonne
au tiré (le client) de verser, sans condition, une certaine somme d’argent, à
vue ou à une certaine date, à une troisième personne appelé le bénéficiaire (le
plus souvent lui-même), à l’ordre de ce dernier ou au porteur.
Un billet à ordre est émis par le tiré au profit du bénéficiaire.
2 EVALUATION
Le compte 411 est crédité lors de la réception de l’effet (billets à ordre) ou
lors de leur acceptation par les clients (lettres de change) par le compte 413
« Clients – effets à recevoir ».
Le compte 413 sera soldé au moment du paiement.
Emis le :
LES CREANCES SUR TRAVAUX
OU PRESTATIONS EN COURS
Applicable: 2010
1 DEFINITION
Le compte 417 « Créances sur travaux en cours » concerne notamment les
contrats à long terme comptabilisés par la méthode à l’avancement.
Un contrat à long terme porte sur la réalisation d’un bien, d’un service, ou
d’un ensemble de biens ou services réalisés spécifiquement pour un client dont
les dates de démarrage et d’achèvement se situent dans des exercices
différents. Il peut s’agir :
de contrats de construction
de contrats de remise en état d’actifs ou de l’environnement
de contrats de prestations de services
Deux conditions principales doivent être réunies pour qualifier un contrat de
contrat à long terme :
il doit être spécifiquement négocié avec un client et se distingue en cela
de la production de masse
le démarrage du contrat et l’achèvement de celui-ci doivent être réalisés
dans des exercices différents
Il existe deux méthodes de comptabilisation de ces contrats :
la méthode à l’avancement : cette méthode permet de constater chaque
année une fraction du résultat réalisée sur le contrat. La méthode à
l’avancement est la méthode préférentielle et doit être appliquée dès
que les charges et produits du contrat sont estimables de façon fiable.
Les charges et produits sont constatés au rythme de l’avancement des
opérations ce qui permet de dégager un résultat comptable au fur et à
mesure de la réalisation des opérations. Les produits sont comptabilisés
au compte de vente (non pas en compte d’en-cours).
Emis le :
1 DEFINITION
Le compte 418 « Clients – produits non encore facturés » concerne les factures
à établir correspondent à des biens livrés ou des prestations effectuées mais
non facturés. Il convient donc d’enregistrer sur l’exercice à clôturer le produit
qui le concerne, de manière à ne pas le rattacher à l’exercice suivant.
2 EVALUATION
Lorsque le produit n’a pas été comptabilisé lors de l’exercice alors que la
prestation a été rendu ou les biens livrés, il convient d’enregistrer un produit à
recevoir dès lors que la contrepartie du service ou des biens livrés est
déterminable de façon préciser.
Afin de faire figurer à l’actif du bilan la facture à établir pour son montant
TTC, il convient de :
créditer un compte de vente (70) pour le montant HT de l’opération
créditer la TVA potentiellement collectée au compte 44587 « TVA
collectée à régulariser »
débiter le montant estimé TTC de la facture à établir au compte 418
« Clients factures à établir »
A l’ouverture de l’exercice suivant, ces écritures doivent être contre-passées.
Toutefois, il est également possible de créditer directement le compte 418 par
le débit du compte 411 lors de l’établissement de la pièce justificative. La TVA
à régulariser doit être transférée en TVA collectée et les ajustements éventuels
sont enregistrés aux comptes intéressés.
Emis le :
1 DEFINITION
Le compte 419 « Clients créditeurs : avances reçues, rabais, remises, ristournes
à accorder et autres avoirs à établir » concerne les clients créditeurs. Ils sont
utilisés dans deux situations :
Soit en cours d’année. Il concerne les avances et acomptes versés aux
clients (4190) ainsi que les consignations (4196)
Soit en fin d’année. Ils concernent des régularisations qui permettront
de faire apparaître au passif les rabais, remises et ristournes à accorder
et les autres avoirs imputables à la période close mais non encore
parvenus (4198). Ils concernent également les régularisations de clients
créditeurs (4197) autres que ceux compris en 4190, 4196 et 4198.
Ils sont présentés dans un compte à part afin de respecter le principe de non
compensation qui précise qu’aucune compensation n’est possible entre un
élément d’actif et un élément de passif du bilan (sauf si cette compensation
est effectuée sur des bases légales ou contractuelles, ou si dès l’origine il est
prévu de réaliser ces éléments d’actif et de passif simultanément ou sur une
base nette).
Au bilan, le compte 419 « Clients créditeurs » apparaît au passif.
Le 9 en troisième position indique que le compte a un solde contraire à son
compte de rattachement.
1.1 Comptes utilisés durant l’exercice
Emis le :
LE PERSONNEL
Applicable: 2010
1 DEFINITION
Les comptes de la classe 42 « Personnel et comptes rattachés » font apparaître
les créances et les dettes vis-à-vis du personnel.
Les avantages accordés par une entité à son personnel en activité ou non actif
sont comptabilisés en charges dès que le personnel a effectué le travail prévu
en contrepartie de ces avantages, ou dès que les conditions auxquelles étaient
soumises les obligations contractées par l’entité vis-à-vis de personnel sont
remplies.
D'une manière générale, les rémunérations sont versées en application d'un
contrat de travail. Les charges de personnel sont constituées :
de l'ensemble des rémunérations dues au personnel en contrepartie du
travail fourni
par des charges versées ou à verser, liées à ces rémunérations, au profit
des organismes sociaux et concernant l'ensemble des salariés :
cotisations de sécurité sociale, cotisations pour congés payés,
versements aux mutuelles, aux retraites...
2 EVALUATION
2.2.1.1 Principes
Les rémunérations dues à la clôture (ex : gratifications de fin d’année) sont,
pour le montant des droits acquis à la clôture, des charges d’exploitation de
l’exercice clos.
Il convient de les constater en charges à payer au compte 428 « Charges à
payer » et 438 « Organismes sociaux – charges à payer » si les conditions
suivantes sont remplies à la clôture de l’exercice :
existence d’une obligation (juridique ou implicite) à la clôture
sortie de ressources probable à la date d’arrêté des comptes
2.2.1.2 Primes et gratifications de fin d’exercice
Elles sont fixées par l’employeur. A la clôture de l’exercice, étant donné leur
faible incertitude sur le montant et l’échéance de ces primes, elles sont à
comptabiliser en charges à payer et non en provision.
2.2.1.3 Congés payés
La loi reconnaît à tout salarié ou assimilé le droit à un congé payé annuel à la
charge de l’employeur. La période de congés payés est rémunérée par une
indemnité (de congés payés) dont le calcul est prévu par la loi.
A la clôture de l’exercice, les salariés ont acquis des droits à congés payés non
encore utilisés : cela se traduit pour l’entreprise par une charge qui doit être
inscrite dans les charges de l’exercice, comme toute charge à payer.
2.2.1.4 Participation
Le personnel acquiert un droit sur une partie du bénéfice fiscal net dégagé
lorsque celui-ci dépasse une somme représentant la rémunération normale des
capitaux placés dans l’entreprise.
La participation résulte d’une décision de SONATRACH.
En d’autres termes, il s’agit d’un système facultatif relevant d’un accord signé
par les salariés et les dirigeants de l’entreprise (système d’intéressement).
Emis le :
1 DEFINITION
Les comptes 43 « Organismes sociaux et comptes rattachés » sont crédités des
sommes dues par l’entité aux différents organismes sociaux au titre des
cotisations patronales et salariales d’assurances sociales, d’allocations
familiales, d’accidents du travail, de retraites du personnel, … par le débit des
comptes de charges par nature intéressés.
Les organismes sociaux sont constitués :
de la sécurité sociale
des autres organismes sociaux (ex : mutuelle des industries du pétrole,
SAA, organismes sociaux à l’étranger et les autres caisses)
Ils sont débités des règlements effectués à ces organismes par le crédit d’un
compte de trésorerie.
2 EVALUATION
2.1 Initiale
L’enregistrement des charges patronales se fait à partir des états édités par les
logiciels de paye qui récapitulent les montants à verser à chacun des
organismes collecteurs.
Ces états fournissent la ventilation charges salariales/patronales. Ils servent à
remplir les bordereaux déclaratifs aux organismes sociaux.
Les charges sociales, payées par l’entreprise, sont supportées pour partie par le
salarié (en compte 631 et 632) et pour partie par l’employeur (en compte 635).
Les comptes 43 « Organismes sociaux et comptes rattachés » sont donc crédités
respectivement du montant :
des sommes dues par l’entreprise aux différents organismes sociaux au
titre des cotisations patronales d’assurances sociales, d’allocations
familiales, d’accidents du travail, de retraites du personnel,… par le
débit des comptes de charges par nature intéressés (notamment par le
débit du compte 635 « Cotisations aux organismes sociaux »)
des sommes à régler aux organismes susvisés pour le compte du
personnel par le débit du compte 421 « Personnel – rémunérations dues »
(dans la première méthode de comptabilisation des salaires) ou par le
débit du compte 631 « rémunérations du personnel » et 632 « Indemnités
et prestations directes » (dans la seconde méthode)
Le versement des cotisations sociales incombe à l’employeur. Il est tenu
d’effectuer le prélèvement sur la quote-part due par le salarié lors du
versement de chaque rémunération. Le salarié ne peut pas s’y opposer. Les
cotisations de Sécurité sociale font l’objet d’un versement unique par
l’employeur à l’organisme de Sécurité sociale dont il relève territorialement.
2.1.2 Evaluation des allocations familiales et des remboursements
des frais médicaux
Les organismes sociaux versent directement les remboursements de frais
médicaux avancés par les salariés et les allocations familiales à SONATRACH.
SONATRACH reçoit ces sommes en compte de trésorerie pour le compte de ses
salariés et leur reverse ensuite après inscription sur le bulletin de paie.
2.2 A la clôture
ORGANISMES INTERNATIONAUX
ET COMPTES RATTACHES Applicable: 2010
1 DEFINITION
D'une manière générale, les opérations à inscrire au compte 44 « Etat,
collectivités publiques, organismes internationaux et comptes rattachés » sont
celles qui sont faites avec l'Etat, les collectivités publiques et les organismes
internationaux à caractère officiel, considérés en tant que puissance publique.
Les ventes et les achats conclus avec ces entités à des conditions courantes et
normales s’inscrivent néanmoins au compte 40 – « Fournisseurs et comptes
rattachés » et 41 – « Clients et comptes rattachés » au même titre que les
opérations faites avec les autres fournisseurs et les autres clients.
2 PRESENTATION
Les comptes d’Etat et de collectivités publiques ont chacun leur spécificité qui
sera abordée lors de l’analyse de chaque sous compte dans les pages suivantes.
Emis le :
1 DEFINITION
Le compte 441 « Etat et autres collectivités publiques – subventions à
recevoir » concerne les subventions à recevoir de l’Etat et autres collectivités
publiques.
Les subventions publiques correspondent à des transferts de ressources
publiques destinés à compenser des coûts supportés ou à supporter par le
bénéficiaire de la subvention du fait qu’il s’est conformé ou qu’il se
conformera à certaines conditions liées à la convention de subventionnement.
Elles sont de deux grandes natures qui suivent chacune un traitement
comptable particulier.
1.1 Les subventions d’investissement (compte 131 et 132)
Les subventions d’investissement sont de deux natures :
Les subventions d’équipement sont celles dont bénéficie l’entité en vue
d’acquérir ou de créer des biens déterminés
Les autres subventions d’investissement sont celles dont bénéfice
l’entité en vue de financer des activités à long terme telles que des
implantations à l’étranger, la prospection d’un nouveau marché…
Les subventions d’investissement sont comptabilisées au compte 131
« Subvention d’équipement » et au compte 132 « Subvention
d’investissement ». Elles figurent dans les passifs non courants.
1.2 Les subventions d’exploitation (compte 74)
Les subventions d’exploitation sont de deux natures :
les subventions d’exploitation permettent de compenser l’insuffisance de
certains produits d’exploitation
2.1.1 Principe
Les subventions sont comptabilisées lors de leur attribution à leur juste valeur.
Les conditions d’attribution sont remplies lorsqu’il existe une assurance
raisonnable :
que l’entité se conforme aux conditions attachées aux subventions
et que les subventions seront reçues
Cette décision se concrétise généralement par une lettre émanant de
l’organisme chargé du versement de la subvention, précisant les conditions
auxquelles cette subvention est soumise.
Les subventions sont portées :
au compte de résultat pour les subventions d’exploitation (compte 74)
au bilan pour les subventions d’investissement (compte 131 ou 132)
en contrepartie du compte 441 « Etat et collectivités publiques -
subvention à recevoir » lorsque leur décision d’octroi est certaine sans
attendre leur versement effectif.
2.1.2 Subventions assorties de clauses d’attribution
L’attribution de certaines subventions peut être conditionnée au respect de
certains critères généralement techniques (la réalisation d’investissement par
exemple) et cela influe sur la date de comptabilisation.
2.1.2.1 Subvention octroyée sous condition résolutoire
Lorsque la subvention est octroyée sous condition résolutoire (lorsque
l’entreprise doit remplir dans x années certaines conditions techniques à
défaut de quoi elle devra reverser les sommes reçues), elle est acquise dès la
signature de l’accord.
Emis le :
ETAT, IMPOTS ET
TAXES RECOUVRABLES SUR DES TIERS
Applicable: 2010
1 DEFINITION
Le compte 442 « Etat, impôts et taxes recouvrables sur des tiers » concerne les
retenues effectuées par l’entreprise pour le compte de l’Etat sur des sommes
dues par des tiers.
Une retenue à la source est un prélèvement d’impôt sur certains revenus, à
valoir sur la charge fiscale du redevable, effectué par l’entreprise qui remet
ensuite les montants prélevés à l’administration fiscale pour le compte du
redevable.
Les principales retenues à la source sont :
les retenues à la source liées aux sociétés étrangères n’ayant pas de
domicile fiscal en Algérie
les retenues à la source liées à l’impôt sur le revenu global
2 EVALUATION
Emis le :
OPERATIONS PARTICULIERES AVEC L’ETAT
ET LES COLLECTIVITES PUBLIQUES
Applicable: 2010
1 DEFINITION
Le compte 443 « Opérations particulières avec l’Etat et les collectivités
publiques » concerne des produits et des charges résultant d’avantages
accordés ou de sujétions imposées par l’Etat, les collectivités publiques, les
organismes internationaux à un établissement public, à une entreprise publique
ou à tout autre organisme ou toute autre entreprise.
Les opérations particulières avec l’Etat et les collectivités publiques
comprennent notamment la contribution de solidarité nationale.
2 EVALUATION
Les montants sont comptabilisés selon les conventions concluent avec les
opérateurs publics.
Emis le :
1 DEFINITION
Le compte 444 « Etat, impôts sur le résultat » concerne les avances et dettes
au titre de l’impôt dû sur les résultats.
L’impôt sur le résultat concerne le bénéfice réalisé dans le cadre de sociétés
de capitaux.
L’imposition incombe alors à la société elle-même qui doit effectuer le calcul
et en assurer le paiement.
L’impôt sur le résultat est une charge pour les sociétés qui en sont redevables.
Il est versé en plusieurs fois : plusieurs acomptes puis le solde de l’impôt.
2 EVALUATION
Emis le :
1 DEFINITION
Le compte 445 « Etat, taxes sur le chiffre d’affaires » concerne l’ensemble des
taxes calculées sur le chiffre d’affaires.
Les taxes sur le chiffre d’affaires comprennent principalement la taxe sur la
valeur ajoutée.
La TVA est un impôt indirect qui frappe toutes les opérations de nature
industrielle, commerciale ou artisanale.
Pour les entreprises assujetties, la TVA comprend deux éléments :
la TVA déductible récupérable sur les achats de biens, de services et
d’immobilisations
la TVA collectée par l’entreprise sur les produits
La TVA collectée et la TVA déductible ne doivent pas figurer dans les produits
et les charges d’exploitation car elles sont des opérations effectuées d’ordre et
pour le compte du Trésor Public. Elles sont enregistrées dans les comptes
appropriés de la classe 4.
2 EVALUATION
L’exigibilité est définie comme le droit que le Trésor peut faire valoir à partir
d’un moment donné auprès du redevable pour obtenir le paiement de la taxe.
Elle détermine la période au titre de laquelle la taxe doit être déclarée par
l’entreprise.
2.1.2 Déduction de TVA
Pour l’acquéreur, la naissance du droit à déduction est fixée à la date à
laquelle la taxe est devenue exigible chez le fournisseur.
Lorsque le droit à déduction a pris naissance, la TVA est déductible de celle
due par le redevable à raison de ses opérations taxables pour lesquelles
l’exigibilité est intervenue.
« La déduction est opérée au titre du mois au cours duquel la TVA a été
exigible. »
2.1.3 Taxe exigible
2.2.1.1 Acquisition
Les règles diffèrent selon que la taxe qui a grevé le prix d’achat ou de revient
est ou non déductible :
si la tva n’est pas déductible : la taxe doit être rattachée à ce prix ou à
ce coût
si la tva est déductible : la taxe constitue une créance sur le Trésor et
doit être comptabilisée comme telle au compte 44562 « TVA déductible
sur investissements »
2.2.1.2 Livraison à soi-même (production d’immobilisation)
Cette opération se décompose en un achat et une vente d’un même montant.
L’achat à soi-même est débité du compte 44562 « TVA déductible sur
immobilisations » pour la part déductible et aux comptes d’immobilisations
(classe 2) pour le complément.
La vente à soi-même est créditée au compte 4457 « Taxe sur chiffres d’affaires
collectée par l’entreprise » pour le montant de la taxe afférente à cette vente
et au compte de « Production immobilisée » pour sa valeur hors taxe.
2.2.1.3 Cession
Si la cession d’immobilisation est soumise à TVA, celle-ci sera comptabilisée en
TVA collectée chez le vendeur et en TVA déductible sur immobilisation chez
l’acheteur.
2.2.2 Régularisations
En principe, les déductions de TVA régulièrement opérées par un redevable
présentent un caractère définitif.
Cependant, elles peuvent être remises en cause dans certains cas expressément
et limitativement prévus par la loi et donnent lieu au versement de la TVA
déduite au Trésor (ex : régularisations liées à la règle du butoir, liées à la règle
du prorata, liée à une cessation d’activité ou d’abandon de la qualité de
redevable de la TVA).
Emis le :
1 DEFINITION
Le compte 446 « Organismes internationaux » est ouvert par les entités,
généralement des ONG, qui concluent des conventions de financement de
projet directement avec des organismes internationaux. Sont alors
comptabilisées dans ce compte 446 toutes les opérations effectuées avec ces
organismes, à l’exception de celles faites en tant que fournisseur ou clients qui
sont inscrites respectivement aux comptes 40 « Fournisseurs » ou 41
« Clients ».
Dans ce contexte, le mode de fonctionnement de ce compte dépend des clauses
contractuelles et de l’organisation comptable prévu dans le cadre de la
convention conclue avec l’Organisme, et de la nature du projet financé ; en
effet l’entité soit agit en son propre nom, soit agit en simple mandataire du
bailleur.
Ce compte ne sera pas utilisé par SONATRACH.
Emis le :
1 DEFINITION
Le compte 447 « Autres impôts taxes et versements assimilés » concerne :
la taxe sur activité professionnelle (TAP)
les taxes sur activités pétrolières
les taxes de payages (plutôt péages non ?)
les droits d’enregistrements
les droits de douanes relatifs aux exportations
les autres impôts et taxes
la taxe sur activités polluantes dangereuses pour l’environnement
2 EVALUATION
Le montant à comptabiliser en charge correspond au montant des taxes. Il
correspond au montant à payer qui figure sur l’avis d’imposition et qui est
calculé à partir des éléments transmis sur ce même document administratif.
Les prélèvements obligatoires de toutes natures (notamment les impôts, taxes,
contributions,…) à la charge de l’entreprise constituent des charges de
l’exercice au cours duquel le fait générateur entraînant l’exigibilité, immédiate
ou différée, de ces prélèvements est intervenu.
Le fait générateur est le fait par lequel sont réalisées les conditions légales
nécessaires pour l’exigibilité de la taxe.
Le compte 447 « Autres impôts, taxes et versements assimilés » est crédité du
montant des impôts et taxes dues par l’entité par le débit des comptes de
charges intéressés.
Il est débité du montant des règlements effectués en contrepartie d’un compte
de trésorerie.
Emis le :
ETAT
CHARGES A PAYER ET PRODUITS A RECEVOIR
Applicable: 2010
1 DEFINITION
Le compte 448 « Etat- charges à payer et produits à recevoir » est mouvementé
à la clôture de l’exercice pour permettre l’enregistrement des charges et des
produits rattachables à l’exercice clos.
Il concerne notamment :
les charges à payer concernent les décalages entre les exercices
d’assiette et ceux d’exigibilité
les charges fiscales liées aux congés à payer
les charges fiscales liées aux primes d’intéressement
les charges fiscales liées aux gratifications à accorder au personnel
2 EVALUATION
Emis le :
GROUPES ET ASSOCIES
Applicable: 2010
1 DEFINITION
Emis le :
1 DEFINITION
La classe 46 « Comptes divers et créditeurs divers » enregistre les comptes de
tiers qui ne se trouvent pas dans les autres classes.
Ils enregistrent les créances et les dettes autres que celles enregistrées dans
les comptes spécifiques liés aux fournisseurs (40), aux clients (41), au
personnel (42), aux organismes sociaux (43), à l’Etat (44) et aux groupes et
associés (45).
Ils concernent :
Les créances sur cessions d’immobilisations (462)
Les créances sur cessions de valeurs mobilières (465)
Les dettes sur acquisitions de valeurs mobilières de placement (464)
Les autres comptes débiteurs ou créditeurs (467)
Les diverses charges à payer et produits à recevoir (468)
2 EVALUATION
Emis le :
1 DEFINITION
Ce compte est destiné à enregistrer :
des opérations qui, au moment de leur comptabilisation, ne peuvent être
inscrites de façon certaine dans un compte comptable
celles qui exigent une information complémentaire.
Toute opération portée au compte 47 est imputée au compte définitif dans les
plus brefs délais.
Il concerne :
les dépenses en attente d’imputation (476)
les recettes en attente d’imputation (477)
2 EVALUATION
Les comptes transitoires ou d’attente doivent être soldés à la clôture de
l’exercice. S’ils ne peuvent l’être, leurs soldes sont à joindre au bilan aux
opérations qu’ils concernent et, uniquement s’ils ont une importance
significative, information en est donnée en annexe.
Emis le :
LES CHARGES OU PRODUITS CONSTATES D’AVANCE
ET PROVISIONS
Applicable: 2010
1 DEFINITION
Les comptes de la classe 48 « Charges ou produits constatés d’avance et
provisions » permettent de rattacher à un exercice déterminé les charges et les
produits le concernant effectivement.
Les comptes de régularisation permettent ainsi de respecter le principe
d'indépendance des exercices.
1.1 Les provisions passifs courants (481)
Les provisions passifs courants sont des passifs dont le montant est incertain et
dont l’échéance se situe probablement dans les douze mois.
La provision est courante pour son intégralité (il ne s’agit pas d’un
reclassement entre courant et non courant).
1.2 Les charges constatées d’avance (486)
Les charges constatées d’avance sont des charges enregistrées au cours d’un
exercice mais qui correspondent à des achats de biens ou de services dont la
fourniture ou la prestation doit intervenir ultérieurement.
Elles constituent des actifs courants.
Elles doivent être exclues des charges de l’exercice écoulé pour être
transférées à la charge de l’exercice suivant.
Exemple : prime annuelle d’assurance payée au cours de l’exercice écoulé alors
qu’une fraction concerne l’exercice suivant.
1.3 Les produits comptabilisés d’avance (487)
Les produits comptabilisés d’avance sont des produits perçus ou comptabilisés
avant que les prestations et fournitures les justifiant aient été effectuées ou
fournies.
Ils constituent des passifs courants.
Ils doivent être exclus des produits de l’exercice écoulé pour être transférés
aux produits de l’exercice suivant.
Exemples : loyer encaissé d’avance au cours de l’exercice écoulé alors qu’une
fraction concerne l’exercice suivant.
2 EVALUATION
Le compte 487 est un compte transitoire qui ne trouve sa justification que pour
l’établissement du bilan de clôture. En conséquence, à l’ouverture de
l’exercice suivant, l’écriture d’ajustement doit être contre-passée.
Le compte 487 sera soldé et le compte de produit sera transféré à l’exercice au
cours duquel la prestation sera fournie.
Il existe 2 méthodes pour enregistrer les produits comptabilisés d’avance. Le
choix de l’une ou l’autre méthode est à effectuer globalement par
l’entreprise :
1ére méthode : les produits comptabilisés d’avance sont enregistrés à la
clôture.
2ème méthode : les produits comptabilisés d’avance sont enregistrés
directement au moment de l’enregistrement de la facture initiale pour la
fraction concernant l’exercice suivant. Il n’y a aucune écriture à
enregistrer à la clôture de l’exercice.
Dans les 2 méthodes, l’écriture de régularisation est à contre-passer au début
de l’exercice suivant, à la réouverture des comptes.
Emis le :
LES PERTES DE VALEUR
SUR COMPTES DE TIERS DEBITEURS
Applicable: 2010
1 DEFINITION
Les comptes de la classe 49 « Perte de valeur sur comptes de tiers »
concernent les pertes de valeur :
liées aux comptes clients (491)
liées aux comptes du groupe et sur associés (495)
liées aux débiteurs divers (496)
liées aux autres comptes de tiers (498)
En application du principe de prudence, une perte de valeur est constituée dès
qu’apparaît une perte probable dont les effets sont jugés réversibles.
Lorsque les effets sont jugés irréversibles, la créance est considérée comme
irrécouvrable et constatée immédiatement en perte.
Les causes de cette perte probable peuvent être diverses :
ancienneté
contestation
état probable de cessation de paiements
Les créances dont la valeur nominale de remboursement a diminué font
l’objet :
d’une charge si la diminution est définitive
d’une perte de valeur si la diminution est réversible
Constatation obligatoire des pertes de valeur : même en cas d’absence ou
d’insuffisance du bénéfice, il y a lieu de constater des pertes de valeur
nécessaires pour que les comptes annuels donnent une image fidèle du
patrimoine, de la situation financière et du résultat de l’entreprise.
Reprise obligatoire de pertes de valeur devenues sans objet : les pertes de
valeur sont annulées quand les raisons qui les ont motivées ont cessé d’exister.
2.1 Principes
Une entité apprécie à chaque date de clôture si sa créance sera recouvrée.
Si ce n’est pas le cas, l’entreprise constatera une perte de valeur pour la partie
non recouvrable de sa créance.
Au cours des exercices suivants, SONATRACH devra vérifier si cette perte de
valeur est toujours correctement estimée et si ce n’est pas le cas, il conviendra
de l’ajuster.
2.2 Pertes de valeur des comptes clients
Lors de l’inventaire, l’entreprise doit distinguer les créances irrécouvrables et
les créances douteuses des autres créances et apprécier le risque de non-
recouvrement.
Cette analyse peut être menée à partir de la balance nominative des clients.
Les pertes de valeur sur comptes de clients concernent les créances douteuses.
Une créance est douteuse lorsque son recouvrement est incertain en raison de
difficultés financières du débiteur. Ce sont des créances certaines dans leur
principe que l’entreprise possède à l’encontre de clients dont la solvabilité
apparaît douteuse ou avec lesquels l’entreprise est en litige.
Une créance est litigieuse lorsqu’elle est contestée par le débiteur et que, de
ce fait son recouvrement est compromis.
Cette perte probable doit être calculée sur le montant hors taxes.
Une estimation forfaitaire est admise si elle relève d’une méthode appropriée
et qu’elle soit faite avec une approximation suffisante. L’estimation doit être
faite créance par créance.
Une estimation globale (par référence au passé en fonction de l’ancienneté des
créances) est possible.
Une évaluation statistique est envisageable dès lors qu’elle prend en compte
les éléments propres à l’entreprise. Plus généralement, les pertes de valeur
sont déterminées en se référant à des données historiques.
Sommaire
2.1.2 Coût d’acquisition des VMP acquises à titre onéreux .................................. 220
Emis le :
1 INTRODUCTION
Les comptes financiers enregistrent les mouvements de valeurs en espèces,
chèques, coupons ainsi que les opérations réalisées avec les banques, les
prestations de services d’investissement…
Par extension, ils comprennent les comptes relatifs aux valeurs mobilières de
placement.
Les liquidités sont définies comme des espèces ou valeurs assimilables à des
espèces et, d’une manière générale, toutes les valeurs qui, en raison de leur
nature, sont immédiatement convertibles en espèces pour le montant nominal
(disponibilités).
Sont également compris dans les liquidités les bons qui, dès leur souscription,
sont remboursables à tout moment, ainsi que les comptes bancaires à terme
lorsqu’il est possible d’en disposer par anticipation.
Emis le :
1 DEFINITION
Les comptes de la classe 50 enregistrent les valeurs mobilières de placement.
Les valeurs mobilières de placement sont des actifs financiers acquis par
l’entité en vue de réaliser un gain en capital à brève échéance.
Ces actifs financiers s’opposent aux valeurs mobilières immobilisées qui sont
des titres acquis par l’entité en vue de les conserver durablement.
Par l’acquisition de titres, l’entreprise place temporairement sa trésorerie en
vue :
de lui converser sa valeur
d’une rentabilité :
due à la perception d’un revenu (dividendes, intérêts) et/ou
lors de la revente à la réalisation d’une plus-value.
Ce placement peut être transitoire ou permanent, spéculatif ou non spéculatif,
et n’a pas pour objectif d’assurer une influence particulière sur la société
émettrice des titres.
2 EVALUATION
2.1 Initiale
Emis le :
LES BANQUES,
ETABLISSEMENTS FINANCIERS ET ASSIMILES
Applicable: 2010
1 DEFINITION
Pour chaque compte financier dont elle est titulaire, l’entité utilise une
subdivision distincte du compte 51 « Banques, établissements financiers et
assimilés ».
Les mouvements débiteurs correspondent aux fonds reçus et les mouvements
créditeurs aux fonds décaissés.
Les intérêts courus non échus à la clôture de l’exercice sont portés dans le
compte 518 « Intérêts courus ».
Les concours financiers courants tels que les crédits sur escompte
s’enregistrent au débit du compte de banque concerné par le crédit du compte
519 « Avances bancaires ».
Les comptes bancaires à solde débiteur et les comptes à solde créditeur ne
peuvent être compensés.
2 EVALUATION
2.2.1 Principes
Le bilan ne doit enregistrer à la clôture de l’exercice que les opérations
constatées à cette date. La pratique qui consiste à anticiper les encaissements
reçus au début de l’exercice suivant, pour améliorer la présentation du bilan en
y faisant figurer des disponibilités supérieures à la réalité, est à proscrire.
Emis le :
1 DEFINITION
Les comptes de la classe 52 enregistrent les instruments financiers dérivés.
Ce sont des instruments financiers tels que les options, les contrats à terme (de
gré à gré) et les swaps de taux d’intérêts et de devises qui engendrent des
droits et des obligations qui ont pour effet de transférer entre les parties à
l’instrument un ou plusieurs des risques inhérents à un instrument financier
primaire sous-jacent.
Les instruments dérivés ne donnent pas lieu à un transfert de l’instrument
financier primaire sous-jacent au moment de la prise d’effet du contrat, et il
n’y a pas nécessairement transfert à l’échéance du contrat.
2 EVALUATION
2.1 Initiale
Les instruments dérivés acquis sont valorisés à leur coût l’acquisition. Ce
dernier intègre les coûts directement attribuables, incluant les frais de
courtages, les taxes non récupérables et les frais de banque, mais non compris
les dividendes et intérêts à recevoir non payés et courus avant l’acquisition.
Ils sont enregistrés au débit du compte 52 « Instruments financiers dérivés » en
distinguant éventuellement dans des sous-comptes la nature de ces instruments
(instruments financiers dérivés immédiatement négociables sur un marché
assurant la liquidité et la sécurité des transactions, instruments de couverture,
autres instruments financiers dérivés) en contrepartie des comptes financiers
concernés.
Emis le :
CAISSES
Applicable: 2010
1 DEFINITION
Les comptes de la classe 53 enregistrent les caisses qui sont des disponibilités
monétaires en espèces ou équivalents détenus par la société.
Leur solde est toujours débiteur ou nul.
L'existence d'un solde de caisse créditeur constitue une présomption
d'irrégularité de la comptabilité.
Lorsque cette anomalie se produit, il est donc nécessaire d'en rechercher les
causes à l'aide des pièces justificatives, afin de pouvoir rectifier le solde de la
caisse.
Si les causes ne peuvent en être trouvées, la comptabilité perd sa force
probante.
2 EVALUATION
2.1 Principes
Les caisses sont débitées du montant des espèces encaissées par l’entreprise.
Elles sont créditées du montant des espèces décaissées.
2.2 Caisses en devises
Ces monnaies sont converties en monnaie nationale sur la base du dernier cours
connu à la date :
de leur réception (valeur d’entrée)
de clôture de l’exercice (valeur au bilan), la différence entre la valeur
d’entrée constituant un gain de change ou une perte de change
de leur cession (valeur de sortie), la différence avec la valeur d’entrée
constituant un gain de change ou une perte de change.
Emis le :
1 DEFINITION
Les comptes de la classe 54 concernent les régies d’avance et les accréditifs.
Ce sont des procédés de comptabilisation déléguée, où des fonds sont gérés par
des comptables subordonnés, ou par des agents de l’entreprise, ou même par
des tiers.
Les régies d’avance sont des petites caisses confiées à des agents responsables
dénommés régisseurs, pour le paiement de menues dépenses, soit dans un but
de simplification administrative, soit parce que ces paiements ne supportent
aucun délai.
Les accréditifs sont des lettres de crédit remises par un banquier à son client,
pour lui permettre de toucher des fonds, ou de se faire ouvrir un crédit par une
autre banque, sur une autre place, pendant un certain délai, jusqu’à un certain
montant.
Par exemple, l’accréditif est accordé à l’agent d’une entreprise, pour couvrir
les besoins de trésorerie d’une succursale, ou d’un établissement, ou d’un
chantier.
2 EVALUATION
Le compte 541 est débité du montant des fonds remis aux régisseurs par le
crédit d’un compte de trésorerie.
Il est crédité :
du montant des dépenses effectuées pour le compte de l’entité par le
débit d’un compte de tiers ou de charges
du montant des reversements de fonds avancés par le débit d’un compte
de trésorerie
Le compte 542 enregistre les accréditifs ouverts dans les banques au nom d’un
tiers ou d’un agent de l’entité. Il est soldé à la réalisation de l’accréditif.
Emis le :
VIREMENTS INTERNES
Applicable: 2010
1 DEFINITION
Les comptes de la classe 58 concernent les virements internes.
Ce sont des comptes de passage utilisés pour la comptabilisation pratique
d’opérations aux termes desquelles ils doivent se trouver soldés.
Ils sont notamment destinés à permettre la centralisation, sans risque de
double emploi, des virements de fonds d’un compte de trésorerie (caisse ou
banque) à un autre compte de trésorerie (banque ou caisse) et, plus
généralement toute opération faisant l’objet d’un enregistrement dans un ou
plusieurs journaux auxiliaires.
Pour les virements internes entre comptes bancaires de l’entreprise, une
première écriture est enregistrée à l’émission de l’ordre de virement à la
banque A et la seconde est enregistrée à la réception de l’avis de crédit à la
banque B.
2 EVALUATION
Il n’y a pas d’évaluation particulière.
Ce compte doit être soldé à la clôture.
Emis le :
PERTES DE VALEUR
SUR ACTIFS FINANCIERS COURANTS
Applicable: 2010
1 DEFINITION
Les comptes de la classe 59 concernent les pertes de valeur sur actifs financiers
courants.
Un actif financier non valorisé à la juste valeur à la clôture de l’exercice est
déprécié si sa valeur comptable est supérieure à sa valeur recouvrable.
Les actifs financiers courant non évalués à leur juste valeur et devant donc être
soumis à un test de dépréciation afin de constater une éventuelle perte de
valeur correspondent :
aux créances auprès des banques, des établissements financiers et
assimilés
aux régies d’avances et accréditifs
2 EVALUATION
Une perte de valeur constate un amoindrissement de la valeur d’un élément
d’actif résultant de causes dont les effets ne sont pas jugés irréversibles.
Une entité apprécie à chaque date de clôture s’il existe un quelconque indice
montrant qu’un actif a pu perdre de la valeur. S’il existe un tel indice, l’entité
estime la valeur recouvrable de l’actif.
A chaque arrêté des comptes, l’entité apprécie aussi s’il existe un indice
montrant qu’une perte de valeur comptabilisée pour un actif au cours
d’exercices antérieurs n’existe plus ou a diminué. Si un tel indice existe,
l’entité estime également la valeur recouvrable de l’actif.
Il y aura constatation d’une perte de valeur lorsque la valeur recouvrable d’un
actif sera inférieure à sa valeur comptable.
Sommaire
4.1.1 Enregistrement des charges constatées d’avance sur l’exercice à clôturer ........ 250
4.1.2 Extourne de l’écriture de facture non parvenue sur l’exercice suivant ............ 250
4.1.3 Extourne de l’écriture d’avoir à recevoir sur l’exercice suivant .................... 251
4.1.1 Constatation en compte 600 de sorties de stocks autre que des marchandises ... 258
2.2.2 Transfert des comptes de charges par nature aux comptes d’achats ............... 265
3.1.2 Incorporation partielle des frais accessoires au coût d’entrée de stock ........... 265
2.2.1 Réaffectation des réductions commerciales de l’exercice : (solde du compte) ... 267
1.4 Les cotisations sociales aux organismes sociaux (compte 635) ............................ 280
MOINS VALUE SUR SORTIE D’ACTIF IMMOBILISES NON FINANCIERS .......... 304
1 DEFINITION ............................................................................................ 304
2.2 Mise au rebus ou destruction d’une immobilisation incorporelle ou corporelle ........ 305
3.4.3 Cas où la créance irrécouvrable n’a pas été portée au compte 416 et n’a pas été
constatée en perte de valeur .............................................................. 310
4.1 l’investissement net d’une entreprise dans une entité étrangère ........................ 323
4.3 Actifs financiers n’entrant pas dans le champ d’application des pertes de valeurs .... 332
4.4 Lors d’une perte définitive sur actif financier courant ..................................... 333
Emis le :
LES CHARGES
Applicable: 2010
1 DEFINITION
Les charges sont des diminutions d’avantages économiques survenues au cours
de la période comptable sous la forme :
de sorties ou de diminutions des valeurs des actifs
ou de survenance de dettes
Elles ont pour conséquence de faire diminuer les capitaux propres autrement
que par des distributions aux propriétaires du capital.
Les charges correspondent aux éléments :
qui ne répondent pas à la définition et aux critères de comptabilisation
d’un actif
qui répondent aux critères ci-dessus mais :
ne sont pas destinés à être utilisés sur plus d’un exercice
ne sont pas significatifs (seuil fixé par SONATRACH)
Elles comprennent également les dotations aux amortissements ou provisions et
les pertes de valeur.
Les compensations entre éléments de charges et éléments de produits dans le
compte de résultat ne sont pas autorisées sauf si cette compensation est
imposée ou autorisée par un texte comptable.
Les charges sont regroupées dans les comptes de gestion de la classe 6 qui sont
présentés dans le compte de résultat établi annuellement.
Les comptes de charges enregistrent :
à leur débit, des augmentations de charges
à leur crédit, des diminutions de charges
Un 9 en 3ème position indique qu’il s’agit d’un compte fonctionnant en sens
inverse du compte de regroupement.
Le compte de résultat fait partie des états financiers. Il récapitule les charges
et les produits propres à l’exercice, sans tenir compte de leur date
d’encaissement ou de paiement.
Le compte de résultat doit traduire de manière adéquate et complète la
réalité. L’image fidèle implique le respect des règles et des principes
comptables.
Les charges sont présentées dans le compte de résultat par nature et
éventuellement par fonction en annexe.
Une ventilation des charges en comptabilité par nature, sur la base de la
nomenclature de comptes est obligatoire.
Elles sont classées selon qu’elles sont liées à :
l’exploitation courante de SONATRACH : (comptes 60 à 65)
60 Achats consommés
61 Services extérieurs
62 Autres services extérieurs
63 Charges de personnel
64 Impôts, taxes et versements assimilés
65 Autres charges opérationnelles
à sa gestion financière : comptes 66 Charges financières
à ses opérations exceptionnelles : comptes 67 Eléments extraordinaires -
charges
aux dotations aux amortissements, aux provisions et aux pertes de
valeurs : comptes 68 (charges calculées)
à l’impôt sur ses résultats : comptes 69 Impôts sur les résultats et
assimilés
Les mêmes principes quant au fonctionnement des comptes s’appliquent dans
le cas où les charges de SONATRACH font l’objet d’une ventilation par fonction
et non exclusivement par nature.
En effet, les entreprises ont la possibilité de présenter dans l’annexe un
compte de résultat par fonction.
Elles utilisent alors, en plus de la nomenclature des comptes de charges par
nature, une nomenclature des charges par fonction adaptée à leur spécificité
et à leur besoin.
Dans la pratique, un système de comptabilité analytique permet de passer
d’une classification par nature à une classification par fonction et vice versa.
Les regroupements de charge rencontrés les plus fréquemment sont les
suivants :
regroupement par fonction économique ou par activités :
Emis le :
1 DEFINITION
Les comptes 60 « Achats consommés » sont destinés à enregistrer les
acquisitions de biens ou de services qui interviennent dans le cycle
d’exploitation de l’entreprise.
Les achats consommés sont donc des charges d’exploitation qui contribuent à la
formation du résultat opérationnel de l’exercice.
Ils sont regroupés au niveau des consommations de l’exercice pour le calcul de
la valeur ajoutée d’exploitation.
Les achats consommés enregistrés dans les comptes 60 regroupent à la fois :
les consommations (comptes 600, 601 et 602)
les achats de sous-traitance (comptes 604 et 605)
les achats non stockés ou non stockables (compte 607)
les frais accessoires d’achats (compte 608)
les rabais, remises, ristournes (compte 609)
2 EVALUATION
2.1 Initiale
La valeur constatée en charge est constituée du montant facturé par le tiers
(pour le net commercial et financier).
Les achats de biens et de prestations de services sont donc comptabilisés au
prix d’achat diminué :
des taxes récupérables (hors TVA lorsque celle-ci est déductible)
des rabais, remises, ristournes obtenus
des escomptes de règlement obtenus
Les charges constatées d’avance sont des actifs correspondant à des achats de
biens et de services dont la fourniture ou la prestation interviendra sur un
exercice ultérieur.
Aucune régularisation de TVA n’est à effectuer car sa déductibilité est
intervenue lors de l’enregistrement de la facture.
2.2.2 Charge à payer (facture non parvenue)
Une charge non enregistrée comptablement, alors qu’elle est relative à
l’exercice à clôturer, doit être comptabilisée sur ce même exercice.
La constatation de la charge sur l’exercice est opérée par le biais d’un compte
de « Fournisseur - facture non parvenue » (compte 408).
Elle constitue une charge à payer (passif certain) à comprendre dans les
charges de l’exercice si les 3 conditions suivantes sont réunies :
elle est nettement précisée quant à son objet même si son échéance ou
son montant est incertain
son échéance et son montant sont déterminables de façon fiable
elle a une vocation irrévocable ultérieurement à se transformer en dette
(obligation certaine vis-à-vis d’un tiers)
Les charges à payer sont des passifs certains correspondant à des achats de
biens ou des services dont la fourniture ou la prestation est intervenue sur la
période close, alors que la pièce justificative n’est pas encore établie.
2.2.3 Produit à recevoir (avoir à recevoir)
Un avoir non enregistré comptablement, alors qu’il est imputable à l’exercice à
clôturer, doit être comptabilisé sur ce même exercice.
La constatation de la diminution de charge sur l’exercice (avoir à recevoir) est
opérée par le biais d’un compte de « Fournisseurs débiteurs - avances et
acomptes versés, RRR à obtenir, autres créances » (compte 409).
Il s’agit ici d’un produit à recevoir qui constitue une diminution de charges,
Elle donne lieu à l’enregistrement, non pas d’une dette, mais d’une créance
fournisseur.
2.2.4 Points pour attention
Les comptes de consommations ne sont pas concernés par ces différentes
écritures étant donné qu’ils sont liés aux comptes de stocks. Le traitement des
régularisations à opérer sera explicité dans les pages suivantes.
Les éléments enregistrés en achats non stockables et non stockés
(comptabilisés au compte 607), lorsqu’ils ne sont pas consommés à la clôture
de l’exercice, sont inscrits en tant que charges constatées d'avance au débit du
compte 486.
Pour les achats libellés en devises : lorsqu’un décalage existe entre la date
d’inscription de la dette en compte de tiers et la date de règlement, la dette
enregistrée en compte fournisseur (et non le compte de charge de la classe 6
concerné par l’achat) est réévaluée sur la base du dernier cours de change
connu à la date de clôture.
Les pertes et les gains latents de change sont alors obligatoirement
comptabilisés en compte de résultat selon le cas :
en charge financière (666 « Perte de change ») dans le cas d’une perte
produit financiers (766 « Gain de change ») dans le cas d’un gain
Cette écriture ne sera pas contre-passée sur l’exercice suivant.
3 COMPTABILISATION
Selon le principe de comptabilité d’exercice (appelé aussi comptabilité
d’engagement ou comptabilité des droits constatés) : une charge est
comptabilisée sur la base des droits constatés, c’est-à-dire au moment de la
survenance de la transaction ou autres événements, et non quand interviennent
les flux monétaires correspondants.
Un achat de biens ou de prestations de services est réalisé dès que les parties
sont d’accord sur la chose et le prix.
Toutefois, l’acheteur ne devient redevable du prix et la dette ne devient
certaine que lors du transfert des risques et avantages inhérents à la propriété
du bien ou lors de la fourniture de la prestation.
La dette doit donc être comptabilisée à la réception des biens ou à la
constatation du service rendu (fourniture de la prestation).
Par simplification, elle est comptabilisée à la date de réception de la facture
établie par le fournisseur.
Les achats libellés en devises sont convertis en monnaie nationale (dinar
algérien) sur la base du cours de change à la date de l’accord des parties sur
l’opération conformément au principe de la convention de l’unité monétaire.
Par simplification, ils sont comptabilisés au cours du jour de la facturation ou,
pour des raisons pratiques, au cours du mois de comptabilisation de la facture
(choix à effectuer globalement par SONATRACH).
Emis le :
1 DEFINITION
Emis le :
LES FRAIS ACCESSOIRES D’ACHATS
PAYES A DES TIERS
Applicable: 2010
1 DEFINITION
Les frais accessoires d’achat sont :
soit des charges d’exploitation engagées lors de la réalisation
d’opérations d’achats de biens immobilisés, de biens stockés ou d’achats
non stockés par l’entreprise.
soit des charges d’exploitation engagées lors de la production
d’immobilisations ou de stocks fabriqués par l’entreprise
Il peut donc s’agir soit de frais internes à l’entreprise soit de charges payées à
des tiers qui sont directement ou indirectement liés aux achats.
Ces frais viennent s’ajouter à des dépenses principales et font en principe
partie du coût d’acquisition du bien.
2 EVALUATION
Lorsqu’ils sont payés à des tiers, les frais accessoires d’achat comprennent
notamment : les droits de douane et autres taxes, les frais et assurances de
transport, les rémunérations de transitaires, les commissions et courtages.
Les frais accessoires d’achat sont enregistrés différemment selon la catégorie
de bien concernée : immobilisation, bien stocké ou achat non stocké.
2.1 Evaluation initiale
Emis le :
RABAIS REMISES RISTOURNES
OBTENUS SUR ACHATS
Applicable: 2010
1 DEFINITION
Les réductions commerciales obtenues sur achats sont enregistrées en charge
d’exploitation, au compte 609 « Rabais, remises, ristournes obtenus sur
achats » par le débit du compte fournisseur concerné (compte 401). Elles
comprennent des :
Rabais : réductions pratiquées exceptionnellement sur le prix d’achat
préalablement convenu pour tenir compte de la nature du produit vendus
(ex : fin de séries) ou d’un incident survenu à l’occasion de la vente
pouvant porter atteinte aux intérêts de l’acheteur (ex : défaut de qualité
ou de conformité des objets achetés, retard dans la livraison…)
Remises : réductions pratiquées habituellement sur le prix courant
d’achat en raison de l’importance de l’achat ou de la profession de
l’acheteur. Elles sont généralement calculées par application d’un
pourcentage au prix courant d’achat.
Ristournes : réductions de prix calculées sur l’ensemble des opérations
faites avec le même tiers pour une période déterminée (trimestre,
semestre, année). Elles ont pour but de finaliser le client
Le compte 609 « Rabais, remises, ristournes obtenus sur achats » présente un
solde créditeur, à la différence des autres comptes de charges d’exploitation
de la classe 60 « Achats consommés ».
Le 6 en première position indique qu’il s’agit d’un compte de charge : cela
concerne les achats. Le 9 en 3 ème position indique qu’il s’agit d’un compte
fonctionnant en sens inverse du compte de rattachement. Ici, il s’agit d’une
réduction de charge.
Une réduction commerciale obtenue sur achat peut être portée sur :
la facture initiale, en déduction du prix d’achat : la réduction est dite
« sur facture ». C’est généralement le cas de la remise
Emis le :
LES SERVICES EXTERIEURS ET
AUTRES SERVICES EXTERIEURS
Applicable: 2010
1 DEFINITION
Le compte 61 « Services extérieurs » et le compte 62 « Autres services
extérieurs » enregistrent tous deux (par leur débit) les charges externes autres
que les achats en provenance des tiers.
Il s’agit de charges générées par une prestation de service assurée par un tiers
extérieur à l’entreprise.
Le grand nombre de catégories de charges constituant les charges externes ont
conduit à l’utilisation de ces 2 comptes, sans distinction précise, pour retracer
l’ensemble des relations que l’entreprise peut engager avec divers prestataires.
Les services sont des charges d’exploitation directement consommées par
SONATRACH et liées à son activité normale.
Ils contribuent à la formation du résultat opérationnel de l’exercice et sont
généralement regroupés sur une même ligne.
2 EVALUATION
2.1 Initiale
Les comptes de services extérieurs et autres services extérieurs ont chacun leur
spécificité.
Nous ne pouvons expliquer leur évaluation de manière générale.
L’évaluation liée à la nature spécifique de chaque compte sera abordée lors de
l’analyse de chaque sous compte dans le manuel de comptabilité générale.
2.2 A la clôture
Les opérations d’inventaire permettent l’établissement des états financiers en
respectant les principes d’image fidèle du patrimoine, d’indépendance des
exercices et de prudence.
Chaque exercice comptable est indépendant des autres. Cela suppose de
rattacher les charges à l’exercice concerné et à celui-là seulement. Les dates
d'encaissement ou de paiement ne sont pas des critères de rattachement.
2.2.1 Opérations d’inventaire
Le résultat doit tenir compte des charges qui ont pris naissance au cours de
l’exercice même si elles sont connues postérieurement à la date de clôture,
entre la date de clôture de l’exercice et celle de l’établissement des états
financiers.
Au cours de cette période, à cheval entre 2 exercices, deux types
d’événements, aussi bien favorable que défavorable peuvent survenir :
ceux qui contribuent à confirmer des situations qui existaient à la date
de clôture (liés à des circonstances existant à la date de clôture). Ils
donnent lieu à des ajustements ou écritures comptables : il convient de
rattacher ces événements à l’exercice clos dans la mesure où ils
contribuent à fournir des informations permettant une meilleure
estimation des passifs existant à la clôture de l’exercice
ceux qui indiquent des situations apparues postérieurement à la date de
clôture. Ils ne donnent pas lieu à des ajustements mais peuvent donner
lieu à une information dans l’annexe
2.2.2 Les écritures de régularisation
Les charges sont présentées dans le compte de résultat de exercice au cours
duquel elles ont été engagées, dès lors que leur coût ou leur valeur peuvent
être évaluées de façon fiable.
Les écritures de régularisations (appelées écritures de redressement, ou plus
généralement écritures d’inventaire) permettent d’ajuster les comptes de
charges à la clôture.
2.2.2.1 Charge constatée d’avance
Une charge enregistrée comptablement sur l’exercice à clôturer, alors qu’elle
est relative à l’exercice suivant, doit être ajustée :
Il s’agit ici d’un produit à recevoir qui constitue une diminution de charges. Il
donne lieu à l’enregistrement, non pas d’une dette, mais d’une créance
fournisseur, tout en respectant le principe de prudence étant donné que l’avoir
ne sera enregistré qu’au cours de l’exercice suivant.
Le compte de charge concerné est comptabilisé pour le montant hors taxe ou
TTC selon que l’opération est soumise à la TVA déductible ou non. Un compte
de TVA spécifique 44586 « TVA à régulariser » est utilisé pour enregistrer le
montant de la TVA déductible (si l’opération est soumise à la TVA déductible).
3 COMPTABILISATION
3.1 Initiale
3.2 Ecritures
Un avoir est comptabilisé de manière différente selon qu’il s’agit :
d’une erreur dans la facturation : il s’enregistre au crédit du compte de
charge concerné (écriture en sens inverse de l’enregistrement initiale)
d’une remise, d’un rabais ou d’une ristourne « hors factures » relatives
aux prestations de services s’enregistrent respectivement dans les
comptes :
619 « Rabais, remises, ristournes sur services extérieurs »
629 « Rabais, remises, ristournes sur autres services extérieurs »
Ces réductions commerciales sont enregistrées dans les mêmes conditions
que celles définies au compte 609. Elles concernent ici les réductions
obtenues sur des charges de services extérieurs.
Les comptes 619 et 629 ne sont à utiliser que dans le cas de remises
commerciales émises sur une facture d’avoir (postérieurement à la
facture initiale).
Ce peut être le cas quand le fournisseur est amené à accorder une remise
non prévue initialement, ou oubliée sur la facture initiale, ou encore un
rabais pour non conformité à la commande ou enfin une ristourne en fin
d’année.
Le 6 en première position indique qu’il s’agit d’un compte de charge :
cela concerne ici les services extérieurs. Le 9 en 3 ème position indique
qu’il s’agit d’un compte fonctionnant en sens inverse du compte de
regroupement (61 : services extérieurs, 62 : autres services extérieurs).
Il s’enregistre alors au crédit du compte 619 ou 629 « Rabais, remises,
ristournes obtenus » (et non en compte de charge par nature) par le
débit du compte fournisseur concerné :
d’un escompte de règlement : dans le cas où le règlement intervient
avant la date prévue dans les conditions générales de vente, il s’agit
d’un produit financier à enregistrer au compte 7682 « Escomptes
obtenus » :
Les avances et acomptes versés en monnaie nationale et étrangères (sur dette
non encore facturée) ne sont pas enregistrées en compte de charges : elles sont
comptabilisées au débit du compte 409 « Fournisseurs – avances et acomptes
versés sur commandes ».
3.3 A la clôture
Elles ne peuvent pas faire l’objet d’une provision pour charge à la clôture, et
ce, même si la décision d’engager les travaux a été prise avant la date de
clôture ou a fait l’objet d’un contrat signé ou d’un devis accepté à cette date
sauf si ces dépenses sont liées :
à la remise en état de site
à la dépollution et aux risques environnementaux
Les dépenses d’entretien constituent des coûts de fonctionnement à
comptabiliser lorsqu’ils sont encourus.
En ce qui concerne les travaux de réparation non immobilisables, l’entreprise
pouvant éviter ces dépenses futures (en remplaçant le matériel endommagé), il
n’existe pas à la clôture d’obligation actuelle et aucune provision ne peut donc
être constatée.
Les conditions de comptabilisation d’un passif ne sont pas remplies : bien que
la sortie de ressources soit probable, l’entreprise attend une contrepartie
correspondant à la réalisation des travaux attendue sur l’exercice suivant.
En revanche, une dépréciation du matériel endommagé peut être constituée.
4.2 Charge concernant les exercices antérieurs
Conformément au principe de séparation des exercices, il y a lieu de passer 2
écritures à la fois :
la charge est enregistrée au débit du compte de charge par nature, par
le crédit d’un compte de trésorerie ou d’un compte fournisseur
la charge hors exploitation est constatée au débit du compte 65 charges
par le crédit du compte 79 transfert de charges de production : si la
charge est comptabilisée au débit des comptes 61,62
Ainsi le compte de charge par nature est compensé par le compte 79 au niveau
du compte de résultat.
Le débit du compte 65 aura une influence sur le compte de résultat, lors du
regroupement des charges et des produits au compte de résultat.
Emis le :
1 DEFINITION
Les comptes de la classe 63 retracent les relations de SONATRACH avec le
personnel et les organismes sociaux.
Les charges enregistrées dans les comptes 63 « Charges de personnel »
regroupent à la fois :
1.1 Les rémunérations du personnel (compte 631)
Les charges enregistrées en compte 631 comprennent les rémunérations du
personnel et celles des dirigeants sociaux.
1.1.1 Les rémunérations des salariés
Les opérations concernant les salaires peuvent être schématisées ainsi :
Schéma des calculs et paiements des salaires
Salaire brut Salaire net au salarié
L’entreprise Retenues sociales aux organismes sociaux
verse
Retenues fiscales à l’administration fiscale
D’autres retenues peuvent être
opérées sur le salaire brut :
Les avances et acomptes
Les oppositions de tiers
Les fonds aux œuvres sociales
Charges Charges sociales aux organismes sociaux
patronales
1 DEFINITION
Les avantages du personnel peuvent être classés dans les 4 catégories
suivantes :
avantages à court terme : salaires, rémunérations, cotisations de
sécurité sociale, absence rémunérées à court terme (congés payés et
congés maladie), primes, intéressement, avantages en nature (appelés
encore « avantages non monétaires » tels que le logement, les voitures
et les biens ou services gratuits ou subventionnés).
Ils sont dus intégralement dans les 12 mois suivant la fin de l’exercice et
comptabilisés immédiatement. Ils peuvent faire l’objet de charges à
payer à la clôture de l’exercice.
avantages postérieurs à l’emploi (autres que les indemnités de rupture
du contrat de travail et les avantages sur capitaux propres) : pensions et
autres prestations de retraite, assurance-vie postérieure à l'emploi,
couverture médicale postérieure à l'emploi..
Ils sont classés en régimes à cotisations définies ou en régimes à
prestations définies selon la réalité économique du régime.
Ils sont payables postérieurement à la cessation de l'emploi et font
l’objet de provisions en cas de régime à prestations définies.
Les engagements de retraite sont des avantages postérieurs à l’emploi.
Les avantages similaires sont des avantages postérieurs à l’emploi versés
aux salariés autres que les retraites (ex : assurance, mutuelles).
autres avantages à long terme : congés liés à l'ancienneté et autres
avantages liés à l'ancienneté (médaille du travail)... Ils comprennent
également l’intéressement différé et les primes différées.
Ils sont payable 12 mois ou plus après la fin de l’exercice et sont
comptabilisés de manière similaire à celle des avantages postérieurs à
l’emploi avec toutefois plusieurs simplifications.
2 EVALUATION
2.2 A la clôture
L’annexe doit également donner le détail des produits à recevoir et des charges
à payer rattachés aux postes de créances et de dettes.
3 POINTS POUR ATTENTION
Emis le :
LA PARTICIPATION
Applicable: 2010
1 DEFINITION
Elle est alors comptabilisée au passif à la date de l’acquisition des droits et est
évaluée à la valeur actuelle de l’obligation à la date de clôture.
2.2 Exercice suivant
Après l’approbation des comptes par l’Assemblée Générale, les ajustements
nécessaires entre la charge à payer et la participation effective sont effectués
par le débit du compte 633 « Participation des salariés aux résultats ».
2.2.1.1 Paiement de la participation
Lors du versement au salarié, le compte 4284 « Personnel – charges à payer sur
participation aux résultats » est soldé en contrepartie du compte de personnel
intéressé (compte 423) et des comptes des organismes sociaux (comptes 43) et
fiscaux concernés (comptes 442).
3 COMPTABILISATION DE LA PARTICIPATION
La participation est par nature un élément du résultat ordinaire à enregistrer
parmi les charges de personnel si l’on privilégie sa nature comptable.
Elle peut cependant être inscrite dans une subdivision du compte 69 si l’on
privilégie sa nature économique.
Elle est regroupée dans le compte de résultat de SONATRACH au niveau des
traitements et salaires.
Une subdivision du compte 63 est utilisée pour l’enregistrement comptable car
les sommes versées aux salariés au titre de la participation n’ont pas du point
de vue social le caractère de salaires.
3.1 Comptabilisation initiale
3.1.1 En cas d’avance sur prime
Ces avances sont à enregistrer au débit du compte 425 « Avances et comptes »
par le crédit d’un compte de trésorerie.
3.2 A la clôture
3.2.1 Régularisation de fin d’exercice : charge à payer
Le compte 4284 « Personnel – charges à payer sur participation aux résultats »,
est mouvementé à la clôture de l’exercice pour permettre l’enregistrement des
charges rattachables à l’exercice.
La dette est donc inscrite :
au crédit du compte 4284 « personnel - charges à payer sur participation
aux résultats »
par le débit du compte 633 « Participation des salariés aux résultats »
Emis le :
LES IMPOTS, TAXES
ET VERSEMENTS ASSIMILES
Applicable: 2010
1 DEFINITION
Les comptes de la classe 64 « Impôts, taxes et versements assimilés »
enregistrent les divers impôts et taxes à la charge de SONATRACH, à
l’exception de l’impôt sur les bénéfices qui se constate au compte 69 « Autres
impôts sur les résultats et assimilés ».
Les comptes 64 viennent s’inscrire dans les charges d’exploitation du compte
de résultat où une ligne « Impôts, taxes et versements assimilés » est
spécialement prévue à cet effet.
Ces comptes retracent les différents flux relatifs aux impôts et taxes qui
s’organisent entre SONATRACH et l’Etat.
Les impôts, taxes et versements assimilés sont des charges correspondant :
d’une part, à des versements obligatoires à l’Etat et aux collectivités
locales pour subvenir aux dépenses publiques
d’autre part, à des versements institués par l’autorité publique
notamment pour le financement d’actions d’intérêt économique ou social
Un impôt ou contribution résulte de l’appellation retenue par le législateur
pour qualifier l’impôt qu’il établit.
Il est défini comme un prélèvement pécuniaire obligatoire effectué par voie
d’autorité, à titre définitif, sans contrepartie déterminée, en vue d’assurer le
financement des charges publiques de l’Etat, des collectivités territoriales et
des établissements publics administratifs et la réalisation d’objectifs
économiques et sociaux fixés par la puissance public.
L'impôt est obligatoirement établi par la loi qui en fixe les éléments
essentiels : assiette, taux et modalités de recouvrement.
Une taxe représente le coût d’un service rendu par la collectivité qui la
perçoit. Ce caractère restrictif n’est guère respecté. Dans la pratique le terme
taxe est devenu synonyme d’impôt.
2 EVALUATION
Emis le :
1 DEFINITION
Les éléments par nature figurant dans le compte 65 « Autres charges
opérationnelles » sont réputés être constitutifs du résultat des activités
ordinaires de SONATRACH.
Les autres charges opérationnelles comprennent :
les charges d’exploitation qui ne sont pas considérées comme des
consommations intermédiaires pour le calcul de la valeur ajoutée de
l’entreprise
les opérations d’exploitation réalisées par l’intermédiaire de sociétés en
participation
les diverses autres charges de gestion courante qui ne se rapportent pas
à l’exploitation normale de l’entreprise d’une part, et les charges qui ne
concernent pas l’exercice en cours d’autre part.
2 EVALUATION ET COMPTABILISATION
Les comptes de la classe « 65 » ont chacun leur spécificité.
Nous ne pouvons expliquer leur évaluation de manière générale.
L’évaluation et la comptabilisation spécifique à chaque compte seront abordées
lors de l’analyse de chaque sous compte dans le manuel de comptabilité
générale.
Certains comptes, de part leur nature, sont abordés plus précisément dans les
pages suivantes : il s’agit des moins-value sur sortie d’actifs immobilisés non
financiers (compte 652) comptabilisés directement en compte de résultat, des
pertes sur créances irrécouvrables (compte 654), de la quote-part de résultat
sur opérations faites en commun (compte 655), les dotations exceptionnelles
aux amortissements comptables et dérogatoires (comptes 657).
Le traitement des jetons de présence (compte 653) est abordé au niveau des
comptes de charges de personnel de la classe 63 dans le manuel des principes,
(se reporter à ce compte).
Emis le :
MOINS VALUE SUR
SORTIE D’ACTIF IMMOBILISES NON FINANCIERS
Applicable: 2010
1 DEFINITION
Les actifs immobilisés non financiers sont des actifs non courants autres que les
immobilisations financières.
Ils comprennent les immobilisations incorporelles et corporelles enregistrées
respectivement aux comptes 20 « Immobilisations incorporelles » et 21
« Immobilisations corporelles ».
La sortie d’une immobilisation du patrimoine de l’entreprise, qu’elle résulte
d’une cession à un tiers, volontaire (vente, donation) ou forcée (expropriation,
expulsion, confiscation…) ou d’un simple retrait d’actif volontaire (destruction,
mise au rebut, achat d’une immobilisation neuve avec reprise du matériel
usagé…) ou forcé (incendie, col…) entraîne :
son retrait du bilan
en cas de cession à un tiers, une créance sur celui-ci du montant du prix
de cession
la constatation d’une plus ou moins value provenant de la sortie de
l’immobilisation de l’actif
Il y a moins-value (ou perte) lorsque la valeur réelle d’un élément de l’actif
atteint un montant inférieur à celui de sa valeur nette comptable (valeur
d’origine diminuée des amortissements et des pertes de valeurs pratiqués).
2 EVALUATION
Emis le :
1 DEFINITION
L’irrécouvrabilité d’une créance résulte du caractère définitif de sa perte du
fait du débiteur.
Il peut s’agir de la disparition du tiers, de poursuites engagées infructueuses,
d’une l’action en contentieux ou simplement de la relance vaine par
l’entreprise lorsqu’il s’agit de petites factures ne justifiant pas le coût d’une
procédure.
Le compte 654 est utilisé pour enregistrer les pertes irrécouvrables qui
présentent un caractère habituel eu égard à la nature de l’activité de
SONATRACH.
Il ne concerne pas le montant des créances irrécouvrables liées à des
participations et le montant des pertes relatives à des opérations financières
qui sont, de par leur nature, à enregistrer en charges financières.
2 EVALUATION
Emis le :
QUOTE-PART DE RESULTAT SUR OPERATIONS
FAITES EN COMMUN
Applicable: 2010
1 DEFINITION
Les opérations faites en commun ou les communautés d’intérêt dans le cadre
d’une société en participation ou assimilés (groupement, joint-venture)
correspondent à un accord contractuel par lequel deux parties ou plus
conviennent d’exercer une activité économique sous contrôle conjoint.
Le contrôle conjoint résulte d’un accord contractuel. Il correspond au partage
du contrôle d’une activité économique.
Une société en participation (SEP) est une forme de collaboration, une société
volontairement non immatriculée comportant tous les éléments du contrat de
société. Elle n’a donc pas la personnalité morale (pas sujet de droit). Elle se
prouve par tous moyens.
Le contrat de société peut être verbal (aucune formalité n’est imposée par la
loi). En pratique un écrit est cependant nécessaire pour préciser les droits et
obligations des participants (associés) et pour formaliser les modalités de
répartition des bénéfices et des pertes réalisés par le groupement.
Il n’y a donc pas création d’une société : ce sont les participants qui ont des
droits et obligations. La société en participation ne peut pas prendre des
engagements en son nom.
La société en participation n’a pas de patrimoine social. Tous les apports sont
autorisés (en industrie, en numéraire, en nature) sauf les apports en propriété.
Chaque participant reste propriétaire de ses apports et à la fin du chantier,
chacun récupère ce qu’il a apporté. Les comptes sont soldés et le partage du
bénéfice est effectué.
La durée d’une société en participation peut être déterminée ou non. Si elle
est indéterminée, il est possible de dissoudre la société à tout moment.
La société en participation peut être :
une société occulte, non révélée au tiers. Dans ce cas, seul le gérant
agit et conclu des actes. Il est le seul engagé aux yeux des tiers.
une société ostensible, connu des tiers. Ces derniers peuvent alors se
retourner contre les associés participants.
Dans tous les cas, le gérant (personne physique ou morale) traite en son nom
personnel à l’égard des tiers. A l’égard des participants, il est tenu responsable
de respecter le pacte social, d’agir dans l’intérêt social et de rendre compte de
sa gestion. Il peut exiger la réalisation des apports et la contribution aux pertes
des associés. Il peut y avoir plusieurs gérants.
2 EVALUATION
L’enregistrement des opérations faites en commun chez chacun des
coparticipants dépend des clauses contractuelles et de l’organisation
comptable prévue par les coparticipants.
La comptabilité des opérations faites en commun peut être tenue par un
gérant, seul juridiquement connu des tiers.
Les charges et les produits des opérations faites en commun sont alors compris
dans les charges et produits de ce gérant. Chacun des autres coparticipants
enregistre en produits ou en charges uniquement la quote-part de résultat lui
revenant.
Le compte 458 « Associés, opérations faites en commun ou en groupement »
enregistre les mises de fonds entre coparticipants.
A la clôture, le résultat est calculé et réparti entre les différents participants
selon les modalités définies dans le pacte social.
La quote-part des résultats revenant aux autres coparticipants est enregistrée
dans la comptabilité du gérant :
au débit du compte de charge 655 « Quote-part de résultat sur
opérations faites en commun » par le crédit du compte 458 s’il s’agit
d’un bénéfice
au crédit du compte de produit 755 « Quote-part de résultat sur
opérations faites en commun » par le débit du compte 458 s’il s’agit
d’une perte
Symétriquement à la comptabilité du gérant, la quote-part de résultat revenant
à chaque participant non gérant est enregistrée dans leur comptabilité aux
comptes 755 (s’il s’agit d’un bénéfice) ou 655 (s’il s’agit d’une perte) par le
débit ou le crédit du compte 458.
Dans le cas où les opérations faites en commun impliquent le contrôle conjoint
et la copropriété d’un ou plusieurs actifs : chaque coparticipant comptabilise
en plus de sa quote-part des produits et charges, une quote-part des actifs et
passifs.
Dans le cas où les opérations en commun sont effectuées dans le cadre d’une
entité séparée dans laquelle chaque coparticipant détient une participation :
les coparticipants comptabilisent chacun la quote-part leur revenant dans les
actifs, les passifs, le résultat, les charges, les produits et les flux de trésorerie
de l’entité commune.
Emis le :
1 DEFINITION
2 EVALUATION
Emis le :
CHARGES FINANCIERES
Applicable: 2010
1 DEFINITION
Les éléments par nature figurant dans le compte 66 « Charges financières »
sont distingués des autres charges afin que le compte de résultat puisse faire
apparaître le résultat financier de SONATRACH.
L’activité financière n’est pas considérée comme une activité de production.
De plus, le résultat financier facilite la comparaison des performances entre les
entités dont les politiques de financement sont différentes. Il met en évidence
la part prise par la gestion financière dans la formation du résultat.
Les charges financières comprennent :
les intérêts des emprunts
les intérêts versés aux banques et organismes financiers au titre des
comptes ouverts pour l’entreprise
les pertes financières supportées par SONATRACH à l’occasion de diverses
opérations : pertes sur créances liées à des participations, pertes de
change et pertes nettes sur cession d’actifs financiers
les écarts d’évaluation sur actifs financiers – moins values (écarts
négatifs constatés à la clôture sur certains instruments financiers évalués
à la juste valeur)
les escomptes de règlement consentis aux clients en dehors des factures
émises : ils entrent dans cette catégorie car ils sont liés à l’opération
financière et non à celle de vente de produits ou de services
2 EVALUATION ET COMPTABILISATION
Les comptes de la classe « 66 » ont chacun leur spécificité.
Nous ne pouvons expliquer leur évaluation de manière générale.
L’évaluation et la comptabilisation spécifique à chaque compte seront abordées
lors de l’analyse de chaque sous compte dans le manuel de comptabilité
générale.
Certains comptes, de part leur nature, sont abordés plus précisément dans les
pages suivantes : il s’agit notamment des pertes de change et des escomptes de
règlement.
Le traitement des charges financières (compte 661) est abordé au niveau des
comptes d’emprunt de la classe 1 dans le manuel des principes comptables.
Emis le :
PERTES DE CHANGE
Applicable: 2010
1 DEFINITION
Conformément au principe de convention de l’unité monétaire : une charge
libellée en devises est obligatoirement convertie en monnaie nationale (dinar
algérien) qui représente la monnaie de fonctionnement de SONATRACH.
Les fluctuations des devises ont une incidence sur l’évaluation des postes de
l’actif et du passif du bilan.
Il convient de distinguer :
les éléments monétaires du bilan constitués par des opérations
commerciales (comptes de créances et de dettes) et financières
(liquidités : comptes de banque et caisse en devises, comptes courants,
emprunts et prêts)
les éléments non monétaires du bilan constitués par les immobilisations
incorporelles et corporelles et les stocks
Tous ces éléments sont inscrits au bilan en dinar algérien et font l’objet d’une
conversion initiale en monnaie nationale.
Cependant, à la clôture, l’incidence des variations de change sera traitée
différemment selon qu’il s’agit d’éléments monétaires ou non :
le coût historique des éléments non monétaires ne change pas une fois
que la conversion initiale en dinar algérien a été effectuée. Ils ne font
donc pas l’objet d’ajustements de variations de change à la clôture des
exercices comptables
Seuls les éléments monétaires font l’objet d’ajustements de variations
de change
2 EVALUATION
Les différences entre les valeurs initialement inscrites dans les comptes (coûts
historiques) et celles résultant de la conversion à la date d’inventaire
augmentent ou diminuent les montants initiaux.
Les pertes de change constatées à la clôture constituent des pertes latentes.
Elles sont à inscrire dans les charges financières de l’exercice. Intervenant
directement dans la formation du résultat, elles ne font donc pas l’objet de
provisions.
2.4 Lors du dénouement de l’opération sur l’exercice suivant
Lors du dénouement de l’opération, les encaissements ou les paiements
convertis en monnaie national sont comparés à la valeur d’origine réajustée à
la clôture de l’exercice précédent : cela entraîne des pertes et gains de change
comptabilisés aux comptes 666 « Pertes de change » ou 766 « Gains de
change ».
3 COMPTABILISATION
Les pertes de change réalisées lors du dénouement de l’opération sont
comptabilisées au compte 666 « Perte de change ».
A la clôture, les pertes de change latentes sont obligatoirement comptabilisées
en compte de résultat au compte 666 « Perte de change ».
Ainsi par exemple, si l’entreprise réalise une perte de change latente :
une diminution de la créance client est enregistrée au crédit du compte
client par le débit d’une perte de change
une augmentation de la dette fournisseur est enregistrée au crédit du
compte fournisseur par le débit d’une perte de change
Cette écriture n’est pas contre-passée sur l’exercice suivant.
Les pertes de change sont systématiquement comptabilisées sous réserve de
certaines limitations.
En effet, lorsque l’opération traitée en devises est assortie par l’entité d’une
opération symétrique destinée à couvrir les conséquences de la fluctuation du
change, appelée couverture de change, les profits et pertes de change ne sont
comptabilisés en compte de résultat qu’à concurrence du risque non couvert.
La comptabilisation de pertes de change latent à la clôture doit être effectuée
selon des critères objectifs, neutres et raisonnables : la comptabilisation est
effectuée par référence au dernier cours de change connu à la date de clôture.
Cette comptabilisation permet de rattacher les charges aux exercices
concernés et à ceux-là seulement dans le respect du principe de séparation des
exercices.
Emis le :
ESCOMPTES ACCORDES
Applicable: 2010
1 DEFINITION
Les réductions financières accordées sur vente de biens et de services peuvent
être enregistrées en charges financières, au compte 6683 « Escomptes
accordés » par le débit du compte de client concerné (compte 411).
Une réduction financière est une réduction accordée quand le règlement
intervient avant la date prévue dans les conditions générale de vente (avant le
délai normal prévu).
Une réduction financière accordée sur vente peut être portée sur :
la facture initiale, en déduction du prix d’achat : la réduction est dite
« sur facture ».
un document émis postérieurement à la facture, c’est-à-dire une facture
d’avoir : la réduction est dite « hors facture ».
2 EVALUATION
La valeur constatée en comptabilité est constituée du montant de l’escompte
accordé au tiers.
La facture doit mentionner les conditions d’escompte applicables en cas de
paiement à une date antérieure à celle résultant de l’application des conditions
générales de vente.
3 COMPTABILISATION
Le traitement comptable des réductions financières accordées sur vente est
différent selon que :
leur montant figure sur la facture initiale (sur facture) : les réductions ne
sont pas comptabilisées dans un compte spécifique. Seul le net
commercial (montant brut diminué des réductions) est comptabilisé.
Emis le :
1 DEFINITION
Le résultat extraordinaire résulte de produits et charges correspondants à des
événements ou à des transactions clairement distincts de l’activité ordinaire de
l’entité et présentant un caractère exceptionnel (tels qu’expropriations,
catastrophe naturelle et imprévisible).
Le compte 67 « Eléments extraordinaires - charges » n’est utilisé que dans
des circonstances exceptionnelles pour l’enregistrement d’opérations
extraordinaires comme par exemple :
en cas d’expropriation
en cas de catastrophe naturelle imprévisible.
L’existence de ce compte se justifie du fait que la nature et le montant de
chaque élément extraordinaire doivent être indiqué séparément au niveau des
états financiers.
Emis le :
LES DOTATIONS AUX AMORTISSEMENTS
PERTES DE VALEUR ET PROVISIONS
Applicable: 2010
1 DEFINITION
Les dotations aux amortissements, pertes de valeurs et provisions se
différencient, de par leur nature, des autres charges du compte de résultat :
elles représentent des charges calculées.
Les comptes de dotation suivent la classification des éléments au bilan et se
subdivisent en :
dotations - actifs non courants pour les immobilisations incorporelles
corporelles et les provisions non courantes
dotations - actifs courants pour les stocks, les comptes de tiers et les
provisions courantes (dotations d’exploitation)
dotations - actifs financiers pour les actifs financiers évalués au coût
amorti et les provisions financières courantes (dotations financières)
La contrepartie des comptes de dotation est :
soit un actif : les amortissements et les pertes de valeur figurent à l’actif
du bilan en soustraction des comptes concernés afin d’obtenir la valeur
nette comptable (comptes 28 pour les amortissements et selon la nature
du bien : 29, 39, 49, 59 pour les pertes de valeurs)
soit un passif : les provisions figurent au passif du bilan directement pour
leur montant net (comptes 15 pour les provisions classées en non courant
et 481 pour celles en classées en courant)
Les actifs non courants sont :
des actifs destinés à être utilisés d’une manière continue pour les besoins
des activités de l’entreprise tels que les immobilisations corporelles ou
incorporelles
ou des actifs détenus à des fins de placement à long terme ou qui ne sont
pas destinés à être réalisés dans les 12 mois à compter de la date de
clôture.
2 EVALUATION
Sommaire
4.1.1 Enregistrement des produits constatés d’avance sur l’exercice à clôturer ........ 345
4.1.2 Extourne de l’écriture de facture non établie sur l’exercice suivant ............... 345
4.1.3 Extourne de l’écriture d’avoir à établir sur l’exercice suivant ...................... 346
2.1 Frais attribuables et non attribuables pour les actifs incorporels ........................ 353
2.2 Frais attribuables et non attribuables pour les actifs corporels ........................... 354
PLUS VALUE SUR SORTIE D’ACTIFS IMMOBILISES NON FINANCIERS ........... 358
1 DEFINITION ............................................................................................ 358
3.1 Répartition du résultat de la SEP entre les différents participants ....................... 365
4.1 l’investissement net d’une entreprise dans une entité étrangère ........................ 370
MANUELDES PRINCIPES
Emis le :
LES PRODUITS
Applicable: 2010
1 DEFINITION
Les produits d’un exercice correspondent à l’accroissement d’avantages
économiques au cours de l’exercice sous forme d’entrées ou d’accroissements
d’actifs ou de diminutions de passifs.
Ils ont pour effet d’augmenter les capitaux propres autrement que par des
augmentations provenant des apports des participants aux capitaux propres.
Les compensations entre éléments de charges et éléments de produits dans le
compte de résultat ne sont pas autorisées sauf si cette compensation est
imposée ou autorisée par un texte comptable.
Les produits sont regroupés dans les comptes de gestion de la classe 7 qui sont
présentés dans le compte de résultat établi annuellement.
Les comptes de charges enregistrent :
à leur crédit, des augmentations de produits
à leur débit, des diminutions de produits
Un 9 en 3ème position indique qu’il s’agit d’un compte fonctionnant en sens
inverse du compte de regroupement.
Le compte de résultat fait partie des états financiers. Il récapitule les charges
et les produits propres à l’exercice, sans tenir compte de leur date
d’encaissement ou de paiement.
Le compte de résultat doit traduire de manière adéquate et complète la
réalité. L’image fidèle implique le respect des règles et des principes
comptables.
Les produits sont présentés dans le compte de résultat par nature et
éventuellement par fonction en annexe.
Une ventilation des produits en comptabilité par nature, sur la base de la
nomenclature de comptes est obligatoire.
1 DEFINITION
Les comptes 70 « les ventes de marchandises et de produits fabriqués, ventes
de prestations de services et produits annexes » sont destinés à enregistrer les
ventes de marchandises, de biens ou de services qui interviennent dans le cycle
d’exploitation de l’entreprise.
Les comptes 70 sont donc des comptes d’exploitation qui contribuent à la
formation du résultat opérationnel de l’exercice.
Ils sont regroupés au niveau des consommations de l’exercice pour le calcul de
la valeur ajoutée d’exploitation.
Les achats consommés enregistrés dans les comptes 70 regroupent à la fois :
les ventes de marchandises et de produits (comptes 700, 701, 702 et 703)
les ventes de services (comptes 704, 705 et 706)
les produits des activités annexes (compte 708)
les rabais, remises et ristournes accordés (compte 709)
2 EVALUATION
2.1 Initiale
Les produits provenant de ventes ou de prestations de service et autres
activités ordinaires sont évalués à la juste valeur de la contrepartie reçue ou à
recevoir à la date de la transaction.
Les produits sont évalués sur la base du prix de vente hors taxes.
Si l’entreprise n’est pas assujettie à la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), les
ventes sont évaluées sur la base du prix de vente hors taxes, sans ajout de TVA.
La valeur constatée en produit est constituée du montant facturé par
l’entreprise (pour le net commercial et financier) à des tiers, hors TVA.
Les comptes de la classe « 70 » ont chacun leur spécificité (entre les ventes de
biens, les ventes de prestation de service, des autres produits des activités
annexes et des rabais, remises, ristournes accordés).
Nous ne pouvons expliquer leur évaluation de manière générale.
L’évaluation et la comptabilisation spécifique à chaque compte seront abordées
lors de l’analyse de chaque sous compte dans le manuel de comptabilité
générale.
2.2 Les écritures de régularisation à la clôture
Les opérations d’inventaire permettent l’établissement des états financiers en
respectant les principes :
d’image fidèle du patrimoine
d’indépendance des exercices
prudence
Chaque exercice comptable est indépendant des autres.
Cela suppose de rattacher les produits à l’exercice concerné et à celui-là
seulement. Les dates d'encaissement ne sont pas des critères de rattachement.
Un produit est comptabilisé dès lors qu’il respecte les conditions décrites dans
la définition générale des produits.
Il doit être présenté dans le compte de résultat de l’exercice au cours duquel il
respecte les conditions.
Les écritures de régularisations (appelées écritures de redressement, ou plus
généralement écritures d’inventaire) permettent d’ajuster les comptes de
produits à la clôture conformément au principe d’indépendance des exercices.
2.2.1 Produit constaté d’avance
Un produit enregistré comptablement sur l’exercice à clôturer, alors qu’il est
relatif à l’exercice suivant, doit être ajusté.
L’annulation du produit ne concernant pas l’exercice se fait par le biais d’un
compte de produit constaté d’avance (compte 487).
Il s’agit de produits enregistrés au cours d’un exercice mais qui concernent, en
totalité ou en partie, un exercice ultérieur.
Les produits constatés d’avance sont des passifs correspondant à des ventes de
biens et de services dont la fourniture ou la prestation interviendra sur un
exercice ultérieur.
Aucune régularisation de TVA n’est à effectuer car son imposition est
intervenue lors de l’enregistrement de la facture.
Un produit non enregistré comptablement, alors qu’il est relatif à l’exercice à
clôturer, doit être comptabilisé sur ce même exercice.
Emis le :
1 DEFINITION
Les stocks de produits fabriqués par l’entreprise ou en cours de fabrication
(produits finis, produits intermédiaires, produits résiduels, en-cours) ne sont
pas portés directement au compte de résultat.
La différence entre le stock de clôture et le stock d’ouverture constitue la
production stockée (ou le déstockage si le montant en est négatif). Cette
variation qu’elle soit positive ou négative, est comprise dans les produits de
l’exercice.
1.1 Méthodes d’inventaire retenues par le NPC
Le NPC préconise deux méthodes d’inventaire possibles : la méthode de
l’inventaire permanent (méthode retenue par SONATRACH) et la méthode de
l’inventaire intermittent.
La comptabilisation des stocks fonctionne différemment selon le système
d’inventaire mis en place dans l’entité : inventaire permanent ou inventaire
intermittent.
Le choix de la méthode de suivi des stocks en comptabilité relève d’une
décision de gestion.
inventaire permanent : lorsqu’il existe un système permanent fiable,
l’entreprise enregistre comptablement les mouvements de stocks dès
qu’ils se produisent. L’enregistrement des mouvements en cours
d’exercice permet de connaître de façon constante les achats stockés en
quantités et en valeurs. Cette méthode permet donc un suivi comptable
des stocks et favorise l’arrêté rapide des situations comptables
périodiques.
inventaire intermittent : dans tous les cas où l’entreprise n’a pas mis en
place un système d’inventaire permanent, un inventaire physique doit
être réalisé à la date de clôture de l’exercice (date à laquelle les
comptes annuels sont établis au vu des enregistrements comptables et de
l’inventaire).
Emis le :
PRODUCTION IMMOBILISEE
Applicable: 2010
1 DEFINITION
La production de l’exercice conservée par l’entreprise en vue de son
immobilisation constitue un produit d’exploitation enregistré à son coût de
production au compte 73 « production immobilisée ».
2 EVALUATION
Le compte 73 « Production» n’est généralement utilisé qu’à la clôture de
l’exercice.
Mais il est également possible d’utiliser ce compte au cours de l’exercice dans
le cas où une immobilisation produite par l’entreprise elle-même est achevée
durant l’exercice et enregistrée au même moment en immobilisation.
Ce compte sert à annuler l’impact des charges relatives à l’immobilisation
produite dans le compte de résultat.
Ce compte sera donc crédité du montant des charges, de l’année, relative à la
production d’immobilisations.
Le montant enregistré dans ce compte est donc égal au coût de production de
l’immobilisation incorporelle encouru durant l’année.
Le coût de production d’une immobilisation incorporelle générée en interne
comprend toutes les dépenses pouvant lui être directement attribuées et qui
sont nécessaires à la création, la production et la préparation de l’actif afin
qu’il soit en mesure de fonctionner selon l’utilisation prévue par la direction.
Le coût de production d’une immobilisation produite par l’entité pour elle-
même inclut donc :
le coût d’acquisition des matières consommées (prix d’achat et tous les
coûts directement attribuables (frais accessoires) engagés pour utiliser
les matières)
Emis le :
SUBVENTIONS D’EXPLOITATION
Applicable: 2010
1 DEFINITION
Les subventions d’équilibre sont des subventions dont bénéficie l’entreprise
pour compenser, en tout ou partie, la perte globale qu’elle aurait constatée si
cette subvention ne lui avait pas été accordée.
Les subventions d’exploitation sont des subventions dont bénéficie l’entreprise
pour lui permettre de compenser l’insuffisance de certains produits
d’exploitation ou de faire face à certaines charges d’exploitation.
2 EVALUATION
Lorsque l’entreprise reçoit la notification de la subvention avec le montant de
la subvention à recevoir, elle doit reconnaître la subvention comme un produit
à ce moment même si elle n’a pas encore reçu l’argent.
La contrepartie de ce compte sera soit le compte 512 « banque » si elle reçoit
l’argent au même moment, soit le compte 441 « Etat et autres collectivités
publiques, subventions à recevoir » si ce n’est pas le cas. Le compte 441 n’est
qu’un compte de transition qui sera annulé au moment où SONATRACH recevra
l’argent de la subvention.
Pour les subventions d’exploitation, il se peut très bien qu’à la clôture
l’entreprise n’est pas entièrement consommée la subvention d’exploitation.
En effet, une subvention d’exploitation peut se rapporter à des charges étalées
sur plusieurs exercices.
Dans ce cas, la subvention devra faire l’objet de produits constatés d’avance
pour la quote-part rattachée aux exercices ultérieurs.
Le compte 748 « Subvention d’exploitation » sera alors débité en contrepartie
du crédit du compte 487 « Produits comptabilisés d’avance ».
Cette écriture sera contre-passée au début de l’exercice suivant.
Emis le :
1 DEFINITION
Les éléments par nature figurant dans le compte 75 « Autres produits
opérationnels » sont réputés être constitutifs du résultat des activités
ordinaires de SONATRACH.
Les autres produits opérationnels comprennent :
les produits d’exploitation qui n’entrent pas dans le cadre de la
production de l’exercice pour le calcul de la valeur ajoutée de
SONATRACH
les opérations d’exploitation réalisées par l’intermédiaire de sociétés en
participation
les diverses autres produits de gestion courante qui ne se rapportent pas
à l’exploitation normale de SONATRACH d’une part, et les produits qui ne
concernent pas l’exercice en cours d’autre part.
2 EVALUATION ET COMPTABILISATION
Les comptes de la classe « 75 » ont chacun leur spécificité.
Nous ne pouvons expliquer leur évaluation de manière générale.
L’évaluation et la comptabilisation spécifique à chaque compte seront abordées
lors de l’analyse de chaque sous compte dans le manuel de comptabilité
générale.
Certains comptes, de part leur nature, sont abordés plus précisément dans les
pages suivantes. Il s’agit :
des plus-values sur sortie d’actifs immobilisés non financiers (compte
752) comptabilisés directement en compte de résultat
des quotes-parts de subventions d’investissement virées au résultat de
l’exercice (compte 754)
de la quote-part de résultat sur opérations faites en commun (compte
755)
Emis le :
PLUS VALUE SUR SORTIE D’ACTIFS IMMOBILISES
NON FINANCIERS
Applicable: 2010
1 DEFINITION
Les actifs immobilisés non financiers sont des actifs non courants autres que les
immobilisations financières.
Ils comprennent les immobilisations incorporelles et corporelles enregistrées
respectivement aux comptes 20 « Immobilisations incorporelles » et 21
« Immobilisations corporelles ».
La sortie d’une immobilisation incorporelle ou corporelle du patrimoine de
SONATRACH, lorsqu’elle résulte d’une cession à un tiers (vente) entraîne :
son retrait du bilan :
annulation des amortissements et des éventuelles dépréciations
sortie de l’immobilisation (valeur brute)
une créance sur le tiers du montant du prix de cession : constatation du
prix de vente (en banque ou en créance client)
une plus ou moins value de cession provenant de la sortie de
l’immobilisation de l’actif
Il y a plus-value (ou profit) lorsque la valeur réelle d’un élément de l’actif
atteint un montant supérieur à celui de sa valeur nette comptable (valeur
d’origine diminuée des amortissements et des pertes de valeurs pratiqués).
2 EVALUATION
La plus-value provenant de la cession de l’immobilisation est évaluée par
différence entre le produit de sortie net et la valeur nette comptable de
l’actif.
La cession à un tiers entraîne :
la constatation du prix de vente (en banque ou en créance client)
la sortie de l’immobilisation (valeur brute)
la reprise des amortissements et des éventuelles dépréciations
Emis le :
QUOTE PART DE SUBVENTIONS D’INVESTISSEMENT
VIREE AU RESULTAT DE L’ENTREPRISE
Applicable: 2010
1 DEFINITION
Les subventions publiques correspondent à des transferts de ressources
publiques destinés à compenser des coûts supportés par le bénéficiaire du fait
d’une dépense ou des coûts à supporter par le bénéficiaire de la subvention.
Les subventions d’équipement ou d’investissement sont des subventions dont
bénéficie SONATRACH en vue d’acquérir ou de créer des actifs non courant ou
en vue de financer des activités à long terme.
Elles constituent une ressource de financement inscrite en compte de capitaux,
au compte 131 « subvention d’équipement » (acquisition ou création de biens
déterminés) ou 132 « Autres subventions d’investissements » (financement des
activités à long terme : implantation à l’étranger, prospection d’un nouveau
marché..).
Dans la présentation au bilan, les subventions liées à des actifs constituent des
produits différés.
Les produits différés sont des produits perçus ou comptabilisés avant que les
prestations ou fournitures les justifiant aient été effectuées ou fournies, et qui
figure au passif du bilan jusqu’à leur rattachement à la période au cours de
laquelle les prestations ou fournitures se réaliseront.
Ils font l’objet d’une reprise chaque année en compte de résultat par le
compte 754 « Quote-part de subventions d’investissements virées au résultat de
l’exercice » afin de respecter le principe de rattachement des charges aux
produits.
2 EVALUATION
Emis le :
QUOTE-PART DE RESULTAT SUR OPERATIONS
FAITES EN COMMUN
Applicable: 2010
1 DEFINITION
Les opérations faites en commun ou les communautés d’intérêt dans le cadre
d’une société en participation ou assimilés (groupement, joint-venture)
correspondent à un accord contractuel par lequel deux parties ou plus
conviennent d’exercer une activité économique sous contrôle conjoint.
Le contrôle conjoint résulte d’un accord contractuel. Il correspond au partage
du contrôle d’une activité économique.
Une société en participation (SEP) est une forme de collaboration, une société
volontairement non immatriculée comportant tous les éléments du contrat de
société. Elle n’a donc pas la personnalité morale (pas sujet de droit). Elle se
prouve par tous moyens.
Le contrat de société peut être verbal (aucune formalité n’est imposée par la
loi). En pratique un écrit est cependant nécessaire pour préciser les droits et
obligations des participants (associés) et pour formaliser les modalités de
répartition des bénéfices et des pertes réalisés par le groupement.
Il n’y a donc pas création d’une société : ce sont les participants qui ont des
droits et obligations. La SEP ne peut pas prendre des engagements en son nom.
La société en participation n’a pas de patrimoine social. Tous les apports sont
autorisés (en industrie, en numéraire, en nature) sauf les apports en propriété.
Chaque participant reste propriétaire de ses apports et à la fin du chantier,
chacun récupère ce qu’il a apporté. Les comptes sont soldés et le partage du
bénéfice est effectué.
La durée d’une société en participation peut être déterminée ou non. Si elle
est indéterminée, il est possible de dissoudre la société à tout moment.
La SEP peut être :
une société occulte, non révélée au tiers. Dans ce cas, seul le gérant
agit et conclu des actes. Il est le seul engagé aux yeux des tiers.
une société ostensible, connu des tiers. Ces derniers peuvent alors se
retourner contre les associés participants.
Dans tous les cas, le gérant (personne physique ou morale) traite en son nom
personnel à l’égard des tiers. A l’égard des participants, il est tenu responsable
de respecter le pacte social, d’agir dans l’intérêt social et de rendre compte de
sa gestion. Il peut exiger la réalisation des apports et la contribution aux pertes
des associés. Il peut y avoir plusieurs gérants.
2 EVALUATION
L’enregistrement des opérations faites en commun chez chacun des
coparticipants dépend des clauses contractuelles et de l’organisation
comptable prévue par les coparticipants.
La comptabilité des opérations faites en commun peut être tenue par un
gérant, seul juridiquement connu des tiers.
Les charges et les produits des opérations faites en commun sont alors compris
dans les charges et produits de ce gérant. Chacun des autres coparticipants
enregistre en produits ou en charges uniquement la quote-part de résultat lui
revenant.
Le compte 458 « Associés, opérations faites en commun ou en groupement »
enregistre les mises de fonds entre coparticipants.
A la clôture, le résultat est calculé et réparti entre les différents participants
selon les modalités définies dans le pacte social.
La quote-part des résultats revenant aux autres coparticipants est enregistrée
dans la comptabilité du gérant :
au débit du compte de charge 655 « Quote-part de résultat sur
opérations faites en commun » par le crédit du compte 458 s’il s’agit
d’un bénéfice
au crédit du compte de produit 755 « Quote-part de résultat sur
opérations faites en commun » par le débit du compte 458 s’il s’agit
d’une perte
Symétriquement à la comptabilité du gérant, la quote-part de résultat revenant
à chaque participant non gérant est enregistrée dans leur comptabilité aux
comptes 755 (s’il s’agit d’un bénéfice) ou 655 (s’il s’agit d’une perte) par le
débit ou le crédit du compte 458.
Dans le cas où les opérations faites en commun impliquent le contrôle conjoint
et la copropriété d’un ou plusieurs actifs, chaque coparticipant comptabilise en
plus de sa quote-part des produits et charges, une quote-part des actifs et
passifs.
Dans le cas où les opérations en commun sont effectuées dans le cadre d’une
entité séparée dans laquelle chaque coparticipant détient une participation, les
coparticipants comptabilisent chacun la quote-part leur revenant dans les
actifs, les passifs, le résultat, les charges, les produits et les flux de trésorerie
de l’entité commune.
3 COMPTABILISATION
Les charges et les produits des opérations faites en commun sont compris dans
les charges et produits du gérant.
3.1 Répartition du résultat de la SEP entre les différents participants
Emis le :
1 DEFINITION
Les éléments par nature figurant dans le compte 76 « Produits financiers » sont
distingués des autres produits afin que le compte de résultat puisse faire
apparaître le résultat financier de SONATRACH. L’activité financière n’est pas
considérée comme une activité de production.
De plus, le résultat financier facilite la comparaison des performances entre les
entités dont les politiques de financement sont différentes. Il met en évidence
la part prise par la gestion financière dans la formation du résultat.
Les produits financiers comprennent :
les revenus des actifs financiers (bons, titres de placement, prêts)
les revenus des créances
des intérêts produits pour les comptes ouverts auprès des établissements
financiers et banques
les produits financiers réalisés par SONATRACH à l’occasion de diverses
opérations : produits (ou revenus) des participations, gains de change et
profits nets sur cession d’actifs financiers
les écarts d’évaluation sur actifs financiers – plus values (écarts positifs
constatés à la clôture sur certains instruments financiers évalués à la
juste valeur)
les escomptes de règlement reçus de ses fournisseurs en dehors des
factures émises : ils entrent dans cette catégorie car ils sont liés à
l’opération financière et non à celle d’achat de produits ou de service
2 EVALUATION ET COMPTABILISATION
Les comptes de la classe « 76 » ont chacun leur spécificité.
Nous ne pouvons expliquer leur évaluation de manière générale.
Emis le :
1 DEFINITION
Conformément au principe de convention de l’unité monétaire : un produit
libellé en devises est obligatoirement converti en monnaie nationale (dinar
algérien qui représente la monnaie de fonctionnement de SONATRACH).
Les fluctuations des devises ont une incidence sur l’évaluation des postes de
l’actif et du passif du bilan.
Il convient de distinguer :
les éléments non monétaires du bilan constitués par les immobilisations
incorporelles et corporelles et les stocks
les éléments monétaires du bilan constitués par des opérations
commerciales (comptes de créances et de dettes) et financières
(liquidités : comptes de banque et caisse en devises, comptes courants,
emprunts et prêts)
Tous ces éléments sont inscrits au bilan en dinar algérien et font l’objet d’une
conversion initiale en monnaie nationale.
Cependant, à la clôture, l’incidence des variations de change sera traitée
différemment selon qu’il s’agit d’éléments monétaires ou non :
le coût historique des éléments non monétaires ne change pas une fois
que la conversion initiale en dinar algérien a été effectuée. Ils ne font
donc pas l’objet d’ajustements de variations de change à la clôture des
exercices comptables
seuls les éléments monétaires font l’objet d’ajustements de variations de
change
2 EVALUATION
Un élément monétaire tel qu’une créance ou une dette vis à vis d’une entité
étrangère, autre qu’une créance client ou une dette fournisseur, constitue en
substance un investissement net de l’entreprise dans cette entité étrangère
lorsque le règlement de cette créance ou dette n’est ni planifiée, ni probable
dans un avenir prévisible.
Les écarts de conversion correspondant aux variations du cours de change sur
l'investissement net d'une entité dans un de ses établissements situé à
l'étranger et autonome en matière de gestion financière et d'exploitation sont
enregistrés directement dans les capitaux propres au compte 104 "Ecart de
conversion" sans être portés au compte de résultat.
4.2 les différences de change immobilisables
Dans certains cas les différences de change peuvent être incorporées dans le
coût des actifs :
lorsque les actifs sont acquis en devises
lorsque les actifs sont acquis grâce à des emprunts en devises, si
l’entreprise à opté pour l’incorporation des coûts d’emprunts dans le
coût des actifs
Emis le :
1 DEFINITION
Les réductions financières obtenues sur achats de biens et de services peuvent
être enregistrées en produits financiers, au compte 7682 « Escomptes obtenus »
par le débit du compte fournisseur concerné (compte 40).
Une réduction financière est une réduction accordée quand le règlement
intervient avant la date prévue dans les conditions générales de vente (avant le
délai normal prévu).
Une réduction financière accordée sur vente peut être portée sur :
la facture initiale, en déduction du prix d’achat : la réduction est dite
« sur facture ».
un document émis postérieurement à la facture, c’est-à-dire une facture
d’avoir : la réduction est dite « hors facture ».
2 EVALUATION
La valeur constatée en comptabilité est constituée du montant de l’escompte
obtenu.
La facture doit mentionner les conditions d’escompte applicables en cas de
paiement à une date antérieure à celle résultant de l’application des conditions
générales de vente.
3 COMPTABILISATION
Le traitement comptable des réductions financières obtenus sur achats est
différent selon que :
leur montant figure sur la facture initiale (sur facture) : les réductions ne
sont pas comptabilisées dans un compte spécifique. Seul le net
commercial (montant brut diminué des réductions) est comptabilisé.
Cependant, si le paiement n’est pas immédiat parce que SONATRACH
choisit de ne pas bénéficier de l’escompte et que le fournisseur a déjà
déduit cet escompte, alors, au moment du règlement, une charge
financière sera constatée. La différence entre le net financier (enregistré
en compte fournisseur) et le règlement (en compte de trésorerie) est
alors porté au compte 6683 « Escomptes accordés » (pour le HT).
leur montant figure sur une facture d’avoir émise postérieurement à
l’enregistrement de la facture initiale (hors facture) : les réductions HT
sont portées au crédit du compte 7682 « Escomptes obtenus » par le
crédit du compte fournisseur concerné (compte 40).
Elles doivent en effet être comptabilisées puisqu'elles modifient le sens
de la facture déjà comptabilisée.
4 POINTS POUR ATTENTION
Il existe 2 types de réductions : financières (escomptes de règlement) et
commerciales (rabais, remises, ristournes).
Une réduction commerciale est enregistrée en Achats consommés (compte 609),
en services extérieurs (compte 619) ou en autres services extérieurs (compte
629) quand elle est « hors facture ».
Il est important de faire cette distinction dans la mesure où il s’agit de
respecter la structure du compte de résultat en résultat opérationnel et
résultat financier pour obtenir le résultat ordinaire avant impôts.
Emis le :
1 DEFINITION
Le résultat extraordinaire résulte de produits et charges correspondants à des
événements ou à des transactions clairement distincts de l’activité ordinaire de
l’entité et présentant un caractère exceptionnel (tels qu’expropriations,
catastrophe naturelle et imprévisible).
Le compte 67 « Eléments extraordinaires - produits » n’est utilisé que dans
des circonstances exceptionnelles pour l’enregistrement d’opérations
extraordinaires comme par exemple :
en cas d’expropriation
en cas de catastrophe naturelle imprévisible
L’existence de ce compte se justifie du fait que la nature et le montant de
chaque élément extraordinaire doivent être indiqués séparément au niveau des
états financiers.
Les indemnités d’expropriation sont des indemnités versées en compensation de
l’expropriation subie par SONATRACH sur un de ses éléments d’actif.
L’expropriation s’analyse comptablement comme une cession.
En raison du principe de prudence, l’indemnité, qui constitue un produit pour
l’entreprise, n’est à prendre en compte que lorsqu’elle est certaine dans son
principe et son montant où à la date du jugement qui a fixé cette indemnité.
Emis le :
LES REPRISES SUR PERTES DE VALEUR ET
PROVISIONS
Applicable: 2010
1 DEFINITION
Les reprises sur pertes de valeurs et provisions se différencient des autres
produits du compte de résultat de par leur nature : elles représentent des
charges calculées.
Les comptes de reprises suivent la classification des éléments au bilan et se
subdivisent en :
reprises - actifs non courants : pour les immobilisations incorporelles
corporelles et les provisions non courantes
reprises – actifs courants : pour les stocks, les comptes de tiers et les
provisions courantes (reprises d’exploitation)
reprises - actifs financiers : pour les actifs financiers évalués au coût
amorti et les provisions financières courantes (reprises financières)
Le compte utilisé pour la reprise doit être de même niveau que celui utilisé
pour la dotation.
La contrepartie des comptes de reprise est :
soit un actif : les amortissements et les pertes de valeur figurent à l’actif
du bilan en soustraction des comptes concernés afin d’obtenir la valeur
nette comptable (comptes 28 et selon la nature du bien : 29, 39, 49, 59)
soit un passif : les provisions figurent au passif du bilan directement pour
leur montant net (comptes 15 et 481)
Les actifs non courants sont :
des actifs destinés à être utilisés d’une manière continue pour les
besoins des activités de l’entreprise tels que les immobilisations
corporelles ou incorporelles
ou des actifs détenus à des fins de placement à long terme ou qui ne sont
pas destinés à être réalisés dans les 12 mois à compter de la date de
clôture
La reprise d’une dotation pour perte de valeur d’une immobilisation ne doit pas
dépasser la valeur nette comptable historique : la nouvelle valeur nette
comptable après reprise de la perte de valeur ne pourra pas dépasser la valeur
comptable nette d’amortissements qui aurait été déterminée si aucune perte
de valeur n’avait été comptabilisée pour cet actif au cours des exercices
antérieurs.
La reprise est enregistrée au crédit du compte 78 « Reprises sur pertes de
valeur et provisions » par le débit (pour solde partiel ou total) du compte de
correction de valeur correspondant selon la nature de l’élément (comptes 29,
39, 49, 59).
Pour les comptes de la classe 4 et 5 :
Lorsque la perte devient définitive, la perte de valeur constatée en
comptabilité est imputée au crédit du compte concerné (compte de créance de
la classe 4, compte financier de la classe 5) à concurrence de la perte
enregistrée. Le solde éventuel du compte est annulé :
par le débit du compte 78 approprié (si montant de la perte de valeur
comptabilisé est supérieur au montant de la perte réelle)
par le débit du compte 654 « Créances irrécouvrables » lorsque la
créance s’avère irrécouvrable (pour solde de la créance non enregistrée
en perte de valeur)
par le débit du compte 668 « autres charges financières », lorsque la
perte financière devient définitive (pour solde de la perte financière non
enregistrée en perte de valeur) : il s’agit ici uniquement des actifs
financiers courants évalués au coût amorti (les créances auprès des
banques, établissements financiers et assimilés ainsi que les régies
d’avances et accréditifs)
Pour les comptes de la classe 2 et 3 :
Le compte de reprise 78 « Reprises sur pertes de valeur et provisions »
correspondant n’est pas utilisé dans le cas d’une cession, d’une mise au rebus
ou d’une destruction d’une immobilisation (incorporelle ou corporelle) ou d’un
stock.
La perte de valeur (comptes 29 et 39) constatée au cours d’exercices antérieurs
sur une immobilisation incorporelle, corporelle ou un stock, (au même titre que
les amortissements enregistrés au compte 28 pour les comptes
d’immobilisation), viennent solder directement la valeur brute de
l’immobilisation ou du stock afin de diminuer la plus-value ou moins-value à
constater dans le compte de résultat.
Emis le :
TRANSFERT DE CHARGES
Applicable: 2010
1 DEFINITION
Les transferts de charges sont des transferts d’une catégorie de charges à une
autre catégorie de charge.
Les comptes 79, destinés à cet usage, permettent de transférer des charges
hors exploitation dans les comptes de la classe 65 « autres charges
opérationnelles ».
Les charges hors exploitation sont des consommations intermédiaires et des
charges de toute nature initialement enregistrées par nature dans les comptes
60 à 68 qui, tout en conservant leur caractère de charges, ne concernent pas
l’exploitation normale ou l’exercice en cours.
De ce fait, elles doivent être transférées au compte 79 « Transfert de charges »
afin de répondre au principe de l’image fidèle et au principe de rattachement
des charges et des produits à l’exercice.
Les comptes de transferts de charges se subdivisent en sous-comptes
conformément aux sous-comptes des comptes 60 et 68 afin de permettre un
rapprochement d’analyse entre consommations et transferts et l’établissement
automatique des tableaux de détail des consommations et charges.
2 EVALUATION
La valeur constatée en 791 « Transfert de charges de production » est
constituée de la valeur des consommations intermédiaires et du montant des
charges enregistrées par nature aux comptes 60 à 62 durant l’exercice et qui,
tout en conservant le caractère de charges, ne concernent pas l’exploitation
normale ou l’exercice.
La valeur constatée en compte 792 « Transfert de charges d’exploitation » est
constituée du montant des charges enregistrées par nature aux comptes 63 à 68
et qui concernent des exercices antérieurs au cours desquels la
comptabilisation n’a pas été réalisée, ou qui présentent un caractère
exceptionnel.
3 COMPTABILISATION
Il y a lieu de passer 2 écritures à la fois :
La charge est enregistrée au débit du compte de charge par nature, par
le crédit d’un compte de trésorerie ou d’un compte fournisseur.
La charge hors exploitation est constatée au débit du compte 6581
« Charges sur exercice antérieurs » par le crédit :
du compte 791 « transfert de charges de production » : si la
charge est comptabilisée au débit des comptes 60,61,62
60 « Achats consommés »
61 « Services extérieurs »
62 « Autres services extérieurs »
Exceptions :
les transferts de primes d’assurances (compte 616), de cotisations
diverses (compte 628) et de services bancaires (compte 627),
inscrits en services et autres services extérieurs, sont réalisées par
le compte 792 « Transfert de charges d’exploitation ».
du compte 792 « Transfert de charges d’exploitation » : si la
charge est comptabilisée au débit des comptes 63 à 68 :
63 « Charges de personnel »
64 « Impôts, taxes et versements assimilés »
65 « Autres charges opérationnelles »
66 « Charges financières
67 « Eléments extraordinaires »
68 « Dotations aux amortissements, provisions, pertes de valeur »
Exceptions :
Les transferts de charges des redevances pour concessions, inscrits
en compte 65 « autres charges exceptionnelles », sont réalisées
par le compte 791 « Transfert de charges de production ».
Ainsi le compte de charge par nature est compensé par le compte 79
« Transfert de charges » au niveau du compte de résultat. L’emploi du compte
79 est obligatoire : en aucun cas les comptes de charges par nature ne doivent
être crédités afin de conserver l’information par nature globale.
Lors du regroupement des charges et des produits au compte de résultat, le
débit du compte 65 aura une influence sur le compte de résultat qui doit
traduire de manière adéquate et complète la réalité.
SOMMAIRE GENERAL
DETAILLE
MANUEL DES PRINCIPES DE LA CLASSE 1 ............................................ 5
CAPITAL, RESERVES ET ASSIMILES ..................................................... 8
1 DEFINITION ........................................................................................... 8
2 EVALUATION ......................................................................................... 8
3 COMPTABILISATION ................................................................................. 8
2 EVALUATION ........................................................................................ 10
3 COMPTABILISATION ................................................................................ 10
2 EVALUATION ........................................................................................ 12
3 COMPTABILISATION ................................................................................ 12
2 EVALUATION ........................................................................................ 13
3 COMPTABILISATION ................................................................................ 13
2 EVALUATION ........................................................................................ 15
2 EVALUATION ........................................................................................ 16
3 COMPTABILISATION ................................................................................ 16
2 EVALUATION ........................................................................................ 19
3 COMPTABILISATION ................................................................................ 19
2 EVALUATION ........................................................................................ 22
3 COMPTABILISATION ................................................................................ 22
4.1 Si les dettes rattachées à des participations comportent des intérêts .............. 22
2 EVALUATION ........................................................................................ 23
3 COMPTABILISATION ................................................................................ 23
2 EVALUATION ........................................................................................ 29
5 EVALUATION ........................................................................................ 41
2 EVALUATION ........................................................................................ 58
2.1 Evaluation initiale d’une immobilisation qui résulte de travaux de plus ou moins
longue durée confiés à des tiers ........................................................... 58
2.2 Evaluation initiale d’une immobilisation créée par les moyens propres de
l’entreprise ................................................................................... 58
2 EVALUATION ........................................................................................ 61
3.2 Versements restant à effectuer sur titres de participation non libérés ............. 63
2 EVALUATION ........................................................................................ 65
3.2 Versements restant à effectuer sur titres de participation non libérés ............. 67
1 DEFINITION .......................................................................................... 68
2 EVALUATION ........................................................................................ 69
1 DEFINITION .......................................................................................... 71
2 EVALUATION ........................................................................................ 72
3.1 Importance de la distinction entre un stock, une charge et une immobilisation ... 83
3.3.4 Synthèse de distinction entre un stock et une immobilisation et une charge ...... 87
3.1 Cas particulier d’en-cours de production de biens : les contrats à long terme ... 115
2.2.1 Constatation du stock non réceptionné facturé sur l’exercice ....................... 137
2.2.2 Constatation d’une facture non parvenue sur un stock réceptionné physiquement
par l’entreprise ......................................................................................... 137
2.2.3 Constatation d’un stock réceptionné physiquement par l’entreprise mais non
encore codifié .......................................................................................... 137
2.1 Evaluation initiale (lors l’acceptation d’une lettre de change ou de la remise d’un
billet à ordre) ................................................................................ 158
2.1 Evaluation initiale (pour les avances, les acomptes et les consignations) ......... 162
2.2 A la clôture (pour les RRR à obtenir, les régularisations de fournisseurs débiteurs)
................................................................................................. 162
2.1 Evaluation initiale (pour les avances, les acomptes et les consignations) ......... 172
2.2 A la clôture (pour les RRR à accorder, les régularisations de clients créditeurs) . 173
2.2.2 Régularisation des comptes 41 « Clients et comptes rattachés» créditeur ......... 173
2.2.1.5 Charges sociales et fiscales sur rémunérations dues à la clôture ............................. 178
2.2.3 Régularisation des charges à payer et des produits à recevoir sur l’exercice suivant
179
2.1.2 Evaluation des allocations familiales et des remboursements des frais médicaux 183
2.1.5 Régularisation des charges et des produits de fin d’exercice ........................ 196
2.3 Les dettes sur acquisitions de valeurs mobilières de placement ..................... 206
2.1.2 Coût d’acquisition des VMP acquises à titre onéreux .................................. 220
4.1.1 Enregistrement des charges constatées d’avance sur l’exercice à clôturer ........ 250
4.1.2 Extourne de l’écriture de facture non parvenue sur l’exercice suivant ............ 250
4.1.3 Extourne de l’écriture d’avoir à recevoir sur l’exercice suivant .................... 251
4.1.1 Constatation en compte 600 de sorties de stocks autre que des marchandises ... 258
2.2.2 Transfert des comptes de charges par nature aux comptes d’achats ............... 265
3.1.2 Incorporation partielle des frais accessoires au coût d’entrée de stock ........... 265
2.2.1 Réaffectation des réductions commerciales de l’exercice : (solde du compte) ... 267
1.4 Les cotisations sociales aux organismes sociaux (compte 635) ....................... 280
MOINS VALUE SUR SORTIE D’ACTIF IMMOBILISES NON FINANCIERS .......... 304
1 DEFINITION ......................................................................................... 304
2.2 Mise au rebus ou destruction d’une immobilisation incorporelle ou corporelle ... 305
3.4.3 Cas où la créance irrécouvrable n’a pas été portée au compte 416 et n’a pas été
constatée en perte de valeur ........................................................................ 310
4.1 l’investissement net d’une entreprise dans une entité étrangère ................... 323
4.3 Actifs financiers n’entrant pas dans le champ d’application des pertes de valeurs
................................................................................................. 332
4.4 Lors d’une perte définitive sur actif financier courant ............................... 333
4.1.1 Enregistrement des produits constatés d’avance sur l’exercice à clôturer ........ 345
4.1.2 Extourne de l’écriture de facture non établie sur l’exercice suivant ............... 345
4.1.3 Extourne de l’écriture d’avoir à établir sur l’exercice suivant ...................... 346
2.1 Frais attribuables et non attribuables pour les actifs incorporels ................... 353
2.2 Frais attribuables et non attribuables pour les actifs corporels ..................... 354
PLUS VALUE SUR SORTIE D’ACTIFS IMMOBILISES NON FINANCIERS ........... 358
1 DEFINITION ......................................................................................... 358
3.1 Répartition du résultat de la SEP entre les différents participants ................. 365
4.1 l’investissement net d’une entreprise dans une entité étrangère ................... 370