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Réaliser par :
• Yaggour Aicha
DES INVESTISSEMENTS
• Touaki Chaymae
• El amrani Hasnae
• El rhouat Fatima
• Zaidane Noufissa Encadré par :
• Belyagou Sami Mme Benjelloun Sanae
PLAN
Introduction
La rentabilité d’investissement
Conclusion
2
Introducti
on
La vie d’une entreprise est marquée par nombreuses décisions en matière
d’investissement. En effet, pour assurer sa production et réaliser ses activités de ventes,
l’entreprise doit disposer d’un certain nombre de biens destinés à servir de façon durable à
l’activité de l’entreprise. Ils ne se consomment pas par le premier usage. Ces biens
s’appellent des immobilisations.
L’acquisition et le renouvellement des immobilisations entrainent, évidemment, des
dépenses qu’il convient de prévoir, ainsi leur financement. C’est le but du budget des
investissements.
Un investissement est engagement d'un capital dans une opération dont on attend des gains
futurs, étalés dans le temps. Le budget d'investissement est un budget résultant. Il traduit
les implications des ventes et de la production en matière d'investissement. Il retrace
l'ensemble des décisions relatives à tous projets d'investissement. Préalablement à la
budgétisation il convient d'analyser les projets et de ne retenir que celui qui présente des
4
6
b. Les types d’investissement
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Le capital investi :
Le capital investi est noté (I0) représente la dépense que doit supporter l’entreprise pour
réaliser le projet.
Le capital investi comprend le coût d’acquisition d’un matériel et l’augmentation du
besoin de financement de l’exploitation qui découle de la réalisation du projet.
Donc ce capital investi se constitue de :
prix d’achat en HT;
Les frais accessoires (frais de transport, d’installation…)
La TVA lorsqu’elle n’est pas récupérable;
La variation prévisionnelle du besoin en fonds de roulement. 10
La durée de vie du projet
La durée de vie est la période durant laquelle le projet génère des flux de trésorerie. Mais, il
faut bien distinguer, durée de vie technique, durée de vie économique et durée de vie fiscale.
La durée de vie économique dépend du contexte au sein duquel évolue l’entreprise. Par
exemple un matériel peut devenir sans utilité si le bien qu’il sert à produire n’est plus demandé.
La durée de vie fiscale quant à elle correspond à la durée de vie pendant laquelle le bien est
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amorti.
la valeur résiduelle
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Les cash-flows ou FNT
Il s'agit du surplus monétaire crée par l'investissement, ce surplus est mesuré sur la durée de vie de
l'immobilisation acquise. Il est égal à la différence entre les recettes et les dépenses induits par le projet.
Les cash-flows sont le résultat de prévisions de chiffres d'affaires, des différents coûts d'exploitation et
des impôts. Ils sont dégagés de façon continue tout au long d'un exercice. Afin de simplifier les calculs,
on considérera qu'ils sont dégagés en fin d'exercice.
Cash-flow = recettes induites du projet - dépenses induites du projet
= Produits encaissables - charges décaissables
= Capacité d'autofinancement d'exploitation
Comme on peut écrire aussi :CAF d'exploitation= résultat net + dotations d'exploitation.
On a donc : cash-flow = résultat net + dotations
Les cash-flows prévisionnels correspondent au flux de trésorerie net engendré chaque année par
l'exploitation du projet, leur détermination se fait au niveau du compte de produits et charges
prévisionnels. 13
EXERCICE :
L’entreprise ABC achète un nouvel équipement dont les caractéristiques sont les suivantes :
Dépenses engagées :
Prix d’achat : 250 000 DH (HT)
Frais d’installation : 47 000 DH (HT)
Frais de formation du personnel : 20 000 DH (HT) ;
Augmentation du BFRE : 30 000 DH
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Prévisions :
Durée d’exploitation : 5 ans ;
Mode d’amortissement : linéaire ;
Chiffre d’affaires annuel : 315 000 DH (HT) ;
Charges variables : 40% du chiffre d’affaires (HT)
Charges fixes (hors amortissements) : 70 700 DH par an ;
Valeur résiduelle : 24 300 DH.
T.A.F :
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2. Détermination des cash-flows :
= (347000 – 30000) / 5
= 63400.
17
1 2 3 4 5
Chiffre d’affaires (HT) 315 000 315 000 315 000 315 000 315 000
CV 126 000 126 000 126 000 126 000 126 000
CAF 101 830 101 830 101 830 101 830 101 830
Capital investi
′
𝑹é 𝒔𝒖𝒍𝒕𝒂𝒕 𝒅 é 𝒙𝒑𝒍𝒐𝒊𝒕𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏
Taux de rendement comptable 𝒂𝒏𝒏𝒖𝒆𝒍 𝒎𝒐𝒚𝒆𝒏
Critères sans
actualisation
21
Exemple :
Soit 2 projets A et B :
Projet A :
• Capital investi : 150 000
• Durée de projet : 5 ans
• Recettes annuelles : Année 1 : 20 000, Année 2 : 50 000, Année 3 : 80 000,
Année 4 : 100 000, Année 5 : 90 000
Projet B :
• Dépenses d’investissement : 120 000
• Durée de vie : 5ans
• Recettes annuelles : Année 1 : 20 000, Année 2 : 40 000, Année 3 : 60 000,
Année 4 : 30 000, Année 5 : 25 000
2. Critères d’évaluation avec actualisation
La date d’apparition d’un flux a un impact sur sa valeur. L’actualisation d’un flux
permet d’intégrer le facteur temps dans l’évaluation .
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VAN
Critères
avec
actualisation
TIR IP
25
La Valeur Actuelle Nette (VAN) :
La Valeur Actuelle Nette (VAN) d'un flux de trésorerie (ou flux financier, en anglais le
Cash-Flow) actualisé est le gain supplémentaire d'un investissement par rapport à un
taux actualisé défini par le taux d'inflation d'une monnaie et les exigences de
rendement des investisseurs.
Elle est égale à la différence entre les flux nets de trésorerie actualisés sur la durée de
vie de l’investissement et le montant du capital.
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En cas de cash-flows
variables
VAN = -I+ ∑CF (1 + t) –n
En cas de cash-flows
constants
VAN = -I + CF []
Les flux générés par le projet Les flux générés par le projet
Le projet dégage un surplus
sont égaux au capital investi ne couvrent pas le capital
monétaire après avoir investi
remboursé le capital investi Donc le projet n’est pas
rentable
Il est donc rentable
La VAN est un critère de sélection entre deux projets. Sera retenu celui dont la VAN est la plus élevée. 28
L’Indice de Profitabilité (ou Return On Investment)
L'indice de profitabilité mesure le taux de rendement du capital investit.
C'est le rapport entre le cumul actualisé des flux de trésorerie (cash-flows) et le capital
investi.
IP =
= 1+
29
IP doit être supérieur à 1 pour que le projet soit rentable
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Le Taux Interne de Rentabilité (TIR)
Définition :
C’est le taux qui permet d’égaliser entre le montant de l’investissement et celui
des FNT qu’il génère ou taux pour lequel la VAN est nulle. C’est le taux limite
d’actualisation.
On recherche donc i tel que :
VAN = 0
Ou
∑CF (1 + i)-n= Io
31
Tout projet dont le TIR est inférieur au taux d’actualisation utilisé par l’investisseur sera
rejeté, car la réalisation du projet entraînera la chute de la rentabilité globale de l’entreprise.
▪Le TIR permet de sélectionner entre deux ou plusieurs projets, le projet dont le TIR
est le plus élevé sera retenu.
▪Le TIR correspond au coût maximum que l’entreprise pourrait supporter sur son
financement pour que l’investissement demeure avantageux.
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Sur un graphique, le TIR est le point d’intersection de la VAN avec l’axe des
abscisses :
VAN
TIR
Taux d’actualisation
0
33
Exercice :
L’entreprise « ALPHA » travaille dans l’agro-alimentaire, dans le cadre de sa stratégie de croissance elle
envisage la réalisation d’un projet d’investissement d’extension . Il s’agit d’une nouvelle unité dans la
ville de Ouarzazate, le directeur financier vous demande d’analyser la rentabilité en tenant compte les
informations suivantes
Année 1 2 3 4 5
CH(HT) 3 600 000 5 900 000 7 200 000 9 100 000 7 100 000
Pour l’amortissement :
Taux d’actualisation : 10 %
Taux de l’IS : 30 %
Le BFR est négligeable pour cette entreprise
TAF :
1. Calculer le montant du capital investi
2. Calculer les flux nets de trésorerie
3. Déterminer le délai de récupération du capital investi
4. Calculer la VAN et le TIR . Commenter les résultats obtenus.
:
1. Calcul du montant du capital investi en millier de DH
Terrain : 4 800
bâtiments : 450
Mobilier : 150
Machine : 400
5 800 KDH
Année 1 2 3 4 5
CA (HT) 3 600 5 900 7 200 9 100 7 100
Charges variables 900 1 475 1 800 2 275 1 775
Charges fixes 250 250 250 250 250
Amortissement 128 128 128 128 128
Résultat avant 2 322 4 047 5 022 6 447 4 947
impôt
IS (30%) 696.6 1 214.1 1 506.6 1 934.1 1 484.1
Résultat net 1 625.4 2 832.9 3 515.4 4 512.9 3 462.9
Cash-flows 1 753.4 2 960.9 3643.4 4 640.9 3 590.9
3. Délai de récupération du capital
Année 1 2 3 4 5
Cash-flows 1 753.4 2 960.9 3643.4 4 640.9 3 590.9
Cumul 1 753.4 4 714.3 8 357.7 12 998.6 16 589.5
Par IL
DRC = 2.36 soit 2ans et 4 mois
4. Calcul de la VAN
VAN = - 5 800 + 1 753.4*( + 2 960.9 *( +3643.4*( + 4 640.9*( +
3 590.9*(
= 6 377.83 KDH
VAN>0 La réalisation du projet permet de rémunérer les capitaux investis à savoir
5 800 000 DH au taux de 10% et de dégager un supplément de 6 377.83 KDH
TIR
On cherche t tel que
5 800 = 1 753.4*( + 2 960.9 *( +3643.4*( + 4 640.9*( +
3 590.9*(
Essai avec t= 37%
VAN = 535.58
Essai avec t = 44%
VAN = -275.01
Par IL
Tir = 42.04%
Le TIR>Taux d’actualisation donc le projet est rentable
b. Les critères d’évaluation dans un avenir aléatoire
1. La VAN adaptée.
Dans un avenir probabilisable, les flux nets de trésorerie sont définis, chaque année, par leur espérance
mathématique E(FNT) et leur variance Var(FNT).
Il est alors possible de calculer, non pas la VAN du projet mais l’espérance mathématique de cette VAN ainsi
que sa variance, autrement dit : E(VAN) et Var(VAN).
La variance (ou écart type) permettent d’apprécier le risque que représente le projet.
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E(VAN) = ∑(FNTij actualisés x Pij) - I
Ou :
E(VAN) = -I + E(FNT1) (1+t)-1 + E(FNT2) (1+t)-2 + ….
Avec : E(FNTi) = ∑(FNTij x Pij) : c’est la somme des probabilités des CF actualisés de la distribution de l’année i
Ainsi : Var (VAN) = Var (-I) + Var (FNT1) (1+t)-2 + …+ Var (FNTn) (1+t)-2n
Et,
Var (FNTi) = ∑(FNTij – E(FNTi)2 x Pij
Le risque est mesuré à partir du coefficient de variation = Ecart type de la VAN / E(VAN) :
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plus le coefficient est élevé, plus le risque est fort.
2. L’arbre de décision :
Un arbre de décision permet une représentation visuelle de la série de choix
successifs basé sur deux contraintes à respecter :
Contraintes d’exclusivité : les décisions doivent être exclusives les unes des autres ;
Contraintes d’exhaustivité : l’ensemble des décisions possibles doit être envisagé).
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Application :
Année 1 Année 2
CF 1 Probabilités CF 2 Probabilités
16 000 0.2 13 000 0.3
20 000 0.6 15 000 0.4
24 000 0.2 17 000 0.3
TAF:
Calculer l’espérance mathématique, la variance et l’écart-type du projet
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Corrigé: Année 1 Année 2
CF 1 Probabilités CF 2 Probabilités
1. Calcul de L’espérance : 16 000 0.2 13 000 0.3
20 000 0.6 15 000 0.4
24 000 0.2 17 000 0.3
On sait que :
Donc :
E(CF1) = (16 0000.2)+(20 0000.6) + (24 0000.2)= 20 000 DH
E(CF2) = (13 0000.3)+(15 0000.4) + (17 0000.3)= 15 000 DH
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E(VAN)= -25 000+20 000 + 15 000
= 5578,51 DH
2. Calcul de variance :
Année 1 Année 2
16 000 = 16 000 000 3 200 000 13 000 4 000 000 1 200 000
20 000 0 0 15 000 0 0
24 000 16 000 000 3 200 000 17 000 4 000 000 1 200 000
Total - 6 400 000 Total - 2 400 000
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V(CF1) = = 6 400 000 DH
V(CF1) = = 2 400 000 DH
Var (VAN) = Var (-I) + Var (CF1) (1+t)-2 + …+ Var (CFn) (1+t)-2n
Avec : var (-I) = 0
𝐸𝑐𝑎𝑟𝑡 −𝑡𝑦𝑝𝑒(𝑉𝐴𝑁)
Ce rapport est appelé coefficient du risque, plus il est bas, plus le risque
𝐸𝑠𝑝 é 𝑟𝑎𝑛𝑐𝑒(𝑉𝐴𝑁) relatif du projet est faible
= 0,4718..
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c. Les critères d’évaluation dans un avenir incertain
En avenir incertain, pour chaque projet, il existe autant de conséquences possibles que de situations
pouvant survenir. À chaque situation éventuelle correspond un flux monétaire déterminé. Donc
l’investisseur ne peut attribuer des probabilités objectives aux différentes issues possibles pour ses
projets, il n’a comme recours que les critères subjectifs.
On est donc dans la situation de l’avenir incertain non probabiliste (ou d’incertitude absolue) , ce
cadre de décision est précisément celui étudié dans la théorie des jeux
Le critère de Laplace
Le critère Maximax (optimiste)
Le critère Maximin (ou critère de Wald)
Le critère de Hurwicz
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Le critère Minimax (ou critère de Savage, ou matrice des regrets)
Le critère de Laplace :
Il consiste à calculer la moyenne arithmétique des VAN en fonction des différents états futurs et à
retenir la plus élevée.
La principale critique de ce critère repose sur la pondération de chacun des états. En effet, cela revient
à fixer une probabilité arbitraire, alors qu’elle ne peut être estimée.
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Le critère Maximax (optimiste)
Il consiste à retenir la VAN la plus importante pour chacun des projets, puis à sélectionner le projet qui
représente la VNA la plus forte. Autrement dit, on choisit le projet qui correspond à la VNA la plus
importante du tableau.
C’est un critère qui intéresse le gestionnaire particulièrement optimiste puisqu’il néglige toute notion de
risque. C’est la principale critique de ce critère : un projet peut présenter une VAN très supérieure à toutes
les autres si l’environnement est favorable, mais ce même projet peut receler un risque de VAN fortement
négative dans le cas contraire.
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Le critère Maximin (ou critère de Wald)
Il consiste à retenir la VAN la plus faible pour chacun des projets, puis à sélectionner, dans cette liste, le
projet qui présente la VAN (minimale, donc) la plus forte.
C’est un critère qui intéresse le gestionnaire pessimiste puisqu’il sélectionne le projet qui offre le plus
dans le pire des cas. On pourra donc proposer la critique inverse à celle du critère maximax puisque ce
critère néglige, cette fois, toute notion de risque positif, c’est-à-dire de gain en cas de marché favorable.
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Le critère de Hurwicz
Il consiste à déterminer, pour chaque projet, une valeur moyenne V composée à partir de la meilleure et de
la plus petite VAN et pondérée par un coefficient d’optimisme laissé à l’appréciation du gestionnaire.
V = α M + (1- α) m
Avec :
M = la VAN maximale d’un projet.
m = la VAN minimale du même projet.
α = le coefficient d’optimisme (compris entre 0 et 1).
On sélectionne évidemment le projet qui présente V la plus grande.
53
Le critère Minimax (ou critère de Savage, ou matrice des regrets)
Il consiste en la construction d’une matrice présentant, pour chaque état futur, les
manques à gagner si le gestionnaire n’avait pas choisi le meilleur projet.
On retient alors, pour chaque projet, le manque à gagner (regret) maximal, puis on
choisit le projet dont le regret maximal est le plus faible.
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Exercice :
La société PUBLI hésite entre trois projets d’investissement A, B et C. Les prévisions de valeurs actuelles nettes de
chacun des projets :
A 104 71 29 68
B 173 78 -22 76,33
C 188 61 -42 69
56
2. Critère Maximin :
A 104 71 29 29
57
3. Critère Maximax :
A 104 71 29 104
58
3. Critère Minimax :
A 104 71 29
B 173 78 -22
C 188 61 -42
I. LE PLAN DE FINANCEMENT
INTRODUCTION
Le plan de financement est un document prévisionnel en général établit pour une durée de
3 à 6 ans.
Il récapitule les différents flux annuels résultant des besoins et des ressources de l’entreprise.
Il est donc l’expression financière du projet d’investissement, il permet aussi d’assurer l’adéquation
entre le montant des dépenses prévisionnelles et le montant des moyens financiers pour les réaliser.
SON OBJET
Il représente donc, pour plusieurs périodes, en réalité plusieurs années, les prévisions
d'emplois ainsi que les ressources prévisionnelles nécessaires à leur financement.
Il permet d'évaluer les capitaux nécessaires pour financer :
Les investissements
Et aussi les besoins en fonds de roulement induits par l'accroissement des infrastructures et de
l'activité de l'entreprise.
Il permet de comparer les ressources et les besoins prévisionnels, en général sur une
durée de 3 à 7 ans.
SON UTILITÉ
C'est un instrument :
Le tableau de financement est un document d’analyse financière établi, à postériori, en fin d’exercice
( rétrospectif).
Un budget ou un plan de trésorerie est établi pour une période de plusieurs mois tandis
qu’un plan de financement est élaboré pour plusieurs ANNÉES.
ELABORATION – CONTENU.
Emplois prévus.
- Les distributions de dividendes ou les prélèvements prévus avec décalage d'un an.
Il peut s'agir :
DE N+2 À N+4, LA PROGRESSION SERAIT PROPORTIONNELLE À CELLE DU RÉSULTAT AVANT IMPÔT SUR LES BÉNÉFICES.
CORRECTION
CORRECTION DU TRAVAIL 1.
CORRECTION DU TRAVAIL 2
CORRECTION DU TRAVAIL 3
Le contrôle
des
4 investissem
ents
Le programme d’investissement a été mis en route en fonction de trois séries de données :
® Le montant des investissements ;
® Le financement des investissements ;
® La rentabilité des investissements.
Le contrôle du budget :
Le contrôle du budget peut se mener sous une triple optique.
Du point de vue de l’engagement
Le contrôle permet de maintenir la cohésion du programme entrepris, d’éviter que le planning établi ne soit pas suivi. Cette
notion de cohérence est fort importante. De plus, le contrôle des engagements permet, au cas où les ressources viendraient à se
révéler insuffisantes, d’étaler le programme sur un plus grand laps de temps.
Du point de vue du règlement
Le contrôle permet de suivre les devis et leurs réalisations. Il est généralement admis qu’un devis est toujours dépassé pour
centaines raisons telles que : 80
L’investissement nécessite des travaux non prévus qu’il faut ajouter au projet initial.
Les travaux sont plus coûteux qu’il n’était estimé au départ.
La hausse des prix et des salaires, enfin, joue son rôle.
Le contrôle permet ainsi de savoir si l’entreprise reste dans des limites acceptables de dépassement. Elle permet également
de juger l’efficacité des différentes parties agissantes.
81
Le contrôle du financement
Les incidents en matière de financement sont nombreux et variés. Citons :
• Le ralentissement ou l’accélération de la conjoncture ;
• Le refus ou le retard apporté à la réalisation de prêts ou de subventions ;
• L’amoindrissement des concours promis. Les réactions du service financier peuvent être de deux ordres :
Le contrôle de la rentabilité
Le contrôle de rentabilité permet à la fois de s’assurer de l’avantage retiré par la décision prise d’investir et de la validité des
modèles prévisionnels utilisés. La procédure de ce contrôle doit s’inspirer des calculs de rentabilités indiqués précédemment
82
Exercice d’application : Plan de financement et budget d’investissement :
L’entreprise Energie Maroc vous fournit les informations suivantes pour sa gestion prévisionnelle et budgétaire.
Projets d’investissements ( les investissements sont acquis en début de l’exercice) :
84
Renseignements complémentaires :
o Une augmentation du capital de 240 000 Dh est prévue dès le début de l’année 1.
o Un emprunt de 120 000 Dh sera contracté la première année remboursable en quatre ans par fractions égales.
o Les BFR seront de : Année 1 : 64 500 ; Année 2 : 99 800 ; Année 3 : 99 300.
o La distribution annuelle des dividendes sera de 38 000 Dh.
o Les résultats nets des 3 exercices sont estimés à : Année 1 : 80 000 Dh ; Année 2 : 120 000 Dh ;
Année 3 :190 000 Dh.
o Le taux d’impôt sur les sociétés est de 30 %.
o L’outillage commandé le premier février année 2, sera livré le 15 mai. Un acompte de 20 % est versé lors de la
commande, 20 % du règlement à la livraison et le solde à 60 jours. (le taux de TVA est de 20 %).
o Le matériel informatique est commandé et réglé entièrement à la livraison en janvier de l’année 2.
85
Travail à faire
1. Pour sa gestion prévisionnelle à M et LT, l’entreprise vous demande d’établir le plan de financement sur les 3
années, en terme d’emplois prévus et de ressources prévisionnelles.
Si un déséquilibre financier apparait, il vous faudra remplacer l’acquisition de l’outillage la première année par un
crédit-bail de 72 mensualités de 700 Dh/mois.
2. Pour le suivi de la réalisation de ses projets d’investissements, l’entreprise vous demande de présenter le
budget des investissements de l’année 2, décomposé en engagements prévus des dépenses d’investissement,
décaissements prévus et réception ou mise en service.
86
Corrigé
1. Le plan de financement
- Plan de financement (sans ajustement)
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Eléments Année 1 Année 2 Année 3 Total
Variation des emplois
Dividendes à distribuer 38 000 38 000 38 000 114 000
Nouveaux investissements -
- Construction 120 000 120 000
- Installations 59 400 59 400
- Outillage 46 800 70 500 117 300
- Matériel informatique 68 600 34 200 102 800
- Véhicules 58 000 58 000
- Matériel de Bureau 25 000 15 000 40 000
BFR 64 500 99 800 99 300 263 600
Remboursement des emprunts 30 000 30 000 30 000 90 000
TOTAL 383 700 306 900 274 500 965 100
Variation des ressources -
CAF -
- Résultat Net 80 000 120 000 190 000 390 000
- Dotations aux amortissements 37 505 82 407 92 584 212 496
Désinvestissement -
Ressources extérieures -
- Capital 240 000 240 000
- Subventions -
- Emprunt à long terme 120 000 120 000
TOTAL 357 505 322 407 282 584 962 496 88
Excédent (insuffiance) des ressources - 26 195 15 507 8 084 - 2 604
Ajustement du plan de financement
- Le calcul du résultat net
89
• Justifications :
- RAI = résultat net / 0,7
- (+) Diminution d’amortissements : l’outillage acquis la première année, d’une
valeur de 46 800 dh est à remplacer par un crédit-bail. Donc, ses charges
d’amortissements sont à éliminer en les rajoutant en (+) au résultat avant impôts.
- Charges de crédit-bail/an : 700 x 12 mois = 8 400 par an
- Résultats corrigés avant impôts = RAI + DOA outillage– charges crédit-bail
- Variation résultat net = résultat net corrigé après impôts – résultat net précédent
90
Le plan de financement (après ajustement) :
Eléments Année 1 Année 2 Année 3 Total
Excédent (insuffiance) des ressources - 26 195 15 507 8 084 - 2 604
Acquisition de l'outillage 46 800 46 800
Dotation aux amortissements - 14 625 - 10 055 - 6 913 - 31 593
Variation des résultats Nets 4 358 1 159 - 1 041 4 475
Nouvel Excédent (insuffiance) des ressources 10 338 6 611 130 17 078
Ainsi, 10 338 = -26 195 +46 800-14 625+4 358 91
Remarque
Le plan de financement permet de vérifier la cohérence des décisions stratégiques de
l'entreprise, de négocier des financements auprès des apporteurs des ressources. C’est un
document exigé par les banques pour étudier les demandes de financements à LT, mesurer les
risques prévisionnels de trésorerie et prévenir les difficultés qui en résultent.
Il permet une réflexion optimale sur l’équilibre financier, en particulier en ce qui concerne :
• La définition des moyens d’exploitation à mettre en œuvre pour atteindre les objectifs de
production et qui sont retenus au moindre coût, c'est-à-dire nécessitant le moins de capitaux
possibles.
• Les moyens de financement nécessaires qui soient à la fois les plus adaptés et les moins
coûteux pour dégager le meilleur taux de rentabilité.
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2. Budget d’investissement (année 2)
Le budget annuel des investissements ne reflète que les conséquences financières du plan de
financement pour l’année budgétée.
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Thanks!
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