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LA GESTION BUDGÉTAIRE

Réaliser par :
• Yaggour Aicha
DES INVESTISSEMENTS
• Touaki Chaymae
• El amrani Hasnae
• El rhouat Fatima
• Zaidane Noufissa Encadré par :
• Belyagou Sami Mme Benjelloun Sanae
PLAN
Introduction

Généralités sur l’investissement


I

La rentabilité d’investissement

La programmation des investissements

Le contrôle des Investissement s

Conclusion
2
Introducti
on
La vie d’une entreprise est marquée par nombreuses décisions en matière
d’investissement. En effet, pour assurer sa production et réaliser ses activités de ventes,
l’entreprise doit disposer d’un certain nombre de biens destinés à servir de façon durable à
l’activité de l’entreprise. Ils ne se consomment pas par le premier usage. Ces biens
s’appellent des immobilisations.
L’acquisition et le renouvellement des immobilisations entrainent, évidemment, des
dépenses qu’il convient de prévoir, ainsi leur financement. C’est le but du budget des
investissements.
Un investissement est engagement d'un capital dans une opération dont on attend des gains
futurs, étalés dans le temps. Le budget d'investissement est un budget résultant. Il traduit
les implications des ventes et de la production en matière d'investissement. Il retrace
l'ensemble des décisions relatives à tous projets d'investissement. Préalablement à la
budgétisation il convient d'analyser les projets et de ne retenir que celui qui présente des
4

garanties de rentabilité les plus intéressantes.


Généralités
sur
l’investisse
1 ment
a. Définition de l’investissement

En finance l’investissement est défini comme l’engagement d’une somme dans le


présent en vue d’obtenir des flux financiers que l’on espère positifs dans le futur.
Il se traduit par une suite d’encaissement et de décaissements, autrement dit
l’investissement est l’engagement d’un capital dans une opération dont on attend
des gains futurs étalés dans le temps.
Un investissement ne sera acceptable que si les gains, attendus sont supérieurs au
capital investi.

6
b. Les types d’investissement

La définition d'une typologie des investissements n'est pas aisée, la problématique


de l'investissement étant différente selon plusieurs critères. Le premier critère de
classement s'inspire de la comptabilité et se base sur la nature des actifs investis, trois
catégories d'investissement sont distinguées :
l’investissement commercial : il comprend tout ce qui concoure au
positionnement de produit ainsi que dans le développement de ses ventes.
 L’investissement immatériel : correspond fonds de commerce, brevets,
licences, logiciels informatiques...
 L’investissement financier : concerne l’acquisition des titres financiers afin
d’obtenir un revenu. 7
Selon l’objet, on peut distinguer quelques catégories :

 Des investissements de renouvellement ou de remplacement : ils ont pour


objectif de maintenir la capacité de production de l’entreprise à son niveau actuel.

 Des investissements de modernisation ou de productivité : leur but est


d’améliorer la productivité de l’entreprise, en introduisant des équipements
modernes et perfectionnés.

 Des investissements de capacité ou d’expansion : ils permettent


d’augmenter la capacité de production ou de commercialisation de produits ou de
services existants ou à en lancer de nouveaux.
8
C. Les paramètres d’investissement

Un projet d’investissement est caractérisé par :

capital investi Les cash flows ou


durée de vie valeur résiduelle
FNT

9
 Le capital investi :
Le capital investi est noté (I0) représente la dépense que doit supporter l’entreprise pour
réaliser le projet.
Le capital investi comprend le coût d’acquisition d’un matériel et l’augmentation du
besoin de financement de l’exploitation qui découle de la réalisation du projet.
Donc ce capital investi se constitue de :
 prix d’achat en HT;
 Les frais accessoires (frais de transport, d’installation…)
 La TVA lorsqu’elle n’est pas récupérable;
 La variation prévisionnelle du besoin en fonds de roulement. 10
 La durée de vie du projet

La durée de vie est la période durant laquelle le projet génère des flux de trésorerie. Mais, il
faut bien distinguer, durée de vie technique, durée de vie économique et durée de vie fiscale.

La durée de vie économique dépend du contexte au sein duquel évolue l’entreprise. Par
exemple un matériel peut devenir sans utilité si le bien qu’il sert à produire n’est plus demandé.

La durée de vie technique dépend des conditions probables d’utilisation des


immobilisations.

La durée de vie fiscale quant à elle correspond à la durée de vie pendant laquelle le bien est
11

amorti.
 la valeur résiduelle

C’est la valeur qu’aura l’investissement à la fin de la vie économique et cette


valeur peut être récupérer par l’entreprise. Dans tous les cas, la valeur résiduelle
vient s’ajouter au cash-flow de la dernière année en tenant de la répercussion
fiscale.

12
Les cash-flows ou FNT
Il s'agit du surplus monétaire crée par l'investissement, ce surplus est mesuré sur la durée de vie de
l'immobilisation acquise. Il est égal à la différence entre les recettes et les dépenses induits par le projet.
Les cash-flows sont le résultat de prévisions de chiffres d'affaires, des différents coûts d'exploitation et
des impôts. Ils sont dégagés de façon continue tout au long d'un exercice. Afin de simplifier les calculs,
on considérera qu'ils sont dégagés en fin d'exercice.
Cash-flow = recettes induites du projet - dépenses induites du projet
= Produits encaissables - charges décaissables
= Capacité d'autofinancement d'exploitation
Comme on peut écrire aussi :CAF d'exploitation= résultat net + dotations d'exploitation.
On a donc : cash-flow = résultat net + dotations
Les cash-flows prévisionnels correspondent au flux de trésorerie net engendré chaque année par
l'exploitation du projet, leur détermination se fait au niveau du compte de produits et charges
prévisionnels. 13
EXERCICE :
L’entreprise ABC achète un nouvel équipement dont les caractéristiques sont les suivantes :

Dépenses engagées :
 Prix d’achat : 250 000 DH (HT)
  Frais d’installation : 47 000 DH (HT)
 Frais de formation du personnel : 20 000 DH (HT) ;
 Augmentation du BFRE : 30 000 DH

14
Prévisions :
 Durée d’exploitation : 5 ans ;
 Mode d’amortissement : linéaire ;
 Chiffre d’affaires annuel : 315 000 DH (HT) ;
 Charges variables : 40% du chiffre d’affaires (HT)
 Charges fixes (hors amortissements) : 70 700  DH par an ;
 Valeur résiduelle : 24 300 DH.

T.A.F :

1. Déterminer le montant du capital investi


2. Déterminer les cash-flows
15
CORRECTION:

1. Le montant du capital investi :

 Il comprend les charges engagées pour entamer le projet d’investissement :

- le prix d’achat hors taxes des équipements


- les frais d’installation
- les charges de formation du personnel
-

Capital investi = 250 000 + 47 000 + 20 000 = 317 000

16
2. Détermination des cash-flows :

CASH-FLOWS = recettes – dépenses = résultats nets + dotations aux amortissements +

(récup de la variation du BFR + valeur résiduelle).

Dotation aux amortissement = (Capital investi – Aug du BFR) / 5

= (347000 – 30000) / 5

= 63400.

17
1 2 3 4 5
Chiffre d’affaires (HT) 315 000 315 000 315 000 315 000 315 000

CV 126 000 126 000 126 000 126 000 126 000

CF (Hors amortissement) 70 700 70 700 70 700 70 700 70 700

Dotation aux 63 400 63 400 63 400 63 400 63 400


amortissements
Résultat avant impot 54 900 54 900 54 900 54 900 54 900

Impot (IS) 16 470 16 470 16 470 16 470 16 470

Résultat net 38 430 38 430 38430 38 430 38430

Dotation 63 400 63 400 63 400 63 400 63 400

CAF 101 830 101 830 101 830 101 830 101 830

Capital investi

Recuperation BFR         +30 000


Valeur résiduelle +24 300
18
Cash flows 101 830 101 830 101 830 101 830 156 130
La
rentabilité
2 d’investisse
ment
a. Les critères d’évaluation dans un avenir certain
Ces critères considèrent que le cadre de décision est reconnu et que l’avenir est prévisible.
l’évaluation financière d’un projet d’investissement doit répondre à la question « le projet
étudié crée-t-il ou détruit-il de la valeur pour l’entreprise ? ».
Quels sont les investissements à réaliser et ceux à rejeter ?
Selon quel(s) critère(s) doit se faire cette sélection ?
Une fois les caractéristiques des projets chiffrées,. il devient possible d’effectuer des calculs de
rentabilité.

Critère sans actualisation

Critère avec actualisation


1. Les critères d’évaluation sans actualisation


𝑹é 𝒔𝒖𝒍𝒕𝒂𝒕 𝒅 é 𝒙𝒑𝒍𝒐𝒊𝒕𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏
Taux de rendement comptable 𝒂𝒏𝒏𝒖𝒆𝒍 𝒎𝒐𝒚𝒆𝒏
Critères sans
actualisation

𝑪𝒂𝒑𝒊𝒕𝒂𝒍 𝒊𝒏𝒗𝒆𝒔𝒕𝒊( 𝑲𝑰)

Délai de récupération du capital


investi

21
Exemple :

Soit 2 projets A et B :
Projet A :
• Capital investi : 150 000
• Durée de projet : 5 ans
• Recettes annuelles : Année 1 : 20 000, Année 2 : 50 000, Année 3 : 80 000,
Année 4 : 100 000, Année 5 : 90 000
Projet B :
• Dépenses d’investissement : 120 000
• Durée de vie : 5ans
• Recettes annuelles : Année 1 : 20 000, Année 2 : 40 000, Année 3 : 60 000,
Année 4 : 30 000, Année 5 : 25 000

TAF : 1- Calculer le TRC pour chaque projet?


2- Quel est le projet le plus rentable? 22
Corrigé:
Projet A :
𝑇𝑅𝐶 = Bénéfice moyen/ Capital investi =
((20 000+50 000+80 000+100 000+90 000)/5)/150 000 = 45%
Projet B :
𝑇𝑅𝐶 = bénéfice moyen = ((20 000+40 000+60 000+30 000+25 000)/5)/120 000 =
29%

Donc le projet le plus rentable est : le projet A, car il présente le


TRC le plus élevé.

Cette méthode présente l’avantage d’être simple, mais ne tient pas


compte de l’incidence du temps.
23

 
2. Critères d’évaluation avec actualisation

La date d’apparition d’un flux a un impact sur sa valeur. L’actualisation d’un flux
permet d’intégrer le facteur temps dans l’évaluation .

24
VAN

Critères
avec
actualisation

TIR IP

25
La Valeur Actuelle Nette (VAN) :

La Valeur Actuelle Nette (VAN) d'un flux de trésorerie (ou flux financier, en anglais le
Cash-Flow) actualisé est le gain supplémentaire d'un investissement par rapport à un
taux actualisé défini par le taux d'inflation d'une monnaie et les exigences de
rendement des investisseurs.

Elle est égale à la différence entre les flux nets de trésorerie actualisés sur la durée de
vie de l’investissement et le montant du capital.

26
En cas de cash-flows
variables
VAN = -I+ ∑CF (1 + t) –n

En cas de cash-flows
constants
VAN = -I + CF []

Avec I:l’investissement initial ;


CF : cash-flow ;
n : durée de vie, 27
t : taux d’actualisation
VAN

VAN>0 VAN=0 VAN<0

Les flux générés par le projet Les flux générés par le projet
Le projet dégage un surplus
sont égaux au capital investi ne couvrent pas le capital
monétaire après avoir investi
remboursé le capital investi Donc le projet n’est pas
rentable
Il est donc rentable

La VAN est un critère de sélection entre deux projets. Sera retenu celui dont la VAN est la plus élevée. 28
L’Indice de Profitabilité (ou Return On Investment)
L'indice de profitabilité mesure le taux de rendement du capital investit.

C'est le rapport entre le cumul actualisé des flux de trésorerie (cash-flows) et le capital
investi.

IP =

= 1+
29
IP doit être supérieur à 1 pour que le projet soit rentable

IP est un critère de comparaison :


Entre deux projets, on choisira celui qui a l’indice de profitabilité le plus
élevé

30
Le Taux Interne de Rentabilité (TIR)

Définition :
C’est le taux qui permet d’égaliser entre le montant de l’investissement et celui
des FNT qu’il génère ou taux pour lequel la VAN est nulle. C’est le taux limite
d’actualisation.
On recherche donc i tel que :
 

VAN = 0
Ou
∑CF (1 + i)-n= Io

31
Tout projet dont le TIR est inférieur au taux d’actualisation utilisé par l’investisseur sera
rejeté, car la réalisation du projet entraînera la chute de la rentabilité globale de l’entreprise.

▪Le TIR permet de sélectionner entre deux ou plusieurs projets, le projet dont le TIR
est le plus élevé sera retenu.

▪Le TIR correspond au coût maximum que l’entreprise pourrait supporter sur son
financement pour que l’investissement demeure avantageux.

32
Sur un graphique, le TIR est le point d’intersection de la VAN avec l’axe des
abscisses :

VAN

TIR
 

Taux d’actualisation
0

33
Exercice :
L’entreprise « ALPHA » travaille dans l’agro-alimentaire, dans le cadre de sa stratégie de croissance elle
envisage la réalisation d’un projet d’investissement d’extension . Il s’agit d’une nouvelle unité dans la
ville de Ouarzazate, le directeur financier vous demande d’analyser la rentabilité en tenant compte les
informations suivantes

La réalisation de ce projet nécessite :


o L’acquisition d’un terrain 4 800 000 DH
o La construction de 2 bâtiments : coût estimé à 450 000 DH
o L’acquisition DE MOBILIER : 150 000 DH
o L’acquisition d’une machine :400 000 DH

D’après l’étude de marché le projet dégagera le chiffre d’affaires suivant:

Année 1 2 3 4 5
CH(HT) 3 600 000 5 900 000 7 200 000 9 100 000 7 100 000

 Le projet se caractérise par un taux de variabilité de 25%


Les charges fixes du projet : 250 000

Pour l’amortissement :

Immobilisations Mode d’amortissement Durée de vie


Bâtiment 25 ans
Machine Linéaire 5 ans
Mobilier 5 ans

Taux d’actualisation : 10 %
Taux de l’IS : 30 %
Le BFR est négligeable pour cette entreprise
TAF :
1. Calculer le montant du capital investi
2. Calculer les flux nets de trésorerie
3. Déterminer le délai de récupération du capital investi
4. Calculer la VAN et le TIR . Commenter les résultats obtenus.
:
1. Calcul du montant du capital investi en millier de DH

Terrain : 4 800
bâtiments : 450
Mobilier : 150
Machine : 400

5 800 KDH

2. Calcul des flux nets de trésorerie


Calcul du montant des dotation d’amortissement :
• Bâtiment : VO= 450 000; taux= = 4%
annuité d’amortissement =450 000* 4% = 18 000
• Mobilier : VO= 150 000 ; taux= = 20%
annuité d’amortissement =150 000* 20% = 30 000
• Machine : VO= 400 000 ; taux= = 20%
annuité d’amortissement =400 000* 20% = 80 000
Total des dotation/an = 18 000 + 30 000 + 80 000 = 128 000 DH

Année 1 2 3 4 5
CA (HT) 3 600 5 900 7 200 9 100 7 100
Charges variables 900 1 475 1 800 2 275 1 775
Charges fixes 250 250 250 250 250
Amortissement 128 128 128 128 128
Résultat avant 2 322 4 047 5 022 6 447 4 947
impôt
IS (30%) 696.6 1 214.1 1 506.6 1 934.1 1 484.1
Résultat net 1 625.4 2 832.9 3 515.4 4 512.9 3 462.9
Cash-flows 1 753.4 2 960.9 3643.4 4 640.9 3 590.9
3. Délai de récupération du capital

Année 1 2 3 4 5
Cash-flows 1 753.4 2 960.9 3643.4 4 640.9 3 590.9
Cumul 1 753.4 4 714.3 8 357.7 12 998.6 16 589.5

Par IL
DRC = 2.36 soit 2ans et 4 mois

4. Calcul de la VAN
VAN = - 5 800 + 1 753.4*( + 2 960.9 *( +3643.4*( + 4 640.9*( +
3 590.9*(
= 6 377.83 KDH
VAN>0 La réalisation du projet permet de rémunérer les capitaux investis à savoir
5 800 000 DH au taux de 10% et de dégager un supplément de 6 377.83 KDH
TIR
On cherche t tel que
5 800 = 1 753.4*( + 2 960.9 *( +3643.4*( + 4 640.9*( +
3 590.9*(
Essai avec t= 37%
VAN = 535.58
Essai avec t = 44%
VAN = -275.01
Par IL
Tir = 42.04%
Le TIR>Taux d’actualisation donc le projet est rentable
b. Les critères d’évaluation dans un avenir aléatoire
1. La VAN adaptée.
Dans un avenir probabilisable, les flux nets de trésorerie sont définis, chaque année, par leur espérance
mathématique E(FNT) et leur variance Var(FNT).

Il est alors possible de calculer, non pas la VAN du projet mais l’espérance mathématique de cette VAN ainsi
que sa variance, autrement dit : E(VAN) et Var(VAN).

L’espérance représente une mesure de la rentabilité du projet .

La variance (ou écart type) permettent d’apprécier le risque que représente le projet.

41
E(VAN) = ∑(FNTij actualisés x Pij) - I

Ou :
E(VAN) = -I + E(FNT1) (1+t)-1 + E(FNT2) (1+t)-2 + ….
Avec : E(FNTi) = ∑(FNTij x Pij) : c’est la somme des probabilités des CF actualisés de la distribution de l’année i

Ainsi : Var (VAN) = Var (-I) + Var (FNT1) (1+t)-2 + …+ Var (FNTn) (1+t)-2n
Et,
Var (FNTi) = ∑(FNTij – E(FNTi)2 x Pij

Ecart type = racine carré de la variance

Le risque est mesuré à partir du coefficient de variation = Ecart type de la VAN / E(VAN) :
42
plus le coefficient est élevé, plus le risque est fort.
2. L’arbre de décision :
Un arbre de décision permet une représentation visuelle de la série de choix
successifs basé sur deux contraintes à respecter :
Contraintes d’exclusivité : les décisions doivent être exclusives les unes des autres ;
Contraintes d’exhaustivité : l’ensemble des décisions possibles doit être envisagé).

En bref, l’arbre de décision est un schéma établi lorsque l’entreprise est


confrontée à des décisions multiples et séquentielles en matière d’investissement.

43
Application :

Soit le projet A présentant les caractéristiques suivantes :


Durée de vie du projet : 2 ans
Taux d’actualisation : 10%
Montant de l’investissement : 25 000 DH

Année 1 Année 2
CF 1 Probabilités CF 2 Probabilités
16 000 0.2 13 000 0.3
20 000 0.6 15 000 0.4
24 000 0.2 17 000 0.3

TAF:
Calculer l’espérance mathématique, la variance et l’écart-type du projet
44
Corrigé: Année 1 Année 2
CF 1 Probabilités CF 2 Probabilités
1. Calcul de L’espérance : 16 000 0.2 13 000 0.3
20 000 0.6 15 000 0.4
24 000 0.2 17 000 0.3
On sait que :

Durée de vie du projet : 2 ans


E Taux d’actualisation : 10%
Montant de l’investissement : 25
000 DH
E (CF) =

Donc :
E(CF1) = (16 0000.2)+(20 0000.6) + (24 0000.2)= 20 000 DH
E(CF2) = (13 0000.3)+(15 0000.4) + (17 0000.3)= 15 000 DH

45
E(VAN)= -25 000+20 000 + 15 000
= 5578,51 DH
2. Calcul de variance :

VAR(CFi) = ∑(CFji- E(CFi))2 x Pji

Année 1 Année 2

CF (CF- E(CF) )2 P ( CF-E(CF))2 CF (CF- E(CF))2 P ( CF-E(CF))2

16 000 = 16 000 000 3 200 000 13 000 4 000 000 1 200 000
20 000 0 0 15 000 0 0
24 000 16 000 000 3 200 000 17 000 4 000 000 1 200 000
Total - 6 400 000 Total - 2 400 000

46
V(CF1) = = 6 400 000 DH
V(CF1) = = 2 400 000 DH

Var (VAN) = Var (-I) + Var (CF1) (1+t)-2 + …+ Var (CFn) (1+t)-2n
Avec : var (-I) = 0

V(VAN) = 6 400 000 + 2 400 000 = 6 982 488,49 DH

L’écart-type (VAN) = (VAN) = V(VAN) = ( 6 928.49) = 2 632,2022 DH

On accepte le projet lorsque l’espérance mathématique de la VAN est positive


Entre plusieurs projets on retient celui qui possède l’espérance la plus élevé.
Mais le critère de l’espérance ne tient pas compte de la dispersion et donc du risque attaché à la distribution
de probabilités. C’est pourquoi, le recours au calcul de la variance permet de mesurer le risque du projet et47 de
le comparer à la norme fixée en la matière .
Quand on compare des projets de montant différent, on peut mesurer le risque relatif de chaque projet
en établissant le rapport :

𝐸𝑐𝑎𝑟𝑡 −𝑡𝑦𝑝𝑒(𝑉𝐴𝑁)
Ce rapport est appelé coefficient du risque, plus il est bas, plus le risque
𝐸𝑠𝑝 é 𝑟𝑎𝑛𝑐𝑒(𝑉𝐴𝑁) relatif du projet est faible

= 0,4718..

48
c. Les critères d’évaluation dans un avenir incertain
 En avenir incertain, pour chaque projet, il existe autant de conséquences possibles que de situations
pouvant survenir. À chaque situation éventuelle correspond un flux monétaire déterminé. Donc
l’investisseur ne peut attribuer des probabilités objectives aux différentes issues possibles pour ses
projets, il n’a comme recours que les critères subjectifs.
 On est donc dans la situation de l’avenir incertain non probabiliste (ou d’incertitude absolue) , ce
cadre de décision est précisément celui étudié dans la théorie des jeux

Le critère de Laplace
Le critère Maximax (optimiste)
Le critère Maximin (ou critère de Wald)
Le critère de Hurwicz
49
Le critère Minimax (ou critère de Savage, ou matrice des regrets)
 Le critère de Laplace :
Il consiste à calculer la moyenne arithmétique des VAN en fonction des différents états futurs et à
retenir la plus élevée.
La principale critique de ce critère repose sur la pondération de chacun des états. En effet, cela revient
à fixer une probabilité arbitraire, alors qu’elle ne peut être estimée.

50

Le critère Maximax (optimiste)

Il consiste à retenir la VAN la plus importante pour chacun des projets, puis à sélectionner le projet qui
représente la VNA la plus forte. Autrement dit, on choisit le projet qui correspond à la VNA la plus
importante du tableau.
C’est un critère qui intéresse le gestionnaire particulièrement optimiste puisqu’il néglige toute notion de
risque. C’est la principale critique de ce critère : un projet peut présenter une VAN très supérieure à toutes
les autres si l’environnement est favorable, mais ce même projet peut receler un risque de VAN fortement
négative dans le cas contraire.

51
 Le critère Maximin (ou critère de Wald)
Il consiste à retenir la VAN la plus faible pour chacun des projets, puis à sélectionner, dans cette liste, le
projet qui présente la VAN (minimale, donc) la plus forte.
C’est un critère qui intéresse le gestionnaire pessimiste puisqu’il sélectionne le projet qui offre le plus
dans le pire des cas. On pourra donc proposer la critique inverse à celle du critère maximax puisque ce
critère néglige, cette fois, toute notion de risque positif, c’est-à-dire de gain en cas de marché favorable.

52
 Le critère de Hurwicz

Il consiste à déterminer, pour chaque projet, une valeur moyenne V composée à partir de la meilleure et de
la plus petite VAN et pondérée par un coefficient d’optimisme laissé à l’appréciation du gestionnaire.

V = α M + (1- α) m
Avec :
M = la VAN maximale d’un projet.
m = la VAN minimale du même projet.
α = le coefficient d’optimisme (compris entre 0 et 1).
On sélectionne évidemment le projet qui présente V la plus grande.
53
 Le critère Minimax (ou critère de Savage, ou matrice des regrets)
Il consiste en la construction d’une matrice présentant, pour chaque état futur, les
manques à gagner si le gestionnaire n’avait pas choisi le meilleur projet.

On retient alors, pour chaque projet, le manque à gagner (regret) maximal, puis on
choisit le projet dont le regret maximal est le plus faible.

54
Exercice :
La société PUBLI hésite entre trois projets d’investissement A, B et C. Les prévisions de valeurs actuelles nettes de
chacun des projets :

  Hypothèse optimiste Hypothèse médiane Hypothèse pessimiste


Projet A 104 71 29
Projet B 173 78 -22
Projet C 188 61 -42

1. Selon le critère de Laplace, quel projet doit-on retenir ?


2. Selon le critère de Wald, quel projet doit-on retenir ?
3. Selon le critère de Savage, quel projet doit-on retenir ?

4. Selon le critère de MaxiMax, quel projet doit-on retenir


55
Corrigé :
1. Le critère de Laplace :

Hypothèse Hypothèse 1 Hypothèse 2 Hypothèse 3 Moyenne


Projet

A 104 71 29 68
B 173 78 -22 76,33
C 188 61 -42 69

Donc le projet le plus rentable est B .

56
2. Critère Maximin :

Hypothèse Hypothèse Hypothèse Maximin

A 104 71 29 29

B 173 78 -22 -22

C 188 61 -42 -42

Le projet le plus rentable est : A

57
3. Critère Maximax :

Hypothèse Hypothèse Hypothèse Maximax

A 104 71 29 104

B 173 78 -22 173

C 188 61 -42 188

Le projet le plus rentable est : C

58
3. Critère Minimax :

Hypothèse Hypothèse Hypothèse Minimax

A 104 71 29

B 173 78 -22

C 188 61 -42

Hypothèse Hypothèse Hypothèse Minimax

A 188-104=84 78-71=7 29 - 29=0 84

B 188-173=15 78-78=0 29+22=51 51

C 188-188=0 78-61=17 29+42 71

Le projet le plus rentable est : B 59


IV. LA PROGRAMMATION DES INVESTISSEMENTS

I. LE PLAN DE FINANCEMENT

INTRODUCTION

Le plan de financement est un document prévisionnel en général établit pour une durée de

3 à 6 ans.

Il récapitule les différents flux annuels résultant des besoins et des ressources de l’entreprise.

Il est donc l’expression financière du projet d’investissement, il permet aussi d’assurer l’adéquation
entre le montant des dépenses prévisionnelles et le montant des moyens financiers pour les réaliser.
SON OBJET

L'objet d'un plan de financement est de recenser :


 Les investissements futurs d'une entreprise, les emplois prévus
 Leur financement, les ressources prévues.

L'élaboration du plan de financement suit donc la phase de choix et de programmation des


investissements et de leur financement.

Il représente donc, pour plusieurs périodes, en réalité plusieurs années, les prévisions
d'emplois ainsi que les ressources prévisionnelles nécessaires à leur financement.
Il permet d'évaluer les capitaux nécessaires pour financer :
 Les investissements

 Et aussi les besoins en fonds de roulement induits par l'accroissement des infrastructures et de
l'activité de l'entreprise.

Il permet de comparer les ressources et les besoins prévisionnels, en général sur une
durée de 3 à 7 ans.
SON UTILITÉ

Le plan de financement présente un intérêt évident pour plusieurs raisons.

C'est un instrument :

- de gestion prévisionnelle utile à la stratégie de l'entreprise à moyen et long terme (3 à


10 ans ou plus)

- de négociation des conditions d'emprunts auprès des organismes financiers

- De prévention des difficultés éventuelles prévisibles des entreprises en matière


financière

- indispensable pour toute entreprise en cours de création.


REMARQUE

1) Ne pas confondre le plan de financement avec tableau de financement :


 Le plan de financement est un document prévisionnel établi à priori (prospectif).

 Le tableau de financement est un document d’analyse financière établi, à postériori, en fin d’exercice
( rétrospectif).

2) Ne pas confondre le plan de financement avec budget de trésorerie :

Un budget ou un plan de trésorerie est établi pour une période de plusieurs mois tandis
qu’un plan de financement est élaboré pour plusieurs ANNÉES.
ELABORATION – CONTENU.

Il comprend deux grandes parties :

 Les emplois prévus

 Les ressources prévisionnelles. 

 Emplois prévus.

Il s'agit principalement d'augmentation de postes d'actif ou de diminution de postes de passif.

- Les investissements à financer : les acquisitions d'immobilisations (corporelles et incorporelles)


tels que les constructions (bâtiments) et leurs équipements (matériels) dont les montants sont
portés ht. Il peut s'agir d'investissement d'expansion ou de capacité mais aussi de renouvellement
ou de maintien.
- Des acquisitions d'immobilisations par levée d'option d'achat de biens en crédit-bail.

- Des versements de dépôts de garantie à l'occasion de contrats de crédit-bail.

- La constitution d'un fonds de roulement lors de la création d'entreprise équivalent à la valeur


du besoin en fonds de roulement d'exploitation (constitution des stocks et des crédits
accordés aux clients pour la 1 ère année).

- L'accroissement ultérieur du besoin en fonds de roulement ( d bfr) dû à l'accroissement des


stocks et des créances clients au cours des années suivantes. En effet la variation du besoin en
fonds de roulement est liée à la variation du chiffre d'affaires et évolue selon les mêmes
proportions.
- Les remboursements ou amortissements des emprunts contractés.

- Les distributions de dividendes ou les prélèvements prévus avec décalage d'un an.

- Les retraits éventuels et justifiés des comptes courants d'associés.

- D'autres dépenses immobilisables éventuelles (frais d'émissions d'emprunts ou


d'augmentation de capital).
 RESSOURCES PRÉVISIONNELLES.

Elles proviennent essentiellement des augmentations de postes du passif du bilan et des


diminutions de postes de l'actif.

Il peut s'agir :

- Des augmentations de capitaux propres par apports nouveaux (en numéraire).

- Des emprunts nouveaux prévus auprès d'organismes financiers.

- Des apports en comptes courants d'associés.


- Des prix de cessions d'éléments d'actif immobilisés.

- Des capacités d'autofinancement (caf) prévisionnelles calculées à partir de l'ebe


(méthode soustractive) ou du résultat net (méthode additive).

- Des subventions d'investissement à percevoir.

- Des prélèvements prévus sur le fonds de roulement.

- De la diminution prévisible du besoin en fonds de roulement.

- Des crédits envisagés pour ajuster ou compléter les financements.

- Des économies fiscales éventuelles (économies ou crédits d'impôts).


APPLICATION
ENONCÉ ET TRAVAIL À FAIRE
DOCUMENTS
DOCUMENT 1

CARACTERISTIQUES D’UN PROJET D’INVESTISSEMENT


La réalisation de l’investissement débuterait en mai N. Il serait opérationnel début N+1.
Le projet comprend :
- Un bâtiment d’une valeur HT de 165 000 DH, amortissable sur 20 ans en liniaire.
- Divers matériels évalués à 237 000 DH, amortissables en liniaire sur 5 ans.
DOCUMENT 2
DOCUMENT 3

LE BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT LIÉ À CET INVESTISSEMENT SERAIT DE 45 000 DH EN N+1.

DE N+2 À N+4, LA PROGRESSION SERAIT PROPORTIONNELLE À CELLE DU RÉSULTAT AVANT IMPÔT SUR LES BÉNÉFICES.
CORRECTION
CORRECTION DU TRAVAIL 1.
CORRECTION DU TRAVAIL 2
CORRECTION DU TRAVAIL 3
Le contrôle
des
4 investissem
ents
Le programme d’investissement a été mis en route en fonction de trois séries de données :
 
® Le montant des investissements ;
 
® Le financement des investissements ;
 
® La rentabilité des investissements.

Et c’est sur ces trois points que peut porter le contrôle.

 Le contrôle du budget :
Le contrôle du budget peut se mener sous une triple optique.
Du point de vue de l’engagement
 
Le contrôle permet de maintenir la cohésion du programme entrepris, d’éviter que le planning établi ne soit pas suivi. Cette
notion de cohérence est fort importante. De plus, le contrôle des engagements permet, au cas où les ressources viendraient à se
révéler insuffisantes, d’étaler le programme sur un plus grand laps de temps.
Du point de vue du règlement
 
Le contrôle permet de suivre les devis et leurs réalisations. Il est généralement admis qu’un devis est toujours dépassé pour
centaines raisons telles que : 80
 L’investissement nécessite des travaux non prévus qu’il faut ajouter au projet initial.
 
 Les travaux sont plus coûteux qu’il n’était estimé au départ.
 
 La hausse des prix et des salaires, enfin, joue son rôle.
 
Le contrôle permet ainsi de savoir si l’entreprise reste dans des limites acceptables de dépassement. Elle permet également
de juger l’efficacité des différentes parties agissantes.

Du point de vue de la réception


 
Au niveau de ce stade, bien souvent, les dates et les délais ne sont pas respectés. Il est fréquent que le départ des travaux soit
retardé (pour des raisons parfois financières) et que la durée des travaux soit allongée. Le contrôle permet de rappeler en temps
opportun, aux différents intéressés, les conventions passées (pénalités) et maintenir ainsi le retard dans des limites
raisonnables.

 
81
 Le contrôle du financement
Les incidents en matière de financement sont nombreux et variés. Citons :
 
• Le ralentissement ou l’accélération de la conjoncture ;
 
• Le refus ou le retard apporté à la réalisation de prêts ou de subventions ;
 
• L’amoindrissement des concours promis. Les réactions du service financier peuvent être de deux ordres :

La recherche de nouveaux moyens de financement pour pallier les insuffisances,


 
L’étalement dans le temps du programme.

 Le contrôle de la rentabilité
Le contrôle de rentabilité permet à la fois de s’assurer de l’avantage retiré par la décision prise d’investir et de la validité des
modèles prévisionnels utilisés. La procédure de ce contrôle doit s’inspirer des calculs de rentabilités indiqués précédemment

 
82
Exercice d’application : Plan de financement et budget d’investissement :
L’entreprise Energie Maroc vous fournit les informations suivantes pour sa gestion prévisionnelle et budgétaire.
Projets d’investissements ( les investissements sont acquis en début de l’exercice) :

Eléments Année 1 Année 2 Année 3


Construction 120 000    
Installations 59 400    
Outillage 46 800 70 500  
Matériel informatique   68 600 34 200
Véhicules   58 000
Matériel de bureau 25 000 15 000

Totaux 251 000 139 100 107 200


83
Annuités d’amortissement prévisionnelles :

Eléments Année 1 Année 2 Année 3


Construction 6 000 6 000 6 000
Installations 11 880 11 880 11 880
Outillage 1 14 625 10 055 6 913
Outillage 2   22 032 15 147
Matériel informatique 1   27 440 16 464
Matériel informatique 2     13 680
Véhicules     14 500
Matériel de bureau 1 5 000 5 000 5 000
Matériel de bureau 2 3 000

Totaux 37 505 82 407 92 584

84
Renseignements complémentaires :
o Une augmentation du capital de 240 000 Dh est prévue dès le début de l’année 1.
o Un emprunt de 120 000 Dh sera contracté la première année remboursable en quatre ans par fractions égales.
o Les BFR seront de : Année 1 : 64 500 ; Année 2 : 99 800 ; Année 3 : 99 300.
o La distribution annuelle des dividendes sera de 38 000 Dh.
o Les résultats nets des 3 exercices sont estimés à : Année 1 : 80 000 Dh ; Année 2 : 120 000 Dh ;
Année 3 :190 000 Dh.
o Le taux d’impôt sur les sociétés est de 30 %.
o L’outillage commandé le premier février année 2, sera livré le 15 mai. Un acompte de 20 % est versé lors de la
commande, 20 % du règlement à la livraison et le solde à 60 jours. (le taux de TVA est de 20 %).
o Le matériel informatique est commandé et réglé entièrement à la livraison en janvier de l’année 2.
85
Travail à faire
1. Pour sa gestion prévisionnelle à M et LT, l’entreprise vous demande d’établir le plan de financement sur les 3
années, en terme d’emplois prévus et de ressources prévisionnelles.
Si un déséquilibre financier apparait, il vous faudra remplacer l’acquisition de l’outillage la première année par un
crédit-bail de 72 mensualités de 700 Dh/mois.
2. Pour le suivi de la réalisation de ses projets d’investissements, l’entreprise vous demande de présenter le
budget des investissements de l’année 2, décomposé en engagements prévus des dépenses d’investissement,
décaissements prévus et réception ou mise en service.

86
Corrigé
1. Le plan de financement
- Plan de financement (sans ajustement)

87
Eléments Année 1 Année 2 Année 3 Total
Variation des emplois
Dividendes à distribuer 38 000 38 000 38 000 114 000
Nouveaux investissements -
- Construction 120 000 120 000
- Installations 59 400 59 400
- Outillage 46 800 70 500 117 300
- Matériel informatique 68 600 34 200 102 800
- Véhicules 58 000 58 000
- Matériel de Bureau 25 000 15 000 40 000
BFR 64 500 99 800 99 300 263 600
Remboursement des emprunts 30 000 30 000 30 000 90 000
TOTAL 383 700 306 900 274 500 965 100
Variation des ressources -
CAF -
- Résultat Net 80 000 120 000 190 000 390 000
- Dotations aux amortissements 37 505 82 407 92 584 212 496
Désinvestissement -
Ressources extérieures -
- Capital 240 000 240 000
- Subventions -
- Emprunt à long terme 120 000 120 000
TOTAL 357 505 322 407 282 584 962 496 88
Excédent (insuffiance) des ressources - 26 195 15 507 8 084 - 2 604
Ajustement du plan de financement
- Le calcul du résultat net

89
• Justifications :
- RAI = résultat net / 0,7
- (+) Diminution d’amortissements : l’outillage acquis la première année, d’une
valeur de 46 800 dh est à remplacer par un crédit-bail. Donc, ses charges
d’amortissements sont à éliminer en les rajoutant en (+) au résultat avant impôts.
- Charges de crédit-bail/an : 700 x 12 mois = 8 400 par an
- Résultats corrigés avant impôts = RAI + DOA outillage– charges crédit-bail
- Variation résultat net = résultat net corrigé après impôts – résultat net précédent

90
Le plan de financement (après ajustement) :
 
Eléments Année 1 Année 2 Année 3 Total
Excédent (insuffiance) des ressources - 26 195 15 507 8 084 - 2 604
Acquisition de l'outillage 46 800 46 800
Dotation aux amortissements - 14 625 - 10 055 - 6 913 - 31 593
Variation des résultats Nets 4 358 1 159 - 1 041 4 475
Nouvel Excédent (insuffiance) des ressources 10 338 6 611 130 17 078
Ainsi, 10 338 = -26 195 +46 800-14 625+4 358 91
Remarque
Le plan de financement permet de vérifier la cohérence des décisions stratégiques de
l'entreprise, de négocier des financements auprès des apporteurs des ressources. C’est un
document exigé par les banques pour étudier les demandes de financements à LT, mesurer les
risques prévisionnels de trésorerie et prévenir les difficultés qui en résultent.
Il permet une réflexion optimale sur l’équilibre financier, en particulier en ce qui concerne :
• La définition des moyens d’exploitation à mettre en œuvre pour atteindre les objectifs de
production et qui sont retenus au moindre coût, c'est-à-dire nécessitant le moins de capitaux
possibles.
• Les moyens de financement nécessaires qui soient à la fois les plus adaptés et les moins
coûteux pour dégager le meilleur taux de rentabilité.
92
2. Budget d’investissement (année 2) 
Le budget annuel des investissements ne reflète que les conséquences financières du plan de
financement pour l’année budgétée.

  Engagement Réception Décaissement


Mois J F … J … M … J … M J J
. .
Outillage HT           70 500            
TVA   14 100      
Montant TTC 16 920 84 600   16 920 50 760
Matériel 68 600
informatique HT 13 720
TVA 82 320
Montant TTC

93

TOTAL   16 920       84 600   82 320   16 920   50 760


Conclusio
n
⊹ Le choix d’un investissement ne repose pas uniquement sur sa rentabilité à
court terme. D’autres considérations doivent être prises en considération, en
matière de responsabilité sociale de l’entreprise, de stratégie à long terme, de
respect de l’environnement.
⊹ L’investissement et le financement étant déterminés, l’étape suivante serait de
programmer l’incidence de la décision d’investissement dans le temps. Ce
travail conduit, à court terme, à l’élaboration du budget d’investissement et, à
long terme, à l’établissement d’un plan de financement.
⊹ Au-delà de l’établissement de budget d’investissement, il faut procéder à un
contrôle. Ce dernier peut être soit un contrôle pendant la réalisation de
l’investissement, comme il peut être un contrôle en aval de la réalisation de
l’investissement. Cela permettra à l’entreprise de détecter les écarts
défavorables et de procéder par conséquence à des actions correctives.
94
“ Bibliographie:
Said Youssef et Smail Kabbaj,2014,Gestion Financière, Pratique de la Finance
d’entreprise, 2ème édition. Edisoft.

Karim Bennis,gestion financiere , 2ème édition

Mohamed Hemmi, Abdellatif Marghich, 2016, Contrôle de gestion

Cours Mme Fekkak

95
Thanks!
Any questions?

96

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