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« Revenir… »
Anna Kazumi-Stahl, Fleurs d’un jour (trad: Isabelle Gugnon),Paris, Seuil, 2002, p. 127
« …la condition indispensable pour l’exercice de cet art, comme de tous les arts
japonais, est d’arriver au Silence et au Repos absolu en soi-même. »
« …dans les arrangements de fleurs, les espaces vides laissés entre les plantes font
aussi bien partie de la composition que les plantes elles-mêmes. […] ils représente
analogiquement l’ineffable, l’informel, le silence sans voix. Les espaces vides
prennent toute leur valeur rythmique dans une harmonie asymétrique et y sont
particulièrement expressifs. La plus modeste fleur elle-même choisie justement pour
sa modestie, parle éloquemment du silence… »
Ibid., p. 56
« Aimée ne peut croire ce qu’elle voit : on a écrit sur le papier. Ce ne
sont ni des rayures ni des croix, encore moins des marques laissées par
inadvertance. Ce sont des formes et ils faut un minimum d’attention
pour remarquer que, sans être de véritables lettres, elles en ont
l’apparence et les imitent parfaitement. Lorsqu’elle prend conscience de
ce que cela signifie, Aimée est stupéfaite : Hanako a écrit, elle a dessiné
des lettres au stylo sur du papier. »
Eloge de l’ombre, Verdier, 2011 (1933) La clef, Folio Gallimard, 2003 (1956)