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COURS 7

PLAN

A. Eclairage
B. Ventilation
C. Refroidissement

Dr. Ibrahim Niang


CONTEXTE GENERAL BATIMENT DURABLE PROJET PNEEB/TY¨PHA
INTERET
 

Eclairage naturel:
 Réduction de la facture énergétique
 Garantie d’un confort visuel optimal

 Capter au mieux la lumière


naturelle
 Evaluer l'impact de certains
éléments du bâti sur d’autres
(effets de masques, ombrages,
réflexion de la lumière)
 Distribuer et orienter les locaux en
fonction de leurs besoins
 Optimiser les caractéristiques des
ouvertures pour la transmission
de la lumière naturelle à l'intérieur
des locaux.

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A. Eclairage 2
INTERET
 

Paramètres du confort

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A. Eclairage 3
PRINCIPES PHYSIQUES
 

Le flux lumineux est le rayonnement émis par une source lumineuse dans toutes les directions (en Lumen)
L’éclairement (en Lux) est l’effet produit par le flux lumineux provenant d’une source lumineuse sur une
surface.
La luminance (en candelas par m²) caractérise le flux lumineux quittant une surface vers l’œil de l’observateur.

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A. Eclairage 4
PRINCIPES PHYSIQUES
 

La luminance peut-être définie comme une mesure de


la capacite d’une source lumineuse a éclairer, rapportée
a la surface observable de cette source. Cette unité,
mesurée en candela par mètre carre (cd/m2), peut donc
être mesurée par le flux lumineux réfléchi rapporte a
l’aire de la surface réfléchissante.

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A. Eclairage 5
PRINCIPES PHYSIQUES
 

Facteur lumière du jour

Ce facteur (%) est le rapport de l’éclairement


naturel intérieur reçu en un point (généralement
le plan de travail ou le niveau du sol) à
l’éclairement extérieur simultané sur une surface
horizontale, en site parfaitement dégagé, par ciel
couvert.

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A. Eclairage 6
PRINCIPES PHYSIQUES
 

Facteur lumière du jour moyen

FLJmoy = Sf x TL x a / (St x (1 -
RxR))
 Sf = surface nette de vitrage ( = ouverture de baies moins
10% pour les châssis).
 TL = facteur de transmission lumineuse du vitrage, dont
on déduit 10 % pour saleté.
 a = angle du ciel visible depuis la fenêtre, exprimé en
degrés. Par exemple, il vaut 90° si aucun masque n'est
créé par des bâtiments ou l'environnement en face de la
fenêtre. Il vaut 60° si un bâtiment crée un ombrage entre
le sol et les 30 premiers degrés (cas 2 ci-dessous).
 St = surface totale de toutes les parois du local, y
compris celle des vitrages
 R = facteur de réflexion moyen des parois du local
(prendre 0,5 par défaut)

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A. Eclairage 7
PRINCIPES PHYSIQUES
 

Logiciel de conception d’éclairage

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A. Eclairage 8
PRINCIPES PHYSIQUES
 

Logiciel de conception d’éclairage

Dr. Ibrahim Niang


A. Eclairage 9
PRINCIPES PHYSIQUES
 

Transmission lumineuse TL Facteur solaire g

La transmission lumineuse TL La transmission lumineuse TL, Le facteur solaire g Le facteur solaire g, exprimé en %,
exprimée en %, correspond à la quantité de lumière naturelle qui représente la transmission totale d’énergie solaire au travers d’un
pénètre au travers d’un vitrage. Plus cette valeur est élevée, plus vitrage. Il s’agit de la somme du rayonnement transmis
l’éclairage naturel est important et moins le recours à l’éclairage directement et du rayonnement absorbé qui est réémis vers
artificiel est nécessaire. l’intérieur du bâtiment. Plus ce facteur est élevé, plus les apports
solaires.

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A. Eclairage 10
CHOIX VITRAGE
 

Transmission lumineuse TL versus Facteur solaire g

Dr. Ibrahim Niang


A. Eclairage 11
CHOIX VITRAGE
 

Les caractéristiques techniques, la taille, la forme, la position des fenêtres, la surface vitrée
optimale dépendent également de l’orientation, de l’agencement, du type d’activité des
occupants, de l’environnement du bâtiment.

Transmission lumineuse TL versus Facteur solaire g

Période estivale

 Transmission lumineuse TL : +/-


 Facteur solaire g : -

Période hivernale

 Transmission lumineuse TL : +
 Facteur solaire g : +

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A. Eclairage 12
CHOIX VITRAGE
 

Caractéristiques

Belgique

COURS 5 (cf. Vitrage)

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A. Eclairage 13
CHOIX VITRAGE
 

Répartition spectrale de différents vitrages teintés, en comparaison avec un vitrage clair

COURS 5 (cf. Vitrage)

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A. Eclairage 14
PRINCIPES PHYSIQUES
 

Facteur lumière du jour moyen

Dr. Ibrahim Niang


A. Eclairage 15
VALEURS SEUILS
 

Valeurs recommandées des FLJmoy selon les bâtiments et les activités


(Royaume-Uni)

Exemples de niveaux d’éclairement à maintenir au niveau de la zone d’activité


et au niveau des zones environnantes, bâtiments non domestiques (normes
européennes)

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A. Eclairage 16
REPARTITION DE LA LUMIERE NATURELLE
 

Light shelves (étagères à lumière) Puits de lumière

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A. Eclairage 17
PROTECTION SOLAIRE
 

Casquettes fixes Débord de toiture

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A. Eclairage 18
PROTECTION SOLAIRE
 

Volet Débord de toiture

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A. Eclairage 19
PROTECTION SOLAIRE
 

Brise soleil

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A. Eclairage 20
PROTECTION SOLAIRE
 

Brise soleil

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A. Eclairage 21
PROTECTION SOLAIRE
 

Pergola

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A. Eclairage 22
ECLAIRAGE ARTIFICIEL
 

Récapitulatif des caractéristiques de chaque type de lampe

Couleurs chaudes (< 4 000 K)

Lumière du jour = 6 400 K

*Lampes Fluorescentes Compactes (LFC)


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*Light Emitting Diode (LED) 
A. Eclairage 23
ECLAIRAGE ARTIFICIEL
 

Type de lampe VS classe énergétique

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A. Eclairage 24
COURS 6
 

PLAN

A. Eclairage
B. Ventilation
C. Climatisation

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CONTEXTE GENERAL BATIMENT DURABLE PROJET PNEEB/TY¨PHA
OBJECTIF
 

le processus par lequel l’air intérieur est remplace par un air plus sain provenant
de l’exterieur ou d’une source

Evacuer l’air pollué (air vicié):


 Vapeur d’eau
 Odeurs
 Poussière
 Composes organiques volatiles

 Produits de combustion
 Gaz d’ozone

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B. Ventilation 26
INTERET
 

Effet de refroidissement lié à la ventilation en fonction des températures et de l’humidité relative (RH)

 Economique: (baisse du recours aux


systèmes de ventilation mécanisées)
 Confort: accroitre le confort des
ambiances intérieures
 Environnemental: Réduction GES
dues aux systèmes de ventilation
mécanisées

Source : ENERGIES 2050, d’apres Aynsley R., 2007, p. 6, d’apres Khedary et al., 2000.

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B. Ventilation 27
FONCTIONS
 

 Fonction hygiénique
 Evacuation des apports thermiques
 Confort hygrométrique et olfactif des occupants.

la température ressentie
peut
baisser de 4°C avec une
vitesse d’air de 1m/s.

Source : Solener, ADEME, 2014.


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B. Ventilation 28
VENTILATION NATURELLE
 

Ventilation transversale
Circulation de l’air provoquée par les vents extérieurs pénétrant le bâtiment et
évacuant ainsi l’air vicié
 Prévenir contre les surchauffes

Ventilation naturelle transversale, due à


différence de pression entre les façades

  Ouvertures au niveau des cloisons intérieures

 Confort acoustique
 Incendie

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B. Ventilation 29
VENTILATION NATURELLE
 

Ventilation par effet cheminée/tirage thermique


Elle repose sur la circulation de l’air créée par des gradients de températures entre extérieur
et intérieur : l’air plus chaud se dilate et remonte sous l’effet de la gravite, la densité de l’air
au niveau du sol diminue et ce différentiel de pression amène un mouvement de l’air.

Minimum de deux ouvertures dans les


parois:
 En hauteur pour l’évacuation de l’air
chaud
 A un niveau bas pour l’entrée d’air
frais

Dr. Ibrahim Niang


B. Ventilation 30
VENTILATION NATURELLE
 

Ventilation par effet cheminée/tirage thermique


Elle repose sur la circulation de l’air créée par des gradients de températures entre extérieur
et intérieur : l’air plus chaud se dilate et remonte sous l’effet de la gravite, la densité de l’air
au niveau du sol diminue et ce différentiel de pression amène un mouvement de l’air.

Atrium
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B. Ventilation 31
VENTILATION MECANIQUE
 

Ventilation mécanique contrôlée


Sa fonction est d'assurer la circulation de l'air dans votre pièce et d'en extraire l'air vicié. Les
bouches d'extraction sont chargées d'évacuer l'air vicié provenant de la pièce vers l'extérieur.
Les entrées d'air assurent le renouvellement d'air frais de la pièce dans une VMC simple flux.

Entrée d’air

Extracteur d’air
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B. Ventilation 32
VENTILATION MECANIQUE
 

Ventilation mécanique contrôlée


Le système VMC double flux permet par le biais d'un échangeur (bloc sous le toit) de
récupérer la chaleur de l'air extrait (en orange) pour la transférer à l'air soufflé (en
bleu puis vert). Il n'y a pas de mélange entre l'air extrait et l'air soufflé, il n'y a qu'un
échange de chaleur.

Extracteur d’air

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B. Ventilation 33
VENTILATION MECANIQUE
 

Comparaison VMC simple flux et double flux

Economie d’énergie

 Rentabilité (entretien)
 Bruit
 Condensation

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B. Ventilation 34
COURS 7
 

PLAN

A. Eclairage
B. Ventilation
C. Refroidissement

Dr. Ibrahim Niang


CONTEXTE GENERAL BATIMENT DURABLE PROJET PNEEB/TY¨PHA
REFROIDISSEMENT NATURELLE
 

Refroidissement par évaporation


Le refroidissement par évaporation est un phénomène physique dans lequel l’évaporation d’un
liquide dans l’air ambiant le refroidit. Il est particulièrement utilise dans les climats ou les
périodes de l’année plutôt secs. L’utilisation dans le bâtiment peut être combinée aux
principes de ventilation

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C. Refroidissement 36
REFROIDISSEMENT NATURELLE
 

Puits climatique (puits canadien ou provençal)


Le puits climatique sert à alimenter un bâtiment en air en le faisant circuler auparavant dans
un conduit enterré qui selon les conditions climatiques le refroidit ou le préchauffe en utilisant
l'inertie thermique du sol.

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C. Refroidissement 37
REFROIDISSEMENT NATURELLE
 

Puits climatique (puits canadien ou provençal)

Température du sol en fonction de la profondeur d'enfouissement

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C. Refroidissement 38
REFROIDISSEMENT MECANIQUE
 

Climatisation individuel (split)


Un climatiseur de local est une machine frigorifique prévue pour extraire la chaleur
des locaux et la rejeter à l’extérieur.

Changement de phase d’un fluide frigorigène :


 dans l’évaporateur, le fluide capte la chaleur
dans l’air du local et s’évapore
 dans le condenseur, le fluide redevient liquide
car il est refroidi par l’air extérieur

Le compresseur a pour rôle de comprimer le gaz,


opération accompagnée d’une forte élévation de
température qui permettra au fluide frigorifique de
céder sa chaleur à l’air extérieur.

Le détenteur relâche la pression, opération


accompagnée d’une forte diminution de température
nécessaire à l’échange de chaleur avec l’air ambiant.
Dr. Ibrahim Niang
C. Refroidissement 39
REFROIDISSEMENT MECANIQUE
 

Un climatiseur avec INVERTER VS sans INVERTER 

Un split de 2 CV consomme environ 250


kWh /mois soit 30 000 FCFA

Le passage à l’INVERTER permet de faire


une économie d’au moins 40% et jusqu’à
70%

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C. Refroidissement 40
REFROIDISSEMENT MECANIQUE
 

Climatisation « multi-split »
Les unités de condensation et d’évaporation sont séparées et reliées par des
liaisons frigorifiques et électriques dont la longueur peut être adaptée au cas traité,
ce qui autorise une grande souplesse d’installation.

Dr. Ibrahim Niang


C. Refroidissement 41
REFROIDISSEMENT MECANIQUE
 

Climatisation centralisée
La climatisation centralisée est la solution idéale pour climatiser plusieurs pièces
tout en conservant un maximum d'esthétisme.

Dr. Ibrahim Niang


C. Refroidissement 42
MERCI POUR VOTRE ATTENTION
 

Unité d’enseignement et de recherche de l’Université Alioune Diop, Bambey, Sénégal

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