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D’UNE AMBIANCE
LUMINEUSE
INTRODUCTION
L’ambiance lumineuse d’un poste de travail influence le confort visuel au travail, les
performances psychomotrices, peut avoir une répercutions sur la sécurité. Ainsi, un mauvais
confort visuel pourra être générateur
de fatigue visuelle
de trouble de l’attention et de la concentration
de l’adoption de postures de travail défavorables pouvant conduire à des contraintes
musculosquelettiques délétères.
Un éclairage « fatiguant » par son excès, son insuffisance, sa mauvaise répartition est ainsi
générateur d’une gène et d’une fatigue au travail, de l’apparition de certaines pathologies, et
d’un risque accru d’accidents.
L’objectif de cette étude sera donc de créer les conditions d’une ambiance lumineuse optimale
adaptée aux caractéristiques
de la tache
des locaux de travail CONTRAINTE
des opérateurs ASTREINTE
ORIGINE DE LA DEMANDE
Les salariés du premier étage (analystes programmeurs et chef de projets) sont plutôt
unanimes pour dénoncer des problèmes d’éclairage : reflets de luminaires dans les écrans,
éblouissement par le soleil malgré des stores extérieurs en toile ajourée, mauvaise position
des écrans par rapport aux sources de lumière naturelle. Afin de vérifier ces plaintes, j’ai
effectué une visite des locaux où mon attention a particulièrement porté sur les conditions
d’éclairage. J’ai ainsi estimé qu’une étude de ces conditions chez ces salariés était tout à fait
légitime. Elle comportera la mesure des niveaux d’éclairements des postes de travail, et la
mesure des luminances et de leurs rapports dans les différents secteurs visuels, afin de
conseiller efficacement le directeur de l’entreprise pour améliorer le confort visuel.
NATURE DE L’ACTIVITE
Société installée dans le nord-est et qui emploie 24 salariés.
Raison sociale : conception, mise au point et suivi de programmes informatiques à
destination des éleveurs, permettant le suivi du cheptel, de son alimentation, de la qualité de
son lait, de son patrimoine génétique, etc.…
Locaux : construits en 1994, répartis sur 2 étages, le premier regroupant les fonctions
directoriales et l’activité de production informatique, et le rez-de-chaussée le système de
sauvegarde et de réseau.
Emploie un Directeur, une assistante de direction, deux secrétaires standardistes,
quatre chefs de projets, douze analystes-programmeurs, un responsable de bases de données,
un responsable qualité, un responsable du matériel informatique, des réseaux et de la
sauvegarde et son assistante. Ces deux derniers travaillent au rez-de-chaussée, le reste du
personnel au premier étage.
Horaires de travail : assez libres avec possibilité de pauses
Les analystes–programmeurs et les chefs de projets feront l’objet de cette étude. Les
analystes-programmeurs travaillent exclusivement à la conception de logiciels sur
ordinateur. Les chefs de projets partagent leur temps entre des réunions, un travail de
conception sur ordinateur et un travail sur dossiers.
CARACTERISTIQUE DE LA POPULATION
Effectif, sexe, age moyen et extrêmes, antécédents médicaux et surtout ophtalmologiques.
Notion de GHE.
La perception des couleurs nécessite, pour être optimale, un niveau lumineux compris entre
400 et 1000 Lux. C’est le niveau à atteindre pour un poste de travail nécessitant une bonne
discrimination des couleurs.
Les lampes ont un Indice de Rendu des Couleurs qui les caractérise. Celui-ci est
compris entre 0 et 100, et plus il est élevé, plus la lumière artificielle aura tendance à
reproduire les mêmes couleurs que la lumière naturelle. Dans les tunnels routiers, les lampes à
décharge de vapeur de sodium ont un IRC très bas : l’éclairage est jaunâtre et les couleurs ne
sont pas restituées.
Autre caractéristique des lampes : leur température. Elle s’exprime en degrés Kelvin et
rend compte de l’appréciation de la couleur apparente d’une source lumineuse. La lumière
blanche contient toutes les couleurs et peut donc apparaître plutôt rosée ou bleutée.
Paradoxalement, une température chaude sera basse : <3300 °K et la lumière sera d’aspect
jaune-rougeatre, une température froide sera >5300°K et la lumière aura un aspect bleu-vert.
La lumière naturelle est froide, et d’autant plus froide que le ciel est bleu.
Ces caractéristiques figurent généralement sur la lampe ou doivent être retrouvées sur
le catalogue du constructeur :
http://www.lighting.philips.com/fr_fr/index.php?
main=fr_fr&parent=fr_fr&id=fr_fr&lang=fr
http://www.mazdaeclairage.com/index.asp par exemple
S
N
0.9 m
LUMINAIRE 2
1.95 m
2.2 m
LUMINAIRE 1
0.9 m
Que mesure-t-on ?
D’une manière très simplifiée : une source lumineuse émet un flux lumineux qui est exprimé
en LUMEN. Son intensité est exprimée en CANDELA
Source : http://www.arch.ucl.ac.be/eclairage/guide_confort.htm#ancre02
NF-X 35-122 en ISO 9241-11. Juin 1998. Exigences ergonomiques pour le travail de
bureau avec terminaux à écrans de visualisation (TEV).
Poste 4
6000, avec un
angle de 45° par
rapport à l’axe de
vision
90
450/290/160 12
350/180/170
90
900/570/330
600/440/160
90 750/520/230
DE LA METHODE
Horaires, date dans l’année, météo, …
DES RESULTATS
En comparaison notamment avec les normes NF X 35-121, EN 12464, et avec la
circulaire du 11 avril 1984, qui préconisent un éclairage général faible de l’ordre de 300 Lux
et un éclairage au poste de travail de 300 à 500 Lux(écrans à contraste positif):
-Eclairage
Poste 1 : 350 Lux
Poste 2 : 340 Lux résultats dans la limite de la normalité
Poste 3 : 320 Lux :
Poste 4 : 750 Lux : niveau d’éclairement trop élevés
Au niveau de la tâche visuelle : 1/5 : - rapport correct pour tous les postes
Au niveau de l’ergorama : 1/10 : -rapport correct pour tous les postes
CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS
1) Remplacer les stores existants par des stores à lamelles. Ceux-ci pourront être
disposés à l’intérieur des locaux puisqu’il existe une climatisation qui dissipera l’excès de
chaleur crée par ce dispositif. L’orientation des lamelles permettant de diffuser le
rayonnement solaire vers le plafond, empêchera tout éblouissement tout en permettant une
gestion de la quantité de lumière reçue.
BIBLIOGRAPHIE