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MAITRISE D'OUVRAGE
MAITRE D'OUVRAGE MANDATAIRE DU MAITRE D'OUVRAGE
MINISTERE DE LA JUSTICE APIJ
Secrétariat Général 30, rue du Château des Rentiers
Direction des Services Judiciaires 75 013 Paris
Tél 01 53 94 88 31
BUREAU DE CONTRÔLE
SOCOTEC Agence Guadeloupe
Centre commerciale de La Rocade
Grand Camp Nord
97 142 Les Abymes
Tél 05 90 48 12 70
EGIS BATIMENT
07 Courants faibles
INDICE : A
Construction du Palais de Justice de Pointe-à-Pitre DCE
CCTP – Courants Faibles N° 07
SOMMAIRE
1 DISPOSITIONS GENERALES
Le présent DCE a pour objet la définition des travaux Courants faibles à réaliser dans le cadre de la
construction du Palais de justice de pointe à Pitre situé entre les rue Dugommier, Luthière et Duplessis, est
constitué d’un niveau d’infrastructure et de 4 niveaux de superstructure dont un rez-de-jardin.
Le bâtiment est classé ERP type W avec activités de type L de 3 ème catégorie.
Les prestations dues au titre de ce marché comprennent en particulier pour les courants faibles, les études,
la fourniture, la mise en œuvre et le réglage de tous les équipements suivants :
Le Système de Sécurité Incendie comprenant :
- Le Centralisateur de Mise en Sécurité Incendie (CMSI),
- Les Déclencheurs Manuels
- Les modules de commandes déportés pour la mise en sécurité de l’établissement,
- Les matériels constitutifs de l’Unité de Gestion des Alarmes : diffuseurs sonores, diffuseurs lumineux,
- Le raccordement de tous les Dispositifs Actionnés de Sécurité du projet,
- La platine d’arrêt pompier des ventilateurs de désenfumage,
- La platine de réarmement des moteurs de désenfumage.
Le pré câblage Voix-Données-Images comprenant :
- La distribution optique,
- La distribution capillaire banalisée VDI 1 et VDI 2,
- Les baies au format 19" équipées des équipements actifs et passifs (Tiroirs optiques, panneaux de
brassage RJ45, Panneaux passe câble, Serveurs, Commutateur Ethernet, etc.)
- L’équipement des locaux particuliers (RGO, locaux de brassage),
- Les mesures de réflectométrie (Optique et cuivre),
La téléphonie ToIP comprenant :
- L’IPBX,
- Les éléments actifs de ces techniques,
- La recherche de personnes (Bornes IP DECT),
- Les logiciels,
- Le paramétrage, la mise en service et essais des applications.
Le système de contrôle d’accès et d’anti-intrusion avec :
- Les unités de traitement locales (UTL),
- Les lecteurs de portes et leurs environnements complets,
- Les détecteurs anti-intrusions,
- Les câblages correspondants
- Le poste de supervision/exploitation du système et les logiciels adéquats commun à la
vidéosurveillance (Hyperviseur),
- Le paramétrage, la mise en service et essais des applications.
Le portique de détection de métaux
Le système de vidéosurveillance comprenant :
- Les caméras IP
- Les serveurs d’enregistrement (NVR)
- Le poste de supervision/exploitation du système et les logiciels adéquats commun au contrôle
d’accès et l’intrusion (Hyperviseur),
- Les câblages correspondants
- Le paramétrage, la mise en service et essais des applications.
L’interphonie comprenant :
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Construction du Palais de Justice de Pointe-à-Pitre DCE
CCTP – Courants Faibles N° 07
D’une façon générale, les prestations dues par l’entrepreneur comprendront également :
Les études et la production des plans d’exécution nécessaires à la réalisation des ouvrages,
La participation aux réunions d’études, de chantier et de synthèse,
Les sujétions d’incorporation et d’intégration des équipements et des cheminements associés dans le
bâtiment,
Le transport, la fourniture et la mise en place de l’ensemble du matériel et des canalisations décrits dans
le présent CCTP,
Les frais liés aux installations de chantier de l’entreprise,
Les frais liés à la coordination des travaux sur site
La fourniture des matériels et matériaux ainsi que les travaux nécessaires à la parfaite et complète
exécution des ouvrages tels que décrits, et en particulier les manutentions, préparations, finitions et
mises à jour logicielles à la date de la livraison.
Les échafaudages et toutes sujétions dues à la hauteur.
La mise en équipotentialité de toutes les masses métalliques de l’installation à raccorder sur le
conducteur de protection,
Le raccordement et le réglage de tous les appareils et organes nécessaires au bon fonctionnement des
installations,
Les essais préalables en plateforme et sur site ainsi que la participation aux essais et réception
effectués à la demande du Maître d’Œuvre ou du Maître d’Ouvrage,
Les prestations générales de Marche à Blanc de l’ouvrage et de Vérification en Service Régulier,
Les percements, scellements, saignées, rebouchages et raccords, le rebouchage coupe-feu des gaines
à chaque niveau de plancher,
Les frais de transport, d’emballage, d’entrepose provisoire, ainsi que tous les frais auxiliaires de main
d’œuvre s’y rattachant,
La fourniture et la mise en place de tous les fourreaux nécessaires à la traversée de planchers, murs ou
cloisons.
Tous les percements nécessaires à la pose des équipements.
Le rebouchage de toutes les réservations, percements et tranchées propres au présent lot ainsi que les
reprises et raccords d’enduit suite à ces percements et tranchées.
Les scellements des fixations.
Les supports et leurs ancrages à la structure du bâtiment pour toutes les canalisations et pour les
équipements mis en œuvre
Les repérages des installations (répartiteurs, filerie, borniers, câbles, boîtes etc..).
Toutes sujétions permettant d'assurer une bonne coordination entre les travaux de l'entreprise et ceux
des autres lots.
Le nettoyage du chantier après exécution des travaux. Les locaux seront en outre régulièrement
débarrassés de tout matériel, outillage, chutes de tubes, câbles, etc...
Les notices d'entretien et de conduite du matériel installé, y compris l'information aux utilisateurs au
moment de la mise en service.
L’enlèvement des gravats,
L’entretien gratuit de l’installation pendant la période correspondant au délai de garantie soit au
minimum pendant un an,
Les essais et le maintien en bon état de fonctionnement de l’installation pendant la période de garantie,
Les Dossiers des Ouvrages Exécutés, complété par la liste des matériels installés avec les
documentations techniques, références constructeurs et fournisseurs,
La fourniture de l'ensemble des logiciels et progiciels (programmes sources et exécutables, kits de
développements, disquettes d'installation, documentations) développés dans le cadre du projet,
La main d'œuvre et le matériel nécessaires à l'exécution des travaux.
La protection contre la corrosion de tous les éléments métalliques.
La protection des ouvrages existants, la remise en état des ouvrages détériorés en cours de travaux, les
nettoyages en fin de travaux.
La mise à la terre des ouvrages réalisés, conformément à la réglementation.
Le démontage et l'évacuation des équipements et matériels non réutilisés.
Les essais et réglages des installations et des appareillages.
La mise en service et assistance à l'exploitation du système jusqu'à réception,
La formation des personnels d'exploitation et de maintenance,
Les pièces de rechanges requises.
Enfin, d'une manière générale, tous les travaux fournitures et prestations diverses nécessaires à la
parfaite et complète exécution des installations, conformément à la réglementation en vigueur et aux
pièces du marché.
L’assistance aux prestations de coordination SSI pour l ‘étude et la réalisation du système, ainsi que
pour la constitution du dossier d’identité SSI,
La coordination avec les autres lots pour le raccordement et les essais des DAS,
Les essais et recettes en usine et sur site des matériels et des systèmes décrits.
En particulier pour le SSI, l’attention de l’entrepreneur est attirée sur le fait que la réalisation des travaux
propres au SSI fait l'objet d'un marché à obligation de résultat (MOR). A ce titre, les types, caractéristiques,
fonctions, quantités et implantations des divers composants de l'installation prévus au présent descriptif et
ses annexes n'ont que valeur indicative.
Le titulaire reste entièrement responsable du résultat qui sera apprécié par le respect des fonctionnalités
décrites dans le présent document, lors d'essais et contrôles techniques de l'installation, notamment par la
mise en œuvre des foyers de contrôle d'efficacité qu'il préconise.
Le cahier des charges fonctionnel du SSI joint au dossier marché et établi par le coordinateur SSI fait
également intégralement partie des spécifications auxquelles devra répondre l’entrepreneur titulaire pour la
partie SSI.
Si le soumissionnaire a des desiderata particuliers, il lui appartient d’en faire part au Maître d’Oeuvre avant
signature des marchés et d’en donner le détail précis avant l’exécution des travaux par les autres corps
d’état, faute de quoi il est censé accepter les locaux mis à sa disposition dans l’état où ils sont livrés.
Par le fait de soumissionner, l’entreprise contracte l’obligation d’exécuter l’intégralité des travaux
nécessaires pour le complet et parfait achèvement des travaux projetés et conformément aux règles de
l’art.
Pour être conforme aux règles de l’art et à la réglementation en vigueur, les prix ne pourront être remis en
discussion pour aucun motif que ce soit en raison de lacunes ou omissions du CCTP, des plans ou autres
documents, ou d’insuffisances de description qu’il serait nécessaire de compléter.
L’installation sera livrée complète, en ordre de marche, y compris la fourniture, le transport, la mise en
place, le raccordement ainsi que le réglage de tous les appareils et accessoires nécessaires au bon
fonctionnement des installations.
Le titulaire procédera aux essais et aux vérifications de bon fonctionnement des installations relatives à son
marché, tel que défini dans le présent CCTP.
Le titulaire est réputé s’être assuré, par l’étude correspondant à son offre que les travaux à réaliser, les
moyens de manutention qu’il a prévus, les contraintes de phasage et les sujétions de toutes natures sont
compatibles.
Dans le cas contraire, le soumissionnaire doit le signaler dans son offre. L’absence de mise en garde
entraîne l’accord global du soumissionnaire.
Le titulaire devra fournir l'ensemble des documentations nécessaires dans le cadre des dossiers des
ouvrages exécutés.
Les travaux annexes qui n'incombent pas à l'Entreprise titulaire mais qui la concernent, sont étudiés et
exécutés sous sa surveillance et sa responsabilité.
L’entreprise fournira en temps utile aux corps d'états intéressés toutes indications, schémas et plans
nécessaires aux dits travaux.
Elle confirmera et précisera ou modifiera, après accord du Maître d'Œuvre, sans pour autant qu'il y ait de
conséquences financières sur un quelconque lot, les dispositions réservées dans le projet d'appel d'offres.
1.3 NORMES
1.3.1 GENERALITES
D'une manière générale, les matériels, équipements et modalités de fabrication et d'installation nécessaires
à la réalisation des prestations devront être réalisés suivant les règles de l'art et répondre aux prescriptions
et spécifications définies par le présent C.C.T.P.
L'Entrepreneur devra se conformer à l’ensemble des normes et règlements, quand bien même il n’en serait
pas fait explicitement mention dans le présent document.
En cas de contradictions entre différentes normes et réglementations, c'est le texte le plus restrictif qui sera
appliqué. En cas de modification de la réglementation, les textes en vigueur au moment de la signature du
présent lot feront foi.
L'entreprise titulaire devra réaliser des installations de type industriel conformes aux règles de l'art, et qui
respectent les normes, les règles, les recommandations et les spécifications techniques établies par l'UTE
et l'AFNOR.
L'Entrepreneur soumettra les matériels et équipements appropriés à l'examen et au visa du Maître d'Œuvre,
et lui remettra toutes les justifications écrites quant à la bonne qualité de ceux-ci (caractéristiques, procès-
verbaux d'essais, références, ...).
Les matériels et équipements qui ne répondraient pas aux stipulations exigées par le C.C.T.P., ou qui ne
seraient pas jugés de qualité satisfaisante par le Maître d'Œuvre seront refusés et remplacés aux frais de
l'Entrepreneur.
Le visa d'un matériel par le Maître d'Œuvre ne pourra pas avoir pour effet de dégager l'Entrepreneur de ses
responsabilités contractuelles.
Les équipements et installations électriques seront conformes aux normes et recommandations éditées par
l'UTE (Union Technique de l'Electricité), et en particulier :
à la norme NF C 15.100 (Edition 2000) relative aux installations électriques basse tension,
à la norme NF C 20.010 relative aux règles communes aux matériels électriques, et à la classification
des degrés de protection procurés aux enveloppes,
au décret du 14 novembre 1988 concernant la protection des travailleurs dans les installations qui
mettent en oeuvre des circuits électriques.
Pour la Vidéoprotection :
Détection incendie :
CEM :
Cette liste n'est pas limitative, notamment en ce qui concerne les normes propres aux matériels et à leur
fabrication.
Si pendant la réalisation, de nouveaux règlements entraient en vigueur, le titulaire devrait effectuer les
modifications nécessaires, de manière à livrer, à la réception, des installations conformes aux dernières
dispositions.
Le titulaire devra s'assurer que les implantations de matériels de façon non conventionnelle ou ayant subi
des modifications d'aspect ne nuisent pas à la conformité de ces appareils vis-à-vis des normes et
agréments. Si nécessaire, il fournira les certificats de conformité attestant du maintien de performance de
ces équipements.
Le titulaire aura à sa charge toutes les prestations nécessaires à l'obtention éventuelle des agréments de la
part des organismes certificateurs.
1.4 ETUDES
La diversité des prestations contenues dans ce marché ne doit en aucun cas conduire à la réalisation de
systèmes hétérogènes. Il appartient à l’entreprise d’assurer pleinement son rôle de titulaire à l’égard de ses
sous-traitants.
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La participation d’un représentant d’un sous-traitant à une réunion ne dispense pas le titulaire d’être
représenté.
Le titulaire doit effectuer toutes les prestations nécessaires à la réalisation des systèmes demandés, et en
particulier :
vérification et relevé des cotes utiles,
vérification du contenu des lots adjacents,
participation aux réunions d’études et de synthèse,
organisation des échanges avec les lots adjacents.
Le titulaire doit s’affranchir des limites de prestations. Il ne peut en aucun cas, après signature de son
marché, prévaloir d’éléments manquants dans les documents qui s’avéreraient nécessaires au bon
fonctionnement des équipements à installer.
D’une façon générale, le titulaire soumettra au Maître d’Oeuvre une liste de plans relative à la réalisation
des ouvrages sous sa responsabilité, dès le début des études.
La nomenclature des équipements, réalisée par l’entreprise selon cette codification, sera utilisée pour
effectuer l’étiquetage complet, lisible et solide des matériels, étiquetage dû au titre du marché. Cette
nomenclature permettra également de contrôler les matériels en phase réception.
Le titulaire réalisera, à partir du dossier Marché, les études d’exécution, en prenant en compte toutes les
informations nécessaires à la coordination technique et toutes les contraintes du projet.
Les études comprennent l’ensemble des documents nécessaires à la parfaite définition des travaux tels que
définis ci-après et notamment :
les dossiers d’études générales (schémas d’architecture, analyses fonctionnelles…)
les plans de formation du personnel désigné par le Maître d’Ouvrage (opérateurs, cadres, personnel
d’entretien),
les cahiers de recettes en plate-forme et sur site,
etc….
1.4.2 REUNIONS
Les réunions d’études auront pour objet, dans un premier temps, de définir et de mettre au point la
conception générale de chaque système, et dans un deuxième temps, de faire le point sur les problèmes
liés à l'avancement des études, développements et travaux, d'examiner le respect du planning et
d’organiser les essais et réceptions.
En particulier pour les réunions de coordination SSI, ces dernières pourront être augmentées autant que
nécessaire pour s’assurer de la coordination entre les différents lots et corps d’états du marché pour la
réalisation et le bon fonctionnement du SSI.
Nota : la mission de coordination S.S.I. ne réduit en rien l’obligation faite aux entreprises de coordonner
leurs ouvrages et ne se substitue en rien à elles pour leur mission de conception : le coordinateur S.S.I. se
borne donc à constater les manques éventuels de coordination exclusivement sur les ouvrages liés au
fonctionnement du SSI et à mettre en relation les entrepreneurs afin qu’ils proposent des solutions pour
parvenir à une solution globale fonctionnelle au titre de leur forfait.
L’ensemble des normes dites « Normes SSI » sera applicable à la présente opération. A ce titre, l’entreprise
sera réputée devoir toutes dispositions constructives rendues nécessaires directement ou indirectement par
l’application de ces normes.
L’entreprise aura en charge la constitution des pièces du dossier d’identité du S.S.I. correspondant à ses
prestations.
Le dossier d’identité S.S.I. sera établi par le coordinateur S.S.I. en intégrant la compilation de l’ensemble
des documents d’exécution dus à ce titre par les entreprises.
Il sera constitué conformément aux spécifications des normes NF S 61-931 et NF S 61-932 de janvier 2008
(§14) et comportera donc au minimum des documents suivants répartis en 3 répertoires (documents
d’exploitation, documents d’installation et documents administratifs) (voir également liste des pièces et
spécifications particulières du cahier des charges fonctionnels du SSI) :
Les plans des zones de mise en sécurité incendie avec l'implantation des DAS,
Les plans des zones de détection avec l'implantation des déclencheurs manuels,
Les plans des zones de diffusion d'alarme avec l'implantation des diffuseurs sonores,
Les tableaux de corrélation entre les zones de mise en sécurité incendie et les scénarios complets,
Les schémas de principe de l'installation,
Les plans de câblage,
La liste des matériels entrant dans le SSI avec documentation et caractéristiques,
Les certificats de conformité aux normes,
Les instructions de manœuvre,
Le document attestant la compatibilité entre les matériels
La notice d'exploitation et de maintenance du SSI
Les fiches d’autocontrôles avant réception technique
Les attestations de formation de l’utilisateur,
Une proposition de contrat d’entretien.
Le dossier d’identité sera complété de tous les documents complémentaires nécessaires à la parfaite
définition du SSI et exigé par la commission de sécurité du site.
Le coordonnateur SSI aura à charge de récolter les documents produits par l’ensemble des entreprises et
nécessaires à la constitution du dossier d’identité SSI.
L’entreprise devra pour cela effectuer le récolement de l’ensemble des tests de fonctionnement réalisés sur
le SSI, aussi bien les tests internes des entreprises, que les tests réalisés conjointement par les entreprises
et ceux réalisés en présence du maître d’œuvre et validés par un PV de réception.
La constitution de ce dossier suivra une procédure qui consistera à le préparer dès la phase ‘‘Études
d’exécution’’ et à le finaliser en tant que DOE à la fin de la mise en service du système.
Le dossier d’identité final fera intégralement partie du Dossier des Ouvrages Exécutés (DOE).
Il comprendra tous les documents définis au premier paragraphe dans leur version définitive après les
mises à jour consécutives aux travaux sur site, aux essais et à la mise en service.
Les plans d’exécution à intégrer au dossier d’Identité auront l’exactitude exigée des plans DOE.
L’ensemble des documents à remettre au coordonnateur par l’entreprise pour la constitution du dossier
d’identité SSI définitif lui sera remis en quatre exemplaires, dont 2 en couleur.
L'entreprise établira et tiendra à jour la liste complète des documents techniques qui seront nécessaires
pour l'exécution des travaux et prestations. Cette liste comprendra aussi tous les plans de ses sous-
traitants.
La première liste prévisionnelle sera remise au maître d'oeuvre deux semaines avant le démarrage des
études d'exécution, qui communiquera en retour la diffusion à assurer pour chaque document.
1.5.2.1 Généralités
Ils comprendront tous les documents nécessaires à la parfaite réalisation et définition des travaux et à leur
exploitation. Les différentes natures de documents à produire par les entreprises sont définies ci-après.
D’une façon générale, l’entreprise devra remettre au maître d'œuvre un projet en 3 exemplaires,
comprenant notamment :
Pour chaque niveau, des plans au 1/100° sur lesquels seront portés l'implantation de l'appareillage, le
tracé des canalisations avec le type et le nombre de conducteurs et le repérage des circuits, la légende
des matériels.
Les plans et schémas détaillés des répartiteurs de distribution ainsi que les vues avant et nomenclatures
de ces armoires, repérage, caractéristiques des équipements, caractéristiques des circuits, etc).
Les notes de calculs nécessaires à la détermination du matériel et des équipements.
Les plans et schémas détaillés des répartiteurs de distribution, ainsi que les nomenclatures de ces
répartiteurs, le code de repérage des bornes de raccordements et leur encombrement.
Les carnets de câbles (caractéristiques, tenant et aboutissant, etc).
Les plans de détails nécessaires (encombrement des équipements).
Une analyse fonctionnelle pour le système de sûreté.
Une analyse fonctionnelle pour le système de GTB.
Une analyse fonctionnelle pour le système de SSI.
1.5.2.2 Échantillons
L'entrepreneur sera tenu de fournir, dans le délai fixé par le marché, tous les échantillons d'appareillages
qui lui sont demandés par le maître d'œuvre conformément au CCTC.
Ces échantillons seront présentés à l'agrément de la maîtrise d'œuvre, suivant les modalités fixées par lui
et sont, après acceptation, montés en panoplie, disposés sur un présentoir adapté et soigneusement fixés,
plombés le cas échéant, pour éviter toute substitution.
Ils seront exposés dans un local spécialement affecté à cette destination et concerneront essentiellement :
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Pour les équipements du SSI : déclencheurs manuels, diffuseurs sonores et lumineux, etc.
Pour les équipements de sûreté : lecteur de badge, caméra, détecteur volumétrique, etc.
Pour l’interphonie : tous les modèle de postes
Etc.
Il s’agira de plans à part établis sous AUTOCAD au format A3 minimum. Des schémas d’architecture seront
établis au minimum pour :
Le système de sécurité incendie (ECS, CMSI, lignes de détection et de commandes et tableaux
déportés au PC sécurité)
Le pré-câblage
L’interphonie
La GTB
La vidéo-protection
Le contrôle d’accès et l’intrusion
Etc.
L’échelle devra être choisie de façon à ce que les repérages soient lisibles.
Pour chaque système (GTB, sûreté, …), l’analyse fonctionnelle devra détailler en particulier :
La présentation du projet et des matériels utilisés
Les principes de fonctionnement généraux
Les principales fonctions des automates
Les principales fonctions de la supervision
La description des logiciels utilisés
les principes d'interfaçage avec les autres systèmes et notamment les échanges d'informations binaires,
ainsi que les protocoles de communication,
la définition des interfaces homme/machine,
la confirmation des fonctionnalités décrites dans le CCTP ainsi que l'éventuelle description de
fonctionnalités complémentaires
L’analyse organique avec la définition des symboliques et l’architecture et la configuration de chaque
sous système
La totalité de vues synoptiques
Outre la partie analyse théorique, le titulaire devra présenter les maquettes de toutes les vues synoptiques
pour la validation avant de les réaliser.
Chaque plan d'ensemble contiendra ou accompagnera la liste des plans de détails à consulter :
Plans de fixation et de montage : ces plans donneront tous les renseignements concernant la fixation et
le montage de l'appareil.
Plans d'équipement électrique des coffrets : ces plans seront établis à partir des schémas électriques. Ils
représenteront l'équipement intérieur et la façade des armoires et coffret avec la nomenclature
correspondante.
Carnet de câblage : ce document précisera le repère du câble, son origine et sa destination, la nature du
courant, la nature du câble, le nombre de conducteurs (total et utilisés), la section du câble et sa
longueur.
Les plans d’implantation, au format AUTOCAD, permettront de situer géographiquement les matériels dans
les locaux ainsi que de préciser le cheminement des câbles et chemins de câbles, en précisant leurs
repères.
L’entreprise prévoit 1 jeu de plans spécifique pour le SSI, indépendamment de toute autre installation de
courants faibles.
Les manuels de maintenance décriront précisément les modalités de mise en oeuvre du système, les
procédures nécessaires aux opérations de remplacement des éléments ou d'extension du dispositif, les
procédures de maintenance préventive avec leurs fréquences prévisionnelles, etc.
Les manuels d'utilisation sont dédiés à l'usage des opérateurs du système. Ils décriront de façon exhaustive
les principes de fonctionnement des systèmes et les modes opératoires associés, ceci vis-à-vis de
l'exploitation du système.
Les notices seront établies dans les délais suffisants pour permettre la conduite et l'entretien à la réception
des travaux. Une version préliminaire sera établie au plus tard 1 mois avant la recette site des équipements
et systèmes.
Les matériels et équipements qui ne répondraient pas aux stipulations exigées par le C.C.T.P., ou qui ne
seraient pas jugés de qualité satisfaisante par le Maître d'Œuvre seront refusés et remplacés aux frais de
l'Entrepreneur.
Le visa d'un matériel par le Maître d'Œuvre ne pourra pas avoir pour effet de dégager l'Entrepreneur de ses
responsabilités contractuelles.
Le dossier d'agrément devra comporter pour chaque matériel, progiciel ou ensemble d’équipement issu
d’un même fournisseur (système global) une fiche technique correspondant exactement au matériel, et non
une photocopie d'un document général constructeur.
Les dossiers d’agrément feront l’objet pour certains matériels de la présentation d’échantillons destinés à la
validation des matériels. Des dossiers d’agrément seront établis pour la totalité des matériels à fournir.
le planigramme général des essais en usine ou en plate-forme avec les contraintes et interfaces
éventuelles.
le planigramme général des essais sur site avec les contraintes et interfaces éventuelles.
Pour la recette des matériels et des logiciels, l'entrepreneur sera tenu de fournir au minimum un mois avant
la réalisation des essais, pour chaque ensemble et sous ensemble, un cahier de recettes qui comportera :
la description sommaire du matériel ou des fonctionnalités logicielles testées,
la méthodologie des essais (procédures à suivre, scénarios, besoins en hommes, besoins en énergie,
etc.)
le cahier de recette permettant de noter les résultats obtenus et les commentaires éventuels.
Un cahier de recette sera donc établi pour les tests : il devra prévoir obligatoirement le test de tous les
matériels installés.
Les cahiers de recette seront principalement établis à l’attention de la maîtrise d’œuvre pour s’assurer de la
complétude des tests envisagés et pour consigner les tests de validation et de recette du système et
devront comporter en conséquence une colonne d’annotation des tests validés par la maîtrise d’œuvre sur
les fiches de test et un PV de recette vierge.
Pour le SSI, les cahiers de recette comporteront obligatoirement le test de tous les matériels installés, et la
validation de tous les scénarios de fonctionnement, par zones de mises en sécurité, et en intégrant les cas
de fonctionnement dégradé (commande manuelle).
Le dossier conforme à l'exécution regroupera tous les documents précédemment définis dans leur version
définitive après les mises à jour consécutives aux essais et à la mise en service, ainsi que les fichiers
informatiques permettant de faire office de reproductible :
documents de conception, d'exécution et d'installation des matériels.
notices techniques définitives de maintenance et d'exploitation,
documents de conception, de développement et d'installation des logiciels,
dernières versions mises à jour du manuel d'utilisation et de maintenance et du manuel d'exploitation,
dossiers de tests des matériels, avec tous les résultats d'essais,
dossiers de tests des logiciels,
fichiers informatiques relatifs aux documents papier précédents (Textes sous word et Excel, schémas
sous AutoCad),
L'entreprise remettra au maître d'œuvre les documents indiqués ci-dessus mis à jour, afin de tenir compte
des diverses modifications ayant pu intervenir en cours de chantier.
Elle remettra également les notices d’entretien et de fonctionnement de tous les matériels installés.
Nota général : l’attention des entreprises est attirée sur le fait que les documents demandés sont
nécessaires pour les raisons suivantes :
Garanties pour le maître d’œuvre et le maître d’ouvrage de la compréhension du projet par l’entreprise.
Garanties pour le maître d’œuvre et le maître d’ouvrage des capacités techniques de l’entreprise.
Garanties à moyen terme de suivi du chantier en court.
Garanties à long terme pour le service d’entretien ou pour les extensions futures.
Il sera donc apporté le plus grand soin à l’établissement des documents demandés, en clarté, lisibilité et
conformément aux normes graphiques et infographiques en vigueur.
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L'Entreprise doit remettre, dans les délais définis dans le CCAP du marché principal tous les documents
suivants :
une notice de fonctionnement général de l'installation,
les plans d'équipement et plans de façade des tableaux, armoires et coffrets ci-dessus,
les notices techniques des équipements installés,
la liste définitive des câbles posés,
les notes de calcul d'éclairage, de sections de câbles, de sélectivité et de réglage des protections,
les fiches d'autocontrôle de toutes les installations effectuées,
Une liste de tous les matériaux mis en œuvre sur l’opération avec indication des coordonnées des
fournisseurs (pour permettre le remplacement du matériel)
Les plans d’exécution mis à jour après travaux et indicés « plans de recolement ».
Les notices et avis techniques relatifs au matériel mis en œuvre.
Les procès-verbaux du matériel mis en œuvre avec l’indication de la localisation des produits, tout
particulièrement pour ce qui concerne les portes et quincailleries diverses.
Les notices d’entretien des matériels et matériaux (climatisation, GTB, Electricité, Menuiseries
extérieures, etc.…). Les notices comporteront toutes les coordonnées des fournisseurs.
les procès-verbaux des essais avec les fiches d'autocontrôle de toutes les installations effectuées,
La liste des entreprises ayant participé à l’opération ainsi que leurs sous-traitants, accompagnée de
toutes les attestations d’assurances en vigueur le jour de la réception et les qualifications
professionnelles.
Une notice de fonctionnement général de l'installation.
Un support de sauvegarde des systèmes d'exploitation, progiciels et de la dernière version des
Paramétrages.
Les licences d'exploitation des matériels et procédés brevetés ainsi que les droits d'usage afférent
aux logiciels.
Une édition sur papier des paramètres de configuration et de fonctionnement.
L’entreprise devra soumettre au Maître d’oeuvre au préalable pour validation le sommaire du dossier DOE.
1.5.6.1 généralités
L'Entreprise doit remettre, dans les délais définis dans le CCAP du marché principal tous les documents
suivants (3 mois après la notification de l’entreprise) :
La liste détaillée des pièces de rechange nécessaires à la maintenance courante et le chiffrage de leur
coût,
Le procès-verbal d'essais des matériels conformément aux normes et décrets en vigueur,
Les notices des constructeurs,
Le coût de l’entretien, décomposé en ses différents postes.
La nature et la fréquence des interventions de maintenance préventive qui seront réalisées par des
prestataires extérieurs, dans le délai de cinq ans à compter de la réception de l’ouvrage.
L’inventaire du stock de pièces détachées et de consommables, matériels et matériaux destinés à la
maintenance et constitué en fin des travaux et devant être renouvelés tous les 12 mois.
Le plan à long terme des opérations de gros entretien et de renouvellement.
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Un “ mode d’emploi ” simplifié des opérations de maintenance courante à effectuer, aussi bien en régie
que par une société prestataire.
La documentation utilisateur (notices d'exploitation, d'entretien et de dépannage).
L'Entreprise doit remettre, dans les délais définis dans le CCAP du marché principal tous les documents
suivants (3 mois après la notification de l’entreprise):
1.5.6.2 Nomenclatures
L’objectif visé est de pouvoir obtenir une liste quantitative des équipements avec leurs caractéristiques
principales et une codification. Pour chaque équipement significatif installé sont indiqués son code, sa
localisation, ses caractéristiques, ses références, et les références des notices d’exploitation et les plans qui
lui sont associés.
La nomenclature doit être un fichier Excel.
Exemple :
Lot CVCD
Exemple :
Lot CVCD
LOT Code SECTION
Code Code FAMILLES
MAINTENANCE Travaux TECHNIQUE
Chauffage - Pompe à
T2 LOT08.1 CV PAC
Ventilation Chaleur
Code
Code NIVEAU Code LOCAL Equipement / Equipement Qté U
Composant
Pompe à
RDC RDC D3.2 Local PAC PAC.001 1 u
Chaleur
Référence
Marque Type Caractéristiques fiche produit Plan
technique
Trane
L’objectif est de pouvoir informer le personnel du site et les prestataires de maintenance afin qu’ils puissent
appréhender les principes de fonctionnement des installations.
Les schémas synoptiques de chaque installations représentent de façon simplifiées les différents appareils
appartenant au même ensemble et liés fonctionnement. Ils permettent de préciser le fonctionnement des
installations et le repérage des appareils (le repérage doit être conforme à la codification des locaux et
équipements définis avec la maîtrise d’œuvre.
La documentation technique doit être considéré comme une prestation intégrée à la mission de complet
achèvement des ouvrages dus par l’entreprise vis-à-vis du mâitre d’ouvrage d’une part, mais également du
constructeur vis-à-vis de l’entreprise. Il est donc opportun que chacun des intervenants intègre dans ses
modalités de commandes ses exigences en matière de système qualité, notamment dans ses achats.
La documentation technique doit donc être constituée au fur et à mesure de l’avancement des travaux.
1.6.1 GENERALITES
Les essais et la mise en service seront réalisés en deux grandes phases successives : la réalisation d'une
plate-forme usine et de l'installation définitive in situ.
Après achèvement complet du montage constaté conjointement par le maître d'œuvre et l'entreprise et le
matériel étant prêt à fonctionner, l'entreprise procèdera à un examen de la fourniture afin de constater que
tout le matériel prévu au marché a été fourni et qu'il est prêt à entrer en fonctionnement.
Ces deux phases aboutiront à une réception et dans les deux cas, l'entreprise procédera aux essais en vue
de chaque réception.
Elle procédera aux opérations de démontage et remontage des appareils et des parties d'installations qui
sont indispensables pour effectuer ces contrôles, essais et mesures.
L'entreprise devra effectuer, à sa charge, préalablement à la réception, les essais et vérifications de
fonctionnement.
Ils seront regroupés et organisés dans un document unique dit document d’autocontrôle qui devra être
remis à la maîtrise d’œuvre et à la maîtrise d’ouvrage préalablement à toute réception.
L’entreprise devra procéder au minimum aux essais et vérifications de fonctionnement des installations
conformément aux dispositions figurant dans le document technique COPREC n°1 et communiquer les
procès-verbaux au maître d’œuvre et au contrôleur technique selon le modèle des documents COPREC
n°2.
1.6.2 PLATE-FORME
La plate-forme usine aura pour objectif d'assurer une concrétisation et une présentation des systèmes
proposés quant à leurs fonctionnalités et leurs liaisons avec les autres systèmes. Elle concernera par
exemple le système de GTB mis en œuvre.
L'entreprise titulaire aura pour mission la coordination des autres techniques impactées quant à la
présentation de la plate-forme.
Cette plate-forme sera présentée pour finaliser le choix des matériels
La maîtrise d’ouvrage (si elle le souhaite) et le maître d’œuvre seront conviés à assister à la recette de la
plateforme usine mise en place. Tous les frais afférents à l’installation de cette plateforme et à l’éventuel
déplacement et hébergement des personnes conviées à cette recette sont à la charge de l’entreprise.
Les contrôles et essais sur site des matériels et du système consisteront à un test exhaustif en interne de
l’ensemble des matériels, et à une recette avec le maître d’œuvre du fonctionnement global du système.
Le titulaire devra alors remplacer cet ensemble, ou cette partie de l’ensemble, à ses frais, dans le plus court
délai, sans pouvoir prétendre à aucune majoration de prix ou compensation de quelque nature.
Le Maître d’Œuvre interviendra lorsque les réglages et mises au point auront été réalisés par l’entreprise et
que les tests internes auront été réalisés exhaustivement.
Il s'agira également de contrôler la bonne levée des réserves formulées en usine ou en plate-forme et de
vérifier en outre :
l'installation définitive,
les raccordements et repérages définitifs
le bon fonctionnement des dispositifs de sécurité,
la conformité d'exécution par rapport aux plans approuvés,
le respect des performances requises sur les câblages.
Les essais sur site devront être exhaustifs, et effectués dans des conditions réelles d’exploitation. Tous les
matériels seront testés effectivement sur site et tous les essais réalisés seront consignés.
A ces fiches de tests se rajouteront toutes les fiches de tests nécessaires à la validation complète des
fonctionnalités et des matériels du système :
fiches de test des scénarios programmés,
fiches de test des matériels en fonction des documents d’installation,
fiches de tests des interfaces avec les systèmes annexes,
fiches de tests des défauts techniques systèmes.
Les fiches de test vierges seront établies exhaustivement pour l’ensemble des matériels et des
fonctionnalités, et soumises à l’approbation de la maîtrise d’œuvre.
Les fiches de tests remplies constitueront le dossier des tests internes sur site de l’entreprise et devront être
remis à la maîtrise d’œuvre avant la recette formelle du système.
En particulier pour le SSI, les essais seront conformes à la norme NFS 61-932 (parution décembre 2008).
Ils seront tracés sur imprimante, tout en restant conformes aux prescriptions du Coordinateur du SSI,
porteront notamment sur :
Les organes de renvoi d'alarme
La totalité des déclencheurs manuels avec listing imprimante
La totalité des lignes de signalisation sonore
La totalité des lignes d'asservissement
La totalité des asservissements
Les essais généraux des installations
Les essais et réception en présence du Maître d'Ouvrage
Pour les tests en interface avec les DAS, l’entreprise devra les prestations de coordination technique et de
planning avec les autres entreprises responsables de l’installation et du bon fonctionnement des différents
DAS : portes coupe-feu à fermeture automatique, clapets et volets coupe-feu, ventilateurs de
désenfumage,….
L’entreprise devra remplir les fiches de tests suivant le modèle donné par le coordinateur SSI
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Tous les scénarios de tests joués par l’entreprise seront rejoués dans le cadre de la recette par le maître
d’œuvre.
Le titulaire fournira, 1 mois avant la date convenue pour la réception, un cahier de recette recensant la
totalité des résultats des tests qu’il a effectués sous forme de tableaux. Ce cahier de recette présentera
aussi les essais proposés à la maîtrise d’œuvre pour la vérification du bon fonctionnement du système.
La maîtrise d’œuvre pourra exiger que soient refait en sa présence tous les tests internes de l’entreprise si
la recette ne donne pas satisfaction.
L’entreprise aura à sa charge les sujétions nécessaires à l’organisation des tests de fonctionnement du SSI
par foyers types si le bureau de contrôle l’exige lors des recettes site.
Les opérations préalables à réception (OPR) consisteront principalement à préparer la réception définitive
du système en présence du maître d’ouvrage ainsi que le passage de la commission de sécurité.
Avant toute réception de l’installation, l’entreprise devra avoir fourni des autocontrôles exhaustifs de
l’installation. Il sera alors procédé, en présence du Maître d’Ouvrage ou de son représentant, aux essais et
contrôles de bon fonctionnement de l’installation. La validation finale comportera tous les essais et contrôles
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que le Maître d’œuvre jugera utiles. Le titulaire devra mettre à disposition le personnel et les appareils
nécessaires.
Les essais définitifs pourront être renouvelés tant que les résultats ne donneront pas entière satisfaction. Il
appartiendra au Maître d’œuvre de valider ces essais.
Les travaux sur site des OPR comprendront notamment l’assistance de l’entreprise et la préparation pour le
passage de la commission de sécurité du site, ainsi que les reprises liées à des éventuels
dysfonctionnements du système avant la réception finale.
1.7 FORMATION
1.7.1 GENERALITES
Le titulaire du présent lot proposera, pour chacune des phases de réalisation du système, une formation
des personnels d’exploitation et de maintenance du Maître d’Ouvrage.
Cette formation s’effectuera d’une part, préalablement aux mises en service, et d’autre part durant la
marche à blanc et après la mise en service.
Elle se tiendra exclusivement sur site, et sera basée sur des stages ou séminaires de durée variable, par
groupe de 5 personnes maximum.
Des supports de cours seront constitués sous forme de synthèse sur la base des notices techniques de
maintenance et des matériels, des manuels de maintenance, et des manuels d’utilisation.
Les durées de formation devront être adaptées par l’Entreprise dans le cadre du planning général
d’exécution, et en fonction du volume nécessaire à la prise en main de ses systèmes et de ses matériels
par du personnel qui en ignore le fonctionnement. La durée de la formation sera adaptée au nombre et à la
complexité stages exigés, et devra tenir compte des contraintes d’exploitation du Maître d’Ouvrage.
Les formations seront assurées par un formateur compétent possédant les qualités pédagogiques
nécessaires.
Le titulaire devra communiquer au Maître d’œuvre, par écrit, les dates proposées pour ces formations et le
programme correspondant.
Les formations ne pourront effectivement commencer qu’après approbation du programme par la Maîtrise
d’œuvre et de la maîtrise d’ouvrage.
L’entreprise prévoira en particulier des formations spécifiques pour le SSI, le système de contrôle d’accès et
la GTB.
Cette formation aura pour but de former les exploitants aux diverses manipulations et modes de
fonctionnement des systèmes et concernera principalement le personnel d’intervention (exploitant,
pompiers et personnel de sécurité).
Elle comprendra obligatoirement des simulations de mise en situation, avec des actions effectives sur les
équipements.
En fin de formation, les stagiaires devront savoir agir sans hésitation ni ambiguïté sur les matériels en place
sachant exactement les actions produites.
Les formations à assurer seront à minima les suivantes, l’entrepreneur ayant en charge de définir et
d’adapter les durées des sessions en fonction de la durée nécessaire à un enseignement complet :
Personnel responsable de l’exploitation et de la maintenance : 5 personnes,
Personnel d’exploitation et de maintenance : 10 personnes.
Ces formations seront validées par un acquit de stage à faire signer aux stagiaires, à remettre au maître
d’œuvre,
Concernant la formation SSI, les attestations de stage seront à intégrer au dossier d’identité SSI.
1.8 GARANTIES
Pendant le délai de garantie de l’installation, soit au minimum un an, l’entreprise doit procéder à ses frais
(main d’œuvre comprise) à la fourniture et à la remise en état de fonctionnement de toutes les parties
défectueuses.
Elle devra, à ses frais, effectuer les déplacements et procéder au remplacement, ou à la modification, du
matériel ou de certains organes, en vue de remédier à des défauts systématiques ou à des défauts de
conception caractérisés.
Au-delà de la période de garantie, l’installation pourra être couverte par un contrat de maintenance.
D’autre part toutes les installations courants-faibles devront avoir une garantie sur 20 ans minimum (pièce
et main d’œuvre).
S'il est constaté au cours de cette période une panne dans le cadre d’une utilisation normale du matériel,
l'Entrepreneur est tenu de faire gratuitement toutes réparations, remplacements et modifications nécessités
par vice de matière, de construction, de fonctionnement ou de conception entraînant une altération des
caractéristiques fonctionnelles ou techniques initiales.
Si au cours de la période de garantie, une anomalie, qui aurait échappée aux essais successifs, est
découverte, l'Entrepreneur est tenu d'y remédier dans les mêmes conditions que pour celles des essais
généraux.
Par contre, si un vice profond est découvert, le Maître d'Œuvre se réserve le droit de neutraliser le
déroulement de la période de garantie. Il est entendu que, pendant la période de neutralisation,
l'Entrepreneur garde ses obligations de garantie.
En cas de neutralisation, le délai de garantie sera alors augmenté d'un temps égal à la période de
neutralisation et toutes les obligations qui y sont liées seront prolongées d'autant.
En cas d’apparition d’une panne, une déclaration sera envoyée à l’entreprise qui aura un délai de 24 heures
pour intervenir et procéder aux réparations.
Les pièces de rechange à fournir dans le cadre du marché seront au minimum les pièces définies dans les
chapitres dédiés à chaque fonction, ces listes étant à adapter ou à compléter par l’Entrepreneur en fonction
des matériels qu’il propose de mettre en œuvre.
Les pièces de rechange devront ainsi représenter au minimum 5 % du volume des matériels fournis en
quantité importante avec un maximum de 20.
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L’entrepreneur sera tenu de fournir une liste de pièces de rechange représentant ce qu’il a chiffré dans son
offre.
La liste de pièces de rechange définitive sera communiquée à la maîtrise d’œuvre au minimum 3 mois
avant la réception des travaux pour validation, et ces matériels seront livrés à l’exploitant sur site dès qu’il
sera fait part à l’entreprise de la possibilité de les réceptionner.
2.1 GENERALITES
Dans le cas où les matériels proposés ne seraient tropicalisés en standard, l’entreprise devra, à ses frais,
réaliser les essais et tests nécessaires pour obtenir ce traitement spécifique. Cette spécification est réputée
être prise en compte de base dans ce projet pour tous les matériels fournis et installés.
L’entreprise doit tenir compte de cette spécificité même s’il n’existe pas de conditions particulières de
montage pour les matériels d’une façon générale.
Par exemple, la fixation d’éléments muraux ou au sol pourra être quelque peu spécifique vis-à-vis des
risques de chutes/déplacements d’objets et l’entreprise ne pourra se prévaloir d’une non connaissance à ce
sujet.
2.1.2 UNIFORMISATION
2.1.3 MODULARITE
Toutes les pièces des équipements susceptibles d'usure ou de panne devront être constituées de parties
amovibles permettant un remplacement facile et économique sans nécessiter, si possible, le remplacement
complet de l'équipement en question.
Le matériel devra être conçu et installé de manière à permettre un entretien aisé et efficace.
En particulier, les divers organes (câbles, appareillages électriques et électroniques) seront accessibles
pour l'entretien courant. Des panneaux démontables munis de poignées seront installés partout où ce sera
nécessaire pour faciliter l'accès aux éléments à entretenir et à dépanner, ainsi que pour leur démontage.
Toutes les pièces soumises à usure seront interchangeables. L'entrepreneur devra indiquer et prévoir dans
sa fourniture l'outillage spécial nécessaire.
Pour les équipements d'automatismes et d'informatique, l'entrepreneur portera une attention particulière à
la mise en place d'outils d'aide au diagnostic en vue de faciliter les opérations de maintenance aussi bien
sur le plan matériel que logiciel.
2.1.5 PERENNITE
L'entrepreneur indiquera les différents niveaux d'intervention des opérations de maintenance appliquées au
système proposé.
Les marques des fabricants et les références des matériels désignés dans le cahier des charges ou les
plans sont données à titre indicatif et dans un but qualitatif.
Les soumissionnaires pourront donc proposer un matériel similaire dans la mesure ou qualité,
caractéristiques et aspects seront identiques aux matériels désignés. Néanmoins, ce matériel ne pourra
être approvisionné qu'après approbation des maîtres d'œuvre et de l'ouvrage qui se réservent le droit
d'exiger la marque décrite.
Il est rappelé que les soumissionnaires devront préciser dans leur offre, la marque, le type et la référence
de tout matériel proposé.
Le choix du matériel, lorsqu'il n'est pas imposé, tiendra compte des conditions d'environnement des locaux
et des indices de protection (IP) qui en résultent.
De manière à assurer la plus grande sécurité possible tant au personnel qu'au matériel, l'entrepreneur
devra prendre les dispositions utiles lors de la conception et de la réalisation des installations.
Toutes les pièces métalliques mises en oeuvre au titre du présent marché seront réalisées dans un
matériau inoxydable ou ayant reçu un traitement de protection efficace contre la corrosion correspondant
aux conditions d'ambiance et d'utilisation ; ce traitement devra être précisé par l'entrepreneur et agréé par
le maître d'œuvre.
Les appareillages raccordés au réseau seront prévus pour fonctionner sous une tension pouvant atteindre
240 volts en 50 Hz.
Ils seront adaptés aux risques rencontrés dans les locaux considérés (chocs, étanchéité...) suivant les
prescriptions de la norme NFC 15.100.
L’entreprise qui réalise les courants forts fournira les coffrets électriques et les départs nécessaires en
courant ondulé et normal pour la puissance des matériels courants faibles.
Tous les circuits de prises de courant seront placés sous le contrôle de disjoncteurs différentiels terminaux
30 mA. Les quantités de protections devront être validées en cohérence avec l’entreprise qui réalise les
courants faibles.
L’entreprise qui réalise les courants faibles devra se raccorder depuis les protections mises à disposition.
Les dispositions décrites ci-après permettent de créer une équipotentialité à basse fréquence, afin d’assurer
la sécurité des utilisateurs du réseau.
Pour l'ensemble de l'installation, toutes les masses et éléments conducteurs accessibles devront être
interconnectés et reliés à la terre. Les disjoncteurs de protection devront mettre hors tension la partie de
l'installation où se produit le défaut d'isolement de manière à ce que la tension de contact soit conforme aux
valeurs de la norme NFC 15 100.
La prise de terre installée par l’entreprise qui réalise les courants forts sera vérifiée.
Lors de l’installation, le titulaire devra raccorder le drain de continuité de chaque câble au panneau de
brassage sur lequel il aboutit.
Les panneaux de brassage devront tous être connectés électriquement à la masse métallique des baies.
Le châssis de l’armoire sera connecté à la borne de mise à la terre par un fil jaune-vert de section 2,5 mm².
La borne de mise à la terre, enfin, sera reliée au point d’accès à la terre de protection la plus proche de
l’armoire au moyen d’un fil jaune vert d’une section de 6 mm² protégé contre la corrosion, sinon d’une
section de 10 mm².
La mise à la terre de ces matériels, à partir des attentes laissées à disposition par l’entreprise qui réalise les
courants forts dans les locaux courants faibles sera à la charge du titulaire.
La mise à la terre décrite plus haut ne permettra pas l’évacuation des perturbations à haute fréquence. Un
dispositif complémentaire de mise à la masse sera donc nécessaire pour éviter tout problème de
compatibilité électromagnétique (CEM).
Toutes les parties métalliques des baies de pré-câblage (panneaux de brassage ou fermes, guide câbles,
châssis de concentrateur, etc) devront être connectées au châssis.
Toutes les connexions devront offrir la plus grande surface de contact possible, afin de réaliser des
connexions de faible impédance.
Le titulaire veillera à tenir compte des effets d’antennes et de boucles de masse, en particulier lorsqu’un
câble d’énergie et un câble courants faibles desservent le même équipement.
2.7 CANALISATIONS
Dans tous les locaux nobles à murs finis, les câbles seront posés sous conduits encastrés.
Exceptionnellement et sous réserve d’un accord préalable du Maître d’œuvre, il pourra être admis d’utiliser
les vides de la construction.
Les conduits seront du type ICD 6E, ICD 6 APE, ICO 5 APE suivant la nature du matériau à l’intérieur
duquel ils sont encastrés. Les conduits présenteront 25 % de réserve.
Leur dimension sera telle qu’ils permettent une mobilité suffisante du câble à l’intérieur du conduit afin qu’ils
ne puissent être blessés lors d’un percement malencontreux.
Lorsque diverses parties d’un même conduit ne peuvent être mises en place simultanément, les
précautions nécessaires seront prises pour assurer le raccordement mécaniquement des différents
éléments de la canalisation.
Les extrémités libres des conduits encastrés devront pénétrer à l’intérieur du récepteur qu’ils alimentent
(boîte d’encastrement).
Tous les fourreaux intérieurs au bâtiment nécessaires à la bonne réalisation de ses installations seront dus
par le titulaire.
Les canalisations en apparent seront admises dans les locaux techniques et les galeries techniques pour
des câbles isolés (quantité maximum : 3).
Les tubes acier seront soigneusement ébarbés et pourvus d’embouts en matière plastique à chaque
extrémité. Ils seront fixés par attaches rilsanisées ou colliers bichromatés, suivant le type de conduit utilisé,
à raison d’une fixation tous les 0,60 m et de part et d’autre des boîtes de dérivation et de changements de
direction.
Lorsque deux ou trois câbles auront un parcours commun, ceux-ci seront fixés individuellement. En aucun
cas, les fixations de câbles en faisceaux ou torons ne seront acceptées.
Lorsque le nombre de câbles suivant un parcours commun sera supérieur à trois, ils seront obligatoirement
disposés sur chemins de câbles dans les conditions définies ci avant.
Les boîtes de dérivation et de raccordement seront soigneusement fixées sur le chemin de câbles
correspondant, soit à proximité de l’appareil alimenté. Les couvercles seront fixés par vis.
Les repiquages sur les bornes de raccordement propres aux appareils terminaux seront strictement
prohibés.
Chaque boîte de connexion et de dérivation devra être aisément accessible et comporter le repérage des
circuits la concernant.
Les câbles des différentes catégories pourront être regroupés dans un même chemin de câble moyennant
la réalisation d’une séparation physique à l’intérieur de ce dernier.
En aucun cas les câbles pourront être fixés à l’extérieur des chemins de câbles.
Le titulaire devra fournir tous les chemins de câbles complémentaires à la bonne réalisation des
installations de courants faibles. Les cheminements principaux sont installés par le lot courant fort.
Ces chemins de câbles seront toujours placés horizontalement et ne pourront en aucun cas être placés
verticalement sur chant.
Ils seront exclusivement du type dalle marine perforée galvanisé à chaud par bande pour tous les courants
faibles.
Les dalles seront supportées par des consoles galvanisées par chaud par bande, elles-mêmes fixées à des
éléments verticaux d’échelle.
Toutes les pièces seront assemblées par des boulons poêliers zingués, à raison de quatre boulons
minimum par éclisse et de deux boulons minimum par console.
Les chemins de câbles seront dimensionnés de manière à laisser disponible une réserve de 30 % de la
largeur (coefficient de remplissage < 75 %).
Les câbles seront posés et fixés de telle sorte que la dépose de l’un quelconque d’entre eux puisse
s’effectuer sans intervenir sur les autres câbles de la nappe.
En outre, l’épaisseur maximale de la nappe de câbles devra obligatoirement être contenue dans une
hauteur inférieure de 5 mm à la hauteur de l’aile du chemin de câbles.
Chaque dalle de chemin de câbles sera supportée par au moins deux consoles, à raison d’un support tous
les 1,50 m.
S’il s’avérait nécessaire de confectionner des supports sur mesure, ceux-ci seraient conçus de sorte que
l’on puisse introduire latéralement les câbles préalablement déroulés sur le sol.
La fixation des supports sera telle que l’on puisse leur appliquer une charge ponctuelle de 90 kg sans
modification du support, ni des scellements.
Il ne sera admis aucun angle saillant faisant obstacle à la courbure des câbles, ni dans les changements de
direction en plan ou en élévation, ni dans les dérivations, les élargissements ou les rétrécissements.
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Toutes ces modifications de parcours seront traitées avec des pièces curvilignes, soit préfabriquées, soit
façonnées à la demande. Ces dernières seront exécutées par secteur de 30° maximum, rassemblées par
éclisses plates.
Une protection anticorrosion + 2 couches de peinture type GALVANOR seront également exigées pour les
supports manufacturés.
Les chemins de câbles seront interrompus au droit des traversées de cloisons, dans les parcours
horizontaux et au droit des traversées de dalles dans les parcours verticaux. La reconstitution du degré
coupe-feu de la paroi traversée sera réalisée.
Dans ces derniers cas, ainsi que dans les cas d’alimentation d’équipements au sol, la protection mécanique
des câbles sera installée jusqu’à une hauteur de 1,50 m au-dessus du niveau du plancher.
Si les planchers de câbles croisent des canalisations, d’autres fluides liquides ou cheminent sous celles-ci,
il devra être prévu un couvercle de protection à bords relevés pour éviter toute pénétration de ces liquides.
Tous les chemins de câbles seront reliés électriquement entre eux et l’ensemble sera raccordé au réseau
de terre des masses. Ils seront mis à la terre des masses conformément à la norme NFC 15.100 et suivant
le principe ci-après :
Les chemins de câbles sont impérativement mis à la terre sur toute la longueur par un câble cuivre
nu de 10 mm2 fixé sur une borne en cuivre. Cette borne est fixée au milieu de chaque longueur de
3 mètres et le câble attaché tous les mètres par un collier plastique. Ce câble est ensuite raccordé à
la prise de terre générale du bâtiment. Toute interruption du chemin de câbles liée à la structure est
nécessairement associée à une liaison de continuité de ce chemin de câbles.
Ils seront repérés tous les 15 m environ par des étiquettes GRAVOPLY 120 mm x 120 mm fixées au
chemin de câbles par deux colliers RILSAN.
Les chemins de câbles seront posés après les isolants ou bien, ils seront posés avec des tiges dont la
hauteur est suffisante pour prévoir l’installation ultérieure des isolants.
La distribution intérieure sera réalisée en câble type électrique, coaxial ou multipaires à isolement PVC,
âme cuivre avec écran. Tous les écrans seront reliés à la terre et les câbles sont à gaine zéro halogène,
non propagateurs de la flamme.
Les différents appareillages seront alimentés par canalisations cheminant en partie verticale sur chemins de
câbles, installés dans les gaines courants faibles, en partie horizontale, sous fourreaux PVC ou sur chemins
de câbles, en apparent ou encastré suivant le contexte de l’architecte.
Toutes les canalisations seront repérées au tenant et à l’aboutissant et sur leur cheminement tous les 15
mètres environ, à l’aide de repère HELAVIA ou similaire, attachée au câble par deux colliers RILSAN.
Dans les traversées de parois ou de plancher, l’entrepreneur aura à sa charge la reconstitution du degré
coupe-feu initial par lattis métallique galvanisé + laine de roche + plâtre.
Toutes les pièces métalliques, autres que celles en acier inoxydable ou chromées, travaillées en usine ou
sur place recevront, après préparation des pièces, la protection suivante :
Deux couches primaires au minimum ;
Deux couches de peinture de finition en laque glycérophtalique.
2.11 REPERAGE
L'ensemble des équipements sera repéré à l'aide d'étiquettes de fonction portant le numéro de repère de
l'appareil dans les schémas. Les étiquettes seront réalisées en dilophane gravé, fixées sur des barreaux
indépendants des équipements.
La fixation des étiquettes de repérage des équipements sur les couvercles de filerie sera formellement
prohibée. Tout repérage par papiers autocollants et étiquettes genre DYMO est proscrit.
Cela concerne en particulier l’ensemble tous les équipements qu’ils soient centraux ou déportés.
Toute la filerie sera repérée à son tenant et à son aboutissement par bagues numérotées et de couleurs
conventionnelles suivant les normes NF C 04.200, NF C 04.201 et NF C 04.445.
Les baies des répartiteurs et sous répartiteurs seront repérées à l’aide d’étiquettes dilophane gravées.
Les prises RJ45 seront repérées individuellement par des étiquettes de type dilophane gravées.
Ils seront repérés du numéro de circuit à l’intérieur et à l’extérieur à l’aide d’une peinture inaltérable posée
au pochoir.
Ils seront soigneusement numérotés, suivant une codification à présenter à l’agrément du maître d’oeuvre.
2.11.5 FILERIE
2.11.6 CABLES
Ils seront repérés par bagues (procédé HELAVIA OU AIR LB). Les repères installés dans les emplacements
à risque d’humidité seront effectués par poinçonnage sur étiquettes métalliques ou plastiques.
Les règles de repérage des câbles seront extrapolées des règles de repérage des équipements. Ils
comporteront forcément le repère de l’équipement desservi et un numéro d’ordre lié au câble de façon à
s’assurer de l’unicité du repère. Les câbles seront repérés aux tenants et aboutissants et sur leur
cheminement tous les 15 m environ et à chaque changement de direction, à l’aide d’étiquettes gravées
attachées aux câbles par deux colliers RILSAN.
Les règles de principe de repérage des équipements de gestion propres au SSI seront définies
ultérieurement : tous les équipements SSI (baies, coffrets, terminaux…) devront se voir attribué un code
d’identification à faire valider par la maîtrise d’œuvre et la maîtrise d’ouvrage avec les documents généraux
d’exécution.
Par défaut, les principes imposés seront les suivants, en adéquation avec les principes de repérage des
détecteurs et des DAS :
X – SSI – XXX – XX – XX
N° du niveau
Type d’équipement : DM, MD, CMS
N° d’ordre
Précision complémentaire éventuelle (numéro de zone ou de local)
Les règles de repérage des câbles seront extrapolées des règles de repérage des équipements. Ils
comporteront forcément le repère de l’équipement desservi et un numéro d’ordre lié au câble de façon à
s’assurer de l’unicité du repère.
Par exemple :
Ligne de déclencheur manuel desservant le déclencheur manuel 3-DM-004-10-4 : câble identifié (3-DM-
004-10-4)-C1,
Voie de transmission en liaison avec le module déporté 2-SSI-MD-5 : câble identifié (2-SSI-MD-5)-C1
Ces principes de repérage pourront être amenés à être complétés ou adaptés en phase exécution.
3.1.1.1 Généralités
La fonction compartimentage
Le SSI sera constitué de l'ensemble des équipements qui assurent les fonctions nécessaires à la mise en
sécurité et comprendra :
Le Centralisateur de Mise en Sécurité Incendie (CMSI), installé dans le PCS et lui-même composé :
D’une Unité de Gestion d'Alarme de type 2 (UGA2)
D’une Unité de Commande Manuelle Centralisée (UCMC)
D’une Unité de Signalisation (US)
Les Déclencheurs Manuels
Les Dispositifs Commandés Terminaux comprenant :
les Dispositifs Actionnés de sécurité (DAS),
les Diffuseurs Sonores Non Autonomes (DSNA),
les Blocs Autonomes d’Alarme Sonores (BAAS) à message parlé pour les salles d’audience et les 7
salles équipées de visioconférence
les Diffuseurs Lumineux prévus dans les zones où des personnes malentendantes sont susceptibles de
se retrouver isolées
Un Equipement d’Alimentation en Energie (EAE)
Les câblages
Le système utilisera la technologie d’adressage des modules déportés de mise en sécurité et, pour ce
projet, l’afficheur du CMSI permettra de visualiser la position de chaque DAS individuellement (adressage
DAS par DAS). Le regroupement de plusieurs DAS au niveau des signalisations ne sera pas accepté.
L’utilisation de matériels déportés pour le raccordement des voies de transmission sera largement
généralisée. A ce sujet, l’entreprise veillera à installer les voies de transmissions et les modules déportés de
façon à ce qu’un incendie affectant une Zone de Sécurité (ZS) ne puisse affecter une ou plusieurs fonctions
de toute autre ZS.
Dans la mesure du possible, les modules déportés seront installés dans les ZS qu’ils desservent. En cas
d’impossibilité, ils seront installés dans des Volumes Techniques Protégés (VTP) crées spécifiquement pour
cet usage et à la charge du présent lot.
Les DAS seront pilotés manuellement depuis le CMSI selon les scénarii établis par le coordinateur SSI.
3.1.1.2 Evacuation
La fonction évacuation aura pour objectif l’asservissement des équipements concourant à l’évacuation des
personnes en cas de sinistre et s’effectuera:
par alarme sonore (signal conforme à la norme NF S 32-001) dans les couloirs de circulation
les Diffuseurs Lumineux et sonores prévus dans les zones où des personnes malentendantes sont
susceptibles de se retrouver isolées (Sanitaires, archives etc…)
La fonction évacuation comprendra également le déverrouillage des issues de secours de la zone d’alarme
concernée lorsque les sorties ne sont pas libres.
Parking
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3.1.1.3 Compartimentage
Une ZC unique est mise en place
3.1.1.4 Désenfumage
Le désenfumage a pour objectif de désenfumer, en fonction des scenarii, une ou plusieurs Zones de
désenfumage, notées ZF. Le zoning sera fourni par le coordinateur SSI. A ce stade, il est répertorié 5 zones
de désenfumage.
L’arrêt des installations techniques de ventilation (fonction associée à la fonction désenfumage) sera prévu
dans certains cas.
L’attention de l’entreprise est attirée sur le fait que l’attribution du marché sera fera sur la base de
l’obligation de résultat.
Le titulaire du marché est entièrement responsable du résultat qui sera apprécié par le respect :
Des fonctionnalités et des performances spécifiées,
Des normes et règlements applicables rappelés ou non dans le présent CCTP
Les vérifications correspondantes seront réalisées lors des essais et contrôles techniques intermédiaires et
finaux de l’installation.
L’entreprise devra être qualifiée APSAD I7 et F7 pour la maintenance. Cette qualification est propre à
l’entreprise et ne pourra être celle du constructeur. Les installateurs non qualifiés s’associeront
obligatoirement par sous-traitance avec un installateur qualifié, ce dernier devant engager sa responsabilité.
Il devra, par ailleurs, entre autres :
Réaliser et valider les études
Assurer la mise en service
Vérifier le bon fonctionnement de l’installation et procéder aux essais
Etablir un rapport d’essais et autocontrôles exhaustifs.
Le SSI sera constitué de l'ensemble des équipements qui assurent les fonctions nécessaires à la mise en
sécurité et comprendra :
Le Centralisateur de Mise en Sécurité Incendie (CMSI), installé dans le PCS et lui-même composé :
- D’une Unité de Gestion d'Alarme de type 2 (UGA2),
- D’une Unité de Commande Manuelle Centralisée (UCMC),
- D’une Unité de Signalisation (US),
- Les Déclencheurs Manuels,
- Les différents éléments de diffusion d’alarme,
Le schéma d’architecture SSI joint au présent dossier donne le principe de conception du système sans
déport de ‘matériels centraux déportés’.
L’attention de l’entrepreneur est attirée sur le fait que le dimensionnement exact sera à sa charge en
fonction des spécificités des matériels des différents fournisseurs de systèmes SSI, et en particulier :
Ils seront facilement accessibles et placés à une hauteur comprise entre 0.90m et 1,30m (accessibilité
handicapés). Les déclencheurs manuels seront semi encastrés dans les parois de manière à ne pas
dépasser en saillie de plus de 3 cm. L’entrepreneur devra toutes les prestations d’incorporation de ces
matériels au moment des travaux (préparation des incorporations et fourreaux de passage câbles).
Ils se présenteront sous la forme d’un boîtier en matière thermoplastique de couleur rouge et seront
équipés de membranes déformables ; ils disposeront d’un système de test pour permettre le réarmement
par remise en position de la membrane sans démontage de l’appareil.
Ces déclencheurs manuels sont conformes à la norme NF EN 54-11.
3.1.4.1 Généralités
Le Système de Mise en Sécurité Incendie (SMSI) sera estampillé catégorie B avec un équipement d’alarme
de type 2a.
Il devra assurer :
La fonction évacuation de la zone d’alarme sollicitée
- La diffusion, sans temporisation, de l’alarme générale
- Le déverrouillage des issues de secours ou des portes sous contrôle d’accès situées sur les chemins
d’évacuation
La fonction compartimentage
- La fermeture des portes de recoupement horizontale, munies de ventouses de maintien, ou équipées
de pivots
.
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La fonction désenfumage
- La mise en marche des ventilateurs de désenfumage
- L’ouverture des volets de désenfumage associés
- L’ouverture des exutoires de désenfumage
- L’arrêt de la ventilation et climatisation dans ces zones
Le SMSI sera constitué de l'ensemble des équipements qui assurent les fonctions nécessaires à la mise en
sécurité et comprendra :
Le Centralisateur de Mise en Sécurité Incendie (CMSI) lui-même composé :
- D’une Unité de Gestion d'Alarme de type 2 (UGA2)
- D’une Unité de Commande Manuelle Centralisée (UCMC)
- D’une Unité de Signalisation (US)
Les Dispositifs Commandés Terminaux comprenant les Diffuseurs Sonores (DS) et les Dispositifs
Actionnés de sécurité (DAS)
Un Equipement d’Alimentation en Energie (EAE)
Les câblages
Le système utilisera la technologie d’adressage des modules déportés de mise en sécurité. Pour ce projet,
l’afficheur du CMSI permettra de visualiser la position de chaque DAS individuellement (adressage DAS par
DAS). Le regroupement de plusieurs DAS au niveau des signalisations ne sera pas accepté.
L’organisation des faces avant des baies sera cohérente et particulièrement adaptée au projet (géographie
du site et du bâtiment, etc). Pour cette raison, l’agencement des platines de commandes et de signalisation
sera soumis à l’approbation des :
Maîtrise d’ouvrage
Maîtrise d’œuvre
Coordinateur SSI
La hauteur des signalisations et des commandes pour respecter un accès satisfaisant devra être compris
entre 0.70m et 1.80m.
Le type de télécommande à mettre en place sera fonction de l'équipement à piloter et devra être conforme
aux normes en vigueur (24Vcc et/ou 48Vcc selon les DAS du projet). Ces tensions seront fournies par
l’entreprise en très basse tension de sécurité 24V ou 48V.
Le CMSI sera équipé d’une imprimante fil de l’eau à aiguille qui sera installée sur ou sous le pupitre au PC
sécurité du type jet d’encre 80 colonnes avec une vitesse d’impression de 167 cps. Sur cette imprimante, la
centrale transmettra, au fil de l’eau et dans l’ordre de leur apparition, les alarmes feu et tous les
événements de mise en sécurité s’y rapportant.
L’utilisation de matériels déportés pour le raccordement des voies de transmission sera largement
généralisée.
A ce sujet, l’entreprise veillera à installer les voies de transmissions et les modules déportés de façon à ce
qu’un incendie affectant une ZS ne puisse affecter une ou plusieurs fonctions de toute autre ZS.
Pour cette raison, il sera prévu d’installer les voies de transmission et l’ensemble des modules déportés
dans les volumes VTP prévus à cet effet.
Si, pour des raisons propres au matériel retenu, les distances entre la gaine technique et les DAS sont trop
importantes et ne permettent pas de raccorder des matériels, l’entreprise devra obligatoirement regrouper
les modules déportés concernés et les installer dans d’autres volumes techniques protégés dédiés SSI à sa
charge. Ces VTP spécifiques à créer par l’entreprise au titre du projet seront obligatoirement équipées de
trappes d’accès coupe-feu à chaque niveau. L’installation de modules déportés dans la zone au plus près
des DAS dans les faux plafonds sera proscrite.
Le CMSI comprendra au sens de la norme NFS 61-934 les éléments définis ci-après.
L’Unité de Gestion d'Alarme 2 (UGA2), conforme à la norme NFS 61-936 gère une seule zone d’alarme
pour l’ensemble de l’établissement. L’UGA sera de type 2 et capable de gérer des avertisseurs sonores du
type DSNA et BAAS.
Partant de l’état de veille général, elle devra, à réception d’une information d’une alarme manuelle, assurer
successivement les fonctions suivantes :
Signaler cette information par une visualisation à l’agent de sécurité accompagnée du libellé « alarme »
(voyant rouge),
Mettre en œuvre immédiatement les diffuseurs sonores et les boîtiers de diffusion sonore AGS (dans le
compartiment concerné)
Assurer le fonctionnement des diffuseurs sonores pendant le temps assigné par le constructeur avec un
minimum de 5 minutes,
La diffusion de l’alarme pourra également se faire manuellement à partir des commandes de l’UGA.
L’Unité de Commande Manuelle Centralisée (UCMC) sera conforme à la norme NFS 61-934 et permettra la
commande manuelle des fonctionnalités de mise en sécurité des DAS via le CMSI dont elle fait partie. Il
sera prévu un bouton poussoir par type de fonction de mise en sécurité et par zone (1 commande par
fonction et par zone). Chaque bouton poussoir sera accompagné d'un repère indiquant sans ambiguïté la
fonction et le niveau.
L’Unité de Signalisation (US) sera conforme à la norme NFS 61-935 et assurera l’affichage de la
signalisation d’état de l’installation, et notamment l’affichage des informations correspondant aux états de
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L’affichage des informations sera réalisé par des voyants accompagnés d’un texte ou pictogramme
normalisé.
Ces voyants seront visibles à une distance de 3 m en présence d’un éclairement moyen ambiant de
500 lux.
Les Diffuseurs Sonores Non Autonomes (DSNA) lumineux seront implantés dans toutes les zones du
bâtiment au niveau des couloirs de circulation, ainsi que dans les locaux bruyants (CTA, …).
Ils seront conformes à la norme NFS 61-936 et seront destinés à diffuser le signal d’évacuation afin de
permettre une évacuation rapide de l’établissement. Ce signal d’évacuation se fera uniquement par
diffusion d’un signal 2 tons, conforme à la norme NF S 32-001, quels que soient les locaux concernés.
Les diffuseurs sonores seront alimentés en 24 ou 48 V et câblés exclusivement sur lignes de diffusion en
câbles CR1 de section minimale 1,5 mm2 depuis l’UGA, conformément à la réglementation.
Les salles d’audience (nbre : 3) et les 7 salles équipés de visioconférence sont équipée de Blocs
Autonomes d’alarme sonore (BAAS) diffusant le signal d’alarme générale ainsi qu’un message
préenregistré prescrivant en clair l’ordre d’évacuation.
Diffuseurs lumineux
Les diffuseurs lumineux seront implantés en nombre suffisant et à des emplacements judicieusement
choisis de façon à être visibles :
En tout point des circulations horizontales,
Dans les zones lavabos des sanitaires,
Dans chaque cabine sanitaire,
Dans les locaux techniques bruyants (locaux CTA, locaux GE, …).
Ils seront fixés sur des éléments fixes de la construction et en aucun cas sur les dalles de faux-plafond,
cloisons amovibles…
Ils seront implantés à une hauteur supérieure à 2,25 m conformément à l’article MS65.
La diffusion sera basée sur le principe d’un flash de fréquence 0,6 Hz.
Afin de permettre une extension ultérieure du nombre de diffuseurs lumineux, chaque ligne d’alimentation
ne devra pas être chargée à plus de 70 % de sa capacité maximale.
Les diffuseurs sonores seront raccordés avec des câbles résistant au feu de couleur rouge. Les lignes
d’alimentations pourront mixer des diffuseurs sonores et des diffuseurs lumineux.
Si le matériel le permet et en fonction des implantations proposées par l’entreprise, les diffuseurs lumineux
pourront être, dans certains cas, intégrés aux diffuseurs sonores.
Les installations techniques seront associées à une fonction particulière et concerneront principalement :
Pour ces 3 derniers points, il est précisé qu’à l’issue du processus d’alarme général, ces arrêts techniques
ne devront pas se réarmer intempestivement.
Les DAS seront pilotés automatiquement (ou manuellement) depuis le CMSI selon les scénarii établis par le
coordinateur SSI.
Tous les DAS mis en œuvre dans le cadre du projet devront être conformes à la norme NFS 61-937 et
possèderont un procès-verbal d’homologation en cours de validité.
L’ensemble des asservissements sera à la charge de l’entreprise, y compris les raccordements sur les
DAS.
Le titulaire prendra également à sa charge l’alimentation de tous les DAS à rupture, ainsi que leur
surveillance, leur contrôle et le repérage de leurs positions.
L’entreprise devra assurer la coordination avec tous les corps d'état techniques concernés pour connaître
les caractéristiques des DAS prévus à raccorder au SMSI. L’entreprise devra être moteur des actions
interentreprises, notamment lors des essais.
Cette source sera constituée par une batterie d'accumulateurs réservée à l'usage exclusif du SMSI et sera
capable d'assurer seule le fonctionnement de l'ensemble de l'installation pendant 12 heures plus 1h en
alarme sur la zone la plus chargée. Elle sera du type étanche au cadmium nickel. Le titulaire devra justifier
la capacité de cette source pour un fonctionnement normal.
En cas de défaillance de la source normale, le passage de l’état de marche normal à l’état de marche en
sécurité se produira en moins de 1 seconde.
Tout défaut de l’ensemble chargeur /batterie des AES sera signalé sur le tableau de signalisation du CMSI
au PC sécurité.
Lorsque les accumulateurs auront été déchargés, le dispositif de charge devra être capable, lorsqu’il sera à
nouveau alimenté par la source normale, de restituer en moins de 12 heures à la batterie d’accumulateurs
l’énergie qui lui nécessaire pour assurer 80 % de son autonomie.
L’entreprise aura à sa charge l’ensemble du câblage et des raccordements issu du SMSI (voies de
transmission, lignes de télécommande et de contrôle des DAS, …).
L’ensemble du câblage sera du type CR1 exclusivement ; l’utilisation de câbles C2, bien qu’autorisé dans
certains cas particuliers sera totalement proscrite pour ce projet sauf pour alimenter les DAS fonctionnant à
rupture de courant.
Les lignes de télécommande et les lignes de contrôle utiliseront 2 câbles distincts. L’écrantage des câbles
sera laissé au choix de l’entreprise en fonction de l’immunité propre à ses matériels, de façon à assurer à
l’installation une protection suffisante contre les perturbations électromagnétiques.
Les voies de transmission seront rebouclées et ne devront pas comporter plus de 1024 DCT (dispositifs
commandés terminaux) parmi lesquels ne pourront se trouver plus de 512 DAS.
2
Toutes les liaisons seront composées de câbles de 1,5 mm de section minimum, la détermination exacte
de la section du câble étant laissée à la responsabilité de l’entreprise en fonction :
des matériels utilisés,
de la longueur des voies de transmission,
du nombre de DAS répartis sur les différents modules de commande déportés.
L’entreprise fournira les notes de calculs justifiant les sections de câbles retenues.
Le titulaire devra prévoir tous les chemins de câbles verticaux et horizontaux pour la distribution des
installations SSI, ainsi que les protections et calfeutrements coupe-feu nécessaires. Il ne sera pas admis
d’installer une cornière de séparation dans les chemins de câble courants faibles.
L’entreprise prévoira la pose de chemins de câbles du type dalle perforée avec une hauteur d'ailes de
48mm.
Ils seront montés obligatoirement sur pendards. Le montage sur tiges filetées sera interdit.
Les chemins de câbles seront assemblés par des éléments préfabriqués d’un même constructeur, en
particulier pour les diminutions de sections et les changements de direction. Ils sseront mis à la terre des
masses par l’entreprise conformément à la norme NFC 15.100 sur toute la longueur par un câble cuivre nu
de 10 mm² fixé sur une borne en cuivre
Tous les chemins de câble auront une capacité de réserve de 25% minimum.
Les chemins de câbles seront distants des chemins de câbles courants forts de 300 mm au minimum sur
des parcours parallèle.
3.2.1 GENERALITES
Le Palais de Justice de Pointe à Pitre sera doté de 2 précâblages Voix-Données-Images (VDI) distincts :
Un pré câblage, nommé dans la suite du document et sur les schémas joints précâblage « VDI 1 », dont
les performances lui permettront de supporter tous les réseaux nécessaires pour faire circuler les
données d’ordre judiciaire ou les nombreuses autres applications essentielles au fonctionnement de
l’établissement tel que la téléphonie sur IP (ToIP).
Un pré câblage, nommé « VDI 2 », pour tous les réseaux techniques nécessaires au fonctionnement des
systèmes courants faibles (sureté, audiovisuel, Vidéo, etc.)
Pour ce projet, les précâblages VDI 1 et VDI 2 mis en œuvre seront réalisés conformément ISO/IEC
11801 éd.2 Amendement 2 de 2010, classe EA qui caractérise un câblage informatique pour des réseaux
générant des signaux à des fréquences allant jusqu'à 500 MHz. Le câblage sera du type banalisé, c’est-à-
dire que chaque prise terminale pourra être attribuée à n’importe quelle ressource informatique ou
téléphonique.
Les cordons de brassage nécessaires au bon fonctionnement des installations CFA et ToIP seront fournis
pour ce projet dans la limite de 300 unités.
D’une façon générale, le précâblage sera conforme aux spécifications du CCTG du ministère de la Justice
et aux recommandations usuellement appliquées sur ce sujet.
Le câblage VDI sera réalisé conformément à l’Édition 2 de la norme ISO 11-801 ( Amendement 1), classe
EA qui caractérise un câblage informatique pour des réseaux générant des signaux à des fréquences allant
jusqu'à 500 MHz.
Les performances demandées concernent le permanent Link Channel pour la classe EA à 500MHz
conforme avec la norme citée précédemment.
L’installateur devra fournir un certificat d’installateur agréé pour le constructeur de câblage retenu.
3.2.3 ARCHITECTURE
Une séparation stricte des réseaux sera respectée, tant dans la distribution principale, capillaire que dans
l’espace physique des baies de répartition. Seuls les locaux sont mutualisés.
Les architectures du câblage VDI 1 et VDI 2 seront construites autour de :
Au sein du palais de Justice, les étoiles optiques VDI 1 et VDI 2 seront constituées chacune par une
liaison fibre optique 12 brins 50/125 OM3.
Une sécurisation sera prévue pour la distribution VDI 1 par des fibres optiques 6 brins 50/125 OM3 reliant
chaque local sous répartiteur à celui situé immédiatement au-dessus et immédiatement en dessous.
Par ailleurs, bien que le Palais de Justice ait opté pour la ToIP, des liaisons cuivre seront également
prévues pour gérer des applications spécifiques (visioconférence, lignes directes suivant programme, etc).
Cette distribution cuivre sera réalisée par des câbles en cuivre de catégorie 3 U/UTP minimum sur platine
haute densité (lignes directes en lien 4 paires et rocades 16 paires pour les étages où il est prévu de la
visioconférence). L’origine de cette distribution sera le local principal CFA.
Le câblage capillaire en aval des locaux sous répartiteurs sera réalisé en câble 4 paires de façon
banalisée pour la téléphonie et l’informatique.
Le schéma d'architecture du précâblage est présenté dans le carnet de schémas du présent dossier.
Le local principal, qui sera situé au S1, sera découpé en 2 zones distinctes :
Une zone réservée à l’opérateur qui accueillera les équipements de télécommunications de l’opérateur
ainsi que les câbles de liaisons téléphoniques dédiées en provenance des locaux spécifiques
(machineries ascenseurs et bureaux ou locaux particuliers spécifiés dans le programme).
Ces câbles seront raccordés sur des panneaux de brassage 56 ports de catégorie 5 placés dans une
baie 42U, 19’’ 800x800 à disposition de l’opérateur.
Des chemins de câbles dédiés seront prévus pour réaliser l’adduction depuis le point de pénétration
dans le bâtiment jusqu’au local principal CFA.
Une zone réservée aux Répartiteurs Généraux Optiques. Ces derniers seront les centres des étoiles
optiques desservant les locaux sous répartiteurs d’étages.
Le RGO VDI 1 sera composé de :
1 baie « VDI 1 » 42U, 19’’ 1000x1000 comportant des tiroirs optiques 24 ports SC pour accueillir les
fibres en provenance des locaux sous répartiteurs d’étage et rocades cuivres, les équipements actifs
nécessaires pour la ToIP (dû par le présent lot) et les équipements actifs informatiques du Maître
d’Ouvrage (hors projet)
1 baie « serveur » 42U, 19’’ 1000x1000 comportant des étagères destinées à placer les serveurs
métiers du Maître d’Ouvrage. Les serveurs sont à la charge du Maître d’Ouvrage
1 baie 42U, 19’’ 1000x 1000 comportant l’IBPX (cf. paragraphe téléphonie)
Le RGO VDI 2 sera composé de d’une baie « VDI 2 » 42U, 19’’ 800x800 comportant des tiroirs optiques
24 ports SC pour accueillir les fibres et les rocades cuivres en provenance des locaux sous répartiteurs
d’étages, les équipements actifs nécessaires pour les équipements CFA ainsi que le cœur de réseau et
les serveurs
Une baie 42U, 19’’ 1000x1000 laissées vides pour l’opérateur téléphonique
Une baie IPBX 1000 x1000 compotant l’IPBX ainsi que les câbles de rocade sur des platine hautes
densités vers les locaux sous répartiteurs d’étage.
Les câbles capillaires en provenance des prises terminales sur des panneaux de brassage RJ45 24
ports
Les rocades optiques,
Les rocades cuivre multipaires 6/10 ,
ième
Les prises RJ45 seront de catégorie 6A suivant les Normes ISO 11-801 (Édition 2), NF EN 50-288-5-1 et
IEC 60-603-7-5.
L’Entreprise devra la fourniture et la pose, ainsi que le raccordement des prises RJ45, aux emplacements
indiqués sur le dossier de plans joint au présent CCTP.
Ces prises seront du type RJ45 blindées à 360° et conformes à la norme ISO 11-801. Elles seront dotées
d’une étiquette de repérage et identifiées individuellement.
Les RJ45 seront du type adaptable tant au niveau des prises terminales que des panneaux de brassage.
Au niveau des points terminaux (postes de travail, ...), elles seront coudées à 90°.
Ces prises RJ45 auront un plastron avec volet de protection au format 45 x 45 mm.
Les câbles capillaires seront des câbles permettant d’atteindre les performances de la Classe E A au sens
de l’Édition 2 de la norme ISO 11-801 et de la norme NF EN 50-288-5-1 et répondant aux normes produits
IEC 61-156-2, IEC 61-156-3, IEC 61-156-4, IEC 61-156-5 et IEC 61-156-6.
Chaque prise RJ45 sera raccordée par un câble 4 paires torsadées 6/10ème de catégorie 6A au local sous
répartiteur dont elle dépendra.
Des câbles 2 x 4 paires pourront être utilisés pour assurer une meilleure disposition des câbles dans les
chemins de câbles.
Les câbles capillaires seront raccordés sur des panneaux RJ45 intégrés dans les baies 19’’ du local Sous
répartiteur auquel ils seront raccordés.
Les câbles capillaires seront du type F/FTP (blindage par écran aluminium par paire + tresse ou écran
général).
Leur impédance sera de 100 Ohms et leur longueur ne devra en aucun cas excéder 90 mètres. Ils auront
une gaine zéro halogène et seront non propagateurs de la flamme.
Ces câbles chemineront dans les chemins de câbles « câblage VDI » et passeront ensuite dans les
conduits encastrés dans les cloisons ou dans les compartiments « courants faibles » des goulottes prévues
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par l’entreprise qui réalise les courants forts. Un mou de câble de 3 m sera systématiquement prévu pour
chaque RJ45.
Les fibres optiques seront du type multimodes OM3 à gradient d'indice 50/125 pour les toutes longueurs
inférieures à 300m.
Les baies de brassage seront du type 42U – 19 pouces et comporteront les éléments suivants :
Dimensions : 800x800 sauf spécifications contraires (ex : baie serveur 1000x1000)
Montants avant (et arrière) réglables en profondeur jusqu’à 15cm,
1 porte avant verre (fermeture poignée et serrure à clef),
1 porte arrière pleine (fermeture poignée et serrure à clef),
2 chemins de câbles type dalle marine sur les parois latérales,
des anneaux passe cordons permettant le cheminement vertical des cordons de brassage,
toit ajouré,
ventilation en partie haute (nombre de ventilateurs à déterminer en fonction des équipements installés et
des abaques de dissipation thermique de la baie),
3 plateaux (pour les baies destinées à recevoir des équipements actifs non rackable),
2 bandeaux horizontaux de 8 prises 2 P+T - 16 A avec voyant dans les baies contenant des actifs,
4 montants 19 pouces réglables,
4 vérins (pas de roulettes),
kit de visserie (à disposition pour le client).
Le principe de pénétration des câbles et de cheminement à l’intérieur des baies sera à faire valider avant
réalisation.
NB : L’alimentation des bandeaux de prises sera réalisée à partir du coffret électrique courant faible installé
dans les locaux de brassage (1 départ spécifique par bandeau). Chacun de ces bandeaux devra être
protégé par un disjoncteur différentiel 30mA de type SI différent et par un dispositif à base de
parasurtenseurs de classe 2,5.
Selon leur affectation, les différents matériels à mettre en œuvre dans les baies sont définis ci-dessous, à
savoir :
panneaux RJ45 catégorie 6A destinés à recevoir les câbles capillaires et les rocades informatiques
cuivre,
des bandeaux passes câbles,
des profilés aluminium avec support 19’’ ou système équivalent,
des tiroirs optiques permettant de recevoir les fibres optiques.
Le remplissage maximum des baies de câblage sera de 30 U sur 42 U. Un remplissage de la baie au-delà
de cette proportion ne permet pas un passage des câbles dans le respect des règles de l’art. De plus, la
pérennité de l’installation s’en trouvera remise en question (difficultés d’exploitation, contraintes sur les
câbles, etc.).
Entre deux panneaux RJ45 sera intercalé un bandeau guide cordons (avec peigne) pour organiser le
brassage.
Les panneaux de brassage recevront les connecteurs SC. Ils devront être accompagnés de panneaux de
lyres, au format 19” et de hauteur 1U, pour permettre le brassage horizontal des jarretières optiques.
Les emplacements vides sur les panneaux devront être équipés d’obturateurs de traversée. Chaque
traversée devra être équipée d’un bouchon de protection lors de la livraison de l’installation. Ce bouchon
devra être installé également en exploitation lorsque la fibre ne sera pas utilisée.
Les fibres seront impérativement lovées (1 m) dans chaque panneau afin de permettre la reprise éventuelle
d’un raccordement.
Les connecteurs optiques recevront les fibres optiques. Ils devront être équipés d’une traversée sur le
panneau de brassage.
Ils disposeront des caractéristiques techniques suivantes :
technologie : SC,
férule: cylindrique et céramique,
perte d’insertion 0,3 dB ± 0,2.
Généralités
Des colisages séparés de visserie et colliers auto-agrippant pour cordons seront prévus pour chaque baie.
Cordons cuivre
Pour l’informatique et la téléphonie, les opérations de mise en relation des différents matériels au niveau du
sous-répartiteur, appelées fonctions de brassage, seront impérativement réalisées par l’intermédiaire de
cordons de brassage RJ45/RJ45.
Le nombre de cordons à prévoir est de 300.
Ils seront réalisés en câble 4 paires de catégorie 6A de façon à garantir les performances sur l'ensemble de
la chaîne de liaison en configuration channel classe EA.
Ils auront une longueur de 3 m à minima et seront adaptés en cours d’exécution si besoin
Afin d'éviter toute dégradation de performance et de garantir la chaîne de liaison, il est nécessaire que le
constructeur assure une compatibilité entre les cordons et les connecteurs.
Les cordons seront du type générique catégorie 6A et conformes à la norme ISO/IEC 61 935-2.
En tenant compte des éléments indiqués et du tableau récapitulatif en annexe du lot courants forts , le
nombre de RJ45 du réseau VDI 1 est estimé à environ :
Les prises RJ45 seront clipsées sur les compartiments courants faibles des goulottes.
Les plastrons seront de la même série que les équipements des courants forts (type MOSAÏC plaque
787.22 ou équivalent approuvé) L’entreprise devra garantir l’intégration des noyaux RJ45 proposés dans les
plastrons.
Nota : un brin mou de 3m est systématiquement à prévoir pour chaque RJ 45 par rapport à leur implantation
finale
Des RJ45 destinées à recevoir les bornes DECT/IP seront placées dans les circulations des bâtiments en
faux plafond mais également dans le niveau -1 et -2, zone archives, parking etc... L’implantation et le
quantitatif exacts devront être donnés par l’Entreprise da façon à assurer la couverture complète du site.
Pour cette raison, elles ne sont pas représentées sur les plans.
Dans tous les locaux techniques concessionnaires (poste de livraison, etc) et dans les machineries
ascenseurs seront prévues des lignes directes opérateurs ne passant pas par l’IPBX.
Pour les ascenseurs à machinerie en gaine, il sera prévu une RJ45 par appareil (installée au dernier niveau
desservi à proximité du tableau DTU).
De façon à répondre à l’article MS70 de juin 2008, il sera également prévu une ligne téléphonique directe
au PCS ne transitant pas par l’IPBX réservée pour un centre de traitement de l'alerte.
Toutes les RJ45 pour lignes directes seront raccordées à un panneau de brassage 56 ports (ou des
barrettes de modules CAD suivant les souhaits de l’opérateur) dédié dans le Répartiteur Général
Téléphonique pour que l’Opérateur puisse effectuer ses raccordements.
Le principe général fonctionnel sera le suivant : lorsque l'on se trouvera à un poste de travail, la rapidité du
brassage résidera dans le fait de pouvoir localiser rapidement ou se trouve le tenant (le local sous
répartiteur), ensuite de savoir dans quelle baie, sur quel panneau ainsi que sur quel port du panneau elle se
trouvera.
Le titulaire devra présenter un carnet A3 présentant ces repérages à l’échelle 1 pour validation par la
Maîtrise d’Œuvre et la Maîtrise d’Ouvrage avant de commencer à réaliser les plans d’implantation.
Dans les niveaux ou maisonnées similaires, les repérages devront être identiques au numéro d’étage près.
Les câbles seront tous repérés en indiquant le tenant et l’aboutissant, de part et d’autre d’une traversée de
cloison et à chaque changement de direction.
Pour les câbles aboutissant dans un local répartiteur ou sous répartiteur, le repérage devra indiquer au
minimum pour le tenant ET l’aboutissant :
le numéro du local tenant ou aboutissant,
le numéro de la baie,
le numéro du panneau auquel il est raccordé.
Pour les câbles capillaires, il suffira de reprendre le numéro de la prise qui contient toutes les informations
nécessaires au repérage du câble.
Elle devra fournir tous les éléments d’informations nécessaires à l’exploitation du câblage.
L’Entreprise devra le personnel pour les mesures et le matériel de contrôle pour procéder aux tests de
qualité et de bon fonctionnement de l’installation réalisée.
Tous les câbles et tous les appareillages seront testés (continuité, affaiblissement, etc.).
Un procès-verbal indiquant les opérations effectuées et faisant ressortir prise par prise et ligne par ligne les
contrôles réalisés, sera établi et remis au Maître d’Œuvre par l’Entreprise.
la conformité des performances du câblage VDI sera vérifiée par un organisme indépendant et un
rapport de ce dernier garantissant les performances du câblage devra être fourni de façon préalable à la
réception. Cette prestation est à la charge du titulaire.
NOTA :
Si la recette fait apparaître des dysfonctionnements, ceux-ci devront être corrigés par l'installateur pendant
le temps alloué à la recette.
Le dépairage des câbles 4 paires s’effectuera par un contrôle visuel du code couleur (les huit fils sont de
couleurs différentes). Le dépairage des rocades s’observera en contrôlant la diaphonie par les tests
dynamiques (un dépairage augmente le couplage entre les deux paires concernées) ou par réflectométrie
(variation d’impédance).
Les résumés des mesures devront faire clairement apparaître le repérage du lien, le résultat (positif) et la
longueur du lien. Les certificats de calibration des testeurs seront fournis avec les fiches.
Les tests devront répondre aux exigences des normes ISO/IEC 11801 édition 2, amendement 2 de 2010.
Pour cela, l’entreprise réalisera toutes les mesures suivant la classe EA / ISO 11801 en Permanent Link
indiquant :
la continuité des 8 fils plus blindage,
l’atténuation par paire,
le NEXT sur les 6 combinaisons de paires (local et extrémité),
le PS NEXT,
le Return Loss par paire (local et extrémité),
l’ELFEXT sur les combinaisons de paires (local),
le PS ELFEXT,
l’ACR sur les combinaisons de paires (local et extrémité),
le skew,
le délai de propagation,
la résistance de boucle
Les valeurs contrôlées seront celles de l'installation et non pas celles des composants. En effet, il est admis
que les performances des composants soient dégradées pendant leur installation.
Il ne faut donc pas confondre les valeurs définies pour les classes d'installation et celle des catégories des
composants.
REMARQUES :
L'Entreprise se doit de contrôler son travail, elle effectuera donc le contrôle visuel puis les tests électriques
statiques et dynamiques.
Le testeur devra être utilisé avec des têtes de mesures standards et non spécifiques au constructeur retenu
et ce, afin de garantir les performances de la Classe EA. Il sera conforme à la norme ISO/IEC 61-935-1.
L’entreprise devra valider toutes les liaisons capillaires avec un testeur niveau 3 ou 4 muni de la version
logicielle la plus récente (+certificat d’étalonnage < 12 mois).
Les tests seront effectués en conformité avec l’Édition 2 de la norme ISO 11-801 et avec la norme ISO/IEC
TR 14-763-3.
Pour chaque segment en fibre optique, les mesures seront effectuées dans les deux sens et les deux
longueurs d’ondes :
mesure de l’affaiblissement entre les deux conducteurs d’extrémité,
mesure de la longueur et observation de défauts éventuels par réflectométrie avec enregistrement des
courbes.
La norme ISO limite l’affaiblissement global à 11 dB. Les longueurs mises en jeu dans et entre les
bâtiments considérés conduiront nécessairement à des valeurs inférieures à 11 dB.
Les courbes de réflectométrie devront être imprimées et fournies avec le dossier de recette. Elles
mentionneront les échelles et les conditions de mesures.
3.3.1 GENERALITES
L'objet du présent paragraphe est de décrire les prestations et fournitures nécessaires à la mise en œuvre
des installations téléphoniques du Palais de justice.
La technologie retenue pour ce projet est la voix sur IP (full IP). En conséquence, les différents éléments
constituant l’installation seront :
Le serveur de communication qui assure principalement les communications et les autorisations d’appel
Le réseau LAN conçu pour ce genre d’application et dont les contraintes majeures auront été intégrées
pour le projet (voir paragraphe spécifique), à savoir :
- L’optimisation de la bande passante et la maîtrise des flux à transporter sur le réseau
- Les mécanismes de sécurité liés à la voix
- Les délais de transmission (temps de transfert des paquets) comprenant le codage, le passage en file
d’attente d’émission, la propagation dans le réseau, la bufférisation en réception et le décodage.
- Le phénomène d’écho
- La gigue (variation de l’écart initial entre 2 paquets émis)
- La gestion et la qualité de service des réseaux IP de transport d’un bout à l’autre (QoS)
Les passerelles (gateway), c’est à dire les équipements de routage permettant de s’interconnecter soit
avec d’autres PABX/IPBX, soit avec les opérateurs de télécommunication local, national et international
Les postes IP (En option)
Certains services supplémentaires spécifiques au projet tels que la messagerie vocale, le DECT/IP
Il sera installé dans le local principal CFA dans la baie prévu à cet effet
Les capacités à prévoir tiendront compte des postes et de la couverture DECT du site
L’entreprise prévoira une plateforme serveur haute disponibilité complète intégrant les divers serveurs de
communications ainsi que tous les logiciels nécessaires au fonctionnement du système.
La plateforme offrira un ensemble intégré d’applications et d’utilisateurs Voix et comprendra, entre autres,
les applicatifs suivants :
Les applications de traitement et de contrôle des appels
La base de données de configuration contenant les informations sur la configuration des systèmes et
des équipements, y compris le plan de numérotation
Les logiciels d’administration
Les outils d’analyse et de reporting des caractéristiques d’appel fournissant les rapports sur les appels
comprenant les appels par utilisateurs, les appels qui transitent par une passerelle, etc.
Les outils de gestion permettant à l’administrateur de réaliser des ajouts, des suppressions et des mises
à jour des ensembles d’appareils et d’utilisateurs.
Une console permettant à un réceptionniste (accueil) de répondre et de transférer les appels au sein du
palais de justice
Les Outil de surveillance en temps réel permettant de surveiller en temps réel le comportement des
composants du système Cet outil permettra également de fournir des fonctionnalités de gestion des
fichiers de traçabilité et journalisation, notamment le téléchargement de tous les fichiers de ce type, la
définition par l’utilisateur d’événements sur la base de ces fichiers et leur surveillance en temps réel.
un utilitaire permettant de synchroniser les carnets d’adresses Microsoft Outlook ou Outlook Express
avec un carnet d’adresse personnel.
Toutes ces applications et outils doivent faire l’objet d’une installation personnalisée et opérationnels selon
les attentes de la juridiction avec une formation complète du personnel.
Un contrôle d’admission d’appels devra garantir le maintien de la qualité de service sur les liaisons WAN à
débit limité et redirigera automatiquement les appels vers le réseau téléphonique public commuté en cas de
défaillance du réseau WAN.
Le serveur de communication devra être configurable et administrable à distance par une interface Web
(type navigateur web : Internet Explorer…) avec accès sécurisé (type HTTPS). Par ailleurs, les utilisateurs
et les administrateurs bénéficieront d’une aide HTML en ligne.
Une interface de commande en ligne sera prévue pour faciliter les diagnostics et les opérations
élémentaires de gestion du système comme le démarrage ou l’interruption des services et le redémarrage
du serveur. Il ne sera pas nécessaire d’accéder au système d'exploitation sous-jacent. Toutes les activités
de gestion des systèmes – surveillance des espaces disques, contrôle du système, mises à niveau, etc. –
seront automatisées ou accessibles par l’interface utilisateur.
Le serveur de communication prendra en charge les paramètres linguistiques et locaux de réseau ainsi que
des protocoles de signalisation standards (type SIP)
Outre les fonctionnalités classiques définies ci avant, la ToIP permettra une meilleure intégration de
services avec l’ensemble du système d’information :
Messagerie intégrée (voir paragraphe spécifique) : les messages déposés dans la boîte vocale seront
consultables depuis la boîte email de chaque utilisateur aussi bien que depuis son téléphone
Suivi d’appel : renvoi des appels vers n’importe quelle destination
Annuaire construit notamment avec les données de la ToIP via des interactions avec le protocole LDAP
Récupération d’informations via des flux XML sur les terminaux ToIP
Interactions avec des applications d’agenda partagé
Service de télécopie vers email
Mise en place de conférences téléphoniques
Serveur vocaux interactifs : mise en place d’un guide vocal invitant les appelants à présélectionner leur
interlocuteur (enregistrement d'un message et transmission par email, gestion de plusieurs canaux -
email, SMS, télécopie et Web, …) via le langage normalisé VoiceXML
Les passerelles Voix ou routeurs à services intégrés feront le lien entre la téléphonie sur IP et la téléphonie
traditionnelle ; Ces systèmes permettront :
BP Architectures - Architecte mandataire Décembre 2013 Page 53
EGIS-
Construction du Palais de Justice de Pointe-à-Pitre DCE
CCTP – Courants Faibles N° 07
De router les communications vers les réseaux d’opérateurs (fixe ou mobile) et/ou vers d’autres
organismes afin de limiter les coûts de communications tout en ne dépendant pas de la technologie mise
en œuvre par ces derniers
D’effectuer des liens dans l’infrastructure VoIP avec des éléments analogiques de téléphonie classique
(télécopieur, modem, …)
Ces équipements seront tenus d’assurer, entre autres, les fonctionnalités de cohésion et de conversion si
nécessaire :
Au niveau de signalisation (par exemple conversion des messages de signalisation H.323 en messages
SS7)
Au niveau des données : opérations de multiplexage, correspondance des débits, transcodage des
codecs audio
Le site du palais de justice devra posséder sa propre passerelle ou routeur qui raccordera la téléphonie IP
interne avec l’extérieur. Cet équipement devra posséder des interfaces permettant de se connecter avec
l’arrivée physique de l’opérateur choisi (pour le projet, les besoins sont estimés à trois T2 et une T0 (A
valider par l’entreprise en fonction des besoins du client).
L’équipement permettra d’une façon générale de router des appels vers des préfix téléphoniques donnés
vers une autre passerelle déclarée (T2 ou IP). Il supportera les protocoles de signalisation SIP, H323,
MGCP, SS7…, les codecs audio de type G.7xx (G.711), la possibilité de marquage des flux IP pour assurer
la qualité de service QoS de type Ethernet 802.1p, les marquages de réseau virtuel de type Ethernet 802.1q
et la possibilité de mettre en place un serveur DHCP. Ces matériels devront être compatible avec le
protocole SNMP V1/2/3 et NTP et administrables via des protocoles sécurisés (SSH, HTTPS…). La
passerelle sera rackable au format 19’.
3.3.4.1 CRYPTAGE
Un logiciel ou un système équivalent sera prévu pour permettre de crypter les communications
téléphoniques (du type Zfone ou équivalent).
Cet applicatif sera indépendant de tout serveur, interopérable avec n'importe quel téléphone SIP / RTP et
détectera automatiquement si le cryptage est pris en charge par le téléphone récepteur.
Le futur système de communication comprendra une messagerie vocale dimensionnée de façon à ce que
chaque utilisateur du système dispose d'une boîte vocale personnelle.
Cet équipement combinera la messagerie intégrée, la reconnaissance vocale et les règles de transfert
d’appels en un système unique facile à gérer destiné à tous les utilisateurs du CGR.
Ces services de communication évolués et intégrés permettront d’utiliser la commande vocale pour émettre
un appel ou écouter les messages en mode « mains libres » ou pour vérifier les messages vocaux depuis
un PC, dans une boîte de réception électronique intégrée ou par l’intermédiaire d’un navigateur Web.
Le serveur offrira également des fonctions d’opérateur automatique, avec des options de routage intelligent
et des options personnalisables d’analyse d’appel et de notification de message.
Une interface d’administration de système intuitive reposant sur un navigateur Web sera prévue pour
simplifier l’installation, la prise en charge et la gestion courante du système.
3.3.4.3.1 Généralités
Le Palais de justice sera équipé d'un dispositif de téléphonie mobile de type IP-DECT (IP-Digital Enhanced
Cordless Téléphone) conçu pour supporter la téléphonie et la transmission de message sans fil, dans un
environnement professionnel avec une couverture géographique étendue.
Ce système sera proposé en réponse à l’article MS71 qui impose d’assurer une continuité des
communications radioélectriques sur tout le site. En conséquence et pour cette raison, la couverture devra
être globale et complète sur la totalité du site.
L’IP-DECT sera constitué de matériels de qualité et fiabilité élevées et qui s’intègreront facilement dans
l’environnement réseau TCP/IP.
Le système de téléphonie sans fil choisi devra être conforme à la norme DECT GAP/CAP.
De façon à garantir les fonctionnalités de la ToIP, le système pourra être totalement intégré et de marque
identique à ce dernier. A défaut, le système de téléphonie sera entièrement communicant et interfaçable
avec tous les fabricants de ToIP, de telle sorte que toutes les fonctionnalités de la ToIP retenues pour ce
projet soient reconduites sur les postes IP-DECT sans développement spécifique (intégration complète des
fonctions de messagerie et de communication vocale).
A ce sujet, dans le cas où le système DECT-IP retenu ne serait pas de la même marque que la ToIP,
l’entreprise devra fournir avant validation de la marque de DECT-IP une certification de bon fonctionnement
avec le fournisseur de la ToIP retenu.
3.3.4.3.2 Passerelles
Suivant la marque de la ToIP retenue, le réseau DECT-IP pourra ou non se connecter directement à au
système. A défaut, l’interface devra gérer les fonctions suivantes :
Etablissement de la connexion physique entre le serveur de communication de la ToIp et le réseau IP-
DECT (« Gatekeeper/Gateway VoIP »)
Etablissement du plan de numérotation et de la discrimination associée
Elle sera alimentée en PoE (Power Over Ethernet) et intégrée en baie 19’’ du local serveur principal.
L’entreprise prévoira également la passerelle de communication avec le réseau IP-DECT qui permettra le
routage des messages et des alarmes en provenance d’équipements tiers tel que l’appel malade. Cette
passerelle inclura de base les fonctions SMS, Service annuaire et Alarme.
Le système devra disposer nativement d’une connexion informatique du type RS 232/RS 422 ou RS 485
avec un protocole ouvert du type ESPA pour la communication avec les systèmes tiers.
Pour cela, l’entreprise devra l'installation d'autant de bornes que nécessaires pour une couverture totale y
compris les niveau -1 et niveau -2 sans trou, y compris dans les ascenseurs et à l’extérieur des
maisonnées. En fonction des mesures que devra réaliser le titulaire, le nombre de bornes pourra être révisé
en plus.
Des RJ45 seront mises à disposition pour la distribution ainsi que le câblage capillaire jusqu’aux locaux VDI
(cf : paragraphe spécifique « Pré câblage VDI »). Le titulaire prévoit en conséquence l’ensemble du câblage
pour le raccordement des bornes depuis les RJ45. Selon les constructeurs, la connectique traditionnelle
prise et cordon pourra être supprimé et les bornes DECT-IP pourront être raccordées directement sur les
prises RJ45.
Les bornes seront installées à l’intérieur mais également à l’extérieur du site. Dans le premier cas, elles
seront à antennes intégrées. Les antennes destinées à être installées à l’extérieur seront protégées dans la
mesure du possible des intempéries et prévues avec des antennes déportées pouvant recevoir des
antennes omnidirectionnelles à gain si besoin.
En intérieur, elles seront alimentées directement par le réseau (PoE). A l’extérieur, l’entreprise prévoira une
alimentation locale (24V).
ème
Elles posséderont au minimum 8 canaux de communication, un 9 canal sera réservé à l’émission des
messages simples (radio messagerie).
Les postes seront de dimensions réduites, écran 6 lignes de 20 caractères mini, rétro éclairé, autonomie
120h en veille, fournis avec chargeurs et kit main libre, mémorisation des 20 derniers numéros, capacité
Ecran couleur
Un répertoire personnel d’une capacité de 200 contacts,
Profils d’utilisateurs configurables,
Main libres,
Prise casque,
Touche de navigation,
Le filtrage des bruits ambiants,
Une bonne qualité Vocale,
Compatibles GAP.
3.3.4.4 Administration
Le logiciel permettra, entre autres de signaler les incidents, d’observer le trafic, de limiter les appels suivant
les classes d’accès, de modifier l’exploitation, etc.
L’ensemble des informations d’administration devra être remonté sur un PC. Celui-ci devra disposer des
capacités nécessaires aux deux applications et sera installé dans le local principale CFA situé au sous sol 1
. Il aura les caractéristiques minimales suivantes :
Format mini tour,
Une carte mère type I7 3 GHz au minimum,
Une carte graphique SVGA 2048 x 1536, 10 millions de couleurs,
Un disque dur intégré de 500 Go,
Quatre ports USB dont deux en façade,
Deux prises HDMI, deux prises DVI
Un lecteur graveur DVC,
Mémoire vive de 2 Go minimum type DDR3
Un système d'exploitation multitâche Windows Serveur 2010, XP au minimum ou équivalent,
Une souris optique,
Un clavier 102 touches AZERTY,
Une carte réseau de supervision Ethernet 1000 base T avec agent SNMP,
Les logiciels de traitement,
Un écran graphique couleur 22' plat
Le système de taxation devra permettre la gestion des coûts de fonctionnement de l'installation (par poste,
par groupe de poste et pour l'ensemble des postes) suivant le principe de taxation "Fil de l'eau".
Les prestations comprendront les études, les démarches administratives, la fourniture, les travaux et la
mise en œuvre d’un ensemble complet et en parfait ordre de marche comprenant essentiellement :
L'IPBX et ses périphériques d'exploitation tels que décrits ci-dessus
Les câblages et liaisons propres au présent lot :
- Câblage amont complet des lignes réseau jusqu’à la limite des prestations de l’opérateur,
- Fourniture, pose et raccordement des câblages des lignes de poste entre le serveur de
communication et le répartiteur général,
- Fourniture, pose et raccordement de tous les câblages permettant le fonctionnement parfait des
équipements complémentaires choisis par le Maître d’Ouvrage.
Les raccordements sur ses équipements des câbles laissés en attente par les autres corps d’état : en
particulier alimentations, circuits de terre, courants forts, contrôle,
Les essais et réception en usine du fabricant si besoin,
Les essais et mises au point nécessaires sur site pour mettre les installations en parfait état de
fonctionnement et les livrer conformes aux spécifications du présent CCTP,
L’établissement des documents nécessaires à l’élaboration du dossier de fin de travaux : Fourniture des
notices et documentations indispensables à la conduite et à la maintenance des installations.
Le paramétrage complet du serveur de communication : rentrée des éléments variables de données en
fonction du plan de numérotation élaboré conjointement par le Maître d’Ouvrage (ou son représentant)
et le présent lot.
La mise en service des matériels définis ci-dessus,
Les information et formations du personnel du Maître d’Ouvrage, des utilisateurs, du gestionnaire et de
l’équipe de maintenance, y compris la fourniture de la documentation.
La mise en place, l’étiquetage, le paramétrage et la pose des postes téléphoniques.
Le raccordement de l'alimentation électrique laissée en attente
La dépose, repose, réglage des faux plafonds et faux plancher si nécessaire
Les supports de câblage si besoin : chemins de câbles, tubes, fourreaux…
La collecte des données.
Par ailleurs, l’Entrepreneur devra assurer auprès de l’Administration toutes les démarches nécessaires à la
révision et la réservation concernant les différentes lignes et numéro SDA, aux raccordements, réception et
essais de l’opérateur, afin que le branchement soit réalisé dans les délais prévus.
L'Entrepreneur se chargera de remplir les demandes en tenant informé le Maître d'Ouvrage des incidences
financières pour les réservations des lignes.
Toutes les prestations demandées par le concessionnaire lors des mises au point des plans et schémas et
lors de la réception des ouvrages exécutés seront réputées incluses dans le marché de l'Entrepreneur.
3.4 RESEAU IP
Deux réseaux du type Gigabit Ethernet seront créés dans la cadre du projet afin d’accueillir toutes les
applications techniques courants faibles du bâtiment :
Le réseau IP dédié au réseau VDI1 qui permettra de supporter la téléphonie sur IP (ToIP).
Nota :
Hormis les équipements ToIP, tous les équipements actifs nécessaires pour faire circuler les données
d’ordre judiciaire ou les nombreuses autres applications essentielles au fonctionnement de l’établissement
sont hors projet.
Les différents systèmes cités précédemment et proposés par le titulaire devront fonctionner de façon
complète sans attendre un réseau ou des actifs extérieurs. Le nombre des matériels actifs du réseau pour
les différentes applications courants faibles devra couvrir tous les besoins décrits dans ce CCTP.
Le réseau IP dédié au réseau VDI2 qui permettra de les nombreuses autres applications essentielles
au fonctionnement de l’établissement telles que
Contrôle d’accès
Détection d’intrusion
Interphonie
Vidéosurveillance
GTB
Le réseau VDI2 sera mutualisé pour toutes ces autres applications et le Backbone sera commun, c'est-à-
dire que les données circuleront sur le même support (voir pré câblage VDI).
L’entreprise devra proposer une solution cohérente répondant au mieux aux critères énumérés ci-après.
Le choix d’architecture pour le réseau de transmission du client sera réalisé sur la base suivante :
La généralisation d’une technologie Ethernet Gigabit commutée
La mise à disposition d’un réseau sécurisé, performant et à haute disponibilité.
La mise en œuvre d’une architecture modulaire et évolutive.
La possibilité de transporter simultanément des flux voix, données et images sur le réseau.
La mise à disposition des outils d’exploitation adaptés à la configuration proposée et à l’organisation
interne de client.
L’architecture du réseau de données s’appuiera exclusivement sur des technologies Ethernet, Fast Ethernet
(FE) et Gigabit Ethernet (GE) et sera conforme aux standards et normes liés à ces technologies :
IEEE 802.3 : 10 Base T spécification
IEEE 802.3u : 100 Base TX spécification
IEEE 802.3ab : 1000 Base T spécification
IEEE 802.3z : 1000 Base X spécification
IEEE 802.3ae : 10 giga Ethernet spécification
IEEE 802.3ad : agrégation de liens
IEEE 802.3x : contrôle de flux
IEEE 802.3af : power over Ethernet
IEEE 802.3d : spanning Tree Protocol
IEEE 802.1w : Rapid spanning Tree
IEEE 802.1s : multiple spanning tree (par vlan)
IEEE 802.1q : vlan tagging
IEEE 802.1p : cos priorisation
IEEE 802.1x : port based authentication
IEEE 802.11 : WIFI
- Transport : 802.11a/b/g/n ou de dernière génération à la signature
- QoS : 802.11 e
- Sécurité : 802.11i, 802.11x
La solution devra s’intégrer parfaitement dans l’architecture physique du câblage VDI décrite dans les
paragraphes précédents.
Aucun matériel actif ou serveur ne pourra être commandé sans l’accord express du maître d’ouvrage qui
devra valider les produits en conformité avec les besoins émis et l’état de l’installation.
Les commutateurs Ethernet seront de type manageable niveau 3. Ils seront physiquement installés dans les
différentes baies.
On distinguera les commutateurs Ethernet pour le réseau VDI 1 dédié à l’application de téléphonie IP et les
commutateurs Ethernet pour le réseau de Sûreté VDI 2
Pour les raccordements optiques, les commutateurs seront équipés de slot afin d’intégrer des modules
GBIC.
Le réseau VDI2 devra être particulièrement pensé pour le support des flux multicast (Visioconférence –
Vidéo-protection)
Robustesse et niveau de disponibilité élevé, l’indisponibilité d’un de ses éléments (panne matérielle,
coupure d’une liaison) ne devra pas bloquer le réseau (une dégradation des performances pourra
cependant être tolérée). Mise à jour possible des logiciels sans interruption de service.
Capacité globale de commutation L2 et L3 suffisante pour absorber la globalité du trafic généré sur le
réseau : prévoir une matrice de commutation de 720Gbps.
Fonction de routage permettant d’interconnecter les différents sous réseaux ; en particulier il sera
préférable de privilégier les équipements capables de réaliser les fonctions de routage de manière
distribuée, c’est à dire au niveau des cartes d’entrée/sorties. Support des protocoles suivants :
- Routage des flux multicast IPv4 et IPv6 (protocoles PIM SM, ou PIM SSM, IGMP v2 ou v3)
- Protocoles RIP, OSPF (et éventuellement BGP4)
Support des différents type de VLAN (tagging 802.1q) par port et par adresse MAC, et possibilité de faire
du routage inter VLAN. Privilégier les équipements permettant de supporter la gestion des VLAN par
authentification basée sur le protocole 802.1x.
Fonctions de filtrage par liste d’accès permettant de limiter et contrôler les trafics entre les différents
sous réseaux (filtrage sur les adresses MAC, sur les adresses IP et sur les ports applicatifs TCP-UDP).
Contrôle et limitation des flux et des débits pour certains type d’accès (ex : limiter la bande passante
disponible pour un vlan ou bien limiter l’accès à certaines ressources pour ce VLAN).
Fonctions de gestion de la Qualité de Service (QoS) IPv6,
Fonctions de management au travers de commandes en lignes (CLI Telnet + SSH) et navigateur Web
avec connexions sécurisées.
Fonctions de supervision via SNMP
Fonctions de métrologie supportant IPv4 et IPv6
- Sondes RMON intégrées
- Fonctions statistiques intégrées
- Support de NBAR
Afin de garantir la haute disponibilité du réseau, les commutateurs devront posséder des moyens de
sécurisation suivants :
Alimentations redondantes,
Duplication des organes communs (modules CPU, management, etc. …)
Les différents modules constituant les commutateurs devront pouvoir être remplacés à chaud
Possibilité d’agrégation de liens (802.3ad) sur les différents types de ports, à partir de cartes différentes
dans les CR
Protocole Spanning Tree activables sur les éléments « en boucle » (IEEE 802.1d, 802.1w, 802.1s)
Une réserve minimum de 5% sera exigée à la livraison du bâtiment sur les ports des commutateurs
d’accès.
Si besoin les commutateurs pourront être stackés pour permettre d’atteindre le nombre de ports demandés
dans chaque local technique. L’ensemble permettra de garantir la sécurité et la performance de la pile.
Le nombre de prises 10/100/1000 Mb/s (hors RJ45 destinées à l’informatique) dans chaque local est fourni
ici à titre indicatif et devra être validé et ajusté par l’entreprise responsable des différentes techniques CFA
concernées :
LT VDI –N0 = environ 100 ports arrondis à 120 ports / local
LT VDI-N1= environ 65 ports arrondis à 120 ports / local
LT VDI-N2 = environ 62 ports arrondis à 72 ports
LT VDI-N3 = environ 44 ports arrondis à 48 ports
3.4.3 TESTS
Les performances « pures » du réseau (capacité de commutation, temps de latence, taille des tables
d’adresses, etc …) devront être mesurées par un organisme indépendant et à la charge de l’entreprise.
Les tests de fonctionnalité porteront quant à eux, entre autres, sur les points suivants :
Interface utilisateur & administration
- Vérification des niveaux de sécurité
- Sauvegarde d’un fichier de configuration ASCII sur un serveur et rechargement de ce fichier après
modification
- Tests sur différences OID et MIB II
Commutation
- Création de VLAN par port
- Vérification de la gestion des tables d’adresses MAC par VLAN
- Essai de création de trunk ISL et/ou 802.1Q
- Essai de mise ne place des mécanismes d’auto apprentissage des VLANs sur les ports trunks
- Vérification de l’IGMP snooping
Routage
- tests d’interopérabilité des protocoles de routage RIP, OSPF, PIM, DVMRP
- vérification des mécanismes de forward des broadcast UDP
- mise en place d’access Lists
- support technique
- évaluation des documentations papier en ligne
- évaluation du niveau de qualité de support technique
3.5.1 GENERALITES
Le concept de sûreté regroupe tous les éléments qui concourent à protéger le bâtiment contre l'intrusion,
l'effraction et le vol.
Le niveau de sûreté adéquat sera obtenu grâce à un ensemble de mesures de natures différentes couvrant
aussi bien les aspects techniques qu’organisationnels. Ici, seuls les moyens techniques de la sécurité dite
active sont abordés, les moyens passifs ne faisant pas l’objet de ce descriptif.
La sûreté passive est traitée par les lots "architecte" et "structure" alors que la sûreté active est l'objet du
présent chapitre.
La sûreté active regroupera les équipements techniques permettant d’assurer au maximum la sécurité des
biens et des personnes.
Quatre dispositifs seront mis en place pour assurer la sûreté des biens et des personnes au sein du
bâtiment et de ses abords immédiats :
Un contrôle d’accès par badge permettant de restreindre certains accès aux seules personnes habilitées
et associée ou non selon les zones à un système d’interphones ou de vidéophonie
Une détection d’intrusion permettant de contrôler les accès au bâtiment ou à certaines zones/locaux
spécifiques
Une Vidéoprotection renforçant les moyens de surveillance et effectuer des levées de doute par
relecture et exportation des séquences vidéos,
Un système d’appel d’urgence.
L'ensemble de ces dispositifs sera contrôlé depuis le PCS situé au niveau d’accès N0.
Ces équipements seront interfacés sur une Interface Homme Machine (IHM) intégrée qui leur permettra de
piloter et de recueillir les différentes informations liées à la sûreté. L’IHM constituera un environnement
graphique homogène, intégré et convivial. Le pilotage de ces équipements sera réalisé dans le PCS où il
sera prévu un poste de conduite commun à ces 4 systèmes constitué de 3 écrans.
L’ensemble de ces installations sera fédéré sur un réseau IP dédié sûreté totalement utilisant comme
support le pré câblage « VDI 2 » décrit précédemment. Le réseau sera sécurisé et correctement
dimensionné pour les besoins du projet. L’ensemble de ces installations sera fédéré sur un réseau IP dédié
technique ( pas de VLAN) et crée par l’entreprise. Le réseau sera sécurisé et correctement dimensionné
pour les besoins du projet.
En l’absence de personnel dédié à la visualisation des images de nuit au sein du Palais de Justice, les
reports d’alarmes intrusion et vidéosurveillance pourront être orientés vers une société de
télésurveillance : les caméras seront couplées au dispositif anti-intrusion qui sera conçu pour pouvoir
déclencher automatiquement le renvoi des images vers la société de télésurveillance.
A l’intérieur du bâtiment, les différentes zones de sûreté seront les suivantes :
La « zone publique » comprend l’accès unique du public, le poste de contrôle du public, le guichet
d’accueil ou guichet unique de greffe, la salle des pas perdus, les salles d’audience.
La « zone publique sécurisée » ou « tertiaire » qui comprend des bureaux destinés à recevoir
occasionnellement du public ou public ciblé et filtré.
La « zone détenus » comprend le dépôt ou l’attente gardée ainsi que les différents espaces de
circulation des détenus à l’intérieur du palais de justice. Cette zone englobe, outre la voie publique par
laquelle arrive le fourgon cellulaire, le poste de sécurité-sûreté du dépôt, les cellules, les sanitaires, les
box d’entretien des avocats, les couloirs de circulation des détenus, les salles d’attente gardées.
La « zone privée » constitue l’ensemble des lieux et services réservés à l’usage strict du personnel tels
que les bureaux administratifs, le local du courrier, les espaces de détente, la bibliothèque,…
La « zone privée sécurisée » comprend le poste de sécurité sûreté (PC/PCS) le local des pièces à
conviction, le local des archives, le local de reprographie, le local des serveurs informatiques, les
répartiteurs et sous-répartiteurs, l’IPBX, le local de conservation des sauvegardes informatiques.
Les différents niveaux de sûreté seront associés à chaque zone et établis en fonction des prescriptions du
programme tout en respectant le cahier des charges de vidéoprotection, contrôle d’accès, anti intrusion -
DSJ – mars 2011.
Selon les zones, le système de contrôle d’accès pourra être associé à un système d’interphones ou vidéo
portiers.
Des caméras permettront de visualiser l’accès SAS et l’entrée depuis le PC de sécurité et le poste de
garde
L’accès SAS FOURGON se fera par un portail motorisé qui sera ouvert par le poste de garde et le PCS
Un bouton de sonnette sera renvoyé au PCS (Ouverture du portail depuis le poste garde et le PCS) .
Deux caméras placées en façade permettront de visualiser cet accès principal depuis le PC de garde et le
PC de sécurité. L’affichage des images sur le moniteur du PC de garde en plein écran se fera
automatiquement sur appel de la sonnette de l’entrée SAS FOURGON.
Un fonctionnent SAS des portes interdisant l’ouverture simultanée des point d’accès est prévu par le lot
courants Forts (chapitre 3.7)
Ainsi que:
Deux rideaux métalliques seront prévus, destinés à empêcher l’accès du parking (durant les horaires de
fermetures ). L’ouverture du rideau extérieur en entrée se fera par lecteur de badge extérieur. en entrée.
Le rideau métallique en sortie sera à asservir au lecteur de badge en sortie.
2 barrières levantes (hors lot Courants faibles) situé en entrée et sortie du parking sont mis en œuvre
associées à des lecteurs de badge avec un système interphonie relié au PC sécurité.
L’accès à certaines zones spécifiques sera contrôlé électroniquement par un système de contrôle d’accès
par badges :
La zone d’espace d’accueil des USAGERS
Les zones des utilisateurs
Les Zones Utilisateurs, Détenus, Retenus et Public
Des détecteurs volumétriques seront également prévus sur tous les locaux VDI et serveurs.
Ils seront activés suivant une place horaire.
L’accès à certains locaux spécifiques sera contrôlé électroniquement par un système de contrôle d’accès
par badges selon les plans :
Locaux archives
Locaux CFA
Certains passages obligés seront également surveillés selon les plans soit par vidéo soit par détecteur
bivolumétrique.
Tous les passages obligés seront contrôlés ainsi que les locaux sensibles suivants :
Circulation des archives (contrôle vidéo)
Accueil des pas perdu (contrôle vidéo)
SAS d’entrée du Palais de justice (contrôle vidéo)
Circulation des détenus au SS1 (contrôle vidéo)
Le couloir du débouchant sur le poste de transformation ( Contrôle vidéo et détecteur bivolumétrique),
Les salles d’attente d’audience (contrôle vidéo)
Toutes les portes du rez-de-chaussée donnant directement sur l’extérieur seront équipées de contacts
d’ouverture qui, selon les horaires, enverront une alarme au poste de sécurité en cas d’ouverture.
3.5.3.1 Généralités
Le système de contrôle d'accès devra assurer la surveillance des accès de certains locaux ou de certaines
zones telles que définies précédemment. Tout le personnel devant pénétrer dans l'un de ces locaux ou
dans l’une de ces zones devra être muni d'un badge. L'accès ne lui sera autorisé qu'après vérification de :
La validité du badge
Le niveau d'accès
La tranche horaire
La détection d’intrusion répondra à un objectif de protection contre les malveillances extérieures ainsi que
de protection contre les vols.
Les Unités de Traitement Locales (UTL) pourront soit être dédiées au contrôle d’accès, soit être dédiées à
la détection d’intrusion, soit être mixtes contrôle d’accès / détection d’intrusion suivant le constructeur
retenu.
Toutes ces UTL seront raccordées sur le réseau IP dédié technique (VDI 2) qui permettra le dialogue entre
les UTL ainsi que le rapatriement d’informations vers le superviseur.
Le superviseur sera constitué d’un PC installé dans le PCS situé à l’entrée du site et équipé des logiciels de
supervision et contiendra la base de données du système. Le PC fera office de serveur et sera équipé de la
base de données de type SQL Server.
Une imprimante à jet d’encre couleurs permettra l’impression des synoptiques de la supervision ou encore
de journaux et de listes d’alarmes.
L’alimentation électrique du système se fera depuis l’ armoire électrique ondulée sûreté. L’entreprise aura
à sa charge le système redresseur chargeur permettant d’alimenter les UTL en courant continu 12 ou 24 V.
Le système devra pouvoir indiquer (par contact sec, bus, etc…) une information de détection intrusion sur
les portes équipées. De la même façon, une information de déverrouillage des portes protégées (action sur
déclencheur manuel, déverrouillage par clé) devra remonter vers la supervision et signaler une intrusion.
L’écran graphique devra permettre un dialogue par l’intermédiaire d’une interface de multi-fenêtrage et être
exploité à partir d’un clavier ou d’une souris.
Dans tous les cas, le dialogue homme-machine devra être le plus convivial possible, et indiquer par menu,
les différentes tâches et fonctions accessibles.
Lors de la connexion au poste d’exploitation, chaque utilisateur sera identifié par son nom et son mot de
passe. Le mot de passe pourra être modifié par l’administrateur et/ou par l’utilisateur.
Chaque utilisateur sera associé à un groupe (10 groupes minimum). Les fonctionnalités, les habilitations et
les accès aux informations seront associés à chaque groupe.
Afin d’assurer une cohérence entre l’horodatage des informations dans les concentrateurs/contrôleurs et
l’heure contenue dans le serveur et le poste de supervision, une mise à jour automatique et périodique de
l’heure sera effectuée par le serveur.
Le dispositif de programmation des badges devra permettre au minimum les fonctionnalités suivantes :
L’affichage des vues graphiques
L’enregistrement, l’archivage et l’édition de tous les événements,
La consultation de l’historique
La gestion des badges permettant le paramétrage de groupes d’utilisateurs, de tranches horaires, des
jours fériés et des congés, les dates de validité des badges, etc.
La détection des anomalies
Le suivi d'un badge ou d'une zone
Les commandes d’inhibition, forçage de zones, etc.
Vues graphiques
Sur les plans des niveaux, les points suivants seront représentés par des symboles animés :
Lecteurs de badges (défaut, inhibition, forçage),
Porte (ouverte, fermée, effraction, accès trop longtemps ouvert, commande d'ouverture, …),
Tous les points anti-intrusion (alarme, sabotage, …),
Vidéosurveillance (caméra hors service, défaut signal, éblouissement, masquage,
basculement sur les moniteurs, enregistrements, pilotage des quads, de la matrice, des
stockeurs, …),
Etats du système : réseau, postes, bus, contrôleurs, concentrateurs.
Issues de secours (porte ouverte, porte fermée),
Interphone d’accès (interphone appelant, commande d’ouverture de porte).
Avant la réalisation des synoptiques, le titulaire transmettra obligatoirement un dossier complet des
maquettes des vues en couleurs avec représentation des symboles dans tous les états pour validation.
Les boutons d’accès aux vues seront animés lorsque l’un des points de la vue sera en alarme. Dans la vue
de détail, seul le point en alarme sera animé.
Sur le poste d’exploitation, l’apparition d’une alarme se traduira par un signal sonore et l’inscription de celle-
ci dans le journal au fil de l’eau.
En cliquant sur le bandeau d’alarme, l’opérateur aura la possibilité d’afficher le plan de la zone en alarme
avec l’indication de l’accès concerné.
Le système permettra d’archiver et d’horodater tous les évènements, toutes les transactions, les défauts
systèmes, les connexions utilisateurs, les interventions sur le système, tous les événements anti-intrusion,
les défauts techniques, etc.
Le menu consultation donnera toujours la possibilité de faire une édition sur l’imprimante rapport.
Sur demande opérateur, il sera possible d’éditer et/ou visualiser un journal total ou partiel par tris
multicritères (personnes, zone, droit d’accès, jour, lecteur de badge…).
Pour l’anti-intrusion :
Liste des points d’alarmes (mnémonique, libellé, concentrateur d’alarme, adresse) par zone d’alarme et
par concentrateur,
Liste des zones d’alarme En/Hors surveillance avec leur état (forcé, planifié…),
Liste des points inhibés.
Un badge unique sera attribué à chaque personne. Une vérification automatique sera effectuée sur les
Nom, Prénom et le N° de badge pour qu'il n'y ait pas deux badges identiques ou une personne possédant
deux badges valides.
Un profil d’autorisation sera associé à chaque badge. Ce profil donnera accès à une porte ou à un
ensemble de portes défini par jour de semaine ou jour d’exception dans des intervalles de temps
graphiquement définissables. A chaque profil sera associée une durée de validité. A tout moment, le profil
d’un porteur de badge pourra être modifié manuellement ou automatiquement.
Dans la base de données, la fiche du porteur de badges comportera les éléments suivants :
Nom,
Prénom,
Numéro de téléphone,
Numéro de badge,
Profil,
Validité du badge,
Date de mise à jour,
Nom de l'opérateur ayant effectué la mise à jour,
2 champs libres laissés à l’appréciation des utilisateurs.
Il sera possible en temps réel de valider ou d'invalider un badge à partir du poste d'exploitation.
Il sera également possible de mettre en surveillance un badge par l'édition au fil de l’eau sur l’imprimante de
toutes les transactions réalisées par ce badge.
Toutes les anomalies dans les procédures d'accès ou sur le système devront donner lieu à la visualisation
et/ou l'impression d'un message en clair.
Le programme devra permettre, sur apparition d'une anomalie, de réaliser des réactions automatiques par
l'envoi de commandes.
Commandes
Le système devra permettre les commandes suivantes (avec validation par mot de passe de connexion) :
Forçage de zone : passage d’une zone de son état en cours (planifié ou non) vers un autre état (en /
hors surveillance),
Inhibition de points d’alarme : aucune information sur le point ne remontera sur la supervision.
Ces caractéristiques techniques seront définies en fonction des applicatifs à installer. L’entreprise devra
fournir les fiches techniques des postes informatiques.
Elle sera associée à une imprimante graphique dont les principales caractéristiques seront :
Impression jet d'encre couleur,
Format A4,
Résolution 1200 x 1200 ppp en noir et blanc, 2400 x 1200 en couleur, 14 pages minutes couleur A4,
Mémoire tampon 128 Mo minimum,
Interface série, parallèle et USB,
Niveau sonore 45 dBA,
Impression recto/verso,
Bac à papier 100 feuilles minimum.
Il sera prévu la mise en place des lecteurs de badges suivants les plans joints :
Les lecteurs de badges seront du type proximité (MIFARE -13,56 MHZ-) permettant une lecture sans
contact à une distance de 7 cm, compatible avec la technologie de badge utilisée.
Les lecteurs installés à l'extérieur devront être particulièrement insensibles aux intempéries et au
vandalisme et résister aux intempéries de l’ordre de –15°C à + 50°C.
Les lecteurs de badges devront permettre une identification dans un temps inférieur ou égal à 0,3 s.
Ils seront équipés d’un buzzer permettant l’indication d’alarmes (porte ouverte trop longtemps …) et d’une
LED bicolore permettant d’indiquer l’état de la porte :
Vert : porte libérée
Rouge : porte verrouillée
Les Unités de traitement locales se présenteront sous la forme d'un boîtier et seront installées dans les
locaux courants faibles. Exceptionnellement si les distances sont trop importantes, elles pourront être
installées dans les faux plafonds sous réserve d’être mises en place à l’intérieur de la zone protégée. Les
boîtiers seront auto protégés.
Outre l’éventuelle gestion de l’intrusion, ces contrôleurs auront en charge la connexion d'une part des
lecteurs de badges servant au contrôle d'accès et d'autre part des éléments de contrôle des portes, soit par
porte contrôlée :
Le contact de porte (ouvert ou fermé),
La commande de la serrure,
Le contact de béquille de la serrure pour commander l'ouverture ou, à défaut, le bouton poussoir,
Le verrouillage de la porte (prévu au lot second oeuvre),
Le boîtier de décondamnation (BBG vert ou non selon le type de verrouillage retenu).
Le contact de béquille inclus dans la serrure permettra d'envoyer au contrôleur pilotant celle-ci une
information indiquant qu'une personne va sortir du local contrôlé pour inhiber les alarmes.
Les UTL seront raccordées entre elles et à la supervision par un bus qui permettra un trafic minimum de
60000 événements par heure. Le raccordement des bus sur le serveur se fera par l'intermédiaire des UTL
au moyen d'un port Ethernet. Les liaisons issues de ces UTL seront du type RS 485 dont les bus seront
chargés à 80 % de leur capacité.
Les UTL devront être capables de fonctionner de façon autonome pendant une durée minimum de 2 heures
en cas de perte de communication sur le bus et d’assurer les commandes des serrures, de stocker au
minimum 10000 événements pour les renvoyer vers la supervision dès que la communication sera rétablie.
Toutes les UTL seront équipées pour recevoir une information du Centralisateur de Mise en Sécurité
Incendie (CMSI) permettant le déverrouillage immédiat des portes sur détection incendie.
La taille des mémoires de chaque UTL devra permettre d'avoir, en résidant, la totalité de la base de
données plus une réserve de 50 %.
Compte tenu des conditions climatiques particulières, les lecteurs installés en extérieurs seront du type
étanche et devront être protégés des intempéries.
3.5.3.3.3 Badges
Les badges seront au format ISO (norme ISO 7810 ou NF EN 27810) de dimensions : 85 x 54 x 2.2 mm.
Ils seront du type proximité 13,56 MHz (Technologie MIFARE)
Les badges devront pouvoir rester opérationnels dans une plage de température allant jusqu’à +50°C ainsi
qu’en atmosphère saturée d’humidité.
L’entreprise devra la fourniture de 150 badges, y compris porte-badges. La programmation de ces badges
sera intégralement à la charge du titulaire.
Les badges seront enrôlés depuis un lecteur spécifique situé à proximité du serveur.
La détection d’intrusion permettra de protéger certains locaux ou zones sensibles (Archives, locaux
techniques courants faibles, etc..)
La protection de ces zones sera réalisée par des détecteurs volumétriques double technologie suivant les
locaux concernés. Ils seront du type longue portée dans les circulations et à champ large pour la
surveillance des zones plus étendues
Ces capteurs seront encastrés dans les ouvrants. Les capteurs d'ouverture de porte seront montés
encastrés dans les portes.
Ils devront fonctionner sans perturbation pour des températures allant jusqu'à +50°C.
Ces capteurs seront raccordés par le présent lot et préposés et réglés par le lot second œuvre.
Le titulaire devra assurer les essais conjoints jusqu’au parfait fonctionnement de l’ensemble.
Seul le câblage et le raccordement de tous les équipements constituant l’installation seront à la charge de
l’entreprise, y compris fourniture transformateur de tension si besoin.
Dans le cas des portes à deux vantaux contrôlés par lecteur de badges, ce dernier n’agira que sur un seul
vantail.
Verrouillage de type A
Type de porte : porte 1 ou 2 vantaux, entrée et sortie contrôlée par lecteur de badges
Ce verrou sera actionné par ordre en provenance du CMSI, par le boîtier vert ou le système de contrôle
d’accès en entrée.
Nota : Sur chaque DAS de verrouillage, l’entreprise devra prévoir la mise en place de DAC (dispositif
adapté de commande).
Verrouillage de type B
Type de porte : porte 1 ou 2 vantaux, issue d’évacuation, entrée contrôlée par lecteur de badges, sortie
libre mécaniquement.
Ces portes seront équipées d’une serrure électromécanique permettant en permanence une sortie panique
par béquille. Côté entrée, la béquille ne sera activée que lorsque l’accès aura été validé par le lecteur de
badges (béquille active hors tension uniquement).
La serrure sera alimentée en 24 ou 48 VDC par le présent lot. Elle aura un fonctionnement à sécurité
positive (rupture).
Elle assurera le verrouillage en deux points et permettra le report des deux informations suivantes :
Position du pêne
Sortie par béquille activée
La serrure sera du type 8141 de chez ABLOY ou équivalent et sera composée du coffre, de la gâche, du
béquillage et du boîtier de contrôle électronique déporté, et de 6m de câbles.
Ces organes de commandes sont essentiellement des pédales ou boutons d’alarme, complétée par une
signalisation lumineuse clignotante côté couloir pour les salles closes. Les locaux équipés sont les
suivants :
Niveau 0 :
- Les locaux relais attente détenus ( nombre : 3)
- Le local attente collective rétention administratif (nombre :1)
Niveau 1 :
- Le local attente retenu ( nombre :1)
- Le local attente audience et parquet ( nombre :1)
Les boutons ou pédales seront raccordés sur les modules d’entrées du système intrusion par des câbles de
type 1 ou 2 paires 9/10 SYT1.
Les voyants seront raccordés sur les modules de sorties du système intrusion par des câbles souples de
commande de type 2x1,5 mm².
Ces alarmes seront remontées au poste de garde du sous-sol 1 pour être exploitées et traitées
L’emplacement des boutons et pédales d’urgence est discrètement implanté et rapidement accessible.
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EGIS-
Construction du Palais de Justice de Pointe-à-Pitre DCE
CCTP – Courants Faibles N° 07
3.5.6 VIDEOPROTECTION
3.5.6.1 Généralités
Le système de vidéosurveillance sera conforme à l’Arrêté du 3 août 2007 portant sur la définition des
normes techniques des systèmes de vidéosurveillance. Il devra permettre :
L’ensemble des équipements actifs VIDEO seront raccordés sur le réseau de câblage VDI 2 décrit
précédemment)
L’ensemble serveur/enregistreur sera installé en baie dans le local principal courant faible au sous-sol 1.
Les écrans de visualisation seront installés à l’accueil et au PCS. Leurs dispositions devront suivre les
règles d’ergonomie en fonction de la position de l’opérateur.
Les caméras seront du type numérique POE avec IR intégré et installées en caissons anti vandales
(étanches lorsqu’elles seront installées à l’extérieur).
Les caméras seront connectées sur les équipements actifs du réseau sûreté.
Le système sera interfacé avec le système anti-intrusion/ contrôle d’accès et interphonie, c‘est à dire que
lors d'une alarme intrusion ou d’un appel sur interphone, le système devra assurer les asservissements
suivants :
Les enregistrements, les prépositions dans le cas de caméra dôme motorisée seront asservies aux
systèmes INTRUSION / CONTRÖLE D’ACCES et INTERPHONIE.
De préférence, le dialogue par protocole normalisé ou SDK constructeur sera privilégié entre le système de
Vidéoprotection et les systèmes d’intrusion, contrôle d’accès et interphonie.
L'interfaçage avec le superviseur vidéo sera à la charge de l’entreprise, ainsi que tous les tests et essais.
Principales fonctionnalités :
Prise en compte dans la même configuration de source vidéo provenant de systèmes vidéo différents,
Couplage des alarmes du superviseur avec les sources vidéo en live ou en playback
Sélection des sources vidéo à partir de plans graphiques personnalisables,
Affichage multivision : 2x2, 3x3, 4x4, 5+1, 12+1, 8+2
Affichage en live et/ou en playback (avec les enregistreurs),
Affichage en automatique sur alarme, sur un afficheur en cyclique ou sur plusieurs afficheurs avec
décalage,
Définition et enregistrement de cycliques prés définis,
Définition et enregistrement de contextes d’affichage,
Intégration de l’imagerie dans des plans graphiques personnalisables,
Contrôle commande des dômes,
Support d’affichage vers des afficheurs externes à l’application : moniteurs, décodeurs IP ou mur
d’images,
Capture photo, capture vidéo, impression.
Tatouage watermarked « tatouage numérique »
Acquisition des événements produits par les systèmes vidéo : perte signal, détection d’activité,…
Les Avantages :
Les sources vidéo peuvent être affichées simultanément dans un des formats multivision disponible : 2x2,
3x3, 4x4, 5+1, 12+1, 8+2. Le format multivision pourra aussi être totalement paramétrable.
L’affichage des sources vidéo s’effectue en live ou en playback si des enregistreurs sont raccordés au
superviseur (le détail des fonctions en mode playback est donné dans le chapitre suivant).
L’affichage des sources vidéo peut être automatisé en fonction de différent mode :
Basculement du mode d’affichage multivision en affichage plein écran par double clic sur l’image.
Les modes d’affichage décrit ci-dessus s’appliquent sur les afficheurs internes (intégrés à l’application) et
également aux afficheurs externes : moniteurs, décodeurs IP, ou système de mur d’images. Dans le cas
d’afficheurs externes, l’interface du superviseur dispose d’un écran de commande permettant de contrôler
les afficheurs externes.
L’interface graphique permettant d’intégrer des plans au format standard (BMP, JPG, GIF, WMF, EMF,
DXF) est complètement personnalisable avec une bibliothèque de symboles qu’il est possible d’enrichir ou
de modifier à volonté avec un éditeur graphique vectoriel intégré au superviseur. Il est aussi possible de
configurer les plans graphiques pour qu’ils intègrent sous forme d’incrustation les afficheurs vidéo avec
possibilité de commutation automatique.
Autres fonctions :
Le nombre de synoptique ne sera pas limiter pour des extensions futures (configuration multi-sites).
L’appel des synoptique se fera à partir de bouton préprogrammé ou d’une liste déroulante.
Affichage d’une caméra sur un écran (ou plusieurs caméras sur plusieurs écrans).
Positionnement automatique d’une caméra et de son zoom,
Durée d’affichage ou de mise en position pour chaque instruction,
Mémorisation des images d’une ou plusieurs caméras,
Choix de la vitesse et de la durée d’enregistrement
Affichage d’un plan,
Affichage de messages de consigne,
Incrustation de textes dans l’image,
Incrustation du nom de la zone visualisée.
En sélectionnant des sources vidéo puis en sélectionnant une période de temps : date/heure,
Ou à partir de l’historique des alarmes ou des événements en sélectionnant la vidéo associée.
Dans ce dernier cas les alarmes ou événements rattachés à des séquences vidéo sont affichés dans la liste
avec un icône « vidéo ».
Lors de l’accès à un enregistrement sur alarme, la période d’affichage est automatiquement positionnée sur
la période de pré alarme.
L’interface du superviseur pour consulter les séquences enregistrées dispose des fonctions suivantes :
En plus des commandes de direction et de zoom, il est possible sur certains systèmes de commander :
L’iris,
La focale,
Des commandes auxiliaires (lave-glace, …),
La vitesse de déplacement du dôme.
Les commandes de dôme peuvent également être effectuées par préposition qu’il est possible de configurer
avec le superviseur.
Ces prépositions peuvent être utilisées lors d’asservissement sur alarme ou événement ou dans des
cycliques préenregistrés.
Avec la possibilité d’intégrer dans les plans graphiques l’animation correspondant à ces événements.
Connexion/déconnexion,
Acquittement d’alarme,
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CCTP – Courants Faibles N° 07
3.5.6.2.8 L’enregistrement
La fonction enregistrement a en charge le stockage des images fournis par les caméras. Il doit également
permettre une recherche multicritères sur les données enregistrées (Date, Heure, Identification caméra,
événement déclenchant, Zone géographique, …). L’enregistreur doit pouvoir être piloté depuis l’IHM.
Le calcul de de la capacité disques nécessaires devra être détaillé dans l’offre de l’entreprise par rapport au
délai de conservation des images demandés (6 jours).
Nota : seules les images modifiées ( en mouvement) sont à enregistrées
Enregistrement continu,
Enregistrement par action manuelle de l’exploitant,
Enregistrement sur évènements :
même, dans le champ de vision d’une autre caméra, il est souhaité que le système dispose d’une fonction
de pilotage qui appellera et positionnera automatiquement la caméra qui assure la couverture de la nouvelle
zone concernée.
Rechercher et de sélectionner des images enregistrées par caméra, date, zone géographique,
visualiser les images avec les fonctions identiques à un magnétoscope analogique par une interface
graphique ergonomique,
Exporter les images (dans un format informatique standard du marché, .jpeg, .bmp, .tif,…) vers un
graveur DVD/CD-ROM et une imprimante couleur jet d’encre,
Exporter des films (dans un format informatique standard du marché, .avi, .mpeg4,…) vers un graveur
DVD/CD-ROM.
Le dispositif permettra une protection totale des enregistrements et des fonctionnalités du système par mots
de passe personnalisés.
L’accès aux images, leur exportation, leur impression seront sécurisés par mot de passe,
Les images seront automatiquement effacées au-delà de la durée de rétention définie.
Les noms des opérateurs en poste seront retrouvés dans tous les historiques gérés par l’application.
Chaque accès sécurisé donne en plus des droits et des limites d’exploitation à chaque opérateur :
Une attention particulière est demandée sur la capacité de l’IHM à être interopérable avec le plus grand
nombre d’équipements du marché (Caméras, encodeur, décodeur, etc.)
Gestion de la cartographie
- La base de travail est constituée usuellement par un fond de plan couvrant la zone à surveiller, avec
fonction de zoom avant et arrière et hiérarchisation. Ce fond de plan peut être une simple image
(cartographie statique) ou une source issue d’un système d’information géographique (SIG)
- Toutes les caméras raccordées doivent pouvoir être pilotées à partir de l’interface graphique de
l’IHM. La sélection et le pilotage des caméras pourront s’effectuer à partir du clavier du poste de
travail, de la sourie et/ou d’un Joystick.
Gestion de l’affichage :
- Affectation des caméras à visualiser depuis la carte ou une liste hiérarchisée des caméras vers le
système d’affichage (Ecran poste de travail et Mur d’images).
- Regroupement de caméras par zone géographique sous forme arborescente de manière à ce que
l’opérateur puisse accéder rapidement à l’ensemble des caméras correspondant à la zone
géographique choisie.
- Lorsque qu’une caméra dôme motorisée n’est pas pilotée par un opérateur, elle décrit, en cycle, un
ensemble de cadrage prédéfinis ou prépositions.
Caméra postée :
- Possibilité, pour les opérateurs, de désactiver les cycles d’une caméra et de la figer volontairement
sur un cadrage.
Mode « poursuite » :
- Lorsque le mode poursuite est enclenché, les caméras les plus proches de celle en cours de
pilotage, s’affichent sur le mur d’images et se positionne en fonction de l’angle de vision de la
caméra pilotée.
- Potentiellement, le module relecture peut être intégré à l’IHM. Les images sont alors affichées sur le
poste de travail situé de préférence dans le bureau du responsable de la sécurité (personne
déclarée dans le dossier de demande d’autorisation d’exploitation d’un système de Vidéoprotection
à faire ces manipulations)
Les scénario d’affichage des images des caméras sur les différents écrans seront définis et présentés par
l’entreprise pour validation au Maitre d’Ouvrage et au Maître d’œuvre. Il en est de même pour les interfaces
graphiques.
Enregistrement,
Relecture,
Extraction,
Consultation distante,
Rediffusion de flux.
La face avant permet d’accéder facilement au lecteur DVD-RW, à deux ports USB, d’une sortie VGA et aux
disques durs amovibles
3.5.6.3.1 Fonctionnalités
Jusqu’à 64 flux par enregistreur,
Gestion MPEG4 ou H264,
Format Vidéo CIF à 3 mégapixels,
Capacité de stockage interne de 500Go à 36 To,
Jusqu’à 64 canaux audio (avec les caméras IP compatibles),
Contrôle PTZ (avec les caméras IP compatibles),
2 cartes réseau Gigabit,
Enregistrement audio synchronisé à la vidéo,
Gestion complète de la télémétrie des dômes,
Conformité aux contraintes légales,
Interface utilisateur conviviale Windows,
Outil intégré de recherche des caméras sur le réseau,
Acquisition unicast ou multicast des flux,
Gestion des fonctions analyse intelligente des caméras,
Paramétrage de la profondeur d’enregistrement par voie,
Effacement automatique des images hors période légale avec journal des effacements,
Envoi de mail ou SMS sur alarme,
Consultation distante via page Web native,
Gestion des contacts sec des caméras ou en option module IP 12 entrées 8 sorties pilotable,
Asservissement,
Active X disponible,
Agent SNMP intégré
Les dimensions en profondeur de ce type de serveur nécessite une intégration dans une baie serveur
1000x1000.
La spécification de l’ONVIF atteste l’interopérabilité entre les produits de sécurité physique sur IP, quelle
que soit la marque. Il existe de nombreux produits conformes à la spécification de l’ONVIF disponibles sur
le marché, ce qui permet aux intégrateurs de système et aux utilisateurs finaux de concevoir et de mettre en
place facilement des systèmes de vidéo sur IP équipés de périphériques de différentes marques.
Le choix des objectifs sera soumis à obligation de résultat. L’objectif sera ainsi choisi de façon à assurer
une vision parfaite de la zone surveillée.
La validation par le Maître d’œuvre et le Maître d’Ouvrage de ces objectifs sera faite sur présentation d’un
cahier de photos ou sur site ou dès installation des caméras par visualisation des images. Les objectifs
devront être changés si l’image obtenue ne satisfait pas aux attentes du Maître d’Ouvrage.
3.5.6.4.2 Multi-flux
Les produits de vidéo sur IP sophistiqués offrent la fonctionnalité multi-flux, selon laquelle plusieurs flux
vidéo provenant d’une caméra réseau ou d’un encodeur vidéo peuvent être configurés individuellement
avec différentes fréquences d’images, formats de compression et résolutions, afin d’être envoyés à
différents destinataires. Cette capacité permet d’optimiser l’utilisation de la bande passante réseau.
- Des flux vidéo multiples et configurables individuellement permettent d’envoyer des vidéos à
différentes fréquences d’images et différentes résolutions à différents destinataires (Plusieurs flux
configurables individuellement aux formats H.264 et Motion JPEG, Fréquence d’image et bande
passantes contrôlables)
Les supports de caméras devront être réglables manuellement en site et azimut. La longueur des bras
devra être choisie en fonction de la position de la caméra et du champ de surveillance.
Toutes les caméras extérieures qui ne seront pas placées sur des structures fixes, devront être placées sur
un mat métallique de hauteur minimum 5 mètres. Le titulaire aura à sa charge la fourniture et l’installation
de ces mats ainsi que tous les raccordements s’y afférant (lorsqu’il ne s’agit pas d’un mat fourni par le lot
VRD). Les mats ainsi que leur fixation au sol devront permettre de résister à des vents de 250km/h.
Il est à noter que le système mis en place par le présent lot devra être ouvert pour être renvoyé vers une
société privée.
Windows 7 Embedded,
RAM de 512 MB
Disque dur S-ATA 500 Go,
Mémoire RAM 2Gb,
Carte graphique bicéphale (double écran),
Carte de son lors de la lecture audio
Carte réseau Ethernet 1 GB,
Graveur DVD
Clavier et souris USB,
PC sécurité :
2 écrans pour l’affichage des images Vidéo
Un écran pour la cartographie
Poste de garde :
1 écrans pour l’affichage des images Vidéo
3.6 INTERPHONIE
3.6.1 GENERALITES
Le réseau se composera :
D’une alimentation,
BP Architectures - Architecte mandataire Décembre 2013 Page 83
EGIS-
Construction du Palais de Justice de Pointe-à-Pitre DCE
CCTP – Courants Faibles N° 07
De postes principaux,
De postes secondaires,
D'une centrale interphonie (serveur de communication) assurant au moins deux canaux full duplex de
conversation entre 2 correspondants
des câblages depuis la centrale vers tous les postes terminaux
Les terminaux d’interphonie seront raccordés en étoile par des câbles 2 paires au serveur de
communication.
Le réseau d'interphonie général assurera une communication entre les postes suivants :
Postes principaux :
Postes secondaires :
Tous les postes secondaires seront du type anti-vandale encastré, composés d’un profilé aluminium et
devront avoir un degré de protection IP54 minimum lorsqu’ils sont placés à l’extérieur.
Les deux postes chefs seront donc équipés d’un poste disposant, en plus des fonctions de l’interphone
secondaire, de fonctionnalités avancées telles que :
Haut-parleur et microphone col de cygne permettant la conversation mains libres,
Prise de communication par appui sur une touche,
Touche de prise d’appel,
Buzzer de signalisation d’appel,
Voyant de signalisation lumineuse d’appel,
Écran LCD permettant une identification en clair de l’appelant.
Touches préprogrammées permettant une numérotation automatique. Un minimum de 20 touches
préprogrammées sera nécessaire. Les touches pourront être remplacées par un écran à touches
dynamiques
Touche portier permettant l‘ouverture à distance des portes contrôlées
En cas de non réponse du poste principal poste de garde au niveau -1 autre que celui du PCS, tous les
appels basculeront automatiquement vers ce dernier.
interphones concernés. Cette commande ne devra pas déclencher d’alarme sur les points sous contrôle
d’accès.
Elle sera alimentée en 230 VAC – 50 Hz depuis l’armoire ondulée dans le PC de sécurité.
La centrale devra permettre des renvois d’appel automatiques en cas d’occupation de l’interphone appelé
ou en cas de non réponse de ce dernier.
Elle permettra d’établir plusieurs communications simultanément. La conversation se fera en full duplex
entre tous les postes.
Chaque interphone devra permettre le renvoi de chaque interphone vers un numéro différent si nécessaire.
Le temps à partir duquel le renvoi sur non réponse sera effectué pourra être paramétrable en fonction des
besoins des utilisateurs.
Des appels de groupes de postes devront également être possibles à partir d’un terminal d’interphonie.
La centrale sera du type modulaire et sera donc composée de cartes électroniques permettant de raccorder
les postes terminaux et de disposer de plusieurs canaux de conversation. Chaque abonné disposera d’un
canal qui lui sera propre.
Le système devra permettre d’effectuer des réparations simples (changement d’une carte électronique)
sans avoir à couper l’alimentation du système.
La centrale effectuera une surveillance des lignes avec indication des défauts.
Le câblage entre les postes terminaux d’interphonie et le serveur sera réalisé en câble 2 paires 9/10ème.
Les interphones seront télé alimentés par la centrale (1 des paires sera destinée à l’alimentation électrique).
Néanmoins, si les distances sont importantes et en fonction du type de matériel installé, des alimentations
locales des interphones seront acceptées. Ces dernières seront réalisées par l’entreprise à partir des
coffrets électriques des locaux courants faibles.
3.7.1 GENERALITES
Un système de gestion Technique du bâtiment sera prévu au sein du Palais de Justice. Ce système sera
basé sur un concept d’ensemble intégré et cohérent dont les domaines d’intervention portent sur toutes les
installations techniques du site. Le système de GTB aura pour objectif de :
Garantir le caractère opérationnel du site en veillant au confort des occupants
Suivre en temps réel le fonctionnement de certaines installations
Offrir aux équipes d’exploitation un outil efficace et ergonomique leur permettant d’assurer au mieux
leurs missions
Maîtriser les coûts d’exploitation en assurant un suivi et une analyse des principales consommations
énergétiques
Maîtriser les coûts de fonctionnement en optimisant la maintenance des équipements par une meilleure
efficacité d’intervention
La GTB sera constituée d’une base de données concernant l’ensemble des informations relatives à
l’ensemble des systèmes mis en place sur le site :
Niveau 0 : les capteurs et les réseaux d’acquisition ; Situés entre les automates et les équipements
techniques à gérer, ils assureront la remontée de tous les points nécessaires.
Niveau 1 : Les automates ou unités de traitement réparties ; Elles seront connectées au réseau
d’acquisition d’une part et au réseau de supervision GTB d’autre part. Ces UTR constituent des « sous-
stations » de la GTB et permettent de collecter et traiter localement les informations en provenance des
différents capteurs de zone.
Niveau 2 : ce niveau sera constitué par une partie réseau de communication et un ensemble de
supervision comprenant la partie unité d'acquisition et les terminaux d'exploitation.
Nota : Les systèmes de Gestion Technique du Bâtiment et de régulation thermique seront deux systèmes
qui auront une forte interaction l’un sur l’autre mais qui exerceront chacun des fonctionnalités très
spécifiques :
Le système de régulation thermique sera autonome et composé d’automates qui réaliseront les
fonctions de régulation au niveau local sans intervention d’autres éléments. Ainsi en cas de problème
sur le bus fédérant les automates, ceux-ci continueront à assurer leurs fonctions.
Le système de Gestion Technique du Bâtiment, quant à lui, ne fera que récupérer des informations et
les traitera au niveau du superviseur.
Pour cette raison (fonctionnement autonome de la régulation), il n’est pas prévu de remonter à la
supervision l’ensemble des points disponibles au niveau des régulateurs mais de se limiter aux points dits
essentiels.
En tout état de cause, les deux systèmes formeront donc une entité à intelligence répartie pilotée par un
poste de supervision et la GTB ne sera pas à proprement dit le système qui effectuera la régulation.
Les paragraphes suivants donnent les fonctions et paramétrages effectivement réalisés par la GTB.
Le titulaire aura à sa charge la réalisation des analyses fonctionnelles et organiques qui devront être
validées par des réunions régulières avec le Maître d’Œuvre. Toutes les vues synoptiques devront avoir été
présentées pour accord avant réalisation.
3.7.2 NIVEAU 0
Le niveau 0 est la partie opératrice de l'installation où l'on trouve les différents capteurs et actionneurs
nécessaires pour le contrôle et la commande des installations.
Pour tous les lots fournissant des points filaires à la GTB, les diverses informations devront être mises à
disposition sur des bornes sectionnables munies de repères indélébiles. Un code de couleur devra être
soumis pour approbation aux Maître d’œuvre et Maître d’Ouvrage.
Tous les points câblés devront être disponibles à la GTB et utilisables. Les points dits « soft » (résultat de
calcul de régulation, bandes proportionnelles, temps d’intégrale, etc sans traitement particulier dans les
automates) devront également pouvoir être mis à disposition.
L’entreprise proposera pour approbation à la maîtrise d’œuvre sa propre liste de points ; celle-ci sera
fonction des points effectivement disponibles pour les différents équipements et fera suite aux différentes
réunions d’analyse fonctionnelle et organique. Des réunions de synthèse seront prévues avec les autres
lots pour collecter la liste exhaustive des Entrées/sorties.
3.7.3 NIVEAU 1
3.7.3.1 Généralités
Les différentes séquences d'automatisme nécessaires au fonctionnement des installations seront traitées
localement par des automates ou des unités de traitement réparties (UTR) largement dimensionnés en
capacité de traitement et de mémoires des données. Le nombre d’automate et la configuration des
automates est à définir par rapport à liste des points transmis dans le fichier Excel)
Les UTR devront assurer les traitements des entrées et sorties logiques et/ou analogiques, les fonctions de
comptage, les calculs arithmétiques. Elles hébergeront également les équipements actifs (switch/routeurs)
des niveaux pour les réseaux LON du bâtiment.
Les automates devront dialoguer entre eux suivant un protocole ouvert et standard (Modbus IP – CANopen
– LON – BACnet, etc.) non propriétaire.
Les automates seront installés dans des coffrets spécifiques en dehors des armoires courants forts et
installés dans les locaux courants faibles.
3.7.3.2.1 Généralités
Les automates proposés devront intégrer systématiquement de base sans adjonction de matériel 10% de
réserves de points au minimum et permettre une extension ultérieure de 25 % au minimum et en un seul
volume dans le coffret.
Chaque automate programmable sera fourni avec une unité centrale, dont la puissance de calcul sera
fonction des traitements à réaliser pour chacun d'eux et équipé d’un processeur associé à de la mémoire
pour le programme et les données. La capacité de cette mémoire, du type RAM, sera adaptée au besoin du
projet.
Le fonctionnement de l’unité centrale sera signalé par un voyant en face avant de l’automate. Une console
de programmation sera prévue ; elle pourra être raccordée à chaque automate.
L'alimentation de chaque automate sera effectuée sous tension monophasée à partir du réseau ondulé.
Cette alimentation sera à la charge de l’entreprise ainsi que la génération du 24V (selon les besoins du
constructeur) dans les armoires.
Chaque automate sera pourvu d'une pile tampon permettant, en cas de coupure d'alimentation, la
sauvegarde de tout le contenu des mémoires programme et de données.
En cas de défaut d'alimentation ou perte de communication, une alarme devra être remontée au
superviseur GTB.
Certains automates seront à équiper de coupleurs adaptés pour la reprise d’équipements tiers. Chaque
coupleur Jbus Maître devra raccorder au plus 10 coupleurs Jbus Esclaves de façon à assurer une
remontées de toutes les informations inférieures à 7 secondes pour les mesures et 3 secondes pour les
alarmes.
L'état de chaque entrée et de chaque sortie devra être visualisé par une diode électroluminescente.
La modularité des cartes pourra être de 4, 8, 16 ou 32 points par cartes selon les constructeurs et les
besoins.
En cas de perte ou coupure de communication avec l’automate, les contacts devront rester dans leur état
initial.
Toutes les informations transmises au superviseur seront filtrées afin d’éviter les éventuels ballottements
d’entrées. Ce filtrage sera réalisé par les cartes d’entrées des automates.
Les automates seront installés dans des coffrets spécifiques dont les caractéristiques seront :
Dimension : Adaptée au nombre de points repris et intégrant les réserves
Réalisation en tôle d'acier avec porte vitrée, serrure et poignée
Panneaux latéraux avec ouïes de ventilation
Installation avec équerre de montage
Passage des câbles en haut et en bas avec presse-étoupes
Barre de mise à la masse
Un bandeau de 2 prises de courant 2 x 16 A + T
Un interrupteur général permettant de couper le courant dans le coffret (alimentation automate et prises
de courant)
Une pochette porte plans et documents (à l’intérieur du coffret).
Toutes les entrées/sorties des automates devront être câblées sur un double bornier indépendant installé
au bas de la baie. Un bornier doit être utilisé pour raccorder les entrées/sorties de l’API, le second bornier
pour le raccordement des câbles de liaisons. Entre les deux borniers, un jarretièrage sera réalisé en
fonction des besoins.
Les bornes seront du type sectionnables montées sur rail et de couleurs différentes en fonction du type
d’entrée/sortie.
Toutes les entrées/sorties des API, y compris les 10 % de réserve, devront être câblées. Une réserve de
place de 25 % (au niveau des borniers) devra être prévue dans chaque coffret.
3.7.4 NIVEAU 2
L’architecture de la supervision sera basée sur la mise en place d’un poste d’acquisition/exploitation
assurant les communications avec les automates programmables et vers le niveau supérieur.
Ce poste permettra :
l’acquisition cyclique des informations en provenance des automates
le stockage de ces données dans les bases de données
La visualisation des synoptiques
La visualisation et la gestion des alarmes
L’envoi de commandes transitant par les automates
L’archivage et la gestion des historiques
Ces caractéristiques techniques seront définies en fonction des applicatifs à installer. L’entreprise devra
fournir les fiches techniques des postes informatiques.
L’entreprise prévoira également la fourniture d’une imprimante dont les caractéristiques seront :
Impression laser type HP4100 N ou équivalent,
Format A4,
Résolution 1200 x 1200 dpi 24 pages minute,
Interface de communication série, parallèle et Ethernet,
Mémoire tampon 128 Mo minimum,
Niveau sonore maximum 45 dBA,
Bac à papier 600 feuilles minimum.
localisation : PCS
Il s’agit ici des fonctions accessibles par l’intermédiaire d’une interface homme/machine de type graphique.
Services 1 2 3 4
accessibles
Types Supervision Pilotage Développement Maintenance de
d'utilisateurs la GTC
Chaque utilisateur possédera un code personnalisé lui permettant d'accéder ou non aux services définis
dans le tableau précédent.
Une hiérarchie sera établie à la mise en service. Le code d’accès de plus haut niveau devra être
communiqué au Maître d’Ouvrage lors de la réception de l’installation.
Chaque accès au système sera enregistré et sera imprimé au fil de l'eau et archivé avec l'heure de
l'intervention et le nom de l'opérateur. Il ne sera pas possible de modifier le journal des accès au système.
Le niveau d'accès attribué le sera jusqu'à déclaration d'une fin de dialogue ou jusqu'à expiration d'une
temporisation (ou "Time Out") de durée paramétrable. Cette temporisation sera lancée après chaque fin
d'opération.
Dans un système à intelligence répartie, la base de données ne sera pas contenue dans l’entité de
supervision qui offrera l’interface homme/machine graphique, mais dans les automates.
La GTC permettra de consulter manuellement, par interrogation de la base de données, toute information
située dans la colonne « informations disponibles en consultation », que cette information soit l’objet d’une
animation graphique ou non.
Toutes les informations de cette colonne devront exister au niveau de la supervision et être potentiellement
rafraîchies. Elles ne seront pas toutes actualisées en permanence. Certaines seront actualisées
uniquement sur demande de la supervision, d’autres par un événement local déclenché par un seuil de
variation, une alarme ou une autre condition.
L’identifiant comprendra au minimum 12 caractères. Il ne devra pas être confondu avec le libellé en clair qui
sera également à réaliser (voir impression)
La GTC comportera une fonction graphique permettant d'afficher à l'écran des vues qui représentent le
bâtiment, les schémas d'équipements techniques ainsi que des tableaux synthétiques (tableaux des
comptages, gestionnaire de programmes horaires, etc.).
Pour ce projet, l’entreprise devra la réalisation d’environ 100 schémas interactifs et pages d’informations en
base (Avec 10 vues supplémentaires en réserve) . Tous les popup associés à chaque vue seront
considérés comme faisant intégralement partie de la vue.
Cette mise à jour concernera la remise à l'heure périodiquement de l'ensemble des équipements actifs de
la GTC (postes de supervision et automates).
Les jours fériés seront configurés au niveau de la supervision et diffusés aux automatismes locaux.
Le calcul des jours fériés fixes et mobiles suivant la date de Pâques devra être automatique chaque année.
Sur changement d'état d'une entrée de type "Tout ou Rien" (logique) ou "Analogique", et en fonction de
l'importance de l'événement, un message en clair sera édité et visualisé sur un (ou plusieurs)
périphérique(s) d'exploitation (voir ci-après).
Chaque point sera désigné par un mnémonique de 25 caractères minimum, dont les principes de
codification seront à définir, associé à un libellé d’un minimum de 50 caractères.
Les discordances seront traitées comme des alarmes. Le message devra comporter au moins
l'identification de l'information, le libellé en clair, l'état de l'entrée (normal, défaut, etc.), l'horodatage de
l'apparition de l'alarme et un texte de consigne.
Pour chacun de ces types d’alarmes, le système gèrera des classes qui permettent de distinguer les
messages transmis pendant l’ouverture du site et ceux envoyés vers les astreintes en dehors des heures
d’ouverture, ainsi que les moyens de diffusion de messages tels que écran, imprimante, messagerie
externe ou interne avec les groupes de personnes concernés.
Pour permettre au Maître d'Ouvrage l'accès à cette base de données, par exemple la connexion d'un
système tiers (GMAO), le logiciel de la base de données devra posséder les interfaces "SQL" et « ODBC ».
Télémesures :
Les informations analogiques issues des automates devront être caractérisées par une unité physique et
une précision. Pour chaque information, quatre seuils seront associés : seuil très haut, seuil haut, seuil bas
et seuil très bas.
Le passage d’un état à un autre en fonction d’un paramétrage réalisé par l’exploitant devra générer ou non
l’émission d’une alarme.
Télécommande :
Ces commandes pourront se faire soit à partir d'un écran texte, soit à partir d'un synoptique. D'autre part, le
logiciel devra être capable de permettre des télécommandes groupées pré-programmées.
Le nouvel état s'affichera sur la fenêtre. Si un synoptique y est associé, il sera rafraîchi par le retour de
l'information confirmant l'ordre donné, sinon il s'affichera sur l'écran texte.
Chaque télécommande émise et chaque retour de signalisation devront être transcrits sur l'imprimante au fil
de l'eau et être archivés.
Comptage :
Les informations de comptage impulsionnel proviendront des compteurs équipés d'émetteurs d'impulsion
ou d'interfaces de dialogues.
On distinguera :
les compteurs d’énergie (avec intégrateur)
les compteurs de consommation d'eau
les compteurs électriques (avec données tarifaires).
Les valeurs de comptage seront archivées selon une fréquence paramétrable. La remontée des
informations de comptage se fera sous forme de variable sollicitée.
Le système permettra de mesurer le temps durant lequel une entrée Tout ou Rien ou une télécommande
est restée dans un état donné. Il permettra de connaître également le temps durant lequel une télémesure
est restée au-dessus ou en dessous d'un seuil d'alarme.
Le comptage des appareils consommateurs d’énergie électrique sera assuré par ce système.
En cas de dépassement d'un seuil de comptage, il pourra être réalisé une édition. Les éditions seront
paramétrables à l'identique de l'édition des alarmes et particulièrement en fonction de la tranche horaire et
du contexte de fonctionnement de l'équipement.
Le traitement des comptages et télémesure permettra d'établir, à partir de données relevées, une synthèse
horaire ou journalière sur des informations ou des consommations d'énergie ou de fluide.
L'opérateur pourra lancer une recherche sur la Base de Données ou archiver des points de fonctionnement
pouvant répondre à des caractéristiques semblables (paramètres de référence choisis par l'utilisateur). Les
résultats pourront être affichés sur graphique selon le mode de représentation choisi par l'exploitant (nuage
de point, histogramme, ...).
Impression :
La fonction impression concernera les prises de postes, les alarmes, certains changements d'état. De façon
générale, il sera possible d'activer ou d'inhiber l'impression information par information.
Le message comprendra :
l'identifiant système de l’information (12 caractères)
le libellé en clair (50 caractères)
le texte de consigne (1 lignes de 80 caractères, éventuellement vierge)
l'état de l'entrée (normal, défaut, etc.)
l'horodatage de l'apparition ou disparition de l'événement
Archivage :
Il sera possible de constituer un archivage sur tout ou partie des informations de téléalarme (TA), de
télésignalisation (TS), et de télécommande (TC) selon les paramètres de l'exploitant.
L'archivage concernera :
prise ou abandon de poste
tout changement d'état choisi par l'opérateur
les alarmes
l'acquittement par l'opérateur d'une alarme
les modifications de paramètres ou de consignes
l'émission d'un ordre de télécommande par l'opérateur
L'interrogation des valeurs archivées pourra porter sur un intervalle de temps défini par l'opérateur.
L'interrogation portera sur une information ou une famille d'informations définie par le type ou par des
regroupements fonctionnels et/ou géographiques.
L'extraction des archives devra pouvoir donner lieu à un listing sur écran ou imprimante et une
représentation graphique.
Toute édition de données d'archives sur imprimante devra pouvoir être interrompue par une action
opérateur.
L'archivage devra permettre de reconstituer des courbes représentatives de l'évolution des valeurs
analogiques sur une fenêtre de temps définie par l'opérateur et d'éditer un listing d'évolution des valeurs.
Les données archivées permettront de calculer les valeurs suivantes :
la valeur moyenne sur une période de temps paramétrable
la valeur maximale sur une période de temps paramétrable
la valeur minimale sur une période de temps paramétrable
Le compteur sera archivé en valeur absolue et en valeur d'écart par rapport à une valeur définie par
l'opérateur et servant de point origine.
Les données archivées permettront de calculer les valeurs suivantes :
la valeur moyenne sur une période de temps paramétrable
la valeur maximale sur une période de temps paramétrable
la valeur minimale sur une période de temps paramétrable
L'édition des comptages devra pourvoir se faire sous forme de courbes, d'histogrammes ou de tableaux. Il
sera possible de représenter plusieurs périodes sur le même graphe ou tableau.
La consolidation des comptages sous forme journalière, hebdomadaire, mensuelle ou annuelle pour la
préparation des journaux et bilans sera automatique.
Les valeurs archivées pourront être récupérées et utilisées par un tableur de type EXCEL ou équivalent. Le
format des fichiers d'archivage sera exploitable par ces tableurs.
La GTC sera capable d’assurer la transmission de messages vers 2 types de récepteurs différents :
radio-messagerie privée (DECT)
radio-messagerie publique
Journaux et bilans :
Journaux
Il sera possible de créer et éditer des journaux, totaux ou partiels de l'état des installations. Le journal des
accès au système ne pourra pas être modifié.
Bilans
Il devra être possible d'éditer, à tout moment et à partir du synoptique de la zone considérée, sur
imprimante ou sur écran des courbes ou histogrammes de consommations journalières, hebdomadaires,
mensuelles ou annuelles.
Par ailleurs, de façon automatique et/ou à la demande de l'utilisateur, il sera édité tous les premiers du
mois, des tableaux donnant les consommations de chaque zone spécifique afin de faciliter la répartition et
l'analyse des charges.
Un bilan de fin d'année pourra être effectué. Un tableau récapitulatif sera édité automatiquement
fournissant les résultats d'exploitation en fonction des critères propres à celle-ci telle que :
consommations énergétiques
ratios
Ceci devra permettre de définir des situations types afin de déterminer une loi de fonctionnement propre au
site et à une zone particulière. Cette loi pourra être définie à partir d'une année test (première année de
mise en service) mais sera, par la suite, complétée et améliorée.
Le système mis en place sera entièrement pris en main par les utilisateurs ayant reçu les formations.
C’est pourquoi le système devra présenter des qualités d’ergonomie et d’évolutivité adaptées. Tous les
outils et utilitaires nécessaires à la réalisation de modifications sur le système devront être fournis, mis en
service et expliqués aux utilisateurs.
En particulier, les utilisateurs pourront, sous réserve de disposer du code d’accès adapté, réaliser les
interventions suivantes :
extensions de la base de données, modifications/créations de synoptiques animés à partir de la
schémathèque fournie par le titulaire, insertion d’un fond de plan d’origine Autocad 2010 dans un
synoptique animé
modification de programmation et de paramétrage au niveau de la supervision, dans les automates et
les régulateurs
Pour le lot « courants faibles », seules des synthèses d’alarmes des systèmes seront reportées sur la GTB.
Les systèmes concernés seront :
Sûreté (contrôle d’accès, vidéosurveillance, interphonie)
Les installations thermiques étant prévues pour fonctionner de manière autonome par entité, la supervision
offrira surtout des synthèse d’informations, sur les équipements principaux et terminaux dans la limite
d’environ 750 points suivant la liste type fournie en fin de document .
3.7.5.1 Plate-forme
Ces essais devront être les plus exhaustifs possibles et auront pour buts essentiels de :
Vérifier que toutes les fonctionnalités prévues par le cahier des charges et détaillées dans l'analyse
fonctionnelle seront correctement réalisées.
Vérifier la conformité de la programmation aux standards spécifiés.
Détecter le maximum d'erreurs (erreurs de programmation, omissions, interprétations erronées des
documents de base, etc.).
Vérifier la qualité de la documentation et sa conformité par rapport à la réalisation.
Vérifier la conformité du matériel (armoires, capteurs, logiciel, etc.) par rapport aux spécifications.
Tester dans la mesure du possible le système aux limites.
Elle sera réalisée avec tous les documents ayant servi de base au projet (CCTP, analyse fonctionnelle et
organique, cahier de recette, …).
Il est entendu que la recette plate-forme supposera que la totalité des tests d'intégration et des essais
d'ensemble auront été menés de façon satisfaisante en interne par le fournisseur et que l’ensemble des
équipements constituant le système à réceptionner aura été interconnecté et configuré
La recette sera conduite par le Maître d'œuvre en présence du Maître d’Ouvrage ; le Maître d’œuvre
déterminera les essais à réaliser à partir du cahier des recettes.
Tests
BP Architectures - Architecte mandataire Décembre 2013 Page 98
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Les tests à réaliser seront consignés dans le cahier de recettes aux moyens de fiches de test créés par
l’entreprise avant le début de la recette plate-forme. Ces fiches devront avoir été validées préalablement.
Il s'agira de suivre ce document même si l'opérateur de recette (Maître d'Œuvre) peut à tout moment
décider de procéder à des essais complémentaires.
Détections
Toute déficience du système, qu’il s’agisse d’erreurs de programmation, d’omission, de non respect des
performances, etc devra faire l'objet d'une fiche d'anomalie. Sur cette fiche indiquera notamment
l'environnement de l'essai ainsi que la chronologie des manipulations effectuées ayant permis de détecter
l'anomalie.
Corrections/Améliorations
Les modifications de la programmation devront être réalisées après la clôture de la recette et donneront lieu
à une nouvelle réception si besoin au choix du maître d’œuvre.
Une fonction sera réputée "VALIDEE" si les tests qu'elle a subis n'ont permis de détecter aucune anomalie.
3.8 SONORISATION
3.8.1 GENERALITES
3.8.2 M ATERIEL
3.8.2.1 Amplification
3.8.2.2 Haut-parleurs
Un système de signalisation de dynamique sera installé dans l’établissement afin d’afficher des informations
dans les salles et espaces suivants :
Synoptique de principe :
3.9.1 SERVEURS
Cet équipement informatique a pour rôle d’héberger l’ensemble des applications logicielles dédié à
l’application, le stockage des différents programmes et fichiers d’affichage dynamique.
Fourniture, pose et raccordement d’un serveur dont les caractéristiques techniques minimum seront au
minimum les suivantes :
Localisation :
Ce poste d’administration est dédié à la création des différents fichiers et scénarios d’affichage.
Fourniture, pose et raccordement d’un poste de gestion et d’administration de l’application dont les
caractéristiques techniques minimum seront au minimum les suivantes :
PC Pentium 4,
Disques durs 60Go
Carte Ethernet Gigabit,
Mémoire RAM 1Gb,
Lecteur – graveur DVD,
Carte graphique 128Mo (Type GeForce)
Microsoft Windows XP Pro
Localisation :
Les écrans sont dédiés à l’affichage des informations pour informer, orienter et diriger le public et le
personnel de l’établissement.
La taille et la quantité des écrans devront être adaptées en fonction de leurs positions.
Il est prévu :
Les écrans seront de type LCD. Ils seront équipés d’un ViewerBox. Il s’agit en fait d’un mini PC traditionnel
capable de contenir et diffusé des données multimédias avec une bonne gestion des vidéos ou autres
animations.
Les écrans 17 pouces seront du type « Ecran Panel PC ». Le ViewerBox sera intégré.
L’ensemble des écrans, le serveur et le poste de gestion et administration seront raccordés au réseau
Ethernet « VDI 2 ». A ce titre, l’entreprise doit :
En fonction de la position, du mode de pose, du poids des écrans et du support (Mur béton, cloison de type
placoplatre), l’entreprise fournira le support adaptés (Fixes – orientables).
Le système permettra en autre d’afficher les indications propres au fonctionnement de l’établissement (mais
aussi :
La solution permet de gérer les droits et les profils utilisateurs. La planification, la distribution et la
supervision sont administrés par accès « mot de passe » et « login » avec gestion des droits.
Le logiciel de supervision garantie le bon fonctionnement. Il permet en autre le suivi, les définitions de
diagnostics, les alarmes et la télémaintenance.
Etat de fonctionnement de chacun des éléments du système (Affichage de l’état des Viewers),
L’historique des évènements diffusés sur chacun des écrans,
Retour d’informations permanentes sous forme de journaux (Fichiers « Log »)
L’administrateur qui dispose de tous les droits, crée les scénarios, les modèles de pages, la charte
graphique, édite les contenus (boucle de diffusion), planifie la diffusion.
3.10 VISIOCONFERENCE
3.10.1 GENERALITES
A noter qu’une salle d’audience de cabinet feront l’objet d’un précâblage permettant ultérieurement de
mettre en œuvre facilement ce dispositif.
Toutes les salles disposeront chacune d’un écran LCD de 42 pouces avec hauts parleurs intégrés.
Il n’est pas prévu de réaliser des projections issues de sources informatiques (vidéo, informations internes,).
Le système de visioconférence sera intégré dans un ensemble monobloc esthétique et fonctionnel et toutes
les qualités attendues pour ce type d’appareil seront requises.
La télécommande :
- Sans fil permet de naviguer dans les menus contextuels (Appels, pilotages caméras, annuaires, …).
Le micro
- Détection à 360°
- Technologie audio haute-fidélité de 22 kHz
- Full HD 1080p
- Technologie LCD,
- Connectique HDMI, Component, HD15 ,USB, Péritel Composite,
- Audio 2X10 W,
- Compatible vesa 400*400 (fixation sur Mobilier mobile)
- Dimensions sans pied (LxHxP en mm) 1124 x 686 x 80
- Poids 18kg
3.10.4 CABLAGE
Pour l’ensemble des salles équipées en visioconférence ou pré câblées, il y a lieu de prévoir :
Pour les salles non équipés seuls les boitiers et le câblage associés sont à prévoir.
3.11.1 GENERALITES
Le bâtiment sera équipé d’une distribution horaire radio-synchronisée sans fil. Cette solution utilise la
transmission d’un code horaire répondant à la norme AFNOR NF87-500 via un émetteur radio répondant à
la norme EN 300-220-3. Les produits radio concernés répondent à la NORME CEM : EN 301- 489-3. Il
s’agit d’un STANDARD de distribution horaire dont l’utilisation est particulièrement économique car il
n’impose aucune liaison filaire entre la centrale horaire et les horloges réceptrices.
Le matériel doit être conforme CE et provenir d'un fabricant reconnu et certifié ISO 9001, afin de garantir un
service après-vente fiable. Matériel de marque Bodet ou équivalent.
La centrale horaire, électronique à microprocesseur, est radio synchronisée par un récepteur radio France
Inter qui garantit une précision absolue ainsi que le changement d’heure été / hivers.
Elle est équipée d’un Emetteur radio fréquence 869 MHz avec 3 puissances d’émission pour piloter les
horloges réceptrices par un signal radio. Alimentation 230V 50/60 Hz. En cas de coupure secteur, l'heure et
la programmation sont sauvegardées pendant 3 ans ou sur la clef USB. Affichage LCD : heure - minute -
seconde – date. La centrale est fournie en Rack pour être installée en baie.
En fonction des distances d’implantation, des réémetteurs seront installés.
Bien que le règlement de sécurité incendie ne l’impose pas, un système de détection incendie sépcifique à
certains locaux sera prévu en complément.
Ce système sera indépendant, purement informatif et n’aura aucune action sur le système de sécurité
incendie décrit au chapitre 3.1. Il comportera un tableau de signalisation installé au PCS, des détecteurs
automatiques, des indicateurs d’action et les câblages associés.
L’information issue de la détection sera visible des circulations proches des locaux concernés et sera
également transmise au PCS. Charge aux personnes recevant l’information de déclencher manuellement
l’alarme.
Les locaux équipés seront les suivants :
4.1.1.1 Généralités
Le tableau de signalisation du SDI utilisera une technologie permettant la localisation des composants de
l'installation. Celui-ci sera placé dans le local PCS situé au RDC.
Le tableau de signalisation du SDI sera conforme à la norme NF S 61 950 et 61 962. Il sera de type
modulaire.
Il sera dimensionné pour le nombre de détection définis au paragraphe ci avant avec une réserve de 20%.
4.1.2.1 Implantation
Les quantités et implantations des détecteurs indiquées sur les plans joints au DCE correspondent au
minimum requis pour répondre aux besoins. Elles devront être adaptées par l'entreprise en fonction de la
technologie et des performances de ses matériels pour atteindre l'efficacité requise dans le respect des
règles de la Norme 61-970.
Les lignes de détection pourront être établies en mode rebouclé ou non rebouclé au choix de l’entreprise.
Dans le cas du mode non rebouclé, conformément à la réglementation, la limitation sera de 32 détecteurs
par ligne (y compris réserves), et une ligne de détection ne pourra pas comporter à la fois des détecteurs
automatiques et des déclencheurs manuels.
Une boucle de détection devra être réalisée par niveau au minimum. Une boucle ne pourra en aucun être
commun à des étages différents. Le cheminement aller-retour ne pourra se faire dans une même gaine.
Dans le cas du mode rebouclé, la limitation sera de 128 détecteurs par ligne (y compris réserves)
l’entreprise devra mettre en œuvre des isolateurs de court -circuits ICC sur chaque détecteur.
Les câbles seront, au minimum, des câbles 2 paires 9/10è type SYS1 ou SYT1 catégorie C2. La catégorie
CR1 sera utilisée conformément à la réglementation en cas de traversée d’un local non surveillé, ou de
ligne rebouclée passant 2 fois dans un même local. Le nombre de détecteurs sur une même ligne de
détection incendie sera limitée à 80% des capacités des lignes de détection afin de disposer de réserves de
raccordement ultérieures.
5 ANNEXE
La présente annexe liste les points par équipement type à remonter sur la GTB en ce qui concerne les
fonctionnalités de type « Techniques ».
Légende points :
TA : alarme
TS : signalisation état
TC : commande
TR : réglage (0 --> 100 %)
TMT : mesure de température
TMH : mesure d'hygrométrie
TMP : mesure de pression
TKT : comptage du temps de fonctionnement
TKWh : comptage d'énergie électrique
TKQ : comptage de quantité
TKC : comptage de chaleur
6 REFERENTIELS
Les documents suivants sont joints au présent dossier :