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LA PROTHESE TOTALE DE

LA HANCHE

Réalisé par:
Mohammed
Kassraoui
Nora Rguib
Anas Sahib
Soufiane Sbitti
• PLAN

• Définition
• Fonction
• Forme
• Matériaux
• Procèdes de fabrication
DEFINITION
• Une prothèse totale de hanche (PTH) est un
dispositif articulaire interne qui vise à remplacer
l'articulation de la hanche et lui permettre un
fonctionnement quasi normal, en tout cas
permettant la marche.
 Une PTH dite de « première intention » est une
prothèse posée sur une hanche en principe
« vierge », par opposition à
o
la « reprise de PTH » ou même
o
la « PTH de reprise » d'une hanche déjà opérée,
voire déjà infectée.
FONCTION

• La prothèse totale de hanche (PTH) est une intervention


chirurgicale dont l’efficacité et la régularité des résultats
sont remarquables en assurant
 le soulagement des douleurs ;
 l’amélioration de la fonction ;
 l'amélioration de la qualité de vie.
• L’indication est posée devant une usure de l’articulation
de la hanche, qu’elle soit due à un rhumatisme
inflammatoire, à une destruction après fracture ou à une
coxarthrose ce qui est le cas le plus fréquent.
FORME
• Les implants de la hanche sont des
dispositifs médicaux implantables généralement
constitués de trois composants principaux : la tige
fémorale, la tête fémorale et la cupule. Ces trois parties,
ensemble ou isolément, remplacent l’articulation de la
hanche présentant une défaillance fonctionnelle.
MATERIAUX
• Il existe différents types d’implants, ils peuvent être
différenciés selon les matériaux utilisés. Actuellement,
les matériaux utilisés pour la confection des implants de
hanche sont : le polyéthylène (un plastique très dur), la
céramique ou certains métaux tels que le cobalt-chrome
ou le titane (implants dits métal-métal).
• La zone mobile où la tête fémorale et la cupule entrent en contact forment
ce que l’on appelle le couple de frottement.
C’est la zone la plus fragile de la prothèse en terme d’usure et de libératio
n de débris dans l’organisme.
Chaque couple de frottement présente des avantages et des
inconvénients. Le choix se fera avec l’orthopédiste en fonction de
paramètres tels que l’âge, l’activité physique, la spécificité osseuse du
patient.

• On retrouve notamment les 4 « couples » suivants :

• 1. Le couple céramique-polyéthylène
• 2. Le couple céramique-céramique
• 3. Le couple métal-polyéthylène
• 4. Le couple métal-métal
PROCEDES DE FABRICATION

• 1 – Après validation des données techniques, sous forme d’un fichier informatique 3D,
nous réalisons un outillage c’est à dire un moule. On voit ici une machine d’usinage par
fraisage à grande vitesse, réaliser sur deux blocs d’acier des gravures pour la forge.
2 – Aspect de l’outillage (moule) terminé dans lequel va se faire la phase
d’estampage. Notez que les deux gravures ne sont pas identiques. L’une est une
gravure d’ébauche et l’autre de demi-finition.
3 – La matière brute de fabrication des prothèses s’achète en barres de 3 à 6
mètres (ici des barres de Titane) que l’on va débiter sur une cisailleuse ou sur une
scie pour obtenir des lopins.
4 – Ces morceaux débités à partir des barres sont appelés des lopins (ici lopins de
M30NW).
5 – Première opération à chaud. Opération de préformage sur une machine à
marteler robotisée. On voit le lopin rougi car il a été chauffé dans un four à
induction. Le lopin est tenu par des mors et il va être introduit dans une machine
pour être déformé par quatre marteaux.
6 – Aspect des lopins après déformation (ou préformage) dans la machine à
marteler.
MERCI POUR VOTRE ATTENTION

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