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Charles-Émile

Praxinoscope-Théâtre

· May, 4. 2022 ·
Reynaud
Projet réalisé par Oarza Mara, classe 11 a E
CONTENU

01 Biographie 03 Vocabulaire

02 L'invention 04 Sitographie
01
BIOGRAPHIE

Praxinoscope-Théâtre

· May, 4. 2022 · ID: 569203641


Charles-Émile Reynaud naît le 8 décembre 1844 à
Montreuil-sous-Bois, de Benoît-Claude-Brutus
Reynaud, graveur de médailles et de Marie-Caroline
Bellanger, institutrice.

Les parents du petit Émile se chargent de son


éducation selon les préceptes de Jean-Jacques
Rousseau, à qui il doit sans doute son prénom d'usage.
Il apprend dans l’atelier de son père la mécanique de
précision. Auprès de sa mère, aquarelliste et élève
de Pierre-Joseph Redouté, il apprend les techniques
du dessin et de la peinture qui lui serviront plus tard.
A quatorze ans, déjà versé dans les matières littéraires
et scientifiques.
En 1858, il entre comme apprenti aux établissements Gaiffe à Paris, où il
travaille à la réparation, au montage et à la mise au point d’instruments
d’optique et de physique avant d'aller chez Artige et Cie, où il apprend le
dessin industriel. Puis il travaille comme opérateur chez le
portraitiste Adam-Salomon, où il fait de la retouche photographique, et
s’installe ensuite comme photographe à Paris.
En 1864, il suit les cours publics de vulgarisation scientifique par
projections lumineuses de l’Abbé Moigno, devient son assistant et
apprend le métier d’enseignant-conférencier. À la même époque, il
participe à l’illustration du Dictionnaire général des sciences théoriques
et appliquées, paru en 1870, du professeur et naturaliste français Adolphe
Focillon. C'est aussi sous sa direction qu'il réalise les photos
stéréoscopiques des principales familles végétales.
Après la mort de son père en 1865, Émile et sa mère séjournent au château de son
oncle au Puy-en-Velay et il poursuit ses études dans la bibliothèque de son oncle. De
retour chez Moigno à Paris, il acquiert une vaste expérience dans tous les domaines
liés à la projection. En 1876, il décide de fabriquer un jouet optique pour amuser un
jeune enfant.
02
L’INVENTION

Praxinoscope-Théâtre

· May, 4. 2022 · ID: 569203641


Améliorant le Phenakistiscope et le Zoetrope, Reynaud conçut
le Praxinoscope, breveté le 21 décembre 1877, un cylindre
avec une bande d'images colorées placée à l'intérieur. Il y avait
un tambour central de miroirs, équidistants entre l'axe et la
bande d'images, de sorte que lorsque le jouet tournait, le reflet
de chaque image vue dans le tambour-miroir paraissait
stationnaire, sans qu'il soit nécessaire de recourir à des
mécanismes complexes d'arrêt et de démarrage. Les images se
sont mélangées pour donner une image animée claire,
lumineuse et sans distorsion, sans scintillement. Avec sa mère,
il prit un appartement rue Rodier à Paris, utilisant l'appartement
adjacent comme atelier où le Praxinoscope était produit
commercialement, recevant une mention honorable à
l'Exposition universelle de Paris de 1878.
En décembre 1888, Reynaud fait breveter son
Théâtre Optique, un praxinoscope à grande échelle
destiné à la projection publique. En utilisant des
bobines pour alimenter et absorber la bande d'image
étendue, les séquences n'étaient plus limitées à de
courts mouvements cycliques. En 1892, Reynaud
signe un accord avec le musée Grévin de Paris pour
présenter les « Pantomimes Lumineuses » ; les
premières images animées sont projetées
publiquement sur un écran au moyen de longues
bandes d'images transparentes et le 28 octobre
donne le premier spectacle. Ce fut la première
utilisation commerciale des perforations qui allaient
être si importantes pour le succès du cinéma.
Cependant, le succès d'autres cinéastes diminue la popularité
des projections de Reynaud et celles-ci se terminent le 1er
mars 1900. Il détruit le théâtre optique dans un accès de
désespoir et des années plus tard, il jette la plupart de ses
films à Sienne. Son fils conserve cependant Autour d'une
cabine et Pauvre Pierrot. Léon Gaumont voulait racheter le
théâtre optique de Reynaud et en faire don à un musée, mais
il était déjà détruit.

Reynaud a breveté le stéréo-cinéma, une caméra stéréo


capable de filmer en 3D, le 16 octobre 1902. Il a réalisé
plusieurs films avec la caméra, mais n'a pas pu trouver de
soutien financier.
Henri Langlois a convaincu le fils de Reynaud de faire don
des praxinoscopes et d'Autour d'une cabine survivants à la
Cinémathèque française dans les années 1930. Langlois
reconstruit le théâtre optique pour l'ouverture du Musée de la
Cinémathèque en 1972. Julien Pappé restaure Pauvre Pierrot
en 1981, et Autour d'une cabine passe au film 35 mm en
1985.

Les deux courts métrages d'animation conservés


03
VOCABULAIRE

Praxinoscope-Théâtre

· May, 4. 2022 · ID: 569203641


Vulgarisation- popularizarea științei
Paru-publicat
Acquiert- a dobândi
Améliorant-îmbunătățire
Breveté-patentat
Scintillement-pâlpâie
Échelle-scară
Voulait racheter - a vrut să cumpere înapoi
04
SITOGRAPHIE

Praxinoscope-Théâtre

· May, 4. 2022 · ID: 569203641


https://www.victorian-cinema.net/reynaud
https://emilereynaud.fr/index.php/post/Le-Praxinoscope
https://slideplayer.com/slide/10350296/
https://ro.wikipedia.org/wiki/Charles-%C3%89mile_Reynaud

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