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HARMONICA EN VERRE :
Son particulier et lugubre, accentue le côté macabre dans les salles de
fantasmagorie.
Projection macabre a le plus de succès car a un côté magique.
ROBERTSON (1763-1837) :
Inventeur de la fantasmagorie (autour de 1798).
Considéré comme un des plus habiles projectionnistes de son temps, c’est
une personnalité influente.
De 1798 à 1837 : presque 40 ans de magie lumineuse, il une place
importante dans l’histoire du pré-ciné.
Avant de s’intéresser à la fantasmagorie il travaillait sur des inventions qui
n’ont pas fonctionner (scientifique).
Prof de physique chimie en France.
Quitte son poste en province pour s’installer à Paris et se lancer dans la
fantasmagorie.
Se fait appeler « physicien-philosophe » (divertissement mais aussi
scientifique).
A donné des cours (qui ont eu bcp de succès) de fantasmagorie qui
montraient tous les moyens utilisés pour abuser les spectateurs, tous les
procédés pour faire croire aux gens qu’on ressuscite les morts.
Janvier 1798 : annonce dans la presse l’ouverture de la fantasmagorie au
pavillon de l’échiquier, à Paris.
Les parisiens s’intéressent à ce spectacle et se précipitent pour réserver leur
place.
Son 1er spectacle est une réussite (60 places).
Robertson se rend compte que la salle est trop petite par rapport à la demande
et décide de changer.
L’idée est : un prolongement de son cours, pour montrer uniquement au grand
public les arnaques et dénoncer tous les charlatans qui prétendent faire parler
les morts.
Spectacle ludique.
Il revendique son rôle de scientifique et renie le statut de magicien. (Il est exclu
des scientifiques).
Toutes ses tentatives pour faire passer son spectacle pour un cours échouent et
son spectacle est considéré comme un divertissement.
Le spectateur ne vient pas pour apprendre mais pour se divertir.
Il va donc introduire des effets théâtraux (pour renouveler) mais affirme que ça
n’a rien à voir avec la magie.
Il sort du monde de la science vers un monde un peu mystérieux.
Il a volé une partie des idées à Philidor (qui lui-même a volé ces idées aux
forains). C’est une période de transition avec pleins d’inventions, une période
très intense où les vols sont flagrants et agressifs.
INVENTION DU PANORAMA :
On introduit le spectateur dans une rotonde sous un toit conique et le
spectateur va regarder une toile circulaire peinte autour de lui.
Moins élaboré et moins complexe que la fantasmagorie mais quand même
considéré comme une invention.
Apparait presque qu’en même temps que la fantasmagorie.
Tient une place importante dans les jeux d’optique, moins complexe car pas
de projection.
ROBERT FULTON :
Américain qui a contribué à l’invention du bateau à vapeur
Contribue à l’extension des panoramas.
Décide de l’améliorer en ajoutant une petite cabine à côté de la rotonde en
y mettant d’autres toiles enroulées sur de long cylindre verticaux.
Afin de dérouler plusieurs vues panoramiques donc de créer une mobilité
et plusieurs vues au lieu d’une seule, à l’aide d’une manivelle.
Décembre 1799 : vend la totalité de son brevet à James Thayer.
JAMES THAYER :
Demande à un peintre, qui vient du théâtre Prévôt, de créer 18 toiles
panoramiques.
1799 : Avant d’avoir acquis les droits du brevet de Fulton, lui et son associer
WALKER vont bâtir un 1er panorama dans le jardin du couvent des capucines
(endroit connu pour les jeux d’optiques).
Face au succès des panoramas ils vont en construire d’autres, le + célèbre
est la vue de Paris et ses environs en haut de palais des tuileries.
NIEPCE (1765-1833) :
Son rêve : trouver le meilleur moyen pour prendre la 1ère photo et y
consacre plusieurs années de sa vie. Mais Daguerre à la gloire et s’approprie le
travail de Niepce (l’un a l’argent et l’autre l’invention).
1816 à 1833 : consacre 20 ans de sa vie sur la fixation des images, il va
utiliser une petite chambre pour cela (même procédé que la caméra obscura).
Il va adapter les lentilles de son microscope et l’attache à une minuscule
chambre noire (4cm environ).
Dès Mai 1816 : il envoie 2 négatifs (premières étapes de l’histoire de la
photo) de taille différente fixer à l’acide, procédé pas très élaboré mais il veut
une image en couleur.
Nomme ses photographies « point de vue ».
Ses points de vue nécessitent une exposition de plusieurs heures, donc pas
de portraits ou instant de vie quotidienne.
Il renomme ses points de vue « héliographie » car point de vue = langage
des peintres.
1826 : Daguerre entre dans la vie de Niepce car il a besoin d’argent, par
l’intermédiaire de l’opticien VIENCENT CHEVALIER.
Fin 1827 : Les 2 se rencontrent, Niepce travaille et Daguerre lance ses
travaux.
Fin novembre 1829 : Niepce rédige une notice sur l’héliographie, il relève
tous les secrets de cette invention.
Juillet 1833 : Niepce meurt et laisse donc le champ libre à Daguerre qui va
cueillir le résultat de toutes ses recherches. Il va reprendre les produits
chimiques utilisés par Niepce (l’iode) et va inventer le daguerréotype (donne
son nom à la photographie).
1839 : Daguerréotype révélé au public, il ne parle pas de Niepce.