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POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES

Pompes Booster et pompes à hélice de gavage

6 – Pompes Booster et
pompes à hélice de gavage.

1 AREVA NP 1
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
Pompes Booster et pompes à hélice de gavage
Pompe Booster (ou pompe nourricière)
Principe : correspond à une pompe basse vitesse, basse
pression) montée en série devant une pompe principale (haute
vitesse, haute pression)
La pompe Booster : est utilisée dans le cas où le NPSHd de
l’installation est trop faible (permet de diminuer le NPSHr du
groupe de pompage)
La pompe Booster : délivre une HMT permettant de satisfaire
uniquement au NPSHr de la pompe principale
Exemple:
- pompe principale N4 = pompe haute pression(1200m.) débit 450 m3/h
vitesse rotation 4500 tr/mn
roue de type centrifuge radiale (S maxi = 180 à 220)
NPSH r = 18,26 à 13,98

(NPSHd installation = 5 à 6 m)

donc mise en place d’une solution avec pompe nourricière 1200 tr/m
2 AREVA NP 2
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
Pompes Booster et pompes à hélice de gavage

Hélice de gavage ( ou inducer)


Principe: Mise en place d’une roue avec capacité d’aspiration
élevée (S important, de l’ordre de 450 à 700), intégrée dans la
pompe principale, en amont du premier étage.
Design hélice de gavage : Roue ouverte de type axial
(propeller impeller)

Règles et Précautions de mise en œuvre :


> Choix adéquat du point de dimensionnement
> cartographie complète des courbes de NPSHr (0%, 1%, 3% …)
> Exploration du domaine de fonctionnement à débit partiel
(risque de pulsations de pression et vibrations)

Expérience AREVA :
Hélices de gavage utilisées sur ISBP, ISMP contrats 3b. Export et
4b. P’4, N4 et EPR
3 AREVA NP 3
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Coupe de principe, pompe avec inducer

4 AREVA NP 4
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
Hélices de Gavage (Inducers)

5 AREVA NP 5
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
Vitesse spécifique

7- Vitesse Spécifique d’une pompe centrifuge

6 AREVA NP 6
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
Vitesse spécifique
2 notions: Vitesse spécifique Ns
Vitesse spécifique d’aspiration Nss

Définition générique:
Ns ou Nss (S)= Nombre définissant le rapport entre les grandeurs
caractéristiques de fonctionnement des pompes (débit, hauteur, vitesse
de rotation) et la forme des pièces hydrauliques principales (roues de
pompe)

Typologies principales:
- roues type centrifuge, Ns < 20 (avec unités métriques)
- roues hélico-centrifuges Ns < 150
- roues semi-axiales Ns < 350
- roues axiales ou roues hélices Ns >350

7 AREVA NP 7
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
Vitesse spécifique

8 AREVA NP 8
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
Vitesse spécifique et formes hydrauliques

9 AREVA NP 9
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
Vitesse spécifique- Formulation

2 notions: Vitesse spécifique Ns


Vitesse spécifique d’aspiration Nss (ou
S)

Formulation physique:

Ns = n x Q 1/2 ) n = vitesse de rotation (tr/mn)


H 3/4 ) Q = débit volumique (m3 / s)

) H = hauteur manométrique (m)


Nsss = n x Q 1/2 ) NPSH (m)

NPSH 3/4

10 AREVA NP 10
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
Dimensionnement hydraulique des pompes centrifuges

8 - Dimensionnement hydraulique
des pompes centrifuges

11 AREVA NP 11
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
Conception hydraulique des pompes centrifuges
Méthodologie générale d’étude
La première partie de la définition d’une hydraulique de pompe, passe par les étapes
suivantes:

A partir des exigences fonctionnelles client (AREVA):


 choisir un point moyen de design nominal approx. (point PRM /BEP)  KHF
 choisir une vitesse de rotation (basse vitesse, haute vitesse)  KHF
 choisir un nombre d’étages (approx)  KHF
 calculer la vitesse spécifique (ns) et en déduire l’hydraulique à sélectionner
 A partir des courbes sans dimension, déterminer les coefficients Débit-Hauteur φ, ψ et
calculer les paramètres dimensionnels de la roue (D2, B2, β2 …)
 re-iterer autant que de besoin

- nota:  KHF = Know How Fournisseur.


( Cette étape d’étude est faite par le pompiste, à partir du cahier des charges AREVA, sur la base de
son expérience, de ses règles de conception, des hydrauliques existantes en son catalogue et des
standards de la profession.
par exemple: une pompe haute pression  pompe haute vitesse (3000 tr/mn ou plus)
une réduction du nb d’étages  augmentation du diamètre des roues
la faisabilité des roues (en fonderie)  ratio B2 / D2 entre 10 et 15
(définition : « Une hydraulique » = une forme de roue )
12 AREVA NP 12
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
Conception hydraulique des pompes centrifuges
Analyse des critères de conception hydraulique
Point nominal de design (PRM/BEP): la position (en débit) du point PRM dépend de la zone de
fonctionnement globale, requise par le cahier des charges (expérience du constructeur).
en général, Qmax/Q BEP est compris entre 1,4 à 1,6 environ.
Pente de la courbe caractéristique:
forte pente  Qmax/QBEP, env. 1,8
faible pente Qmax/QBEP, env. 1,2
Vitesse de rotation:
vitesse élevée : 3000 tr/mn et au dessus
basse vitesse « « « : 1500 tr/mn et en dessous
Nombre d’étages:
le nbre d’étages est choisi de façon à obtenir une faisabilité éprouvée des pièces
hydrauliques avec un design mécanique, simple et fiable (cf règles de tracé des parties
hydrauliques, roue et diffuseur), soit en moyenne 4 à 8 étages pour une pompe horizontale avec
entrainement direct et 2 paliers externes.
Vitesse spécifique:
calculée à partir de la vitesse de rotation, du débit PRM et de la hauteur PRM par étage.
ce paramètre permet de vérifier la cohérence d’ensemble du design et de calculer les
autres dimensions manquantes des parties hydrauliques (utilisation des coefficients de débit –
hauteur)

13
NOTA: pour nos applications, la vitesse spécifique moyenne est de l’ordre de 20  roues de type
AREVA NP 13
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
Conception hydraulique des pompes centrifuges
Règles de conception privilégiées par AREVA:
Disposition générale: ligne d’arbre horizontale, avec rotor rigide
Entrainement : direct par moteur électrique (pas de multiplicateur ou réducteur de vitesse)
Vitesse de rotation:
vitesse maxi, acceptée par AREVA : 3000 tr/mn (éviter les hautes vitesses > 4500 tr/mn)
basse vitesse « « « : 1500 tr/mn
Nombre d’étages:
Eviter autant que possible un très grand nombre d’étages (> 8 à 10).
optimiser le nb d’étages pour faisabilité de la roue (B2/D2 optimum)
Vitesse spécifique:
Eviter les très grandes vitesses spécifiques (risques d’instabilités de l’hydraulique).
Pour nos applications, la vitesse spécifique moyenne est de l’ordre de 20 (roues de type centrifuge)
Vitesse spécifique d’aspiration:
Eviter les pompes « booster » ou pompes nourricières
respecter les limitations suivantes : Nsss < 180 = roue normale simple entrée
< 220 (ou 250) = roue d’aspiration simple entrée
< 280 (ou 320) = roue double aspiration
< 450 = utilisation hélices de gavage (1ere génération)
< 700 = utilisation hélices de gavage avancées (2 e gen.)
Règles de tracé des roues: Ratio D2 / B2 compris entre 10 et 15
14 AREVA NP 14
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
Courbe caractéristique d’une pompe

9 - Courbe caractéristique d’une pompe


centrifuge
(performance curve)

15 AREVA NP 15
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
Paramètres principaux de fonctionnement des pompes.
Courbes caractéristiques- Performances.

Grandeurs physiques principales


Paramètres hydrauliques ou Process:
- Débit (Q – m3/h ou m3/s)
- Hauteur manométrique de refoulement (ou HMT – m ou mce)
- NPSH requis (m)

Paramètres mécaniques :
- Puissance absorbée (N - KW)
- Vitesse de rotation (n - tr/mn)
- Rendement (η - %)

Courbes caractéristiques :
- Courbe Débit-Hauteur
- Courbe Débit-Puissance
- Courbe Débit – Rendement
- Courbe Débit- NPSH d et NPSH r

16 AREVA NP 16
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
Courbe caractéristique

17 AREVA NP 17
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
Définitions principales relatives au débit

Débit : débit volumique (m3 / s)


(autres unités : l/s, m3 / h)
Débit maximum (= débit à hauteur nulle)
Débit minimum de fonctionnement (ou débit de recirculation)
Débit nominal de dimensionnement pompe
Débit nominal de fonctionnement système
Débit PRM / BEP (débit Point de Rendement Maximum /
Best Efficiency Point)

18 AREVA NP 18
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
Débit nominal
Notion de débit nominal
(ou point de fonctionnement nominal )

Bien distinguer (= ne pas confondre) ce qui est :


 Point nominal pour le fonctionnement d’un circuit.
 Point nominal pour la définition d’une pompe
Pour un circuit ou système, et dans la mesure où cela est possible, le point de
fonctionnement nominal correspond au point de fonctionnement (unique) sur
lequel fonctionne le circuit dans la très grande majorité du temps
Pour une pompe, le point nominal correspond au point de définition de
l’hydraulique de la pompe, ou point de rendement maximum
Abbréviations: PRM ( Point de Rendement Maximum)
PMR (ou Point de Meilleur Rendement)
BEP (Best Efficiency Point), en Anglais.

En règle générale, le point nominal Circuit ne correspond pas au point nominal de


définition de l’hydraulique de la pompe
Recommandation:
pour une pompe, ne pas parler de point nominal, mais de point de meilleur
rendement, ou de point PRM ou BEP.

19 AREVA NP 19
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
Notion de rendement
Pour un groupe moto-pompe (moteur + pompe), le rendement global du
groupe est:
η groupe = η moteur x η pompe

Si multiplicateur additionnel:
η groupe = η moteur x η multiplicateur x η pompe

Rendement global pompe :


η global pompe = η hydraulique x η volumétrique x η mécanique (paliers,
frottement)

> Au point PRM (BEP), le rendement hydraulique moyen est de l’ordre de 86% à 90 %.
> Au point PRM (BEP), le rendement global moyen d’une pompe se situe autour de 80 %
> Le rendement pompe décroit avec le ns (pour des petits ns < 15, 20 le rendement
moyen peut descendre en dessous de 70%)

20 AREVA NP 20
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
Notion de rendement

Puissance hydraulique
fournie (= ω.Q.H)
Puissance électrique moteur (puissance
électrique appelée)

Puissance mécanique
bout arbre moteur

Rendement moteur
Rendement pompe

Puissance
absorbée
pompe

Pompe Accouplement moteur

21 AREVA NP 21
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
Domaine de fonctionnement

10 - Domaine de fonctionnement
d’une pompe centrifuge

22 AREVA NP 22
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
Domaine de fonctionnement (1/5)

Domaine de fonctionnement
d’une pompe centrifuge

Du point de vue théorique , le domaine de fonctionnement d’une pompe


centrifuge s’étend:
> du débit Zéro (hauteur maximale) jusqu’à hauteur nulle (débit maxi)

En réalité, il existe des limitations physiques, hydrauliques et


technologiques, aussi bien à petit débit qu’à grand débit

23 AREVA NP 23
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
Domaine de fonctionnement (2/5)

Limitations à petit débit


(ou encore, limitations à « débit mini » )
(limitations à « débit partiel »)
(limitations « à gauche » )
(ou débit minimum de recirculation)

2 considérations principales:
- limitations thermiques (ou thermohydrauliques): l’énergie dissipée dans la pompe
augmente quand le débit diminue (diminution du rendement) et donc
l’échauffement de l ’eau dans la pompe augmente
- limitations mécaniques: les perturbations de l’écoulement dans la pompe,
augmentent quand le débit diminue et se traduisent par une augmentation du
niveau vibratoire (dégradation mécanique de la pompe)

1 considération additionnelle, dans le cas de pompe avec hélice de gavage (ou


inducer)
- avec les hélices de gavage, existence d’un domaine perturbé important à petit
débit ou débit partiel avec, dans certains cas, fonctionnement très perturbé de la
pompe, pulsations de pression, chocs hydrauliques et dégradation mécanique
rapide de la pompe

24 AREVA NP 24
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
Domaine de fonctionnement (3/5)

Limitations à petit débit


limitation d’origine thermique ou thermohydraulique:
Correspond à la différence entre énergie absorbée à l’accouplement et énergie
hydraulique utile.
Echauffement est maximum à débit zéro (énergie hydraulique utile = zéro)
- 2 critères limitatifs:
 critère sur la durée de fonctionnement admissible à débit zéro
 critère de débit mini de recirculation basé sur l’échauffement maxi
admissible
Le critère de durée maxi de fonctionnement admissible à débit zéro n’est pas
exploitable, car trop faible en durée (quelques secondes à quelques minutes)
Le critère de débit minimum de recirculation correspond à un critère d’échauffement
maxi acceptable entre entrée pompe et sortie pompe.
Pour stabiliser cet échauffement, un débit mini à assurer, est nécessaire (sinon
risque d’échauffement extrême, excessif, vaporisation et destruction de la pompe)
En règle générale, et pour des pompes de moyenne puissance, le calcul du débit
thermohydraulique basé sur l’échauffement maxi admissible n’est pas pénalisant
par rapport à d’autres considérations mécaniques (vibrations)

25 AREVA NP 25
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
Domaine de fonctionnement (4/5)
Limitations à petit débit
> Formule de calcul de l’échauffement interne dans la pompe, pour
un débit mini de recirculation considéré :
Δ T (°C) = [H / 101,9.Cp] x (1/ηp – 1)

H = HMT Pompe (m)


Cp = chaleur massique eau (kJ/ kg.°C)
ηp = rendement pompe

> Ordre de grandeur de l’ échauffement admissible entre entrée et


sortie pompe:
dépend niveau d’énergie libérée (pompes HP/ pompes BP)
dépend volume interne pompe
dépend conception technologique pompe
( > > > consulter le fournisseur)

> En valeur moyenne, ΔT admissible de l’ordre de 10 °C


> Débit mini de recirculation, 15% à 20% du débit BEP (pour nos
utilisations en pompes auxiliaires nucléaires)
26 AREVA NP 26
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
Elévation de température à débit mini

27 AREVA NP 27
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
Débit minimum de recirculation

28 AREVA NP 28
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
Domaine de fonctionnement (5/5)

Limitations à grand débit


(ou encore, limitations à débit maxi)
limitations à droite)

1 paramètre principal, à considérer:


- Passage en cavitation de la pompe, à grand débit, lorsque NPSHr est
supérieur au NPSH d de l’installation
- Les risques inhérents, sont la limitation en débit, puis la dégradation des
pièces hydrauliques de la pompe par érosion-cavitation (en cas de
fonctionnement de longue durée) et/ou la dégradation mécanique par
haut niveau de vibration.
( voir chapitre sur le NPSH)
1 paramètre secondaire, est la puissance absorbée à grand débit, qui peut
entrainer une surcharge et une dégradation du moteur (dans le cas des
pompes centrifuges = bas Ns, la puissance augmente avec le débit)
( voir chapitre moteurs électriques)

29 AREVA NP 29
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
Grandeurs physiques principales

11 – Formules et définitions hydrauliques de base

30 AREVA NP 30
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
Formulations physiques.

2 formules de base à retenir :

Puissance = f (Q, H, ρ, g, η) P = ρ.g.Q.H


η

Puissance = f (C, ω) P = C.ω

( C = couple d’entrainement)
( ω = vitesse angulaire de rotation = 2.Π.n )
60
31 AREVA NP 31
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
Courbes sans dimension.
Courbes sans dimension
- La performance hydraulique d’une pompe est essentiellement liée :
> à celle de la roue, en première instance.
> à celle du diffuseur, en second.
- Les grandeurs ou paramètres principaux d’une roue sont :
> le diamètre d’entrée de la roue (D 1)
> le diamètre de sortie de la roue (D 2)
> la largeur de sortie de la voie d’eau (B 2)
> l’angle des aubages, à la sortie de la roue (β2)

- Coefficient de débit :
φ= Q avec S2 = section de sortie roue = π . D2 . B2
S2.U2 U2 = vitesse périphérique sortie roue = π . D2 . n
60
- Coefficient de hauteur :
ψ= H avec U2 = vitesse périphérique sortie roue = π . D2 . N
U2 2 / 2.g 60
g = accéleration terrestre = 9,81 m / s 2

Nota: ces relations s’appliquent au point de design, c’est-à-dire au point de


32 AREVA NP rendement maximum 32
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
Vitesse spécifique et Coefficient de hauteur

33 AREVA NP 33
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
Courbes sans dimension.Coefficient de hauteur
Courbes sans dimension
Les coefficients de hauteur (ψ) et de débit (φ) s’appliquent au point nominal de
dimensionnement et sont définis en fonction du Ns, sur une base statistique de
résultats et de réalisation.
Exemple pour le coefficient de hauteur ψ :

34 AREVA NP 34
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
lois d’extrapolation des pompes

Rappel lois d’extrapolation des pompes centrifuges


A - Extrapolation en vitesse (de rotation):
- Débit =k.n
- Hauteur =k.n 2

- Puissance = k . n 3

- Couple = k . n2
- NPSH =k.n 2
(varie comme la hauteur)
- Rendement = invariant (en première approche)

B – Extrapolation en diamètre de roue (D2):


L’extrapolation en fonction du diamètre se fait en utilisant les coefficients sans
dimension (cf slide précédent);
Pour des roues de type centifuge (faible Ns), les couples de points débit-hauteur
varient comme le carré du diamètre D2
- débit = k . (D2) 2
- Hauteur = k . (D2)2

35 AREVA NP 35
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
Notions de NPSH-Capacité d’aspiration- Cavitation

12 - NPSH et Cavitation

36 AREVA NP 36
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
Notions de NPSH-Capacité d’aspiration- Cavitation

NPSH = Net Positiv Suction Head


(en français = Hauteur de charge nette positive à l’aspiration )

Abréviations :

En Anglais = NPSH a (NPSH available)

et NPSH r (NPSH required)

En Français = NPSH d (NPSH disponible)


et NPSH r (NPSH requis)

37 AREVA NP 37
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
Capacité d’aspiration Pompes ISMP
 Courbes Caractéristiques :
 Hauteur/Débit

 NPSHd et NPSr3%

38 AREVA NP 38
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
Capacité d’aspiration Pompes ISBP
 Courbes caractéristiques:
 Hauteur / Débit

 NPSHd et NPSHr 3%

39 AREVA NP 39
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
NPSH disponible

NPSH disponible : Signification physique.

La notion de NPSH disponible correspond à une valeur


minimale de pression absolue, à un endroit donné de
l’installation (par exemple, à l’aspiration de la pompe) au
dessus de la tension de vapeur, donc permettant un
fonctionnement sans vaporisation (c.à.d sans cavitation).
NPSH d = P amont abs + h géo amont– PdC amont – Tvapeur
(pour une installation en charge)

ATTENTION: la définition d’une valeur de NPSHd doit toujours être


accompagnée d’un niveau de référence ou plan de référence altimétrique

40 AREVA NP 40
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
NPSH requis
NPSH requis : Signification physique.

La notion de NPSH requis correspond à une valeur minimale de pression


absolue, à l’aspiration de la pompe (ou plus exactement à l’entrée de la
roue d’aspiration) permettant un fonctionnement sans cavitation de la
pompe), donc correspond à une valeur mini de pression absolue au
dessus de la tension de vapeur

Critéres de NPSH :
Il existe différentes notions ou définitions de NPSH requis correspondant à des
phènomènes physiques différents ou à des gradations différentes d’un même
phènomène physique :

- critère acoustique (bruit)


- critère apparition 1ere bulle (visualisation)
- critère sur la longueur de bulle
- critère sur la chute de HMT: 0 % chute de hauteur, 1ere roue
1 % chute de hauteur, «
3 % chute de hauteur, «
10% chute de hauteur (pleine cavitation)

41 AREVA NP 41
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
Critères sur le NPSH

42 AREVA NP Critères sur le NPSH 42


POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
Courbes de NPSH

43 AREVA NP 43
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
Conséquences d’un fonctionnement en cavitation des
pompes
Phènomènes liés à un fonctionnement en cavitation.

2 types de phénomènes : > phénomènes instantanés


> à évolution et conséquences progressives
Phénomènes à apparition instantanée :
> limitations performances des pompes (limitation en débit)
> phènomènes mécaniques (bruit, vibrations, …)

Phénomènes évolutifs, progressifs :


> érosion de cavitation
> Usure, fatigue, dégradation des machines par vibration
> Pertes-dégradation progressive des performances hydrauliques
> génération de corps migrants

44 AREVA NP 44
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
Conséquences d’un fonctionnement en cavitation des
pompes

45 AREVA NP 45
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
Fonctionnement en cavitation des pompes
En règle générale, le fonctionnement temporaire en cavitation d’une
pompe centrifuge n’est pas dommageable à court terme, pour la
pompe, en ce qui concerne le phénomène d’érosion par cavitation
des parties hydrauliques et donc, de perte des performances
hydrauliques et génération de corps migrants.
Par contre, ce phénomène d’érosion par cavitation peut être plus ou
moins rapide (quelques heures à plusieurs mois) en fonction d’un
certain nombre de paramètres d’influence (correspond à la notion
d’intensité de cavitation) :
 concentration d’energie (Hauteur par étage ou Puissance / m2 roue)
 vitesse de rotation (vitesse d’écoulement)
 matériaux pièces hydrauliques (fonte, acier noir, acier inox …)
 intensité de cavitation (0% ΔH, 1%, 3%, 10% …
 fluide véhiculé
 durée de fonctionnement cumulée, en régime de cavitation
L’analyse de ces différents paramètres permet de définir les marges
sur NPSH
46 AREVA NP 46
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
Marges sur NPSH
Marge sur NPSH:
correspond à la différence entre NPSHd et NPSHr,
ou au ratio NPSHd / NPSHr
Règle de base:
il n’existe pas de marge unique ou de ratio unique pour toutes les
pompes et toutes les applications, mais la marge doit être définie et
évaluée dans chaque cas et pour chaque application

Exemples :
pompes alimentaires de poste d’eau: NPSHd / NPSHr > 3
pompes de circulation primaires : NPSHd / NPSHr, entre 2 et 3
pompes auxiliaires de sauvegarde RIS : NPSHd / NPSHr > 1,1
ou NPSHd – NPSHr > 0,5 m
Normes ou Standards de référence :
NF EN ISO 9906
API 610

47 AREVA NP 47
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
Notions de tolérances de construction, dispersion
dans la série, incertitudes de mesure, Garanties

13 - Essais de Réception
des groupes moto-pompes

48 AREVA NP 48
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
Notions de tolérances de construction, dispersion
dans la série, incertitudes de mesure, Garanties

Essais de Réception des groupes moto-pompes

Paramètres à vérifier lors des essais de réception et critères, selon


Spéc d’équipement + Data-sheet (performances hydrauliques,
NPSH, bruit, vibrations …)

Pour les performances hydrauliques, réception selon norme NF EN


ISO 9906 (Juin 2000)
En règle générale, essais complets et détaillés pour la pompe tête
de série et essais réduits pour les autres pompes

49 AREVA NP 49
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
Notions de tolérances de construction, dispersion
dans la série, incertitudes de mesure, Garanties
Tolérance de construction :
Prennent en compte les incertitudes de fabrication pendant la réalisation, et les
écarts ou modifications géométriques par rapport aux plans (pièces de fonderie),
de même que les variations entre performances maquette et échelle 1 …
(valeurs selon norme ISO: +/- 4,5% sur Q, +/- 3% sur H, - 3% sur η )

Dispersion dans la série :


La dispersion dans la série considère les différences de performance, pour des
pompes identiques d’une même série (courbe maxi, courbe mini)

Incertitudes de mesure :
Correspond à la prise en compte de la précision des appareils de mesure et à celle du
processus mis en œuvre (combine à la fois, les incertitudes aléatoires et
systématiques)
( valeur incertitude totale de mesure selon norme ISO, et pour Niv.1 :
+/- 2% sur Q, +/- 1,5% sur H, +/- 1,5% sur P, val.résult. sur η +/- 2,9%)

Vérification des garanties:


La garantie est vérifiée en comparant les résultats obtenus lors des essais (y.c
incertitudes de mesure) aux valeurs garanties dans le contrat (assorties des
tolérances de construction)

50 AREVA NP 50
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
Capacité d’adaptation et de correction d’une roue

Principes d’adaptation et correction des roues

Adaptation possible par :


> Rognage (du diamètre) des roues:
- permet de diminuer (ou translater de façon sensiblement parallèle) la courbe
caractéristique de la pompe.
- inconvénient : augmente le jeu entre roue et diffuseur, risque de déstabiliser l’hydraulique
- en pratique limité à environ - 5% du diamètre initial de la roue

> Affutage (en sortie aubes des roues)


- affutage par en-dessous : augmente angle sortie β2
relève la caractéristique pompe vers les grands débits
fait pivoter la caractéristique pompe autour du point débit zéro

- affutage par en-dessus : diminue angle de sortie β2


effet inverse / ci-dessus

51 AREVA NP 51
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
Correction – Adaptation des roues de pompes centrifuges.

52 AREVA NP 52
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
Fréquence réseau et Vitesse de rotation

14 - Fréquence Réseau électrique


et Vitesse de rotation Pompes

53 AREVA NP 53
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
Fréquence réseau et Vitesse de rotation

> Pour les pompes à entrainement par moteur electrique, la vitesse de rotation
dépend de la fréquence du réseau electrique.
> Selon les pays, la fréquence du réseau électrique est :
50 Hz ou 60 Hz

 Selon la fréquence réseau, la vitesse de rotation des groupes moto-pompes à


entrainement direct, peut être (dépend du nb de pôles moteur)
Fréquence réseau 50 Hz :
3000 , 1500, 1000, 750, 500, … tr/mn
Fréquence réseau 60 Hz :
3600, 1800, 1200, 900, 600, …. Tr/mn

 Nota:
- Les vitesses de rotation ci-dessus sont les vitesses de synchronisme.
- La vitesse réelle est légérement plus faible et dépend de la vitesse de
glissement du moteur (liée au design du moteur)
exemple pour 50 Hz : 1485 à 1490 tr/mn
2975 à 2990 tr/mn

54 AREVA NP 54
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
Fluctuations de fréquence réseau et Variation de fréquence (1/3)

2 notions distinctes, à ne pas mélanger:


A - Fluctuations de fréquence réseau (électrique):
> Pour un réseau électrique donné (50 Hz ou 60 Hz), il existe des fluctuations de fréquence de ce
réseau, intermittentes et de durée +/- courte, qui interviennent de façon temporaire sur le
fonctionnement et les sollicitations(chargements) des pompes.
Ces fluctuations s’expriment en % (+/-) autour de la fréquence nominale
Ces fluctuations dépendent de la stabilité du réseau électrique dans un pays donné et donc sont
différentes d’un contrat à l’autre (exemple: Finlande, France, Chine, Afrique du Sud …)

> Impact de ces fluctuations de fréquence:


• impact direct sur la vitesse de rotation des pompes : + 5 % surfréquence = + 5 % survitesse (de
rotation)
• conséquences sur courbe débit-hauteur de la pompe (performances), et donc sur le point de
fonctionnement
• conséquences sur NPSHr (et donc sur le risque de cavitation)
• conséquences sur la pression de refoulement (et donc, la pression max en sortie de pompe, en
cas de survitesse), la pression nominale de la pompe, sur la pression du fluide dans la ligne de
refoulement en aval de la pompe …
• conséquences sur le couple transmis et donc, sur les sollicitations mécaniques dans la ligne
d’arbre.

> Nécessité, d’investiguer dans chaque cas, les conséquences potentielles


de ces fluctuations de fréquence et d’en vérifier l’acceptabilité

55 AREVA NP 55
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
Fluctuations de fréquence réseau et Variation de fréquence (2/3)

B – Variation de fréquence (ou variation de vitesse par fréquence variable):


1- Définition:
Dans ce cas, il ne s’agit pas de la variation de fréquence du réseau , qui reste à 50
Hz (ou à 60 Hz) mais de l’application d’une technologie qui vise à alimenter le
moteur electrique en fréquence variable après transformation de la fréquence
initiale réseau par passage dans un ensemble d’armoires electriques particulières
(par exemple, armoires à thyristors)
2- Intérêt essentiel du point de vue process,
Peut dans certains cas, remplacer des vannes réglantes, pour couvrir différents
points de fonctionnement
A déjà été étudié dans le passé, à Framatome pour application sur les circuits
auxiliaires (exemple : RRA)
3- Inconvénients:
Technologie limitée en puissance (quelques MW)
Encombrement prohibitif des armoires de commande
Coût de la solution
4- Références:
Technologie utilisée par EDF sur certaines pompes du poste d’eau alimentaire.

56 AREVA NP 56
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
Fluctuations de fréquence réseau et Variation de fréquence (3/3)
IMPACT DE LA SURVITESSE SUR LE FONCTIONNEMENT DES GROUPES MOTO-POMPES.
REGLES DE DIMENSIONNEMENT CORRESPONDANTES.

Paramètres hydrauliques :
 Impact sur la caractéristique hydraulique pompe débit-hauteur
 Impact sur le point de fonctionnement.
 Impact sur la puissance hydraulique.
 Impact sur le NPSH.

Paramètres mécaniques
 Pression de dimensionnement de l’ESP
 Puissance mécanique absorbée pompe.
 Couple supporté par la ligne d’arbre
 Influence sur valeur poussée radiale et axiale
 Positionnement vitesse de rotation par rapport à vitesses critiques en flexion et torsion
 Règles de calcul de l’accouplement

Paramètres électriques
 Détermination Puissance nominale moteur
 Variation des performances moteur en cas de survitesse
 Règles de dimensionnement électriques et mécaniques des moteurs
57 AREVA NP 57
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
les moteurs électriques d’entrainement

15 - LES MOTEURS ELECTRIQUES D’ENTRAINEMENT

58 AREVA NP 58
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
les moteurs électriques d’entrainement (1/5)

L’ensemble de nos pompes auxiliaires nucléaires est entrainé par


des moteurs électriques asynchrones.
(Turbines non utilisées jusqu’à présent sur groupes nucléaires)

Un moteur = une machine tournante


- 4 principaux sous-ensembles: un rotor (avec ligne d’arbre)
un stator
une pivoterie (paliers & butée)
systèmes de refroidissement, de lubrification

Principales caractéristiques d’un moteur électrique :


- vitesse de rotation (tr/mn)
- tension d’alimentation , fréquence
- puissance nominale moteur
- rendement moteur
- courbes de couple au démarrage
- classe d’isolement

59 AREVA NP 59
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
les moteurs électriques d’entrainement (2/5)

Ce qu’il faut savoir sur les moteurs électriques

Machine relativement simple (du point de vue mécanique)


Machine fiable (sauf utilisation incorrecte)

Fréquence (50 Hz ou 60 Hz) : dépend du pays considéré


Vitesse de rotation:
La vitesse effective de rotation dépend de la vitesse de synchronisation
(3000 tr/mn ou 1500 tr/mn ou …) moins la vitesse de glissement, soit
vitesse rotation effective entre 2960 et 2990 tr/mn approx.
ou entre 1475 et 1490 tr/mn »
(dépend des caractéristiques intrinséques de construction du moteur)

60 AREVA NP 60
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
les moteurs électriques d’entrainement (3/5)

Ce qu’il faut savoir sur les moteurs électriques

Tension d’alimentation, BT ou MT:


Selon les pays, Basse Tension (BT), entre 490 V et 690 V
Moyenne tension (MT), entre 6,6 kV et 10 (13 kV)
Pour une application donnée, le choix entre BT et MT dépend à la fois,
de la standardisation des réseaux dans le pays considéré, et des
standards particuliers du client ou utilisateur final (exemple standards
CST EDF)
Puissance nominale moteur:
La puissance nominale moteur est determinée par rapport à la puissance
maxi absorbée par la pompe dans toute la zone d’utilisation potentielle
(pour les pompes de type centrifuge, bas ns, correspond à la zone des
grands débits ou débits maxi.
Par rapport à la puissance maxi absorbée, une marge de 5% à 10% est
considérée pour définir la puissance nominale moteur

61 AREVA NP 61
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
les moteurs électriques d’entrainement (4/5)

Ce qu’il faut savoir sur les moteurs électriques

Rendement moteur :
- généralement défini à 1/4 puissance, 1/2, 3/4 ou 4/4, puissance
- sert à calculer le rendement du groupe (en phase étude) ou le
rendement de la pompe (en phase essai)
Courbe de couple/intensité au démarrage:
- sert à calculer et vérifier l’appel de courant au démarrage (limitations
de courant)
- sert à calculer les couples transitoires au démarrage (surcouples
importants au démarrage)
Classe d’isolement moteur :
définie selon normes XXX, permet de définir et calculer les
échauffements enroulements maxi et les surpuissances temporaires ou
permanentes acceptables par le moteur

62 AREVA NP 62
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
les moteurs électriques d’entrainement (5/5)

Incidents ou événements potentiels sur moteurs


Limitations des moteurs électriques

En règle générale, peu d’incidents rencontrés sur moteurs :


- échauffements paliers (pb graissage, lubrification)
- vibrations (dégradation pivoterie, pb équilibrage rotor)
- échauffements enroulements (dus, soit à un mauvais refroidissement, soit à une surpuissance
appelée excessive )

Surpuissance appelée (ou absorbée):


un moteur ne peut durablement fonctionner en surpuissance (impact sur la durée de vie du
moteur = réduction)
raisons potentielles de puissance absorbée élevée:
- débit plus important que prévu (pour les pompes à basse vitesse spécifique)
>> reconsiderer les conditions process pour limiter le débit.
- rendement pompe inférieur au rendement prévu
>> erreur dans les prévisions du constructeur, très difficile à corriger

63 AREVA NP 63
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
Qualification, Durée de vie, Essais périodiques, Maintenance

16 – Qualification, Durée de vie, Essais


périodiques, Maintenance

64 AREVA NP 64
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
Qualification
> Qualification requise pour tous les matériels de sauvegarde.
> Méthodes de qualification:
 par analyse (calcul mécanique)
 par essai
 par analogie
 par le retour d’xpérience
 mix des méthodes précédentes

> Programme de qualification (exemple des pompes RIS):


== > Exigences d’Intégrité + Opérabilité
 tenue ESP (analyse + essais)
 vérification caractéristiques hydrauliques, à froid, à chaud (par essais- constructeur + EPEC)
 Fonctionnement en endurance (par essai constructeur + EPEC=
 tenue mécanique, ligne d’arbre (par analyse, calculs mécaniques -en statique, en dynamique)
 tenue aux transitoires thermiques (par calcul, par essais- EPEC)
 tenue au séisme (par analyse)
 comportement en eau chargée en particules solides (par essai –EPEC)
 démarrages-arrêts (par essais)

 vieillissement sous irradiation ( graisse, joints, lubrifiants- par essai )

65 AREVA NP 65
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
Durée de vie (DDV)

- Pour les contrats de type EPR, la DDV requise pour la tranche est,
en règle générale 60 ans.
- Pour les pompes auxiliaires nucléaires, cette DDV 60 ans n’a pas
de sens ou de justification réelle sur le plan technique :
 tous ces matériels sont remplaçables (si besoin était) y compris le corps
de pompe
 les raccordements aux circuits se font par brides (garantit la
démontabilité)
 certains composants ou sous-ensembles ou pièces élémentaires sont
dits « pièces d’usure » et sont par définition remplaçables (exemples:
paliers, bagues d’usure, GM)
 la durée de fonctionnement moyenne entre 2 opérations lourdes de
maintenance, est d’environ 30 000h.
 la DDV 60 ans intervient uniquement dans les calculs de justification de
tenue en fatigue de l’ESP et arbre (nombre de transitoires)

66 AREVA NP 66
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
Surveillance - Essais périodiques – Maintenance (1/2)

Les pompes auxiliaires nucléaires sont :


- Soit des pompes de marche continue (ex: ppes de charge, ppes
RRI …)
- Soit des pompes de marche temporaire (ASG …)
- Soit des pompes de secours (ppes RIS …)

- 1- La surveillance de ces pompes s’exerce en contrôlant les paramètres de


fonctionnement hydrauliques (débit-hauteur-puissance) et mécaniques
(bruit, vibrations, fuites eau, fuites huile températures paliers …)
- 2- les essais périodiques ont pour but :
 de maintenir en état de bonne conservation les groupes moto-pompes,
normalement en stand-by (un groupe qui ne tourne pas, s’use …)
 de contrôler les paramètres de fonctionnement des pompes (cf point 1
ci-dessus)

67 AREVA NP 67
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
Surveillance - Essais périodiques – Maintenance(2/2)

La Maintenance s’exerce selon différentes méthodes ou philosophies de


maintenance:
> maintenance corrective accidentelle,
> maintenance préventive (ou périodique) systématique,
> maintenance préventive conditionnelle,
> maintenance prédictive …
conformément aux instructions du fabricant et aux pratiques de
l’exploitant- utilisateur (ou plus généralement mix des solutions
précédentes).

68 AREVA NP 68
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
Points spécifiques & divers.
Points Spécifiques Divers
1 - Pompes haute température (= température supérieure à 120 °C ) :
 vérification en fatigue, matériaux joints spécifiques, garnitures mécaniques refroidies, reprise
dilatations différentielles rotor/stator) …)

2 - Pompes avec exigences d’opérabilité (= pompes RIS) :


 vérification tenue au séisme, tenue en transitoires thermiques, comportement en cond.
incidentelles et accidentelles, au niveau des sous-ensembles, au niveau global intégré Pompe +
moteur + accouplement + tuyauteries + G.C

3 - Pompes avec particules solides (= pompes RIS) :


 nécessite dispositions constructives particulières adaptées (know how Areva), avec qualification
analytique.
 exigences supplémentaires éventuelles de qualification expérimentale (exemple OL3)

4 - Pompes avec hélices de gavage : 2 points importants:


qualification reconnue du constructeur et du design proposé
 vérification expérimentale des fonctionnements à débit partiel (stabilité fonctionnement
hydraulique et mécanique)

5 - Garnitures mécaniques : Limitations en température.


 jusqu’à 120°C : garnitures non refroidies
 au –dessus 120°C : garnitures avec circuit de refroidissement

69 AREVA NP 69
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
Spécificités des pompes volumétriques

Principe de fonctionnement hydraulique et mécanique, complétement différent de celui


des pompes centrifuges.
Principe de fonctionnement mécanique :
3 pistons entrainés par moteur électrique et arbre manivelle (vitesse fixe)
Performances hydrauliques :
Débit fixe et hauteur (ou pression) de refoulement variable (dépend de la contre-pression) avec
limitation-écrétage par soupape de sûreté
Capacité d’aspiration (NPSH) :
Calcul NPSH selon API 674 Appendix G:
NPSH or NPIP available = Pa + Pz – Pf – Pvp – Pha
avec NPIP = Net Positive Inlet pressure
Pa = Pression absolue à la surface du liquide
Pz = hauteur statique à l’amont de la pompe
Pf = Pertes de charge à l’amont de la pompe
Pvp = tension de vapeur
Pha = hauteur d’accélération (correspond à la mise en vitesse du fluide
Pha = (L.V.n.C) / K.g
avec L = longueur tuyauterie d’aspiration
V = vitesse écoulement dans tuyauterie d’aspiration
n = nombre coups/mn
C = coefficient = 0,066 pour pompes Triplex
K = facteur de compressibilité relative = 1,4 pour eau chaude
70 AREVA NP 70
POMPES AUXILIAIRES NUCLEAIRES
Normes, Standards, Codes, Spécifications

NF EN ISO 9905 : Spécifications techniques pour pompes centrifuges


NF EN ISO 9906 : Essais de réception de pompes
ISO 2372/1974 : Vibrations mécaniques des machines tournantes
Codes nucléaires (ASME, RCCM, KTA)
CST EDF 45.C.088.00: Groupes de pompage EDF haute fiabilité
EEX DC 0019/B : Design & Sizing Guidelines for centrifugal pumps
: GmbH document
API 610 : American Petroleum Institute (peu utilisé en Nucléaire)
ANSI / HI 1.1-1.5-1994 : American National Standard for Centrifugal Pps
(Hydraulic Institute)

71 AREVA NP 71

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