REPUBLIQUE DU NIGER

MINISTERE DE L’INTERIEUR
ET DE LA DECENTRALISATION
REGION DE NIAMEY
COMMUNE NIAMEY II

Procès verbal de la 3e session ordinaire de l’année 2009 du conseil Municipal

L’an deux mil neuf et le vingt neuf septembre, s’est ouverte sans la salle
de réunion de la Commune Niamey II, la 3e session ordinaire du 29 septembre au 02
octobre 2009 sous la présidence du Maire Mme Ibrahim Diama.

Comme à l’accoutumée une fathia a été dite pour la circonstance avant que le
Secrétaire Général ne procède à l’appel des conseillers.

Ayant donc constaté que le quorum est atteint avec vingt présents, cinq excusés,
la présidente du conseil a dans un discours d’ouverture remercié les conseillers
pour leur présence non sans leur avoir souhaité une bonne fête de ramadan. Elle a
dans son intervention présentée l’ordre du jour qui s’articule sur quatre (04)
points.

1. élection des vice-maires

2. gérance libre du Petit marché
3. présentation du projet de remaniement budgétaire
4. litige foncier

En divers le conseil a souhaité voir inscrire la situation du marché de Dar Es

Salam.

1) Réaménagement au sein de l’exécutif.

Pour ce point inscrit en débat, le conseil a estimé qu’il s’agit d’entériner une
décision politique prise au niveau de la sous Section MNSD/NASSARA de la Commune
II qui a procédé au remplacement de six conseillers démissionnaires, dont deux
sont des Vice-maires.

Dans le même ordre d’idée, le conseil a souhaité qu’une délibération soit prise
pour entériner l’élection de Mme Ibrahim Diama comme Maire afin que cela respecte
la décision du Gouverneur en date du 20 mai 2008 qui suspendait l’ancien Maire.

2) Gérance libre du Petit marché.

Cette question a fait l’objet de plusieurs discussions lors des différentes

sessions, son inscription au présent conseil n’est donc pas surprenant a laissé
entendre un conseiller intervenant sur l’opportunité ou non de mettre ce marché en
gérance libre.

La plupart des intervenants ont opté pour que ce marché soit l’objet d’un
avis d’appel d’offres et cela pour plusieurs raisons :

- En prélude à la transformation de la Communauté Urbaine de Niamey en Ville

de Niamey, il est important de doter la Commune d’une source de financement que
représente ce marché.

- Le Maire qui viendra après les élections de 2009 disposera des recettes
mensuelles pour mener à bien ses activités et éviter qu’il ne tombe entre les
mains du Maire central.
- A l’ère du libéralisme économique, il faut donner l’occasion à certains citoyens
d’exercer leur profession de gestionnaire en lieu et place de l’Etat. Cela
encouragera le secteur privé.

- Dans bon nombre de Communes dans les pays de la Sous région, les marchés sont
gérés soit par des Groupements d’intérêt économique (GIE) soit par des tierces
personnes.

En définitive, en dehors de quelques inquiétudes relatives à la justice puisque le

dossier étant là-bas, le conseil a donné son accord pour que le Petit marché soit
mis en gérance libre.

Mais avant, il a été décidé de la création d’un comité chargé de réfléchir sur la
question mais également sur la gestion des marchés de Dar Es Salam, de Katako, de
Tourakou et Boukoki.

Le comité est composé comme suit :

Président : Le Secrétaire Général de la Commune
Membres :
- deux (02) conseillers municipaux de la commission des finances. MM Khalide Touré
et Oufana Moussa
- Le Receveur Municipal
- Le Secrétaire Municipal
- Le Directeur Technique
- Le chef Service des Affaires Domaniales

Un délai d’une semaine a été donné au comité pour rendre compte au conseil du
résultat de ses travaux.

3) Le projet de remaniement budgétaire.

A ce niveau, le Maire a instruit le Secrétaire Municipal pour faire l’exposé du

document. La fin de la présentation a été suivie par la réaction des conseillers.
Certains avaient relevé des lacunes dans le document, comme l’absence de
réalisations qui devraient permettre de se faire une idée du niveau d’exécution du
budget. Il a été aussi constaté une distorsion entre les niveaux : celui par
exemple relatif à l’entretien des marchés laisse à désirer.

Aussi, le conseil a-t-il suggéré l’enrichissement du commentaire par le Secrétaire

Municipal pour mieux comprendre certains transferts de dépenses.

4) Du litige foncier.

En prélude à ce point, la présidente du conseil a demandé au chef service affaires

domaniale de faire la genèse de la question. Ce dernier a rappelé que le terrain a
été affecté à la Commune Niamey I en 1992, initialement était de 12.000 m2 avant
de passer à 5.000 m2 en 1993.

En 1996, le Maire Issaka Karanta a fait construire un bureau pour éviter le

morcellement continu de la Communauté Urbaine de Niamey a laissé entendre le chef
service affaires domaniales.

Poursuivant son exposé, il a ajouté qu’en 2002, deux actes de cession

avaient été établis sur le même terrain, dont l’un au nom du conseil de Monaco
objet du présent litige car c’est sur cette place que la commune Niamey II a
construit une partie de ses installations, place réclamée par son propriétaire. Ce
dernier est allé même à proposer une solution à l’amiable au Maire, consistant à
rembourser à la Mairie le montant des investissements faits, pourvu que sa
parcelle soit libérée.

Bien avant, le Maire a informé le conseil de sa proposition de procéder à un

dédommagement du conseil sur un autre terrain de la Commune, notamment sur le site
de Kalley Plateau II.

A l’issue de l’exposé du technicien, le conseil à décider de ne pas céder

la place, car le vrai responsable dans cette affaire c’est la communauté Urbaine
de Niamey et pour cause d’utilité publique le terrain reste une propriété de la
Mairie.

Néanmoins, le conseil a proposé que des négociations soient engagées auprès

du Président du Conseil de la Communauté Urbaine de Niamey pour trouver une
solution de dédommagement au propriétaire lésé.

Un comité composé du Maire, du 2e Vice-Maire, des conseillers : Ounfana

Moussa, Asmaou Hamani, Oumoulkher Kadre et le Chef service affaires Domaniales est
chargé de rencontrer le Président du Conseil.

Cette situation a d’ailleurs amené le conseil à demander que soient

récupérées toutes les autres places appartenant à la Commune qui ont fait l’objet
de morcellement.

En divers, le conseil a relevé la situation peu enviable du marché de Dar Es Salam

à cause de la puanteur dégagée par les poissons et a proposé d’écrire à la
Direction Régionale de Santé publique pour que des techniciens en hygiène et
assainissement étudient le cas et fassent des propositions.

Concernant toujours ce marché, la commune a été priée de tenir sa promesse de son

électrification dans les recettes issues de la vente des parcelles. Le Maire a dit
avoir pris acte.
L’ordre du jour étant suspendu, le Maire a levé la séance. Le conseil se
poursvuira après l’examen de la gestion des marchés par le comité crée à cet
effet.

Fait à Niamey, le 01 octobre

2009
Le Rapporteur La Présidente

Abdel Kader Issa Mme Ibrahim Diama.