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- "Ouvrez des écoles et vous fermerez des prisons.

" (Victor Hugo)

Pour le dernier, il faut penser à Socrate: Les gens font du mal par ignorance et donc il faut
instruire les gens pour que le mal disparaisse.

La violence et la délinquance se répandent et se normalisent de plus en plus, malgré les


moyens mis en œuvre pour y contrer. L’écrivain français Victor Hugo a proposé une
solution à ce problème au cours du XIXème siècle. Par l’un de ses propos, il affirmait que
« ouvrir une école, c’est fermer une prison ». D’après lui, l’instruction et la
connaissance sont les clés nécessaires pour combattre la criminalité. Peut-on
toutefois se permettre d’affirmer sans un doute que l’éducation et la formation sont les
réponses à la délinquance ? Rien n’est sûr. L’instruction est peut-être une solution, mais
est-ce vraiment efficace ? Il ne faut néanmoins pas tout mélanger. Victor Hugo affirme que
l’école est la solution pour s’opposer à l’expansion des crimes ; mais cela signifie-t-il
également que le non accès à la connaissance est synonyme de délinquance ?

Pour commencer, le manque ou l’absence d’instruction referme beaucoup de portes


d’avenir pour n’en laisser qu’une ouverte : le chômage, première cause de délinquance.
Cette lacune d’instruction entraîne logiquement l’absence de valeurs morales chez la
personne, la plongeant plus profondément dans la délinquance. Bien évidemment,
l’instruction n’est pas la seule cause à la délinquance ; la discrimination joue
également un rôle important.

Bien évidemment, il ne faut pas oublier que la principale raison à la délinquance citée
précédemment est le chômage et non l’absence d’éducation et de formation ; bien que le
chômage découle la plupart du temps d’un manque d’instruction. La création d’écoles ne
peut alors qu’aider, mais seulement dans une certaine mesure.

En effet, les résultats de l’instruction pour lutter contre la criminalité n’apparaîtraient qu’à
long terme. Puisque la carrière scolaire d’un enfant commence à l’âge de 5 ans pour
ne finir qu’une vingtaine d’années plus tard. Les résultats n’arriveraient donc que bien
après le moment de l’investissement.

Pourtant, malgré ces résultats tardifs, l’investissement dans l’éducation ne peut pas être
considéré comme inutile. Au lieu de laisser les jeunes traîner dans la rue, et ainsi
augmenter leurs chances de tomber dans la délinquance, il est évidemment plus
recommandé de leur permettre d’assister à des cours les instruisant tout en les éduquant ;
et de ce fait, accroître leurs chances de réussite scolaire. Ainsi, un jeune ayant des
possibilités d’avenir, un espoir de décrocher un emploi décent et stable, risquera
beaucoup moins de dévier dans la voie de la criminalité, que le jeune non scolarisé,
n’ayant personne pour le guider.

Cependant, on doit prendre garde à la généralisation car les gens ont tendance à lier
« le non accès à l’instruction » à « la délinquance ». Il est vrai qu’il est devenu difficile de
vivre dans le monde d’aujourd’hui en étant illettré. Pourtant, il subsiste des personnes
ayant vécu leur vie honnêtement sans ne s’être jamais instruit. Comme l’exemple de ce
Kenyan, en 2004, qui a appris à lire, écrire et compter à l’âge de 84 ans.

Inversement, il existe dans le monde abondamment de personnes ayant suivi de très


bons parcours scolaires et pénétrant tout de même dans le monde de la criminalité.
La mafia en est la preuve, ainsi que beaucoup d’autres tels que les cybercriminels et tous
ces hommes menés par la soif de pouvoir et d’argent.

Pour conclure, la connaissance est un bien qu’il vaut mieux posséder afin de vivre
aisément dans la société. Dans une société où la violence et la criminalité se banalisent
de jour en jour, on se demande qui réparera les dégâts. Les jeunes d’aujourd’hui, ceux en
qui on a investi une vingtaine d’années plus tôt, seront-ils prêt à reprendre le flambeau ?

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