Les anciens pensent que la modernisation est un système mis en place par les occidentaux pour supprimer leurs cultures et leurs traditions. Ainsi selon eux la modernité devient systématiquement une opposition à la tradition. Cependant il convient de noter que la modernité sans oublier l’inquiétude des anciens, nous a apporté beaucoup de bienfaits tels que l’école, la langue française qui nous permet de nous comprendre tous (pour ceux qui parlent cette langue) et grâce à laquelle l’esprit africain s’est ouvert sur le monde. L’école nous apprend à acquérir un savoir plus universel et nous donne par ce fait une grande opportunité pour notre vie c’est-à- dire de la conception selon laquelle, l’école est la clé de la connaissance, et la porte de la réussite. La tradition en tant que source de l’homme est appelé à considérer l’école comme un apport de la modernité qui lui permet de mieux se comprendre elle-même mais cela n’est pas vu de cette manière par les anciens qui voyaient la nouvelle génération comme des ennemis : alors que le savoir se constitue à la fois des acquis de modernité et de la tradition. En somme, il est clair que ces deux systèmes sont indispensables à l’épanouissement humain et intellectuel de l’homme lui permettant d’enraciner ses connaissances dans sa réalité particulière et ainsi des solutions aux défis s’y présent. Quant aux jeunes, ils doivent prendre conscience de leur responsabilité face aux anciens afin de démontrer à ceux-ci que la modernité à laquelle ils adhèrent est un atout pour leur réussite en se comportant en personne intelligente et sage. De nos jours, il est regrettable de voir des jeunes qui s’adonnent à la modernité d’une manière inconscient et insensée que même la culture et la tradition ont perdu de leurs valeurs. Et c’est en les voyant vivre et agir que les anciennes disent que : « le mariage n’est pas une plaisanterie, il ne peut être réglé par ceux qui rêvent de cinémas, des cigarettes et de bars ». En effet de nombreux jeunes pensent que suivre la tradition des anciens s’oppose à leur épanouissement et leur liberté. Aussi ils fuient leurs origines et refusent de prendre part aux activités culturelles de leurs village et devenant des personnes déracinées sans véritable savoir. Par exemple, les jeunes refusent de danser la danse de génération. Ensuite, ils accusent les anciens de sorciers, car pour eux tradition équivaut à la sorcellerie. En définitif, ils doivent retenir que la tradition est la source du savoir et de la connaissance de l’homme. D’un point de vue personnel, l’état doit sensibiliser la jeunesse à l’importance de la tradition et leur fait comprendre que la tradition est la clé qui nous oriente sur le bon chemin et nous devons savoir aussi que les deux systèmes c’est-à-dire la tradition et la modernité sont indispensables à la connaissance de l’homme et à son développement intégral. Alors, nous devons lutter pour aplanir et éviter dans l’avenir les incompréhensions qui règnent entre les anciens et les nouvelles générations en donnant place à la communication et en acceptant d’apprendre les uns des autres. Si nous voulons un monde stable et équilibré, nous devons nous laisser conduire par les anciens et même les anciens eux-mêmes doivent accepter de se laisser guider et renouveler par une nouvelle vision qui vient de la modernité. C’est dans cette acceptation mutuelle de l’un et l’autre système que les anciens et les nouvelles générations pourront être artisans de paix et travailler à l’épanouissement de nos contrées et villages.
Formation Continue Et Performance Des Entreprises: Effets Sur La Productivite Des Salaries Et La Competitivite Des Etablissements de Microfinance Au Cameroun