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Revue de Presse 28-29 Juillet 2010

Association légalement enregistrée : n° 2367-29 juin 2010-Ministère de ‘Administration territoriale


Coordinateur provisoire : Agbéyomé Messan KODJO
Siège social provisoire de l’Association CVU au Togo : Rue Kpondavé, Tokoin Forever BP 519 - Lomé, Préfecture du Golfe, Togo -
Tél : + 228 226 93 41 Courriel : info@cvu-togo.org - Internet : www.cvu-togo.org
Représentation internationale : Courriel : info@cvu-togo-diaspora.org - Internet : www.cvu-togo-diaspora.org
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Revue de Presse 28-29 Juillet 2010

AFRIQUE FRANCE La France encourage la longévité au pouvoir en Afrique 2010.07.28


AFRIQUE POLITIQUE Saga Africa, les héritiers de l'été 2010 2010.07.28
AFRIQUE TERRORISME L'assassinat de Michel GERMANEAU aurait-il pu être empêché ? 2010.07.27
AFRIQUE TERRORISME SAHEL Cessons de traiter le terrorisme à la légère ! 2010.07.28
AFRIQUE UEMOA Caravane de l’intégration LE TOGO DEROULE SES CHARMES 2010.07.28
AMERIQUE BRESIL CORRUPTION Grande victoire au BRESIL et pour le monde! 2010.07.28
ASIE KIRGHIZISTAN Un milliard pour reconstruire le pays 2010.07.28
MONDE FINANCES PUBLIQUES Des économistes lancent un cri d’alarme sur la dette américaine 2010.07.26
TOGO CULTURE 3ème édition du Festival AFRICA RYTHMES à Lomé au Togo. 2010.07.27
TOGO CULTURE Adokpo 2010.07.28
TOGO DIASPORA La clause du citoyen togolais le plus favorisé 2010.07.28
TOGO DIASPORA Entretien entre Le Palmier Africain et Mathieu CICHOCKI. 2010.07.28
TOGO DROITS HOMME Quel sort pour les prisonniers du MCA ? 2010.07.27
TOGO DROIT OHADA un Conseil des ministres à Lomé pour des mesures de bon fonctionnement 2010.07.27
TOGO ECONOMIE MICROFINANCE ReDeMaRe l’autre illustration de la déliquescence de la morale 2010.07.19
TOGO ECONOMIE NIOTO décidément au bord du gouffre 2010.07.27
TOGO ENSEIGNEMENT Taux de réussite au baccalauréat du Togo estimé à 38,23 % 2010.07.28
TOGO HISTOIRE « La révolte des homéennes, 24-25 janvier 1933 »- Sylvie d’ALMEIDA-EKUE 2010.07.28
TOGO POLITIQUE Recherche de l’alternance au Togo Que penser du fric-frac du FRAC ? 2010.07.28
TOGO POLITIQUE Le RPT chercherait-il des alliés ? 2010.07.28
TOGO POLITIQUE Andoch NB « M. Gilchrist Olympio n’est pas et n’a jamais été l’Opposition togolaise » 2010.07.28
TOGO POLITIQUE Jean-Pierre Fabre « Si quelques individus s’imaginent pouvoir s’approprier le leadership de l’UFC
avec l’aide du RPT en organisant un faux congrès, ils se trompent » 2010.07.27
TOGO POLITIQUE Contestations électorales du FRAC « Nous devons attirer autrement l’attention du monde sur le
Togo », dixit Claude AMEGANVI du PT 2010.07.27
TOGO POLITIQUE l'opposition toujours dans la rue pour réclamer « sa victoire » 2010.07.27
TOGO POLITIQUE Elliott OHIN : « En politique, il faut évoluer avec le temps et changer de stratégie » 2010.07.26
TOGO SANTÉ SIDA Michel KODOM, l’homme qui piste le VIH dans les campagnes togolaises 2010.07.28
TOGO SOCIETE Des fonctionnaires à la fois zémidjans, conducteurs de taxi motos 2010.07.28
TOGO VIE CHERE Contrôle et suivi prix produits pétroliers: La Commission mixte se fait attendre 2010.07.28

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AFRIQUE FRANCE La France encourage la longévité au pouvoir en


Afrique

Le 14 juillet 1789, Camille Desmolin, en furie, détruisait la bastille en France. Ce jour est devenu, le
jour de la fête nationale française. Ce 14 juillet 2010 a été exceptionnel puisque, pour la première
fois, des soldats venus d’Afrique ont participé au défilé militaire sur les champs Elysées à Paris. A
cette occasion, la France a cru bon d’exprimer sa reconnaissance aux soldats des anciennes
colonies qui ont combattu pour sa libération. Treize chefs d’Etats africains dont les pays célèbrent
cette année le cinquantenaire de leurs indépendances ont été invités manifestations. Douze de
ces chefs d’Etat y ont pris part; l’ ivoirien Laurent Gbagbo ayant décliné l’invitation.

Le 13 juillet déjà, Nicolas Sarkozy, le président français offre un déjeuner au palais de l’Elysée où,
entre autres, il annonce le nivellement des pensions des anciens combattants africains
comparativement à celles de leurs compagnons d’armes français. Ce qui retient notre attention au
cours de ces cérémonies, c’est l’ordre protocolaire selon lequel les chefs d’Etat sont traités. Ainsi,
le président du Cameroun, Paul Biya, est le dernier à arriver au perron de l’Elysée. Il est le « doyen
» des chefs d’Etat invités. Donc, à l’observance, le plus respecté. C’est sur la base de ce critère
“démocratiquement” curieux qu'il parle au nom de ses pairs pendant le déjeuner. Les mêmes
dispositions sont appliquées pour les épouses des chefs d’Etat.

Le lendemain, pendant le defile, Paul Biya, 28 ans au pouvoir, est assis juste à la droite de Nicolas
Sarkozy. Juste à côté du Président camerounais se trouve le président Idriss Déby du Tchad qui
cumule 20 ans de pouvoir. Après Idriss Déby, Abdoulaye Wade du Sénégal (10 ans), Faure
Gnassingbé du Togo (5 ans), Yayi Boni du Bénin (3 ans) et Ali Bongo du Gabon (moins d’un an). Ce
critère protocolaire nous a laissé perplexe. La France semble ainsi accorder une “prime à la
longévité” au pouvoir. Toute chose en totale contradiction avec la tradition démocratique qui, à
l’expérience, a rarement permis à un chef d’Etat de faire plus de deux mandats. L’un des piliers de
la démocratie, c’est l’alternance au pouvoir. Par exemple, en 28 ans, sous la présidence Biya, la
France a connu trois chef d’Etat à savoir, François Mitterand, Jacques Chirac et maintenant,
Nicolas Sarkozy. L’alternance au sommet de l’Etat permet de renouveler la classe dirigeante et
donc, d’expérimenter d’autres modes de gouvernance.

L’alternance renforce la confiance au sein les institutions. Dans son discours à Accra au Ghana, le
président américain disait, et à juste titre, que “l’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts mais des
institutions forte”s. A voir la France faire, nous avons l’impression qu’elle ne veut pas d’une
Afrique démocratique avec des institutions fortes. Le président Sarkozy tient de beaux discours.
Cependant, le temps n’est plus aus discours, mais aux actes. En cautionnant cette longévité au
pouvoir, il est clair que la France ne veut pas de l’émancipation de l’Afrique. Une Afrique forte, qui
menacerait les intérêts de la France. A contrario, de l’autre côté de l’Atlantique, le président
américain Barack Obama prépare une initiative originale. Il entend inviter des leaders de la Société
civile africaine.

C’est un acte salutaire qui vient démontrer que l’Amérique d’Obama veut d’une Afrique où le
pouvoir ne se concentre pas entre les mains des chefs d’Etat. Une Afrique où les forces sociales
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sont vigoureuses. Une Afrique où les groupes sociaux peuvent impulser le changement. Cela nous
semble en accord parfait avec l’esprit démocratique. Le président Obama l'a d'ailleurs démontré
en effectuant sa première visite sur le sol africain au Ghana. Un pays exemplaire en matière
démocratique puisqu'il a organisé des élections jugées transparentes par une bonne partie de
l'opinion nationale et internationale. Mieux encore, ce pays a connu deux alternances historiques
en 29 ans.

Jerry Rawlings (1981-2001) a cédé le pouvoir à John Kuofor (2001-2009) qui a fait pareil en laissant
son fauteuil à John Atta Mills (depuis 2009).. La démocratie et la bonne gouvernance sont si
importants aux yeux du jeune président américain qu'il n'a pas jugé utile d'adresser une invitation
officielle à Mwai Kibaki, président du Kenya (le pays de son père) à la crémonie de son investiture.
Parce que Mwai Kibaki avait perdu les élections au Kenya face à l'opposant Raïla Odinga. Il est
resté au pouvoir malgré la menace de guerre civile qui planait sur son pays. Malgré les milliers de
morts qu'ont engendré les violences post-électorales. Voilà les actes que nous exigeons de la
France. Nous ne voulons plus simplement des discours et des belles intentions. Mais, davantage
des faits concrets qui traduisent l'amitié. Une vraie amitié, celle qui est régie par la sincérité et le
respect des valeurs communes. Celle qui débouche sur un partenariat gagnant gagnant

Source: Emergence : MAGNUS BIA

AFRIQUE POLITIQUE Saga Africa, les héritiers de l'été 2010

Antoine Glaser Directeur de la redaction

Si la carte des Etats-Unis d'Afrique, dont rêve le colonel Kadhafi, n'est pas encore très visible, celle des
nouvelles dynasties du continent est déjà bien colorée. L'Afrique politique danse sur l'air du "PAF"
(pouvoir, argent, famille) et a appris à faire valser les urnes. (...)

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AFRIQUE TERRORISME L'assassinat de Michel GERMANEAU


aurait-il pu être empêché ?

Le 26 juillet, la France a confirmé l'assassinat de Michel Germaneau par une cellule d'Al-Qaida
au Maghreb islamique (AQMI). La presse de Bamako s'interroge sur le terrible engrenage qui a
abouti à la mort de l'humanitaire français, enlevé en avril au Niger puis détenu au Mali.

27.07.2010 | Adam Thiam | Le Républicain

© AFP Le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner.

Dans un sens, paix à son âme. Michel GERMANEAU est délivré, car sa souffrance est finie, lui qui, en plus de
l'âge, souffrait du cœur et des rigueurs du climat qui lui étaient imposées. Pourtant, c'est un autre matin de
défaite pour l'homme tout court. Parce, dans l'autre sens, l'otage ne méritait pas de finir ainsi, qu'il soit
mort par manque de médicaments ou le cou tranché selon un rituel qui ne peut pas être le rituel de Dieu.
GERMANEAU a été sans doute la victime d'un péril qui s'est installé à nos portes, qui n'est pas la créature
de notre pays mais qui nous fera payer de plus en plus cher, en termes d'image, de réputation et de
fréquentabilité. Et ce tant qu'il restera là parmi nous, divisant nos volontés et nos capacités communes à
l'éradiquer.

Toutefois, sans polémiquer en ces heures de deuil pour la famille de l'ingénieur, le Français est mort parce
qu'il était condamné, comme l'a bien résumé Nicolas SARKOZY. Il était condamné parce que Nouakchott ne
négocie pas [le 9 juin, le gouvernement mauritanien a refusé d'élargir des membres de l'AQMI en échange
de la libération d'otages occidentaux]. Tant pis pour les humanitaires qui se portent au chevet de ses
nomades. Ils paieront leur générosité de leur vie, et personne n'a le droit de leur tendre la main. Mais, s'il
était encore en vie ce jour, GERMANEAU était encore plus certainement condamné par le raid infructueux
du 22 juillet [mené au Mali contre une base de l'AQMI par des troupes mauritaniennes et françaises]. Et
alors, la question qui vient à tout esprit normal est : pourquoi, dans les mêmes conditions, avec la même
nationalité, cet otage est-il mort alors que Pierre CAMATTE a été libéré [en février] ? Oui, pourquoi l'un
meurt et l'autre non ? Pourquoi une expédition punitive contre les ravisseurs de l'un et un ballet
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diplomatique qui a pris jusqu'au président Sarkozy pour l'autre ? Kouchner n'a pas hésité à rendre notre
président [Amadou TOUMANI TOURE] responsable de tout ce qui arriverait à CAMATTE. Rien de pareil pour
le président mauritanien [Mohamed OULD ABDEL AZIZ], devenu la star de la communauté internationale.
C'est aux Français d'interroger leur président sur cette différence de traitement. Et à nous d'inviter le nôtre
à tirer les leçons qui s'imposent désormais à lui. Et à nous en tant que nation. Car le message ambiant est
limpide : le Mali n'a plus droit à l'erreur.

GROS PLAN Deux otages, deux cas de figure

Pierre CAMATTE et Michel GERMANEAU ont tous deux été retenus en otages par la même cellule d'AQMI,
une unité radicale emmenée par Abdelhamid Abou Zeïd et qui avait déjà, en février 2009, assassiné un
otage britannique. Mais, dans le cas de Pierre CAMATTE, des négociations avaient pu être engagées. Le
Français avait été libéré en février contre une rançon et la libération par le Mali de quatre détenus
islamistes – à la grande colère de l'Algérie et de la Mauritanie. Dans le cas de Michel GERMANEAU, aucun
contact n'a pu être établi.

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AFRIQUE TERRORISME SAHEL Cessons de traiter le terrorisme à la


légère !

L'Algérie et les pays de la région doivent impérativement conjuguer leurs efforts pour lutter
contre le terrorisme, sans attendre que les Occidentaux fassent le travail, estime le quotidien
d'Alger El-Watan. Faute de quoi les conséquences pour ces pays seront dramatiques.

28.07.2010 | Zine Cherfaoui | El Watan


L'assassinat, le 24 juillet au Mali, du Français Michel Germaneau par Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI)
rappelle combien le phénomène du terrorisme au Sahel n'est pas une vue de l'esprit et souligne une
nouvelle fois en rouge l'urgence pour les Etats de la région, s'ils veulent sécuriser durablement leurs
territoires, de jeter sans plus attendre les jalons d'une réelle coopération militaire. Pour le moment, il n'y a
certainement pas lieu d'attendre de grands résultats de la lutte antiterroriste du comité d'état-major
opérationnel installé à Tamanrasset et dirigé conjointement par l'Algérie, le Mali, la Mauritanie, le Niger et
le Burkina Faso. Il faudra certainement du temps pour que cette structure trouve la cohésion, les moyens et
les réflexes nécessaires pour la conduite d'opérations sur le terrain. Néanmoins, les Etats impliqués dans ce
projet ne doivent pas éternellement se cacher derrière le manque d'expérience pour se dérober à leurs
responsabilités en espérant que les Occidentaux finiront bien un jour par venir "nettoyer" la région à leur
place. L'expérience de ces derniers mois montre bien que cette tentation est grande chez certains leaders
de la région. Inutile de dire que céder à de tels calculs risquerait non seulement d'être dramatique pour le
Sahel au plan sécuritaire, mais incontestablement aussi de donner durablement du grain à moudre aux
terroristes et aux criminels de tout acabit.

L'expérience menée en la matière par l'Algérie prouve que, en plus d'exiger des moyens militaires
conséquents, la lutte contre le terrorisme requiert une détermination à toute épreuve et, surtout, une
volonté politique qui ne doit s'accommoder d'aucune forme de faiblesse. A ce propos, il n'est pas interdit
de penser que le choix des groupes terroristes de transférer le gros de leurs bases au Sahel peut avoir été
guidé par la conviction que les pays de la région ne présenteraient pas pour eux une menace immédiate. Si
nous nous interdisons d'admettre l'idée qu'il puisse y avoir une forme de complicité entre les
gouvernements des Etats du Sahel et les groupes affiliés à AQMI, nous pouvons par contre regretter la
nonchalance qui caractérise la lutte antiterroriste dans ces contrées. Une nonchalance appuyée par l'idée
erronée selon laquelle certains pays ne sont pas les cibles prioritaires des terroristes. Ces pays, qui donnent
l'impression de prendre pour argent comptant la propagande distillée par les groupes terroristes, perdent
visiblement de vue que le terrorisme n'a pas d'amis, mais uniquement des ennemis. Ils doivent se mettre
une bonne fois pour toutes dans la tête qu'un jour ou l'autre, s'ils laissent faire les choses, les terroristes
finiront par se retourner contre eux pour prendre leur place. Gageons que personne ne veut en arriver là !

Têtes pensantes
L'islamologue et professeur d'université suisse d'origine égyptienne Tariq Ramadan profite de sa présence à
Bamako, où il participe à un colloque sur les musulmans des pays francophones, pour réagir au décès
tragique de l'otage français Michel Germaneau, tué le 24 juillet par Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI).
Dans une interview accordée au quotidien malien L'Indépendant, Ramadan prône une meilleure
coordination des Etats concernés ainsi qu'une vraie politique éducative à l'égard des jeunes susceptibles de
se faire enrôler. "Ce ne sont pas les jeunes manipulés par les salafistes qu'il faut viser, mais les têtes
pensantes qui sont derrière eux. La voie des armes n'est pas la meilleure des solutions. Seule une véritable
bataille pédagogique en viendra à bout", a-t-il estimé.

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AFRIQUE UEMOA Caravane de l’intégration LE TOGO DEROULE SES


CHARMES

Après le Sénégal, la Gambie, la Guinée Bissau, la Guinée Conakry, le Mali, le Burkina Faso, le
Niger et le Bénin, la caravane lancée depuis le 8 mai à Dakar a amorcé sa phase finale.

lundi 26 juillet 2010, par Demba Coulibaly

La délégation de l’Union économique monétaire ouest-africaine (Uemoa) est arrivée le 13 juillet au Togo.
C’est le neuvième pays visité par les envoyés spéciaux de plusieurs organes de presse des pays membres de
l’Uemoa. Ils ont séjourné sur le territoire togolais jusqu’au 22 juillet. Les visiteurs ont été reçus par Faure
Gnassingbé, président de la République togolaise. Ils ont visité des sites touristiques et assisté au grand
festival des Kabyès. A tous ces niveaux les communicateurs ouest-africains ont véhiculé le message de
l’intégration africaine. Ils ont découvert les merveilles des villes togolaises. A Kara, ville natale du président
Faure Gnassingbé et chef-lieu du département de la Khossa, ils ont été témoins des réalisations du défunt
président Eyadema. La ville de Sokodé est située au centre du pays. Les caravaniers ont dormi à Atakpamé,
chef-lieu du département des plateaux. L’étape togolaise a pris fin à Lomé. A Dapaong, chef-lieu du
département de la savane, malgré l’arrivée tardive des caravaniers (23 heures), un accueil chaleureux a été
réservé au rythme des danses folkloriques. La nuit fut belle. Le programme de la fête a déroulé la
virevoltante démonstration des masques, les chants traditionnels. Le grand dîner fut couronné par une
soirée de l’intégration. Dans cette ville, les caravaniers ont escaladé la fameuse montagne de Candy qui
meuble les récits de voyages au Togo des chauffeurs maliens. Cette montagne culmine à plus de 2000
mètres d’altitude. La route internationale serpente le long des flancs escarpés. Le maire de la ville de
Dapaong, Faustin Lagbai, a souligné que l’initiative de la caravane de l’intégration, mérite d’être
encouragée. Ce voyage touristique efface les frontières et permet aux Africains de mieux se connaître. Il
existe 41 ethnies au Togo. Le 14 juillet les caravaniers ont déposé leurs valises sur le sol de Kara où ils ont
assisté à la traditionnelle cérémonie des Kabyès ou le festival des Evala, c’est-à-dire la lutte traditionnelle.
Comme année, les groupes de jeunes lutteurs de l’ensemble des 14 cantons de la préfecture de la Kozah
s’affrontaient. Cette cérémonie est uniquement destinée aux Kabyè. La lutte traditionnelle est un passage
obligé pour tous les jeunes à l’âge de la maturité. Après la période de l’adolescence, les garçons pour
accéder à l’univers des adultes doivent passer les épreuves de la lutte. Ils passent trois mois en cure de
purification loin des regards. Durant cette période d’isolement, ils sont contraints à un régime alimentaire
strict. Cela leur donne de l’endurance. Les combats se déroulent comme dans un tournoi de football. Les
meilleures équipes se retrouvent en finale. Le président Faure Gnassingbé a reçu les caravaniers dans la
famille paternelle à Kara. Au cours la rencontre le président de la chaîne de télévision Africable, Ismael
Sidibé a exposé les objectifs de la caravane : la paix, la libre circulation des personnes et des biens dans
l’espace Uemoa, le développement culturel, économique et social. Les « ambassadeurs » de l’intégration
ont visité le mausolée de l’ancien chef de l’Etat Gnassingbé Eyadema. Ainsi que le fameux site du crash de
l’avion duquel l’ancien président avait miraculeusement échappé. Cet accident était survenu le 24 janvier
1974. Le président avait quitté Lomé pour sa ville natale Kara. Les restes de l’avion sont toujours exposés
dans un musée situé non loin du lieu du crash.

Envoyé spécial

Demba COULIBALY

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AMERIQUE BRESIL Grande victoire au BRESIL et pour le monde!

Une gigantesque campagne sur internet menée par les membres D'AVAAZ au Brésil vient
d'obtenir une victoire spectaculaire contre la corruption.

La loi "fiche propre" était dès le départ un projet ambitieux visant à rendre inéligible tout responsable
politique condamné pour des délits comme la corruption ou le blanchiment d'argent. Avec près de 25%
des membres du Congrès faisant actuellement l'objet d'enquêtes pour corruption, la plupart des
commentateurs estimaient que le texte ne serait jamais adopté. Mais grâce à la plus grande campagne sur
internet de l'histoire du Brésil lancée par Avaaz et ayant permis de réunir plus de 2 millions de signatures,
de lancer plus de 500000 actions en ligne et des dizaines de milliers d'appels téléphoniques, nous avons
gagné!

Les membres d'Avaaz se sont battus au quotidien contre des membres du Congrès corrompus n'hésitant
pas à utiliser tous les recours possibles et imaginables pour rejeter, retarder, amender et affaiblir le texte
-- et à chaque fois, nos membres sont sortis victorieux. La loi a été récemment adoptée par le Congrès et
déjà plus de 330 candidats risquent l'inéligibilité!

Une membre au Brésil nous a écrit après l'adoption du texte pour nous confier:

Je n'ai jamais été aussi fière d'être Brésilienne qu'aujourd'hui! Félicitations à tous ceux qui ont signé la
pétition. Aujourd'hui, je me sens pleinement citoyenne avec un réel pouvoir politique. -- Silvia

Notre stratégie au Brésil était simple: rendre une solution si populaire et visible que personne ne pourrait
s'y opposer, et être si vigilant que personne ne pourrait ignorer notre appel.

Cette victoire vient de montrer ce que notre mouvement peut accomplir - au niveau national, dans les
pays en développement, et sur le problème terrible de la corruption. Partout dans le monde, nous
pouvons porter des propositions de loi pour mettre fin à la corruption des gouvernements, soutenir ces
propositions par une mobilisation citoyenne massive, et combattre les parlementaires qui tenteraient de
s'y opposer.

En France, le journal Le Monde a qualifié notre "pétition impressionnante, et inédite au Brésil" de "victoire
politique et morale spectaculaire de la société civile." Et si cette victoire est une grande première, nous
pouvons en faire un précédent pour l'action citoyenne mondiale.

Aussi incroyable que cela puisse paraître, toute notre campagne au Brésil a été rendue possible par
seulement deux membres de l'équipe d'Avaaz, au service de plus de 600000 membres d'Avaaz dans ce
pays. La force du modèle proposé par Avaaz consiste à utiliser la technologie pour qu'une petite équipe
puisse aider des millions de citoyens à agir ensemble sur les questions les plus urgentes. C'est l'une des
manière les plus efficaces de garantir que le moindre petit don fasse changer les choses dans le monde.

5,6 millions d'entre nous sont en train de lire ce message -- si une petite fraction d'entre nous donne 3 ou
5 euros par semaine, ou l'équivalent de 50 cents par jour, le travail d'Avaaz sera entièrement financé et
nous pourrons élargir notre champ d'action contre la corruption et sur d'autres enjeux. Cliquez ci-dessous
pour parrainer l'action d'Avaaz et pour nous aider à porter nos campagnes anti-corruption au niveau
mondial:
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Revue de Presse 28-29 Juillet 2010

https://secure.avaaz.org/fr/ficha_limpa_reportback/?vl

Nous avons tous en tête les images terribles de ces films sur les enfants des rues et la misère des
bidonvilles brésiliens, et nous savons que partout dans le monde les politiciens corrompus exploitent nos
communautés et sapent le potentiel humain. Au Brésil, notre réseau a commencé à renverser la
tendance et marque l'entrée dans une nouvelle ère de transparence et de responsabilité politiques.
Saisissons cette opportunité et commençons à lutter contre la corruption partout où ce combat est
nécessaire aujourd'hui.

Avec espoir,
Ricken, Luis, Graziela, David, Ben, Maria Paz, Benjamin et toute l'équipe d'Avaaz

SOURCES:
Le Monde, Opération "fiches propres" au Brésil:
(l'article en ligne du 27 mai 2010 est disponible sur la version payante du site du journal)
http://www.avaaz.org/le_monde_ficha_limpa
D'autres articles en anglais et portugais:
The Economist, "Grand nettoyage. Une campagne contre la corruption"(anglais):
http://www.avaaz.org/economist_ficha_limpa
The Rio Times, "La loi anti-corruption en application cette année"(anglais):
http://www.avaaz.org/rio_times_ficha_limpa
Correio Braziliense, "L'entrée en scène des militants 2.0"(portugais):
http://www.avaaz.org/correio_braziliense_2_0

ASIE KIRGHIZISTAN • Un milliard pour reconstruire le pays

28.07.2010 - La conférence internationale des donateurs, qui s'est tenue à Bichkek le 27 juillet, a été
fructueuse : pendant les trente mois à venir, le Kirghizistan devrait recevoir 1,1 milliard de dollars [850
millions d'euros], dont 600 millions de dollars [460 millions d'euros] dès 2010, d'aide à la reconstruction,
rapporte le webzine centrasiatique Ferghana.ru. En juin, de violents affrontements entre Kirghizs et
Ouzbeks ont fait au moins 300 morts et causé des destructions massives dans le sud du pays. Le Kirghizistan
compte donc employer ces moyens pour reconstruire les villes plus touchées, Och et Djalalabad, rénover
les infrastructures, soutenir les populations vulnérables et garantir la sécurité alimentaire et énergétique
du pays.

Si une aide financière internationale est bienvenue dans le pays, l'arrivée d'une cinquantaine de policiers de
l'OSCE, en charge d'une enquête indépendante sur les causes du conflit interethnique, a suscité une série
de protestations. Avec le slogan 'Le peuple du Kirghizistan contre les forces externes', plusieurs dizaines de
jeunes activistes ont manifesté le 26 juillet à Bichkek et à Och, rapporte le quotidien russe Nezavissimaïa
Gazeta.

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Revue de Presse 28-29 Juillet 2010

MONDE FINANCES PUBLIQUES Des économistes lancent un cri d’alarme


sur la dette américaine

Emmanuel Garessus

La situation est pire qu’en Grèce selon Laurence Kotlikoff et des chercheurs à l’université de Fribourg
(Allemagne). Par contre la situation des finances publiques suisses est saine, même s’onprend en compte
les promesses financières faites aux générations futures

«Chaque dollar que le gouvernement (américain) dépense ou reçoit peut être référencé de tellement de
façons que l’on peut presque présenter le niveau d’endettement officiel que l’on aimerait», écrit dans le
Financial Times Laurence Kotlikoff, professeur à l’université de Boston: «C’est pourquoi l’emploi de la dette
publique pour juger du caractère durable des finances d’un pays, comme l’a fait le G20, correspond à
conduire une voiture à Los Angeles avec la carte de New York.»

Il importe donc d’aller au-delà des chiffres de dette publique déclarée (explicite) et d’y ajouter les
promesses et engagements pris par les gouvernements mais non comptabilisés (dette implicite).

Laurence Kotlikoff et trois académiciens de l’université de Fribourg (Allemagne) ont ainsi évalué le véritable
trou financier et estimé la valeur actuelle de tous les engagements financiers futurs et de toutes les
recettes futures. Pour la Grèce, ce déficit fiscal est de 11,5% du PIB en prenant en compte les dernières
mesures d’austérité. Pour les Etats-Unis, il est encore pire et atteint 12,2% du PIB. Cela signifie que pour
remettre à flot le ménage américain, il faut serrer la ceinture de 12,2% chaque année. L’effort requis est
herculéen car il intègre les efforts déjà inscrits dans les plans financiers des prochaines années. Or, le
bureau du parlement américain (CBO) a déjà pris pour hypothèse de travail la mise en œuvre de mesures
d’austérité portant sur 7,2% du PIB par an jusqu’en 2020. Kotlikoff et ses partenaires demandent donc que
l’effort de 12,2% s’ajoute aux 7,2% déjà prévus.

La Suisse, le meilleur élève

Les mêmes chercheurs de l’université de Fribourg, mais sans Kotlikoff, ont, l’année dernière, publié une
autre étude sur les écarts de dettes totales (explicites et implicites) entre les pays, en prenant pour base
l’année 2004 et en faisant un réel «bilan générationnel» (y compris les promesses aux générations futures).
Il en ressort que la Suisse n’a pas seulement les finances publiques les plus saines, mais aussi qu’elle
dispose d’une fortune nette équivalant à 99,8% du PIB, grâce à des actifs implicites positifs à hauteur de
155% du PIB. Par contre, les Etats-Unis étaient les plus mal classés, avec une dette totale de 624,5% du PIB,
dont une dette implicite de 567%.

La Suisse pourrait baisser sa quote-part fiscale pour rester à l’équilibre. Par contre, celle des Etats-Unis
devrait être relevée de 5,3% et celle de l’Allemagne de 5,8%. Selon les auteurs, le caractère durable des
finances publiques dépasse les seuls chiffres démographiques et la quote-part de l’Etat. La réforme des
assurances sociales (santé et prévoyance) est prioritaire pour obtenir un bilan équilibré.

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Revue de Presse 28-29 Juillet 2010

TOGO CULTURE 3ème édition du Festival AFRICA RYTHMES à Lomé au


Togo.

mardi 27 juillet 2010 - Du 4 au 11 août 2010, le Festival Africa Rythmes vous invite à découvrir les musiques
d’Afrique et de la Diaspora.

Lomé accueille du 4 au 11 août Africa Rythmes, le festival international des musiques d’Afrique et de la
Diaspora. Cet événement, fédérateur et structurant pour la filière musicale au Togo, prend une dimension
nouvelle, plus grande et plus artistique.
Au programme de cette 3ème édition :

- Le salon africain de la musique, Kiyekou, qui aura lieu sur l’esplanade du Palais des Congrès de Lomé et qui
accueillera des expositions professionnelles, deux conférences (« Vivre de sa musique en Afrique » et «
Musique, Arts plastiques et Design »), et des ateliers d’initiation à la musique et des shows cases.

- Deux concerts gratuits, toujours sur l’esplanade du Palais des Congrès de Lomé avec notamment Lokua
Kanza, Toofan, La Fuenté, Ardiess, Charl’Ozzo ou encore Eustache.

Plus d’informations sur www.africarythmes.org

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Revue de Presse 28-29 Juillet 2010

TOGO CULTURE Adokpo

Quartier Avénou - derrière la station SHELL - 14 BP114


Lomé, Togo

Par l'animation artistique, culturelle et éducative, une dynamique par et pour les individus doit pouvoir
permettre une prise de conscience et une responsabilisation de la communauté sur les problèmes
prioritaires identifiés.

Il est donc logique que les enfants et les grands soient écoutés, que leurs positions soient prises au sérieux
et qu'ils puissent provoquer leur propre changement.

Le monde ne reste pas immobile et les besoins et les intérêts des enfants changent. Nos projets sont aussi
centralisés sur les enfants.

Adokpo sait désormais que les enfants peuvent et doivent faire partie intégrante du processus de
développement au niveau de la communauté. Adokpo veut encourager les enfants à nous montrer leurs
rêves.

C'est dans cette optique que nous voulons susciter chez les enfants leur potentiel de compréhension et de
résolution des problèmes par la mise en œuvre des activités socioculturelles et éducatives pour qu'à leur
tour demain, ils portent le flambeau, la relève !

Aussi les enfants ont-ils une immense capacité pour apprendre mais surtout pour enseigner à leur tour à
leurs aînés ainsi qu'à leurs pairs.

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Revue de Presse 28-29 Juillet 2010

TOGO DIASPORA La clause du citoyen togolais le plus


favorisé

La Liberté ne fatigue pas les peuples; car, les peuples ne sont pas candidats à la
servitude volontaire et éternelle. Il se rapporte même qu’à un moment donné de notre histoire commune,
à un quelque part qui pourrait bien être le partout de chez-nous aujourd’hui, se produit une chose qui
parait depuis longtemps aller de soi dans tout pays où l’honneur et la dignité ne sont pas que des mots : «
Les lois, et même les formes de gouvernement, ne sont plus reconnues sans examen et sont rejetées si leur
dureté et leur injustice sont trop grandes. Les rapports politiques sont soumis à une discussion et deviennent
l’objet d’une critique suffisante et assidue». Tout se faisait dans l’agora après une marche de convergence
populaire, le jour du grand marché. Besoin de liberté? Non! Devoir de Dignité!

Les revendications sont désormais claires : la situation du citoyen ordinaire le plus favorisé par le système
doit être étendue à tous les autres citoyens défavorisés. C’est la naissance de la clause du citoyen le plus
favorisé… au Togo. Cette clause démocratique donne la mesure de la responsabilité véritable de diriger le
Togo. Elle pointe du doigt l’injustice actuelle ainsi que l’impérieuse nécessité d’assumer le Togo autrement.

Voilà pourquoi l’on marche au Togo tous les samedis : on y marche pour un Togo promis à tous les Togolais,
on y marche pour la démocratie et accessoirement contre l’injustice politique flagrante et la misère
galopante. Une telle marche ne peut pas s’arrêter sans un résultat probant. Une telle marche ne peut
s’arrêter que dans la dignité.

Dans le Togo d’aujourd’hui, se mêlent la triste fiction et la dure réalité; les deux sont indissociables et se
distinguent à peine l’une de l’autre. Les régions, les villes, les populations et les citoyens ont dit Non, eux
qui vivaient toujours d’espoir et de diaspora. Et ils y ont mis la forme et la manière : le silence et le
pacifisme. Voici ce qui se produit au Togo, là où une vieille approche de traitement du peuple associée à
une stratégie désuète d’irrespect de l’opposition, prennent l’eau et font perdre pied au pouvoir
conservateur dans son refus obstiné d’entendre raison.

Peu importe! Pour avoir été trop souvent trompé et contraint, le peuple togolais exige désormais
l’application de toutes les clauses de son contrat de citoyenneté. Il réclame l’application des clauses
longtemps mises en veilleuse, pour ne pas être accusé un jour d’avoir été complice de son propre
asservissement.

Il n’y a aucun mal à se faire du bien : c’est-à-dire vouloir une place dorée au souverain bien commun. La
Liberté ne fatigue réellement pas les peuples, puisqu’elle exprime leur désir de dignité, de délibération et
d’émancipation. Mieux vaut leur servir, assez tôt et avec la Liberté, la bonne foi, la transparence et le
compromis, plutôt que l’humiliation, la tromperie et la brutalité. Les Togolais n’échappent pas au destin
commun des peuples.

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Revue de Presse 28-29 Juillet 2010

Fini la servitude volontaire

Au Togo, pour avoir trop souvent trompé leurs compatriotes, les gouvernants sont aux prises avec un
regain de revendications d’un nouveau genre : la demande tranchante du respect d’une série de clauses de
citoyenneté. Manifestement, il y a une perte profonde de confiance dans le pouvoir politique togolais
incapable de réellement risquer la démocratie pour faire émerger le pays du passé. Les revendications
deviennent alors pressantes :

 La clause de la région la plus favorisée est la résultante de la nécessité d’offrir les mêmes chances à
toutes les régions du Togo sans qu’elles n’aient forcément eu à enfanter les gens du pouvoir.
Désormais, l’application de cette clause est réclamée à cor et à cri, même à hue et à dia par le
peuple togolais.

 La clause de la ville la plus favorisée, c’est le devoir de satisfaire les urgences des grands pôles de
concentration de la population togolaise dans leurs besoins d’assainissement, d’infrastructure, de
représentation démocratique et de valorisation distinctive.

 La clause de la population la plus favorisée est un devoir face à l’accentuation des clivages
ethniques ainsi que la violence répétée des uns contre les autres; les deux solitudes ont trop duré
et elles ne cessent de se cristalliser dans les partages inégaux et inefficaces des responsabilités
politiques au Togo.

 La clause du citoyen le plus favorisé est à ce point un impératif qu’il est inconcevable qu’à la même
table du Togo, les assiettes des uns soient restées désespérément vides, en face même des autres
qui n’ont pas arrêté de se régaler au gros rôt. Il existe pourtant une limite à une indécence si
comploteuse et à une existence si conspiratrice en ce bas monde.

Un pays ne se construit pas avec de tels amoncèlements de mépris et de si fréquentes humiliations de ses
propres concitoyens. Un pays ne se bâtit pas sans la bonne foi de ses gouvernants; une valeur civilisatrice
léguée par l’histoire, un devoir de loyauté, d’honnêteté et d’éthique qu’il est impossible d’énumérer sans
risque de le limiter. Un pays ne se gouverne plus aujourd’hui sans la lucidité et le pari franc de la
démocratie. Il est raisonnable d’aimer le changement démocratique et de l’exiger après que la promesse en
ait été faite à tous les rendez-vous. Les Togolais sont à ce niveau de rejet de la servitude volontaire qu’ils
réclament désormais la vertu politique dans l’espace publique, la mise en application de toutes les clauses
de dignité qui justifient leur appartenance au même pays. Il est alors inutile de demander pour qui sont
allumées toutes ces bougies et pour qui résonnent tous ces pas. Le bruit des pas sonnent le glas d’une
époque exagérément émeutière du règne de l’arbitraire qui n’en fini pas de finir; et les chandelles aux
flammes vacillantes ne cherchent qu’à éclairer l’unique voie vers la République perdue.

Citoyens contraints ou trompés dans le passé, le désir du changement politique chez les Togolaises et les
Togolais est désormais réel et invitant, que le pouvoir conservateur jusqu’à maintenant intransigeant doit
lui-même trouver les moyens transparents et non trompeurs de s’y inscrire. C’est la clause ultime de dignité
qu’il convient à chacun d’appliquer avec sagesse, et pour un Togo différent de celui qui est aujourd’hui
offert en honteuse tragédie, impossible de cacher à la face du monde. Voilà pourquoi le Togo crie
toujours… Dignité!
Pierre S. Adjété
Québec, Canada

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Revue de Presse 28-29 Juillet 2010

TOGO DIASPORA Entretien entre Le Palmier Africain et Mathieu Cichocki.


Mathieu nous livre ses impressions sur l’actualité politique au Togo et son
engagement personnel pour la libération du Togo.

Le Palmier Africain : Mr. Mathieu Cichocki, vous êtes français, membre de Peuples-Observateurs
2010. Vous avez fait la une des journaux togolais au lendemain des élections du 4 Mars 2010
pour la grève de la faim que vous avez engagez pour soutenir le FRAC. Pouvez-vous nous dire
quel était le but exact de cette initiative ?

Mathieu Cichocki: L’action que j’ai initiée le 12 mars 2010 avait 2 principaux buts :
ème
1-Réveiller la Diaspora Togolaise dans le Monde afin qu’elle ne laisse pas « diable-fraude » être légitimé par sa 2
mascarade électorale.
2-Mettre un « coup de projecteur » occidental sur ce « mano à mano » Togolais, ce que la dictature voulait
préserver depuis le début. J’ai réussit mon action car depuis ce jour l’incandescence du Peuple du Togo va
en s’amplifiant !
Mais attention ! Aujourd’hui elle tente d’étouffer la révolte, si les Résistants ne s’engagent pas dans des
actions résolues ici et là-bas, individuelles ou groupées afin de crever définitivement l’abcès du « pue
gnass » !

Le Palmier Africain: Au fait Mr. Cichocki, un Français « Yovo » comme on le dit dans notre
dialecte se met en grève de la faim pour le changement politique au Togo. N’est ce pas la une
ingérence dans les affaires d’un pays souverain, voire une continuité de la colonisation française
? Sinon, qu’est ce qui motive votre mépris du régime togolais ? Avez-vous des relations
particulières avec le Togo ?

Mathieu Cichocki: Alors que la crise mondiale économique, politique, sociale et surtout MORALE frappe
le Monde, je revendique l’ingérence des Peuples POUR les Peuples, c’est pourquoi j’ai fondé l’association
militante : Peuples-Observateurs ! Le Peuple français n’approuve pas les choix programmatique de son
gouvernement, il doit respecter la voix du Peuple du Togo ! Comment l’état français peut-il supporter
fraude gnass alors qu’il est incapable d’obtenir plus de 10 000 votes lors de la dernière élection ?
Demandez au Palestinien s’y ils se posent la question du droit d’ingérence de la société civile du Monde afin
de briser le blocus de Gaza ?
Il y a aussi un blocus à briser au Togo, celui de la famille gnassingbé.

Le Palmier Africain: La France possède de nombreux intérêts financiers au Togo. Eyadema a


d’ailleurs toujours été l’homme de la France. Le Français Debbasch se bat jours et nuits aux
cotés du fils Eyadema pour pérenniser son pouvoir. Ne croyez-vous pas que votre engagement
pour le Togo va finalement a l’encontre des intérêts de votre propre pays.

Mathieu Cichocki: Les français qui aiment vraiment la Liberté, l’Egalité et la Fraternité ne peuvent rester
sans agir devant un Peuple Frère en danger de mort ! Il y aurait « non assistance » à Peuple en danger !
Je veux démontrer que la devise universaliste française qui tire d’ailleurs son origine des rives du Nil en
Egypte au temps des Pharaons et plus précisément de la Déesse Osiris, doit être appliquée ici et

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Revue de Presse 28-29 Juillet 2010

maintenant pour le Togo et l’Afrique. Vous pouvez me croire, que nous aussi nous luttons 24h/24h pour la
libération du Peuple du Togo.
Les intérêts du Peuple français sont qu’ils doivent vivre en harmonie, en partage, en bonne intelligence
avec les autres Peuples et notamment avec ceux avec lesquels il ont une Histoire commune comme le
Togo. Nous sommes dans des temps où le déséquilibre est tel entre l’Occident et l’Afrique que les
populations vont vivre au sein même de l’espace « Schengen » des guerres civiles ; Cela à déjà commencé
en Grèce…
Il doit y avoir un partage plus équitable des richesses sinon plus personne n’en jouira.

Le Palmier Africain : A la suite du viol en Avril passé d’une femme par un militaire togolais au
cours d’une manifestation du FRAC, vous aviez menacé de renoncer à votre nationalité
française. Pouvez-vous nous expliquer le lien entre cet acte ignoble commis au Togo et la France
qui ait pu vous pousser à penser à renoncer à votre nationalité française.

Mathieu Cichocki: Vous savez, avant d’être français, je suis Polonais. Mes aïeux ont souffert de la
déportation nazie et des camps de travail stalinien ! Cela fait beaucoup pour un seul Peuple ! Lorsque j’ai
eu l’Honneur et la Joie de connaitre les Togolais et le Togo j’ai hélas retrouvé le système « cousin » : « le
nazisme des tropiques » façon éyadéma!
En effet, l’on dit qu’étienne le cuisinier des tables de l’armée coloniale, contemplait souvent dans son
palais de Kara, le portrait de son maître : Adolf Hitler !
Il est inadmissible qu’en 2010, le Togo soit revenu à l’âge de pierre à cause de moins de 10 000 personnes
sur une population d’environ 7 millions qui pillent le pays jusqu’à ce qu’il se retrouve en dernière positon
dans la région avec le Niger !!!??? Même le Burkina de l’assassin campaoré est devant !
De toutes les façons, nous disons au Peuple Souverain du Togo qu’il ne laisse pas échapper l’ESPERANCE
de son Esprit car nous vivons des moments Historique dans la lutte pour la deuxième Indépendance. La
France est entrain de s’apercevoir que le clan de mafieux au pouvoir est incapable de développer les
échanges commerciaux au niveau acceptable…
En plus la continuité des actes ignobles perpétrés par les « chiens du royaume-bananier » de fraude
gnass vont les amener tout droit devant les tribunaux internationaux en charge de ces cas de
« terrorisme de population »
Posez-vous la question pourquoi ils ont accéléré les tentatives de déstabilisation des partis vrais de
l’opposition comme l’UFC et l’OBUTS ?! Nous tenons à apporter tout notre soutien, nos encouragements
et notre admiration au Président Agbéyomé KODJO, à son équipe et aux membres du parti qui montrent
chaque jour le chemin à suivre pour atteindre Ablodé !
« Il faut terroriser les terroristes rpiteux » !

Le Palmier Africain: Quelle lecture faites-vous de la récente entrée de l’UFC version Olympio au
gouvernement ?

Mathieu Cichocki : Après l’attaque de la Primature, il y a eu tout le temps des collaborations avec
l’ennemi, Gilchrist Olympio ne fait que perpétuer « la mangeoire » !
GO qui était considéré par le Peuple comme le « Messie » du Togo, vient de s’agenouiller devant les
complices des assassins du Peuple et de son propre Père ?! J’aimerai savoir si cet homme a encore les
moyens de réfléchir, si oui d’avoir une conscience familiale au moins ?
Le fait de légitimer le pouvoir qui a assassiné son propre Paternel ne lui pose pas un problème ?
Tout ceci pour tenter la même expérience qui a échoué à chaque fois ! Quel levier a-t-il pour décider des
choix programmatique politique au sein de ce gouvernement illégitime ? A-t-il obtenu les finances ? Esso
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Revue de Presse 28-29 Juillet 2010

Solitoki a bien déclaré que GO ne participait pas à un gouvernement d’Union Nationale mais bien à un
simple gouvernement illégitime d’ouverture au caniveau de l’Histoire !
Malgré la TRAHISON de GO celle d’avoir intégré les rangs de la dictature, sa situation et celle de fraude
gnass est peu enviable…
Pour le premier, il a perdu tout crédit d’Honorabilité. Malgré ses 75 ans, il ressemble à un gamin capricieux
qui fait dans son pantalon de rage car on lui a pris « son jouet » !
Quand au second, il a en face de lui le Peuple en Résistance dans sa marche pour la reconquête d’Ablodé ;
Derrière son dos il a sa propre famille avec kpatcha qui cherchent selon des rumeurs de plus en plus
persistantes, à l’aide « d’un contrat à le neutraliser » définitivement._
Plus les caciques du RPT qui sentent que ce « ptit baiseur » de la femme de son frère ainé feu ernest gnass
qui s’est suicidé, l’on dit, à cause de cela,
de vouloir fuir le parti militaire au petit matin comme un vulgaire amant volage !
Je donne un avertissement sans frais au vrai militaire, de prendre leur responsabilité devant l’Histoire et
devant le Peuple qui est en définitive sont leurs propres enfants, frères et sœurs !
De prendre exemple sur le Courageux Ministre François BOKO, officier supérieur des FAT amoureux de sa
Patrie a posé un acte Historique et depuis œuvre méthodiquement comme ses Frères de luttes du
FRAC/OBUTS pour la libération du Togo !
FRAC/OBUTS est la solution idoine pour libérer pacifiquement le pays car en son sein toutes les ethnies
principales sont représentées ainsi les différents savoirs faires au sein de l’Etat.

Le Palmier Africain: Récemment, la France a organisé à Nice le sommet France-Afrique qui a


regroupé des chefs d’états africains autours de Nicholas Sarkozy. En Juillet, les mêmes chefs
d’états africains se retrouveront à Paris pour fêter le 14 Juillet 2010. Que pensez-vous de la
francafrique, 50 ans après la fin officielle de la colonisation de la plupart des pays africains ?

Mathieu Cichocki : Ce ne sont que les relents de la colonisation et son activité principale qu’est le
commerce au seul profit de l’Occident.
Mutations après mutations il n’y a aucun changement concret dans la vie du Peuple depuis Foccard puis
Christian Nucci et maintenant Nicolas Sarkozy.
J’espère que son poisson pilote africain, Maître Robert Bourgi fera plier son patron afin qu’il lâche
définitivement fraude gnass et ses voleurs-assassins.
Il faudra aussi que cette « pieuvre » aux tentacules infinis qui asphyxient toute tentative de libération des
pays africains se saborde avant qu’elle n’entraine la France et l’Europe dans l’abyme.
Le Peuple du Togo doit lutter pour réintégrer dans son patrimoine tous les biens industriels, miniers,
services vendus au pays et groupes privés étrangers afin de créer son système personnel de partage des
richesses à l’échelle du pays comme le Togolais le fait au sein de sa propre Famille. L’éducation, les soins
médicaux pour tous grâce à la couverture sociale universelle ! L’autosuffisance alimentaire grâce à
l’optimisation des surfaces avec des moyens technologiques propres. De même l’utilisation de l’énergie
solaire que regorge le Continent pour l’utilisation des transports routiers, de la domotique etc…
Le Togo va redevenir un exemple pour l’Afrique et le Monde !
Je plaide ici et maintenant pour l’éradication du clan gnass du pouvoir car je demande à la Communauté
Internationale d’imaginer « l’appel d’air » que cela engendrerait avec le retour de la Diaspora Togolaise au
pays avec son argent, son savoir faire !!!!! Ainsi que le cortège des investisseurs du Monde car la confiance
serait de nouveau là !
« Avec gnass, le Togo trépasse, sans eux le pays redeviendrait radieux ! ».

Le Palmier Africain : Votre mot de fin


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Revue de Presse 28-29 Juillet 2010

Mathieu Cichocki: Nous saluons et soutenons les marches populaires au Togo .Mais celles-ci ne doivent
pas devenir seulement un exutoire pour évacuer le stress et le mécontentement du peuple comme à
l’époque des gladiateurs où le peuple romain était invité à se défouler dans les arènes. Mais elles devront
se transformer en une force massive, concentrée et dirigée, tel un tsunami humain, pour renverser la
dictature .La lutte triomphante est une force dynamique, intrépide, jaillissante,irrésistible!
Il appartient donc aux responsables du Frac, d’Obuts et des autres partis de la vraie opposition de faire
preuve d’imagination, de créativité, de plus de courage et d’audace pour faire avancer et triompher la lutte
. De l’audace, toujours de l’audace encore de l’audace avait clamé le révolutionnaire Danton !!!
Nous saluons respectueusement le Président de la République, Monsieur Jean-Pierre FABRE pour sa
Vaillance, son Héroïsme et surtout d’être depuis la première heure au côté du Peuple Togolais.
Peuple Eternel et sa Jeunesse, sève de la Patrie, c’est le moment d’arracher votre Liberté ainsi vous serez
de cette Génération Sacrée qui offrira à nouveau la Dignité à Notre Togo Chéri.

Le Palmier Africain : Merci, Monsieur Mathieu Cichocki

Mathieu Cichocki: Je vous remercie pour votre œuvre et vous encourage aussi à faire sortir « du bois » les
responsables occidentaux du dossier Togolais en les interrogeant sur l’INACCEPTABLE qui dure depuis
bientôt 50 ans !

Interview réalisé par Joël Y. Agbekponou

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Revue de Presse 28-29 Juillet 2010

TOGO DROITS HOMME Quel sort pour les prisonniers du MCA ?

« Un jour, une heure de vertueuse liberté. - Vaut une éternité entière


Mardi, 27 Juillet 2010 06:37 -
d'esclavage » Joseph Addison

Leur tort c’est d’avoir cru au changement à l’occasion du scrutin présidentiel du 4 mars 2010 et d’avoir créé
pour ce faire le Mouvement citoyen pour l’alternance (MCA) dont le slogan est « l’alternance ou la mort ».
Un mouvement qui s’est révélé plus tard comme un véritable marché de dupes. Le pouvoir était bien
renseigné avant sa création. Tout avait été fait pour drainer les jeunes vers ce mouvement et mieux les
contrôler le moment venu. Une stratégie qui a payé.

Dès la veille du scrutin, les ténors du MCA ainsi que certains ont été arrêtés et écroués pour « trouble à
l’ordre public ». Et comme preuve matérielle, les autorités sécuritaires ont affirmé avoir retrouvé chez
certains des talismans qui allaient leur permettre d’être invisibles aux forces de l’ordre. Depuis lors, Fulbert
Attitso, Guillaume Coco Mensah et deux autres membres du MCA sont détenus à la prison civile de Kara, le
« Guantanamo togolais ».

Plus de quatre mois après, personne ne parle de cette affaire. Même l’Union européenne qui était jadis
exigeante sur la libération des prisonniers politiques, est devenue muette. Elle n’a que faire de ces jeunes
du MCA. A preuve, le sujet n’a jamais été évoqué lors des récentes réunions entre les ambassadeurs de l’UE
et le gouvernement togolais. Toute la préoccupation actuelle de Bruxelles, c’est d’appeler à l’organisation
d’élections locales bien que le contentieux lié à la présidentielle du 4 mars ne soit pas encore évacué.

Silence aussi chez le bureau local du Haut commissariat des Nations Unies aux droits de
l’Homme (HCDH). Le sort des détenus du MCA ne les préoccupe guère.

Le silence le plus assourdissant vient du député UFC ou AGO de l’Avé, Habia Nicodème, co-fondateur et co-
leader du mouvement. Celui qui vociférait avec les autres « l’alternance ou la mort, nous vaincrons », a
tourné casaque après s’être débarrassé de sa barbe de « guérilléro » et se la coule douce aux côtés de son
mentor Gilchrist Olympio qui est en noce parfaite avec le RPT. Depuis bientôt cinq mois, il n’a jamais rendu
visite à ses amis détenus à Kara et il ne fait rien pour leur libération. Interrogé sur le sujet une radio de la
place, il a laissé entendre que Kara est trop loin et qu’il ne peut pas aller leur rendre visite. Bref, l’ex-taliban
de l’UFC les a abandonnés à leur triste sort.

De plus, « l’opposant historique » n’avait pas fait de la libération de ces membres du MCA une exigence
lorsqu’il était dragué par le RPT. Ce qui n’était pas souvent de ses habitudes. Ah, j’oubliais, il est dans une
logique de vengeance et prêt à sacrifier tout le monde.

Après une manifestation le 26 avril dernier devant le ministère des Droits de l’Homme et de la
Consolidation de la démocratie pour exiger la libération immédiate de ces prisonniers politiques, les
organisations locales de défense des droits de l’Homme (LTDH, CTDDH, ATDPDH, CACIT …) n’évoquent plus
cette affaire. Pendant ce temps, la santé de ces détenus se dégrade, à en croire les informations qui nous
parviennent. Qui plus est, leur dossier n’a jamais connu un début de traitement.

Zeus AZIADOUVO
SOURCE: LIBERTE HEBDO TOGO

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Revue de Presse 28-29 Juillet 2010

TOGO DROIT OHADA un Conseil des ministres à Lomé pour des mesures
de bon fonctionnement

Le Conseil des ministres de l'Organisation pour l'harmonisation en Afrique des droits des affaires
(OHADA) s'ouvrira, mercredi à Lomé, pour examiner des propositions sur des outils de gestion
modernes visant un bon fonctionnement de cette organisation en restructuration, a appris
mardi l'Agence Xinhua des sources du ministère togolais de la Justice.

Les assises de Lomé vont s'achever le 30 juillet avec l'adoption des ajustements institutionnels et
administratifs mais aussi d'un nouvel Acte uniforme sur le droit des sociétés coopératives dans l'arsenal
juridique de l'OHADA.

Elles ont été précédées d'une réunion d'experts dans la capitale togolaise qui a abouti à des « propositions
concrètes » d'amélioration des capacités opérationnelles de l'OHADA sur lesquelles travaillera le Conseil
des ministres.

Les propositions pour le nouvel acte uniforme, le 9e, sont indiquées pertinentes pour répondre aux besoins
des coopératives de micro-finance qui se sont multipliées ces dernières années en Afrique. Selon des
experts de la finance, les coopératives de miro- finance sont venues combler les insuffisances des grandes
institutions de finance à répondre aux attentes de financement des populations à faibles revenus. xinhua

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TOGO ECONOMIE MICROFINANCE Affaire ReDeMaRe l’autre


illustration de la déliquescence de la morale

(AfriSCOOP Analyse) — Le 09 juillet dernier, le


Lundi 19 juillet 2010 par Jacques GANYRA, © AfriSCOOP
conseil des ministres du Togo a suspendu provisoirement les activités du « ReDeMaRe (Réseau
de Développement de la Masse sans Ressources) ». Arguments avancés par l’Etat togolais,
« ReDeMaRe » qui bénéficiait d’une « autorisation en vue de la distribution de produits de
consommation et des prestations de services sociaux », s’est plutôt adonné à « des opérations
de finance et de microfinance ». « Compte tenu du risque très important d’escroquerie » que ces
activités de « finance et de micro-finance » représentent pour la population, le gouvernement a
décidé de taper du point sur la table. D’autant plus que les adhérents aux activités précitées du
« ReDeMaRe » s’élèvent à environ 50.000 !

« ReDeMaRe version finance ou microfinance » avait un principe de fonctionnement très simple : il sert des
intérêts de 212% (! !!) à ses clients, en estimant que ces intérêts offerts « proviennent des rendements de
ses placements qu’il effectue notamment dans les Btp (Bâtiments et travaux publics) ». Un exemple assez
illustratif du fonctionnement du « ReDeMaRe » sous sa facette « finance ou microfinance » consiste à ce
que, pour un placement de 470.000 fcfa effectué par un client, il bénéficie en retour jusqu’à 75.000 fcfa à la
fin de chaque mois et ce, jusqu’à la fin de sa vie !!! Et même plus. Un simple exercice de multiplication du
nombre d’adhérents du « ReDeMaRe » par le capital de base exigé de ses clients donne 23.500.000.000
fcfa ! Soit environ 21,27% du budget 2010 de l’Etat togolais mobilisé en l’espace de quelque mois, si l’on
table sur la date d’autorisation délivrée à ce Réseau le 21 décembre 2009 par le ministère du Commerce.
Même si la structure de “microfinance sus-citée” a commencé à enrôler ses adhérents de bouche à oreille
avant la délivrance à elle de son agrément en décembre 2009.

« Je ne veux en aucune manière connaître l’origine des fonds sur lesquels roule « ReDeMaRe ». L’essentiel
pour moi, c’est de toucher à la fin de chaque mois le montant proportionnel au capital que j’ai déposé
auprès de ce Réseau » ! Telle est la réponse habituelle et “surprenante” que donnent les irréductibles de ce
Réseau à ceux qui les interrogent. Des intellectuels dernier cri à la revendeuse analphabète, le virus
« ReDeMaRe » a contaminé diverses sphères de la société togolaise, du nord au sud et de l’ouest à l’est.
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Revue de Presse 28-29 Juillet 2010

« Même des prêts ont été opérés auprès de banques locales ou encore auprès de caisses d’épargne
nationales pour adhérer à “ReDeMaRe” », font remarquer des experts des questions économiques au Togo.
De mêmes experts qui précisent : « La diaspora togolaise a aussi commencé à délaisser l’envoi régulier
d’argent à ses proches en privilégiant un investissement massif dans « ReDeMaRe » pour faire face aux
besoins urgents de la famille. Vous imaginez le grand désordre que tout cela va provoquer quand toute
cette machine va du jour au lendemain se gripper » ?

« ReDeMaRe », quand tu nous tiens !!

Qu’est-ce qui fait donc courir le Togolais derrière « ReDeMaRe » ? La pauvreté essentiellement ! Même si
des Togolais qui roulent sur de l’or ne se font non plus prier pour épaissir la clientèle du Réseau créé par le
sieur Sama Essohamlon. Mais alors, que sont devenus les traits d’esprit caractéristiques du Togolais dans la
sous-région ouest-africaine depuis plusieurs décennies : « Humilité, fin travailleur, intègre, disponibilité à
rechercher la culture de l’excellence, etc. » ? De toute vraisemblance, ces caractéristiques du Togolais n’ont
pas franchi avec lui le début des années 90, période à partir de laquelle la crise socio-politique et ses
sordides corollaires ont commencé à poser leurs tréteaux en terre togolaise. Dans un pays dans lequel la
corruption des élites dirigeantes crève les yeux depuis le début de son processus démocratique, il est aisé
de justifier une soudaine culture de la facilité par la corruption criarde dans laquelle baigne les tenants du
pouvoir. Mais alors, va-t-on aussi bien du côté du pouvoir en place que de la population sacrifier sa terre
natale sur l’autel de ses intérêts égoïstes, alors qu’on crie des deux côtés qu’on veut voir le Togo renaître
de ses cendres ? 62% des Togolais cheminent quotidiennement avec la pauvreté, alors que la moyenne de
ce pourcentage en Afrique sub-saharienne est de 40%. Par ailleurs, sur près de 06 millions d’âmes au Togo,
60% sont jeunes et ont pour profession le chômage !! Ce n’est ainsi pas étonnant que les Togolais trouvent
soudainement en « ReDeMaRe » une chance inouïe pour s’offrir tous les 30 jours des salaires, des capitaux
pour démarrer de petits commerces, des financements pour les études de ses enfants, des victuailles à sa
famille, des pensions de retraite, etc.

« Qui peut le plus peut le moins », dit toutefois l’adage. Si une population peut mobiliser en l’espace de
quelque mois près de 21,27% de l’exercice budgétaire en cours d’un Etat, cela signifie tout simplement
qu’on peut compter sur cette même population pour donner un coup de fouet au développement du pays
dans lequel elle vit, pourvu qu’on lui fournisse de sérieux gages autour de la gestion des fonds qu’on
pourrait collecter auprès d’elle. On ne saurait vivre dans un pays normal sans des banques ou des comptes
d’épargne, mais on peut se passer de structures comme « ReDeMaRe » qui proposent des taux d’intérêt
exceptionnels contre un placement. La « Terre de nos aïeux » est suffisamment exsangue pour subir des
escroqueries à la Madoff. On imagine d’ailleurs mal “50.000 pauvres” résister aux fâcheux corollaires d’une
géante escroquerie… Les centres de santé et morgues du Togo ne sauraient bien accompagner une telle
hécatombe. Aux Togolais de méditer sur ces lignes.

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TOGO ECONOMIE NIOTO décidément au bord du gouffre

7/27/2010 - Le déclin de la Nouvelle industrie des oléagineux du Togo (NIOTO) est désormais
étalé sur la place publique. NIOTO file du mauvais coton depuis des années et les dettes
donnent le tournis. Les pertes cumulées de ces quatre dernières années s’élèvent à plus de huit
(8) milliards CFA.

Rien que la clôture de l’exercice 2008 a donné lieu à une perte de deux (2) milliards Cfa tandis que celui de
2009 a affiché une perte de quatre (4) milliards Cfa. Le résultat intermédiaire premier trimestre 2010 donne
une perte d’un milliard déjà. Les chiffres sont avancés par le syndical du personnel de Nioto, après l’échec
du dialogue amorcé avec la direction. Et ces chiffres expliquent pourquoi les actionnaires, notamment les
petits, n’ont jamais eu droit à une part du résultat. « Depuis des années je ne reçois que deux trois bidons
d’huile », a déclaré un actionnaire à notre rédaction.

Les ennuis de Nioto ont commencé depuis quelques années suite au déclin de son associé, la Société
togolaise de coton (Sotoco), l’ancêtre de la Nouvelle société de coton du Togo (NSCT). Principal partenaire,
la Socoto devrait fournir du coton-graine à Nioto, mais depuis la chute vertigineuse de la culture de coton
au Togo, la Sotoco s’est retrouvée en rupture. Mais ce n’est pas tout. La société connaît à partir de janvier
2008, la rupture de son contrat avec le Hollandais Loders Crocklaan, numéro un mondial du karité, alors
que ce partenariat donnait du travail à Nioto pendant la saison morte. Nioto n’a pas voulu de cette rupture
mais le rachat de Dagris, société dont Nioto est la filiale, par le groupe Geocoton fait tout voler en éclats.
Geocoton décide de rompre avec les Hollandais et cette rupture donne un coup d’arrêt à la
commercialisation du beure de karité sur le marché international par Nioto.

Mais le syndicat met également en cause la gestion de la direction qu’il accuse de gabegie. En période de
vaches maigres, la nouvelle direction se comporte à tuer la poule aux œufs d’or. Pour preuve, l’achat de
trois nouveaux véhicules 4X4, une Toyota Highlander et deux Toyota Rav 4, pour plus de 50 millions cfa,
alors que les anciens directeurs se contentaient d’anciennes Renault Laguna et de Peugeot. Les frais de
logement de la direction sont jugés excessifs : une villa à 650 mille Cfa pour le directeur, sans tenir compte
du personnel domestique et du gardien ; une autre villa de 250 mille Cfa pour son adjoint, alors que le
directeur commercial a une villa à la résidence du Bénin à 500 mille Cfa.

Le nouveau directeur, Olivier Kergall, a abandonné sa villa de 650 mille pour une chambre d’hôtel au prix de
77 mille Cfa la nuitée. Ses voyages d’affaires auraient déjà coûté 16 millions Cfa.

Une situation qui révolte le personnel qui veut se mettre en grève suite au plan social de la direction qui
permet le licenciement de 60 employés et la mise en chômage technique de quatre-vingt (80) autres. Tout
le syndicat du personnel entend amorcer une grève générale. Sans coton graine, Nioto ne file qu’un très
mauvais coton et pourtant cette unité de production d’oléagineux était la première en Afrique occidentale.

mo5-togo.com

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Revue de Presse 28-29 Juillet 2010

TOGO ENSEIGNEMENT Taux de réussite au baccalauréat du Togo estimé


à 38,23 %

Résultats baccalauréat 2010 au Togo - Selon les résultats de la session 2010 du baccalauréat au Togo, sur
43.508 candidats, 16.635 sont admis, soit un taux de réussite de 38,23%, a appris mardi la PANA de sources
officielles.

En 2009, le taux de réussite était de 49,21% et constitue jusqu'à présent le record au Togo.

Le taux de réussite le plus bas au bac enregistré au Togo date de 1993, avec 14%. Cette année était
exclusivement marquée par des soubressauts politiques ayant perturbé les cours et entraîné l'exode de
plusieurs Togolais vers l'extérieur, rappelle-t-on.

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TOGO HISTOIRE « La révolte des homéennes, 24-25 janvier


1933 »- Sylvie d’ALMEIDA-EKUE

La révolte des loméennes

28 Juillet 2010 - Cet ouvrage historique traite ”du premier mouvement de révolte qu’ait connu la
ville de Lomé. Il est écrit par Silvie d’ALMEIDA-EKUE et est paru aux nouvelles Editions Africaines
du TOGO.

Silvie d’ALMEIDA-EKUE est née à Bobo-Dioulasso en 1950. Elle y fait ses études primaires puis continue à
Cotonou, avant d’enchaîner avec les études secondaires et supérieures à Lomé. Professeur d’histoire et
géographie depuis 1972, elle a enseigné au Collège Notre-Dame des Apôtres et à Saint-Joseph puis au Lycée
24 Janvier à Lomé. Elle est actuellement en fonction à la Direction du Projet Educationnel en Matière de
Population.

Son livre n’est pas “sans étonnantes correspondances avec une actualité très contemporaine”. En 1933, il
n’était pas question de démocratie au Togo, le contexte était celui de la grande crise économique de 1929.
Les Togolais vivant du commerce voyaient leurs affaires s’effondrer et devaient faire face à d’avantage
d’impôts institués par l’administration coloniale. Avec le gouverneur Robert de Guise, le Conseil des
Notables de Lomé n’était plus qu’une chambre d’enregistrement. Aussi la population retira-t-elle sa
confiance aux notables pour l’accorder aux Duawo, qui l’informaient mieux des réformes fiscales qu’on
allait appliquer au début de 1933.

L’arrestation de Gharthey et Johnson, chefs charismatiques du Duawo sera le détonateur de la révolte. Les
femmes de Lomé prirent les devants du mouvement, les 24 et 25 Janvier 1933 et exigèrent leur libération
et le rejet des taxes accablantes. Pour la première fois, elles firent céder le pouvoir colonial. Leur lutte
constitua l’action politique la plus populaire de l’entre-deux guerres en Afrique-Occidentale Française,
fédération groupant, entre 1895 à 1958, huit colonies françaisesd’Afrique de l’Ouest. Elle sonna aussi le
début de la décolonisation du Togo.

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Revue de Presse 28-29 Juillet 2010

Les Allemands, premiers maitres de ce pays ont mis en place une solide organisation administrative et
économique. L’organisation financière était telle que la colonie ne coûtait rien à la métropole et avait un
budget équilibré qui lui a valu la dénomination de ”colonie modèle”. Après la première guerre, le Togo
passait sous la domination anglaise puis française…

En cette année de célébration du cinquantenaire de notre indépendance, ce livre, véritable chef -d’œuvre
de l’auteur vient nous rappeler que la marche vers cette autonomie, malgré sa frilosité de tout temps a été
gagné en partie grâce aux courages et à la détermination des femmes. Elles n’avaient aucunement froid aux
yeux, mais surtout avaient foi en tout ce qu’elles entreprenaient. Un parallèle avec la situation de nos
femmes à ce jour nous met inexorablement dans une situation terrible qui ne confère plus aucun pouvoir ni
motivations réelles aux combats actuels. Ces battantes d’aujourd’hui ne semblent pas avoir les mêmes
hautes aspirations que leurs aînées, malgré les réalités similaires. Silvie d’ALMEIDA-EKUE retrace ainsi avec
un style déroutant, l’origine des Nana Benz et leur implication dans bien d’autres domaines que le
commerce.
L’historienne fait là un exercice qui existe peu dans l’univers livresque du Togo. Chiffres et archives à
l’appui, elle nous transmet avec autant de réalités que possible un héritage que l’on maitrise définitivement
très peu. Ce livre est à dévorer par tout ceux en quête de savoir, les africains et togolais en particulier.

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TOGO POLITIQUE Recherche de l’alternance au Togo Que penser du fric-


frac du FRAC ?

Golfe Info, 28 Juillet2010 13:33

Le dictionnaire nous dit que le fric-frac signifie un cambriolage avec effraction et le cambriolage
consiste à dévaliser, c’est-à-dire à dérober quelque chose à quelqu’un.

Le FRAC (Front républicain pour l’alternance et le changement) n’a pas besoin d’être présenté puisqu’il se
présente lui-même tous les samedis à Lomé depuis près de cinq mois. Remarquons en passant que ce FRAC
n’était curieusement pas présent au milieu des émeutiers républicains des transports qui réclamaient un
changement du prix des produits pétroliers, alors qu’il se définit pompeusement « Front Républicain pour
l’Alternance et le Changement ». Curieux ! Curieux ! Le FRAC est en train de « dérober » au peuple son
Espoir de changement et c’est en cela qu’il est un « fric-frac ». Il faut maintenant brièvement voir comment
le peuple togolais s’est mis dans cette situation.

Un peu d’histoire sociale


Du fait de leur patrimoine génétique social, les populations fuyant les impérialismes despotiques à l’ouest
de la Volta et à l’est du Mono ne sont pas combatives puisque leur caractéristique est de fuir. On se
rappellera que le président Kérékou du Bénin aurait dit en son temps, que le président Eyadèma dirigeait
un peuple de moutons, alors que lui avait affaire avec des lions. Le RPT qui a voulu fondre en un seul peuple
ces populations très diverses dans le creuset national, a oublié ou n’a pas voulu savoir que l’union diversifie
et n’a de ce fait pas sorti de ce creuset « un peuple », mais a ajouté des divisions à celles déjà existantes.
Comme celle du Nord-sud et celle d’une ethnie contre les autres.

La Conférence Nationale Souveraine (CNS) que beaucoup de jeunes, même des intellectuels, ignorent et
cela à leur grand tort car elle a été le début d’une nouvelle histoire du Togo, avait posé les prémices d’un
peuple togolais qui, pour diverses raisons que les historiens devront élucider un jour, à du mal à s’entendre.
Néanmoins les populations sont devenues depuis cet évènement un embryon de peuple avec toujours
cependant la spécificité génétique sociale de non-combativité.

Dans ce code génétique, nous trouvons aussi les gènes du « commerce ». En effet, des populations
fuyantes et non combatives, n’avaient que le commerce comme moyen de domination et cet ovule
commercial social a en plus été fécondé par le spermatozoïde social commercial de Nachtigal puisque son
intervention était de protéger et de favoriser le commerce allemand. La ville de Lomé d’ailleurs, n’a aucune
origine ethnique, mais elle est une « fille du commerce » international.

Cet œuf issu de la fécondation par le spermatozoïde commercial de l’ovule de populations non-combatives
est devenu le Togo qui a célébré sa naissance, c’est-à-dire sa sortie de l’utérus colonial, le 27 avril 1960.
L’embryon de ce peuple togolais issu de la CNS a moutonnement mis ses espoirs, de renouveau d’abord et
ensuite de changement, dans des leaders qu’il a lui-même (le peuple) désigné comme étant «
charismatiques ». Mais ces gens-là n’étaient pas « Moïse » et n’avaient pas en fait comme vrai objectif la
libération du peuple de l’esclavage de la dictature constituée par un Parti, une Famille et l’Armée ethnico-
familiale.

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Revue de Presse 28-29 Juillet 2010

Leurs objectifs étaient simplement la conquête du pouvoir pour diverses raisons. Ce ne sont pas des leaders
qui ont fédéré l’embryon du peuple autour de leurs personnes, mais il est clair aujourd’hui que c’est lui, cet
embryon de peuple génétiquement non combatif,  qui a pour ainsi dire « déposé » ses espoirs de
renouveau et de changement sur ces personnes qui se sont érigées en personnes « charismatiques ». Le
dernier en date se laisse même appeler « Obama du Togo ». La cascade des déceptions n’a pas servi de
leçons à cet embryon de peuple qui aujourd’hui « dépose » - une fois de plus – ses espoirs de changement
sur le FRAC. Comme les anciens leaders, le FRAC entretient, pour la faire durer à des fins obscures, cette
situation de « dépôt des espoirs » sans chercher la radicalité qui seule peut faire aboutir ces espoirs. Et
c’est ainsi qu’à la suite des anciens leaders, le FRAC « dérobe » pour des raisons que lui seul connaît, les
espoirs de changement du peuple.

Du fait que le FRAC est un ensemble de leaders, c’est un « ensemble » certainement très divers de diverses
raisons inavouées qui sont à la base des semblants d’actions menées et qui n’auront aucun aboutissement.
Il ne faut pas oublier que les leaders sont eux-mêmes aussi porteurs de ces gènes sociaux de non
combativité et de commerce qui sont à la base des actions et des comportements. Il faudrait d’ailleurs aussi
faire une étude spéciale sur l’aspect commerce du patrimoine génétique social puisqu’au Togo, tout se
«marchandise » et se «commercialise», même la religion, la politique, les élections, le changement, etc.
Lorsqu’un parti édite un tract, n’importe qui, même s’il est d’un parti adverse, le diffuse en le monnayant !
Les militants, même d’une Eglise qui œuvre gratuitement par conviction, sont rares !

L’Ecriture nous a été donnée pour notre instruction!


Il est presque certain qu’il ne faut rien attendre des formules incantatoires martelées à la fin de chaque «
Marche », car les paroles de ce type s’envolent facilement et ne génèrent pas une action concrète. Ce sont
des idées ovules que le spermatozoïde de la radicalité ne féconde pas. De même qu’il ne faut rien attendre
des anciens leaders qui ont vécu et sont sortis de l’esclavage dont il a été question plus haut, puisque le
mythe biblique nous affirme qu’aucun de ceux qui sont sortis d’Egypte, même pas Moïse lui-même, ne sont
entrés dans la Terre Promise où coule le lait de l’abondance et le miel de la démocratie ! ! !

Par contre, c’est la génération qui est née après la sortie de l’esclavage d’Egypte qui est entrée dans la
Terre promise, après une initiation-formation de 40 ans dans le désert et qui est récapitulée dans le livre
biblique du « Deutéronome ». Au Togo, c’est la génération d’après la CNS qui a connu une «certaine»
libération qui pourra entrer en démocratie quand elle aura balayé la dictature qui bloque tout. Cette
génération de «jeunes » n’a pas été conditionnée à vociférer « toujours et toujours», et elle n’a donc pas
d’engagement durable. Dans ce sens, elle peut, si elle le veut, exiger son entrée en démocratie. Les
évènements non couverts et non accompagnés par les leaders du FRAC, de révolte contre l’élévation des
prix du carburant (et par ricochet de tous les prix !) sont une étincelle dans la nuit d’une opposition
incantatoire et stérile et qui va allumer le feu du « Grand Jour de la Colère de Dieu » manifestée et non
attendue par et à travers les jeunes de bonne volonté.

Les hommes doivent procréer la Colère de Dieu pour que Dieu puisse la créer et qu’elle se manifeste. Un «
espoir » déposé sur des leaders non combatifs et commerciaux est un « désespoir ». Mais un espoir
véritablement vécu et conscientisé se développe avec la Vie , et nous savons que le moteur de ce
Développement est constitué par les « crises » concrètement solutionnées et non prévenues et que le pas
en avant est proportionnel à l’ampleur de la crise et de la radicalité de ses solutions. La crise des zémidjans
n’a pas été fécondée par la radicalité. Le mythe biblique nous dit de faire confiance à la jeune génération et
de laisser les « anciens » dans le fric et le fric-frac avec leurs formules incantatoires stériles.
André Mathis

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Revue de Presse 28-29 Juillet 2010

TOGO POLITIQUE Le RPT chercherait-il des alliés ?


« L’alliance: En politique internationale, union de deux voleurs qui ont leurs mains si
profondément enfoncées dans les poches l'un de l'autre qu'il leur est difficile de s'en prendre
séparément à un troisième ». Ambroise Bierce (Le Dictionnaire du Diable)
Mercredi, 28 Juillet 2010 05:51
Les alliances politiques ne sont pas un phénomène propre à notre pays ni des pratiques mauvaises en soi.
C’est le but visé par les acteurs qui est à craindre. En politique, il arrive que des partis décident de s’allier
pour atteindre un objectif bénéfique pour la nation toute entière. Ainsi, aux Pays Bas, en Belgique, en
Allemagne et même en Espagne, il est quasiment inimaginable qu'un parti puisse régner seul sans associer
les autres à la conduite de la politique nationale. Ceci peut avoir des avantages : s’allier signifie souvent
faire des compromis avec ses partenaires, donc savoir se montrer à l'écoute et éviter de placer des peaux
de banane sous leurs pieds et vice-versa. Ce qui pose problème au Togo, ce ne sont donc pas les alliances
en elles-mêmes, mais le but poursuivi par les acteurs en les scellant, et surtout le fait qu’elles se fassent en
général avec des acteurs étrangers, loin des regards du peuple, dans un but inavoué de recherche de
soutiens au cas où… En effet depuis l’accession au pouvoir de Faure Gnassingbé en 2005 dans les conditions
que tout le monde connaît, on ressent de la part du pouvoir Rpt un ardent désir de nouer de solides
relations avec les pays voisins du Togo, voire au-delà. Pourquoi donc ce fort désir des autorités togolaises
de sceller des alliances partout et avec tout le monde ? C’est la question qui taraude les esprits des Togolais
qui veulent bien en savoir plus sur la question.

En terme diplomatique, il est de notoriété publique que deux Etats entretiennent des relations normales et
continues. Là n’est pas la question. Pourquoi nos autorités déploient-elles tant d’énergies pour soutenir des
candidats aux élections présidentielles de certains pays d’Afrique proches ou éloignés du Togo ? Avec
l’autorité traditionnelle, cela se comprendrait aisément, mais avec des personnes qui n’ont pas encore
entre les mains le contrôle des leviers de décision, il y a de quoi s’interroger. Cela s’appelle tout simplement
du parrainage. Au cours de la dernière élection présidentielle au Ghana que le candidat du National
democratic congress (Ndp) John Atta-Mills a remportée, il a été fait état de ce que l’adversaire de John
Atta-Mills, le candidat du New patriotic party (Npp), Nana Ado Akufo-Ado a été abondamment soutenu par
le régime togolais contre son adversaire du parti de John Jerry Rawlings. Vérité ou mensonge, on ne saurait
l’affirmer.

Actuellement la polémique enfle également au Bénin sur un supposé soutien du palais de la Marina à
l’économiste Bio-Tchané, probable adversaire de Yayi Boni à la prochaine élection présidentielle ; et
comme si cela ne suffisait pas, le nom de Lomé est cité dans l’élection guinéenne. Selon les informations,
certains membres de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) du Togo, en majorité de
mouvance Rpt sont actuellement en mission officieuse au pays de Sékouba Konaté. Que sont-ils allés faire
? Ce n’est surtout pas pour faire profiter la Céni guinéenne de leur expertise en terme d’élections
transparentes et non contestées. Le contraire serait plutôt probable, et certains n’hésitent d’ailleurs pas à
soutenir qu’ils sont allés pour aider un des candidats à tirer son épingle du jeu par la fraude. « C’est pour
prêter main forte au candidat de l’Ufdg, très estimé par Lomé que ces gens ont fait ce déplacement »,
affirment les détracteurs du régime en place. « C’est le début de la constitution d’une nouvelle génération
de chefs d’Etat après ceux de la période des indépendances. C’est pourquoi ceux en manque de légitimité
ou encore mal élus doivent aider d’autres à monter afin que naisse le nouveau syndicat de présidents
africains », estime un diplomate qui a requis l’anonymat.
Olivier Adja
LIBERTE HEBDO TOGO

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Revue de Presse 28-29 Juillet 2010

TOGO POLITIQUE Interview Andoch Nutépé Bonin « M. Gilchrist


Olympio n’est pas et n’a jamais été de l’Opposition togolaise »

Mercredi, 28 Juillet 2010 05:54

L’ancien collaborateur et interprète des feus Kwame Nkrumah dans les années 60 et Gnassingbé
Eyadèma dans les années 70, Monsieur Andoch Nutépé Bonin, parle de l’ancien opposant
historique et charismatique devenu depuis peu l’ombre de lui-même, de l’accord intervenu
entre le RPT et Gilchrist Olympio, de l’Opposition togolaise et du FRAC, de la CVJR et de la
détention jusqu’ici des membres du MCA, ainsi que des réformes institutionnelles et
constitutionnelles au Togo.

Monsieur Andoch Nutépé Bonin, bonjour ! Tout comme M. Gilchrist Olympio, vous êtes l’un des
leaders historiques de l’Opposition togolaise. A la suite de la dernière élection présidentielle,
l’Opposition connaît des bouleversements internes liés à la participation de M. Gilchrist Olympio
au gouvernement, tandis que le FRAC mené par Jean-Pierre Fabre refuse de s’associer à
l’initiative et continue à multiplier les manifestations pour dénoncer la réélection de Faure
Gnassingbé et réclamer la victoire. Quelle est réellement votre position par rapport à ces deux
courants dont les divergences ne cessent de fragiliser l’action de l’Opposition ?

Vous autres qui me connaissez, seriez-vous choqués de m’entendre révéler aujourd’hui que M. Gilchrist
Olympio n’est pas, ni n’a jamais été de l’Opposition togolaise ! La non appartenance à l’Opposition l’a
poussé à signer cet accord infâme avec ce gouvernement RPT dont le peuple togolais n’a jamais voulu. Il est
donc normal que le FRAC et son leader, Jean-Pierre Fabre, refusent de s’associer à une initiative qui ne peut
que retarder la libération du peuple, d’où la justesse des manifestations du FRAC pour revendiquer la
victoire de leur leader.

Egoïste et perfide, il ne pense qu’à sa seule personne. Lâche et manquant du moindre courage, il se sait
incapable d’assumer la magistrature suprême du pays et, pourtant, ne voudrait pas que quelqu’un d’autre y
parvienne. Il a toujours été le principal obstacle dans la lutte ô combien noble que mène le peuple pour se
libérer.

Pour ce qui me concerne, je ne crois pas qu’il existe deux courants divergents qui fragiliseraient l’action de
l’Opposition. Cette situation ne fait plutôt que renforcer la détermination du peuple à se libérer.

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Revue de Presse 28-29 Juillet 2010

Contrairement au parti au pouvoir, le RPT, depuis le début du processus de démocratisation


caractérisé par l’avènement du multipartisme, l’Opposition n’arrive toujours pas à se souder
pour parler d’une seule voix afin de constituer une alternative crédible pour sortir le pays de la
crise. Ne pensez-vous pas que dans ces conditions, le RPT a des raisons de vouloir se maintenir
au pouvoir surtout que le rapport de force reste défavorable à l’Opposition ?

Vous vous rappellerez ma conférence de presse du samedi 22 mars 2008 pour dénoncer l’infâme accord de
défense franco-togolais où je disais que l’Opposition manquait de leadership. Cette Opposition que
j’appelle le PEUPLE s’est de tout temps opposée au pouvoir brutal et rétrograde du RPT. Le manque de ce
leadership pousse bien sûr le RPT à se trouver des raisons de vouloir se maintenir au pouvoir. Il va sans dire
que le rapport de force reste défavorable au peuple qui demeure pour le moment sans moyens dissuasifs.

Selon l’accord intervenu entre le RPT et M. Gilchrist Olympio, les réformes institutionnelles et
constitutionnelles devront être menées dans un délai de six mois. Pendant ce temps, le recensement
général de la population et un partage de pouvoir au niveau des sociétés d’Etat et des préfectures sera
effectif. Dans le même ordre d’idées, les élections communales sont prévues pour début 2011 au plus tard.

Du moment où les autres courants de l’Opposition se désolidarisent de l’initiative de Gilchrist


Olympio, ne pensez-vous pas que c’est l’Opposition elle-même qui se mord la queue ?

Vous semblez avoir un Premier Ministre, le sieur Gilbert Houngbo qui s’était donné six mois à sa prise de
fonction pour changer le quotidien des Togolais en faisant des miracles. Qu’un Gilchrist Olympio déclare se
donner un délai de six mois pour faire des réformes institutionnelles et constitutionnelles, tout homme
bien réfléchi ne peut qu’en rire.

Pour parler de partage de pouvoir, je suis persuadé que Gilchrist Olympio se leurre en toute inconscience.
Parler de courants au sein de l’Opposition, c’est faire insulte au peuple qui est uni et unanime dans sa lutte
contre la barbarie. Pour moi, l’Opposition est tout simplement le peuple qui ne peut se mordre la queue.

De 2005 à nos jours, Faure Gnassingbé a multiplié les démarches d’ouverture en direction de l’Opposition
en collaborant au plus haut niveau de l’Etat, successivement avec Edem Kodjo, Zarifou Ayéva, Yawovi
Agboyibo, Léopold Gnininvi et maintenant Gilchrist Olympio Toutefois, en dépit de toutes ces
collaborations, il saute aux yeux que les problèmes politiques du Togo ne sont pas toujours réglés. Le
processus démocratique a du plomb dans l’aile. La kyrielle d’accords signés ne sont pas traduits dans les
faits.

Connaissant bien le régime RPT et l’Opposition togolaise, à votre avis, qu’est-ce qui cloche ?

Edem Kodjo, Zarifou Ayéva et Yawovi Agboyibo ne peuvent pas être de l’Opposition. Ils sont pour nous
autres qui les connaissons, des rptistes purs et durs avec qui on ne peut pas faire d’ouverture. Nous nous
sentons très malheureux du fait que notre frère Léopold Messan Gnininvi se fût laissé aller à un jeu qui l’a
diminué aux yeux du peuple.

Dans ces circonstances, les problèmes politiques du Togo ne peuvent nullement être réglés. La kyrielle
d’accords dont vous parlez, vu les protagonistes qui en sont les auteurs, ne peuvent se traduire dans les
faits. Le RPT que nous connaissons presque parfaitement et que nous disons n’être pas un parti politique,

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Revue de Presse 28-29 Juillet 2010

est une machine brutale. Ce qui cloche, c’est le manque de leadership pour le peuple qui le pousserait à se
défaire des animateurs de cette machine et regagner sa dignité d’antan.

Autre problème important, les militants du MCA sont toujours maintenus en détention pendant
que la Commission Vérité, Justice et Réconciliation poursuit ses travaux pour amener le peuple
togolais au pardon et à la réconciliation. L’apaisement du climat politique et social étant
indispensable pour le bon déroulement du processus de réconciliation, quels messages avez-
vous à l’endroit du Chef de l’Etat, du FRAC, de la Commission dirigée par Mgr Barrigah et à
l’ensemble de la classe politique ?

Que reproche-t-on en fait à nos frères militants du MCA ? Nos frères du MCA n’ont pas été pris en flagrant
délit en possession d’instruments de violence pour qu’on les accuse de tentative d’atteinte à la sûreté de
l’Etat. Le slogan : « Alternance ou la Mort » de nos frères militants du MCA n’a été qu’un moyen de
mobilisation du peuple et dont il a besoin pour continuer la lutte pacifique de libération. En même temps,
c’est un moyen de dissuasion pour faire baisser la garde aux forces du mal.

En ce qui concerne la CVJR, étant donné qu’elle est dirigée par le clergé, nous n’y avons aucune
confiance. Le pardon et la réconciliation se feront naturellement dès la libération du peuple
dans la Nation qui a toujours été une et indivisible. D’ailleurs, la CVJR n’aurait-elle pas dû, si elle
croyait vraiment être investie d’une mission, exiger et obtenir la libération de nos frères
militants du MCA ?

Que dire au Chef de l’Etat ? Sinon que de lui demander de prêter une oreille attentive aux aspirations du
peuple togolais et de prendre des mesures pour soulager ses souffrances. La misère devient de plus en plus
accentuée.

Je voudrais dire au FRAC auquel nous appartenons, de ne pas se leurrer en pensant que les seules marches
que nous faisons libéreraient le pays.

Quant à Mgr Barrigah, évêque catholique, je lui conseillerais de descendre sur terre pour pénétrer le
peuple afin de se rendre compte de sa souffrance pour réfléchir. Réfléchir pour agir en se libérant de la
torpeur dans laquelle eux tous, les commissaires, se trouvent

Un dernier message ?

Pour mes frères et sœurs, je leur demande de maintenir leur position, de conserver la
détermination qu’ils ont maintenant, de se faire confiance et d’avoir l’assurance qu’ils finiront par
vaincre les forces du mal.

Interview réalisée par

Délali OBOBI
LIBERTE HEBDO TOGO

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Revue de Presse 28-29 Juillet 2010

TOGO POLITIQUE Jean-Pierre Fabre « Si quelques individus


s’imaginent pouvoir s’approprier le leadership de l’UFC avec l’aide du RPT en
organisant un faux congrès, ils se trompent »

Mardi 27 Juillet 2010 - 20:31 -

Monsieur Jean-Pierre Fabre, ne pensez-vous pas que le mouvement se fragilise suite à la longue
attente ?
Non. Je ne pense pas que le mouvement se fragilise. Donc je ne vais pas tirer les mêmes conclusions que
ceux dont vous vous faites le porte-parole. Je sais que l’attente est considérable et nous essayons de nous
donner les moyens pour atteindre les objectifs que nous poursuivons. Nous n’avons jamais dit que ce serait
facile. Nous avons toujours espoir quant à la finalité heureuse de cette lutte entamée.

Subissez-vous la pression de vos militants et sympathisants ?


Si vous êtes au devant d’une lutte et compte tenu de l’attente des populations de votre part, vous subissez
une certaine pression mais je sais également que les Togolais sont mâtures et savent que la lutte doit
forcément les conduire vers un résultat. Même si ce résultat final ne semble pas être très proche, il n’est
quand même pas loin.

Pensez-vous que les manifestations sont les seules solutions ? Si non avez-vous d’autres
stratégies de lutte ?
Naturellement qu’il y a d’autres stratégies. Je viens de dire lors du meeting que nous n’accepterons plus
que le mouvement de la contestation se confine seulement à Lomé par la seule volonté des autorités
togolaises en violation de la constitution. Ceci étant, le week-end prochain nous entamerons des meetings
à l’intérieur. Je vous invite à Kpalimé et à Atakpamé.

Ne pensez-vous pas que vous avez accusé trop de retard quant aux meetings de l’intérieur ?
Nous avons pris effectivement du retard mais pas trop de retard.

L’UFC est secouée ces temps-ci par des querelles internes. Quelle est selon vous la porte de
sortie de crise ?
Tout le monde dit que c’est un bon congrès qui est l’issue. Nous y adhérons. Mais s’il y a des gens qui
pensent qu’ils peuvent avec l’aide du RPT organiser un faux congrès pour s’arroger le leadership de l’UFC, je
veux leur dire qu’ils se trompent.

Faites- vous allusion à qui précisément ?


Je ne fais allusion à personne. Je dis et je l’affirme que si quelques individus s’imaginent pouvoir
s’approprier le leadership de l’UFC avec l’aide du RPT en organisant un faux congrès, je pèse bien mes
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Revue de Presse 28-29 Juillet 2010

mots, ils se trompent parce que nous allons mobiliser toute la population togolaise contre eux. Nous
n’avons pas besoin du RPT pour suivre la ligne actuelle du Bureau National de l’UFC. Au contraire, nous
avons besoin uniquement des populations pour cela. Je les mets en garde parce que nous nous sommes
forgés dans la contestation du RPT pour l’enracinement du parti. Nous n’avons pas peur des attitudes ou
des gamineries de nos ex collègues ou ex camarades.

Faites-vous allusion à Gilchrist Olympio ?


Je le répète encore que je ne fais allusion à personne. Mais je dis que je m’opposerai avec force et avec la
contribution des populations togolaises à toute tentative de s’approprier l’UFC avec l’aide du RPT en
organisant un faux congrès et en y invitant des faux congressistes.

En Afrique, on a tendance à dire que s’il y a une dispute entre le grand frère et le petit frère,
c’est le petit frère qui fait le premier pas de réconciliation. Etes-vous aujourd’hui prêt à faire ce
pas vers Gilchrist Olympio ?
Vous savez, je crois que les gens se trompent en disant qu’il y a un problème entre moi particulièrement et
Gilchrist Olympio. Il n’y a qu’un seul problème M. Olympio n’a pas cru devoir se plier à la ligne du Bureau
National du parti. C’est tout. Moi, je suis la ligne du Bureau mais M. Olympio ne l’est pas. Je suis désolé.
Aujourd’hui pour que nous puissions parler, il y a un préalable. Il faut que M. Olympio dénonce lui-même
l’accord de partage qu’il prétend avoir signé avec le RPT et retire les gens qu’il a envoyés au gouvernement.
C’est après cela que nous pourrions examiner l’éventualité de discuter.

Selon les indiscrétions, il se préparerait une loi pour interdire vos manifestations. Votre réaction
?
J’attends de voir cette loi. Vous savez on prétend être dans un pays de droit et on va faire une loi qui irait à
l’encontre de la constitution, j’attends de la voir. Je ne veux même pas imaginer que cela advienne et que
nous saisirons la cour constitutionnelle parce que j’espère qu’ils n’iront pas jusque-là. Je crois que nous
avons fini au Togo de chercher à régler les problèmes politiques avec la voie judiciaire. Nous utiliserons
maintenant les voies politiques pour régler les problèmes politiques.

LE CORRECTEUR

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Revue de Presse 28-29 Juillet 2010

TOGO POLITIQUE Contestations électorales du FRAC « Nous devons


attirer autrement l’attention du monde sur le Togo », dixit Claude AMEGANVI du
PT

Contestations électorales du Frac au Togo


Mardi 27 juillet 2010 par Jacques GANYRA, © AfriSCOOP

(AfriSCOOP Lomé) — « A cœur vaillant, rien d’impossible » : c’est avec cette maxime que l’on
peut résumer la nouvelle orientation que les responsables du Frac (Front républicain pour
l’alternance et le changement) comptent imprimer dans les prochains jours à leurs
revendications hebdomadaires. Samedi dernier, lors de leur 18ème marche post-scrutin du 04
mars 2010 clôturée comme les 17 précédentes par un meeting à la plage de Lomé, les leaders de
ce Front sont apparus plus que jamais sûrs de l’atteinte de leurs objectifs…

Rien ne semble entamer la mobilisation des partisans et sympathisants de l’opposition radicale du Togo qui
conteste dans la rue depuis 04 mois la « réélection de Faure Gnassingbé lors du scrutin du 04 mars 2010
validée » par la Cour constitutionnelle togolaise. Absent au pays depuis le 08 mai dernier, le président de
Sursaut-Togo, Kofi Yamgnane, a tenu samedi dernier à encourager la démarche des irréductibles du Frac à
travers une missive. M. Yamgnane y a appelé les Togolais « à poursuivre la mobilisation derrière les idéaux
défendus par le Front dont son organisation est membre ». Le secrétaire général de l’Addi (Alliance des
démocrates pour un développement intégral), Alphonse Kpogo, s’est voulu on ne peut plus clair sur les
succès de la mobilisation hebdomadaire d’une partie de la population du Togo : « Ce n’est plus la peine de
vous doter de nouveaux arsenaux pour poursuivre nos revendications de chaque semaine car nous sommes
pratiquement à leur bout ; elles vont très prochainement porter leurs fruits », a-t-il affirmé avec sérénité
soulevant des acclamations nourries de la grande foule massée samedi en face de l’hôtel Ibis. Et M. Kpogo

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Revue de Presse 28-29 Juillet 2010

d’affiner ses idées : « Il arrivera un moment où c’est le pouvoir qui aura besoin de nous pour négocier !
C’est la preuve tangible que nos marches des samedis ne sont pas improductives ».

En jouant sur du symbolisme, Claude Ameganvi du Pt (Parti des Travailleurs) a connecté le bien-fondé des
actuelles contestations du Frac au combat acharné pour l’enclenchement du processus démocratique sur
sa terre natale. « Nous participons ce 24 juillet au 18ème meeting post scrutin du 04 mars du Frac. Ce 23
juillet 2010, cela faisait 18 ans jour pour jour que Tavio Ayawo Amorin (jeune opposant togolais) a été
assassiné. Il a laissé un grand vide, mais ses idées demeurent ! C’est donc le moment ou jamais de
persévérer dans notre mouvement de contestation. Je lance donc un appel pour une grande mobilisation
des populations togolaises à la faveur des 20ème et 21ème marches du Frac ; la finalité est d’attirer
autrement l’attention du monde sur le Togo ». Devenue la “principale attraction” des rendez-vous des
samedis du Frac, Agbéyomé Kodjo a une nouvelle fois tenu en haleine « les chemises jaunes » du Togo. En
insistant entre autres sur les dérives de ces dernières semaines de Faure Gnassingbé, en matière de gestion
d’un Etat. « Je ne vais pas être prolixe aujourd’hui parce que les résultats de notre engagement
hebdomadaire sont proches », a-t-il lancé entre des hourras des partisans du Frac. Tout en ajoutant : « Ce
n’est pas normal, concevable qu’un président puisse voyager à tout bout de champ avec l’argent du
contribuable togolais, de surcroît avec une délégation de 80 personnes. Tripoli, Joburg, Milan, Paris,
N’djamena, navettes entre Lomé et Kara pour suivre les luttes Evalas ces derniers jours ; plus des visites sur
Singapour et Shangaï qui sont envisagées. C’en est trop ! Peuple togolais, ne laisse plus perdurer cette
somme d’injustices », a affirmé l’ancien Premier ministre du Togo sur un ton grave.

« Nous ne sommes pas du tout pressés » !

En montant sur le podium du meeting du Frac samedi dernier, Jean-Pierre (candidat de ce Front lors de la
présidentielle du 04 mars) a renforcé les propos de ses prédécesseurs. « Nous devons avoir une pensée
pieuse pour Tavio Amorin et surtout tous les anonymes togolais qui ont défendu la cause démocratique.
Très précisément les deux enfants togolais tués le 05 avril 1991 sur l’esplanade du Palais des Congrès de
Lomé parce qu’ils ont tout simplement parlé de la démolition d’une statue à l’effigie d’Eyadèma
Gnassingbé », a dit M. Fabre sur un ton pathétique. Sur la base de ce douloureux rappel historique, « Jean-
Pi » comme l’appellent ses partisans a précisé : « C’est parce que nous nous sommes laissés faire durant ces
longues années que les racines du despotisme se sont enracinées au Togo. Nous devons aussi organiser des
marches à l’intérieur du Togo ! Le week-end prochain, après Lomé, nous organiserons également un
meeting à Atakpamé et Kpalimé. Comptez sur nous pour ce faire. Nous ne devons, nous n’avons plus peur
des armes du Rpt ! Nous ne sommes pas du tout pressés ; en politique, il n’y a pas lieu de se précipiter ».
« Nous nous fondons sur la Charte des partis politiques du Togo qui reconnaît à toute formation légalement
constituée le droit de sensibiliser et d’éduquer ses militants et sympathisants à travers des manifestations.
A plusieurs reprises, nous avons déjà essayé d’organiser des meetings à l’intérieur du pays (dans des villes
comme Sokodé, Atakpamé et Kpalimé), mais le pouvoir nous en a toujours empêché au dernier moment.
Ce 1er août, à 14h, nous comptons donc organiser un meeting à Kpalimé. Après concertation, le bureau du
Frac a finalement choisi Kpalimé dans un premier temps, avant d’envisager toute initiative à Atakpamé,
contrairement à l’annonce faite par Jean-Pierre Fabre samedi dernier », a expliqué ce 27 juillet à
« AfriSCOOP » le chargé de Communication de l’Ufc, Eric Dupuy.

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Revue de Presse 28-29 Juillet 2010

TOGO POLITIQUE l'opposition toujours dans la rue pour réclamer « sa


victoire »

bertacoffs 27 Juillet 2010

Ce samedi 31 juillet cela fera le 19e rendez-vous consécutif de l'opposition dans la rue. Elle réclame depuis
la proclamation des résultats de la présidentielle togolaise, sa victoire à elle volée selon les ténors de
l'opposition togolaise.

Tous les samedis matin, c'est désormais cette traditionnelle marche suivie de meeting que l'opposition a
choisi pour se faire entendre et se donner la chance de voir un jour sa cause reconnue juste et ''sa victoire''
accordée. Jean Pierre FABRE, le candidat malheureux n'entend pas baisser les bras malgré les lassitudes
qu'on note déjà dans les rangs de ses alliés.

Le hic dans cette aventure est cette marée humaine qui bat le macadam chaque samedi pour revendiquer
une cause qu'elle ne comprend guère. Parmi les manifestants on note des hommes et des femmes, mais en
majorité jeunes.

En Afrique, les jeunes ont toujours été utilisés pour ces luttes. Mais une fois au pouvoir, ils sont très vite
oubliés à leur sort et se heurtent à la réalité: le chômage, la délinquance et son quotidien amer.

Il est temps que la jeunesse africaine prend conscience de son véritable rôle d'arbitre de la vie politique,
sociale et économique. Sur un continent à majorité jeune, l'on est en droit de se demander pourquoi le
jeunes subissent sans réagir les comportements anti développement de leurs aînés.

Que les jeunes cessent d' être des boucliers humains pour des opposants parfois avides de pouvoir, sans
programme, sans visions pour leur pays.

Jeunesse d'Afrique lève-toi!

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TOGO POLITIQUE Elliott OHIN : « En politique, il faut évoluer


avec le temps et changer de stratégie »

Elliott Ohin, ministre des Affaires étrangères du Togo.


26/07/2010 à 17h:54 Par Propos recueillis, à Lomé, par Stéphane Ballong
Opposant au pouvoir en place au Togo depuis plusieurs décennies, Elliott Ohin participe pour la
première fois à un gouvernement. À bientôt 59 ans, le nouveau patron de la diplomatie
togolaise, et bras droit de Gilchrist Olympio, nous explique les raisons qui ont poussé son parti,
l’Union des forces de changement (UFC), à rejoindre l’équipe de Faure Gnassingbé.

Jeune Afrique : Quelles sont les véritables raisons qui ont poussé l’UFC à accepter de participer à
un gouvernement au Togo ?
Elliott Ohin : Après la présidentielle du 4 mars qui s’est soldée par la victoire du parti adverse, Gilchrist
Olympio, le président national de l’Union des forces de changement (UFC), a initié des réflexions sur la
posture à adopter. Trois possibilités se sont dessinées : soit opter pour l’immobilisme et les choses se
passeront comme avant, c’est-à-dire que le Rassemblement du peuple togolais (RPT) au pouvoir,
conservera le monopole de la gestion de l’État. Soit nous entrons dans une lutte armée, ce qui aura un coût
et des conséquences graves. En plus, nous sommes un parti politique pas un groupe armé. Ou enfin, nous
acceptons la proposition qui nous a été faite d’entrer au gouvernement en se fixant pour objectif de tenter
de changer les choses de l’intérieur. C’est ce que nous avons fait. Cela dit, nous restons un parti politique
ayant pour finalité, la prise du pouvoir et la recherche du bien être du peuple.

Il n’empêche que cette décision a provoqué une scission au sein de votre parti…
C’est une décision qui a été mûrement réfléchie et qui n’est pas unilatérale. M. Gilchrist Olympio a consulté
toutes les fédérations du parti, et une majorité écrasante de celles-ci l’a approuvée. Qu’une minorité
manifeste son désaccord, c’est l’essence même de la démocratie que nous défendons. En politique, il faut
évoluer avec le temps et changer de stratégie. C’est ce que nous avons fait. La victoire du parti adverse à la
présidentielle a été reconnue pratiquement par tous les observateurs et par tous les pays frères… Il nous
fallait donc prendre une décision pour faire avancer notre pays.

Avec le recul, vous dites-vous que c’est ce que vous auriez dû faire quelques années plus tôt ? Je
ne regarde pas dans le rétroviseur. Ce que nous avons fait dans le passé, nous devions le faire.

Faut-il parler aujourd’hui de gouvernement de « large union » ou de « partage de pouvoir » au


Togo ?
Les deux. À partir du moment où nous sommes rentrés dans ce gouvernement avec nos conditions et que
nous avons pu négocier et obtenu l’accès à tous les dossiers, il y a un partage. Peut-être pas dans des
proportions égales, mais une chose est certaine, il y a une gestion commune du pays.

Comment vivez-vous votre nouveau rôle de chef de la diplomatie togolaise ?


Je me rends compte de la charge que cela implique. Mais je prends ce rôle comme une mission qu’il faut
absolument réussir parce que les gens nous observent et attendent beaucoup de nous.

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Revue de Presse 28-29 Juillet 2010

Une mission d’autant plus difficile à relever que vous êtes de l’UFC ?
Effectivement ! Les gens se disent que si nous nous sommes engagés, c’est certainement parce que nous
avons quelque chose de nouveau à apporter. Nous n’avons pas droit à l’erreur… Mais je pense que nous
serons à la hauteur. C’est très important pour nous-mêmes et pour le pays.

Que répondez-vous à ceux qui disent que le vrai ministre des Affaires étrangères, c’est Gilchrist
Olympio ?
C’est la première fois que j’entends cela. Monsieur Gilchrist Olympio a beaucoup de hauteur, il ne se
permettrait pas de dicter aux ministres issus de son parti ce qu’ils doivent faire. Nous avons une
philosophie au sein de notre parti que tous connaissent et respectent.

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TOGO SANTÉ SIDA Michel KODOM, l’homme qui piste le VIH dans les
campagnes togolaises

Le praticien togolais raconte sa première campagne de dépistage du sida dans le Nord du Togo. Président
de l’ONG Aimes-Afrique, le médecin Michel Kodom rentre de sa première campagne de dépistage du VIH-
Sida, conduite la semaine dernière, dans la région proche de la ville de Kara, au Nord du Togo. En sept
jours, il pensait dépister 5 000 personnes, ce sera finalement plus de 7 000 Togolais qui ont découvert
leur séropositivité. Une satisfaction pour le médecin. Entretien.

mercredi 28 juillet 2010 / par Christelle Mensah

Docteur en médecine, le Togolais Michel Kodom est le très infatigable président de l’ONG Aimes-
Afrique. Avec son hôpital ambulant et une équipe dynamique, il sillonne le Togo depuis 2006 pour
apporter des soins aux populations qui peinent à y accéder. L’ONG éduque également les
personnes rencontrées sur les risques liés à un manque d’hygiène lors de causeries-conseils. Cette
année, à l’occasion de la période festive des Evala, événement culturel autour de la lutte
traditionnelle se déroulant dans le Nord du pays et comme un écho à la 18e Conférence sur le sida
qui s’est achevée vendredi dernier, il a décidé de lancer la toute première campagne de dépistage
du VIH-Sida dans la région montagneuse de la Kozah. Avec une équipe de 88 bénévoles -
médecins, infirmiers, assistants médicaux, étudiants en médecine et l’université de Kara -, Michel
Kodom a permis à plus de 7 000 personnes de connaître leur sérologie.

Ceux qui ont fait le déplacement

Afrik.com : Quelles étaient vos objectifs en venant faire campagne de dépistage à Kara durant
cette période des Evala Togo ?

Michel Kodom : Notre objectif principal était de sensibiliser les populations sur le VIH-Sida lors de cette
grande manifestation culturelle à laquelle près de 500 000 personnes prennent part. C’était une belle
occasion de toucher un maximum de monde, notamment dans tous les villages et pas seulement dans la
ville de Kara. Nous voulions apprendre aux gens à porter correctement le préservatif, les sensibiliser au
dépistage et leur expliquer que cette maladie n’est plus une fatalité. Nous sommes très satisfaits, c’est pour
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nous une réussite. Nous avons été surpris de cet engouement. Nous nous attentions à dépister 4 000 à 5
000 personnes tout au plus, nous en avons dépisté 7000. Nous avons même manqué de kits de dépistage
durant la campagne.

Afrik.com : Comment avez-vous géré cette pénurie ?

Michel Kodom : Nous avons lancé une nouvelle commande dans la semaine en direction des centres
médicaux de Lomé pour pallier au manque que nous sentions venir. Déjà au quatrième jour, nous
constations que notre stock ne pourrait suffire à couvrir les trois jours restants. Nous avons obtenu 2 200
kits supplémentaires. Ce qui nous a permis de continuer le travail. C’est la difficulté majeure que nous
avons rencontrée sur le terrain. Il a également fallu gérer la foule, ce qui nous a parfois fait perdre du
temps les deux premiers jours. Nous avons aussi dû maîtriser les différents lieux où se déroulaient les luttes
des Evala pour toucher, encore une fois, le maximum de gens.

Afrik.com : Cette campagne de dépistage du sida s’inscrit dans un cadre plus vaste. Quelles sont
les priorités de votre ONG ?

Michel Kodom : Notre objectif est simple : apporter des soins aux populations reculées et les éduquer
pour leur permettre d’avoir une meilleure santé, et par conséquent améliorer leurs conditions de vie. Nous
donnons des conseils basiques à des personnes qui ignorent les gestes simples pour réduire le risque de
contracter des maladies et rester en forme. Les deux volets qui nous caractérisent sont la santé et
l’éducation. La santé est primordiale à une vie épanouie, l’éducation aussi. Nous étions une association
depuis 2005. Nous avons acquis le statut d’ONG au début de l’année 2010.

Afrik.com : Comment avez-vous eu l’idée d’amener l’hôpital aux populations qui vivent à
l’intérieur du pays ?

Michel Kodom : Lors de ma formation médicale, j’ai eu l’occasion d’exercer durant trois mois à l’intérieur
du pays, à Sokodé, à plus de 300 km au Nord de la capitale. J’y ai découvert que de simples pathologies
telles que des morsures de serpents ou les maladies diarrhéiques avaient des conséquences dramatiques
alors qu’elles se soignent facilement à Lomé. Les populations n’y avaient pas les moyens de se prendre en
charge, aucun spécialiste n’y était installé et les généralistes tout simplement débordés. Cela m’a ouvert les
yeux sur les besoins criards de ces localités. C’est la même chose à Bafilo, Mandouri, Pagouda ou encore
Kara.

Les bénévoles de l’ONG Aimes-Afrique

Afrik.com : Comment avez-vous trouvé votre équipe sur le terrain ?

Michel Kodom : J’ai trouvé mon équipe formidable. Ils ont tout de même été mobilisés de 7h à 20h tous
les jours depuis dimanche. Ils sont tous bénévoles, même s’ils reçoivent des primes pour les motiver
davantage. J’ai eu la chance d’être entouré d’une équipe compétente, du coup, la phase conseil dispensée
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en langue française et/ou kabyé a été réussie, car il n’y a pas eu de scandales majeurs de la part de
personnes découvrant leur séropositivité. Tous les patients ont bien compris le message : avoir un
comportement prudent et une bonne hygiène, accepter sa maladie parce qu’elle peut être prise en charge,
et enfin, se faire suivre par la suite pour les malades ou refaire un test dans trois mois pour les autres. Sur
place, nous avons aussi eu le concours efficace des jeunes de l’association anti-sida de l’université de Kara.
Ils possédaient déjà de bonnes notions sur la maladie et s’étaient préparés à nous aider.

Afrik.com : Quel bilan tirez-vous de cette première campagne ?

Michel Kodom : Sur un total de 7 175 personnes dépistées, nous avons trouvé 105 cas positifs pour 7022
cas négatifs et 48 cas indéterminés. Cela correspond à un taux de prévalence de 1,46% alors que le
pourcentage du territoire national est de 3%. Cela nous fait une moyenne de 1000 personnes dépistées par
jour sur une semaine, c’est un nombre important et encourageant. Cette campagne possède également un
volet accompagnement pour les personnes qui découvrent leur séropositivité lors de nos tests. Nous avons
prévu que des bilans pré-thérapeutiques gratuits et des ARV leur soient accessibles dans les centres
médicaux de la région pour une prise en charge par la suite. Ils ne seront pas abandonnés.

Afrik.com : Aimes-Afrique aura-elle un regard sur le suivi des patients à qui vous avez révélé leur
séropositivité ?
Michel Kodom : Bien sur ! Le docteur Saï-bou est praticien au CHR de Kara-Tomdé, il est également
médecin à Aimes-Afrique. Il se chargera du suivi et nous rendra compte en tant que coordonateur de cette
première campagne. Notre objectif c’est également que les malades aient le choix des centres qu’ils
souhaitent fréquenter.

Afrik.com : Lors de cette campagne, vous organisiez des causeraies qui ont permis d’échanger
brièvement sur le VIH-Sida. Prévoyez-vous d’autres actions similaires ?

Michel Kodom : Nous souhaitons revenir ici dans un an pour réunir tous les patients que nous avons vu
ces jours-ci, canton par canton. Nous échangerons à nouveau avec eux. Ce sont des populations déjà
sensibilisées car elles ont accepté de faire le test, c’est pourquoi nous souhaitons nous appuyer sur elles
pour diffuser l’information. J’ai par exemple le cas d’une dame dépistée dans le canton de Pya qui est
revenue deux jours plus tard dans le canton de Lassa pour faire dépister ses deux sœurs. Même après notre
départ et l’arrêt de la campagne médiatique, le bouche à oreille continuera de fonctionner.

Afrik.com : Où aura lieu votre prochaine campagne ?

Michel Kodom : Au mois d’août, nous serons dans la région maritime, à Tsévié plus exactement, pour la
même campagne à l’occasion de la fête du haricot encore appelé Ayizan. Nous prévoyons les mêmes
moyens, le même effectif et 3 000 kits.

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TOGO SOCIETE Des fonctionnaires à la fois zémidjans, conducteurs


de taxi motos

7/28/2010 -A la faveur de la grève générale illimitée lancée le 16 novembre 1992 par le CSI et le
COD II, un nouveau corps de métier naissait au Togo. Il s’agit des conducteurs de taxi motos
communément appelés « zémidjan » ou « oléyia ». La grève avait paralysé presque tous les
secteurs d’activités notamment celui des transports et il était difficile de trouver un moyen de
déplacement pour relier les points de la ville de Lomé en particulier.

C’est ainsi que certaines bonnes volontés ont mis à la disposition de la population leur engin à deux roues.
En le faisant, elles ignoraient qu’elles donnaient naissance à un corps de métier qui va prendre de l’ampleur
et employer aujourd’hui des milliers de personnes comme au Bénin voisin, pionnier en la matière.

Le zémidjan est devenu aujourd’hui un métier qui a englouti plusieurs diplômés sans emploi et des
chômeurs. Hormis ceux qui exercent ce métier en plein temps, d’autres sont des intermittents. Parmi cette
dernière catégorie figurent en bonne place les apprentis et surtout les fonctionnaires qui font du zémidjan,
une fois sortis du travail.

Pour ce fonctionnaire en poste à la direction de l’Urbanisme à Lomé, il est entré dans ce métier par
accident car beaucoup plus la volonté d’apporter assistance aux passagers qu’il rencontre sur le trajet
menant de son domicile à son lieu de travail qu’ à un soucis de gain qui l'a amené là. Il est souvent difficile
de trouver des transports en commun aux heures de pointe desservant les banlieues de Lomé. Des
centaines de fonctionnaires se massent le long des voies à la recherche d’un hypothétique taxi. "Pendant
que des gens sont à la recherche de taxi moi je suis seul sur ma moto. C’est ainsi qu’un jour, n’ayant rien
dans la poche pour assurer mon retour, j’ai décidé de prendre un passager qui allait dans la même direction
que moi". Il venait alors d'entrer dans la catégorie des fonctionnaires conducteurs de taxi moto. "Depuis ce
jour, j’ai pris goût à la chose et il m’est difficile de s’en passer. J’en ai même fait mon second métier puisque
quand je sors du service je prends les passagers pour ne renter à la maison que vers 22 heures, épuisé".
Malgré la fatigue, il n’envisage pas d’abandonner ce nouveau métier qui est d’un apport inestimable pour
lui.

Le phénomène est tentant et beaucoup de fonctionnaires surtout ceux qui ont une moto résiste
difficilement. Et lorsqu’on est piqué par le virus, il est difficile de s’en sortir. C’est le cas de cet enseignant
du secteur privé dans un établissement secondaire de Lomé. La plupart des enseignants qui officient dans
ce secteur au Togo ne perçoivent pas leur salaire pendant les vacances. A défaut de dispenser des cours de
remise de niveau ou cours de vacances, ils sont à la merci du besoin en cette période. « J’ai estimé que ce
que je gagnerai journalièrement en faisant zemidjan dépasserai ce que gagnerait mes camarades tout un
mois en dispensant des cours. Donc, j’ai choisi de faire autre chose en faisant du zémidjan avec ma moto et
je ne regrette pas mon choix. J’avoue même qu’il m’a été difficile de reprendre les cours à la fin des
vacances vue ce que j’ai pu tirer de cette activité par rapport à ce que je gagnais en tant qu’en enseignant
dans le privé".

Même si ce "métier secondaire" lui procure beaucoup de sous, il reconnaît qu’il y a des risques dans sa
pratique et qu’il n’honore pas un fonctionnaire, surtout un enseignant. « Je suis obligé de dribbler mes
élèves lorsque je les croise en pleine activité. Mais une fois sans le savoir, j’ai remorqué une élève de mon
établissement. C’est quand elle m’a interpellé en cours de trajet en disant « Titcha wô blèwou né doa »
(Teacher ’enseignant’ soit attentif au trou) que j’ai su. Et je ne sais comment j’ai pu conduire pour arriver à
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Revue de Presse 28-29 Juillet 2010

destination. J'ignore également si j'ai pu empocher son argent».

Les fonctionnaires civils ne sont pas les seuls à être piqué par le virus de taxi moto, même les hommes en
uniforme s’adonnent à ce métier de façon périodique. « Une nuit, j’ai interpellé un zémidjan qui s’est arrêté
devant moi. A ma grande surprise c’était un militaire, se rendant compte que ce n'était pas celui que je
cherchais je lui ai dis que je suis à la recherche d’un taxi-moto, il me dit de monter. J’ai cru sur le champ
qu’il voulait me rendre service mais une fois qu’on s’approchait de la destination, il m’a fait le prix »,
affirme Koffi étonné.

Beaucoup de passagers affirment avoir été remorqués la nuit par des militaires en tenue civile ou,
rarement, en uniforme.

La crise doublée de la vie chère, le salaire du fonctionnaire togolais devenu dérisoire ne lui permet pas de
subvenir à ses besoins. Ils sont nombreux à mener des activités parallèles pour joindre les deux bouts.
Parmi ces activités parallèles, figure en bonne place le taxi moto Zémidjan.
On estime à plus de 170.000 zémidjans au Togo dont plus de 50.000 uniquement à Lomé, selon les
statistiques du Collectif des organisations syndicales des taxi-motos du Togo (COSTT). L’ensemble de ces
zémidjans totalise un gain annuel de plus de 86 milliard de F CFA, soit environ 553.500 F CFA par
conducteur de moto, affichent également les mêmes statistiques du COSTT.

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TOGO VIE CHERE Contrôle et suivi du prix des produits pétroliers  : La


Commission mixte se fait attendre
Suite à la diminution des prix des produits pétroliers survenue de 1er  juillet dernier après plusieurs jours
de négociations entre les acteurs signataires de l’accord tripartite du dialogue social (notamment le
gouvernement, le patronat et les organisations des travailleurs), il a été convenu la mise sur pied, dans les
10 jours suivant cette décision, d’une « Commission de suivi des fluctuations des prix des produits
pétroliers » sur le marché du brut. Elle aura pour mission de vérifier dorénavant la fixation des prix des
hydrocarbures avant son application et de rassurer la population sur la réalité des prix arrêtés.

Depuis le 1er juillet, force est de constater que cette Commission a du mal à voir le jour. En effet, 26 jours
après, c’est le statu quo. Interpellé sur la question, le Secrétaire général de la CSTT (Confédération
syndicale des travailleurs du Togo), Adrien Akouété Béléki s’explique :

«  On s’est rendu compte qu’il ya une Commission de fluctuation des prix des produits pétroliers au Togo.
La nouvelle commission qu’on aura à mettre en place sera-t-elle parallèle à l’ancienne ? Quel est le texte
qui va régir cette commission par  rapport à la nouvelle ? Ou bien, c’est une Commission qui va remplacer
l’ancienne ? Tout cela devrait être aplani pour qu’on  puisse voir clair avant la mise en place de la
nouvelle commission, puisqu’on ne veut plus être floué. C’est la raison pour laquelle la Commission n’a pas
encore vu le jour.

Ne nous précipitons pas. Comme vous le dites, c’est vrai qu’on nous a donné dix (10) jours, mais à l’œuvre,
on se rend compte qu’il y a des difficultés » ! Reste qu’en l’état actuel des choses, les organisations se
sentent déjà dupées, étant donné qu’elles disent ne pas être au courant de l’existence d’une telle
Commission.

« On n’était pas au courant. On savait tout simplement qu’il y avait de petits comités comme le GPP
(Groupement des Producteurs Pétroliers), ECOMES. On veut voir clair dans la démarche de ceux qui
commandent le pétrole et comment se fait la structuration des prix des produits pétroliers aujourd’hui !
Tout cela doit être débattu de manière claire avant de mettre sur pied une Commission qui puisse influer
sur la discussion qu’on aura avec le gouvernement », précise M. Béléki.
Jeannot KPADE-GNOHOE

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