Vous êtes sur la page 1sur 2

Germinal

Le XIX-ème siècle est un siècle de profonds changements, à la fois politiques mais aussi
sociaux, liés majoritairement au développement économique et industriel. Le siècle est traversé
par trois grands courants littéraires qui se sont succédé, ces trois tendances sont : le romantisme
que a le goût du rêve, du mystère, du fantastique, du métaphysique, la sensibilité et
l’individualisme règnent, on parle beaucoup du moi qui souffre, la forme devient le plus en plus
libre. Le symbolisme que est idéaliste. Les symbolistes cherchent une communion totale avec
l’Être. Le réalisme et le naturalisme que décrit la nature extérieure, de manière objective, en
respectant les faits matériels. Le réalisme plus poussé devient le naturalisme : une description
détaillée de la vie sociale, qui intègre les découvertes scientifiques et qui ose insister sur les
aspects négatifs, voire sordides. Les représentants du naturalisme sont Guy de Maupassant, le
maître de la nouvelle naturaliste et Émile Zola celui du roman naturaliste.
Émile Zola est un écrivain et journaliste français, considéré comme le chef de file du
naturalisme, c'est l'un des romanciers français les plus populaires, les plus publiés, traduits et
commentés au monde. Ses romans ont connu de très nombreuses adaptations au cinéma et à la
télévision. Un de ses romans est « Germinal ». La crise économique, la misère, les grèves, les
mines… Abordant des sujets a priori lourds, qui nécessitent une entière disposition de l’esprit, ce
Germinal fait craindre de retrouver le désespoir d’une situation qui ressemble, à certains égards,
à celle d’aujourd’hui. Ajoutons à cela un discours politique et social qui nous paraîtra encore
plus obscur que celui que l’on entend déjà au quotidien, du fait d’un ancrage fort dans un passé
qui nécessite d’être contextualisé, et l’appréhension est à son comble.
Avant de trouver le titre définitif de son œuvre, Zola s’est penché vers des expressions
plus proches et il a choisit « Germinal » lors de son séjour à Azin. Le titre évoque le septième
mois du calendrier révolutionnaire, avril, et donc la Révolution française. Cette évocation créée
un parallèle avec les sept parties du roman : l’émeute parisienne, soit le germinal an III, l’émeute
de la misère. De plus, le sens symbolique est élargi au printemps, « la semence du futur germant
dans les actions présentes » et la poussée vers la lumière. En outre, le mot « germinal » contient
presque toutes les lettres de « minéral », de galérien, de galerie, et que l’on entend « mine »
comme l’annonce un roman sur celle-ci et les mauvaises conditions des mineurs.
Dans le sens positif, le titre est aussi une allusion à la naissance d’un monde nouveau : celui des
mineurs, qui sont devenus des hommes comme le décrit l’Humanité. En conclusion, nous dirons
qu’on ne peut nier que le titre « Germinal » tient un sens symbolique qui fait référence à
l’histoire française violente mais aussi aux conditions inhumaines et brutales des mineurs. Ces
réalités cruelles sont déjà transformées et annoncées par le titre de l’œuvre qui mérite une
analyse détaillée présentée dans les sections suivantes.
Étienne Lantier est le personnage principal du roman, il est courageux, amoureux,
généreux, travailleur, bucheur, leader, prévoyant, errant et politicien charismatique. Au départ,
de l'amour, la politique et du travail, il n'en a ni connaissance ni expérience. Sentimentalement
catastrophique, amoureux de Catherine mais trop timide, il se rattrape en politique où il va même
diriger tout un groupe de gréviste et pour cela lit et se documente beaucoup. Du côté du travail, il
est volontaire avec une grande force de caractère qui lui permettra de quitter la mine où il travail
avec les Maheu ( ses amis ) pour allez travailler ailleurs. Mais malgré son cumule de
connaissance, à la fin, il n'aboutis à rien, sans femme, sans travail, sans logement. Il revient au
point de départ.
Le thème principal du roman est la misère ; la misère des ouvrier est largement
commentée durant tout le long de l’œuvre.Tout d’abord avant la grève, on peut constater cette
misère à travers les conditions de logements des mineurs.Ils vivaient dans de petites maisons,
très petites pour le nombre de personne dans la famille.Par exemple chez les Maheu, ils étaient
au nombre de dix et ils étaient obligés de se coincer de telle sorte qu’a l’intérieur il fasse chaud
qu’à l’extérieur de la maison il faisait très froid.Leur maisons étaient aussi coincées ce qui fait
que l’on pouvait savoir ce qui se passe chez les voisins.Pendant la grève cette misère va aller en
accroissant, les mineurs n’auront plus de quoi se soigner.Ils seront obliger de vendre leurs biens
pour pouvoir acheter un peu de pain.
Un autre thème est l’amour ; l’éducation sentimentale d’Etienne se poursuit en même
temps que son apprentissage.Maheu lui avait appris son nouveau métier, sa fille Catherine va lui
révéler progressivement l’amour.L’aîné des Maheu se mariant, Zacharie, Etienne se voit
proposer la possibilité de loger chez eux.Il accepte.Il est désormais plus souvent avec Catherine
et sa forte amitié pour elle se transforme peu à peu en désir ardent.Ce désir est réciproque, mais
rien ne se passe.Entre temps elle sera mise avec Chaval dès sa quinzième année.Elle s’unira a
Etienne après le meurtre de Chaval quelques instants avant de mourir elle-même.Elle meurt à 16
ans et connaît presque en même temps l’amour et la mort.
La souffrance est encore un thème, l’angoisse, la tristesse et le deuil sont là, les
sentiments qui envahissent le cœur des mineurs.Dans l’œuvre, celle qui va le plus souffrir c’est
sans conteste la Maheude.Elle va perdre son mari, Catherine, Zacharie et la petite Alzire.Elle va
être obligée malgré tout cela de retourner à la mine pour pouvoir nourrir le reste de la famille.
On a pu se demander comment Zola en était arrivé à fixer son action dans l’espace et le
temps. L’écrivain a visiblement choisi le nord, en particulier la région de Valenciennes.C’est
surtout dans les plaines du nord que les phénomènes de concentration ont atteint le plus grand
développement.La multiplicité des puits de mine et la variété des lieux ont pu amener Zola à
choisir de préférence la bassin d’Anzin pour le cadre de son roman. En général « si Zola
compose bien, il n’écrit pas ».Il abuse semble t-il des lieux communs, des auxiliaires des verbes
faibles, utilise trop les « on », les « ça », lie à bon compte de ces phrases, d’une façon souvent
monotone. « Il n’a pas la religion de l’élégance formelle.Il n’a pas la religion du mot juste
».Mais Zola va plus loin et n’hésite pas à créer des mots nouveaux en –ment tels » envolement »
« et dansement ».L’écriture si elle est artiste reste cependant épaisse, le vocabulaire peut se
révéler pauvre et doit souvent une partie de se variété à la technique et aux catalogues.Pourtant,
il faut bien le reconnaître, c’est cette pauvreté, ce relâchement dans la syntaxe, cette monotonie
des constructions, cet emploi de formule toute faite ( on, ça, c’est) qui ont fait la réussite de
Germinal.Zola a saisi le langage du mineur dans sa portée générale. Il a d’ailleurs déclaré: si
j’avais écrit le roman dans le patois du nord, je doute que personne ait jamais consenti à me lire»
L’œuvre d’Emile Zola montre particulièrement les conditions déplorables des
mineurs.C’est avec des larmes aux yeux que l’on suit le déroulement de cette histoire.Méprit est
le mot qui peut exprimer le sentiment à l’égard des bourgeois.Espoir est ce qu’on peut retenir de
Germinal.
Je recommande ce livre à tous car il est plein d’émotions.

Vous aimerez peut-être aussi