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Notes : Le chômage structurel est mesuré par 2 organismes : l’OCDE et la Commission européenne
Source : C.Gilles et A.Sode, Chômage conjoncturel et chômage structurel, France Stratégies, 2017
Questions :
1. Comparer les fluctuations du taux de chômage observé et du taux de chômage structurel. Que pouvez-vous en
conclure ?
2. Comment a évolué le taux de chômage structurel depuis 2005 ? Que pouvez-vous en déduire ?
3. Quelle est la nature du chômage en France ? Quelle politique faut-il alors mettre en oeuvre ?
4. Quelles critiques peut-on faire à cette analyse ?
Document 3 :
L’économie française a généré 250 000 emplois en 2017, cependant, selon les chiffres de Pôle emploi, le chômage a
stagné. L’économiste de l’OFCE, Eric Heyer, décrypte les phénomènes qui viennent contrarier le reflux du chômage.
(…)
Le chômage baisse donc bel et bien, mais pourquoi si lentement ?
La France se caractérise par deux points forts qui, paradoxalement, expliquent ce phénomène. C’est d’abord une
question de démographie. La nôtre progresse plus vite qu’en Allemagne, en Espagne ou en Italie. Ce qui fait un
nombre élevé de nouvelles personnes sur le marché du travail tous les ans. Résultat : pour stabiliser le chômage en
France, il faut au moins 130 000 ou 140 000 nouveaux postes chaque année, là où l’Italie n’a besoin d’aucune création
d’emplois, et l’Allemagne peut en perdre 70 000 par an et le garder stable. Pour le faire baisser, nous avons donc
besoin de bien plus de créations d’emplois que les autres.
L’autre point important réside dans la progression de notre productivité. Elle est, là aussi, plus importante que celle de
nos pays voisins. En France, un salarié donné voit sa productivité augmenter tous les ans d’un certain seuil, plus vite
que son homologue italien ou espagnol. Il faut donc que l’activité augmente beaucoup avant qu’un employeur ait
besoin d’embaucher une nouvelle personne. Ce qui fait reculer le chômage moins vite qu’ailleurs.
Questions : « Avec ou sans croissance, le nombre d’emplois non pourvus demeure le même », Eric Heyer est
économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), il revient pour « Le Monde » sur les
conséquences de la croissance sur le marché du travail, LE MONDE ECONOMIE | 30.01.2018, Propos recueillis
par Sarah Belouezzane
Questions :
5. Quel est le paradoxe mis en évidence dans le texte ?
6. Quelles sont les explications de ce paradoxe ? Le chômage est-il alors conjoncturel ou structurel ?
7. Les déterminants structurels sont-ils toujours liés à la législation pour l’emploi ?
Document 1 :
- chômage « classique » : le chômage est dû à l’insuffisance de l’offre de biens et services qui ne peut pas satisfaire la
demande. L’offre de biens et services est insuffisante parce que la rentabilité de la production est trop basse (que le
salaire réel y compris charges sociales est trop élevé par rapport à la productivité) ;
- chômage « keynésien » : le chômage est dû à l’insuffisance de la demande de biens et services ; il y a sous-utilisation
des capacités de production, le salaire réel est trop faible, la profitabilité des entreprises ne pose pas de problème. (…)
Comment distingue-t-on le chômage « classique » du chômage « keynésien » ? s’il y a chômage classique, le salaire
réel est trop élevé par rapport à la productivité, la profitabilité des entreprises est déprimée ; il y a chômage keynésien,
c’est l’opposé ; s’il y a chômage classique, les hausses de la demande de biens et services sont surtout satisfaites par
les importations, puisque l’offre de biens et services est rigide, et il y a dégradation du commerce extérieur quand la
demande augmente ; s’il y a chômage keynésien, les hausses de la demande peuvent être satisfaites par la production
domestique.
Source : Flash Economie, Chômage classique/chômage keynésien, Natixis, 2 juin 2017
Questions :
1. Compléter le tableau suivant
Chômage classique Chômage keynésien
Déterminants
Indicateurs
Document 2 :
Document 4