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Introduction

Le PDH، de son acronyme « Plesiochronous Digital Hierarchy », est une


technologie utilisée dans les réseaux de télécommunication afin de véhiculer
les voies téléphoniques. Elle est née au début des années 70 avec la
numérisation de la téléphonie Les réseaux de transport ont évolué à travers
trois grandes étapes : réseaux asynchrones PDH (Plesiochronous Digital
Hierachy), réseaux synchrones SDH (Synchronous Digital Hierachy). Par la
suite, nous étudions les caractéristiques de chaque technologie.

Le multiplexage

Le multiplexage est un procédé qui consiste à mettre plusieurs signaux


ensemble et à les transmettre sur un même support de transmission. Ceci doit
être fait de telle manière que chaque signal puisse être totalement récupéré à
l'extrémité réceptrice.

Le multiplexage peut se faire soit en envoyant les signaux à travers les


différentes bandes de fréquence, soient en envoyant des signaux à travers des
intervalles différents. .

IL existe 3 techniques de multiplexage :


• Le multiplexage fréquentiel: on affecte à chaque signal une bande
passante particulière en s'assurant qu'aucune bande passante de voie basse
vitesse ne se chevauche.

• Le multiplexage temporel: on partage dans le temps l'utilisation de la


voie haute vitesse en l'attribuant successivement aux différentes voies basse
vitesse même s’il n’y a aucun signal à émettre.

• Le multiplexage statistique: basé sur le multiplexage temporel، on


n'attribue la voie haute vitesse qu'aux voies basse vitesse qui ont effectivement
quelque chose à transmettre.

La Hiérarchie Numérique Plésiochrone PDH :

PDH est la technique qui a précédé SDH. Elle consiste à multiplexer et de


transporter des éléments binaires de débit inférieur en les transmettant à des
débits supérieurs. Les débits inférieurs sont donc élevés à une valeur supérieure
par injonction d’éléments binaires de justification, avec une indication de leur
présence dans la trame résultante. Le débit n’est donc pas exactement le
multiple de ce qui rentre mais légèrement plus. C’est cela qui l’a qualifié de
plésiochrone (en grec, plésio = presque, plésiochrone = presque synchrone).

Le principal défaut de cette technique de multiplexage est qu’elle ne permet


pas d’avoir accès aux informations d’une voie directement sans démultiplexer
l’ensemble des voies. Par exemple, pour fournir une ligne à 2Mbit/s plusieurs
multiplexages et démultiplexages doivent être faits pour l'extraire d'un canal
rapide à 140Mbit/s. C’était un défaut acceptable en téléphonie mais pour
l’utilisation sur des réseaux optiques, cela devient inadmissible.

Le Japon, l’Amérique du Nord et l’Europe ont défini des standards différents en


termes de multiplexage temporel. En Algérie, nous utilisons les normes d’Europe
un multiplexage de 30 lignes à 64 Kbps alors que les deux autres ne font du
multiplexage que sur 24 lignes. Ces différences vont générer des standards
différents dans chacun des trois pays à chaque niveau de multiplexage.
Principe :

Le transfert de données est basé sur un flux à 2 048 kbit/s. Pour la transmission
de la voix, ce flux est séparé en 30 canaux de 64 kbit/s et 2 canaux de 64 kbit/s
utilisés pour la signalisation et la synchronisation. Afin de constituer des
systèmes de débit plus élevés, un multiplexage temporel des trames MIC est
effectué 4 par 4

Dans les réseaux PDH, la difficulté provient du fait que les différentes trames ne
sont pas toujours synchronisées. Il faut alors pratiquer le multiplexage
plésiochrone. Les différentes trames sont portées à un débit légèrement
supérieur au débit nominal, permettant ainsi, lorsque cela s'avère nécessaire,
l'insertion des bits de justifications qui ne transportent pas d'information, mais
égalisent les débits. Ils sont précédés de bits d'indication de justification qui
spécifient si l'emplacement est occupé par une donnée ou une justification. Ces
bits sont répétés trois fois pour éviter les erreurs. La figure ci-dessous illustre la
hiérarchie numérique plésiochrone PDH.
Le multiplexage PDH

Le principe de multiplexage PDH est de construire le débit supérieur directement


à partir des débits inferieurs, comme montré à la figure. Ainsi, les interfaces et
les multiplex normalisés à 8, 34, et 140 Mbit/s n’imposent pas de contraintes sur
le contenu binaire.
Le tableau suivant montre les différents niveaux de multiplexage (E1,
E2, E3, E4) avec leurs capacités et leurs débits respectifs.

Structure Capacité Débit Débit réel


utile
MIC E1 30 Voies 1.92 2.048
Mbit/s Mbit/s
E2=4*E1 120 Voies 7.68 8.448
Mbit/s Mbit/s
E3=4*E2 480 Voies 30.72 34.368
Mbit/s Mbit/s
E4=4*E3 1920 Voies 122.88 139.264
Mbit/s Mbit/s

Caractéristiques du signal PDH :

 Signaux plésiochrones.
 Multiplexage bit par bit.
 Alignement de l’horloge par justification positif bit par bit.
 Une trame de transmission spécifique est définie pour chaque niveau de
multiplexage
 Le multiplexeur n’est pas nécessaire pour la synchronisation sur le signal
d’entrée
 La phase entre la trame de l’information tributaire n’est pas enregistrée.
Un accès direct à chacun des canaux entrelacés dans le signal multiplexé
est de ce fait impossible. L’accès est uniquement autorisé après
l’opération de démultiplexage dans chaque cas.
 Pendant le multiplexage, il n’existe pas de synchronisation entre les
signaux d’entrée.

Limitation des PDH :

* Absence de normalisation internationale

* Une technique qui impose des multiplexages/démultiplexages en


cascade : -Lourdeur de la mise en œuvre -Dégradation de la qualité

• Manque de visibilité des affluents bas débits


•Pas de gestion standardisée

-Les réseaux PDH ont été développés à une époque où les transmissions
point par point représentaient l'essentiel des besoins, mais désormais une
norme ancienne qui ne répond plus aux exigences actuelles :

* La trame PDH ne contient pas d’octets réservés à l'exploitation. Sauf le


CRC.

* Pas de ressources de gestion intégrées Vers la fin de 1980, les difficultés


rencontrées au niveau du PDH, seront résolues grâce à l’arrivée d’une
nouvelle hiérarchie de transmission qui est la SDH (Synchronous Digital
Hierarchy) .

1) Le multiplexage fréquentiel FDM

FDM (Frequency Division Multiplexing) est une technique de multiplexage par


répartition de fréquence (MRF). Elle est utilisée pour accroître les débits sur
paires torsadées et plus particulièrement des lignes téléphoniques

Le multiplexage fréquentiel consiste à partager la bande de fréquence


disponible en un certain nombre de canaux ou sous-bandes plus étroits et à
affecter en permanence chacun de ces canaux à un utilisateur ou à un usage
exclusif. L’organisation du groupe primaire, ou groupe de base, utilisée en
téléphonie est basée sur un multiplexage fréquentiel. Ce dernier consiste à
regrouper 12 voix téléphoniques de 4000 Hz chacune (3000 Hz utilisables plus
2 espaces inter-bandes de 500 Hz) ce qui donne une largeur de bande de 48
kHz répartie entre 60 et 108 kHz.
On trouve également un bon exemple de l’utilisation de FDM avec ADSL
(Asynchrones Digital Subscriber Line). ADSL est né de l’observation qu’une
ligne téléphonique possède une bande passante d’environ 1 Mhz dans laquelle
seule, une largeur de bande de 4 KHz est utilisée pour les communications
téléphoniques. Il reste donc une bande passante importante disponible
pour un autre usage. C’est un multiplexage en fréquence qui va
permettre son utilisation :

Multiplexage des fréquences en ADSL 1


Une bande de 4 kHz est réservée pour la téléphonie classique (POTS : Plain
Old Telephone Service)
Une bande est réservée pour le flux de données usager vers réseau.
(Upstream Data : Voie montante).
Une bande est réservée pour le flux de données réseau vers usager.
(Dowstream Data : Voie descendante)
L’ensemble de la bande passante s’étend sur 1,1 MHz.
Le canal dédié au téléphone est séparé des canaux dédiés aux données par
un filtre passe-bas (Splitter) passif. Le filtre envoie également l’intégralité du
signal au modem ADSL (ATU-R : ADSL transceiver unit-remote). Celui-ci est
doté d’un filtre passe-haut qui élimine le canal dédié au téléphone. Le signal est
ensuite traité par la technologie DMT pour être transmis à l’équipement
informatique via une liaison de type Ethernet 10BaseT ou ATM25.

La technologie SDH

La hiérarchie numérique synchrone SDH représente un standard international


pour les télécommunications à haut débit dans les réseaux optiques de
transmission. Cette technologie permet le transport des signaux numériques
transmis avec des débits variables. Basée sur la technique de multiplexage
temporel TDM (Time Division Multiplexing), SDH est conçue pour gérer les
communications en mode circuit de bout en bout et est utilisée pour transporter
des flux IP/MPLS, ATM, DSL, Ethernet, PDH, etc.

Description d’un réseau SDH

La technologie SDH peut être déployée dans les différents niveaux de réseaux
de transport : les réseaux d’accès qui représentent un point d’entrée pour le
trafic usager, les réseaux métropolitains qui interconnectent des réseaux
d’accès et assurent le transport de trafic a` l’échelle des régions, et les réseaux
de cœur qui s’occupent de l’agrégation et l’acheminement des données a`
grande échelle. La plupart de ces réseaux de transport SDH (accès,
métropolitains et cœur) se basent principalement sur une infrastructure- ture a`
fibres optiques, permettant des capacités de transmission importantes de
l’ordre de dizaines de Gbps.

Une architecture typique d’un réseau SDH pour de nombreux operateurs est
illustrée dans la Figure

En général، un réseau SDH est constitué´ d’un ensemble de nœuds


interconnectes par des liaisons de fibres optiques selon des topologies en
anneaux، mailles، en Etoile ou même en bus. Cependant, la topologie en
anneaux reste la plus déployée étant donne´ qu’elle permet de sécuriser le
transport du trafic à` un cout plus raisonnable que les autres solutions. Les
différentes entités d’un réseau SDH sont d’écrites dans ce qui suit.

Caractéristique du signal SDH

• Synchronisation sur le réseau de transmission.


• Technique de multiplexage à pointeur.
• Un fonctionnement plésiochrone est possible si c’est nécessaire grâce à
la compatibilité des équipements SDH qui autorisent des affluents PDH. Si c’est
le cas, l’alignement de l’horloge est effectué par une justification négatif-zéro-
positif octet par octet
• Structure modulaire : des débits binaires supérieurs sont obtenus par un
multiplexage octet par octet de plusieurs signaux STM1 en commençant par le
signal de base STM1.
• La relation de phase entre la trame et la charge utile réelle est
enregistrée au moyen de pointeurs (pointeur de donnée). De ce fait, l’accès à un
canal spécifique dans le signal SDH multiplexé est possible après l’analyse du
pointeur.

Les noeuds

La hiérarchie numérique synchrone SDH définit trois types de nœuds :

- Multiplexeurs terminaux (Terminal Multiplexer ou TM) : ils permettent



l’adaptation et le multiplexage des affluents des différents clients pour constituer les

Trames SDH. Ils assurent également l’opération inverse. Ces multiplexeurs sont
situés à` l’entrée des réseaux SDH,

-Multiplexeurs a insertion/extraction (Add Drop Multiplexer ou ADM): ils


sont principalement utilisés pour la construction des anneaux SDH ou` ils assurent
le transfert des données entre l’Est et l’Ouest tout en autorisant l’extraction et/ou
l’insertion des affluents multi-services assembles dans les trames SDH. Le
basculement des affluents entre les deux lignes de l’anneau (Est et Ouest) se fait
a` travers des cartes de brassage, tandis que la transmission dans les fibres se fait
grâce aux cartes de transmission installées dans les ADMs. Les nœuds ADM sont
déployés principalement dans les réseaux d’accès et métropolitains,

-Brasseurs numériques (Digital Cross Connect ou DXC): ils permettent de


réarranger les affluents dans les trames SDH. Grace aux cartes de brassage, les
DXCs peuvent commuter les affluents entre des lignes d’entrée et des lignes de
sorties. Les DXCs sont principalement utilisés dans les réseaux cœur SDH.

Les liens

Les liens SDH représentent les supports physiques reliant les nœuds du réseau. Il
s’agit, dans la plupart des cas, de fibres optiques sur lesquelles les trames SDH sont
transmises. La capacité d’une fibre SDH est déterminée par le débit de la trame
transmise sur cette fibre. Dans les topologies maillées ou point a` point, les liens qui
transportent le trafic “normal” (appelé´ aussi trafic “working”) peuvent être protège
par d’autres liens, appelés liens de protection. Ce type de protection est connu sous
le nom de protection linéaire de section de multiplexage (Linear MSP). Plusieurs
configurations sont possibles tel que MSP 1+1, MSP 1:1 et MSP 1 : .

Les anneaux

Les anneaux représentent la structure la plus déployée dans la pratique. Grace aux
mécanismes d’auto- cicatrisation de ´finis par SDH, les anneaux assurent un
transport de données complétement sécurise´ contre les pannes des nœuds ou
la coupure des fibres. Les circuits défaillants peuvent ainsi se rétablir rapidement
en utilisant des fibres de protection qui procurent des capacités de réserve
(secours). Les mécanismes de protection les plus connus sont SNCP (Su
Network Connection Protection) et MS- SPRING (Multiplex Section-Share
Protection RING) qui s’appliquent respectivement sur des anneaux unidirectionnels
a` deux fibres (pour le cas de SNCP) et bidirectionnels a` deux ou quatre fibres
(pour le cas de MS-SPRING).

Nous signalons que dans ce travail nous ne prenons pas en considération les
capacités de protection dédiées pour le rétablissement des circuits en cas de
panne. Nous ne considérons que les capacités dédiées pour le transport du trafic
“normal”.

Structure de multiplexage

La structure de multiplexage dans la hiérarchie numérique synchrone s’articule


autour d’une trame de base: le signal STM-1 (Synchronous Transfer Module
d’ordre 1). À partir du STM-1, la norme SDH prévoit la construction des trames de
niveau N (STM-N) ayant des débits supérieurs. Ses débits sont illustres dans la
Figure 1.2 et représentent les débits permis (capacités standardises) sur les liens
SDH.

La Figure 1.2 montre une vue simplifiée de la structure de multiplexage de la norme


SDH. Les affluents sont d’abord mappes dans des zones contigües appelées
conteneurs C (Container). Chaque conteneur est identifié´ par son débit maximum
admissible (2, 34, 140 Mbps). Ces conteneurs sont in- corporels dans des
conteneurs virtuels VC (Virtual Container) pourvus d’une zone d’octets de service
appelée sur débit de gestion. Les conteneurs virtuels VC flottent dans des blocs
d’unités d’affluents TU (Tributary Unit). La position des VC dans les TU es donnée
par un pointeur place´ dans les TU. Les TU sont multiplexes octet par octet dans les
zones appelées groupe d’unités d’affluents TUG (Tributary Unit Group). Un TUG
peut être aussi multiplexe´ dans un TUG supérieur (TUG-2 dans TUG-3). Les TUG
sont a` leur tour groupes dans un conteneur virtuel, dit d’ordre supérieur HO (High
Order), VC-4. Ces conteneurs virtuels HO flottent dans des zones d’unités
administratives AU (Administrative unit). Les unités administratives AU sont ensuite
multiplexes dans un groupe d’unités administratives AUG (Administrative Unit
Group). Chaque AUG comporte les informations de justification et d’alignement pour
chaque VC qu’il contient. Ces informations (identification, alignement et justification
des VC) sont disposées a` un emplacement connu dans le sur débit de gestion de
la trame STM

TECHNIQUE DE MULTIPLEXAGE SYNCHRONE (SDH)

Généralités

Pour pallier aux problèmes rencontrés à la PDH, une nouvelle hiérarchie de


système de transmission a vu le jour : SDH : Synchronous Digital Hierarchy. L'un
des aspects principaux est que tous les équipements du réseau SDH sont pilotés
par le même signal d'horloge. Il y a quelque part une horloge atomique qui
distribue le rythme pour l'ensemble des noeuds du réseau national. Ce rythme
est transmis de proche en proche sur fibre optique à tous les équipements de
transmission SDH du pays. C'est pour cette raison que ce mode de transmission
est appelé synchrone.

Avantages de la SDH

La SDH offre des avantages significatifs sur la PDH. La SDH repose sur une
trame numérique de niveau élevé qui apporte, en plus du haut débit (plus élevé
qu'en PDH) :
+ Une souplesse accrue quant à la possibilité d'extraire ou d'insérer directement
un signal constituant du multiplex ;

+ Une facilité d'exploitation-maintenance (des débits importants sont réservés à


ces fonctions) ;

+ Une possibilité d'évolution vers des hauts débits (les trames synchrones hauts
débits sont construites par multiplexage synchrone de l'entité de base. Cette
entité de base définit implicitement toutes les trames hauts débits, la limitation
n'est plus que technologique) ;

+ Une interconnexion de systèmes à haut débit facilitée par la normalisation de la


trame de ligne et des interfaces optiques correspondantes ;

+ Des architectures de réseaux assurant la sécurisation contre les défauts de


ligne ou d'équipements ;

+ La modularité des équipements SDH est plus adaptée aux progrès de la


technologie que les équipements plésiochrones ;

+ La technologie SDH est évolutive à travers l'intégration des nouveaux services


tels que l'EOS, ATM, etc.

L'EOS est une technologie qui a pour avantage l'introduction du service Ethernet
tout en conservant tous les attributs de l'infrastructure SDH, comme la
restauration rapide SDH, le contrôle de la qualité des liens et l'utilisation du
réseau de gestion (opération, maintenance, administration et approvisionnement)
existant de SDH. Avec EOS, la trame Ethernet complète est encore préservée et
encapsulée à l'intérieur de la charge utile de SDH à l'entrée du réseau et est
extraite à la sortie. Elle se présente comme ci-dessous :

Figure : Trame Ethernet over SDH 1

Principe de fonctionnement et les Débits


Principe de fonctionnement

Les trames de transport STMn (Synchronous Transport Module) sont obtenues


en multiplexant n AUG (et non n STM1) et en rajoutant un sur débit dit Sur débit
de Section SOH (Section Over Head) comme exemple, la trame de Base STM1
(155,520Mbit/s) contient 1 AUG et son SOH, la trame STM4 (622,080Mbit/s)
contenant 4 AUG et son SOH, la trame STM16 (2488,320Mbit/s) contenant 16
AUG et son SOH.

Ici vue l'architecture ci-dessous, pour former les débits de STMn en fonction des
débits

Utilisés dans la hiérarchie numérique plésiochrone nous allons expliquer cela par
l'utilisation des débits incidents à savoir le 2Mbps, 8Mbps, 34Mbps et 140Mbps.

Les signaux à transporter proviennent de liaisons qui peuvent être synchrones ou


asynchrones. Pour faciliter leur transport, on les segmente en petits blocs
appelés conteneurs. Un conteneur contient un paquet de données utiles
(payload) arrivés au rythme du débit de l'affluent pendant 125 us plus un certain
nombre d'octets de bourrage dont le rôle est d'adapter le débit incident à la
structure de la trame. Le conteneur sera transporté à travers le réseau SDH en
suivant un chemin (path) entre le point d'entrée et le point de sortie. Une des
propriétés essentielles de la SDH est de pouvoir gérer ce conteneur et son
chemin à travers le réseau indépendamment de son contenu.

À cette fin, des bits de gestion appelés POH (Path Over Head) sont ajoutés au
conteneur, l'ensemble constitue ce qu'on appelle un conteneur virtuel VC (Virtual
Container). Les VC sont localisés dans une trame SDH grâce au pointeur qui
indique l'adresse relative du VC par rapport au début de trame.

Le pointeur plus le VC constitue ce qu'on appelle une Tributary Unit (TU). Ce


pointeur est nécessaire car les TUs sont construites à l'aide de l'horloge SDH qui
est "indépendante" de celle des affluents, le début d'une TU ne coïncide pas
forcément avec celui d'un VC.

Les TUs de différents affluents sont multiplexées (groupées par 3 ou 4) pour


former des blocs plus grand appelé des Tributary Unit Group (TUG). Le
multiplexage se fait toujours octet par octet. Il n'y a pas de sur débit propre à une
TUG. Un Virtual Container de niveau supérieur VC-HO est constitué soit par
groupement de plusieurs TUG, soit directement à partir d'un affluent extérieur
haut débit. Dans tous les cas, 9 octets POH sont attribués à chaque VC-HO. Des
octets de bourrage et de justification peuvent aussi être ajoutés afin d'adapter la
taille du VC-HO à la structure de la trame SDH.

Dans le niveau supérieur HO, les Unités administratives sont l'équivalent des
Tributary Units dans le niveau inférieur. Ici aussi, les VC-HO flottent dans les AU,
d'où la nécessité de pointeurs pour localiser les VC dans les AU.

Figure : Principe du multiplexage synchrone

Débits

Pour la norme SDH, les niveaux sont organisés en n niveaux appelés STM-n

SDH Débit SUPPORT

STM-1 155 MBPs FO, RADIO, COAXIAL

STM-4 622 MBPs FIBRE OPTIQUE

STM-16 2.5 GBPs FIBRE OPTIQUE


(Synchronous
STM-64 10 GBPs FIBRE OPTIQUE Transport
Module, niveau
n) et pour avoir
un niveau
STM-128 20 GBPs FIBRE OPTIQUE supérieur il suffit
de multiplier le
coefficient par 4.
STM-256 40 GBPs FIBRE OPTIQUE Les débits sont
mentionnés ci-
dessous :

TDM

Multiplexage à répartition dans le temps (TDM)


Le multiplexage TDM (Time Division Multiplexing) ou MRT (Multiplexage à
répartition dans le temps) consiste à affecter à un utilisateur unique la totalité de
la bande passante pendant un court instant et à tour de rôle pour chaque
utilisateur.

Le multiplexage TDM permet de regrouper plusieurs canaux de communications


à bas débits sur un seul canal à débit plus élevé.

On retrouve ce type d’utilisation sur les canaux T1 aux États-Unis qui regroupent
par multiplexage temporel 24 voies à 64 kbit/s en une voie à 1,544 Mbit/s ou sur
les canaux E1 en Europe qui regroupent 30 voies analogiques en une voie à
2,048 Mbit/s.

Les canaux T1 ou E1 peuvent être multiplexés entre eux pour former des canaux
à plus hauts débits, etc. Cette hiérarchie des débits est appelée hiérarchie
numérique plésiochrone ou PDH (Plesiochronous Digital Hierarchy).

Cette technique présente toutefois un inconvénient dans le cas de PDH. L’accès


ou l’insertion d’une information dans un canal E4 oblige à démultiplexer
l’ensemble du train numérique.

De même la technologie SDH (Synchronous Digital Hierarchy) utilisées comme


techniques de transport dans les réseaux téléphoniques des grands opérateurs
pratiquent un multiplexage temporel pour assembler plusieurs lignes en une
seule ligne de débit supérieur.
Le multiplexage TDM peut être utilisé indifféremment sur paire torsadée ou fibre
optique, il est indépendant du média de transmission.

Conclusion

Dans le but d’optimiser l’utilisation de la fibre optique, la technologie WDM s’est


émergé car elle offre un très haut débit en adoptant la technique de multiplexage
d’un nombre important de longueurs d’ondes sur une seule fibre optique.

En effet, le besoin d’un système plus flexible en termes de gestion de réseau est
toujours présent, ce qui a donné naissance à une nouvelle génération de WDM,
nommée NG WDM.

SDH

Multiplexage à répartition dans le temps (TDM)

Le multiplexage TDM (Time Division Multiplexing) ou MRT (Multiplexage à


répartition dans le temps) consiste à affecter à un utilisateur unique la totalité de
la bande passante pendant un court instant et à tour de rôle pour chaque
utilisateur.

Schéma de principe d’un multiplexage à répartition dans le temps

Le multiplexage TDM permet de regrouper plusieurs canaux de communications


à bas débits sur un seul canal à débit plus élevé.

On retrouve ce type d’utilisation sur les canaux T1 aux États-Unis qui regroupent
par multiplexage temporel 24 voies à 64 kbit/s en une voie à 1,544 Mbit/s ou sur
les canaux E1 en Europe qui regroupent 30 voies analogiques en une voie à
2,048 Mbit/s.

Les canaux T1 ou E1 peuvent être multiplexés entre eux pour former des canaux
à plus hauts débits, etc. Cette hiérarchie des débits est appelée hiérarchie
numérique plésiochrone ou PDH (Plesiochronous Digital Hierarchy).

Multiplexage temporel dans la hiérarchie PDH en Europe


Cette technique présente toutefois un inconvénient dans le cas de PDH. L’accès
ou l’insertion d’une information dans un canal E4 oblige à démultiplexer
l’ensemble du train numérique.

De même les technologies SONET (Synchronous Optical NETwork) et SDH


(Synchronous Digital Hierarchy) utilisées comme techniques de transport dans
les réseaux téléphoniques des grands opérateurs pratiquent un multiplexage
temporel pour assembler plusieurs lignes en une seule ligne de débit supérieur.

Le multiplexage TDM peut être utilisé indifféremment sur paire torsadée ou fibre
optique, il est indépendant du média de transmission.

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