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Le multiplexage
Le transfert de données est basé sur un flux à 2 048 kbit/s. Pour la transmission
de la voix, ce flux est séparé en 30 canaux de 64 kbit/s et 2 canaux de 64 kbit/s
utilisés pour la signalisation et la synchronisation. Afin de constituer des
systèmes de débit plus élevés, un multiplexage temporel des trames MIC est
effectué 4 par 4
Dans les réseaux PDH, la difficulté provient du fait que les différentes trames ne
sont pas toujours synchronisées. Il faut alors pratiquer le multiplexage
plésiochrone. Les différentes trames sont portées à un débit légèrement
supérieur au débit nominal, permettant ainsi, lorsque cela s'avère nécessaire,
l'insertion des bits de justifications qui ne transportent pas d'information, mais
égalisent les débits. Ils sont précédés de bits d'indication de justification qui
spécifient si l'emplacement est occupé par une donnée ou une justification. Ces
bits sont répétés trois fois pour éviter les erreurs. La figure ci-dessous illustre la
hiérarchie numérique plésiochrone PDH.
Le multiplexage PDH
Signaux plésiochrones.
Multiplexage bit par bit.
Alignement de l’horloge par justification positif bit par bit.
Une trame de transmission spécifique est définie pour chaque niveau de
multiplexage
Le multiplexeur n’est pas nécessaire pour la synchronisation sur le signal
d’entrée
La phase entre la trame de l’information tributaire n’est pas enregistrée.
Un accès direct à chacun des canaux entrelacés dans le signal multiplexé
est de ce fait impossible. L’accès est uniquement autorisé après
l’opération de démultiplexage dans chaque cas.
Pendant le multiplexage, il n’existe pas de synchronisation entre les
signaux d’entrée.
-Les réseaux PDH ont été développés à une époque où les transmissions
point par point représentaient l'essentiel des besoins, mais désormais une
norme ancienne qui ne répond plus aux exigences actuelles :
La technologie SDH
La technologie SDH peut être déployée dans les différents niveaux de réseaux
de transport : les réseaux d’accès qui représentent un point d’entrée pour le
trafic usager, les réseaux métropolitains qui interconnectent des réseaux
d’accès et assurent le transport de trafic a` l’échelle des régions, et les réseaux
de cœur qui s’occupent de l’agrégation et l’acheminement des données a`
grande échelle. La plupart de ces réseaux de transport SDH (accès,
métropolitains et cœur) se basent principalement sur une infrastructure- ture a`
fibres optiques, permettant des capacités de transmission importantes de
l’ordre de dizaines de Gbps.
Une architecture typique d’un réseau SDH pour de nombreux operateurs est
illustrée dans la Figure
Les noeuds
Trames SDH. Ils assurent également l’opération inverse. Ces multiplexeurs sont
situés à` l’entrée des réseaux SDH,
Les liens
Les liens SDH représentent les supports physiques reliant les nœuds du réseau. Il
s’agit, dans la plupart des cas, de fibres optiques sur lesquelles les trames SDH sont
transmises. La capacité d’une fibre SDH est déterminée par le débit de la trame
transmise sur cette fibre. Dans les topologies maillées ou point a` point, les liens qui
transportent le trafic “normal” (appelé´ aussi trafic “working”) peuvent être protège
par d’autres liens, appelés liens de protection. Ce type de protection est connu sous
le nom de protection linéaire de section de multiplexage (Linear MSP). Plusieurs
configurations sont possibles tel que MSP 1+1, MSP 1:1 et MSP 1 : .
Les anneaux
Les anneaux représentent la structure la plus déployée dans la pratique. Grace aux
mécanismes d’auto- cicatrisation de ´finis par SDH, les anneaux assurent un
transport de données complétement sécurise´ contre les pannes des nœuds ou
la coupure des fibres. Les circuits défaillants peuvent ainsi se rétablir rapidement
en utilisant des fibres de protection qui procurent des capacités de réserve
(secours). Les mécanismes de protection les plus connus sont SNCP (Su
Network Connection Protection) et MS- SPRING (Multiplex Section-Share
Protection RING) qui s’appliquent respectivement sur des anneaux unidirectionnels
a` deux fibres (pour le cas de SNCP) et bidirectionnels a` deux ou quatre fibres
(pour le cas de MS-SPRING).
Nous signalons que dans ce travail nous ne prenons pas en considération les
capacités de protection dédiées pour le rétablissement des circuits en cas de
panne. Nous ne considérons que les capacités dédiées pour le transport du trafic
“normal”.
Structure de multiplexage
Généralités
Avantages de la SDH
La SDH offre des avantages significatifs sur la PDH. La SDH repose sur une
trame numérique de niveau élevé qui apporte, en plus du haut débit (plus élevé
qu'en PDH) :
+ Une souplesse accrue quant à la possibilité d'extraire ou d'insérer directement
un signal constituant du multiplex ;
+ Une possibilité d'évolution vers des hauts débits (les trames synchrones hauts
débits sont construites par multiplexage synchrone de l'entité de base. Cette
entité de base définit implicitement toutes les trames hauts débits, la limitation
n'est plus que technologique) ;
L'EOS est une technologie qui a pour avantage l'introduction du service Ethernet
tout en conservant tous les attributs de l'infrastructure SDH, comme la
restauration rapide SDH, le contrôle de la qualité des liens et l'utilisation du
réseau de gestion (opération, maintenance, administration et approvisionnement)
existant de SDH. Avec EOS, la trame Ethernet complète est encore préservée et
encapsulée à l'intérieur de la charge utile de SDH à l'entrée du réseau et est
extraite à la sortie. Elle se présente comme ci-dessous :
Ici vue l'architecture ci-dessous, pour former les débits de STMn en fonction des
débits
Utilisés dans la hiérarchie numérique plésiochrone nous allons expliquer cela par
l'utilisation des débits incidents à savoir le 2Mbps, 8Mbps, 34Mbps et 140Mbps.
À cette fin, des bits de gestion appelés POH (Path Over Head) sont ajoutés au
conteneur, l'ensemble constitue ce qu'on appelle un conteneur virtuel VC (Virtual
Container). Les VC sont localisés dans une trame SDH grâce au pointeur qui
indique l'adresse relative du VC par rapport au début de trame.
Dans le niveau supérieur HO, les Unités administratives sont l'équivalent des
Tributary Units dans le niveau inférieur. Ici aussi, les VC-HO flottent dans les AU,
d'où la nécessité de pointeurs pour localiser les VC dans les AU.
Débits
Pour la norme SDH, les niveaux sont organisés en n niveaux appelés STM-n
TDM
On retrouve ce type d’utilisation sur les canaux T1 aux États-Unis qui regroupent
par multiplexage temporel 24 voies à 64 kbit/s en une voie à 1,544 Mbit/s ou sur
les canaux E1 en Europe qui regroupent 30 voies analogiques en une voie à
2,048 Mbit/s.
Les canaux T1 ou E1 peuvent être multiplexés entre eux pour former des canaux
à plus hauts débits, etc. Cette hiérarchie des débits est appelée hiérarchie
numérique plésiochrone ou PDH (Plesiochronous Digital Hierarchy).
Conclusion
En effet, le besoin d’un système plus flexible en termes de gestion de réseau est
toujours présent, ce qui a donné naissance à une nouvelle génération de WDM,
nommée NG WDM.
SDH
On retrouve ce type d’utilisation sur les canaux T1 aux États-Unis qui regroupent
par multiplexage temporel 24 voies à 64 kbit/s en une voie à 1,544 Mbit/s ou sur
les canaux E1 en Europe qui regroupent 30 voies analogiques en une voie à
2,048 Mbit/s.
Les canaux T1 ou E1 peuvent être multiplexés entre eux pour former des canaux
à plus hauts débits, etc. Cette hiérarchie des débits est appelée hiérarchie
numérique plésiochrone ou PDH (Plesiochronous Digital Hierarchy).
Le multiplexage TDM peut être utilisé indifféremment sur paire torsadée ou fibre
optique, il est indépendant du média de transmission.