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Ce document fait partie du compte-rendu des d’expériences médiatiques au Laboratoire des nouvelles technologies de l’image, du son et de la

scène (LANTISS) sous la tutelle du professeur Robert Faguy dans le cadre de la recherche-création intitulée « Le monde n’arrête pas : Proposition
d’une écriture intermédiale. Recherche-création inspirée du conte David de Julieta Pinto » au programme de Doctorat en Littérature et arts de la
scène et de l’écran de l’Université Laval par Paula Rojas Amador. Directeur : M. Luis Thenon.

3. Produire, en partant de la proposition de l’écriture intermédiale, une proposition sonore,


visuelle et d’éclairage pour qu’elle soit explorée d’une façon autonome, puis dans
l’ensemble de la mise en scène. Créer également une base de données visuelles (vidéo et
photographie) et sonores.

Activités

- Construction de la séquence sonore : enregistrement du texte, musique, bruitage.


-Élaboration de la séquence visuelle : explorations des personnages (Michelle et le chat),
explorations de la vidéo et du mapping dans l’espace selon la temporalité, la situation dramatique
et les sensations à produire.
-Production et enregistrement du son ainsi que création, traitement et production des images
vidéo.
-Assemblage exploratoire des séquences sonores, visuelles et des actions de la marionnette et
des personnages virtuels en vue d’engendrer des associations et liens thématiques, sensoriels,
matériaux, esthétiques et des signifiants possibles.

Pour l’élaboration de la séquence de base, nous sommes partie de la proposition d’écriture


intermédiale que nous avions déjà élaborée. Pour ce qui est du son, nous avons fait
l’enregistrement de la voix des personnages de la première partie de la proposition dramaturgique,
ainsi que la recherche ou l’enregistrement de tous les sons : la musique et les bruits de cette
première partie. Ainsi, nous avons établi notre timeline en accord avec le texte dramaturgique et la
séquence sonore, ce qui nous a servi de guide pour l’élaboration de la séquence vidéo. Ce
timeline a été modifié également pour le temps d’action et de réaction de la marionnette aux stimuli
sonores et visuels.

Pour ce qui est de l’image, nous avons établi deux moments distincts : un comme introduction et
une quand la scène commence. Dans le premier moment, la vidéo reprend les lignes bleues sur
les contours des objets, que nous avions travaillées dans les laboratoires précédents et qui
permettaient au spectateur de découvrir peu à peu l’espace, les objets et les personnages. Dans le
deuxième moment, la scène est remplie de couleurs et le décor devient celui de la chambre de
David. Cela est présenté sur les images 17 et 18.
Ce document fait partie du compte-rendu des d’expériences médiatiques au Laboratoire des nouvelles technologies de l’image, du son et de la
scène (LANTISS) sous la tutelle du professeur Robert Faguy dans le cadre de la recherche-création intitulée « Le monde n’arrête pas : Proposition
d’une écriture intermédiale. Recherche-création inspirée du conte David de Julieta Pinto » au programme de Doctorat en Littérature et arts de la
scène et de l’écran de l’Université Laval par Paula Rojas Amador. Directeur : M. Luis Thenon.

Pour la production de la séquence vidéo, diverses phases ont été traversées, parmi lesquelles : la
recherche ou la production des images et vidéos qui seront intégrées, la création des vidéos en
rapport avec le positionnement des écrans dans l’espace, ce qui demande avant tout la réalisation
d’un mapping de base pour savoir où les vidéos seront projetées, ainsi que des tests, car le lieu de
projection dépend à la fois de la distance du projecteur, qui peut changer, de la qualité, de l’échelle
et de la définition des images. Quand le mapping est fait, il suffit de faire une capture d’écran pour
travailler la vidéo. C’est pourquoi nous avons pris ces images de Millumin, puis les avons
importées sur After Effects pour faciliter l’orientation spatiale au moment de l’élaboration des
vidéos. Il faut souligner aussi que nous utilisons la fonction d’input ( l’entrée) After Effects dans
Millumin, ce qui nous permet de travailler simultanément avec les deux logiciels pour projeter les
images dans l’espace. Cet outil est apparu fondamental pour la précision et la validation de
l’animation en direct.

Également, diverses vidéos ont été faites séparément, puis entrecroisées dans la séquence, par
exemple, la vidéo de la fenêtre dans laquelle nous voulions produire l’effet de la pluie, celle de
Michelle, qui a été travaillée séparément avec Adobe Character Animator, et celle du chat,
travaillée avec After Effects et Millumin.

Dans cette phase, l’exploration sonore et visuelle a été faite à l’intérieur de chacune des
séquences plutôt queque dans l’ensemble. C’est-à-dire qu’en travaillant avec la séquence sonore,
on a pu varier le son, employer des effets sonores, changer le volume, mixer les sons, faire des
transitions, enlever un son ou bien le changer pour un autre. La séquence visuelle a été faite de
manière semblable, en variant l’échelle, l’opacité, la position, la rapidité. Il est important de
rappeler que nous gardons constamment en tête la relation entre les parties, leur point de
rencontre et leurs associations, même quand elles ont été élaborées dans des logiciels différents ;
le timeline, la situation du personnage, ce qu’il dit, ce qu’il fait, l’espace et le temps sont reliés et en
constant dialogue, ce qui est déjà présent dans l’écriture intermédiale.

Notre première séquence de base a pris comme point de départ le timeline sonore, puis a intégré
la marionnette et finalement la création visuelle. Ce que nous avons voulu faire, c’est observer
Ce document fait partie du compte-rendu des d’expériences médiatiques au Laboratoire des nouvelles technologies de l’image, du son et de la
scène (LANTISS) sous la tutelle du professeur Robert Faguy dans le cadre de la recherche-création intitulée « Le monde n’arrête pas : Proposition
d’une écriture intermédiale. Recherche-création inspirée du conte David de Julieta Pinto » au programme de Doctorat en Littérature et arts de la
scène et de l’écran de l’Université Laval par Paula Rojas Amador. Directeur : M. Luis Thenon.

l’ensemble de la proposition textuelle concrétisée, identifier ce qui y est dit, ce qui manque, ce
qu’on ne comprend pas et les ajustements à faire. Cette séquence a été présentée aux
professeurs pour recevoir leurs observations, parmi lesquelles sont ressorties : incorporer certains
sons pour attirer l’attention sur l’apparition de Michelle, du chat et de la fenêtre ; changer le type de
texture de la surface choisie à un des moments pour éviter que l’image soit floue ; et ajuster le
volume de certains passages sonores pour qu’ils soient plus clairs.

Un élément problématique dans cette première séquence a été la synchronisation de la voix du


personnage de Michelle et de la vidéo. Dans ce laboratoire, nous n’utilisions pas de logiciel de
régie des contenus multimédias, mais plutôt deux ordinateurs, un pour le son et un autre pour la
vidéo et l’éclairage. Au début, la vidéo de Michelle incluait le son et l’image, mais pour notre
dispositif, il était important que quand Michelle se déplace dans l’espace, sa voix l’accompagne,
c’est la raison pour laquelle notre dispositif comporte plusieurs haut-parleurs dans l’espace et c’est
aussi pourquoi nous avons séparé l’image et le son. Après plusieurs tentatives, nous avons réussi
à synchroniser l’image et le son en prenant des points de repère visuels et sonores pour les faire
coïncider. Nous avons également laissé quelques secondes avant le début de la séquence de la
vidéo et du son pour faire l’ajustement au besoin. C’est-à-dire que la séquence a une durée de
10 minutes 30 secondes, et nous nous sommes référée, par exemple, au texte dit en 6 minutes
16 secondes, nous avons pris note de la position, du geste et du moment lorsque le personnage
parle afin de faire coïncider le tout avec l’audio. Dans une expérience future semblable, un point de
repère devrait être déterminé ainsi qu’un temps précis pour faire les ajustements requis. Cette
prévention dans la préproduction nous fera économiser du temps et facilitera la tâche.

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