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Monsieur le Recteur
Académie d’Amiens
20, Boulevard d’Alsace-Lorraine
80063 Amiens Cedex 9
Objet : Rapport disciplinaire - Convocation devant le conseil de discipline le 1er avril 2010
Réf : Votre lettre recommandée avec accusé de réception en date du 3 mars 2010
Par lettre recommandée en date du 3 mars 2010, postée le 8 mars 2010 et reçue le 9 mars
2010, en réponse à mon courrier en date du 2 février 2010, vous m’envoyez une copie du
rapport disciplinaire relatif au conseil de discipline du 1er avril 2010.
Veuillez trouver en pièce jointe ma réponse à votre rapport daté du 2 mars 2010 sous forme de
contre-rapport.
En accord avec l’article 3 du décret n°84-961 du 25 octobre 1984, je vous demande de porter
à la connaissance de tous les membres de la commission administrative paritaire des
professeurs certifiés siégeant en formation disciplinaire le 1er avril 2010 ce contre-rapport. En
outre, je demande qu’il soit lu devant le conseil de discipline suite à votre rapport
disciplinaire.
LANDEL Guy
AU RECTORAT D’AMIENS
I – INTRODUCTION
Je m’insurge contre cet ordre du jour mensonger qui n’a rien à voir avec les motifs ayant
conduit la rectrice SANCIER-CHATEAU à convoquer un conseil de discipline pour le 1er
avril 2010 énoncés en page 5 sur 7 dans le paragraphe IV / LES FAITS REPROCHES A
MONSIEUR LANDEL.
En date du 12 juin 2008 (en fait 2009), la rectrice SANCIER-CHATEAU m’envoie une lettre
recommandée qui m’annonce : « J’ai l’honneur de vous informer qu’eu égard à la succession
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des arrêts de travail produits depuis 2001, j’ai décidé de saisir le comité médical de l’Aisne,
pour vérifier votre aptitude à l’exercice des fonctions enseignantes.
Je vous demande en conséquence de répondre aux convocations médicales qui vous seront
adressées dans le cadre de ce contrôle. »
Puis, par lettre recommandée en date du 29 janvier 2010, la rectrice énumère très lisiblement
les refus de ma part, au nombre de quatre (4), ayant justifié, selon elle, la convocation du
conseil de discipline, à savoir :
Je constate que les trois convocations énumérées ci-dessus ne concernent nullement une
quelconque vérification du bien-fondé des différents arrêts de travail établis par mon
médecin traitant pendant cette période et cela pour deux raisons majeures :
D’une part, les deux rendez-vous diligentés par le docteur VILLETTE ne peuvent en aucun
cas être destinés à vérifier le bien-fondé de mes arrêts de travail car d’après les textes de loi, le
médecin de prévention n’a aucune compétence ni aucun pouvoir pour effectuer une telle
vérification ! (Voir décret n°82-453 du 28 mai 1982 relatif à l'hygiène et à la sécurité du
travail ainsi qu'à la prévention médicale dans la fonction publique, articles 11, 15, 24 et 26).
En conséquence, pour être conforme à la réalité, l’ordre du jour devra être libellé en ces
termes :
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« Refus d’obéissance caractérisé à son supérieur hiérarchique et conséquences qu’il
convient de tirer du refus de Monsieur LANDEL de se soumettre à la vérification de son
aptitude physique à l’exercice des fonctions enseignantes »
Je demande que toutes les notations administratives des années 1993/1994 à 2001/2002 soient
supprimées, n’ayant rien à voir avec le sujet de l’ordre du jour.
D’ailleurs, pourquoi commencer par l’année 1993/1994 alors que j’étais au lycée Gay-Lussac
de Chauny depuis l’année 1987/1988 ?
De même, pourquoi mentir aux commissaires paritaires en écrivant à la fin du paragraphe, en
page 3 sur 7 :
« Monsieur LANDEL étant ensuite placé en congé de manière continue, il n’a plus été
évalué. »
C’est un mensonge et cela pour deux raisons. D’une part, ce n’est pas à partir de l’année
scolaire 2002/2003 que j’ai été placé en congé de manière continue, hormis les vacances
scolaires, mais bien dès mon déplacement d’office du lycée Gay-Lussac de Chauny au collège
Gérard Philipe de Soissons, soit dès le 8 octobre 2001 ! D’autre part, malgré mon absence
manifeste au collège de Soissons, couverte par des arrêts de travail de mon médecin traitant,
le principal du collège de l’époque, Jean Pierre Paul, a continué de me noter de façon
totalement irresponsable avec la bénédiction des différents recteurs de l’époque qui violaient
leurs propres circulaires !
Quant au principal du collège de Soissons, il a réussi dans un premier temps à me noter deux
années de suite, de façon ubuesque, sans jamais m’avoir vu ! C’est très fort ! Puis après
m’avoir vu une petite semaine au collège en décembre 2003, il a récidivé, dans le délire et
l’irresponsabilité, avec toujours la bénédiction du rectorat ! En effet :
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Année scolaire 2005/2006 : PAS DE NOTATION ! [Voir explication plus loin]
C’est à partir de l’année 2005/2006 que je n’ai plus été noté par le principal du collège Gérard
Philipe de Soissons ! L’explication est la suivante : suite à une nième requête auprès du
Tribunal administratif d’Amiens [Requête n° 0600228 du 25 janvier 2006 : Notice annuelle
de notation administrative 2005/2006], la rectrice CAMPION a fini par abdiquer et a
abandonné tout harcèlement. En effet, dans son mémoire adressé au Tribunal administratif
d’Amiens en date du 3 avril 2006, elle semble enfin reconnaître toute l’illégalité de la
procédure adoptée pendant plusieurs années, en écrivant :
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maladie depuis le 15 décembre 2003, il ne lui a pas été établi de notice annuelle de notation
administrative pour cette année scolaire. »
N’ayant été au collège Gérard-Philipe de Soissons qu’environ une petite semaine en décembre
2003, le principal du collège Gérard-Philipe de Soissons, Jean Paul Pierre n’aurait pas dû me
noter en 2001 / 2002, en 2002 / 2003, en 2004 / 2005 et en 2005 / 2006. Or, ce principal, m’a
noté de façon totalement irresponsable et ubuesque.
Ce qui est plus grave encore c’est que les différents recteurs de l’académie d’Amiens qui se
sont succédés depuis septembre 2001, à savoir Monsieur MORVAN pendant l’année scolaire
2001/2002, Monsieur LEROY pendant les deux années scolaires 2002/2003 et 2003/2004
puis enfin Madame CAMPION pendant les trois dernières années scolaires 2004/2005,
2005/2006 et 2006/2007 n’ont pas respecté leurs propres circulaires ni les circulaires
ministérielles qui sont très claires à ce sujet : « l’enseignant qui a été éloigné de son poste
pendant toute l’année scolaire, pour raison de santé, n’est pas noté. »
Tous les trois ont approuvé et repris à leur compte les appréciations illégales et scandaleuses
du principal de SOISSONS, ce qui prouve aisément que la collusion était notoire et que le
harcèlement était organisé par le rectorat d’Amiens.
Par contre, le Tribunal adopte une position contraire dans son jugement en date du 21/02/2006
concernant la même requête !
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Donc, en l’espace de 3 mois, le même Tribunal administratif d’Amiens a pris deux
décisions totalement contradictoires ! Difficile à comprendre et à admettre !
En réponse à ma lettre du 13 avril 2005, la rectrice CAMPION, dans son courrier en date du
27 avril 2005, a rappelé une fois de plus le contenu des circulaires relatives à ce sujet qui
stipulent clairement que « l’enseignant qui a été tenu éloigné de son poste pendant toute
l’année scolaire, pour raison de santé, n’est pas noté. Il n’y a pas report de la note de
l’année précédente.»
La rectrice CAMPION confirmera ses propos dans un autre courrier en date du 23 mai 2005 :
« Absent du service depuis la rentrée scolaire 2004, aucune note administrative ne vous a
été attribuée au titre de l’année scolaire 2004/2005. »
En conclusion, je demande que toutes les notations administratives des années 1993/1994
à 2001/2002 [paragraphe II-2 Notation administrative, pages 2 sur 7 et 3 sur 7] soient
supprimées, n’ayant rien à voir avec le sujet de l’ordre du jour.
En page 3 sur 7 il est fait état des deux rapports d’inspection des deux IPR de Sciences
Physiques du 20 janvier 1995 et du 23 mars 1998 ainsi que du rapport de visite du 3 mars
2000.
D’une part, ces trois rapports sont relatifs à la période 1995/2000, période antérieure au
premier conseil de discipline du 21 septembre 2001 !
D’autre part, c’est une reprise puisée dans le rapport disciplinaire relatif à ce conseil de
discipline en page 4/8 et 5/8 déjà soumis aux commissaires paritaires réunis en formation
disciplinaire à Amiens le 21 septembre 2001 !
En vertu du principe « Non bis in idem » je demande que tout le paragraphe II-3 en page 3
sur 7 soit purement et simplement supprimé du rapport disciplinaire de ce deuxième
conseil de discipline 2010.
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II – 4 / Concernant III / HISTORIQUE DE LA SITUATION ACTUELLE
Ces propos sont un copié collé des propos contenus en page 5/8 du rapport disciplinaire du
conseil de discipline 2001 dans le paragraphe II-Les faits reprochés à Monsieur LANDEL.
En vertu du principe « Non bis in idem » je demande que le premier alinéa en page 4 sur 7
soit purement et simplement supprimé du rapport disciplinaire de ce deuxième conseil
de discipline.
« Il refuse à plusieurs reprises d’assurer des missions liées à son statut. En 1995/1996,
attribution de moyennes situées entre 2,5/20 et 5,5/20 à l’ensemble de ses élèves et refus de
remplir des bulletins scolaires du 3° trimestre et des livrets du BAC – En 1997/1998, notation
de 18/20 à tous les élèves d’une classe – En 2000/2001, refus d’assurer certains cours (TP)
avec tracts justifiant cette décision sur le tableau de la salle des professeurs. »
Ces propos sont un copié collé des propos contenus en page 6/8 du rapport disciplinaire du
conseil de discipline 2001 dans le paragraphe II-Les faits reprochés à Monsieur LANDEL,
paragraphe : Il refuse d’assurer certaines des obligations liées au statut de professeur
En vertu du principe « Non bis in idem » je demande que le deuxième alinéa en page 4 sur
7 soit purement et simplement supprimé du rapport disciplinaire de ce deuxième conseil
de discipline.
« Il ne respecte plus son obligation de réserve (tracts, lettre ouverte au proviseur, pétition
auprès des élèves).
Ces propos sont un résumé des propos contenus en pages 6/8 et 7/8 du rapport disciplinaire du
conseil de discipline 2001 dans le paragraphe II-Les faits reprochés à Monsieur LANDEL,
paragraphe : Il ne respecte plus son obligation de réserve
En vertu du principe « Non bis in idem » je demande que le troisième alinéa en page 4 sur 7
soit purement et simplement supprimé du rapport disciplinaire de ce deuxième conseil
de discipline.
« Le comité médical départemental de l’Aisne est saisi pour la première fois au cours de
l’année scolaire 2000/2001 pour vérifier l’aptitude à exercer ses fonctions de Monsieur
LANDEL, qui refuse de se rendre par deux fois aux convocations devant le médecin expert. »
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Ces propos sont un résumé des propos contenus en page 7/8 du rapport disciplinaire du
conseil de discipline 2001 dans le paragraphe II-Les faits reprochés à Monsieur LANDEL,
paragraphe : Il ne respecte plus son obligation de réserve
En vertu du principe « Non bis in idem » je demande que le quatrième alinéa en page 4 sur
7 soit purement et simplement supprimé du rapport disciplinaire de ce deuxième conseil
de discipline.
Enfin, dans ce même paragraphe en page 4 sur 7, il est fait état, je cite :
« Le 26 septembre 2002, Monsieur LANDEL est rappelé à son obligation de réserve par le
Recteur, suite à sa diffusion le 15 septembre 2002 au lycée Gay-Lussac de CHAUNY d’un
courriel mettant en cause l’honnêteté du proviseur et des membres du conseil de discipline.
Convoqué deux fois par le Secrétaire Général et le Directeur des Ressources Humaines,
Monsieur LANDEL ne se rend pas aux rendez-vous du 4 juillet et du 3 octobre 2002. »
Le message en question était destiné à l’époque à faire connaître mon site internet
nouvellement créé. De plus ce message internet n’a pas été envoyé uniquement au personnel
du lycée Gay-Lussac de Chauny mais à plusieurs centaines d’enseignants et de chefs
d’établissement de l’académie d’Amiens.
INFORMATION
N’ayant jamais mis les pieds dans ce collège, étant en arrêt maladie, mon combat, à l’heure
actuelle, est ma réintégration au lycée Gay-Lussac de Chauny.
Pour en savoir plus sur cette incroyable affaire, vous pouvez consulter mon site Internet
personnel : www.guylandel.fr.st [Actuellement www.guylandel.com]
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« Cher collègue,
Vous avez été destinataire d’un message vous incitant à vous connecter sur un site « Guy
LANDEL ».
Je tiens à vous signaler qu’en mon nom et au nom de mes collègues du Lycée Gay Lussac,
j’ai porté plainte pour diffamation et que Monsieur Le Recteur nous a apporté son soutien et
l’assurance juridique de ses services.
Je tiens également à remercier tous ceux qui m’ont apporté leur soutien.
Marc JAILIN »
Ce même proviseur, par lettre au recteur Michel LEROY en date du 1er octobre 2002, écrit :
« Monsieur le Recteur,
Pour information, veuillez trouver ci-joint, le document toujours diffusé dans Chauny à cette
date (le 1/10/2002) par Monsieur Landel.
L’ensemble de Chauny et ses environs sera donc ainsi quadrillé.
Veuillez agréer mes salutations respectueuses. »
En date du 9 octobre 2002, j’envoie au recteur LEROY une lettre de mise au point pour le
mettre au courant de quelques vérités évidentes.
En date du 27 février 2003, j’écris à Madame le Doyen des Juges d’Instruction à Laon pour
lui demander si effectivement une plainte pour diffamation avait été déposée par le proviseur
du lycée Gay-Lussac de Chauny.
En date du 25 mars 2003, Madame le Doyen des Juges d’Instruction me répond de prendre
contact avec Monsieur le Procureur de la République.
En date du 26 mars 2003, j’écris à Monsieur le Procureur de la République pour les mêmes
motifs. J’attends toujours une réponse !
En résumé, qu’il y ait eu plainte ou non du proviseur du lycée, au final il n’y a eu aucune suite
judiciaire contre moi concernant cette affaire !
Enfin, pour finir avec ce paragraphe, en pages 4 sur 7 et 5 sur 7, concernant tout l’historique
de mes absences au collège Gérard Philipe de Soissons d’octobre 2001 à ce jour, il est
nécessaire et fondamental de bien distinguer les deux sortes de contrôle pouvant être
effectuées par l’administration rectorale.
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D’une part, il y a les contrôles effectués par un médecin agréé, à la demande du rectorat,
contrôles destinés à vérifier le bien-fondé des arrêts de maladie en vertu de l’article 25 du
décret n°86-442 du 14 mars 1986 :
Le comité médical compétent peut être saisi, soit par l'administration, soit par l'intéressé, des
conclusions du médecin agréé. »
Dans le premier cas, la procédure étant légale, (le rectorat pouvant demander à un médecin
agréé par lui, suite à chaque arrêt de travail, de vérifier le bien-fondé du congé de maladie
ordinaire), je n’ai jamais refusé ce type de contrôle.
A l’inverse, dans le second cas, la procédure déclenchée chaque année, voire plusieurs fois
par an, par le recteur, est tout à fait illégale, aucun texte de loi n’autorisant ce dernier à agir
de la sorte et à me harceler, depuis bientôt 10 ans, au moyen de toutes sortes de manœuvres
illégales ! En effet, comme le reconnaît à juste titre le recteur dans son rapport (page 5 sur 7),
n’ayant jamais totalisé six mois d’arrêts de travail consécutifs depuis 2001, le Comité
médical est dans l’impossibilité de se réunir pour statuer sur mon cas !
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Mardi 16 septembre 2003 à 16h30 chez le Dr. Yves DESRUELLE à La Fère
Mercredi 14 juin 2006 à 14h chez le Dr. Giovanni SERIO [Psychiatre] à Soissons
Mercredi 10 octobre 2007 à 14h15 à domicile par le Dr. Yves DESRUELLE de La Fère
14 novembre 2001
21 décembre 2001
MISE EN DEMEURE [LR+AR] du recteur MORVAN : « Vous n’avez pas justifié votre
absence depuis le 16 décembre 2001. Je vous demande donc de régulariser votre situation
dans les meilleurs délais. Sans justificatif de votre part, je me verrai contraint d’opérer une
retenue sur traitement. »
11 janvier 2002
Mesure d’intimidation mise à exécution : retrait de 1272,83 € sur mon salaire de février 2002.
Suite à mon intervention au Tribunal administratif d’Amiens, sans attendre le jugement, le
recteur me reverse mon dû (1272,83 €) sur mon salaire du mois d’avril 2002. Bizarre !
19 février 2002
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MISE EN DEMEURE [LR+AR] du recteur MORVAN : « Vous n’avez pas justifié votre
absence depuis cette date [7 février 2002]. Je vous demande donc de régulariser votre
situation dans les meilleurs délais. Sans justificatif de votre part, je me verrai contraint
d’opérer une retenue sur traitement. »
Menace de retenue sur traitement pour absence à compter du 8 février 2002 [les vacances
d’hiver débutaient le 2 février pour finir le 18 février 2002].
20 mars 2002
LR+AR du recteur MORVAN : « Vous n’avez pas justifié votre absence depuis cette date [14
mars 2002]. Je vous demande donc de régulariser votre situation dans les meilleurs délais.
Sans justificatif de votre part, je me verrai contraint d’opérer une retenue sur votre
traitement. »
29 mars 2002
19 avril 2002
MISE EN DEMEURE [LR+AR] du recteur MORVAN : « Vous n’avez pas justifié votre
absence depuis cette date [30 mars]. Je vous demande donc de régulariser votre situation
dans les meilleurs délais. Sans justificatif de votre part, je me verrai contraint d’opérer une
retenue sur traitement. »
Menace de retenue sur traitement pour absence de justification d’absence à partir du 31 mars
2002 [les vacances de Printemps débutaient le 31 mars 2002 et finissaient le 14 avril 2002].
3 mai 2002
Menace de retenue sur traitement pour l’absence de justificatif du 8 février 2002 inclus au 17
février 2002 inclus [vacances d’hiver] et deuxième menace de retenue sur traitement pour
l’absence de justificatif du 30 mars 2002 au 15 avril 2002 [vacances de Printemps].
31 mai 2002
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MISE EN DEMEURE [LR+AR] du recteur MORVAN : « Vous n’avez pas justifié votre
absence depuis cette date [14 mai 2002]. Je vous demande donc de régulariser votre situation
dans les meilleurs délais. Sans justificatif de votre part, je me verrai contraint d’opérer une
retenue sur traitement. »
27 juin 2002
MISE EN DEMEURE [LR+AR] du recteur MORVAN : « Vous n’avez pas justifié votre
absence depuis cette date [14 juin 2002]. Je vous demande donc de régulariser votre situation
dans les meilleurs délais. Sans justificatif de votre part, je me verrai contraint d’opérer une
retenue sur traitement. »
27 juin 2002
Par courrier déposé dans le casier de mon épouse au lycée Gay-Lussac de Chauny fin juin
2002, le recteur MORVAN convoque mon épouse et moi-même à un entretien au rectorat
de l’académie d’Amiens le jeudi 4 juillet 2002 à 18 heures (salle 203 – 2ème étage) pour être
reçus par Madame Brigitte BRUSCHINI, Secrétaire Générale d’académie, Monsieur Gérard
CARON, Directeur des relations et des ressources humaines et Monsieur Thierry
LOUBIERE, Chef de la division des personnels enseignants.
[Il est à noter que Madame Brigitte BRUSCHINI présidait mon conseil de discipline au nom
du recteur le 21 septembre 2001!]
15 juillet 2002
MISE EN DEMEURE [LR+AR] du recteur MORVAN : « Vous n’avez pas justifié votre
absence depuis cette date [29 juin 2002]. Je vous demande donc de régulariser votre
situation dans les meilleurs délais. Sans justificatif de votre part, je me verrai contraint
d’opérer une retenue sur traitement. »
Bien entendu, je n’ai jamais fourni un tel document depuis ma « nomination » au collège
Gérard-Philipe de Soissons. Malgré tout, le recteur n’a pas mis ses menaces à exécution !
26 septembre 2002
[LR+AR] du recteur Michel LEROY [le recteur MORVAN ayant été nommé recteur de
Lyon] m’écrit entre autre : « Vous ne vous êtes pas présenté à un entretien prévu au rectorat
avec Madame BRUSCHINI, secrétaire générale d’académie et Monsieur CARON, directeur
des relations et des ressources humaines le jeudi 4 juillet 2002. Je vous informe que cet
entretien est reporté au jeudi 3 octobre 2002 à 17 heures et je vous demande d’y assister. »
26 novembre 2002
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[LR+AR] du recteur LEROY : « Par ailleurs, l’avis d’arrêt de travail, établi du 4 novembre
2002 au 23 novembre 2002 étant un avis initial et non la prolongation de l’arrêt précédent, je
constate l’irrégularité de votre situation administrative entre le 24 octobre 2002 et le 3
novembre 2002.
Je vous informe que j’ai décidé de procéder au titre de ces deux situations, à une retenue sur
traitement de 20/30èmes pour la période du 15 octobre 2002 au 3 novembre 2002. » [Les
vacances de la Toussaint débutaient le 26 octobre 2002 pour finir le 4 novembre 2002].
9 avril 2003
Requête n° 0301431 rejetée par le tribunal administratif d’Amiens par jugement en date
du 28 juillet 2005 !
Dès octobre 2000, alors que j’étais toujours en activité au lycée Gay-Lussac de Chauny, le
recteur MORVAN a décidé de saisir le comité médical de l’Aisne pour, je cite : « vérifier mon
aptitude physique à l’exercice des fonctions enseignantes ».
1. 13 octobre 2000 :
Point de départ du harcèlement moral : La lettre répugnante du proviseur JAILIN du
lycée Gay-Lussac de Chauny au recteur MORVAN (Lettre que j’ai fini par obtenir 5
mois plus tard, le 23 mars 2001 suite à une procédure acharnée).
2. 13 novembre 2000 :
Lettre du recteur m’informant de la saisine du comité médical départemental afin de
statuer sur mon aptitude à l’enseignement !
3. 27 novembre 2000 :
Lettre de l’Inspecteur d’académie m’informant que le comité médical départemental
est saisi pour émettre un avis sur mon aptitude à exercer mes fonctions !
4. 29 novembre 2000 :
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Lettre du docteur Monique VILLETTE, médecin de prévention, me fixant un rendez-
vous le vendredi 8 décembre 2000 à Laon !
5. 4 décembre 2000 :
Lettre de la Directrice Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales (D.D.A.S.S.)
me demandant de me mettre en rapport avec le centre médico-psychologique de
Tergnier (02700) pour une contre-visite chez le psychiatre Luc MARGAT !
6. 22 décembre 2000 :
Lettre du centre médico-psychologique de Tergnier me fixant un rendez-vous chez le
docteur MARGAT le jeudi 11 janvier 2001!
7. 12 janvier 2001 :
Lettre de la Directrice Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales (D.D.A.S.S.)
me demandant de prendre un autre rendez-vous chez le docteur MARGAT, n’ayant
pas été à celui du 11 janvier 2001 (lettre assortie de menaces financières !)
8. 15 mars 2001 :
Lettre du recteur me demandant de justifier mes absences aux expertises et
m’informant du maintien de la saisine du comité médical départemental concernant la
vérification de mon aptitude à enseigner !
9. 22 mars 2001 :
LR+AR de l’Inspecteur d’académie me demandant de me rendre chez le docteur Luc
MARGAT au centre médico-psychologique de Tergnier le jeudi 5 avril 2001 !
10. 23 mars 2001 :
Lettre du recteur MORVAN m’envoyant la lettre répugnante que lui avait adressée le
proviseur JAILIN le 13 octobre 2000 (Lettre obtenue suite au recours devant la
CADA)
11. 30 mars 2001 :
Lettre du docteur Monique VILLETTE, médecin de prévention, me fixant un rendez-
vous le vendredi 13 avril 2001 à Laon !
12. 10 avril 2001 :
LR+AR de l’Inspecteur d’académie me demandant de me rendre chez le docteur Luc
MARGAT au centre médico-psychologique de Tergnier le jeudi 10 mai 2001 !
13. 30 mai 2001 :
LR+AR du recteur MORVAN m’informant qu’une procédure disciplinaire était
engagée en raison de mon comportement et de mes actes contraires aux obligations de
fonctionnaire de l’Etat !
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15. 13 septembre 2002 :
Lettre du recteur m’informant de la saisine du comité médical départemental afin de
statuer sur mon aptitude à l’enseignement !
16. 20 septembre 2002 :
Lettre de l’Inspecteur d’académie m’informant que le comité médical départemental
est saisi pour émettre un avis sur mon aptitude à exercer mes fonctions !
17. 8 octobre 2002 :
Lettre du Médecin Inspecteur de la Santé publique (D.D.A.S.S.) me demandant de me
mettre en rapport avec le centre médico-psychologique de Tergnier (02700) pour une
contre-visite chez le psychiatre Luc MARGAT !
18. 18 novembre 2002 :
Lettre du centre médico-psychologique de Tergnier me fixant un rendez-vous chez le
docteur MARGAT le vendredi 22 novembre 2002 !
19. 22 janvier 2003 :
LR+AR du recteur m’informant qu’une nouvelle procédure disciplinaire était engagée
20. 9 avril 2003 :
Lettre du docteur Monique VILLETTE, médecin de prévention, me fixant un rendez-
vous le mercredi 7 mai 2003 à Laon !
21. 7 avril 2003 :
LR+AR de l’Inspecteur d’académie me demandant de me rendre chez le docteur Luc
MARGAT au centre médico-psychologique de Tergnier le jeudi 15 mai 2003 !
22. 9 avril 2003 :
LR+AR du recteur LEROY m’informant qu’il avait décidé de m’infliger la sanction
disciplinaire du blâme avec inscription au dossier assortie d’une suspension de
salaire !
23. 15 avril 2003 :
Lettre du centre médico-psychologique de Tergnier me fixant un nouveau rendez-vous
chez le docteur MARGAT le vendredi 16 mai 2003 !
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Année scolaire 2004/2005
Par jugement en date du 19 janvier 2006, reçu le 8 mars 2006, le Tribunal administratif
d’Amiens a annulé la décision illégale de la rectrice CAMPION en date du 16 février
2005 (requête n°0500814-1) !
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Absence de lettre de harcèlement m’intimant l’ordre de me soumettre à une expertise
psychiatrique chez le docteur Luc MARGAT au centre médico-psychologique de Tergnier !
Cette avalanche de lettres dont dix sept (17) en recommandé avec accusé de réception
constitue un véritable harcèlement moral qui dure depuis près de dix (10) années orchestré par
les différents recteurs qui se sont succédé à la tête du rectorat d’Amiens, à savoir Alain
MORVAN, Michel LEROY, Marie-Danièle CAMPION, Tanneguy LARZUL, Ahmed
CHARAÏ, Anne SANCIER-CHATEAU, Jean-Louis MUCCHIELLI !
Il est indéniable que toutes ces convocations chez le docteur psychiatre MARGAT ne sont
nullement destinées à vérifier le bien-fondé de mes différents arrêts de travail. A titre
d’exemple, parmi tant d’autres, considérons la lettre recommandée avec accusé de réception
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de l’Inspecteur d’académie de l’Aisne, en date du 13 décembre 2004 qui a pour objet, je
cite : « Convocation en expertise pour vérification d’aptitude. »
Le contenu de la lettre est le suivant :
« Afin que le Comité Médical Départemental puisse émettre un avis concernant la vérification
d’aptitude demandée par le Rectorat, je vous demanderais de bien vouloir vous rendre
Or, à cette époque, un premier arrêt de travail (de prolongation) a été établi par mon médecin
traitant pour la période allant du 7 décembre 2004 au 17 décembre 2004. Puis suivirent les
vacances de Noël du samedi 18 décembre 2004 au lundi 3 janvier 2005 pour lesquelles je n’ai
fourni aucun arrêt de travail, étant en congé officiel ! A la rentrée scolaire 2005, mon médecin
établit un nouvel arrêt de travail (initial) pour la période allant du 3 janvier au 3 février 2005.
Il est indéniable que toutes ces convocations sont illégales et c’est pour cette raison que je
n’ai jamais obtempérer malgré les nombreuses menaces d’intimidation de toutes sortes et
malgré toutes les mesures de rétorsion manigancées par le rectorat : conseil de discipline le 21
septembre 2001, nombreuses mises en demeure en 2001/2002 et 2002/2003 avec menaces de
retrait de salaire, blâme en 2003, suspension de salaire de 8 mois en 2003, suspension de
salaire de 16 mois en 2005, menaces de radiation des cadres, nombreuses mises en demeure,
avec menaces de sanction disciplinaire, magouilles et mensonges pour interdire mon retour
légitime au lycée Gay-Lussac de Chauny en 2005, 2006 et 2008 lors des mutations intra-
académiques, conseil de discipline programmé pour le 1er avril 2010 !
Dans ses conclusions, en page 6 sur 7, le recteur se réfère aux textes de loi [lois n°83-634 du
13 juillet 1983 et n°84-16 du 11 janvier 1984] ainsi qu’au décret n°86-442 du 14 mars 1986
en mélangeant volontairement, parfois en les dénaturant, les différents articles de ces textes
juridiques dans le seul but de semer la confusion et de faire admettre son raisonnement
scabreux.
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dont l’ordre n’était emprunt d’aucune illégalité.
En effet, l’article 34 du décret n°86-442 du 14 mars 1986 (…) prévoit que : « Lorsqu’un chef
de service estime, au vu d’une attestation médicale ou sur le rapport des supérieurs
hiérarchiques, que l’état de santé d’un fonctionnaire pourrait justifier qu’il lui soit fait
application des dispositions de l’article 34 (3° ou 4°) de la loi du 11 janvier 1984 susvisée, il
peut provoquer l’examen médical de l’intéressé dans les conditions prévues aux alinéas 3 et
suivants de l’article 35 ci-dessous (…) »
D’après les dispositions de l’article 34 (3° ou 4°) de la loi du 11 janvier 1984 concernant le
congé de longue maladie ou le congé de longue durée, il n’est donc aucunement
indispensable d’attendre un délai de six mois consécutifs pour saisir le comité médical, si le
supérieur hiérarchique estime que cela est nécessaire au vu des attestations médicales
fournies par le fonctionnaire. »
Les dispositions de l’article 34 (3° ou 4°) de la loi n°84-16 du 11 janvier 1984 mentionnent
que le fonctionnaire en activité a droit :
« 3° A des congés de longue maladie d'une durée maximale de trois ans dans les cas où il est
constaté que la maladie met l'intéressé dans l'impossibilité d'exercer ses fonctions, rend
nécessaire un traitement et des soins prolongés et qu'elle présente un caractère invalidant et
de gravité confirmée (…)
Pourquoi une telle initiative philanthropique de sa part après 2158 jours d’arrêt de
travail depuis 2001 ? Tout simplement pour pouvoir enclencher légalement le processus de
réunion obligatoire du comité médical départemental. En effet, d’après l’article 7 du décret
n°86-442 du 14 mars 1986, les comités médicaux sont chargés de donner à l'autorité
compétente, dans les conditions fixées par le présent décret, un avis sur les contestations
d'ordre médical qui peuvent s'élever à propos de l'admission des candidats aux emplois
publics, de l'octroi et du renouvellement des congés de maladie et de la réintégration à
l'issue de ces congés.
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« Depuis votre nomination au collège Gérard-Philipe de SOISSONS, le 10 octobre 2001, vous
avez fait valoir de très nombreux arrêts de maladie.
En conséquence, j’ai saisi ladite instance médicale, afin qu’elle se prononce sur votre
aptitude physique à l’enseignement et qu’elle envisage la possibilité de vous faire bénéficier
d’un congé de longue maladie ou de longue durée, dans l’hypothèse où votre état de santé
justifierait l’attribution de l’un de ces congés.(…) »
A l’époque en 2005, la rectrice CAMPION croyait bien pouvoir appliquer le 1. puis dans la
foulée le 2. ! Cinq ans plus tard, en 2010, après la convocation au conseil de discipline du
1er avril 2010, par la rectrice SANCIER-CHATEAU, le nouveau recteur, contraint et
forcé change de stratégie : ne pouvant plus appliquer le 1. il se rabat sur le plan B, le 2.
Mais le recteur oublie (oubli volontaire ?) de citer les deux premiers alinéas de l’article 35 du
décret n°86-442 du 14 mars 1986, à savoir :
Le médecin traitant adresse directement au secrétaire du comité médical prévu aux articles 5
et 6 un résumé de ses observations et les pièces justificatives qui peuvent être prescrites dans
certains cas par les arrêtés prévu à l'article 49 du présent décret. »
Or, en ce qui me concerne, je n’ai jamais fait la moindre demande au rectorat pour pouvoir
bénéficier des dispositions de l’article 34 (3° ou 4°) de la loi du 11 janvier 1984.
De même, mon médecin traitant, le docteur Jean-Marie MENGUY, n’a jamais envoyé à
l’administration le moindre document allant dans ce sens !
Pour preuve, une attestation de mon médecin traitant, le docteur Jean-Marie MENGUY, en
date du 11 mars 2010, qui certifie :
« 1) que Monsieur Guy LANDEL ne présente pas une maladie donnant droit à l’octroi d’un
congé de longue maladie ni ne pouvant être reconnue comme affection de longue durée.
2) qu’il n’a pas été fait de demande de cette sorte ni de ma part ni de la sienne à ma
connaissance. » [Voir pièce jointe]
Par contre, par lettre recommandée avec avis de réception en date du 16 février 2010, j’ai
demandé à la rectrice SANCIER-CHATEAU de bien vouloir me communiquer les deux
documents intitulés « Attestation médicale » et « Rapport des supérieurs hiérarchiques »
justifiant une telle initiative de sa part. N’ayant rien reçu de tel dans le courrier en réponse du
recteur en date du 3 mars 2010 hormis une nième demande de saisine du comité médical
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départemental à l’Inspecteur d’académie (document hors sujet), j’ai saisi la CADA pour une
demande d’avis en date du 11 mars 2010 puis une deuxième en date du 17 mars 2010.
Or, les trois derniers contrôles effectués en octobre 2007 (énumérés en page 11 sur 25), sont
les suivants :
Le mercredi 10 octobre 2007 à 14h15, visite à domicile du Dr. Yves DESRUELLE de La Fère
qui a constaté mon absence. Je me suis excusé auprès des services du rectorat pour cette
absence par courrier en date du 16 octobre 2007.
En conséquence c’est un mensonge d’écrire de tels propos, aucune des trois contre-visites
énumérées ci-dessus n’ayant eu lieu et n’ayant pu, de ce fait, vérifier et conclure au bien-
fondé de l’arrêt de travail prescrit du 3 octobre 2007 au 26 octobre 2007 !
C’est pourquoi, par lettre recommandée avec avis de réception en date du 19 mars 2010, j’ai
demandé au recteur de bien vouloir m’envoyer une copie du rapport du médecin ayant conclu
« au bien-fondé de l’arrêt prescrit ».
Donc, n’ayant jamais demandé au rectorat de pouvoir bénéficier de tels congés (longue
maladie ou longue durée), mon médecin traitant n’ayant jamais fourni d’attestation médicale
allant dans ce sens, le recteur ne peut en aucun cas prendre de telles initiatives totalement
illégales. L’abus de pouvoir rectoral est incontestable.
Le recteur écrit de même en page 6 sur 7 : « Or, Monsieur LANDEL étant placé de manière
quasiment continue en arrêt maladie (hors vacances scolaires) depuis le mois d’octobre 2001
et refusant par ailleurs de se soumettre aux contrôles médicaux diligentés par son
employeur pour vérifier s’il est en droit de bénéficier des différentes positions de congés de
maladie prévues par la loi, qui viennent d’être rappelés il est de fait placé dans une position
administrative irrégulière. »
Ils sont mensongers car ce que je refuse depuis novembre 2000, ce sont les expertises
psychiatriques chez le docteur Luc MARGAT au centre médico-psychologique de
Tergnier, expertises psychiatriques manigancées par le rectorat qui ne peuvent
s’apparenter à des contrôles médicaux pour savoir si je peux bénéficier ou non des
congés de longue maladie ou de longue durée vu que ni mon médecin traitant ni moi-
même avons été à un moment quelconque demandeurs de tels congés !
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Ils sont contradictoires car lors de la F.P.M.A. de juin 2008 concernant les mutations
intra-académiques, en réponse à la question d’un commissaire paritaire qui s’étonnait
que la situation de Monsieur LANDEL puisse perdurer en l’état, le Président Laurent
GERIN, au nom du recteur Tanneguy LARZUL rappelle, je cite : « que Monsieur
LANDEL est en position régulière, puisqu’il est couvert par des congés de maladie
ordinaire, hors les périodes des congés scolaires, et que l’administration ne peut
préjuger de la décision du médecin. » [Voir Procès-verbal de la FPMA du 16 juin
2008 sur les mutations intra-académiques]
Il est vraiment curieux d’être en position régulière pendant sept (7) années de 2001 à
2008 après plus de 1700 jours d’arrêts de travail puis subitement d’être en position
irrégulière alors que rien n’a changé étant toujours couvert par des congés de maladie
ordinaire, hors les périodes des congés scolaires !!!
III – CONCLUSION
En accord avec l’article 3 du décret n°84-961 du 25 octobre 1984, je demande que ce contre-
rapport soit porté à la connaissance de tous les membres de la commission administrative
paritaire des professeurs certifiés siégeant en formation disciplinaire le 1er avril 2010. En
outre, je demande qu’il soit lu intégralement devant le conseil de discipline après le
rapport disciplinaire du recteur MUCCHIELLI.
Et de se prononcer uniquement sur les faits qui me sont reprochés par le recteur, énoncés en
page 5 sur 7 du rapport disciplinaire, à savoir :
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A. Le refus de me soumettre à la vérification de mon aptitude physique à
l’exercice des fonctions enseignantes ! Je rappelle que cette vérification m’a
été demandée une cinquantaine de fois depuis l’an 2000, demandes assorties de
toutes sortes de menaces et de sanctions [Voir ci-dessus en pages 14 à 19].
La vérification de mon aptitude physique à l’exercice des fonctions
enseignantes a même été demandée par le rectorat tout au long de l’année
2000/2001 alors que j’exerçais au lycée Gay-Lussac de Chauny, sans aucune
période d’arrêt de travail !
B. Mon absence à la convocation du médecin de prévention, le docteur
VILLETTE, le 22 juin 2009,
C. Ma deuxième absence à la convocation du même médecin, le 3 juillet 2009,
D. Mon absence à la convocation du médecin psychiatre, le docteur MARGAT, le
25 septembre 2009 au centre médico-psychologique de Tergnier, antenne de
l’hôpital psychiatrique de Prémontré dans l’Aisne !
LANDEL Guy
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