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● si α est inconnu, on positionne deux points M Fig. 9.11-2. : Pan coupé régulier
et N sur SA et SB tels que SM = SN, puis on
mesure la distance MN et on en déduit que :
AB
SA = SB = SM ---------
MN
Fig. 9.14. : Jalonnement sans visibilité Avec un théodolite et pour des alignements
de très grande portée, on peut procéder
comme suit (fig. 9.15.) :
On vérifie enfin en station en C que l’angle ACB à pour valeur 200 gon. Suivant la
précision cherchée, on recommence ou non la manipulation.
Si l’on peut mesurer les distances 1-A et 1-B, on peut calculer l’angle β = 1AB en
résolvant le triangle 1AB dont on connaît un angle et les deux côtés adjacents à cet angle
(voir tome 2, chap. 5, § 4.3.1). En station au point A, on implante le point C cherché en
ouvrant de l’angle β depuis le point 1.
AM
donc : cot α 1 = ----------------------- – cotan β
BM ⋅ sin β
IMPLANTATION
DE POINTS EN PLANIMÉTRIE
Pour tout chantier, il est indispensable de disposer de points de référence en planimétrie.
Ces points permettent l’implantation des travaux et le contrôle de leur avancement. Ils
doivent être matérialisés par des bornes ou des repères durables situés à proximité
immédiate du chantier, mais hors de l’emprise des travaux. Deux points au minimum sont
nécessaires, par exemple A et B, station A et orientation sur B, de coordonnées connues :
● soit en repère général (Lambert) : on les détermine alors par les procédés classiques
de densification de canevas ou plus généralement par des cheminements appuyés sur
des points proches connus en système général (voir tome 2, chap. 2, § 1). Étant donné
le grand nombre de points présents sur notre territoire, c’est la méthode la plus
employée ;
● soit en repère local : on peut alors se fixer une base de deux points qui sert de
référence, un point A origine et un point B à une distance donnée de A. L’orientation
peut s’effectuer à la boussole pour obtenir une valeur approximative du gisement de
la direction AB.