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Bore

Le bore est l'élément chimique de numéro atomique 5, de symbole B. C'est la tête de file du groupe
13 du tableau périodique. Bore
Il fait partie, avec le lithium et le béryllium, des quelques éléments légers qui ont échappé aux
principaux processus de nucléosynthèse (nucléosynthèse primordiale et nucléosynthèse stellaire).
Leur (faible) abondance cosmique est imputable à la spallation cosmique (bombardement
interstellaire d'éléments plus lourds par lesrayons cosmiques).
7
Le corps simple bore est un métalloïde trivalent . Il est plutôt rare dans l'écorce terrestre et le
système solaire, mais plus abondant à la surface de la Terre, notamment sous forme de borates
8
principalement de borax , mais aussi d'acide borique. Il constitue environ 0,001 % de la croûte
terrestre, soit 10 ppm en moyenne (en particulier 5mg/kg dans les basaltes).
Béryllium ← Bore → Carbone

↑ 5 B
Sommaire B
Histoire

Al
Physicochimie et cinétique environnementale du bore
Tableau complet • Tableau étendu
Isotopes
Caractéristiques notables Position dans le tableau périodique
Applications Symbole B
Production industrielle Nom Bore
Fonctions et toxicité biologique Numéro atomique 5
Oligo-élément à faible dose ?
Groupe 13
Pour les végétaux
Pour les champignons Période 2e période
Chez l'Homme et l'animal Bloc Bloc p
Incertitudes toxicologiques Famille d'éléments Métalloïde
Concernant sa reprotoxicité
Configuration
Concernant son utilité biologique [He] 2s2 2p1
électronique
Concernant le passage percutané
Concernant ses seuils de toxicité ou d'écotoxicité Électrons par
2, 3
Toxicité chez l'enfant
niveau d’énergie
Cinétique corporelle, excrétion Propriétés atomiques de l'élément
Le cas du bore en nanoparticules ou dans des nanoproduits
Masse atomique 10,811 ± 0,007 u 1
Écotoxicité
Rayon atomique
Épuration des eaux potables 85 pm (87 pm)
(calc)
Aliments riches en bore Rayon de
84 ± 3 pm 2
Phrases de risque covalence
Dérivés du bore Rayon de van der
208 pm
Commerce
Waals

Notes et références État(s) d’oxydation 3

Voir aussi Électronégativité


2,04
Articles connexes (Pauling)
Liens externes Oxyde Faiblement acide
Bibliographie
Énergies d’ionisation3

1re : 8,29802 eV 2e : 25,1548 eV


Histoire 3e : 37,93064 eV 4e : 259,37521 eV
Les composés du bore (arabe ‫ ﺑﻮرق‬- buraq, persan burah « brillant »), sont connus depuis des 5e : 340,22580 eV
milliers d'années. Dans l'Égypte antique, le procédé de momification dépendait du natron, un minerai
Isotopes les plus stables
contenant en impuretés des borates ainsi que d'autres sels plus communs. Il est connu par les
Iso AN Période MD Ed PD

MeV
MeV
métallurgistes et céramistes depuis la plus haute Antiquité. Les Chinois se servaient d'une glaise à
10B 19,9 % stable avec 5 neutrons
haute teneur en borax au moins depuis − 300 et les Romains, lointains héritiers des Phéniciens,
utilisaient des composés de bore pour la fabrication du verre. 11B 80,1 % stable avec 6 neutrons
12B {syn.} 20,20 ms β- 13,369 12C
Cet élément ne fut isolé qu'en 1808 par Sir Humphry Davy, Gay-Lussac et le baron Louis Jacques
Thénard, qui obtinrent une pureté de 50 %. Ils n'identifièrent toutefois pas la substance comme un Propriétés physiques ducorps simple
élément; ce fut fait par Jöns Jacob Berzélius en 1824. Henri Moissan livra les premiers échantillons
État ordinaire solide
purifiés et le premier échantillon de bore pur fut obtenu, à partir de sesquioxyde de bore, par le
chimiste américain Ezekiel Weintraub en 1909. Masse volumique 2,34 g·cm-3 (cristaux)1
2,37 g·cm-3 (variété
amorphe)1
Physicochimie et cinétique environnementale du
bore Système cristallin Rhomboédrique
Dureté 9,3 4
Il existe deux variétés allotropiques principales de bore à l'état de corps simple : le bore amorphe est
une poudre brune, tandis que le bore métallique est noir. Le bore métallique est dur — 9,3 sur Couleur Noir
l'échelle de Mohs — et présente une faible conductivité électrique à température ambiante. Il Point de fusion 2 075 °C 1
présente un grand intérêt tant pour la variété de ses composés, pour les progrès qu'il a rendu possibles Point d’ébullition 4 000 °C 1
dans la compréhension de laliaison chimique, que pour son importance industrielle et technologique. Énergie de fusion 50,2 kJ·mol-1
Il est utilisé essentiellement sous forme de perborate de sodium Na2B2O4(OH)4 dans les lessives et
Énergie de 480 kJ·mol-1 (1 atm,
les détergents, ainsi que sous forme deborax Na2B4O7·10H2O dans les matériaux enfibres de verre. vaporisation 4 000 °C) 1
-6
9
Le bore aisément adsorbé mais aussi solubilisé dans le sol (labouré notamment) est emporté par le Volume molaire 4,39×10 m3·mol-1
-5
ruissellement (0,001 à 2 mg/L dans les eaux douces européenne, avec des valeurs moyennes Pression de vapeur 1,56×10 atm à
10
généralement inférieures à 0,6 mg/l selon l'OMS (2003 ). Des facteurs tels que des précipitations 2 140 °C 4
abondantes, un apport dechaux récent (pH supérieur à 6,6), des sols sablonneux A
( crisols, Podzols et Vitesse du son 16 200 m·s-1 à 20 °C
11
à un niveau moindre Andosols, Luvisols et Oxisols ) ou riches en matière organique favorisent les Chaleur massique 1 026 J·kg-1·K-1
carences en bore des sols.
Conductivité -4
1,0×10 S·m-1
électrique
De là, il est lessivé vers les océans où il se retrouve concentré, essentiellement sous forme d'acide
borique. C'est là qu'est stocké la plupart du bore (4,5 mg/L en moyenne selon IPCS (International Conductivité
27,4 W·m-1·K-1
12 thermique
Programme on Chemical Safety), 1998 ) qu'on retrouve en partie dans les sédiments marins. Une
petite partie du bore est volatilisé vers l'air et l'atmosphère via les embruns, les incendies de forêt et Divers
l'évaporation d'acide borique marin ainsi qu'à partir de l'activité volcanique, et depuis quelques No CAS 7440-42-85
siècles à partir des opérations minières, de la production de verre et de céramiques, de l’épandage
No EINECS 231-151-2
agricole de produits chimiques, et de la combustion du charbon (centrales thermiques, usines
métallurgiques...). Le bore particulaire retombe en mer ou sur terre sous forme de dépôts secs ou Précautions
humides. La teneur de l'air en bore ne dépasse pas 0,5 à 80 ng/m3. Dans le sol ou les sédiments le SGH6
bore tend à être transformé en borates par les champignons et bactéries et à s'adsorber sur le substrat
13
quand il est alcalin (pH 7,5 à 9) (et à être désorbé si le milieu s'acidifie, selon 'ATSDR (1992) et
12
l'IPCS(1998)

Attention
Isotopes H302,
H302 : Nocif en cas d'ingestion
Le bore possède 14 isotopes connus, avec un nombre de masse variant entre 6 et 19. Seuls 10B et 11B
sont stables et naturellement présents dans la nature, le second représentant 80 % du bore naturel. Les
Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.
radioisotopes du bore sont très instables : lademi-vie la plus longue, celle de8B, n'est que de 770 ms.
Ils se désintègrent en isotopes de l'hélium pour les isotopes plus légers que les isotopes stables (via
des isotopes du béryllium pour certains), en isotopes du carbone pour les plus lourds. Son analyse isotopique
14
peut être utile pour tracer les origines de certains composés anthropiques du bore.

Caractéristiques notables
Le bore est le seul élément non métallique de sa colonne (groupe) du tableau périodique. À ce titre, ses
propriétés chimiques diffèrent de celles de l'aluminium, du gallium, de l'indium et du thallium. Ainsi, il ne
présente pas de chimie ionique en solution aqueuse. Le bore possède une orbitale-p presque vide (un seul
électron sur les six pouvant occuper cette sous-couche). Trivalent (susceptible de former trois liaisons
covalentes), il est utilisé en électronique comme dopant de type p (accepteur d'électrons / riche en trous) pour
Cristaux de borax, un composé du bore
le silicium (tétravalent). Les composés du bore se comportent souvent comme des acides de Lewis, se liant
aisément avec des espèces riches en électrons afin de combler son déficit électronique.

Le bore est transparent à la lumière infrarouge. À température ambiante, le bore est un mauvais conducteur électrique mais est un bon conducteur à température
élevée.
Le bore possède la résistance à la tractionla plus élevée de tous les éléments connus[réf. nécessaire].

Le nitrure de bore cubique peut être employé pour faire des matériaux aussi durs que le diamant. Le nitrure agit
également en tant qu'isolant électrique, mais conduit la chaleur comme un métal. Le nitrure de bore hexagonal a
des qualités lubrifiantes semblables à celles du graphite. Le bore ressemble également au carbone car il a la
possibilité de former des réseaux moléculaires stables parliaisons covalentes.

Il est présent dans les lessives, ce qui en fait un traceur de pollution urbaine dans les réseaux d'assainissement. On
16
le détecte dans l'eau grâce à lacurcumine, avec laquelle il forme le rouge de rosocyanine .

Curieusement, le bore n'entre dans la composition que d'une seule molécule ayant un rôle biologique connu : AI-2 15
Granules de bore élémentaire
(autoinducer 2), découvert en 1994 par Bonnie L. Bassler, est un agent qui permet à des bactéries de communiquer
entre elles pour évaluer leur nombre et de ne déclencher certaines actions (comme la luminescence) que si elles
[réf. souhaitée]
sont relativement nombreuses. Cette molécule est un sucre qui enserre un atome de bore.

Le bore présente également, à haute pression (plus de10 GPa, ou 100 000 atm), la faculté de pouvoir former uncristal ionique à lui seul, alors que d’ordinaire un tel
cristal est constitué d’au moins deux types d’atomes différents. Cette propriété s’explique par le fait que, sous l’effet de la pression, les atomes de bore s’assemblent
en deux types d’amas aux caractéristiques ioniques différentes, l’un se comportant comme un cation et l’autre comme un anion, permettant ainsi la formation d’un
17
cristal ionique .

Applications
Le composé du bore ayant la plus grande importance économique est le borax ou tétraborate de sodium Na2B4O7·5H2O, qui est notamment
utilisé pour la fabrication defibre de verre isolante, et comme agent de blanchiment.
Pour la couleur verte qu'il donne dans la flamme, le bore« amorphe » est utilisé dans les effets pyrotechniques.
L'acide borique est un composé important de certains produits textiles.
L'acide borique et ses sels ont été très utilisés en médecine comme médicaments biocides, mais ils sont peu à peu remplacés par d'autres
produits plus sûrs. « Divers agents borés hypolipémiants, anti-inflammatoires ou anti-cancéreux ont été proposés et/ou développés dans les
années 1970-1980, mais la plupart de ces composés ont aussi été jugés hautement toxiques lorsqu'ils ont été testés aux doses
18
thérapeutiques nécessaires chez les animaux » .
Conservateur alimentaire : Après qu'on eut constaté auXIXe siècle qu'un mélange de trois parties d'acide borique et d'une partie de borax
semblait faire un conservateur très efficace pour le lait, le beurre ou des produits carnés, il a été utilisé par certaines industries comme
conservateur alimentairejusqu'à ce que des empoisonnements mortels ou graves (par surdosage ou consommation accidentelle) aient fait
reculer ces pratiques et l'aient fait interdire aux États-Unis, en France, Allemagne, Pays-Bas, Italie et Espagne et plus tardivement en Grande-
Bretagne (un peu avant1928, après une enquête prolongée sur différentes méthodes de conservation des aliments). Lelait traité au bore
19
(Boricized milk) ayant notamment provoqué des troubles intestinaux graves chez les nourrissons.
Des composés du bore sont utilisés ensynthèse organique et pour produire des verres borosilicatés tels que lePyrex.
Certains sels de bore ont longtemps été utilisés commepesticides insecticides et fongicide pour le bois ; par exemple sous forme de
20
polyborate (Na.B80134H20) contre les termites et d'autres insectes xylophages, ainsi que contre les champignons xylophages ; il présente
l'intérêt de spontanément bien pénétrer dans le bois, mais l'inconvénient de mal s'y fixer (il est très soluble) et sa durée de vie et d'ef
ficacité
20 21 22, 23
n'est pas connue , comme anti-puce ; ovicide et larvicide
Des sels de bore ou de l'acide borique ont aussi été utilisés commefongicide et ignifugeant pour le bois, puis pour laouate de cellulose avec
l'avantage supposé de présenter une faible toxicité pour l'homme.
Mais, outre une écotoxicité à terme (toxicité pour les invertébrés notamment), on a montré que les sels de bore étaient toxiques pour les
24
mammifères (réduction du poids fœtal, malformations du squelette et de viscères, chez le rat, la souris et le lapin) et a priori pour le
24
développement fœtal humain ;
Sur cette base notamment, le 16 février 2007, acidel' borique et ses sels ont été classés« Reprotoxique de catégorie 2 »à l'annexe de la 30e
25, 26
A.T.P. de la directive 67/548 .
27
l'acide borique, le borate de sodium, l'eau boriquée et eau oxygénée boriquéeont été utilisés comme médicaments , par exemple pour le
28
traitement profond de certaines plaies, à la suite d'un article scientifique de 1990 qui a été ensuite considéré comme présentant des défauts
28
méthodologiques ; les symptômes de l'intoxication par l'acide borique ou ses sels dif fèrent de ceux directement induits par le bore, ce sont
des troubles digestifs (vomissements, douleurs abdominales…, 63,7 %), des troubles neurologiques (vertiges, ébriété, hypotonie…, 13,0 %),
des manifestations cutanéo-muqueuses de type allergiqueérythème…,
( 11,0 %) et des troubles respiratoires (5,5 %) et/ou généraux
26
(5,5 %) . Tout ou partie de ces symptômes ont été constatés chez 22,3 % de 367 personnes recensées comme ayant été exposées (par
voie orale le plus souvent) à de l'acide borique (84,2 %) ou à du borate de sodium, de l’eau boriquée ou de l’eau oxygénée boriquée), dans le
26
cadre d'accidents ou d'erreurs thérapeutiques .
Le bore naturel ou enrichi en10B est utilisé, sous forme d'acide borique dilué dans l'eau, commeabsorbant neutroniquedans les réacteurs
nucléaires à eau pressurisée. Il joue aussi un rôle de bouclier contre lesradiations neutroniques et dans les détecteurs deneutrons.
On le trouve en alliage avec lefer et le néodyme (Nd2Fe14B) dans de puissants aimants permanents.
En métallurgie, le bore renforce la résistance desjoints de grains. La combinaison du bore et dutitane (appelé « couple titane-bore ») dans
les aciers trempés-revenus influe considérablement sur les propriétés mécaniques de ces derniers en augmentant leur trempabilité (taux de
martensite plus élevé). Le dosage doit être très précis, certaines normes d'élaboration interdisent les concentrations en bore supérieures à 0,
0005 % (en masse).
Des composés de bore sont étudiés pour un très grand nombre d'applications comme dans les membranes perméables au sucre, les
capteurs d'hydrate de carbone.
Dans l'industrie des semi-conducteurs, le bore est un dopant accepteur (type-P), notamment dans lesilicium. Le diamant naturel a une
mauvaise conductivité électrique, mais il peut être utilisé dans l'industrie dessemi-conducteurs s'il a été dopé avec des impuretés de bore,
bore-deutérium (ou de phosphore) ; un diamant fortement dopé au bore (plus de 3 10 20 B.cm-3) acquiert un comportementmétallique et peut
même être utilisé commeélectrode pour l'électrochimie. De telles électrodes son capables de« réduire à des bas potentiels et même d'oxyder
à des hauts potentiels des composés que certaines électrodes conventionnelles telles queor, l’ le platine, le carbone vitreux ne peuvent
29
atteindre. Elles pourraient servir à réduire lesnitrates et oxyder certains polluants organiques des eaux (»sans attaquer l'eau elle-même) .
Le diborane est un ergol étudié dans le domaine de l'astronautique pour son impulsion spécifique élevée avec le difluorure d'oxygène.
Le bore (combiné à de l’hydrogène) est également pressenti comme futur combustible thermonucléaire dans le cadre de la
fusion
aneutronique.

Production industrielle
On ne trouve pas de bore dans la nature sous sa forme élémentaire, mais sous forme combinée par exemple dans le borax (tinkalite), l'acide borique, la colémanite,
la kernite, l'ulexite et divers borates. On trouve parfois de l'acide borique dans les sources d'eau volcanique. L'ulexite est un minerai de bore qui possède
naturellement les propriétés de la fibre optique.

Les États-Unis (avec le gisement économiquement le plus important de minerai de rasorite, dans le désert des Mojaves en Californie) et la Turquie (avec ses vastes
réserves de minerai de borax) sont les deux plus grands producteurs de bore. La Turquie détient près de 73 % des réserves mondiales et les États-Unis environ 13 %
[réf. nécessaire].

Le bore pur n'est pas facile à préparer. Les premières méthodes impliquaient la réduction de l'acide borique avec un métal tel que le magnésium ou l'aluminium.
Toutefois le produit est presque toujours contaminé par desborures métalliques.

Le bore très pur est préparé en réduisant deshalogénures de bore volatils avec de l'hydrogène à haute température.

Fonctions et toxicité biologique

Oligo-élément à faible dose ?

Pour les végétaux


30
Ce métalloïde est présent sous forme ionique ou minéral amorphe de manière courante dans l'environnement. C'est l'un des 7 composants essentiels des végétaux;
31
associé à la pectine, il contribue à maintenir l'intégrité de leurs parois cellulaires , et il est indispensable à la croissance des tubes polliniques. Seuls les végétaux
bioaccumulent fortement le bore. Certains légumes en contiennent de 0.025 à 0,05 mg/g de poids sec, devant les fruits (de 0.005 à 0,0005 mg/g) eux-mêmes plus
32
riches en bore que les céréales et leur grains (de 0.001 à 0,005 mg/g) . Dans le bois de l'arbre il se stabilise dans le phloème d'où il est peu transféré aux autres
33
tissus sauf chez certaines espèces dont le pommier (les pommes sont riches en bore) et chez les espèces riches en sorbitol . Les racines en contiennent le moins, les
12
feuilles le plus .

En revanche, un taux de bore dépassant 1 ppm dans le sol peuvent provoquer une nécrose marginale des feuilles et affecter la croissance de plantes sauvages ou
34 31
cultivées (tomate par exemple). Certains dérivés du bore ont d'ailleurs été utilisés comme pesticides
désherbants et une forte dose de bore tue les plantes.
Inversement, des niveaux trop bas (<0,8 ppm) peuvent provoquer ces mêmes symptômes chez des végétaux particulièrement sensibles au bore dans le sol (arbres
fruitiers par exemple).

Selon une étude (2010) faite dans la vallée de San Joaquin (SJV) en Californie, l'acidité (pH bas) du sol, même faible serait un des facteurs aggravant le plus la
phytotoxicité du bore. Il est associé à une inhibition des symbioses bactériennes de la Rhizosphère chez des concombres cultivées sur un sol salinisé par l'irrigation
35
avec une eau dure ; l'augmentation du taux de bore dans un sol légèrement acide s'accompagnant d'une chute de la diversité bactérienne associée aux racines . Le
bore s’accumule dans les végétaux

Pour les champignons

Chez l'Homme et l'animal

Le bore est largement présent dans l'alimentation animale et humaine. Il ne semble pas être bioaccumulé (sauf dans l'os où le bore s'accumule fortement. Chez le rat
exposé au bore par l'alimentation, les os l'accumulent fortement puis après que l'apport alimentaire a cessé, la charge osseuse en bore diminue en quelques mois,
36
mais se stabilise définitivement à une teneur trois fois supérieure à la moyenne ).

Chez les invertébrés il est toxique à faible dose, quelques dizaines de mg/L d'eau chez la crevette (chez Litopenaeus vannamei par exemple, avec une toxicicité
37
variant selon la salinité de l'eau ). D'après des études faites sur la limande (Limanda limanda) ou le mulet à grosses lèvres (Chelon labrosus), les poissons marins
38
s'y montrent moins sensibles que les invertébrés .

Son rôle (positif ou négatif) dans la physiologie animale est mal compris. À faible dose, il est au moins impliqué dans le transport membranaire, et stimule l'activité
ATPase, le pompage des ions H+ de pompage et l'absorption des ions K+. Depuis qu'on sait qu'il a une activité biologique, la recherche sur la chimie de ses
composés s'est développée. Certains de ces composés se sont montrés être de puissants agents anti-ostéoporotiques, anti-inflammatoires, hypolipémiants, anti-
31
coagulant et anti-néoplasiques à la fois in vitro et in vivo chez l'animal de laboratoire .
31
Il n'est pas certain qu'il s'agisse d'un élément vraiment indispensable à lui seul ; des expériences avec supplémentation ou privation de bore ont un impact sur le
31
métabolisme du calcium osseux, mais avec des effets nettement plus marqués quand il y carence d'autres nutriments c(holécalciférol, magnésium) .

10
10
Quelques études épidémiologiques laissent penser qu'il pourrait — à faible dose (1 à 13 mg/jour, fourchette de non-toxicité selon l'OMS ) — jouer un rôle positif
39
pour la santé . Des épidémiologistes ont observé que les cancers et les maladies musculo-squelettiquessont très rares chez les habitants des zones minières où l'on
39
exploite le bore , mais s'il existe un lien de cause à effet, il est encore incompris.
40
Dans certaines régions, l'eau de forage peut naturellement présenter des teneurs conjointement trop élevés en bore et fluor, en étant cause de fluorose dentaire . Le
bore a été massivement utilisé comme ignifugeant et a contaminé les eaux de surface en tant qu'additif de produits nettoyants, mais une étude anglaise (2010)
41
montre que cette source particulière de pollution est en diminution .

Associé au fluor sous forme detrifluorure de bore (BF3) et inhalé, en 2 semaines, tous les rats exposés à 180 mg/m3 sont morts avant la sixième exposition (CL50 à
4 h est de 1,21 mg/L d'air), et ceux exposés à 66 et 24mg/m3 ont montré des signes cliniques d'irritation respiratoire, une chute de poids, une augmentation du poids
des poumons, et diminution du poids du foie, avec une nécrose et pycnose de l'épithélium tubulaire proximal des reins dans le groupe le plus exposé. Une
accumulation de matières sèches a aussi été constatée autour du nez et de la bouche, ainsi que des râles et des larmoiements, associés à une dépression réversible du
taux de protéines du sérum et desglobulines, avec augmentation du taux de fluor osseux et urinaire. Les ef
fets semblent tous de type « dose-dépendant ». La toxicité
rénale est significative à 17 mg/m3 d'air alors que l'exposition à 6 mg/m3, bien que montrant une élévation des fluorures, n'a pas abouti à une réponse toxique
42
visible .

Incertitudes toxicologiques

Concernant sa reprotoxicité

Des données toxicologiques (sur la reproduction notamment) sont issues de l'expérimentation animale. Elles ne semblent cependant pas directement extrapolables à
39, 43
l'Homme car certains effets négatifs chez l'animal (rat, souris, lapin) n'ont pas été confirmés par les données épidémiologiques disponibles pour l'homme . Aux
doses d'exposition des ouvriers travaillant dans un environnement industriel riche en bore, on n'a pas non plus constaté de corrélation entre le taux sanguin ou du
liquide séminal en bore et la fréquence ou gravité de paramètres indésirables pour le sperme (mais dans ces études, les expositions n'atteignaient pas celles qui en
44
laboratoire provoquent des effets indésirables chez l'animal .

Concernant son utilité biologique

Elle est évidente chez les végétaux, mais moins chez l'homme ou l'animal.

Le bore semble impliqué dans la fonction cérébrale (via ses effets sur le transport transmembranaire), il affecte la synthèse de la matrice extracellulaire et semble
31
bénéfique pour la cicatrisation de plaies . Si une supplémentation en bore augmente le taux sérique de β-estradiol et de testostérone, il a néanmoins des effets
31
reprotoxiques (inhibition de lafonction reproductive ).
45
Comme la quantité de bore de l'eau potable doit (les borates sont concernés par une directive européenne en Europe ) et peut être contrôlée et que la quantité de
31
bore est faible dans les aliments (un adulte moyen en consommerait 1 à 2 mg/jour ), on suppose que dans un contexte « normal », il n'a pas d'effets négatifs sur la
39
santé humaine , mais une évaluation complète des risques nécessiterait de clarifier l'importance positive ou négative du bore sur tous les processus cellulaires et
physiologiques.

Le bore est présent dans tous les aliments d'origine végétale. Depuis 1989, sa valeur nutritive a été confirmée [réf. souhaitée]. On pense que le bore joue un rôle
biochimique chez plusieurs animaux, y compris les humains. Le ministère américain de l'agriculture a mené une expérience[réf. souhaitée] dans laquelle les femmes
ménopausées ont pris 3 mg de bore par jour. Les résultats ont montré que le bore réduit l'excrétion de calcium de 44 %, et active la production d'œstrogène et de
vitamine D, ce qui suggère un rôle possible dans la prévention de ostéoporose.
l'

Concernant le passage percutané

Selon les premières données (études in vivo) disponibles, la peau humaine résiste bien au passage percutané, hormis, quand elle est endommagée, abrasée ou en cas
46
de blessure . Cependant, ces études sont parfois anciennes, et elles ont été produites alors que la sensibilité des méthodes d'analyse du bore dans une matrice
47
biologique était faible .

Une étude in vitro récente (1998) a été faite par le département de dermatologie de l'Université de Californie (San Francisco), avec un matériel d'analyse plus
performant. Ses résultats questionnent les scientifiques, car montrant pour certaines formes de bore un passage percutané de 10 à 1000 fois plus important que ce
47
qui avait été trouvé dans des études in vivo plus anciennes . Selon les auteurs, ces résultats devraient remettre en cause les évaluations de risque toxicologique
47
antérieures .

Concernant ses seuils de toxicité ou d'écotoxicité

Comme pour d'autres éléments, ces seuils peuvent varier selon les espèces (et les individus s'il existe des vulnérabilités génétiques). Et il faut à la fois considérer la
toxicité aiguë et chronique.

Selon une réévaluation toxicologique récente (2013) basée sur le modèle animal (mammifères), les deux facteurs critiques pour sa toxicité chez les mammifères
48 49
sont une toxicité testiculaire et une inhibition du développement fœtal . Au-delà de certains seuils, un excès de bore est en ef
fet

50
50
source d'infertilité masculine pardélétion de la spermatogenèseà la suite d'une atrophie testiculaire (avecaplasie germinale ). Cet effet,
plus ou moins réversible selon la dose de bore acquise, est démontré chez le rat, la souris de laboratoire, la souris sylvestre et le chien, «à
51, 52, 53
des doses inférieures à celles requises pour provoquer d'autres effets indésirables » Dixon et al. 1979,
L'infertilité est dans ce cas dose-dépendante, c'est-à-dire d'autant plus importante que l'exposition de l'individu au bore a été élevée, avec
lésion du testicule (chez le rat adulte nourri à 9 000ppm d'acide borique (équivalent de 1 575 ppm de bore pur) avec aussi une réduction
51
légère du taux de testostérone sérique basale .
Ces effets sont réversibles tant que la dose ingérée n'a pas entrainé la destruction des cellules germinales.
54
Un effet de perturbation hormonaleest soupçonné en raison d'un épuisement germinal bien corrélé avec l'augmentation des teneurs
plasmatiques de la FSH, bien que les taux d'autres hormones (testostérone et LH ne sont pas toujours fectés). af la NOAEL pourrait être de
55, 56, 57
17,5 mg B / kg pc / jour chez le rat pourrait être dérivé.
Chez des lots de rats alimentés avec 9 000ppm d'acide borique additionnés à leur nourriture durant 1 à 7 jours, on constate une rapide
augmentation du taux de bore dans le plasma (2 à 20 fois après 24 h), mais le testicule n'accumule pas particulièrement le bore (à la
51
différence des os) .
54, 58
une perte de fertilité a aussi été observée chez des femelles de rats et souris expérimentalement exposés et 58,8 mg B/kg pc/jour avec
58
diminution de la fertilité chez les souris femelles à 111,3mg B/kg pc/jour .
Chez des femelles prégnantes de rats de souche Sprague-Dawley exposées à une alimentation enrichie en bore, il y a corrélation entre les
concentrations sanguines de bore et l'exposition de la mère, et la dose sans fet ef nocif observé est de 10mg de bore/kg de poids corporel et
59
par jour, avec des effets adverses pour le fœtus apparaissant à 13mg de bore /kg de poids corporel et par jour .
un impact sur le ratio Y/X des spermatozoïdes a également été mis en évidence lors d’une étude sur plusieurs centaines d'ouvriers chinois
exposés au bore (comparés à une population témoin moins exposée au bore) a montré une dif férence de ratio Y/X (réduit chez les travailleurs
de l'industrie du bore), mais sans effets directs et statistiquement significatifs sur les autres caractéristiques dusperme ou le nombre d'enfants
60
faits par environ 1000 travailleurs de l'industrie du bore de la province de Liaoning en Chine du Nord . Soit l'être humain est moins sensible
au bore que les souris, rats et chiens utilisés en laboratoire, soit ces résultats sont biaisés par une baisse de fertilité due au bore est ici
cachée par une baisse générale de fertilité dans les populations étudiées, due à d'autres facteurs et/ou par le cadre de la politique de l'enfant
unique conduite en Chine.
Une toxicité rénale est également observée, avec des« changements dégénératifs histopathologiques observés en particulier dans les
61
cellules des tubules proximaux qui étaient dose-et temps-dépendants » .

Toxicité chez l'enfant


Le mésusage accidentel d'antiseptiques contenant de l'acide borique était encore dans les années 1980 l'une des premières causes d'accident toxiques (parfois
62
mortels ) du nouveau-né et du nourrisson.
63
Des empoisonnements ont aussi eu lieu à la suite de l'absorption accidentelle de pesticides (dont insecticides) domestiques , comme chez les animaux qui y sont
64
exposés .
65
Dans d'autres cas, ce sont des produits ménagers contenant des borates qui étaient en cause , ou lors d'accidents du travail dans un contexte de production ou
d'utilisation de boranes.
66
Chez l'enfant les cas de toxicité aigüe sont plus facilement détectés, mais il existe aussi des situations d'empoisonnement chronique.

Cinétique corporelle, excrétion


Chez l'Homme et l'animal de laboratoire, 100 % du bore ingéré passe en quelques heures la barrière intestinale vers le sang, pour être ensuite passivement diffusé
67
dans l'ensemble du corps . On l'y retrouve dispersé de manière inhomogène : dans les heures qui suivent l'exposition, il est moins concentré (20 % moins chez le
67
rat) dans les tissus gras, et plus concentré dans l'os, certains tissus du cerveau et la moelle osseuse (4 fois plus dans la moelle que dans le sang
).

L'acide borique ne semble pasmétabolisé chez l'animal ni chez l'Homme, sans doute en raison de l'importante quantité d'énergie nécessaire qu'il faut pour rompre la
67
liaison BO, mais il y a une affinité chimique pour les groupes chimiques cis-hydroxy, qui pourrait expliquer certains de ces effets biologiques .

Une grande partie de cet acide borique est ensuite assez rapidement (un peu plus d'une centaine d'heures) filtré par les reins et excrété via l'urine (de même que pour
68, 39
la plupart du bore expérimentalement injecté en intraveineuse ).
69
La teneur urinaire en bore est donc considérée comme indicatrice d'une exposition récente.
Chez la femelle du rat prégnante, le rein élimine un peu plus vite le bore, bien que sa clairance soit inférieure à celle de la créatinine, ce qui suggère une
70
réabsorption tubulaire .

Chez des volontaires humains ayant reçu du bore dans l'alimentation, sa demi-vie était de 21 h en moyenne, et chez d'autres volontaires ayant une dose unique de
562 à 611 mg d'acide borique par perfusion en 20 minutes (dans le cadre d'une étude de pharmacocinétique) avaient après 120 heures éliminé 98.7 (+/-9 %) de la
71
dose, excrétée via l'urine .
67
La cinétique du bore semble similaire chez l'homme et le rat , mais chez le rat la durée de demi-vie du bore est de 14 à 19 h environ, significativement plus courte
que chez l'Homme.

La part du bore qui n'est pas rapidement excrété peut être plus ou moins durablement absorbé par le cerveau et surtout par les os. Chez la femme enceinte, comme
72 72
pour le lithium (présent à dose relativement élevée dans l'eau avec le bore dans certaines zones d'Argentine ou du Chili il a été montré (2012) que le placenta
72
n'est pas une barrière pour le bore , montrant une exposition fœtale directe avec jusqu'à 1 700mg de lithium/L et 14.000 de bore mesurés dans la première urine du
72
nouveau né) ; dont les conséquences n'ont pas été étudiées .
Par contre le nourrisson semble moins exposé via le lait maternel (qui contient moins de bore que le sang de la mère) que par le lait maternisé reconstitué avec l'eau
72
du robinet de ces régions .
Le cas du bore en nanoparticules ou dans des nanoproduits
Le développement des nanotechnologies utilisant le bore pose de nouvelles questions aux toxicologues et écotoxicologues et à la biologie cellulaire, avec
73, 74, 75
notamment le développement dans les années 2000 denanotubes constitués de nitrure de bore

Écotoxicité
À la fois les carence et les excès (toxicité) en bore affectent la croissance, la morphologie, la
physiologie et la structure cellulaire des plantes et donc leur rendement en culture. Un apport bien
dosé de bore sur un sol carencé peut améliorer les rendements de culture de végétaux (de
79 80
tournesol par exemple ) ou d'arbre (pommiers par exemple ).
Des expériences de culture hydroponique contrôlée publiées nen 2017 confirment qu'une carence
81
affecte plutôt les racines, alors que l'excès brûle le bord des feuilles plus âgées . Les enzymes
antioxydants (dont la superoxyde dismutase (SOD), la peroxydase (POD), la catalase (CAT) et
l'ascorbate peroxydase (APX) chutent en cas de déficit en Brome, et aussi - dans une certaine
81
mesure - en cas d'excès B . Le taux de concentration de MDA chute en cas de carence et
augmente avec la concentration en Brome. Des fonctions vitales comme la photosynthèse,
l'évapotranspiration, la conductance stomatale et les échange gazeux foliaires et le CO2
81
intercellulaire sont réduites à la fois en cas de carence et d'excès . La teneur en chlorophylle et
81
en caroténoïdes diminue aussi quand il y a carence ou excès en Bore . En raison des enjeux du
Le bore est un oligoélément pour les végétaux (tous
bore pour les plantes cultivées, c'est l'un des éléments chimiques dont l'écotoxicité dans le sol a l'accumulent).
été la plus étudiée (en 2017, des études et données scientifiques sur ses doses létales et sublétales Le charbon étant surtout constitué de restes
82
dans le sol ont été publiées pour au moins 38 taxons végétaux) . végétaux il contient une quantité significative de bore
Le bore est toxique pour de nombreuses espèces du sol et dans divers types sols (acides surtout). (alors que le pétrole et le gaz naturel plutôt issus de
matière organique animale en contiennent moins).
Certaines espèces (ex Folsomia candida y sont très sensibles. Parmi les vers les espèces
Les fines cendres volantes issues des centrales
enchytrées y semblent les plus sensibles. Chez les plantes globalement les dicotylédones y sont
thermiques au charbon(ici vue en microscopie
toxicologiquement les plus sensibles, suivies des monocotylédones et des gymnospermes qui en électronique) sont riches en bore et peuvent être une
supportent des quantités plus élevées. La sensibilité augmente aussi avec la durée d'exposition et source de contamination environnementale (comme
76
la dose finale. Des points limites tels que la létalité et l'évitement mesurés par certains tests la combustion du charbon)
semblent moins importants que les effets sur la reproduction (mesurés par d'autres types de tests).

À la suite des rejets anthropiques liquides et gazeux (Cf. effluents non-traités et combustion du
charbon notamment), on a mesuré (à la fin des années 1960 dont au Royaume-Uni) un
83
accroissement du taux de bore des eaux de surface et de cours d'eau qui a ensuite diminué
41
(années 2010 au Royaume-Uni) avec le développement des stations d'épuration et de nouvelles
formulations des détergents à partir des années 1990 (perborates remplacé par d'autres agents
41
blanchissants) .

Le bore n'est pas considéré comme mutagène ni cancérigène, mais il est soupçonné d'être
reprotoxique. L'acide borique a longtemps été utilisé comme « toxique de référence » pour
calibrer ou mesurer la sensibilité de tests écotoxicologiques standardisés, mais on lui cherche des
82
alternatives moins préoccupantes pour la santé environnementale .

Certaines régions ont cependant été polluées par les activités humaines, des sols et milieux Les lentilles d'eau (Lemna gibba L.) absorbent si
84
salinisés , et certaines nappes ou sols de plusieurs régions minières sont naturellement enrichies bien le bore, qu'il a été proposé de les utiliser en
en bore (comme au sud des États-Unis où la roche-mère affleurante est naturellement riche en phytoremédiation pour épurer l'eau polluée par le
85 86 77
bore ou dans certaines régions turques ; de Kirka) ou d'Hisarcik (dans la province de brome , cependant audelà d'une certaine dose le
78
87 87 bore devient toxique pour cette espèce
Kutahya) où l'on trouve de 2,05 à 29,00 mg de bore par litre d'eau (4,08 mg/l en moyenne) ,
avec dans cette même région une excrétion urinaire humaine variant de 0,04 à 50,70 mg/l de bore
(8,30 ± 10,91 mg B/l en moyenne) chez l'adulte.
88, 87, 86
La toxicité environnementalede ce bore et de celui qui peut être émis dans les milieux (cours d'eau notamment) fait l'objet de quelques études dont pour des
89
plantes (l'excès ou le manque de bore est l'un des premiers problèmes pour la santé des plantes) et insectes ou crustacés (daphnie par exemple) aquatiques. Elles
ont montré que les taux environnementaux de bore de certaines régions d'Europe sont proches des niveaux de toxicité pour les insectes aquatiques et d'autres
90
espèces , laissant penser que les introductions anthropiques de bore dans l'environnement peuvent déjà poser problème dans les régions où le taux de bore était
naturellement plus élevé et/ou pour les espèces qui y sont le plus sensibles (invertébrés, certaines plantes...). Les eaux d'irrigation trop riches en bore pourraient
91
peut-être à terme poser problème, de même que les cendres issues de la combustion du charbon ou de bois traités au bore, notamment quand ces cendres sont
76 92
utilisées comme amendements pour le sol . Par exemple sur sol acide amendé avec des cendres de charbon le maïs absorbe et accumulé plus de bore . La taille
93
des particules de cendre influe sur leur capacité à adsorber ou relar
guer le bore .

Le bore susceptibles de poser des problèmes environnementaux provient notamment de certains détergents, de biocides et ignifugeants du bois, de tissus ou
d'isolants thermiques (ouate de cellulose) notamment. Ils posent problème en fin de vie du matériau, et peut-être à la suite des contacts que des oiseaux, chauve-
souris ou autres mammifères peuvent avoir avec le matériau traité.
Épuration des eaux potables
94
À haute dose le bore est un contaminant indésirable des eaux potables et d'irrigation (il est phytotoxique au-delà d'un certain seuil) . Dans certaines régions (de
95 96
Turquie ou du sud des États-Unis notamment), les eaux peuvent contenir des quantités élevées de bore, susceptibles de poser des problèmes de toxicité .
97
L'épuration du bore de l'eau est assez coûteuse, mais techniquement possible, par exemple par électrocoagulation, osmose inverse par exemple ou par des
98, 99 100
procédés hybrides déjà utilisés pour la dessalinisation (la mer contient une grande partie du bore « terrestre ») utilisant une résine ou d'autres matériaux
101
absorbant sélectivement certains sels (résumé) . Une alternative par bioremédiation par une micro algue (Chlorella) récemment isolée, a été testée et proposée en
102
2012 .
103
Une méthode moins couteuse pourrait utiliser les propriétés adsorbantes de certaines giles
ar (naturelles ou modifiées) pour adsorber le bore .

Aliments riches en bore


On trouve du bore principalement dans les légumes-feuilles (chou, laitue, poireau, céleri, etc.), les fruits (sauf ceux du genre citrus), les légumineuses et les noix.
104
Parmi les aliments les plus riches, on compte avocat,
l' l’arachide, la prune, le raisin, la poudre de chocolat, le vin et la noix de pécan .

Phrases de risque
Depuis les années 2000, l'acide borique est considéré (par l'Agence européenne des produits chimiques (ECHA) notamment, et par le règlement REACH) comme
105
une « substance hautement préoccupante en raison de ses propriétés reprotoxiques » .

Tout ou partie des dérivés du bore et de l'acide borique en Europe, depuis 2010 sont qualifiés parslephrases de risque suivantes :

R 60 – Peut altérer la fertilité


R 61 – Risque pendant la grossesse d’effets néfastes pour l’enfant
S 45 – En cas d’accident ou de malaise, consulter immédiatement un médecin (si possible lui montrer l’étiquette)
S 53 – Éviter l’exposition – se procurer des instructions spéciales avant utilisation
X 02 – Réservé aux utilisateurs professionnels. Attention ! Éviter l’exposition – se procurer des instructions spéciales avant utilisation

Dérivés du bore
106
Les principaux dérivés commercialisés du bore ou industriellement utilisés sont :

sels disodiques : Borate de sodium (ou borax anhydre ; diborate de sodium ; tétraborate de sodium) ; n°CAS : 1330-43-4
Borate de triméthyle (ou Ester triméthylique de l'acide borique; UN2416) ; n°CAS : 121-43-7
Oxyde de bore (ou Sesquioxyde de bore; trioxyde de bore ; trioxyde de dibore) ; n°CAS : 303-86-2
Tribromure de bore (ou Bromure de bore ; UN2692) ; n°CAS : 10294-33-4
Trichlorure de bore (ou Chlorure de bore ; UN1741) ; n°CAS : 10294-34-5
Trifluorure de bore (ou Fluorure de bore, UN1008) ; n°CAS : 7637-07-2
Trifluorure de bore (éthérate) ; n°CAS : 109-63-7
Borohydrure de sodium(ou Tétrahydroborate de sodium; UN1426) ; n°CAS : 16940-66-2
Décaborane (ou UN1868) n°CAS : 17702-41-9
Diborane (ou Boroéthane ; hydrure de bore ; hexahydrure de dibore; UN1911) ; n°CAS : 19287-45-7
Pentaborane (UN1380) n°CAS : 19624-22-7
Perborate de sodium (ou Peroxyborate de sodium; peroxoborate de sodium) ; n°CAS : 7632-04-4
Tétraborate de sodium, décahydraté (ou Biborate de sodium ; diborate de sodium décahydraté; pyroborate de sodium ; pyroborate de sodium
décahydraté ; tétraborate de sodium ; borax) ; n°CAS : 1303-96-4
Triéthylborane ; n°CAS : 97-94-9

Commerce
107
En 2014, la France est nette importatrice de bore, d'après les douanes françaises. Le prix moyen à la tonne à l'import était de 570 €.

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rg/wiki/File:SciFinder_elements_Actinium-Curium.pdf) )
6. Erreur de référence : Balise<ref> incorrecte ; aucun texte n’a été fourni pour les références nommées sa
7. Le Bore, accepteur d'électrons, présente une chimie covalente très riche. Les autres éléments du groupe, à savoir aluminium
l' Al, le gallium Ga,
l'indium In et le thallium Tl ont un comportement chimique de plus en plus métallique, avec des manifestations de plus en plus basiques et des
liaisons de plus en plus fortement ioniques
8. Une des raisons de l'importance relative du borax serait le fait de la solubilité élevée de nombreux borates.
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Voir aussi

Articles connexes Sur les autres projets Wikimedia :

bore, sur Wikimedia Commons


Acide borique
Borate bore, sur le Wiktionnaire
Borax
Délétion de la spermatogenèse
Thérapie par capture neutronique du bore(en) (BNCT)

Liens externes
Bore - santé et environnementrésumé de GreenFacts d'un rapport du Programme International sur la Sécurité Chimique deOMS l'
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2 Li Be B C N O F Ne
3 Na Mg Al Si P S Cl Ar
4 K Ca Sc Ti V Cr Mn Fe Co Ni Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr
5 Rb Sr Y Zr Nb Mo Tc Ru Rh Pd Ag Cd In Sn Sb Te I Xe
6 Cs Ba La Ce Pr Nd Pm Sm Eu Gd Tb Dy Ho Er Tm Yb Lu Hf Ta W Re Os Ir Pt Au Hg Tl Pb Bi Po At Rn
7 Fr Ra Ac Th Pa U Np Pu Am Cm Bk Cf Es Fm Md No Lr Rf Db Sg Bh Hs Mt Ds Rg Cn Nh Fl Mc Lv Ts Og
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Métaux Alcalino- Lanthanides Métaux de Métaux Métal- Non- Halo- Gaz Éléments
Alcalins terreux Actinides transition pauvres loïdes métaux gènes nobles non classés
Superactinides

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