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frEAMMÂlRE BAMBARA

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"EAOAIEE BAMBARA

LE P. SAUVANT

DB LA SOCIÉTÉ DES MISSIONNAIRES O'AFRIQUE

(pères blancs)

missionnaire au soudan français

MAISON-CARRÉE (Alger)

Imprimerie des Missionnaires d'Afrique

1913

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PL

1^/3

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AVANT-PROPOS

Le peuple bambara.

On est généralement d'accord pour tre


reconnaî-

la famille ethnique Mandé est tone.


autoch-
que
Ses différents groupes de peuples n*ont

cependant pas un lieu d'origine absolument

commun. Si les Malinké paraissent venir du

Mandé ou Manding actuel, dans le Haut-Sénégai-


Niger, les Bambara, si Ton en croit la tradition

orale, sont plutôt originaires du Toron^ pays


Ouassoulou, dans la province administrative

actuelle de la Côte d'Ivoire, voisine du Haut-

Sénégal-Niger.
Quand on les interroge sur leur origine, les

Bambara répondent toujours : « Noiis venons

(sortons) du Sud, du pays situé de Vautre côté

de SiksLSso et de Bougounij c'est le pays natal

de *
nos ancêtres. »

^ Am bora banin fè, Sikaso ni Bougouni kofè, an

faou faso yé o yé.

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VI —

D autre part liae petite colonie Malinké blie


éta-

quelque distance de Ségou, à la même


à

question répond invariablement : (( Nous nons


ve-

du paiys de Kong et de celui de Mandé


{Manding) » et ils ajoutent : « Nos

voisins,
étaient établis à VEst
les J3aî7i6ara, du pays de
^ données
Siguiri, » —
D'après ces on peut donc
raisonnablement conclure avec M. Maurice De-
lafosse J^Haut'Sénégal-Nigeryvol. L p. 283) :
«
que l'habitat primitifdes (Bambara) Banmana
devait former l'Extrême Sud-Est du berceau de
la famille Mandé et devait s'étendre de la rive
droite Jdu haut Niger, à hauteur de Siguirien- viron,

jusqu'à la rive gauche du haut Bagoé. »


Vers le^XIIP siècle les Bambara rebelles à
rislam que les Malinké, du moins leurs chefs,
avaient embrassé, et peut-êtreplus ou moins
pourchasséspar eux, commencèrent leur migra-
tion
vers le Nord. Un premier groupe, que d'au-
cuns

supposent être la caste des pêcheurs ou

somonos, donna le branle et vint se fixer sur

les rives Niger. Un second, celui des agri-


du culteurs
sans doute, suivit de près, sous la con-
duite

des deux frères,Niangolo et son cadet

Baramangolo. C'est,vraisemblablement à l'épo-

* Am bora Kong ha. bo Mandé dyamani na. An —

tonyouanou Banmana, sigin toumbé SigirL horoyan


fanfè.

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VII —

que de cet exode que quelques groupes Bam-


bara seséparèrent de la masse et peuplèrent
les régions de Bougouni, Bamako, Bendougou,
tandis que les autres continuant leur marche

plus au Nord-Nord-Est vinrent occuper le pays

compris entre Dienné et Ségou.


Laissant de côté les détails de la légende qui
donna lieu à la dénomination de Kouloubali, il
suffît de savoir que, en cours de route vers le

Nord, sur les rives de Baoulé (ainsile veut la

légende) tous les Bambara prirent le nom de


Kouloubali. Plus tard ce mot désignera et gne
dési-
encore les seuls descendants de Baraman-

golo. Les descendants de Niangolo s'appelèrent


Afasasi, c'est-à-dire la branche royale,parce
qu'elleétait Taînée.
Vers 1600 nous trouvons le royaume de gou
Sé-
avec Kaladian Kouloubali, l'un des dants
descen-
de Baramangolo, comme roi. Sous Biton,
Tun de ses successeurs, desjscissions
se sirent
produi-
parmi les Bambara. Les Massasi ne bissaient
su-

qu'à contre-cœur la domination de la


branche cadette, et d'ailleurs le despotisme de
Biton leur déplaisait souverainement. Ils fran-
chirent
le Niger et s'établirent dans le Kaarta.
A la même époque (1600),d'autres mécontents,
de la fraction de Baramangolo cette fois,se sé- parèrent
de leurs frères*, et, à la suite de Bakoro
Taraoré, vinrent se fixer dans le Béiédougou.

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VIII —

Un autre groupe d'émigrants les y rejoignit


quelques années plus tard.
C*est tout ce que le cadre de ce modeste vail
tra-

permet de dire sur l'origine,encore bien

problématique,du peuple Bambara.

Le dialecte bambara.

Le fiambara (banmana feâ,comme disent les

indigènes)se rattache au Mandingue *, l'un


4es trois groupes de la langue Mandé 2, dont il
est un des principauxdialectes.
On compte pas moins de neuf langues-mères
ne

qui se partagent la colonie de l'AfriqueOcciden-


tale
Française. Le Mandé passe parmi elles,et
avec raison,pour plusimportantes à ne
une des
considérer que le nombre de sujets qui le par-
lent
ou tout au moins le comprennent (1.500000

^ Outre le Bambara, le Mandingue comprend encore

les dialectes Malinké, Kasonké et Dioula.


^ M. Maurice Delafosse classe comme il suit les trois

groupes de langues secondaires dérivées du Mandé : \^

groupe Mandé-tamou ; 2o
groupe Mandé-tan, dont fait

partie le bambara ; 3® groupe Mandé- fou. — Ces pellations


ap-
sont tirées du mot employé dans les langues
de chaque groupe pour exprimer le nombre 10 : ta-

moUf tan, fou. —


(Cfr.Maurice : Haut-Séné-
Delafoi"se gal-Niger.
Vol. I. page 362).

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— IX —

environ). Sur ce nombre 550480 Nègres parlent


le bambara.
Ce dialecte,le seul dont
questionici,est il est

parlé dans les cercles de Ségou, Bamako, Bou-


gouni, Sokolo, où il constitue la langue prédo-
minante.
Il est langue de second rang dans les
cercles de Sikasso, Koutiala, Goumbou San,
Nioro, Niafounké, Mopti, Dienné. Dans d'autres
cercles tels que ceux de Kita, Bafoulabé et Ban-

diagara il est tout à fait langue d'arrière-plan.


II

Comme le Mandé, d'où il dérive, le bambara

appartientà la famille des langues analytiques,


dans lesquelles, comme chacun sait,chaque mot
répond généralement à une idée. Ce dialecte com-
prend

beaucoup de mots monosyllabiques d'où


il résulte une très grande facilité de prononcia-
tion.
Les polysyllabiques ne présentent d'ailleurs
aucune difficulté étant tous ou presque tous à
terminaison vocalique. On rencontre bien, à la
vérité, des termes composés d'une voyelle ou
d'une diphthongue précédée ou suivie l'une et
l'autre de deux consonnes, néanmoins la nonciation
pro-
de ces groupes est encore des plus
aisée ^ Ces groupes se composent surtout des

^ C'estpeine s'il y a lieu de signaler la pronon-


à ciation
gutturale spéciale aux groupes nga, ngo, ngou
(Voir Manuel, page 3. X), dont bon nombre nes,
d'indigè-
à tort il est vrai, se dispensent quelquefois.

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— X —

nasales iV,M suivies des labiales B, F, P. ex. :


mb, mpy nfj et des gutturalesG, K. ex. : ng, nk.
Si parfoisil se rencontre quelquesrares mots
à prononciationaspirée,ils sont tous d'origine
étrangère,surtout arabe.

III

Le bambara est en outre une langue agglu-


tinative,
et sa syntaxe est de la dernière cité.
simpli-
Le radical
qu*ilsoit nom, adjectif
ou verbe,
reste toujours invariable,étranger par consé-
quent
à toute flexion initiale ou désinentielle.
Toute morphologie se ramène
sa à une simple
juxtapositiondu radical avec un élément auxi-
liaire
suffixe ou préfixeet quelques rares mots

tenant lieu de Tun ou de l'autre. C'est suivant


le même procédé que se forment les noms posés,
com-

certains adjectifs les participes,


(relatifs),
les subjonctifsdérivés,les diminutifs, la voix et
les modes du verbe.
Peut-être ne sera-t-il pas sans profitde grou-
per
ici en un court tableau les règles fonda-
mentales
de la syntaxe d'ailleurs très peu com-
pliquée

et d'y joindrecelui des suffixes et des

préfixesdont le rôle est si important comme on

l'a déjà insinué. Pour le détail on renverra aux

numéros correspondantsdu présent Manuel.

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— XI —

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80 a» SSS 9 SSS

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XII —

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'
lAITÏÏEI BAIBARA

LEÇON PRÉLIMINAIRE ,

Des lettres et de leur prononciation.

Autant que nous rayons pu, nous nous som«

mes servi des caractères de


Talphabet français
pour rendre les sons appartenant à la langue
bambara. Cependant quelques articulations plus
spéciales et étrangères à notre langue nous ont

obligés de faire choix de quelques lettres ou

groupes auxquels il a fallu donner une valeur

conventionnelle. En voici la liste :

I. — S devant n (ou m euphonique), dans une

même syllabe,se prononce toujours comme en

dans mien^ tien, Ex. : Den^ fils ; denou noncez


(pro-
den'Ou)^ fils.

IL — G toujours dur, même devant les les


voyel-
e, i, Ex. : Nègè, fer.

III. — H toujours aspiré.


IV. — I devant n (ou m euphonique) se nonce
pro-
comme in dans innocent^ innover, Ex. :

2
— 2 —

Min, qui, celui qui ; nin, ce, cet, celui-ci. On


appuiera peu sur n et on ne prononcera pas
comme s'il y avait m inn, ninn.
Dans les deux mots 6m, herbe ; fin,noir ; et
leurs composés, dans lesquelsin forme la der-
nière
syllabe,in a le son légèrement mouillé
de gn dans vigne moins Ve muet. Néanmoins
nous n'avons pas cru devoir le marquer d'un
signe orthographique spécial en raison même
du petitnombre de mots dans lesquelsil se contre.
ren-

Il suffit de remarquer ces deux termes


hin et fin une bonne fois pour ne pas leur don-
ner
une prononciationfautive.
V. —
Dy, Ty, Ny forment avec la voyelle
suivante une seule
syllabeayant un son mouillé
équivalentà peu près eu celui de dia, fia,h'e,
tio, gno, gne, dans diamètre, tiare, tienne,
étioler,ignoble,montagne, mais plus fort. Ex. :
Dyakouma, chat ; tyaya, multiplier ; tyè,hom-
me

; tyoko,manière ; nyouma, bon ; nyi, dent.

VI. — L'articulation
ja, je, jo, etc. des mots
jaloux,jeton,jovial,est étrangère à la langue
bambara.

VII. —
S toujours dur, on prononcera donc
fousi, rien, comme s'il y avait foussi et non

fouzi,
VIII. —
W, Y suivis d'une voyelle,remplis-
sent
le rôle de consonne et forment avec cette

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— 3 —

voyelle une seule


syllabeprononcée par une
seule émission de voix ; wari (prononcezoiri),
argent ; wéréj autre ; yala, se promener ; yoro,
lieu,endroit ; famayst, royauté ; youroUj cieux.
vi-

IX. — Y terminant un mot et précédé d'une


voyelle,forme avec elle une diphtongue mouil-
lée
dont analogue à celui de ail dans
le son est

bail,poitrail; oïl dans langue d'oil ; uil dans


aiguille.Ex. : Kouy, certes ; ray, étendard ;
ay, non.

X. —
Ng se prononce comme le ng des mots
allemands bringen, gegangen. Ex. : Koungo,
brousse ; kongo, faim ; doungo, volonté.

Remarques. — 1® H
s'emploientquelque-
fois
et G
Tun pour l'autre. Ex. : Koungolo (pour

kounkolo)ytête;magfo (pourmafeo),soin, besoin.


2® Les noms périodiquesterminés par les na- sales

on, an, en, comme dôn-ô-dôhj chaque


jour ; san-d-san, chaque année ; fen-ô-fen,cha- que

chose, se prononcent généralement comme


s'il y avait: dôngô-dôn, sangô-san, fengô-fen,

en donnant à ng la nuance marquée ci-dessus.


Cependant le souci de conserver l'étymologie
des mots don etc. répétés, nous oblige à écrire
simplement dôn-ô-donj etc.
3® Tout mot terminé par une voyellenasale
an, en, in, on, etc., au singulier,conserve

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- 4 —

cette voyelledevant la
caractéristiquedu plu-
riel
; on dira donc den-ou (etnon dé-nou) de
deii,enfant ; fantan-ou (etnon fanta-nou) de
fantarijpauvre ; dyounkoun^ou (etnon dyoun-
kou-nou) de dyounkourtj bosse du bœuf ou du
chameau ; an-ou (etnon a-now),plurielexplétif
de arty nous ; etc..

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— 6 —

Plusieurs mots terminés par i au singulier


perdent cet i ou le gardent indifféremment au

pluriel.Ex. :
Déniy jeune fille. Déniou ou dénou, des jeunes filles.

Tèri, un ami. Tèriou ou mieux térou, des amis.


Le nom reste au singulierquand il est suivi
d'un d'un
collectif, adjectif numéral cardinal,
d'un adverbe de quantité,en un mot quand le
contexte indique suffisamment l'idée de plu-
riel.
Ex. :

Ma bê, tous les hommes.


Ma iyarnSy beaucoup d'hommes.
Misi nam, quatre bœufs.
6. — 2® Genre. Il n'y a pas de distinction
de genre parrapport aux êtres inanimés. Pour
les êtres animés, quand expressément
on veut

désigner le sexe, on se sert des mots : feè,


mâle et moMSO, femelle,placés après le nom.
Ex. :

Den ou dé, enfant; den-kèy garçon ; den-mousOy


fille.
Sô, cheval ; sô-feé,étalon ; sô-mouso, jument.
Oulou, chien ; oulou-kè, ou doso, chien mâle ; ou-
lou-mouso, chienne.

Certains êtres animés ont cependant des mots


différents pour désigner les deux sexes. Ex. :

Dono, coq ; syè, poule ; doso, ou doso korOy gros


chien.
m. — Diminutif.

7. — Le diminutif d'un nom s'exprime en

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— 7 —

ajoutant ni ou misen (petit)


à ce nom. Ex. :

Tyè ni, garçonnet, (de tyé, homme ; m. à petit


m.

Mouso ni, jeune femme. [homme).


Dyiri misen, arbrisseau.

IV. — Pronoms personnels


et adjectifs possessifs.

8. pronoms
— Les personnels et les adjectifs
ont la même
possessifs forme et restent toujours
invariables quelleque soit leur fonction.

Né, Je, me, moi ; mon, ma, mes.

E, I, Tu, te, toi ; ton, ta, tes.


A, E, II,elle, le, la ; son, sa, ses.

An, Anou. Nous, notre, nos.


Aou, (contraction â). Vous, votre, vos.
Ou, Olou, Ils,eux, elles,les ; leur,leurs. Ex. :

Né /a, mon père ; an koro^kè, notre frère (plusâgé).


E bolOf ton bras ; aou ou â denou, vos fils.
A 6a, sa mère ; ou doua-kè, leur frère (plusjeune).
9. — Remarques. P Anou est un pluriel
explétif; sous cette forme il est surtout pronom.
2® A la première personne du singuliere s*é-
lide souvent et si le mot suivant commence par
une des labiales 6, m, j", par accommodation n

se change en m. Ex. :

N'sé (pour né se), mon pied, ma jambe.


M'ba (pour n'ba),ma mère.

V. —
C'est, ce sont.

10. — Les expressionsc'est, ce sont, se dent


ren-

par Do à Taffirmatif et Té au négatif.Ex. :

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— 8 —

Né do, c'est moi. An ou anou do, c*est nous.

E do, c'est toi. Aou ou â do, c*est vous.

A dOy c'est lui. Ou do ou o2ou dOj ce sont eux.

Mouron do, c'est un couteau.


Wari do, c'est de l'argent.
Sanou té, ce n'est pas de l'or.
Tabada té» ce n'est pas une pipe.

VERSION I.

M4 do. —
Soico té. — Fama do. — Sira té. — M'ba ni
n'fa do. — I koro-kè. — An fa ni koro-mouso
ou do. —

Misiou té. — Touraou do. —


Dyiriou do. N'doua-ni —

ni n'koro-mouso do.— Syè wala dono do.— Dyakouma


té, oulou do. — Anou ni an tné-mouso do. — A ben-kè
do wala fa-nin * do. I dé
a tyè-nl. —
Dyiri té, so — ni
n'doua-mouso té. — Sô ni fali ni faliba ni misi-mouso
té, toura do. I ba té, 1 tné-mouso
— do. Tyè do wala —

mouso. —
Dougou té. Fama ni fantan. — —
Dyi té. —

Sira do.
THÈME I.

C'est une chèvre. — C'est ta mère ou ta sœur. — Ce


n'est pas un chien. — C'est un chat. — C'est un riche,
ce n'est pas un pauvre. Les — hommes et les animaux.
— Les chevaux et les ânes. — Les vaches et les tau-
reaux.
— Le chat et les souris.— Ce n'est pas ton père,
c'est ta mère. — C'est ton oncle maternel. C'est ton —

oncle paternel. C'est une — maison. — C'est un coq


ou une poule. Ce n'est pas — le chemin. — C'est une

femme et son fils. — Ce n'est pas une poule, c'est un

poussin. — Ce n'est pas une chèvre, c'est un mouton.


— Ce sont des mulets et des chevaux. — Ce
n'est pas
sa femme, c'est sa sœur plus "gée. — C'est ta mère ou
bien ta tante. — C'est le chemin. — Ce sont les filsou
bien les fillettes. — C'est son mari. — Ce n'est pas sa

femme.

1 Mis pour /a-nt tyè-ni ; n est ici euphonique, les Bambara s'en
servent souvent pour lier certains mots entre eux.

dbyGoOgk
— 9 —

LEÇON II

I. — Pronoms possessifs.

11. —
possessifs
Les se rendent par
pronoms
le substantif Ta, «propriété,bien,avoir», pré-
cédé
du pronom personnel(n®8).
Né ta, n'ta, le mien, la Ne taou, les miens, les
mienne. miennes.
E ta, le tien, la tienne. E taou, les tiens^lestiennes
A ta, le sien, la sienne. A taou,lessiens,lessiennes
i4n ta, anote ta, le, lanôtre An taou, anou taou, les
nôtresr
i4ou ta, â ta, le,la vôtre. Aou taou, â taou, les vôtres
Ou ta, olou ta, le, la leur. Ou taou, olou taou, les
leurs.
Ex. : E fa do wata né ta, c'est ton père ou le mien.
A biran'kè té, é ta do, ce n'est pas son beau-

père, c'est le tien.

n. —
Adjectifs démonstratifs.

12. —
Ce, cet, cette,se rendent par Nin et
O placés devant le nom. Le premier désigne
les objetsles plusproches,le second les objets
les plus éloignés.

13. — Singulier. Le substantif précédé d'un


démonstratif
adjectif prend souvent au singulier
la désinence finale zn. Ex. :

Nin tyè,nin tyèîn,cet 0 tyè,o tyèîn,cet homme-


homme-ci. là.

dbyGoogk
— 10 -

Nin mousOj nin mousoîriy O mouso, o mousoïn, cette

cette femme-ci. femme-là.


Nin 80, nin soïn, cette 0 so, o soîn^ cette maison-

maison-ci. là.

14. —
Remarque. Si le substantif est suivi
d'un adjectif c'est
qualificatif, ce dernier qui
reçoit la désinence ïn, Ex. :

0 sô-mouso baîn, cette grande jument.


15. — Pluriel. L'adjectif démonstratif est

toujours invariable. Le substantif prend Tune


ou l'autre des deux terminaisons suivantes,
comme signe plurieldu
:

1® La terminaison régulièreou. Ex. :

Nin sôou, ces chevaux-ci. 0 sôou, ces chevaux-là.


Nin tyèou, ces hommes-ci. 0 tyèoUt ces hommes-là.

2"^ La terminaison nou, au diminutif nlnou.

(Noun, ninoun, avec n euphonique).Ex. :

Nin sônou, ces chevaux-ci. 0 sônou, ces chevaux-là.


Nin sômnou, ces petitsche- 0 sôninou, ces petits che-
vaux-ci.
vaux-là.

16. — Remarque. On retranche quelquefois


démonstratif
l'adjectif avant le nom ; il est alors
rappelé par le suffixe ïn. Ex. :

Sogomaîn na, (pour nin sogomaîn na), ce matin.


Ouléîn na, ce soir. Souîn na, cette nuit.
Fen kololn! ce propre à rien ! (m. à m. cette chose
nulle I) ce coquin I
Nalomain ! Sot 1 Ce sot 1
Kounkolo baîn ! grosse tête ! (expression injurieuse).

dbyGoogk
- n -

m. —
Interrogation.

17. interrogeron se sert de la par-


— Pour ticule
'wa placée à la fin de la proposition.La
réponse est : oo ou Q-wo^ oui, et ay, non. Ex. :
Ba do wa ? Est-ce une chèvre ? —
Ay, 6a të,saga do^
Non^ ce n'est pas une chèvre, c'est un mouton.

18. n*y a— Il pas lieu


d'employer wa si

l'interrogation
est sufTisamment marquée :

1**Par un pronom relatif interrogatifcomme


dyon ? qui ? mourij moun si, mounèj mounè
si^ mlè, mlè si ? quoi, quellechose ? Ex. :

Dyon do ? Qui est-ce ? Moun do ? Qu'est-ce ?

2** Par adjectif


interrogatif
un comme dijou^
mè? Quel, lequel,quelle,laquelle?Ex. :
So dyoumé do ? Quelle maison est-ce ?.
3"* Par interrogatif
un adverbe
comme dyoliy
dyoy î combien ? mij mini ? où, par où ? di,

tyoko di ? comment, de quellemanière ? Ex. :

Kono dyoli ? Combien d'oiseaux ? A bé di? Qu'en


est-il ? Sa bé di ? Qu'en est-il du cheval ?

4** Par la seule inflexion de la voix. Ex. :

Tyè do wa{a mouso ? Est-ce un homme ou une

femme ?

19. — Pour donner


plus de force à l'interro-
gation
on emploie l'expression a fo (m. à m. r

dis,dis donc),placée au commencement de la

propositionlaquellepeut être ou non suivie de

wa. Ex. :

A fo,8ô do? ou : a fo, sô do wa ? Est-ce un cheval ?


— 12 —

20. — Remarque. Dans une phrajseinterro-


gative la conjonctionou, ou bien... se rend par
waZa, walima, ou mieux téri. Ex. :
Tyè do wa tèri mouso ?

Tyè do tva wa(ima mouso ? i

Tyè do wa téri mouso do ?j


Tyè do wa waia mouso don Est-ce un homme ou une

Tyè do walima mouso ? ( femme ?


Tyè do téri mouso ?

Tyè do téri mouso do ?


Tyè do "wala mouso do?

VERSION II.

N ïa do. —
Ay, i fa té. — Sira bara do wa ? —
Ay,
taba-dâ do. —
Dyon do ? — M*ba do. — O tourain, é
ta do wala né ta ? — Né ta té, m*biran-kè ta do. —

Sira-mougou do wa ? —
Ay, sira-mougou té, sira-mo-
nyo do. — Tasouma do wa ? —
Owo, tasouma do. —

E ta do wa ? —
Ay, né ta té, é ta do. — Sô dyoumè
do ? — N'koro-kè ta do. — Moun do, kono téri di-dé
do ? — Moun si do, dyi wala di ? —
Dyi té nka di do.
— Nin faliïn,dyon ta do ? — Nïa ta té. — O fali bain
té, nin sôïn do. — Mlè-si do, sa wala nyiné ? — A fo,
sa té ? —
Ay, sa té, nyiné do. — O taba-dâïn,dyon ta
do ? — N'fa ta té wa (m. m. est-ce que? à ce n'est pas
celle de mon père ?)(l'emploide la forme négative in-
terrogative pour Vaffirmative est très fréquent en

bambara). Nin sôïn, tyè do wa téri mouso? — Sô-kè


do. — Nin oulouin do. — Nin kononinou té. — Nin
sôninoun té, o sônoun do.

THÈME II.

Ce n'est pas un oiseau mais c'est une souris. Ces —

"5hevaux-ci sont les tiens ou les miens ? Ce n'est pas —

une racine d'arbre mais une branche. Qui est-ce. —

dbyGoogk
— 14 —

n. -- Verbe Bé... Té... exprimant Fezistence.

22.. — Quand on veut exprimer Texistence


du sujet,sa présence ou son absence dans un
lieu, on se sert du verbe bé, être; té, n*être
pas, précédés du pronom personnel.
Indicatif présent.
M'bé^ je suis. N'té, je ne suis pas.
/ bé, tu es. I tèy tu n'es pas.
'

A 5é, il,elle est. A té, il,elle n*est pas.


Ara bé, nous sommes. An të.nous ne sommes pas.
Aou bé, vous êtes. Aou té, vous n'êtes pas.
Ou béy ils sont. Ou té,ils ne sont pas.

Imparfait.
23. —

L'imparfaitse forme précé-


der en faisant
bé,.. té.,, du mot 21).Ex. :
tourijtoum, (n**
N'toum bé, j'étais. N'toun té,je n'étais pas.
I toum bé, tu étais. / toun té,tu n'étais pas.
etc.. etc..

24. — Pour rendre les autres temps de notre


verbe être on se sert en bambara d'autant de
verbes différents qu'ily a d'idées différentes à

exprimer ; ainsi au futur on dira :

Alla na to ou na ké touma-ô-toumaf Dieu sera jours


tou-

(na, particuledu futur).(Voyez le tableau de la


conjugaison, n« 37).To, rester ; ké, demeurer.
N'na se Kayes sini, je serai à Kayes demain (se,
arriver.) Ou : N'na Kayes soro sini (soro, atteindre.)
"Voy. règles du complément direct, No 46).

dbyGoogk
— 15 —

Ou : N'tna désé je ne man-


Kayes
querai ma sim, m. à m. :

pas Kayes demain. (Voy. règles du complé-


ment
indirect, N® 56 et suiv.).
Sorti i na ké fama yé, bientôt tu seras riche. Kéy
devenir. (No« 66 et 63).

m. •— Bé signifiant avoir.

25. — Le verbe bé rend le verbe avoir dans


lesphrases suivantes et autres semblables. (N®
142).Ex. :
Sô bé né fé, (bé n'fé),j'aiun cheval ; m. à m. un

cheval est à moi, (fé,avec, à, en).


Fountané bé a la, (b'a la/,il a chaud ; m. à m. la
chaleur lui,{la,avec, à, en, dans).
est en

Nèné bé né na, (.bén'na), j'aifroid,etc. (na, à, en,

dans, y).
Kongo bé ou la, (b'ou la),ils ont faim, etc.
26. —
faitchaud, il faitfroid,
Remarque. Il
et autres phrases analogues, peuvent aussi se
traduire par bé ou ké, ce dernier mis à la forme
passive.(N*»48-50).Ex. :
Fountané bé, ) il fait Néné té, ) il ne fait pas
Fountané héra,) chaud. Nëné ma kè,\ froid,
m. à m. : la chaleur est, a eu lieu ; le froid n'est pas,
n'a pas eu lieu).

VERSION in.

Gaba toundo. — Né tounté. — Banfla tounté. — Kriké


bé wa. — Kriké té koro-dâ bé. — Moun si toundo,
sandyi wala
ngomi ? Ngomi — tounté. —
Dyon do,
toun-
koun-tigi wal'a koro-kè?— Koun-tigi tounté nk'a
douani toundo. — Sabara dyoumè toundo ? N'doua- r-

dbyGoogk
— 16 —

ni ta tounté, ii*koro-kè tatoundo. —


Sagatoundo wala
ba-mou80 ? — Ba-mouso tounté, saga tounté, ba-koro
toundo. — Néné bé bi. — Néné té nka founténi bé.—
Moum b'i la ? —
Kongo bé né na. — Sô dyoumè b'i fè ?
— N*koro-kè ta bé né fè. —
Nègè-sé do wala sèbèlè ?

Nègè-sé té, karfé ni koro-da do. — Koro-da toumbé
yan wa ?. Ay, nougourè-dyourou — toumbé. — Sôni
néné na se. — Sini n'na se Tombouctou. —
Koun-tigi
bé mi ? — A bé so sisan. — Tasouma b*i fè wa ? —

Ay, n'fè,nk'a bé n'fa fè.


tasouma Sabara té —
ni ban-
fla ni koursi toumbé yan kouna-sini, ou bé mi san ?.
Mina
*— toumbé n'na, kasoro dyi tounté n'fè.

THÈME III.

Ce
n'était pas mon père. — C'était sa sœur cadette
et ma mère. Ce n'était pas —
un cheval mais un âne.

Aujourd'hui il fait chaud. — Hier il a fait chaud. —

Bientôt il fera froid. — Est-ce


que tu as une selle et
des éperons. — Je n'ai ni selle ni éperons (leî^'€ni*
ne se traduit pas, le second se traduit par « ni », et,
et le verbe au négatif)mais j'aiune bride et un tapis
de selle. —
Qu'y a-t-il là-bas ? — Il y a de l'eau et du
sable. — Tu as un habit et une culotte ? J'ai un —

habit et une culotte mais je n'ai ni sandale ni calotte.


— Ton fils n'avait pas de calotte mais il avait u n peau.
cha-
— Il faisait froid avant-hier et je n'avais pas de
vêtement. ( ft Eti» dans ce sens se traduit par « soro
ka-
y. » — Il n'a ni tabatière ni tabac à priser. — A-
vant-hier il y avait de la rosée. — Il sera bientôt à
Bamako. — Il sera à Kati aujourd'hui7 ia préposition
« à » devant les noms de lieu ne se traduit générale -

ment pas)^ et demain à Koulikoro. — Où est le roi. —

Le roi est dans sa case « dans * et « sa » peuvent ne

pas se rendre et Von dit simplement bé so), —


Qu'y
a-t-il là-bas, un homme ou bien une femme ? — Il y a

un homme, c'est mon jeune frère. — Est-ce que ton


oncle était chez lui (k la maison) hier ? —
Non, mais
11 était chez mon père. Qu'avait-il,du
— miel ou de
l'eau ? — Il n'avait ni miel ni eau, c'est un pauvre.

dbyGoogk
— !7 —

LEÇON IV

ANNEXION

I. —
Complément du nom.

27. — En bambara qui sert de com-


tout
plément mot

précède le terme qu'ilcomplète, qu'il


soit nom, pronom ou préposition.
Cette règle s'appliqueaussi bien au complé- ment
direct des verbes (n**46), qu'à celui de
l'annexion dont nous allons parler.
Celle-ci,marquée en français par la préposi- tion
de, placée entre deux noms, s'exprime en
bamb^a ou par la juxtaposition immédiate du
régime et du sujet:
Ma bolOf la main de rhomme.

Ou en intercalant entre les deux la particule


ka :

Dnan ka sô, le cheval de Tétranger.


28. — La juxtapositionest immédiate :

l"" Quand la relation entre deux termes en

annexion est intime logiquement


et nécessaire ^

(v.g, celle de parenté, etc.).Ex. :


Samba fa, le père de Samba.
Sankolo dâba^ le créateur du ciel.
Tlé founténU la chaleur du soleil.
Ma bolOf la main de Thomme.
— 18--

Ma fari, le corps de l'homme.

Dyiri tia, la moitié de Tarbre.

Nègè'dyouroUy le filde fer (lacorde de fer).


2** Quand sujet de Tannexion
le est Tinfinitif
d'un verbe pris substantivement. Ex. :

Dyougoû boli, la fuite des ennemis.


/ fa ta, le départ de ton père.

29. —

juxtaposition
La se fait au contraire

par rintercalation de la particule ka enti*e les


deux termes en annexion :

Quand il n'y a entre eux


1** qu'une relation
d'ordre accidentel,(v.g. celle de possessiov,
de captivité, Ex.
etc.)... :

Bouba ka mourou, le couteau de Bouba.


Fama ka dyouy le captifdu roi.

2"* Quand sujetde l'annexion est un nom


le
verbal {nom d'action)
ou un participepassé.Ex. :

Mousa ka foli,la salutation de Mouça " celle qu'ila


adressée à un autre ». (Mousa foli voudrait dire : la
salutation que Mouça a reçue. Mousa complément
direct foli.N© 46.)
de
Demba ka bougolé, celui que Demba a frappé « son

frappé ». (Demba bougolé voudrait dire : Demba ayant


été frappé).

30. — La relation d'annexion est quelquefois


renforcée :

1"* Par la particule


ta {possession,
n** 11).Ex. :

Né ta /ia,mon père, (lepère de moi). Né ta 5a, ma

mère, (lamère de moi).

2**Et par l'une des prépositionsla,na,ro, pour


exprimer un rapport de temps ou de lieu. Ex. :

dbyGoogk
— 19 —

Tlé PO fana, le repas du jour. Sou ro fana, le repas


du soir. Koron na mâou, les gens de TBst.

n. —
Complément du pronom démonstratif.

31. Celuiycelui-ci,

celui-lk;celle-ci,celle-
là ; ceux-ci,ceiejc-là,ont au singulierla même
forme que les adjectifs démonstratifs {n?12).
Au plurielnin devient ninou (avecn eupho-
nique
ninoun), et o devient olou.
32. — Les règles relatives
juxtaposition à la
immédiate des deux termes en annexion (n^28),
ou à rintercalation entre les deux de la parti-
cule
fea (n**29),s*appliquentévidemment au

pronom démonstratif en annexion avec un nom.

Ex.:
Nim bolOy la main de celui-ci. 0 nyéf Tceil de celui-
là. Nin ka toura, le taureau de celui-ci. Ninoun ka

finiou, les habits de ceux-ci. Olou se, les pieds de


ceux-là. Olou ka sagaou, les moutons de ceux-là.

m. —
Complément des prépositions.

33. — Comme nous Tavons dit 27), les


(n**
prépositions
se placent après leur compléments
Ex. :

So kono, dans la maison. Dyiri kan, sur l'arbre.


Dyiro, dyi la, dans l'eau. A b'a fa /é,ta hé a fafè),
il est avec ou chez son père. A té tou /a, il n'est pas
dans la forêt.

dbyGoogk
— 20 -

VERSION IV.

Misi-dé bé tou la. — N*fa bé so da la. — Né ka sô


toumbé slra tyémantyé la. — A ka filé bé dylrlkoro. —

Dyi té i ka filé kono wa ? —


Ay^ nka dyi bé n'doua-
mouso ta kono. —
Dougou slra do wa ? —
Owo, dou-
gou ni tou slra do. — Mousa ka slngo b'I ka so kono
wa ? —
Ay, a té né ka so, a bé n*terkè ta kono .

Mlsl-dé bé né ka so ni n'terkè ta tyé la. — Galama


dyoumè toundo ? — N'koro-mouso ta toundo. — Bara
bé folo kan, nono b'a la. — Dlbl toumbé né ka so no,
ko-
kasoro fîtné tounté né fè. —
Dyi tounté dà kono.
— A mouso té so ; a ka mouso (sa 8et*vante ou sa cap-
tive)
bé Ségou slra la.— A ka sangè bé dla kan. — Misl
naré do. — Samba ka naré bé yan, Fatmata ka tlou
bé yen fè. —
Ngwomi tigité dyirl koro. Olou ka —

dono toundo. — Nln bain n*fa ta tounté, n^terkè ka ba


do. — Nlnou Dougou -tigi ka sagaou té, olou ta do. —

ka démlsénou désigne ici bé Ségou, ( « démisénou »

non les filsdu chef mais bien toute la jeunesse du


villagedont il est chargé, c'est ce qui explique l'em-
ploi
de « ka » ).
THÈME IV.

Est-ce ton petitchien ou bien celui de ton frère ? —

C*e8t celui de mon frère. — Est-ce ton habit ? —


Non,
ce n'est pas le mien, c'est celui de Samba. — Ces lebasses
ca-

sont celles de ma mère, celles-là sont celles


de ma tante. — A qui est-ce ? — C'est au chef du lage.
vil-
— Son frère est Ici. — Mon fils est à côté de la
case du roi. — Mon père est dans le chemin de la fo-
rêt.
— Où est le captifdu chef? — Le captifdu chef
çst avec le frère de mon ami. — Mes bœufs sont au

milieu de la forêt. — Les sandales de ton père sont


devant toi. Il y — a des oiseaux sur les branches de
l'arbre. Seras-tu — bientôt au villagede mon ami ? —

La porte de la case est à côté de l'arbre. — As-tu du


beurre dans ta calebasse ? — Non, mais il y a l'huile
de la captive du roi. —
Qu'y a-t-ll dans ton grenier en
?
paille — Dans mon grenier en paille11 y a du mil et
dans mon grenier en terre 11 y a le riz de mon ami.

dbyGoogk
— 22 —

Conditionnel, tounna, Tountna, (pour tounté-


Subjonctif, k". Kana. [na).

I. — Tableau de la coiijagaison.

37. —
BougOy frapper.
AFFIRMATIF NÉGATIF
Indicatif

M'bé ou m'bL,. bougo *,je iV'të...bougo, je ne frap-


frappe. pe pas.
Imparfait

je frap-
iV'toum6ë...6ougfO, N'touniè.,. bougo, je ne

pais* frappaispas.
Passé

N'yé...bougOy je frappai, N'ma... bougOj etc.

j'aifrappé.
Plus-que-parfait
N'tounyé.,. bougo^ j'avais N'toumma... bougo, je
frappé. n^avais pas frappé.
Futur

N'na.,. bougo,je frapperai. N'tna,.. bougo, je ne perai


frap-
pas.
Conditionnel

N'tounna,.. bougo, }e frap- iV'tountna... bougo^ etc.

perais,j'auraisfrappé.

1 La
place du complément direct,indispensable avec les verbes
transitifs,
est ici marquée par les points.

dbyGoOgk
— 23 —

Impératif

BougOf frappe. Le négatif se par le


rend
i /tana... bou-
subjonctif:
go, ne frappe pas.
A yé,..bougo, frappez. A ftana... bougo^ ne pez
frap-
pas.

Subjonctif et optatif

iV'fta...bougo, que je frap- N'kana... bougo^ que je ne

pe. frappe pas.


Infinitif

Bougo, frapper.

Participe présent.

Bougoto^ frappant ou étant frappé,(n» 134).

Participe passé

Bougolé, frappé,ayant été frappé, (n« 132, 133).

n. —
Emploi des temps.

Indicatif. Le présentde Vindicatifindique:


38. — 1"* Ou qu'on a Thabitude de faire une

chose. Ex. :

Dôn-ô-dôna bi hasi, tous les jours il pleure *.

1 a) a rindicatif présent certains verbes prennent indifTérem-


ment Tune ou l'autre des deux formes de Tauxiliaire être c. à. d.

yé ou té. Ex. : n'jé se...,ou m*hè se tya la, je sais travailler.


b) L'auxiliaire Bé, té; toumbé, tounté, sont souvent suivis du verbe
au subjonctif.Ex : Ambéha n"ko son, nous arrosons le jardin.
Ambéha Alla (anoua (on entend le plus sou-
vent

: am béga Alla tanoun), nous louons Dieu ! (Formule pour pondre


ré-
à certaines salutations.)

dbyGoOgk
^ 24 —

39. — 2**Ou qu'on est en train de la faire.


Ex. :

M'bé kénéa san hosobè, je suis en train de bien rir


gué-
maintenant.

40. — 3"* Pour mieux indiquerencore la ximité


pro-
d'une action,on se sert du verbe na,
«venir», ou de «être
nyini fea..., sur le point
de», avec le verbe à l'infinitif.
Ex. :

A bi na U, il va partir.
On exprime le même sens avec verbal
l'adjectif
en to. Ex. :

A nato do sisan, il arrive à l'instant.

41. — 4** Souvent on peut employer l indi-


catif

présent là où en françaisnous nous vons


ser-

du futur ou du subjonctif.
Ex. :

N'i b*a ké o ka di n'yèy si tu le fais tu me feras plaisir.


Fo n'a bi kénéa, à moins qu'ilne guérisse.
42. — Passé. emploie souventOn ce temps
1** pour rendre un passé qui dure encore au ment
mo-

où l'on parle.Ex. :

N'y'a mé, je comprends, (m. à m. : je Tai compris).


M'm'a mé, je ne comprends pas, (m. à m. : je ne Tai

pas compris).

43. — 2**Le Passe suivi de tourna mi ou rna


tou-
min na, « quand », sert encore à rendre
notre futur antérieur. Ex. :

N'i y'a miné (ni i yé a) touma mi, i h'a fâ, quand


tu l'auras pris,tue-le. Ou : ...
i n'a /a, tu le tueras.

On dit encore avec le radical verbal sans auxi-

dbyGoogk
- 25 —

liaire,précédé des particules


ni ma ou may et
suivi ou non de tourna mi ou tourna min na :

I ma se ou nH ma se touma mi, i na n'hélé ou i ka


n'-wélé,quand tu seras arrivé tu m'appellerasou pelle-moi.
ap-
'

A tn'a houma fo i-yéré ma fo a yé, il ne parlera


que quand tu le lui auras dit.

44. — 3® Enfin le Passé rend notre Passe du

Subjonctif.Ex. :

N'tounVa don ko «
que r^, i y'a bougo, je ne savais

pas que tu Teusses frappé.


45. — Impératif, pas de par-
ticule n'a
L*impératif
verbale sauf à la 2™* personne du pluriel
où nous voyons yé : â yé bougo, frappez.
Au négatifon n'emploieque le le
subjonctif,
plus souvent aussi à Taflirmatif. Ex. :

iVa sini ou i ka na sini, viens demain.


N'k'i kana tnè ko i kana), viens (m. à m.: jeté dis
de venir)./ kana ta, ne pars pas.

m. —
Complément direct.

46. complément direct du verbe transi-


— Le tif
suit la règle généraledu complément (n** 27),
et se place avant le verbe. Quand le verbe est

précédé d'un auxiliaire, il se place entre Tauxi-


liaire et le verbe. Ex. :

Oulou bougo, frappe le chien.


N'yé kono /"â, j'aitué un oiseau.
/ ma saga fâ ? tu n'as pas tué le mouton?
Ou toumbi biriy
misiou ils trayaient les vaches.
Aou tounyé ba boso^ vous aviez écorché la chèvre.

dbyGoogk
— 26 —

47. —
plusieurscomplé-
ments
Quand un verbe a

directs on peut les disposercomme il suit :

l""Les compléments précèdentle verbe et sont


unis entre eux par la conjonctionni, et. Ex. :
N'yé sô ni fali,ni saga, ni ba san, j'aiacheté un

cheval, un âne, un mouton et une chèvre.

2"* Ou bien la conjonctionni précède seule-


ment
le dernier complément. Ex. :
ni *
N*yè sô faliysaga ba san.

VERSION V.

Nin tyèin b'a dé bouge. — I kana marfa karl. —

Koun-tigi bé tama san. — I ka sô bi tama nka a té boli


abada. — Nin dabain bi san dyoli? (m. à m. : s'achète
combien) ?— O dyagokélaîn ma koua fîéré bi. — Moum
bi sougou la bi ? — M*ben-kè yé nyo ni fabirama, ni
toumaoulé, ni manyo, ni dyaba san doua la bl. Né —

ka fall ni n'terkè ta bé dyiri koro, i bé dyoumè fè ? —

A yé n'ka tama kari. -^ Golè toumbé koubé da la, Tou-


babou y*a ta kounounwo. — Malo bé o bondoin kono,
nyo bé nin na. — Fardi dyoli bé nin dyagokélaîn fè ?—
Sini an na dyèlè,ni daba, ni balan, ni woloso san sa
la. —
Mougou bé mi ? — A bé n'fa ka se kono. — M"ou
yé marfa ni golè ti kounounwo koubé da la. —
Tiga-
ninkourou toumbé n'ka dyiginé kono, m'ba y*ou fîéré
bi doua la. — N'doua-mouso ma tiga tlou ni naré san
bi. — A té nono fè nka a bé di mi. — Kono tyama

1 On peut encore construire la phrase de la manière suivante :

a) N'yé 80 san anl faliyanl sagra, anl ba. (ani.Voyez sa difTé-


rence avec ni. N* 212 et suiv.),
b) N'yé aô san, ka falisan, ka saga san, ka ba san. (ka : N* 213
et 214).
N^yé sô san, ka falisan, ka saga san, ani ba.
N'yé sô san, ka fait,sa^a ni ba san.
JVyé $ô san, ka fait,ni saga, ni 6a san.

dbyGoOgk
— 27 —

bé sira la» dyon n*oa gwen ? Dougou — ka démisénoa


tn'ou gwen wa? Marfa, ni mougou,
— ni nègè-dé ta,
sôni an na marfa
goal fama ka so kèrè ië. Kouna- —

sini n'tountalémbé Ségou koro. NI toumma doni ta,, —

dougou-tigi tounn*i bougo. N'totinibl nyini ka sa —

kongo tourna na. Mâou touiqbi nyini ka koun-tig^ —

dyanfa.
THÈME y.

Si tu avais fusil tu aurais


tiré du tué cet homme.—
Va chasser les vaches, elles sont dans le jardin. —

Quand est-ce
que tu tueras ton taureau ? —
tif
cap- Mon
n'a pas trait les vaches hier. — J'ai du mil à la son^
mai-
je n'achèterai pas de riz. — Prends mon cheval,
qu'ilmarche mais qu'ilne courre pas.— Tu aurais tué
cet homme ? — Non, je ne l'aurais pas tué, mais rais
j'au-
pris son fusil. — Est-ce que Hamadi a vendu son

âne ? — Oui, il l'a vendu et Mouça Ta acheté. — Si tu


avais pris ta hache nous coupéaurions cet arbre,
(les deux verbes au plus-que-parfaitou au nel),
condition-

Qu*açhètes-tu, des arachides ou bien des poia
chiches ? — J'achète des haricots. — Y a-t-il de l'éleu-
sine au marché ? —
Non, mais il y a du riz et du mîL
— Ma mère a vendu un panier de patates. — Où est la
faucille de mon ami ? — Elle est sur la fenêtre de la
maison de mon oncle.

LEÇON VI

I. — Verbe transitif (suite).

1*" Voix passive

48. — Il n'existe pas en bambara de forme


exclusive pour rendre le sens passifdes verbes.

dbyGoogk
— 28 —

transitifs. Voici les différentes manières de dre


ren-

ridée de passivité.
49. — 1. Au présentyau futur au condi" j

tionnel et au le sens
subjonctifs passifse rend :
a) Par la forme de la voix active. Ex. :

/ bi wéléy appelé.
tu es

A na bougo^ il sera frappé.


A ka bougOy qu'ilsoit frappé.
b) participeou adjectif
Par le
verbal en to
suivi de do, bé, té au présent de Vindicatifet
y

à Vimparfait. Ex. :

A bougoto béy a bougoto do, a ioun bougoto do, il


est frappé^(on le frappe,il était frappé,on le frappait).
50. — 2. Au prétérit:
a) Par les suffixes ra, na, la, à Taffirmatif,
et le préfixema au négatif,(forme ideitiqnei
celle
dayassi
^etif
ao négatif:
Toy.letableau Ex. :
de la coDjngaisoD,
a-37).

A bougera, il a été frappé.A wéLéla, il a été appelé.


b) Ou bien par le participeen lé à tous les
temps du prétéritsuivi de bé, do^ té,etc.. Ex. :
A bougolembé, il a frappé.A toum bougolembé,
été
a toum bougomé, a bougolentoumbé, il était, il avait
été frappé.

2® Complément du verbe passif.

51. — Le complément du verbe passifse met


après le verbe et est suivi de la préposition/è,
« par ». Ex. :

A bougora a fa /e, il a été frappépar son père.


N'tyina oulou fè,j'aiété mordu par un chien.

dbyGoogk
- 30 -

mière personne du pluriel,


on dit aussi ment
simple-
: an ta, partons. L*idée de promptitudese
marque en ajoutant: a to, Ex. :

A to an ta, (m. à m. : permets que nous partions),


partons.

S*" Complément indirect

56. —
Le complément
placeaprès indirect se

le verbe et avant la préposition.L'usage appren-


dra
quelles sont les prépositions exigées par
"îhaqueverbe. Entre les prépositions na, la, ro,
« à, dans, en », Teuphonie seule règlele choix.
Ex.: ..

Sira dyira an na, (dyifan na),montre"nou8 le chemin.


/ ka 8Ù dyira a la, (dyir'ala), montre-lui ton cheval.
A ma da n'ka kouma il n'a pas cru
na, à mes paroles.
A ma da a la, (d'à la),il n'a pas cru en lui.
Motirou di a ma, (d'à ma), donne-lui le couteau.
A fo dcfugoU'tigi yé, dis-le au chef du village.
A fo né yéj (n'yé,qu'on prononce souvent comme s'il

y avait « nyé » : a /b n'nyé), dis-le moi.


Sa miné n'yé, tiens-moi le cheval (m. à m. : tiens le
cheval pour moi).
57. —
Remarques. Quand le
1® plu-
sieurs verbe a

compléments indirects,la préposition


peut se mettre après le premier complément
seulement. Ex. :

-
A yé sagaou di a dé ma, a mouso an'a tné-mouso, il
donna les moutons à son fils,
à sa femme et à sa tante.

Ou
après le premier et le dernier,celui-ci
précédé de ani, « et » :

dbyGoogk
— 31 -

A yé sagaou di a dé ma, a moiLso an'a tné-rnoxiso


ma.

Ou après le dernier seul :

A yé sagaou di a dé, a mouso an'a tné-mouso ma ;

ou a dé, an'a mouso, an'a tné-mouso ma.

58. — 2** Si le dernier complément est suivi


d'un adverbe la prépositionpeut se mettre in-
différemme

après ce complément ou après cet


adverbe. Ex. :

A yé sagaou di a dé y
a mouso an'a tné-mouso ma

fana, ou a tné-mouso fana ma,... et a sa tante aussi,


'
{fana, aussi).
59. — 3^
Quelquefoisle complément indirect
est séparé de sa prépositionpar toute une pro-
position
relative. Ex. :

A bê ka di mim bi na fama loua la ma, que tout


soit donné à celui qui vient au nom du roi. Ou bien :

mim, ou min, (n» 2) « celui qui », "t


nin na fama toua
la a bê ka di a ma, celui qui vient au nom du roi que
tout lui soit donné.

VERSION VI.

I bi ta mini ? — N'ti ta yoro si. — N'tara so. —


Dyon
y'a fi yé ? — Ma si ma fo n'yé. — Mâou tara fan dyou-
mè fè ? — Ou tara koron fè. — I ka nyo souma n'yé
n'k'a san. (pour)
— I
né ma,
na i nato tobi ka do di
syè fâ k^a ké na la, (mettre dans), I ma basi di do- —

nitalaou ma wa? Ay, basi si té n'fè. I bé moun — —

ké dyirikan ? dyiri bolo bi nyini ka tiké, dyigi. O —

mouso ka finiou nyigira ko dyougou. — Kounounwo


n'tountambé konoou gosi. I yé kono — do fâ wa ? —

Ay, n'n^akono si fâ. — Ni tiga nyaga b'i ka so bili kan,


do dyigi ka dôni ké (placer)n'ka sô korp. —
Dyagokéla
mouso sigilembédyirikoro, bana b'a la. -- Donitalaou

dbyGoogk
— 32 —

també yoro dyoumè ? — Ou tara fardi san. — I t*i ka


mpa singân'ma wa, né ta karila. — N'terkè tantoumbé
fama fè kouna-sini. — Sa y*i dé tyln a se la. — An ka
ta doua la nyouan fè. — N'fa ti son. — Nin misinou
bora fan dyoumè fè ? — Ou bombé Koron na kounoun-
wo. — I ka bin do kan, n'n'a bô san. —
Dougou bé,
fan
dyoumè fè ? Â bé Baba

fè, nk'a yoro ka dyan ko
dyougou. Ségou bougou (nom propre) yoro man

dyan
ko dyougou. O kalakain dlara ko nyouma.
— — I ka
dloki ma nyi a ma tiké kosobè. Nzaba tyama — bé tou
la, i ti ta do tiké k'ou fiéré nin dyagokélaîn ma ?

THÈME VI.

Marche doucement sinon tu tomberas. — Si tu fais


ainsi je ne te frapperaipas. Il y -^ a beaucoup de lia-
nes
à caoutchouc dans la forêt. ~ Toutes les barre s

de sel viennent du Nord. — J'en avais beaucoup té,


ache-
j*en(do) ai donné
mais à mes amis. — Demain tu
planterasdes arbres devant la case du chef de village.
— Je
n'irai pas à Kita, c'est trop loin. — Cette femme
a pris la calebasse de ma jeune sœur. -— T*a-t-il rendu
ton panier ? —
Non, il ne veut pas. Quand est-ce —

que ton oncle est parti? — Il est parti hier, mais il


reviendra demain
pour acheter du petit mil. — As-tu
donné de la paillede haricot à mon âne ? — Je vais à
Koulikoro, ce n'est pas très loin. -- Mon frère était
sur l'arbre, la branche a cassé, mon frère est tombé
et s'est cassé le bras, (son bras est cassé), — Descends
sinon tu vas tomber. J'ai beaucoup semé
— de mil et
peu de
riz, (et fai peu riz). semé de — Ce commer -

çant achète la liane à caoutchouc, mais ne veut pas


acheter le nzaba.

dbyGoogk
LEÇON VII

I. — Verbe oopnlatif en général.

60. — Nous connaissons déjà remploi du


verbe être sous les formés do.., fé (N® 10,21,);
et hé... té (N**22etsuiv.). On l'emploie encore

pour unir le sujet à l'attribut,


il est alors verbe

copulatif.Comme tel il se rend de deux nières


ma-

et emprunte deux formes différentes lon


se-

que l'attribut est un adjectifqualificatif


ou

un nom.

1** L'attribut est un adjectif qualificatif

61. — Quand l'attribut est un adjectifquali-


ficatif,
être se rend par ka à l'aflirmatif et ma

au négatif. Sous cette forme il ne se conjugue


qu'au présent de Vindicatif et à Vimparfait ;
aux autres temps on se sert du verbe inchoatif .

(N^75). Ex.:

Né ka dyan^ Je suis grand (long).


Né man dyan (n euphonique), je ne suis pas grand.
A toun ka blé, il était rouge.
A toum mam blé (m euphon.),il n'était pas rouge '.

1 Kéné (bien portant) s*unit aussi au sujet par le verbe être de

forme bé, té. Ex.:


N'kéné bé ou n'ka kéné, je suis bien portant. A l'imparfait Tad-

dbyGoogk
— 34 -

2*" L'attribut est un nom

62. — Quand Tattribut est un nom, le verbe

être se rend sujet et lapar yé placé après le

particulede même forme yé placéeaprès Tattri-


but. Au négatifl'auxiliaire yé devient té.

63. — A Vindicatif présent Ton a la forme

yé... yé pour Taffirmatif ; et té... yé pour le

négatif.Ex. :
Sidiki yé yé, Sidiki
horon est (un hommei libre.
Sidiki té dyon yé, Sidiki n'est pas captif.
64. --- La forme de l'imparfaitsera : toun

yé... yé, à Taffirmatif ; tounté... yé, au tif.


néga-
Ex. :

An toun yé sénéhéla i/é,nous étions cultivateurs.


An tounté donitala yé, nous n'étions pas porteurs.

65. — L'auxiliaire yé devient quelquefoisbé


à et l'on a
l'affirmatif, la forme bé... yé ; celle
du négatif est la même que ci-dessus. Ex. :

A hé garankè yé, il est cordonnier.


/ toumbé fama yé, tu étais riche.
A té kamalen yé (n euphonique), il n'est pas brave.
/ tounté fantan yé, tu n'étais pas pauvre.
66. — En dehors du présent de Vindicatif
et de Vimparfait,le même auxiliaire bé ou yé

jectifhéné peut se placer entre toun caractéristique du temps et


6ë(N«35), et Tondit:
N'toun héné bé ou n'kéné toumbé, j'étaisbien portant.
N'toun héné té ou n'héné tounté, je n'étais pas bien portant.

dbyGoOgk
— 35 —

est remplacé par ké, «devenir, être fait»,à


tous les autres temps.
N'na (né na) ké dyagokéla yé.Je serai (deviendrai)
commerçaDt.
A tna ké dougou-tigi yé abada, il ne sera (ne de-
viendra)
jamais chef de village.
67. —
plus en relief,
Pour mettre l'attribut
on le place au commencement de la phrase ; le
sujet est intercalé entre l'auxiliaire yé et la
particuleyé à Taffirmatif, et yé té au négatif. ..,

Ex. :

I téri yé n'fa yé, mon père est ton ami (m. à m. :

ton ami est etc.)


Noumon toun yé é yé, tu étais forgeron,(forgeron
tu étais).
I ka ba té nin yé v;a ? celle-ci,n'est-elle pas ta
chèvre ? etc. (m. à m. : ta chèvre n'est pas ?
celle-ci)
Fiéréla tounté nin yé, celui-ci n'était pas un deur,
ven-

(m. à m. ; vendeur n'était pas),

68. —
Remarque. — Le verbe fié,«voir»,
donne lieu, dans certains cas, à une tion
construc-
de
phrase analogue à celle delà forme yé...
yé, sauf que le premier yé remplacé par lié. est
Cette construction est surtout employée pour
rendre nos prépositionsvoicijvoilk ; ou Tad-
jectifquel,quelle,etc. exprimant une exclama-
tion.

Né doun flé nin yé ! me voici donc 1 (m. à m. : moi


donc vois, c'est celui-ci).
Nyoumanya ba flé nin yé ! quellebonté I (m. à m. :

vois une grande bonté, c'est celle-ci).

dbyGoogk
— 36 —

n. — Faire semblant de... feindre de ••

simuler...

69. — Notre verbe fairesemblant


copulatif
de... feindre de,., simuler... se rend :

1*" Par devenir,faire », précédé


le verbe ké, «

i-yéréja-yéré,etc. «moi-
de n'yéré{né-yéré),
même, toi-même», etc... et suivi du verbe ac-
compagné

lui-même de fto,« que », ou de iko^


« comme si ». Ex. :

A b^a-yéré(a bé a-yéré)ké ko a bi kasU il fait blant


sem-

de pleurer; (m. à m. : il fait lui-même qu'il


pleure).
A b'a-yéréké iko a bi kasi, id. (m. à m. : ...
comme

s'ilpleure).

2"* Ou bien par ké et le second verbe prend la


forme des adjectifsverbaux en to, suivi de yé.
£z. : A b'a-yéréké kasibato (on kasito)yé ; (m. à m. :

il fait lui pleurant).


3® Ou encore par le verbe bla, « mettre, pla-
cer»,
dans quelques rares Ex.
expressions. :

A bé founténi hV a-yéré la fbl9La-yéré la)j il fait


semblant d'avoir chaud ; (m. à m. : il met la chaleur
en lui).
A bé bana hVa-yéré la, il fait semblant d'être lade.
ma-

VERSION VII.

Nin dylrïn man dyan ko dyougou, nka mim bé n'ka


80 da la, a ka dyan hali. A ka kékou haliaka —
tya la.
— Lemrou ka koumou. — Fen koumouma bé nyi kou-
mou. —
Dyiri dyalaka kouna. — Di fen timima do. —

dbyGoogk
— 38 —

LEÇON VIII

I. — Dérivation.

70. — Le verbe, le nom et Tadjectif


concou-
rent

à former des noms dérivés.


71. — i*" Par l'addition du suffixe
11, qui,
par assimilation,devient quelquefoisni, Ton
obtient le nom d'action.

Fâ, tuer. FâlU meurtre, assassinat,


exécution capitale.
Fô, saluer. FôlU salutation,salut.
Tyé, piller. Tyéliypillage,razzia.
San, acheter, vendre. Sani, achat, vente.

72. — 2"*La, kéla, et ba, après les noms


d'action en li^ marquent le nom d'agent.
Sonyaliy vol ; sonyaHla, sonyalikéla,vo-
leur.

Fiérélit vente, achat ; fiérélila,


fiérélikèla,
ven-
deur,

acheteur.
supplication,dalililSf dalilikéla, sup-
DaUZi, prière,
action de quémander ; pliant,qui prie,quéman-
deur.

GosilU action de frapper* gosilila,gosilikéla,celui


qui frappe.
73. —
Remarque. Les verbes dont le nom

d'action n'est pas en H ou ni, forment leur nom

d'agent en ajoutantles susdits suffixes la, kéla


et 5a au radical verbal.

dbyGoogk
- 39 —

Dây créer ; dâba^ créateur.


Se, pouvoir ; séba, puissant. [teur.
Sénëfeë, cultiver,piocher; sénéla, sénékélay cultiva-
Kalontiké, mentir ; h"lontikélat menteur.
74. — 3"" Le suffixe la, et aussi kéla et ba

quelquefoissuivis d'un n faiblement prononcé,


marque les noms d'instrument.

gosi, frapper ; gosila,gosilikélajgosiba,


instrument pour frapper,
marteau, etc. ».
"c

Siriy attacher ; sirila,sirilan,attache,lien.


Sigi, s'asseoir ; sigilaysiège.
Kala, coudre ; kalala, aiguille.

75. — 4"*Le suffixe ya, (nya quand ya est

précédé d'un n),rend abstrait un nom concret,


et d'un verbe fait un
copulatif verbe inchoatif.
Koun-tigi, chef; koun-tigiyat ment^
commande-
autorité, supério-
rité.

Ma, homme ; maya, humanité.


Nyouma, nyouman, bon, nyoumai/a, nyoumanya,
honnête ; bonté.
A ka blé, il est rouge ; a bi blénya, 11 devient ge,
rou-

il rougit.
A ha téri, a ka téli,il est a bi tériya, il devient
prompt ; prompt, il va vite, il se
dépêche.
76. — i, A ka dyèj « il est blanc », fait,en
devenant verbe inchoatif a bi dyè ou a bi dyè-
,

ya, « il blanchit ».

2. A ka
nyiy «il est bon», n'est employé
qu'avec cette forme, à moins que dans a bi nya

dbyGoogk
- 40 -

ou nyé, « cela s*arrange, s'améliore », on ne

veuille voir un dérivé de fea nyi.

77. — 5*" Les


to, surtout après un sufïixes

nom, et bato après un verbe (adjectifs verbaux)


et aussi un nom, désignentsoit des états soit des
particularités physiques ou morales. Ex. :
Mina ou dyi mina, soif : minato, altéré.
Kongo, faim ; kongotOy affamé.
Néné, froid ; nénéto, frileux.
Bana, maladie ; banabato, malade.
Siran, craindre ; sirambato, (m que)
euphoni-
peureux, poltron.
Souna, dormir ; dormeur.
soitnam5a(o,(ld),
Saléa kè,faire le paresseux; salabato, paresseux.

78. — Q"" Le
quelquefois suffixe ta
ba après
un verbe, forme une nouvelle classe d'adjectifs
qualificatifsqui indiquentgénéralement les pro-
priétés
exprimées en français par les adjectifs
abstraits en able et en ible,etc. Ex. :
Mentaj durable, permanent, (mé, men, durer^ tarder).
Këta, qui peut se faire,qu'on va faire^faisable.
Santa, qui est k acheter, qui s'achète.
Banta, qui finit,périssable, (ban, finir,terminer).
Yéta, yéba, qu'on peut voir,qui peut se voir,visible,
(yé, voir).
Fota, qui peut se dire, qu'on va dire, chose à dire^
ou dite.

79. — 7« Le suffixe ma ajouté à certains jectifs


ad-
donne
qualificatifs à ceux-ci une forme
secondaire sans en modifier nécessairement le
sens. Ex. :

dbyGoogk
— 41 —

Sourou ou sourouman court.


Fin ou /ima, noir.
Blé ou bléma, rouge.
Dyè, ou dyéma, blanc.
Misé ou misema, petit, etc..
Enfin avec la désinence ma certains noms

deviennent relatifs^
adjectifs Ex. :

Dyi, eau ; dyima, où il y a de Teau, aqueux.


Nègèy fer ; nègéma^ de fer,en fer,ferrugineux.
Dyoli, sang; dyolimay ensanglanté, sanglant.
BogOj terre, argile; bogoma, argileux,terrestre, fait
avec de la terre.
Dyègè, poisson ; dyègèma, poissonneux, etc..

n. —
Composition.

80. — En bambara il n*y a pas de mots com-


posés

proprement dits ; ceux que Ton appelle


ainsi sont formés non de mais
préfixes de mots

simplement juxtaposés.
81. — 1* Les mots yoro, «lieu, endroit»,et
tigi, « maître, possesseur, détenteur», servent
à en former un grand nombre d'autres.

Kèlètigitguerrier, chef de colonne, tkèlè», guerre.


Kèlèyoro, champ de bataille.
Sénéyoro, lieu où l'on cultive, champ.
SO'tigi,chef de case, maître de maison, chef (politi-
que)
de village.
Dou-tigif chef de famille.

i Voir Tadjectlfde forme secondaire pris substantivement (n* 96


au 2»).

dbyGoOgk
— 42 —

Fôliyoro, lieu où Ton


danse, (Fôli, danse avec compagnement
ac-

d'instruments).
Siyoro, lieu où Ton couche, chambre à coucher, lit.
« SU dormir, passer la nuit ».

SôtigU cavalier ; par extention : palefrenier.


82. — 2® Noms composés de lieu.

Dyéliha, fleuve du griot (5a,fleuve, dyéli, trouba-


dour,
chantre de le Niger.
profession),
Banankoro, nom de village,(m. à m. : sous ou près
du fromager).
Sirakoi'O,id. (m, à m. ; près du baobab).
Nzirakoro ou

Bafoulahé (ba,fleuve : foula ou /Ta,deux ; bé ou ben,


sfr rencontrer).Village de Bafoulabé situé au con-fluent

du Bafin et du Bakoy, aflluents du SénégaL


Kouloukoro, (on dit à tort Koulikoro) de koulouy
montagne, korOj près de.

83. — 3^ Noms composés d'hommes.


Tyèkoro, homme vieux.

Tyèkoura, homme nouveau, jeune.


Tyèfirithomme noir.
Mânifirij {ni explétif). Nègre et homme en général.
Farafin, Nègre, c.-à-dire /'ara, peau fin,noire. ,

84. — i^
Beaucoup de verbes se forment par
du nom
la juxtaposition et du verbe ké, ce faire»,

da, «poser, placer», tiké, «couper», etc. *.

Tyi, tya, travail ; tyaké,travailler, (m. à m. :

faire du travail).
Tlon, jeu, amusement ; tlonhé, jouer, s'amuser.

i Le radical verbal redoublé donne naissance à un nouveau verbe


désignant la
fréquence, Tintensité, etc. : tikétihé,couper menu ^
harihari, réduire en petitsmorceaux ; ou donne lieu à des topées
onoma-

: hennir ; fofo, ramper


/itn/iin, ; !ia/ia, caqueter, etc ..

dbyGoOgk
Don, danse ; donké, danser.
Foura, remède ; fouraké,administrer un mède,
re-

soigner.
Séné^ culture ; sénéké, cultiver.
Dongili, donkilU chant ; dongilida,donkilida,chan*
ter,

Kaloriy mensonge, erreur ; kalontiké, mentir, (m. à


m. : couper un ge),
menson-

errer.

VERSION VIlï.

Ma yé dyouraou tyé, tyélifora fama yé, fama


tyama
yé tyélikélaoubé fà. Tyakélaou ni donitalaou — tara
dougou-tigi ka so, ou y'a fo a yé ko (que) wari si t'ou
fè ka (pour) nyo wala malo ni koua san. Dougou- —

tigi yé wari do d'où ma (di ou ma). Fâli dara misiou —

kan kounounwo o kéra dounni ba yé koni I Bougo- —

li,binkani, tyéli,sonyali, ma fàli,Alla ti son ou si ma,

(m. à m. : Dieu ne œnsent d'eux, à pas un). — Nin dé


yé sounambato yé, a kana to doun bi. — Ë ma tyaké
konyouma kounounwo, i ka tyaké bi kosobè nonté
dou-tigi tna wari si d'i ma. — N'doua-kè yé nénéto yé»
m'bi ta sougou ro ka (pour) dloki ni koursi san a yé
(lui, à lui, pour lui). Nègè-dyoloko yé — sô falénéou
sirilan yé. Sirambatoou
— ti son ka ta tou la. Fou- —

nténi bé bi hall, mina bé n'na ko dyougou. Â yé —

sénéké kosobè, a minato do san. Nin oulouin ka —

dyougou ko dyougou, a yé nin tyèkorobain tyin à se


la. N'toun

sago bé ka si yen, nka dla si tounté n'fè"
(tounté né fè). Koun-tigi siyoro yé nin yé, a ka nyi.


Dyaba santa fié nin yé, ani malo, i té do san wa ? —

Finyé bi tyi, an ka ta so kono. Nin tyèîn té yéliké,. —

mounè b'a la, fiento do wa ?— Salaya bé n'dé la,n*m*a


nyouan yé abada* — A téri yé sanou d*a ma,
do i y*a
don, 0 kéra nyoumaya yé dérén ! —
N'yé n'ka finiou
bé blénya, ou ka nyi san hali.

dbyGoogk
— 44 —

THEME VIIF.

Nous avons vu des brigands avant-hier, nous les


^vons pris, et attachés ; et puis (o ko) nous sommes

partis. — Le roi a réuni tous ses soldats et leur a

donné des fusils. — Le voleur a volé un âne chez le


commerçant, il a voulu le vendre, mais personne (ma
si) n'a voulu Tacheter. — Tous les enfants du village
étaient réunis grand arbre, près de la case
hier sous le
du chef de colonne, ils ont beaucoup chanté et dan-
sé.
Voilà un
~
forgeron qui est très habile dans son
métier il fait très bien les couteaux^
(tyi), les pioches^
les haches et les lances. — Le tailleur m'a fait un bel
inyouma) habit mais il est beaucoup trop petit. — La
pauvreté n'est pas un déshonneur. — Vous avez été
de bons travailleurs,venez chez le chef de village,il
vous donnera de l'argent et vous mangerez un bon
couscous chez lui. Un aveugle
— était sur le bord du
chemin quand le grand vent s'est levé ; il est tombé,
un chien est venu et l'a gravement (ko dyougou) mordu
^u bras jambes.
droit et Mon
aux jeune frère était —

«ur un arbre, pendant le grand vent ; il a eu peur, est


tombé et s'est cassé une jambe. Les oiseaux sont —

nombreux, ils mangent le mil, les gens (mâou) se hâ-


tent
de le couper. — Il"y a eu une exécution hier à
Ségou : un brigand avait tué un homme, il a été.pris
et les soldats du roi l'ont décapité. — Ton cheval est
très ardent, voici un bon lien pour l'attacher. — Des
ouvriers travaillaient dans la forêt,ilsont vu des gands,
bri-
les ont pris et les ont assommés.

dbyGoogk
— 46 —

2® Infinitif complément d'un nom

88. — 1"* L'infinitif complément d'un nom

suit la règle de l'annexion (n^28).Ex. :


Ta tourna, le temps, le moment de partir.
Kalan tourna, le temps de lire,d'étudier.
Tlonké tourna, le temps de jouer.
89. — 2® Le complément direct de l'infinitif,
«'il en a un, occupe sa place ordinaire (n**
43).
Ex. : Gno tiké tourna, Tépoque où Ton coupe le mil...
de couper le mil.
Tiga se tourna, l'époque où Ton arrache les ara-

•chides, ...
d'arracher les arachides.

n. —
Adjectif qualificatif.

90. qualificatif
L'adjectif — se place après le
nom qu'ilqualifieet prend seul la marque du

pluriel.Ex. :
Ma nyouma, un homme ma nyoumaon^ des hom-
bon ; mes bons.
3/oieso nyouma, une fem- mouso nyoumaou, des
me bonne ; femmes bonnes.
Sô dyougou, un cheval sô dyougoti^ des chevaux
méchant ; méchants.
Sô-mouso dyougou, une sô-mousodyoKgoû, des ju-
jument méchante ; ments méchantes.

91. — La particuleni du diminutif place


se

indifféremment après le nom ou après l'adjectif


*,

1
Ajoutée aux adjectifs,la marque du diminutif
peut quelquefois
«n modifier le sens. Ex. : Dlohi fimani peut signifier: « un habit
noirâtre ou un petithabit noir ».

dbyGoOgk
.- 47 —

Ex. : Tyèni sourouma ou tyè souroumanX^ petit hom-


me
court,

ryéni dyougou ou tyè dyougounX^ petitvilain,


(petithomme vilain).
Dlokini dyèma ou dloki dyémani, petit habit
blanc.

92. —
L'adjectif qualificatif
se rapportantà
un nom compté ou à un adverbe de quantité
reste au singuliercomme ce nom, et l'adjectif
numéral cardinal ou l'adverbe se met à la fin.

(n° 115).Ex. :

Fini bléma
saba, trois vêtements rouges {saba,trois).
Syè dyèma nani, quatre poules blanches (nant,quatre).
93. — La applicableà l'ad-
même jectif règle est

se rapportant à un nom suivi d'un adjec-


tif
numéral ordinal. (N° 116).Ex. :

A yè a ka sô dyèma sabana fierezil a vendu son

troisième cheval blanc.

94. — Nous
déjà vu (n°79),que cer-
tains
avons

qualificatifs
adjectifs ont deux formes, l'une

primitivec'est le radical simple: fin,noir ; dyè,


blanc ; blé^rouge ; l'autre secondaire formée
du suffixe ma ; fima.,noir; dyèma, blanc ; blé-
ma

rouge. Le sens d'ailleurs n'en subit aucune


,

modification.

L'adjectif
95. — de forme primitiveest surtout

prédicat, c'est comme tel que nous l'avons con-


sidéré

en parlantdu verbe copulatif (N**60,61)^

1 L'adjectifba, grand, n'a pas de forme secondaire et n'est jamais

dbyGoOgk
— 48 —

96. De forme
secondaire,il est : 1® tantôt

épithète,c'est-à-dire, qualifiant un substantif,


(n®90). Quelques adjectifs de forme primitive
sont également joints à un substantif comme
épithète; ainsi Ton dira indifféremment :

So miséma, ou so misent petitemaison.


Fali fima do, ou fali fin do^ c'est un, âne noir.
Oulou dyèma toundo, ou oulou dyè toundo, c'était
un chien blanc, etc.. *

2* Tantôt pris substantivement et alors la dé-


sinence
ma est de rigueur. Ex. :

Dyèma ko do, c'est du blanc (m. à


qu'il s'agit, m. :

c'est l'affaire « ^o » du blanc).


Bléma ni fima toumb^a la, il y avait le rouge et le
noir.
O té fima yé, ce n'est pas le noir.

VERSION IX.

Ta n'ka so kono ka nono ta n'k'a mi. — A tato do


ka fourakéla wélé.~ I kana n'ka daba ta, sôni m'bi ta
foro la ka nyo syen. — N'té se ka tyiké bi, m'bi ta sa
la. Dongili do da.
— —
Ay, né ti son. — Fama ka dyo-

qu'épithète: tyè ba, homme grand; dyiri b% grand arbre ; ma ba,


homme recommandable, remarquable, grand homme.
Pour dire qu'une chose ou une personne est grande on se sert
de dyan ou de bon selon la nuance de sens que l'on veut faire sortir.
res-

Ex. :

O dyiri ka dyan, cet arbre est grand, (dans le sens de la lon-


gueur).

dyiri ha bon, cet arbre est grand, (dans le sens de la grosseur


0
et de la longueur).
1 Le mot dyooffoiuna de Tadjectifdyotigou, méchant, mauvais,
est surtout employé comme substantif et désigne le mal m oral » : «

A bi dyougouman fté,il commet le mal, fait le mal ; i kana dyou-


gouman ké, ne commets pas le mal.

dbyGoOgk
— 49 -

nou ma son ka ta dyirîou


tiké tou la. ~ Nono ni dlo,
i bé dyoumè fè ? — M'bé nono fè nka n'doua-ni bé dlo
fè. — I té se tyi la, ségi ka ta so. — Dont saba toumbé
koun-tigl ka so da la,aou y*a ta wa ? Mounè b'i la ? —

— Bana bé n'na, né té se ka fen doun.— M" dyougou


saba yé dyagokéla do fà tou la. Dloki dyè tyama —

toumbé o dyagokéla fè, ma dyougoû y*ou bé ta. —

N*dé yé kono dyèmani nani miné dyiri kan. N'i ti —

son k'o ké n*n'i bougo déré 1 I ka kalan ko nyouma —

nonté i t'na ta so. Né té se kalan na, i ka n'dégé o


— •

la. — Mâou bi tlonké ko dyougou bi dyirikoro. Kou- —

nounwo ma tyama tara fûli bla dougou-tigila.— San-


dyi tyayara ko dyougou, mâou té se ka tyiké foro la.

THÈME IX.

Je ne veux pas que tu ailles au marché aujourd'hui.


— Va jouer avec tes camarades. — Tu ne pouvais pas
travailler,mais tu pouvais bien « i" jouer, ( bien ne

se traduit pas) boire et chanter. Il consentirait —

bien à venir, mais son père ne peut pas aller avec lui.
— Travaille toujours bien et tu pourras acheter de
beaux habits. —
Qui est venu chez toi hier ? C'est —

ma tante, elle arrive (60)de Tombouctou. — Mon jeune


frère n^est pas ici, il s'amuse avec le tien du côté du
marché (doua fan fè). Y a-t-il des malades ici ?
— —

Il n'y a pas de malades, mais il y a un fou. Est-il —

méchant ? Oui, il est très méchant, il a frappé beau-


— coup
de gens (ma) et a déchiré les habits de deux {ma
fia), Cet homme
-^ vient de Bandiagara ; il a acheté
un beau cheval blanc, et beaucoup de guinée blanche.
— Tous les gens vont maintenant dans les champs, le
moment de sarcler le mil et les arachides est arrivé.—
Les voleurs se multiplienttoujours dans ce grand
village.

dbyGoogk
— 50 -

LEÇON X

I. —
AdJectifiB et pronoms relatifs.

97. — 1® Adjectifs L'adjectif


relatifs. — 1.
relatif « qui,que, lequel, laquelle,
lesquels, les-
quelles,
dont », se rend par min {mita devant
une labiale)au singulieret minou {minouHj n
euphonique)au pluriel.
2. L'adjectifrelatif min prend seul la marque
du pluriel (n®90) dans les propositions relatives

plurales. Ex. :
Les hommes qui sont venus, ma minoun nana, et
non pas : mâou minoun, etc.
Les choses qui sont à la maison, fen minoun bé so.

98. — 1^ Pronoms relatifs. — 1. Le pronom


relatif qui,celle qui,ceux qui,celles qui,
« celui
à qui,auquel,auxquels, auxquelles», a une for-
me
et deux formes
primitive secondaires ayant
chacune le même sens.

a) La forme primitive est identiqueà celle


de Tadjectif relatif min.
b) La première forme secondaire n*est autre
que le pronom relatif min précédé de l'adjectif
démonstratif nin ou ni (n^*12),et Ton a nin

min ou ni min, (n^128).

c) La deuxième forme secondaire s'obtient en

dbyGoogk
— 51 —

intercalant le mot ma, « homme », entre nin et


min : nin m" min ou ni mft min. Ex. :

Min nava, \
Nin ou ni min nana, ( celui qui est venu.

Nin ou ni ma min nana, j


2. Dans propositionsplurales,
le les pronom
relatif de forme simple min prend seul la mar-
que

du pluriel(N*»97, 2). Ex. :


Nin minoun nana, )
|
, . . ,
^^^^ qui sont arrivés.
Nin ma minoun nana,

n. —
Proposition relative ou coi^onctive.

Il y a deux manières de rendre en bambara

une phrase composée d'une propositionprinci-


pale
et d'une propositionrelative ou subor-
donnée.

99. — 1"* Première manière. Elle est la plus


conforme au génie de la langue et de beaucoup
la plus usitée. Elle repose sur la règle suivante :

100. — L'antécédent séparejamais de


ne se

son relatif{^pronomou mais le précède


adjectif)
toujours immédiatement. D'où les deux vations
obser-
suivantes :

101. — 1. On suit en bambara Tordre de la

phrase française quand le relatif et l'antécédent

sont sujets.Ex. :

L'étranger qui est venu est mort, dnan min nana

sara.

dbyGoogk
— 52 —

102. — 2. Mais si l'un des deux ou tous les


deux compléments les modifications sui-
sont vantes

s'imposent:
a) La proposition vient en second
principale
lieu.

b) Le relatif attire à lui l'antécédent qui aban-


donne
la place qu'iloccuperaitdans la phrase
française,se met immédiatement avant son latif
re-

remplitcomme
et lui et avec lui le rôle
de sujetou de complément.

c) Enfin un pronom de rappelest placélà où


en françaisnous mettrions l'antécédent et y fait
fonction de
sujet ou de régime selon que dans
notre langue l'antécédent serait l'un ou l'autre.

Ex. : Ma mère a vu* l'étrangerqui est venu nez


(tour-
: l'étrangerqui est venu ma mère l'a vu) : dnan
min nana m'ba y'a yé.
Nous avons donné du mil au cheval que mon père a

acheté (tournez : le cheval que mon père a acheté


nous lui avons donné du mil): n'fayé 8Ô min San an

yé nyo d'à ma.

Le pauvre auquel nous avons donné un habit est


mort (tournez : nous avons donné un habit au vre,
pau-
lequel il est mort) : an yé dloki di iantan mim
ma a sara.

Le chef veille sur Tenfant dont la mère est morte


(tournez : Tenfant dont la mère est morte, le chef
veille sur lui): démisé min 6a sara koun-tigi b'a
kolosi.

103. — 2® Deuxième manière. C'est parce


que nous l'avons entendu employer quelques

dbyGoogk
— 54 —

Kounounwo sô kélen do, c'est le même cheval que


hier (m. à m. : de hier le cheval c'est le semblable).
108. — 2"* Après indiquantplus ex-
un nom pressément

la personne ou l'objetdont on parle


même se rend par tigi-tigiou par yéré. Ex. :
Fama tigi-tigido, ) c'est le roi lui-môme en

Fama yéré do, ( personne.


Né tigi-tigi,) ^ ' ^
V^. ,
moi-même
^, I en personne.

109. —
s'emploient
3* Tigi-tigi et yéré
souvent ensemble, yéré précède toujours tigi-
tigi.Ex. :

Dougou'tigi yéré tigi-tigido, c'est le chef de lage


vil-
lui-même.
A yéré tigi-tigitoundo, c'était lui-même.

110. — L'adverbe même, signifiant« de

plus, aussi, encore », se rend par fana. Ex. :

Ma bê
bé yan, koun-tigifana bé, tous les hommes
sont là, même le chef.
Ou : ma bê bé
yan, koun-tigi bé fana, tous les
hommes sont là,le chef aussi y est.

111. —
a-yéré N'yéPé ma, i-yéré ma,
ma, etc. marquent la spontanéitéet signifient
. .
:

« de moi-même, de toi-même, de lui-même »,


etc..

Dyon y*a fo ayé ka ké ié ? Qui lui a dit de faire


ainsi ?
A ma ké a-yèré ma wa ? Est-ce qu'il ne Ta pas fait
de lui-môme ?

dbyGoogk
— 55 —

VERSION X.

N'yé mourou min san sogômaînna n'y'atnou.— N'fa


yé dyon-mouso min tnomada, a tiglyé fini d'à ma. —

Demba yé tyè dyogi min toumbé a ka wari sonyé. I —

yé dalilikéla min yé dyirikoro, a tara daliliké ma tya-


man fè. Baba yé fini nyimi Sidiki yé min san.
— An —

téména koulou ben yoro min fè, a toun ka bon ko


dyougou. — Âlsilamé min nana Ségou kouna-sini sara.
— I bé kononiou minou san ou tyè ka nyi kosobè. —

I na dyi mim bo kolo la i n'a bla dyiri souma na ka


soumaya. — Oulou min yé démisen tyin n'n'a fâ. —

Tyè, an yé wari dono mim ma, bé Bamako. — An yé


sô kofo m" min yé, an y'a d'à ma. — Fourakéla na

foura min d'i ma, i k'a bé mi nonté i t'na kénéa dyô-


na. — I na fen-6-fen min ké k'i fa son dia, Alla na ba-
radyi d'i ma o la, fen, sur cela). — I bé siran fen min
nyé, i tn'a gère a la. — N'terkè yé sô min san, a yé
nyo mouré fla d'à ma. — A yé tyè min ka sô yé Marka
do. —
Saga, an yé min san, n'yéréy'a fà. I ma tyèni —

yé mim ba sara kounounwo wa ? Dyiri déséla, mim


bolo karila, bi kasi a ka so kono. — I ka n'son woro

la, m'b'i déli I —


Koun-tigi yéré yé tyè fâ min y'a k'a
wari sonyé. —
An-yéréma an té se k'o dyirita déren I
Am bi ta mâou wélé k'ou k'an démé. — N'ka sira-bara
min sana sogôma fè, bourouna sira la.

THÈME X.

L'arbre que j'aicoupé est un cailcédra. — Le chef


ne m'a pas donné le veau qu'il m'a promis. — L'eau
que tu bois n'est pas bonne.^ J'ai vu un chien enragé
qui sortait de la case du forgeron. — A qui est cet âne
qui court dans le
peut porter cette ?
village —
Qui
charge qui est devant toi ? Il y en a qui peuvent la —

porter mais il y en a beaucoup qui ne le peuvent pas.


— Ce bœuf porteur est au commerçant qui est venu
avant-hier. L'homme â qui mon père a donné un peau
cha-
est malade. — Où sont les forgerons qui sont

dbyGoogk
— 56 —

arrivés ce matin ? — Les uns sont dans la case du chef


de village,les autres sont allés au marché. —
Quelle
pipe as-tu perdue ? — J'ai perdu celle que mon oncle
m'avait donnée. — As-tu engagé le captif que nous

l'avions vendu ? — Non, j'aivendu celui à qui tu avais


prêté ton habit. —
Qui vient ? — C'est l'enfant qui a

volé mon mouton, l'a tué et dont il a vendu la viande.


— Je t'en conjure,prête-luide l'argentqu'ilremettra
(donnera) à son maître, sinon celui-ci le frappera. —

C'est mon qui m'a dit d'acheter cette


père lui-même
pioche. Ce chien enragé qui parcourt le village est

le même que celui d'hier. De moi-même je ne puis —

pas porter cet arbre, dis à tes ouvriers de venir m'aider.

LEÇON XI

Adjectifs numéraux.

1"*Ajectifs numéraux cardinaux

112. — La numération bambara est male


déci-

jusqu'à 80. A partirde 80, kémé, tyéméy


on ajoute les dizaines comme nous à partirde
100 : kémé ni fan, 90 (80et 10); kémé ni mou-

gan, 100 (80 et 20).


Les divisions sont donc kélé, 1 ; fan, 10 ; fte-
mé, 80 ; 5a, 800; 6a fan, 8000.
1 Kéléy kèlen^ (n à peine senti).
2 Fia, fila,foula,
3 Sa6a.
4 Nani.
5 DouroUy doulou.

dbyGoogk
- 57 —

113. — On unit nombres


plusieurs entre eux

au moyen de la conjonctionni, et :

Mougan ni tan ni sa6a, (n»211,212)(20 et 10 et 3),33.

dbyGoogk
?- 58 —

114. — Les nombres soustractifs sont suivis


des formules de retranchement suivantes : nyan,
fea dt/ô,b'adyèj y'sLdyè, «moins» ^

Mougan kélén ka dyè (m. à m. : 21— 1)^19.


Débé dla nyan (40—5), 35 ; (pour : débé doulou

nyan).
Maninkémét manintyémé (20 retranché de 80), 60.
(manin serait une abréviation de mougan nyan),
Kémétannyan r80— 10), 70.
Kémé kélen ka
dyè (80— i), 79.
Kémé fiatan ka dyè (deux 80—10), 150.
Kémé fiani mougan kélen ka dyè (deux 80 et 20 —

1). 179.
115. L'adjectif
— numéral cardinal,ainsi que

nous Tavons dit (N^* 92),se place toujoursaprès


son substantif nombre et ce dernier ne prend
jamais la marque du pluriel. Ex. :

Saga mougan ni tan ni fia ou fen fia (et 2 choses),


32 moutons.
Banyénama mougan ni tan ni saba ou fen saba,
33 chèvres (m. à m. : chèvres muantes... etc., épithète
que Ton
ajouteau nom compté pour ne pas donner lieu
à réquivoque suivante : 33 mille,6a le mille bambara).

I a) Bèrè ta dyè signifie peu 8*en faut, à peu


«
près » (m. à m. :
beaucoup ne lui manque pas). Ex. : Bèrè ta dyè ka ba dourou da f.i^
il 8*en faut de peu comploter 5 ba. ("a, le mille bambara).
pour
b) Bèrè b'a
dyè, nos rend
expressions : « à beaucoup près, tant
s'en faut », m. " m. : beaucoup lui manque. Ex. : Bèrè y'a dyè ha ba
dourou da fa, 11 s'en faut de beaucoup qu'ily ait 4000, m. à m. :
beaucoup mangue pour compléter la somme de dOOO, s. ent. tcaurU*.

dbyGoOgk
— 59 -

2® Adjectifs numéraux ordinaux

116.
L'adjectifnuméral
— ordinal se forme
en ajoutant le suffixe na à l'adjectif numéral
cardinal. Dans les adjectifs numéraux ordinaux
composés, le dernier seul prend le suffixe na.
Ex. : Flâna, deuxième.
DouTOuna^ cinquième.
Tana, dixième.
Tan ni
sabana, treizième.
Mougan ni douroana, vingt-cinquième.
Débéna, quarantième.
Débé ni ségina, quarante-huitième .

Kéména quatre-vingtième.
* dit foloau
Remarques. — 1. Premier se lieu
de kéléna quand il est ordinal
adjectif simple.
Ejx. : Tyè folo,mouso folo, le premier homme, la pre-
mière
femme.

2. Mais s'il concourt à former un adjectif


nu*

méral ordinal composé, il se rend par kéléna,


Ëx. : Tan ni kéléna, onzième. Mougan ni kéléna \
vingt-et-unième.

3* Adjectifs numéraux fractionnaires

117. —
fractions'exprime par fia
1. Le mot

ou tlantyè(part,partie,portion),et le nombre
ordinal. Ex. :

1 Dernier se dit : koaa. Don kosa, le dernier jour. La dernière

fois,en dernier lieu : Koaaln na.

s Kéléna : «seul, solitaire». Ex. : A ma nyi ma ka to akéléna, \l


n^est pas bon pour rhomme de rester seul. A tara kéléna, il est
partiseul.

dbyGoOgk
- 60 -

Tla flâna, la moitié (m. à m. : la deuxième partie).


Tla sabana, le i/3 ; tla nanina, le i/4; tla dourouna,
le 1/5 ; etc..

2. Tlsi employé seul veut dire «moitié, de-


mi
» : dougoutla,minuit.

4"* Adjectifs numéraux multiplicatifs

118. adjectifs
numéraux—

tifs
multiplica-
Les
: double triple,quadruple, quintuple...
j

centuple,etc. se rendent par le mot bonyouan-


Ao, « semblable, pareil», suivi de Tadjectif
numéral ordinal si Ton veut marquer « le rang,
Tordre». Ex. :

Bonyouanko flâna, le double ; bonyouanko sabana,


le triple,etc. (m. à m. : un semblable deuxième...,
troisième...).
— Par numéral
Tadjectif cardinal si Ton veut

marquer « le nombre ».

Mousa bonyouanko té fia yé dinyenna: Mouça n*a


ses deux pareilssur la terre (c.-à-d.
son pareil).
pas

5^ Nombres distributifs et périodiques

119. — 1. Les nombres distributifsun à wn,


deux deux, trois à trois,etc. se rendent
à par
numéral
l'adjectif cardinal répété *. Ex. :

1 Ainsi répété l'adjectifnuméral cardinal désigne encore le prix


fixe des objets d'une même catégorie, kolo « cauris est sous-en-
tendu »

ou exprimé. Ex. : Ng'womi hi san dourou dourou, les beignets


se vendent 5 cauris chacun. A bi san kolo tan tan, cela se vend 10
cauris chacun.

dbyGoOgk
— 62 —

Unités monétaires.

123. — Les unités monétaires sont :

Doromé, daléèiy délésU pièce de 5 fr.

124. —
Remarques. 1. Le mot cauris pris
«collectivement se dit kolô, holon (n à peine
Un
senti). seul cauris se dit: koké *.

125. — 2. Pour compter une somme gent


d'ar-
on se sert de la pièce de 5 francs ; les
fractions de cette unité se rendent au moyen
des autres pièces. Ex. :

Doromé mougan, (m. à m. : 20 piècesde 5 fr.)100 fr.


Doromé débé, (m. à m. : 40 pièces de 5 fr.)200 fr.
Doromé débé ni -woro^ ni tama saba ni tanka ni

pikini (m. à m. : ^0 et 6 pièces de 5 francs et 3 pièces


de i fr,,et 0 fr.50 et 0 fr.25) : 233 fr. 75.

1 Les canrls ou coquillages sont encore très employés comme

unité monétaire. Pour éviter toute erreur dans les chiffres plus
élevés les Bambaras font des tas de 80 « kémé «,800 6a «, 8000 ou
1

?9 ba tan » etc.. qu'ilsappellent slgl-yoro ; et ils disent : ba hêmé

sigi yoro saba, c. à d. trois tas de 80 ba = 240 ba ou 192000 cauris,


etc. Dans les chiffres importance, de moindre ils suppriment Tex-
pression sigi-yoro et disent simplement : ba hémé fla...yaaba...,
nani = 2 fois,3 fois,4 foib 64000, etc.

L'expression %igi~yoro n*est cependant pas limitée au seul nombrement


dé-
des cauris, on s'en sert pour compter d'autres objets.

dbyGoOgk
63

VERSION XI.

Ou ka karamoko té se ka na, bana b'a la. —


Dyon yé
doromé saba dono i ma ? N'fa —
yé doromé kélé ni
tla doBO a ma, Mousa, tama nani, n'fa terkè y'a to
dono a ma. — I semé kogo la nonté i na bi. — Dnan
min sogomain na yé n'son woro
nana saba la. Tlé —

8égi-ô-tléségi i ka na yan, i na tyaké né yé» n'na kémé


fla (s.ent. : cavris) d'i ma. I bi woro nyimi wa ? — —

Owo, i té n'son do la wa ? Kolo débé b'a dyè ka —

kémé dourou da fa. — Mouré fara ko dyougou, nyo do


bo a la.
dyoli nana ? wolon-woula.
— Ma A — fo wo-
lon-woulana yé a ka ségi so. Kolo dyolib'i fè ? Né —

m'ou dan, nka n'doua-kè y'a fo n'yé ko (que) kolo


mougan y*a dyè ka kémé woro da fa. A to, mim b'a —

dyè t'a ta n'ka so kono k'ou fara ninoun kan. M'ba —

yé filé ségi san doua la, nka a nato, iilé kélé tira sira
la. — Kitabou dourou toumbé tabali kan, ou bé mini
san ? -— Ma ségi minoun tountara dougou la, ou sé-
gira wa ? — Olou la (m. à m. : d'entre eux 7 etc.)ma
wolon-woula ségira, a ségina déséra sira la. — O si-
gilainbi san dyoli? — - A bi san kolo kémé saba ni dé-
bé.
— Kalandéou ma na kalan so kono bi wa, ou bé
mounè ké ?

THÈME XI.

Qui a déchiré ton habit? — Ce sont les écoliers. —

Combien as-tu d'argent? — J'ai 35 fr. 75. — Combien


te manqXie-t-ilpour compléter (s.ent. somme la de)
920 cauris?— Cet enfant connaît beaucoup de fables
mais il ne veut pas en raconter. — Je vais lui dire
qu'ilnous enSon père lui
raconte une aujourd'hui. —

dit toujours d'aller couper 35 arbres dans la forêt,il


ne veut jamais. La calebasse n'est pas bien pleine,
-^

ajoutes-y encore peu. un — Donne-lui un nouveau vre,


li-
le sien est déchiré. — Tu couperas le quatrième
arbre, et les trois autres (a to saba) mon frère les a

coudés hier. — Les 169 bœufs du roi paissent dans la

dbyGoogk
- 64 —

forêt. — Si tu 68 très fatiguémâche une ou deux noix


de kola, ensuite tu
mangeras du couscous. — Mon
pô[rea acheté 19 chèvres hier au marché de Konodi-
mini. -- Le mien a acheté 35 moutons et a vendu 17
poules. — Cet homme vient de l'Est,.11 a marché 35
jours et est harassé de fatigue. — Il a refusé de ner
don-
cinq caurls à ce pauvre. — Assieds-toi sur ce bouret,
ta-
le chef va venir bientôt. — Hier un étranger
m'a volé 99 fr. 50, aujourd'hui il a encore volé 13 fr. 25
à mon ami (traduisez: chez moi, chez mon ami). —

Cet étranger m'a donné le cinquième de l'argentqu'il


avait sur lui (avec lui).

LEÇON XII

Euphonie.

1^ Elision

Nous avons déjà vu (N® 9) que, sans être solument


ab-
de rigueur, Télision est cependant très
fréquenteen bambara.
126. général toute voyellefinale
— 1. En

peut s'élider devant une autre voyelleinitiale.


Ex. :

A ^é a /a fè,deviendra : a 5'a fa fè,il est chez son

père, ou avec son père.


A bé Sifâ, » : a b'a fâ, il le tue.
A bé a, bla, » a b'a bla, il le laisse.
/ bé ou tôrô, » : i b'ou tôrô, tu les fais souf-
frir..
.leur fais de la peine.
An yé S, fo i yé, » : an i/'afiyë,nouste l'avons
dit... t'avons prévenu.

dbyGoogk
— 65 —

Mais on dit plusgénéralement, sans faire Té-


lision :

.
/ k'a fo a yë, que : i k'a fa yë, dis-lui.

127. — 2. La voyelle finale peut s'élider


même devant une consonne commençant le mot
suivant. Ex. :

Né tara, deviendra : n'Ura, je pars, je partis,je


suis parti.
Né fi bougOt » : n'Vi bougOf je ne te frappe
pas.
iVé fara^ » : nfara^ je suis rassasié (m .

à
je suis plein).
m. :

Né tlara, » : n'tlara, j'aiterminé, fini.

128. —
Remarque. C'est quelquefoisune
consonne qui se supprime à la fin d'un mot de- vant
la voyelleou la consonne initiale du mot
suivant. Cette suppressions'applique surtout à

Tadjectifdémonstratif nirijet au pronom relatif


de forme secondaire (N® 98 6, c).Ex. :
Niyoro min ha d'i yé, ta yen, pour : nin yoro min^
etc., va où tu voudras (m. à m. : l'endroit qui est a-
gréable à toi, vas-y).
Ni min diarH yé ké, pour
i k'o : nin min diari yé
etc.y fais qui ce te plaît(m. à m. : ce qui est agréable
à toif fais-le).
Ni ma mim bi sonyaliké,pour : nin ma mim etc.,
cet homme qui, c'est-à-dire : celui qui vole.

2** Accommodation de consonnes

129. — Par accommodation :

dbyGoogk
— 66 —

-
1 .
N se change en m devant les labiales b^ m,
p, et Ton aura :

M'bi ta, au lieu de je m'en vais, je pars.


n'bi ta,
M'péréna, au lieu de n'péréna,je criai,j'aicrié.
M'mouso, au lieu de jï'mousOy mon épousé.
2. K se change en g et réciproquement :
KounlLolo, au lieu de koungolo, tôte.
Mako, au lieu de mago, besoin que Ton a d'un objet.
/Calamogo, (karanmogof au lieu de ^ramoko.

3. L se change en r ; ainsi fealamogo viendra


de-
karamoko.

3® Intercalation
d'une ou de plusieurs lettres de liaison.

130. — 1. On intercale m ou n entre deux


mots dont
premier se termine le par Tune des

voyellesa, e, i,et dont le second commence par


une consonne autre que m^ n. Ceci a surtout
lieuquand un adjectif qualificatifun participe j

passé ou présent ou bien un adjectifverbal en


lé sont suivis de Tauxiliaire bë, té, ou de dOy
té. Ainsi :

Ou bolé hé nyouan/ë, de- ou bolembé nyouanfè^ ils


viendra : se ressemblent.
A dalé bé, deviendra : a dalembé^ il est couché.
Ma nyouma do, » : ma nyouman do, c'est un

honnête homme.
Kamalé do, » : kamalen do, c'est un jeune
homme, un brave.

2. Avec dyan répété {dyan dyan) on forme

dbyGoogk
— 67 -

l'adjectif
ch/amandt/an, « très long, très grand
de taille ».

4"* Syncope

131. — 1. Elle est très fréquente au cipe


parti-
passé où lé tombe devant mbé... nté, et
le participes'abrège. Ex. :
A talembé devient a tambéy a tamé^ilest parti,
A bolembé » a bombé t
il est sorti.
A nalembé » a nambé,a 7iamë,ilest venu,
A talentouynbé » a iàntoumbé, il était parti,
A talentounté " a tantounté, il n'était pas

parti.
2. Nous avons déjà fait remarquer l'inversion

que l'on peut faire quelquefois (N*^53 rem. 1.):


tountambé et tountalembé ; tantoumbé et toun-
també ; talentounté et tountalenté^ tantounté
et tounlanté, etc..

VERSION XI.I.

San'i ka sôndyougou da ma la, tinyé dyè fo a yé. —

Fen doou bolembé gnouanfè ou don ka gélen k'ou


latiké. — Ma si té se ka bougouri dan kélen kélé. —

Bougourin dyè yé souma N'i yé koua foura yé. —

no ko dyougou i né na bosi. Péré ka koungolo —

dimi yé bana sonné yé. Ma kountan yé min té —

koBobè ké, a té mâkorobaou bônyé, a té fôli ké koso-


bè, a té kouma doumaou fo, a bé sosoliké kalon kan^
a té tyi lasé, a té tyi ké Kountyéba yé a stra fé. —

mim b'a-yéré fîséya yé. ma


Kountyébaya toou —

ko do mim b'a to ma b'a-yéré fîséya màou yé. Ma —

kountyédouama yé mim bé màou fîséyaa-yéré yé. —

N'i bé fen bé néné 1 na nyari t'a la don do. —


Bouga

dbyGoogk
- 68 —

m do mim dyè doun ani min té noua fé.


bé fini —

Bougayaké, ni ma b'a-yéré ko ka dyè, ani k'a ka fini


ko ka dyè. Bougaya fen do min b*a to ma wala fen

bi dyè. Fen sébé man


— kan n'a yé katougou a yé ma
kountan yé,a té koun-tigiyamabo fana.-— Ma sébé tya-
mam bé dougou kono. Ko mim bé kasola bla se —

ma ma, o fengé, i k'i^yérényini.

THÈME XII.

Il n'y a
personne qui puisse compter un à un les
grains de sable qui se trouvent (qui sont) sur le bord
du fleuve. — Les briques se fendillent de toute part
(de partout). — Travaille si tu veux gagner de l'argent,
le paresseux qui ne fait jamais rien n'aura jamais
grand'chose (beaucoup de choses). — L'homme bon
donne l'aumône respecte.au Ce pauvre et même le —

qui porte l'homme mauvais, mé" à s'enorgueillir


est
prise-leet fuis-ie. Si ton ami souffre,donne-lui des

remèdes et dis-lui une parole aimable, cela lui fera


plaisir(lui sera agréable). Ces moutons se blent
ressem- —

tous, il est bien difficileque je les distingue.



Manger au point (pour) de se rendre malade, c'est
occasionner une maladie volontaire. -— Celui qui est
malade et qui veut trop marcher en éprouvera du mal
un jour. Ne — fume pas trop sinon ta langue pèlera. —

L'orgueilfait que l'homme s'aime plus que les autres


et s'estime meilleur qu'eux. — Le vol amène souvent
la prison ; si tu ne veux pas aller en prison^surveille-
toi bien.— Personne ne fuit l'homme humble parce que
ses actions, ses paroles aimables font plaisirà tous (les
hommes). —
Repose-toi puisque tu as bien travaillé..

dbyGoogk
— 70 —

.
Kogo binto yë démisen do fâ, le mur en tombant a

tué un enfant.
A ségimato ^pour séginto)dougou la ayé souroukou
fâf en revenant de voyage il a tué une hyène.
135. —
participepassé françaisse rend
2. Le

par le passé bambara.


participe Ex. :
N'ha ségêné tya la bolila, mon
dyon esclave fatigué
de travailler (fatiguédu travail), s*est enfui.

136. — 3. Le participesoit présentsoit passé


peut rendre les propositionsrelatives détermi-
natives. Ex. :

Sa boliio na se dougou la dyôna, le cheval qui court


arrivera vite au village.
Oulou bougolé a tigi fè sara, le chien qui a été

frappé par son maître est crevé.

137. — 4. Le mode personneld'une propo-


sition
commençant en françaispar une des con-
jonctions

: quand, lorsque^dès
après que^ que,
peut se rendre en bambara par le participe
passé
suivi ou non de la conjonctionko « après que ».
Ex. :

A sélé (ou a sélé ko) a ba salentoumbé, quand il


arriva sa mère était morte.
Fama nalé (ou nalé ko) ma bê tar'a fo, lorsque le roi
arriva tout le monde (tous les hommes) alla le saluer.

Koun-tigi talé ^ou talé ko) ma bê kasira, dès que le


chef fut parti tout le monde se mit à pleurer (pleura).
138. — 5. Enfin on peut se servir du mode
participepour traduire Tinfinitif complément
direct. Il est alors précédé du pronom nel
person-
né, é, a, etc. Ex. ;

dbyGoogk
— 7Î —

N'yé sonyalikélayë, a dounto so hono, j'aivu le leur


vo-

entrer dan^ la maison.


N^y'ou yé, ou tato houngo la Je lésai vu partirdans
la brousse.

Nota. —
N'y 'ou é, koungo la
tato y veut dire :

moi, étant dans la brousse,je les ai vu partir.

8. — Adjectif verbal.

139. — La forme
participeest quelquefois
employée comme verbal et est suivie
adjectif
de bé té; toumbéj tounté ; do^ té; toundo^
tountéj etc. comme le participe lui-même

(N^ 79. 6).


/ ka syè tlolembé ko dyougou, ta poule est très

grasse.
Sô pasalen do, c'est un cheval maigre.
A ségétoc(o,c'est ennuyeux, il est fatigué.
Douléf tortu^ tortueux, sinueux.
Siradoulêy chemin tortueux.

Dyiri doulé, arbre tortu.

?• Manière de rendre l'idée de possession

140. — 1. Avoir
signifiantrecevoir,obtenir,
acquérir et marquant par conséquent, une ac-
j
tion

transitoire du sujet se traduit par soro.


Ex. :

/ yé nyo soro wa ? as-tu (eu) reçu du mil ?


N'yé do soro ou n^sorola,j'en ai (eu) reçu.
/ na baradyi soro, tu auras (recevras)une pense.
récom-

dbyGoogk
-- 72 -

141. — 2. Si avoir
posséder a le sens de

qui marque un état permanent dans lequel se


trouve le sujet,il se rend par bé... fè... (N*25),

(tellechose est avec.J.


Sô fè,j*aiun cheval (jepossède...
bé né un cheval
est à moi).
Mourou Vi fè wa ? n*as-tu pas un couteau ?
Nafolo tyama b*a fè, il a« il possède (beaucoup) une
grande fortune. *
142. — 3. Avoir signifiant
être doué, être

affecté,
ressentir, se traduit par bé... la ou na

(m. à m. : telle chose est dans, à) (N® 25).


Kongo bé n'na, j'aifaim (m. à m. : la faim est en moi).
Bana dyougou 5'a la, il est atteint d'une grave ladie.
ma-

Néné b'an na, nous avons froid.


Founiéni t'aou la, vous n'avez pas chaud.

143. —
prépositions
Remarque. Au lieu des

na, la on se sert de préférencede la préposi-


tion
yé, qui marque, semble-t-il,une union

plus intime entre le sujetpossesseur et la chose


possédée,une manière d'être plusdurable. Ex. :
Hère bè min yé, celui en qui réside la paix (paci-
fique),

Boné bé min yé, celui qui est atteint par le mal-


heur
(infortuné).
Ko nyouma bé min yé,
qui est doué de bon-
nes celui
qualités(vertueux^ honnête).
Se bé min yé, etc., celui qui est capable,apte, valide.

i A bi nafolo tyaman soro signifieplutôt qu'ilacquiert de la for-


tune,
quMl gagne beaucoup d'argent.

dbyGoOgk
— 73 —

144. : avoir un
signifiant
— 4. Avoirobjet
sursoij ou dans la main, se rend, dans le pre-
mier
cas par bé... koun {koun : sur sa person-
ne),
et par bé... bolo, dans le second cas, (m.
à m. : être dans Zàmain, avoir en main), Ex. :

Sira bé dyon koun ?qui a du tabac ? (m. à m. : qui


en a sur soi, dans sa poche, sur sa personne) ?
Do bé Samba koun, Samba en a (m. à m~ : il y en

a chez
Samba).
Dougou-tigi kia mpa bé dyon bolo ? qui a la lance du
chef de village (m. à m. : aux mains de qui elle est)?
A b'a doua-ni bolo, c'est son jeune frère qui Ta (m.
à m. : elle est de son jeune frère dans la main).
145. — 5. On se sert de la forme yé... ta
yé et... ta do pour exprimer que Ton possède
une chose à titre de propriétaire,(m. à m. :

telle chose bien, mon avoir). Si la


est mon

phrase est affirmative on emploie indifféremment


l'une ou Tautre de ces formes ; mais la réponse
se fait exclusivement par la forme... ta do. Ex. :

Nin soîn yé n'ta yé ou n'ta do, cette maison est


à moi.
O banflaîn yé dyôn ta yé ou dyon ta do ? à qui
est cette calotte?
N'fa ta do, elle est à mon père, (c'est le bien de
mon père.

3** Particules : ké, dé, koni, koy,


DÉREN ou DÉRÉ.

Ces particulesservent à mettre en relief un

des mots de la phraseet se placentaprès ce mot.

dbyGoogk
— .74 -

146. «certes, certaine-


Dé, Jcév^^koni^
— - 1. ment,
donc (exclamatif ou impératif)», suivent
lo sujet,le verbe ou le complément «elon que
Ton veut donner jdu relief à l'un ou à l'autre
de ces mots. Ex. :

Né dé yé fama yé ! c'est moi qui suis roi !


Nin iLOïïi té salabato y é, celui'lk, Ciertes, n'est pas
UD paresseux.
N'ya fo ké, je l'ai dit certainement, (mais oui je l'ai

dit). '
?:.

147. -r- 2. Kôy, déren ont le même sens

mais placentle plus souvent après le


se verbe
ou aprèsson complément indirect s'il en a un»

Ex.-:- '.'??"'?
E dé toun tara koungô là kôy ! oui, certainement
c'est bien toi qui étais parti dans la brousse.
Ou nana déren !... n'yéré y'ou yë, certainement ils
sont venus, moi-môme je les ai vus.

VERSION Xlir. .'-',,:

An yé tyè do sigiléyé blon da la.


téméto, an —

M'bolito ka témé n'yé ma do douné yé souroukou fè.


— N'nato ka bo dyagoké yoro, n'yé kèlèdenoU nato
yé. Sô salé dounto
— fié dougaou fè. Dibi dounto yé —

sou kôto yé. N'ka woloso bé dyon bolo


— ?— N'y'ayé ^

i ka dyon bolo kôy.— Sarakadi Alla koson ni hgani-


nyé yé o té ma koli. Tléma touma tama yé tôrô yé —

katougou a bi ma se logologo. Dyougoû yé daga —

sigidougou da la. Badyala yé kouroû bla yoro yé


wasa ou kana tinyé. — Balawmâ ni kara te fara déré t


— NI ma fla kèlèla, ni kélen dyo^lna, a fenmàou bi
na ka nyininkaliké ;• ti'o kéra, doïn (de Vautre) fana
fenmâou bi na ; n'ou ka kouma
.
ma nyouannyé ou fana

dbyGoogk
- 75 -^

bi kèlè ka nyouan dyogi ; touma do la doou bi sa ; o


dé yé bala yé. — Kars koni yé boné ba yé a bi ma se
a tnoun ko ma. — M" mim bé boné yé ka doun a la,
o dé yé karato yé. ^ M" minou kèlèla kounounwo ni
mâou toum m*ou fara dyôna, balaou tounna ouli kéy.
— Firné wala fitné a ka dyougou bala yé déren : ni
fama aigira, ni ma doou sonna, ni doou ma son, son-

néou bé mougou ti sombaliou la ; fan fia la doou bi


sa, doou bi foni,o dé yé fitné yé.
bi dyogi, doou — Ma
mim b'a-yéré dyiraka-yéré fo ka bôgna, o dé yé yéré
dyiranti yé. Mim b'a-yéréké — fama yé, kasoro fama
té, o dé yé dyagoba yé.

THÈME xiir.

Il y a dans le chemin un àne qui court, à qui est-il ?


— C'est celui du marchand qu*ona mis en prison ce
matin. — Â qui est donc cet habit qui est près du feu ï
— C'est celui du charpentier qui travaille chez moi;
son habit est mouillé voilà pourquoi il Ta mis près du
feu. — Tu
parles vraiment beaucoup, mais je ne crois
pas à toutes tes paroles. — Pose donc ta charge par
terre et repose-toi un peu, tu es certainement fatigué.
— Mon père en sortant de sa case est tombé et s'est
cassé le bras. -^
brigands entrer dans la
J'ai vu deux
case du roi. —
Lorsque je suis parti pour Kati, je n'é-
tais
pas bien portant. Des marchands qui venaient

de SikasBo ont vu le cadavre d'un homme étendu sur

le bord du fleuve. —
L'étranger venu hier chez le
chef de villageest mort ce matin. —
Après qu'ileut
acheté son miel il s'en retourna chez lui fil s'en tourna
re-

pour aller à la maison), — En travaillant dans


la brousse j'ai trouvé deux haches cassées. Une —

branche d'arbre en tombant a blessé mon père à la


tête (a blessé la tète de mon père).

dbyGoogk
- 76 —

LEÇON XIV

Degrés de comparaison.

1*" Comparatif

148. — 1*"Comparatif de supériorité.


Il se

rend de deux manières :

149. — 1. Par le positifet la prépositionyé


ma),
(quelquefois «relativement à... compara-
tivement
à... par rapport à... » placée après le
second terme de la comparaison. Ex. :
/ilest plus actif,ou plus
A te hisé é yé tyi te. oui habile que toi autravail ;
m à m. : il est actif,ha-
akahisétyilaéyé,
bile travail compara-
au
1
\ tivement à toi.
l C*est trop grand, considérable
A ka bon né ma, ) pour mol, m. à m. : c'est consi-
I dérabie par rapport à moi.
Né ka sô barka ka bon é ta yë, mon cheval est plus
fort que le tien ; m. à m. : la force de mon cheval est

grande comparativement (s.ent. ta « celle du ») au

tien.

150. — Remarque* Pour exprimer un plus


haut degré de supériorité on se sert d'adverbes

indiquantla « quantité,la grandeur, Tintensité »


tels que halij bèrè, ko dyougou, kosobè, ko

dbyGoogk
^ 78 —

I ka oulou ni né ta ka kan dyougouya 2a«ton chien


«st aussi méchant que le mien ; m. à m. : sont égliux
en méchanceté.
Ou t ^ oulou ni né ta bê dama ka kan dyougouya
2a,m. à m. : ...
de tous deux, la mesure de méchanceté
•est égale.

154. — 2. Ou par le verbe bo « égaler ».


"
Ex. : Nin téméîn barha bé sô ta bo, ce zébu est aussi
fort que le cheval, mrà m. : la force de ce zébu égale
";elle du cheval.

155. — 3. On se sert encore de la locution


iko «comme, tu dirais». On mo£fiera ainsi

l'exempleprécédent.
Nin téméîn barha ka bon iko
sô, (s. eiit. te, celle),
m. à m. : la force de ce zébu est grande comme (s.ent. :
du
":elle) cheval.

166, — 3*^Comparatif dHnfériorité.1. Il se


rend, en retournant Tidée c'est-à-dire par le :

^comparatifde supérioritémis au négatif. La


prépositionyé peut être remplacée quelquefois
j)ar ifeo placé avant. Ejc. :
Il n'est pas habile compa- A man kékou nin yé ou

rativement à celui-ci, iko nin,


comme celui-ci.
•Son habileté ne dépasse A kékouya ti témê nin ta
'
pas celle de celui-ci. kan.
Son habileté n'égale pas A kékouya té nin ta bo,
celle de celui-ci.
Il est que celui-ci,tournez
plus petit. :

Il est
ment
petit comparative-
celui- ci.
j^^a
(
doua nin yé.
a

dbyGoogk
— 79 —

petitecompa- i
'

Sa tailleest
rativement à (cellede) ^ dyanya ka doua \ nin yé;

celui-ci. " * dyanya titémé nin ta kan;


Sa taille n'égale pas celle / « dyanya té nin ta 60.
de celui-ci. l
157. — Remarque. Un peu plus grand, un
peu moins grand etc.. se traduisent par : plu^s
grand un peu, moins grand un peu. Ex. :

I ka
faitka dyan né ta yé ddni, ton âne est un peu
plus grand que le mien, m. à m. : ton âne est grand
un peu comparativement au
.
mien.
/ ka
fali man dyan né ta yé dôni, ton àne est un

peu plus petit,moins grand, que le mien... n^est pas


grand un peu, etc.
168. — 2. Au lieu de l'adjectif
on peut se

servir dans certains cas d'un verbe dant,


correspon-
et dire :

DyouroU'kisé do nyini mim bi sourounya kounou-


nwo ta yéy cherche une corde qui soit plus courte (qui
est plus courte) que celle de hier.
Ou : dyourou-kisé do nyini, a ka sourounya, etc.

qu'elle soit plus courte, etc.

2*^ Superlatif.

159. — 1"
Superlatifabsolu. Le superlatif
absolu se rend par le positifsuivi des adverbes
ko dyougoUj hali, kosobèj ko gnouma, coup,
(beau-
très,bien)(N*»150).Ex. :
O dyiri ka dyan ko dyougoUy cet arbre est très haut.
O saga pasalembé hali, ce mouton est très maigre,
etc..

dbyGoogk
-80-

160. —
relatif1. On
2"*Superlatif .
se sert du

positifet du mot nyouan, « semblable,pareil»

au négatifet placéaprès le second terme. Ex. :


Né ka sô barka nyouan té,mon cheval est le plus fort^
(m. à m. : sa force pareillen'est pas).

161. — 2. Avec bè «tous», suivi de yé et

placé après le second terme, on dit :


N'ka 80 ka nyi abê yé, ma maison est la plus belle
de toutes, m. à m. : ma maison est belle relativement
à toutes.
Ou n'ka SO ka nyi to bê yé, {tobê, toutes les autres).
162. — 3. Avec témé... fean. Ex. :

N'ka dyè ka témé


dloki ka tooukan, ou to bê kan,
mon habit est le plus blanc de tous, (m. à m.: est

blanc au point de dépasser tous les autres).

163. — 4. Avec fôy « rien » et le positif,


ou

avec les verbes bo ou témé««« /tan,en donnant


à la phrase la construction exigée par chacun
de ces termes ^ Ex. :

FOy ma nyi nin yé, il n'y a rien de meilleur que


ceci;
ou fôy té nin bo nyoumaya la, l rien ne dépas-
fôy té téménin kan nyoumaya lajse cela en bonté
fôy man dyougou nin yé, il n'y a rien de plus
mauvais que ceci.

1 a) Le plvLSbeau de tous, le meilleur de ious^ etc, se rendent par


une tournure semblable à celle du français. Ex. : E ka nyi téri bé
la, ou téri.bé laéka nyi^ tu es le meilleur des amis. Dyiri a bé la

nyouma, le
plus beau des arbres.
b) O kafsa traduit nos locutions : c'est très bien, c'est ce qu'ily a

de mieux.

dbyGoOgk
— 81 —

ou /ôy té ninbodyouaouya te. 1J^le ttct en


'

fôy té témé mn kan dyougouya te, j „*


„j,anceté.

VERSION XIV.

N'ka misi nono ka tyan i ta yé. — N'ka saga tlole-


mbé a ta yé. — N'ka b6 se ka di m'benkè ta yé. —

N'koro-kè ka oulou ka fari né ta yé. Ba -^


dyi ka di
kolon ta yé, nka doou
dyi ka di ba ta b'a fo kokolon
yé. —A ka toura ka dyougou ko dyougou, a ka dyou- gouya
koni bé toura bé ta bo. Nin dyoura ka fali —

hé se n'fa ta yé. Hèra kafsa l"oné yé. Kamalé



yé —

i yé, i bolo ka giri tya la^ n*i bi tyiké i na baradyi soro.



Magouan ka fisa sigi yé. I ka dloki ni né ta ka —

kan. E ni né barka ka kan.


— M'bi gelé kan ta fè dyi —

kan ta yé. — E makè


té né ta bo nyana. Ou — ka dou-
mouni fen ka di haii. Nin tyèni bi kaiontiké
— ka témé
to bé kan. •— Nin tyakéiaîn man kisé tyi la iko dou-
gou-tîgi ta. — Ta dloma nyini tou la, a ka kounounwo
ta bo dyanya na. —
dyèlè da ka di
I ka kosobè né ta
yé. — Dlo man di a yé iko dyi. Nono — koumou man

di n'yé iiéou ! —
Fôy té di bo dla la. — Nin tyèin yé
dènè min dla a nyouan té. — Né bé siran dyi kan ta
nyé géié kan ta yé.

THÈME XVI.

Les arbres d*ici sont moins grands que ceux de la


brousse. — Va dans la forêt et cherche une branche
de cailcédra plus longue que celle de ce matin. -— Ta
captive est moins active que celle de ma mère. — mer
Se-
du plus agréable que de sarcler un
mil est bien
champ. Il y a des
— hommes qui préfèrent le riz au
mil, mais les Bambaras (Bamanaou) préfèrent le mil
au maïs, quelquefoisfils préfèrent! le mil au riz. —

Mon mouton est moins grand que celui de ma sœur,


parce que celui de ma sœur est né Tannée dernière,
le mien est né depuis six mois seulement. — Combien
as-tu de pioches ? J*en ai dix. — Vends-naoi les trois

dbyGoogk
— 82 -

meilleures (les trois qui sont meilleureSt vends-les


moi), -^
jeune homme
Ce est bien plus fort que moi,
je ne puis le jeter par terre. —
Qu'aimes-tu le plus
(le mieux) le mais ou bien le manioc ? Je préfère

bien le mais, mais il ne pousse pas dans notre pays. —

La viande de mouton ne vaut pas la viande de bœuf,


-r- Cette fourche est trop longue (estlongue beaucoup) j

'
dis au charpentier de la raccourcir sinon je ne té
Tache-
pas. domestique
— Mon est un peu moins habile
que le tien, mais le mien est un peu plus fort (sa force
est grande un peu relativement à celle du tien) que
le tien.

LEÇON XV

I. —
A^OJectifs indélinis.

164. — Les adjectifsindéfinis ai/ cun, nul


se rendent:
1. Par sorte,espèce » placéaprès le nom
si «

avec lequelil est en annexion, et le verbe au


négatif. Ex. :
Ma si ma na, personne n'est venu, m. à m. : une

sorte d'homme n'est pas venu.

Ma si té se k'a hé, personne ne peut le faire.


2. Ou par hali... kélé, «pas même un» ; le
nom auquel se rapporte Tadjectifse placeentre

hali et hélé, Ex. :

Hali sou kélen


t'a /ë, il n*a pas même un sou.

M'ma hali tjèkélen yé, je n'ai vu personne, (m. à


m. : je n'ai pas môme un seul homme vu).

dbyGoogk
— 83 —

Urtymaint, tel, quelque, certain^


165. —

quelconque, etc.. se rendent par do, pluriel


doou. Ex. :

Don do sonzan do tara dougou la, un jour un vre


liè-
partiten voyage.
A yé fen do fo n'yé,il m'a dit quelque chose.
me doit une certaine

iil somme,
mon

somme,
rendre,
argent

est
(m.

s.

en
une

ent.
à m.

certaine
:

lui).
à
: de

me

Tel, signifiant
188. —
semblable^ pareil,se
rend par si, « pareil, semblable^ espèce, sorte,
nature, genre » ou bien par do* Ex. :
A yé séiya do la,i té se min na» il peut (faire)
tel
travail que tu ne peux faire.
Ka vin si tya ké a nyouan té,pour faire un tel vail
tra-

il n*a pas son pareil (m. à m. : pour faire un vail


tra-
de cette sorte, son pareiln'est pas) ; ou : a nyouan
té nin si tya la, il n'a pas son pareildans ce travail ;
m. à m. : il n'a pas son pareilpour (faire)
un travail
de cette nature.

187. — traduit par do, ou


Autre se iT^éré,
ou do ^w^éré, les autres, doou, ^w^éréou, do
^wéréou. Ex. :

Marfa do ou marfa "wéré ou do "Wéré di né ma,


né ta karila, donne-moi un autre fusil,le mien est
cassé.

Tout, toute, chaque, se rendent par


188. —

le nom répété uni par ô, ou bien par kélea


kélé, mis après le nom. Ex. :

dbyGoogk
— 84 —

Kft-6-mft ma doun (pour : min ma douriy qui ren-


trera)

n'ka so kono sou /ë,a na fâ, ou a tigi(son teur)


au-

na fâ, ou : Ma kélen kélé ma doun^ etc.. tout


homme qui pénétrera dans ma case pendant la nuit,
sera tué.

n. — Pronoms indéfinis.

169. — Nos pronoms indéfinis tout, nuL un,


autre certaïUyplusieurSjaucun^
j
d'aucuns,etc.
se rendent en bambara nis
indéfi-
par les adjectifs
correspondants(N*^164,165, 167, 168).
170. — Personne se traduit par pas un

homme : mft si, ou hali mft kélé (N""


164).
171. Tely quiconque se traduisent par

min (n**98,
(nin ma min, celui...), c),Ex. :
Mim bi
yèlè gédyouma^ kari a na kasU ou (nin ma
min, ni ma min bi yèlè),tel qui rit vendredi, diman-
che
pleurera(celuiqui).
Chacun, se rend comme
172. —
Tadjectif
chaque: bô, mft bè, mft-ô-mft, mft k"élen
kélé. Ex. :

Bê, mft bê, mft-d-mft, mft kélen kélé sévira a ka

so, chacun s'en retourna chez soi.

173. Quelqu'un, s'exprimepar do (167),


doou, ou par mft, mft do « homme, un


pluriel
homme », surtout quand quelqu'un est complé-
ment
direct. Ex. :

Do, ou mft do, bi wélé, ou, en quelqu'un t'appel-


le,
tournant par le passif,i bi wélé tu es appelé
mft do fè, par quelqu'un.
A yémft do fâyil a tué quelqu'un

dbyGoogk
— 86 —

kouDOunwo. — An yé mà-6-mâ témento yé, a bé ni


bwaré ni foroko (m. à m. : et tous avec des sacs et des

peaux de bouc, c.-à-d. : ils avaient chacun etc.), —

Dyagokéla yé n'aon fardl kélen kélé.bô — I terkè yé


dabaliké fo a yé tyakéla tyama 8oro. — Ou doua-ni
sara tyoko di ? A y'o ké tyoko mi, i k'a — ké o tyoko
la. — A bi fo ko n'fa bi na sini ani n'koro-kè fla. —

N'ma don ni m*bé se k'a ké tyoko mi san. — Ni n'ko


tyoko mi bé na ké ten. {Ni, dans les deux derniers
exemples signifie « 8i ».

THÈME XV.

Quelqu'un est juge, tu ne Tas pas


venu hier chez le
vu ? Les vaches
— des étrangers ont complètement
dévasté un champ de manioc ; on dit que le proprié-
taire
de ce champ cherche ces étrangers pour les tra- duire
en justice. C'est aujourd'hui jour de fête, —

voilà pourquoi plusieurs ont tué des vaches, d'autres


des moutons. Pourquoi ces ouvriers ne travaillent-

ils pas ? Parce qu^on leur a dit qu'aujourd'hui



per-
sonne
ne travaille. Que chacun prenne sa pioche —

et s'en aille dans les champs du chef, c'est le moment


de sarcler le mil.^ Les uns disent que le villageest

loin, les autres qu'il est tout près, moi je n'en sais
rien, Personne

ne sait où se trouvent (sont) les
guerriersqu'on a vu passer avant-hier. Quiconque -^

s'aventure dans la forêt (m. à m. : s'aventure pour en-


trer

dans la forêt)s'exposeau danger (kara b'o tigila,


le danger est à l'auteur de
cela) car les brigands y sont
nombreux. — Tout homme qui volera au marché et
qu'on prendra, sera frappé par le chef. —
Pourquoi
? on t'a bien
pleures-tu dit que cela ne te rapporterait
rien ! Quelque chose

que tu fasses pour ce méchant
homme, rapporteras rien, ne dit-on pas qu'il
tu n'en
n'a jamais un cauris donné
à qui que ce soit ? Je —

suis arrivé de voyage (je suis sorti) hier,et en passant


devant le
villageles piroguiers m'ont chacun donné
un poisson.

dbyGoogk
- 87 —

LEÇON XVI

!• — Verbes pronominaux.

177. —
réfléchi
Le se verbe pronominal ou

conjugue comme un verbe ordinaire. Le premier


pronom personnel est sujet,le second régime
direct et est suivi de yéré, « même ». Ex. :

A b'a-yéré dyira, il se flatte,se vante, (m. à m. :

se montre).
Ou b'ou-yéré tôrù, ils se tourmentent.
A y'a-yéré fâ, il s'est tué, s*est suicidé.
178. —
Remarque. Plusieurs verbes ont le
sens du verbe
pronominal sans en avoir la for-
me
: yala, se promener ; kounou^ se lever,
quitterle lit ; ouli,se lever,se mettre debout,
etc. Ex. :

Ou tara yala, ils sont partisse promener.


Fama nato, bè owHla, à l'arrivée du roi ils se rent
levè-
tous (leroi venant, arrivant).

n. —
Verbes réciproques.

179. réciprocité
— dans les verbes s'ex-
La prime

par le mot nyouan, « ensemble, mutuel-


lement,
simultanément », placéentre Tauxiliaire
et le verbe lui-même. Le complément direct,
s'il y en a un, se met entre nyouan et le verbe.

dbyGoogk
— 88 —

Ex. : Ou hi nyouan démé ha, hogo nôni^ ils s'entr*-


aldent pour gâcher du mortier.
Donitala bê ka nyouan nyou, que tous les porteurs
s'entr'aident pour se charger (nyou, charger).
An toumbé nyouan dousou salo^ nous nous lions
conso-

mutuellement (sa^o,caresser, consoler).

m. — Verbes irrégruliers.

180. — Le verbe ko ^ « dire,déclarer », n'a


que deux formes : la première n*est que le ra-
dical

simple.Précédée des pronoms per-


pur et sonnels
iiéjé, a, etc.. sans particule verbale,
cette forme rend le présent de Vindicsitifjle

passé définiet le passéindéfini.


La seconde forme précédée de toun et des
pronoms personnelstraduit surtout llimparfait
et, quelquefois, le plus-que-parfait.Aucune de
ces formes n*est usitée au négatif.

181. — Voici d'ailleurs le tableau de la jugaison.


con-

1. Indicatif présent,passé défini et passé in-


défini.

Né ho, je dis, j'aidit.


E ko, tu dis,tu as dit.
A kOy il dit,il a dit.
An ko, nous disons, nous dîmes, nous avons dit.

i d'introduction
Ko, sans auxiliaire,
sert souvent à une sition
propo-
subordonnée et rend nos expressions:dUant, en disant, Ex.:
A péréna ko : il s'écria disant... en disant... A y'ikanto ko: il éleva
la voix disant... (a y'i...
pour : a yè a... 2"* personne au lieu de la
3"*, substitution fi'équenteen bambara).

dbyGoOgk
— 89 -

Aou kOi vous dites,vous dîtes, vous avez dit.


Ou ko, ils disent,ils dirent,il ont dit.
2. Imparfaitet plus-que-parfaît.
N'toun kOt je disais,j'avaisdit.
E toun ko, tu disais,tu avais dit.
A toun ko, il disait,il avait dit.
An toun ko, nous disions,nous avions dit.
Aou toun ko, disiez,vous
vous aviez dit.
Ou toun kOt ils disaient,ils avaient dit.

182. —
Remarques. 1. Aux autres temps
on se sert du verbe régulier/b, dire. Ex. :

Né ma fi yé ka na wa ? ne pas dit
t'ai-je de venir ?

2. Quoique le cas soit rare, ko admet quel-


quefois
un complément indirect suivi de la pré-
position
yé et aussi,ma « à ».

A ko a yé, il lui dit, lui a dit, ou a fto a ma.


Ou toun ko a yé, ils lui disaient,lui avaient dit.

Après le verbe ko on met souvent


3. un cond
se-

ko là où en françaisnous mettrions deux

points ou bien la conjonctionque : je dis que,


il dit que, etc.. Ex. :

A toua ko Sidiki, il s'appelleSidiki,(m. à m. :


ko
son nom est dit : Sidiki,ou : son nom, on dit que,
s. ent. : c'est^Sidiki).
N'ko k'i ka na, je te dis qu'on t'appelle,
(mais on dit
TQieux : n'k'i ka na),

183. kan^ de forme ka kan,


— 2. Le verbe

falloir, avoir besoin,être nécessaire, être égal,


man kan, ne falloir pas, etc. peut être suivi
du verbe au mode subjonctif. Ex. :

dbyGoogk
- 90 -

A ha kan ka fâ, il faut qu*ilsoit tué.

Ou conjonctionni^ suivie d*un nom


de la ou

d'un pronom et de la prépositionyé.


Ka fean,man fean,rend les temps du présent;
toun ka k"n, toum man kan tous les temps du

passé. Ex. :

A ka han ni fâli yé, (m. à m. : lui faut et la mort


avec... il est égal avec la mort), c.-à-d. : il mérite la
mort.
A ka han ni fen min yé a d'à ma, donne-lui ce

qu'illui faut.
0 ha han ni né yé, ou né ha kan n'o yé, j'aibesoin
de cela, il me faut cela ; on entend aussi : o ka kan
né yé,
1 ka kan ka ta, il faut que tu partes.
184. — 3. Apporter,amener se rendent par
na ni, le nom de l'objet
apporté ou amené est
suivi de yé. Ex. :

Na ni dyi soumalé yé, apporte de l'eau fraîche .

Na n'i ka sô yé, amène ton cheval.

185. — 4. Ta ni,,, yé, «partiravec», rend


de même notre verbe emporter, emmener. Ex. :

Ta ni nyo ségifia yé, emporte les deux paniers de


rail.
Ta ni n'ka faliyé, emmène mon âne.

Si le nom de l'objet
apporté ou emporté etc.,
est représenté par le pronom personnel de la
3"** personne « a, ou », ou encore par le pronom,
démonstratif « o », les formes na ni a yé, na ni
o yé ; ta ni a yé, ta ni o yé, se contractent or-

dbyGoogk
- 91 —

dinairement et deviennent nanaé, tanaé ; na^

noé, tanoé. Ex. :

Ni fali b'i fèika nanaé, situ as un Àne, amène-le.


Dé bi kasif tanaé a ba yoro, Tenfant pleure,emmène-
le, conduis-le chez sa mère.

186. prends », est un dérivé de


— 5. Mo, «

miné^ « prendre», et ne s'emploiequ*à la deu-


xième

personne du singulierde l'impératif. Il


n'admet pas de complément direct mais bien le
complément indirect. Ex. :
Kolo doou di né ma, donne-moi quelquescauris ; mo^
tiens, prends, ou : mo kolo la.

VERSION XVI.

•Dougou bi dyè minké kéné bi bo.— Samyen tourna,


sa bi na. — MA si man kan ka fama to tinyé. Sa bi —

koulou minké
bi siran. Sonyanikélaou ka
ma doou —

kan ni sirili yé ; binkannîkélaou ka kan ni fâli yé. —

Ma sébé man kan ni kouma dyougou fo yé.— I nylnana


n*ka korfo tolé ko ! I kana nyina ka s6 mi déré I —


Dougou-tigi toun ko : bè ka nyouan ladyè ka ta
dlomaou tiké. — I té se k*i-yérégéléa ka boli wa ? —

Ou yé dongilimin da a bora ou kono. — A yé fa doun


a-yéré la ka ta bi sougou la. E dé bi wél"
màou kan —

fama ka baro la. E kamalen ba ! 1 té se o dyirikoro 1


né dé n'a ta. I hakili kana bo n'ka wari ko kôy !


— —

I kana to 1 hakili ka bo né fa ka tyi ko. E ko n'ka —

birinka san yé, né hakili


i bor'a la kôy ! — A dimina
minké a y'a-yéréfÀ. An — ko am bi so dla, an koun-
tigima son, ko an ka mounyou déni. — Ou yé bana
bla ou-yéré la, wasa ou kana ta dougou la. -* Ou k'oa
bi siran kana yan.

dby
— 92 —

THÈME XVI.

Dis à ton frère


d'amener son cheval, s'il veut le
prendre Je l'achèterai. Pourquoi fais-tu semblant
— de
dormir ainsi ? — Parce que si fais pas semblant
je ne
de dormir mon père me fera travailler. Ton àne ne —

peut pas porter cette charge,le mien est fort et peut


la porter. Mon frère ne connaît pas encore
— la ma-
nière
de Jouer de la flûte. Pendant l'hivernage il y —

a beaucoup d'éclairs,il tonne au point que beaucoup


de gens sont effrayés. Je suis toujoursdans l'obscu-
rité —

dans ma case, il faut que j'achèteun lampion chez


le forgeron,je l'allumerai, j'éclairerai
ainsi ma case et
je pourrai travailler. »Le travail que l'on fait pendant
la saison i temps) chaude est un travail très pénible.—
Un grand vent s'est levé hier, il a cassé un arbre et
en tombant cet arbre a failli (a été sur le point) tuer
ma sœur. — Va chez
moi avec mon Àne et tu diras à
mon jeune frère qu'illui donne deux mesures de mil
et qu'ille ramène quand il aura mangé le mil.
ici —

Peux-tu porter cette charge ? Non, je ne le puis pas, —

elle est trop lourde, mais je puis porter celle-ci. Si —

tu aimes ton ami, ilfaut aller le voir de temps en temps.


— Notre chef veut se faire bien voir du roi, aussi
i("estpourquoi) tous les jours il va le saluer.

LEÇON XVII

Adverbes.

187. — On remarquera que la plupartde


nos adverbes françaissont rendus en bambara
par des locutions adverbiales,
et beaucoup d*ad-

dbyGoogk
— 94 —

Après-demain,sini-kéné.
Dans trois jours,sini-kéné ko.
Bientôt,tout-à-rheure,dans un instant,sôni,
m. à m. : petit moment, d'où l'expression : ka
^oro ksLjou nin soro fea...pour « aussitôt»... et
o 80 ben : am bi na ta so o so ben, nous allons
À la maison tout à l'heure.

Désormais, dorénavant, kabini sisan.

Indéterminé

191. —
Souvent, ko tyama.
Quelquefois, de temps en temps, tantôt... tan-tôt,

tourna do Za, tourna do ra, tourna doou la.


Longtemps, se traduit par men^ « tarder», à

la forme mena : il y a longtemps, a mena.

Ensuite, o feo,o ma feé,o kélé^ o kélé ko


"5.-à-d. cela ayant eu lieu.
Toujours, touma-ô-fouma.
Jamais, abada, bada, fess.
Durant ce temps, o tourna kono.
Eternellement, à jamais, abada.
Tout le jour, tlé bê.
Toute la nuit,sou bê.
Encore, jusqu'à maintenant, même nant,
mainte-
hali san, hali sisan, hali sa, fo sisan.
Depuis un, deux, trois jours,kabini tlé kélen,
/ïa,saba.
Pas encore, ban, folo,gale,(avecle verbe au
négatif).

dbyGoogk
- 95 —

En attendant,/b,suivi d'un verbe au Bubjonc-


tif: en attendant qu*ilvienne, /b a feana.
D'abord, déjà,dans le sens de « auparavant » :
folo,galéj}eyousavais déjà dit,n'toun y 'a /bâ
yé folo.
De bonne heure, dyôna.
Le jour où, don mi, don min na (à la fin de
la préposition).

Encore, de nouveau, blé (avec le verbe au

négatif: pas encore).


Quand, lorsque,... ni... touma mi, toumamin
na : quand il viendra, a bina touma mi, ou n'a
bi na touma mi, ou a ma na touma mi.

Déjà, kélé : é nana kélé ? tu es déjà arrivé ?

2° Adverbes de lieu.

192. —
Ici,yan, yanno, yannino, nin yo-

rom, nin yoro ninna, nin yoroïnna.


Là, y, yen, yenno, yennino.
Par ici, yan fè,yan fan fè.
Par là, yen fè, yen fan fè.

Dessus, là-haut,en haut, san fè.


En bas, par terre, dougouma.

Partout, yoro 6é, yoro bê la, yoro-ô-yoro,


fan bê etc..
Loin, yoro dyan, fo yoro dyan.
Devant, au devant, nyé, nyé fè.
Derrière, par derrière,en arrière,ko, ko fè.

dbyGoogk
— 96 —

Dessous, korOj (souventprécédé de dyou,


fondement : dàha dyou horOj sous la marmite).
Dedans, kono ; le dedans, a hono na.
Dehors, banafeo,kénéma; le dehors,a bana-
ko la.
Par où, min fè.Par où ? /an dyoumè fè ?

3**Adverbes de quantité

193. —
Assez, se rend par le verbe "o,
« laisser », et té,« ainsi » : a fo té,laisse-le ainsi ;
ou a da /ara, il est plein; ou a y a 6o, c'est
suffisant.
Peu, guère, dôni, bèrè, (dans une proposition,
négative): dyi té bèrè yé ou dyi bèrè té,il n'^a'
pas beaucoup d*eau.
Trop, se rend par fo ka dama tém,é,(aupoint
de dépasserle nombre) ; ou ko dyougou : il y en
a trop, a ka tyan ko dyougou.
Beaucoup. 1. ko dyougou, hali, précédés du
verbe copulatif a ka tyan, « il est nombreux » ;

ou tyama, « nombreux » ; ou le verbe inchoatif-


tyaya. Ily en a beaucoup,ou ka tyan ko dyou- gou,
ou hall,ou tyamam, bé, ou bien ou fya-
yara hali, ou ko dyougou.
2. Bèrè té, comme ci-dessus,pas beaucoup,
pas nombreux.
Presque, se rend par : être sur le point de :
bé nyini ka,,.. bi na... : la calebassse est pres-
que
pleine,filébi nyini ka fa, ou bi na fa.

dbyGoogk
— 97 —

4* Adverbes de manière

194. Doucement, lentement, némé-némé



,

Ensemble, nyouan/@: a n'a terkè tara nyouan


fè, lui et son ami sont partisensemble.
Autrement, sinon,nonté (pour ni o fë,si cela
n'est pas).

Ainsi,de cette façon, ten, té ; fan, ta; tende.


Vite, rapidement,dyôna, téria ia,(avecrapi-dité).

Seulement, dama, doron.


En vain, vainemeht; gouansan, /bu.
Comme..., ikO| kiko^ souvent complétés par
tyoko mi.
Forcément, par force,dyakoya la,wadyibi.
Plutôt,se rend par «est préférable
», kafsa: sa
kafsa dyanfa yé, plutôtla mort que la trahison.

5. — Adverbes de comparaison

195. — A propos du comparatifet du latif


super-
nous avons vu comment se rendent nos

adverbes pZus, moinSy autant (N* 148-163),


nous n'y reviendrons pas .

6. — Adverbes d'interrogation

196. — Sur la manière et la quantité: tyoko


dyoumè ?tyoko di ? comment ?

Sur la quantité: dyoli ? combien ?


Sur temps : don dyoumè ? quand ? m.
le à

m. : à quel jour? tourna dyoumè ? tourna dyon?


quand ? m. à m. : à quel temps ?
Sur le lieu: mi, mimi? yoro mi? yoro
dyoumè ? fan dyoumè f où ? vers où ? par où ?

à quel endroit ?
Sur la cause (aprèsla proposition)
: mown na, ;

moun nyatOy (placéau commencement), pour-quoi


? Koun, « motif » : o koun yé moun yé ?
•quelest le motif (lepourquoi)de cela ?

7® Adverbes d'affirmation et de négation

Afïîrmatifs.

197- Oui, owo, 00.


Certainement, assurément, sébé la,tigeno, i


ka tige no.

Négatifs.

Non, ay, kari, n*té, ntyè, fiéou,c.-à-d. moi


non.

198. — Le doutes'exprime par adoro, ra,


ado-
adola ? nian tourna, peut-être?

8** Adverbes relatifs

199. — Ils n'existent pas ; pour rendre l'idée


de nos adverbes relatifs françaisilfaut,en bam-
bara, avoir recours à des périphrases.

dbyGoogk
Comment se rend par la manière dont : tyoko
mi, ...
minna.
Où, par où, d*où, le lieu où, dans lequel; yoro
mi,.,,minnsL,
Quand, le temps où ; tourna mi^...minna.

VERSION XVII.

Nono
yé dyoli yé ? (s.ent. : bi san, bi fiéré?) A yé —

sa dountp yé wo kono kouna-sini. Sa yègè-yègèra —

tléin na ko dyougou. I doua-ni bi na yan tilé-ô-tilé. —

— A ma se fen na hali san. A yéléna san fè. Sa — —

fînyanahali, sôni sa bi na. — Sa ma koulou ban. — Sa


ti wo bi, abada. ^ Tlé bora ka koro, i ma kounou hali
san. — Sou kôra an ka ta so, nonté an tn'a se ka tama
dibi ko la. — I sira mini sou ro dé ? — Né ma si n*tné-
mouso ka so kono wa? — Màou bi baroké touma minna
é dé bi dyingo ! Touma do la
— é bi kasi, touma do la
é bi yèlè, n't*i tyoko koni don ! — E sounana fo ka
dama témé sou ro, é té se ka fousi ké san. » Sa bèrè
ma na bi dé ! —
Dolokoudyan yéra dougou tla la. —

Kaba tyayara sankolo la,fo dibi kéra yoro bé. — Tilé-


ô-tilé mÀ doou bi sa dinyé kono. — Kono doou bi pan
wati-ô-wati kiko ou ti sigi dougouma. — Fen panta ka
tyan ko dyougou foufafou la. — O bwadingé ba bi fa
dyi la san-6-san samyen touma.

THÈME XVII.

Autrefois il y avait beaucoup de trous dans les ro-


chers

du bord du fleuve, maintenant ils sont tous


comblés par le sable. — Mon ami, si tu vas chez le
juge tu auras certainement tort. — Tu disais qu'il
pleuvrait,moi qu'il ne pleuvraitpas, c'est toi qui avais
raison. — L'an passé je n'étais pas bien portant, voilà
pourquoi je n'ai pas été en voyage. — Tu m'as promis

dbyGoogk
- 100 -

que ton fils viendrait à Técole, pourquoi, depuis un

mois, n'est-il pas venu ?» Te souviens-tu du jour où


nous avons été ensemble?— Où est ton frère? — Ilvient
de sortir,peut-êtreest-il dans la cour ?— Il y a temps
long-
que je n'ai pas vu ton père, où était-il donc ? —

Depuis trois ans il était partià Tombouctou^ il en est


arrivé (a bora yen) cette nuit. — Les oiseaux sont
tellement nombreux (sont nombreux au point que...)
cette année qu'ilsont mangé presque tout le petit
mil, ils n'ont mangé que très peu (ils ont mangé
peu) de mais. L*année prochaine il va y avoir une

famine (traduisez: grande faim) comme il n'y en a mais


ja-
eu pareille. Tout le mil a péri cette année
de —

car il n'a pas beaucoup plu pendant l'hivernage (pluie


beaucoup n'est pas venue). Il n'a pas grêlé à Ségou —

depuis six ans ; te souviens-tu qu'alorsdeux enfants


ont été tués par la grêle? Mange doucement sinon —

tu te rendras malade.

LEÇON XVIII

Prépositions et locations prépositives.

200. —
dans, de
KonOj (intérieur) ; so konoy
dans la maison ; a bora so^ il est sorti de la mai-
son.

201. La, na, ma, ro ; à dans, en, de, en-


— vers,

pour, pendant.
202. L'euphonieseule règle le choix entre

la et na ; na s'emploie surtout après une syllabe


nasale : a bora Koron na, il vient de l'Est.

dbyGoogk
- 102 -

moyen » : fen bê dàra Alla /è, tout a été créé

par Dieu.
2. Avec : m*bi fi
fè,je vais avec toi.
3. Chez : ou dyigira n'fa /ê, ils sont descen-
dus,
ils ont logé chez mon père.
4. Pendant : tléma fèy pendant la saison
chaude.
5. Indique le lieu où Ton va, d*où Ton vient,
la direction : a bora Tlébi /S,...ou tara Banin
fèy ils sont venus de l'Ouest... ils sont allés au
Sud;... kinin /iè..., nouman fè,,..à droite,à

gauche.
206. Tt/è,tyè la, tyè ro, tyèmantyè rOj

tyèmantyè la, entre, parmi, au milieu de.


Kan, sur; sens d'opposition, contre : ta woyo

ftan,aller contre le courant.


Koro, dyou koro ; sous, au dessous.
Koro, auprès, près de, à proximité.
Kofè, derrière,en arrière,au de là.
Y an fè, a nyé fè,de ce côté-ci,en deçà.
Nyé /è,nyè koro, nyè na; devant, au devant,
vis-à-vis,en face de.
Kèrè fè, à côté.
Kabini, habi, depuis.
San'o tourna tyè,sani k'o tourna se,en atten-
dant.

0 tourna kono,o /oumana, pendant,cependant,


en ce temps, alors. 0 fouma yéré la,au même
moment. Tourna kélen na, en même temps.
— 103 —

liCama,avec le sens d*hostilité, contre : ou

mourtira /ama feama, ils se sont révoltés tre


con-

le roi.
JTama, hoson^ au nom de, à cause de, pour,
(sens de bienveillance) : touchant,concernant.

Kosoriyau nom de, ayant le sens de « en con-


sidération

de », i k*o ké Alla hosortjfais-le au


nom de Dieu.
Kola,touchant, concernant, à cause de.

Fo, excepté, sauf.


Fo, jusque, se met avant son complément :
a tara fo KayeSy il est allé jusqu'à Kayes.
Do dya fè, dyo dya fè, le long de... dans le
sens de la longueur.
No na, au lieu de, à la place de, en rempla-
cement
de.
Ni,., yë, touaro, toua îa, au nom
toua de,
signifiant "( de la part de ».

Ntarij sans : a wari ntan nana, il est venu

sans argent ; aka sô ntan tara, il partitsans


son cheval. Le verbe est rejeté à la fin de la

proposition.
Ko, s'emploieaussi dans le même sens que
ntan; a nana wari ko, a tar'a ka sô ho, mais
le verbe se met en tête de la proposition.

207. —
prépositions
Remarques. 1. seLes

placent après leur complément (N*"33). Font


exceptionà cette règle ; fo, « jusque, excepté » ;
kabi, kabini, «depuis», qui le précèdent.

dbyGoogk
— 104 —

Avec ni,., yé, le complément s'intercale entre


ni etyé. Nous avons vu (N* 184 et 185)
ailleurs

comment, avec et le verbe /a,


cette préposition

na, on traduit « apporter,emporter, emmener,

amener ».

208. — 2. A partirde... jusqu'à...


se rend

par kabini fo: kabi Koulikoro fo


ou kabi...
Dyennéy depuisKoulikoro jusqu'àDyenné ; ou
par les formes verbales ka bo... ka ta; ou ka
ta... ka ta ; ka bo Ségou ka ta Bamako ou ka
ta fo Bamako, depuis Ségou jusqu'àBamako ;
(litt. pour sortir de Ségou et aller à Bamafeo).
209. — 3. En l'absence de, se traduit par
ko : a nana nfa ko, il est arrivé,venu en sence
l'ab-
de mon père.
210. — 4. Les prépositionsla, ma, na, ro,
kono.
a. Indiquantle lieu se suppriment générale-
ment
avec les noms propres de lieux. Ex. :

A tara Dyenné, il est allé à Dyenné. etc.

b. Elles sont facultatives avec les noms quant


mar-
le temps. Ex.

Dono kasi toumaj ou tourna na, au chant du coq,


c.-à-d. au moment du...

c. On dit aussi indifféremment :

M'bi ta sa ou sakono, je vais à la maison.


A bora sa ou sa kono^ il est sorti de la maison, m. à

m. : de dedans la maison.

dbyGoogk
— 105 —

VERSION XVIII.

Ou bi nyouan labo doni ta la. — N'tara


tyè do fè
a toumbé wolo dogi. — Makè do slgilentoumbé ba da
la a ka dyonou toumbé nyo ta a koro ka tanaé so. —

Nin tyèinbl ma ladégé ko dyougou, n'n'a gosi ni gwé-


gué yé dé. — Slsl tyama bl bo an nye fè, a b'iko bou-
gou do bl dyénl. —
Sogo bl dyiran nl£oro-kè ka so

kono, é dé tl ta do ta ka na wa ? — I ka n'son mlngo


kélé na, n*na tiga tromadyo kélen d'i ma. — E ma fo
n'yé ko taba-dà ml bé ma nyénamlnl. — A ka fini ba-
lané tora koungo la. — Ma doou tountalembé nyo san

ba ko" ou ségimato ou douna kounoun min kono a

toun ma dyl la.— Touma


nyi, nyo bwéré dourou tora
do la mousoou tara yé, ko a k*ou son donglllda fama
fen na. I doua-ni tara màou
— fè dylrl tlké yoro, a
ségéna ko dyougou, fo a ma se ka ségi ou fè so. —

Ou bolila ka ta n'koro, n*y*ounyinlnka, ou ma se ka


kouma, né y'ou gwen, ou tara nyé fè. I ko n'ka ta —

moniké, né tara, nka n'ma dyègè si miné.

THÈME XVIII.

dit que
On les Mossi ont de bons chevaux, aussi
vont-ils souvent chasser la biche. — Tous les étran-
gers
qui sont venus hier chez toi, où sont-ils partis
aujourd'hui? — Ils sont partis pour Tombouctou pour
de là se rendre (ka bo yen ka ta) à Say. J'aperçois

(vois) quelque chose la route, sur ?


qu'est-ce C'est —

un àne que son maître a tué à coups de bâton. — fants,


En-
quand le travail sera fini vous irez à la maison.
— J'ai mal à la tète depuis trois jours^tu n'aurais pas
un remède à me donner ? -~ On dit que quand les
cigognes reviennent du Sud l'hivernage approche. —

De Kouroussa à Bamako les commerçant mettent dix


jours ; de Bamako à Ségou ils en mettent huit. — La
case du chef se trouve à côté de celle de père, mon
vis-à-vis du marché. — De quel côté (fan dyoumè fè)
se trouve la pirogue, de ce côté-ci du fleuve ou de

dbyGoogk
- 106 —

Tautre ? — Pendant l'hivernageles perdrix se posent


(sigi)sur les arbres et y passent la nuit parce que la
terre est trop mouillée. — Si tu veux travailler pour
moi jusqu'àla semaine prochaine je te donnerai cinq
francs. — Je voudrais parler à ton père. Il est assis

sous les arbres de la place en face de la mosquée.

LEÇON XIX

Conjonctions et locutions conjonctives.

Observation. — Les façons multiples et


presque capricieuses de rendre en bambara
les conjonctionsfrançaises,demandent à être

exposées avec quelques détails qu'ilserait trop


long de consigner dans une seule leçon. Dans
la leçon présente nous étudions les principa-
les
locutions conjonctivesformées des conjonc-
tions
ni et ani, « et ».

211. —
Ni, « et ». 1. Les termes d'une énu-
mération relient par ni, quand le verbe
se se

trouve placé à la fin de la proposition.


Ex. :

Sa ni misi ni fali ni saga bé ba da la, le cheval, la


vache, Tâne et le mouton sont sur le bord du fleuve.
N'yé dyon ni sanou ni wari ni bagi d'à ma, je lui
ai donné un captif,de Tor, de l'argentet de l'étoffe;
(m. à m. : je .lui ai un de
captif, Ppr, etc., donné).
212. — 2. Si le verbe précède,les termes

dbyGoogk
— 107 —

sujets ou complément se relient par ani ; ("


dans ani, est un pronom qui rappellela propo-
sition
complète avant chaque sujet ou complé-
ment
: m. à m. : a, « cela », c.-à-d. : ce qui pré^

cède; ni, «et», s. ent. : ce qui suit).Ex. :


N'yé dyon d'à ma ani sanou ani wart ani bagi,je
lui ai donné captif,etc..
un

A xfa fo a fa yé an'a ba an'a ben-kè an'a koro-kè


fana yé, il Ta dit à son père, à sa mère, à son oncle et

à son frère plus âgé ; (m. à m. : il l'a dit à son père


et à sa mère, et à son oncie^ et à son frère plusâgé)»
213. — 3. Au lieu de ani on se sert de ka^
«afin que, pour que», pour unir des tions
proposi-
dépendantes ou indépendantes,des noms
et des verbes entre eux ; le dernier ka peut ou
non être précédé de ani. Ex. :

A tara foro la ka tyaké ka nyo dan ka bandougou


trou ka n'zirana feari,ou ani ka n'zirana kari, 11 est
allé au champ pour travailler,semer du mil, planter
du manioc et cueillir (couper)des feuilles de baobab.

214. —
Remarques, a) Ka est souvent une

particuleénonciative unissant plusieursverbes


n'ayantentre eux aucun lien de dépendance.Ex.:
Ka doumounikéf ka mi, ka souna, ka tlonlië,o yé
a tyi bê yé, ou ani ka tlonlië,etc., manger,
ka boire"
dormir, s*amuser c*est toute son occupation.

b) Ka au commencement d'une phrase mar-


que

souvent Tétonnement.
l'admiration, Ex. :

Ka wali fen ta, o dé ka dyougou dérenf voler le bien


d'autrui,c'est certes très mal 1

dbyGoogk
— 108 -

c) Elle indiqueaussi l'optatif.


Ka doua diya ! bon marché ! Kan ben ! au revoir 1

Les mots et les propositions


sont souvent taposés
jux-
comme français,dans ce cas le der-
en nier
terme seul est, le plusordinairement, pré-
"3édé d'une des conjonctions ni ou ani ; ainsi
on peut dire en modifiant les exemples ci-des-
sus
(N^^Sll).
Sôj misi, falini saga bé ba da la.
N'yè dyouj sanou^ wari ni bagi d'à ma.
A tara foro la,a yé gno dan, a yé bandougou trou
au'a yé n'zirana kari.

d) Quand la liaison
ka, il est rare se fait par
d'entendre ani avant chaque fea,mais on le met
très bien avant le dernier : (voy.l'ex. N"* 214).

215. — 4. Ni a aussi le de si^ pourvu


sens

que^ supposé que^ avec le verbe au mode indi-


"5atif.Ex. :
N'na boli ni n'sé té n'dimiy je courrai si ma jambe
ne me fait pas mal ; pourvu que.., supposé que ma

jambe ne me fasse pas mal.

216. — 5. Ni indiquantune union de dance


dépen-
ne gouverne pas nécessairement le sub-
jonctif
bien de nos
qu'ilsoit l'équivalent jonctions
con-

pour qwe, a/înque, que etc.. Ex. :


A siri kosobè n'a té se ka foni toun, attache-le bien
pour qu'ilne puisse plus se détacher, (m. à m. : et il
ne peut plus se détacher).
217. — 6. Ni précédéde fo (jusque)
signifie
:

à inoins que, avec le verbe au mode indicatif.

dbyGoogk
— 110 —

A bi tyakèfa té baradyi soro, il travaille,il ne re-

"çoitpas etc..

220. — 9. Ni seul en tête de la proposition,


suivie ou non de tourna mi, tournai mtnna,
placé après le verbe au présent,rend le sens

?de lorsque,quand, dès que, aussitôt que. Ex. :

Ni koun-tigi bi kouma bê bi manto i ,


,. , .
"parle ^
touâ ^
se
ou 01 kouma tourna mi..., if .,

/taisent.

On peut supprimer ni et dire toumami, seul :

Koun-tigi bi kouma tourna mi...,etc.


221. 10. Au
futur,soit présent,soit passé,

le verbe prend la forme du passé et Ton cons- truit

la phrase avec ni suivi ou non de tourna


mi, Ex. :

Ni koun-tigi koumana bê na manto, ou koumana


tourna mi bê na manto. Quand le chef parlera tous
^e tairont.

A ni on peut substituer ma qui uni au verbe


donne à ce dernier une forme de passé négatif
sans en avoir le sens ; avec ma remploide rna
tou-
mi est facultatif. Ex. :

Koun-tigi ma kouma bê na mantOy ou... ma kouma


tourna mi, ... quand le chef parlera,etc..
222. passé, quand, lorsque,dès
— 11. Au

que, aussitôt que, auxquelsilfaut ajouteraprès


que, se rendent par tourna mi ou minké, Tun
et l'autre placésaprès le verbe au passé. Ex. :
Koun-tigi koumana tourna mi, ou minké, bê man-

dbyGoogk
— iil —

tonay quand, lorsque,après que le chef eut parlétous


se turent.

Et simplement avec ma on dira : koun-tigi


ma koumsL bê na manto (221).
O ma ké ou tara, lorsque ce fut fini ils partirent.

2S3. — 12. Le verbe passé suivi


participe au

ou non de ko (après)dispensed'employer tou-


rna
mi ouminké : c'est l'ablatif absolu du latin.

Koim-tigi koUmané ou koumané ko^ bè kasira^ le


chef ayant parlé (après avoir parlé),tout le monde
pleura.
O kéléyou tara, cela étant Uni ils partirent.

224. —
Remarques, aj On rencontre des
phrases où ni est elleptiqueayant le sens de être
équivalentà, être la cause.., la source de...
Koun-tigiya ni tôrô do, l'exercice du pouvoir équi-
vaut
à... est la source de grosses peines.
225. —
b) D'autres fois certaines tions
proposi-
s'introduisent par ni Ex.
explétif. :

N'i ko tyoko mibê na ké té, tous feront comme tu


dis, (m. à m. : comme tu dis tous feront ainsi).

VERSION XIX

E ni né ka ta nyouan
konosogoni ladyè. Tyè fé —

min nana an'i doua-ni


toumbé sira la. I yé sô ni —

fali min yé ou toun ka nyi hali. Saga ni ba bé n'fè. —

— A benkè nana sou ro a n'a terkè. Koun-tigiyé nyo —

"li fantan ma ani wari. A tara dyago ké yorola,a yé —

bagi soro ka woro ni wari Roro fana. A té se fôy la —

ka ta yala ko. I den tna manto —fo n'i ma na. I na —

ta tyaké fo n'i raan kéné. N'ibi na wala n'i ti na a —

dbyGoogk
— H2 —

fo n'yé. — N'i kéra ma nyouman yé wala ma dyougou,


màou n'i kanou wala na ban i ma. — N'ma sô ni fali
ai yé. — E n*i terkè si té se nin na. —
Dougouta touma
ma bo n'na oui! ka ta Mopti.— O kéra minké ou si ma
na yan toun.— Donitalaou nana touma mi i dalentoum-
bé. Fama
— nalé ko dounou tigi bé bora. O kélé, —

démisénou bolila ko ta so. Woro tyama bi soro Kisi —

dougou, mandyé yéré ti ban yen.

THÈME zix.

soleil marche
Le sans s'arrêter jamais. Quand la —

saison chaude est arrivée le fleuve baisse, mais dès


que Thivernage arrive les eaux montent. — Dès que
je serai guéri, j'irai
voir ma mère à Kayes. — Il ira
avec toi en voyage pourvu que son père le lui mette.
per-
Qu*as-tq vu au Mossi ?
— —
J*y ai vu bien des
choses : les chevaux, les ânes, les vaches et les mou-
tons

y abondent (y sont très nombreux ou n'y finis-


sent
pas : ou ti ban), on y trouve du mil en quantité,
aussi y fait-on du bon dolo. On dit que le mil n*est —

pas cher au marché de Sansanding, aussitôt que j'au-


rai
pirogue j'irai
une en acheter ainsi que du riz et
du maïs : en outre je tâcherai de vendre mes trois
chèvres, quelques poules et la jument de mon frère.
— Certaines gens vont dans la brousse la nuit, les uns

c'est pour surveiller les champs, les autres pour chas-


ser
les biches. Tous les habitants du village,
— à l'ex-
ception
de quelques vieillards et de quelques vieilles
femmes, sont partis dans la brousse semer du mil,
des arachides et du mais. ~ Je viendrai te voir ce soir
à moins qu'ilne pleuve. — On aura beaucoup ou peu
de mil selon que les sauterelles viendront ou ne dront
vien-

pas. Mon chien pas plus que le tien


— ne vent
peu-
tuer la hyène.

dbyGoogk
— H3 —

LEÇON XX

Goi^onctions et locutions conjonctives (suite).

226. — 1** Avant de, au lieu de, bien loin


de, 86 rendent par sani ou hali avec le sub*
jonctif.Ex. :
San'a ka ta a nana bo v'yé, avant de partir il est
venu me voir.
San'a lui tyiké a bi souna^ ou hali ha tyiké,etc., au
lieu de travailler,
il dort.

2"*Soit que se rend par : a) hali suivi de ni


avec l'indicatif; wali, vvrala « ou, ou bien »
introduit la seconde disjonctive.
proposition Ex, :

Hali n'a bi na vral'a ti na, n'na ta, soit qu'ilvienne


soit qu'ilne vienne pas, je partirai.
b) Ni répété,joue le même rôle, n*a bina,
n'a ti na, n'na te, etc.
c) On peut encore se servir du subjonctif,
et
waîa unit les deux verbes : a fea na waîa a

kana na, n*na ta, etc.

d) Ou simplement en allongeant le verbe à


rindicatif par la terminaison o : a bi nao a ti

nao, n'na ta.


B^ Quoique, bien que, alors même que, quand
w.ême se rendent par hali avec l'indicatif,
Hal'i dyougouyara n'na k'i fè, quoique tu devien-
nes
méchant je t'aimerai,(m. à m.:... je serai avec toi).
9
— 114 —

HaFi m'a fo, n'n'a hé, quoique le dises pas,


tu ne

je le ferai ; ou simplement : i bi ta, i ti ta, a bé damai


ha kan né yé, que tu partes^ que tu ne partes pas, ce

m'est égal.

,
Ou,4* ou bien se rendent par : iT^ala,vm]ij
^walima, ^wali kélé « ou bien encore » servant
à unir des mots ou des : dans
propositions ce

dernier cas le verbe se met à Tindieatif. Ex. :

JVé nyé na koni,ana na sini v;alima sini'kènè,k mon

avis il viendra demain ou après-demain.


5** Sinon, autrement, se rendent par : nonté:

Ouli dyôna nonté i tn'a témélo yé, lève-toi vite si-


non
tu ne le verras pas passer.

6® Mais, au contraire,se rendent par: nka:

N'toun na do di ma hkakélen dama bé n^éjefen


donnerais mais je n'en ai qu'un.
/ yé fama yé nka né dé yé fa^itan yé, tu es riche,
au contraire je suis pauvre.

7" néanmoins
Cependant,pourtant, toutefois,
se rendent par : nka, nka san.

/ yé n'dyougou yé nka (nka san) n'tna fôy k'i yé,


tu es mon ennemi cependant je ne te ferai rien.
8** Cest pourquoi, voilk pourquoi, ainsi,
aussi,se rendent par : o dé a to, o dé yato, I
0 dé kaké. Ex. : J
N'toum bananembé o dé
to,.«.o dé ya to,.««
a o

dé ka ké n'ma na, j'étaismalade, voilà pourquoije


ne suis pas venu.

9° Parce que, car, puisque,comme, vu que^

dbyGoogk
- H5 —

se rendent
par katougou, katougouni avec

l'indicatif. Ex. :
A bi kasi katougoa a ba y'a boiigo,il pleure parce
que sa mère Ta frappé.
Katougoui ti son ka na, né kélen na ta, puisque...
vu que tu ne veux pas venir je partiraiseul.
lO*' Or^ unissant deux propositionsse rend

par ola. Ex. :

A toun tnouna,.,, ola don do a nana n'ka sOj il


s'était égaré,...or un jour il arriva chez moi.

Marquant le progrès du raisonnement or se

rend par nka ou par doun, don. Ex. :

Ma nyouma ka
baradyi yé, nka kan
Fadouga ni
ou Fadouga doun etc. ma nyouman do^*,, l'homme
bon mérite une récompense, or Fadouga est un hom-me
bon...

11*^ Donc annonçant une conclusion tirée des

propositionsprécédentes se rend également par


doun, don; ainsi pour conclure le raisonnement
précédent on dira :

Fadouga doun,.- don, ka kan ni baradyi yè, donc


Fadouga mérite une récompense (m. à m.: il faut lui
avec une récompense).

Donc exclamatif se rend par ké ou 'wé placés


après le verbe. Ex. :

Na ké /... na wé ! viens donc !A fo ké ! a fo wé / dis-


le donc I parle !

12° Comme si se rend par iko ou kiko, (ko


i kOy littéralement : en parlant tu dirais^et

dbyGoogk
— 116 —

répond exactement à notre expression: on diraity


comme qui dirait).Ex. :
A bi ké kiko fousi ta kono, on dirait qull n'y a rien
dedans, (c'estcomme s*il n'y avait, etc.).
A bi hasi iko ou, kiko a hi fâ, il pleure comme si
on le tuait, (ilpleure,on dirait qu'on le tue).

13** De peur que, de crainte que^ afinque ne,


pour que ne... se rendent par i^irasa,dyanko
ou dyonko, avec le verbe au subjonctif.
Ex. :

A bi boli vrasa dyanko a


ou kana yé, il court de
peur d'être vu, (afin qu'ilne soit pas vu).
Que après les verbes penser croire,es-
14* j

pérer,dire etc. se traduit par ko. Ex. :


A y'afo a yé ko a bi na ta. il lui a dit qu'ilva partir.
afinde, afin que se ren-
iS'* Pour, pour dent que,
par ka,.** précédé ou non de fo,...wa-

sa,... dyanko... Ex. :


A nana ka nyo san, i

» fo ka nyo san, I il est venu pour ache-


» "wasa ka nyo san, } ter du mil.
9 dyanko ka nyo san, )
16° Jusqu'k ce point que... de, tant
que, au

que, se rendent par fo avec l'indicatif,ou fo.,»


ka avec le subjonctif.Ex. :
U^ a mangé au point
,
A
, ,

yedoumoumkeîo
.......

abananaA^^^^
rendre malade ;
ou . .
foaka5ana,^.j
^^^^^ ^ ^^^^ ^^^

17"" Depuis que se rend par kabini ou kabi


et le mode indicatif. Ex. :

Kabini an yé doumouniké an terkè oulila ka témé

dbyGoogk
— H8 --

ou dyanko né doun min yé a dyougou yé, le roi ne

te donne rien à toi qui es son ami encore moinSf à


fortiori,(s.e. : ne me donne-t-il rien) à moi qui suis

son ennemi.

LEÇON XXI

Nota. — Cette dernière leçon comprendra


tout ce qui nous reste à dire et se divisera en

trois articles :

Article I. —
L'interjection.
Article II. — Les formules de souhait, de
condoléances,etc.
Article III. — Les formules de salutation.
Nous y joindronssous ques
quel-
forme d'appendice
notions sur les divisions du temps.

Article I

L'interjection.

229. — Les principales


sont :

Ha/ hiiî exprimant la joie.


Ahây aâ, ohùf où! tant mieux, à la bonne heure.
Hé ! avant un substantif suivi de o, sert pour le
vocatif : hé tjèo! hé I Thomme.
0, yo, après un substantif sert pour le vocatif:
Mousa o, Mousa Mouça ! yo ! hé
/ do, i dyo, hé i do, hé i dyo ! halte !

Manto, i manto, da dé, da bla^ chut !


Héwa, haywa ! heywa ! allons I hardi !

dbyGoogk
— 119 —

Néménéméf doucement.
Hâli, résignation,quelquefoisplaintif.
Hatè ! hâli ! fâsi ! bravo I
O hof -wôrôo ! pati sakana ! sakanapati! admiratif,
étonnement.
Hé ! dya yéré ! contrariété, mécontentement
dya ! .

BogfO-6ogo,plai8ant,
moqueur, désapprobation sourde.
Téou téou téou ! satisfaction à la suite d'une chose
bien faite.
bien dit 1 bien fait !
?

Pay ! parfaitI c'est


Péou ! c'est fini,il n'en est plus question I
Hoki ! pan ! hoki ! filetira ! pan I la calebasse est
cassée.
A barka ! i nityé ! merci.

Abada fess! jamais de la
! vie !
/ mounyou ! patience !
/ ka saf^ali ! tout doux, ne te fâche pas ! calme-
toi ! etc..

Article II.

Formules de souhait, de condoléances etc.

Il n'est pas aisé de se rendre bien compte


du rôle grammatical de chaque mot dans ces
formules de souhait, de salutation et de con- doléances

; dos termes sous-entendus,des tour-


nures
de phrase originales, des formes verbales

particulières rendent l'analyse difficile.


Nous donnons ici les principales de ces for-
mules
avec le sens le plusexact possible.
230. — Dans les souhaits le verbe est ralement
géné-
précédé de la particulema et suivi

dbyGoogk
- m —

des finales ra, na, la de la voix passive(n»'^).


La réponse est généralementamina,ami^ iftïsi
soit-il,
merci.
^^

231. — 1® Souhaits de bonne année.

/ sambê sambê ! toi avec toutes les années, (ad naul-


tos annos !)
Sa nyouan kémé ! je te souhaite 80 années bles
sembla-
à celle-ci.
Si tigiya la ! vis longtemps, longue vie (laposses-
sion
de la vie à toi).
Kénéya la ! bonne santé! (s.ent. : é, toi avec la santé).
Fa tigiyani ba tigiya2a /que Dieu, (s.ent.: te con- serve)

ton père et ta mère ; et Ton continue : dé ti- giya


la! mouso tigiyala, koro tigiyani doua tigiya
{a, etc. sois dans la possession de ton père, etc..
Alla m'an faralasan wéré dyama kan, que Dieu nous

conserve durant cette année (c.-à-dire:qu'il nous


ajoute à l'année qui vient.)
Réponse : amina, et Ton dit : i ni baradyi / que
Dieu te récompense. Alla kana sétané doun an tyè,
que Dieu ne permette pas au démon de se mêler à
nous : (c.-à-d.que Dieu éloignede nous le démon).
Mâou dé yé nyouan dyigi yé, Alla m'an kéra nyouan
dyigi yé, que les hommes s'accordent entre eux, que
Dieu nous donne cet accord.

Alla m'an kafolen tora, que Dieu nous fasse rester


dans l'union (c.-à-d. qu'ilfasse, régner la concorde
parmi nous;.
Alia ma hèra kéra am bê yé, que Dieu nous donne
la paix à tous.
H. : Amina, ya rabbi, qu'ilen soit ainsi,Monsieur.

232. — 2** Quand on a reçu un nouvel habit.

dbyGoogk
— 121 —

niHoki damou, ou a nyi hali,que cet


damou, nin ha

b^^t te porte bonheur, 11 est très joli.


R. : Aminay nyé nyouma dé y'a yé, merci, du coup
un regard favorable s'est porté sur lui.
Alla ma kéra i fiérobo yé^ que Dieu (par cet habit)
éloigne de toi la misère.
/ kéné ka koro, que tu le portes longtemps en bonne
santé.
K*a kolo siri syè sen na, puisses-tuen attacher un
morceau à la
patte d'une poule,(allusionà la croyance
superstitieuse des Noirs qu'en attachant un morceau

de. son habit usé à la patte d'une poule on ne mourra

qu'après une longue vieillesse).


Ka den nyéni sofo k'a la, qu'un nouveau-né te soit
donné avai^t l'usure de cet habit.

233. — 3° Quand on visite ou qu'onrencon-


tre

un malade.

Ka nogoyaké (s.en. : bana),que la maladie diminue.


Alla mH ségir'i-yéré
ma, que Dieu te fasse vrer
recou-

la santé.
Alla kanH iùrù, que Dieu ne permette plus que tu
souffres.
Ka dyidi ké lafia la, que Dieu augmente ta paix,
ton (quand on s'adresse à quelqu'un dont l'état
repos,
s'améliore).
Ka sini fisayabi yé, que demain soit mieux jourd'hui.
qu'au-

On finit par :

Alla ma hèra kéra i yé / que Dieu te donne la paix.


234. — 4^ A roccasion de la naissance d'un
enfant on dit au père ou à la mère :

Alla don k'i ko da i ye, que Dieu donc calme les

dbyGoogk
— i22 -

douleurs de ton dos, (allusionaux douleurs de l'en-


fantement).

Alla ma kéra i yé nafa fen yé, Dieu fasse que (ton


enfant)t'assiste un jour dans tes besoins.
Alla ma barka donna a na, que Dieu lui donne la
force (lasanté).
Alla ma yé, que Dieu le frappe pour
bougor'a doua
son jeune frère : c.-à-d. : qu'ilvive assez longtemps
pour qu'ilpuisse être corrigé quand il aura maltraité
le jeune frère qui viendra après lui.
Si Tenfant vient à mourir on dira :

A kényéna si min na, Alla m'o dira i maf que la


vie qui vient d'être ravie à l'enfant soit ajoutée à la
tienne.

235. — ? 5"* A la mort de quelqu'un.


Alla ma hinéna a na, que Dieu ait pitiéde lui.
Alla ma da yoro nyouma dir'a ma, que Dieu lui
donne un heureux séjour de repos.
Alla ma farala laharam nyoumaou kan, que Dieu
l'associe aux bienheureux dans l'autre vie.
A déséra si min na Alla m'a difà-yèrè ma, que Dieu
ajoute à vos jours la vie dont il vient d'être privé.
236. — 6® A Toccasion d*un mariage on dira
aux nouveaux mariés :

Alla ma kéra fourou kounandi yé, que Dieu rende


votre union heureuse.
Ka se ni bolo bo a la, que Dieu en fasse sortir des
pieds et des bras, c.-à-d. : qu'ilrende votre union conde.
fé-

Ka ké fourou barikama yé, que ce soit une union


bénie... solide.
Ka nafa bo â-yéré la, que votre union soit pour vous

la source des biens utiles.

dbyGoogk
— 123 —

237. — 7*" A roccasion d'un service rendu^


d'un don reçu etc. :

Alla m'i sonna si 2a, que Dieu vous accorde une-

longue vie.
Alla m'i hisira boné ni bana dyougou ma,que Dieu
vous préserve de tout malheur et de toute maladie^
dangereuse.
Alla ma hèra kéfi yë, que Dieu te donne la paix.
Gèrègèrè ko, bâma ko^Alla m'i kisir'a ma, que Dieu
te préserve de tout accident grave et de toute offense^
de la part du prochain.
Alla m'i kisira famaou ni fantan'ou tôrô ma, que
Dieu te délivre des menées injustesdes riches et des
l'excessive importunité des pauvres.
Nyi sagàt dyougou sago Alla m'i-yérésago dar'iyéy
que Dieu te délivre du caprice des bons et des chants
mé-
et qu'ilte laisse à ta liberté.

Article III

Formules de salutations et autres.

1. — Salutations.

238. — l""Le matin de Taurore à dix heures

(sogôrna).
I ni sogôma / (toi et le matin, bon matin) bonjour f
salut !
R. : Mba, i ni sogôma, merci, bonjour.
Kori hèra sira ? kor'i sira hèra la? E sira hèra la ?
si yoro ko ? as-tu passé une bonne nuit ? une nuit
paisible?
R. : Tôrô ma ké, tôrô té, (iln'y a pas eu de m al),
bien, très bien : fi(fo i sago,
sago comme tu le dé-^
fiires,tu me le souhaites).

dbyGoogk
— 124 —

On répond encore par:


Am bi Alla tanoun, am béga Alla tanouriy nous

:^1orifions Dieu, ou El hamdou lillah I louange à Dieu.

On demande ensuite des nouvelles de toute


la famille. (Voyez ci-aprèsn® 242.)
En se q\;ittant
on dit :
Ka tlé hèra tyaya (jete souhaite de passer la
jour-
née
dans l'abondance de la paix. — K'an tlé, puis-
sions-nous
passer une bonne journée.
R. : Amina.

239. — 2^ De 10 heures k 3 h. (tlé gouan,


tlé gouan loumaj.
I ni tlé (toi et le jour, toi avec le jour) bonjour !

^alut 1
R. : Mba, i ni tlé ! merci, bonjour.

240. — 3* De 3 h. à 6 h. environ (ouîa,soir).


I ni oula (toiet le soir) bonsoir.
R. : Mba, i ni oula, merci, bonsoir.
Kori hèra tléna? hori tléna hèra la? tlé yoro ko?
as-tu passé la journée en paix ?
R. : Tôrô ma kéy ou fi sago, comme ci-dessus
•"no238 lo).
En se quittanton dit :

K'an-siy bonne nuit ! (que nous dormions bien).


Si on se quittepour revenir bientôt on dit u
K'an sôni, au revoir, ou k'an ben, que nous nous

i-encontrions sous peu, à bientôt.


R. : M'ba ! k'an si y ou k'an sôni, selon le cas.

241. — 4^ De six heures du soir à minuit.


/ ni sou, (toiet la nuit),bonsoir.
R. : Mba, i ni sou, merci, bonsoir.

dbyGoogk
— 126 —

So mâou ka kéné? comment vont les gens de la


«laison ? (on entend le plus souvent : so tnôou? etc.).
R. : Tôrô té, tôrô t'ou Za, tôrô si Vou la., tôrô fou
^i la, ko t'ou /a, il n'y pas a de mal. aucun mal, il n'y
^ du mal en aucun d'eux.
I fa ka hénè, comment se porte ton père...Et ainsi

de tous les membres de la famille et la réponse est


iôrô té etc.
Sigi nyouan ka héné, comment se portent les sins,
voi-

{siginyouan, qui habitent ensemble).


Moun kéra bi ? qu'y a-t-il (de nouveau) aujourd'hui?
R. : Fôy ma ké hèra ko, rien n'est arrivé hors la

paix. Ehhamdou lillahi ! Dieu merci ! Ara bé Alla ta-


noun, nous en louons Dieu.

243. — 2° Souhaits de bon voyage.


Quand quelqu'un part en voyage on lui dit :

/ n'i dyatigiou fo, tu salueras les gens chez qui tu


recevras l'hospitalité,
R. : Ou n'a mé, ils entendront (ton salut) c.-à-d. :
je les saluerai.
/ na sira ma nyouma bê fo, tu salueras tous les
braves gens que tu rencontreras.
R. : Ou bê na mé, je les saluerai tous.

/ ^a se ni nyouman yé ! bon voyage ! (que tu arri-


ves
heureusement).
R. : Amina.
Kan dyira nyouman na, au revoir ! (que Dieu nous

accorde de nous revoir en bonne santé).


R. : Amina,
Ka dia, heureux, bon
sira voyage, (que Dieu rende
ton voyage heureux).
R. : Amina f ka hèra fo n'ko, merci ! que Dieu corde
ac-

paix la en mon absence (à ceux qui restent


après moi).

dbyGoogk
— 127 —

Nyouan ta, nyouan ségi,heureux retour (puisses-tu


te trouver en aussi bonne santé à ton retour qu'à ton
départ).
244. — S"*Quand on se rencontre en chemin.

/ ni se, i ni séné, i ni tyè. On répond par m 6a / les


femmes par : i ni se, i ni tyè, bonjour.
/ ni fama, pour dire qu il y a longtemps qu*on ne

s'est pas (fama, tarder).


vu

/ m da fia,(m. à m, : toi et deux jours),par sion


exten-

désigne un temps indéterminé : syn. : i ni fama.


On demande des nouvelles du pays d'où le

voyageur arrive :

Dyatigiou ka kènè ? Ségou kaou (habitants) ka ké-


né ? Tombouctou kaou ka hèné ? etc., comment vont

ceux qui t'ont donné les


l'hospitalité?... habitants de
Ségou ? de Tombouctou ? etc..

On sequittetoujoursen priant de saluer les


gens de la maison, du pays où Ton va, des amis
et connaissances.

/ na so mâou fo, (so môou), etc.


R. : Ou na mé ; si c'est au singulieron dit : a na mé.
I na somô bê fo, etc.
R. : Ou bê na mé, etc..
Kan sôni, ou k'am, ben o sobé, etc., à bientôt, au

revoir, m. à m. : que nous nous rencontrions bientôt.

245. — 4® Au retour d'un voyage on dit au

voyageur :

/ ni sé,H ni séné, i ni tyè,etc. dyatigiou ka kéné ?

sira ma nyouma bê ka kéné ? etc..


R.: Tord Vou la, tôrô té, tôrô si t'ou la, ko Vou la,
etc. comme ci-dessus (n» 242).

De plus:

dbyGoogk
— 128 -

Kor*i nyouma nana? as-tu fait un bon voyage?


(es-tuarrivé heureusement) ?
H. : Hèra tan, très bien (ainsiavec la paix).
A son tour il demande :

Ka n*i nyouman soro ? est-ce que je vous trouve de


même ?
R. : Hèra tan,
Kori tôrô si té yan ? n'est-il rien arrivé de fâcheux ?
R. : Hèra tan.

246. — 5® A des travailleurs.


/ ni tyè ! (les femmes dirent i ni se !) toi et le tra-
vail,

c.-à-d. : bon courage ! hardi I


R. : M6a, i ni tyè ! et sitdtaprès : géléa don dé ï
c'est dur ! (lesfemmes répondent : inisé! !
i ni tyè)

247. -^ Remarques. Quand on connaît le

prénom fdyamou) de celui que Ton rencontre


c'est Thonorer beaucoup que de commencer à le
saluer en rappelant par son prénom : Koulou-
bain... Dyara!... Dambélé!... On répond par
le prénom de celui qui vous a salué : M '6a,Kané !

mba^ Sise ! m6a, Keyta ! Et Ion continue

les salutations comme ci^dessus. On se quitte


en priant de saluer comme nous Tavons qué.
mar-

(No 244).

--^iaft@©ïjînr--

dbyGoogk
— 429 —

APPENDICE

Division da temps.

1. —
Mois, (h"loou).

1 = Haranl, ou Dyombéné.
2 = Domba makono.
3 = Domba.
4 = Lasiri gale.
5 = Lasiri tyèmantyè.
6 = Lasiri laban.
7 = Ardyaba.
8 = Sounkalo makono.
9 = Sounkalo.
10 = Sali kdlo.
il = Sali fla fourantyé la kalo.
12 = Saliba kalo.

8. — Saisons.

1 = Tléma, époque des grandes chaleurs (avril mai,


,

juin).
2 Saminyay saminyé, samyan,
= samyerij saison
des pluies (juillet,
août, septembre).
3 = Kaoulé, correspondant à peu près à la saison

d'automne (octobre, novembre;.


4 = Fonéné^ hiver.

3. — Jours de la semaine (douaftoun, semaine).

1 = Ntnè, lundi.
2 = Tarata, mardi.
3 = Araba^ mercredi.
4 = Alamisa\ jeudi.
5 = Gédyoumay vendredi.
6 = Sibiri, samedi.
7 = KarU dimanche.
10

dbyGoogk
~ 130 —

4. — DiTlsions de la Journée.

1"" Sogôma, matin, matinée.

Alfadyiri,alfahiri,dono hasi tourna; vers 3 heures


du matin, premier chant du coq.
Kénébonda^ ou dougoudyenda ; aurore.
Sini tlé, tlé bo tourna ; lever du soleil.
Misi bo tlé,misi bo tourna ; de 6 heures à 7 heures
(moment où sortent les vaches).
Oulowwa, waiawa, wafà/ia, walaka ; de 8 à 10 heures.
Tlégouan ; de 10 heures à midi. — Midi.
Tlésenkountyè ; midi.

2o Oula, soir, soirée.

Salifana ; 2 h. à 2 h. 1/2.
Salifana lagansara tyè; 2 h. 1/2 à 3 h.

Lasara, lagansara ; 3 h. à 5 h.
Tlèbi tourna, tlébinda ; coucher du soleil.
Fitiri ; du coucher du soleil à 7 h.
Safo ; de 8 h. à 10 h.
Dougoutla; minuit.

dbyGoogk
TRADUCTIONS

ZIRI I

W^araba ni warablé.

Kongo tourna na waraba bora kénébonda fè, ka ta


mâou ka basonya ; warablé fana bora ka ta màou ka

nyo sonya.
Waraba ségimato, an i warablé ben na. Waraba ko :

« i ni tyè ! màou ka nyo son » ; warablé fana ko :

« mba I i ni tyè I màou ka ba son ». Waraba y'a pan ko


a bi warablé kou ta ; warablé fana y*i pan ka yélé
dyiri kan. Waraba tora dyiri koro yen.
Sogoou témento y*a yé, ou ko ; « koro waraba, i bé

moun ké
yan?» Waraba —
ka né nyi- ko : « sani
« ninka, à yé sanfè ta nyininka Warablé ko : » —

« Koro dyara bora kénébonda fè, né yéré bora kéné-


« bonda fè, a ko : i ni tyè I màou ka nyo son ; né yéré
" ko : 1 ni tyé ! màou ka ba son ; a y*i pan ko a bi
* n'kou ta, né yéré yé m'pan ka dyiri ba dyou ta, né
« dyo ka fo né yé, koro dyara dyo ka fo a yé. "
Sogoou toumbi siran waraba nyé, ou ko : Koro «

« waraba dyo do, warablé yé démisen koungolo gelé


« yé ». Ou téména.
Sonzanni toumbé ko ; a sera, a ko : « hen ! waraba I

I bé moun ké yan ?» A ko : " sani ka né nyininka i


« té sanfè ta nyininka ? » Warablé ko : « koro dyara
« bora kénébonda fè, né yéré bora kénébonda fè ; a

« ko : i ni tyè ! mâou ka nyo son ; né yéré ko : i ni

« tyè ! màou y'i pan ko a


ka ba son ; a bi né kou ta,
* né yéré yé m'pan ka dyiriba dyou ta ; né dyo ka fo
« n*yé, koro dyara dyo ka fo a yé ». Sonzanni ko:

dbyGoogk
— 132 —

« waraba !é dyalaki do : i tara i mago la, a fana tara


« a mago la, i bé a ta fo mounna ? • O foto, waraba yé
sonzan gwen, sonzan tara a bri bin koro, waraba té-
mena a ma sonzan yé^ san'a ka ségi warablé dyigina
ka ta ; a ma sonzan soro, a ma kényé ni warablé yé.

ZIRI II

Souroukou ni sonzan.

Souroukou ko : « sonzan, kongo bi na, an ka daba-


liké k'an yéré balo. » Sonzan ko : c a bi ké tyoko di? »

— Souroukou ko tyè fla bé yanno,


: «
nyo tyama b'ou
« fè, an ka ta tyaké ou yé wasa an na fen soro k'a
« doun. » Ou tara. Souroukou tara tyè kélen fè, zan
son-

tara fè yen.
tyè kélen
Ou yé douakoun kélen ké yen ; souroukou ma fàf
soro k*a doun ; dôn-ô-don sonzan bi dyègè ni sogo douD.
Souroukou oulila don kélé ka ta bo sonzan yé, aya-
sorô sonzan bi dyègè doun. Sonzan ko : « souroukou!
na an ka doumouniké : » a ko : «
ay, né fara ; » sonzan

ko : « tj'èô, na doumouniké ». Souroukou géréla, a y'a


doun hali, fo a yé kouna dyou yé. Sonzan ko: « henl
souroukou, kabini i tara nin tyèïn fè i ma doumouniké
dé ké wa ? » — Souroukou ko : w m'ma fôy doun ka-
tt bini n'tara ; m'bi tyaké sou ni tlé,ni soumamôna, a

«( mouso, a denou an'a yéré ou bi souma bé doun^ n'té


« foy soro logoma kélen ko. » Sonzan ko : « sou ma

« ko, an ka ta a ka dyiginé kono nyo bé ta. « roukou


Sou-
ko : «
haywa I n'sonna. »

Sou kora minké, ou tara tyè ka so, ou y*a ka nyo


bê bo ka ta n'o yé koungo fè.

dbyGoogk
— 134 —

(ou bi to a la fo ka tama). NI a siglratourna min, naré


ti d'à ma toun. O ko bi ngounouma
a ngounouma
; a
tourna kolobo b'a miné, a kono bi boli, adore nzo b'a
miné o touma wala tourna wéré.
A ma sigi,n'a sera ka téloun dougouma, a bi fo ko
a ngounouma tourna sera : adoro a na ngounouma,
adoro a na ké nabara yé ;a ma ngounouma a bi màou

nogo o touma : a bi ta a bolo dpun bogo ni dyi la ka


mâou noroko. 0 ko n'a sera k*a bolo da kogo la ka
oull, déraison doou b'a tètè k'a dégé tama na ; ni dé-
raison
b'a fo « tètè » a-yéré b'a fo « tètè », a bi dégé
kouraa na, a da bi dis.
A bi san fia ké sin kan, a da na bo sin na kat'a bla

yoro do la n'a té se k'a ba yé, ka to yen fo a ka nyina


sin ko. Nka sani k'a da bo n'a ko : ba ! sin ka di, a té
sin mi o ko. N'a hakili bora sin ko a bi na so, dégé
bara bi sigia yé ; n'a kora bogo la dôni, a ka to bi bo,
a kélena b'o doun ka to sigi. Dougou ma dyè a bi to-
sira gouan k'a doun.
A bi ta yala ; kongo y'a miné a bi na ko : « ba »,
ni
wala : " na », wala : « ma », ko kongo b'a la ; kolo bi
d'à ma, wala, ni dounfen bé, o bi d'à ma. 0 ma ké,
mpogi bi d'à ma, o y'asoro dloki b'a fè kabini a tama
touma fo san wolon-woula. San wolon-woula, a bi
doun kala la, a fa bi t'a di. Boudi bi tobi ka ta n'o yé ;
kalanfa b'a sébé. O touma na ko, n'a yé daraka doun
ka ta kalan yoro a habili bi koya ; a ti doumouniké

giribé la nonté a hakili bi koya : a ti doumouniké dâ


kono nonté a tègè bi koya, fo san tan ni ségi, n'a sera
ka kalan don. A bi kitabou dégé, adoro a bi ké niori
yé. N'a ma se ka kalan don, a na bo sani k'o se. Ni
mouso do, a ti mé kala la iko tyè. A san tan ni kélen,
wala fia, wala saba, wala nani a bi boloko ; dloki bi
tiké k'o bolo saran ; da woro bi ké : a bi kalo kélen
ké boloko bo la. N'a bora o la a bi masiri. (Markaou bi

dbyGoogk
— 135 —

masiri sani k'ou boloko). A bi kamalénya ké fo ka se


mouso fourou tourna na.

N'a bi mouso fourou, kofoli woro bolonya kélé bé dl,


ka tama walafinimougou kélé
a koro. Maml- bi bla
néni kolô ba kélé,dembaou b'o tla. Fourou fè ba mou-

gan ni tan, ani dyon (doou la o ti di); doou fè ba ké-


mé saba, misiou, dyon'ou, sanou^ wari, etc.
Fourou bi ké, tlonké bi ké douakoun, saga bi fà,
tobili bi ké fo douakoun, (ni mouso fouroulen koro do,
tié saba).
 flamàou bi ta doumouniké yen, ou-yéré bi fen do
bo ka démé.
Tyè bi den'ou ni mouso labalo. N'a sara, a mouso bi
doun niya la kalo kélen ; touma-ô-touma fini dyè b'a
la ; tyi bi bla k'a fo balimaou yé ; ou bi na sanga na.

Dasankè bi tiké, a bi ko, ka fini méléké blali» a la ani


ka kara méléké a kan. Dé yéré folo bi dingé daba, n'a
bana ou b'a dou, ka bogo k'a da la, ka ngwoni d'à
kan. Balim"ou bi kasi douakoun, ou bi nyouan dou-
80U salo, o toua bé : sanga, (ni mouso do, tyè ti sanga
nonté
sigi), a bé ka kan.

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TABLE DES MATIÈRES

Leçon Préliminaire.

leur i
Des lettres et de prononciation. ...

Leçon I

L — De r article (no 1-3) 5

n. — Du nom
5

Nombre 5
io (4,5)
2p Genre (6) 6

IIL — Diminutif (7) 6

IV. — Pronoms personnels et adjectifsposses-


sifs
(8, 9) 7
7
V. — C'est, ce sont (10)

Leçon II

I. — Pronoms possessifs(11) 9

(12) 9
IL —
Adjectifsdémonstratifs
10 Singiilier
(13, 14) 9

20 Pluriel (15,16) 10
11
III. ?— Interrogation , . . .

de la (17,18) il
lo Emploi particulewa . .

de /b ? (19) 11
2» Emploi Texpression : a . .

3o de waia, walima, téri (20) 12


Emploi ou .

Leçon III

I. — C'était... ce fut (21) 13


IL — Verbe Bé... Fé... exprimant Texistence
14
(22-24)
III. — Bé exprimant avoir (25,26) 15

dbyGoogk
— 138 —

Leçon IV. — Annexion.

I. —
Complément du nom (27-30) 17
IL —
Complément du pronom démonst. (31,32) 19
IIL —
Complément des prépositions(33) ...
19

Leçon V

Verbe transitif à la voix active ....


21
Notions préliminaires 21
lo Structure du verl)e (34) 21
2o Place du sujet(35,36) 21
L — Tableau de la conjugaison (37) 22
II. —
Emploi des temps (38-45) 23
IIL —
Complément direct 25
lo Place du complément (46) 25
2o Place des compléments (47) 26

Leçon VI

I. — Verbe transitif
(suite) 27
!• Voix passive (48-50) 27
2» Complément du verbe passif'(5i) ...
28
II. — Verbe intransitif 29
10 Conjugaison (52-55) ,
29
2o Complément Indirect (56-59) ....
30

Leçon VII

I. _ Verbe copulatifen général (60) .... 3a


lo L'attribut est un adjectifqualif.(61) .
33
2o L'attribut est un nom (62-68) ....
34
II. — Faire semblant de... feindre de... simuler
? '

(69) . . .
36

dbyGoogk
— 139 —

Leçon VIII

I. Dérivation 38

io Nom d'action en li ou ni (71) ....


38

2o Nom d'agent en la, héla, ba (72,73) . .


38

30 Nom d'instrument en la (74) 39

40 Nom abstrait et verbe inchoatif en ya


39
(75,76)
50 Etats et physiques ou
particularités rales,
mo-

to, bato (77) 40

60 Classe d'adjectifs
en ta, ba (78) ...
40
de forme
70 Adjectifs qualilîcatifs daire
secon-

en ma (79) .........
40
41
II. —
Composition
lo Noms formés de yoro et tigi(81) . . .
41
42
2° Noms composés de lieux (82) ....

(83) 42^
3® Noms composés d'hommes ....

40 Verbes formés du nom et de ké, da,


42
tiké (84)

Leçon IX

d'un verbe d'un


I. — Infinitif complément ou

nom
45
verbe (85-87). 45
1° Infinitif complément d'un
2o Infinitif complément d'un nom (88) . .
46

(90-96) 4a
II. —
Adjectifqualificatif

Leçon X

relatifs 50
I. —
Adjectifset pronoms
10 Adjectifsrelatifs (97) 50

2o Pronoms relatifs (98) 50


51
II. —
Propositionrelative ou conjonctive ...

10 Première manière de la rendre (99-102). 51

2« Deuxième manière de la rendre (103-106) 52

dbyGoogk
- 140 —

III. — Même 53
53
10 Adjectif (107-109)
54
2« Adverbe (110,IH)

Leçon XI

56
Adjectifs numéraux . . .

lo Adjectifsnuméraux cardinaux (112-115) 57


2o Adjectifsnuméraux ordinaux (116) 59 . .

3® Adjectifsnuméraux fractionnaires (117) 59


4» Adjectifsnuméraux (118).
multiplicatifs 60

5^ Nombres distributifs et périodiques


(119-122) 60

60 Unités monétaires (123-125) 62

Leçon XïI

64
Euphonie
lo Elision (126-128) 64

2o Accommodation de consonnes (129) . •


65

3*" Intercalation d'une ou de plusieurslet-


tres
de liaison (130) 66

40 Syncope (131) 67

Leçon XïII

l^ode participe et manière de rendre Tidée


de possession 69

1° Mode participe 69

a) Différentes formes du participepas-



(132,133) 69

b) Emploi du mode participe (134-138). 69


c) Adjectif verbal (139) 71
2o Manière de rendre l'idée de possession
(140-145) 71

30 Particules ; ké, dé, koni, kôy, déren ou

déré (146, 147). '. 73

dbyGoogk
— 142 —

7® Adverbes d'affirmation et de négation


98
^
(197, 198)
80 Adverbes relatifs (199) 98

Leçon XVIII

Prépositions et locutions prépositives(200-210)100



Leçon XIX

Conjonctions et locutions conjonctivesformées


de ni et de ani (211-225) 106

Leçon XX

Conjonctions et locutions conjonctives(suite)


(226-228) 113

Leçon XXI

118
I. —
Interjection(229).
IL — Formules de souhait, de condoléances,
119
etc. (230)
lo Souhaits de bonne année (231) ...
120

2® Quand on a reçu un nouvel habit (232). 120


3° Quand on visite ou qu*on rencontre un

malade (233? 121

4» A Toccasion de la naissance d'un fant


en-

(234) 121

5° A la mort de quelqu'un (235) ....


122

6o A l'occasion d'un mariage (236) . . .


122

7° A Toccasion d'un service rendu (237) .


123

311. — Formules de salutations et autres . • •


123

1° Salutations (238-241) 123

2o Pour s'informer des nouvelles de la té.


san-

— Souhaits de bon voyage (242-247).125

dbyGoogk
— 143 —

Appendice — Division du temps.

!• Mois 129
2« Saisons 129
30 Jours de la semaine 129
40 Journée. — Matin. — Soir 130

Traductions

Zlri I. — Waraba ni warablé 13«


Ziri II. — Souroukou ni sonzan 132
ZirillI. -Ma 133

tooœ"^»-"

dbyGoogk
dbyGoogk
LEXiaUE

BAMBAEA-PEAÏÇAIS

LE P. SAUVANT

DB LA SOCIÉTÉ DES MISSIONNAIRES D'AFRIQUB

(pères blancs)

missionnaire au soudan français

MAISON-CARRÉE (Alger)

Imprimerie des Missionnaires d'Afrique

1913

dbyGoogk
''X. ,
V^^^^^^-

?«j'j,

'?'?'"h;"*.

dby
— 4 —

Alla, ngala, Dieu. Loc. taou do, ce sont les nôtres.


Alla bi na, alla ti na, alla Ani, particuleelliptique
nana, la pluie vient... ne en usage dans les saluta-
tions.
vient pas, elle est venue. Ani sogôma (vouset
Alla ka mpa, alla ka mou-
ron, le matin) Bonjour. voir,/m.
arc-en-ciel. Anké, onké, mais oui,
AUama, divin. mais si, certainement.
Alla 8ira, la religion(m. Aou, contraction â. 1.

à m. le chemin de Dieu) Pron. pers. 2« pers. plur.


Alla sira minéy dou Alla vous.

sira 2a, embrasser la reli-


gion. 2. Traduit adj. et pron.
poss. 2« pers. plur. Aou ta
Allaya, divinité. do, c'est le vôtre.
Almani, chef religieux Araba, Mercredi. Araba
musulman. Iman. don, (lejour de) mercredi.
Aloua, bojibon de miel, Ardyaba, 7« mois de l'an-
née
sucrerie. lunaire.
Alsilamé,Musulman, syn. Ardyana, ardyiné, para-
dis,
Saliba. ciel.
Amina, ainsi soit-il1 Alla Asioubé, peut-être.Asi-
kan'i tôrô, que Dieu ne te oubé a tn'ou si yé, peut-
fasse plus souffrir! être n'en verra-t-il ?
Rép. aucun

Amina ! Ay, aie, non. Ay déren!


An, anou, l.Pron. pers. non certes ! ay do ! ah non

l'opers.plur. Anou koni donc I


do, oui, c'est nous. Ayasoropour: ay'asoro,
2. Sert à traduire l'adj.
et loc. conj. et cependant.
le pron. poss. de l'e pers. A yé, pour aou ka, à ka.
plur. An faou, nos pères ; Particule de â
l'impératif:
an ta do, c*est le nôtre ; an yé ta, partez.

dbyGoogk
B

Ba. 1. Mère. Femelle qui au physique et au moral ;


a des petits. — Sœur aînée ma ba, un homme grand
{Bako} de la mère.— se
Epou- ou un grand homme. — Ma
du frère aîné, (fokoro ba dé, d'une illustre sance.
nais-

ba) du père. — Ou bé ba la, — Touâ ba, nom

ils sont de la même mère. illustre. — Wari ba, pièce



Voyez ou bé fa la. de 5 fr. bélébélé,
— Voir
2. Chèvre. Ba dé^ba dénU bélébéléba, bon, dyan.
bahoronU chevreau. ^ Ba- 6, Suffixe du nom tion,
d'ac-

korOj badyigij bouc. — Ba désigne la cause, Vins-

gwéna, chevrier.— Ba tigU trument, Soroba, reur.


acqué-
propriétairede chèvres. Tarnada, voyageur.

3. Fleuve. Ba dyi, le Bâ, baha, offenser (avec


tleuve, l'eau du fleuve. Ba ma). A bâr'a ma, il Ta fensé.
of-
défialèj cours d'eau daire.
secon-

— Ba bolOt bras de Baba, bwabwa, termite.


fleuve. — Ba dyou, source Baba, Nord. Ba"a fè, au

d'un fleuve. — Ba fia,mare Nord.

sur le bord d'un fleuve. — Babon, conversation. —

BaJia, lac— Badyafa, vre,


ha- Converser, palabrer,causer
port. — Ba da, le bord ou tléna ka babou nyoua-
du fleuve. — Ba bili, jeter nfè, ils ont passé la jour-
née
un pont sur un fleuve. — à causer.

Batiké, passer un fleuve. Badama, badakéla, nel.


éter-

Batihéla, passeur.— Ba- Voir, abada, 5ada.
tiké yoro, gué. — Bamo, Baga, bleuir par la ture.
pein-
pêcher dans un fleuve. — Couleur bleu clair.

Ba/ë, du côté du fleuve Habit de cette couleur, A yé


« tribord » ctr. : safé. baga dloki san, il a acheté
4. Mille. Le mille bam- un habit bleu.
bara est de 800. Baga, bagan, bégan, maux
ani-
5. AdJ. qualif. grand domestiques en gé-

dbyGoogk
— 6

néral. Balawmâ, batailleur,que-


relleur.
Bagéna, bagwena, che-
vrier. Bail, suffixe nég. Yébaliy
Bagi, guinée, toile des invisible. Bambali, immor-
tel.
Indes.
Bagi, lèpre à pustules, Bail, défendre. Ma bali
cf. kouna. kana... empêcher, défendre

Bagito,lépreux. de... Fen bali màyé kana...

Bako, sœur aînée de la défendre quelque chose à

mère. Tante maternelle. quelqu'un.


Bakoro, bouc. Balima, parent collatéral.
Bakouronma, totalement, Balima-kè^ cousin du côté
entièrement. paternel,frère aîné (horo-
Bala,porc-épic.Ba/acLyo- kèj.Balima-mouso, cousine
lo,son piquant. sœur aînée (koro-mousoj.
Bala, sorte de xylophone. Balimaya, parenté, con-
sanguinité

Bala, fOy en jouer. (à l'exclusion du

Balabala, cuire à l'eau. père et de la mère), syn.


Syè fa.(syè kli) balabala, Fadenya.
cuire des œufs à la coque. Baliya, sufî. nég. Omis-
sion,
Balan, accrocher, rer.
enser- privation,impossibi-
lité.

Empêcher, retarder : SagO'kébaliya, béissance.
déso-
a balana ka ta, il a tardé à
partir (il a été empêché Balo, vie, durée de l'exis-
tence.
de...). — Balodila, balodi-
Balan, balâ, sacoche. —
6a, vivifiant, vivificateur.
Tenailles, pinces. — Nourriture : balo fen,
Balan, à califourchon. A aliment. — Vie morale,
yélélasô balan, il est té
mon- conduite ; A balo iyoko
à califourchon à cheval. ma nyi, sa conduite est

Balanzâ, Arbre épineux : mauvaise. —


Nourrir, menter,
ali-
accacia albida. faire vivre. 0 té
Balaw.bagarre sanglante, ma balOy cela ne nourrit
rixe. Balaw tiké : batailler, pas. Balofa, baloba^ nour-
ricier,

se quereller. nourrice. Balobali,

dbyGoogk
- 7 —

inanimé. Balota^ vivant,



Banaba, lèpre, (cf.Bagt,
animé. Fenbaiota, animal, kouna).
syn. nima. Bandougou, manioc. Ba-
Bama, caïman. ndougou se, arracher le...
Bamo, pécher dans un Trou..., le planter.
fleuve. Banfla, Bonnet, calotte.
Bamou, porter un enfant Bangi, Enfanter, engen-
drer.
sur le dos. —
Bamou6a, me
fem- Naître. Bangibaou,
qui porte un enfant sur les parents.
son dos. Bamouna, étoffe Bani, Sud. Banian fan fè,
qui sert à cela. syn. Bamo, banin fè,au Sud, vers le...
Ban, fin. Dinyen ban Baninkono, cigogne du
tourna, la fin du monde. — Soudan.
Finir, terminer, manquer^ Banta, périssable,caduc.
rater, cesser. Nyo 6ana, Bara, calebasse à vercle
cou-

le mil est fini. Marfa 6ana, .


— Sira bara, taba-
tière.
le fusil a raté. — Refuser, jFCono 6ara, bedaine.
omettre, a bi ban i la om i — Nombril. Bara dyourou,
ma, il ne veut plus de toi. cordon ombilical. — Bara
Mourir, a 5ana, il est mort. mouso, te m me préférée
— Pas encore /ban, ba), A d'un polygame.
ma ban 6a, il n*a pas en-
core Baradyi, récompense. Ré-
compenser,
fini. A ma na ban, il a y'oubaradyi,

n'est pas encore venu. — il les a récompensés.


Ban (ka...)Déjà: a tlara ha Baramaniké, flatter,adu-
ler.
ban, il a déjà terminé. —

Tout-à-fait : dani kéra ka Bari, lutte, joute. Bari


ban wa ? a-t-on fini de ta ma fè, lutter avec qu'un.
quel-
compter ? —Crépir. Kogo bari,
Bana, maladie, être, tom-
ber crépir un mur. — cher
S'atta-
malade. Bana doun ma à quelqu'un,l'embras-
ser.
la, occasionner une die
mala- A bariVa la, il l'em-
brassa.
à quelqu'un ; rendre
malade. —
Banabato, lade,
ma- Barka, force, vigueur,
infirme. énergie. Remerciem ent

dbyGoogk
— 8 —

Merci 1 Barka da ma yé, Bawolo, variété de nard.


ca-

remercier quelqu'un. —

Bénir, i ka m'barka, bénis- Baya, maternité, qualité


moi, Barika, barké,
syn. : de mère.

Barkama, fort, solide, Bé, bi, auxiliaire être.
sain, vigoureux. Barkan- Exister. Se trouver à, être
tan, faible,sans force. Bar- à, appartenir. Etre à,en —

kantanya, faiblesse, im- parlantd'une qualité,d'un


puissance.
défaut.— Copulàtif
: a kéné
Baro, conversation. verser,
Con- bé, il est bien portant ; a

palabrer,causer. — bé garankè yé, il est donnier.


cor-

Adorer. Baroba, adorateur, Be ma bo, être


qui converse. — Baroli, a- digne de...
doration. — -
Barota, adora-
ble. Bé, tous, tout, toute,
chaque.
Baro, sœur cadette de la Bega, bégan, voyez Ba-
mère et aussi femme du gan.
Bina-hè, c.-à-d. frère cadet Bêlé, gravier,pierre,cail-
lou.
du père. Bèlè kisé : gravier.
Basa, lézard de case, dit Blé, bléma, rouge, le

margouillat. rouge. Tourner au que


tragi-
Basi, couscous de farine : a na blé,ça va fer.
chauf-
de mil.— Remède ; basi hé, Blenya, teindre en ge,
rou-

soigner, administrer un re-


mède chauffer jusqu'au ge.
rou-

(syn. : Foura, plus — Loc. Encore, i b'a ké


usité). Sang, syn. dyoli
— blé ! tu le fais encore I —

plus usité. — Couleur ne.


bru- Accoster, atterrir,aborder»
Arbre
qui donne cette Bélébélé, grand, haut,
couleur. Apre (basima),

important.
— Loc. Basi té /"syn.gasi Bemba, grand-père, an-
cêtre,

té),ce n'est pas une affaire, aïeul; et aussi me


fem-
c'est entendu. Basinya, à- du benhè c.-à-d. du frè-
re
preté. aîné de la mère.
Bataki, bataké, lettre,é- Ben, rencontrer. corder,
S'ac-
crit,missive. s'accommoder en-

dbyGoogk
— 9 —

semble. — Aller au-devant sini nyé, mettre de côté

pour arrêter. — Cadrer semble,


en- pour demain. — Bla yoro,
être parfait. — Be- lieu où l'on place,remise.
mbaUya, brouille, désac-
cord. — Bla... kan, ajouter,aug-
menter,
fen do bVa kan,
Bénadé, fils de la tante ajoutes-y quelque chose,
paternelle c.-à-d. de la té- augmente-le. Donner —

némouso. comme garantie, comme

Benkè, oncle maternel, caution, en gage : fen bVa


c.-à-d. frère aîné ou cadet /ioro,donner quelque chose
de la mère. comme garantie d'une au-
tre.—

Bèrè, bâton, canne, quille.


bé- Mettre sur le compte
— Bon (au moral), de...,imputer à...,accuser :

ma bèrè do, c'est un me


hom- sonyali bla ma kan, accu-
ser

bon. Beaucoup, très :



quelqu'un de vol. —

a man dyan bèrè, il n'est Appliquer à..., astreindre


pas très loin ; o té bèrè yé, à..., charger de..., ma do
ce n'est pas beaucoup. — bla tya do la,charger qu'un
quel-
Loc. Bèrè ta dyè, peu lui d*un travail. — Ma

manque» peu s'en faut. bla ko nyouma na, exciter

Bi, être (voyez : 6é). —


quelqu'un au bien. Mâou
Tombei, faire tomber, verser.
ren- bla nyouanna, exciter les
— Baisser (prix).— uns contre les autres. Con-
damner
Assaillir. — Se mettre à, à... ; ma bla saya
attaquer une besogne : a la, condamner à mort. —

bira sira kan, il s'est mis Blasira, ma blasira, compagner


ac-

en route. — Se coucher en quelqu'un, lui


parlant des astres : tlé bi-
na, faire la conduite. — Sira
le soleil s'est couché. nyé bla ma la,guider quel-
qu'un

Aujourd'hui. Bi koun dans un chemin. Ma

nyouan ou bi nyouan rna,


tou- bla sira kan, le mettre en

d'aujourd'huien huit. route. — Sira bla, faire


Bi koun fia,d'au-
jourd'huiplace,se mettre
nyouan de côté, se
en quinze. garer. Fen de bla a-yéré —

Bla, mettre, placer. Bla la,feindre, simuler. Fen —

dbyGoogk
— 10

bla nyouan yé, parier. — — Binkani kouma, paroles


Bla nyouan na, égaliser. —
agressives.
Laisser, abandonner : m'bla Binyè, flèches. — Corne.
dé, laisse-moi donc ! — Da — Foie.
bla, cesser : à yé bougoli Biran, parent par allian- !
da bla, il a cessé de per.
frap- ce. Biran-kè, beau-père;
— Permettre : a bla ka beau-frère. Biran-mouso,
ta, permets-lui de partir.— le-sœur
bel-
belle-mère, belle-fille"
Injurier: i kana bla Tyè- (épouse du frère
koroba la, n'injuriepas le cadet).
vieillard. — Loc. Fo ka bla Bri, brin, brindouga,sor-
te

ou fo ka ta bla...,la, jus-
qu'à. de pigeon.

Bla, bila, pagne Bri,biri,mettre sur (pour
des enfants incirconcis. couvrir). Balobri nyé na,
jBiafeoro,
enfant incirconcis. se couvrir les yeux. Dlo- —

Blali,permission, dispen-
se, ki bri, se vêtir. Couver: —

congé. Nattes en ges


ti- syè bi bri kili fran.— Bais-
— ser,
de mil: bilali, blali dla, prosterner, courber,
faire des nattes. renverser: bri ka koun
Bill, terrasse d'une son.
mai- trou dougouma, se pros-
— Pont. — Chute. —
t(îrner la face contre terre.
So bili,couvrir une maison .
— Koun bri, nyé bri, bais-
ser

Ephémères (insectes né- la tête, les yeux. — Bri
vroptères). boli kan, se vouer au culte
Blizi, spectre, fantôme. d'un fétiche. — Bolo bri
Binakè, oncle paternel ; nyouan da la, joindre les
frère cadet du père. mains. — Misiou bri, traire
Bin, herbe.— Bin dyala, les vaches. — Birinkan bi-
foin.— Bin dyi, vin.— Bin rifîni,couverture.
nyimi, brouter. — Bin kâ Brindi, birindi,ourler un

ou bin kân, couper l'herbe. habit. —


. Kénègè brindira,
— Bin kisé, brin d'herbe. le gros mil a pris grain. —

Binkani, agression, rapi* Contusion, contusionner,


ne, violence.— Binkaniké, meurtrir :ftoungolobrindi,
rapiner, attaquer, gruger. cabosser. Brindi b'a se na.

dbyGoogk
— 12 —

atteint 40 (cauris). — 0 de des fétiches. Yéré bri boli


àé m'bOy cela me suffit. — koro, se vouer au fétiche.
O hor^a, hono,i\Ta oublié.— Bolo, main, bras. — jFCi-
An k'o bo da fé,faisons-le nim bolo, noumam bolo,
chacun à notre tour. — Bo main droite,main gauche.
"ia, sortie, porte de sortie. Bolo konona..., bolo ko..,,

Excrément, pus. Misi bo, paume de la main..., arriè-
re-main.
bouse. Sa bo, crottin de Bolo koni, doigt.
cheval. Boda, anus. Boké, Bolo koni koumba, pouce.
se décharger le ventre. Bo Bolo koni sénaba, petit
ti ou tyi,péter. Tlo bo, cé-
rumen. doigt. Bolo kala, avant-
iVy^ bo, chassie. bras. Boio kourou, poignet.
Bô, bwo, bambou, perche Loc. Bolo monobo, allon- ger
^e bambou. la main, le bras, l'éten-
dre.
Bobo, muet. Bolola nègè, anneau,

Bogo, terre, terre glaise. bague. Bolo ké nyouam —

Bogo posa, argile. Bogo bolo, se donner la main.


— —

dyè, argileblanchâtre, ca- lamité.— Dyiri bolo, branche. Ba


Bogo nom', pétrir bolo, ko bolo, affluent. —

-de rargile.— Bogoma, ter- Kèlè bolo, aile d'une ar- mée,

reu;K, terrestre, de terre. colonne. Bolo fen,


Mani bogoma^ statue en bien, avoir : fen-ô-fen b'a


terre. bolo...,tout ce qu'ilpossè-
de...
Bolankolonkolo, bousier, Bolo ta tigi... bolon-
'"coléoptère). tan, riche,pauvre. Fen —

Boli, courir, se hâter, bê bé Alla bolo, tout est


s'enfuir en courant, battre entre les mains(en saPuî»-
•en retraite. Sô boli, faire sance) de Dieu.— A bi yè-
galoperun cheval ; courses gèyègè néné 5ok",iltremble
de chevaux. — A kono bi à cause (par suite)du froid.
boli, il a la diarrhée.— Impasse, ruelle, rue.
Bo- —

liba,coureur déserteur, gitif.


fu- Bolô, bolon, vestibule,

Fétiche, gris-gris. antichambre ; case mune
com-

Ma bla boli koro, vouer servant à recevoir

.
quelqu'un à la vengeance les étrangers.

dbyGoogk
— 43 —

Bolokélé, captifde case, Bonyonanko, le sembla-


ble,
issu d'un père ou d'une le
pareilde... Bonyou^
mère libre. anko flâna..,,sabana...,le
Boloko, circoncire. Bolo- double...,le triple.
ko dé, nouveau circoncis. Borkô, stérile (femelle).
— Bolokoli, circoncision. Boroko, boue, bourbe.
Bololatiké, nyo ko y'a Borokoma, boueux, bour-
beux.
bololatikéyl'affaire du mil
Ta contrarié. Borto, boroto, découdre.
moiselle.BÔBi, bwoBi
Bomboli, fléau,batte,de- (la),ravir,
extorquer, soutirer. •— Pe-
Bomo, menton. Bomosi, ler^ décortiquer. MousO'
barbiche. bôsi, rapt.
Bon, tirer une arme à Bobo, écorchef, peler
feu. —
liquide, (enleverla peau).
Verser un —
Nye
pandre boso.., la,braquer les yeux
répandre. Dyoli bon, ré-
le sang. Grand, sur. Syn. tyoro.

gros, large, abondant. Bon, déchet, résidu. Son»


Bonde, magasin, grenier Nyo bon, son de mil. Dyi-
en terre. ridé bou, chair des fruits.
Boné, malheur, adversi-
té, — K'wùri bou, capsule du
désastre, accident, lamité.
ca- coton.

Bonéto, malheu - Bona, plusieursplante»


reux, infortuné. vénéneuses (liliacées,
cac-
'

Bono, perdre, causer la tées, aroîdées). Leur —

perte (un malheur). — Fen- poison, (cfr.horti).


na. bono, sot, niais, imbé-
cile. Bonaboua, baba, termite.
— Bouaboua b'a se na, le
Bônya, bônyé, respect ,
pied lui fourmille.
honneur. —
Importance^ Bouadingé, excavation^
grandeur, intensité. — pecter, trou
Res- creusé de main d'hom^
honorer, accroître. me. (cf.sodyigi),
Bônyaha, respectueux ; bô- Bonana, sorte d'acacia
nyabali,irrespectueux.Bô - mimosa dont on se sert

nyata, respectable. pour tanner le cuir.

dbyGoogk
— 14 —

Bonapasa, argile grasse bois. Nègè bougouri, li-


maille
dont se servent les potiers. de fer. Bougouri

Bonaré, voir bouéré. da, deviner les choses chées


ca-

Bouéré, sac, sacoche. dans la poussière.


Sira monyo feouëré,blague Bougouri dola, devin, sor-

à tabac. Wari bla bouéré, •cier.


bourse. Bookè, raide,sur le coup.
Bonga, propre, ché
recher- A sara boukè, il tomba rai-
dans sa tenue, coquet. de mort.

Bougaya, quetterie, Boula,
propreté,co- indigo en boule.
recherche
Bonlonki, tout d'un coup.dans
sa tenue. Etre coquet. A bora boulouhi, il sortit
B ougo, frapper.Bougoli, précipitamment.

action de frapper. Bonmousô, balançoire.


Bongon, brouillard, me,
bru- Bounou, sorte de canard.
buée, vapeur. lette, Bounoumba,
Pail- canard armé.

hutte» case au toit de Bounsa, bounsan, gland,


chaume. Bougou fyè, frange.
— -

village,pâté de cases au Bounténi, scorpion.


toit de chaume. —
Tyiké Bonnténi ka sô, perce-
bougou, villagede culture. oreille,insecte.
— Kolo dyè bougou, cime-
tière. Bonra, réduire en pâte,
Gonfler, prendre
— en bouillie par la cuissoa.
du volume (riz,mil, parla —
Digérer.
cuisson). Syè bi bougou

Bourou, trompette. —

a denou kan, la poule cou-


vre Résidu, marc d'un liquide,
ses petits. — plier
Multi- vase. — Pain. — ment,
Gouverne-
; missiou bougoura, gouverneur. — N'ka
les bovidés se sont pliés.
multi- mourou bourouna, j'aié-
— San bi bougou, le garé mon couteau.

temps est brumeux. —


Boaronbourou, troubler
Bourou bougoura, le pain l'eau.
est moisi. Bonroubonronba, gros paud.
cra-

Bougonri, poussière. —

Dyiri bougouri, sciure de Barouda, bouche d'une

dbyGoogk
— 15

arme à feu. barbelée. — Corne des

Byé, partiessexuelles de
la femme.
Byen, dard, flèche,alêne,
bistouri. Byen tloma, flè-
che animaux.
sans

cornu,

sauce.

Byentan,
en

forme
Foie.

sans

de

Byemna,
Mets

corne.

corne.

Da, 1. Ouverture conque.


quel- parla bride.— Dasi, taches.
mous-

Porte. — So da ia, fourou ou feë-


— Da
à la porte de la maison. —
néké, abajoue du singe. —

Dougou da/e, dans les en-


virons Da dyougou, mauvaise
du village. Dafè langue.— —
Da douma, beau
la dougoû, lesvillagesdes parleur. — A da ka di, il
environs. —
Dayélé...,da est bavard.— Danfan, sans

tougou..., ouvrir..., fermer parole; dantanfen, animal.


la porte. Da soua..., la —
/ da dé ! tais-toi !— Korfo
fermer à clef. — Da gère da bla ! silence I cesse de
ou gvi/èrè
au noro, boucher parler! — A bé n'kono a té
une porte, la murer. n'da ia, je le sais mais je
2. Bouche, gueule. Dabo, ne puis le dire. — Da kou-
sevrer, moucher (une mè-
che), nou, mourir (avalersa gue).
lan-
— Da dyiy salive, ba-
ve,

crachat; da dya, nuyer


en- 3. Extrémité,point extrê-
me
; da dyi ho, cracher, de quelque chose. da,
Da-
baver, saliver. —
Dafyen, rive d'un fleuve. Kolon
haleine. —
Da v^olOylèvre,
da, l'orificed'un puits.Tou
babine; sanfé da wo/o..., da,lisièrede la forêt. Tyini
dougouma dawoio..., lèvre da, tyin da, lèvre d'une
supérieure...,lèvre rieure.
infé- plaie.Nyé da, visage. Da
— Da bolo, bec, kényé, aplanir, égaliser,
trompe d'éléphant. — Da compléter. — Pointe, chant.
tran-

sama, arrêter un cheval Mouron da dia, ai-

dbyGoogk
— 46 —

guiaer un couteau ; a da ko Mousa, on lui a imposé


koya, l'émousser, Tébré- le nom de Moïse. N'tale
cher. —
Da/a, combler la da..., n'ziri da...,donkili
mesure. — Da dama ko, da...,
énoncer un proverbe,
dans couple de jours ;
un raconter une fable,chanter
da flaïna na, bientôt, ces une chanson.— Dartre philitique
sy-
jours-ci.—A ser'a ka fanga ; dato, celui qui
da la, il est arrivé à Tapo- en est atteint. — Oseille de
gée de sa puissance. Nin Guinée, da tou, sa graine
r/a da yé, ou, adayé o yé ! pilée pour servir de diment.
con-

c*est un (son)comble ! c'est


au point. Dâ, chanvre indigène.
créer,
4. Faire, fabriquer, Grand vase en terre à bord.
re-

instituer, mettre, poser,


croire, coucher, étendre,se Dàba, Créateur.
trouver, pondre, ajouter, Daba, pioche; da"amou-
(avec han), Gésé da, tisser, so, pioche recourbée, syn.
hoko da, bâtir un mur. Dû ségélen,kama.
nyé da tourna, ment
commence- Dabali,moyen,
expédient,
du monde. Boni da industrie,procédé. Dabalt
dougouma, dépose la char-
ge chercher
siri,nyini, un yen,
mo-

par terre. — Ma do da un expédient.Dabali-


a la, adjoins-lui
quelqu'un . ké, se débrouiller,s'indus-
— A tar'a da, il est allé se s'efforcer.
trier,s'ingénier,
coucher. N'zô dara
nègè la, —Sandyi bi dabali lakana,
le fera une couche le.
dérouil- la pluie se prépare à venir.
Kala da.,. kan, tirer Maléfice,sort jeté: da- —

quelque chose à la courte baliké,empoisonner, jeter


paille. —Atida n'ka kou- un sort, un maléfice.
ma na, il ne croit pas en Dabi, punaise.
ma parole. Son dyougou —
Dabri,placersens dessus
da ma kan..,, sônnyouma dessous. Ay^a dabri bogo
da ma kan, dénigrer quel- la, ils'est mis à platventre
qu'un...,
le juger favora-
blement. contre terre. Filé dabrila,
Ou y'a toua da
— la calebasse est renversée

dbyGoogk
- 47 -

Dado, attiser le feu. Ra-


masser fourou.
les grains qui s'é-
chappent Dafou, fibres du chanvre.
du
pilon (quand Daga, campement, vouac.
bi-
on pile les céréales).Sug-
gérer Siège, blocus. Daga
à quelqu'un ce qu'il sigi dougou da la,camper
doit dire. Kritikéla dado, près du village..., ger.
l'assié-
acheter le juge ; siéré dado, Permettre, autoriser.
suborner un témoin. A ma daga ntâou fé ka..,,
Dadonrou, dadrou, gar- il n'est pas permis de...
goulette.
Dagô, hoba, grande anti- lope

Dadyô, grande antilope, à cornes fuyantes et


(voir Dagè). rabattues sur le dos.
Dadyonkorokonma, nasil-
ler, Dagou, suborner, ache- ter
parlerdu nez. un juge, un témoin. A
Dàfadyi,idiot,aliéné. y'adagou, il lui a demandé
Dafalé, vœu, promesse, un service (en Tachetant).
serment promissoire mais Daha, encre. Daha yi,
conditionnel. Dafalé dô dahabara, encrier.
dyiri la, faire un vœu à Dakéné, cour, place d'un
un arbre fétiche. Faire un village.Dakéné dakényé,
vœu etc.. A yé dafalé Alla niveler la cour du village,
la ko,., il a promis à Dieu syn. Doukéné.
de... Dala, mieux, dla, ger,
arran-

Dalé, cheval blanc. Dafé mettre en état, truire.


cons-

blé,cheval rouge à taches Kogo dla, réparer


blanches. Daféfin, cheval un mur. Dala, fabricant
pommelé. de. Gésë daîa, tisserand.—
Dalen, créature, syn. /"e- Lit. Da dlakan, mettre au

ndalé, dan fen. lit,aliter. Etang, mare ; —

Dafinfln, noir de fumée dla té dora yé, un étang


qui couvre les ustensiles n'est pas un marais.
de cuisine. Dalako, babil, bavarda-
ge.
Dafri. daiiri, chavirer. A dalako ka tya, c'est
'
Kourou dafrila,la barque un bavard ; dalako tyaya,
chaviré. Ourlet, syn. da- ' bavarder.
a

Lexique

dbyGoogk
— 18 -

DalamatOj Blessé par une la lampe.


arme

lamato
d'un
à

coup
feu. Ou

yé, ils

Dalatyô, désavouer, re- nier,


de
y'a
Tont
feu.
rincer la bouche.

Sira
me
blessé
da- Damou,
à
damo,
l'extrémité.
Damongri, Daiiioagoiiri,se
pioche ar-
rondie

da-
dédire,nier. / b'i-yéré m^ougouri, chiquer du bac
ta-

dalatyè i ha kouma na wa ? à priser.

tu désavoues tes paroles ? Dampiérè, grimace prisante


mé-

A y'a dalatyè a dé tigiya en retournant la

la, il Ta renié pour son fils. lèvre inférieure, moue. Da-


Dama, i Nombre, .
chiffre, mpérè ho, faire cette mace.
gri-
somme, An
valeur.quantité.
fiadama /lalian,nous mes
som- Dan, i. Limite, borne,
égaux. A yé san dama distance, fin ; dantyè, fron-
tière,
do ho, il est d*un certain borne ; dankoun,

âge. Sam"d ha -wari dama carrefour ; dan bo, dantyè


do bé Mousa la, Mouça doit bo, délimiter ; A dan yé o ,

une certaine somn^e à Sa-


mba. yé, c'est tout, c'est la fin,
— 2. Mesure, taille. / (voir : da). 2. Compter, —

'
hana témé a dama kan, ou : calculer,s'arrêter à, se bor-
'
i kan'a dama tëmë, n'excède ner à: dan hélen /iéZé,comp
pas, ne dépasse pas la sure.
me- ter i à 1; a hélen hélén dan, '
Fo ka témé a dama compte-les tous ; an ka dan
han, ou fo k'a dama
: témé, nin na, restons-en là, bri- I
nô I
au point de dépasser la me-
sure.— sons-là.— 3. Dépasser :

3. Seulement, lument:
abso- ka sô 6'é ta dan, mon che- I
/lélen dama, un lement.
seu- val dépasse le tien (à la
Ou fiadama ka na, course) ; nyouan dan, faire
qu'eux deux seulement rivent.
ar- à qui dépassera l'autre. —

0 dama té, ce n'est 4. Semer, ensemencer :

pas tout. nyo dan, semer le mil ; da*


Daméné, daminé, mencer
com- ni kéra, on a fait les mailles.
se-

: tya daménéna, le — 5. Donc, or.

travail est commencé. lumer:


Al- Dana, foi, confiance :

fitné daméné, allu- dana fen, ce que l'on croit,

dbyGoogk
— 20 -

d^'aînesse ; dembatigi, père, ma dégè fen na, ou fen


mère, femelle qui a une dègè ma la,enseigner quel-
que
progéniture ; ma hé iho dé, chosequelqu'un. à —

ma ké dé
nyouanyé, ma
a 3. Apprendre : kalali dègè,
lado ka ké a dé yé, adop-
ter ou dègè kalali la, appren-
dre
quelqu'un pour enfant. à coudre.
-— 2. Petit des animaux: Dégoon, gêner, oppres-
ser,
falidé, ânon ; saga dé, a- dégoûter ; taquiner,
gneau ; misi dé, veau ; sô gène. Ma dégoun dyonya
dé, poulain ; syè dé, pous-
sin. na, réduire quelqu'un en
3. Fruit, graine, dyi-
— servitude ; taba-dâ si bé
ri dé. Fructifier, grainer : n'dégoun, la fumée de bac
ta-

dyiriou bi dé, les arbres me gène.


s'affruitent. —
Indique un Délé, mieux dlé. Mouche
emploi, une fonction : tyi commune. — ris.
Chauve-sou-
dé, un envoyé ; kalandé ,

un écolier. Le diminutif : Délékoun, dlékoon.plomb,


den kélé, un brin, une tite
pe- étain.

quantité ; so dé, u n Délési,pièce de 5 fr. syn.:


appartement. Verbe tueux
défec- doromé, dalési.
dans les loc. : dadé, Déli, dali, 1. Prier, sup-
i da dé, tais-toi ; a da dé- plier,demander: m'b'i délù
na, il s'est tu ; a da dento je t'en supplie; ma déli fen
do, il se tait. — Particule na, demander quelque cho-
se
qui sert à renforcer, ou à à quelqu'un. 2. Habi-
tuer —

attirer l'attention : i kan a : a té se ka déli yan,


ta dé ! garde-toi"i« partir ! il ne peut s'habituer ici.
Débé, quarante. Natte Habitude. Délili, prière ;
de feuilles de rônier. Débé, délili ké, prier, mendier,
poisson à dents. syn. : dalili. Délilikela,da-
Défé, entrelacer, tresser, lilikéla, quémandeur, men-
diant.

lier ensemble : dyourou


défé, tresser une corde. Dembatigi, mère (qui a
Dègè, i. Sorte de brouet. des enfants); femelle qui
— 2. Enseigner, instruire : a des petits,syn. Denda.

dbyGoogk
— 21 -

Bembaya, paternité,ma-
ternité. aider (un enfant, un

en
Démé,

aide ;
aider,assister^se-
Bolo
déménina, démé-
courir.

démé,
nir,venir
dans le droit chemin. A dé
malade) à marcher.
Conduire, diriger: ndendè
sira tléné
2.

fè, conduis-moi

lila^déménikéla, qui aide, dendèbali do, son enfant


auxiliaire,associé, adjoint. est insuportable.
Démiséma, (voirdé) état Dendyougon, égoiste, la-
dre,
d'être enfant : an démise- mauvais cœur, vais
mau-

ma toumb'a hé, nous sions


fai- caractère. Dendyou-
cela étant enfants. gouya, égoïsme, mauvais

Bémisénya, enfance, bas cœur.

âge. Démisénya ka ko do, Déné, miir.


C'est le propre de fance.
l'en- Denya, filiation,qualité
Loc. : a for'a sénya
démi- de fils.
na, elle est restée Dényé, cuivre jaune. —

vierge (sans se marier). Voir n'zira.


Den, tapir, blottir, se Denta, femme qui a des

ranger : â yé den, fama ka enfants ; femelle qui a des


témé, rangez-vous pour petits,arbre qui porte des
que le roi passe.— : Denda fruits.— Denfanya, qualité
a bolila danda fè, il s'est de la femme sans enfants,
enfui par une porte secrète. etc.

Dendan, se balancer en Dérémé, bin dérémé ka


l'air: an dlona ka dendan bougou tyi,tresser de la
sanfè, nous nous mes
balançâ- paille pour couvrir une

suspendus en l'air.— hutte.


Suspensoir. Déré, dérén, certes : a ka
Dendé, garder, réserver, nyi dérén! certes c'est
conserver pour soi : a b'a beau, bon !
ka kolo dendé, il est avare Désé, 1. Exténuer, haras-
ser,
de ses cauris (c.-à-d. de ne pas aboutir par
son bien). Dendéniké, être suite de fatigue; a déséra
ladre, parcimonleux,avare. sira la, il est resté en min
che-

Dendè, 1. Porter, soute- exténué. — 2. Raterj

dbyGoogk
— 22 —

manquer, être en moins : di fanfa, essaim ; didé


Ou te désé fouy la, ils ne tyon, dard d'abeille;di ba-
manquent de rien ; a dé- nga, miel brut ; di nono,
sera ha ouli, il n*a pas miel clarifié,
passé ; di kè-
réussi à se lever ; an fna nyé ou kènyé, cire ; di
désé Kayes sini, nous ne nyaga, résidu après traction
l'ex-

manquerons pas (d'êtreà) du miel ; di dègè,


Kayes demain ; ou y'a ké gâteau de miel. — 3. Di
dyanko balo kana désé an sensen, passer, clarifier le
na, ils nous ont assuré le miel ; di sira, le séparer
vivre ; Marfa déséra, le fu-
sil de la cire par la cuis-
son.
a raté. — 3. Priver, rui-
ner — 4. Agréable, bon,
: a déséra si min na doux au sens ou à qu'un,
quel-
Alla ma dir'â-yéréma,que facile : a souma ha

Dieu vous accorde la vie di..., a souma man di


dont celui pleu-
rez) (que vous ou ka ko : son odeur est
a été privé (condol.)— agréable...,désagréable ;
4. Tailler,équarrir: dyi- yan ka dia yé, il se plaît
Ti,..yfaradésé, équarrirun ici ; o man di n'yé,cela ne
arbre, tailler des pierres.— me plaît pas; a ko ka di
Déséla : menuisier, pentier;
char- mâou yé, sa manière de

petitehache de faire plaîtaux hommes ; o

charpentier^de bûcheron. fen soro man di, il n*est


Di, 1. Comment : i toua pas facile d'avoir cette
bédi? i toua ko di ? i wélé chose ; a nison ka di...,a
fotta é di, bé di ? quel est nison man di, il a bon...,
ton nom ? tyoko di ? ment,
com- ila mauvais caractère ; nin
de quelle manière ? siriféda ka di, ce rasoir
i ho di? comment dis-tu ? coupe bien; a tégéka di...,
a tyoko bé di ? a bé tyoko a tégé man di ou ka ko, il
di ? qu'en est-il ? où en est est adroit..., maladroit ; a
l'affaire? comment va-t-il da ka di, ou a né ka di, il
(malade)? — 2. Miel. Didé, a bonne langue (c'estun
di kisé, abeille ; di wa, bavard). — 5. Donner que
quel-
rayon de miel ; di koulou. chose k(maj : o di né

dbyGoogk
- 23

ma, o di m'ma,
(o douma), si digi,natter les cheveux ;
donne-moi cela. Yéré di, founou digi,calmer la co- lère.—

se donner, se consacrer, 4. Tlé digiran'na,le


s'offrir à ; difen,don, deau.
ca- (parsoleil m*a fait souffrir
6.
— nistrer l'ardeur de ses rayons) ; a
Conférer, admi-
(un remède, un sa-crement, digira n% il est indisposé
etc.).— 7. Raser : contre moi ; o digir'ala,
Koun di, raser la tête. cela lui a fait de la peine,

Voir Diya. syn. dimi. Digili,mas-


sage —

Dibi, 1. Obscurité, bres:


ténè- kéla,masseur.
; digili
dibi bi dô..., dôna, Diginyé,fourmi cadavre^
la nuit vient...,ilfait nuit ; Dikôlé,hydromel.
bo dibi la, sors de la lu-
mière Dimi, 1. Souffrance, pei-
ne,
(ne la cache pas) ; fâcherie, animosité : a.

kaba kolo dôna dibi la, le dimina n'koro, il a nourri


ciel est couvert.— 2. Four des sentiments d'animositè
pour torréfier les noyaux (de jalousie)contre moi ;
de karité; nègèna dibi syn. dimiya.— 2. Souffrir,
/"ou gouanso), fourneau éprouver de la peine,être
pour fondre le fer.— 3. Etre f"ché, se fâcher, a koungo-
obscur : sou dibina, la nuit lo b'a dimi, ilsouffre de la
est obscure ; kaba kolo di-
bina, tête gabaln bé n'koun-
; 0
le ciel 8*e8t obscur-
ci; golo dimi, ce chapeau me
dyiri dibina, l'arbre blesse la tête ; a dousou
est devenu touffu ; so bina, dimimbé
di- ko dyougou, il
la maison est bien est très mécontent,furieux
couverte (letoit ne laisse — Ma dimina mené i ko-

pas passer le jour). no, garder rancune contre

Digi,i. Pousser ; nyouan quelqu'un ; diminto, di-


digi, se pousser lement.
mutuel- mimbato, peiné, mécon-
tent,
— 2, Presser, ser:
mas- affligé.
bolo digi tlo la, se Dimogo, mouche.
boucher les oreilles ; digi Diné,ildiné ka dyougou,
nyoTJLan na, presserse les il est de mauvaise humeur;
uns les autres. 3. Koun —
ma fié ni diné yé, voir

dbyGoogk
24 —

quelqu'unde bon œil. Syn. plaisir. Réussir, bien


— 2.
nison, tourner, être heureux, ren-
dre

Dingé,trou, excavation :
bon : Sali diara, la fête
excavation a réussi ; haba dia!... ha
dirigé dyima,
doua dia ! bonne pèche 1...
pleine d'eau.
bon marché !...i kato ra,
dia-
Dinyé, dinyen, terre, le
ta bouillie de mil est
monde tadinyé fè,oudi-
:
délicieuse (bien préparée) ;
nyé nyé fè,aller à travers
Da dia, aiguiser ; Dia ko
le monde (tour du monde).
ké, faire une partiede plai-
sir.
Disa, sorte de turban.

Disi, poitrine. Diyakoya, répugnance


Diya ou dia, qualité de etc. voir di.
ce qui agréable, bon,
est Diyanyé, plaisir:dianyé
facile. Etre agréable, plai-
re Loc.
fen, choses agréables.
: a fto diara fama yé, il ni dianyé yé, volontier8,de
a trouvé grâce devant le bon gré...voir di.
roi ; i na diara an yé, ta Dia, dlaliké, arranger,
venue nous fait plaisir(soisvoir data. Dyè dia kan ou

le bienvenu) ; Ba dia an nyouanyé dia kan, coupler.


s'ac-
koro ! (Dieu)rends-nous le
fleuve favorable î Fen do Dli, racine. Dyiri dit,
ké diala..., ni
ni dia yé..., racine d'arbre.
dianyé yé, faire quelque Dlo, bière de mil : dlo
chose volontiers, de bon tobi, faire (cuire) de la
gré'; dia koya, force, né-
cessité,
bière ; dlo sera, elle est à

obligation, répu-
gnance, point; dlo koumouna, elle
mauvais gré : dia est aigrie; dlo môna, elle

koya a, (on prononce : dya est prête (cuite); dlo y'a


koya la,dya koya),par foi- miné, ou dlo b'a la, ou a

ce, à contre cœur. — Yéré mimbé ko dyougou, (ila


ko dia, chercher plaire...,trop bu de bière)il est pris
à
à faire plaisir...,
se faire de boisson ; Dlo bou, dlo
bien voir ; ma son dia, ré-
jouir bourou, marc de bière ; dlo
quelqu'un, lui faire nyaga, sa levure.

dbyGoogk
— 25 —

Bnan, dna, donnaii,étran-


ger, pousser quelqu'un à...,lui
hôte.
Dounanya, dna- mettre dans la tête de...,
nya, qualité d'étranger; le persuader.— 5. Prendre
dnanya b'a la,il est étran-
ger part à, s'adonner à, s'expo-
ser
; dnanya ké, être hôte; à : a dôna boné na, il
a sigira an fè dnsnya na. s'est exposé à un danger ;
il s'est fixé chez nous me
com- se dô a-yéré ma, buer
s'attri-
étranger ;a dnanyana, le pouvoir de. — Dô
il est devenu tinyé la, avouer
comme ger.
étran-
la vérité.
Terme
— de politesse Dodo, garder, veiller,sur-
placé avant le nom surtout veiller (lesbestiaux).
d'un vieillard. Dodya, longueur. Dodya
Do, 1. Un, une, l'un, fè,le long de...
l'autre, etc. (voir Manuel Dogi, tanner.
bambara n» iG5, 166). — 2. Dogo, cacher, celer. No
Sert à rendre le verbe ê- dogo, effacer la trace, ex-
pier,

tre : né do, c'est moi, etc. réparer. Dogio yoro,


Dô, (quelque fois on en-
tend cachCj cachette.
don, dou, doun), 1. Dogodogo, cachotter. chette,
Ca-

Entrer, pénétrer, s'intro-


duire
angle, coin inté-
rieur.
: dô so hono, entre Dim. dogodogonin.
dans la maison ; sandyi Dogolé,secret.
doua n'ka finina, la pluie Dogomadogoma,peu à peu,
a pénétré mes habits ; so dyi ké dogomadogoma,
ti dô, la case ne laisse pas verser goutte à goutte.
passer l'eau ; ba dôna, les Delà, bobine sur laquelle
eaux montent ; dibi dôna, est enroulé le fil de la tra-
me

la nuit vient ; kalo dôna dans la navette.


dibi la,la lune décroît. —
Dolé, hameçon. — can
Tou-
2. Vêtir, faire entrer : i ka (oiseau).
fini dô, mets ton habit ; Dolo, étoile^planète: do-
baou dô so kono, fais trer
ren- lo kou dyan, dolo kouma,
les chèvres. — 3. Dô comète ; sigi dolo, étoile
nyouan na s'allier,
s'accor-
der. du matin.
— 4. Dô ma koun na. Doloki, dloki, grand vê-

dbyGoogk
— 26

tement de dessous, bou


bou- o la, il n'y connaît rien ;
: dlo ki dô a kan na..., dyi don, savoir nager ; nyé
dlokibo, vêtir son habit..:, don, démêler, dre
compren-
l'ôter ; dloki tiké, tailler don, avoir Tusage
; ko

un habit. de la raison; a ko doné ko,

Doloma, dloma, syn. tlo- àpartirde l'âge de raison ;


ma. Poteau fourchu vant
ser- fen don koun fè, savoir
de support, de colon-
ne. quelque chose par cœur.

Donni, science ; domba,


Do-
Delon, dlon, pendre,sus-
pendre, dona, qui sait,savant.
accrocher à, (na... mbali... dombaliya, igno-
rant,
la... kan...). Etendre du ignorance. — Conj.
corde. donc é don bé di ? et toi
linge sur une :

Dolonkoto, dlonkoto, poule,


am- donc, que deviens-tu ?
cloche séreuse, syn. Don, jour : don do, un

les
logologo. jour ; dôn-ô'dôn, tous
Dolondlo,dlondlo,mollet. jours ; dôn-si, jamais, pafr
seul jour ; dônwo, tre
l'au-
Domaya, sorcellerie, di-vination,
un

magie. Doma- jour, autrefois ; araba


yahé, faire des sorcelleries don, le jour du Mercredi ;


etc.. —
Doynba, doma : don yé, fixer,assigner
fo...
sorcier, devin. un jour à quelqu'un. —

Domba, savant, (sorcier) Loc. don saba bé né n'i


;

personne que l'on connaît, tyè,il y a 3 jours de diffé-


rence
connaissance ;a domba si entre toi et moi. —

té yan, il n*a pas de con-


naissance Bogo don : pétrir de Tar-
ici. 3« mois —
gile.
lunaire ; domba Makono, Donda, commencement:
2« mois lunaire. samyen donda la, au mencement
com-

Domi, cheval de petite deThivernage.


taille. Dondoli, guêpe qui loge
Don, danse,jeu ; don hé, dans les arbres.
danser. —
Connaître, sa-
voir: Doni, doniké, i. Pétrir,-
n'té k'a don, je le 2. faix, fardeau
ne Charge ;
connais pas; a té fouy don doni ta, porter une char-

dbyGoogk
— 28 —

Don, doun, i. fois


(Quelque- pas abondante cette année.
Dô: introduire la riture).
nour- —
Douaya. Diminuer, faire
Manger : to bé mi? baisser, décliner (soleil,
adoro a kembé ka dou fleuve, argent). Douaya —

kouy! où est le to? il ké, s'abaisser, s'humilier,


pourrait bien, en vérité, s'abaisser, kountyé ya,
doua-
être mangé ! syn. doun, humilité, modestie ; ka
doumou. Dépenser, douaya ké, ka nogoyaké !
— 2.
gaspiller, consumer : a y'a,
que (ta maladie) diminue :

ka -wari bê dou, il a mangé meilleure santé ! badyibé


tout son argent. douaya, le fleuve baisse.
Doua, marché : ka doua A y'ou douaya, il les a —

dia! bon marché ! Au tour,


re- rabaissés, humiliés, prisés,
mé-
i ni doua ! Doua si- déshonorés.
gi, établir un marché ; Douakèya, qualité de
doua fara, le marché bat frère cadet.
son plein. Syn. douâfyè, Douàkoun, semaine (de
dogo, sougou. doua, marché) : douâkoun
Doua, 1. Bois de fage
chauf- mim bina, douâkoun wé-
: doua dyala, bois ré, la semaine prochaine;
sec ; doua koun kourou, douâkoun teméné, min té-
bûche. — 2. Frère cadet, mena, la semaine passée.
doua-kè, doua-ni ; sœur Douama, petit. Mouron
cadette,doua-mousOydoua' douama, petitcouteau ; ma
ni (petite sœur) ; fils ou
y kountyè douama, homme
fille de la bako c.-à-d. de humble, modeste.
la sœur aînée de la mère. Doua-mouso, sœur te.
cadet-
— 3. Petit, étroit : nin sa- Fille de la bako c.-à-d.
baraïn ka doua n'séna, ces de la sœur aînée de la
savates sont trop petites mère, et du bina-kè ou

pour mes pieds.— 4. Rare, frère cadet père.du

peu nombreux, peu dant


abon- Doubalé, pièce de 2 fr.
: nyo ka doua, le mil Doubali, qui n*est pas
n'est pas abondant ; dyi ka tortu ; doubaliya, qualité
doua nyiné, la pluie n'est de ce qui n'est pas torlu.

dbyGoogk
— 29

Donfa, douga, éteindre^ dougou koro...,dyou koro,


s^éteindre : fitnédouga, é- sous terre; dougou ouli.,.,
teindre la
lampe. kourou, butter, faire des^
Douga, dyonfa,doufa, po-
che, mottes. — 2. Pays, gion,
ré-

gousset : i bolo dû contrée dougou


:

doufa la, mets la main bla...,ta ka dougou bla,


dans la poche c.-à-d. passe émigrer; ta dougou la...,
la tabatière. dougouta yoro la,voya-
ger ta

Douga (n'-) n'dougani, ; dougouta, voyage ;


tourterelle de Barbarie. dougouta na bo sini, nous
Douga, 1. Bénédiction, partirons en voyage de-
faveur, grâce, bénir : ga
dou- main ; dougoutala, voya-
geur,
dô ma la, bénir quel-
qu'un syn. tama dé. Dou-
gouta

; i fa ka douga, i ba mô, cadeau de tour.


re-

ka douga, Alla k'o miné i —


Village, ville :
3.
ma, que la bénédiction de dougou sigi, fonder un
ton père et deta mère t'ac -
village; dougou ouli, l'a-
bandonner.

compagnent (à un partant, Dougoulé,


un bienfaiteur).—Cf. Barfea villageois,citadin,qui n'est


Dougalata, faire des pas étranger ; dougoulé-
vœux, des souhaits pour ...; nya, qualité d'habitant
dougalata né yé, faites des d'un village, acquérir le
vœux pour moi. droit de cité : i dougoulé-
Dongalé, dougalel; dou- nyana san, tu es devenu
balé, doubalel, ficus des notre concitoyen nant.
mainte-

pagodes. — Loc. dougou tla,


:

Dougaré,doungaré,verre, minuit. Dougou dyenda,


miroir, lunette. dougou dyè, crépuscule
Dougou, i. Terre, sol,ter-
rain du matin, aurore. Syn. hé-
: dougoukolo, globe nébonda. Dougou bi dyè,
terrestre, terre, univers ; le jour paraît; ka dougou'
dougou hényé, niveler
da nyouman dyè, bonne rore!
au-

le sol ; dougouma, à terre, (salut delà nuit). ^

par terre ; dougou kono, Dougou dyè,dougoulé,dou-


en terre, dans la terre ; golénya...voir dougou.

dbyGoogk
30 —

Dougouméné, petitefour-
mi mounikéla, doumouniga-
noire dont la piqûre est na, grand mangeur ; dou-
nuisante ; dougouméné si- mouni fen, aliment, nour-
riture.

ma, la même quand elle a Ma douna, pophage.


anthro-
des ailes à la saison des

pluies. Doun, insecte qui ronge


Dongonra, arbre fruitier, le bois. — Donc : né doun

"térébinthacée). fié nin yé, me voici donc.


Dougou-tigi, chef gieux
reli- — Or. Syn. nfta.— Profond,
du village.Cf. sotigt cave. Dounya, profondeur.
Douli, élever, soulever, Doundé, donné, bouteille.
mettre dessus : an yé tlo- Doungo, volonté, gré,
ma souli ka goua sinsin a désir, goût, secret.
la, nous avons levé un po-
teau Donnou, orchestre d'un

pour y appuyer la village.Dounou /b,Caire le


véranda. tamtam.
Douma, doux, agréable, Dourou, donlou, cinq :

utile, avantageux, eflicace: dourouna, 5°»«.— Troubler


kouma douma, parole a- Teau.
gréable, {kouma koma, Donsou, âme (principe
parole désagréable, gros-
sière) des passions); dousou sou-

; doun fen dou-


ma, ma, salo, consoler. — 2.
nourriture sante
appétis- Passion, ardeur, caractère
; songo douma, un passionné, emportement :

prix avantageux ; foura A dousou ka bon, il a du

douma, un bon remède caractère, de la fermeté


(efficace). d'âme ; dousou kasi, tyen,
Doumon, manger. Syn. vif mécontentement, ser
cau-

dou. A bi doumou, cela ce mécontentement ;

se mange. a dousou bora, il s'est porté


em-

Donmonni, action de ; dousou mené, ser,


apai-
manger, repas : doumou- calmer ; tyaké ni sou
dou-
niké, manger ; doumou- yé, travailler avec a-

bali, qui est à la diète ; charnement ; dousou gvfé-


doumoubaliya, diète ; dou- lé-tigi,
courageux ; fôy fB

dbyGoogk
— 31 -

dousou bo, rien ne le dé- Sécher, cher,


dessé-
•courage
fâcher,
et aussi
Kîœur.—
; dousou
fâcher
avoir
3. Se
quelqu'un
des haut-le-
chement
ouli, se

porter: Ion dyara,


fâcher,s'em-
sogo
est séchée
chauffer,
dyara,

puits est le
cette
tarir

; ko-
(au soleil)
viande
:

ri;
ta-
o

ou dousoura nyoïc- a kono dyara, il est

anfè, ils se sont tés


empor- constipé ; fari dya, se

Tun contre l'autre ; chauffer, se sécher ;a lH)lo


dotisou ma koro, se fâcher dyara,i\a le bras paralysé,
";ontre quelqu'un. atrophié ; a dousou dyara.
Donsoukoon, courage^ il a l'ftme dure, il est sans

ventre, conscience ; dou- cœur... anxieux dyigi


;
soukoun b'a tomi, le tre
ven- dya, frustrer l'espérance;
lui tord
(éprouve des da dya, fatiguer, ennuyer
tranchées). Syn. nougou quelqu'un. 6. Maigrir :

b'a tomi. -— Dousoukoun- a fari dyara bana fè, la


tan, lâche, poltron, sans maladie l'a amaigri. — 7.
caractère. — Dousouman- Tabac renommé.
ko, susceptible, mauvais Dyaba, oignon; toubabou
caractère, bourru, irrita-
ble: dyaba, ail.
dousoumankoya, cibilité,
iras- Dyabi, répondre: yé
a

irritabilité. n'yé a ha n'dyabi ou dyabi


Dya, 1. Esprit,sens, ima-
ge soro,ilm'a répondu. Mal ré- pondre

: dya ta, photographier ; ; insulter son père,


dya géléa, sang-froid,as- surance. fa dyabi. Dyabili, répon-
se
Rassurer, tran-
quilliser. ; dyabiliké ma yé, être
Syn. dya sigi.,. responsable de quelqu'un.
do, A dya ti do, il manque Dyado, impudique : dya-
de sang-froid; dya ouli, do tyè, adultère ; dyado
dya tiké,affoler, faire peur. mouso, prostituée. Dya- —


,2. Piège, rets, embû-
ches. doya, impudicité, luxure,
Dya yélé, tendre un fornication, adultère ; dya-
piège. 3. Brousse

se.
épais- doyaké, les commettre...
—4. Balance. 5. Sé-
cheresse, Syn. : dyaroya.

siccité, dessè- Dyagi, crinière et endroit

dbyGoogk
32 -

de la crinière des animaux: dyala, poisson séché au

dyagi kourou, bosse du soleil.— -3. Caîlcédra,arbre


zébu ou du chameau. Syn. de la famille des cédréla-
dyounhoun ; dyègè dyagi, cées.
nageoires des poissons. Dyalaki,d3rftki, tort, qui
Dyago, i. Commerce, goce
né- a tort, coupable: a dyalaki

; dyago ké, commer-


cer do on a dyalakira ou a yé

; dyago kéla, dyagola, dyalaki ko ké, il a tort,il


commerçant ;... kari, tyen, est coupable ; i dyalakiyé
faire faillite,de mauvaises sonyaliké yé, tu es coupa-
ble
affaires ; dyagomanfla ké, de vol.
brocanter. 2. Orgueil,

Dyalé,desséché, paraly-
sé,
fierté. Syn. Dyagobaya, atrophié,constipé,dé-
— çu.
Dyagoba, dyago-tigi, or- gueilleux, A dyigi dyalembé, il
fier. Dyagoba- est frustré dans son rance.
espé-
yaké, être orgueilleux,fat,
fier,pédant. Dyama, 1. Assemblée,
Dyahanama, enfer... kaou, réunion, foule ; dyama na,
les damnés, (les habitants dyama nyé na, en public :

de...) Dyama ouli, dissoudre la


Dyaka, patente, impôt de réunion. 2. Voyager (au —

la dîme. Syn. ousourou. loin): a tara ka dyama, il


Dyakouma, chat. — ...wa- est parti pour un long
'

ra, chat sauvage. —


kouma
Dya- voyage ; a dyamana ko
dyourou, suspen-
sion dyougou, il a beaucoup
pour les calebasses.— voyagé (et au loin). 3. —

Dyakoumakoum bémi? de Ou dyamana so-tigima,


quoi sommes-nous nus
conve- ils se sont révoltés contre
? village 4.
le chef du —

Dyala, 1. Galon, ruban^ Dyamaso, dyamafou, égli-


se,
cordon; dyala saba tigi, oratoire. Syn. Alla sOr
capitaine; dyala mougou, daim 80.

turban ; dyala miné, u ri- Dyamandyan, très long,


riner(loc. polie).—2. Sec : très haut.
bin dyala, foin ; dyègè Dyamaniipays, province,

dbyGoogk
- 33 —

contrée,royaume : bo dy a- Dyanfanti, traître; dyan-


mani na,dyamani bla,
ou faitké, trahir.
quitterson pays ; dyamani Dyankaléma, dyankalima,
oulila, les gens ont quitté dyankalima dé, bâtard, fils
le pays, ou, le pays est en illégitime(injure).
révolte. Dyamani kéléna Dyanko. 1. A fortiori. —

ma, compatriote. 2. Même, pas même. / ma

Dyamou, nom de famille : fùy soro dyanko né, tu n'as

idyamou douma? i dya- rien obtenu ni moi non

mou bé di ? Quel est ton plus. —


3. Pourvu que :

nom de famille ? dyanko a ka ta dyôna,


Dyamonron, dyamonroa pourvu qu'ilparte vite.

tya,corvée, travail imposé; Dyansa, faire une de


offran-
dyamourou bougou, villa-
ge sacrée : bolokodéou
de corvéables (village dyansa..., la faire aux

de liberté). nouveaux circoncis.

Dyan. i. Haut, long,loin- Dyanya, longueur, hau- teur.


tain. / ka dyan né yé, tu Syn. dyodya. ger,
Allon- —

es plus grand que moi ; hausser, éloigner : i


dougou yoro ka dyan,.., dyanyana, tu as grandi ;
man dyan, le village est tamadéou dyanyana san,
loin..., n'est pas loin ; tama les voyageurs sont loin

dyan ké, faire un long voya-


ge maintenant.

(voir dyamandyan), 2. Dyara, waraba, lion. Nom


Coucher sur le dos, renver-


ser de famille. — Nom d'un té-
sens dessus dessous : tiche.
dyan a ko kan, se coucher Dyarabl, habitude térée
invé-

sur le dos ; tabali dyan, : Sira mi dyarabi b'a


renverser la table sens la,a té se far'ala,il ne peut
dessus dessous. se défaire de son habitude
Dyanfa, trahison, trahir, de priser. —
Vice, vaise
mau-

troniper l'attente de qu'un


quel- habitude.
: ma dyanfa, trahir Dyaramankana, tigre.
quelqu'un ; fama dyanfa- Dyasa dyasa trou, éta-
— blir

na, le roi a été trahi. —


une palissade,
un camp

Lexique

dbyGoogk
^34- die* '»^ver
na:
\ nyouan

Dyasi îa\TLéaB^i *o,i^»«^


,.„ottS««^!;;raiy^
^
ïiOU^
méprisé,
c
couplés
mou. \enic-
Dyaso dr°*
ment tin euUnt pour viste- ^'

lever sur
ledo.ouVé\ever
1 e^-'.V.-fo.ï'f
aet

dans les mains^ puT


Compt^^'
Dyati. nombre. .\alTein
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tea
Faire ea^ de. a^irécr, ^^^^ .^,i
^^
de-.,, to^-niUi^L \ ^^^^e,
compte
né dyali, le cheî
ne
ï^^^^
cas de moi^ — 1*1^^ \
aucun

au, action de eomt"^«^^"^


l
lune
dyatilihf'\
uonipiet-
Dyatigi,hùte-— Ll"jatùj
hospitalité...a di, ^^
ner... a^oro, \i\ recevi
Djrato, p»resïïeu3i
néant, làeHe- Syn. d
Dyafoi/a .
f"i i^éaiiU^
resse.

Dyayéré I lAïaiitri
Dyè. 1 .
l^Ouiilu
associa t i o r\ ,
1 "ùd
filier,
s il
'

^ r t"?1^ e r e'

affilié, £*r^soc-ié.
dissoudt-o u.ïie r^

— 2. Ccz" 1 1 ^" "i t:i.tl"ll


rf.vèdr" /"^»i
d'une c 1^ oï5i"B

anfè, f^ o MX ^v ^,

ensemt»!*
nir, ac «^ o i.^ »1
— 34 —

retranché. nyouan na ! adieu sions-nous


(puis-
Dyasi, mépriser. Dyasilé, nous retrouver

méprisé, abject; fainéant, ensemble); ou dyèra iyéni


mou. mouso, ils se
(oiseaux) sont

Dyaso, soulever ment


lente- accouplés ; yéré dyè ma fé,
un enfant pour le re-
lever se liguer avec quelqu'un.
sur le dos ou l'élever — 4. Dyèmay blanc; pro-
pre,
dans les mains. exact, juste, droit :
Dyati, nombre. Compter. kouma dyèléfo,parlernet,
Faire cas de, agréer, tenir clairement. Pur (au ral)
mo-

compte de..., kountigi té innocent, franc ; être


né dyati, le chef ne fait blanc, propre, pur, inno-
cent
aucun cas de moi. —
Dya- : Dougou bi dyè, le
tiliy action compter de ; jour paraît, kalo dyèra, la
dyatiliké,
compter. lune a paru, brille, fait
Dyatigfifa,clair de
Dyatigijhôte.— lune. — 5. Etre

hospitalité...
a di, la don-
ner... certain, sûr : m'ma dyè a

asoro, la recevoir. la,je n'en suis pas sûr ;

Dyato, paresseux, néant, n'dyèra a la,j'en suis sûr.


fai-
lâche. Syn. dyabato. —6. Tache, blanc, balzane:

Dyatoya, fainéantise, pa-


resse. Nyé dyè, tache, taie sur
l'œil ; sô dyè saba, cheval
Dyayéré ! diantre ! à trois balzanes. — 7. Pri-
ver,

Dyè. 1. Réunion, union, frustrer ; a yé n'dyè


association. Dôdyè la,s'af-
filier, woro la, il m'a refusé un

s'agréger et agréger kala. — 8. Manquer, faire

quelqu'un,dyè nyouan ma, défaut : yé sorizan


an dyè,
affilié,associé. Dyè /ara, nous avons manqué le liè-
vre
dissoudre une réunion etc. ; bèrè y'a dyè ou bèrè
— 2. Convention, contrat. b'a da dyè...,bèrè Va dyè,
dyè dû fen na, convenir bèrè Va da dyè, il s'en faut
d'une chose dû an
nyou-
; dyè de beaucoup...,de peu. —

fè, convenir, s'entendre 9. Surprendre : wasa saya


ensemble. —
3. Unir, réu-
nir, kana dyè a la,de peur que
accoupler.K'an dyèra la mort ne le surprenne.—

dbyGoogk
35

10.Sanglier, phacochère: rou dyéni, cuire des mar-


mites,

houngola dyè, sanglier des briques,dupain;

sauvage ; Toubabou dyè, dâ...,fou/a...,bourou dyé-


dyè fali,cochon, porc. — nina, potier, briquetier,
11. Courges, citrouille et boulanger.Oyéninda, brû-
lure.
autres cucurbitacées.— 12.
Fétiche ou grigrisconsis-
tant Dyényé, disperser, ré-
pandre,

en une queue de che.


va- se disperser.Dyé-
nyéni, diffusion.
Dyègè,poisson ...a dyagi, Dyètoura, gètoura, reau
tau-

ses nageoires ...a kèlè,ses étalon.


arêtes,dyégé dyaZa,poi8son Dyèya. i. Blancheur,pro-
desséché au soleil. Dyègè- preté ; innocence, pureté,
ma, poissonneux. virginité. 2. Action de —

Dyèkéné,endroit dépour- certifier,attestation, au-thenticité:

vudetoute végétation. Syn. dyèya ftouma...,


uaiawaiadyé. sébé, attestation verbale,
dyêla,vendre
Dyèla,/îèré éciite ; authentiquer,cer-
tifier,

aucomptant. avérer, assurer^con-


Dyèlè,hache. vaincre : i ka dyèya à la
Dyèli,griot,barde. Dyé- tinyen do, sois persuadé
iiî/a,
caste des griots. que c'est vrai ; a y'a fo ka
Dyémé, sacoche, giberne, dyéya, il Ta dit clairement.
porte-monnaie. — 3. Se justifier,justifier
Dyéné, fuseau : dyéné quelqu'un ; blanchir un ob- jet
clfa, faire des fuseaux : ; a bi kalon tiké Wayéré
dyéné dyoudala, pivotsur dyéya.
lequeltourne le fuseau. Dyi, eau, jus, suc, sève,
Dyengé.i. Cervelle. Syn. sperme. Dyi souma sou-

ne,kounnè. — 2. Pencher, malé..., goni..., oulilé, eau


incliner,
courber.— 3. Tra-
hir. fraîche, eau chaude, bouil-
lante
— 4. Da kèrè dyengé, ;dyi, dyou, fond de
«ntr'ouvrir une porte. l'eau. San dyi, pluie: dyi
Dyèni,brûler,cuire, cau- bon..., ta, verser..., ter
appor-
l^Tiser.
Dâ,..,toufa...,
bou- de l'eau. Na dyi...,
sogo

dbyGoogk
— 36 -

dyi, sauce... j^ bouillon ; hla 1 il craint que sa mère ne

dyi la,immerger; da dyi..., soit morte ; dyigi toiigou:


nyé dyi,salive,larme. Dyi m'fa yé n'dyigi tougou,
bo.,,,sama, tirer de Teau
père a répondu à mon
mon

d'un puits;dyi soli,puiser attente (m'a donné ce que


de l'eau avec la main ou je désirais). 2. Conjec-
ture, —

avec une calebasse etc. avis, appréciation;


Dyima, aqueux. conjecturer,croire que...,
Dyidi,se distinguer^ faire penser que..., n'y'a dyigi
plus ; multiplier, accroître: a nana ou ko a nana, je
a sara dyidira, sa paye a pense qu'ilest venu ; é ta
augmenté ; a ha haganou dyigi la,a songo yé dyo
dyidira, ses troupeaux se li yé ? combien peut-ilva-loir

sont accrus. à ton avis ? —


3. Des-
cendre
Dyidya, s'efforcer. Syn. : dyigi ka bo sô
géléa. Serrer, presser: /i-
— kan... ka bo hourou kono
m..., kân...,karfédyourou descendre de cheval,... dé
dyidya, presser du linge, barquer; doni dyigi, se

serrer le cou, tirer sur la décharger d'un fardeau ;


bride. badyi bé dyigi, le fleuve
Dyidyoukorosa, hypocri-
te^ baisse ; ba v^oyo dyigi,
cafard. descendre le courant. — 4.

Dyila, dyoufa, pagaie : Affluer ; descendre chez


dyifa dû, pagayer. recevoir l'hospitalité; la
Dyigi.1. Espérance, con-
fiance, donner, héberger; déten
espoir : dyigida..., dre, dégonfler: dyoli dyi-
semé, (avec kan),éspéror ; gina tyinda na, le sang a
en quelqu'un ; dyigi da afflué vers la plaie; n'dyi-

yoro, celui en qui on espè-


re gina dougou-tigifèyje sui
; dyigi sigi..., kari... descendu (j'aireçu l'hospi-
talité)
dya... tiké, donner bon es-
poir..., chez le chef de vil
le briser,désespé-
rer. lage ; m'bi dyigi Mousa fè
Dyigi tiké signifie touma-ô-touma, je des-
cends
aussi « craindre
que ", a toujourschez Mouça;
dyigi tikéra ko a ba sara, Mousa bé n'dyigitouma-ô-

dbyGoogk
- 37

,
-iouma, Mouça
m'héberge à dyirali.
^j chaque
fois. Dyigi yoro, Dyiran, rôtir, frire, tor-
— réfier,
iôtellerie. Kala dyigi, — roussir.
1^
.détendre un arc; founou Dyiri,arbre: dyiri kéné...
.^
;dyigi,faire dégonfler une salé, arbre vert, mort; dyi-
ri
.^
^tumeur. Syn. dyolidyigi- dé, fruit ; dyiri mô, fruit
Yfiat. 5. Avec hono ou ha-

mûr; dyiri soun, tronc ;
^ili: se rappeler, se sou-
, dyiri bolo... dli... dyou,
.
,venir: a dyigina n'kono branche, racine, pied d'un
•ko..,né hakili dyigina ko : arbre ; dyiri foura... fié-
jjeme suis rappelé que... ré..., kountyè... nougou,
.— 6. Accoucher, mettre les feuilles... les fleurs, le
bas. A dyigina mouso la, sommet, le cœur d'un bre.
ar-

elle a accouché d'une fille. — 2. Bois : dyiri dya-


! Syn.bangi, woio.— çonner, lé...,kéné, bois sec, vert;
Soup-7.
se défier de : n'drji- dyiri fiéré,planche, dyiri

.
gira nin dyidyoukorosain kourou, pièce de bois.
na, je me défie de cet hy- Dyito, poltron,lâche,
pocrite. ca-

pon.
Dyiginé, grenier en paille. Dyo. 1. Ulet, hamac, se,
nas-

Dyiné, génie, espritinvi-


sible. tout tissu à claire-voie.
—2. Dyo,dyodya, longueur,
Djringidyanga, tituber, — 3. Différend, procès : a
chanceler. dyo do, c'est son droit;dyo
Dyingo, sommeiller. soro ma la, avoir gain de
Djrira,montrer, manifes-
ter, cause contre quelqu'un ;
faire voir, exhiber, in-
diquer dyo tigi, qui a gain de
: fen dyira ma 2a, cause, raison, droit. — 4.
montrer quelque chose Arrêter, calmer ; mettre

à quelqu'un ; k'an dyira debout, dresser, bâtir : i

,
nyouan na! au revoir ! Dyi- dyo ! debout ; kogo dyo,
raba, modèle, précurseur, lever un mur; so dyo, bâ-
tir

I
guide ; dyirali,manifesta-
tion, une maison ; sô dyo,
exhibition. Cfr. yéré arrêter un cheval ; finyé...
dyiray yéré dyiranti, nyé ba dyi dyora, le vent..., le

dbyGoogk
— 38 —

fleuve s*est calmé; dirai la, saigner. — 2. Plaie:

dyora, la douleur s'est cal-


mée. dyoli fwon, cicatrice. Dyo-
— 5. Se préparer à : i liraa,sanglant,ensanglan-
dyo ta kama, prépare-toi à téjsanguinolent.— 3. Com-
bien

partir. — 6. Se tenir, avoir ?


lieu, être habituel : Kala Dyolo, piquant des maux.
ani-
doua bi dyo, le marché de Bala dyolo, celui du
Kala koungolo
a lieu le... porc-épic.
dirai dyora n'na, je suis Dyoloko, chaîne ; nègè,
sujet à la migraine. Tya sanou, wari dyoloko, ne
chaî-
dyolé (dôle) raâ na, être en fer,en or, en argent.
habitué au travail. — 7. Dyombéré, l*"' mois de
Affadir, altérer, trop per
trem- Tannée lunaire.
: trop couper d'eau : Dyon. Esclave, captif:
i.
n'torai dyora, la tisane Dyon kè, captif ; dyon
de tamarin est trop pée
cou- raouso, captive. — 2. Qui ?
; 6oua dyora, le son
poi- dyon ka raourou do? a qui
a perdu de sa force. est le couteau? dyon ba

— 8. A dyora a ka tya la, nana ? quel est celui dont


il est mécontent de son la mère est venue ? Dyon-
travail. — 9. Dyo dyourou Cf.
foro, privé, particulier.
la, reconnaître une dette ; fourouba. 3. Maugréer, —

dyo tinyé na, avouer la vé-


rité. ronchonner, a dyona fama
10. Nyè dyo fen na,

na, il a maugréé contre le

arrêter, fixer ses yeux sur roi.

quelque chose. Hahili dyo, Dyonya, captivité, escla-


vage
fixer l'attention. : dô dyonya na, tom-
ber

Dyogi,blesser,ouvrir une en esclavage.Bla dyo-


nya
plaie.Dyoginda, blessure. na, réduire en tude
servi-

Dyogodyogo, remuer, giter;


s'a- ; bo dyonya na, sortir

dyogodyogoii, trem-
blement de Tesclavage.
des membres; dyO' Dyôna, bientôt, sous peu,
godyogoti, qui tremblotte. vite, promptement.
Dyoli.i. Sang, dyoli sira, Dyonkoan, captive mariée
veine, artère ; dyoli 5o... à un captif.

dbyGoogk
- 39 —

Dyoré. i. S'effrayer,larmer:dyoulakolOy nu (sans vête-


s'a- ment).
dyoré fen na... Syn. fari lakolo,
ma na, avoir peur de quel-
que Dyou koro, sous, sous;
au-des-
chose, de quelqu'un, dyi dyou koro, au
dyoré fen ko la, s'alarmer fond de l'eau. 2. Bout, —

de quelque chose. — 2. Re-


gretter,
commencement : daméné
se repentir : ko ka Va dyou la, commence
dyougou djoré, ou dijoré et va A Va jusqu'au bout.
ko dyougou la, regretter dyou don, il n'en connaît
une mauvaise action. Syn. pas le commencement. —

Dyoro. 3. Dyou bo, fonder, insti-


tuer,

Dyoro. Voir le précédent. établir, bâtir : so


Oyorodyoro, verser un quide dyoubo, bâtir une
li- maison.
contenu dans un Syn. dyoudô. 4. Sur-
prendre —

vase (placé sur la tête ou : saya bé dyou ma

l'épaule), l'épancher. bê la, la mort surprend


Dyosi, frotter, brosser, tout le monde ; a nana

bouchonner, fourbir. Dyo- dyou la,il est venu à l'im-

sila,brosse, bouchon. proviste. Dyouba (syè),


Dyoso. i. Charge d'un poule qui a des poussins ;
fusil.— Fouillis.— 2. Pres-
ser, dyoubato, femme qui vient
serrer, bourrer, tasser, d'être mère.
ameulonner nyo: dyoso, Dyoubé, cheval rouan ;
mettre les tiges de mil en dyoubé blé, alezan ; bé
dyou-
tas dans les
champs ; ban- fin...brun...; moumou,
dougou dyoso bwéré la,ou bai clair, cfr. tyadyo. Syn.
bwéré dyoso bandougou la, boli.
serrer du manioc dans un Dyougou. i. Mauvais, mé-
chant;

sac ; dyirL troulé dyoso, dala


dyougou, mau-
vaise

tasser la terre autour d'un langue.— 2. Laid, vi-


lain,
arbre qu*on vient ter.
déplan- violent, nyé dyougou,
Cf. soso. l'envers d'une étoffe ; nyé
Dyou. i.-Base, fond, der-
rière dyougou kan, à l'envers ;
: koulou dyou ou se, a tyé ka dyougou, il est vi-
lain

le pied de la montagne ; ; nyé da dyougou, laid

dbyGoogk
— 40

de figure; boua dyougou, dyakouma dyourou, pension


sus-

poison violent. 3. Enne-


mi. —
pour les ses
calebas-
4. Avec (ko) ko dyou-

dyourou, cordon
; 5ara
gou, beaucoup, très : a ka ombilical ; dyourou kisé,
dyougou ko dyougou, il est ficelle ; tlé dyourou, rayon
très méchant. Dyougou- du soleil.— 2. Dette, créan-
ce

ma, mauvais, mal, faute, : dyourou kani, récla-


mer
péché : dyougouman ké, à celui qui doit ; rou
dyou-
faire le mal. Oyougouya, ta.., tiké, emprunter,
méchanceté, malice, gra-
vité contracter une dette;dyou-
rou
d'une maladie, violen-
ce sara..., la payer ; dyow'
d'un poison etc.— 4. E- préteur, créancier;
routigi,
tre méchant, le devenir, dyourou tala, débiteur ;
empirer : a M dyougouya, dyourou mantigi, crean-
ka t'a fè, il continue à se cier et débiteur ; dyourou
pervertir. —
Jalouser, en-
vier: b'a kâ na, il a une ou des
ma dyougouya, ja- dettes.
louser
quelqu'un. Dyoaroamoa, crime, pé-
ché...
Dyoulatiké, bâtir,fonder. ké commettre un

Dyoumé, quel? quelle?le- quel crime ; dyouroumou bo a


? laquelle? nofé, l'expier. 2. Tort, —

Dyoankoun, dyoungoun, dommage, préjudice: wâ


bosse du zébu, du chameau dyouroumou ta ; nuire à

Dyoara,dyoula,marchand. quelqu'un, lui porter pré-judice,


Nom d'un peuple mandé. le calomnier.
Dyouroa. i.
Lien, corde. Dyoutiké : foro koura
Nègè dyouroUy fil de fer, dyoutiké, commencer, treprendre
en-

télégraphe ; nègè dyourou un nouveau

tigi,télégraphiste; nou- champ.


gourè dyourou, sangle ;

dbyGoogk
— 42 —

Loc. : falé,complet, en-


Da tier Falalala,(négè)fer-blanc,
: n'y'a dafalé soro, je tôle.
l'ai reçu en entier. Faba, Falamou, bridon, licou.
celui qui remplit. Falé. 1. Fil à tisser (celui
Fâ. i. Grande jarre.— 2. qui est dans le sens de la
Soufflet de forge en terre largeur de la trame). — 2.

cuite, fân fyèla.— Fân fyè, Trame du tisserand. — 3.


souffler ; fân 'wolo, peau Pousser, germer (plantes)
du soufflet.— 3. Tuer, siner,
assas- lever: nyo bi falé...,a
immoler, massacrer. faléna, le mil pousse...,
Sorti fen fâ, immoler la Changer,
a poussé. — 4.
victime. 4. Couper,
— dé-
truire,substituer; échanger, tro-
quer

obstruer : sira fâ, ; altérer : dloki falé,


couper un chemin ; dyi changer d'habit ; sô-kè
sira fâ, couper un canal, falé sô-mou80 la ou sô-

une rigole. — Eteindre : mouso yé, changer un val


che-
fitnéfâ,éteindre la lampe. contre une jument. —

— Fâba, celui qui tue. —


Faléné : bien nourri, fort,
Fâli, meurtre, assassinat : gros, robuste.
fâli dâ... kan, faire une Fali, âne ; Faliba, let
mu-

boucherie de... ; dyè fali,porc domes-


tique
Fabali, insatiable. Faba- falibavfolo,
; re
ceintu-

liya,insatiabilité. (peau de mulet) ; fali


Fabirama, tubercule semblant
res- Aama, ligne de cheveux se

à une petite pom-


me dressant du devant à l'ar-
rière
de terre. de la tête, (épaule
Fadou, domicile du père , d'âne).
maison paternelle. Falo, pioche droite. Cfr.
Fakoroba, oncle paternel, daba mouso.
frère aîné du père. Fama, roi (masa). — 2.

Fala, orphelin.Falato.— Homme riche, influent. —

Mortel : fyen fala,vent qui 3. Absence de longue du-


rée
cause des maladies. ; être longtemps sent...
ab-
Fâlâ,terrain inondé: Ma- sans se voir ; i ni
lo fâlâyrizière. fama ! salut ! (à quelqu'un

dbyGoogk
— 43 —

qu'on n*a pas depuis


vu reçu ; a yé n'fana syè ké-
longtemps) ; an famana len na, il m'a fait cadeau

nyouanna, il y a longtemps d'une poule (pour ma nour^

que nous ne nous sommes riture). Aussi, même,



é-

vus famana,
; a il a été galement, pareillement.
longtemps absent. — Fa- Fanfa, case intermédiaire

maya, royauté, puissance, entre le vestibule et le


richesse. Rendre riche, —
soyné kou.
puissant : a famayara, il Fani, garantir contre les
s'est enrichi. accidents. — Exorciser.
Famaké,
excepté (/ba ma Koungo fani, conjurer la
hé, cfr. Fo). brousse pour qu'elle soit
Famou.
Comprendre i. favorable à quelqu'un.

n'y*a famou, j'aicompris. Fani, petit père. Fa?u"


— 2. S'entendre, s'accor-
der n'ti/éni, oncle (frèrecadet
(avec nyouan): ou yé du père).

nyouan famou, ils se sont Fanga. i. Autorité, diction,


juri-
entendus. puissance, règne.
Fan. i. Côté, lieu, direc-
tion; — 2. Force, violence ; ma

fan fè,du côté... dans gwen ni fanga yé, repous-


ser
la direction de,..Fan-ô-/an, quelqu'un par la force.

fan bê, partout, partout — 3. Efficacité : ou bê ma


da-
ailleurs. — An fan fè, an fanga b'ou fè helen
ta fan fè,envers, quant à hélé, chacun a sa vertu,,
nous ; de par nous,particulière. pour son efficacité
nous,à l'égardde nous etc. Fangamay fort, puissant. —

Fana. 1. Rapporteur in- discret, Faninya,mensonge {kolo);


dénonciateur ; /a« faninya fo, mentir.
niya feé,dénoncer tement.
indiscrè- Fantan, pauvre, indigent.
Syn. Nafigi, 2. Fantanya, pauvreté, indi-
gence,—

Repas, vivres : tléro fana, misère, ma bla... dû


repas du jour ; s ira fana, fantanya na, jeter dans...,,
provisions de route. 3. réduire quelqu'un à la mi-
sère.

Donner Thospitalité. A yé
n'/ana kosobè, il m'a bien Fanya, se révolter, se

dbyGoogk
— 44 —

rebeller, être insoumis. rencier,discerner: ko dyou-


gou
Fanyalé, révolté, rétif, in-
soumis. ni ko nyouma faran-
Fanyalénya, in- fasijdistinguer le
soumission, bien du
révolte, mau-
vaise mal (avoir l*âge de raison).
tête. Farati, farti, aventurer,
Fara. 1. Peau des péril, exposer.
maux,
ani- mettre en

des fruits, écorce, é- Péril, danger. A fartir'a-


caille. —
ration, yéré la...,a ka nafolo la,
2. Division, sépa-
déchirure ; diviser, il s'est exposé... a exposé

séparer, trier, déchirer. — sa fortune ; i kan'o ké farti


3. Distinguer, discerner : b'a la, ne fais pas cela il y
ho nyouma ni ko dyougou a danger. Fartiba, fartila,
fara Wou bo
nyouanna, aventureux.

distinguer le bien du mal. Fari. i farikolo,


. Corps ;
Syn. faranfasi. 4. Avec — lakolo [dyou
squelette,/'ari
kan (mettre en plus),ajou-
ter, lakolo),nu; farilakolonya,
croître, augmenter. nudité. Farigouan, fièvre.
A yé doou fara a ka ba- — 2. Vaillant, brave à la

ijanou kan, il a augmenté guerre. —


Cruel, brutal,
son troupeau. — Avec la sévère, violent (personne
ou na : se séparer de quel-
qu'un. ou animal) ; a ka fari ou
Cesser, laisser quille
tran- ma farido, il est brave ou
: i té
far'a la ? vas- cruel.— 4. Fort, capiteux:
tu le laisser tranquille ? A lié ka fari,le soleil est dent
ar-

faralan'rm, il s'est séparé ; dlo ka fari, la bière


de moi ; an faralanyouan est Balayer (syn.
forte. — 5.
na ka ta sOy nous nous foura) balayer une case,

sommes séparés pour aller so fari.— Fariya, farinys,


chacun chez soi. — 6. Pier-
re, vaillance, bravoure ; bru-
roche, rocher : Fara talité,cruauté : ma miné ni

wOy caverne. fariya yé, brutaliser qu'un.


quel-
Faradi, fardi,barre de sel Farima, brutal,
gemme. cruel, violent: a y'a bla tyè
Faranfasi,distinction,dif- farima bolo, il l'abandonna
férence.
Distinguer, diffé- aux mains d'un homme

dbyGoogk
— 45

cruel. b'a ba fè hali, cette fille


Faro, trou près d'un puits aime beaucoup sa mère. —

servant de réservoir et d'a-


breuvoir.
4. Par, au moyen de, de,du
— Fée des eaux. fait de : bougor'a fa fè,
a

Fasan. Ma fasan, abûter, il a été battu par son père ;


abêtir quelqu'un. a sara farigouan fè, il est
Faso, maison paternelle, mort de fièvre. — 5. Vers,
/asonten, vagabond, exilé ; à... kofè, derrière en ar»

fasontanyay vagabondage, rière ; nyé fè, devant, en

exil. avant. — 6. Pendant, rant


du-
Fato, fou, insensé. : sou fè,...tlé fè, du-
rant
Fen, chose, objet quel-
conque, la nuit...,le jour.
animé ou mé
inani- Fègè, albinos.
; bien, avoir. Fen-Ô- Fêlé, filé,fié. i. Calebas-
se
fen, fen 6é, toute chose ; coupée par le milieu et
doumouni fen, doun fen, servant d'ustensile de mé-
nage.
balota /en,vivres,aliments; — 2. Battue : ta sa-

da fen, fendaléycréature ; goou fié,faire une battue


fen balota, être animé ; pour trouver des biches.—
dantan fen^ animal (être 3. Regarder, considérer,
sans parole); fen kolo ! fen contempler : m'b'a fié nka
koloîn ! nullité ! (inj.);ma n'nyé Va la, je regarde
fen-ô-fen bé yan, tous (les mais je ne le vois pas ; o
hommes) ici présents. fié,0 fiénin yé, le voilà.
— —

Avec une négation «rien». 4. Regarder comme, dre


pren-
Fè. 1. Avec, chez: a bi pour : a yé n'flé den
a

Vou fèy il va avec eux. yé^ il me regarda comme


2. A, pour : fen si Va fè,il son fils. Flûte, voir le —

n'a rien ; a na k'i fè, tu suivant. Fleni, flûte, sif-


flet,
l'auras ; a bé Samory fè, flageolet...
fyè, en

Toubabou feama, il est pour jouer.


(du parti de) Samory tre
con- Féléké, fanon du bœuf:
les Européens. — 3. du mouton.
Vouloir, aimer. / bé moun Fengé. 1. Haïr.— 2. Fuir,
fè ? que veux-tu ? o déni éviter.

dbyGoogk
— 46 —

Fenmâi partisan,consort, ventail ; fifalikéla,


celui qui
allié. évente.
Fennabono, sot, imbécile,Fili,ili.4. Tromper, rer,
éga-
niais. illusionner; ma /li,
Fensen, étendre : fini tromper quelqu'un,ou mêi
fensen tlé la, étendre un dô flila. id. 2. Jeter,re-
jeter, —

habit ou de Téleusine au abandonner, faire


soleil. peu de cas ; nyama je-
ter
/li,
Fentigi,riche, cfr. Fen. les balayures ; ni yéré
Fentigiyay richesse. fliysacrifier sa vie. Fliba-
Fèrè. i. Bonheur. 2. Etre li,infaillible ; flibaliya,
faillibilit
in-
heureux.3. Place publique.
4. Ourler, retrousser. Faliya,fliya,deuil. Don
5.
Largeur, élargi*, agrandir. fliyaZa, bo fliya Za, entrer
Féréké, enchevêtrer, en- trelacer, en deuil, en sortir. Fliya-
entraver maux), to, veuf, veuve.
(lesani-
brouiller,embrouil-
ler, Fin. (Voir Manuel p. 2
empêtrer; gariféréké, n"» IV bin, fin), i. Noir,
enchevêtrer du fil; sa féré- violet, brun, bleu, sombre.
hèj entraver un cheval. A si ka fin, ses
— cheveux
Férékéla (gara), entraves. (poil)sont noirs ; tyè fin,
Korfo férékébay bafouil- un homme au teint noir.
leur. Fara fin,Nègre ; mâni/in,
Férou, presser: nyé férou, Nègre et homme en ral.
géné-
fermer les yeux en les Nyénafin, tristesse,
pressant avec les mains. nostalgie,chagrin d'être
Fès. i .
Nullement : n'tna privé de la présence des
hé fèSije ne le ferai nulle-
ment siens. — 2. Etre ou devenir
! —
2. Certes : a y'a noir : sa fina, le temps
gosi fès ! oui certes il Ta s'assombrit, e.«^t couvert.

frappé. noir, etc.. Finya, Fima,


Fifa, éventer, (rafraîchir noirceur, noircir, cir,
obscur-
en ;6ana5ato
agissantl'air) teindre en noir,en bleu
/î/a,éventer un malade. indigo ; sa finyana, le

Fifaliké,id. -
Fifala, é- temps s'est couvert.— Fin-

dbyGoogk
— 47 —

kami. id. fisama yé nin


fin, charbon Hyn. : nono

Dàfinfinyvoir ce mot. yé, c'est le meilleur lait.


Fini. 1. Variété d'éleusi- Fisaya, a) améliorer,
changer en mieux, rendre
ne ; finityonko..,la battre
5a flsayara,
pieds.— 2. Etoffe, préférable
: a
avec les
chiffon. sa mère va mieux ; ka sini
tissu : finin holo,
3..Habit, vêtement, fiséya bi yéy puisses-tu

gne
pa-
mettre
aller mieux demain, b) Pré-
férer,
; finidû... bo,
trouver meilleur :
un habit...,l'ôter.
fen fiséya do yé, préférer
Finyé. 1. Jarre à col pour
une chose à une autre ;
conserver l'eau fraîche.
yéré fiséya do yé, se férer
pré-
Syn. fyè. — 2. Vent, souf-
fle
à un autre, se faire
: finyé bé fi, le vent
valoir ; foura yé fiséya ké,
souffle ; finyé miné, pren-
dre
le remède a produitune
Tair. Syn. foufafou
amélioration.
miné. Cfr. fyen.
Fisilasa, se ballader, se

Finyéya, alléger,mépri-
ser çà et là. User
promener
quelqu'un ma toua fi-
nyéya,
(habit).
manquer de respect
Fitné, fimé. 1. Lampe ;
au nom de quelqu'un. Voir de
fitnédyourou, mèche
fyénya. lampe : fitnémana, mer;
l'allu-
Fira, foura, fari,balayer. fitnéda bo...,la mou-
cher

Fin, fri. 1. Doublure d'un : a doufa, a dre.—


rétein-
/"â,
habit. — 2. Renverser sens 2. Guerre, rébellion,
dessus dessous, chavirer : gandage,
bri-
querelle,
(guerre civile)
hourou frila,ou da frila, malheur, fléau :

la barque a chaviré. fitnéhé, se battre, se


que-
reller
Firifiri,frifri, chauve- etc., fitnétigi,ba-
tailleur,
souris. querelleur.
kasoua)
Fisa, Isa,(kafisa, Fitlni, tout petit. Syn.
: o kaf-
meilleur,préférable ntyèni, ntyènini.
sa, ka soita, c'est mieux
0 : Fitiri, fitri, crépuscule
o kafsa i ma, cela vaut da, le com-
du soir ; fitiri mencement

mieux pour toi. Fisamay du crépuscule

dbyGoogk
- 48

du soir. afin que, pour que ;

Fitiringalea,
liya,ingratitude.
Flanga, automne.
grat.
in-
flsiringalé,
Fitiringalé,
fltiringa- si...). Confession.
Fô. 1. Négliger, laisser,
Syn. manquer (av. la prép.ho):
qu'à, fo ni,

à moins que(excepté,

kaoulé. i kana fô i ka kéwaléou ko,


Fo. 1 Dire .
quelque chose ne néglige pas ton devoir.
à iyé ou ma). — Dire que — 2. Ne pas rencontrer,
(ko),affirmer : an y'a fo a manquer: m'bi fô a ko
yë,ou a ma, nous lui avons dôn-O'dôn, je le manque
dit;a y'afo ho an ka ta, il c.-à-d. je ne le trouve ja-
mais
nous a dit de partir. — 2. : nègè dé fora kami
Dire, parler,avouer, noncer
pro- ko, la balle a manqué la
: Ma toua fo, par-
ler pintade ; ou fora nyouan
quelqu'un ;
de yéré fo, ko, ils ne se sont pas contrés,
ren-

parleravantageusement de ou ils se sont dis-


putés.
soi, se vanter. — 3. Prê-
cher, —
3. Se suivre,se
annoncer, révéler : succéder : sou ni tlé bi fô
goundo fo, révéler un cret,
se- nyouan ko, le jour et la
ou le contier à qu'un.
quel- nuit se succèdent. —
4.
— 4. Promettre, xer, Tressauter
fi- : sô bi fô, le
assigner : don fo, fi-xer cheval tressaute.

le jour ; tourna /b,assi-


gner Fobonda, commencement
l'époque. — mettre, de
5. Per- la saison sèche.
commander. — G. Fofo, ramper, traîner à*
.Touer d'un instrument, 6a- terre. Fofoba, qui rampe,
la fo...,dnou fo,jouer du traîne. Fofota, fen fofota,
xylophone...battre du tam-
bour reptile ; (rempant).

tégéré fo, battre des


: Fofoni, vipère.
mains... Fola, joueur d'ins- Fogon. 1. Surnager, flot-
ter.—
tacument. 7. Saluer. Foli,— • 2. Corrompre, gâter.
salutation ; folibla ma la, Fogonéy ma fogoné, hom-
me
saluer quelqu'un ; foliké, corrompu, abject.
id. ; annonce, prédiction^ Folo. 1. Premier: tyèfo-
aveu. —8. Excepté, jus- lo, mouso folo,le premier

dbyGoogk
— 50 -

ne peut prendre Dyonforota, la cho-


aucune se
nourriture

ma na
sans la rejeter.
Fôri. 1. Indique l'abon-
dance,
l'intensité ni dyi
ha fôri, ou ni dyi
aux
nauté.
privée, qui appartient
particuliers : dyonforo

dalili,prière privée.
Membre viril. Syn. Oulou;
2. —

ma fôri, si l'eau ne vient a 'wolo, le prépuce. 3. —

pas abondante. A sounana Aspirer, humer : syè fa


ha fôri,il n'a fait qu'un foro, humer un œuf.

long somme. — 2. Déta-


cher, Foroforo, fronfron, pro-
duire
arracher ; tirer d'un des ampoules.
tas, dénouer ; se dresser Foroki. 1. Piler, écraser,
(une courbée):foura fouler (matières molles):
chose
fôri, effeuiller ; dyiri fôri, bandougou foroki,pilerdu
émonder.nyo hnzan,etnyo manioc ; se foroki, se fou-
ler
kisé fôri,égrener le mil ; le pied. 2. Détacher —

tiga fôri, détacher les ar- (objetnon résistant): 'wolo


rachides de la racine ; ki- foroki, enlever la
peau :
tabou fôri, tirer un livre misi byen foroki, enlever
(d'une bibliothèque) ;dï/ou- cornes d'une vache les
rou fôri,dénouer un lien. (après cuisson). Cf. 'woro,
— 3. Pincer. Syn. nyogoti, boso.
pourti.— 4. Balayer super- Foroko, sac (surtouten
liciellement,enlever le plus peau de bouc). Cfr.Dyémé,
gros. b-wéré.
Foro. \. Champ. Foro Foroko-faraka, sorte de

séné, l'ensemencer ; foro vigne sauvage.


foro koura
bla, l'affricher ; Forokoto, trébucher, faire
bi, dyoutiké, dyouméné, un faux-pas,broncher.
en faire un nouveau. Fo- Fou. \ .
Fibre, écorce fl-
roba fen, forobata, chose breuse. Sogo fou, fibres de
du domaine commun, par la viande. — 2. Chose ne,
vai-
extension : chose ne,
commu- futile,nulle ; sans son,
rai-

publique: foroba dalili, injustement yéré hé


prière publique ; foroba fou yé, s'anéantir; ma fou
wari, argent de la commu- té fen nyé, un homme nul

dbyGoogk
51 —

ne sert à rien ; a yé m'bou- poule. Syn. fonfon, fougé.


go fou, il m'a frappé sans — 2. Saupoudrer.
raison. — 3. Avec si prime
ex- Founou,foimoun. 1.Abcès,
le pron. indéf.txrien»: tumeur, enflure ; founoun
fou si té yan, il n'y a rien sera, l'abcès est mûr ; fou-
ici. nou soua..., percer : le
Foufafou, foufafou
air : founoun dyigina, l'enflure
miné, prendre l'air. Syn. a diminué. —2. Colère, se

finyé miné. fâcher, se mettre en re


colè-

Fonga. 1. Désert, steppe. : founou digi,apaiser la


— 2. Corder, cordeler, cha- colère ; é bi founou né
bler, câbler, tordre : dyou- koro moun na ? pourquoi

rou kisé fbuga, faire des te fâches-tu contre moi ?—


cordes. 3. Enfler, gonfler, tumé-
fier

Fongonf ougo, poumon . ; founoufounou, billonner


tour-

Petit cordon. : a bolo founou-


Fongouri, dessécher, faire na, sa main est enflée ;

sécher (denrées). malo founou, le riz


bi
fia,deux,
Fonla, fila, ple.
cou- gonfle (à la cuisson); finyé
Foulana, flâna, 2™«. bi founoufounou sâ,\e vent
Foulahé, flaké, biner, sar-
cler tourbillonne en ce ment.—
mo-

pour la S"»® fois. Fou- Founouya, colère.


lamâ, flamâ, du même âge, Fountané, founténi, cha-
leur

contemporain. Foulani, : founténi bé... bi hé,


flani,flaniou, jumeaux. il fait chaud ; founténi b'a

Fonlaka, épuiser par le la, il a chaud.


travail : tya b'a foulaka,le Fouon, dyoli fouon, trice.
cica-
travail le fatigue.
Foundoun, petit panier à Foura. i. Feuille: dyiri
coton. foura, feuille d'arbre ; se-
Fonné. \. Une des der-
nières ben foura, foura dyè, feuil-
le
classes de griots. de papier,papier.Foura-

2. Albinos. Syn. fégé. ma, feuillu. — 2. Remède :

Fonnfoun. 1. Flamber : kono bolifoura mi, se pur-


ger
syè founfoun, flamber une ; fono foura mi, pren-
ez

byGoogk
— rr"

dre un vomitif. Foura, ké, Fouroubali, célibataire

panser, soigner ; inà fou- (femme) ; id.


fourouki'ibali,
raké, soigner quelqu'un. homme ; fouroubaliya,cé-
libat

Fourakéla, médecin, infir-


mier. (femme) ; fourouké-
baliya,id. homme. 4. Es-
tomac, —

Fourantyè. 1. Espace qui panse des animaux.


sépare chaque village; in- Fia fourou, bonnet
tervalle de l'es-
tomac
compris entre que
cha- des ruminants. Fou-
pause, intervalle. — 2. rou fourou, pétiller
en mentant.
fer-
Au milieu, au travers : 6a — 5. Pulpe : bara

dijifourantijè, au milieu fourou, pulpe de l'intérieur


du fleuve. Cf. tijt'mantyè. d'une calebasse.

Fourilé, imbécile, niais, Fourouba.Voiv A"ï'o.Col-


lectivité,
sot. communauté.
Fourou. 1. Maria."re :
fou- Ctr.doundougouma, d\fo-
rou sébé, maria^-'e légitime; nforo, dyongana.
fourou dô, enfant léuitime; Fousi, pron. indéf. «rien».

fourou siri, décider un ma-


riage Of. Fou, fôij,fouy.
; fourou nafolo, dot Fousoukou. 1. Petit deau.
ca-

(prixde la femme) ; fourou — 2. Dissiper,gas-


piller,
//«',
luouso fourou, se rier;
ma- elfilocher.
fourou tUu'... i";i,rom-
pre Fouy, fôy, pron. indéf.
un mariaircî, divorcer. "(rien». A té fouy nifé towL
— 2. Donner en maria.ire : il n'est plus bon à rien dé-
sormais.
a ifa dé-iiu)Uso fourou fousi, fôy. Cfr.
li'tevhP ijO ou ninM a donné Fouyanto, bouffon ; fon-
sa fille en mariii^e à mon yantoya,.. hé, faire dos
ami. — 3. Epouser, se rier
ma- bouffonneries.
idenhè... idcn niou- Fyè. 1. Fiel: fyè dyi, bilo.
so sera fourou ijé,ton fils... — 2. Grande jarre : dyi fyè.
ta fille est en âge de se celle pour conserver l'eau.
marier, ou a fourou tourna
Espace, surface occu-
pée — 3.
srra, ou (de l'homme seul) par quelque chose :
a sera mouso fourou yé, bougou fyè, pâté de pail-
ou a sera ka mouso fourou. lottes, village ; sa fyè.

dbyGoogk
— 53

champ d'un marché ; nyé ti,il vente ; fyen tikéra, le


da fyè, le visage, la figure vent a cessé. — 2. Air,
(dans toute son étendue). souffle : da fyen, haleine ;

— 4. Jouer d'un instrument fyen minéy prendre l'air...


à vent, soufïler : bourou... explorer, observer. — 3.
fiéfyè, jouer de la trom-
pette Léger, petit, mince, gu,
exi-

(du clairon)...de la sans importance : o

flûte,siffler ; ta fijè,souf-
fler do7ii ha fyen, cette charge
le feu ; fan fyè...à la est légère ; a ka fijen
forge ; fitnèfyè...,
une pe
lam- n'koun, cela n'a pas portance
d'im-

; bo fyè, vesser, [bo pour moi. — 4. In-


discret,

fyen, vesse) ; nou fyè, se importun, étourdi :


moucher. — 5. Au fig.« en-
lever» 0 drmUen ka fyen, cet en-
fant

: a bnrka fyèna, il a est étourdi etc.. ; a

perdu ses forces, courage. bolo ka fyen, il est cret,


indis-

— 6. Bluter la farine après Syn. :


touche-à-tout.
un ierpilage:nyomougou maga ha fyen, maka fyen.
fyè, bluter la farine de mil. Fyèné. 1. Etendre (pour
Cfr. léfé. — 6. Aveugler, né
sécher, refroidir) : finifyè-
frapperde cécité : nyé dyè tlé la, étendre le linge

\/a fyè, une taie l'a rendu au soleil ; séri fyèné kouna
aveugle. Fyento, aveugle. kono, étendre le ^éri dans
Fyentoya, cécité. le plat pour le refroidir. —

Fyèfyè. 1. Mettre en route 2. Kouna


dé- fyèné, évaser,
: kèlè bolo fyèfyèna, élargir l'ouverture d'un

Tarmée a été mise en route. plat (en bois),etc..


dé-
2. Crier, éclater
— Fyénya. 1. Cécité toya).
(fyen-
{ma kounna)sur quelqu'un, — 2. Honte, faire

Fyéla, bluteur, soufïleur, i honte : fyénya b'a la, il


joueur d'instrument. ia honte; ou y an fyénya,
Fyen, finyé.1. Vent î /yen ils nous ont couvert de

6a, grand vent ; ...souma- Iconfusion. — 3. Alléger :


lé,vent frais ]... ka bon, ka ,
doni fyènyana, la charge

fari,le vent est violent ;... jest


allégée. 4. Mépriser, —

bé ti,bé tyi ou sa bé fyen I dénigrer, faire peu de cas :

dbyGoogk
— 54 —

ma toua fyénya, mépriser se vendent 80 cauris


le


nom

Fyèrè.
de quelqu'un, dé-
sa

2. Nouvelle
réputation.
1.
nigrer chacun.—
fyèrèlikéla,
Fleur, fleurir.
las
Fyèrèli, vente;
fyèrèkéla,fèy-

fyèrèma, en fleur, fleuri.


peau après
rèba, vendeur, marchand :

une blessure. 3. Eclat, —


Fyéro, loques,guenilles:
fragment : dyiri fyèrè, fyéro b'a la, il est en lo- ques

planche. 4. Débiter, fen-


— dre, ; fyérobo,sortir de la
diviser : dyiri fyèrè, misère ; ma fyérobo, tirer
débiter du bois. 5. Ven-
dre quelqu'un de la misère ;

: fyèrèké,fyèrèliké Id.: fyéroto, déguenillé,loque-


teux
nyo fyèrè ma ma, vendre ; dougou fyéroto, vil-
lage
du mil à quelqu'un ; woro dépeuplé.
bi fyèrè kémé kémé, les ko-

Gaba, chapeau. Gaba da, carpa. — 2. Petite se


calebas-
en faire. Syn. gafa. servant de cuillère ou

Gada. Gada mouso, vante


ser- de mesure. Galamani, id.
(captive). Gale. 1. Ceinture de les
per-
Gala. Indigo... a dla, le pour les enfants. — 2.

préparer ; fen dû gala la, Premier (syn. folo): ou bè


teindre quelque cho^e. Ga- gale, ou ou bê la gale,le
ladôna, teinturier. l" de tous. —
3. Temps
Galabagalaba ké, quer,
brus- passé, antiquité : gale
faire vite ; ko... brus-
quer maou, les hommes fois,
d'autre-
une chose. les anciens. Galégalé,
Galaka, côte, côtelette. au commencement. — 4.
Galaka dyengè, démettre Déjà, auparavant, d'abord:
une côte. a tara gale,il est déjà par-
ti
Galama. i Arbre
.
de truction,
cons- ; a yé nin ké gale, il a
conocurpus bio- d'abord fait ceci. — 5. Avec

dbyGoogk
55 —

une nég. : Pas encore : a bleur. Cf. féréké.


ma ta gale,il n'est pas core
en- Garagara, civière ; gara-
parti. gara soutala, civière pour
Gana, suff. indiquant l'in-
tensitéles morts. Syn. : gouara-
ou la
perfection: gouara.
doumounigana, grand Garanga, pou de corps.
mangeur. Cfr. nyimi. Garangato, —

Gané, niche, tour, farce: pouilleux.


ganéké ma na, jouer un Garangé, piège à oiseaux:

tour à quelqu'un; ganéké- garangé dla ou da... le

la, farceur. tendre ; kono mené gé


garan-
Gangosi, nettoyer un la, prendre un oiseau

champ. au piège.
Gani, secret... fo ma yé, Garankè, cordonnier,
révéler un secret à qu'un.
quel- bourrelier : nin garankè bi
dlaliké hali, ce cordonnier

Ganinya, ganinyé, plaisir, sait bien son métier.


joie,bon gré, satisfaction : Gari, fil à coudre : gari
yafa ma ma ni ganinya yé, don miséli la, enfiler une
ou ni
ganinya nyouman aiguille; gari bo, effiler.
yé, pardonner à quelqu'un Cf. : falé,gésé,filde tisse-
rand.
de bon cœur... ko hé ni ninya
ga-
dyougou yé, faire Gama, corne à poudre ;

quelque chose de mauvais mortier pour la faire.

gré, à contre-cœur. Gamoudyè, bracelet de

Gaonlo, classe de griots perles fines.


méprisée et redoutée. Garo. 1. Verrue. Syn.
Gara, (N'-) échelle. Syn. n'garo. — 2. Paralysiecau-
sée

gouara, yéléyéléma. par un poison végétal


Gara, entraves pour les du même nom. — 3. Gelée

animaux. Garanfla, entra-


ves de ngouna. — 4. Variété

des 2 pieds : garanflala de vigne sauvage.— 5. Cou -

tama, ambler. (Syn. Sou- verture d'un livre.


roukou tama). Sô garan-
flala Garsigè.i. Bonheur, veur
fa-
tama la, cheval am- de prix, bonne l'ortu-

dbyGoogk
— 56

ne, privilège; garsigè a kono ka gélen, c^est un


a

oulila... diara... ka dyè, il indocile, un têtu ; a dou-


a un heureux sort. sou... a dya ka gélen,ilsidn

Gasa, (N'-)graminée dont sang- froid, de l'aplomb;


on tresse des anneaux, des a tégé ka golén,(Syn. : na-

coides, etc. ; 71'gasa dloki, folo ka gélen),c'est un a-


cordelettes dont on toure
s'en- vare, un ladre, et aussi il
le buste. a la main lourde (ildonne
Gasi, malheur, mal,male- de rudes coups) ; a bolo ka
chance : gasi té, il n'y a gélen a ka nyo kan, il est
pas de mal, c'est entendu. avare de son mil. — 2.
— Prov. kono té kouma,da Puissant, important, in-
fluent:
dé bi na ni gasi yé, le koun-tigi ka gélen,
cœur (ventre)ne parlepas, c'est un chef important.
c'est la bouche qui cause — 3. Solide, résistant, fer-
me
tout mal.
Syn. : basi. : nin dyourou ka gé-
Gédyouma, (aldyou}na), ten, cette corde est solide;
vendredi ; gédyouma don, a kavi ka gélen,c'est cile
diffi-
le (jour de) vendredi. à briser (c'est résis-
tant)
Gelé, gélen; gwélé, gwè- gv^éléyé
; Loc. a na-

len. 4. Difficile, dur (au folontanya yé, ou : a na-

phys. et au moral) : dou- folotanya y'a gv^élenyé,


goukolo ka gélen ko dyou- le fort de l'affaire,
ce qu'il
gou, le sol est très dur (à de plus fort,c'est qu'il
y a
travailler)
; a soro ka gé- n'a rien. — 4. Terre ferme,
len, c'est difficile à avoir, continent : gelé kan ta,
à obtenir ; a songo ka len,
gé- aller par voie de terre ; dyi
c'est cher ; dyi woyo kan ta... par eau. Géléma,
ka gélen, le courant est solide.
dur, difficile,
fort ; kouma gelé, parole Gélengélé, voltiger,sau-
tiller

dure, âpre. Loc. : mava —


: kono bi gélengélé
ké don gélén yé, économi-
ser an da la, l'oiseau voltige
pour les jours mauvais; près de nous ; badé toum*
a tloma ka gélen,c'est un bé gélengélé,le chevreau
désobéissant; a koungolo... sautillait.

dbyGoogk
— 58 —

gVi/èrèn'na, approche-toi Bois servant de brosse à


de moi ; an gwèrèna dou- dent. 3. Gésé (malo), -— riz

gou la, (Syn. an sourou- pilédont on fait le seri ou

nyana), nous approclions le dégé.


du village. Gésékélé, gésier.
Gérégéré.I. Farce, mau-
vaise Gétoura, fort taureau

plaisanterie : géré-
géré noir, non dompté.
yé n'soro..,, ou bina Gingi,sorte de chouette.
n'kan, on m'a fait une Cf. gélou, gouélou.
mauvaise farce. — 2. Mal-
heur, Gingo, assoupir, som-
meiller.

accident ; châtiment Syn. dyingo.


collectif pour atteindre un Girindi,éructer, roter : a

coupable ; châtiment im-


mérité: girindira, il a eu des tations
éruc-

gérégéré ko, bâma ; girindiliyéructa-


tion.
ko Alla m'i kisir'a ma, que
Dieu te préserve de tout Gô, gôn,n'gô,gôndyigi. \.
accident grave et de toute Singe cynocéphale. 2. —

offense de la part du pro-


chain Anneau qui se met autour
; an tora gérégéré ko du bras.

la, nous avons été soumis Go, n'go. 1. Fèves dont


aune répression collective. une espèce est comestible,
Gérendé, presser que
(quel- l'autre sert au jeu du me
mê-
chose avec un lien), nom. — • 2. N'go déou.
serrer : démisénou bé bi fruits du n'go, et aussi

gérendé i la, tous les fants


en- cailloux servant de dés au

se pressent autour de jeu des osselets. — 3. Jeu


toi. des osselets.
Gérengéré, se durcir, se Goba, n'goba, singe noi-
râtre

coaguler, s'évaporer: dyi ; n'go blé,... rouge.

gérengéréna, l'eau s'est é- Syn. Balanbala, fantan.


vaporée. Gogoyo (N'-),sauterelle
Gésé. 1. Fil écru de
(fil la isolée de nuit.
chaîne d'un métier de tis-
serand) Go!n, liane à caoutchouc.
: gésé da, tisser. Landolphia Heudolotii.
Gésé dala, tisserand. — 2. Gokon, nénuphar.

dbyGoogk
~ 59 —

Golè, canon ; golè nègè il est allé se mettre à fût


l'af-
dé, boulet golè tyi, ti, ti-
; rer cette nuit. — 2. Oiseau
du canon ; golè tyi ko- de la famille des reaux
passe-
go la ou golè kè ka kogo appelé gendarme.
bon, bombarder un mur. Gongo. 1. Variété de che
va-

Goloba, précipiter: sô de grande espèce et à

golobdiylancer un cheval. bosse. Syn. dyégélé. — 2.


Golobé (N'-), arbrisseau à Poussière : gongo yougou-^
tige très flexible servant à yougou, secouer la pous-
sière
faire des arcs, etc. ; gongo dourou, sou-
lever,

Golobogalaba,cohue,tohu- faire voler la pous-


sière.
bohu. Cfr. kolobokalaba. — 3. N'gongo : minée
gra-
Gologalagologala,
réduire dont la racine sert

en boule des farines, des à aromatiser l'eau. N'gon-


pâtes : safné gologalagolo- go, petite tortue.
gala, faire des boules de Gongolima, bosse : gon-
savon. golima ouli, bomber ; gon-
Golomou (N'-),cheval i- golima oulilé,bombé.
sabelle. Gongoro, caillou, motte

Gomé, petit tabouret de de terre, boule d'argile:


femme. Syn. kourou. gongoro kérou ma ma,
Gomi (N^-).1. Herbe vant
ser- lancer des cailloux à qu'un.
quel-
d'appât pour prendre
le poisson. — 2. Graminée Goni (N'-l,n'gono,n'gouo-
à longs poils. — 3. Rosée : no. 1. Gorge, gosier,amyg-
dale
n'gomi yé bin mené, la : n'gouono bé n'dimi,
rosée a couvert (pris)les j'aimal à la gorge, j'aiune
herbes. — 4. Donner une amygdalite. 2. Santal —

chiquenaude ; a gomira, il d'Afrique, légumineuse pa-


en a reçu une. Gomili, pilionarée,Pterocarpus e-
chiquenaude ; gomiliké,en rinaceus. — 3. Grisgris des
donner une... enfants : n'goni donkili,
Gon. 1. Se mettre à fût
l'af- chant des enfants le jour
: a b'a gon, il est à l'af-
fût du ntomo.

; a tar'a gon souïn na, Goni, gonin. i. Chaud :

dbyGoogk
dyi goni, eau chaude ; dyi de chair, caroncule.

tote
ka goni, Teau

koungolo ka goni, il a la
chaude, brûlante
Cfr.
vre).
gouan.
gorko, prêt à in-
est

; goroko ké, prêter à


(fiè- intérêt : goroko dyourou

sance
chaude
térêt

2. Ar-
dent
; Gbroko,

ta, emprunter à intérêt ;

: a ka goni, c'est un Syn. : goroko dyourou,


ardent : a dousou ka go- dyourou noun fta.
niUy id. Goniina, chaud, Gorondo, beugler, mugir,
ardent : diji gonima, eau ronfler : a kono bi goron-
chaude. do ou : kono go rondo b'a

Goniya. i. Chauffer: dyi la, il a des borborygmes ;


goniya, chauffer de l'eau. misi bi gorondo ou bi ka-
— 2. Presser, hâter»: a bi si, la vache beugle ; i bi
fa ka goniya, a bi tama ka gorondo ko dyougou, tu

goniya, ou : a bi tama niya,


go- ronfles beaucoup.
il va, il marche vite. Gorongo (N'-j, serpent
— 3.Adustion, ardeur, dé-sir cracheur.

violent, empressement: Gosi. 1. Battre, frapper,


doumouni goniya, appétit forger : 77iâ gosi, frapper,
violent, fringale ; goniya battre quelqu'un ; nyo go-
si,
dû fen na, mettre de Tem- battre le mil ; nègè go-
si...
pressement à quelque se,
cho- ka ké dabayé, ou /îa

ou fen do ké ni goniya daba ké ou ka daba dla.

yi'%id. Syn. : goniyago- forger le fer... pour en faire

niya. des pioches. — 2. Battre

Gontjbro, passereau pelé


ap- (du tambour), sonner (la
: mange-mil. cloche), tirer (avec une me)
ar-

Gori (n'-),roue, cerceau. : tabalé gosi,battre du


Cerceau servant à mainte-, tambour de guerre ; n'tana
nir chaque couche depaille gosi, sonner la cloche;

superposée dos toits en marfa gosi, tirer du fusil.

chaume. — 3. Heurter, choquer; a-

Gorô, bouton, clou, h^- voir un accès de... : koun-

d'un
bouin.(jOî*07ifyo7i,pus kolo gosi kogo la, donner
bouton ; goroba, excrois- de la tête contre le mur;

dbyGoogk
01

farigouan y'a gosi,il a eu ; mouso goualalé,


un

sogo bê
tout
accès
gosi a-yéréma, il a

s'est tout flanqué); sandyi


de

Gouan
fièvre

(n'-),
: a

marier; tyè goualalé,vieux:


mangé à lui seul (il garçon. Syn. gouana.
sorte de pas-
quéreur

sereau,
fille qui ne trouve pas à se

\fa gosîy il a reçu une a- corps rouge et tête

verse. Nyogosili, battage noire.


du mil ; gosigosi, choquer.
entre- Gouan. 1. Gombaud, ket-

Gosila, gosiba ; mie comestible, (hibiscus


ceux qui battent ; nyo go- esculentus) : gouan kéné...

silaou, les batteurs de mil ; gombaud frais;gouan dyn-


marteau, maillet. la... sec. — 2. Chaud : tir
Gosombara (n'-),ngoson- ka gouan bi, le soleil est

gosoni, castagnettes des chaud aujourd'hui. Syn.


circoncis. goni. Fari gouan, liôvre :

Gou. 1. Joindre, ajointer: fari gouan b\i la, il a la

(hjirifyérèou gou nyouan fièvre. — 3. Ditïîcile,péni-


ble,
na, ajointer, joindre des rapide : dgiri kaga ho

planches ensemble. 2. — ka gouan, c'est pénible de


Gratifier (t. f ) i U* n'gou scier des arbres ; nin koïn

[en na? tu ne me donnes ka gouan! ça chaulTe ! —

rien ? — 3. Atteindre, a gou 4. Chauiïer, être chiiud ;

ai béré yé, atteins-le du tlé gouana kounouuwo, il


bâton. a fait chaud hier ; a n:i

Vérciiida, han-
Goua. gar,
1. gouan ! ça va chauffer îa

échafaudage pour pa- labre. gouna! ça a chauffé ! ça n


2. Atre, —
foyer : été dur ! Syn. Blé. A goua- na
[jouaboxigou, gouan, ne
cuisi- ou tyè! ils se sont a-

; gouabougou sera ka charnés l'un contre l'autre!


ban, le repas prêt. 3. est —

(ça a chauffé entre eux).


Famille : gua-tigi, chef de Gouané, accablant, lant,
brû-
famille. Syn. dou. échauffé, ardent, vif ;
Gouala. l. Huître, coquil- fatigué,accablé. Loc: kono
la^eigualamoug ou, chsiux. gouan ; ma kono gouan,
— 2. Ne pas trouver ac- ennuyer, embêter quel-

dbyGoogk
62 —

?qu'un.Nyé gouan, punir : commun : don san,


gouan-
ma nyé gouan,
Dousou

: tloma
gouan,
fâcher.—
punir quel-
qu'un.
contenter,
mé-
5. En-
nal, à, sali don, jour
foncer de fête ; dyi gouansan,em

gouan, foncer
en-
jour ordinaire, par op-

simple, pure.
position

— 4. Seule-
ment
un pieu ; koun : Alla hakili gouan-
san
gouan dougouma, se pros-
terner. do. Dieu est un (n'est
Syn. tourou. trou. qu'un) pur esprit.Syn. Da-
ma.
— 6. Voltiger, sautiller : 5. Gratuitement, —

kono doou bi gouan dou- sans raison : ma sendo

gou da la,certains oiseaux gouansan, accuser ment


injuste-
voltigentà fleur de terre. quelqu'un. Gouansa-
— 7. Démancher: dyélé... nya, inutilité,etc.
daba gouan, démancher Gouanso, haut fourneau
une hache... une pioche ; de forgeron.
a gouana, il,elle s'est dé-
manché. Gouara, échelle. Syn. ga-
ra,
ngouara.
Gouana, ne pas trouver Gouéma,
approcher; ou
acquéreur ; né ka sô goua- gouémana, ils approchent.
nana, je n'ai pas trouvé Gouéni, doigt.Syn. koni,
d'acquéreur pour acheter goni.
mon cheval. Gouana, qui Gouényé, gényé cravache : ,

ne trouve pas à se marier; ma bougo ni gwényé yé,


tyè gouana... mouso goua-
na, cravacher quelqu'un.
vieux garçon, vieille Gouéré, gwéré. Voir géré.
fille. Syn. goualé. Goua- Gouésé, morceau de bois

naya, gouananya. dont on se sert


pour se
Gouana (n'-),tubercule nettoyer les dents. Voir:

vénéneux, à latex,ressem-
blant gésé.
à l'igname.Gh.koun- Goufa, touffe de cheveux
siniflé. sur une tête rasée.
Gouansan. i. Vain, inutile. Goolou, repousser quement,
brus-
— 2. Seul : sô
gouansan, oulou goufou ni
le cheval seul (sans le ca-
valier). se yé, repousser un chien
— 3. Ordinaire, ba- à coups de pied.

dbyGoogk
- 63 -

Goun, île,banc de sable. dougouma, il t*a renversé.


Gouna (n'-).
4. Grue ronnée.
cou- — 2. Frapper : a y'a sébé
Syn. goumankou' koro goupa, il le frappa
na, — 2. Térébinthacée. d'importance. Syn. ; 6ou-
Spondias birrhea. —Gou- gOy gosi, saba,
nandyi, bière faite avec du Gourbogoarbo, courir, ga-
loper;
fruit du n'gouna. —
3. Gé-
mir précipitamment.
: gounangouna, id. Gouri, giri,gri.1 Lourd, .

Gonnandyè, petite grue pesant: o doni ka giri,


blanche qui suit les bœufs. cette charge est lourde ; o
Gonndo, secret ; goundo ka giri n'yé, c'est trop
dyè, société secrète ; goun-
do lourd pour moi.— 2. Fort,
fo ma yé, révéler, con-
fier capable,puissant; dyoumè
un secret à quelqu'un ; ka gri dyoumè yé kalan
goundo fo nyouan, dent
confi- na ? quel est le plus fort
intime. Syn. danama. en lecture ? — 3. Se cipiter
pré-
Goundo siri, tenir giri ma nofè,
une sur...

réunion secrète ; goundo se précipiter après quel-


qu'un
mara, garder un secret ; ; giri ma fean, se
goundo bangi, boroto, di-
vulguerprécipitersur quelqu'un.
un secret. Goun- Syn.: senfa. — 4. Etre
doro, secrètement, en cret
se- gourmand, se jeter sur la
: ou bi siriki siri goun- nourriture avec avidité :

dorOy ils complotent en cret.


se- (même construction) : a gi-
rina kabi kongo touma,
Goangoanougou, cœur, depuis la famine il est de-
moelle d'un végétal. Syn. venu gourmand.
diyinougou. Gourinya, girinya. 1. Pe-
santeur,

Goankouronnkoun, tronc poids : a bira doni


d'arbre. Syn. dyiri soun, girinya koro, il est tombé
hounkourou, sous le poids de la charge.
Goupa. 4. Jeter, flanquer — 2. Gourmandise, culté
diffi-
ù terre : goupa ma koro, : a ka
girinya'' bon

se prosterner devant quel- doumouni na, il met une

q^u'un. A y'igoupa k'i bi grande avidité à manger;

dbyGoogk
— 64 —

hja kolo girinya,difficulté terre tremble ; sa bi giri,


giri-
du travail. — 3. Alourdir, il tonne.

appesantir ; koroya hi ma Gwen, gen, chasser, pour-


suivre,
(lirinya,la vieillesse appe-
santit bannir ; garder les
l'homme ; nyo songo troupeaux : oulou g'wen ka
giriyara, gourinyana, le bo so kono, chasse le chien

prix du mil a monté ; do de la maison ; sago gwe?i,


fara doni kan h'a girinya, poursuivre le gibier; ma

ajoute à la charge pour la gwen dougou la, ban-


kabo nir

rendre plus lourde. — 4. quelqu'un. Gwéna,gwé-


Affermir, dominer, dépas-
ser nina, gwénikéla, berger,
; aka fanga girinyana pasteur. Misigwéna, vier,
bou-

an ta ma, son autorité passe


dé- vacher. Bag'wéna,che-
la nôtre ; sôni a bi vrier. Gwénifeé, paître,gar-
der
na girinya to bê kan sébé- lestroupeaux.
ni na, bientôt il va les dé-
passer Gwendé, store : gwendé

tous en écriture. —
kéné, aire. Syn. gendé
Gouriné, griné : grinéa kéné.
do, c'est un gourmand. Gwengé, gengé, attacher,
Gourinénya, se,
gourmandi- fixer, clouer. Gwengéni
avidité. Syn. : gourinya gwengéniké, action de...,
etc. attache, etc.

Gourmo, gourmou, lette


pail- Gwengélé, indique l'in-
tensité

de pirogue ; nattes : dongoukolo dyam-

dont elle est faite. bé gwengélé, le sol est très

Goyo (n''-),
tomate-cerise. sec.

Syn. n'koyo. gwendé, store :


Gwensé,
Grigri,girigiri,tremble-
ment, gwensé yélé...dyigi, rele-
ver...

secousse ; trembler, baisser le store.

éprouver des secousses : Gwenyé, cravache.


dougouliolo bi girigiri,la

dbyGoogk
— 66

kili la,réflé-
dô, to, sigi... chira, hali san ! tu dors encore !

être attentif à...;ha- hali n'o kéra : alors même


kili dyigi...la, hakili bo... que cela ait lieu. — 3. Au
la, se rappeler, se souve-
nir moins hali
(jusqu'à): ko kè-

; souvenir, mémoire ; lé, ou hali a ma ké ko ké-


oublier.— HaAili ouh, affo-
ler, lenyé san-ô-san,au moins
s'affoler ; avoir, donner (jusqu'à)une fois l'an. —

du remords. Syn. : dya 4. Au point que (même


ouli, (bouleverser Tesprit). que) : a man kènè hali a ié
— 2. Pensée, idée : né kili
ha- se ka dyi dôni m,ij il est

bé ko a ma na, ou né malade au point de ne voir


pou-
hakili la, a ma na: je même pas prendre un
pense qu'iln'est pas venu, peu d'eau. — 5. Si...,du
à mon avis il n'est pas ve-
nu. moins, certes fni^ ; hali n'i
Syn. dyigi. té se ka na, i ka ma bla ka
Halaki, perdre, détruire, na, si tu ne peux venir,en-
voie

ruiner : dougou halaki, du moins quelqu'un.


ruiner village. un — 6. Sans..., sans même,
Halé, prendre des airs de (même ne... ne... pas)avec
supériorité à l'égard de une négation : i bolils
/ yé) : a b'a-yéréhalé ou a moun na, haVi ma fo nyé?
haléla a tonyoua bê yé, il pourquoi t'es-tu sauvé sans

prend des airs de supério-


rité même m'avertir. — 7. Ha-
ll...
à l'égard de ses cama-
rades. ma, quoique, malgré
Halélé, faiseur d'em-
barras, que, bien que : hali ko bê
prétentieux, fat. — ma ké, ma bê na sa, gré
mal-
'2. Sot, imbécile : a halé- tout, quoiqu'ilarrive,
lembéy c'est un sot. Halé- nous mourrons tous. — 8.

lénya : prétention,air Soit... soit ; ni... ni... (hali


minateur.
do-
répété): hali n'fa fè, haVi
Hall. 1. Oui certes, oui la fè,soit chez mon père,
da I —

Beaucoup, très : soit chez le tien... ni chez


n^ségèna hali, je suis très mon père, ni chez le tien.
fatigué. — 2. Même qu'à)
(jus- — 9. Hali ni... wala : soit
encore : i bi souna que... soit que...: hali n'a

dbyGoogk
67 —

bi na, war'a ti na, soit qu'il bomination : haramou de,


vienne, soit qu'ilne vienne vaurien ; détester, abomi-
ner

pas. — 40. Hali ka, au lieu : haké haramou, tester


dé-
de... a bi souna hali ka une faute ; a hara-
kalarij il dort au lieu d'é-
tudier moula ma fè,il est détesté
; ha^a ha tama a b'i de quelqu'un. Haramouli,
da, il s'assied au lieu de haramouya, détestation,
'
marcher. Syn. sani ka. abomination.
Halo, bâiller,bâillement : Harami, fête du 9« jour
i bi halo, ou i halola, tu du 1" mois de l'année
bâilles,tu as bâillé. (Dyombéré).
Haloua, bonbons de miel. Hatté, a té, à la bonne
Hami. 1 .
Affaires : ou ta- heure ! — c'est bien cela.
t'ou ka hami na, ils sont Haywa, héywa, héwa, al-
lons

partis à leurs affaires. Syn. ! courage !

Hadyou, mago (souci). —


Héra, hérè, paix, bon-
heur,
2. Regretter, déplorer une bénédiction : kori
absence, une perte, une héra bé ? comment allez-

privation, hami feu na..., vous ? (y a-t-il la paix ?)


ma na, soupirer après une Rép. : héra ! la paix ! (ily
chose. ..,quelqu'un;êtredé- a la paix) ; kori héra lié-
solé de l'absence de quel-
que na ? ou kori é tléna héra

chose, de la mort de la?... kori héra sira, ou

quelqu'un. Gémir. Hami- kori é sira héra la ? la


iiZa, ham,ilikéla, hamina- journée... la nuit a-t-elle
ba, celui qui s'aiïligede, été bonne ? Souhaits : hérè
etc.. Hamiliké, regretter, ka k'é yé, i ka hérè soro,
s'attrister. Syn.: nyénafin. hérè ka d'i ma ! sois en

Harama, grand menteur: paix I — ka hérè k'an fto,


;i ka harama, c'est un adieu, que la paix nous

grand menteur. Haram,a' accompagne — Alla ka

//a, mensonge effronté, k'i yéy Alla ma héra difi

gros mensonge; haram^aya ma, Alla ma héra kényé.


ké, mentir effrontément. Alla k'i bla héra la. Alla
Haramou, détestation,a- Wi son héra la. Alla m'i

dbyGoogk
68 —

sona héra la. Alla m'i dû- k*i hiné, ou : Alla m'i hi-
na héra que Dieu
la ! te néna, que Dieu te fasse
donne la paix I Hërama,
— miséricorde.

qui est en paix, heureux ; Hinhin, hennir : sô bi


i hérama nana wa ? es- tu hinhin, le cheval hennit.
venu en paix ? ma hérama, Hokki 1 hoki I pan ! hoki !
homme heureux, pacifique. filétira! pan ! la calebasse

Hihin, être essouflé^hale-


ter: est cassée.

a hihinato nana, il Horon, homme libre : a

est arrivé essouflé, hale-


tant. kéra horon yé. il est de-
venu
libre : horonya, liber-
té;
Hila, ruse; hilama^ rusé. libérer,affranchir ; ayé
Hiné. 1. Pitié, miséricor-
de a ka dyon hê horonya, il a
: né man kan n'i ka né
hi- affranchi tous ses ves.
escla-
yê, ou : i fea hiné man dyonya na, Syn. bo
han n'yé...,ni né yé, je ne (tirer Tesclavage) ; de
mérite pas ta miséricorde. koun nabo. Horonyaba, —

— 2. Avoir pitié,faire horoyaba:


séricorde,
mi- nha horonyaba
donner quelque- fiénin yé, voici celui qui
chose : hiné ma la, avoir m'a affranchi, mon teur.
libéra-
pitié de quelqu'un ; Alla

I. 1. Pron. pers. 2^ pars, insulte sera té,


insul-
sing. : tu, te,

pers.
employé
3« pers. sing. :
bolila san'i y ère, ou
toi.

comme
fois
Quelque-

ou

:
conque
pron.

fo i
on

ta, tes,
m. à
t'insultera

le pron.
m.

3,
et
: si tu

Adj. poss.
poss.
(tu seras
insultes

:
sulté).—
in-
ton,

yéré, prirent tous la


ils tien,tienne, tiens, tiennes :
fuite excepté lui. 2. Pron. — i /a, ton père (le père de
indéf. : on, quiconque : n*i toi);i hasù,Xon cheval, etc.
?bé nénikè, i na néni, qui- Iko. 1. (tu dis, tu dirais)

dbyGoogk
69

comme, ainsi que, de mê-


me la loc. ; n'a kèra iko, s'il
que : iko a y 'a fo tyoko arrivait que, s*il advenait,
mU comme il Ta dit ; nin dans le cas où ; n'a kéra iko
téméîn fanga ka bon iko a té se k'a ka dyourou bê
sôy ce zébu est fort comme sara, s'il arrivait qu'ilne
un cheval. — 2. Comme, pût payer toutes ses tes.
det-
en qualitéde, comme par — 5. A b'iko, c'est
exemple...: Alla bonya iko comme si, comme, pour
an Daba, adorer Dieu me
com- ainsi dire : a b'i ko ou ra,
ta-
notre créateur; fanga on dirait...,c'est me
com-

bé minoum balo iko fa- s'ils étaient partis,ils


maou, an bangibaou, ceux sont partis,je crois.
qui ont autorité comme I ni... (toiet...)loc. en

par exemple: les rois,nos usage dans les salutations:


parents. — 3. Iko ni,., me
com- i ni sogômay bonjour ; t ni
si : a y bougo iko
an sonoho ou : i ni sinogOy
n'an toun yé a ka dyonou bon matin (7 h. Syn. i ni
yèj il nous a frappés com-
me séné) ; i ni lié,bonjour (au
si nous étions ses claves.
es- milieu du jour).
— 4. « Que )» dans

Ka. 1. Part, d'annexion, avec celui-ci un verbe


conjonctive
(Cfr. ta),
nom

habitant
de

lieu gens
de...; Bamako
et
2.
:
Après un
me
copulative attributif
grand.
de...
ka,
verbe
subjonctif:

: a

4.
indique a) le
elle
a ka kan ka na,
ka dyan, il est
Devant un

un homme de Bamako ; il faut qu'il vienne, b) L'op-


tatif:
habitants...
Ségou /taou,les ka lié héra tyaya!
les gens de Ségou. 3. — bonne journée 1 c) L'impé-
ratif:
Jointe à l'attribut elle for- a ka ta, qu'ilparte ;

dbyGoogk
- 70 —

dj devant une proposition kâ, bruit de paroles ,

subordonnée,
pour que,
point que, de sorte que.
e) Quelquefois simple ticule
par-
elle signifie
afin
:

que ;
rna au
kân
belle

enrouée
douma...,
voix..., voix
; kân
; banmâna
kân

sisiléf voix
koma,
gréable
désa-

kâ,
copulative; yé nyo
a langue bambara ; kân dyi-
d'à ma ka bandougou d'à baisser
gii,...mada, la voix,
ma fana, il lui a donné du le ton\kân korta,...géléya,
mil et aussi du manioc fj . hausser, élever le ton, la
Elle est signe régulier voix, la forcer.— Cfr. mâ?i-
le
de l'infinitif,
elle est alors kan. 4. Parole. N'kân —

explétive: ka kalontiké t'i ma,je ne te parle pas ;

tende ! mentir ainsi ! so- kantigi,homme de parole,


nyaliké yé ka woli fen ta, fidèle à ses promesses ;

voler c'est prendre le bien kantigiya, fidélité à ses

d'autrui. Voirles sions


expres- promesses, à ses paroles;
: kasorOj k!iko, ka bo^ kantan, homme sans role,
pa-
ka ta, hali ka, sani ka etc.. infidèle à ses ses.
promes-
Kâ. i. Cou d'un animal : A ti bo a kouma kâ

ma kâ (kan) tiké, couper kan, il ne pas retirer


veut

le cou à quelqu'un ; ma kâ ce qu'ila dit,il s'entête.—


bisi k'a fâ, étrangler quel-
qu'un 5. Responsabilité,imputa-
; fini bo i kâ na, ôte bilité. Haké kè ma kân na,

l'habit de ton cou ; kâ la- imputer une faute à qu'un


quel-
kolo, cou sans ornement. ; n'ka tanka b*i kàn
Kânféléké, fanon du bœul; na, tu me dois 0 fr. 50.
kânkolokotij kânfélé, œso-
phage Ka, kan. 1. Couper, étra-
et trachée ; kân- per : bin ka ou kan, étra-

dyouroUj cellier.
Cou, —

per de l'herbe ; bin kanSy


goulot, col d'un habit, col-
let, rherbe est coupée. Si ka,
friyourlet ; kolon
kân tondre les cheveux ; koun
kâ, bord, margelle d'un 61 ka, couper les cheveux.
puits.Syn. kân koun, 3. —
(Cfr.di, tyanw).— 2. Prép.
Voix, son, accent, ton : sur, au dessus de, dessus ;
kân ba, grosse voix ; tou- cfr. kan.

dbyGoogk
71 —

Kaba. 1. Nuage, nue, ; a y 'an kabakoya,


nuée;
nue.

nyo. —
~

roligiosa) figuierà
kaba
2. Mais.
3.
se, nuage

N*kaba,
Syn.
péfaits
isole, il
ma-

(ficus
larges
nous

Kabini, kabi.
a


jetés dans l'ad-
miration.
Kabala, rateur.
admi-

1. Dès, puis,
de-
feuilles. 4. Teigne : kaba — à partir de (pour le
dyè, sorte de dartre ; kaba temps et le lieu): kabi fo-

fin^ sorte de lèpre. Ka- —


lo, depuis le ment
commence-

bato, teigneux. — 5. Mar-


teau ; kabi a damine rna,
tou-
de forgeron. — 6. dès le principe depuis
j

Pierre sur laquelleon é- le commencement ; kabi


graîne le coton (syn. ka- tourna dyan, depuis long-
temps
badé). — Gros cailloux, ; kabi sisan, doré-
navant,
moellon. — 7. Crier (poule désormais ; kabi
t)u coq) de peur. — 8. Ad-Kayes fo Bamako
mirer, oxika bo
être étonné de... (la) Kayes fo Bamako ou ka
a bi kaba a la, il l'admire, bo Kayes ka ta fo mako,
Ba-
s'en étonne.— 9. Mépriser, depuis Kayes à mako,
Ba-

se montrer hautain à gard


l'é- de Kayes à Bamako.
de... a b'a kaba ma la, — 2. Dès que, depuis que ;
il méprise quelqu'un ; i kabini ou tara, depuis
kan'i kaba a la, ne le mé-
prise qu'ilssont partis.
pas.— Ka6aH,dédain. Kabousi, pistolet.
Kabako, nomène, Kadyè, {kadyè), moins:
merveille, phé-
prodige. Kabako mougan kélen kadyè, 19,
do y
o kéra kabako yé, (20-1).
c'est étonnant, extraordi-
naire*. Kala,peignedutisserand.

Kabakoma, ftaba- Kafo. 1. Canton, district.
fto/en,homme,chose ordinaire,
extra- Kafotigiychef de canton. —

phénomène. 2. Réunir,assembler, (gens


Kabakoya, être dans l'é- et bêtes) ; convoquer.

tonnemeut, l'admiration ; Kaga, kaka. 1. Scie, li-


me
causer de l'étonnement, ; scier, limer; dyiri
jeter dans l'admiration. Ou fyèrè kaga, scier des plan-
ches.
kabakoyara, ils furent stu- Kagalikéla,scieur. —

dbyGoogk
— 72 —

— 2.Caqueter (poulequi Kalali ké, faire de la ture,


cou-

a pondu).Syn. kourakoura. coudre.


Kakaba, kagaba, (kagali- Kalaka, lit indigène fait
kélaj, scieur. de tiges superposées.
Kakala, libertin,débau-
ché. Syn. mi-
Kalala, aiguille.
Kakalaya^ ge,
libertina- seli.
luxure, débauche. Ka- Kalama, galama. 1. Arbre
kalaya hé, s'y livrer. très dur de la famille des
Kaki, crachats : kaki tou, combretacée. Conocarpus
kaki bOy expectorer. biocarpa, — 2. Calebasse à

Kaklaka, poule de raon.


Pha- manche servant de cuillè-
re.
Voir kolonkono. — 3. Jaune, la couleur
Kala. 1. Tige ; nyo hala, jaune.
tige de mil. — 2. Manche Kalamana, strabisme.Ka-
d*un instrument : dyèlé lamana b'a nyé na, il lou-
che.
kalit manche de hache ;
kolon kola, pilon de mor-
tier Kalan. i. Lire, étudier,
; tabada kala, tuyau de apprendre. — 2. Instruire,
pipe; takalani, allumette enseigner. 3. Action de —

(kalani,diminutif de kala). lire,lecture,étude, classe,


— 3. Arc, kala sama, der
ban- instruction. Kan/a, kalan-
un arc ; kala ségù le fa (karamoko), professeur;
débander. 4. Les grands

kalandé, élève,écolier, ciple;
dis-
os des membres, ces mem-
bres kalandé nyoiian,con-
eux-mêmes ; bolo ka-
la, disciple; kalan so, kalan
cubitus, radius ; sen yorOi école, classe. Kalan
kala, fémur, tibia,péroné ; ké, étudier, lire,s'instrui-
re,
toua kala^ os de la cuisse, instruire, enseigner,
la cuisse kala, saillie professer.
; nou
du nez.— 5. Coudre, repri-
ser Kalankala, bigarrer,as-sortir

: dloki kala^coudre un plusieurscouleurs,


habit ; sabara /la^a^faire des barioler (par la couture,
souliers. — 6. Da kala, se la teinture ou la peinture).
taire. Kalaba, kalali kéla, Ka^an^alané, bariolé,ver-
couturier. Kalali, couture. sicolore,bigarré.

dbyGoogk
— 74 —

mois solaire. — 3. Erreur, Homme de 20 à 45 ans. Ka-

mensonge ; kalo do, ce maléni, adolescent ; ka-


n*est pas vrai, c'est une malen 6a, grand jeune
erreur ou un mensonge. homme en âge de se rier
ma-

Kalon da... tiké,mentir ou ; brave, courageux ;


se tromper. Kalon tikè ma kamalé n'koro, jeune hom-
me
ko la,calomnier quelqu'un. circoncis ; adulte, âge
Kalontikéla, menteur. mûr, kamaléninya, ado-
lescence.
Kaloua, retraite, solitu-
de, Kamalénya, nesse,
jeu-
temps de retraite. vigueur, maturité.
Kama, à cause de, au Ou sera kamalénya na

sujet de, pour, contre ; a San, ils ont désormais teint


at-

nana a ka ^vari kama, il l'âge mûr.


est venu au sujet de son Kamben, réconcilier, corder
ac-

argent (pour le réclamer). ; né n'i kamben, concilions-


ré-

Ou tara kèlè la fama kama,


ils sont partis en guerre pintade ; kongo
Kami,
contre le roi ; a oulila kami, pintade sauvage ;
n'hama, il s'est levé contre bolo kami, pintade domes-
tique.
moi. — î. Epaule ; on dit
aussi : kaman koun, (m. à Kami (ta kami, tasoama

m. pointe de l'épaule).
man
Ka- kami), braise, charbon lumé.
al-
koro, aisselle ; kama /vami, charbon. Syn.
n'kolo, clavicule. 3. Aile — Tasouma kisé*
d'un volatile ; kaman si, Kan, (sur.Etraper; voir.
plumes de l'aile. Fen ka- Ka), 4. Tracer (un signe).
marna, volatile ; kaman- — 2. Egal, pareil,sembla-
ble,
tan, aptère,(sans aile). même —
: comparatif
4. Kolè kama, tiges longi-
tudinales
d'égalité
: a bé ka kan,
d'un métier de c'est la même chose ;a bè
tisserand. — N'kantoronin dama ka ftan,id.ils sont en

kama, parapluie (ailesde nombre égal. — 3. Néces-


saire,
chauve-souris). obligatoire. Avec —

Kamalé, jeune homme, une négation ; défendre,


surtout vigoureux, actif.— non nécessaire, inconve-

dbyGoogk
— 75

naiit. —
a) Avec ka : il est — 3. Entre, indique l'alter-
native
nécessaire, il faut : a ha : m'bé ko fiadé /îa?i,
kan ka na, il faut, il est je suis entre deux partis.

qu 'il
nécessaire,obligatoire Kana. 1. Emonder,ébran-
vienne ; o man kan ka ké, cher. — 2. Homme ou trument
ins-
cela ne doit pas se faire, qui coupe, peur.
cou-

c'est défendu. —
h) Avec 3. ïgouane d'eau,

ni... yè ou simplement yé, gueule-tapée. 4. Garder^ —

id. ma ka kan ni moun yè? protéger; kananina, kana-


ou : moun ka kan ni ma lila,kanaba, gardien, pro-
tecteur.
yè ka..., que doit faire — 5, Ëtonner,stu-

l'homme, que faut-il à péfîer; ma kana, stupéfier


l'homme pour... — 4. Dû, quelqu'un. A'ana ko, tout
mérité, légitime,avec ni.., ce qui étonne, stupéfie.
yè : a ka kan ni baradyi Kanani, stupéfaction. —

yè...ni saya yè, il mérite 6. Sert à rendre le subj.


une récompense...,1amort. négatifet l'impératif
négat,
/ ka hiné man kan né yè, i kan'o
kè, ne fais pas cela.
ou ni né yè, je ne mérite — 7. « Que... ne... " après
pas ta pitié. défendre, craindre : a.si?a-

Kân, voir kâ. na kana bana, il craignit


Kan, sur, dessus, par des-
sus, d'être (qn'ilne fut) de
mala-
de dessus, de sur, de ; ; a y'an baîi kana ta. il
yélésô kan, monter à che-
val nous a défendu
partir. de
; dyigi sô kan, des-
cendre Kanabouani, angine.
de cheval ; ou tara Kanamégélé, torticolis.
sô kan, ils sont partis à Harpon pour prendre le?
cheval ; ka tèm,é fen bê gros poissons etc.

kan, par dessus tout, tout.


sur- Kanaméné, kanamé, kana-
— 2. En plus,en sus» ménéna, interprète.
outre : fen do d*a kan poser
ap- Kanankananti, téméraire,.
quelque chose en audacieux.
plus;da far'
a kan, do bVa... Kanémé, neveu d'une
kan, mettre en sus, en plus,
sur- tante maternelle de
(fils la

ajouter, augmenter. baro c. à d. de la sœur ri


ca-

byGoogk
ilette
-To-

de la mère). zinc. Syn. : kankisé.


Kanléré, ourlet. sert Kanko, coquille qui
Kanfla, fourbe, perfide à décoller la bouillie : to
(cfr.mâkélé^ kânkélé.) da syen ni kanko yé, dé-
coller
Kanfo, gouverner, nistrer
admi- la bouillie avec une

: dyamani kanfo, coquille.


administrer une province. Kankolokoti, œsophage,
Kanfyélé, œsophage, chée.
tra- trachée. Syn. kanfyèlè,
Kankoun, bord de la ber-
ge
Kanga. 1. Petite fourmi d'un fleuve. fîafeanftoun,
qui mange les termites.— la berge peu élevée d uiv

•2. Écume, bave. Kanga fleuve. Syn. ba koko sou-


bo, écumer, bouillonner, rouni, so dyigi kankoun^
mousser ; da dyi kanga bord d'un trou, d'une cavation.
ex-

bo, baver, écumer(animal).


Kangèrè, agacerie ; kan- Kanli, égrener un épi,
gère da mâyé, agacer qu'un.
quel- récolter en égrenant sans

couper paille;nyo tinzà


la
Kangaba, grosse espèce kanli. égrener des épisde
?de maïs. mil.
Kani. !. Kani hè, étra- Kannabo. 4. Pièce de commodage
rac-

per (voir ftâ); kanikéla, é- au colet d*un


trapeur, faucheur. — clamer habit.
2. Ré- Kannabo kala, cou-
dre

(dette), quer:
revendi- cette pièce. — 2. Dloki
dyourou kani, clamer
ré- /tannabo, mettre une pièce
une dette. au colet d'un habit. — 3.
Kani fin,(n'kani), piment Réparer (surtout les bords)
re-

îioir (uvaria sdthiopicaf. une terrasse, so

Kanka, sorte de corbeau. kannabo.


Kankari, menace.défense Kanou, aimer, ner,
affection-
avec menace. Kan kam da vouloir; kodyougou
ynà yé, menacer, défendre kanou ni tanyouanyé,vou-
à quelqu'un avec menaces. loir du mal à quelqu'un.
Kankélé, têtu, opiniâtre. Kanouba, aimant" celui qui
Kankéra, zinc; caisse en aime ; /tanoune, aimé, af-

dbyGoogk
— 77 —

fectionné. Kanoutay ble


aima- grossière faite avec la pail*
et Kanouya, a-
aimé. le appelée wa. — 2. Mau-
vais

mour, charité, dévotion. sort, malechance, heur,


mal-
Kânsisi, Enrouer. Néné prov. : fama kèlèba,
y'an kânsisi (kân sisi}. kara b'a la,il arrivera heur
mal-
Kansiri, gerbe, botte de à celui qui s'attaque
tiges. à un homme puissant.Cfr.
Kantiga, ou simplement kouna, — 3. Maladie térisée
carac-

tiga,arachide à huile. par l'enflure des


Kântan, homme sans role
pa- jambes avec paralysie.Ka-
(kân). Cfr. kântigivoir ratOy malchanceux, heureux.
mal-
kân.
Kântigiya,(voir M, kân). Kârâ. 1. Blessure, mort

1. Fidélité à la paroledon- à la suite de la lutte lée


appe-
née.^ — 2. Pacte, engage-
ment 6aian ou balaou ; dan-
ger.

: kântigiya ta, pren-


dre Kârâto, téméraire. —

un engagement ; kân-
tigiya 2. Ouvrir une brèche, faire
ké ma fè, faire un une trouée ; kogo kârâ,
pacte avec quelqu'un ; kân-
tigiya percer un mur. Karali da,
da fa...soro, plir
accom- faire une brèche.
sa promesse, sa role.
pa- Karaba, forcer, obliger ;
karabali ké, id. Karabali,
Kântiké, kântégé, kânti- force, obligatioa : karabali
gé, couper le cou, égorger. do, c'est une obligation.
Kântikéla, kântigéla,bou-
cher, Karabara, grande cale-
basse
bourreau. à couvert servant

Kantoroni (N'-),chauve- d'armoire.


souris. Karabo, kèrèbo, briquet,
Kantoroninkama (N'-),pa- pierre
rapluie à fusil. (Cfr. ta nègè
: a bamba ou a yélé, ta mougou).
l'ouvrir. Karambouré, lier.
inhospita-
Kanyé, corbeau. (Cf.Karamsiré); ka-

Kaoulé, fin de l'hiverna-


ge, rambouréya, inhospitalité.
automne. hospitalier,
Karamsiré,
Kara. 1. Paillasson,natte généreux,accueillant,bien-

dbyGoogk
— 78

Teillant. Karamsiréya, débordant a renversé (s*est


bienveillance, obligeance. jeté sur) le mur du village.
— Bien recevoir, traiter — 5. Cueillir des fruits en

avec bienveillance. les détachant de la main.


Karda, carder ; kôri syen — Karikari : casser en me-

ni karda yé, carder le ton.


co- nus morceaux.

Kâri, jamais de la vie !

Karfè, bride, mors; karfè non I


"lù sô da la,brider un val
che- Karo, tricherie : karoti-

; karfè bo sô da la,ôter ké, karo ké, tricher, frau-


der.
la bride ; karfè bla, dyi- — Karo kéla, karo H-

gi, yoba: lâcher la bri-


de feeia,tricheur. Cfr. nam-

; sô
karfè dyidya, sô bara.
karfè dyourou dyidya, te-
nir Kâro, femme dont les
un cheval en bride. seins ne sont pas pés.
dévelop-
Syn. Karfè dyourou.
Kari. 1. Dimanche; kari Kasa. 1. Couverture en

don, le jour de dimanche ; laine du Macina. — 2. O-


kari wéré, dimanche chain. deur
pro- : a kasa ka ko, ça sent
— 2. Un tel. Syn. mauvais ; a kasa tira (tyi-
mamasina. — 3. Briser, ra), id. A kasa ka di, ça
casser ; kari da, brisure, sent bon.
cassure. Kono kari, diar-
rhée. Kasankè, suaire, linceul.

Dyigi kari, décou-
rager, Kasankè don ma la, ense-
velir

désespérer : a yé quelqu'un. — Sou ka-

n'dyigi kari, il m'a décou-


ragé sankèra, le cadavre a été
; n'dyigi karila, je enseveli. Kasankèli, velissement.
ense-

suis découragé ; dousou


kari, contrister ; dougou Kasi. 1. Cri, crier maux)
(ani-
kari, détruire un village; ; kasi kà, bruit,son
kogo kari, couper un mur, de ce cri. — Dono kasi tou^
y faire une brèche. — 4. ma, au chant du
coq. Dya-
Précipiter, jeter,répandre, kouma bi kasi, le chat
inonder ; 5a dyi karila dou- miaule ; oulou bi kasi, le
gou kogo la, le fleuve en chien aboie. — 2. Sonner,

dbyGoogk
— 79

raisonner (instrument). — se na kata bla a koun na,


3. Pleurs pleurer,seplain-
; dre, des pieds à la tête.
gémir, faire pleurer ; Katafè {ka fa fè),de plus
a b^a yéréma kasi tourna- en plus, de plus en plus
à- tourna^ il se plaint tou-
jours. belle, toujours davantage ;
A b'a doua-kè kasi, aller en augmentant. A bi
il fait pleurer son cadet. —
dyougouya katafè,il de-
vient
4. Dousou kasi, contrarier, de plus en plus mé-
chant.
contrister, mécontenter,
faire de la peine à... KasU Katlè kantlé, hachette
ba, kasilay kasibato^ pleu-
reur, pour découper les barres
pleurnicheur. Kasi- de sel.
bali, qui ne pleurejamais. Katongon, katongouni,
Kaso, cachot, prison ; ma parce que, car, attendu
bla kaso la, mettre qu'un
quel- que,
en prison. Kè. 1. Mâle, masculin
Kasoro (^a soro). 1. Et pendant, (ne
ce- s'emploie que comme

et pourtant, alors suffixe)


; denkè, garçon ;

que ; a yé m'bougo kasoro ctr. mouso, môso. — 2.


né ma fôy ké, il m'a frap-
pé Graisse. Cfr. Tlou.
et cependant je n'ai rien Ké. 1. Faire quelque se
cho-
fait. — 2. Sans que..., lors-
que... ; i kana o ké, ne fais pas
ne pas, pourvu que... cela ; a ma fôy k'a yé, il
ne pas, si... ne pas ; kasoro ne lui a rien fait : a bi tya
ou t'a don, à leur insu, kéy il travaille ; a té foy k'a
sans qu'ilsle sachent, etc. la cela n'y fait rien. 2. y

Kata {ka ta). 1. Jusqu'à, Agir ; ko nyouman ké, ko


à ; ka bo Ségou kata Kati, dyougou ké, faire bien,
pour aller de Ségou à Kati, faire mal. 3. Accomplir, —

de Ségou jusqu'à Kati. exécuter ; folé ké, tenir, —

?. Kata... na ou fa, kata exécuter sa promesse. —

bla... la, ka ta kari ka ta 4. Employer, appliquer ;


bla Sibiri, ou ka ta kari golè ké k'a tyi,le bombar-
la der
kata bla Sibiri la, du manche
di- (employer le canon
au samedi ; kata pour) ; bolo kourou ké ka

dbyGoogk
ma tyi ou H, donner un de vol. — il. Sert à

coup

demeurer,
kélen
de
5. Passer


poing

durer

Kayes,
à

(un
quelqu'un.

;
il
a
temps),

a

passé
cuser
san
former
tlonké, jouer
des verbes

vêler; soniké,
;

sonyalikét voler.—
dérivés
denké, fanter,
en-

crifier;
sa-
:

un an à Kayes ; a ma tlé 12. Particule servant à forcer


ren-

fia ké k'o ké, il n'a pas mis ; n'y'a fo ké ! mais


deux jours à faire cela. — certainement je Tai dit. =

6. Mettre : a y'a bolo ké a Donc : afoké ! dis-le doncl

nyé na, il s'est mis les Kéba,kéla. i. Auteur (d'u"


mains devant les yeux ; ké ne action). Kébaii, qui n'est
nyouanna, mettre ble,
ensem- pas l'auteur, innocent : so-

mélanger ; ké nyouan nyali ko kébali, innocent

ftan, mettre sur, entasser, de vol. — 2. Qui omet, fuse


re-

ajouter. — 7. Faire, mer,


nom- de faire. Sogo kébaliy
faire devenir qu'un
quel- désobéissant. —
Kébaliya,
quelque chose {yé): innocence, omission, refus
hé fama yé, devenir roi, de faire ; sogokébaliya, dé-
sobéissan
riche ; ma ké fama yé, Kéla, auteur
créer quelqu'un roi. — 8. d'une action ; konyouma-
Exister, arriver, avoir lieu ; kéla, bienfaiteur; sénékéla,
moun kéra ? qu'est-il
arri-
vé cultivateur. — Vase, con -

? a bi ké té abada, il en tenant quelconque, koiia*


est toujours ainsi ; néné kéla, salière.
na ké bi, il fera froid jourd'hui.
au- Kélé. i. Fait, mis, exécu-

— 9. Donner ; 0 kélé, cela fait, après
pour, faire passer pour, cela, ensuite. — Couvert
afïirmer comme ; kalon ké do.,, kèlèdé nana afari lé
ké-

tinyé yé, donner pour vrai dyoli yé ; le guerrier est

une fausse nouvellCj mer.


affir- revenu couvert de sang.—
— 10. hé... fè, être 2. Déjà : é tlara kélé? tu as

pour quelqu'un, en sa veur,


fa- déjà fini ? — 3. Un, une :

l'aimer; n'na ki fè,je ou la kélé, l'un d'eux. —

t'aimerai ; o n'a ké n'fè so- Sens privatif: senkélé, teux,


boi-

nyali yé, cela me fera ac- bancal, boiter ; nyé-

dbyGoogk
— 82 —

Kèma. 1. Masculin, mâle: m'ba man kéné, ma mère'

kèma ni mousoma, mâle et n'est pas bien portante.


femelle.— 2. Adipeux,gras. Syn. kénéto. — 3. Ardent,
Kémé, tyémé, 80 (100 en vif ; kamalen kéné do, c'est
foui et en malinké) ; kémé un jeune homme alerte,
ni mougan, 100 ; kémé ta- dégourdi. — 4. Frais, vert,

nyan, 70, (80—10). Kémé cru, non flétri,non fané,


kélen ka dyé, 7^, (80—1). en bon état, neuf, non fraîchi
dé-

Kéména, 80"»® ; kémé ni : nono kéné,


sogo
mougana, centième ; tla kéné, lait frais, viande
kémé ni mougana, la tième
cen- crue ; fini kéné, habit en

partie. bon état ; so kéné, maison


Kémésou, ciseau. neuve (koura) ou en bon

Kendé, sorgho,milrouge. état. —


Kénébato, kénéto,
Kènè. 1. Lumière, air, en bonne santé. (Cfr.kéné-
clarté ; kènè bo, produire y a). Kénékéné, tendre ;

la lumière, éclairer ; bo kè-


nè bin kénékéné^ herbe ten-
dre.—

kan, sors de la lumière, Kénéma,en bonétat.


tire-toi de la lumière ; kè- Kénéya. 1. Bonne santé.
nèbonda, kènèdyenda, don- —
Ardeur, kénéya don ka...
goudyenda, aurore ; kènè exciter à (donner de Tar-
tikéto do, kènè tikélembé, deur pour). — 2. Guérir
le jour va paraître, le jour (syn.kénéa}. — Affermir,
a paru. Syn. : yèlè. 2. — consolider. —
Kénéyala.
Surface plane, cour, espla-
nade, guérisseur.
plaine: dou kènè, Kenkè. i. Abajoue du sin-
ge

cour d'une maison ; dakè' ; joue. Ma ti ou tyiné-


ne, cour ouverte, d'un lage.
vil- ménémé a kenkè la, frap-
per
Kènè kan, kènèma, à doucement quelqu'un
terre, par terre, dehors, à sur joue. laNom d'un —

la face, en public. sort jeté par les sorciers.


Kènè. i. Vie, santé. Alla Kérenkéren, adv. «net»:
ma sera i kéné na ! que a bana kérenkéren, il a fusé
re-

Dieu t'accorde la santé.— net. Syn. téntéren,


2. Vigoureux, bien portant : ainsi, certes.

dbyGoogI
e
— 83 —

Kényé. 1. Etre égal,sem- peigner les cheveux. 5. —

blable ; cadrer, égaler ; Etre impuissant, incapa-


ble
assimiler, comparer, liser,
éga- ; mettre dans sance,
l'impuis-
aplanir(avec da) ; a- empêcher, arrêter,
juster, adapter^équilibrer,défendre : kényé ka doni
faire cadrer coïncider, ta, incapable de porter un
;
tomber juste,attendre(avec fardeau ; Alla té kényé fen
ni) ; a fiabê bi hényé^ ils na. Dieu peut tout (n'est
se valent tous les deux, incapable de quoi que ce
cadrent ensemble ; aflabi soit); fôy té kényé Alla
nyouan kényé, ils rivali-
sent bolo. Dieu peut tout don-ner;

ensemble, cherchent fen té Alla kényé,


à s'égaler; a y'a kényé ni rien n'est impossible à
fali yé ou a y'a ni faliké- nyé Dieu; sô n'i kényé, le che-
val

^
il Ta comparé à un à- sera plus fort que toi,
ne. Kènè da kényé, niveler (tu ne pourras pas t'en ren-
dre

la cour. Kào da kényé, a- maître) ; n'kényéna ka


juster une porte ; doni ké- nyé^ ta, j'ai été empêché de
équilibrerune charge, partir ; kountigi y'an ké- nyé
0 kényéna ni ne yé, cela k'o ké, le chef nous a

m*a arrangé, accommodé : défendu de faire cela. —

kényé ni tourna yé, arriver Kényéni, empêchement,


à temps ; a ma kényé n'a obstacle. — ? Cfr. Bali.
yé, il put Tatteindre.
ne —
Kènyè, cire ; kènyè dyou-
2. Rendre digne de (avec cierge, mèche d'un rou,
ni) : ko nyouma b'a kényécierge.
ni baradyi yé,\ebien (qu'il Kényéka, gényéka. 1. Pro-
vince
fait)le rend digne d'une de Bambara tes
fétichis-
récompense. — 3. Souhai-
ter (situéesur la rive droite
: saya kényé ni ma yé du Niger et la rive gauche
{syn. ma souma ni saya du Bani). 2. Sud

(par
yé), souhaiter la mort à rapport à Ségou).
quelqu'un. Carder, pei-
gner
— Kéou. 1.Esprit,raison :
: dâ kényé, carder du a kéou bora, il est fou (ila
chanvre ; kounsi kényé, perdu la tête. — 2. Malin.

dbyGoogk
— 8 'i —

Cfr. kékou. — 3. Net, sec, : kéta fen, pratique,ma-


tout d'un coup : a tira
il s*est brisé net.

Kèrè
sorte
(N'-). 1.
d'écureuil.
miste,
pal- Rat
ble
kéou,

impraticable. Kè-
baliya,impossibilité. —
nière
Kébali,
de faire.

non faisable,
im-
possible,

2. Grillon, cricri. 3. Cô-


té Kéwalé,
— devoir, obliga-
tion
: hèrèfè,du côté de, à : ma tléné a ka kéwa-

côté de, da kèrè kan, coter,
ac- la, fidèle à pes devoirs.
mettre, appuyer sur Kibaro, histoire,nouvel-
le
le côté. — 2. Gros poisson : Ségou kibaro fo n'yè,
barbu. — 3. Sorte de jeu dis-moi les nouvelles de
de barres. Ségou.
Kèrèbo, pierre à fusil,si-
lex, Kibriki. 1. Souffre. — 2.

briquet : marfa hèrè- Cheval à robe blanchâtre,


bOy pierre du fusil. jaunâtre.
Kérémé. Nettoyer le 1. Klko, loc. adv. pour i ko,
mil, vanner avant de piler. comme, comme si ; a hé
— 2. Dénigrer quelqu'un kikobana b*a la, syn. aô'i-
par de mauvais rapports. ko bana b'a la,c'est comme


Syn. nafigiya ké. s'il était malade, on dirait
Kérendé, grincer, faire qu'ilest malade. Cfr. iko.
grincer : a nyiou bi héren- Kli, kili. 1. Œuf (syn.:
déy il grince des dents. syè fa).Syè kli /ara,coque
Kèrenkélé (baba kèrenké- d'œuf de poule; kli da,poD-
lé), crabe, écrevisse (qui dre ; syè b'a bri kli kan, la
marche de côté. poule couve; kli toro, éclo-
Kèréto, kèrèma, qui fait re, faire éclore des œufs.—
des écarts (cheval).Dé hè-
re, Komo kli, rognon ; nyè
dispositionà faire des kli, orbite de l'œil; fora
écarts : kèrè bé nin sôïnna, kli, testicules. — 2. jRli7i,

ce cheval fait des écarts. appeler (syn.wélé). Don-


Kérou, jeter de la main : kili, chant, danse, chan-
son

gongoro kérou, lancer des (appela la danse).Don-


cailloux. kili da, (dongilida),chan-
ter
Kéta, qui se fait, faisa- (voir ces mots).

dbyGoogk
- 85 —

Kilikilimasyen, épilep- (Syn. ; sariya). 2. —

sie:...

des sorciers
b'a

attaques d'épikpsie.
Kilisi, formule magique
méné^

pour
il

né. a des

guérir
S'évanouir, perdre con-

est tombé
:
naissance

(asphyxie,syn-
cope)
a bina
évanoui.
ka

kri, il
gourdir,
S'en-
certaines maladies ; kilisi- devenir perclus :
Hgi, sorcier (cfr. moson), a se fia krina, il a les deux
Kini. 1. Mets indigène ; jambes engourdies ou dues.
per-
riz ou farine de mil cuit — Faire évanouir,
à l'eau et assaisonnée suite
en- engourdir, perclure : néné

: malo kini, le riz ya se kri,le froid lui a gourdi


en-

ainsi préparényényé ki-ni,


; le pied.— 3. Tracer
kounkari kini, mil pilé sur le sable : fen do kri
grossièrement et préparé dougouma, s'amuser fant)
(en-
comme ci-dessus. 2. Ki-
ni à tracer

(des signes)
bolOy main droite (avec sur le sable : Kriniké, id.
laquelleon mange le kini), Kiribikaraba fen, chose
droite ; kinim bolo fè,ki- vaine, bagatelle. —
Syn.
nin fèy hinifè, à droite. kolobokalaba fen.
(Ctr. : nouma). Kinima, Kirikè, krikè, selle, bat ;
droitier (ctr.:noumana). krikè kolo, arçon ; krikè
Kinkigogoyo, torticolis. nègè ou nègè se, étriers ;
Kipa : ma kipa, gifïïer krikè nègè dyourou, étri-
quelqu'un avec le revers vières ; krikè da sô kan,
de la main. seller un cheval ; krikè bo
Kira, prophète, envoyé sô kan, déseller un cheval;
de Dieu. (Au singulieril krikè kotlo, troussequin
désigne surtout Mahomet). d'une selle ; krikè nyè tlOy
Kiraou, les prophètes. pommeau ; krikè tyéman»
Kiri, kri. 1. Jugement; tyé, le siège de la selle.
kri nyouan, partie adver-
se Kirikiri,girigiri,
gigoter,
dans jugement, ad-
un versaire.
agiter, remuer vivement :

Kritiké, juger, se kirikiri,remuer


— les jam-
bes.
rendre un jugement : kri Syn. firifiri. —

bin'a kan, il a été condam- Kiriné, giriné,guitare à

dbyGoogk
— 86

une corde,— Evanoui, gourdi,


en- de couteau : ma tyèkisé
perclus ; apathi-
que, miséj homme mince et de

inerte; nigaud: a kiri- petite taille. ?- 3. Avoir les-


né do, a kirinembéj c'est grains bien formés, gre-
un nigaud. ner : nyo kiséra san, le mil

Kiriti,kiritiké,(kriti.kri- a des gr.ains bien formés

tihé)..Tuger,décider, por-
ter maintenant. Kiséma, à

une sentence. Kritiké graines, à pépins.


tyè do na., îibsoudre qu'un;
quel- Kisékélé, gésier.
kritiké tyè ma ten, Kisèya, ardeur, activité,
condamner quelqu'un./Cri- bravoure ; kisèya ké, tre
met-

tiké kOy kri ko, affaire, pro-


cès, de l'ardeur,de l'activi-
té,
cause. Ma wélé kri la se comporter ment.
brave-
...kritiké la, kritiké yoro, — Donner de deur,
l'ar-

appeler quelqu'un au bunal,


tri- aguerrir, devenir
le traduirejuge-
ment. en l)rave : \^oro bi ma kisèya,
Kritiké la,juge; kri-
tiké les kolas donnent de la vi-
gueur.
kènè ka..., yoro, bunal.
tri-

Kriti, kriti da, kri- Kisi. 1. Sauver de, déli-


vrer
ti da foli,décision, juge-
ment, de (ma, la) : ma kisi
sentence. Loc. : Alla saya ma, sauver quelqu'un
ma kritikéra né ni é yé, de la mort ; a kisi boné la,
que Dieu juge entre nous le préserver d'un malheur.
deux. — 2. Souhaiter : saya kisi

Kisè, kisèma, ardent, tif,


ac- ni ma yé, souhaiter la mort
zélé, débrouillard, ha-
bile à quelqu'un.(Syn. ma sou-

; a ka kisé é yé, il est ma ou ma kényé ni saya


plus actif, etc.. que toi ; yé).— Xisi6a,Sauveur. Ki-
su kiséj cheval fougueux. sili,salut, rédemption,pré-
servation
Kisé, késé. 1. Grain, grai-
ne,
noyau, pépin. — Tout Kisikasa,marcher
clopin-
objetassimilé à une graine clopant,péniblement, mol-
lement.
à cause de
petitesse: dyi
sa

kiséf goutte d'eau ; ta kisé^ Kitabou, livre (surtout le


braise ; mouron kisé,lame Coran). Kitabou sénoun^

dbyGoogk
87

la Bible. Kitaibou bangi, ségir'ako, a ta ségir'ako,


idla) composer un livre. il est revenu sur ses
pas,
Ko. 1. Dos: kôkolo, ne
épi- il a reculé. (Locution dont
dorsale. Loc. : a bi ta- on se sert aussi pour dire
ma ka ko kari, il marche que quelqu'un est mort) ;
le dos courbé en arrière. 6a ségir'ako, le fleuve a
K6 semé kogo la,s'adosser baissé. — 3. En l'absence
à un mur. Ko houroUy de, en dehors de, si ce

homme court, de petite n'est : a?i kana fousi ké


taille ; sô kù koun, croupe kountigi ko, ne faisons rien
de cheval, (syn. : sô houn sans (en l'absence du) le
dyè, 80 kôn yoro) ; hô koro chef; fôy té nambara ko,
dyouroUy croupière ; kôro ce n'est rien, sauf que c'est
da, tapis de selle ; lama ko une fourberie (si ce n'est
kariy marcher à reculons. une...). — 4. Au delà de, de
— 2. Dos, derrière (d*un l'autre côté du fleuve, der-
rière
objet),envers : kitabou ko, : a tara 6a ko, il a

le dos d'un livre;so ko, le passé le fleuve (ilest allé


tour, l'extérieur d'une son,
mai- de l'autre côté du...); a bé
sauf le mur où se ko, il est derrière. (Voir
trouve la porte ; a bé so kofè).
kôfè,il est derrière la mai-
son Ko. Fait, affaire, événe-
ment.

; ko yéléma, mettre — !. Action, acte:


le dos (syn. : daa ko kan), ko nyouma,... ko dyou-
du mauvais côté. — 3. Ko, gou, bonne action, bien-
fait...
kouo,couT9 d'eau, ruisseau. mauvaise action, tort
Ko. 1. Après, à partirde, fait à quelqu'un ; n'a-yéré
à la suite de. 0 ko, après ka ko yé, par sa faute, de
cela, ensuite ; tlè saba ko, son fait; malo ko, action
après 3 jours. A nan'a fa honteuse ; nénili ko, inju-
re
ko, il est arrivé après son ko, pratique de
; toubi
père, ou, en l'absence de pénitence ; makari ko, pi-
tié.
son père.A ko fen, succes-
sion

; koma, successeur. — 2. Façon d'agir,conduite,


2. En arrière, à rebours. A procédé : a koka di ou a

dbyGoogk
- 88 -

ko diara, sa conduite plaît, ko gouansanno, en vain.


il a bonne façon ; a ko dia-
ra 7. Besoin, envie : a ko
n'yé je l*aime. bé n'na, j'en ai besoin ;
3. Occupation, affaire,ce wari ko bé n'na ou bé n'yé,
qui concerne chacun : a ka j'aibesoin d'argent.
ko do, a ka ko b'a ia, c'est 8. Testicule (syn. kli);
son affaire, cela le regar-
de ko bo, châtrer, opérer.Ma

; i ka ko Va la, ce n^est kosa, stérilité,


impuissance.
pas ton affaire,ne te garde
re- 9.
Mauvais, désagréable,
pas. So ko ? si yoro méchant : a sowma ka ko^
ko ? comment vont les af-
faires son odeur est infecte ; a
de la maison ? de tègè ka kOy il est droit
mala-
l'endroit où tu as passé la ; mourou da ka ko,
nuit ? le couteau est en mauvais
4. Evénement, aventure, état, coupe pas. A ko
ne

cas, danger, accident : ko ka ko n'yéyil m'est antipa-


thique
koura dyoumè ? quoi de ; a kono ka ko, il
nouveau ? ko ma ké n'yè est dur, méchant. — cile,
Diffi-
min doUy rien de nouveau a dla ka ko, c'est dif-
ficile
que je sache. Ko 5a, grand à faire. Koma, koya,
événement, mystère de la voir ces mots.
Religion ; tlenta,aven-
ko ture 10. Baigner, laver, blan-
chir
inattendue; ko koura, : fini sér'a ko yé, le
nouvelle.(A'o/îowra,de
veau).
nou- linge a besoin (est arrivé
au point de) d'être lavé ; a
5. Chose, objet de con-
naissance. tar'a ko 6a la,il est allé se

Ko don, avoir baigner au fleuve.


l'âgede raison; Alla bé ko il. Arriver,tomber(nuit).
bê don, Dieu sait tout. Sou na ko i la, la nuit te
G. Fois: ko dyoli, com-
bien surprendra ; sou ma ko
de fois. Loc.
kosobè, : tourna miy quand il fera
konyouma, bien, très bien; nuit ; sou koto do, la nuit
ko dyougou, beaucoup arrive ; sani ka sou ko^
très ; ko koura, de veau
nou- avant qu'ilfasse nuit.
; kotyama, souvent ; 12. Dire (s'emploieau

dbyGoogk
- 90 —

coupable, innocent. dans une discussion, vain-


cre

Kokébaliya, omission, in-


nocence. yé n'koli, il m*a
; a

vaincu au jeu. A kolila, il


Kokéni, nom que l'on a perdu au jeu. 5. Ergot —

donne au scorpion la nuit des gallinacées; grandes


(par superstition). pattes des sauterelles.
Kokoura, (ko koura), en-
core, Kôli. 1. Arrondir, entou-
rer
de nouveau. : so dû Wa kôli, truire
cons-

Kokoyo. 1. Sauterelle de une case ronde ; fen


nuit. — 2. Débauché, liber-
tin. tiké k'akôli,découpeTquel-
que
chose en rond. Ou y'ou
Kola, (ko la), au sujet sigika fama kôli,ils s'assi-
rent
de... à cause de, pour : en rond autourdu roi.
n'nana wan ko la, je suis Syn. ou yé baro kôli fama
venu pour la question d'ar-
gent na, ils firent cercle autour

n'yé nin ké i
; ko dé du roi (arrondirent le pa-
labre).
la (i ko la),j*aifait cela à — 2. Cercle, conscription
cir-

cause de... pour toi. district ; en-


virons,

Kolè. 1. Famille, race, alentours ; circon-


férence,
tribu, dynastie, nation, rond ; dougou kôli
communauté. — 2. Métier bla, quitter les environs
de tisserand ; kolè dyiri, du village; kôli kri dou-
bâti du dit métier. gouma, tracer à terre une

Koli. 1. Pauvreté, re
misè- circonférence; Kayes kôli,
do, bla koli la, jeter
: cercle (district)de Kayes.
dans la misère, conduire à Koliba, kolibato, kolilé,
la pauvreté. — 2. Réduire pauvre, malheureux, pauvri,
ap-
à la misère, à la pauvreté: ruiné. Kôlilé,rond,
salaya bi koli, la pa- ma
resse arrondi. Kôlilénya, ron-
deur,

réduit l'homme à la circonférence; koli^


misère. 3. Réduire —à lénya, dénûment, misère,
l'impuissance, empêcher : pauvreté extrême. Koliba-
bana yé n'koli ka ta, la ma-
ladie li, riche ; kolibaliya, ri-
chesse.
m'a empêché de par-
tir.
— 4. Gagner au jeu. Kolo (N'-)n'koloni, n'go-

dbyGoogk
- 91 —

loni, sorte de biche. a fait cela de lui-même»


Kolo. i. Os: fari kolo, spontanément. Afâ kolo gé-
squelette ; ko kolo, épine léya,fortifier quelqu'un au
dorsale ; koun kolo, crâne; physique et au moral, et
pélémpélé kolo, tibia ; kolo aussi : effort. Kolo finyé-
miénou, cartillage; koloti, ya, alléger; a/iâ
amincir,
kolo'walanla, rhumatisme ; kolo géléya n'a don da la,
kolobo, désosser ; dyègè ses efforts le conduiront à

kolo, arêtes de poisson. — la fortune.


Par analogie : koloni, bou-
ton 4. Débris, lambeaux, tes
res-

; krikè kolo, arçon de : flnin kolo, guenille,


la selle; dyiriden kolo, chiffon ; filenkolo, tesson

noyau de fruits (kisé); tan^ de calebasse.


koro kolo, anneau en os 5. Vain, vil,de nulle leur
va-

que les femmes portent sur ; fen kolo, fen koloïn !


la nuque ; nyé koro kolo, chose de rien, nullité,pro-
pre
anneau des tempes. à rien ! (injure).Ma
2. Cauris (sing.koké); ko- kolo, fainéant, vagabond ;
lo da, compter des cauris ; a ka kolo,"esi un fainéant.
kolo kélen fen, objet qui 6. Pétrir avec la main :

ne qu'un cauris
coûte ; ko-
lo bogo kolo ka dâ dla, pétrir
Yi'galé,ceinture de ris
cau- de l'argilepour fabriquer
(ornement). des jarres (syn. dogi. Voir
3. L'essentiel d'une se
cho- Noni,

; a ^ kolo yé nyouma- 7. Corriger, dresser^


ya yé, sa caractéristique dompter, élever : den kolo,
c*est la bonté ; dougouko- corriger un enfant ; sô ko-
lo,
lo, le globe terrestre, la dompter, dresser un

terre ; sankolo, le ciel, la cheval.


voûte céleste ; kabakolo, 8. Se obséquieux
faire
id. — Effort, force, poids, envers quelqu'un (yé) ;
masse : tya kolo ka giri,le Koloba,
s'aplatir. teur,
protec-
poids du travail est lourd patron, tuteur, qui
(le travail est dur) Loc. pétrit,corrige, dompte.
A y'a ké a yéré kolo la, il Kolobè (N'-),n'golobè,
ar-

dbyGoogk
— 92 —

buste-liane à fruit partite. donner


quadri- cette forme en lant
rou-

entre les mains, ou en

Kolobo, maladie de la façonnant au tour; tourner,


dentition chez les enfants. faire mouvoir en rond;
Kolobokalaba, égliger, tourner, se
n mouvoir en

flâner : a b'a yéré kolobo-


kalaba, rond. Dyiri désé k'a kolo,
kolo-
finiko la,il est gligé
né- travailler le bois pour
dans ses habits, mal lui donner la forme drique
cylin-
mis ; a b'a yéré,,.kouma ; dougoukolo bi ko-
lokolo
na, il parle à tort et à tra-
ders. ka tlé lamini, la
Kolobokalaba fen,,,, terre tourne autour du leil,
so-

ko, chose absurde, vaine ; — 2. Battre du bour


tam-

kolobokalaba ké, nauder;


bague- dit : iikolokoloi»desti-

kolobokalaba kà, à chasser les singes.
propos en l'air ; koloboka-
laba Sonner la cloche : n'dana
ma, niais (Syn. kolo- kolokolola,la cloche a son-

kala, Kiribikaraba, né. — 3. Poule déplumée


Kolodyè, végétal servant (dyongolo). Homme peu
à confectionner les cages barbu ; blanc bec.
à poule (sansara). Kolokolo avec une tion
néga-
Kolodyèboagoa, cimetiè-
re petit,pas peu :- «
pas »

(terme familier=:villa- c. à d. grand, fort, long,

ges des os blancs). beaucoup : i donma deren!


Kolofinya,user (un habit): Rép. kolokolo la! tu as
finikolofinyana,l'habit est une charge ! Rép. ce n'est
usé. pas peu : c. àd. beaucoup!
Kolofla,testicules. M'ma tama kolokolo ké ! ce

Kolokala,flâner: kolokala n'est pas une petite che


mar-

yala ké, se promener en que j'aifaite !


flânant. (Syn. kalakala, fi- Kolokoto, être, devenir
sifasa,kolobokalaba. lourd, épais ; daba koloko-
Kolokélé, pagne de me
fem- tora, c'est une pioche lour-
de
blanc et noir (cfr.ko- (à manier).
losaba). Kololé, bien dressé, bien
Kolokolo. {.Cylindrique, élevé, poli.

dbyGoogk
- 93 -

bon-
ne
Kololénya,politesse, Explorer,faire une battue :

éducation. dougou dafèla kolonkolo y

Kololikéla, dompteur, faire une battue dans les


dresseur. environs du village;dafèla
Kolomon (N'-),n'golomon, dougou kolonkolOy faire
cheval rouge. une battue dans les villa-
ges
Kolôn, kolô. i. Puits : ho- environnants.
lôn ka, margelle ; kolôn ka Kolonkono, gros volatile
doun, le puits est profond ; à salive vésicante.
kolôn se, creuser un...; lôn
ko- Kolonsyè. i. Poule noire
labo, curer puits; et blanche.
un 2. Variété —

kolôn se k'a dounya, l'ap- de mais


profondir (long épi à graina
; dyi bo kolôn na, rouges et blancs entremê-
lés).

puiser de l'eau du puits. —

2. Kolô. Mortier pour piler; Kolonso. {.Captifde case

kolôn kala, pilon ; kolon de père et mère libres


(Syn.
sousou kolôn^ grand mor-
tier bolo kélé). — 2. Mêler, mé-

pour pilerles noyaux langer,bouleverser, brouil-


ler
de karité, ; allier,amalgamer : dé
Koloni (N'-) n'goloni,bi-
che yé n'ka mina bê kolonso
au pelage gris clair, nyouan na, l'enfant a mis

au ventre blanc et au cou tous mes effets sens sus


des-

allongé. dessous. Kolonsoba^


Kolonkari, chat tigre. kolonsolikéla, qui mélan-
ge,
Kolonkarinyama, sommeil brouillon ; kolonsolé,
qui chez les enfants vient
pro- brouillé,pêle-mêle, en dé-
de la faiblesse. sordre ; kolonsoli^ désor-
dre,
Kolonkolo. 1. Grosse tarde,
ou- mélange ; konlonsoli-
(cfr.kaklaka, poule ké mettre le désordre.
de Carthage). 2. Fourmi ~ Kolonto (nyinéma kolon-
transparente, friande de to).A rinsu de, à l'impro-
sucre (syn. kélékélé). — 3. viste (cfr. nyinéma), A
Rouler, se rouler, se trer
vau- nana nyinéma kolonto ka^
: kolonkolo bogo la, se il est arrivé inopinément...
rouler dans la bou3. — 4. à l'improviste.

dbyGoogk
— 94 —

Kolonya. 1. Mollesse, fai- Kolosila


néantise, (syn. kananina),
faiblesse morale kolosikéla,garde, gardien
ou physique.— 2. Affaiblir, surveillant,intendant: lé
mê-

s^afTaiblir, s'amollir (au ké kolosila,ou kananina


physique et au moral). ange gardien. 4. Chape —

Founténi y'e kolonya, la let : kolosi fo, kolosi foli


chaleur l'a affaibli ; é ko- réciter lechapelet, récita-
tion

lonyana ha/i,tu es devenu du chapelet.


très paresseux, mou. KoloBO, silo à noyaux de
Kolosa, courbature : ko- karité.
losa b'a la, il est turé.
courba- Koloti,rhumatisme,cram-
pe ; koloti b'a sen na, il a
Kolosaba, pagne de me
fem- un rhumatisme, ou des
noir et blanc
(cfr.kolo- crampes à la jambe.
kéléy touti, bayo, woutou). Koma, successeur ; qui
Kolosi. i. Garder, veiller
sur- suit derrière; qui monte en

; prendre garde,ob- croupe,


server, remarquer, tâcher, Koma. i. Fétiche culier,
parti-
veiller à: démisenou si,
kolo- société secrète
surveiller les enfants ; vouée à son culte (cfr.ko-
i kolosi kana bi, tâche de mo). — 2. Méchant, cile,
diffi-
ne pas choir ; é yé moun mauvais, désagréable,
kolosi sira la ? qu'as-tu choquan t : kàn koma, voix
remarqué sur la route ? désagréable ; kouma koma,—

2. Préserver, protéger, sau-


ver, parole choquante, grossiè-
re
garer : i kolosi sô la, ; ma loua koma fo^ dire
gare-toi du cheval losi, du
; i ko- mal de quelqu'un, le

prends garde, gare à dénigrer.— 3. Dégoût, hai-


ne,
toi I Ma bi kényé k'a-yèré aversion : a y'a danga
kolosi saya ma, l'homme ni koma yé, dans sa haine
ne peut échapper à la mort. il l'a maudit.
— 3. Garde, protection,sur-
veillance. Kômbalabala, serrure (cf.
Syn. kolosili, i kôn, ko).
ha kolosili la,...
kono, sous Kombo, beugler, mugir :

tes auspices, ta protection. misi... waraba bi kombo,

dbyGoogk
95

le bœuf beugle, le lion mu-


git. stérile.
Komboli, beuglement, Kendo, sorte de petite a-
mugissement (Syn. : go- beille.
rondo, gorno). Kôndo, bourgeon ; kôndo
baisser, incliner:
Komi, tiké. bourgeonner. (Syn. :
nyé komi, cligner de l'œil nougou).
(pour taire signe); koun mi,
ko- Kondyara, sorte de sereau
pas-
baisser la tête en gne
si- dit gendarme.
d'assentiment ; bolo Kondyo, surnom de la
komi, faire signe de venir hyène {souroukou).
en baissant la main. (Gfr. Kongo. i. Faim ; kongo
souli). la, il a grand gouané b'a
Komo, fétiche lier
particu- faim ; tlé kongo na, kongo
; grande société secrè-
te fè,passer la journée sans
vouée à son culte (cfr. manger ; Ma bla kongo na,
?iama). Komo dé, ou tyi- affamer quelqu'un. Kon-
dé, affilié au kovno ; bri goto, affamé, famélique.
ftomo nay s'y affilier (se Kongoba, famine kongo-
;

prosterner devant le komo. ba touma na, à l'époquede


Kômo, pécher dans un la famine.
ruisseau. Kômola, pêcheur Koni, doigt : bolokoni,
de ruisseau. doigt de la main ; sen ni,
ko-
Komokli, rognon. doigt de pied.
Kôn, ko, porte (bois de Kôni, adv. servant à atti-
rer

la...); kôn sogo,


soua, kôn l'attention sur l'un des
fermer la porte à clef ; kôn termes de la proposition:
yélé, ouvrir la porte ; kôn an kôni m'a ké, quant à

fyèrèj planches, bois de la nous nous ne l'avons pas


porte ; kônègè, kônyï, clef, fait ; né fôy don o
té ko ni

loquet ; kômbalabala, kon- na! de cela je ne sais abso-


lument

souabalabala, serrure, ver-


rou, rien ; an ya bougo
gâche. Kônègè nyi, kôni, mais oui, oit heureusemen
mal-

hônyègè, clef (fer de la oui nous

porte). l'avons frappé.


Kona,femme sans enfant, Konkô. 1. Poisson, sorte

dbyGoogk
— 96 -

de grondin : konkô kéké les lèvres c. à d. cela ne

saba, ses trois arêtes tues.


poin- me revient pas. Yéré kono
— 2. Une sée.
demi-bras- fo, ...kono taou fo, s'ou-
vrir,
— 3. Angle, coin. — découvrir ses pensées,
4. Secouer pour épousse- dire son sentiment : kono
ter: dlokihonkô, épousse- ko fo, donner son avis. A

ter un habit en le secouant. b'a kono ko, il croit, il

Konko, donner une quenaudepense,


chi- il s'imagine que...
: kounkolo kon- A bora n'kono, j'aioublié.
ko, donner une de
chiquenau- —
Kononandyè, caractère
à la tète. franc, loyal, ouvert ; ho-
Konkoli. i. Croquignole, nonandyougou, caractère

tape avec le revers des fourbe, déloyal,dissimulé.


doigts recourbés : konkoli — 2. Ventre, panse: kono

ségi ma koungolo la, don-


ner 5ara, proéminence du tre
ven-

une croquignole sur la ; kono ba, bedaine ; fto-


tête. 2. Creux
— des doigts nonougou, entrailles. Loc.
réunis en crochet : konkoli a kono b'a dimi, il souffre
/a, plein le dit creux ; kon-
koli du ventre ; kono v^alakU
ké, mettre les doigts coliques sèches ; a kono bi

en crochet. boli, a kono karila, il a la


Konkoro, sorte de grande diarrhée ; kono ftari, kono
antilope. bolifoura, purge ; a kono
Kono, le dedans, Tinté- dyara, il est constipé; kono
rieur de quelqu'un ou de nougou tiké 5'a ia, il a des
quelque chose. — 1. L'inté-
rieur tranchées. Kono ménéy

de Thomme : esprit, concevoir, pleine devenir

cœur, conscience. Konota, (femelle.Syn. konota) ; é-


les pensées,les sentiments pier, prendre du grain
(syn. : konoro
fen, kono (mil); kononyé, kononya,
ko). Kono gouélé, entêté ; une portée,une gestation ;
kono gouélèya, entête - kono b'ala,elle est encein-
te,
ment, opiniâtreté. A bé pleine,(cfr.feonoma).—
n'kono a té n'da la,je l'ai 3. Le dedans, l'intérieur
dans l'esprit,
mais non sur d'une chose, capacité. Ko-

dbyGoogk
Konona, prép. au dedans (femelle). Konota tyè do
de... ma si té soin konona koun, concevoir de quel-
qu'un.
n'a banakola si la ou ma —
•Syn. : kono né.
me-

té soin konona far'a kola


bana- — 3. Grener, prendre
hany personne n*est (mil) : nyo ma konota folo,
dans cette maison, ni de-
dans, le mil n'a pas encore grené.
ni dehors. Kônsoua, kônsogo,fermer
Kononi, attente : Kisiba une porte à clef.
ho)ioni, TAttente du veur.
Sau- Konsouabalabala, re,
serru-

— Petit oiseau, tite


pe- géche d'une serrure.

perle. Kontyoro, kontyoroni,sor-


te

Kononintloma, alouette de passereau appelé gen-


darme.
huppée.
Kononto, n. num. card. Konya, koniya. 1. Haine,
«neuf». Konontona, vième.
neu- envie. (Cf. nyémakoniya).

Haïr, envier, haïr
par
Kononya, une portée,ges-
tation. envie : ou b'an koniya, ils
nous haïssent, nous tent
por-
Kononyagalé, droit nesse.
d'aî- envie.

Syn. honyagalé,

Konya, konyé, arranger,
denfoloya. parfaire,accommoder une

Konosogoni, autruche. affaire. (Cfr.nyé).

Konoson, tenter, porter, Konyagaléa, (konomjagi^-


exciter au mal. — Kono- léa), droit d'aînesse. Syn.
souba, konosouroukouba, denfoloya, korokèya.
konosouroukoulikéla, tateur.
ten- Konyalé, perfection,qua-
lité
Konosouroukouli, vertueuse. Alla konya-
kovosouli, tentation ; ...
léou (?).les perfectionsde
(jouen, télou, chasser la Dieu.

tentation. Konyé, affaire, litige. —

Konosonroukou, voir ho- Syn. kritiké ko.


nosou. Konyinè, rat des gots
mari-
Konota. 1. Pensée, timent,
sen- gros comme un chat.
avis. — 2. Conce-
voir, Konyo, noces : konyo tyè.
être pleine, enceinte nouveau marié ; konyo

dbyGoogk
— 99 -

inouso, nouvelle mariée : ver : syè bi kori, la poule


konyo dyilaou, les gens couve ; kli korila, les œufs
de la noce ; konyo mouso sont couvées. — 2. Etre
bla sira, faire la conduite casanier: a korilembé so

à la nouvelle mariée ; ko-


nyo kono abadâ, il ne bouge
(kolo)ben tyèni,celui pas de chez lui. — 3. Faire
qui va à sa rencontre ; ko-
nyo signe à quelqu'un (en le
mouso blala,celui qui touchant à l'épaule)
; a» yé

accompagne la nouvelle n'kori ka ta, il m'a fait si-


gne
mariée allant dire adieu à de
partir. — 4. Adv.
ses parents. — Cfr. fourou, est-ce-que ? kor'i ka kéné,
Koporo, pièce de 0 fr. iO, comment vas-tu ?
sa valeur :a bi san koporo, Koro. i. Vieillesse. Koro
ceci se vend 2 sous ; kopo-
ro tourna, temps de la vieil-
lesse
koporo,deux sous pièce. ; koro bana, la ladie
ma-

Kôrè, société secrète des de la vieillesse. —

horodouga, fétiche du mê-


me Syn. koroya. 2. Vieux, —

nom ; les rites du culte vieille,


plus âgé, aîné : tyè-
qu'on lui rend sont cruels koro, homme âgé ; tyèko-
et obscènes. roba, un vieillard ; mouso
Kôri,kouori, coton. Kôri koro, une femme âgée ; ko-
soun, cotonnier ; kôri bou, rokèy ou simplement: koro,
ou mougou, la soie du ton
co- frère aîné ou plus âgé (fils
; kôri kolo, kôri kisé, de la Bako ou sœur aînée

graine de coton ; kôri syen de la mère) ; koro-mouso,


ni karda yé, carder le co-
ton; sœur aînée, plus âgée (cfr.
kôri oulousi,Végrener. doua, denfolo).A ka koro
Kôri,n'kôri.1. Cercle en né yé, il est
plus âgé que
bambou ou en liane pour moi. Koroba, le plus âgé.
fixer les différentes ches
cou- (Voir ce mot). — 3. An-
cien,
de pailled'un toit en antérieur, antique,
chaume. 2.N'kôri,n'kôrin précédent : a
— bVa yoro
kôri, biaiser,faire des dé-
tours, koro la,mets-le à son cienne
an-

sinuosités, spirales. place. — 4. Vieillir,


Kori. 1. Couver, s^acou- être vieux, usé : dougou-

dbyGoogk
100 ~

tigikorola san, le chef de ; korto ma koro, s'im-


patienter
villageest

habit
0 ma,
; a ka
est usé
il n'est pas vieux
vieux

fini korola,

au
; a man
nant
mainte-

qu'un
son

koro

en

garde
4. A
la
la
contre

possession de...
de...
quelqu'un.
dispositionde...

par devers :
à la

point de ne pouvoir cela. wari 6ian té n'koro san,


— 5. Signification,sens : actuellement je n'ai pas
0 koro yé ko : o koro bé ko ; d'avances d'argent par vers
de-
cela signifie que ; a koro moi ; tya b'a koro bi,
fOy traduis-le. — Koro fo. il a du travail aujourd'hui;
Koro bo, voir ces mots. màbla banabato koro, pré-
poser
Koro, prép. 1. Près de, quelqu'un à la garde
en présence de : bo n'koro ! d'un malade.
arrière ! de
(retire-toi ma
Koroba, le plus âgé : mou-
présence). Bri ma koro, se so koroba, la l'«. femme
prosterner devant
quel- d'un polygame ; mouso
qu'un; roba
ko-
ifasigiléfiéi koro, danga, les autres con-
cubines

voici ton père assis près ; denkoroba, (syn.


de toi. 2. Sous, au-des-
sous

denfolo),fils aîné.
de : 6a dyi koro, ou Korobali. i. Jeune, non
mieux 6a dyi dyou koro,
âgé. — 2. Deuxième clage
sar-
au fond du fleuve. — rivés
Dé-
: korobali ké, faire
: kounkoro dala, o-
le 2« sarclage (cfr.6o6o/n.
reiller ; dyidyoukoror)\a, —
Syn. flaké kouroubali,
hypocrite (voir ces mots).
kourounkoro.
-— Loc. : a té se a koro, il
Korobaliya, jeunesse,
ne peut le porter ; fen bVa
koro, fen to a koro, (syn.
tyèkorobaya, l'ancienneté,
tnomada) laisser quelque
qualitéde vieillard.
chose arrher Korobo. 1. (koro 6o), é-
en gage, :

v^aribla nafolo koro, tionner


cau- prou ver,essayer un e chose,
une marchandise. un animal pour l'éprouver:
— 3. Contre (avec certains ma son korobo, éprouver
verbes) : founou ma koro, les dispositions de qu'un
quel-
se fâcher contre quel- ; sabara korobo, es-

dbyGoogk
— iOi —

sayer des chaussures. — 2. ordinaire.


Transgresser : koroboli, é- Korokoro, maladie litique.
syphi-
preuve, essai; koroboli ké,
éprouver, essayer, faire
Korolé, p. poss. de koro :
l'épreuve, l'essai.
vieux. (Syn.feoroma, koro),
Koroda, tapis de selle ;
Adv. Sielou la coutume,
caparaçon. Sô koroda dû
comme auparavant, a tara
su kora, caparaçonner un
dougou la iko korolé il est
cheval.
allé en voyage comme de
Korodouga, bouffon, leur
bate-
coutume.
; membre du kùrè ko-
Koroma, vieux" vieille,
rodougaya, bouffonnerie,
usé fini koroma, vieil ha-
: bit,
...
kè, faire le bouffon.
habit usé. (Syn. koro,
Korodyè {ko rodyè), plorer,
ex-

observer
korolé),
; dyamani
Koron. 1. Orient, Est:
korodyè, explorer un pays.
Korofo. 1. Traduire, koronfè,
terpréter:
in- koronna, koron

sébé korofo, tra- fan fè, à l'Est, vers l'Est,


duire un écrit. — 2. Ad- de l'Est ; koro y an fanfè,
nionester,réprimander mé-
dire par là-bas du côté de l'Est.
démisénou 2. Encombrer, mettre,
: korofo, —

réprimander les enfants. —


être à l'étroit,cerner ; so

Blâme, nestation.korona,
réprimande, admo- la maison est combrée;
en-

3. Bavarder,

'inàou korona so

délibérer dage:
bavar- kono, les gens sont à troit
l'é-
causer, ;
bi dans la case ; sogo
a korofo ko dr/ou-
vous bavardez coup
beau- koron, cerner le gibier.
goUy
trop, ou korfo ka a ka
Korondyi, suffoquer (en
tyan... ka bon.— Korofoba, avalant de travers) : n*ko-
horfoba, korofola,korfola, rondyira, }e suis suffoqué.
traducteur, admoniteur, Syn.dyi yé n'saran^ dyi —

bavard. Korofoli,korfo- yé m'méné.



Suffocation —

U, traduction, réprimande, (en avalant de travers) ;


remontrance. korondyi b'a la, il est suf-
foqué.—

Korokara, tortue de terre {Syn. saran).

dbyGoogk
- 102 —

Koroni, petite calebasse a bi korto né koro, il


servant à semer,

sigi),
Koro8igi,(feoro cour-
tisan,

favori, page.
à


rer.
mesu-

Koro-
s'impatientecontre
a kortora, il
(à force d'attendre)
tora
;
ka ta, il est
est impatient
a
moi;

pressé de
kor-

courtisanerie
siVj|iya,cour, ; partir. —
Korto, koroto,
korosigiyaké, faire l'acour. cas urgent ; ni korto do

Korosyen, sarcler le mil m.'bi ta sisan, si c'est gent,


ur-

la i»"«fois. — Cfr. : Sycn, un cas pressant, je


flakê,korobaXiké, pars à l'instant.
Koroti, korti,poison, ma-
léfice Koroya. 1.Vieillesse,an-
cienneté,

redouté: korti tyi ou antiquité. Syn.


ti ma la ou ma na, lancer koro. — 2. Vieillir, faire
ce poison à quelqu'un ; vieillir: tôrô y'a koroys,
korti b'a la, c'est (un objet) les souffrances l'ont vieilli;
empoisonné; korti lankari, a koroyara, il a vieilli.
faire avorter le poison ; Kosa. 1. Dernier, récent:
korti lankari foura, anti-
dote, â tara kosa, il est partile
grigriscontre le son
poi- dernier; a tora kèlè kosa

pour le faire avorter. —


la, il est mort à la dernière
Dounkono korti farima do guerre. — 2. Adv. kosa la,
min bi ké ka boun, le dou-
nkono kosdL fè,plus tard, dans la

est un poison lent


vio- suite ; kosaïnna, kosaînay
qui se lance à distan-
ce. en dernier lieu ; kosa h

— Cfr. Doua, kouna, talna, dans ce dernier cas.

— Ma korotikéy mystifier Kosaya, tarder, être en

quelqu'un, jouer un tour à retard, tardif: nyo bi ko-


quelqu'un. — Korotikéla, saya ka m,o nyina, le mil
farceur, mystificateur. tarde à mûrir cette année ;

Korta, lever, soulever : a na kosayara, il a tardé à

doni korta, soulever un venir.


fardeau. Koso, couverture (en ton)
co-

Korto, impatienter, s'im-


patienter Ségou.de

(par suite d'une Kosobè^^osébé), loc.adv.


longue attente),être pres- bien, beaucoup ; a mené

dbyGoogk
— 103 —

kosobè, tiens-le bien, tiens dyi hotira, l'eau est de.


chau-
bon ; a ma nyé kosobè, Syn. goniya.

cela n'apas été très utile, Koto, avoir lent,


l'esprit
ou: n*apas été bien réussi; lambiner. / denkè bi koto
a ma nyi kosobè, ce n'est ou kotonembé, ton fils a

pas très bien ; a ka nyi sobè,


ko- l'espritlent. — Kotoni,
c'est très bien.... très lambin, esprit lent.
joli. Kou. i. Queue d'animal,
Kosombara (N'-), gnettes
casta- de fruit ; kou nyé, kou
de tessons de lebasse
ca- koun, croupion. Soso —

enfilés dans un ton


bâ- gwen feou,éventailen fibres
et dont se servent les de racine pourchasser les
nouveaux circoncis. moustiques. Misi kou,
Koson. i. Rester petit, queue de vache servant

ne pas grandir: nin dèln d'éventail et aussi sorte de


na koson, cet Igname : kou
enfant ne fétiche. — 2.

grandira pas. iCosoné, petit bléni, igname rougeâtre ;


homme qui ne grandit pas. koudyèma, igname blanc;
— 2. Prép. : k cause de... /lou gfouangfarama,... à dou-
ble
pour... pour Tamour de..., peau. —
BaninkoUyban*
saraka di Alla koson, faire dougou, manioc. — 3. Etre
Taumône pour l'amour de à laportée de... rejoindre,
Dieu. atteindre, rattraper : ta
Kosonkoson, secouer nyé n'na kou i la, va de-
vant
(bouteille, etc.) ; tousser je te rejoindrai; an

(rare). kour'ou la
(koura ou la),
Kotè. i. Coquille de li-
maçon nous les avons rejoints ;
servant de toupie ; kou ma nyé yoro do la,
tout escargot. — 2. Fête atteindre un endroit avant
bambara durant laquelle quelqu'un. — 4. Tenir
on seflagelle; koté denou ,
dans... être contenu dans...
ceux qui y prennent part. pouvoir passer dans un

Koti. 1 Chaud .
: finyé ka endroit étroit ; o té kou
koti bi, le vent est chaud nin fléîn kono, cela ne

aujourd'hui.— 2. Chauffer : peut tenir dans cette cale-

dbyGoogk
— 104 —

basse. — 5. S'accorder, Koubé, tout édifice en

s'entendre. maçonnerie, spécialement


Kona. 1. Sel; koua hé... poste européen.
la, saler. —
Kouakéla, sa- Koudon, cuiller : kou-
lii're.— Syn.: hogo, da dia- dou ni, petite.cuiller,par
lu. — 2. Poitrine. —
3. ex. cuiller à café.
Brassée, brasse, étendue, Koui, kony, kôy, particu-
le
largeur : fen tyè koua la, servant à attirer l'atten-
tion.
prendre une brassée de —
Syn. : kôni.
choses ; koua da fini na, Koala (N'-), fourmi. —

auner une étoffe ; fen sou- Nkoula fin, fourmi noire;


mu koua la,mesurer que
quel- . . . blé, fourmi rouge dont
chose à la brasse ; ba la piqûre plus doulou-
est reuse.
koua ka bon, le fleuve est (Cfr. n'tiginyé). —

large. — 4. Arriver à nia- Syn. : n'koura.


turité (personne, arbre, Koulà, enclume : nègè
fruit). Grandir, prendre

gosi koulâ fea?i,forger.


do l'importance,(person-
nes Konlé, ouviiers en bois
et choses) : Samba dont la spécialitéest de
kouara ka
kéfamayé,Sam- construire des pirogues,
ba a grandi (à ce point) de raccommoder les cale-
basses
qu'il est devenu roi. — etc.. (Caste mépri-
sée).
Kouabali, non mûr, non

adulte, non nubile. Koua- Koulénjriné,rat musqué,


ma, salin. Koualè, mûr, à oudrata. —
Syn. : nyiné
maturité, adulte. dyougou.
Konan, se hâter de... a- Konlo. i. Cri, clameur:
vancer le temps de... (avec koulo tyi,pousser un cri ;

ka ou ma). Kouan ka dou- koulo bo, donner Talarme


mouniké ou kouan dou'- en poussant un cri. —
Syn.:
mouni ma, avancer le ment
mo- \K'oyo, koulou. — rygme,
Borbo-
du repos ; kouan doua gargouillement,
la se ma ou... ka se doua bruit. — 2. Crier, brailler;
la, arriver au marché vance.
d'a- gronder, faire du bruit : a

koulola n'koun na, il a crié

dbyGoogk
- 106 -

médire, ; kouma a da dyou réconcilier,


koro,
noun

Koumaba,
murmurer

koro, nasiller.

parleur. Koumabali, qui


parleur^grand
; kouma

concili accorder:
anfè,se

de,
3. Aller à la
koumben
réconcilier

rencontrer
ble.
ensem-

tre
rencon-

:
nyou-

n'y'a
parle peu ; koumabalUja, koumben Bamako, je l'ai
taciturnité. rencontré à Bamako. — 4.

Konmafo, gouverner, ministrer


ad- Adv. au devant de...,à la
: dougou kou- rencontre de... : an tafa

ma/b, administrer un lage.


vil- koumben, nous nous mes
som-

portés à sa rencontre.
Koumakâ, koumakân, son Konmbèrè, genou: koum-
de la voix, bruit de parole. bèrè kourou, rotule.
Avis exprimé, assertion, Konmfen, hystérieet ladies
ma-

dire : a ti son ka ho a kou- analogues. Koum- —

makâ kariy il ne veut pas fétOyhystérique.


revenir sur ce qu'ila dit. Konmoa. i Aigre, acide ; .

Koumanadya, koumanadi- aigri,gâté ; aigrir,fermen-


ter,

ya, s'appliquerà (la,fè,se). moisir : nono koumou,



Syn. : timinandiya, ti- lait aigre ; dlo ka koumou,
minandya ; voir ce mot. le dolo a fermenté ; dyègè
Koumba, konmbaba, gros : koumouna, le poisson est

a ka koumba, il est gros ; gâté. Décomposer, faire


tyè koumbaba, gros bon fermenter : founténi bi no-

homme. —
Koumbaya, no ni dyégè koumou, la

grosseur : dyiri dé koum - chaleur aigritle lait et fait


baya,la grosseur d'un fruit. gâter le poisson. 2. A- —

Koambé pour toumbé, gacer (par l'acidité) : lem-

imparfaitde TauxiliaireBé, rou bé nyiou koumou, les


être. citrons agacent les dents.
Koumben. i. Anniversai-
re — Koumoubali, azyme,
: Ségou tyi ou ti koum-
ben non fermenté. Syn. kou-
yé bi yé, c'est aujour-
d'hui mountan. Koumoubaliya,
l'anniversaire de la qualité de ce qui n'est
prise de Ségou. — 2. Ré- pas fermenté. Koumoulé '

dbyGoogk
107 —

aigre^ acide, fermenté, coiffeuse ; kounnyanwélé^


décomposé, nono koumou- couper les cheveux ras. —

lé do, c'est du lait aigre, Loc. ...koun bo ma kauy


ou le lait est aigre.— Kou- laisser quelqu'un tranquil-
le.
inoulénya, ftoumowya, ai- Koulou koun, som-
met —

greur,acidité,aigrissement. d'une montagne ;



Aiirrir, décomposer : kountyè, sommet, zénith ;

founténi yé sogo ni dyègè tlé kountyè, midi ; tlê sera


feoumouya, la chaleur a dé-
composé
kountyè ma, le soleil est
la viande et le au zénith ; so koun, le toit
poisson. Koumouli, greur, d'une
ai- maison ; sira koun,
acidité, fermenta-
tion, l'entrée, le bout d'un min;
che-
décomposition. /Cou- koundyè, ho koun,
mouma, aigre ; koumounay croupe, croupion. Loc. kn
levain ferment. Syn kou- bo koun kélen na ou ka ta

mou. koun kélen na, ka ta bla


Koumpabo, prévenir : ma koun kélen na, ou ka ta

koumpabo ka na, prévenir bla koun v^éré la, d'un


quelqu'un de venir. bout à l'autre. —
Kounda-
Koun. i. Tête, bout, dé-
but, ma, hauteur, taille ; koun-
extrémité, cime : kou- kourou, un bout ; bourou
nkolo, koungolOy crâne, koun kourou, un quignon,
tête; ftounné, cervelle, cer-
veau an morceau de pain. —

; kounsi, kounsigi, Koun kéléy une fois, un

cheveu, chevelure ; koun- coup, en une seule fois. —

sitan, kounsigintan, koun- 2. Oestion,commandement,


dyè, chauve ; koungana, tête : a b'an koun na, il est
rasé de la tête; kounsidyè, à
(ilest notre notre tête
tête blanche, vieillard,che- chef) ; min bé dyamani
veux blancs ; koun tiké, koun na, celui qui est à la
décapiter ; koun tyi ou ti, tête du royaume ; koun da

assommer; koun tiliyexé-


cution mené, prendre la tête...,le
capitale; koun da... commandement de . . .

sigi,arranger les cheveux; Dériv. kountigi, chef, su-


périeur;

koundigila,koumméroula, noun ko, punition

dbyGoogk
108 —

royale. — 3. Esprit, bon végétal qui en est tiré:

sens, raison, caractère : kouna b'a la, c'est sonné.


empoi-
koun kéné, jeune homme — Cfr, korti, boua.
ardent ; ...don ma koun na, — 4. Plat en bois.
persuader quelque chose à Konna. i. Chance, ne,
fortu-
quelqu'un ; koun fè, à l'a-
veugle, sort. Dans les phrases
par cœur, de mé-
moire suivantes : a kouna ka di,
; ta koun fè,aller de il est chanceux ; a kouna
l'avant, à l'aveugle,à sa ka ko, il est malchanceux;
tête. —
Kounmabo, ter,
rache- asarakoro kounandila,i\
délivrer,libérer qu'un.
quel- mourut dans une heureuse
Koun na fen, koun- vieillesse. Voir kounan- —

feuy hystérie.Kountan, é- diya, kounandi, kounanko


cervelé chose vaine, su-
,
etc..
perstition, Syn. kountèrè, 2. —

fen\n'kounavec « Honte, pudeur, vergo-


gne
t'a la,(syn.:a ma bô n'yé... ", dans les loc. : kou-
né ka ko férent, nasiri, kounatikéykounati,
té),ça m'est indif-
ne me regarde pas. kounatinyé, kouna-wolo,
~ 4. Cause, motif, but : o kounada. (Voir ces mots).
té kasi koun yé, ce n'est 3. « Caractère » dans les —

pas une raison de pleurer ; loc. a kouna ka kéné, il est


o koun yé moun yé ? pour-
quoi prompt ; a kouna man né,
ké-
cela ?
Prép. a- — il est lambin.
5. « —
Syn.
V ec, à »(possession): a bé koun. 4. Amer: — nin
n'koun,}e l'ai.— «De» (pro- fouraïn ka kouna,
venance), ce mède
re-

a bora n'koun, est amer. — 5. Mau-


vais,
cela sort de chez moi (on funeste : tlé ka kouna,
me l'a pris). le soleil est mauvais lant),
(brû-
Konna. 1.
Lèpre ampu-
tante.— syn. ^ari. A ka kou-
na
Kounato, lépreux. (syn. : kouna b'a la),
Cfr. Bagi. 2. Avare, la-
dreriec'est empoisonné.

: kouna b'a la, c'est Konnada, faire honte à

un ladre. — 3. Strophan^ quelqu'un de son ingrati-


tude:
tus sarmentosus, «
apocy- fa y'a dé kounada,
née vénéneuse » ; poison le père a reproché à son

dbyGoogk
— 109 -

fils son ingratitude. — Cfr. qui est amer donne de l'a-


mertume
kounasiri. Syn. kounada- à la bouche.
lihé. Konnandi, heureux,chan -

Kounadiya. l. Avoir la ceux, favorisé : a sara koro


chance, échapper à un kounandi la, il mourut

grand danger, recevoir u- dans une heureuse lesse.


vieil-
ne grande faveur : i ma to
kèlè la,i kounadiyara,t\xas Konnanfa. i. Sorte de
échappé à la mort pendant grand tambour.— 2. Grand
la guerre, quel bonheur! plat en bois pour laver le
— 2. Chance, fortune, heu-
reux linge.
sort : koundiya y'an Konnanko, malchanceux^
?^a/*a,labonnefortune nous malheureux.
a favorisés. Kounadiyalé, Konnankonna, fiel, bile.
chanceux, heureux. -
Syn. fyè.
Kounakoya. l. Malechan- Kounasiri. 1. Faire honte
ce, mauvaise fortune ; avoir à quelqu'un : y'a hou-
an

mauvaise chance, se
mauvai- nasiri a ha nyoumadom^
fortune: a kounakoija baliya ho /a, nous l'avons,
y'a don boné sifa bê la, sa fait rougir de sou tude.
ingrati-
mauvaise chance Ta jeté — 2. Avoir honte : a

dans toutes sortes de heurs;


mal- houna bi siri, ou a bi hou-
a kouna hoyara, a nasiri, ou a houna sirila^
bina sô han ha dyogi, il il est honteux, confus. —

n'a pas eu de chance, il est 3. Honte, confusion : hou-


tombé de cheval et s'est na siri b'a la, il a honte. —

blessé. —
Kounakayalo, Syn. malo. Kounasiriléy —

hounakoyalé, ceux,
malchan- confus, honteux; houna-
malheureux. — 2. A- siriienya,honte, confusion.
postasie, tion
excommunica- Kounatiké. i. ce,
Impuden-
; apostasier, excom-
munier effronterie : hounaiihé
: a kounakoyaraj il b'a la, c'est un effronté. —

a apostasie. Syn, malobaliya. — 2. Etre

Kounama,amer feu hou-


: sans vergogne, sans honte :

nama bi da kounaya, ce a houna tihéra, il est sans.

dbyGoogk
440

vergogne, il a perdu toute Konndo. 1 .


Attiser : ta-
honte. —
Kounatikélé, ef-
fronté,
souma koundOj attiser le

impudent. Kouna- feu. Syn. : dado. 2. — —

tikélénya,effronterie,sans Faire rentrer les grains qui


gêne, impudence, gros-
sièreté. échappent d'un récipient:
Syn. : maloya. sousoula bé nyo kiséou
Konnatinyé, scandaliser : koundo, la pileusefait ren- trer

ma kounatinyé, scandali-
ser (dans son mortier) les
quelqu'un.— Kounati- grains de mil. 3. Aimer: —

li, kounatinyéni, hounati, ni do sonembé n'na, nya


scandale. ftoundo, j'aimequi me plait
Kounawolo, (kounnawo- (m. à m. j'aime celui qui
lo).4. Bonne chance, heu-
reuse est de mon bord).
fortune : kounawolo Konndyè. 1. Croupe,crou-
b'a /a,a ma dyogi, il a de pion. Voir — koun. — 2.
la chance, il n'apas été Chauve, vieillard.
blessé. —
Heureux, bien-
heureux. à l'a-
Konnfô, à l'aveugle, venture.
— Kounawolo- — Par cœur : ha-

léou, les Bienheureux. lan kounfèy apprendre par


Kounaya. i. Amertume: cœur. — Voir koun.
woro kounaya té kafé ta Konnfo, se plaindre,gé-
mir,
bo, l'amertume de la noix geindre : a kounfora,
de kola n'est pas si grande il s'est plaint,il a gémi.

que celle du café. 2. —


Kounfoula, kounfla, sau-

Rendre amer, le devenir, rien venimeux. —


Syn. sou-

(lolo kounayara,\e dolo est lantèlè.


devenu amer. Koungo. 1 .
Brousse, pagne
cam-

Konndama, hauteur, tail-


le : koungo koloba.
: a koundama té nonko- grande brousse loin des

nya fiabo, sa taille ne passe


dé- villages, rase campagne.
pas deux coudées. Koungo sogo, gibiei, bête
Koundé, brassée, botte : fauve ; koungo oulou, cal.
cha-

na ni bin koundé fia yé, Ta koungo la, aller


apporte deux brassées dans... ; bo koungo la, re-
venir

de... rentrer de la
"i'herbe. —
Syn. koua.

dbyGoogk
— m —

brousse.— Ka koungo dia ! Koankoroda, oreiller,tra-


versin.

souhait à celui qui va à la

campagne ; i ni fioungo ! Kounkoan, gaine d'un


salut à celui qui en revient. grain de mil. —
Syn. ngo-
— 2. Maladie des nerfs ; nyé.
hystérie. Konnkoorou. bout, boule,
Koungoba, maladie térisée
carac- morceau de
quelque chose,
par l'enflure des pièce : dyourou kounkou-
extréniités. rou, un bout de corde ;

Konngolo, kounkolo, crâ-


ne, bourou kounkourou, un

tête. Koungole dengè, morceau de pain.


cervelle, cerveau ; koun- Konnmabo, afTranchir,ra-
golo tyi, briser le crâne. eheter, payer la rançon. —

Au fîg. tète : a koungolo Afïranchir en retirant un

ka gouéléyil a la tête dure, gage, délivrer un engagé :


mauvaise tête. Koungolo a hounmabora ka bo dyo-

géléya, mauvaise tête..., nya na, il a été affranchi


faire la...;koungolo géléa de l'esclavage ; demisén
ké, faire la mauvaise tête ; tnomadalé kounmabo, livrer
dé-
se carrer. un enfant engagé,
Koungona, qui a la tête (mis en gage).
rasée. Konnna, loc. prép. i. A la
Konnkari kini, platde fa-
rine tête de : ma sigi dyamani
de mil grossièrement kounna, établir quelqu'un
concassé. à la tête d'une province :

Konnkélé, en une fois,en . . .


nafolo kounna, établir
un coup, un peu : an ka la- quelqu'un gérant, tuteur,
fyen kounkélé, reposons- administrateur de bien. —

nous un peu. An h'o ké 2. Pendant : ou bora ma

koun kéléy faisons cela en sounatoou kounna, ils tirent


sor-

un seul coup. pendant que les gens


Konnko,
punition^ châti-
ment dormaient. — 3. Obliger:
roydl : kounko se a- nin tyèïn bi ma bê na,
koun-
yéréma, s'attirer un ment
châti- cet homme oblige tout
exemplaire. le monde. — 4. Chance,

dbyGoogk
— 112 —

caractère.— Honte.— Voir Konnonni, résurrection,


kouna et ses dérivés : kou - action d'éveiller;éveil, ré-
veil;

nadiya, kounawolOy etc. action d'avaler. Kou-


Kounnasi tyô, (koun na nouniké, res8U8citer,éveil-
si tyé, faire dresser 1er, avaler. Kounounikéla,
les
clieveux sur la tête). Im- qui ressuscite, éveille, a-
pressionner,

causer une vale.


impression (de terreur ou Konnounwo, hier: kou-
d'admiration): n'yé minyé, noun feo,avant-hier. —Syn.
yé n'kounnasityè ko dyou- kounna siniwo.

gou, ce que j'aivu m'a vi-vement Konnsi, konnsigi,cheveu,


frappé; a kounna- chevelure: kounsigi nya,
sityèra a dyanyé ko la, il arranger, tresser la che-
velure.
a tressailli d'aise.
Kounnè, cervelle, veau.
cer- Kounsigintan, chauve.

Syn. dengè, Kounsigintanya, calvitie.
Konnon. 1. Eveiller, s'é-
veiller; Kounsirila, foulard, mou-
choir

ressusciter: é ma de tête.
kounou folo ? tu n'es pas Kounsitan, chauve.Koiui-
encore éveillé ; kounou sitanya, calvitie.
tourna do, c'est le temps Konnta, étendue, gueur
lon-
de se lever. — 2. Avaler, : korfo kounta sou-

engloutir: badyiy'a nou,


kou- rouiiya, abréger un cours.
dis-
les eaux du fleuve
l'ont englouti. — Loc. da Konntan. i. Anoure, sans

kounou, (avalersa langue) queue. — 2. Acéphale. —

mourir- — 3. Hier, syn. Imbécile, sot, grossier, é-


kounounwo. — 4. Perdre, cervelé ; ma nyé kountan^
voir: tounou.— Kounouba ,
homme propre à rien; ma

celui qui éveille, cite,


ressus- kountan, un imbécile, un

avale. écervelé. — 3. Absurde,

Kounongoun, vaste pression


dé- vain chimérique, qui n'a
de terrain inondé ni queue ni tête: fen koun-
durant l'hivernage. tan, chose absurde, verne
bali-
Kôunôun, sorte de nasse. ; superstition,vaine

dbyGoogk
— 114

jeu d'osselets. cillière ; da kourou, chée,


bou-
Kouo, dos. Voir ko. —
syn. : logoma. Ton

Marigot. Voir ko. kourou, épi oblong (non


Kouolo, duvet qui toure
en- en panache ni en grappe):
le grain de mil. Cfr. sanyo, souna, manyo ton

nyosi, holo. kourou, épis de millet, de


Koniio, n'kottono, n'gouo- mil précoce, de mais. —

no, gorge, amygdales. Cfr. tinsân, tinzân. — t

Kouoro, igouane tre.


terres- Morceau, boule, bout: dyi-
-— Cfr. kôro. ri kourou, pièce de bois,
Koura, neuf, nouv^eau bûche, poutre : bèrè kou-
: rou,
kolo koura, la nouvelle baguette, règle ; /ara
lune, le mois prochain ; /i- kourou, quartier de ro- cher

ni kourdy habit neuf. Loc: ; etc.. — Tabouret.—


ko ftoura, encore, de nou-
veau. 3. Pirogue, bateau : kou-
rou
nyé, kourou dyou, la
Kottra(N'), fourmi rouge proue, la poupe : kourou
voyageuse, dyou Éa,rapprocherla piro-
gue
Konrakonron, caqueter : de la rive ; dyou bo.
syè ma kli da, bi koura- Ven éloigner; kourou soua

kouroUy dès que la poule a soso, la calfater ; kourou


pondu, elle caquette. se, creuser pirogue ; une

Kourott, tout objetde for-


me a la louer.
so/rov,l'affréter,
ronde ou ramassée. — — Sisi kourou, bateau à
1 .
Nœud, nodosité, articu-
lation, vapeur. 4. —
Courbé, con-
vexe,

bourrelet : kourou bossu : dyaki on ko


ké dyourou la, faire un kourou, dos légèrement
nœud à la corde, la nouer, bossu n'gaba ka kourou,
;
bolo kourou, poing; bolo le chapeau est rond. —

han kourou, poignet ; non- Courber, voûter, cintrer,


kon kourou, coude; bolo gonfler: i ko kourou, cour-
be-toi

koni kourou, articulation ; da kourou, bouffir


du doigt ; nyo kourou, la bouche ; bolo kourou,
nœud d'une tige de mil ; fermer le poing ; a se kou-
nyé kourou, arcade sour- rouna, il a des ampoules

dbyGoogk
— H5 —

aux pieds. — 5. Plier, af-


faisser
dyi goni kouroukourou i
: fini kourou, plier kâ la, gargarise-toiavec de
un habit ; a kouroula doni l'eau chaude.
koro, il s'est affaissé sous Konroulé, courbé, voûté,
la charge. — 6. Elever des bombé, plié,replié,
affaissé.
mottes dans un champ, la Konrottlénya.i. Courbu-
re,
motte elle-même : dougou qualité de ce qui est
kourou ka nyp dan, masser
ra- courbé, voûté, etc.. — 2.
la terre en motte Courber, voûter, bomber,
pour semer le mil. Syn. : etc..

dougou ouli ou kourou Konrouma, courbé. Voir


(mottes) ouli, 7. Nouer — : kourou, kouroulè,
dyourou kourou, nouer Kouronni, 1. Petit ret
tabou-
une corde. ; petite pirogue. — 2.
Koorouba. i. Celui qui Navette du tisserand. — 3.
courbe, etc.. — 2. Remuer Petit maillet pour battre le
(la bouillie de mil pour linge une fois blanchi et

Tempêcher de brûler). séché.


KouTonbani, tourterelle à Kouronnkoro, Deuxième
longue queue. sarclage : am bé kouroun-
Kouronbé, natte sur quellekoro
la- la, nous en sommes

les nœuds des tiges au 2»» sarclage.


de mil sont disposés sur Kouronta, Pliant, qui se

une seule ligne. plie : mourou kourouta,


Konroaboaa,tuberciile un couteau pliant.
peu amer et légèrement Kourséri, Cheval qui plie
vénéneux. les pieds en marchant.
Konronfé, paillotted'une Koursi, koulousi. Culotte.

pirogue. Koursi dyala, cordon de


Kourottko, 4« mois de culotte.
l'année musulmane. Kousoukonsou. Bruit que
Kooronkofla, 5^ mois de fait une bouteille que l'on
Tannée. agite. Produire ce bruit :

Konronkouroa... kâ na, doundé bi kousoukousou,


ou kâ la, se gargariser : Koutoakonton. Grosses

dbyGoogk
— 116 —

boulettes de farine de mil dougoukolo koya, stérilité


pour les voyageurs. de la terre ; doumouni fen
Koutonroa l.iVyo koutou- koya, mauvais goût d'un
rou, mil non pilé. —
Syn. : aliment. — 3. Déplaisir,
a

sousoubali. — 2. Tendre ; yé koya k'an ?ia, il nous

wolo koutouroUy tendre une a causé du déplaisir. — 4.

peau. Etre ou rendre mauvais,


Koutyonkoatyon: da kou- difficile,
déplaire: mourou

tyoukoutyou dyi la, se cer


rin- dakoya, émousser un teau.
cou-

la bouche avec del'eau.


Kouy, Kouiy ftoy. Servant Koyo (dabakala n'), cal,
à renforcer : né m'a yé kouy, durillon.
certes je ne l'ai pas vu. Krikè, Kirikè, Selle: kri-

Koya. 1. Méchanceté, — kè da sô kan, seller un val.


che-
Son koya, malice, ceté
méchan-
de caractère. Syn. : Krista. Le Christ. Kris-
dyougouya. — 2. Qualité ta-dé, chrétien. (Le mot
de ce qui est mauvais, dé- « chrétien
sagréable » plus géné-
ralement
est

; mauvais état : employé qyiekris-


kouna koya, malchance ; ta-dé).

prép. (par euphonie :


La, En, dans, au (but) : a tara

Na), i. A (après le com-


« » koungo la, il est allé dans
plém. indir. de la plupart la campagne. 4. A (bien,

des verbes : se retranche possession)pour: wari tyà-


après les noms de lieu) : ma b'a la, il a beaucoup
m'ma fouy k'a la,je ne lui d'argent,(argent beaucoup
ai rien fait. — 2. Origine : est à lui). 5. Avec

trument,
(ins-
a bi bo koungo la, il vient mode) de : a ii-
de la brousse ; a /ara dyi kéra dyèlè la, on l'a coupé
la, c'est plein d'eau. — 3. avec la hache ; n'y'akortii

dbyGoogk
- 117 —

m'bolo la, je Tai soulevé ajoutée à un habit pour


de ma main. — 6, Parmi, l'allonger
: finilaban kala,
entre: dyiriou la kélen, un allonger un habit. Loc. :

d'entre les arbres. — Loc. : laban ko dyougou, ruine,


\. (annexion) : wéré la misère ; a yé fen bê tounou
mâoUy les gens des ges
villa- ha dô laban ko dyougoUj il
foulbés. — 2. Préfixe : a tout perdu au point d'ê-
tre
(sens causatif,rare en bam- réduit à la misère. —

bara,dans certains verbes): 8. Finir,achever, terminer,


babo, faire sortir (6o, sor-
tir). conclure : â yé tya laban
Le plus souvent il mo-
difie folOfterminez d'abord tre
vo-

complètement le sens travail,— Voir ban plus


du verbe : bi,tomber, labi, usité.
aider ; gosi,frapper; lagO' Laben, préparer, apprê-
ter,
si, censurer. 3. Suffixe : —
arranger : i laben ka
indique l'auteur, l'instru-
ment, bo, apprête-toi à sortir ;
un métier : tyakéla, doniou laben an ka ta,
travailleur ; tikéla,
ment
instru- prépare les charges que
tranchant ; kouakéla, nous partions. — Laben
salière ; sigila,siège ; gé- tyoko, préparation, dispo-
sition
sédala, tisserand ; sonya- (cfr.labéni); laben
likéla, voleur. tyoko nyoumat.., dyougou,
-- i. Sert à
former quelques adjectifs : bonne disposition, se
mauvai-

dyala, sec ; nogola, sale. disposition. Souma ben^


la-
Labalo, nourrir: "mâ la- préparer le repas. —

bolo ni nono yé, nourrir Labéné, prêt,préparé.


quelqu'un de lait ; a balola Labéni, préparation: syn.
nono na, il a vécu de lait. labéni tyoko, disposition.
Laban.Fin.Labdla, la-
i. Labi. i. Changer Cdes vriers)
ou-

bana, à la fin de, après ; : donitalaou labi,


dinyé laban don, au der-
nier change de porteurs, les
jour, le dernier jour ; porteurs. — 2. Aider : Alla
a nana a bê labana, il est ma labira, (que Dieu t'aide
arrivé le dernier, après en te le rendant) que Dieu
tous les autres. — 2. Pièce te le rende (souhaità un

dbyGoogk
— 148

bienfaiteur).—3. Accepter, trer : 5oua y'afaribê labo,


recevoir: né ma fouy labi le poison a envahi tout son

fama fè,je n'ai rien reçu corps. —


Laboba, çant.
rempla-
du roi. — 4. Da labi, ré-
pondre.

Syn. : dyabi. Lada. \. Coutum'e, usage,


Labla. 1. Congédier, lais-
ser tradition,loi : an ka lada
penser, do, c'est notre usage, notre
partir,permettre, dis-
autoriser : horosi- tradition ; lada tyoko ké,
giou labla, congédier les se conformer aux usages.
courtisans ; m'iabla ka ta, —
Fourou lada, les loisdu
permets-moi de partir ; fo mariage. —
Règles des
ni min lablara, à moins femmes.
que quelqu'un n'ait été au-
torisé, Ladègè, imiter, faire,
contre-

dispensé.— 2. Pren-
dre feindre : ma son dègè,
la-
congé de : ou nana bo imiter la conduite de
i yé k'i labi,ils sont venus quelqu'un ; tyoko ladègè,
te voir pour prendre congé suivre un modèle, un plan.
de io\.~- Labiale y
autorisé, —
Ko kourou ladègè,faire,
congédié. contrefaire le bossu.
Lablali,autorisation, dis-
pense, Ladégéba,imitateur. Syn.
congé, vacances : ladégélikéla.
lablali kéra, on a donné Ladégélé, imité, fait.
contre-

vacance.

Labo. 1. Faire sortir,em- Ladégéli,imitation, con-


tre

mener d'un endroit. — der,


Vi- façoij.Ladégéliké,imi-
ter,
curer, nettoyer : kolon contrefaire.
labo, curer un puits. — 2. Ladi. 1 Conseiller,exhor-
ter,
Raccommoder: sabara bo,
la- encourager : i ka nia-

raccommoder des liers.


sou- di 0 ké tyoko la, donne-

3. Remplacer, moi ton avis sur la nière
ma-

changer : nyouan labo,se de faire cela. — 2.


remplacer : tlé ni sou bi Oonseil.Syn. ladili: ladili
nyouan labo, le jour et la dyougou, mauvais conseil;
nuit se succèdent. —
Cfr. ma konosou ni ladili
Zabi. — 4. Envahir, péné- |dyougou yé, pousser quel-

dbyGoogk
119

qu'un par de mauvais seils.


con- 4. Arrêter, empêcher (v.g.
— 3. Complimenter : quelqu'un de nuire) : an

ma ladi konyouma a ka y'a ladô n'an ka kankari


na, complimenter quel-
qu'un yé, nous l'avons arrêté par
de sa bonne duite.
con- nos menaces. — 5. Bien

Ladiba, conseiller.

traiter quelqu'un : dnanou
Ladia, ladiya.i Caresser, .
ladô kosobè, bien traiter
complimenter, féliciter ; les étrangers. 6. Elever: —

surtout : faire jouir. dé


plaisir,ré- ladô mandi, élever un


Amour, estime, enfant est difTicile. — 7.
affection : 5a b'a dé ladia, Soutenir, affirmer : n'kalo
la mère caresse son fant
en- ladô ni kalili yé, nir
soute-

: a ka ladili bé ma sùn un mensonge avec

ladia, ses conseils réjouis- serment.—


sent Ladôni ; y'an
a

le cœur. — 2, Nyouan ké a den yé ni ladôni yé,


ladya, sympathiser, s'ai- il nous a fait ses enfants
mar. d'adoption.
Ladla. i. Arranger, tre
met- Ladiamou.ladyamou, Sy n .
:

en ordre : so ladla, ranger


ar- Madyamou, Barama, Ba-
une case, ger
l'aména- ramaniké. Flatter,compli-
menter.
: na ladla, apprêter
une Réparer,
sauce. Ladyè. i. Réunir, rassem-

bler.2.
raccommoder : nègè-so la- Syn. : Dyè : ladyè
dia,réparerune bicyclette. nyouan kan, réunir ensem-
ble


Ladlaba, ladlala,répa-
rateur, ; nyouan ladyè, se
raccommodeur. réunir. — 2. Considérer,
Ladô. 1. Faire entrer : sô examiner, essayer : a ka
ladô tyouri la, fais rentrer tya ladyè, examine son

le cheval dans l'écurie. —


travail; banfla ladyè, es- saye

2. Adopter, introduire dans le bonnet ; dlo ladyè,


la famille : n'y'aladô ka ké goûte la bière. Dousou —

n'den yé, je l'ai adopté ladyè, examiner sa cience.


cons-

pour mon enfant. — 3. Ré-


server: —
3. S'informer,
ninsôîn ladô n'yéj prendre desnouvelles(avec
réserve-moi ce cheval. —
ko, affaire):n'nana bana-

dbyGoogk
— 120 —

bato ko ladyè,je suis venu Lafyen, lafien, prendre


prendre des nouvelles du haleine, se reposer un tant
ins-
malade. —
Ladyéla.,obser-
vateur. : doni dyigi k'i lafyen,

Ladyèléy réuni; dépose ta charge pour
a bê ladyèlé, tous ble,
ensem- prendre haleine. Ka dyigi
le tout réuni. h'é lafyen, bonne santé!
Ladyèli. \. Réunion, semblage,
as- Lagansara, heure de la
l'ensemble. — 2. prière musulmane, de 4 à

Vue, spectacle,
panorama. 6 heures du soir.
Lafli. i. Affliction,
peine, Lagaré, adj. Dernier-né,
ennui : laflib'a la, il est dernier : dé lagaré,le nier-né,
der-
dans l'affliction. — 2. Af-
fliger, cadet : bolokoni
peiner, ennuyer, lagaré,le petit doigt.
vexer : i kouma tyoko bi Lagosi, critiquer,censu-
rer

ma lafli kodyougou, tes : mépriser, injurier.

façons de parler peinent Lahara, l'autre monde,


beaucoup les gens. La- — l'autre vie; lahara mâou,
flilé.Laflilèoudousou da, les défunts.
consoler les affligés.
La- Lahidott,promesse, vœu,

flili.Affliction,angoisse. engagement. Lahidou ta

Lalya, lafla. 1. Bonheur^ ma yé, faire une promesse


repos. La/ya yoro^
félicité, quelqu'un. à Lahidou ti-
lieu de repos ; io lafya la, nyéf manquer à ses gements.
enga-
rester oisif,ou au repos. — Lahidou fté,...ti-
2. Rendre heureux; délas-
ser, mmé, accomplir un vœu,

reposer : kounawolo- une promesse, etc.

léou bi lafyaardyana na, Lakali, lakalé, raconter


les saints sont heureux une nouvelle, faire courir
dans le ciel ; an lafyara bi, un bruit,répandre, guer,
divul-
nous nous sommes reposés prêcher : ou yé fama
aujourd'hui. —
La/iaba, ha saya bakali, on a répan-
du
celui qui rend heureux. — la nouvelle de la mort
Lafyalé.Reposé, heureux: du roi.— Loc. yéré lakali,
:

sô lafyaléy cheval reposé, se vanter : Syn. : yéré fo,


frais, dispos. yéré sago, yéré dyira.Yéré

dbyGoogk
— 122 —

laisse faire, (laisseà son si la pluie vient, nous ne

affaire) celui qui a organisé pourrons nous abriter con-

les choses (fête).Lamaga- tre'Jelle. — 3. Contenir, tenir,


re-

5a, iamaba, celui qui agite, a ma se k'a tôrô la-


miné,

remue, organise. il n'a pu contenir sa

Lamalama, ballotter: kou- douleur. Bana y*a ta lami-


rou bi lamalama dyi kariy néj la maladie Ta empêché
la barque est ballottée sur de partir. — Yéré lamine^
l'eau. Syn. tingitanga. se maintenir dans le bien.
Lamanama, ami intime, / laminé dôni, attends un

confident : a kèra n'ho manamapeu.


la- — 4. Répondre, réfu-
ter
yé, il est devenu ; faire écho : n'y'ifo, i
mon confident. Syn. Tina- ma n'iaminé, je t'ai salué
ma,danama.~Lamanama- et tu n'as pas répondu (à
ya, intimité. Lamanamaya mon salut). A y'a bé la-
miné,

kéy vivre dans l'intimité. il a répondu à tout,


Lamaniké,jouer des tours, ou, il atout répété. San bi
des farces. Lam"nikéla, laminé, il y a de l'écho
qui joue des tours. (l'airrépond). 5. Dou-
leur, —

Lamé, écouter, exaucer : chagrin, tristesse. —

a yé n'ka
fota lamé, écou-
tez Attrister, contrister. Lami-

ce que je vais vous b'a dousou la, il a le
dire. Laména ma fè, être cœur triste ; nlaminèjia
exaucé qu'un. kodyougou, je suis très
auprès de quel-
LaménU nom tion
d'ac- affligé.
: i ka bon an laméni Lamini, circuit,pourtour,
na, ou ma, nous ne tons
méri- contour. —
Entourer,cerner
pas d'être exaucés de contourner. — Faire le tour
toi. de,tourner autour. Koulou
Laminé. 1. Abri. Eviter, lamini, tour de la monta-
gne,

s'abriter contre : laminé té ou faire le tour de la

sô la, sandyi 5'a tikè, le montagne ; dougou lamini


cheval n'a pas
d'abri,il est kogo la, entourer le village
sous la pluie.Ni sandyi bi d'un mur d'enceinte. Sinzà
na, an Vna se k'a laminé, dyo ka misiou !amim,faire

dbyGoogk
123

un enclos pour les bœufs. Lapasa, aider, secourir,


Tasouma laminU se tre
met- défendre : ifayé n'iapasa^
autour du feu. — Faire ton père m'a défendu (con-
tre
un détour : a laminina ka quelqu'un).Syn. Dèmèy
ta Ségou, il fit un détour labi, Lapasaba, aide,

pour aller à Ségou. protecteur. Lapasali, —

Lamo. i. Faire mûrir : aide, défense, secours. La-


Tlé bi nyo lamo, le soleil pasalikéydéfendre, proté-
ger.
fait mûrir le mil. — 2. Ele-
ver,
donner l'éducation, Lara, laro, larou, mets
nourrir. Dénou lamo, éle-
ver indigène fait avec du mil
les enfants, les nour-
rir. concassé, des arachides pi-
— 3. Soigner, panser lées, du poisson sec et du
Misiou
(bétail). lamo koso- sel.
bè, soigne bien les bœufs. Lasa. ! . Maigrir : bana y'a

Lamoba, nourricier, lasa, la maladie l'a amai-
gri.—

nourrice, éducateur. Sô la- Syn. Pasa, lati,rasa,


Tïïoba, palefrenier.Lamo- nasi. — 2. Reconnaître,,
H, éducation, élevage,pan- distinguer, vérifier. A ma

sage. yé k'a /asa,ilne l'a pas bien


Landi, confirmer. Tinyé vu, distingué,n'a fait que

landiy confirmer la vérité l'entrevoir. — Lasaliké. id.


d'une chose. Lasagi, laségi. 1. Faire

Lanyini. 1. Chercher,cou- revenir, retourner, voyer,


ren-

rir après : a tara sagaou ramener. An yé sô

lanyini, il est parti cher-


cher lasagi,
nous avons ramené ,.

les moutons. — 2. ou retourné le cheval. —

Chercher querelle, quer.


provo- 2. Rendre, restituer : n'ka

lanyini ou kèlè daba ma


Ma. lasagi n'yé folOj
lanyini ma yé, chercher ou, ou ma n'ka daba lasagi
querelle à quelqu'un, l'a-
gacer. n'yé folOy on ne m'a pas

encore rendu pioche. ma

Lanyo, reposer, faire pirer.


res- — 3. Répéter, redire : a yé
An ka lanyo dôni, n'ka koumaou lasagi, ré-
pétez

reposons-nous un peu. mes paroles.— 4. Dé-^

dbyGoogk
— 124

tendre : kala lasagi, dé-


tendre Cfr. konota, — Lasirito,
un arc. enceinte, pleine.
Lasago, enjamber : sinzâ Lasiringalé, 4» mois de

lasago,enjamber la haie. Tannée lunaire.

Lasagoné, fen lasagonéy Lasirilaban, 6« mois de


un dépôt. Tannée lunaire.
Lasagoni, lasagoni tigi, Lasirîtyèmantyè,5« mois
dépositaire,gardien. de Tannée lunaire.

Lasagon, lasakon, conser-


ver, Lati. Maigrir, amai-
1. grir

faire des économies, : founténi y'a lait, la


garder, veiller sur. / ka chaleur Ta fait maigrir.
nka fîniou lasagon,garde Syn. Pasa, lasa, nasi, rôti.
mes habits, veille sur eux. —
Dégonfler : founou lati,
Syn. Maralihè. Dendé^den- apaiser son courroux, ou

déniké. faire dégonfler un abcès.


Lasama. 1. Tendre, ger
allon- Latiké. 1. Discerner, dis-
tinguer,
: bolo lasama, tendre bien savoir, énon-
cer
la main ; kâ lasama, allon-
ger clairement. / hana kor-
le cou. — 2. S'étirer : fo noni nyouanna, a latiké,

yéré lasama, ne confonds pas les termes


Lasé. i. Faire parvenir, les uns avec les autres,
communiquer, adresser. parledistinctement. Ma si

Tyi laséy promulguer un té latiké don o la, (o ro)


ordre ; an ka lasé fama ma, personne n'en connaît bien
adressons-nous au roi ; an la nature, la manière, la
k'a lasé fama ma, sons-le
condui- différence. A tigité né yé,
au roi. — 2. Ache-
ver, n'yé se k*o latiké tyoko
compléter : ou yé tya di ? je n*en suis pas Tau-
ban k'a lasé y ils ont plètement
com- teur, comment pourrais-je
terminé le tra-
vail. m'y reconnaître ? y voir
A b'a ka tôrô lasé kaso clair? —
Décider, juger.
2.

la, il achève sa peine en Kri latikéra, le procès est


prison. jugé. Fama y'a latiké té,
Lasiri, être pleine, ceinte,
en- ainsi Ta décidé le roi. — 3.
(femme, femelle). Bolo latiké,
(forcerla main)

dbyGoogk
125 —

contraindre, forcer : ma de personnes, voriser


fa-
holo latikétyiké,con-
quelqu'un à tra-
Syn. DyakoyRj wa-
dyibi, Latikéba, qui dis-
ha
traindre

ception
de préférence.Ma
vailler. lawolomaké, favoriser

préférencequelqu'un.A yé
tingue, lawolomaké ha tyama
de

di
etc. n'tyèni ma a tyen na ou,
Latikébali, non énoncé, a yé n'tyènilawolomaké ka
non promulgué; kouma tikébali,
la- tyaman d'à ma a tyen na,

parole non énon-


cée, il (le père) a favorisé le
ordre non promulgué. plus jeune de ses filsdans
Latikéto, (avec 5o/o). A- le partage de héritage. son

bolo latikéto bi doumouni- Lé, porc, sanglier: koun-


ké, il mange à contre cœur go la lèy sanglier, phaco-
chère.
(malade). Abolo latikéto bi Cfr. Dyé, plus usité.
tya kéy il travaille par force Lébou, outrager, se quer.
mo-

(à un paresseux). Dnan lébou, ger


outra-

Latomo, choisir, élire : l'étranger; dnan lé-


mourou fié kélen
y
latomOt bouray l'étrangera été tragé.
ou-

voici des couteaux, choisis- Syn. Néniy lagosi,


en un, —
Latomoba, qui latyen, lakari,(en paroles) .

choisit, électeur. — Lato- Léfè. 1. Blutoir : nxjo


inonéy élu, choisi,de choix. mougou tenten ni léfè yé,

Latomoni, choix, élec-
tion. bluter le mil après un mier
pre-
Latomoniké, faire un pilage.— 2. Tout petit
choix. — Latomota, éligi- panier évasé ordinairement
ble. fait en feuilles de rôuier.—
Latyen, censurer, quer.
criti- 3. Eventail en pailletres-
sée.

Voir lakari, lagosi, Syn. Foufalila,foufa-


[yen. —
Latyéni kê, infli-
ger fifala^fifali-
likéla,fifalila,
un blâme sévère. —
kéla, yalo.
Latyéna, censeur, critique. Légélégé,hausser, mettre

Lawoloma, choix particu-


lier, en haut : légélégé,
kitabou

acception depersonne, mets le livre plus haut.

préférence pour quelqu'un. Lélé, négliger: i kan'i



La^^olcmaké, faire ac- ka tya lélé,ne néglige pas.

dbyGoogk
— 126 —

ton travail. on l'a giflé.


Lémou, gouvernail: ... Lobané, loubané, ambre.
korta, le lever, ...
bo, le Syn. Mêla.
sortir de l'eau. Logologo. 1. Ampoule.
Lempé, pagne jeunes des Logologo 6'a bolo, il a une

filles porté surtout depuis ampoule à la main. Syn.


l'excision jusqu'au ma-
riage. dlon, dlonkoto, dlokoto,
yogoyogo. — 2. Produire,
Lemrou, citron. Lemrou donner, occasionner des

soun^un pied de citronnier. ampoules. Tya gelé bi bolo


Léso, store en tige de mil, logologo,un travail péni-
ble
de palmier. Syn. : gendéy donne des ampoules
gensOy gouéso. aux mains. logologo- A se

Létoa,tailler
légèrement: ra, a il
des ampoules aux
séhénikéla létou (syen^ tè- pieds. Syn. Foroforo,

lou) tailler un crayon. Sogo fronfron. Logologoliké,


lètouy râper de la viande. causer des ampoules.
Ligi,appât pour la pêche Logoma. 1.Boule de riture,
nour-

"mélange d'argile et de bouchée : m.alo goma


lo-

€rotte). kélen tiké, faire une

Limbilamba. 1. Balancer, boulette de riz, une chée


bou-
ballotter : kourou bi limbi-
lamba de riz (pour l'avaler).
dyi kan, la pirogue Syn. Logomèy longèrè da
ballotte sur l'eau. Finyé bi nyé kélé, da kourou nyé
nyo kala limbilamba^ le kélè, — 2. Réduire en le,
bou-
vent fait balancer les tiges en bouchée : tô logo-
de mil. — Yéré limbilam- mora, la bouillie de mil a

ia, se dandiner.
Syn. Dyin- é té réduite en boules, bou-
chées.
gidyanga, tigitanga, 2. —

Scintiller: dôlo bi limbi-


lamba, Lomasa. 1. grand habit
l'étoile scintille. noir ou bleu foncé, orné
Lipa, gifleravec le vers
re- de broderies. — 2. dre
Tein-
de la main. Ma lipa, une étoffe en noir ou

giflerquelqu'un. A lipara. bleu foncé.

dbyGoogk
— 127 —

Ma. 1. Homme en ral


géné- Cf. « Que » dans les formu-
les
: ma té, ou a té ma yé, de souhaits ou cations
d'impré-
ce n'est pas un homme avec le verbe au

(n'en mérite pas le nom).— passif: Alla ma héra dir'i


2. Traduit pron. indét. «on, ma ! que Dieu te donne la

quelqu'un » au négatif : paix I (Voir Gram. : no22i,


«
personne ». Ma ségéna 223). 4. Prépos. : A, en,

san, on est fatigué main-


tenant dans. Se met après les
; màou ko té, on le compl. indir. des verbes
dit ; ma si té yan, il n'y a di, son, yafa, bâ, mourti,
personne ici. 3. Homme — ban, kisi, se, etc. — 5. In-
dique

de, gens de. Sujet,ad-


—ministré. quelquefois le lieu :

Samori mâou, dougou ma, par terre. — -

les gens de Samory. Ar- 6. Donne quelquefoisà un


dyama mâou^ habitants du verbe le sens transitif :

Ciel. — Ma kè, maître de d yigi,descen dre ,


madyig i,
captifs-;ma mouso, tresse
maî- baisser, abaisser.— 7. D'un
de captifs. substantif forme un adj.
Ma. 1. Lamentin, vache relatif. (Grammaire n^ 79).
marine. Maniwolo, peau dyi, eau ; dyima, aqueux.
de lamentin. — 2. M'ma, — 8. D'un
adj. attrib. fait
ma mère (langage familier un adj. quai. : fini ha dyè,
des enfants surtout). Syn. l'habit est blanc ; fini dyè-
Ba. — 3. Particule négat. ma do,c'estun habit blanc.
a) Passé a ma ta folo, il — 9. Souple, mou, flasque.
n'est pas encore parti. — Cfr. maga.
b) « N'être pas » au présent Mabo. 1. 1'® classe de
et au passé avec les adj. griots (troubadours). — 2.
attributs : a man di, ce Eloigner, détourner : ma

n'est pas bon ; a ma fisa, ma6o ko dyougou la, dé-


tourner
cela ne vaut pas mieux. —
quelqu'un du mal.

dbyGoogk
— 128 —


3. Etre capable de, di-
gne s'aimer, chercher à se faire
de... : m'bi dinyen fè estimer, aimer.
ta mabo, je suis capable Madouma, chéri, aimé,
d'aller au bout du monde ; privilégié.Syn. : Mandi,
n'Vi Boro mabo, je ne suis douma.

pas digne de te recevoir. Madyamou, flatter,adu-


ler,
Mabo (koum), racheter, cajoler. Madyam,0U'

affranchir. — Cfr. koun ba, flatteur,adulateur. Ma-


mabo. dyamouli, flatterie,adu-
lation.
Mada. 1. Pencher, ner,
incli- Madyamouliké,
baisser: koun mada, donner des flatteries.
kâ mada, pencher la tête, Madyè, manquer : madyè

baisser le cou ou la voix ; kountigiou dyè la, man-


quer

tlé m,adara, le soleil a sé


bais- la réunion des chefs.
(a perdu de sa force). Madyigi,baisser, dégon-
fler.
Loc. : Amadara bi, cela va Syn. : Dyigi. Abais-
ser, —

bien aujourd'hui. — 2. Re-


lâcher, humilier, dénigrer :

desserrer, dre
déten- yéré m,adyigi, s'abaisser
: nougourè dyourou soi-même.

mada, desserrer la sangle ; Madyo, mado, approcher.


flnyé madara, le vent s'est Sigila mado, approche le
calmé. — 3. Calmer, cir:
adou- siège. Tlomadyo, tloma-
dousou mada, calmer, do, écouter, prêter le.
l'oreil-
apaiser la colère;yéré ma-
da, Nyé madyo, nyé mado,
s'apaiser; dousou ha- prêter attention. Mado
hUo mada, calmer un grin.
cha- n'na, approche-toide moi.
Madyoba, madyola, qui ap-
proche,
Madiya, estime, amour, qui prête (l'oreille,
affection.— Estimer,aimer, l'attention), Nyémadyoîa,
affectionner. —
Madiya attentif ; tlom,adyola,
audi-

mougou, philtre que les teur,attentif.— Madyobali,


vieilles donnent aux jeunes qui ne prête pas (l'oreille,
mariées pour s'attacher l'attention).Nyém^adyoba-
leurs maris. Syn. : diya, li, tlomadyobali, inatten-
tif,

ladiya. —
Yéré madiya. distrait. Madyobaliya,

dbyGoogk
— 130

cet ouvrier travaille bien. compassion. Avoir —

de...
donne
2.

y'a magouan
A
Se
Effort

pour
donner

Wa ha na-
que
quelque
la
l'on
peine

chose.
tié,
se
pitiéde, faire miséricorde,
obtenir

né, j'aipitiéde lui. Né
miséricorde.
n'na,ou...yé m'mé-
A kari
ma-

kari
ma-

folo soro, ou a magouan y'amené, il a éprouvé


y'a ka nafolo nyé, c'est par de lacompassion pour moi.
ses efforts qu'il s'est fait — Makari ko, sujet de pi-
tié.
sa fortune. Cfr. Dyidya. — —
Syn. Hiné. — I ka

Magouana, bon leur,
travail- makari n'na, aie pitié de
ouvrier de confiance. moi. —
Makarila, tissant,
compa-

Domestique, serviteur. clément. Syn. —

Magouen, aider, secourir : Makari tigi. Makaribali,


ma magoueriy quel- impitoyable.


aider
qu'un — Makariba-

; â yé m'magouen ! tiya, inclémence.


au secours I secourez-moi. Mâkè. 1. Maître claves).
(d'es-

Syn. Déméy Zabi,maka- — 2. Grand-père.
ra, bolo démé, bolo dû ma Aïeul.
na. —
Magouembaj liaire.
auxi- Mako, mago, i. Besoin,
nécessité, manque. Badyo
Makara. 1. S'appliquera mako n'na, ou m'mako

quelque chose avec ardeur, bé badyo la, j'ai besoin


empressement. — 2. Porter d'une couverture. Fousi
secours à : i yéré mahara, mako Va la ou a m.ago té
ani Alla n'i démé, aide-toi fousi la, il n'a besoin de
le ciel t'aidera. —
Syn. : rien, ne manque de rien.
Deméj labi, lapasa, ma- M'mako yé korfo dé yè,
gouen.— Makaralikéj s'em-
presser. j'aibesoin de parler. 2. —

— 3.Nougou ma- Intérêts, affaires,soin, be-


soin.
karHy être gourmand. Mako nyini, ou ta a

Makarato, makaranto : ni mako la, chercher ce dont


makaranto, agonisant ; a on a besoin. Vaquer à ses
ni makaranto do, il est en affaires : yéré mako nyini,
agonie. Cfr. nimakara, ou mako dô h yéré ka ko
Makari, miséricorde, pi- la. —
Magogélen, nécessite

dbyGoogk
— 131

pressante, a) Mako dû fen fen yé, cela ne sert de rien.

na, prendre soin de. —


b) —
Magonyéba, utile, celui
Mako bo ma na, se téresser
désin-
Mago- qui rend service.
de quelqu'un, nyébali,inutile,qui ne sert ...

fen na, de quelque chose. pas. Magonyébaliya, inuti-


lité.

c) ma mako sa.,, tinyé, Magonyénikéj rendre
nuire aux intérêts de quel-
qu'un. service.— Voir : makonyé.
Mâkoroba, vieillard. Cfr.
Makonyé, magonyé. 1. Tyèkoroba,
Servir. Alla magonyé, vir
ser- Makouma. Tonyouan ma-

Dieu. Etre utile à qu'un, kouma,


quel- médire du chain.
pro-
lui rendre service : Syn. Malanyini. —

a yé m,'magonyé hali, il Makoumali, médisance.


m'a rendu un très grand Mahoumaliké, faire des
service. — 2. Ma^o ké,.. yé, médisances.
se charger de, se faire un Makounou, exciter, éveil-
ler.
devoir de...: m'bé m'm,ago Voir kounou. — Ma-
ké a kolosili yé,]eme ge
char- kounouna, excitateur.
de veiller sur lui. — 3. Malakou,manger avec

Mako mené, prendre les avidité, dévorer. Sogo lakou,


ma-

intérêts de...;a yé m'mako dévorer la viande.


ménéy il a pris mes rêts.
inté- Syn. salakou.
Malanyini, médire. Ma
Mâkolo, sot, imbécile. —
maianymi, médire de quel-
qu'un.
Voir kolo, Syn. Makoumay
Makono, comme kono. —
Mamanyini.
Attente. — Attendre. Malasa, berner, mystifier
Magonyé, (magonya). 1. (en faisant concevoir des
Service: Alla Magonyé, le espérances trompeuses).
service de Dieu. Magonyé Ma malasa^ bernerquel-
qu'un.
fen, chose utile,l'utile. — Né malasala,j'aiété
2. Servir. Faya ni baya joué. —
Malasaba, ceur,
far-

magonyé ma yé, servir de qui berné, mystifie


père et de mère à qu'un.
quel- les gens (v. g. en leur
Nin te ma magonyé faisant accroire quelque

dbyGoogk
— 132

chose). Malasalê, joué,



ma tyèra,cet homme m'a
berné, leurré, mystifié. — couvert de confusion vant
de-
Malasali kouma, un leurre, l'assemblée. — Malo-
parole trompeuse. Mala- —
baliy éhonté, sans gne,
vergo-
salikétberner, jouer,leur-
rer. effronté, impudent.

Malohaliya, Impuden-
ce,
Mali, hippopotame. — effronterie. Syn, —

MaliwolOy lanière de peau kounatikè. —


Malolé, qui
d'hippopotame. a honte : a malolé tara, il
Malo. 1. Riz. Malo dé, est parti tout honteux.
grain de riz. Malo kanma, Maloya. 1. Comme Malo,
/arama, riz non qué
décorti- honte, etc.. — 2. Faire

; malo kiséy malo ki- honte, couvrir de sion.


confu-
séma, riz décortiqué.Malo A maloya ka 6ôn, sa

kariy récolter le riz. Malo confusion est grande ; a

kanli, couper l'épi seule-


ment. maloyara ma bê ma, il a
Malo yK^oro, le cortiquer.
dé- été couvert de honte vant
de-
Syn. malo loua- tous.
ri. — Malo kini, riz cuit à Mâma, mata. 1. Humain.
l'eau que l'on mange avec Dougoukolo ma ma, la terre
une sauce. 2. Honte,

habitée. — 2. Terme fantin
en-

confusion, pudeur, vergo-


gne. pour dire • mère ».

Malo b'a la, il a te


hon- — 3. Grand'mère. Syn. ma-

; a m,alo ka doua, c'est mouso.

un imprudent ; malo ko, Mamanyini, médire. To-


sujet de honte. 3. Avoir —

nyouan mamanyini, dire


mé-

honte, être confus. A ma- duprochain. Syn. Ma-


lola fama nyé, il a eu lanyiniymakouma. — Ma-
honte devant le roi; anyé manyinini. Médisance; ...

ti malo ma si ma, la honte ké, médire, faire une disance,


mé-

ne lui fait baisser les yeux —


Mamanyinini-
devant personne. — 4. kélay mamanyiniia, sant.
médi-
Faire honte, couvrir de
confusion : nin tyéîn yé Mamasina, un tel. Marna-
m'malo ko dyougou dya- sina nana sogômaina, un

dbyGoogk
— 133 —

tel est venu ce matin. — brûle très bien. — Mana-


Syn. Karimana, kari. 6a, qui allume.
Mamayéléma, sorcier, qui Mâna, sens, signification,
est censé pouvoir se me-
ta raison. Syn. koro. — M'b'i
morplioser. korfo màna yé san, je vois
Maméné. 1. Retenir vance, maintenant
d'a- la raison de
se faire réserver ton langage.
une chose : an yè dougou Mana. i. Toute substance
sôou laménéy nous avons gluante, visqueuse, agglu-
tinante,
retenu les chevaux du vil-
lage. collante. — me,
Gom-
— 2. Se fiancer: a colle. Latex des taux
végé-
yé mouso laménéj il s*est caoutchoutifères et

fiancé, (m. à m. : il a rete-


nu autres. — 2. Ntalo mana,

une femme). — né,


Mamé- toile d'araignée.
fiancé. —
Maménénij Manama. 1. Collant,
fiançailles. gluant. — Fait de chouc,
caout-

Mamouso. 1. Grand'mère. caoutchouté. — 2.


— 2. Maîtresse de captifs. Inusable. Syn. pasa, goué-
— Cfr. ma. lé, gelé. Fini manama,
Manâ. 1. Végétal qui étoffe inusable. — 3. As-
pect.

pousse, ou a poussé sponta-


nément, Manama nyouma ;...

sans avoir été mé


se- dyougou, bel aspect, beau
: sauvage, spontané,bà- à voir ; vilain aspect, vilain
tard :?iyo mana, tigama- à voir. N'tori manama ka

na, mil bâtard, arachides dyougou ou n*tori yé fen


bâtardes. — 2. a) Flamme : manaman dyougou yé, le
tasouma manâ. —
b) Allu-
mé, crapaud est hideux.
ardent : monyo mana Mandi, (ma di), chéri,
do, c'est une torche mée.
allu- A dé
aimé, privilégié. di
man-

Kala mana 6 'a nyé fié,voici son fils chéri.


kan, il est affecté de stra-
bisme. —
Syn. Madouma.

c) Allumer: fitné Mandiya. madiya. Cfr.

mana, allume la lampe. — Affection, estime, prédilec-


tion.
Brûler bien : nin tlouîn bi — Estimer, aimer,
mana kosobè, cette huile affectionner.

dbyGoogk
— 134 ^

Mandyè, papaye {carica Manyan. 1. Fourmi noire^


papaya). Mandyè soun, très vorace et à piqûres
papayer. douloureuses. — Fétiche
Mani. 1. Statuc^statuette, dont l'autel pyramidal se

poupée ; fétiche. Mani dla, voit près des villages.


faire une statue etc. — 2. Manyo, mais. Manyo
Hippopotame. Comme ma- tounkourou, épis de maïs.
li. Manyo kolonsyè, mais à

Manifin, nègre ; homme grand épi, à grains rouges


en général. et blancs entremêlés. —

Maninkémé, manintyémé, Manyo oulou dyoli, maïs


soixante. Maninkéména, d'un rouge sang.Manyo —

soixantième. blé,mais rougeâtre. Manyo


Mankala, biche-cochon. dyèma, maïs blanc. — nyo
Ma-
Cfr. Mina, tanko, dadyè. fara, gaine de l'épi.
Mankalani, biche à poil Manyo dasi, barbe du maïs.
rouge, sans cornes. Manyo dén -^oro, égrener
Mankân, bruit, son. Man- le maïs, Manyo kama ou

kân bo, faire du bruit. farama, maïs non égrené.


Manon 1 interj.« Oh!
que Manyo kiséma, maïs égre-
né.
c*est ennuyeux ! que c'est Syn. Kaba. —

malheureux ! » Se place or-


dinairement Manyomaga, femme qui
à la fin. apporte à manger aux nes
jeu-
Mantaraka, marteau. mariés, les huit pre-
miers
Mantaraka dyirima, mail-
let. jours du mariage.
Mantaraka gosi, frap-
per Mara. 1. Garde, protec-
tion
du marteau. : m'b'i ha mara la, je
Mante, se taire ; faire suis sous votre protection.
taire. A maniona, il s'est — 2. Garder, conserver:

tu. Manto, i manto ! tais- n'ka dloki mara n'yé,gar-


de
toi ! silence ! chut ! A yé (veillesur) mon habit.
démisenou manto, faites Dousou dyèlé mara, ou

taire les enfants. dousou dyéya (blancheur)


Manya, sorte de gale.Cf. mara, conserver son âme
Saki^ kisékisé. pure. — 3. Epargne, éco-

dbyGoogk
^ 135 —

noroie : Mara ké don goué- Marhabba, réponse à un

len yé, économiser (faire salut. Syn. M'5a.


des économies) pour les Masa, roi. Syn. Masakè.
mauvais jours. Marali, — Masasiy race royale : tribu
garde, protection. Marali- bambara du Kaarta.
hé, avoir la garde, conser-
ver. Masafé, masafen, nain,

taire, nabot.
Maralihéla, déposi- Fou du roi.

qui conserve. Masakou. \ Patate


.
douce.
Marama len : arme, jectile Syn. toumaoulé,
pro- woso. —

: armement (lance, 2. Crins qui dans la queue


couteau, fusil).Marama [en- du cheval dépassent les
ou ia, prendre les armes, autres. — 3. Grandes mes
plu-
armer. Marama fen bo, dé-
sarmer. de la queue du coq.
Masala. 1. Causerie, pa-
labre.
Marfa, fusil. Marfa bou- Masala ké, masala
rou kolo, canon du fusil ; bo, conter, raconter, pala-
bre
marfa kâ, la poignée ; mar-
fa : i ka Samory masa la
konOy le calibre ; marfa bo, raconte les exploitsde
da bouroui bouche du sil
fu- Samory. Ou bé masala la,
; marfa 'woro^ chien ils sont à causer. — la
Masa-
d'un fusil ;
marfa dijou, dyougou ké, tenir de
la crosse ; marfa mpoko, mauvais propos. Syn. —

ou tyèya, gâchette ; marfa Baro, barofeé. 2. Causer. —

nègè dé, balle, plomb de Syn. Masalaké. — Cfr. Ba-


fusil ; marfa da fia,ou plement
sim- ro. Né masalala n'téri fè,
da fia,fusil à deux j'aientretenu mon ami, ou

coups marfa tloma, fusil


; j'ai pris congé de lui. —

à pierre ; soso, soni,


...
Masalaba, grand causeur.
charger un fusil ou charge Masara, prendre congé,
d'un fusil ; marfa ségi,ar-mer faire ses adieux. Syn. sa-

un fusil;marfa ti, ...


ra... la; masala.
gosiy marfa ké ka boniké, Masasi. 1. Tribu bambara
tirer du fusil.— Marfa dla, du Kaarta. — 2. Grosses
fabriquer un fusil ; marfa plumes de la queue d'un
dlala, armurier. oiseau.

dbyGoogk
— 13G —

Masaya, royauté ; appa-


reil ma.

royal. —
Masayaké, Matarafa. 1. Etre assidu,
exercer la royauté, une ponctuel, appliqué k.,. A
autorité. bi halan matarafa^ ou a bi

Mâsébé, homme bon, hon-


nête, matarafa kalan na, il est
brave homme. A yé appliqué à l'étude. 2. —

m â sébé yé, c*est un brave Fréquenter : dyè dyougoû


homme. matarafa, fréquenter les
Mâsébéya. i. Honnêteté, mauvaises sociétés,coinpa-
vertu. — 2. Politesse. Loc. gnies. —
Matarafaliy assi-
duité,

Mâsébéya ka ? la litesse
kéné
po- ponctualité,
applica-
tion.
se bien?
porte-t-elle —
Fréquentation,
(manière de demander, (personnes).
surtout étranger, une à un Maworo, dépouiller.Cfr.
prise de tabac). woro.

Masiri. Ornement, a-
1. Maya. 1. Nature ne,
humai-
tours, bijou. 2. Orner, —
qualité d'homme, manité.
hu-

parer. — 3. Faire sa lette.


toi- — Bonté. —
Syn.
masiri, fais ta toi-
/ lette. Ma si. 2. Amollir. Cfr. —

Masiriba, coquet, magaya.


bien vêtu,paré.— Masirili, Mbébé,pour benben. Dans


ornementation, toilette. le jeu de m'pari, empê-
cher
Masiriliké, orner, décorer, le clou d'atteindre le
faire sa toilette. n'téni.
Masoro, le temps, avoir Mbonkou, mponkou, che-
val
le loisir de... M'vfia masoro noir.
ka ta bo a yé, je n'ai pas Mé, mon. \ Ëntendre,en-
.

eu le temps d'aller le voir. tendre dire, apprendre.


Syn. Yoro soro, nyé sorOy N'y'a mé ko a banana, j'ai
tourna soro^ sisan soro. appris qu'ila été malade.
Masouma, apaiser,calmer An k'a mé a yéré Za, de-
mandons-le
une douleur. 0 foura yé lui. — 2. Com-
prendre.
n'kono masouma^ ce mède
re- A ti bamana
a apaisé mon mal de kà mé, il ne comprend pas
ventre. —

Syn. mada, soU' le bambara. — 3. Exaucer :

dbyGoogk
- 138 —

7"a7ia mené, conserver la minébaou, les fidèles,les


foi. — 3. Captiver,intéres-
se adeptes de la Religion.
r,attirer(lespersonnes): Ménéméné, manamana, é-

a ha kouma bi màou më- clairer, briller. Yèlè bi


né, sa parole attire les doungaré ménéméné k'a
hommes. — 4. Loc.a) Fi- tyènyé, la lumière éclaire
nyé miné, prendre Taîr, le miroir et l'embellit. —

respirer, se reposer un Syn. Yèlè bo, kènè bo,yèrè^


instant. —
b) Da mené, kènényè bo,
commencer, ment
commence- Ménéna. i. Ce qui sert à
: tya daménéna, le tenir, prendre une chose :

travail est commencé. —


sceau, cachet. — 2. Celui
Se taire.Syn. korfo da bla, qui prend, tient, etc. : wari
da dé, manto. c) Dala ménéna, percepteur d'im-
— pôt
mené, traduire, interpré-
ter ; dalaménéna, prète,
inter-
: dalaménéna, te.
interprè- traducteur. Syn. Mi-

d) Sandyi mené a néba.
hana na, empêcher la pluie Menta. 1. Intelligible,
qui
de tomber (sorcier). —
e) s'entend. — 2. Durable.
Kaba se bi tlé nyé mené, Màrè, vache de petite
le nuage voile la face du race. Méréni, id.
soleil. — 5. Recevoir, trai-
ter Méréméré, (T.f.)être sasié,
ras-

quelqu'un. A y'an né
me- rassasier : né méré-

konyouma, il nous a méréla tô la,je suis sié


rassa-

bien traités. A yé m'méné de bouillie ; sô méré


méré-
iko a dé, il m'a traité me
com- nyo na, rassasier un

son fils. Ma némé ni cheval de mil.

nyouman yé, traiter quel-


qu'un Mérou. 1. Se tapir, se

avec des procédés blottir. Dyahouma mérou-


de douceurs. — 6. Même, la filéhofè, le chat s'est
précisément : o do mené, blotti derrière la calebasse.
c'est cela même ; c'est de — 2. Se mettre à l'affût,
cela même qu'ils'agit. aux aguets, en de
embusca-
Ménéba, minéba, qui : Donsokè bé mérou ha

prend, adopte. Alla sira sogo kono, le chasseur se

dbyGoogk
139 —

met à l'affût du gibier. — étancher la soif. — 2..


Syn.

les
mérou.
mosomoso.

dénouer)
les cheveux

— Koun
:

rer, 3. Ar-

kounsigi
méroula,
ranger

(sans
Qui boit
ha
3. Antilope rouge,
— Minato,
:

papier buvard.
mina,
sében

rayée.
altéré.
four a du-

coiffeuse. Mina, miné, mené, effets^


Mfyéna, champignon co-
mestible.bagages ; ustensiles,outils.

Syn.:mpyéna. Minéou tyé,an ka ta: réu-
nis,
Mi. 1. Boire, faire boire, ramasse les effets,les
abreuver. Ta sô miy va a- bagages,quenous partions.
breuverle cheval. iV'mi?ia, Minaba, buveur, grand
j'aibu ; misiou mina, les buveur. Dlo minaba, grand
bœufs sont abreuvés. — 2. buveur de dolo
(bière de
Sucer, aspirer, absorber. mil). —
Syn. Minkéla^ mim-
Sin mi, téter ; tahada mi, ba, mina,
fumer la
pipe ; siramougou Minéla, vase à boire. Bu-
veur.

m,i,priser. Miniké, boire. —

Mi, mini, Âdv. 1. « où » ? Mini, action de boire. 3/i-


/ /a bé mi ? où est ton re?
pè- niké, boire, faire des liba-
tions.
— 2. Ainsi, voici ment
com- Minifen, minfen,
: a kéra mi,., a kéra boisson, vase à boire. —

tyoho mi, ou tyoko min Miniko, minko, une pipe


na... voici comment la cho-
se de tabac ou une prise.
se passa, ou : la chose Minimini. 1. Action de
se passa ainsi... tourner en rond ; détour,
Mim,min, mi, pr. et adj .
biais, ronde. Minimini
rel. Plur. : m,inou,minoun, n'zaléfjeu qui consiste à
minoum. Qui, lequel,la-
quelle,
danser en rond, ou à tour-
ner

lesquels,lesquelles, sur soi. — 2. Tourner,


celui qui, celle qui, etc. danser en rond: démisé-
(Voir gramm. : Leçon X«, nou y'ou minimini, les
no» 99 et suiv.; 103 et suiv.). enfants ont dansé en rond.
Mina. 1. Soif. Mina goua- — 3. Faire le tour, tourner
né bé n'iia, j'aiune soif autour : minimini kogo du
ardente. Mina bo, désalté- fè, faire le tour du mur. —

dbyGoogk
— 140 —

À, Biaiser, faire un détour: Miribali,irréfléchi,étour-


a bi sira minimini, il fait di. Syn. Tasibali.
un détour (contourne le Miribaliya, irréflexion,
chemin). Minimininé—
: étourderie. Syn. Tasiba-
sira minimininé, chemin liya,
détourné. —
Byn. siramé- Mirila, qui réfléchit, sé-
rieux.
lékélé. Ma mirila, un me
hom-
Mininyan, boa, python. réfléchi. Syn. Mirikéla.
Syn. Minyan. Mirili,réflexion, médita-
tion.
Minkalo, lO*»mois de l'an-
née. Miriliké, réfléchir,
méditer.
Minké, lorsque, après Misé. 1. Petit, mince. Dé

que (se place après le ver" misé, enfant. Nin tyéînka


be au passé).A nana ké,
min- misé, cet homme est mince

ou a nalé minké, après de taille. An démiséma,


qu'ilfut venu. durant notre enfance. —

Minko, une lampée, une Cfr. Dogo, sourouy fyen.—


pipe de... une prise de 2. Importun, indiscret. A
tabac. dala ka misé, c'est un vard
ba-
Minsigi, coussinet que importun ; a bolo ha
l'on met sur la
tête pour misé, c'est un touche-à-

appuyer les fardeaux. tout. —


Syn. A nyéna ka
Minta, buvable, potable; misé.
qui peut se fumer, se pri-
ser Hiséli, aiguille.Miséli
(tabac). wo, ou dyoUy le chas d'une
Minto, en train de boire, aiguille; miséli nou, la

oii de se boire. En buvant. pointe d'une aiguille.


(Syn.
Minyantiga, variété de miséli nounkoun), Gari
pois chiches. don miséli dyou la,enfiler
Mirabou, minaret. une aiguille. Misélintan, —

Miri. 1. Penser, réfléchir. étui.


M tri saya la, penser à la Miséli dyou, couture fine,
mort. N'mirila o la, j'ai à points serrés. Miséh' dyou
pensé, réfléchi à cela. Syn. ké, faire cette couture.
rasi. Miséma, petit.Voir : Mi-

dbyGoogk
— 141

se. Misémani, tout petit. fyé. Syn. Fyento on fîento


tesse, wolo
Miséja, misénya. 1. Peti- la.

exiguïté, qualitéde Mlô, pour: mounè?


ce qui est petit. Dé/misé' TMOun ? quoi ? mlè b'a la ?

nya, enfance ; démisénya qu'a-t-il ?


tourna, durant l^enfance. Mo (verbe défect.), tiens,
— 2. crétion. prends. / k'a m,o, prends-
Importunité, indis-
A ka miséya bé le. Mo miséli la, tiens,
n'dimi, son importunîté prends Taiguille.
m'ennuie. Da miséya té Mo. 1. Fruit mûr. Si mô,
fouy soro, les demandes fruit mûr du karité. — 2.
indiscrètes n'obtiennent Cadeau (de bienvenue).
rien. Dougouta mô, cadeau de
Misi, bovidé {bœuf ou che).
va- voyage. Ségou mô bé mi ?
Misi kè ou toura, que m'as-tu apporté de Sé-
gou
bœuf; misi mousOy vache ; ? Rép. : a ma mô folo,
inisidé, veau ; m,isi gouè- il n'est pas encore mûr, ou

ré, géré,génisse ; misi


ou a m,a fyèrè ban, il n'est
dyjounkoun ougongo,hœ uf pas encore en fleur. — 3.
à bosse. Misi dyalé,vache Etre à point (mûr, cuit^
sans lait (sèche). Misi wé- prêt, à terme). Misi mouso

ré, ou misi sinzâ, parc à kono ma mô ban, la vache


bœufs ; misi gouéna^ cher;
va- n'est pas encore sur le
misibo, bouse ; misi point de vêler. Dyiri dé-
bo tlé, heure où Ton con-
duit non ma mô kosobè, les
les bœufs au ge,
pâtura- fruits ne sont pas encore

entre 7 et 8 heures. mûrs. Sogo môna, la vian-


de
Misikoumbéré, pourpier. est cuite. — 4. Grandir,
Misira, Egypte. Misira pousser, (enfant, arbre):
ka, épyptien. dé 6imô, l'enfant grandit.
Misin, mosquée. Misiri — 5. Mettre en boule. Bogù
sKéléla,celui qui appelleà mô, faire des boules giles
d'ar-
la prière,mouezzin. (briquesrondes dites.
Misirimai aveugle de toufa). Da mô, faire la
naissance. Cfr. Masalen moue, bouder. — 6. FouiU

dbyGoogk
— 142 —

1er : na n'ki mô, viens que Acharnement,ardeur; mal-


heur

je te fouille. Tou bê mô, immérité, colère. A


fouiller toute la forêt.— 7. yé moné dô né na, il m'a

Badigeonner, barbouiller donné de Tardeurou il m*a


un mur, kogo mô, — Mo^ fait tomber dans un heur
mal-
bali, non cuit, fermenté, immérité, ou il m'a
mûr. mis en colère. Monéto,
Mô, mono, pêcher. Ba malheureux.
mù,pêchev dans un fleuve ; Monébo,
venger d'une se

kouô ou ko mô, pêcher injustice./ kana monébo,


dans un ruisseau. Syn. : ne te venge pas.
Môniké, mouôni ké. Mô- Moni, mets de granules
ma, pêcheur ou mônihèla. de farine de mil cuites à

Mokô, grand-père pater-


nel l'eau bouillante.
et maternel. Môni, action de
pêcher,
MômOjtâter^palper,cher-
cher de fouiller. Môniké, cher,
pé-
à tâtons, fouiller : faire fermen-
fouiller, ter.
Mourou mômo, chercher — Cfr. Gana. — Môni-
un couteau à tâtons ; Na kéla, pêcheur.
n'k'i mômo, viens que je Mono, fil placé entre la
te fouille. Mômoba, qui quenouille et le fuseau. —

fouille, cherche à tâtons. Mono bo, détendre ce fil


Mômoniké, tâtonner. —
avant de l'enrouler autour
"jÎt. mô. de la quenouille.
fflomôni, gratter pour Monobo, allonger,tendre,
faire cesser le prurit. / (main, pied).Bolo monobo
kan'i ka dyoli momôni ten, ka fen ta, allongerla main
ne frotte pas ainsi ta plaie. pour prendre quelque se.
cho-
Syn. Moumouméné. Sen monobo ka ma tan,
Momonso, grand' mère allongerle pied pour frap-
per
paternelleet maternelle. quelqu'un. MonobO' —

Moné. i. S'acharner à... liké, id.


se mettre avec ardeur. A Monte, montomonto, fonner
chif-
monéna tya fè, il s'est a- complètement en

charné au travail. — 2. roulant, froisser ; mettre

dbyGoogk
— U3 —

en boule; tapir (se),blottir fériytyori.


(se).
chiffonner
montomonto

se retire
Fini
un
montomonto,

seul à Técart.
habit.
a kélèna, 11
A
rou,
bi A
dogodogo la,
dans
Mosomoso, blottir,tapir.
y'a mosomoso

un coin. A
il s'est
ka

y'a moso-
moso
don
tapi

Monyo. 1. Torche, bran-


don. ka bo an fourantyè,
Monyo siriy faire des il s'est faufilé pour passer
torches ; a mana, Tallu- au milieu de nous. —

m er ; a sa, a fô,l'éteindre. A mosomosolembé dènè


— 2. Sira monyo, tabac à na, il est blotti contre le
fumer (p. c. q. on dispose mur.

les feuilles par petits pa-


quets, Moson. 1. Prononcer des
ou carottes pour les formules en crachant sur

vendre). Sô monyo, tin


crot- un membre maladepour
de cheval. le guérir, (sorcier). A yé
Monyomonyo, écraser. A m'bolo moson,il a prononcé
y'a.se monyom,onyOyi\ s'est ces formules sur ma main.
écrasé jambe. la 2. Appliquer, mettre —

Monyoti, tatouer. Mo- sur. Bolo moson woro fè,


nyoti nyé da la, tatouer le applique la main sur sa

visage. Syn. Tama fara ; cuisse.


nyé da ti ou tyi. Mosou, ciseaux de tail-


leur.
Mon, prêtre, marabout. Syn. Masou, kémé-
Toubabou mori, prêtre eu-
ropéen sou.

(un des noms nés


don- Heu, mô, enduire, dre,
oin-
aux missionnaires). badigeonner : so mou

Moriya, prêtrise, sacer-


doce. ni misi bo yé, enduire une

maison de bouse de che


va-

Morrïal interj. négatiou ; tlou mô marfa la,


emphatique graisser un fusil.
: Loc. :
mensonge ! —

erreur ! fen mou ma nyé kan.


Mosi, serrer. Ma kàn (Syn. : fen sari ma nyé
mosi k'a fâ,étranglerquel-
qu'un, kan)y jeterquelque chose
(luiserrer le cou à la figure de quelqu'un.

pour le tuer). Syn. Pé- Mouba, qui badigeonne.



dbyGoogk
— 144 —

etc. effondrer. —
Mougoubato,
fflouga,mougân, prendre qui a une entorse^ une lure.
fou-
ses aliments sans mâcher. Mougouni,entorse.

Tiga té mougân, a hé nyi- Mougoumougoa, mer


consu-

mi, les arachides ne lent


s'ava- entièrement, réduire
pas sans mâcher, on en poudre : a saya ko ma
les mastique. bi m,ougoum.ougou, après
Mougan, n. num. card. la mort l'homme est réduit

vingt. Mougana,

tième.
ving- en poussière.
Mougoori, mougri, danse.
Mongon. 1. Toute stance
sub- —
Danser, se divertir. —

pulvériséeou se
soyeu- Cfr. Nyénadyè. — 2. Da-
;ouate.— Mar/a mougouy mougouri, rincer la bou-
che.
poudre à fusil ; sira mou-

fifou, tabac à priser ; nyo Mougoaron, mets fait de

mougou, farine de mil ; farine de riz ou de mil


alkama mougou, farine de assaisonné de poivre.
froment ; dyiri mougou, Mouloukon. i. Harasser
sciure de bois ; nègè mou-
gou, de fatigue;tama yé m,'m.0U'
limaille de fer. Mou-
gou loukou, la marche m'a
ti ou tyi, tirer une beaucoup fatigué. Mou- —

une arme à feu ; ta w,ou- loukoulé, mouloukoubatOy


gou, bourre du fromager harassé de fatigue. — zard.
Lé-
servant d'amadou ; fini —
Syn. Basa.
mougoUy rouleau d'étoffe Moun, mounô,mlè ? Quoi ?
indigène ; kouôri mougou^ — Moun do qu'est-ce?
?
soie du coton ; koursi m,ou- Mounna ? Pourquoi ? (se

goUy fond de pantalon place à la fin de la phrase).


boufli. Déboîter, donner
— E y'a ké mounna ? quoi
pour-
une foulure, une entorse : l'as-tu fait ? — Moun
é yé m'bolo mougou y
tu y'a to ? (prononcez : moun-

m'asfoulé,(déboîté)le
bras. nyato ; se place au mencement
com-


Mougouhay pantalon d e de la phrase):
zouave, dit sarouel. Qui moun y'a to i y'a ké, pour-
quoi
donne une entorse, fait l'as-tu fait ?

dbyGoogk

146 -

compter les mesures, dre


ven- lui).
à la mesure. Mouré Monrtiba, révolté,traître.
dan ka di, ,..
ka gouélé,a- (Syn. dyanfanti).
cheter bon marché, ...ache-
ter Moortibali, fidèle, non
cher. Cfr. nyigifè,(pe-
tite révolté.
mesure). Mourtibaliya, fidélité. —

Mouron, i. Couteau ron


Mou- Syn. Mourtilibaliya,
kourouta, couteau Mourtilii révolte, trahi-
son.
pliant; mourou kisé,lame ;
mourou da, tranchant ; Monso, môso, femme, é-
mourou kala, manche ; pouse. Femelle ; du sexe
mourou da
dit/a,aiguiser féminin. Mouso tyè tigi,
un couteau; da kari, femme mariée; konyomou-
...

rémousser, Tébrécher ; sOy nouvelle mariée ; 6ara


mourou n'tan, gaine ; Alla mouso, la femme giée
privilé-
ka mourou (syn. Alla ka ; galo mouso, femme
m'pa), arc-en-ciel. — 2. Ba-
ragouiner,
délaissée d'un polygame :

parlerincorrec-
tement. mouso gouana, vieille fille;
A da bi mourou, sina mouso,co-épouse d'un
il baragouine. polygame ; mouso tèrè
Mouroamoarou, {kouma). dyougou, femme malchan-
ceuse
1. Mot bref,décisif,
dernier (qui perd tous ses
mot. A ma mouroumourou maris). Sô mouso,

ment
ju-
kouma fo ban, il n'a pas
; misi mouso, vache.
encore dit son dernier mot. — Loc. Mouso ta, ou moU'

2. Marmaille. so fourou, prendre femme,
Mourouti, mourti. 1. Tra-
hir, se marier. A y'a ta mouso
se révolter, se sou-
lever yé, il la
prit pour femme.
contre quelqu'un. Mousoma, féminin, du
Mourti dousou do ma ko- sexe féminin.
no, porter quelqu'un à... Moasotyèntan, veuve.
insuffler la révolte. Syn. Mousotyèntanya, veuvage.
dyanfa. —
2. User un bit
ha- Mousonmonson, bruine ;
: a ka fini mourtir'a bruiner. Sa bi mousou-
ma, son habit est usé (pour il bruine.
mousou,

dbyGoogk
- 147 —

Monsoja. 1. Qualité de Mpéré mongon, farine de


femme, effémination. NTi noyaux de baobab lés
dépouil-
boiigo, i mousoya kosoriy de leur pulpe (se met
je ne te frappe pas parce dans le tabac).
que tu n'es qu'une femme fflpérémpéréni, pérémpé-
(t.i.).— 2. Cran de sûreté, réni, papillon.
marfa sigi a mousoya la, Mpété, seau en cuir. Ta-
batière
mettre un fusil au cran de en (sirabara),
peau
sûreté. M'poko, m'bogo, petit pa-
gne
Mpa, lance, épée. (Syn. de fillette.M'bogo tigi,
mouron dyan). Alla ka fillette. —
Marfa m'poko,
mpa, (Cfr. gâchette d'un fusil.
arc-en-ciel.
mouron). Syn. Tama. Mpolo, sorte de violon-
celle
Mpari, mpéri. 1 Jeu con-
sistant indigène. Mpolon fo,
.

à percer avec un en jouer.


grand clou (byen) un bois maladie
fflporo, que
syphiliti-
mou (n'téni) caché sous atteignant tout l'orga-
nisme.
terre. Mpari ké, jouer à ce
jeu. (Cfr.M'bemben, bem- Hpyéna. 1. Toile gnée.
d'arai-
be). 2. Damier

tracé sur (Cfr. Mana). — 2.
le sable. Mpari bo, jouer à Champignon. (Cfr.mYyëria).
ce jeu. Mpari sendyan,

Myé, qualitéde gourmet.


le même, en forme de croix. Sogo myé b'a la, il est
Mpékon. i. Arbre, sorte friand de viande. Syn. :
de raisinier. — 2. Bakoro myéya, myétoya.— Myéto,
mpékon, autre végétal à gourmet, friand.
raisin (feuilles épaisses, Myénou, non mûr, non
cotonneuses). formé. Nyo myénou, mil
Mpélémpélé, crosse du encore vert. Kolo myénou,
bœuf. cartilage.

dbyGoogk
— 148 —

Na. 1. Préposition;s'em-
ploie Aller,être sur le point de...
par euphonie au lieu M'bi na ta sa, je vais m'en
de la (voir la). 2. Sauce ;
— aller maintenant.
na dyi, sauce à la viande Naba, venant, arrivant.
ou au poisson ; tigana ou Nabara, cul-de-jatte; per-
dus
na dyè, sauce aux des
arachi- des jambes. — Naba-
; na nogola, sauce aux raya, faiblesse; paralysie
feuilles de haricots,de bao-
babs, des jambes. Nabaraya b'a
etc. ; na mougou, la, c'est un cul-de-jatte.
feuilles sèches et pilées Nala. i. Force, vigueur :

pour faire la sauce. na/a bé tyèïn na, cet hom-


me
Na, nâ. 1. Venir, arriver. est fort. Syn. Barka. —

A^a y an, viens ici. / fea na, —Nafama, fort,vigoureux,


viens ; k'i ka na, {ko i), il robuste. — 2. Utilité,pro-
fit,
te dit de venir; n'k'i ka gain, avantage. iVa/a-
na, je te dis (né ko i) de fen, pension alimentaire ;
venir. — 2. Faire venir, toute chose utile, profita-
ble,
occasionner: kaba bi san avantageuse : moun

dyi na, le nuage amène la nafa soroVa la ? quel fit


pro-
pluie. — 3. Avec ni (voir en a-t-on retiré ? na/a
gramm. n® 184, 185).Ame-
ner, don ma la, profiterà quel-
qu'un.
apporter, mener, duire,
con- — Cfr. Kountno. —

accompagner : na 3. Etre utile à, profitable


à ,

ni sôyé, amène le cheval; servir : fen sonyalé te ma

na ni sigilayé, apporte un nafa ou té nafa don ma la


siège. Nanaé (pour na

(mâna),lebien volé ne pro-
fite
ni a yé), apporte-le,amè-
ne-le. pas. —
Nafantan, ble,
fai-
— Avec bolo : ner,
ame- chétif. — Homme dre,
la-

apporter: a nana dyon dont ily a peu à tirer.

bolo ? qui l'a amené ? — 5. (Ctr.nafanlikéla).^


Nafan-

dbyGoogk
— 149 —

tanya, faiblesse,
ladrerie. Dyidya.— Nagasaba, celui
Naflgi, rapporteur, dé-
nonciateur,
qui s'efforce,s'évertue. —

mouchard, traî-
Syn. Nagasalikéla. iVa-
tre. —


Syn. nafigiyakéla.gasaliyeffort ; nagasaliké,
Nafigi yé i yé, ou é yé na-
flgi faire de efforts.
yéy tu es un teur.
rappor- Naka, chance. Naka ma,
dou-
chance heureuse. Na-
rapport, dénon-
Nafigiya, ciation, kantigiichanceux. Syn. —

délation. Na/i- Kounadiya. —

giyakéy faire des rapports, Nako, jardin potager. —

etc. Nafigiyakéla,dé-
— nonciateur,
Nako nyougoUy légumes.
rapporteur,dé- Nali, venue, airrivée. Nali
lateur. ko fora a yé, on lui a dit
Nafolo, bien, richesse, a- de venir.
voir, fortune. Nafolo tigi, Nalo. 1. Palais de la bou-
che.
riche ; nafolo tigiya,ri-
chesse —
Syn. Nagalo. — 2,
; nafolontan, pau-
fumée, suie.
vre, 3. Noir de —

nafolontanya,pauvre-
té. Abêtir, abalourdir,abrutir.
(Syn.fantanjantanya). Bin dyi y'a nalo, le vin
Nafolo sorOy s'enrichir ; l'a abruti. A nalo talé do,
nafolo tinyéygaspiller
son il est abêti, hébété, il a

bien nafolo ko gouélé,a-


; perdu la tête.
vare ; nafolo ko gouéléya, Naloma, sot, imbécile,ba-
avarice. lourd, bêta. Naloma nyé
Naga, bas- ventre.— Syn. 6'a koun, il a l'air bête ;
A'a, nakoro, nakala. naloma kolo, brute, idiot,
Nagalo,palaisde la bou-
che. stupide. Syn. : naloma —

Syn. Nalo,
— kolo da yélélé.

Nagasa,négésé,s'efforcer, Nalomaya, sottise,imbé-


s'évertuer. Hali ni m'ma cilité,balourdise. iValoma-
n'ka nafolo soro, n'na na- ya ko ké, faire une sottise ;

gasa a da fè, même si je nalomaya kouma fo,dire


n'obtenais pas ce qui m'ap-
partient,
une sottise.
j'essayeraisdu Nama. 1. Hyène (syn.:
moins d'y arriver. —
Syn. souroukoUf plus usité).

dbyGoogk
— 150 —

Namahoro, id. — 2. Sorte tricher, frauder.


de fétiche,et société vouée Nàmon. 1. Adv. oui. —

à son culte. Nama dé, Namoulaméné, celui qui


nom d'un autre fétiche. —

sert d'interlocuteur à un

3. Petit tourbillon dans conteur d'histoire. — 2. In-


l'eau,dépression à la surfa-
ce
terj.l'étonnement, ration.
l'admi-
de Teau à la suite de ce

tourbillon. Syn. nama sou-


Nanalé, oiseau, petitmar-
tinet.

rou. — 4. Etre exténué,


harassé. A namana a ka
Nani, n. card. quatre.
tya la, il est harassé de
Tan m nani (tan na-
ni),

son travail ou exténué au


14.
point de ne pouvoir plus
Nâni. i. Caresser. Ba b'a
travailler. — Au moral :
dé nâni, la mère caresse
être ruiné, failli,déconsi-
déré.
son enfant. —
Syn. Mou-
A namana, il a fait
nouméné, bemben. — 2.
faillite,c'est un homme
Séduire, tromper, enjôler.
ruiné (t.i.)— 5. Maison ternelle
pa-
A yé n'nàni, il m'a berné.
d'une épouse,
d'une
Promettre par vantardise ;
mère.
tromper quelqu'un pour
Namaya, villégiaturechez
lui jouer une farce. — Nà-
sa parenté, à la maison
niba, séducteur, trompeur.
paternelle. Mouso nana
Nânili, séduction caresse, y

namaya la, la femme est


tromperie : namliké, duire,
sé-
venue en villégiaturechez
caresser, tromper.
son père.
fraude, triche-
rie, Nanina, adj.nu m. ordiii.
Nambara,
injustice.Nambara ké quatrième.
ma la, frauder, tricher Nankaraba, aventurier,
quelqu'un. — Nambaraké- filou, esc: oc, effronté. —

la, nambara tigi, namba- Syn. Nankarabayakéla, —

ranti, fraudeur, tricheur. Nankarabaya, qualitéd'a-


venturier.
Ni dô woli nambara la, Nankarabayahéy
d'au-
participeral'injustice se conduire en aventurier,
trui. Nambarantiyaké,
— etc..

dbyGoogk
151 —

Nankorodé, enfant fait (syn. ntana kân bora), la


esclave sur le dos de sa cloche a sonné.

mère, c'est-à-dire dont la Né, pron. pers. U^ pers.


mère a été prise à la guer-
re sing. je, me, moi. — Pron.

portant son enfant sur et adj. poss. mon, ma,mes.


le dos. Né bi ta, je m'en vais ; a

Nansi, nouaiisi,nonsi, ca-


méléon. yé n'gosi, il m'a frappé ;
né /a, mon père ; né ka su,

Narakata, chiendent. Na- mon cheval ; né ta do, c'est


rakata dyoniy variété plus le mien.

petite. Né, langue. Né dyourou,


Narè, crème, beurre. .Ya- le filet ; né bo, tirer la lan-
gue.
rè héné, beurre frais. Narè A né ka di, il a bonne
géréné,conserve de beurre langue (ilest causeur).
fondu. iVarè tyèj écrémer Né, toute matière grasse,
le lait. iVaré 5o, extraire le blanchâtre et gluante.— 1 .

beurre. Fari mou narè la, Koun ne (syn. Dyengè),


s'enduire le corps de beur-
re. cervelle. 2. Pus. —

Narè fté...la; narè clô.,. Nègè. i. Métal, spéciale-


ment
la, beurrer quelque chose. le fer. Nègè falafala,
Nasi. 1. Loup tacheté fer blanc ; nègè soulé ou
d'Afrique. — 2. Perdre son minéy acier {nègè dyala).—
bien, tomber dans la sère
mi- 2. Tout instrument en fer

par sa faute. Nafolo ou autre métal.. Yégé dyou-


rou,
nasi (ou tyen), manger sa fil de fer ; nègè bolo-
fortune. A nasira, il s'est ni, clou, boulon, crochet ;
ruiné. —
Syn. Dyasi, na- ko nègè, clef; nègè se, é-

ma. — 2. Porter malheur. trier et marche d'un tier


mé-
Fa dogoya, bi ma nasi, de tisserand où sont

déshonorer son père, te


por- attachées les lisses ou mes
la-
malheur. — Nasi bana, nègè se dyourou, é-
;
maladie contagieuse. trivière ; nègè dé, balle,

Ndana, ntana, cloche. plomb de chasse ; bolola


Ntana gosi, sonner de la nègè, anneau, bague ; ttohi
cloche. Ntana koloholola, nègèy pendant d'oreilles.—

dbyGoogk
— 152 —

3. Entraver de fer ; ma do Fraîcheur agréable de la


nègèla, mettre quelqu'un nuit. Néma bé bi, il fait
aux fers. Nègèma, de fer, bon cette nuit. — 2. Grâce
en fer. de Dieu. Néma saninyala,
Nègè. 1. Désir, envie, ou sénounyala, grâce tifiante.
sanc-

goût, passion d*une chose.


Nono nègè b'a, la.,
ildésire Néménémé, doucement.
du lait. —
nègè bor'a
Loc.iVi Tama néménémé, marcher
la, il est dégoûté de la vie. doucement.
— 2. Cajoler,flatter, ler,
enjô- Néné. 1. Froid. Néné bé,
séduire, embobiner ou néné bora, il fait froid.
quelqu'un. Cfr. nàni. — —
Goûter, déguster : basi
Nègèba, séducteur, qui néné n'a ka di, goûte le
flatte pour tromper. couscous pour voir s'il est
Nègèli,séduction, flatte-
rie. bon. ~
Nénéli,
dégusta-
tion.
Nègèli ké, séduire, en-
jôler. Nénélikè, déguster.
Ayé a ha wari vfiéné Nénélikéla, qui déguste,
ni nègèli yè, il lui a pris goûte.
son bien à force de ses.
cares- Nénéto, nénébato, frileux.

Nègèma, nigima, —
Syn. Dendento.
qui désire, friand. Néni, Injurier, insulter,
Nègèsé,s'efforcer,s'éver-
tuer, blasphémer. Ma néni, in-sulter
faire
possible.A
son quelqu'un. Néni- —

yé nègèsé ka dégé, il s'est ba, nénilikéla, insulteur,


efforcé d'apprendre. blasphémateur. Nénili, in-
sulte,

Négoun, conciliant, ac-


commodant. injure, affront, blas-
phème.

Bon, peu Néniliké, injurier,
élevé (prix): a songo ka insulter.

négoun ou a songo négou- Nénoro, zézayer. A bi

nyara, ce n'est pas cher. nénoro, il zézaie.

Néma, en général, « biens Néréjlégumineuse mimo-


gratuits de Dieu », ce qui biglobosa).
sée.(Parftia Né-
rend l'homme heureux. — ré mougou, farine de néré ;
1. Fortune, aisance, aise, névé tou, condiment fait
satisfaction, bonheur. —
avec les graines du néré.

dbyGoogk
— 454

sont plaints du chef. — donné un couteau.


2. Se démancher. —
Syn. Ni, conjonction, etc. (voir
gouan. gramm. : No 211-225).
Ngonnou, ruche. NgoU" Nigifé,le quart d'une me-
sure

nou da, poser des ruches. ; nigifé nyé nani, yé


Ngonnouma, marcher à mouré yé, 4 nigifé,valent
quatre pattes, se traîner une mouré (mesure).
comme les enfants. Nigima, voir nègènia ,

Ngounoungonnou, ner
réson- friand.
sourdement, ment.
confusé- Nikonma, sous-entendu

Murmurer, gonner
bou- par lequel on désigne citement
ta-

: ...
ma ko^o, bou-
gonner une personne ;

contre quelqu'un. ma te flii nikouma na,


— Murmure.— Ngounoun- personne ne se trompe à

gounouba, murmurateur. tes sous-entendus.

Ngwoni (voir ngùnï), é- Nilakili, respirer. A té

pine. se ha nilakili, il ne peut


Ni. 1. Ame, vie physique : pas respirer.
a ni tara, a ni bora, il a Nilakilili,respiration.
rendu l'âme ; a bé ni na Nima, vivant, animé. Fen

blé, ou ni b'a la blé, il vit nima, être animé, animal.


encore. Ni songo, impôt Nima, allié, parent par
(prix du sang). Nimakara, alliance. Nimamouso,
agonie ; nimakaranto, a- belle-sœur, femme du frère

gonisant. Cfr. dousou. — aîné ; nimakè, beau-frère ;

2. Part,
portion, quote- époux de la sœur aînée. —

part. iSyn. ni ta, ni yoro, Cfr. Diran.


ni yoro ta). I ni ta, ou i Nimakara, agonie. A bé

ni yoro ta, prends ta part. nimakara la, il est en nie.


ago-
Ni bo, laisser part, per-
dre sa

sa part. Ni don, parti-


ciper, Nimakaranto, agonisant.
prendre part à {la, A nimakaranto do, il est

na). — 3. Donnergratuite-
ment, agonisant.
faire cadeau : a yé Nimisi. i. Repentir, trition,
con-

mourou ni a na, il lui a pénitence,regret.—

dbyGoogk
155 —

5yn.Nimisili. — 2. Se re- plaisir. Nisôn koya hé,


)entir, regretter. Nimisi bouder, être maussade, de


mkéou la, se repentir de mauvaise humeur ; nisôn-
ies fautes, en avoir la con- hoya hé ma la, être sade
maus-

rition. —
Nimisiba, pé ni-
ent, envers quelqu'un ;
contrit. Cfr. toubi. nisôndiya hé ma la, se

Nin, adj. démonst. ce, montrer aimable, affable


lette, ces. Pron. déroonst. envers quelqu'un.
celle-ci, ceci. Nin
!elui-ci, Nisongo, impôt de capita-
fo,c'est celui-ci ; ninoun tion.

é, ce nepas ceux-ci.sont Nita. 1. Qui se donne ;


Un sôïn (irijvoir gramm. fen nita, cadeau.— 2. Part,
iO 13, 14), ce cheval. quote-part. Syn. ni yoro,
Nina, iiiiiifeii,cadeau,don ni. .

Ninana, vésicule biliaire. Niyoro, part, quote-part.


Nini, ninifen, nina, don, —
Syn. nita, ni.
adeau. Niniké, faire un NTta,mais, cependant, or.
adeau. Woro tyama
empreinte, nini No. 1. Trace,
éra biy on a donné beau- vestige, piste, marque :

oup de kolas aujourd'hui. tama se nofè,suivre la pis-


te
Niri, lisses ou lames d'un de quelqu'un. No hé, no

létier de tisserand. Cfr. bla fenna, marquer, ter.


anno-

ègèsp. Syn. hani. 2. Place, —

Nison, caractère, humeur. lieu, endroit, rang, tion


situa-

.
nisôn ha di, il a bon ca- ; fen bVa no na, mets

ictère. Loc. Nisôn diya, cet objet à sa place. —

onne humeur, bon carac- 3. Le fait,la faute de qu'un


quel-
ïre, aménité, affabilité, ; i yéré no do, c'est
ettre de bonne humeur. ta faute, ou c'est de toi ;
- Nisôn koya, mauvaise sandyi no do, c'est un

limeur, mauvais caractè- efîet de la


pluie. 4. Lé-
cher, —

ï. Mettre de mauvaise hu- laper ; user en frot-


tant.
eur ; i na yé n'sôn diya, Oulou l^idyi no, le
m arrivée m'a mis de chien lape l'eau ; a ti no ;
3nne humeur, m'a fait cela ne s'use pas, ou ne se

dbyGoogk
156 —

lèche pas. — 5. Pour na; nogora, le linge est sale.


t igé no ! tégéno!en vérité; — Ma nogOt dénigrer, lomnier
ca-

^isannino, à Tinstant. quelqu'un.


Nobo, suivre la trace, la Nogobali,san$" tache, im-maculé

piste d'un animal perdu... {nouabali). A'o- —

"ie quelqu'un égaré, ou en gobaliya,qualitéde ce qui


fuite. Syn. nogouen. est sans tache, pur, imma-
culé.

Nodogo, effacer la trace. Nogola, sale, mau-


vais: —


Expier, effacer (une fau-
te). na nogola,sauce faite
Nodogobali, inexpia-
ble, de feuilles d'arbres, (de ce
ineffaçable. Nodogo- fait,de qualitétout à fait

li, expiation ; nodogolikéy inférieure). Nogolé, sale,


expier. dyi nogolé,eau sale ;sali ;
Nofè. 1. Après, derrière, dyi nogomé (pour nogole-
à la suite ; ta ma nofè, sui-
vre mbé), l'eau est sale. —

quelqu'un, l'imiter ; Nogoma, sale, malpropre,


nofè màou, gens de la suite visqueux ; dloki nogoma,
de
quelqu'un.— 2. A cause habit sale.
"le, pour: m'bougora é dé Nogofi,tomber en ruines^
nofè, c'est à cause de toi so nogofira,la maison tom^
"jue j'aiété frappé.Loc Bo be en ruines. Réduire —

nofè, expier ; a b'a bo nofè, en piteux état, mettre bien


il l'expie. bas ; 6ana y'a nogofi, la
Nogo, adj.1. petit» pour maladie
« l'a mis bien bas.
€ dogo », voir ce mot. Nogoya. i Qualité de ce

.

2. Sale, visqueux, poissant. qui est sale. etc.. : propreté,


mal-

"Syn. noua). 3. Saleté,


— saleté : dyègèîn
fumier, orduie, appât pour fari ta, yé nogoya da yé,
la pêche, souillure ; nogfo l'écaillé de ce poisson est
ké foro ia,fumer un champ; on ne peut plus visqueuse
nogo ké ka dyègè mené, (est le comble de la visco-
sité).

appâter les poissons. 2. Salir {nogo, plus


— —

4. Salir,"
rendre visqueux, usité). — 3. Petitesse, qua-
lité
poissant ; être tel ; dloki de
qui est petit,sans
ce

nogo, salir un habit; fini importance. 4. Tourner —

dbyGoogk
— 157 —

à bien, réussir (pourdogo- second lieu. — 2. çant,


Rempla-
ya), c'est-à-dire être sans successeur.

gravité, sans suite fâcheu-


se. Nokô, nokoao, réparer,
Ka batiké nogoya ! que expier une faute.
le passage du fleuve vous Nominé, suivre, imiter r

réussisse (souhaitaux pas-


seurs) nH tara n'n'i nominé, si

; ka bana nogoya, tu pars je te suis ; ma se-


ou ka nogoya ké! meilleure béou nominéy ou ma se-
santé (que la maladie tour-
ne béou tyoko Tiominë, ter
imi-

bien); a bana nogoyara, les gens vertueux. —

il va mieux. Nominéni, act. de suivre,


Nogoaen, poursuivre, imitation.
pourchasser ; sonyalikéla Nominéba, suivant, parti-
san
nogouen, poursuivre un (v. g. d'une religion) ,^

voleur ; sogo nogouen, acolyte,adepte.


poursuivre une biche Nonfo, fétiche réputé mé-
chant.

Nogouéni, poursuite : no-


gouéniké,donner lâchasse, Nôni. 1. Natation, action
poursuivre. Nogouemba, de nager. Nôniké, nager.
qui poursuit, pourchasse. Nônikéla, nageur. A bé

Syn. : nogouénikéla. nôni don, ou a bé se nôni


Nokan, prép. Après, à
« na (Syn. a bé dyi don), il
la suite, à la place (no han). sait nager. — Gâcher, dé-
layer
Madani dara Amadou kan,
no- avec de l'eau ; bogo
ou... sigira Amadou nôni, délayer de la terre
nokan, Madani succéda à glaise pour en faire du
Âhmadou (fut établi à sa mortier. Nôniliké, id.
place). —
Nokansigi, suc-
cesseur, Nôniba : bogO nôni6a,qui
remplaçant. gâche, qui fait du mortier.

Syn. nokanta. Nonkon, articulation du


Nokanta. i. Celui qui suit coude. Nonkokourou, le
le premier, le second dans coude nonkonyé, nonko-
;
une file ; folona-
a ka ké nya, nongonyé, etc., une
ftanfaî/é,qu'il
soit mis après coudée ; nonkonyé ni ka-
le premier, qu'ilvienne en ri, une coudée plus la moi^

dbyGoogk
— 158 —

tié des doigts (jusqu'àl'ar-


ticulation accointer ; oulou bi

konkourou
fen kan^ s'accouder
chose.
du milieu) ; non-
dyo,
noro

ou

à
cher,
trou

que
quel- fia
s'attache

se
norona
a

acoquinés ensem-
sont ble.
tigi la,
à son

nyouan
maître
le chien

na,
; ou
ils

Nono, lait. Nono kéné, Cfr. ?—


tougou. —

lait frais ; nono koumou, 6. Crépir : so noro, crépir


lait aigre ; nono siminé, une case. — 7. Boucher,
ou sounané, lait caillé ; di barrer : sira noro, barrer

nono, miel clarifié,passé ; un chemin ; da noro, rer


mu-

nono gosi, baratter ; nono une porte. Cfr. tougou.


dyi, petitlait. — 8. Tacher, daha yé n'ka
Nonsi, nonsin, nansi, dloki noro, l'encre a taché
nonansi, caméléon. mon habit.
Nonté, sans cela, ment,
autre- Noroba, qui colle, che,
atta-

faute de quoi : a ké crépit. i


nonté nVi bougo, fais-le, Noroko, salir, éclabous-j
sinon jetéfrapperai(pour : ser, barbouiller : na ké ftai
ni o té, si cela pas), n'est ma noroko, salir quelqu'un
Nôro, épi, arachides qui avec la sauce ; nyé da roko,
no-

traînent dans un champ barbouiller le visage.


après la récolte. Nôro nyi- Norokoba, qui salit ; fen
ni, glaner ; nôro nyinina, norokoba, une chose salis-
sante.
glaneur.
Noro. 1. Tache. (Syn. Norolé,collé,affectionné :|
nogo). — 2. Empois ; étoffe a norolembé a la kanou
empesée. — 3. Nimbe, gure koson, il lui est
fi- affectionné
rayonnante ; tyèïn (liéd'affection).
noro ha nyi, cet homme Noroli, adhérence.
a la
(tète) physionomie Noroma, empesé, collé :

rayonnante. 4. Coller, —

bagi noroma, étoffe sée.


empe-
empeser, agglutiner; dyoli I
y'a kounsi noro nyouanna, Norona,graminée te piquan-
le sang lui a collé les che-
veux qui s'attache aux habits.
ensemble. — 5. Atta- Non. i. Nez,groin; noun-

dbyGoogk
159

dyi, mucosité ; noundyi les européens ont les che-


veux
bOyOu nou fyè,semoucher; lisses.— 4. Bourgeon ;
noun kala,charpente, car-
tilage dougouma nougou, sur-

du nez ; nou pem- geon,bourgeonner,prendre


péréléynez épaté ; nou na, des feuilles ; dyiriou bi
kouma, nasiller ; nou na nougou sa,les arbres geonnent
bour-
koumana, nasillard.— gane
Or- en ce moment.

de l'odorat : a souma — Faire bourgeonner:


hé n'nou na,... té n'nou na, founténi bi dyouriou gou,
nou-

je le sens,... je ne le sens la chaleur fait bour-


geonner

pas. — 2. Pointe, bec des les arbres. Nou-


objets pointus,angle sor-
tant gouba, qui dame, aplanit.
: miséli nou, pointe Nougoula, instrument
d'une aiguille. Nou bo, —

pour polirle cuir.


appointer,tailler en pointe Nougonkonn, bourgeon.
(crayon, bâton, etc.). (Syn. nougou),
Noua. nogo. Voir Nongouma, gourmand,
Nouaya. Voir nogoya. bâfreur.
Nougou. i. Entrailles,in-
testins Nougonmaya, dise
gourman-
: kono nougou tiké, nougoumayaké,
; être

mal de ventre, tranchée : gourmand.


m'bi n'nougou ouli nyèrè Nougouré, ou nougouré
la, je n'ai pas mangé mon dyougou, sangle,sous-ven-
trière.

content (j'ensuis à remon-


ter

moi-même mes tins)


intes- Nongouya, qualité de ce

; a nougou makaralé est lisse, poli. —


Aplanir,
do, c'est un gourmand (un damer, rendre lisse, poli:
assidu de ses entrailles). —
dyiri fyèrè syen k'a nou-
". Damer, aplanir, polir; gouya, varloper une che,
plan-
bougou hono
nougou, mer
da-
l'intérieur d'une case. Nonma, la gauche ; nou-

3. Adj. lisse,poli,apla-
ni, man fè, ou 7ioumam bolo

soyeux, doux au cher,


tou- fè, à gauche ; noumam

bien varlope ; tou- bolo, la main gauche, la


babou kounsigi ha nougou, gauche.

dbyGoogk
— 160 —

Noumana, gaucher. de dolo ; kafé nyaga, marc

Noumou, forgeron, Nou- de café ; di nyaga, cire

mouya^ état, métier, dition


con- brute. 2. Grand— sement,
divertis-
de forgeron ; nou- réjouissance,fête,
mouya ké, exercer le mé-
tier cérémonie ; nyaga bi ké

de forgeron. fourou ia, il y a des ré-


jouissances
Nonnkoun. 1.Germe (dans au mariage.
une plante); syn. falen- Nyagali, se divertir : ou
koun. — 2. Pointe : se nyagalila fourou la, ils se
nounkoun, pointe du pied. sont divertis à la noce.

Ntana, voir ndana, che


clo- Nyagama, non nettoj^.
; ntana gosi, sonner la non battu :
nyo nyagama,
jcîloche. mil non battu.
Nya. 1. Nid; nyada, nya Nyagamé,fîlsdont le père
(lia,nicher. Nyadali tou- et la mère ont le même
ma, époque de la nidifica-
tion. nom de famille.
— 2. Fétiche, grigris, Nyagaribo, quel-
qu'un,
vexer

consistant en calebasses le faire bisquer en


suspendues dans le bolô, excitant sa jalousie.
(vestibule).
Nya so, case à Nyagasa, nyasaka, débris
grisgris. 3. Etre trouvé

résidus, v. g. de paille,
de
bon, utile,correct; réussir; tige de mil dans un champ,
arranger ; bien traiter. A en enlever les débris (avant

nyana bi ou a nyéna, cela l'hivernage).


Syn. nyakc*.
va bien aujourd'hui ; a na Nyama. 1. Fumier, res,
ordu-
moun nya n'yè ou a na balayures; nyama tyè.
moun nyé n'yé ? àquoi me ramasser les ordures, les
servira-t-il ? ; a té nya fouy balayures ; nyama dé, bâ-
tard,

la, il n'est content de rien. fils illégitime. — Cfr.



Nyé.
Voir nyagasa. — 2. Punition,
Nyaga. 1. En général expiation,peine(d'unefaute
résidu quelconque. rage
Four- ou d'un dommage). An ka
:tiganyaga, sio nya-
ga, hakéou nyama nabo an

pailled'arachide... de na, expierons nos


nous

haricots ; dlo nyaga, lie fautes. Nyama bo... la, ex-

dbyGoogk
— 162 —

Nyàni, divertissement, koura nyaribo a la, je l'ai


réjouissance.Se réJouir,se rendu jaloux en lui mon-
trant

divertir ; saU don yé nyàni mon habit neuf (m. à


don yé, un jour de fête est m. : j'aifait sortir de lui
un jour de réjouissance.— (naître en lui) l'envie de
Syn. nyaga, garsigè. mon habit
neuf). Nyari- —

Nyaniba, qui réduit à la 6o{a,quifait bisquer,excite


misère : kongo yé fen nya- l'envie,etc.. dloki tyènyi
niba t/é,la faim rend mal- heureux.yé fen nyaribola yé, un bel
Syn. Nyéniba- habit est un objet d'envie.

to, nyanilé. Nyâniba,qm—


Nyasaka, voir nyagasa.
rend heureux, fait plaisir, Nyé. 1 Œil (organe) : .

réjouit. —
Nyanilé, con- tent nyé kisé, nyé dé, nyé hli,
; n'nyanimé "i,jesuis nyé kouloukoutoUj giobe,
content aujourd'hui. orbite de l'œil ; nyé mani,
Nyanké, ouies et bran-
chies pupille, iris, prunelle de
des poissons. l'œil ; nyé /ara, nyé wolo,
Ifyansani,nyanzani, peti- te paupière; nyé si, cil; nyé
vérole bénigne. konko, arcade sourcillière ;
Nyantouma, peut-être, nyé konko si, sourcil ; nyé
avec le passé : nyantouma da, figure; nyé dyi, larme,
a tara, peut-être ilest parti. pleurs ; nyé dyi bo, pleu- rer
Nyari. 1. Tout objet nui-
sible, ; nyé dyé, taie ; nyé
malsain : nyari ta fyè,cécité ; nyé kélé, bor- gne
fen na, contracter une ladie,
ma- ; nyé bo, chassie; nyé
éprouver un mal, un komiy clignerde l'œil; nyé
préjudice de quelque cho- se. mégémégé, clignuter de
—2. Envie, convoitise l'œil. Loc. : si a nyé na,

jalouse. —
Syn. iVyarna- passer la nuit sans dormir;
feoniya.—iVyarima, jaloux m'bé né nyé na,je ne puis
envieux. Syn. Nyama-
— dormir. 2. Œil (sens)—

konyama^ kélé, vue, regard : n'nyé b'a /a,


Nyaribo, faire bisquer, je le vois ; nyénaminiy
vexer (en l'envie, troubler la
excitant vue, enivrer;
la jalousie).
A^'yén'ka dloki nyé bo fen na, détourner

dbyGoogk
163 —

ses regards .d*une chose ; manière de...,le truc; nyë


nyélatomo^ choisir;nyé da soro, réussir, trouver le
ma !a, voir, visiter quel- moyen de... ; nyényini ka
quelqu'un ; nyé dû, fixer, ma fâ, attenter à la vie de
narguer; nyé sin... na, quelqu'un, chercher à le
tourner les yeux vers... ; tuer. ^ d) Manière d'être,
nyé wa, nyé tyoro, nyé aspect, côté des choses^
péréy nyé boso, nyé trou tournure d'une affaire :

ka ma flé^fixer les yeux nyé nyouma, nyé dyou-


sur quelqu'un ; nyé maia, gou, le bon côté, le mau-
vais

avuer ; nyémndyo, faire côté d'une chose : dlo*


attention ; nyédyira, mon-
trer, ki dô a nyé dyougou fé,
indiquer ; nyégou- mettre son habit à vers-..,
l'en-
nountiké^ regarder de tra- vers. a nyé nyouman
— 3. Au figuré. — à l'endroit
/e..., ; konyébo,
a) Présence (lieu),face ou nyénabOy débrouiller,
(d'un objet); nyéna, nyé- démêler, décider,tégler
horOf nyémay en présence une affaire ; gari nyébo,
de, sous les yeux de... ; débrouiller du fil; tabada
nyéfè^ devant, en avant, kala nyébo, déboucher une

par devant. b) Manière



pipe. e) Tour, tournée
-^

de voir, estimation, sens : de, coup, fois : a y'a fà nyé


a toumbé né nyé na ko, kélé, ou : nyé kélen fè, ou :
je pensais que ; nyénatiké, nyé kélen yé,i\l'a tué d'un
avoir l'âgede raison
nyé' ; seul coup; séginyé kélé...,
ma, (homme de l'œil),
maî-
tre, nyé kélé, un
bolo panier
représentant de quel- de..., une
qu'un.— poignée de... ;
Prov. : nyé nyou- kono {kononya), une
nyé
man ko dyi té béré yé, peu portée, gestation (d'une
de mots suffisent à un femelle). Syn. sinya, si'

homme intelligent (intelli- nyé. 4. Par analogie : •—

genti pauca). c) Manière


— trou dans un objet, grain
d'agir,façon : a nyé fo nyé, naissant : nyé misen la
dis-moi comment cela se dyo, filet à mailles étroi-
tes
fait ; nyé don, connaître la ; syè nyé, (œilde poule).

dbyGoogk
— 164

piqûres dans un habit ; nyo jdre bon, convenable, fisant


suf-
bi nyé feo,ou : nyo nyé bi ; améliorer, embellir,
yèlè.lemil prend du grain . orner, arranger, amender ;
— 5. Œil considéré comme a nyé ko nyouma, ou : a

indice de Tàme : nyéna- dla ho nyouma ka nyé,


gelé, nyénakoma, pris,
malap- arrange-lecomme il faut ;
effronté. —
Nyénadyè, kounsigi nyé, arranger,
amuser, s'amuser, ment
amuse- tresser la chevelure ; so
; nyénafin, tristesse, nyéy arranger ou orner

regret (d'une personne, du une case ; son nyéy der


amen-

•pays dont on est séparé) ; ses mœurs. — 4. Etre


nyégouan, punir ; riyésou- profitable,
rapporter quel-
que
ma, rendre heureux ; uyé- chose; réussir, servir:
makoniya, envier, envie : 0 bi fen nyé ma yé, cela
nyénakoro, nyénasisiyêtre est utile, rapporte, etc.;
triste; nyé do, nyé 5o... nyo ma nyé, le mil n*a pas
fèfconvoiter, etc.. réussi ; fen bé bi nyé a bo-
Nyé. 1. Adv. devant, en lo, tout lui réussit ; an ié
avant, en tête. — Loc. : se ka. nyé o ko, nous ne

nyé 5ia,nyé sigf,préparer pouvons réussir sans cela,


d'avance ; sira nyé bla, cela est indispensable. —

guider, guide. 2. Prép. — Cfr. na/a. — 5. Faire sir,


réus-
devant, avant: t'an nyé, arranger, aboutir : a

va devant nous. yéaka ko bé nyéy il s'est


Nyé. 1. Bonté, beauté tiré d'affaire en tout. —

d'une personne, d'une se


cho- 6. Etre bon envers qu'un,
quel-
; bon marché ; succès, le bien traiter: ou

bonne tournure d'une faire. nyéna


af- m'ba ma hali, ils
?— 2. Etre bon, dre
ren- ont bien reçu ma mère.—
bon.
(Cfr. nyi, nya) ; Nyéba, qui réussir,qui fait
être convenable, correct : améliore, traite bien, etc.
a tyoko bi nyé,,., nyéna, Nyébla. S'apprêter à
1.
sa conduite est bonne ; a recevoir quelqu'un, pré-
parer
nyéna, o nyémbé, c'est une réception : n'nsL-
bien, cela suffit.— 3. Ren- to bo i yé sini, i ka n'nyé

dbyGoogk
— 165 —

bla déy je viens te voir de-


main, Nyéboma, chassieux.
prépare-moi une NyéboBO : ma nyéboso^
bonne réception (1.f.). —
regarder fixement qu'un.
quel-
2. Avec sira (chemin): sira
nyé bla, guide. Nyéda.Visage, face,
1.

Njébo. 1. Chassie.— 2. A- figure: nyéda yéléma, al-


térer
vec fè : convoiter ; nyébo les traita du visage.
wali fen /e, convoiter le — 2. Voir, visiter : ta bo
bien du prochain. — 3. A- ma yé ka nyé d'à kan, ou

vec la : détourner ses re-^ nyé d'à la, aller chez queU
gards de. — 4. Régler,déci-
der qu'un pour le voir. —
Nyé
; éclaircir,
débrouiller, da ma han, a aussi le sens

démêler (syn. nyénabo) : a de " regarder quelqu'un,


y'a nyébo tyoko min, a ké avec commisération».
ten, fais comme il l'a ré-
glé. Nyé do, narguer, braver
— 5. Diriger,conduire, avec insolence (enfant vis-
éclairer. — 6. Prendre du à-vis de personnes plus à-
grain, le mil prend du gées): o tyèni b'a nyédô
grain. Syn. nyo nyé bi
— nin tyèkoroba la ten! cet

yèlè. — 7. Déboucher : ta- enfant nargue ainsi ce

bada nyébo, débouche la vieillard !

pipe. Nyédombali, mystérieux ;


Nyéboba, celui qui con-
voite, qui n'y entend rien.
règle, débrouille, Nyédon, connaître la maT
dirige. Syn. nyébola, nière, le truc : i Va nyé

mjébolila, nyébolikéla: é don, tu n'y entends rien.


nyouan ma nyébola té wali Nyédya, rebuter qu'un,
quel-
fen fè, tu n'as pas ton pa-
reil lui refuser quelque
pour convoiter le bien chose^ le renvoyer.
d'autrui. Nyédyira,montrer ; ner
don-
Nyébofen, chose tée.
convoi- le bon exemple.
Nyédyiraba, nyédyiralila,
Nyéboli, convoitise ; di- qui montre,
rection met sous les

; nyéboliké, ger,
diri- yeux.
conduire. Nyédyirali, exemple:

dbyGoogk
— 166 —

nyédyirali nyauma, bon bara) vessie.


exemple ; nyédyiralinyou- Nyégonan, punir,chàtier:
man ké^ édifier ; nyédyi-
rali ma nyégouan, punir quel- qu'un
dyougou, mauvais ; a nyégouana^ il est

exemple, scandale ; nyé^ puni ; a nyè na gouan, il


dyirali dyougou ké, mal sera puni.
édifier, scandaliser ; nyé- dyirali Nyéki, bâton armé d*un

nyouman kéla,qui fer pointu pour prendre le


édifie ; nyédyirali dyou- gou gros poisson ; nyéki trou
kéla, scandaleux. dyi la,le lancer dans Teau
Nyédyo, couver des yeux, (pour prendre le poisson).
convoiter : nyédyo fen na, Nyékomi, clin d'œil ; cli-
gner
convoiter une chose. de Tœil : a y'a nyé
Nyéfè, par, à travers : komi, il a cligné de Tœil
dinyé nyéfè, à travers le (v.g. pour faire signe).
monde ; devant, en avant ; Nyékorontori, bijou en or
ta nyéfè, va en avant. retombant sur les tempes.
Nyéfyè, cécité. Nyéma. t. Représentant
Nyégé. 1. Palllotte ser- vant de quelqu'un. 2. Maître: —

de lieux d'aisance ou tyè ka kan ka ké nyéma


cabine de bain. —
2. Scul-
pter, yé, le mari doit être le
peindre, teindre, rioler,maître.
ba-
broder de diverses Nyémada, avuer, explorer
couleurs : mani nyégé, du regard, chercher de
sculpter une statue. — l'œil : nyémada wolo kan
Nyégéba, sculpteur,pein-
tre, ou la ou /ë,avuer une drix.
per-
teinturier,brodeur. —

Nyégéliy sculpture, pein-


ture, Nyémadyo, regarder vant
de-
broderie
nyégéliké, ; soi, faire attention :

sculpter,peindre, assortir nyémadyo lama fè, faire


ensemble diverses leurs,
cou- attention au chemin (à la
etc. marche) ; nyémadyo ma
Hyégènè,urine nyégènè; fè, regarder quelqu'un a-
hé, uriner. —

Syn. baouli, vec attention ;... fen fè,



Nyégènè bara (syn.foro faire attention à quelque

dbyGoogk
— 167

chose (v.g. à son travail). ; nyénansôn^t cateur


sacrifi-

(syn.
Nyémadyoba,
Nyémadyabali,
tasib"li, miribali) ;
nyémadyobaliya, étourde-
ral)
attentif.
étourdi Nyénabo.
;
démêler:
des fétiches.
i.

éclaircir, débrouil-
ler,
Régler,

songo
cider
dé-

nyé-
rie, bévue, inattention. nabOf fixer un prix ; gari
Nyémakoniya. Voir nya- nyénabo, débrouiller du
makoniyay envie, envier, fil; km nyénabo, vider un
etc. procès. 2. Comprendre,

Nyématyen, embarrasser, saisir : a ti nyénabo dyô-


gêner, mettre obstacle,em- na,i\ne comprend pas vite.
pêcher : oulou yè sogo nyé-
matyen Nyénadyè, amusement,
né ma, le chien divertissement ; amuser,
m*a empêché d'atteindre le s'amuser, réjouir,divertir,
gibier.Nyématyemba, qui se divertir. Ou nyéna-
dyè, bi
met obstacle, embarrasse, ou ou bi nyénadyè 5o,
empêche. ou ou b'ou nyénadyè, ils
Nyémègèmègè, clignerde s'amusent, se divertissent ;
l'œil: nyémègèmègè kasin i na y'an nyénadyè, ton

sogo ma, cligner de l'œil arrivée nous a réjouis.


pour viser le gibier ; bor- Nyénafln, regret, nostal-
gie,
noyer. tristesse ; désir de voir
re-

Nyémogodé, syn. nyama- : a ta yé nyénafin


hala dé, fils illégitime,
bâ-
tard. bVan na, son départ nous a
jetésdans la tristesse : faso
Nyémolo, honte : i nyé- nyénafin b*a la,il regrette
molo ha doua,iu n'as guère
paternelle. la maison
de vergogne.— Syn. Ma2o, Nyénagélé: a nyéna ka
sanéy kounasiri. gelé, c'est un effronté.
Nyémolobali, éhonté, im-pudent, Voir: nyénakouna. Nyé- —

effronté. Nyé- nagéléya. Voir ; Nyéna-



kouna,
molobaliya, impudence, nyénakouniya,
effronterie. Syn.
— Malo- Nyénakoniya, Voir : nyé-
makoniya,
baliyay envie, envier,
Nyéna, fétiche (en géné- etc.

dbyGoogk
Nyénakoro, attrister: à se bien éveiller: outi kH

nyénakorolâ, il est triste ; nyénatiké, lève-toi pour te

a yé n'nyénohoro, \\ in*a bien éveiller. — 3. Qui a

fait de la
peine. l'âge de discrétion : demi-
Nyénakouna: a nyé ka sen nyénatikéou, les en- fants

feouna, c'est un effronté, qui ont l'âge de rai-


son.

un impudent. Nyéna- —

kounayay effronterie, im- pudence. Nyénatomo, choisir. —

Syn. nyéna-
— Voir: nyénata.
géléya, malobaliyaj kou- Nyénawoloma, choisir. —

natiké. Voir : nyénata,

Nyénama. Syn. : nima. Nyégounouiitiké, regarder


Vivant, animé: soû ni nyé- de travers, du coin de Tœil

namaou, les vivants et les (avec malveillance) : a y'a


morts. nyégounountiké n*na, il
Nyénamini, étourdir, m'a regardé de travers.
troubler la vue, éblouir : Nyéni. Voir : nyani. —

enivrer : sisi bo bé n'nyé" Etre dans la détresse, la

namini, fumer me donne misère.


des éblouissements. Nyénibato, malheureux,
Nyénasisi, être triste ; misérable.
bouder, attrister. Nyéno, marque, signe, ca-
chet.

Nyénata, choisir : i nyé- Nyéno ké„. la, appo-


ser
nata mouroû la min ka di une marque, marquer.
i yéj choisis parmi ces teaux
cou- —
Syn. : no, tamasyen.
celuiqui te plaît. —
Nyényé. mil concassé ;

Syn. latomot nyélaiomo, mets fait avec ce mil.

nyénawoloma, Nyényini. 1. Ensorceler,


Nyénatiké. i. Grandir, jeter un sort, un maléfice :
devenir grand ; avoir Tàge flélikélay'a nyényini, le
de discrétion nyéna- : nyo sorcier Ta ensorcelé. —

tikéra^ le mil est grand ; 2. Attenter, chercher à...,


a ma nyénatiké ban, 11 n*a a y'a nyényini ka ma fâ,
pas encore Tàge de raison. il chercliait à tuer qu'un.
quel-
— 2. Reprendre ses sens.

dbyGoogk
--. 170 —

brosse à dents ; nyi férou ma nyiy cette année est

uyouanna, sevrer les dents; mauvaise.


nyintany édenté. Nyinbo, nyimbo (nyi 6o),
Nyi, bon, beau : a ka nyU i. Avoir ses dents (enfant),
il est bon, beau ; a tyè ka dé nyinbora, cet enfant a

nyi, il est gentil,


joli, beau. faitses dents.—- 2, Perdre,
Nyigi.1. Dégoût, nausée, arracher les dents.
horreur; éprouver des sées,
nau- Nyinè, souris, rat. Ko-
avoir mal au cœur : nyiné, rat d*eau ; koulè^
n'iori nyigi bé n'na, j ai nyinè, rat musqué ; nyinè
hx"rreur du crapaud ; a bé /lafa,
souris jaune et noire;
nyigi o la, il a cela en nyinèdya, ratière.
horreur. Syn. : dousou

Nyiné, nyina, (avec ko),
ouii.— 2. Mouiller, humec-
ter oublier : i kana nyina n'ka

sandyi yé
: nha dloki foléko, n'oublie pas ce que
nyigi, la pluie a mouillé je t*ai dit (j'aidit). Syn.
mes habits, t- Nyigiba, hakili bo,

nyigila,qui mouille. Nyinéma, à Timproviste,


Nyiginto,qui a des sées,
nau- contre l'attente de... a na-

mal au cœur ; qui se na n'nyinému, il est venu


mouille, en train de se me surprôndre,contremon
mouiller. attente.
Nyimi. 1. Pou de tête. — Nyinéma. kolonto, ou :

Puce. —
Cfr. garanga. —
nyinéma kolonto kan, ino-
pinément,
2. Mâcher, manger quel- à Timproviste.
"|ue chose en le triturant, Nyinénkini, mets de mil
brouter, grignoter : tiga concassé {nyényé kini).
nyimi, manger (grignoter) Nyinényiné, sarcelle.
des pistaches; gouèsè nyi-
mi, Nyini. 1. Chercher, re-
chercher:

se nettoyer les dents fa doua nyini,


"en rongeant un gouèsè).-- vas chercher du bois. Loc.
Nyimina, nyiminikéla a sera fan nyini yé san, ,

mangeur, grignoteur. qu'ilse débrouille mainte-


nant
Nyina, nyiné, année pré-sente, cherche
(qu'il ce dont

cette année ; nyiné il a besoin).— 2. Yéré nyU

dbyGoogk
m

ni, pourvoir soi-même à dents.


ses besoins, se mettre en Nyîriki,glaire.
garde, se préserver:dyou' Nyo, mil: nyokisé, graiix
gou nalé fié, bé h*i yéré de mil ; nyo kala, sa tige ;

nyini, voici l'ennemi, sau-


ve nyo tinzâ, épi de sorgho ;
qui peut; yéré nyini sanyo kourou, épi dé petit
doumouni na, se cher,
recher- mil ; nyo syen, sarcler du
ne songer qu'à soi mil ; nyo flaké, le sarcler
dans la nourriture etc. fai-
re une 2« fois ; nyo tiké, nyo^
bonne chère. — 3. Vou-
loir, gosiy couper... battre le
désirer : nH té k"ké mil ; nyo si, nyo sousou,

nyini,.,situ ne veux pas moudre... pilerle mil ; nyo

pécher... — 4. Etre sur le bi dabourou bo, ou a bou^


point de...,faillir: atoum- goumbé, dyanyambé, ou a

bé nyini ka sa, il a failli le mil est grand ; nyo bi


mourir. Mâmanyini,
— 5. konota, ou nyo bi nyé bo,
médire; mamanyinini,mé* ou nya nyé bi yélé, le mil
disance. Voir ce mot. grène. — Loc. Bèlè bé nyo
Nyinina,qui cherche, dé-
sire. kan wa ? (y a-t-ll du vier
gra-
sur le mil
?)est-on in-
discret

Nyininka, interroger, à parler...jaser...

questionner, consulter s'asseoir? (en s'adressant


quelqu'un : ma nyininka à des gens qui palabrent).
s ira ko la, demander le — Foroba nyo, mil de la
chemin à quelqu'un. communauté,de la famille ;
: nyi-
Nyininkali.question dyonforo nyo, parti-
culiermil
ninkaliké, interroger, etc. aux captifs.(Syn.
Nyintan, édenté ; ano- ouUl nyo, « mil du soir »

donte. parce que les esclaves ne le


Nyinti,jarre trouée pour récoltent guère que le soir.
cuire le couscous à la va* Nyo9onyogoli,chatouiIler,
peur. chatouillement : i kana
Nyinya, barrage pour n'nyogonyogoli, ne me

pendre le poisson. chatouille pas. —


Nyogo-
Nyinyimi, grincer des nyogolila,chatouilleux.

dbyGoogk
— 172 —

Nyogoti, pincer douce-


ment nyonyo Wou nyimi, ily en
avec les ongles:n'y'a a qui écrasent les os et les

nyogotU a ma bo a syéré- mangent.


ma, je Tai pincé,il ne l'a Nyorinyori, bruine : brui*

pas senti. ner : sa bi nyorinyori^ il


Njoki, mordiller. bruine. Syn. : fousou- —

Nyominyomi, trottiner : fousou, mousoumousou,


oulou bi nyominyomi a Nyou, charger un deau
far-
iigi da /ë,le chien trottine : à yé nyou, prenez
autour de son maître. vos charges.
Njon, nyo, respirer; nyo Nyonan. 1. Le semblable,
mené, aspirer; nyo bla, le pareil,l'égalde... autant
respirer. de... : a 7iyouan té soro, il

nouillern'a pas
Nyongiri, nyongri, age- son pareil : a
: i nyongri, age- nyouan
nouille-toi. nani, quatre fois
Nyongrila, autant (4 fois son égal).
— —

agenouilloir,prie-Dieu. Loc. : tanyouan bo, se

Nyoni, pousser, repous-


ser, venger ; nyouan di, dé-
dommager,
bousculer : hourou compenser. —

nyoni ka ta, pousse rogue2. Compagnon,


pi- la associé :

pour démarrer; ké- dyè nyouan, co-associé,


lènyouan nyoni, repous-
ser, camarade. 3. L'un, l'au-
tre —

bousculer son saire.


adver- (réciprocité et simulta-
néité)
: nyouangosi, se
Nyonifin,sorte de gros frapper réciproquement ;
mil hâtif. Syn. nonifin. ta nyouan

fè, aller,partir
Nyono. Chaînette servant ensemble.
d'ornement ; annelets trelacés.
en- Nyouandi, indemniser,
SénanyonOy chaî-
nettes dédommager, compenser:
pour les pieds. — n^n'a nyouan d'i ma, jete
2. Dyiri nyono, boulures, dédommagerai.
radicelles pendantes des Nyouanfè, ensemble.
ficus, Nyonanlabo, nyoninlabi,
Nyonyo, écraser, broyer se remplacer, se succéder.
iun corps dur : doou bi holo — Voir : labo.

dbyGoogk
173 —

sympathie;
Nyonanladiya, aux écoutes à la porte. —

sympathiser. Loc. : a nyouari, iL


da bi
Nyonanladyè, se réunir, a la langue épaisse.
s'assembler. Nyougon. 1. Plante pota-
gère,
Nyouanna, loc. adv. De légumes. 2. Ride ; —

pair,sur le pied d'égalité


; ,tènyougou, rides du front.
ou bè nyouanna, c'est (ils — 3. Etre mécontent rement)
(légè-
sont) la même chose, ou : : ou nyougoura i
ils se pris de querelle. la, ou...
sont un i koro, ils sont
Nyouansara, rendre ce peu indisposéscontre toi.

que Ton a emprunté. Nyougonnyougou. i .Rider,,


Nyouantouma, loc. adv. A plisser:tenda.,. froncer les
pareilleheure, à pareilmo-
ment: sourcils; koursi.,, plisser
kounounv^o nyouan- une culotte. — 2. Presser,
tourna, hier à pareille serrer ; nyougounyougou
heure. nyouan kan, se presser les
Nyonanyé. 1. Comploter, uns contre les autres.
s'accorder: ou yé nyoua- Nyonma, bien, bienfait ;
nyé ka mourti fama ma, bon, honnête
nyouman :

ils complotèrent de se ré-


volter ké, faire le bien. haits
Sou- —

contre le roi. — 2. A : i ka ségi ni man


nyou-
la place de: i ka mourou yé,ou : Alla m'i nyou-
man
douma né ta nyouanyé, ségira, bon retour;
donne-moi ton couteau à sô nyouman do, c'est un

la place du mien. bon cheval ; ma nyouma,


Nyonanyébali, incompa-
rable, homme honnête, bon, gé-
néreux
sans exemple (dont ; barka da ma yé a
on n'a pas vu le pareil). ha nyouman na, remercie r-

Nyonari, marcher à
pas quelqu'un de ses bienfaits.
de loup ; marcher ment
lente- Nyonma (ko nyonma), loc.
et en cadence (v. g. adv. « bien » : ma mené ko
cortège de noce): a y*a nyouma, traiter bien qu'un.
quel-
nyouari ka n'a den (ou — Ko nyoumaou,
mérou) da la, il est venu bonnes actions.
à pas de loup se mettre Nyoumandon, reconnaître

dbyGoogk
— 174 —

^n bienfait,être sant
reconnais- NjOQOiaja,
njonmanya,
: ma nyoumsindon, bonté, bienveillance, hon-
nêteté;
«tre reconnaissant envers bonté morale^vertu.
quelqu'un. Nyoumou (ma koro), s'i-
soler
Nyonmandona, sant.
reconnais- des gens pour n'avoir

Nyoumandonbali, pas à partager (gourmand).
ingrat. Noumandonba" —

Nyoumoukorolikéla,
Uya, ingratitude. gourmand qui ne partage
Njonmankéia, konjon- pas avec les autres.
mankéla, bienfaiteur;qui Njonmon tyè,vaurien. —

fait le bien. Syn. : nyamantyè.

0. 1. Âdj. démonst. pour qui ai fait cela. — 3. Loc. :

les objetséloignés: « celui, a) 0 ho, après cela, d'ail-


leurs
•celle,ceux-là,celles-là ». —
; o dama do, ce n*est
Cfr. nin. — O tourna na, que cela ; o bê ko, après
en ce temps-là, alors ; o tout, après tout cela, b) O
sa na, en cette année-là ; bé, o yé, o dé bé, o dé yè,
0 mousoïn, cette femme- voici ce que c'est...,
ce

là ; 0 mousoou, ou : o dont il s'agit...,ce que


mousonoUy ces femmes- cela veut dire..., c'est-à-
là.(Sur la désinence în, dire. —
c) O la, or. —
d)
pluriel nou, ninou. Voir 0 dé ka dé, o dé a to, o dé
grammaire no» 13-16). — -
y'a to, c'est pourquoi. e) —

2. Pron. démonst. « celui- O ma kélé,oké, o kélé ko,


là, celle-là,ceux-là, celles- alors, cela fait,puis.
là, cela )•. Plur. oloUy (voir ô, placé entre deux noms
grammaire no» 31, 3?); o indique : !"" la généralité:
dOi c'est cela, c'est celui- mâ-ô-mâ, tous les mes,
hom-
là ; olou do, ce sont ccux- chaque homme ; don-
ià ; né dé y'o ké, c'est moi ô'dôn, tous les jours,cha-

dbyGoogk
175 —

que jour. 2® La périodl^



perserser : Bamanaou ou^

cité : tlé fia ô tlé fia,tous lila ka ta Banin ko, les


les deux jours. Bambara ont émigré der-
rière
Onkè, oui» assurément. le Bani ; dyè ouli,dis-
soudre
On. i. Suffixe du pluriel. une réunion.— Ofr.
(Grammaire n"»» 4, 5). —
ouyan. —
Bouillir,faire
5.
2. Pr. pers. 3« pers, plur.; bouillir: dyi oulila, Teau
et adject. et pr. poss. ils, bout. — 6. Faire éclater,
elles, eux, les ; leur,leurs, arriver soudainement ; être
le leur, les leurs : ou na- en chaleur : kèlè oulila,la
na, ils sont arrivés ; ou fa, guerre a éclaté ; kèlè ouli

leur père. ma kama, déclarer la guer-


re
Ougou. i. Pierre pour à quelqu'un. Loc. : —

moudre le mil. Syn. Wou- dya ouli, hakill ouli, affo-


ler
gou, ruminer: misiou bé ; douBOu ouli, soulever
bin nyiminé ougou, les le coeur, faire mal au cœur;
bœuts ruminent Therbe dinyé ma ouli tourna mi,
qu'ilsont mangée. à la fin du (lorsdemonde,
Onla, soir: oula da, le la catastrophe finale).
soir ; oula la, oula da fè, Oulon. i Canidé
.
« chien »,
le soir^ dans la soirée ; bi oulou ni, petitchien : ou-

ouléîna, ouléîna, ce soir. lou dé, oulou déni, petit


Oolé, onléni, grelot vant
ser- d'une chienne ; koungo
d'ornement. oulou, chacal ; kouo oulou,
Ouli. 1. Lever, relever, loutre.— 2. Parties les
sexuel-
ériger ; mettre debout : i de rhorames. —
Syn.
ouli, lève-toi. — 2. Desti-
tuer, foro.
révoquer, casser^ lever
re- Onloudyègè.polssonarmé
de ses fonctions : de dents.
douijoutigiouli, révoquer Ouloudyoli, maïs rouge.
un chef. — 3. Se mettre à, Ouloudyoloko,plante
gras-
se
se lever pour: ou oulila en forme de chaîne.
iya la, ils se sont mis au Oulousi, égrainer (leco-
ton).

travail. — 4. Emigrer, camper


dé-
; dissoudre, dis- Oulousila, pierre sur la-

dbyGoogk
— 176 —

quelle on égraine. que l'on brûle pour

de
-graine.
OvlMîIandé, bols
fer avec

Onlonwatlé, de 8 à 10 h.
laquelleon
ou

fum
tige parfumer.
é- Ousonniflii,petit tuber-

Soudanais
cule
comestible
sous
connu

le nom
des
de
du matin. —
Syn. -walaha «/abirarna». Syn. —
wo-

lié,walaha. sonifin.
Onron, glisser: yéré ou- Oasouron, impôt de la

rou, se laisser glisser. — douane, patente.Ousourou


Syn. tyéné. ménéna, percepteur de cet
Oaronkontoa, fouler, cau-
ser impôt, douanier. Ousourou
une entorse : bolo ou- bo, payer cet impôt.
rouhoutou, se fouler le '

Onyan. 1. Séparer, soudre,


dis-
bras. Syn. mougou.
— défaire un tas : dyè
Onroandoun, avoir des ouyan, dissoudre blée.
l'assem-
borborygmes (ventre) : a — 2. Démonter les
kono bi ouroundoun, il a pièces : mar/a ouyariy monter
dé-
des... un fusil. Syn. —

Onsi, égrslner le coton. Woro. — 3. Déblayer, ra-


ser


Syn. oulousiy woulousi. un plide terrain : tin-
?
Onson. 1. Boucaner sogo
: tin ouyan, raser un terre-

ousou, boucaner de la plein ; bogo ouyan, blir


ameu-

viande. — 2. Parfumer a- la terre ; wo ouyan,


vec de l'encens. —- Au fig. déblayer un trou. — Cfr. se.
a) Chauffer : a na ousou, Owo, oui.
ça chauffera: Syn. : 5ié.— Oyosoro (o y'o soro).Voir:
b) Nyé ousou, ne pas ciller,
sour- a y'asoro, kasoro (etgram-
maire
n*avoir pas peur. n® 227).
0u8oula,encens, tout par-
I

dbyGoogk
— 178 —

yé, remue la bouillie avec Pay. i. Interj. marque


le bâtonnet pour la rendre l'approbation. 2. Appa-
raître —

pâteuse. — i. Amaigrir, subitement.


maigrir ; bana y'a pasa, la Pèrèné, p. ps. de père :
maladie amaigri. Ta —
fendu, lézardé.
5, Louange, éloge : i pasa Pérépéré, agiter (ailes):
do, c'est ton éloge que je kono 5'a kama pérépéré,
vais faire (c'est ainsi que l'oiseau agite ses ailes.
les griots commencent loge
l'é- Pérépéréni,pérémpéréni,
quelqu'un).
de pigeon vert. Syn. : péré-
péré.
Pasada, faire l'éloge, ter
chan-
les louanges de quel-
qu'un, Péripara. 1. Adj. nul, de
pasada ma la, nulle valeur : ma péripara,
Pasakantèlè,croc-en-jam-
be paresseux, vaurien ; kouma
:... dô ou tyi ma la, péripara, parole inexacte,
donner un croc-en-jambe inepte : fen péripara, bri- cole,
à quelqu'un. bagatelle. 2. Épar-
piller, —

Pasalé, amaigri, maigre. disperser. Cfr. —

— Pasalif amaigrissement. kolonso, Démisénou yé fen


Pasama, pâteux^ coagu-
lé bê péripara, les enfants

; coriace, durci, fort : fini ont tout rais sens dessus-

pasama^ étoffe forte. —


dessous. — Kaba
péripa-
Nerveux, bien muselé, vi- râlé, nuages éparpillés.
goureux: ma
pasama, Pété, adj. bon: a ha pété,
homme très robuste. c'est bon, c'est bien.
Pasaya. 1. Consistance ; Pétépété,agiter(les ailes).
maigreur. — 2. Coaguler, —
Syn. pérépéré, pripri.
durcir, rendre pâteux,con- Pikini, pièce de 0 fr. 25.
sistant : bogo
pasaya, trir
pé- Pirimporoni,moucheroDs,
l'argilepour la rendre cousins.
pâteuse. pripri.Voir: pé-
Piripara, ripara.
Pâti,interj.marque Té-
tonnement. —
Syn. pâti Pirtiporta,vaurien. Cfr.
sakéné ou sakana, ou bien, péripara.
.sakana pâti. Pokompoko, arbre à soie.

dbyGoogk
— 179 —

Asclepias gigantea. dreindre. —


Loc, : mporon
PolijOimpoliyo, poisson gosi ma la, faire un croc-
barbu à
grosse tête mal
(ani- en-jambe. Syn. kantèlè, —

sacré de la famille des Poroto, mporoto, atteint

Kouloubali). de la maladie dite mporo.


Pompompogolo, éléphan- faner.
Posomposon, flétrir,
tiasis. -—
Syn. Bombolh —
Syn. folon.
bompogoyo. Pooloukoutou : a bora
Poro, mporo, pouloukoutou, il est
chancre, sorti
maladie (plaies précipitamment.
syphilitique
blanches). Ponronti, pourti,povrti-
Porokoporoko, trottiner ponrti,ruer.
(cheval). Pourti, pincer du bout
Porokoto, faire un faux des doigts.Cfr. nyogoti.
pas : m'porokotora, le pied Poutoukoupontoukou, bar-
m'a manqué, j*al fait un botter: tonkono bi ... dyi
faux pas. la,le canard barbotte dans
Poromporo, petite chau-
ve-souris l'eau. — Barbottant dans
des cases. l'eau : a fiédyi la poutou-
koupontoukou,
Poron (m'), poro, poron, le voilà qui
prou, serrer avec les deux barbotte dans l'eau.
bras, embrasser, étrein-

Ra, pour la, na, ro, voir Roméné. 1.


Retenir, se
ces mots: à, en, dans, de. souvenir^ Voir: laminé,nO'
Radyaba, 7« mois de Tan-
née miné. — 2, Supporter vement.
bra-
lunaire. — Loc. a bi kono-

Ray, étendard, drapeau. bara roménéy il se tord de


Ro, voir, la, na, ro, à, rire.

en, dans, de. Rotomo, voir : latomo.


Rodyè, voir : ladyè, Roum,roamou,étoffe bleu
Rofyen, voir : lafyen. foncé. —
Syn. ouroumou.

dbyGoogk
— i80 -

Serpent: sa dyè, $ân dyi, pluie; sein père,


Sa. 1.
couleuvre ; sadyègè, an-
guille. sân grigriy sàn houloUj sàn
Cfr. Dangala, mi- kalima, tonnerre ; sàn bè-

nyan, boméné, fofoni. lèni, grêle; sa yègèyègè, —

2. Mort : sa tourna, le ment


mo- éclair; sân kala, bourras-
que.
de la mort. Syn. saya. — 2. Pluie, nuage :

— Cesser d'exister, finir, sa bé dabali la,la pluie se


mourir : a sara farigouan prépare ; sa yvorola, les
fèy il est mort de fièvre.— nuages se sont dispersés ;
Faire cesser, mettre fin, sa wora, pluie a cessé ; la
annuler: /burou sa, rompre sàn mené, empêcher la
un mariage. Empêcher, —
pluie (par des pratiques
barrer : ma mago sa, ser
cau- superstitieuses).3. — ché
Mar-
du tort à quelqu'un : : sa fyè,place du ché
mar-

s ira sa, barrer un chemin. : a ^ara sa 2a, il est allé


— 3. Moment, temps : sa, au marché. -^
Syn. : doua,
sisan, maintenant. Au ûg, sougou, dogo,
a) Fin, terme, cessation, Saba. 1. Trois: sabana,
empêchement: fourou sa, troisième. — 2. Frapper : a

divorce. —
b) Brisement^ sébé koro saba, a sébé saba,
(avec /ari,kolo): farin sa, frappe-lesérieusement.
courbature ; farin sa bé Sababon, cause (par rap-
port
n'na, je suis courbaturé ; à un effet) mais non

kolon sa,fatigue,brisement motif : a sababou toumbê


du corps. né bolo, (syn. ; né
dé no

Sa. 1. Air, atmosphère : toundo), c'est moi qui en

sàn kolo, le ciel, le firma-


ment; ai été cause.

sànfèy en Tair, en Sâbali.immortel : doxisou


haut ; sa finto do^ le ciel sâbali do, Tâme est immor-
telle.
se couvre ; sa fina, sa fi- —
Sâbaliya, immor
nyana, le ciel est couvert ; talité.

dbyGoogk
- 181 -

Sabali. 1. Calmer, ser:


apai- homme malpropre.
sabali^
ma 1. calmer Safo. Chien à longs
quelqu'un. Sabalilé^ poils. 2.
— — De 7 h. du soir
doux, calme, paisible. à minuit. — — 3. Ligne de
Sabalili, douceur, calme. cheveux en forme de crois-
sant

2. Loc. : sabali,ou i ka sur le devant de la
sabali, doucement, tout tête.
doux ! calme-toi, ne te fâ-
che Safné, savon.
pas. Saga, ovidé ; mouton :

Sabara, souliers,savates, saga tyè ou saga dyigi,


chaussures en cuir : sabara bélier ; saga mouso, bis
bre-
doun, ...
bo, mettre, ôter ; saga mouné ou baro
ses chaussures ; sabara saga, mouton châtré ; saga
ftaZa,faire des souliers. —
dé, agneau ; saga déni, a-

Cfr. tyoro, moukè. gnelet: saga gouéna, ger.


ber-
Sabati, persévérance : ni
sabati yé, avec rance,
persévé- Sagi. 1. Sellier,bourre-
lier,
constamment. — cordonnier. — 2. Re-
venir,
Persévérer : sabati ma ka retourner. (Syn. :
tyi la, persévérer au ser-
vice ségi): sagi, ou sëgi ka na,
de quelqu'un. reviens, retourne ; ségi ko,
Sabaja, Trinité : sabaya reculer, retourner en rière.
ar-

sénoUy ...saninyané, sa- ...


— Loc. : a ségirako,
ninya, la sainte Trinité. ou : a ta ségira ko, il est
Sabou, cause, motif, rai-
son mort. — 3. Rendre, tuer
resti-
: sa6ou fa la, sans : fen sonyalé ségi,
raison. restituer le bien volé. —

Sadiya, plaisanterie
: sa- sagiba,ségiba,qui revient,
diya feë, plaisanter: a retourne, restitue.
toumbé sadiya k'i fè,ou a Sagimato, ségimato, reve-
nant,

toumbé sadiya la i fè, il qui est de retour. —

plaisantaitavec toi. Syn. : séginto; a ségimato


Sadyè, couleuvre. dougou la,ou... ka bo dou-

Sadyègè, anguille. g ou la, en revenant de

Safl,malpropre: mâsafi, voyage.

dbyGoogk
— 182 —

Sago, volonté : i sago do,


cela te
toi. —

ka.,.,vouloir
bé i ka
regarde, dépend
Loc. : i. Sago

na,
que
il veut
; a

que tu
seau).
sago
de

Salabato, paresseux,

Salakon. falakou :
frôler,toucher légèrement:
Voir :
néant.
fai-

viennes ; a sago b'a ia, ... nègè dé y'a koun salakou,


fa la,il veut, ne veut pas, la balle lui a frôlé la tête.
c'est volontaire, taire.—
involon- Salakonsalakou, glouton-
nement
Sago ké, obéir ;
2. : doumouniké lakonsalakou,
sa-

ma sago hé, obéir à quel-


qu'un manger
; sago feéh*,obéissan-gloutonnement.
ce ; sago héla, obéissant ; Salaya, saléa, oisiveté, 4
sago hébalU désobéissant ; fainéantise: saléya ké, pa-
resser.
sago kébaliya, désobéis-
sance Syn. salabatoya.
: sago kébaliya feé, Salé,droit, taxe, g. du
v.

désobéir. 3. Sago mené,


— marché : salé ta, salé me-
né,
exaucer les désirs de quel-
qu'un les percevoir : salétala,
; se conformer à sa saléménéna, percepteur de
volonté : Alla kan'i dyou- ces droits.

gou sago mené i ma, que Salé. 1. Cheval de grande


Dieu n'exauce pas les dé-
sirs race (cfr.Domi). 2. Sorte —

de ton ennemi contre de poisson appelé capi-


taine «

toi ; Alla mi sago dar'i yé, ». — 3. Mort : an salé


Alla
k'i sago da i yé, ^
ou ko, après notre mort. —

que Dieu t'accorde ce que 4. Cimetière. (Syn. sélé).


tu désires. 4. Sauter :

Sali,séli,prière musul- |
n'tori bi sago, le crapaud mane : saliké,id. : i bé sali
saute.— Loc. : fouy té sago wa, fais-tu la prière des
nin kan, il n'y a rien de musulmans, c'est-à-dire es-

pareilà cela.— Yéré sago, tu musulman ?


s'en- faire accroire, se faire.
sur- Sali,fête (surtout musul-
mane)
: sali don, jour de
Sakéné, petit saurien à fête ; salikéf faire la fête,
écailles luisantes. faire fête.
Sakounou, aigrette (oi- Saliba,musulman. —
Syn.

dbyGoogk
— 183 —

Alsilamé, elsilamé. corde. — 4. Apporter, frir,


of-
Salibakalo, 12« mois de envoyer un cadeau :

Tannée lunaire. an sama fen na, envoie-


Salidyi.1. Ablutions a- nous quelque chose.
vant la prière musulmane : Samansé, contrefort, lief
re-

salidyi ta, faire ses ablu-


tions. en terre, créneaux des
— 2. Circoncision. maisons (m. à m. pied d'é-
léphant).
(Syn. : boloko) ; salidyilé^
circoncis. Sambala, maladie litique
syphi-
Salifana,versles 2 heures : sambalato, celui
i/ du soir, heure de la prière qui en est atteint. —
Syn.
f musulmane et du repas. sanfala,zambala.
ll«mois
Saliflafourantyè, Sambèlèni, grêle, grêlon.
YjkieTannée lunaire. Samé, honte, confusion,
^ *
Salikalo,10« mois" etc. pudeur ; avoir honte, être
Salo. 1. Caresser ment
douce- confus : samé b'a la, ou a

; frictionner : bounsi saména, il a honte. — Sa-


salo, caresser sa barbe. —
méba, qui a honte etc. —

2. Ma dousou salo, ler,


conso- Samentan, éhonté. Samé-

apaiser quelqu'un. —
ya, honte : faire honte.
8. Aiguayer : fini salo, Samian, saminya, samia,
passer le lingeà Teau avant samyen, somyen, saison des
de le tordre.— 4. Nyo salo, pluies,hivernage ; samyen
enlever l'enveloppedu mil kè Katiy passer l'hivernage

germé avant de le soumet-


tre à Kati.
à la cuisson tion
(fabrica-
Samporo, bruit fait avec
de la bière). les lèvres (désapprobation,
Salogoni, plongeon (oi-
seau).mépris). Samporo bo, ...

tyi,produire ce bruit.
Sama. 1. Eléphant. San.voir: sâ^sisan, main-
tenant.—

2. Cadeau de bienvenue,
de retour. — 3. Tirer à soi, San. 1. Année (syn. sa),
attirer, entraîner, traîner : âge : a san sa6a yé nin yé,
kala sama, bander un arc ; il y a trois ans de cela ; a

dyourou sama, tirer la san débé a sara, il mourut

dbyGoogk
— 184 —

à rage de 40 Sandyi,pluie: sandyi bi


ans ; a sera
mouso fourou san ma, il na, il pleut ; sandyi sera
est en âge de se marier; an fè, il a plu chez nous.
i san yé dyoli yé ? ou Bo sandyi là,ou ...horo, —

mieux : i yé san dyoli ké ? s'abriter contre la pluie ;

quel âge as-tu? n'yé san sandyi bi séri kogo kan, la


mougan ké, ou soro, j'ai pluie bat le mur ; sandyi
20 ans ; san do, une certai- iléna ka bi, il a plu toute
ne année ; san -wéré, l'an-
née la journée.
prochaine ; san wéré Sanfala, voir : sambala ;

ko, dans 2 ans ; san wo, san/a/ato, voir : samhalato»

sango, sannasini, sanna Sanfè, sanfè ta, en haut,


sini wo, salon, saron, l'an en l'air ; celui d'en haut.
dernier ; san na sini ko, il Sanfo, exprimer des doléances
con-

y a 2 ans ; sa7i-ô-san, san ; prendre part


bê, san bê la, tous les ans, au deuil. —
Sanfola, qui
chaque année, ment.—
annuelle- prend part à un ment.
enterre-

Loc: i sam bê,sam Pleureuse.


bê ! souhait de nombreuses Sanfyè, annoncer la mort
années ; san nyouan ké- de quelqu'un. Syn. saïi- —

mé ! 80 années semblables fyèliké: kountigi sanfyè-


à celle-ci I (souhait). —
ra, on a annoncé la mort
2. Gué: batiké sa7ina(pour: du chef. —
Sanfyèba, qui
sen na), passer le fleuve à annonce la mort. — San-
gué. —
fyèli,n. d^act.
.3. Acheter, échan-
ger
: 0 sôïn bi san dyoli ? Sanga, sangaya, caution,
combien se vend (s'achète) garantie. Syn. syèréya. —

ce cheval? a sana dourou- An y'an yéré dô ou bla a


mé kémé, on l'a acheté sangaya koro, ou sanga na

400 fr. ou, a ta sanga na, nous

Samba,acheteur, chaland, nous sommes portés tion


cau-

passer à l'eau claire ce qui pour lui.


est lavé,rincer.— Syn.sana. Sango, deuil : sangfo fo,
Sananko, rincer.— Syn. ; exprimer ses ces,
condoléan-
salo, samba. prendre part au deuil,

dbyGoogk
— 186 —

piation : sara bo, effectuer quelque chose à

un

dyourou
dettes
payement
le recevoir.

: dyougouman
sara,

: sara

2.

payer
Payer
sacrer
soro,

ses

sara
:
Dieu

Dieu.

par l'imposition
; saraka
(Alla yé), faire

des mains:
di Alla
un

2. Consécration
ma,
don à

ni nyouman yé, rendre le saraka da fen kan, consa-


crer

bien pour le mal. — 3. Ta une chose par sition


l'impo-
sara, se
venger, rendre la des mains. — 3. Ma-
lédiction,
pareille; n'na n'ta sara i exécration, précation
im-

la,je me vengerai de toi. : saraka da ma

— 4. Prévenir, informer : ftan,maudire quelqu'un, —

ta sara dougou tigi la, va Sarakama, maudit, pant.


sacri-
d'abord prévenir le chef de
village. — 5. Prendre gé,
con- Sarama, beau, joli,
ble
agréa-
faire ses adieux : n'na- à voir, à entendre, dlo-
na n'sara i la,je suis venu kl sarama, donftih* sarama,
prendre congé de toi. — bel habit, beau chant.
6. Bel aspect : sara bé nin Saran. 1.
Suffoquer (par
yoroîn na, cet endroit est quelque chose qui pénètre
joli. dans les voies res)
respiratoi-
Saraba (N'), galon liseré : dyègè kolo b'a saran,
qui orne le bord d'un habit: il est suffoqué par une te
arê-
dlohi kân na n'saraba, le de poisson ; dyi yé n'sa-
liseré de l'encolure d'un ran, l'eau (que j'ai
avalée de
habit. — N'saraba da, ner
or- travers) me suffoque. —

d'un liseré. 2. Faufiler, appointer un


Sarabo, payer, expier, habit. 3. Etre rétréci,se

satisfaire : haké sarabo, rétrécir :5a saralembé y an,


expier une faute. — Sara- le fleuve se rétrécit ici.—
boli, expiation, satisfac-
tion. Saranikéj faufiler.
Sarantan,vilain,laid,hor-
rible,
Saraka. 1. Aumône : sa- repoussant: bamayé
rako bo... di, donner, faire fen sarantan yé, le caïman
l'aumône. — Loc. : Fen di est un animal
repoussant.
Alla ma ni saraka yé, con- —
^arantanya, laideur.

dbyGoogk
- 187 —

qualité de ce qui est laid, maintenant. —


Syn. stsan»
etc. — 2. Ramasser (les balayu-
Sarati,sarti. 1. Clause, res,ordures):
nyagasa sasa,

condition, convention : sa- ramasser les saletés d'un


rati dû fen na nyouanfè, champ que Ton veut mencer.
ense-

convenir ensemble d'une —


Sasaliké, id.
chose. — 2. Poser des ditions,
con- Sâta, morteU sujet à la
faire une tion
conven- mort. —
Syn. banta,
: an saratira fen min Say, jaune : gari say, fil
na, ce à quoi nous nous jaune.
sommes arrêtés, ce dont Saya. 1. Mort, trépas,dé»
nous avons convenu. — ces : n^na to i fè,fo n'ka se
3. Fixer une échéance : an saya ma, je demeurerai a-

saratira tyoko mi bi kan, vec jusqu'à la mort.


toi —

n'ksL wari di, paye-mol ce Saya da fè,...da koro, aux


que tu me dois, Téchéance portes du tombeau, en ger
dan-
de cette dette tombant jourd'hui.
au- de près de mou-
mort, rir.

— 4. Echéance — 2. Saya ; a sayara,


convenue d'un payement : il est mort. Syn. sa. —

n'ka dyourou sarti yé tlé Se. 1 Pied, jambe, patte :


.

tan yé, l'échéance de ma nyé se, patte de devant ;


dette est dans 10 jours. ko se, patte de derrière.—
Sari,séri,mets fait de mil 2. Koulou se, pied de la
concassé et cuit à l'eau. montagne. — 3. Kaba se,
Sariya,jugement,procès. un nuage. 4. Se nyé —


Sariya tiké,juger : saria (voir: sinya, sinyé)^ me-
sure

bira ma kan, il a perdu : se nyé débé dyiginé


son procès, ou : a 6ina sa-
riya fa, faire des greniers sur
la ; sariyadiyara a la, une largeur de 40 pieds. —

il a gain de cause.
eu — 5. Largeur d'une bande
Sariya ké, ou ta sariya la, d'étoffe (cfr. kono) : sen

aller en justice ; ma wélé woro bé finina, l'habit est

sariya la, appeler quel-


qu'un fait de 6 bandes d'étoffe.—
en justice. Rencontre, 6. fortune : a

Sasa, sasan. l.(Voir:sa), sén ka di, il a de la chan-

dbyGoogk
— 188 —

ne ; a sén ha ko^ il n'a pas core prêt ; dyiri dénou ra,


se-
de chance. — 7. Fois: sén les fruits sont mûrs ;

\^éré, une autre fois ; séîn, fini sera ko yé san, le linge


nin séîn, séîn na, nin séîn est bon à laver nant
mainte-

na, cette fois-ci,


pour cette ; a sera, a se tourna
fois : i tato mi nin séîn ? nyéna, a sér'a tourna na, a

où vas-tu cette fois-ci ? ou : sera se touma na, on y


de ce pas ? est, cela suffit,assez, c'est
Se. 1.
Pouvoir, puissan-
ce, bien comme cela. — 3. Ar-
river,

force, capacité,aptitu-
de, avoir lieu, se ser
réali-
influence, efficacité, (avec ma) : sùni sali ba
vertu : se bé min na, qui na se, sous peu la grande
est capable de ; se bê b'a fête va avoir lieu ; a ka fo-
bolo, il a tout
pouvoir en lé sera, sa prédictions'est
roain : n'Vo fouraîn se don, réalisée. —
Syn. hé. —

je ne connais pas reffîcaci- 4. Faire arriver, causer,


té, la vertu, de ce remède. i)ccasionner (ma) : n'ha

2. Victoire : se soro daim se /ama ma, présente
dyougoû la, remporter la ma requête au roi : hahé
victoire sur les ennemis. bé boné se ma ma, les fau-
tes
Se. 1. Arrivée: se yoro, attirent des malheurs
but où l'on va, terme. —
aux hommes. — 5. Arriver
Arriver à... parvenir à... à quelque chose...,
faire
attendre, venir à bout : a pouvoir, être capable de...
»na se Kayes folo, il n'est savoir té se
oser, : a tya
pas encore arrivé à Kayes; la, il est de tra-
incapable vailler
ma bolo té se a ma, la ; a yé se tama na,
main de Thomme n'y teint il
at- peut, il sait marcher. —

pas ; ma si Va don 6. Avec koro : pouvoir por-


ter
^'a na sini se, personne : a bé se nin donin ro,
ko-
^^ sait s'il atteindra main.
de- il
porter peut cette
2.
^

Arriver,être à charge.— 7. Vaincre, porter


rem-
point, être
mûr, atteindre sur: dyonséra dyon
na ? qui l'a emporté sur
^^n, le repas
n'est pas en- l'autre ? 8. Suffire

: v^oro

dbyGoogk
-- i89

kélen sér'a yé, un seul kola sérieux : a songo sébé fo^


lui suffit. dis-moi le vrai prix; téri
Se, creuser, récolter en sébé, ami sincère.— 7. Bon,
creusant, arracher, pter
scul- honnête, vertueux : a yê
: kouroun se, creuser ma sébé yé, ou : ma sébé
une pirogue; kolon se, do, ou : a fea sébé, c'est un

creuser un puits ; tiga se, homme bon, un brave^


bandougou se,récolter des homme.
arachides, arracher du nioc.
ma- Sébé (N'),rônier. Boras-
sis fiabelliformis, ou : œ-

qui arrive, l'em-


Séba, porte thiopica.
; puissant, etlîcace : Sébèlè, sébèrè, éperons.
ko bê séba, tout-puissant. Sébéni, écrit et écriture.

Qui creuse, arrache, etc. — Sébéniké, écrire ; sébé-
Sébali,impossible,inca-
pable. nikéla, instrument pour

Sébaliya, impos-
sibilité,écrire ; scribe.
incapacité. Ségè. 1. Epervier. —

Sébaya, puissance, effi-


cacité, 2. Salpêtre,cendre alcaline
vertu. —
Syn. : se. et détersive ; cendre dont
Sébé. 1. Ecrit, billet,let-
tre on fait le savon ; savon.

: sébé tyi ma ma, écrire Ségé.1. Fatigue, lassitu-


de,
à quelqu'un. — 2. Amu-
lette. peine ; pauvreté, mi-
sère

—3. Caroncule de la : ségé, salut (m).


i ni
chèvre — 4. Ecrire quelque — 2. Fatiguer, lasser, en-
nuyer,

chose : i toua sébé y


écris embêter ; réduire à

ton nom. — 5. Vérité, le la misère : n^ségénédodou-^


vrai : sébé la...,m'bé sébé goûta ia, ou : dougouta yé
la, c'est vrai, je suis dans n'ségé, je suis fatigué du
le vrai (jeparle ment)
sérieuse- voyage ; i feana n'ségé,ne
; sébé horo, pour m'embête pas ; 6ana ni na-
tout de bon, consciencieu-
sement folo tyen yé n'ségé, la ma-
ladie

: ou yé tya sébé et les mauvaises faires


af-
horo két ils ont ment
sérieuse- m'ont réduit à la
travaillé. — 6. Vrai, misère. — 3. Défoncer la

-véritable,
slncère,légitime,terre : bandougou foro se-

dbyGoogk
— 190 —

•gé, bêcher un champ de kogo la,appuie-toiau mur.

manioc. — 2. Rendre riche, sant.


puis-
Sègèlé. 1. Epervier. — — Séméné, puissant
Syn. sègè, 2. Boiteux, — riche , appuyé.
bancal. — Boiter : sô bi Sénankolo.ornement (per-
les^
sègèlé,le cheval boite. •—
chaînettes) des pieds.
*Ségélenfo,boiteux,boitant. Sendala, marchepied,
Ségembato, malheureux, marche, degré, échelon.
besoigneux. Sendo, rapporter, dénon-
cer,

Ségénéi réduire le cous-


cous, accuser : ma sendo
en granules, une fois kalo kan, accuser ment
fausse-
cuit. quelqu'un. — Sendo-
Ségéré, (surtout visiter ni, dénonciation ; sendo»
pour affaires) : ma ségéré niké, faire une tion.
dénoncia-
fen ko la, faire une visite
à quelqu'un au sujetd'une Séné. 1 Culture
.
: sénéhé,
affaire. Ségéréliké,id.

cultiver. — Cultiver : nyo
Ségi. 1. Adj. n. card. séné, cultiver du mil.
« huit ; ségina,huitième.
» Séné, syèné.i. Vider tement,
len-
— 2.
Panier,corbeille: ségi épancher: fiékono
fa,pleinun panier.— 3. Re- tenir. dyi séné, vide l'eau de la
Voir : sagi. calebasse. 2. Etendre, —

Séko (se ko), pouvoir, ef-


fort allonger. Voir : syèné.
: a se ko bê la, de tout Sénékéi cultiver.— Séné-
son pouvoir. kéla, cultivateur. Syn. Se-
Sélé. Voir salé, Gimetiè- néla"
re, tombe, Sengélé,boiteux.
sépulcre.Voir: —

Sélé dé, petite excavation ségélé,


pratiquée au fond de la Sengoniiséngouéni,doigt
fosse et par côté pour pla- de pied. Loc. : am
cer bi ta
le cadavre. séngouéni kountlé na,nous
Séléké, angle extérieur. allons (lesdoigts de pied)
Séli, prière musulmane. droit devant nous.

— Voir: Sali. Senkà, cou du pied.


Semé. 1 . Appuyer : i semé Senkala, tibia,jambe.

dbyGoogk
191 —

Sénkényé, bien trer,


rencon- Sensé, voir sensé, dre
éten-
bien tomber, arriver au soleil. — Grande
au bon moment, à point. antilope.
Senkoiiron,cbeviUe du pied. Séréké, gigoter, remuer
Sénonn, sénon, sénonma. les jambes : a y'a séréké,
Saint, pur : ma sénoun do, il a gigoté.
c'est un saint. —
Sénouya^ Séri. l.Eparpillement,dis-
sainteté, sanctifier. — Voir persion. — 2. Badigeonna-
Saninya, ge. — 3. Eparpiller,dis-
perser,
Sensé, filtrer, suinter, asperger ; semer à
fuir : kafé sensé, passer le la volée. 4. Peindre, digeonner.
— ba-
café. — Voir : Sari.
Sensen, marcher ment
pénible- Séréliké, répandre, semer
; soutenir un malade à la volée, badigeonner.
dans sa marche : banabato Syn. Mou.
bi sensen, le malade che
mar- Sétané, satan, diable,dé-
péniblement : banabato mon. Sétanéma,
— lique.
diabo-
sensen, soutiens le malade.
Senta. 1 .
Courir : i senta, Si. 1. Karité ou arbe à
cours. — 2. Imiter, cher
mar- beurre. (Bassia Parkii, fa-
mille
sur les traces de... : desSapotées).Si tou-
ma sébé senta. imite l'hom-
me lou, si tlou, beurre de ka-
rité.
honnête. —
Syn. ladé- Si mô, son fruit ; si
gé. — Cfr. nomèné. ntyon, latex du karité ; si
Sentan, apode ; sans voir,
pou- kolOy noyau de karité. —

sans influence. — Loc. si kolo lama, homme


Sentanya, manque de pou-
voir, de couleur marron leur
(cou-
d'influence, impuis-
sance. karité). du noyau de
2. Cheveu, poil, laine, —

Sentégé,plantedes pieds. crin, barbe, plume : koun-


Sentigi, influent, puis-
sant si, kounsigi, chevelure ;
; qui a des pieds. bomo SI, bon si, barbe du —

Sentigiya, influence,puis-
sance. menton; tama si, favoris ;
noun si,da si,mou8taches ;
Sentonto, talon. bonsi tyang, tailler la bar-
ri

byGoogk
— 192 -

be ; bonsi diy raser la bar-


be ké, â na si don, si vous

; si bo, plumer, épiler. faites cela, vous verrez ce

Si. 1. Nature, essence ; qu'ilvous en coûtera.

espèce, genre, sorte : ma Si. 1. Moudre «^vec la


SI, nature humaine; moun pierre appelée wougou, ou-

.SI dôqu'est-ce? a si ka
? gou. — 2. Passer la nuit.

tyan, il y en a beaucoup K'an si ! bonne nuit î kori

d'espèces. 2. Avec une — hèra sira ? as-tu passé une

négation : « nul, aucun », bonne nuit ? an sira yan,


Avec ni : « ni » : ma si té nous avons couché ici.

yan, aucun homme n'est Loc. : si nyéna, veiller,


ici, (iln'y a personne ici); passer la nuit blanche. —

é ni a si Vna nin hé, ni To sira, reste de la bouil-


lie
toi, ni lui ne le ferez. — de la veille : sogfo sira,
3. Pareil, semblable, de reste de viande.
même nature : iko a si ma Sibanto, imprudent, té-
méraire,

yé ban, comme on n*en a sans expérience.


pas encore pareil; Sibiri. 1. Samedi
vu de
; sibiri
a siou (Syn. a doou lé), don, le jour de samedi, le
bé,
des cas pareils existent, samedi. 2. Empan (du —

peut-être.—4. Peuple,race, pouce au médius).


génération : Masa si, race Sifa,espèce, sorte : nyo
royale (dynastie): si toua, sifa ka tyan, il y a coup
beau-
nom de famille. — 5. Vie, d'espèces de mil ; a
temps de la vie, durée : si sifa yé dyoli yé? combien
dyan, une longue vie ; n's i y en a-t-il d'espèces?
bê la, durant toute ma vie. Sifélé,siflé (si/Të),
ter
dégus-
A si bê kéra san kémé, il ; voir la nature d'une
vécut 80 ans. — 6. Semen-
ce, chose.
semaille : si tourna do, Siga.1. Soupçon,crainte :
ou : SI dan tourna do, c'est siga 5'a la, il a des soup-
çons,
l'époque des semailles. des craintes. — —

7. Sens, signification: a si 2. Soupçonner, douter: a

cation. bi sigako tinyé té, 11 soup-


fo nyé, dis^mol sa signifi- çonne
— Loc. n'a yé nin que ce n'est pas

dbyGoogk
104 —

trouble, balbutie. —
Sigi- droit à la hutte. — Loc. :

hésitation, trouble,
sigili, sin ni tinyé yé, avoue

ânonnement. franchement la vérité.

Sigita,répandre : dyi si- Sina, spontané, sauvage


gita ta kan, répandre de (plante):syo sina, haricots
l'eau sur le feu. sauvages (qui poussent
Sigiyoro. 1. Place, droit
en- spontanément). Syn. —

pour s'asseoir. — sine.


2. Tas de cauris que l'on Sinamonso, femme d'un
réunit pour les compter. polygame, coépouse.
(Voir Grammaire n» 124, Sine, grande antilope
note 1). (poils rouges, cornes en

Sikara, cadenas : sikara lyre).


dû da lay cadenasser une Singa, prêt, emprunt ;

porte. prêter, emprunter : wari


Silamé, musulman. singa ma ma, prêter de
Sima, Biba,chevelu^poilu, l'argent à quelqu'un. —

barbu. Singaba, qui prête ; singali


Simi, durcir, cailler,coa-
guler prêter; singali- action de
: nono simina, le lait hé, prêter, etc. Singan- —

est caillé. ta, qui se prête,etc.


Sin. 1. Mamelle, sein, pis. Singo,trépiedportatifen
Sm mi, téter ; sin na dé, terre cuite.
enfant à la mamelle : sin Sini, demain ; dans venir:
l'a-
di... ma, donner le sein, ma si té sini ko don,
allaiter ; sin na ban, der-
nier personne ne connaît l'ave-
nir
né; sin t'a fè,elle n'a ; sini kéné...,sini kéné
pas encore de mamelles ko, après-demain...; dans
(tropjeune pour se marier). 3 jours.
— 2. Viser, braquer sur ; Sinsân,sinzâ,haie, palan"
guider droit, aller droit au que, clôture ; sinzâ trou,
but, aboutir droit ; action planter une haie. — rer
Entou-
de viser : marfa sin kono d'une haie, clôturer :

na, viser un oiseau ; sin so sinzâ ni ngoni yé, tourer


en-

bougou ma (ou la, na), va une maison d'une

dbyGoogk
195 —

haie d'épines. fig.a) Dyi sira, rigole,ca-


nal

Sinsin, appui, point pui,


d'ap- ; dyoli sira, veine, ar-
tère

soutien, maintien. —
; kala sira, ligne de
Appuyer (au physique et couture. —
b) Alla sira,
au moral) soutenir, aider, religion ; Alla sira tama,
encourager,maintenir:6olo pratiquer lareligion. c) —

sinsin yoro té n'na,ou: sin- Manière, façon, méthode,


sin yoro si té n'na, je suis procédé : tyi ké a sira fè,
sans appui ; a b^a sinsin exécuter un travail selon
bèrè la, iî s'appuie sur un la manière indiquée ; tou-
bâton ; ma sinsin ni hou- gou ma sira la, suivre les
ma. douma yé, encourager conseils de quelqu'un. —

quelqu'un par de bonnes Syn. tyoko.


paroles ; tériya sisin, Sira (N'), n'zira. 1. bab
Bao-
compter sur l'amitié de..., : n'zira mougou, farine
entretenir l'amitié de. de baobab ; mira na, sa

Sintan, sans poil, sans feuille servant à faire une

plume. — Sans race, sans sauce. — 2. Cuivre jaune ;

caste. laiton, bronze.— Sira dola,


Sinya, sinyé, fois : sinyé cartouche.
saba, trois fois. — Cfr. : se, Sira. 4 Tabac .
: sira gou,
mou-

nyé. Syn. ko.


— tabac à priser ; sira
Sinyéna, veiller, passer monyo, tabac à fumer ; si-
ra
la nuit sans dormir. 6ara, tabatière; sira mi,
Sira. 1. Chemin, route, fumer, priser. — 2. rer
Sépa-
voie, sentier : sira koun, par la cuisson le miel
entrée du chemin ; sira fa- de la cire : filtrer le miel,
va, bifurcation ; sira fana, di sira.

provisions de route; ma, bta Sirabla, commettre une

sira, faire un bout de duite


con- injusticeenvers quelqu'un,
à quelqu'un; bla sira sirabla bla ma yé.
kan, mettre en chemin ; Siramba. 1. Peureux,
«ira bla, ou : bo sira la, craintif. —
Syn. sirambato.
ou.., kan, gare ! retirez- — 2. Qui fait peur.
vous du chemin. — 2. Au Sirambato, peureux, pol-

dbyGoogk
— 196 —

tron. siriki siri,ourdir une bale,


ca-

Siraminé, siraméné, em-brasser, nouer un complot ;


suivre la religion. fourou siri,décider un ma- riage.

Siraminéba, qui suit, qui


a embrassé la religion. Sirifé,rasoir : koun dini —

Fidèle. —
Siraminébaliya^ siriféyé, raser la tète.
infidélité. Siriki,complot, ration
conspi-
Siran.l. Crainte: siran b'a : siriki siri, ourdir
la,il a peur. — Alla nyé ran,
si- un complot, comploter en

la crainte de Dieu. •—
secret.
2.Craindre quelqu'un (avec Sirila,lien quelconque ;
nyé), effrayer,faire peur : qui complote etc. : nyé si-
rila,
a yé n'siran, il m'a fait bandeau ; siriki la,
siri-

peur ; siran ma nyé, fen conspirateur.


nyé, avoir peur de qu'un,
quel- Sisan. 1. Maintenant: a

de quelque chose.— nana sisan, il est arrivé


3. Craindre que, avec kana, maintenant. — 2. Kabini
«
que ne pas " : a bi siran sisan, dorénavant, mais.
désor-
màou kan'a fà, il craint — 3. Hali san, hali

que les gens ne le tuent. sisan, fo sisan, encore,


Sirantonala, variété de même maintenant. —
Syn.:
saurien. Syn. : sirantolè, Sa, san,
— sisannino. —

soulantèlè, saninkounfia. 4. Aussitôt, incontinent : a

Siri. i Lien . fagot,fais-


; ceau bi ta sisan, il part à l'ins-
tant,
: doua siri, fagot de de suite. —
Loc. :

bois. — 2. Lier, attacher, sisan soro ka„., avoir le

boucler, nouer : Sô siri, temps de... —


Syn. : yoro
attacher un cheval ; monyo soro, nyé soro, tourna soro.

siri, faire des torches. — Sisi. 1. Fumée, vapeur :

Cfr. dyourou.— fig.: 3. Au sisi bOj fumer ; sisi kou-


a) Ensorceler quelqu'un, rou, chemin de fer,bateau
endormir quelqu'un pour à vapeur. — 2. Au fig.:
l'empêcher de se défendre- kân sisi, enrouement. —

— Cfr. souna nyényini. —


3. Brûler, trop cuire, trans-
former

b) Nouer, décider, ourdir ; en vapeur (eau) :

dbyGoogk
— 197 —

sogo sisira, la viande est Sô,cheval: sô fa,palafre-


brûlée ; dâ sisira, l'eau de nier (soldat de Samory) :

la marmite s'est évaporée. sô tigi,cavalier, proprié-


taire,
— 4. Griller,torréfier (café). détenteur d'un val.
che-
— Loc.
Nyénasisi, : a) Yèlê sô kan, ou : —

attrister, chagriner, mé-


contenter
balan, monter à cheval ;
; i ka kouma y'a dyigi sô kan, ou : dyigi
nyénasisi, ta parole l'a at-
tristé. ka bo sô kan^ descendre de
— Voir ce mot. — cheval ; a taro sô kan, ou :

b) Kân sisi, enrouer ; ko- sô balan, il est parti à che-


val.
7iogouen y'a kân sisi, il
s'est enroué en criant pour So, son. 1. Voleur. —

chasser les oiseaux. — Si- 2. Cœur. — Voir : son.


silé de sisi. Nyénasisilé, So, « moment », dans les
triste, etc. — Kân sisilé, locutions suivantes ; sôni,
enroué. un instant. — Bientôt, dans
So. 1. Case, maison, à la un instant. — K'an sôni !
maison, chez soi : a bé so à bientôt. — Ka so ro ka,
kono, il est dans la case ; nin so ro fea,pouraussitôt :

a bé sOy il est chez lui ; ta i bé tyaké toumani na, nin

so, va à la maison.— Loc. : so ro k'i dyo, tu travailles


so yéléma, mourir ger
(chan- un moment pour te repo-
ser
de demeure). — 2. Mai-
son, aussitôt. — 0 so bé, o

maisonnée, gens de la so ben, un instant, un ment


mo-

maison : so dyou tiké,met-


tre ; dans un moment,
le trouble, la zizanie dans un instant : an bi la-
dans une maison (et si
aus- fyen o so bè, nous nous posons
re-

: saper une maison). —


un instant ; am bi
3. Village, (dans certains na ta so o so bé, nous lons
al-

endroits v. g. au Bani) : so à la maison dans un

tigiy chef de village. — instant.— Pour le moment :

4. Par analogie : bouaboua am bi yan o so bé, nous

so, termitière. — Loc. : a sommes pour le mo-


ici ment

soro la so wa? l'épouse (réponse à la deman-


de
a-t-elle été trouvée vierge? : comment allez-vous ?)

dbyGoogk
— 198

Sobè, kosobè, très bien, la, sofroubay locataire,


parfaitement: a bi kalan loueur.
don kosobè, il sait très bien Sogi.i Mêler, mélanger: .

lire. gari sogi, mêler des fils


Sobo, écarter, éloigner ; ensemble. Gfr. : férékè, —

éviter, éloigner de... : si- kolonso.— 2. Assortir, tein-


dre

gila sobo, écarte le siège ; de diverses couleurs :

sobo haké la, fuir, éviter fini sogi,assortir un habit,


le péché. un tissu. — 3. Picater,bec-
So dé, une maison.— Un queter syè bi nyo sogi,
; la

appartement, un réduit. poule becqueté le mil.


Sodyigi, trou, crevasse, Sogo. 1. Percer. Voir :

fossé, terrier : sodyigi se, soua. — 2. Viande ; tout


creuser un trou, un fossé. animal bon à manger, bier.
gi-
Sodyott,fondations : so- —
Sogo ousoulé, vian -

dyoubo, poser les tions


fonda- de boucanée. — 3. Antilo-
pe,
d'une maison. — So- biche; bêtesauvage.
dyoutiké, saper une son,
mai- —
Sogoba, grands fauves.
la percer ; y mettre —
Sogo sou, gibier tué, ou
la discorde. — Gfr. dyou- crevé ; saleté d'une plaie.
tiké. —
(Sert de nom tion
d'ac- —
Sogo gouen, chasser la
pour toute ces tions).
accep- biche.
Sodyoutikèla, qui Sogobè (Syn. nyébo), dé-
boucher

sape une maison, y met la : tabada norolé bé,


discorde. a sogobè, la pipe est chée,
bou-
Sofa, soldat d'un chef débouche-la.
indigène. — Palefrenier. Sogobo, empiler, mettre
Sofourou, sofrou. 1. Lo-cation, les uns sur les autres :

louage : sofourou fléou sogobola,on a empi-lé


fa, louer; fali sofrou ta, les calebasses.
louer un âne. Syn. : so-
frou Sogôma, matin:

sogôma
hé. 2. Louer dre
(pren- fè, au matin, le matin

; so-
gôma

ou donner en location): m na, ce matin. — /


donitalaou sofrou, louer nisogôma! salut du matin.
des porteurs. Sofrouké- —
Sokala,enceinte, quartier

dbyGoogk
^ 199

d'un village; sokala dyo Somba, somiba, somila.


ka dougou lamini, entou-
rer 1. Qui avertit, avertisseur.
un village d'une ceinte.
en- — 2. Qui accepte, consent.
— Cfr. Son.
Sokaro, sucre ; bonbon. Sombali, qui refuse, dis-
sident,
Sokoni, luciole. Syn, — adversaire.
nkoboni. Somi, préalable-
ment,
avertir

Sôkorosigiba,
palefrenier, prévenir : an y'a so-
mi

écuyer. —
Syn. : sofa. a fâli ko la, nous vons
l'a-

Sôkou, violon. — Sôkou prévenu qu'on veut

kala, archet; sôkou syen, le tuer. —


Somiba, tisseur.
aver-

jouer du violon ; sôkou —


Syn. : Somba,
syèna, violoniste. somila. — Somili, avertis-
sement.
Sâkouroani, sabots pour
Thivernage. Somono, piroguier du
Soli. 1. Puiser (un liqui-
de) moyen Niger.
avec la main ; verser : Sômporo, poitrail
du val.
che-
dlo do soli, tire encore de — Partie du harnais
la bière. — 2. Etre nal
mati- qui couvre le poitrail.
; avoir lieu de bonne Soumouni, clou, bouton,
heure ; a solila ka ta, il est hémorrhoïdes.
parti de bon matin ; sa lila
so- Son, sorte de mouflon.
ka na, la pluie est nue
ve- Son, 80. 1 Cœur . (organe) .

de bonne heure. — — 2. Mœurs, habitudes


2. Dent de sagesse, crocs. morales, conduite : a son
— 3. Longue pioche, pic. ka nyi, sa conduite est

— Cfr. daba, falo. bonne dyè, il est


; a son ka
Solisi,fête de la veille de franc : son dyougou da ma
la circoncision. la, calomnier quelqu'un.
Solo. 1. Sorte de perro-
quet, —
Nisôn, caractère. -—

youyou. — Solo kou- 3. Voleur: â yé son ben,


dyan, perruche verte et à arrêtez le voleur ; sônkè, id.
longue queue.— 2. Poulies Son. 1. Consentir, accep-
ter,
d'un métier de tisserand : admettre, approuver
solo dyiri, leur pivot. (ma) ; a ma son o ma, il n'y

dbyGoogk
200 —

a pas consenti. — 2. Gra-


tifier, (syn. : soninfara). griffer.
accorder, donner an — 2. Libéralité, généro-
sité,
cadean : ma son fen na^ gratification: soniké,

gratifierquelqu'un de que
quel- être généreux. — 3. Sacri-
fice,
chose. — 3. Offrir un immolation : saninké,
sacrifice : Aliâ son ni fen sacrifier ; soni fen, me
victi-

yé, ou : fen na, offrir que


quel- : soni yoro, lieu de crifice.
sa-

chose à Dieu en fice.


sacri- — 4. Arrosage :

— 4. Arroser: nako soni kéra ka ban, on a miné


ter-

nijougou son^ arroser les Tarrosage. — 5. Char-


ger
léîTumes du jardin. une arme : marfa soni,
Sona, sacrificateur. charger un fusil.
Sonado, intercéder, se Sonifen, matière du fice.
sacri-
faire l'avocat, le défenseur Victime.
de... (yé): sonado n'yé^ in-
tercède Sonikéla, sacrificateur.—
pour moi. Qui arrose.

Sonadona, intercesseur, Sonina, généreux, libéral.


avocat, défenseur, appui. Soninjénénnjéné, celle.
sar-

Sôndiya, sôndia, conten-


ter,

réjouir. Voir : dtya. Sonkala, ustensile


pour
Soné, (p. pass. de son), remuer la bouillie de to
volontaire, voué. pendant
partisan, dé- la cuisson. —

Syn. sounkala.
Songe, prix,valeur, coût: Sonkalankon, te,
amygdali-
a songe yé dyoli yé ? com-
bien angine, diphtérie. Cf.
coûte-t-il ?— A songo kânabouani.
ka bon. ka gouélé, ka gri, Sonobara, vessie.
man di, c'est cher; a songo Sonya, sonyé, voler (le
man bon, man gouélé,man bien d'autrui):né ma inâ si
giri, ka dU ka négoun, sonyé abada, je n'ai jamais
c'est bon marché. volé personne ; fen sonyé
Sôni. Voir: so, «moment», ma fè,voler quelque chose

un instant, bientôt. quelqu'un.Sonyalij vol


à ;
Soni. 1. Ongle, griffe, sonyaliké, voler ; sonya-
serre : syen ni soni yé. likéla,son, sonkè, voleur.

dbyGoogk
202 —

souîn na, la nuit qui vient, Soua (syn. sogo). 1. Per-


cer,
cette nuit ; sou tla, (syn. trouer, piquer, blesser
dougoutla),minuit. Loc. : avec un instrument chant
tran-
é yé soukô, tu es arrivé ou pointu : founou
tard la nuit. — 2. Veille, soua, percer un abcès ;
vigile : sali sou, vigiled'u-
ne kogo 80ua, percer un mur ;
fête ; é nana don min dloki soua, trouer un bit.
ha-
sou fè,a sara, il est mort — 2. Fermer une porte
la veille du jour où tu es à clef,da soua. —
Piquer,
arrivé. — 3. Cadavre : sou broder un habit : dloki
dô, enterrer. — Loc. : sogo souara kosobè, Thabit est

sou, gibier parties très bien piqué. Soua6a,


mort ; —

mortes des chairs dans une qui perce. Souada, qûre


pi- —

plaie. — Fara sou, craie. d'une broderie. —

Soa. 1 .
Petite nasse pour Souala, bistouri, perçoir,
les poissons. — 2. Exciter, aiguillon. Souali, nom —

lancer, acharner contre : d'act. de soua; sorialiké,


ouloû nyouan
sou na, cer
lan- percer, fermer, broder ;
les chiens les uns tre
con- soualila, soualikéla, deur.
bro-
les autres ; oulou sou

ma ia,exciter un chien tre,


con- Souasoua. i . Piquer,poin-
quelqu'un. — 3. Trem- tiller : sen souasoua ni ta-
fourrer dans,
per,enfoncer, souna yé, donner des tes
poin-
immerger, noyer: kinisou de feu à la jambe. —

na na,tremper le kini dans 2. Toux, tousser : souasoua

la sauce ; oulou sou dyi b'a la, ou souasoua y'a


la, noyer un chien ou plement
sim- mené, ou a bi soitasoua,
le jeter à l'eau ; il tousse.
bolo sou nyé na, se mettre Sonba, sorcier nocturne,
le doigt dans l'œil, c.-à-d. loup-garou. Cf. Tyendala^
se laisser tromper, ner...
ber- bougouridala, flélikéla. —

— 4.Tremper, at- Soubaya, sorcellerie, qua-


lité
tremper : nègè sou dyi la, de sorcier; soubayaké,
attremper le fer. —
Souli, faire des sorcelleries.
n. d'act. Sonda, annoncer, préve-

dbyGoogk
- 203 —

nir : fen souda ma la, an-


noncer I Soolantèlô, sorte de lé-
zard.
quelque chose à Syn. sirantanala,

quelqu'un, le prévenir de Souli. i. Aciération. —

quelque chose. Soudaba, — Voir : sou. — 2. Baisser :

qui annonce d'avance. — koun souliy baisser la tê-


te
SoudalU annonce, mation.
procla- ; ray souliy baisser le
drapeau:a y'asouli kolon-
Songe, i. Rêve, songe ; koun na, il s'est penché
songer, rêver, parler en sur le bord du puits.
rêvant ; sougo fen na, ver
rê- Sonma. 1. Frais, froid :

quelque chose, sur dyi souma, eau fraîche ;


quelque chose. Syn. soumalé. -— 2. Lent,,
Sougou,marché. —
Syn.: lambin ; calme : a ka sou-

doua, dogOy sa» ma tama na, il est lent à


Soagouba, exciter, pous-
ser la marche. — 2. Ombre,,
à... ma sougouba ka da fraîcheur: dyirisouma na,

tya kan, exciter quelqu'un à l'ombre l'arbre ; tlé


de
au travail ; le lui faire tiver.
ac- souma, le déclin du soleil.

Syn.: bla, sou.tan, — 3. Maladie provoquée
ianké, tan bla... la,sougou- par le froid et caractérisée
sougouma. par des vomissements. —

Sougousottgouma,ma sou- 4. Rafraîchir, refroidirjaire

gousougouma ka... ser


pous- rafraîchir,etc. : dyi ma,
sou-

quelqu'un à... Voir: — faire rafraîchir,rafraî-


chir
sougouba. l'eau ; tlé soumana...,
Sonkaro, sucre, bonbon. sou soumana, le soleil est

Syn. sokaro, moins chaud..., la nuit a

Soukô, arriver tard la été froide. — 5. Calmer,,


nuit, s'attarder la nuit ; i apaiser, consoler : dousou

y'i souhôy ou i soukôra souma, apaiser per-


sonne une

kounounv^Oy tu es arrivé irritée ; la consoler.


tard hier, —
Syn. dousou salo. —

Sonia. 1. Singe rouge.— 6. Nyé souma, enrichir. —

2. Cuivre rouge. — Cfr. Voir ce mot.

nsira. Souma. 1. Odeur, saveur,.

dbyGoogk
- 204 —

goût : sou ma b'a la, a sou- avec des pagaies.


ma ka ko, cela sent vais
mau- Soumaba, qui rafraîchit,
; a souma da di, cela mesure. — Dousou souma-

sent bon ; souma bo, tir,


sen- ba, consolateur.
avoir de l'odeur,puer ; Soumabo. i. Sentir. —

souma douma..., souma Voir souma. — 2. Flairer,


komay bonne odeur, bon respirer l'odeur.
goût..., mauvaise odeur, Soamala, petit sac, gue
bla-
mauvais goût. — 2. Nour-
riture à coulisse.

; repas ; souma t'a Sonmalénya.l Fraîcheur. .

fèy il n'a rien à manger; —


Syn. soumaya.— 2. Cal-
me,
souma tohira, le repas est douceur. — Gît. sabali,
cuit. Sonmali : dousou soum,a-

Souma. \ .
Mesurer, peser; li, consolation. — Action
verser une mesure, une de rafraîchir. (Cf.souma).
ration de... : nyo souma, —
Syn. : soumani.
mesurer du mil ; dlo sou-
ma Soumandiyala, s o u m a n -

nyé, mesurer la bière, diala,soumandyala, parfum,


et : verse-moi une rasade aromate, baume ; ...mana,

de bière. — 2. Comparer, myrrhe.


assimiler: Madani ni Maki Soumani, nom d'act. de

soitma, ou : Madani souma souma "mesurer,pousser»;


ni Maki yé,
comparer le et de souma « rafraîchir,
Madani et Maki. 3. ser,
Vi- — calmer ». — Soumaniké,
ajuster : kono souma, mesurer, pousser (une pi-
rogue).
viser un oiseau. — 4. Dé-
sirer, —
Soumanikéla,
souhaiter : kodyou- qui mesure, pèse ; pous-
gou souma ni ma yé, ou : seur, piroguier,pagayeur.
ma souma ni kodyougou — Balance, bascule.
souhaiter
îyé, du mal à qu'un.
quel- Soumaya. i. Fraîcheur,
— 5. Pousser, (piro-
gue, humidité
algidité, : oula la
lory): kourou kouma soumaya..., dyi soumaya,
ni bwô yé.,.,ni dyoufa yé : la fraîcheur du soir...,de
pousser une pirogue avec l'eau. —
Syn. : Soumalè-
desbambous(àlaperche)..., nya. — 2, Lenteur, lambi-

dbyGoogk
205 —

nerie, négligence; calme, mil (avec tout ce qu'il te)


por-
apaisement ; refroidir, ra-
fraîchir ; soun mené, pousser
: cfr. souma tremper,
Dé- (plante)c-à-d. prendre du
.

mouiller: san dyi tronc.

yé dougouholo soumaya, Sonna. 1. Petit mil hâtif.


la pluie a détrempé le sol. 2. Sommeil ; engourdis-
sement, —

— 3. Lambiner, négliger; insensibilité ; dor-


mir,
différer,modérer,retarder : endormir : souna b'a
tamasoumaya, modérer Za, il a sommeil ; souna bi
l'allure de la marche : san tiké ka bo n'nyé na, le

dyi ko yé n'soumaya, la sommeil fuit de mes yeux ;


pluie m*a mis en retard. — a souna ka sourouy il se
4. Apaiser, calmer.— Voir : fâche vite (son insensibilité
Souma. est courte) : a bi souna, il
Soumbala, boulettes res
noi- dort ; foura yé n' souna, ou

faites avec le fruit du yé m*6ia souna na, ou

néré (condiment). yé m'bla n'ka souna, ce

Sonmbali, qui ne jeûne remède m'a fait dormir,

pas, ne veut pas jeûner. m'a endormi. — 3. Cailler:


Soumbaliya, abstention, nono sounana, le lait a

omission du jeûne. caillé.


Sonmon. 1. Flairer; sen-
tir Sonnambato, dormeur^
: soumandiya soumoUf endormi.
ou soumousoumou, Soungonron, fillenon ma-
rer
respi- riée,

un parfum. 2. mala-
die
— amante. Soungou- —

des dents : carie, né- rou5a, fillepublique ; soun-


vralgie.

gouroubayaké, se prosti-
tuer.
Sonn. i. Jeûne, jeûner :

sounkalOf mois du dan


Rama- Sonnkala, bâtonnet pour
: dô soun na, soun ftë, remuer la bouillie. —
Syn.
jeûner ; a bi soun, ou a bé sankala.
soun na, il jeûne.— 2. Pied Sonnkalo, 9^ mois de Tan-
née
d'arbre, (tronc et ches):
bran- lunaire (mois du jeûne).
dyiri soun, pied Sonnkalo makono, le S^^
d'arbre ; nyo soun, pied de mois.

dbyGoogk
- 206 —

Sonnko, durée, solidité à m'insulter...


"i'une
man

pas la même.
chose
ftan,leur durée

Soura, égrener, écosser,


: ou sounko
n'est
commenc —

insulteur.
Sourouba,

Sourougou, souroukou.
Hyène. 2. Pousser —
qui vanne,

à...
i.

-décortiquer (avec kisé): tenter. — Voir : konosou-


malo kisé souran, quer
décorti- roukou.
le riz. Sourouma. \. Court, pro-
che.
Souronfyé/ hémaralopie — Résumé : a ma
sourou-

^cécité de la nuit). yé ko.:, en résumé (son


Sourou. 1. Court, bas; résumé est
que...).
cascade : a ka
sourou, il Sourounya. 1 Petitesse .

est court (petitde taille).— de taille, d'étendue peu :

2. Non loin,voisin, proche : de durée, brièveté ; balo


sira ka sourou^ le chemin sourounya, la brièveté de
«st court ; a ka sourou Sé- la vie. 2. Ecourter,

rac-

gou la, il avoisine courcir,abréger, diminuer,


(est pro-
che
de) Ségou. blable, être court : do bo i ka fini
3. Sem- —

identique: gosi ni na k'a sourounya^ écourte

bougo ka sourou nyouan- ton habit (diminue-lepour


na, les verbes gosi et bou-
go récourter). — 3. Etre che,
pro-
ont le même sens. approcher de... a bi
Sourou. 1. Vanner (mil). sourounya ka na, il appro-
che,
— 2. Cascader, tomber de (est prêt d'arriver):
haut (v. g. le mil que Ton samyen sourounyana, vernage
l'hi-
vanne), suinter, fuir (vase), approche.
filtrer (eau) : dyi sourou, Sousa. i. Essuyer, ter,
frot-
verser de l'eau ; dyi bi brosser : i nyè sousa^
soitrcw, l'eau tombe en cade
cas- éponge-toi; tabali sousa,
; sandyi sourouna, la essuie la table. -— 2. Rele-
ver
pluie est tombée à verse. (les manches) : dloki

3. Insulter, faire des a- boloou sousa, relever les
vanies (v. g. donner des manches d'un habit. —

signes de mépris) : n'i yé 3. Pousser: i sousa ka bo


n'sourou nin ko»,.,si tu re- de moi
n'koro, éloigne-toi ;

dbyGoogk
— ?07 —

i soiMsa ka géré n'na, proche-toi ;


ap- râper,raboter, ser,
ratis-

Sonsala, qui
frotter
de moi.

:
sert

brosse, tor-
chon.
à
cler
suyer,
es- syen,
nyo
mil
koro
sarcler, etc.
sarcler

syen,
la i'o fois.
un


sarcler
:

champ

Cfr. Fia-
foro

le
;

Sonson. 1. Piler pour la hé. —


Syenba, qui gratte,
2» fois (une fois le son levé).
en- racle, sarcle, etc.
— 2. Sucer, humer : Syéné. 1. Epandre, ser.
ver-

sin sousou, téter ; da sou- — 2. Etendre, allon-


ger
sou, baiser. — 3. Bégayer : syéné ka ma
: se tan,
a bi sousouy il bégaie.Sou- allonger la jambe pour
souba qui file,suce ; bè-
gue.
: frapper quelqu'un.
Sousouli, pilage,
— Syéré. 1. Témoin ; pondant,
ré-

succion, bégaiement. remplaçant,inté-


rimaire

Sontara, cabinets, lieux ; témoignage, preu-


ve
d'aisance. ; syéréou y^élé,appeler

Sya, sia. 1. Nature, ins-


tinct, les témoins ; sotigi syéré,
passion. 2. Métier, -- le remplaçant du chef de
profession: a sya yé nou- village; syèrè dyougouya^
mou yé, il est forgeron de faux témoignage. —
Syn. :

son métier. syéré syéréya.— Loc. : bo a

Syè, poule : syè déni, ma, sentir, s'apercevoir:


poussin; syè dé, poulet; am bi bo a syéréma ho an

syè kliy mieux : syè fa, téloumbé ka gouéré dyou-


oeuf; syè wa/a, ou... waZa- gouma na : nous nous sen

ni, poulette. Loc. : syè tons entraînés



vers le mal

nyé, piqûres de broderie. Syéréya. 1. Témoignage


Syen. \, Baguette de sil.
fu- preuve. Voir : syéré, —

— 2. Lutte : syen bo, 2. Témoigner en faveur

syen ta, lutter. Syen-



prouver, rendre témoigna
tala, lutteur. —
Syn. Bari. ge à... a lia dyèya b'a réya,
syé-
— 3. Jurer, promettre par son innocence lui
"vœu... serment. —
Syn. rend témoignage.— 3. Sen
kali. — 4. Gratter, érafler, tir, s'apercevoir; asyéré-
«gratigner, labourer ; ra- yar'ama..., a ma syéréya

dbyGoogk
— 208 —

a ma, il s'en est aperçu..., dans, sur, sous...):bwô


ne

mougou,
s*en est pas aperçu.
Syo, sio, haricot

syo
farine
ngomi {nywômi),
de
:
jet
syo
hari-
cots;
syori kourou

paillotte

bougou kariy
glisser la perche sur
de la pirogue
la

Syn. sourouki.— 2. Em-


mancher:
.

beignets de farine de ricots.


ha- dyèlè syori em-
mancher y

une hache.
Syori. 1. Glisser (un ob-

Ta. 1. Possession, priété vas-tu


pro- ? ; ta dyi kan, aller
: a bê y'a. ta, yè, tout par voie pluviale{dyi kan
lui appartient. — Avec 5o- ta, voie pluviale); ta gélen
lo, id. : a bolo ta ka fi/an, kan, aller par voie de terre
il est riche. — 2. Rend le igélèhanta, voie de terre).
pronom possessif« le mien ,
— 6. Prendre,
emporter,
le tien », etc. a ta do, c'est voler, empoigner, (avec
le sien. — Ainsi que le ni, tanaé, tanoé, emporter,
démonst. : « celui emmener: voir grammaire
pron.
de...,celle de », etc. : n'fa n® 185); nin ta, prends
iaT celui, celle de mon re.
pè- ceci: dyon y'a ta? qui l'a
— 3. Sert à former les pris (volé)? 7. Porter —
:

adj. verbaux ou relatifs : doni ta, porter une ge.


char-

san, vendre : santa, à dre,


ven- — 8. Choisir (souvent
vendable ; yé, voir : sous la forme
«nt/éna taT»):
:

yéta, visible. — 4. Feu, i yéré doungo ta, prends,


(pr. (asouma) ; ta kami, ta choisis à ta fantaisie père ;

kiséybraise; tafyéké,étin-
celle ni boné y'ikoro, nyéna ta
; ta kala, allumette ; ou la, le bonheur et le
ta mana, flamme.— 5. Par-
tir, malheur sont devant toi»
aller : i bi ta mi ? où choisis entre les deux.

dbyGoogk
- 210 —

ké,..,bla, marquer. — Cfr. qui rue, donne des coups


nOy bisiyi. de pied.
Tamougon, amadou. Tanka, somme et pièce
Tan. 1. Adj. num. card. de 0 fr. 50.
« dix ». —
Tana, dixième. —
Tankô, grande antilope.
2. Etui pour les objets o- Tanon, tanoun, louer, glo-
rifier,
blongs : misélin tan, étui féliciter: Alla tanou,

pour les
aiguilles. louer Dieu ; Alla ka noun
ta-

Tan, taniké,ruer, donner ! que Dieu soit loué l

un coup de pied : sô yé Tanouba, qui loue, etc..


n'tan, le cheval m'a donné — Tanouni, louange, féli-
une ruade. citation.— Tanouta^ ble,
loua-
Tan. 1. Adv. Ainsi : a bi qui mérite d'être loué,
ké tan, ou ...ten,cela se etc..

fait ainsi. — 2. Suff. priv. Tara, gouttièreen bois.


« sans » : koun, tète, rai-
son Tara, lit indigène.
: kountan, sans tète, Tara monsOjCaptive épou-
sée
déraisonnable, absurde ; par un homme libre.
a warin tan nana, il est Taran, tara, apposer à,
venu sans argent. appliquer quelque chose
Tana (n'),cloche. Voir : contre (avec la): dya tara
dana. kogo la, apposer une image
Tanègè, briquet : tanègè au mur ; tèrè tarana oulou
tyéro, battre le briquet. la, la chique s'est collée au

Tangara, tagara, rouille, chien. Bounténi yé n' ta-


ran
vert de gris. Syn. : tan- m'bolo
— laoM... kan,\e
gouéréké, 7i'zo,n'zomo. scorpion m'a piqué à la
Tanga, respect, honneur: main.

tanga da ma kan, respec-


ter, Tarata, syn.: talata,mar-
di

honorer quelqu'un. —
: tarata don, le mardi.
Syn. bônya, bônyé. Taridi? n'est-ce pas ?
Tangi, goûter, déguster. Tasi, réfléchir, penser,
— Cf. néné, siflé. méditer : n'tasir'a la hali,
Tani, ruade, coup de pied. ou n*yé n'tasi a la hali, j'y
Taniké, ruer. —
Tanikéla, ai bien pensé. — Tasiba,

dbyGoogk
211 —

qui réfléchit, pense. — maladroit. —


Tégé tyi, fi,
Tasibali, irréfléchi, étour-
di. gosi,péré, hari ma tlo la,

Tasibaliya, xion,
irréfle- donner un soufïlet à qu'un.
quel-
étourderie. — Tasili, —
Syn. : tégé kari,
réflexion ; tasiliké, réflé-
chir, tégé v;olom,a ma nyé h"n.
etc.. Tégé, couper. Voir ; tiké.
Tasouma, feu. Voir ta : Tégéné, tesson : dâ tégé-
tasouma mana, flamme,et: né, têts de pots cassés.
allumer le feu ; tasouma Tégéno, certes, oui, en
fyè, le souffler ; tasouma vérité : ka tégéno ! brise
/a, douga, sa, Téteindre. avec moi (tiké n'na),si ce
Tè, front : tènda, la face
sur- que je dis n'est pas vrai !
du front, front. —
Syn. : tégéno n'tyori,
Té, négatif de bé « être, tigéno,sébéla.
exister, être présent, se Tégéré. 1. Brigand, pil-
lard,
trouver ; avoir en sa pos-
session bandit. Syn. bin- —

» et aussi de do. kanikéla. — 2. Sorte de


— Voir grammaire n© 10, castagnettes : tégéré fo,
21-26. frapper des mains avec ou

Té, ten, ainsi : a to té, sans les tégéré,


laisse-le,ainsi, assez, cela Téké, couper. — Voir :

suffit. Syn. tan, tende.



tiké.
Tébé (n*),poisson plat. Télé, croc-en-jambe : tèlè
Térébénkényé, esclave de tyi, s'amuser à se donner
la 2™e génération. Ctr. — des coups de pied ; tèlè dû
woloso, dasigi dà da la, ma na, faire un croc-en-

Téfé, maquignon. jambe à quelqu'un.— Syn. — Té- :

féya, maquignonnage ; sô pasantèlè pasakantèlè,


téféya ké, faire du maqui-
gnonnage. dyantèlè, grè, sogolo.
Tèlè. 4. Girafe. —
Syn.:
Tégé, creux de la main, ndlè, — 2. Chauve-souris.

paume: tégé kadi, il est


a — 3. Ongle incarné. —

adroit ; tégé douma,adroit : 4. Ëchassier^ (oiseau aqua-


tique).
"i tégé man di, ...ka ko, il
est maladroit ; tégé koma, Téli, téri,télou, prompt.

dbyGoogk
— 212 —

vif, alerte : a ka téli,il est mena n'kan sira fè, ou

vif, prompt, expéditif. sira la, il m'a dépassé en

Télima, prompt. Voir le route ; fouy té témé nin

précédent : ma télima, •kan, (ou: fouy té sago nin


homme prompt, alerte etc. kan), il n'y a rien sus
au-des-
Téliya.1. Tériya, promp-
titude, de cela. — Loc. : ka

agilité,célérité,hâ-
te, témé.,. kan, par dessus...
etc. : téliyaké, presser,
s'em- plusque...,sertàtraduirele
se hâter, mettre comparatif et le superlatif.
de la célérité. — 2. Hâter, — Voir grammaire n© 451,
presser; se hâter, se pres-
ser 162. — 3. Zébu, bœuf teur.
por-
: i téliyaka na, hâte-
toi de venir : yé ntéliya
a Téméné, part. pass. de
ka ta, il m'a pressé de par-
tir. témé. — Ko folo téméné,
— 3. Adv. « vite I vite ! » chose ancienne, antérieu-
re

Télou, pousser, (en avant ; touma féméné, le passé.


ou en arrière ; télou ka Tènè, n'tènè, lundi ; tènè
bo, repousser ; télou ka don, le lundi.
na..., ka géré, approcher, Téné, n'téné, « tabou »,

entraîner vers. animal protecteur de la mille.


fa-

Tèmè, tamis européen. —

Syn. ; lèfé. Tènèmouso, tante nelle


pater-
Témé. 1. Passer,faire ser
pas- (sœur aînée, sœur

; faire passer le temp s : cadette du père).


a to n'ka témé, laisse-moi Téméni(n'), petitpoisson
passer ; sira té yan ka mé,
té- dont on extrait l'huile.
il n'y a pas de chemin Tende, ainsi. —
Syn. :

ici pour passer : tyaké tou- tan, ten, té, tanino.


ma tém,é,perdre son temps Téni (n'), bois qui sert

(m. à m. : laisser passer le de but dans le jeu de

temps du
travail) ; tyaké m'pari.
touma témé ma kan, faire Tenté, énigme, devinette.
perdre le quel-
qu'un.
temps à
Tenté, tenten, tamiser.—
— 2. Surpasser,dé-
passer Tentèni, tamisage ; teniè-

(avec kan) : a té- niké, tamiser.

dbyGoogk
— 213 —

Térè. \ . Chique : térè ta- amical.


rana oulou la, la chique Tériya, amitié : tériya
s'est collée au chien. —
siri, tériya dû, lier amiiié:
Fortune, génie : térè nyou- tériya basigi,cimenter Ta-
ina, bon génie ; térè dyou- mitié ; tériya tiké,sa, rom-
pre

goUy mauvais génie ; mou- l'amitié.


so térè dyougou ou : mou- Tètè, soutenir un enfant
so ^érérna,malechance d'u-
ne pour lui apprendre à cher.
mar-

femme qui perd tous


ses maris. —
Syn. : kouna Ti. i .
Ohaume pour vrir
cou-

téri. les toits : ti défé, ou


Térèfa, bouclier. térémé, tresser la paille

Téréfyè, grosse chenille (pour couvrir une case), —

dont la
piqûre causerait Syn. tyi. 2. Bougou ti,. —

une plaie du même nom : couvrir une paillotte. —

téréfyè b'a se Za, il a au Bougoutila, couvreur. —

pied le téréfyè. Syn. tibaj tila, et aussi :

Tèrèma : mouso tèrèma. qui casse, brise, tatoue.


Voir térè ; tyè tèrèma, me^ri Ti, tyi.1. Briser : dadrou
qui perd toutes ses femmes. tira,la gargouletteest bri-
sée.
Térémé, débattre le prix, Koun ti,assommer;

marchander : misi mouso dougou ti,casser un villa^


térémé, marchander une ge ; noun ti,faire saigner
vache. —
Téréméni, chandage
mar- du nez. —
Syn. tyi. —

: téréméniké, 2. Frapper : nyé ti, frap-


per
marchander. sur l'œil, souffleter;
Térentéré, reculer : té- tlo ti, souffleter. —
Syn. :
r enter é... ko fè,ou ko kan, tégè tyi tlo la, tlo koro. —

id. rebrousser chemin. 3. Souffler, éclater : fyen


Terfé, bât : terfé da fali bi tyi, le vent souffle ; go-
kan, bâter un âne. le tyi,tirer du canon. —

Téri. Voir téli : a ka téri, 4. Poindre : a bounsi koun


il est prompt, etc. bi tyi,sa barbe commence

Téri, ami, camarade, — à


pousser ; tlé kéné bé tyi,
Syn. tériké, terkè. Térimé, le soleil commence à poin-

dbyGoogk
214 —

dre. — 5. Tatouer : nyéda no 108, 109.


tyi,tatouer le visage. Tigiya.i. Propriété, droit
Tibiriki,soufre. de...,possession : so tigiya
Tidyani, bonnet rond et ser'a ma, il a acquis la

haut. propriété de la maison. —

Tiga, arachide, (arachis pouvoir: tigi-


ya î. Autorité,

hypogea) : kantigay ara-


chide ké, exercer le pouvoir ;
colter kountigiya feé,commander,
à huile ; tigase, ré-
des arachides " tiga gouverner. — 3. Persona-
tlou, huile d'arachide ; hté, personne; autonomie,
tiga paille d'ara-
chide
nyaga, indépendance.
; tigadyiran, dyèni, Tiké. i. Action de per;
cou-

balabalOy les griller; tiga couper, amputer,rom-


nyiniy en grignoter. pre : nyo tiké sera, le mo-
ment

Tige, couper.— Voir tiké. de la coupe du mil

Tigéno. Voir tégéno.


— est arrivé ; kân tiké, cou-
per

'?
Tigi.1. Possesseur priétaire
(pro- le cou ; nyo tiké, mois-
sonner

ou détenteur), le mil. — 2. verser


Tra-
falitigibé mi ? où est le un cours d'eau : ba

propriétaire de l'âne ? —
tiké, passer le fleuve. —

2. Homme de..., femme 3. Barrer: sira tiké,barrer,


de...,ngwomi tigi,la fem-
me intercepter un chemin. —

aux beignets (vendeuse 4. Cesser, interrompre : fi-


de...). 3. L'auteur de... :

nyè tikéra, le vent a cessé.

dyon yé nin ké ? An Va ?— — 5. Poindre : kéné tikéra


tigidon, qui a fait cela ? —
sa, le jour a commencé à
Nous n'en connaissons pas poindre (apparaît). 6. Au —

l'auteur. — 4. Chef, rieur


supé- fîg.: a) Prononcer, énon-
cer,
: kountigi,(qui tient conclure : sariya ti ké

la tête) chef, supérieur ; rendre la justice, pronon-


cer
dougoutigi,chef (religieux) un jugement ; halon-
de village. Tigintan, tiké, dire —
un mensonge.—
sans maître. b) Briser : tériya tiké, ser
bri-
Tigitigi,
adj. indéf. me
«mê- une amitié ; n' tikéra i
". — Voir grammaire : la, je n'ai plus confiance

dbyGoogk
— 215 —

en toi.— c) Mouso tihé,en-


lever assiduité : diya
timinan-

Tikéba,
instrument
Tikéli,
une

pour couper.
action de couper.
femme
tikéla,qui coupe
tion,
(rapt). —


:

il y a
ké, mettre
à ; bi ta

de
de

tya yé ti-
yé, aujourd'hui
Tapplicationau
cation
l'appli-
minandiya

Tikéno : ha. tihéno, tikéno travail. — 2. Lenteur, me


cal-
tyorl. Voir tégéno, tigéno. dans un travail soigné.
Tikétiké, fréq. de tiké. — 3.
S'appliquer à, etc.

" Déchiqueter », raviner, (avec la ou fè): faire avec

hacher, couper en ceaux,


mor- calme un travail soigné :

découper, ronger. n'a ma timinandiya /i ka

Tili, n. d'aot. de ti « cou-


vrir tya la...,si vous ne vous

» et de ti « casser,bri- appliquez pas à votre vail...


tra-

ser Ségou tili, la prise


» :

de Ségou. Timinanko, indolent, gligent,


né-

Timi. \ Savoureux (sucré


.
tiède : ma nanko
timi-

ou salé),bon au goût : di do, c'est un lent,


indo-
ka timi, le miel est doux. etc.
— 2. Agréable. — 3. quer
Appli- Timinankoya. 1 .
lence,
Indo-
à ; a b'a timi a ka tya lenteur, tiédeur. —

la, il s'appliqueau travail. 2. Bâcler, mettre de la né-


gligence

Timina. \. Savoureux : n'a bi koya


timinan-
Voir timi : di fen timina â ka tya la...,si vous

do, le miel est une chose bâclez votre travail...


savoureuse. — 2. tion
Applica- Timiya. 1. Saveur: koua
à..., assiduité à... ; timiya ti don na na, on

min timina ka di tya la, ne pas sent la saveur du


celui qui met de tion
l'applica- sel dans la sauce. — 2. As-
saisonner

au travail. — Loc. ; : koua ké na na

a timina ka di, c'est un k'a timiya, mettre du sel


beau parleur. dans la sauce pour lui don-
ner
Timinandi, appliqué, as-
sidu, de la saveur. — 3. Al-
léger
zélé, fervent : ma ti- (un fardeau) : do bo
minan do, c'est un zélé. doni na k'a timiya, alléger
Timinandiya. 1. Applica- un fardeau.

dbyGoogk
- 216 —

Tin. 1. Enfoncer droit, Sage-femme.


ficher, fixer la pointe (flè-

dans
che,
couteau) : byen tina
kogo ia, la flèche s'est fi-
chée
le
Syn. tinza.
Tintigéma,hausser,
mur. —
cher.
2.Dou-
leurs
Tinsa, épi en grappe.

sur quelque chose pour


ter
mon-

de Tenfantement : a se hausser : a y'a tintigé-

bé tin na, ou a dônst tin ma sigilakan, il s'est hissé


na, elle est dans les dou-
leurs sur une chaise.
de l'enfantement. — Tintin. i. Terre-plein,
Tin mené, faire accoucher terrasse d'une véranda,
(sage-femme). trottoir, banc en terre ;
Tinadon. 1. sion,
Appréhen- colline,mamelon, éminen-
crainte ; regret ; ap- ce, dune.
préhender, — 2. Appuyer sur

regretter : nin ou contre : a tintin hère


koïn tinadon bé n'na, j'ap- la, s'appuyer sur un bâton,
préhende
de faire cela, ou .., kogo kan, ou la...,
à un

je nourris des craintes au mur. — 3. Enfoncer en puyant


ap-
sujetde cette affairé ; mbé ; presser quelque
tinadon kana nin ké,j'ap- chose,
préhende serrer, étrangler:
de faire cela ; nadon ma
ti- tintin k*a fâ, étrangler
haké In, regretter quelqu'un.
ses fautes. Tiso, éternuement; éter-
Tinama, homme de fiance,
con- nuer.

ami intime. Tla. 1. Part, portion ; di-


vision,
Tingitanga,chanceler, partie, section ;
basculer, tituber. Syn. : — moitié. — 2. Achèvement ;

fingifanga,dyingidyanga; action de s'échapper : tla


faire chancejer, etc. folo...,
flâna i'«,2« partie ; j

Tinkamou, clapoter(eau), tla flâna, la moitié ; tla


remuer : kourou tinka^ sabana, le tiers ; tla yoro
mouna fyen fè, le vent a saba, trois parts. Tla —

balotté la pirogue. yoro, endroit d'où Ton s'é-


chappe,
Tinma, qui est dans les échappatoire ; tla
douleurs de l'enfantement. da, issue.
Tinméné. 1. Faire accou- Tla. 1. Partager, diviser:

dbyGoogk
— 218 —

Ion (v. g. d*un hameçon, an tlonkéra, nous nous

dolèn tlo):a ta a tlo ma, sommes amusés ; tlonké


prends-le par l'anse. —
kouina, plaisanterie. —

4. Engraisser. — Graisse : Tlonké dé, bâtard. Syn. —

tlo ba la, il a de graisse; la dyankalima.


sô bi tlo,le cheval engrais-
se Tlou. \. Matière se
huileu-

; nyo bi sô tlo, le mil : huile, graisse : tiga


engraisse les chevaux. tlou,huile d'arachide ; tlou
Tlogéré,sourd. — Tlo- bo, extraire, faire de le.
l'hui-
géréya, surdité. Fen —mou tlou la, ou
Tlokorogouan, assourdir: tlou ké fen na k'a mou,
ma..., assourdir quelqu'un. oindre quelque chose, tionner
fric-
Tloma. 1. Qui «i-des o- avec de l'huile. —

des
reilles, anses, des billons 2. Crête
bar- d'oiseau, huppe,
; fourchu. — ?. Po-
teau aigrette. 3. Tresses de

fourchu. cheveux ; mèche de veux.


che-

Tlomangélé, entêté, dé-


sobéissant.
Tlomagélé- —
Tlouma, huileux, oléagi-
neux:
ya, entêtement, rébellion, dyègè tlouma, pois-
sons
désobéissance : tlomagélé- qui donnent coup
beau-

ya ké, s'entêter, etc. d'huile.


Tlomasama. 1 Arrière- .
Tnomi, rouler en spira-
le
petit-fils (ainsi nommé p. ; tordre v. g. du linge.
c. q., d'aprèsl'usage, il tire Tnotno, rouler en spirale,
l'oreille à son bisaïeul cédé
dé- en boudin(oheveux): koun-
: tloma si tnotno, Arranger
sama, les che-
veux
tirer

l'oreille). 2. Bisaïeul, saïeule.


— bi- en spirales.
To. \. Reste de : a to bé

Tien, tlô,jeu,divertisse-
ment, mi, où est le reste ?

Adj.
amusement (sans et pron. indéf. : " autres »

danse) : tlontoua, quet.


sobri- ma tooU; les autres mes.
hom-
— Voir le suivant. -^ 2. Rester, demeu -

Tlonké, tlôké,jouer, s'a-


muser, rer, durer : to ko, rester

plaisanter,badi-
ner en arrière. Loc. : a tora

; caracoler (cheval) ; kèlè la, il est resté à la

dbyGoogk
— 219

guerre, il y est mort. — To — 2. Carquois.


naé, (épour: yé) garde-le
(resteavec). Am bitoka...
faire
ka ta /la...,
plusieurs reprises. Ka

une chose

ponsabià

ton
3. Nuque
un

pour
horo
coup
tuer.

dyi
: ton
sur


tihé, as-

bo, frapper
séner

la que
nu-

Loc. :

Vafé, toujours davantage: vis-à-vis " faire couler l'eau


a bi dyougouya ha Va fé, il de la nuque » : n'n'i ton-
se pervertitdéplus en plus. koro dyi bo, gare à toi ! —

— 3. Restera..., soutenir 4. Epi de mais.— 5. Grosse


à...,(la): to lada koroou termite.

la,s*en tenir aux anciennes Tô (n'),sauterelle. N'tôn


traditions. — 4. Faire ter,
res- dé, criquet.
fixer, garder : fouy ti To, pâte, bouillie de mil,
to a kono, il ne retient rien de mais, de manioc, etc.

(oublietout). — 5. Laisser, Tô sira, bouillie réservée


permettre, autoriser y'a ; à de la veille; tô dé, bou-
lette
to, laissez-le tranquille; a de bouillie ; tô tihé,
to n'ka ta, laisse-moi, mets-moi
per- faire de ces boulettes avant
de partir.— Loc. de manger.— Sa/a tô, tôba,
min b'a to, ce qui fait que, to dyou, partie de la bouil-
lie
est que... : a tara ha
cause non mise en boulette,
n'to, il m*a planté là. 6. —
et qui est au fond du plat:
Pardonner, absoudre, mettre:
re- fond du plat.
hahé to ma yé, par-
donner To, suflfixe,marque du
quelqu'un ; hahé
à part, prés.,de certains jectifs.
ad-
to ! pardon !— 7. Perdre au Voir grammaire
jeu : a torH la, tu as per-
du; no 134, 136, 138, 77.
a tn'a to n'na nin séîn, Tobi, cuire. Tobiba, —

cette fois-ci je ne perdrai tobilikéla,cuisinier. — To-

pas. bili : tobilihé,faire cuire,


To, tas, monceau : nya- faire la cuisine.
ma to, tas de débris.
Togo, chaumière, hutte,
Tô,tôn.1. Loi. règle, res- paillotte
ponsabilité de chasseur: Cfr.
: n'ya ta n'yéré bougou.
tôna, j'en ai assumé la res- Toli. 1. Absolution, par-

dbyGoogk
— 220 —

•don, sous la forme : hahé- —


Syn.: ntamara, tamara.
toli ; hakétoli soro, syn. : Tôngonana,sans cheveux
hahélo soro, hakétoya so- sur la nuque. —
Syn. tôn-
ro, recevoir le pardon de dyè.
sa faute. — 2. Pourrir,al-
térer, Toiii,laisser
tomber te
gout-
gâter,corrompre,pu- à goutte, dégoutter: da-
tréfier,avarier : founténi drou bi dyi tonU la gar-
goulette
yé sogo toli, la chaleur a dégoutte.
gâté la viande. Tonké (N'), sorte de pru-
ne
Tolitoli, clopin-clopant
: mirabelle. —
Syn. : rie
sé-
fa ma marcher
tolitoliy pin-clopant.
clo- (m').
Tonkono, canard tique.
domes-
Tomi, tamarinier.
Tomo (n"),fêle bambara Tonkonn. 1. Grande mitière
ter-
durant laquelleles enfants ; ouyan, la ra-
ser.

ou les jeunes gens se fla- — 2. Petite butte de


mutuellement
g^ellent avec terre au pied d'une plante:
des tiges de nouanouablé. tonkoun kourou ha nyo
— NHoma dénou, ceux qui dan, faire ces buttes pour
prennent part à cette fête; y semer du mil. — 3. Epi
les flagellants. ramassé de certaines minées,
gra-
Tomo. 1. Ruines, décom-
bres; V. g. celui du petit
ancien villageruiné. mil, du maïs. Cfr. Tin-

— 2. Trouver un objet za, kourou.


perdu ; ramasser. ?— Tomo Tono. 1. Gain, bénéfice,
(nyéna tomo), la tomo, profit; gagner, tirer un néfice
bé-
« choisir ». Voir ces mots. : wari 6a fia tono
Tomono (N'), jujubier soro, faire 10 fr. de fice.
béné-

^sauvage. —
Syn.:kountnOy tno.
Tomontigi, ricin. — A tnona nafolo la, il a
Ton, donner des flatuo- gagné sur la marchandise ;
sités (avec kono, ventre): i tnona ^
tu as eu de la
0 bi ma kono ton, cela chance. — 2. Achat en

donne des flatuosités. commun et à crédit d'une

Tonfara, tonférè, fronde. tête de bétail à partager.

dbyGoogk
— 221 —


Tonoké, faire cet achat. nosa. — 2. Sabot d'animal..
— 3. Ourdir, dérouler (v.g. —
Torônyé, boulet du ch e -

un ballot d'étoffe) : gésé val. — 3. Faire éclore ; é^


tono, ourdir une chaîne de clore : syè y'a kli torô, la
fil. poule a fait éclore ses œufs.
Tonomada, tnomada, gager
en- Tôrô. 1. Accident fâ^
quelque chose ou cheux, malheur : tôrô Va
quelqu'un : ma... fen tno- la, il ne lui est rien arrivé
mada doromé tan, engager de fâcheux. — 2. Souffran-
ce,
quelqu'un, ... quelque cho-
se douleur, tourment ;

pour 50 fr. — Cf. sanga, tourmenter, affliger,


faire
bla a koro. souffrir ; souffrir : bana b'a
Tonsô, grosse chauve- tôrô ko dyougou, la mala-die
souris jaunâtre. le fait beaucoup frir
souf-
Tontoli, talon ségi sen : ; a bi tôrô, il souffre.
tontoli kan, s'accroupirsur — Tôrôba, qui tourmente,
les talons. —
Syn. sen tonto. fait souffrir.
Tonyé, bâillon pour pêcher
em- Tôrôbo,expier : haké tô-
les veaux de têter. rôbOy expier une faute. —

Tonyo, léser les droits Tôrôboli, expiation.


de quelqu'un,lui faire tort, Tota, qui reste; pardon-
nable.
l'oôenser : Alla tonyo, of-
fenser
Dieu, pécher. Toto, gros rat ; gros cam*

Tonyouan, prochain, ca-


marade, pagnol.
voisin. —
Syn. Tou. 1. Forêt, brousse é-

woli, wali. paisse,haute; massif, bos-


quet,
Ton (n'),crapaud. touffe. — 2. Etre
Torimana. 1. Sangsue. —
touffu, le devenir, rendre
2. Ver luisant. touffu: dyiri toura, l'arbre
Torininkoumba, têtard ; est (devenu) touffu ; san-
larve ducrapaud et de la dyi yé dyiriou tou, la pluie
grenouille. Cf. Bourou-— a rendu les arbres touffus.
bourouba. — 3. Entourer d'un étui,
Torô. 1. Sycomore ou /i- d'une gaine : mourou tou,.
cus vogeli, flcUs ferrugi- faire un étui pour un cou*

dbyGoogk
222 -

teau. —
Touliké, id. —
Tonantan, anonyme; sans

4. Donner des coups de célébrité,sans renommée.


tête ou de cornes : misi Tonari, décortiquer,v.g.
y'a tou k'a fâ, la vache lui du riz, des arachides.
a donné un coup de corne Tonatouatani, dysenterie.
et l'a tué. — 5. Crachotter Touatona, bancal, gneux,
ca-

par terre : da dyi tou, id. déhanché, à jambes


— 6. Boulettes de ments
condi- écartées. —
Syn. : toua

végétaux pour les kélé, sert hélé, nkolo.


sauces : néré tou, celles Tonbi. 1. Pénitence, paration,
ré-
faites de la graine de néré satisfaction ; faire
écrasée. — 7. Interj.mar-
que pénitence, demander don.
par-
le mécontentement, le — 2. Se soumettre,
mépris, la désapprobation
: demander
capituler, la paix
p ouah ! et le pardon, crier merci :

Toiia, (togo).1. Nom, pellation


ap- ou toubira fama yé, ils ont
; prénom des per-
sonnes fait leur soumission au roi;

: i toua bé di... ko n'toubira! pardon I je de-


mande
di, comment t'appelles-tu? pardon, excuse. —

— 2. Renommée, tion
réputa- 3. Amener à résipiscence,
: toua bo, illustrer son soumettre : mourtiléou

nom, s'illustrer; toua 6a toubi, soumettre les révol-


tés.
tigi,illustre,célèbre ; ma
toua nyouman fo, ...dou- Brique sèche :
Toofa. 1.
man fo, dire du bien de toufa dla, gosi, faire des
quelqu'un ; ma dyou- briques.— 2. Toit de chau-
toua me

gou fo, a toua finyèya, a conique ; taufa bougou,


toua tinyéjdénigrer quel-
qu'un. case à toit conique en
— 3. Hanche. — Cf. chaume. — 3. Tirer quement
brus-

tyoun, tyountyoun. — à soi, arracher


Pièce de raccommodage ; des mains: dyourou toufa,
toua dô dlohi la, mettre tirer sur la corde.
cette pièce à un habit. Tougou. \ .Ajuster, met-
tre

Touama, homonyme ; il-


lustre, bout à bout, attacher
célèbre. ensemble*: gâri koun fia

dbyGoogk

2-23 —

tougou, attacher ble


ensem- moment ; toum^ kélén nà,
deux bouts de fil. —
en même temps ; o touma,
2. Suivre, poursuivre, être o touma na, alors ; touma
fidèle à: tougou kounti- mena, il y a longtemps ;
giou la, être obéissant, fi-
dèle touma ma mé, récemment,
à ses supérieurs. —
il n'y a pas longtemps. —

3. Allumer : tasouma gou,


tou- 2. Loc. Touma founou,per-
allumer du feu.. —
dre le temps. — Touma ké,
4. Da tougou, fermer la rester un certain temps.—
porte, etc. — 5. Dyigi gou,
tou- Touma soro,avoir le temps,
ma dyigi tougou, pondre le loisir.
ré- —
Syn. : nyé soro,
aux espérances de sisan soro, yoro soro.

quelqu'un. — 6. Avoir tention, Toumani,


l'in- dim.de touma,
chercher à, viser instant : toumani na, à
à : a m'a tougou k'a fâ,il l'instant, maintenant ; o
ne l'a pas tué exprès. — toumani bê, o toumani bê
Affectation : a ka kasi yé la, aussitôt ; a yan ka ^ora

tougou yé, ses pleurs sont toumanin ièmé, il est resté


affectés. — 7. Prendre différemment
in- un moment ici.
l'un ou tre
l'au- Toumaoulé, patate douce.
: bougo ni gosi%itou-
gou, —
Syn. y^oso.

on prend indifférem-
ment Toumba, hymen: a toum-
bougo ou gosi (pour ba man /*ara,elle
est vierge.

dire frapper). Tourné, ail.


Toulé dé, toulé kono dé, Toumou, ver, chenille,
enfant illégitime. —

Syn.: larve, chrysalite.


dyankalimé, tlonké dé. Toun, adv. 1. Au tif
posi-
Tourna, i. Temps, que,
épo- : « encore » î a na na

moment (on entend toum, il viendra encore.—

aussi quelquefoiskouma) : Syn. blé. — 2. Au négatif


touma bê, tonma bê la, en «t ne... plus » : a tna na

tout temps, tout le temps; toun, il ne viendra plus.


touma-ô-touma, toutes les Tounou, tnou (kounou).
fois que..., toujours ; tou-
ma 1. Perdre, égarer, dispa-
raître
do la, quelquefois; o ; (égarer, tromper,
touma yéré la, au même perdre, au moral). Misi

dbyGoogk
— 224 -

tnouna tou la, une vache Syn. Bara. — JBa-


s'est
n'yé
mon
perdue
n'ka sô tnou,

perdition:
cheval.
dans

ma

la forêt ;
j*aiper-

se
du
te,
vailler
2. Per-
tnou
rahé.

Sya.
Tyi.

Ma

Tyâ.tyan (avec fta),


nom-
breux,
Cf.

abondant.
ka tyan

so
Syn.
honOy
ko ma, conduire, amener il y a beaucoup de monde

quelqu'un à sa perte. — dans la maison.— Tyama,


Tnouni, id. : tnouni sira id. — Voir Tyaya.
tama, marcher dans le che-
min Tyadyo, cheval bai en

de la perdition. tête, pieds blancs.


Tountigi, homme de la Tyaké, exécuter un vail,
tra-

classe noble. — Ctr. iVya- travailler.— Tyakélay


makala. travailleur ; ouvrier.
Toura, taureau, bœuf. Tyama, nombreux, dant
abon-

Tourou, trou. \. Planter, ; beaucoup : ma tya-


enfoncer: dyiri trou, plan-
ter ma nana, beaucoup sont
un arbre : trou a koun venus. — Loc. ko tyama,

kariy ou trou a kâ kan, souvent.

placer la tête en bas (per-


sonne Tyani, rouler (filou de)
cor-

ou chose). entre les doigts,ou les

Toutou, heurter contre ; mains pour tresser.— Syn.


écraser : a se toutoura bèlè fouga, rouler entre les

la, il s'est heurté le pied mains. Gari tyani bolo

contre une pierre. —


Syn. noun koun, rouler du fil
talo. Tiga toutou, écraser entre les doigts.
des arachides. — Toutou- Tyanw, tyang, couper, é-

lihé, id. courter : bounsi fyanw, é-


Tromadyo, toromadyo, u- courter la barbe.
Tyapourto, une des nières
der-
ne poignée de ; nyo dyo,
troma-

une poignée de mil. classes de griots et


Tya, travail, besogne, des plus éhontés.
occupation : tya da bla, Tyarin, répandre,disper-
ser,
interrompre, cesser le tra-
vail propager, éloigner :
; tya bi ké, le travail dyi tyarin dougoum,a, ré-
pandre

se fait. — Voir tyaké, tra- l'eau à terre ; as-

dbyGoogk
— 226 —

pulent. Tyèkoumbaya,

ruiner, ger
rava-

corpulence.

loup :
Tyèlé, marcher
a

n'na, il est vécu


y'a tyèlé ka
à pas de

à pas
na
dommage
tlé
de
tinyé
:

y
dougou
été
faire faillite.

rayer, raturer,
tyéna, le vil-
lage
détruit ; nafolo
— 4. Ef-
facer,
ler,
annu-

loup me surprendre. biffer,abroger : sében


Tyéléni,vaurien, voleur. tyen, effacer l'écriture. —

Tyéli, sac, pillage. Kouma tyen, effacer un —

Tyéliké^piller; tyélikélay mot ou dénaturer les pa-


roles
pillard. de quelqu'un. —

Tyèma, mâle, masculin. 5. Faire dépérir, dégéné-


rer
Tyèmantyè. 1. Ventre, ; avorter : o kono tinyé-
taille,buste. — 2. Centre, na, elle a avorté
(syn.:den
milieu d'une chose : ba tyen). 6. Profaner, cor-

rompre,

tyèmantyè, le milieu du pervertir, violer :


fleuve. — 3. Entre, parmi, Alla toua tyen, profaner
au milieu tyèmantyè
: ba le nom de Dieu ; dém,isen
ro, ou tyèmantyè la, au tinyé, corrompre, liser,
scanda-
milieu du fleuve. pervertir un enfant;
Tyèmogo, terme de pect
res- dousou tyen, mécontenter.
pour interpellerun — Loc. A té fen tyen, o t'a
homme d'un certain âge. tyen, cela ne fait rien (ne
Tyen, tinyé. 1. Vérité : gâte rien). Tyemba, ti- —

tinyé do, c'est vrai, c'est nyéba, qui gâte, détruit,


la vérité.— 2. Raison, droit: perturbateur.
tinyé ti bolo, tu n'as pas Tyembali, ineffaçable,
in-
délébile.
raison. —
Tinyé to ma —
Tyembaliya,
bolo... tinyé di ma ma, indélébilité.
donner quelqu'un.
raison Tyenda. 1. Avarie, endroit
à

Tyen, tinyé. 1. Héritage: détérioré ; couture pour


tyen ta, hériter ; tyentala, préserver l'effilochage ne
d'u-
héritier. — 2. Abimer, ter,
gâ- étoffe. — 2. Sortilège,
détériorer, avarier, divination. — Faire des
salir, gâcher. — 3. Détrui-
re, divinations : flélikélayé
anéantir, renverser, en- tyenda ou yé, le sorcier

dbyGoogk
227 —

leur a dit la bonne ture.


aven- 2. Parties viriles. — 3. Afar-

Tyendala, devin, /a tyèya, chien d'un fusil.
sorcier. Tyi. 1 . Briser, frapper. —

Tyéné, glisser: a tyéné- Voir ti. — 2. Précepte, dre,


or-

na. ka 5i, il a glissé et il commandement : mes-


sage,

est tombé. commission ; tâche,


Tyéni, tinyéni (tyen),ac-
tion besogne, travail,ce qui est
de gâter, détruire : commandé : tyi ké a sira

tyéni dyourou sara, payer fè,exécuter un ordre tement


exac-

des dommages intérêts. ; tyi lasé, promul-


guer,
Tyèni, petithomme ; tout communiquer un dre
or-

petit enfant. ; et aussi : l'exécuter ;


Tyèntan, veuve. —
Tyè- tyi ka tya, il y a beaucoup
ntanya, veuvage. de besogne.— Loc. Tyi feé,
Tyentyen, sable. travailler la terre.— 3. En-
voyer

Tyentyéni, petit passe-


reau quelqu^un en sion,
mis-
noir. —
Tyentyenblé- donner message : un

ni, cardinal, passereau. a yé n'tyiy il m'a envoyé.


Tyènya. 1. Beauté que.
physi-
prescrire, — 2. Ordonner,
2. Embellir

: so enjoindre:Alla yé min tyi^
tyènya, orner une maison. ce que Dieu a prescrit. —

Tyènyi, beau, joli, gentil: ryi5a,qui envoie, ordonne.


sô fi/éni, beau
joli, cheval. Tyidéy envoyé, messager,
Tyèsiri, ceindre : tyèsiri apôtre.
dyourou la ou dyourou fè, Tyiké. 1. Exécuter un

se ceindre d'une corde. —


ordre, une loi. — 2. Culti-

Tyèsirila,ceinture. ver^travailleraux champs :


Tyétégè (sira), croise-
ment tyiké bougou, village de
de routes, chement
embran- culture.
(sira tyè tihé). Tyin, piquer, mordre (in-
Tyètiké, solive, poutre.— sects, serpents etc.) : sa

Syn. Tyèkolo. y'a fym, le serpent l'a


Tyèwoloni, oiseau semblant'
res- mordu. —
Tyini, act. de
à la perdrix. piquer, etc. ; tyiniké, pi-
quer,
Tyèya. 1. Virilité. — ? mordre : tyùida, pi-

dbyGoogk
228 —

qûre, morsure. ; fermer en çant


enfon-

miseli
Tyinifen, punaise de
Tyinini (N*),
tyinini, une
petite aiguille.
toute

bien
tout
bourber
bois.
petit :
boue ; sira bara tyoro, fer-
une
mer
tabatière
: a

il s'est embourbé
tyorona boroko
dans
la,
la

Tyira (kira), prophète, (enfoncer le couvercle) .


envoyé. Voir feira,tyidé. 3. Disperser. 4. Accuser,


— —

Tyoko. 1. Manière, façon, dénoncer. — 5. Sixième


procédé, moyen, mode : doigt de la main.

tyoko di ? comment ? ; o Tyorobalé^ passereau,


tyoko ia,de cette manière ; sorte de moineau.

tyoko sorOy trouver moyen. Tyoroko, parler avec lubilité


vo-

— 2. Conduite, état, nière


ma- : i kana tyoroko,ne
d'être ou de faire : parle pas si vite.

tyoko nyouma, tyoko dyou- Tyoroni, sorte de passe-


reau
gou, bonne qualité; vaise
mau- dit mange-mil ou darme.
gen-
qualité.
Tyolo, vagabond. gabonder. Tyorono, fermer
Va- —
d'un
Tyoloya, va-
gabondage.nœud
— coulant : dyourou
tyorono misi kâ na, fais
Tyonko, presser, fouler avec la corde un nœud
(avec les pieds): /ini tyon - coulant ou cou du bœuf.
kOy fouler Téleusine (pour Tyotyo, époque des

l'égrener). grandes pluies (juillet-


Tyorantyoran, trotter, fai-
re août).
trotter : sô tyorantyo- Tyoun. 1. Laisser, faire

ran, faire trotter un cheval. tomber lourdement : a y'a


Tyori. 1. Serrer, rer
resser- tyoun ka bo kogo balan,
: ma tyori ka fây
kan il s'est laissé tomber de

étrangler quelqu'un. — dessus le mur. — 2. Brus-


quer,

2. Adv. net ! : «tigéno » hâter : a tyouna koU'


n'tyori! certainement I ma kan, il a parlé à brûle-
Tyoro. 1. Longues bottes: poUrpoint ; a ta tyouna,
sô tyoroy bottes de lier.
cava- il est partibrusquement.
— 2. Enfoncer, em- Tyountyoun, marcher

dbyGoogk
— 229 —

lourdement comme un hanché.


dé- Tyouri, du français:écu-
rie.

Wa. 1. Grosse graminée kounsi yé wadyou yé, ses


servant à confectionner cheveux sont en touffes
des nattes. — 2. Di u'a, al- isolées.—
véoles, iVa wad7/ou,sau-
rayons de miel. —
ce trop claire. — 2. Exhor-
tation
3. Ouvrir en religieuse,prêche.
écartant : da —

v^a, sen wa, ouvrir ment


large- Wadyouké, wadyoulikéy
la bouche, écarter prêcher. Wad|/ou5a,wa- —

les jambes. 4. Aller : an dyoulikéla, qui prêche,


ka wa so, allons à la mai-


son.— prédicateur.
5. Particule inlerrog. Wala. 1. Ouvrir en tant.
écar-
est-ce que? —
(Voir gramm. Voir: wa.— 2. Laniè-
res
no 17, 18). et fibres de bambous,
Wadyibi, force, obliga-
tion, servant à faire des peaux
cha-
nécessité : wadyibi et àlier les toits des

do, i na tyaïn ké, ou i na paillottes. — 3. Conj. «ou,

tyaïn ké wadyibi la, tu ou bien ». —


Syn. wali. —

seras bien obligé de faire Voir grammaire n® 20, 217,


ce travail. —
Wadyibila, 226, 40. — 4. Marque d'é-

par force,par nécessité. — tonnement : samba wala !

Syn. dyakoya, dyakoya la. oh ! Samba.



Wadyibiya, obligation, Wala, walaha, planchette
nécessité. Imposer, for-
cer
— des écoliers musulmans ;
à, rendre obligatoire: toute planchette, attelle.
tyaïn wadyibiyara a kâ na, Walaliadyan, vers 10 h. et
ce travail lui est imposé. demie, heure de la prière
Wadyou. 1. Touffe dewa musulmane. Syn. wa- —

(voir ce mot). Loc. : a douha. —

dbyGoogk
— 230 —

Walahatlé, de 8 à 10 h. et Wali, wali kélé, walima,


demie du matin. —
Syn. ou, ou bien.—- Voir : wala.
waZawa tlé,oulouwa tlé. Wali. i. Acte, œuvre. —

Walahatyéni, vers 9 h. et Syn. walé. —


Waliké, être

demie, heure de la prière. habile dans un travail,tra-


Walaka. 1. Dépouiller, vailler bien : o tigibéwa-
liké,

effeuiller : fini walaka^dé- celui qui a fait cela,


pouillerun habit.— 2. Dé-
monter travaille bien.— Walikéla,
: marfa walaka y
bon ouvrier, habile, te.
artis-
démonter un fusil. — 2. Autrui, prochain.
Walaki. 1. Ecorcer, pouiller
dé- Syn. woli.
: dyiri walaki, é- Walidyiou, prophètes,
corcer un arbre. — Voir : hommes inspirés,envoyés
walaka. — 2. Erafler lever de Dieu.
(en-
la
peau). Walo. i. Briser, écorner,
Walankata, déborder, ébrécher, partager: fiéwo-
faire déborder : ba dyi wa- lola, la calebasse s'est sée
cas-

lankatara, le fleuve a bordé


dé- ; koungolo walo, faire

(wala ka ta), une entaille à la tête; woro

Walanwala. (Cf. wala) : kélen walo, partager une


déplier,détordre, dérouler: noix de kola en deux : sa

fini walanwala, déplier wolola, les nuages se sont

l'étoffe. dispersés. 2. Frapper. — —

Walawala, clairière : wa- Syn. bougo, gosi, tyi. —

lawala dyè, endroit en Loc. dyigi walo, frustrer


plaine et dépourvu de tou-
te les espérances de qu'un.
quel-
végétation.
Walé, événement, fait ; Wani. 1. Petit tabouret
walé kéléyCe qui est arrivé, indigène. — Ecartement.
fait accompli. —
Œuvre, — Nœud coulant pourpren-
acte, action, travail : walé dre le gibier.
nyouman, bonne œuvre ; Wara, sauvage ; fauve,
walé dyougou ké, se duire
con- félin,bête sauvage : Mara-

mal (avant le maria-


ge). ba, ou dyara^ lion ; wa7-a-


Syn. ko, wali. ninkala, panthère ; wara-

dbyGoogk
— 231

blé, singe rouge, singe bagi tigi wasa, rien ne

pleureur ; dyakouma wa- suffît à celui cupi-


de qui est

ra, chat sauvage, gre.—


chat-ti- : (tambagi ou tamagi :
Tyi'wara, nom d'un ambition, convoitise).
fétiche et du sorcier voué Wasa ka, afin que, pour
à son culte. que : a nana was'a ka

Waraka, m'bougOy il est venu


dépouiller.
pour — •

Voir waiafta. Fusil de me frapper. —

guerre européen, fusil per-


fectionné Wasi, griffer; gratter :
(démontable). dyakouma yé n'wasi, le
Warasa, aigle brun. chat m'a griffé; son'i k'i
Wari. 1 . Argent monnayé wasi.,., au lieu de te ter...
grat-
ou non. Wari bo, verser Wasiliké, donner un

de l'argent,payer l'impôt. coup de griffe.


Wari misen, menues ces
piè- Waso, ostentation, de,
para-
d'argent. Wari 5a, — vantardise: waso dloki,
la pièce de 5 fr. (Syn. do- habit de parade ; se pava-
ner,
romé). Warimay gent,
d'ar-

se parader,vanter : a

argenté. 2. Ebou-
ler, — 5a ijéréwaso n'a ka dloki
faire s^écrouler, s'ef-
fondreryé, il se pavane avec son

: kogo barilé wa- habit, il parade. — Wasola,


rila, la crépissure du mur vantard, vaniteux, fat. —

s'est détachée et est bée


tom- Syn.yéré dyira, yéré haké.

,
5a dyi yé kogo wari, —
Wasoliké, faire de barras.
l'em-
le fleuve a affouillé et é-
boulé ses berges. -- Wa- Wati. 1. Moment, instant,
riliyéboulement, effondre-
ment. heure : wati sera, c'est
Warikéné, plaque
— rheure ; wati téména,
de zinc. Syn. : kankisé, — rheure est passée. — 2. Tar-
der

Wâro, auge en bois. —


: a watira ka na, il a

Ban wâro, réservoir près tardé à venir.


d'un puits pour recevoir Wé, adv. « donc ». — Na
Teau. —

Syn. 5an wéréT wé, viens donc ; a fo wé,


Wasa, contenter, faire,
satis- dis-le donc.
suffire : fouy té tam- Wélé. 1. Appellation,dé-

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- 232

nomination, proclamation : caverne : miséli wo,


né Va vpélé touâ dùn, je ne
sais de quel nom

proclamation;
;
on pelle
l'ap-
wéié deiy faire
v?èlé
une

dala,
vité, chas
wo,
narines.
la pluie,de
d'une
caverne


aiguille; fara
; noun

Cessation
la saison
wo,
(de
des
crieur public. — 2. ler,
Appe- fruits); cesser, prendre fin,
nommer ; héler, appe-
ler, (pluie,etc.): sa wora, la
inviter, convoquer ; pluie a cessé ; dyiri dé wo,

invoquer, appeler: a bi cessation de la saison des


wélé Mousa, il s'appelle fruits — Loc. San wo. Tan
Mouça ; i bi wélé, ou i passé ; kounoun wo, hier.
v;éléla,on t'appelle
; 'wélé Wogo, vomir, faire mir.
vo-

hri la, actionner en ce;


justi- — Fono.
Alla v^élé ka démé, Wokolo, nain, nabot nie,
(gé-
appeler Dieu à son aide, être imaginaire). —

l'invoquer. — 3. Variété Syn. wotno.


d'éleusine. — 4. Clochette, Woli, sorte de jeu selet
d'os-

grelot).— Wéléla,
(v;éléni, ; woil bOy jouer à ce

qui appelle: misri v;éléla, jeu.


mouezzin. Woli, autrui, prochain :

Wélè, intervalles qui parent i


sé- kana v;oli fen ta, ne

les mottes d'un prends pas le biend'autrui.


c hamp de mil et servent —
Syn. waii.
de sentier. Wolo. 1. Perdrix.— 2. An-
neau
Wéré. 1. Village peul ; qui se place sus
au-des-

parc à bestiaux. — Wéréla du coude (en bois, en

màou, les gens des wéré, cuir, en paille,en marbre


— 2. Adj. et pron. indéf. ou en fer). — 3. Habit de
« autre ». (Voir grammaire couleur kaki.— Arbre dont
no 167).Do v:éré, un autre. la racine donne cette leur
cou-

— Wéré ni... té, ...


autre jaune. -— 4. a) Nais-
sance,

que.,. : n'ti ma wëré fèni ou action de donner


é té, je n'aime personne naissance : i wolo yoro fo
autre que toi. n'yé, dis-moi où tu es né.
Wo. 1. Trou, creux, ca- —
b) Génération, race, pos-

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— 234 —

vrir une case. — 3. monter


Dé- Wourouba, ébouler, ef-
fondrer,

(un fusil). —
Syn. écrouler. — Voir :

walaka, ouyan. wari,


Worôô ! interj. marque Wowo, aboyer.Syn.woyo.
l'admiration, la surprise. Woyo. 1. Cri, bruit ; a-

Wosi, sueur, tion


transpira- boiement, aboyer: woyo
; -wosi b'a la, il trans-
pire. ti, faire du bruit, pousser
Suer, faire
transpi-
rer: un cri. — Bruit d'une pute
dis-
fountèni yé n'wosi, la : woyo hé, se dispu-
ter,
chaleur m'a fait transpirer. se chamailler. Cfr. so-
Woso, patate douce. — so ; mankan, mankan bo.
Syn. : masakou, koundou — 2. Courant, cours (de
ba, tamaoulé. l'eau):woyo fean,contre le

Wosonifin, tubercule mestible, courant


co- ; woyo /*é,suivant
fabirama. dyi woyo kâ, le courant ;

Wotlo, nain, nabat, nie.


gé- le bruit de Teau qui coule.

Syn. woloko. Couler, fluer : dyi bê —

Wougou, pierre à mou-


dre woyora n'koun kan, toute
le mil. —
Wougou dé, l'eau a coulé sur ma tête.

petite pierre à moudre que ~ 3. Ramper, tracer, cine).


(ra-
l'on ti«nt dans la main. —
Syn. fofo ; ctr. trou.

Syn. ougou.

Ya, endroit de la brousse sô yaba, faire galoper un


propre aux cultures. cheval ; sô bi yaba, le che-
val
Ya, suffixe. Voir gramm. galope. Cfr. Boli —

no 75, 76. (grand galop). Yababa^ —

Yaba.i. Grand pagne des qui galope ; fait galoper.


enfants franges.
avec Yafa. 1. Pardonner

à(ma):
2. Galoper, faire galoper : yafa ma ma, pardonner à

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235 —

quelqu'un. 2. Exempter, —

; an y'a yé, nous vons


l'a-
dispenser:ou na yafa i ma,
on

ma
te dispensera: ya/a ma

fen ?ia,dispenser,exera-
pter quelqu'un de quelque
vu.

duir le verbe
Voir grammaire
10. No 62-69.
sions
2. Sert à tra-
être
n® 38,note

3. A de-
vant —


». —

chose. Pardon, dispen-



ser le complément indi-
: yafd soro ma fè, ob-
tenir; rect de certains verbes v. g.

près \ fo, ké, tyi,


pardon, dispense au- 4. Pour, en —

de quelqu'un. l'a- : qualitéde : ."ô mené



n'yé,
',

faba, qui pardonne. tiens moi le cheval ; fama


Yafabaliyimpardonnable : ; délian yé, intercède pour


yafata,pardonnable. ! nous auprès du roi. 5. Au —

Taga, abattre les mottes \regard de... ment


comparative-
dans un champ. -—
Syn. : à, etc. nin ma boa'
yèrèhè. yé, cela ne le regarde pas
Yala. 1. Bâiller. —2. Se (ne ressort pa.«5vis-à-vis de
promener parcourir: dya-
; lui) ; né ka su ka dyan é
inani yala, parcourir le ta yé, mon cheval est plus

pays. — Promenade : yala grand que le tien. —6. Avec


bi ké 5i, il y a promenade ké « devenir » attribut de

aujourd'hui. Yalayala, yé '( être », etc. A kéra ma


fa-
courte promenade ; faire yé, il est devenu roi.
une courte promenade. — 7. Avec ni traduit « a-

Yan, yâ, yanno, ici : na vec » : na ni sô yé, amène


yan, viens ici. le cheval (viens avec.) —

Yankan, étendre, imposer 7. « En » : ou tlara kèlè bolo


peau)
dra-
(mains), déployer(aile, saba yé, ils se sont divisés
: 6o/o yankan via en trois corps d'armée.
koun ?ia,imposerles mains Yé,yen, adv. « là,là-bas».
à quelqu'un. —
Yenfè, par là-bas. —

Yara, secouer un arbre Syn. Yennino.


pour abattre les fruits. —
Yéba, visible, voyant. —

Cfr. yékou. Syn. yéta,


Yé. 1. Voir, apercevoir : Yébali, invisible. —
Yé-
yéliké^voir ; avoir des vi- baliya, invisibilité: 7iyoî(a-

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— 236 —

nyébaliya, qualité de ce Yèlè, lumière, lampe ;

qui est inouï. kényé yéléla, la fondre :

Tèfègè,albinos. Syn. : cire a fondu; yélé bo n'yé,


Founé, yèpègè, éclaire-moi ; yélé mana,

Yégé, étendre, déployer: allume la lampe. Syn. --

se yégé, écarter les bes;


jam- (îtné,
bolo yégé y
ouvrir la Yélè. 1. Monter, hisser,
main et les doigts.— Syn. faire monter : yélè sô kan,
\f;a, yankan. ou sô balan, monter à che-
val
Tégérou, hoquet, avoir le ; a yélè sô kan, hisse-
hoquet. le sur le cheval. — Loc. a)
Tègèyègè. \. Eclair cédé
pré- Da yélè,ouvrir, découvrir :

de sa ou de kaba : sa so da yélè, ouvre porte la

yègèyègè bora, l'éclair a de la case.— b)Kala dyou-


brillé. — 2. Eclairer : sa bi rou yélè,bander un arc. —

yègèyègè, il éclaire,il y a 2. Rire ; se moquer de...


des éclairs.— scintiller, (ma) : ou yélèla a
3. ma, ils
étinceler (étoiles, lames ont ri de lui : â bi yélè
de couteau, miroir, etc.) —
moun na ? pourquoi riez-
4. Hausser, se hausser. — vous ?— Yélè ko, yélè fen,

Syn. tintigéma, lègèlègè. amusement, ce qui fait


— 5. Gratter, creuser avec rire, grimace : yélè ko ké,
la patte, (poule). grimacer, faire rire. —
Da
Tékou,
agiter, remuer : dyou koroyélè feé,sourire,
bolo yèkou ma nyé koro, rire sous cape. Yélèliké, —

faire des passes avec la rire;yèlèliké,fondre,(i/éié);


main devant quelqu'un yélèlikéla,
rieur ; yèlèliké-
pour le menacer, ou le ia, fondeur.
provoquer : dyiri yékou, Yéléma. 1 .
Changer,trans*
secouer un abri. —
Syn. : vaser ; convertir en... :

y ara, yigiyigi, nyo y éiéma, transvaser du


Yélé, part. pass. de yé mil fari yélémana, il a
; a

a voir appris,connu.
», vu, changé de mine (ila en-
graissé...


Aspect. A yélé yé n'si- maigri); a yélé-
mana,..
ran, son aspect m'effraya. fan wéré fè,i\s'est

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— 237 —

converti. ~ 3. Tourner,re- Yéré, yéren, reluire, res-


plendir,

tourner, changer de côté, briller, étinceler^


etc. : a yélémana a yoro lustrer.
koro ia,ilest retourné dans Yérédyiranti, vaniteux ;

son ancienne demeure ; yérédyirantiya,vanité, os-


tentation

dloki yéléma a nyé nyou- ; ... feé,êtrevani-


teux,

man ftan, retourner un montrer delà vanité.


habit du bon côté ; nyé ou Yèrèkè, éparpiller,éten-
dre

koungolo yéléma, tourner : fen yèrèkè tlé la, é-

la tète; ko yéléma, tourner tendre une chose au soleil.


la tête à quelqu'un (ma). —
— Cf. ouyan, péripara.
4. Traduire, dénaturer : Yérémandiya, chercher à

m'bi n'ka houma yéléma se faire estimer, aimer (v.g.


Toubabou kâ !a,je traduis en faisant du zèle). — Cfr.
mes paroles en français.— diya, dia.
Cfr. tinyé,tyen, 5. Pas-
ser —
Yérésago, être infatué de
: yéléma ba ko, passer sa personne, etc. : a b'a
de l'autre côté du fleuve. yéré sago, il s'en fait croire,
ac-

— Loc.
soyélém^a, mourir se surfait.
(changer de maison). —
Yérèyérè, trembler : yé-
6. Changement, cours : san rèyérè néné bolo, trembler
yéléma ko, après une née
an- de froid. —
Syn. girigiri,
révolue. grigri.
Télèyélèna, échelle. —
Yéta, visible: dinyé yéta,
Syn. ngouàra. le monde visible. Ctr. yé-
Yéré. 1. Adj. «même, en bali.

personne, absolument » : Yigiyigi,secouer, agiter


a yéré nana, il est venu en tout sens. —Syn. yégé-
lui-même, en
personne. —
yégé, yougouyougou.
Voir grammaire no 107-111. Yikiyaka, secouer de
— 2. S'emploiepour former droite et de gauche, lancer
ba-
les verbes pronominaux ; fyen bi : dyiriou
Gramm. n© 177, 178.— 3. Se yikiyaka, le vent secoue

faire passer pour, feindre, les arbres. Cf. le dent.


précé-
etc. Voir gramm. no 69.

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— 238

Yilanyilan,troubler, agi-
ter yoto, il bave ; a nyé dyi bi
(l'esprit): a yilayiyilana yolo, les larmes coulent de
papali fè, la peur Ta trou-
blé. ses yeux.
Yonkôn : i yonkôn ka

Toba, desserrer, dre


déten- ouli. lève-toi. — Voir: yo-
: nougourè dyourou lonyolon.
yoha, desserrer la sangle ; Yoro. 1. Lieu, endroit,
karfn yoba, tirer moins place, situation : yoro do,
sur la bride, la détendre. yoro do la, quelque part,

Adj. desserré, lâche, en un endroit ; yoro si,
(non tendu) : koursi dyala nulle part; a yoro ka dyan,
ha yobay le cordon du talon
pan- c'est loin.— 2. Place, fonc-
tion
est desserré. : yoro nyouman soro,

Togolon, s'appuyer sur obtenir une bonne place ;


les bras pour se soulever ma bla ma do yoro la, a

quand on est assis : i yo- yéré yoro la, mettre qu'un


quel-
"]olon ka ^a,lève-toiet pars; à la
place d'un au-
tre

L yogolon k'i dyo, soulève- : ou envoyer quelqu'un


toi et mets-toi debout. — à sa place, c'est-à-dire lui
Syn. yonkon. donner procuration. —

Yoliyoli. 1. Marcher en se 3. Quote-part, part : a y'a

traînant, à petits pas (en-fants, ka yoro ta soro, il a reçu


vieillard, nabot) à sa part ; n'yoro la,n'tna ta,
pas comptés ; à pas de pour ma part je ne partirai
loup. 2. Exiler

qu'un) pas.
(quel- 4. Temps, loisir : a —

: a yoliyolilafama ma yoro soro, iln'a pas eu


fè, il a été exilé par le roi; le temps. Loc. o yoro —

n yé Sikaso latomo a yoli- ko, en dehors de ce cas. —

yoli yoro yé, il a choisi 3. Devant, près de, vers :

Sikasso comme lieu d'exil. an nata Alla yoro, nous


Yolo, venir doucement, irons devant Dieu (compa-
raîtrons
couler doucement, suinter: en sa présence).
Hou yolo fltné da fè,ver-
ser Yougouba, se trémousser
doucement de Thuile en dansant.
"lans la lampe ; a bi da dyi Yougouyougou, secouer

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— ?39 —

(quelque chose) : fini you- yégè, girigiri.


gouyougou ka bougouri Tourou, vicieux : yourou
bOy secouer la poussière do, c'est un homme cieux.
vi-
d'un habit. —
Syn. yégè-

Zaba, n'zaba, liane à tex;


la- palmier d'Egypte.
faux caoutchouc. Zam- Zira (n'). 1. Baobab. —

bala, maladie syphilitique. 2. Cuivre jaune. —


Syn.
Voir: sanfala, s ira.

Zamé (malo zamé),riz pré-


paré Ziri,conte, fable. — Ziri

au beurre et au son
pois- da, raconter une histoire.
boucané. Zô (n').1. Rouille, vert-

Zara (n'). 2. Petit pois-


son de-gris. —
Syn. tangara,
plat. — 2. Pastèque, tangouéréké, nzomo, —

melon d'eau. 2. Petite vérole : n'zô 5o7''a


Zébé (n'),rônier. — Voir la, il a eu la petite vérole.
nsébè. Zogo (n'),ficus aux les
feuil-
Zéréblenzéréblé : a bi ta- épaisses et foncées. —

ma zéréblenzéréblé y
ilmar-
che Syn. zogofima.
en se pavanant, ment.
fière- Zourou (n'),faire un signe
de désapprobation avec la
Zéré (n'). 1. Cheval noir langue appliquée sur le
avec les 4 pieds blancs et palaiset en produisant un
une balzane sur le front.— sifflement sourd : i kana
^^
2. Balzane. n'zourou ten, ne me fais
Zimini, rônier branchu ; pas le n'zourou.

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