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Verificateur Comptable PDF
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SOMMAIRE
CHAPITRE I
GUIDE DU
CHAPITRE II
CHAPITRE III
CHAPITRE IV VÉRIFICATEUR DE
CHAPITRE V
COMPTABILITÉ
CHAPITRE VI
CONCLUSION
mis à jour le 28/01/2003.
ANNEXES
PRÉAMBULE
2.1- COMPÉTENCE
2.1- LE DESTINATAIRE
2.2- LE CONTENU
3.2.4- Locaux
3.2.5- Personnel
3.2.7- Impositions
CONCLUSION
ANNEXES
RETOUR
La présente édition du Guide du vérificateur de Comptabilité est une actualisation de celle
réalisée en 1994 , à la lumière des changements d'ordre législatif et réglementaire intervenus à
ce jour et se rapportant aux mesures traitant du contrôle fiscal..
Ce dernier constitue la contre partie naturelle d'un système fiscal essentiellement déclaratif.
Pour permettre ce contrôle et limiter la fraude , le code de commerce et les différents codes
fiscaux prévoient pour les contribuables certaines obligations comptables et fiscales notamment
la tenue d'une comptabilité régulière pour ceux suivis au régime du réel.
Le contrôle de la comptabilité commerciale par les services fiscaux n'est pas destinée à
réaliser une révision générale. Il vise, pour l'essentiel , à déceler les fraudes fiscales qui ont lésé
les intérêts du Trésor et à opérer les régularisation nécessaires.
G UIDE
DU
VÉRIFICATEUR
DE COMPTABILITÉ
ÉDITION 2001
CADRE LÉGAL RÉGISSANT LE CONTRÔLE FISCAL
La législation fiscale a défini ce qu'il faut entendre par vérification de comptabilité et énoncé
les différentes formes qu'elle peut revêtir. Elle a également fixé l'étendue du pouvoir du
vérificateur.
En effet, en plus des droits se rattachant, en général, à la qualité de contribuable, il est prévu
d'autres se rapportant à la procédure de vérification de comptabilité en vue de protéger
davantage les redevables d'éventuels excès.
SUIVANT
DÉFINITION ET ÉTENDUE DE LA VÉRIFICATION
Pour s'assurer de l'exactitude et de la sincérité des déclarations fiscales souscrites par les
contribuables, l'administration dispose de moyens et pouvoirs qui sont, pour l'essentiel, le droit
de vérification, les demandes de justifications ou d'éclaircissement et le droit de communication.
L'examen critique de la comptabilité tend à rechercher si les résultats qu'elle traduit ont
bien été déterminés conformément aux règles comptable et fiscales.
2. étendue de la vérification:
L'étendue des opérations de contrôle n'est pas identique à l'ensemble des affaires faisant
l'objet d'une vérification de comptabilité.
C'est ainsi que la nature et l'importance des travaux dépendant d'un certain nombre de
paramètre repris ci-après à titre indicatif:
Il convient donc de compléter cette action dans des cas particulier par le recours aux
investigations de toute nature concernant outre l'activité professionnelle du contribuable,
les variations de son patrimoine, les éléments de son train de vie, ...etc., aux fins de
déceler, le cas échéant, les dissimulations ayant une incidence sur l'assiette de l'impôt.
Outre le contrôle sur pièces exercé périodiquement par les services gestionnaires,
consistant en l'examen critique des déclarations fiscales et du dossier fiscal, il existe
également deux autres formes de contrôle plus approfondi et étendu.
1. La vérification de comptabilité:
Ces contrôles sont exercés par des structures tant au niveau central (S.R.V) que
local (D.W.I).
2. Vérification approfondie de situation fiscale d'ensemble (VASFE)
Elle est récente et peu développée. Elle fût introduite par la loi de finances pour
1992 et codifiée à l'article 131 bis du code des impôts directs.
Il peut être fait usage simultanément des deux modes d'interventions dans certains
cas, notamment lorsqu'il y a des indices sérieux pouvant présager l'existence de
fraude au niveau de la situation personnelle de l'exploitant, ou des associés au
regard des impôts sur les revenus ainsi que de l'entreprise ou de la société.
SUIVANT
PRÉROGATIVES DU VERIFICATEUR
1. COMPÉTENCE :
La compétence des agents relevant des services des recherches et vérification (S.R.V)
ainsi que ceux relevant des sous-Directions du contrôle fiscal et nationale. Cependant
l'intervention des vérifications relevant des D.W.I, en dehors de leur circonscription obéit à
une procédure particulière (C.F circulaire N°52/MF/DGI/du 22/02/1994) .
2. POUVOIR LÉGAL:
Les agents des impôts ont pour mission le contrôle de l'ensemble des impôts et taxes dus
par le contribuable vérifié.
3. OBJECTIF DE LA VÉRIFICATION :
La Vérification d'une comptabilité n'entraîne pas sa révision générale. Il n'est donc pas
nécessaire d'examiner systématiquement toutes les écritures comptables des exercices
vérifiés.
SUIVANT
PRINCIPALES OBLIGATIONS DES CONTRIBUABLES
D'une manière générale, la vérification de comptabilité implique une bonne connaissance des
obligations fiscales et comptables incombant aux contribuables.
Sous réserve des dispositions conventionnelles, le régime fiscal applicable aux entreprises
étrangères n'ayant pas d'installation professionnelle permanente en Algérie et réalisant des
travaux immobiliers, avant l'avènement de la loi de finances pour 1999, était celui de la retenue
à la source.
Cette déclaration doit effectuée auprès de l'inspection des impôts du lieu d'imposition et est
valable pour l'ensemble des marches, quel que soit le lieu de leur réalisation.
Toutefois, l'entreprise est tenue d'adresser à ladite inspection, par lettre recommandée avec
accusé de réception, dans un délai de 30 jours à compter de l'installation du chantier ,un
exemplaire du contrat y relatif, et dans un délai de 10 jours à compter de la date de son
établissement, un exemplaire de l'avenant au contrat principal.
Le lieu d'inspection s'étend de celui du principal établissement
ou à défaut du domicile professionnel du représentant accrédité
par l'entreprise étrangère conformément aux dispositions de
l'article 149 du code des impôts directs et taxes assimilées.
L'entreprise étrangère doit également en vertu des dispositions
de l'article 162 du code des impôts directs et taxes assimilées ,
souscrire avant le 1er avril de chaque année (ou dans délai de
20 jours après la réception définitive) auprès de l'inspection des
impôts du lieu d'imposition, une déclaration dont le modèle est
fourni par l'administration, ainsi qu'un état détaillé des sommes
versées à des tiers.
Elle est en outre tenue de produire périodiquement la
déclaration (G50) et de payer le versement forfaitaire (au taux
de 14% sur le chiffre d'affaires) et l'impôt sur le revenu global
prélevé sur les salaires versés.
A cet égard, il est rappelé que la retenue à la source de l'IRG sur les salaires verses par les
entreprises étrangères exerçant leur activité dans les secteurs définis par l'arrêté interministériel
du 4 juillet 1993, au profil des personnels techniques et d'encadrement de nationalité étrangère,
est calculée au taux de 20% sans abattement et qu'elle que soit la situation matrimoniale.
Il est rappelé à cet égard que l'entreprise étrangère est conjointement et solidairement
responsable avec le co-contractant du reversement de la retenue à la source suscitée (article 165
du code des impôts directs et taxes assimilées).
En vertu des dispositions de l'article 16 de la loi de finances pour 1999, les contrats de travaux
immobiliers en cours de réalisation à la date du 1er janvier 1999 continuent à relever du régime
de la retenue à la source applicable aux entreprises étrangères n'ayant pas d'installation
professionnelle permanente en Algérie et ce jusqu'à l'achèvement des travaux immobiliers
concernés. le nouveau régime concernera les contrats conclus et signés à partir de la date
précisée ci-dessus.
a. Régime d'imposition :
De ce fait, les entreprises étrangères sont au même titre que les entreprises algériennes
soumises notamment à :
L'impôt sur les bénéfices des sociétés (I.B.S), calculée au taux fixé à l'article
150 du C.I.D, sur les résultats de l'exercice considéré ;
La taxe sur l'activité ^professionnelle (T.A.P), calculée sur le chiffre d'affaires
, hors T.V.A ;
La taxe sur la valeur ajoutée (T.V.A), calculée au taux de 14% sur le chiffre
d'affaires;
Versement forfaitaire (V.F), calculé au taux de 6% sur la masse des salaires
versés.
b. Obligations de l'entreprise :
II. entrepriseS étrangèreS réalisant des activités autres que des travaux
immobiliers :
Sauf disposition conventionnelle contraire, les entreprises étrangères sont soumises au régime
de la retenue à la source selon les conditions et modalités fixées à l'article 150-2 du code des
impôts directs et taxes assimilées.
Le code des impôts Directs distingue les entreprises étrangères selon qu'il s'agisse de personnes
physique ou de société de personnes, d'une part , et de sociétés de capitaux et assimilées,
d'autre part.
La retenue à la source est libératoire de l'impôt sur le revenu global (cf. article 33 du C.I.D).
La deuxième catégorie est imposable à l'impôt sur les bénéfices des sociétés ( I.B.S) par voie de
retenue à la source.
Par ailleurs, les entreprises étrangères réalisant des opérations imposables à partir de l'étranger
ne sont pas astreintes aux obligations ci-dessus. En leurs lieu et place, le partenaire algérien
devra adresser dans les mêmes formes et délais une copie du contrat et des avenants éventuels.
Elles sont identiques à celles incombant en matière d'impôts directs aux personnes qui paient les
sommes imposables aux entreprises étrangères réalisant des travaux immobiliers avant
l'avènement de la loi de finances pour 1999.
1. Régime du forfait :
ce régime est applicable dans la mesure ou le chiffre d'affaires annuel n'excède pas :
2. Régime du réel :
Les obligations à la charge des contribuables suivis au régime du bénéfice réel sont notamment :
Les grossistes pour ouvrir droit à la réfaction sont tenus de remettre en temps que la déclaration
annuelle un état N°104 comportant la liste de l'identification des clients ayant bénéficié de ventes
dans des conditions de gros.
Les contribuables relevant du régime du forfait qui détiennent une comptabilité probante,
peuvent opter pour l'imposition d'après le bénéfice réel.
Depuis l'institution de la taxe sur la valeur ajoutée (T.V.A), les redevables de cette taxe qui
exercent leur activité à titre individuel ou dans le cadre de sociétés de personnes et qui
effectuent des affaires avec des non assujettis à cette taxe suivis au régime du forfait établi pour
une durée de deux années civiles lorsque le chiffre d'affaires annuel est :
2. Régime du réel :
Il s'applique à tous les redevables exclus du régime du forfait ainsi qu'à ceux qui ont opté pour le
régime du réel.
Le régime d'imposition des contribuables exerçant une activité non commerciale est soit le
régime de l'évaluation administrative qui est applicable lorsque les recettes annuelles n'excèdent
pas 800.000 DA, soit le régime du bénéfice réel lorsque les recettes annuelles excèdent le seuil
spécifié.
Ces redevables excèdent pour la plupart des professions libérales. Ils sont assujettis à la T.V.A
lorsque le chiffre d'affaires annuel global est supérieur à 50.000 DA.
Le régime d'imposition étant le forfait lorsque le C.A est supérieur à 50.000 DA et inférieur ou
égal à 800.000 DA, au delà de ce seuil le régime du réel est applicable.
Toutes les entreprises qui versent des traitements, salaires , pensions, indemnités, émoluments,
et rentes viagères sont soumises aux obligations suivantes :
Le contribuable faisant l'objet d'une vérification doit apporter son concours aux agents de
versificatrices pour que la vérification puisse se dérouler dans de bonnes conditions.
Pour ce faire, il est tenu de communiquer la comptabilité et l'ensemble des pièces comptables
(factures, mémoires, fiches, livres auxiliaires ... etc.) en sa possession, pouvant permettre de
justifier les résultats déclarés.
Il est tenu également de répondre aux sollicitations des vérificateurs entrant dans le cadre de
l'accomplissement de leur mission.
A ce titre, il est important qu'il assiste aux essais de production, à la pesée, à l'inventaire
physique, à la constatation matérielle de l'existence des éléments de l'exploitation, afin d'éviter,
une éventuelle contestation du travail des vérifications. Aussi, convient-il autant que possible, de
faire assister le contribuable en personne à ces opérations.
Par ailleurs, le contribuable est dans l'obligation d'apporter des éléments de réponse aux
demandes verbales des vérificateurs. en cas d'absence de réponse jugée insuffisante, la
demande doit être renouvelée par écrit (demande d'éclaircissements et de justifications doivent
indiquer explicitement les points sur lesquels elles portent et fixer au contribuable pour faire
connaître sa réponse, un délai ne pouvant être inférieur à 30 jours.
SUIVANT
LES DROITS DU CONTRIBUABLE EN VÉRIFICATION
Il a été précédemment souligné que le système fiscal algérien est essentiellement déclaratif et
que l'administration fiscale dispose du droit de procéder au contrôle et à la vérification sur place
des déclarations fiscales des contribuables.
Les prérogatives dont dispose l'Administration fiscale, en matière de vérification ,sont toutefois
atténuées par certains droits que la législation fiscale accorde aux contribuables faisant l'objet de
vérification.
Un délai de préparation doit être accordé au contribuable pour lui permettre de rassembler
sa comptabilité et de préparer un bureau dans lequel les vérificateurs puissent effectuer
leurs travaux, sauf demande expresse du contribuable formulée par écrit dûment acceptée
par le service ou en cas de force majeure dûment constaté par le service (Article 190-1 du
C.I.D).
Le lieu de vérification doit être, dans la mesure du possible, prés du contribuable afin
d'instaurer un débat oral et contradictoire avec ce dernier et de s'assurer avant
modification, du bien-fondé des constatations relevées.
une des mentions obligatoires que doit contenir non pas uniquement l'avis de vérification,
mais aussi la notification de redressement sous peine de voir les redressements issus de la
vérification annulés, est la faculté accordée au contribuable de se faire assister d'un
conseil de son choix pendant les opérations de vérification, d'une part ou pour répondre à
la proposition de redressement d'autres part.
Le contribuable peut se faire assister par la personne de son choix (Avocat, comptable,...
etc.). Le choix d'un conseil relève donc, exclusivement du contribuable sans que le
vérificateur puisse le contester.
Lorsque la vérification de comptabilité pour une période déterminé au regard d'un impôt
ou d'un groupe d'impôts est achevée et sauf le cas ou le contribuable a usé de manœuvres
frauduleuse ou a fourni des renseignements incomplets ou inexacts durant la vérification ,
l'administration ne peut plus procéder à une nouvelle vérification au regard des mêmes
impôts et pour la même période.
La vérification doit être considérée comme achevée, lorsque les redressements sont
devenus définitifs. A ce titre, le contrôle est considéré comme étant définitif, lorsque le
contribuable a donné son accord aux propositions de redressements, ou n'a pas répondu
dans le délai légal de quarante jours. En cas d'absence de redressements, la vérification
est achevée, lorsque le contribuable a été averti convenablement de cette situation qui est
d'ailleurs obligatoire (Cf.Art.190/5 du C.I.D).
Il est toutefois, utile de préciser à ce sujet que l'interdiction de refaire la vérification. Pour
la même période s'applique uniquement aux impôts et taxes portés sur l'avis de
vérification. Autrement dit, lorsque le vérificateur au cours des opérations de contrôle,
découvre des infractions importantes touchant d'autres impôts et taxes, non mentionnées
dans le premier avis de vérification. Cette situation doit être toutefois exceptionnelle.
Ces délais sont fixés en fonction de l'activité exercée et du chiffre d'affaires déclaré (voir
en aval).
RETOUR
LA PROCÉDURE DE VÉRIFICATION
La procédure de vérification revêt une grande importance. Une vérification peut être frappée de
nullité pour vice de procédure. Il est, donc recommandé aux vérificateurs de respecter des
procédures se rapportant aux vérifications de comptabilité.
SUIVANT
PRÉPARATION DE LA VÉRIFICATION
Le vérificateur doit mettre à profil le délai accordé au contribuable en vue de lui permettre de
préparer sa comptabilité pour effectuer au bureau certains préliminaires à la vérification
proprement et notamment :
Le vérificateur examine attentivement les différentes pièces des déclarations fiscales annuelles. Il
vérifie tout d'abord les dates de dépôt des déclarations.
Le vérificateur doit s'assurer ensuite, à partir des bulletins d'impositions , que toutes les
impositions non prescrites ont été effectuées, ce qui pourra être confirmé sur place en
demandant au contribuable de présenter les copies des rôles correspondants
Toutes ces indications tirées des dossiers personnels permettant au vérificateur d'évaluer le
degré de sincérité des déclarations souscrites par comparaison aux revenus déclarés et aux
emprunts réalisés, d'une part, aux dépenses de train de vie et aux dépenses ostensibles et
notoires, des revenus non déclarés ou dissimulés augmentés des avantages en nature, d'autre
part.
Le vérificateur récapitule les relevés de chiffres d'affaires afférents à la période vérifiée sous
forme de tableau comportant les renseignements ci-après par année:
Le vérificateur doit s'assurer que tous les relevés de chiffre d'affaires souscrits ont été
effectivement constatés.
En outre un rapprochement doit être effectué avec les déclarations du chiffre d'affaires souscrit
en matière d'impôt directs.
En outre, un rapprochement doit être effectué avec les déclarations des chiffres d'affaire souvent
en matière d'impôts directs.
Aucun problème ne devrait se poser lorsque le générateur de l'impôt est identique (facturation
ou encaissement). Dans ce cas les bases déclarées doivent être équivalentes.
Par contre le fait générateur de l'impôt dû est différent (entreprise de travaux publics par
exemple), le chiffre d'affaires par exercice ou les encaissements théoriques peuvent être
reconstitués en appliquant les formules suivantes :
Facturation de l'année:
Les bulletins de recoupements classés dans les dossiers fiscaux doivent être retirés pour être
rapprochés sur place avec les données de la comptabilité.
Les travaux préliminaires effectués par le vérificateur lui permettent de se rendre compte des
points sur lesquels ses investigations devront principalement porter.
C'est ainsi par exemple que le vérificateur sera amené à vérifier tout particulièrement les
recettes déclarées lorsque dans l'étude des dossiers fiscaux d'une entreprise individuelle ou d'une
société de famille, il relève des indices tels que déficits prolongés, défaut de prélèvement sociaux
ou des salaires pour les associés, caisse créditrice répétée, coefficient anormalement bas du
bénéfice brut, enrichissement apparent de l'exploitant ou des associes (acquisition des propriétés
et/ou des valeurs mobilières, sans rapport avec les revenus déclarées, compte courant créditeur
répètes sur plusieurs exercices....etc.) qui ne correspondent pas à l'importance des bénéfices
déclarés.
c'est seulement après avoir examiné dans le détail la comptabilité et obtenu les explications du
contribuable que le vérificateur peut se prononcer sur le fait que les indices recueillis au cours de
la phase préparatoire doivent ou non, être considérés comme de sérieuses présomptions
d'irrégularité.
un état comparatif des bilans à partir de la 1ère page du bilan joint à la déclaration
annuelle. Il est rappelé que dans la première colonne de cet état, le bilan du dernier
exercice prescrit (qui est le bilan de départ de la période vérifiée) doit être porté ;
un relevé de comptabilité établi à partir de la 2ème page du du bilan.
Le vérificateur procède ensuite à l'étude comparative des bilans et des comptes de résultats et
l'étude des déclarations de salaires.
Le vérificateur examine l'évolution des comptes des investissements. Les variations de ces
comptes doivent être retracées sur le tableau "annexe", joint à la déclaration annuelle. La
cession ou disparition d'investissement doit également y être mentionnée La valeur résiduelle
des éléments d'accompagnement cédés ou détruits doit se trouver au "tableau N°5" joint à la
déclaration. Le produit de la cession de ces investissements est mentionnée au "tableau N°4", la
différence entre ces deux comptes constitué^par plus ou moins la moins-value. Cette dernière
opération est reprise sur le "tableau N°8".
Il s'assure, le cas échéant que les provisions diverses remplissent les conditions de fond et de
forme requises pour être déductibles du bénéfice imposable (tableau N°7).
Au niveau du compte "fonds social" il s'assurera que les bénéfices réinvestis remplissant les
conditions exigées pour bénéficier d'une taxation préférentielle (Cf. décret exécutif N°92-270 du
6 juillet 1992 fixant les investissements mobiliers et immobiliers ouvrant droit au taux réduit sur
les bénéfices réinvestis).
Dans le même ordre d'idées, il convient de préciser que les dispositions de l'article 46-8 du C.I.D
relatives à la répartition d'offices du résultat en instance d'affectation, trouvent application même
lorsqu'il s'agit de personnes morales associées dans une autre personne morale, cette disposition
est de portée générale et non restrictive. Elle ne se limite pas aux seules personnes physiques.
Il étudie le bénéfice net déclaré et recherche si les bénéfices sociaux représentent une
rémunération satisfaisante du capital engagé.
Dans les entreprises individuelles, le vérificateur s'assure que l'augmentation de l'actif net, (actif
diminué du passé exigible , des amortissements et des provisions) entre le début et la fin de la
période vérifiée correspond aux bénéfices comptables déclarés diminués des prélèvements, et
augmentés des apports de l'exploitant au cours de la même période.
Enfin, le vérificateur peut suivre les variables des comptes au cours des années non prescrites et
examiner les postes supprimés ou nouvellement créés.
Il porte aussi une attention particulière aux variations des comptes 562 "créditeurs de services"
et 566 "créditeurs de frais divers", et aux mouvements des comptes d'emprunts.
En ce qui concerne les sociétés, il note les augmentations des comptes courants créditeurs dont il
demandera, en temps opportun, la justification aux associés.
L'examen des comptes de résultats se fait à partir du relevé de comptabilité et du relevé détaillé
des frais généraux.
Il a pour but d'apprécier l'évolution du chiffre d'affaires et des charges, ainsi que celles des
pourcentages de marge brute ajoutée et du bénéfice net de chaque exercice.
En ce qui concerne les opérations d'achat revente, la marge brute est égale à la différence entre
le chiffre d'affaires (compte 70) et les marchandises consommées (compte 60). Le pourcentage
de marge brut déterminé est comparé, dans la mesure du possible, avec celui constaté dans des
entreprises similaires.
Bien entendu, le fait que des discordances même sensibles sont relevées à la suite de cette
comparaison, n'implique pas nécessairement l'irrégularité de la comptabilité.
Il convient, en effet, de tenir compte des circonstances qui peuvent avoir pour effet de faire
varier, parfois de façon importante, les pourcentages de marge brute entre les entreprises en
apparence similaires (facilités d'achats ou d'écoulement des produits, situation géographique,
dépréciation ou accroissement de la valeur des marchandises détenues en stock, nature de la
clientèle, soldes, rabais qualités professionnelles du chef d'entreprise ou des dirigeants...etc.).
Ces réserves étant faites, l'attention du vérificateur ne manquera pas d'être attirée par un taux
de marge brute sensiblement inférieur à celui constaté dans les entreprises similaires. Il en
recherchera sur place les motifs.
Le vérificateur sera amen à demander au chef d'entreprise des éclaircissements précis lorsque
cette différence est nettement supérieure à celle relevé dans les comptes des entreprises
similaires.
Sur la base du relevé des frais généraux, le vérificateur note bien entendu les frais qui lui
paraissent à première vue anormalement élevés (frais de déplacements, de missions et
réceptions, de publicité, d'entretien et de réparation, loyers ...etc.) ainsi que les provisions
éventuellement constituées afin de pouvoir demander au chef d'entreprise, au cours de la
vérification, toutes les explications nécessaires.
C. Déclarations de salaires :
Les déclarations annuelles de salaires déposées par les employeurs doivent être exploitées.
A ce titre, le montant des salaires versés doit être rapproché de celui figurant sur la déclaration
annuelle (301 bis).
Le vérificateur contrôle si les salaires ont donné lieu intégralement à une imposition en matière
de V.F et d'I.R.G salaires.
Il compare également le montant du VF payé à celui figurant sur la déclaration annuelle (tableau
N°3).
SUIVANT
L'AVIS DE VÉRIFICATION
I. le destinataire :
En revanche, l'avis de vérification est irrégulier lorsqu'il a été remis à une personne
n'ayant pas qualité pour le recevoir aux lieu et place du contribuable concerné. Il en est de
même lorsque l'avis a été renvoyé aux services des impôts pour :
II. le contenu :
Toutefois, une distinction doit être faite entre les contrôles matériels et les examens
au fond. les premiers peuvent être entrepris immédiatement, c'est à dire à partir de
l'instant ou le vérificateur a remis au contribuable l'avis de vérification, les seconds
exigent l'octroi d'un délai afin de permettre au contribuable de se faire assister par
un conseil de son choix.
SUIVANT
L'INTERVENTION SUR PLACE
L'intervention sur place doit débuter par une prise de contact avec les dirigeants de l'entreprise,
la visite des lieux et la collecte de certains renseignements préliminaires.
Lors de l'entretien, le vérificateur devra s'abstenir de révéler les éventuelles présomptions qui
pèsent sur l'entreprise et qu'il a pu recueillir lors de l'examen des dossiers fiscaux. Le
contribuable sera naturellement amené à faire part des problèmes fiscaux et des nombreuses
difficultés qu'il rencontre au plan des des approvisionnements ...etc. Le vérificateur retiendra
l'essentiel de la conversation et, sans prendre de notes immédiatement, en fera le résumé par la
suite, les indications ainsi recueillies peuvent se trouver confirmées ou infirmées ultérieurement,
ce qui permettra d'apprécier la sincérité du contribuable.
La visite des établissements industriels est toujours instructive. Elle permet au vérificateur de
recueillir des renseignements qui pourraient être utilisés au cours de la vérification des
documents comptables (surveillance de la production, investissements ...etc.)
Ainsi, pour bien apprécier la situation du contribuable, d'une part, et de pouvoir répondre
à l'ensemble des exigences du rapport de vérification, d'autre part, il convient de recueillir
les renseignements suivants :
1. Objet :
2. Conditions d'exploitation :
■ machines et équipements ;
■ technologie employée.
4. Locaux :
5. Personnel :
■ nombre ;
■ répartition (cadres, employés, ouvriers, représentants);
■ membres de la famille de l'exploitant individuel ou des dirigeants.
7. Impositions :
8. Schémas comptable :
9. Notes à prendre :
Lors de l'examen des dossiers fiscaux, des points ont été notés. Il convient d'indiquer très
brièvement, pour chaque point les précisions obtenues de pouvoir répondre aux questions
que les supérieurs hiérarchiques peuvent être amenés à poser.
Concernant les notes qui sont prises lors de l'examen des documents comptables et qui
conduisent à des redressements, il est indispensable de préciser, dans tous les cas :
Le délai de vérification sur place est porté à six (06) mois lorsque le chiffre d'affaires
annuel de ces entreprises n'excède pas respectueusement e , 5.000.000 DA et 10.000.000
DA pour chacun des exercices vérifiés.
Dans tous les autres cas, la durée de la vérification sur place ne doit pas dépasser un an.
La durée du contrôle sur place est calculée à compter de la date de la première
intervention portée sur l'avis de vérification.
Les durées de contrôle sur place ne sont pas applicables dans le cas de manoeuvres
frauduleuses dûment établies, ou lorsque le contribuable a fourni des renseignements
incomplets ou inexacts, ou n'a pas répondu dans les délais aux demandes
d'éclaircissement ou de justification durant la vérification.
Dans l'hypothèse ou la date de l'intervention sur place fixée par l'avis de vérification a été
modifiée à la demande du contribuable ou sur l'initiative du vérificateur, ce n'est bien
entendu, qu'à partir du jour ou le vérificateur est intervenu effectivement pour la première
fois dans l'entreprise qu'il y a lieu de décompter le délai légal de vérification.
L'expiration du délai de vérification sur place n'est pas opposable à l'administration fiscale,
lorsque le vérificateur est appelé à instruire ou à vérifier les informations fournies par le
contribuable, en réponse à la notification de redressements ou à la demande du
contribuable.
Afin d'éviter des situations qui risquent d'altérer la crédibilité du travail accompli, les
agents vérificateurs doivent privilégier le débat contradictoire.
Il est recommandé de demander des explications et des justifications sur les anomalies
relevées, et de les faire confirmer lorsque le contribuable a accepté leur bien-fondé.
Cette démarche permet d'éviter de revoir les bases mentionnées dans la notification de
redressement initiale pour corriger des erreurs pouvant être facilement évitées.
Il est également recommandé de recourir aux "demandes d'explication" écrites portant sur
des anomalies ou des discordances relevées. Cette démarche permet au vérificateur de se
prémunir contre les déclarations verbales incomplètes et non satisfaisantes.
Le vérificateur étant sur le point de terminer les travaux de vérification, il devra revoir
toutes ses notes pour s'assurer qu'il :
❍ est en possession des éléments lui permettant de calculer les suppléments d'impôts
consécutivement à la vérification
❍ possède également les éléments lui permettant de rédiger son rapport.
Il ne manquera pas , à cette occasion, d'informer le contribuable et/ou le comptable de la
fin des interventions sur place, et des procédures de notification en vigueur.
Il est enfin d'usage que le contribuable soit informé des garanties qui lui sont accordées
par la loi en matière de recours gracieux et contentieux, lorsque la vérification s'est soldée
par des rappels de droits.
Lorsque les vérificateurs constatant une insuffisance, une inexactitude, une omission ou
une dissimulation dans les éléments servant de base au calcul des impôts, ils procèdent
aux redressements correspondants suivant la procédure contradictoire.
SUIVANT
LA NOTIFICATION DES RÉSULTATS
Les résultas de la vérification doivent être notifiés au contribuable même en cas d'absence de
redressement.
I. destinataire de la notification :
La notification de redressements est adressée par lettre recommandée avec accusé de réception,
ou remise au contribuable contre accusé de réception.
Les redressements sont considérés comme légalement notifiés même si l'intéressé refuse de
réceptionner sans en avoir avisé les services des P et T, ou qu'il ait changé d'adresse sans en
avoir avisé les services des impôts dont il dépend.
En revanche, les redressements ne sont pas régulièrement notifiés lorsque la notification a été
remise à une personne n'ayant pas qualité pour la réception aux lieu et place du contribuable.
Dans tous les cas , la notification doit indiquer au contribuable qu'il dispose d'un délai de 40 jours
à compter de la date de sa réception pour parvenir son acceptation ou ses observations.
Sous peine de nullité, la notification doit indiquer que le contribuable peut se faire assister d'un
conseil de son choix.
Elle a également pour conséquence, de fixer la date du début du délai de 40 jours accordé au
contribuable pour faire connaître son acceptation ou ses observations.
SUIVANT
LA RÉPONSE DU CONTRIBUABLE A LA NOTIFICATION :
La réponse de ce dernier doit parvenir dans un délai de 40 jours qui commence à courir à partir
de la réception effective de la notification des redressements.
La position des vérificateurs diffère selon que cette réponse soit reçue dans les délais, hors délais
ou non parvenue du tout.
lorsque le contribuable a fait connaître sa réponse sur les éléments qui lui sont notifiés dans le
délai légal imparti, les agents vérificateurs sont tenus d'examiner cette dernière quels que soient
les motifs invoqués.
Il est admis que le contribuable peut faire prévaloir aussi bien des questions de fait que des
questions de droit.
En ce qui concerne les questions de fait, le contribuable peut contester le pointage des factures
s'il s'avère réellement erroné, il peut, aussi contester de marge bénéficiaire appliqué par les
vérificateurs en cas de rejet de la rejet de la comptabilité, s'il soutient à bon escient que la
marge retenue diffère d'un exercice à un autre alors que les vérificateurs ont pris un taux
uniforme. Il peut également demander l'application d'un taux de marge moyen pondéré au lieu
d'un taux moyen lors de la reconstitution du chiffre d'affaires (exemple fabricants de produits
multiples dont le taux varie d'un exercice à un autre).
S'agissant des questions de droit, elles ne doivent pas normalement poser de problèmes majeurs
en raison de l'existence d'un ancrage juridique en la matière.
Les vérificateurs ne sont pas tenus d'accepter les observations du contribuable parvenues au
service après l'écoulement du délai légal de 40 jours.
Il est toutefois recommandé aux agents vérificateurs de ne pas rejeter en bloc les réponses qui
parviennent tardivement. En effet, lorsque les arguments avancés par le contribuable sont
valables en totalité ou en partie, leur prise en considération dans la détermination des bases
d'imposition arrêtées s'avère indispensable. Quant aux points litigieux, leur instruction se fera
ultérieurement par les services chargés du contentieux.
Ce cas de figure ne pose pas de problème pour la poursuite des opérations de clôture de la
vérification. L'absence de manifestation du contribuable ne peut être interprétée que comme une
acceptation tacite des bases d'imposition notifiées.
Les vérificateurs doivent procéder après l'écoulement du délai légal à l'émission des rôles
supplémentaires et à l'envoi d'une notification définitive.
Il est préciser, que l'absence de réponse de la part du contribuable ne lui enlève pas le droit de
contester les redressements au plan contentieux. Il peut , à cet effet , produire ses observations
avant le 31 décembre de la deuxième année qui suit celle de l'émission des rôles.
SUIVANT
LA NOTIFICATION DE LA POSITION DÉFINITIVE DE L'ADMINISTRATION
Une fois que le contribuable a fait connaître ses observations aux agents vérificateurs dans le
délai légal ou hors délai lorsqu'elles sont dûment motivées, les vérificateurs procèdent à une
étude des points soulevés et à la rédaction de la notification définitive.
avant de faire connaître la décision définitive du service et afin de notifier des bases
corrects, les vérificateurs doivent d'abord procéder à une lecture attentive de
éléments de réponse invoqués par le contribuable. Ils doivent ensuite les analyser
point par point pour s'assurer de leur bien-fondé, en vue de les prendre en
considération lors de la rédaction de la notification définitive.
Le contribuable peut demander à ce qu'il soit entendu par les vérificateurs, pour
apporter de plus amples explications et justifications sur les griefs à l'encontre de
sa comptabilité, il peut également demander aux vérificateurs de revenir sur place
pour vérifier des points nécessitant un déplacement.
L'attention des vérificateurs est appelé sur la disponibilité dont ils doivent faire
preuve vis-à-vis des sollicitations du contribuable pour concrétiser la procédure
contradictoire d'une part, et le convaincre de la régularité des redressements
d'autre part.
Ils doivent, enfin , en cas d'abandon total ou partiel des redressements en faire
mentionner expressément dans la notification définitive.
Dans des cas exceptionnels, il peut survenir que les vérificateurs soient amenés à
notifier plus d'une seule notification définitive.
Ce cas peut être rencontré lorsque les vérificateurs ont adopté dans la notification
définitive une méthode totalement différente de celle notifiée initialement. Ils
doivent , dans ce cas , accorder au contribuable une nouvelle fois la possibilité
d'accepter ou de contester les nouvelles bases portées à sa connaissance par
l'octroi d'un délai supplémentaire de réponse de 40 jours.
Il demeure toutefois entendu, que le changement de méthodes d'évaluation doit
intervenir exceptionnellement, et doit être dûment motivé car toutes les méthodes
de reconstitution auraient dû être normalement examinées avant la prise de
position finale.
suivant
LES OPERATIONS DE CLÔTURE DE LA VÉRIFICATION
tous les éléments d'imposition doivent être consignés dans le dossier fiscal du contribuable
notamment sur les imprimés modèle D4 ex 906 et D45 et D101 ex 911.
les vérificateurs doivent également faire apparaître sur ces documents le chiffre d'affaires retenu,
le chiffre d'affaires déclaré et la différence dégagée par exercice.
Le rapport de vérification est un document par lequel les vérificateurs clôturent définitivement la
vérification. il doit comporter l'ensemble des renseignements et des éléments chiffrés permettant
de s'assurer du respect des procédures, d'apprécier et d'évaluer les résultats des contrôles
opérés.
● si l'avis de vérification a été adressé par voie postale, sous pli recommandé
avec accusé de réception ou remis en mains propres au contribuable vérifié
contre accusé de réception ;
● la durée du délai supplémentaire éventuellement accordé pour le début du
contrôle sur place ainsi que les raisons ayant motivé son octroi ;
● la nature des investigations préliminaires à la vérification effectuées
(recoupements bancaires, recoupements clients, interventions diverses
...etc.) en indiquant la désignation des organismes ou opérateurs contractés
;
● la nature des infractions relevées ainsi que les sanctions applicables avec
référence aux textes les prévoyant.
Par ailleurs, les documents ci-dessous, devront obligatoirement être annexés aux
exemplaires du rapport de vérification destinés à la Direction des Recherches et
Vérifications, (pour les affaires exécutées par les S.R.V), la Direction Régionale des
Impôts et à l'Inspection d'Assiette territorialement compétente :
A l'issue des opérations du contrôle fiscal, les vérificateurs doivent dresser les rôles d'imposition
sur lesquels seront repris les redressements arrêtés d'une part au nom de la société vérifiée, et
d'autre part au nom des associés au titre de l'impôt sur le revenu global. Des fiches navettes
doivent être établies pour ce qui est des associés qui sont suivis par une autre inspection que
celle qui gère le dossier activité.
Il importe de préciser que les projets de rôle, en question sont établis par les vérificateurs
adressés au Directeur des Impôts de Wilaya pour homologation et notification au contribuable.
En conséquence, les vérificateurs ne doivent en aucune manière signer les rôle dont il s'agit et se
contenter de la conservation des copies afférentes au niveau du rapport de vérification.
suivant
LES INCIDENTS POUVANT SUBVENIR LORS DE LA VÉRIFICATION
Il n'est pas exclu que des incidents surviennent au cours d'une vérification de comptabilité et de
son engagement. Suivant la gravité des incidents, le vérificateur doit s'adapter à la situation
exceptionnelle qui ne manquera pas d'influer principalement sur les procédures de contrôle.
L'engagement d'une vérification de comptabilité n'est pas exempt d'incidents. Ces derniers
peuvent revêtir plusieurs formes. L'une des plus graves est l'opposition au contrôle fiscal, cette
opposition peut être active (empêchement de vérifier) comme elle peut être passive (refus de
communiquer la comptabilité).
Il peut, en outre, en vue d'entraver les opérations de contrôle s'abstenir de répondre aux
demandes d'éclaircissements et aux demandes de justifications.
Il peut, enfin, refuser de communiquer les livres, pièces et documents comptables en total ou en
partie, ce qui ne manquera pas de gêner le bon déroulement et même la continuité des
opérations de contrôle.
Pour ce faire, les vérificateurs rédigent un procès-verbal devant notamment retracer les
indications suivantes :
L'une des conséquences découlant des incidents rencontrés, est le recours à l'évaluation d'office
des bases d'imposition (cf. article 321 du CID).
Les bases d'imposition arrêtées d'office doivent être notifiées au contribuable tout en lui
accordant un délai de réponse de 40 jours.
suivant
RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIRE
...........................................................
...........................................................
..........................................................(1)
N° ..............(Référence)
......................................................................................................
dûment commissionnés et ayant prêté le serment pour l'exercice de nos fonctions, dans le cadre de la vérification
de comptabilité
nous lui avons déclaré que nous constatons cette absence de documents comptables par présent procès-verbal, et
lui avons demandé de le signer avec nous.
suivant
RÉPUBLIQUE ALGÉRIENNE DÉMOCRATIQUE ET POPULAIRE
...........................................................
...........................................................
..........................................................(1)
N° ..............(Référence)
......................................................................................................
dûment commissionnés et ayant prêté le serment pour l'exercice de nos fonctions, dans le cadre de la vérification
de comptabilité
Parlant à (4) ........................................................nous lui avons rappelé les conséquences de son refus sur les
procédure de redressement. Nous lui avons déclaré que nous constatons cette opposition par le présent procès-
verbal et lui avons demandé de signer avec nous. Il a accépté-refusé de signer (5).
Retour
EXAMEN DE LA COMPTABILITÉ
ACCUEIL
CONTRÔLE DE LA COMPTABILITÉ EN LE FOND
La sincérité des écritures comptables est souvent appréciée après un double contrôle :
Un contrôle interne à la comptabilité (tout ce qui est retracé dans les documents présentés);
Dans le contrôle externe, il faut inclure, lorsqu'il s'agit de la vérification d'une société,
l'examen des données relatives à la situation fiscale personnelle des associés et des principaux
dirigeants lesquelles doivent être expressivement mentionnées au niveau du rapport de
vérification.
PRECEDENT
EXAMEN DE LA COMPTABILITÉ EN LA FORME
● La date du paraphe légal des livres dont la tenue est obligatoire, qu'il faut rapprocher avec
la date d'enregistrement des écritures comptables;
● La date d'achat des livres tenus (rapprochement avec les factures d'achat);
● L'aspect des livres tenus (aspect trop neuf pour un exercice ancien, écriture trop
appliquée, écritures comptables manifestement intercalées ... etc.).
Une comptabilité n'est régulière en la forme que si elle remplit les trois conditions suivantes :
Retour
LA COMPTABILITÉ EST-ELLE COMPLÈTE ET RÉGULIÈRE ?
Une comptabilité n'est complète et régulière que si elle comporte l'ensemble des livres et
documents obligatoires prévus aux articles 9 et 12 du code de commerce, et si elle est tenue
selon l'ordonnance N°75-35 du 29 avril 1975 portant plan comptable national (P.C.N) et l'arrêté
du 23 juin 1975 relatif aux modalités de son application.
Une comptabilité n'est pas complète que si les livres et documents ci-après sont présentés
La conservation des correspondances reçues et des copies des lettres envoyées est prévue à
l'article 12 du code de commerce.
PRECEDENT
Il s'agit :
● Du livre journal ou journal général sur lequel sont enregistrées jour par jour, les
opérations de l'entreprise ou au moins mensuellement, les totaux de ces opérations.
● Du livre d'inventaire sur lequel sont transcrits les bilans et les comptes de résultats. Le
détail de stocks peut être porté sur un registre, ou des états séparés devant être
conservés au même titre que les autres documents comptables.
PRECEDENT
Ils s'agit de documents de toute nature et notamment les originaux des factures d'achats et
des frais engagés par l'entreprise, ainsi que les doubles des factures de ventes, de prestations de
services ...etc établis et ou reçus par l'entreprise.
Les registres sue lesquels sont consignés les procés-verbaux des délibérations des assemblées
générales des associés des sociétés et les rapports du conseil d'Administration, ne constituent
pas des livres comptables, mais ils peuvent être consultés notamment pour les décisions
concernant les taux de rémunérations et les sommes à provisionner à ce titre en fin d'exercice.
PRECEDENT
Tenue de la comptabilité de l'entreprise selon les conditions et les modalités
d'application du plan comptable national
La comptabilité de l'entreprise doit obéir aux règles énoncées par le plan comptable national
(PCN).
Ces règles sont fixées par l'arrêté du 23 Mars 1976. Elles portent notamment sur les points ci-
après :
PRECEDENT
LA COMPTABILITÉ EST-ELLE ARITHMÉTIQUEMENT EXACTE ?
Il ne s'agit pas à ce stade de vérifier si la comptabilité est sincère, mais seulement si les
indications qu'elle contient sont arithmétiquement exactes.
Cet examen implique un pointage arithmétique des additions, la vérification des reports et
même le pointage de la régularité des écritures récapitulatives portées au journal général, par
rapprochement avec les indications du grand livre et celles des journaux auxiliaires.
Retour
Examen des balances
Dans toute comptabilité en partie double, le total des débits ou des crédits du journal doit
toujours être égal à la somme des débits ou des crédits du grand livre. En outre , le total le total
des débits doit être égal à celui des crédits.
Ces égalités se constatent à l'aide de << la balance de vérification >> (établie avant les
écritures d'inventaire) et de << la balance d'inventaire >> (établie après les écritures
d'inventaires ).
Enfin, il vérifie par épreuve, les masses et les soldes des comptes généraux mentionnés sur
cette balance avec les comptes correspondants du grand livre.
La concordance des balances avec le grand livre, d'une part, et la concordance entre les totaux
de la balance du journal, d'autre part, donnent au vérificateur la quasi-certitude de la régularité
des reports du journal du grand livre. Il s'en assure néanmoins par sondages.
PRECEDENT
Cas particulier du compte banque et du compte postal
Les rapprochements entre les relevés ou extraits de comptes fournis par les banques, les
établissements de crédits, le centre des chèques postaux... et les comptes comptables sont, en
général effectués par l'entreprise. Après en avoir vérifié l'exactitude, il n'est pas inutile de
procéder à un sondage, en cours d'exercice, en s'assurant que le compte d'ordre << virements
de fonds >> présente une situation normale à la même date.
A noter que pour vérifier si la liasse d'extraits du compte << C.C.P >> est complète, il faut
compulser ces documents en suivant l'ordre chronologique (journée du ... date de l'avoir
précédent ...etc) et non les soldes successifs (cas de soustractions de deux extraits consécutifs
comportant chacun la même somme, au crédit pour le premier extrait, et au débit pour le
second).
PRECEDENT
Cas particulier du compte caisse
Remarque :
PRECEDENT
LA COMPTABILITÉ EST-ELLE PROBANTE ?
La comptabilité est probante si l'entreprise peut justifier toutes les écritures enregistrées dans
leur principe et leur quantité. Les opérations doivent être individualisées.
Ils est signalé, par ailleurs, que la valeur probante de la comptabilité ne peut être détruite sans
la présentation par les vérificateurs d'une abondance d'arguments en recherchant la convergence
des indices et des présomptions graves, précises et concordantes.
Retour
Ventes, services et travaux
Les produits doivent être individualisés sur les copies de factures conservées à l'appui de la
comptabilité.
Le vendeur est tenu de délivrer une fracture dès que la vente ou la prestation de service est
devenue définitive. Les factures établies doivent comporter conformément aux dispositions de
l'article 7 du décret exécutif N°95-305 du 7 Octobre 1995 fixant les modalités d'établissement
d'une facture les mentions suivantes :
Les originaux et les copies de factures sont réunis en liasses par ordre chronologique, et
conservés par l'acheteur (originaux) et par le vendeur (doubles).
Pour les ventes faites au comptant aux particuliers par les détaillants, la comptabilisation du
montant total des recettes en fin de journée (par différence d'encaisse par l'exemple) rend la
comptabilité non probante.
Il n'en est pas ainsi lorsqu'il existe une main courante régulièrement tenue ou lorsque sont
conservées les bandes de caisses enregistreuses.
PRECEDENT
Achats, frais et charges
D'une manière générale, la justification des achats est constituée par la facture délivrée par le
fournisseur.
Les livres auxiliaires d'achats non appuyés de factures ne sauraient présenter un caractère
probant.
Au même titre que les achats, les frais et charges doivent être appuyés des justifications
suivante (original de la facture, pièces de caisse, reçu, carnets de paye ... etc.).
PRECEDENT
Stocks et travaux en cours
Par application de l'article 10 du code de commerce, tout commerçant doit faire tous les ans
un inventaire des éléments de l'actif et du passif de son entreprise. Cet inventaire doit être
détaillé et non déterminé de manière forfaitaire.
Une comptabilité qui n'est pas accompagnée d'un inventaire de marchandises, des produits ou
travaux en cours, ne peut pas être considérée comme complète.
Les résultats qu'elle accuse peuvent dès lors être rectifiés d'office pour l'établissement des
impôts exigibles.
L'inventaire doit être établi à une date aussi proche que possible de celle de la clôture de
l'exercice. Les pièces justificatives conservées par l'entreprise doivent permettre l'identification
des matières premières et produits en stocks au jour de cette clôture. Ces pièces doivent
également permettre la connaissance des prix de revient détaillés correspondants à chaque
produit et matière.
L'évaluation des travaux en cours doit être justifiée et détaillée notamment en ce qui concerne
la détermination des coûts à savoir :
Par ailleurs, il y a lieu de rappeler que l'entreprise n'est pas tenue de retranscrire l'inventaire
de marchandises sur le livre d'inventaire. Toutefois, les documents qui constituent l'inventaire
des matières et produits en stock doivent, conformément aux dispositions du code de commerce,
être conservés et présentés à toute réquisition des agents vérificateurs.
PRECEDENT
CONTRÔLE A TRAVERS LES DONNÉES COMPTABLES
Le contrôle interne doit porter essentiellement, sur les éléments qui concourent à la formation
du bénéfice brut (marge brute ou valeur ajoutée), notamment dans les petites et moyennes
entreprises, c'est à dire :
● Les achats;
● Les stocks et travaux en cours;
● Les ventes.
A. Activité d'achat-revente
B. Activité de fabrication
RETOUR
Les irrégularités que peut faire apparaître la vérification du poste comptable <<Achats>>
peuvent se classer en deux groupes :
La valorisation des stocks d'entrée ne présente pas de problèmes particuliers puisque le Plan
Comptable National (P.N.C) a prévu que les entrées de marchandises se font au prix de revient
(coût d'achat ou coût de production selon la nature des stocks).
Par contre, dans l'hypothèse où le prix de revient de ces marchandises est différent en raison
de l'augmentation continue de leur prix, le problème de la valorisation de leur sortie peut se
présenter.
❍ le procédé << FIFO >> (first in first out) qui consiste à utiliser les articles du lot le plus
ancien (jusqu'à son épuisement) et les sorties sont comptabilisées au prix d'achat de ce
lot;
❍ le procédé << LIFO >> (last in first out) qui consiste à comptabiliser les sorties du lot le
plus ancien au prix du dernier lot en stock.
Il est à préciser, que l'entreprise peut choisir une des (3) méthodes. Celles-ci ne peut
toutefois pas changer de méthodes au cours de l'exercice, en vertu du principe comptable de la
permanence des méthodes. Au cas contraire, les conséquences au plan fiscal doivent être tirées
par les vérificateurs.
Ces entreprises qui ne disposent pas de la comptabilité analytique, peuvent selon le << P.C.N
>>, prendre comme base d'évaluation le prix de vente probable de chacun des éléments en
stocks, et appliquer une déduction forfaitaire représentant les frais de distribution normaux et
le bénéfice normal.
La valeur des produits semi-ouvrés qui n'ont pas de prix de vente certain, est estimé par
comparaison avec celle retenue pour les produits finis auxquels ils doivent être incorporés.
- Déchets et rebuts :
Les déchets et rebuts mis en stocks sont seulement ceux susceptibles d'être vendus. Par
conséquent, ne sont pas comptabilisés les stocks irrécupérables et sans valeur ainsi que ceux
récupérables par l'entreprise et qui sont réintroduits dans le cycle de fabrication.
Les déchets et rebuts sont évalués à leur valeur probable de réalisation (prix de vente), avec
une déduction forfaitaire représentant les frais de distribution et le bénéfice normal de
l'entreprise.
PRECEDENT
Contrôle des quantités en stock
Dans les entreprises où il est tenu une comptabilité matière, on rapproche les quantités
accusées par cette comptabilité de celles révélées par les stocks déclarés et celles existant
effectivement en magasin.
Une autre méthode de contrôle des stocks est également utilisée. Elle consiste à rechercher
matériellement, pour toutes les catégories de produits ou pour certaines d'entre-elles seulement,
les quantités existant effectivement dans l'entreprise au jour de la vérification.
La méthode de reconstitution des stocks diffère selon la nature de l'activité exercée (achat-
revente ou production).
PRECEDENT
Activité d'achat-revente
A l'inventaire matière établi, on ajoute les quantités de produits vendus du 1er Janvier
jusqu'au jour de l'inventaire et on retranche les achats de la même période. On obtient ainsi un
stock théorique que l'on compare au stock déclaré.
Exemple : Monsieur Ahmed assure l'achat et la revente de bureaux métalliques. Au 31
Décembre 1997, il a déclaré un stock de 25 bureaux.
Le 14 Mai 1998, vous procédez contradictoirement avec lui à un inventaire physique de ses
stocks. Vous décomptez l'existence de 34 bureaux.
Il est à préciser que du 1er Janvier 1998 au 14 mai 1998, M.Ahmed a déclaré les opérations
suivantes :
- total : 52
PRECEDENT
Activité de fabrication
Dans les entreprises de fabrication, le vérificateur des stocks s'effectue à partir des formules
de fabrication qui fixent les quantités de matières incorporées dans le produit fabriqué.
Exemple : Pour fabriquer un pantalon de taille standard, il faut deux (2) mètres de tissus.
Dans cette hypothèse, tous les pantalons vendus ou en stock seront reconvertis en métrage en
multipliant le nombre par 2 mètres.
Par la suite, la reconstitution du stock théorique se fera de la même manière que pour les
achats-reventes.
Par ailleurs, dans le cas où l'on ignore les quantités de matières incorporées dans les produits
fabriqués et l'on connaît le taux de déchets, les produits finis seront reconvertis en matières
premières employées en appliquant la formule suivante :
Exemple : Le poids d'un pantalon est de 940 grammes, le taux de déchets est de 6 % par
rapport aux matières premières mises en oeuvres : Reconversion du pantalon en M P
D'un autre côté, le vérificateur pourra retenir, lors de l'inventaire physique des stocks, un
élément caractéristique qui intervient constamment dans la fabrication du produit (fermoirs pour
sacs, dynamos de moteurs, étiquettes, coffrets ...etc).
PRECEDENT
Contrôle des travaux en cours
Ce sont les travaux en cours d'exécution à la clôture de l'exercice. Ils doivent figurer en
comptabilité pour leur coût réel, c'est à dire sans abattement, ni provisions et y compris les
charges annexes au jour de l'inventaire.
Comme en matière de stock, l'entreprise peut minorer les travaux en cours pour diminuer
d'autant le montant des bénéfices imposables.
Le caractère de << créances acquises >> peut être conféré à certains travaux déclarés en
cours, par l'examen de la correspondance avec les clients et les fournisseurs, l'étude des
marchés des bons de livraison et de commande ...etc.
PRECEDENT
Conclusion du contrôle des stocks et des travaux en cours
- des manquants antérieurs qui seraient apparus, ont été compensés par les achats
sans factures de marchandises détenues en stock au jour du contrôle.
PRECEDENT
Contrôle des ventes
Les principales irrégularités qui peuvent être relevées au niveau des ventes sont les suivantes
:
● omissions de ventes au comptant dues à certaines ventes à terme (ventes sans factures
notamment);
● atténuation du montant réel de certaines ventes ( ventes avec soultes ou facturation
partielle);
● omission de recettes provenant dans les industries de transformation et les activités du
bâtiment, de la vente de résidus (déchets) de matières premières ou de sous-produits;
● enregistrement au débit du compte ventes, de retours fictifs de marchandises ou de
ristournes exagérées;
● non comptabilisation des prélèvements de marchandises faits par le commerçant pour ses
besoins personnels et ceux de sa famille;
● comptabilisation d'une vente au crédit d'un compte de bilan.
PRECEDENT
Conclusion de l'examen de la comptabilité au fond
Après tous les contrôles possibles, le vérificateur peut porter un jugement sur la sincérité de
la comptabilité, mais il peut seulement présumer de la sincérité de celle-ci.
C'est pour cette raison qu'il est préférable de poursuivre l'examen des autres comptes de la
comptabilité avant de tirer des conclusions définitives.
PRECEDENT
Contrôle des stocks
● L'inventaire fait état des quantités réelles de produits en stock, mais il a été fait
application à ces quantités d'une valeur inférieure à celle prévue par la réglementation en
vigueur : c'est la minoration en valeur.
● L'inventaire ne fait apparaître qu'une partie des produits réelles en stock : c'est la
minoration quantitative.
Dans certains cas, ces deux procédés sont employés simultanément; on applique une valeur
minorée à des quantités de produits inférieures à la réalité.
Le vérificateur se trouve donc amené à exercer un double contrôle, d'une part, sur la valeur
retenue pour l'estimation des stocks et d'autres part, sur les quantités de produits mentionnées
sur l'inventaire.
La minoration du stock entraîne une minoration corrélative des résultats de l'année. Liée à la
minoration des recettes, cette pratique permet de faire apparaître un pourcentage de bénéfice
brut normal.
A l'inverse, dans certains cas, il peut se trouver que l'entreprise majore volontairement son
stock soit pour faire apparaître un pourcentage de bénéfice brut approchant les normes de la
profession, soit pour présenter une situation améliorée (en vue, par exemple, de l'obtention d'un
crédit bancaire), soit encore pour faire momentanément état d'un bénéfice susceptible
d'absorber le déficit reportable, le plus ancien.
PRECEDENT
VÉRIFICATION DES COMPTES DE BILAN
RETOUR
Vérification Des Comptes De Bilan
Des indications sont données ci-après sur la manière dont sont examinés par le vérificateur les
principaux comptes du bilan dans l'ordre fixé par le plan comptable national (P.C.N)
PRECEDENT
● dépréciation du fonds de commerce due à une forte diminution du chiffre d'affaires et des
résultats de l'entreprise;
● Dépréciation des terrains résultant de la modification des plans d'urbanisme.
En outre et à l'instar de toutes les autres catégories de provision, le vérificateur devra
s'assurer que les conditions requises par le code des impôts directs sont remplies lors de la
constitution de ces provisions.
Pour être fiscalement déductibles, les provisions doivent remplir quatre conditions de fond et
deux conditions de forme.
PRECEDENT
PRECEDENT
Les conditions de forme
PRÉCÉDENT
Frais préliminaires (compte N° 20) :
Le compte principal N°20 comporte des comptes divisionnaires numérotés de 200 à 208. Les
frais préliminaires ne sont portés en aucun cas directement à ces comptes. Ils doivent d'abord
être enregistrés selon leur nature dans les comptes de charges (60 à 67)
Ensuite les comptes 200 à 208 sont débités par le crédit du compte 75 << transfert de charges
de production >> ou le compte 78 >> transfert de charges d'exploitation >> du montant des
charges qui doivent être réparties sur plusieurs exercices. Ces frais doivent être amortis le plus
tôt possible dans un délai maximum de cinq ans.
Le vérificateur contrôle la régularité des opérations. Il examine s'il ne figure pas dans ces
comptes, des charges non déductibles, ou des éléments d'actif non amortissables (fonds de
commerce, pas de porte ....), ou des frais qui doivent être rattachés aux immobilisations les
concernant (droits de douanes, frais de transport, d'installation ...etc.).
PRECEDENT
Les autres investissements
Les investissements comprennent l'ensemble des biens et valeurs durables, acquis ou créés par
l'entreprise.
Les irrégularités susceptibles d'affecter les investissements peuvent être communes ou particulières à
chaque catégories de comptes.
PRECEDENT
Irrégularités communes aux investissements
Le vérificateur devra tout d'abord, contrôler les pièces justificatives d'acquisition ou de création des
immobilisations même si cette opération a eu lieu durant une période prescrite.
Les justifications seraient évidemment inutiles si ces biens n'ont pas été cédés ou qu'ils n'ont pas donné
lieu à des dotations aux amortissements.
Le vérificateur devra également s'assurer ne serait-ce que par sondages, de l'existence physique des
investissements, pour déceler d'éventuelles cessions dont les plus-values n'ont pas été déclarées. Il doit
aussi vérifier que les biens qui ont fait l'objet d'un retour au fournisseur, après une brève utilisation ne sont
pas comptabilisés.
Le contrôle devra s'effectuer, dans la mesure du possible, lors de la visite des ateliers ou des chantiers
de travaux, et en comparant les investissements existant avec ceux figurant au livre d'inventaire ou au
grand livre.
Inversement, l'entreprise pourrait posséder des immobilisations qui ne figurent pas à l'actif de son bilan,
les dépenses correspondantes seraient passées directement dans des comptes de charges. Dans ce cas, il
devient difficile de surveiller les plus-values futures.
Ce type d'irrégularités peut être décelé à l'occasion de l'examen des comptes de charges.
Une autre forme d'irrégularités consiste à comptabiliser les investissements pour une valeur insuffisante.
Il peut en être ainsi lorsqu'une entreprise procède elle-même à la construction de ses immeubles ou la
fabrication d'une partie de son matériel. Il arrive que le montant de la main-d'œuvre payée au personnel
employé à la construction ou à la fabrication des éléments dont il s'agit, soit porté directement dans les
charges au lieu d'être compris dans le prix de revient de ses immobilisations.
Dans ce cas, le vérificateur réintègre ces frais dans le bénéfice imposable, mais bien entendu, il
augmente d'autant le prix de revient de l'élément amortissable.
A l'inverse, certaines immobilisations sont comptabilisées pour une valeur excessive permettant la
déduction d'amortissements d'un montant exagéré.
Il arrive parfois que soient inscrits à l'actif du bilan, des éléments qui ne sont pas la propriété de
l'entreprise et dont l'usage lui a été simplement concédé à titre onéreux ou gratuit. (Exemple : Biens acquis
dans le cadre du crédit-bail).
Dans ce cas, l'entreprise n'est pas en droit de pratiquer des amortissements en cause, et le vérificateur
doit réintégrer ceux qui ont été déjà pratiqués dans la limite de la période non prescrite.
PRECEDENT
Valeurs incorporelles (compte N° 21)
Les fonds de commerce créés par l'entreprise ne figurent pas en comptabilité. Par contre, ceux achetés
doivent figurer à l'actif du bilan pour leur prix de revient.
En principe, ils ne sont pas sujets à dépréciation et ne peuvent dès lors donner lieu à aucun
amortissement. Toutefois, si un fonds de commerce venait à subir une dépréciation effective et durable, il
pourra donner lieu à une dotation exceptionnelle aux provisions pour la moins-value constatée.
Il appartient dans ce cas au vérificateur d'exiger tous les éléments susceptibles de justifier la dotation
pratiquée.
En ce qui concerne les brevets, le vérificateur s'assure qu'ils n'ont pas été directement portés dans les
frais généraux auquel cas il réintègre leur valeur au bénéfice imposable. Il recherche également ce brevet
n'a pas été vendu sans que le profit résultant de la cession ait été incorporé au résultat.
Les traces de cette vente peuvent être recherchées dans la correspondance de l'entreprise, ou dans le
registre de délibérations de l'assemblée générale pour les sociétés de capitaux.
Il y a lieu de préciser qu'en principe les brevets, à l'instar du fonds de commerce, ne sont pas
amortissables.
Or, certains brevets ont une durée de vie limitée dans le temps et subissent donc un dépérissement
juridique par simple écoulement du temps.
Ces immobilisations doivent dans cette hypothèse faire l'objet d'un amortissement sur la durée de leur
validité juridique.
PRECEDENT
Terrains (compte N° 22)
En principe, les terrains ne se déprécient pas par l'effet du temps et ne sont pas susceptibles
d'amortissement. Aussi dés que le vérificateur constate l'existence d'une construction à l'actif du bilan et
l'absence de terrain, il peut présumer (sauf cas de location) que le prix de ce terrain au moment de
l'acquisition et réintègre aux bénéfices imposables les amortissements y afférents dans la limite de la
prescription.
Il est à préciser que les frais d'aménagement d'un terrain (clôture, travaux de terrassement) constituent
des travaux amortissables.
Par ailleurs, les terrains d'exploitation, (carrières, sablières ...) obéissent à un régime particulier tant
qu'ils ne sont pas exploités, ils sont considérés comme des immobilisations non amortissables.
En revanche, dès qu'ils sont mis en exploitation ils deviennent immobilisations amortissables.
A l'instar des valeurs incorporelles, les terrains peuvent faire exceptionnellement l'objet d'une dotation
aux provisions, notamment lorsque leurs valeurs se déprécient à la suite de la modification des plans
d'urbanisme. Le vérificateur devra dans ce cas exiger les justifications nécessaires.
PRECEDENT
Bâtiments (compte N° 240)
Les bâtiments comprennent les fondations et leurs appuis, les murs, les planchers, les clôtures ainsi que
les aménagements faisant corps avec eux à l'exclusion de ceux qui peuvent en être facilement détachés ou
encore de ceux qui, en raison de leur nature et de leur importance, justifient une inscription distincte.
Il y a lieu de s'assurer que la base amortissable ne comprend pas la valeur du terrain, et lorsque la
construction a été réalisée par les soins de l'entreprise, le vérificateur doit contrôler que le prix de revient a
été correctement calculé; les frais de destruction des immeubles anciens doivent être incorporés à ceux des
constructions nouvelles et ne pas être déduits directement des charges de l'entreprise.
PRECEDENT
Emballages récupérables (compte N° 246)
Ce sont des emballages destinés à être prêtés ou consignés aux clients. Contrairement aux emballages
perdus, les emballages récupérables sont identifiables, ils font normalement l'objet d'une mention sur la
facture remise au client.
Les opérations liées aux emballages récupérables font, selon le cas, intervenir les comptes suivants :
Le compte << consignations versées >> enregistre les sommes facturées à l'entreprise par les
fournisseurs à titre de consignation de matériel ou d'emballage.
Les consignations à rembourser sont des sommes facturées par l'entreprise aux clients à titre de
consignation de matériel ou d'emballage.
Le vérificateur devra s'assurer que les emballages consignés figurant dans cette dernière rubrique, et qui
n'ont pas été rendus par les clients à l'échéance prévue, n'ont pas été en fait vendus. Le gonflement
continuel du comptes 526 met généralement sur la trace de cette irrégularité. Dans le cas où l'opération de
cession est confirmée, l'entreprise devra :
❍ sortir l'emballage de l'actif de son bilan (en cessant évidemment d'y pratiquer des dotations aux
amortissements);
❍ si le bien a donné lieu à une déduction en matière de T.V.A et a été revendu sans facturation de cette
taxe dans un délai inférieur à cinq ans, faire procéder au reversement de la taxe déduite;
❍ dégager une plus-value taxable à l'impôt sur les bénéfices dans les conditions de droit commun.
Si les pièces de rechange sont destinées à être utilisées pour l'entretien et la réparation de matériels
spécifiques, elles constituent un accessoire de l'immobilisation à laquelle elles sont incorporées et sont
amorties sur la même durée de vie; elles sont alors dénommées << matériel de réserve >> (cas d'une
hélice supplémentaire pour un navire). Dans le cas contraire, elles doivent être comptabilisées parmi les
stocks de matières consommables (compte 310 cas des fils, bouchons et pièces diverses à usage
variable).
PRECEDENT
En règle générale, le contrôle de la régularité des amortissements se fait en même temps que l'examen
des comptes d'investissements.
Le vérificateur ne pourra valablement procéder au contrôle des amortissements que s'il dispose du détail
des biens amortissables.
- soit une machine acquise 400.000 DA au 1er Janvier 1990 et amortis au taux linéaire de 10 %. Au 31
Décembre 1999 cette machine sera totalement amortie. Supposons que l'entreprise fasse l'acquisition
d'une seconde machine en 1999 d'une valeur de 600.000 DA.
L'annuité d'amortissement pourrait être calculée en 1999 sur : 400.000 DA + 600.000 DA = 1.000.000
DA.
Mais si l'entreprise ne tient pas de tableaux d'amortissements, elle peut continuer à calculer encore
l'amortissement sur 1.000.000 DA x 10 % = 100.000 DA, bien que le matériel ancien d'une valeur de
400.000 DA soit complètement amortis depuis 1999.
L'amortissement ne peut être calculé que sur 600.000 DA x 10 % = 60.000 DA l'année suivante
(2000).
Le vérificateur peut déceler ce genre d'irrégularités, en suivant les dates d'acquisition de différents
matériels.
Par ailleurs, le vérificateur devra contrôler que les véhicules de tourisme, ont été amortis sur une base
unitaire n'excédant pas le seuil admis et que les amortissements des immeubles non affectés directement à
l'exploitation ont été réintégrés au résultat fiscal.
■ la demande d'option pour ce type d'amortissement a bien été déposée par l'entreprise;
■ le bien en cause figure dans la liste fixée par le décret n°90-43 du 30 Janvier 1990 et que sa durée
de vie est égale au moins à trois ans.
■ l'entreprise concernée tient une comptabilité réelle.
Dans le cas où l'une des conditions ci-dessus venait à faire défaut, le vérificateur n'admettra pas ce type
d'amortissement.
PRECEDENT
Réévaluation des investissements
L'article 13 de la loi de finances complémentaire pour 1988, autorise les entreprises et organismes régis
par le droit commercial à réévaluer, sous certaines conditions, les immobilisations corporelles amortissables
figurant à leur bilan clos à dater du 31 Décembre 1987.
Cette réévaluation était obligatoire pour les entreprises et organismes publics régis par le droit
commercial.
Le décret exécutif n°90-103 du 27 Mars 1990 a fixé les conditions de réévaluation de ces immobilisations
qui sont les suivantes :
❍ il doit s'agir d'immobilisations corporelles amortissables : sont donc exclues les valeurs incorporelles
(fonds de commerce et droits de la propriété industrielle et commerciale) ainsi que l'immobilisations
non amortissables (terrains);
❍ ces immobilisations qu'elles soient amorties ou non amorties, doivent figurer au bilan du dernier
exercice clos à dater du 31 Décembre 1987;
❍ elles doivent encore servir pendant au moins trois (03) ans à compter de la réévaluation.
PRECEDENT
Base et calcul de la réévaluation
La réévaluation s'applique aux valeurs d'origine des immobilisations, ainsi qu'aux dotations annuelles aux
amortissements. Elle découle de l'affectation à la valeur d'origine et aux dotations annuelles aux
amortissements des coefficient suivants en fonction de l'année d'acquisition ou de production du bien :
Année 1978 1979 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987
Coef 1,50 1,45 1,35 1,30 1,25 1,20 1,15 1,10 1 1
La nouvelle valeur comptable nette représente, la différence entre la valeur d'origine réévaluée et les
dotations aux amortissements réévaluées. Elle sert de base de calcul aux nouvelles dotations aux
amortissements
La plus-value de réévaluation est constituée par la différence entre la nouvelle valeur comptable nette et
l'ancienne. Elle est inscrite en franchise d'impôts à une réserve de réévaluation au passif du bilan (compte
n°15 - Ecart de réévaluation) et n'est pas distribuable. Elle peut être incorporée au fonds social de
l'entreprise.
PRECEDENT
Réévaluation des investissements suivant le décret exécutif N°93-250 du 24 Octobre 1993
Le décret 93-250 du 24 Octobre 1993 prévoit une nouvelle réévaluation des bilans. Il s'ajoute au premier
texte (décret n°90-130 du 27 Mars 1990) ayant prévu la précédente réévaluation des bilans.
Suivant l'article 1er du décret 93-250 du 24 Octobre 1993, les immobilisations corporelles
amortissements figurant au bilan des entreprises et organismes régis par le droit commercial peuvent être
réévaluées dans les conditions précisées par le présent décret.
Il ne s'agit donc pas d'une opération obligatoire imposée à toute les entreprises (publiques ou privées)
mais d'une mesure fiscale, économique et comptable accordée aux entreprises qui souhaiteraient <<
actualiser >> la valeur de certains éléments de leur actif.
La précédente réévaluation prévue par le décret n°90-103 du 27 Mars 1990, était obligatoire pour les
entreprises publiques quelque soit leur statut.
Le décret n°93-250 du 24 Octobre 1993 distingue tout d'abord, les biens immeubles des autres éléments
réévaluables pour lesquels il donne des coefficients de réévaluation différents. Il prévoit ensuite deux types
de coefficients selon que l'entreprise ait effectué la première réévaluation ou non.
Les entreprises qui n'ont pas appliqué la première réévaluation, peuvent l'effectuer à l'occasion de
l'application de cette nouvelle disposition.
Années 1963 1964 1965 1966 1967 1968 1969 1970 1971 1972 1973 1974 1975 1976 1977
Coef 20,00 18,50 17,00 15,70 14,50 13,30 12,30 11,30 10,50 9,60 8,90 8,20 7,60 6,95 6,40
Années 1978 1979 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991
Coef
sur VO 5,60 5,30 4,40 4,30 4,20 4,00 3,90 3,80 3,60 3,50 3,30 2,80 1,80 1
sur VOR 3,73 3,65 3,25 3,30 3,36 3,33 3,39 3,45 - - - - - -
PRECEDENT
Réévaluation des investissements selon le décret exécutif N0° 96-336 du 13/01/1996
Cette réévaluation concerne les entreprises et organismes régis par le droit commercial. Elle s'applique à
toutes les sociétés commerciales par la forme (sociétés au nom collectif, sociétés en commandite, SARL,
sociétés par actions et groupements).
Sont réévaluables les immobilisations corporelles amortissables figurant au bilan clos de l'exercice 1995.
Sont donc concernées notamment, les éléments suivants :
● Équipements :
● Biens immeubles :
Au plan fiscal, il est rappelé que depuis l'intervention de la loi de finances pour 1996, la réévaluations est
neutre. L'écart de réévaluation est constaté initialement en franchise d'impôt, mais les dotations
complémentaires résultant de cette réévaluation doivent être réintégrées aux résultats.
PRECEDENT
Contrôle et régularisation des stocks
La vérification des stocks a déjà été examinée, il convient d'y ajouter néanmoins ce qui suit :
● Le vérificateur devra s'assurer que le stock d'entrée d'un exercice est égal au stock final
de l'exercice précédent.
● En cas de minoration ou de majoration du stock final de la dernière année vérifiée, le
vérificateur ne manquera pas de corriger selon le cas, en plus ou en moins, le résultat
déclaré. En effet, toute régularisation portant sur cette rubrique aura comme corollaire
direct d'affecter le compte 60 << marchandises consommées >> ou 61 <<matières et
fournitures consommées>>.
● En cas de baisse des prix des matières premières ou consommables ou par suite de
destruction, d'avarie ou de détérioration des matières premières, des marchandises ou des
produits finis ou semi-finis, l'entreprise peut constituer une << provision pour dépréciation
des stocks >>. Le vérificateur devra contrôler que le montant de la provision constituée
est correct.
● Dans le cas où la valeur réelle n'est pas connue, il prendra comme base d'évaluation la
valeur probable de réalisation, ou le prix de vente au moment de l'inventaire déduction
faite des frais de distribution et du bénéfice normal.
● Les redevables de la taxe sur la valeur ajoutée doivent reverser la taxe sur achats,
récupérée sur les matières premières ou produits finis ou semi-finis dès lors que ces
marchandises sont avariées, périmées ou détruites et qu'elles aient donné lieu ou non à
une provision pour dépréciation des stocks.
Le reversement de la taxe récupérée est également exigé sur l'ensemble des marchandises en
stocks en cas de cession ou cessation d'activité.
PRECEDENT
Contrôle des créances
Les créances comprennent l'ensemble des droits acquis par l'entreprise par suite de ses
relations avec les tiers. Elles figurent dans la classe 4 du plan Comptable National.
Le vérificateur devra contrôler que les chiffres déclarés correspondent à la réalité. Un des
moyens de contrôle utilisés consiste à s'assurer chez le partenaire de l'entreprise que la créance
est exacte et éventuellement si elle n'a pas été payée et encaissée personnellement par
l'exploitant, un dirigeant ou un associé.
PRECEDENT
Comptes débiteurs de passif (compte N° 40)
Ce compte est destiné à recevoir éventuellement en fin d'exercice, les soldes débiteurs des
comptes de dettes (classe 5 du PCN). A l'ouverture de l'exercice suivant, les écritures passées
dans ce comptes sont contre-passées aux comptes intéressés de la classe 5.
PRECEDENT
Créances d'investissement
Le vérificateur devra s'assurer que les titres de participation ont bien généré des
revenus normalement comptabilisés au compte n°770 << produits financiers >>. A
cet effet, des recoupements sur place peuvent être effectués auprès de la société
émettrice.
Les titres de placement sont représentés par les parts sociales, obligations et
autres dont la possession résulte d'un placement qui se veut productif de revenus.
Ils sont enregistrés au niveau de deux comptes divisionnaires distincts : 422 <<
bons >> et 423 << titres de placement >>.
Les prix de vente sont enregistrés au moment de la cession des titres au crédit
du compte 793 << produits de cession des autres éléments de l'actif >>. Le
traitement fiscal des plus-values en question s'effectue selon les modalités fixées
par les dispositions des articles 172 et 173 du CID.
Dans tous les cas, le vérificateur devra s'assurer que le prix de cession n'a pas
été minoré et que les provisions constituées pour chaque catégorie de titre sont
sujets à moins-values d'acquisition. Il s'assurera que cette provision est justifiées
par des éléments de faits véritables, telle que la baisse importante de l'activité de la
société émettrice. Par ailleurs, il convient de préciser que pour les plus values
réalisées entre les société d'un même groupe telles que définies à l'article 138 bis
du CID, ne sont pas comprises dans les bénéfices soumis à l'impôt.
Le vérificateur doit s'assurer que tous les prêts de l'entreprise figurent bien en
comptabilité, en examinant la correspondance commerciale. Bien entendu, il
convient d'examiner également si les intérêts et autres produits de ces prêts sont
bien compris dans les résultats.
PRECEDENT
Le vérification doit s'assurer que ces comptes ne figurent pas au bilan pour une somme
inférieure à leur valeur réelle. A cet effet, il se fait communiquer tous les titres ou pièces
justificatives permettant de constater le montant des créances.
Il y a lieu de rappeler, à cet égard, que les sommes que les sociétés de capitaux et assimilées
mettent à la disposition de leurs associés directement ou par société interposée, à titre d'avances
ou d'acomptes, sont considérées comme des revenus distribués imposables à L'I.R.G (Article 46
du CID)
Cette règle s'applique également, aux prêts consentis aux associés sauf lorsqu'ils sont
appuyés d'un contrat régulier et authentique de prêts qui prévoit des intérêts et un échéancier de
remboursement.
PRECEDENT
Avances pour compte (compte N° 45)
Ce sont des sommes versées pour le compte d'un tiers. Ce compte comprend deux comptes
divisionnaires :
Ce compte enregistre les revenues à la source opérées par les débiteurs qui distribuent des
revenus de valeurs mobilières article 121 du CID.
Lorsque le bénéficiaire est une personne physique, cette retenue ouvre droit à un crédit
d'impôt qui s'impute sur l'impôt sur le revenu global.
Le vérificateur devra s'assurer que ce revenu a bien été déclaré, et que la base comprend
outre le revenu net encaissé, l'impôt à la source qui a été retenu.
Par ailleurs, il est précisé que les produits des actions et titres cotés en bourse ainsi que ceux
des obligations et titres d'emprunts négociables bénéficient d'une exonération en matière d'impôt
sur le revenu global, pendant une période de cinq (05) ans (Articles 52 et 53 de la loi de finances
pour 1999).
Ce compte enregistre les taxes déductibles. Il comporte la T.V.A payée à des tiers
fournisseurs de biens d'équipements, de matières et fournitures dont la récupération est
effectuée par déduction sur les taxes dues sur le chiffre d'affaires.
PRECEDENT
Avances d'exploitation (compte N° 46)
● les comptes 462 à 466 enregistrent les versements faits à des tiers à titre d'avances ou
d'acomptes sur les charges d'exploitations;
● le compte 468 << frais comptabilisés d'avance >> enregistre des charges engagées
pendant un exercice mais qui sont imputables à des exercices ultérieurs. La vérification de
ce compte s'effectue à l'aide des pièces justificatives au titre de l'exercice d'imputation;
● le compte 469 << dépenses en attente d'imputation >> enregistre des dépenses
effectuées, mais dont la nature n'est pas encore identifiée pour permettre l'écriture
comptable définitive. Lorsque l'imputation s'effectue dans un compte de charges, le
vérificateur ne manquera pas d'exiger les justifications nécessaires. En fin d'exercice et,
sauf impossibilité, ce compte devra être soldé.
PRECEDENT
La concordance doit exister non seulement entre le solde du compte <<clients>> et le total
des soldes individuels, mais encore entre les masses (débit et crédit) du compte collectif et le
total des masses de chaque compte particulier .
Le vérificateur rapprochera ensuite, par sondages, les fiches individuelles des clients avec la
balance, et notera les divergences qu'il pourra relever.
Une autre irrégularité consiste à facturer des marchandises à des clients fictifs. Ce procédé qui
est sans incidence sur le bénéfice du vendeur, permet en contre partie de vendre des
marchandises à des clients ne voulant pas de factures. Le règlement est en général effectué par
<<caisse>>.
Pour s'assurer de l'identité de ces clients, d'une part, et pour confirmer l'exactitude des soldes
chez le partenaire , d'autres part, le vérificateur pourra sélectionner par sondages certains
clients, notamment ceux qui règlent leurs créances par caisse, afin de leur demander une
confirmation par écrit de leur dette, et s'assurer de leur existence. Dans cette hypothèse , il est
évident que les lettres adressées aux <<clients fictifs >> seront retournées par les services des
postes avec la mention <<inconnu à l'adresse indiquée >>.
Au cas particulier, les listes clients doivent faire l'objet d'exploitation par les vérificateurs pour
s'assurer de la réalité des transactions surtout celles portant sur des sommes importantes.
Lorsqu'il s'avère, à l'issue de ce contrôle qu'il s'agit de clients fictifs, le contribuables perd le
bénéfice de la réfaction de la TAP prévue par la législation fiscale, et les ventes concernées
seront considérées comme ventes sans factures pouvant entraîner en association avec d'autres
irrégularités, à un rejet de la comptabilité.
Le compte <<clients>> peut être diminué en fin d'exercice des créances devenues
partiellement ou totalement irrécouvrables. Cette opération sera constituée par le débit du
compte 694 <<créances irrécouvrables>>, et par le crédit du compte <<clients>>.
Le vérificateur ne manquera pas de s'assurer que l'insolvabilité des clients est effective.
Chaque créance totalement ou partiellement irrécouvrable doit être justifiée et identifiée. Il
demandera communication de toute la correspondance échangée ayant trait au recouvrement de
la créance, et tout document lui permettant d'apprécier le degré d'insolvabilité du client
conserné.
Le vérificateur devra également veiller à ce que la provision soit calculée en hors taxe. En
effet, la créance irrécouvrable peut être déduite de la base imposable à la TVA et à la TAP du
mois au cours duquel elle est intervenue. Dans ce cas, l'entreprise devra néanmoins reverser les
taxes récupérées sue les achats.
PRECEDENT
Effets à recouvrer (compte N° 479)
Le compte <<effets à recouvrer>> est débité du montant des traites tirées sur les clients.
Le vérificateur devra s'assurer que tous les effets sont bien comptabilisés. Son attention
portera principalement sur les annulations d'effets pour cause d'insolvabilité du débiteur. Il peut
arriver , en effet que le montant des traites ou billets à ordre annulés ait, en réalité, été encaissé
par le chef de l'entreprise.
PRECEDENT
Compte bancaire (compte N° 485)
En général, les entreprises établissent en fin d'année pour chaque compte un état de
rapprochement qui leur permet de rapprocher les soldes du relevé bancaire de la comptabilité, de
situer les discordances et de corriger les erreurs éventuelles. l'existence de ce document peut
faciliter la tâche du vérificateur, mais ce dernier devra quand même vérifier si des écritures de
compensation n'ont pas été passées pour faire coïncider ces soldes.
Les numéros des comptes bancaires peuvent être donnés spontanément par les titulaires, ou
communiqués par les banques concernées dans le cadre du droit de communication reconnu à
l'Administration Fiscale. Dans certains cas, le vérificateur peut déceler l'existence de ces
comptes notamment en cas d'opérations de virements entre les comptes professionnels et les
comptes personnels, l'examen des factures d'achat payés par chèque bancaire ...etc.
Le dépouillement des relevées de ces derniers comptes et des talons de chèques, pourrait
permettre de constater :
des règlements de clients ou de fournisseurs non portés en comptabilité;
des apports en comptes ou des dépenses personnelles hors de proportion avec les revenus
déclarés par l'intéressé.
Dans ce cas, il conviendra de rechercher l'origine des fonds ayant servi à alimenter lesdits
comptes (il pourrait s'agir de recettes non comptabilisées et versées directement au compte
bancaire personnel). Le contrôle des comptes personnels ne doit intervenir que dans des cas
particulier (voir notes traitant de pareils cas).
PRECEDENT
La vérification du compte CCP se fait dans les mêmes conditions que celles des comptes
bancaires.
Il convient néanmoins d'ajouter, qu'il y a lieu de veiller à ce qu'une même facture n'ait pas fait
l'objet d'un double paiement, l'un par C.C.P et l'autre par la caisse ou la banque.
Une telle opération aboutit en fait à une double comptabilisation de la même facture dans les
charges. Elles peut également masquer un paiement indu au profit du chef d'entreprise, ou les
deux fraudes en même temps.
PRECEDENT
Compte caisse (compte N° 487)
PRECEDENT
Le vérificateur devra s'assurer que les encaissements correspondent bien à des ventes
comptabilisées.
PRECEDENT
Les pièces justificatives peuvent être exigées pour toutes les écritures passées au crédit du
compte <<caisse>> en s'assurant que la même pièce n'a pas servi à enregistrer une double
écriture.
Les dépenses personnelles, supportées par l'entreprise outre le rejet de leur déduction,
doivent faire également l'objet de régularisation au nom des associés ou gérant bénéficiaire et ce
en vertu des dispositions de l'article 46/2,4,5 et 6 du CID.
PRECEDENT
Caisse créditrice
L'exigence à certaines dates d'un solde créditeur de la caisse constitue une présomption
sérieuse d'irrégularité de la comptabilité. La caisse ne peut évidemment payer plus qu'elle en a
reçu. Une caisse créditrice répétée peut constituer valablement un motif de rejet de la
comptabilité (*)
Il convient d'observer cependant que l'existence d'un solde de caisse créditeur s'explique,
dans les entreprises à caractère personnel ou familial ou l'exploitant ne fait pas toujours une très
nette distinction entre la caisse de l'entreprise et son patrimoine privé, par des apports faits par
le chef d'entreprise ou par les intéressés sur leur compte personnel.
Les soldes créditeurs de caisse, notamment dans les comptabilités tenues suivant le système
centralisateur, apparaissent rarement en fin de mois car ils sont régularisés à cette époque par
les apports en compte courant du détenteur de parts sociales ou d'un associé. C'est donc plutôt
en cours de mois que le vérificateur a la possibilité d'en découvrir.
PRECEDENT
Les fonds propres (classe1)
Selon le plan comptable national, la classe 1 " fonds propres " comprend les moyens de
financement apportés ou laissés à la disposition de l'entreprise de façon durable par le ou les
propriétaires. Certains comptes de la classe 1 sont examinés ci-après :
PRECEDENT
Fonds social (compte N° 10)
En ce qui concerne les sociétés par actions et assimilées, ce compte est très souvent
immuable sauf cas d'augmentation ou de réduction du fonds social. Le vérificateur devra
s'intéresse à ces modifications pour lesquelles il demandera communication des justificatifs
relatifs au règlement des droits d'enregistrement, ces opérations étant obligatoirement
concrétisées par un acte authentique.
Les mouvements affectant le fonds social peuvent avoir d'autres implications fiscales.
Elle peut être réalisée par l'apport de fonds nouveaux ou par l'incorporation de réserves ou de
bénéfices.
Il est rappelé qu'aux termes des dispositions de l'article 50 du CID l'incorporation directe des
bénéfices au capital est assimilée à une incorporation de réserves.
Lorsque la réduction du fonds social se fait par imputation des pertes subies par la société ou
par remboursement des apports et des primes d'émission aux associés, il n'est pas exigé
d'imposition en matière d'I.R.G (Article 49 du CID).
Par ailleurs, si la réduction en question fait suite à une augmentation de fonds social par
incorporation de bénéfices, le remboursement d'apports donne lieu à une imposition au titre de
l'I.R.G pour la partie correspondant au bénéfice antérieurement incorporé au capital.
Les cessions d'actions et de parts sociales n'ont pas pour effet de modifier la valeur du fonds
social. Néanmoins, elles sont susceptibles d'entraîner certaines impositions :
Au sens de l'article 172-2 du CID, les cessions d'actions ou parts sociales ayant pour effet
d'assurer à l'exploitant la pleine propriété de 10 % au moins du capital d'une tierce entreprise,
sont considérées comme cessions d'un actif immobilisé et obéissent en conséquence, à
l'imposition prévue à l'article 173 du CID relative aux plus-values à long terme.
Il convient de préciser, toutefois, que les plus-values dont il s'agit lorsqu'elles sont réalisées
entre les sociétés d'un même groupe telle, que définies à l'article 138 bis du CID, ne sont pas
comprises dans les bénéfices soumis à l'impôt.
PRECEDENT
Ce compte est réservé aux entreprises individuelles puisqu'il représente selon le P.N.C la
valeur des éléments du patrimoine affectés à l'entreprise par l'exploitant.
Lorsque le fonds d'exploitation est augmenté par de nouveaux apports, le vérificateur peut
examiner si les sommes ainsi portées sont en rapport avec les possibilités financières
apparentes de l'exploitant telles qu'elles résultent notamment de sa situation de famille et de
l'importance de ses revenus déclarés.
En ce qui concerne les apports des associés, s'agissant d'opérations dûment constatées sur les
documents comptables, elles doivent être justifiées par une pièce (pièce de caisse ou ordre de
virement). L'origine de ces apports est exigée lorsqu'il est constaté une confusion entre le
patrimoine de la société et celui des associés.
PRECEDENT
Les réserves
Elles représentent selon le PNC, les bénéfices de l'entreprise non distribués aux associés et
non incorporés au Fonds social.
Le vérificateur doit vérifier les modification subies par les comptes de réserves au cours de
chaque exercice. Cette vérification se fait à l'aide des procès-verbaux de délibérations du Conseil
d'Administration et des statuts de la société. Tous les prélèvements faits sur les bénéfices
imposables dudit exercice. Toute distribution éventuelle de ces réserves doit être reprise à
l'imposition à l'I.R.G. au nom des bénéfices.
Le vérificateur doit s'assurer que les réserves ne comprennent pas des provisions devenues
sans objet, des produits divers ou exceptionnels ne figurant pas aux comptes de résultats. Il doit
vérifier également que les incorporations de réserves au fonds social ont bien supporté les droits
d'enregistrement.
Le compte 13 << Réserves >> comprend plusieurs sous-comptes, le vérificateur doit porter
une attention particulière au compte 131 << Réserves réglementées >>. Celui-ci, selon le P.C.N,
enregistre à son crédit les réserves constituées en application de dispositions réglementaires
(dispositions essentiellement fiscale). Il s'agit :
(compte N° 1311)
Le vérificateur devra s'assurer que la réglementation régissant les bénéfices taxés au taux
réduit, est correctement appliquée tant au fond qu'en la forme.
■ le matériel réinvesti figure bien dans la liste citée par le décret N° 92.270 du 6 Juillet 1992
fixant la liste des investissements immobiliers et mobiliers ouvrant droit au taux réduit sur
les bénéfices réinvestis.
■ les biens ont été acquis pour le développement de l'entreprise. Les renouvellements de
matériels sont donc exclus;
■ les biens doivent avoir été acquis au cours dudit exercice ou au plus tard au cours de
l'exercice suivant leur réalisation à l'aide des bénéfices de l'exercice (cf. Article 142-1 du
CID);
■ la valeur des biens ne doit pas excéder le bénéfice comptable de l'exercice, c'est-à-dire le
bénéfice figurant au compte de résultats avant déduction de l'impôt sur les bénéfices;
■ les biens ne doivent pas avoir été acquis en réemploi des plus values réinvesties en
application de l'article 173 du CID. Cependant l'excèdent de leur valeur sur la somme que
l'entreprise s'était engagée à réinvestir ouvre droit au bénéfice de taux réduit.
❍ En la forme, il contrôlera que l'entreprise a :
PRECEDENT
(compte N° 1310)
Sous certaines conditions, les plus-values réalisées sur les cessions d'éléments de l'actif
immobilisé peuvent être exonérées si l'entreprise s'engage à réinvestir dans un délai de trois
(03) ans un montant égal aux disponibilités dégagées. Le vérificateur devra s'assurer du respect
de la législation notamment que l'entreprise a :
Si le réemploi n'est pas effectué dans un délai de trois (03) ans, la plus-value est rattachée
dans les conditions fixées par la législation en vigueur au bénéfice au cours duquel expire ce
délai. En outre, dans le cas de réemploi partiel, le réinvestissement est considéré comme
absorbant d'abord le prix de revient de l'élément cédé et ensuite la plus-value.
PRECEDENT
Les subventions d'investissement reçues
Les subventions d'équipement accordées aux entreprises par l'État ou les collectivités
publiques, ne sont pas comprises directement dans les résultats de l'exercice en cours à la date
de leur versement. L'agent vérificateur devra néanmoins, s'assurer que les subventions soient
rapportées par fractions successives aux résultats des exercices ultérieurs. Les modalités de
cette réintégration qui s'opère par le crédit du compte 798 << produits exceptionnels >>,
varient selon les deux cas ci-après :
PRECEDENT
Écart de réévaluation (compte N° 15)
Les plus values sont réintégrées aux résultats de l'année par fraction égale aux annuités
d'amortissements complémentaires résultant de la réévaluation, (cf. Articles 185 et 186 du CID).
PRECEDENT
(Compte N° 18)
Ce compte représente les résultats des exercices antérieurs pour lesquels aucune affectation
n'a encore été décidée. Il reçoit au début de l'exercice le solde du compte 88 << Résultats de
l'exercice >>. Il est ensuite conformément aux décisions
d'affectation des bénéfices ou des pertes.
Pour les sociétés par action et assimilées, le vérificateur contrôlera que les bénéfices figurant
dans ce compte ont été distribués dans le délai de trois (03) ans à compter de la date de clôture
de l'exercice de leur réalisation ou incorporés au fonds social. Dans le cas contraire, ils doivent
être considérés comme distribués et repris à l'I.R.G ou à L'I.B.S au nom des associés et au
prorata de leurs parts.
PRECEDENT
(Compte N° 19)
Ces provisions correspondent à des pertes et à des charges prévisibles à la fin de l'exercice,
mais dont le montant à la date de réalisation est encore incertain.
❍ par le débit du compte 685 << dotations aux provisions >> lorsqu'elles concernent
l'exploitation;
❍ par le débit du compte 699 << dotations exceptionnelles >> lorsqu'elles ne concernent
pas l'exploitation.
Le vérificateur recherchera si ces provisions répondent bien aux conditions de fond et de forme
requises, par la législation fiscale en vigueur. Il exigera à cet effet toutes les justifications utiles.
A l'instar des autres types de provisions, il vérifiera également que les provisions inscrites au
bilan ne sont pas devenues sans objet au cours de l'exercice suivant celui de leur constitution,
auquel cas elle devrait être rapportées au résultat de l'exercice au cours duquel elles sont
devenues sans objet. Si cet exercice est prescrit, elles seront réintégrées aux résultats du plus
ancien exercice non prescrit.
PRECEDENT
Les dettes (classe 5)
1. Emprunts
2. Consignations à rembourser (Compte N° 526)
PRECEDENT
Les dettes (classe 5)
Selon le P.C.N, la classe 5 << dettes >> comprend l'ensemble des obligations contractées
par l'entreprise par suite de ses relations avec les tiers.
Le vérificateur devra s'assurer que les montants figurant dans ces comptes correspondent à la
réalité en faisant, au besoin, des recoupements chez les différents partenaires. Il s'assurera par
épreuves de l'exactitude arithmétique de certains comptes.
Tout comme les comptes de créances, les comptes de dettes peuvent servir à camoufler
certaines opérations, tels que des apports ou des retraits d'associés, des produits qui auraient dû
être incorporés dans les bénéfices ...etc. Dans d'autres cas, certaines écritures comptables ou
extra-comptables sont destinées uniquement à équilibrer le bilan.
Des investigations particulières sont également vivement recommandés lors de l'examen des
comptes suivants :
PRECEDENT
Emprunts
Ils représentent des moyens de financement obtenus par l'entreprise et assortis d'un contrat
précisant le montant et les modalités de remboursement. Les emprunts peuvent se répartir sur
les trois (03) comptes divisionnaires ci-après :
● 521 - Emprunts bancaires;
● 522 - Crédits d'investissement;
● 523 - Autres emprunts.
La vérification des deux premiers comptes ne présente aucune difficulté particulière, s'agissant
d'emprunts accordés généralement par des organismes financiers.
Le troisième compte devra, par contre, être suivi particulièrement. Dans tous les cas, le
contrôleur vérifiera que les emprunts contractés par l'entreprise ne sont pas fictifs ou ne
dissimulent pas des apports faits par l'exploitant ou les associés. Il exigera à cet effet toutes les
justifications nécessaires, même au titre des exercices prescrits.
S'agissant des emprunts effectués auprès des personnes physiques , leur comptabilisation doit
être appuyée d'un acte authentique même si ce dernier intervient ultérieurement à la date de la
réalisation effective de l'opération sans dépasser l'exercice de sa réalisation.
En ce qui concerne les intérêts sur emprunts versés au (x) propriétaire (s) de l'entreprise, il
est rappelé que ceux versés aux exploitants individuels et aux membres de sociétés de
personnes ne sont pas déductibles.
Par ailleurs, l'agent vérificateur devra vérifier si les intérêts que l'entreprise a payés ou
imputés au crédit d'un compte de dettes n'ont pas fait l'objet d'une retenue à la source de
l'I.R.C.D 'Impôt sur les Revenus des Créances Dépôts et Cautionnements), de l'I.R.G ou de
l'I.B.S. Dans l'affirmative, il s'assure que cet impôt a été versé à la caisse du Receveur des
impôts dans les délais et conditions réglementaires.
En ce qui concerne les remboursements d'emprunts, il contrôlera qu'ils n'ont pas été
retranchés des bénéfices imposables. Enfin, concernant les prêts comptabilisés sans intérêts, les
dispositions de l'article 58 du CID précisent que leur produit est déterminé par application à ces
créances du taux des avances de la banque centrale majoré de deux points.
PRECEDENT
Consignations à rembourser
(Compte N° 526)
Ce sont des sommes facturées par l'entreprise à des clients à titre de consignations de
matériel de l'inventaire.
Ce compte indique le montant des consignations des emballages chez les clients à la date de
l'inventaire.
Le vérificateur devra s'assurer que les emballages qui ne sont pas rendus par les clients et
considérés comme définitivement vendus sont effectivement rattachés au résultat de l'exercice.
En ce qui concerne les redevables des taxes sur le chiffre d'affaires, il ne manquera pas, dans
cette dernière hypothèse, de procéder aux régularisations qui s'imposent (rappel de la TVA pour
les exercices restant à couvrir).
PRECEDENT
S'il existe des comptes individuels de fournisseurs, le vérificateur commencera par vérifier la
concordance de la balance avec le compte collectif du grand livre (soldes et masses). Il vérifiera
par épreuves le report des comptes particuliers sur la balance. Son attention pourrait être attirée
par l'existence de fournisseurs pour lesquels des factures anciennes apparaissent toujours
impayées. Par recoupements auprès du fournisseur, en recourant au droit de communication; il
recherchera chez ce dernier si ces factures existent et éventuellement si celles-ci n'ont pas été
payées par une caisse ou un compte occulte du contribuable vérifié.
Le vérificateur s'assurera également, à partir des fiches individuelles des fournisseurs si les
factures qui ont le même montant ne sont pas en fait des factures comptabilisées doublement. Il
recherchera si les dettes anciennes ne sont pas définitivement acquises à l'entreprise et auraient
dû être par conséquent comptabilisées au compte 796 << reprises sur charges des exercices
antérieurs >>.
Par ailleurs, il y a lieu de signaler que dans les comptabilités simplifiées il n'existe pas de
compte individuel <<Fournisseurs >>.
Si l'entreprise détient un journal des achats, le compte << fournisseurs >> est débité et
crédité globalement du montant mensuel des achats et des règlements.
L'entreprise détermine un solde global << fournisseurs >>. Le vérificateur exigera le détail de
ce solde. Il pourra reconstituer par sondages la situation de certains fournisseurs et la rapprocher
des montants communiqués. Si les résultats obtenus diffèrent sensiblement de ceux
communiqués, le vérificateur pourrait sélectionner certains fournisseurs afin de leur demander
confirmation des opérations comptabilisées.
Enfin, le vérificateur s'assurera que les rabais, remises et ristournes hors factures des
fournisseurs ont été régulièrement comptabilisés.
PRECEDENT
Factures à recevoir (Compte N° 538)
Ce compte est destiné à l'enregistrement en fin d'année, des achats pour lesquels les
marchandises ou les matières et fournitures ont été reçues mais dont les factures n'ont pas
encore été établies.
PRECEDENT
Elles constituent les sommes perçues ou retenues pour le compte d'un tiers. Le vérificateur
contrôlera principalement les trois (03) sous-comptes suivants :
Il s'assurera que le versement des impôts se fait dans les délais impartis, notamment par le
rapprochement des registres et documents comptables, des déclarations fiscales que les soldes
figurant en fin d'année dans ces comptes correspondent à la dernière déclaration de l'année. Si
les impôts sont correctement évalués, comptabilisés et réglés, la concordance doit exister. Dans
le cas inverse, il devra demander des explications au contribuable.
PRECEDENT
Le contrôle des comptes courants créditeurs se fait de la même manière que pour les comptes
courants débiteurs. Le vérificateur devra apporter une attention particulièrement aux apports
effectués par les associés et s'assurer que ceux-ci sont en rapport avec les revenus déclarés. A
défaut, il faudra exiger les justifications requises.
Les cas les plus significatifs peuvent amener valablement les vérificateurs à proposer en
VASFE les associés en question.
PRECEDENT
Ces comptes doivent être minutieusement contrôlés. En effet, tout comme ceux des associés,
ces comptes pourraient donner lieu à la constatation d'irrégularités multiples consistant dans
l'inscription à leur crédit de profits divers qui devraient être normalement imputés dans un
compte de produit, exemple :
PRECEDENT
Dettes d'exploitation (Compte N° 56)
Les irrégularités que le vérificateur pourrait être amené à constater en examinant ces
comptes, sont les mêmes que celles évoquées en ce qui concerne les comptes courants.
En outre, il convient de signaler que l'on fait parfois figurer parmi les créditeurs de frais divers
des emprunts fictifs auxquels l'entreprise sert des intérêts élevés. Cette fraude à un double
objet;
Par ailleurs, le contrôle du compte 562 << créditeurs de services >> pourrait permettre aux
vérificateurs de déceler des honoraires redevances et autres frais assimilés qui n'ont pas été
intégralement libérés à la fin de l'exercice et qui doivent, dans ce cas, être réintégrés au résultat
fiscal si cela n'a pas été fait spontanément par le contribuable.
La vérification du compte 565 << créditeurs de frais financiers >> se fera dans le même souci
qu'en ce qui concerne les prêts contractés hors d'Algérie.
PRECEDENT
Avances commerciales (Comptes N° 57)
PRECEDENT
Le vérificateur devra contrôler que les sommes reçues constituent bien des avances et
acomptes des clients et non pas des règlements de factures de ventes non comptabilisées. Cette
précaution est importante lorsque le fait générateur de l'impôts est la facturation et non pas
l'encaissement. Un recoupement auprès des clients pourra permettre de déceler cette éventuelle
anomalie.
Pour les entreprises de travaux publics notamment, il faudra s'assurer que les sommes reçues
ont bien été déclarées et imposées à la TVA et à la TAP (fait générateur encaissement).
PRECEDENT
Le vérificateur devra exiger les justifications nécessaires car les sommes figurant dans ce
compte ont pour conséquent de diminuer le résultat. Il pourra s'assurer, le cas échéant, chez le
bénéficiaire de la véracité des remises octroyées.
PRECEDENT
Ce compte ayant été crédité par le débit d'un compte produits, doit faire l'objet d'un examen
minutieux. Le vérification devra s'assurer de la contre-passation de cette écriture dès le début de
l'exercice suivant.
PRECEDENT
(compte N° 579)
Ce sont des recettes dont la nature n'est pas encore identifiée pour permettre l'imputation
comptable définitive.
En fin d'exercice, ce compte doit en principe être soldé. Dans le négative, le vérificateur
procèdera aux régularisations qui s'imposent, après avoir vérifié que le contribuable n'en a pas
fait la déclaration sur les imprimés << G 50 >>.
PRECEDENT
Dettes financières (compte N° 58)
PRECEDENT
Le vérificateur examinera l'évolution de ce compte avec les comptes << Fournisseurs >>
pourrait mettre le vérificateur en présence d'un achat non comptabilisé.
Il peut se trouver des entreprises qui pour éviter de faire apparaître des apports en comptes
courants trop importants, débitent le compte << Caisse >> par le débit du compte << Effets à
payer >> de traites fictives.
PRECEDENT
Le vérificateur devra exiger les justifications des opérations figurant dans ce compte. En effet,
ce dernier tout comme les autres comptes de passif peut camoufler des profits occultes ou des
opérations irrégulières.
PRECEDENT
Examen des comptes de gestion et de résultats
Après avoir effectué des contrôles et des sondages sur certains comptes de bilan, le
vérificateur s'attachera à vérifier la véracité des écritures comptables portant sur les comptes de
gestion et de résultats.
PRÉCÉDENT
Les marchandises consommées
Le compte 30 << marchandise >> retrace l'ensemble des produits acquis en vue de la
revente en l'état par des entreprises effectuant des opérations d'achats reventes, exclusivement
ou accessoirement.
L'agent vérificateur doit s'assurer, en plus du contrôle de l'exactitude des montants portés
dans le journal général comparativement à ceux mentionnés sur les factures, que la
comptabilisation des achats est faite au coût d'achat, autrement dit au prix des marchandises
augmenté des frais accessoires d'achat tels que les frais de transport, l'assurance, les droits de
douane etc... et éventuellement diminué des remises consenties par le fournisseurs.
En application des prescription énoncées par le P.C.N, les frais ayant grevé les achats tant de
marchandises que de matières premières, ne doivent en aucun cas être séparément dans les
comptes de charges par nature de la classe (6). Il s'ensuit que ces charges doivent être
résorbées au moment de la vente ou de la consommation et non au moment de l'achat.
Par ailleurs, il y a lieu de vérifier si la totalité des factures d'achats ont bien fait l'objet de
comptabilisation et partant s'il n'y a pas eu d'omissions volontaires ou involontaires.
Le compte << marchandises >> est débité par le crédit du compte 38 << achats >>. Il est
crédité lors de la vente par le débit du compte 60 << marchandises consommées >>.
PRECEDENT
Les matières et fournitures consommées
Le compte 31 << matières et fournitures >> reprend les produits acquis par l'entreprise, en
vue d'être consommés ou incorporés aux produits fabriqués.
Le compte << Matières et fournitures >> est débité par le crédit du compte 38 << achats
>>. Il est crédité par le débit du compte 61 << Matières et fournitures consommées >> du
montant des sorties destinées à la production.
Les recommandations concernant le compte marchandises, sont aussi valables pour le compte
<< matières et fournitures consommées >>.
PRECEDENT
Le compte 34 << produits et travaux en cours >> enregistre les produits ou travaux non
achevés à la fin de la période comptable.
L'enregistrement des travaux et produits en cours, doit se faire au coût réel, autrement dit au
coût de réalisation. Il faut donc s'assurer que le montant comptabilisé reflète la réalité dans le
sens que toutes les charges directes et indirectes soient intégrées dans le coût porté en
comptabilité.
Ce compte est débité de la valeur des produits ou travaux en cours en fin de période par le
crédit du compte 72 << Production stockée >>. Il est crédité de la valeur des produits et
travaux en cours au début de la période par le débit du compte 72 << Production stockée >>.
Les éléments composant les produits et travaux en cours doivent figurer sur le livre
d'inventaire.
PRECEDENT
Le contrôle des ventes nécessite des rapprochements entre les montants figurant sur les
doubles des factures émises et ceux comptabilisés. Ce type de contrôle a pour finalité de
s'assurer de l'enregistrement correcte des opérations, d'une part, et de la concordance des
ventes déclarées avec celles enregistrées sur le livre de ventes, d'autres part.
Des rapprochements doivent se faire également avec les sorties de stocks, aussi bien de
marchandises que de matières et fournitures. Ces sorties doivent impérativement correspondre à
des ventes de marchandises.
S'agissant de matières et fournitures, les quantités mises en oeuvre doivent correspondre aux
quantités de produits vendus ainsi qu'à ceux stockés (produit finis et semi-finis).
Par ailleurs un contrôle de la régularisation des factures d'avoir, doit être effectué afin d'éviter
qu'elles ne couvrent des ventes réelles. Un simple contrôle de retour en stock des produits ayant
fait l'objet de factures d'avoir permet de statuer sur leur régularité.
Les recettes accessoires peuvent, dans certains cas, constituer une part non négligeable du
chiffre d'affaires de l'entreprise. Généralement, elles sont exceptionnelles. On peut citer à titre
d'exemple :
Dans ce dernier cas, il y a lieu de vérifier si la plus-value résultant de cette vente a été
comptabilisée dans le compte approprié, en l'occurrence, le compte 792 << Produits de cession
d'investissements >>, car les emballages consignés sont considérés par le P.C.N comme des
biens d'investissement.
Le recours aux recoupements va permettre, dans certains cas, de connaître si ces ventes ont
été déclarées normalement.
PRECEDENT
les frais de fabrication et les charges déductibles
Pour être admis comme charges déductibles, les frais engagés par l'entreprise pour la
réalisation de son activité doivent satisfaire aux conditions générales édictées en la matière.
● ils doivent être exposés dans l'intérêt direct de l'exploitation ou se rattacher à la gestion
normale de l'entreprise;
● ils doivent correspondre à une charge effective et être appuyés de justifications
nécessaires.
Toutefois, ces frais, quant bien même engagés dans l'intérêt de l'entreprise, peuvent être
exclus du droit à déduction en totalité ou en partie par une disposition expresse de la loi.
PRECEDENT
Certains éléments de ce chapitre ont déjà fait l'objet d'analyses auxquelles il convient de se
rapporter (achats de matières et fournitures, marchandises ...etc).
Au regard de la loi fiscale, ces charges sont déductibles sans exclusion sauf lorsque le
vérificateur constate des exagérations dûment établies (exemple : versement de rémunérations
excessives aux dirigeant et associés lesquelles ne correspondent pas aux services rendus).
Toutefois, le vérificateur doit apporter la preuve de cette exagération. S'agissant des salaires
versés, un rapprochement doit se faire entre les montants portés en comptabilité et ceux
mentionnés dans le livre de paie, d'une part, et les déclarations de salaires d'autres part.
Enfin, il faudra également s'assurer si les charges comptabilisées ne sont pas payées par
l'entreprise pour le compte de l'exploitant ou des associés auquel cas elles devront être
réintégrées au bénéfice imposable de l'exercice de leur payement.
PRECEDENT
Charges déductibles
PRECEDENT
Les charges exceptionnelles
Ce compte retrace certaines charges qui ne sont pas portées dans des comptes spécifiques.
Elles peuvent représenter des amendes et pénalités fiscales, amendes pénales ainsi que des
pertes diverses. Pour ce qui est de la perte de change, il faut s'assurer qu'elles n'a pas fait l'objet
d'une double constatation en l'intégrant dès le départ dans le prix de revient.
Il est à noter qu'en application de l'article 141/6 du C.I.D les amendes et les pénalités, quelque
soit leur nature (fiscale ou pénale) ne sont pas admises en déduction du bénéfice imposable.
Le vérificateur doit s'assurer au moment des opérations de contrôle que les pénalités et
amendes ont été réintégrées au bénéfice fiscal.
PRECEDENT
Les entreprises peuvent réaliser au cours des exercices concernés par la vérification, des
profits exceptionnels, ces profits peuvent résulter :
● des dégrèvement d'impôts et/ou des remises gracieuses d'impôts déjà déduits;
● des reprises sur charges des exercices antérieurs;
● de la cession d'un élément d'actif avec réalisation d'une plus value;
● de la perception d'une indemnité pour transfert de clientèle;
● de la perception d'indemnités d'assurances;
● ...etc.
Une étude minutieuse du dossier fiscal permettra au vérificateur d'être renseigné sur
l'existence ou non de profits ou revenus hors exploitation.
PRECEDENT
Les bénéfices tirés d'une activité déployée en dehors du territoire nationale par le biais d'un
établissement ou d'une installation d'affaires quelle que soit sa forme (filiale, succursale, bureau
etc...), échappent à l'impôt algérien sauf dans le cas où une disposition conventionnelle, attribue
expressément l'imposition du bénéfices à l'Algérie, quand bien même l'activité soit exercée sur le
territoire de l'État étranger signataire de la convention fiscale d'élimination de la double
imposition.
Concernant l'imposition des revenus, le critère d'imposition n'est pas celui de la source du
revenu comme en matière d'I.B.S mais plutôt celui du domicile fiscal essentiellement.
Ce type d'analyse n'est possible que si l'on dispose d'éléments et de documents nécessaires,
c'est à dire du bilan et du tableau des comptes de gestion et des résultats.
La valeur ajoutée dégagée par l'entreprise est tirée du tableau des comptes de résultats. Elle
représente la différence entre la production totale et les consommations.
D'autres part, les ratios ci-après permettent d'avoir une vue d'ensemble sur le
fonctionnement de l'entreprise :
Marge de bénéfice brut par rapport aux achats = bénéfice brut x 100
vente
Pourcentage des résultats d'exploitation par rapport au C.A = Résultat d'exploitation x 100
PRECEDENT
Le Rejet De Comptabilité
1er cas :
Tenue des livres comptables non conforme aux dispositions des articles 9 à 11 du Code de
Commerce et au conditions et modalités d'application prévue par le P.C.N.
2ème cas :
3ème cas :
RETOUR
Les conditions de rejet
Pour être régulière et probante, la comptabilité doit satisfaire à des critères impératifs de
forme et de fond sous peine de la voir rejetée par le service vérificateur.
L'article 191 du C.I.D. énonce trois cas à partir desquels le rejet peut être prononcé.
PRECEDENT
Tenue des livres comptables non conforme aux dispositions des articles 9 à 11 du Code
de Commerce et au conditions et modalités d'application prévue par le P.C.N.
L'article 9 du Code de Commerce fait obligation à toute personne physique ou morale ayant la
qualité de commerçant, de tenir un livre journal enregistrant journellement les opérations de
l'entreprise ou les récapitulant au moins une fois par mois.
S'agissant des règles énoncées par le P.C.N, celles-ci portent notamment sur les points ci-
après :
Une remarque s'impose à ce stade. La tenue de la comptabilité d'une façon informatisée est
considérée comme étant régulière dans le cas où les deux livres obligatoires cités supra, sont
tenus manuellement. Dans le cas contraire, le rejet de comptabilité peut être prononcé.
Les vérificateurs ne doivent pas, par exemple, fonder leur décision de rejet sur le seul fait que
les recettes ne sont comptabilisées que globalement en fin de journée. Dans un commerce de
détail, la multiplicité et le rythme très élevé des ventes de faibles montants, font pratiquement
obstacle à la tenue d'une main courante.
PRECEDENT
Comptabilité privée de toute valeur probante du fait de l'absence de pièces
justificatives
Il y a lieu de souligner, à cet égard, que le rejet de la comptabilité est subordonné dans ce cas
à la fréquence des omissions, c'est à dire à l'absence de plusieurs pièces justificatives.
Néanmoins, si la pièce non produite a pour effet, à elle seule d'influer sensiblement sur le
résultats de l'entreprise, le rejet de comptabilité peut être prononcé.
Par ailleurs, il est souligné que les documents produits à l'appui des écritures comptables
doivent eux-mêmes être probants. C'est ainsi que n'ont pas le caractère probant :
PRECEDENT
Comptabilité Comportant Des Erreurs, Emissions, Inexactitudes Graves Et Répétées
Afférentes Aux Opérations Comptabilisées
La comptabilité doit non seulement être régulière et probante sincère. Dans ce sens. les
opérations comptabilisées ne doivent pas donner lieu à des erreurs, omissions ou inexactitudes
graves et répétées. En effet, ces dernières constituent des infractions de nature à établir, compte-
tenu de leur répétition, le défaut de sincérité de la comptabilité présentée et par ma même
aboutir à son rejet.
L'absence de sincérité doit être prouvée par le vérificateur. Une simple erreur ou omission
isolée ne peut justifier un rejet de comptabilité.
Certains faits non limitativement énumérés ci-dessous, peuvent constituer des motifs valables
pour douter de la sincérité de la comptabilité :
PRECEDENT
Les conséquences du rejet de comptabilité
Par ailleurs, il est précisé que les modalités d'application des dispositions de l'articles 191 du
CID relatives au rejet de comptabilité sont commentées par la note N° 134/MF/DGI du 15 Février
2000.
Aux termes des dispositions en vigueur, le rejet de comptabilité n'entraîne pas pour le
contribuable la perte de la possibilité de faire-part à l'administration de sa position. En effet, la
procédure contradictoire s'applique même en cas de rejet de comptabilité avec tout ce que cela
implique comme obligation d'envoi de la notification et de réponse aux observation formulées par
le contribuable.
Il y a lieu, toutefois de signaler qu'en matière de preuve, la charge incombe en cas de rejet non
pas à l'administration mais au contribuable vérifié.
PRECEDENT
CHAPITRE IV
LA VÉRIFICATION AU PLAN FISCAL
Lorsque le vérificateur constate que le bilan présenté par l'entreprise n'est pas suffisamment
détaillé, il peut procéder à l'étude de la comptabilité à partir de la balance après inventaire.
Il contrôle la régularité des opérations et examine s'il ne figure pas parmi les charges celles non
déductibles. IL procède également à l'examen des impositions et au contrôle des taxes sur
achats en matière de TVA.
ACCUEIL
section i : examen de la déduction de certaines charges
I - 1 Les amortissements
I - 2 Les provisions
I - 3 Autres dépenses
RETOUR
SECTION I
LES AMORTISSEMENTS
L'entreprise dispose, pour l'accomplissement de son activité, de moyens matériels. Ces moyens
matériels, notamment ceux que l'on appelle « Investissements », sont appelés à se déprécier par
le fait soit de l'usage, soit du temps. Aussi pour ne pas pénaliser l'entreprise en lui permettant de
maintenir ses capacités de production, la dépréciation ou l'usure des investissements est prise en
compte au plan fiscal et comptable par la technique dite de l'amortissement qui constitue une
charge déductible du bénéfice imposable à l'instar des autres charges d'exploitation. Les
amortissements sont donc des déductions opérées pour tenir compte de la dépréciation en vue
de constituer un fond permettant le renouvellement des investissements y ouvrant droit.
En règle générale, le contrôle de la régularité des amortissements se fait en même temps que
l'examen des comptes d'investissement. Le vérificateur ne pourra valablement procéder au
contrôle des amortissements que s'il dispose du détail des biens amortissables.
● amortissement linéaire.
● L'amortissement dégressif;
● et l'amortissement progressif.
Pour bénéficier de l'un de ces deux régimes (dégressif ou progressif ), les entreprises doivent
relever du régime du réel et joindre à leur déclaration de résultats une demande d'option avec
indication de la nature et de la date d'acquisition des biens concernés. L'option devient dés lors
irrévocable.
Le vérificateur doit s'assurer que la durée de vie de chaque bien, est égal, au moins à trois ans.
Dans le cas où l'une des conditions ci-dessus venait à faire défaut, le vérificateur n'admettra pas
ce type d'amortissement.
Il est à préciser, que l'amortissement se calcule sur une base hors taxe à l'exception des
véhicules de tourisme pour lesquels le calcul se fait sur une base TTC, car faut-il rappeler que
cette TVA n'est pas déductible sauf lorsqu'il s'agit d'un élément essentiel de l'exploitation.
Le vérificateur contrôlera que les véhicules de tourisme ont été amortis sur une base unitaire TTC
n'excédant pas le seuil admis (actuellement 800.000 DA) et que les amortissements afférents à
des immeubles non affectés directement à l'exploitation ont été réintégrés au résultat fiscal
PRECEDENT
SECTION I
L'amortissement linéaire
Par exemple : si cette durée est de 5 ans, le taux d'amortissement est égal à :
100 : 5 = 20 %
L'amortissement dégressif
Pour les entreprises du secteur touristique, l'amortissement dégressif s'applique aux bâtiments,
et locaux servant à l'exercice de l'activité touristique.
Le taux dégressif s'applique pour la première annuité à la valeur à amortir sans mise en oeuvre
de la règle du « PRORATA TEMPORIS » et pour les annuités suivantes sur la valeur résiduelle de
l'immobilisation.
Exemple :
Matériel acquis en janvier 1995 pour un prix hors taxe de 100.000 DA par une entreprise de
production.
Le bien est amortissable selon le système dégressif et sa durée normale d'utilisation est de 4
ans.
Le taux dégressif applicable audit matériel est égal au taux linéaire précédemment déterminé
(25%) affecté du coefficient correspondant, soit 25% x 1,5 = 37,5%.
Suivant
1ère année d'amortissement :
Les provisions
Les provisions sont constituées en vue de faire face a des pertes ou charges nettement précisées
et que les événements en cours rendent probables. Elles viennent en déduction du bénéfice
imposable lorsque, d'une part, elles sont régulièrement constatées en comptabilité et, d'autre
part, elles figurent dans un relevé des provisions (tableau N° 07) annexé à la déclaration
annuelle des résultats.
Certaines provisions telles que les provisions pour dépréciation des investissements (fonds de
commerce et terrains autre que les carrières et gisements) doivent résulter de faits précis et
significatifs :
En outre, à l'instar de toutes les autres catégories de provisions, le vérificateur devra s'assurer
que les conditions prévues par le code des Impôts Directs sont remplies lors de la constitution
des provisions.
● La provision doit avoir un objet nettement précisé et individualisée sur l'élément déprécié
et dont le montant est évalué avec une précision suffisante;
● elle doit être constituée en vue d'une perte ou d'une charge probable et non pas
éventuelle;
● elle doit correspondre à une perte ou à une charge fiscalement déductible;
● elle doit tirer son origine dans l'exercice d'imputation.
En ce qui concerne les banques et les établissements de crédit, effectuant des prêts à moyen ou
long terme, la dotation annuelle de la provision admise pour faire face aux risques particuliers
afférent aux prêts ne peut excéder 5 % du montant des crédits utilisés.
Les entreprise consentant des crédits à moyen terme pour le règlement des ventes ou des
travaux qu'elles effectuent à l'étranger, peuvent constituer une provision destinée à faire face
aux risques particuliers afférent à ces crédits dont la dotation annuelle pour chaque exercice ne
peut excéder 2 % du montant des crédits.
Aussi, les créances irrécouvrables sont couvertes par des provisions admises en déduction à la
condition que l'irrecouvrabilité a été dûment constatée par suite de démarches infructueuses en
vue du recouvrement de ces créances.
Compte tenu du fait que les banques soient régies par des règles prudentielles déterminées
préalablement, il y a lieu de s'assurer que l'établissement bancaire ait pris toutes les garanties et
observé toutes les règles avant de consentir les crédits en faveur de particuliers.
PRECEDENT
Autres dépenses
RETOUR
Les loyers et charges locatives des locaux professionnels, constituent des charges déductibles au
titre de l'exercice donnant lieu au paiement desdits loyers, à l'exception de ceux qui ne sont pas
directement affectés à l'exploitation.
PRECEDENT
Les frais d'entretien et de réparation
Ces frais sont déductibles si, conformément à leur objet, ils sont destinés :
Même lorsqu'elles portent sur un bien complètement amorti, les dépenses sont déductibles si
elles n'entraînent pas une augmentation de la valeur de l'élément.
PRECEDENT
Les primes d'assurances
Elles sont à comprendre parmi les charges déductibles, lorsqu'elles sont payées en vue de
garantir les risques courus par les divers éléments de l'actif (incendie, inondations ...etc.)
Sont également déductibles, les assurances contractées au profit d'un tiers si les bénéficiaires
sont salariés de l'entreprise. Dans ce cas, la prime est considérée comme un supplément de
salaire.
PRECEDENT
Ces frais constituent également des dépenses déductibles. Il en est ainsi notamment, des frais
de voyages et de déplacements dans la mesure où ils correspondent effectivement à des
dépenses professionnelles et sont assortis de justifications suffisantes.
PRECEDENT
D'une manière générale, ces dépenses sont admises dans les charges déductibles. C'est le cas
notamment, des fournitures de bureau et frais de documentation générale, des frais de
correspondance (affranchissements, téléphone, ...etc.), des frais d'acte et de contentieux, des
cadeaux de toute nature ayant un caractère publicitaire, y compris les frais de restaurant, d'hôtel
et de spectacle, dont le montant n'excède pas les limites fixées par la législation fiscale en
vigueur.
PRECEDENT
Les dépenses de parrainage, patronage et sponsoring
Constituent des charges déductibles, les dépenses de parrainage et de sponsoring engagées dans
le cadre des activités sportives lorsqu'elles sont exposées dans l'intérêt direct de l'exploitation.
Les dépenses engagées dans le cadre d'opérations de parrainage sont destinées à promouvoir
l'image de marque de l'entreprise, quelle que soit la forme sous laquelle elles sont exposées; ces
dépenses sont déductibles des résultats imposables dès lors qu'elles satisferont aux conditions
générales de déduction des charges.
La condition relative à l'intérêt direct de l'exploitation est considérée comme remplie, lorsque les
dépenses sont limitées à 10 % du chiffre d'affaires de l'exercice des entreprises concernées et
dans la limite d'un plafond de trois millions de dinars 3.000.000 DA (cf. Article 169 du C.I.D).
PRECEDENT
Les dépenses pour le compte des opérations de recherches scientifiques ou techniques
PRECEDENT
Sont déductible du revenu ou du bénéfice imposable jusqu'à concurrence de un pour cent (1%)
du montant de revenu ou bénéfice, les dons opérés au profit des institutions scientifiques ou des
associations à but philanthropique (Article 171 du C.I.D).
PRECEDENT
Les impôts, taxes et pénalités
Les impôts et taxes supportés par l'entreprise peuvent ou non, selon le cas être inclus dans ces
charges déductibles pour la détermination du résultat fiscal. Les impôts non déductibles doivent
être réintégrés au bénéfice imposable lorsque leur montant a diminué le bénéfice comptable.
Lorsqu'ils sont déductibles, les impôts doivent en règle générale, être déduits des résultats de
l'exercice au cours duquel ils ont été mis en recouvrement ou sont devenus exigibles.
Les principaux impôts déductibles et non déductibles et le régime fiscal des amendes et pénalités
supportées par l'entreprise sont examinés, à titre indicatif ci-après :
A/ Impôts déductibles
Ce sont notamment :
la taxe foncière afférente aux immeubles bâtis et non bâtis figurant à l'actif;
la taxe d'assainissement;
la taxe sur l'activité professionnelle;
le versement forfaitaire.
Les transactions, amendes, confiscations, pénalités de toute nature mise à la charge des
contrevenant aux dispositions légales ne sont pas admises en déduction des bénéfices soumis à
l'impôt.
Il en résulte que les les intérêt de retard ou majorations de droits dus en cas de défaut ou
d'insuffisance de déclaration ou de paiement tardif ne sont pas déductibles même si ces pénalités
portent sur des impôts dont la déduction est admise.
Sont également exclues des charges déductibles, dès lor qu'elles ne répondent pas aux
conditions générales de déduction :
les amendes qui ont le caractère personnel, les contraventions pour infraction au code de
la route et autres amendes pénales;
les amendes sanctionnant des infractions à une disposition d'ordre public.
Le report déficitaire
L'article 147 du CID dispose : « En cas de déficit subi pendant un exercice, ce déficit est
considéré comme charge de l'exercice suivant et déduit du bénéfice réalisé pendant ledit
exercice. Si ce bénéfice n'est pas suffisant pour que la déduction puisse être intégralement
opérée, l'excédent du déficit est reporté successivement sur les exercices suivants jusqu'au
cinquième exercice qui suit l'exercice déficitaire ».
En cas de coexistence de plusieurs déficits successifs, on reporte en premier lieu les déficits les
plus anciens. On doit effectuer le report déficit par déficit et non pas en considérant en bloc
l'ensemble des déficits afin de faire apparaître les déficits qui se trouveraient atteints par le délai
de report.
Tout déficit qui n'a pas été constaté par une comptabilité régulière ne peut être reporté.
PRECEDENT
section ii
examen de l'imposition :
Il est important de procéder au contrôle des impositions. Des erreurs, volontaires ou non,
peuvent être commises par le contribuable sans que le service chargé du suivi du dossier fiscal
ne s'en aperçoive.
II - 2 L'avoir fiscal
RETOUR
Disposition fiscale appliquée
L'examen par le vérificateur du régime fiscal peut faire apparaître des erreurs d'application de la
législation fiscale.
S'agissant de l'application du taux réduit aux bénéfices réinvestis, un contrôle s'avère souvent
nécessaire pour s'assurer que les biens acquis y ouvrent bien droit en se référant au décret
exécutif 92-270 joint en annexe fixant la liste des biens ouvrant droit à l'imposition au taux
réduit. De plus, il est nécessaire de vérifier si le contribuable a fait une demande écrite en ce
sens, d'une part, et s'il a réinvesti le montant des bénéfices taxés au taux réduit au cours de
l'année de leur réalisation ou de celle qui suit, d'autre part (cf. art. 19 de la Loi de Finances
Complémentaire pour 1992).
De plus, la comptabilité de l'entreprise doit être régulière pour bénéficier du taux réduit. Il
s'ensuit qu'en cas de rejet de celle-ci le contribuable perd le bénéfice de cet avantage.
En outre, les entreprises ont tendance à interpréter abusivement les dispositions fiscales
octroyant des avantages fiscaux temporaires ou définitifs. Les exonérations et exemptions dont
bénéficie l'entreprise, doivent faire l'objet d'un contrôle approfondi pour s'assurer de leur
régularité.
PRECEDENT
L'avoir fiscal :
En vue d'atténuer la double imposition économique, la loi de finances pour 1993 modifiée par la
LF pour 1994 a institué le procédé de l'avoir fiscal au profit des bénéfices de dividendes
(personnes physiques et personnes morales) distribués par des sociétés.
Retour
Pour bénéficier de l'avoir fiscal qui est fixé à 25 %, les distributions de dividendes doivent être
préalablement soumises au taux normal de l'I.B.S (30%) ou exonérées et présenter le caractère
de revenus distribués du point de vue fiscal. Lorsque les dividendes se rattachent à la fois à des
bénéfices taxés au taux général et au taux réduit, la base de l'avoir fiscal est déterminée au
prorata des distributions provenant des bénéfices taxés au taux normal par rapport au montant
global des distributions.
Les bénéfices taxés au taux réduit n'ouvrent pas droit au bénéfice de l'avoir fiscal. De même, le
domicile réel ou le siège social de la société distributrice doit être situé en Algérie et cette
dernière doit relever du régime fiscal des sociétés de capitaux.
Sont exclus de l'avoir fiscal, les distributions de bénéfices effectuées sur les résultats d'un
exercice clos depuis plus de trois ans.
PRECEDENT
Le montant de l'avoir fiscal en matière d'IBS est de 25% à l'exclusion des produits des
participations perçus pr les sociétés mères de leurs filiales qui ouvrent droit à un avoir fiscal égal
à 42 % (Article 147 bis du CID).
Soit un contribuable exerçant une profession libérale, et détenant des valeurs mobilières.
le bénéfice de l'avoir fiscal n'est accordé, qu'à raison des distributions résultant d'une
décision régulière des organes compétents de la société;
les titres détenus par la société mère doivent revêtir la forme nominative, ou être déposés
auprès de la Banque d'Algérie ou d'autres établissements financiers agréés par la Banque
d'Algérie;
ces titres doivent appartenir en pleine propriété à la société mère;
le pourcentage minimal de participation de la société mère dans le capital de la filiale doit
être de 10 %;
les titres doivent avoir été souscrits à l'émission ou, à défaut, avoir fait l'objet d'un
engagement pris par la société de les conserver deux ans (02) au moins.
Soit une SARL relevant de l'I.B.S qui détient 5 % des actions d'une société de capitaux. Celle-ci a
versé à la SARL 100.000 DA de dividendes. Au titre du même exercice la SARL a réalisé un
bénéfice de 1.000.000 DA.
Pour admettre l'utilisation de l'avoir fiscal, les vérificateurs doivent s'assurer que les bénéficiaires
des dividendes ont bien justifié de la réalité de celui-ci ainsi que de son montant.
PRECEDENT
section iii
Le contrôle des taxes sur achats constitue un volet important des opérations de contrôle. En effet
le contrôle de ce compte peut aboutir à des redressements conséquents.
Aussi, convient-il de vérifier si les déductions ont été effectuées correctement. Il convient
également d'opérer les vérification nécessaires découlant des irrégularités relevées.
PRECEDENT
Les déductions-cadre légal :
Aux termes de l'article 29 du code des TCA, les redevables de la TVA sont autorisés à déduire la
taxe ayant grevé les éléments constitutifs du prix d'une opération imposable de celle applicable à
cette opération.
Cette déduction concerne aussi bien les matières premières que les biens d'investissement. La
TVA ayant grevé les investissements amortissables est récupérable dès le mois de leur
acquisition. La TVA ayant grevé les matières premières, les autres biens et les services sont
déductibles avec un décalage d'un mois.
Le principe général est la déduction de la totalité de la TVA ayant grevé les éléments du prix
d'une opération imposable, sauf celles afférentes aux biens et services qui n'ouvrent pas droit au
bénéfice de ladite déduction.
S'agissant de la déduction de la TVA ayant grevé les biens amortissables acquis à l'état neuf ou
rénové sous garantie pour les besoins de l'exploitation, celle-ci doit satisfaire à certaines
conditions de fond et de forme.
- Conditions de fond :
- Conditions de forme :
Ces biens doivent être inscrits en comptabilité pour leur prix d'achat ou de revient, valeur hors
taxe et conservés pendant une période de cinq ans à compter de la date d'acquisition ou de
création.
En cas de cessation d'activité, de cession à titre onéreux ou gratuit des biens acquis ou
d'abandon de la qualité de redevable de la TVA, l'assujetti est tenu de reverser la taxe
initialement déduite proportionnellement au nombre d'années restant à recourir.
PRECEDENT
L'exclusion du droit à déduction
Les biens et services exclus du droit à déduction sont énumérés à l'article 41 du code de la TVA.
1) Les biens, services, matières, immeubles et locaux non utilisés pour les besoins de
l'exploitation d'une activité passible de cette taxe;
2) les véhicules de tourisme et de transport de personnes qui ne constituent pas l'outil principal
d'exploitation de l'entreprise assujettie à la TVA;
3) les biens et services livrés par les assujettis sous le régime du forfait;
4) les biens immeubles acquis ou créés par les redevables suivis au régime du forfait;
6) les services, pièces détachées et fournitures utilisés à la réparation de biens exclus du droit à
déduction.
PRECEDENT
Le contrôle des déductions
D'emblée, les vérificateurs doivent s'assurer de l'existence matérielle des factures et de leur
comptabilisation. Il n'est pas exclus de rencontrer la comptabilisation de factures fictives
permettant au contribuable de récupérer une TVA fictive. Il convient, dans ce cas, de s'assurer
de l'existence réelle du bien acquis ou du service rendu.
En second lieu, il convient de contrôler si le biens acquis ou la prestation reçue ouvrent bien droit
à la déduction de la taxe, dans le cas contraire, une régularisation s'impose. Il est à rappeler que
pour être déduite, la TVA doit être mentionnée expressément et séparément sur la facture
d'achat.
Les vérificateurs doivent vérifier si le pourcentage de déduction (cas d'activités mixtes) est
correctement calculé. Les régularisations nécessaires doivent être effectuées en cas
d'exagération relevée.
Dans les cas de cession de biens amortissables, les vérificateurs contrôlent si la régularisation a
été opérée (cession de biens avant l'expiration de la durée de 05 ans). La quote part des années
restant à courir doit être réintégrée.
PRECEDENT
CHAPITRE V
MÉTHODES DE CONTRÔLE ET DE RECONSTITUTION DES BASES
Lorsque les rapprochements et les contrôles effectués tendent à démontrer que la comptabilité
détenue par l'entreprise est irrégulière ou non probante, les vérificateurs devront procéder à la
reconstitution des bases d'imposition.
La méthode de reconstitution des bases d'imposition est tributaire du typa d'activité déployé et
de la taille de l'entreprise vérifiée, c'est donc en fonction de la réalité de l'entreprise, des
éléments découverts lors des opérations de contrôle sur place, des informations recueillies à
partir des recoupements extérieurs, des conditions d'exploitations, ... etc., que le vérificateur
adopte une méthode de reconstitution.
Dans ce domaine, force est de constater que la tâche du vérificateur n'est pas du tout aisée. Il
n'est pas facile, par ailleurs, de recenser toutes les méthodes pouvant être utilisées en la
matière, ce qui est difficilement envisageable eu égard aux difficultés de les transposer même
aux entreprises d'une même branche d'activité, car nécessitant des modifications pour tenir
compte des spécificités de chaque établissement vérifié.
Toutefois, deux points méritent d'être traités, au préalable, en raison de leur importance dans
l'accomplissement d'une vérification. Il s'agit des essais de production, de la détermination des
taux de perte et des déchets.
ACCUEIL
section I
RETOUR
Taux de pertes et des déchets :
Le contrôle de la comptabilité peut amener les vérificateurs à s'assurer d'une manière physique,
de la sincérité de la comptabilité matière.
PRECEDENT
La détermination des pertes et des déchets de fabrication, est une opération délicate qui
nécessite une attention particulière
Dans les entreprises ayant pour objet la fabrication de produits, il n'est pas aisé de déterminer
avec exactitude si les quantités de matière utilisées à la fabrication des produits vendus,
correspondent bien aux quantités de matières premières achetées.
Le taux de perte représente la différence admissible entre, les quantités consommées et les
quantités achetées (évaporation, manutention etc ...). Le déchet consiste en ce qui est perdu
dans l'emploi d'une matière.
En ce qui concerne les fabricants qui ne tiennent pas de comptabilité matière et qui éprouvent
des difficultés à déterminer le pourcentage de perte de fabrication, sur les matières mises en
oeuvre, les vérificateurs, compte tenu de la formule de fabrication procéderont à la reconstitution
de la production. Il en est de même lorsque la comptabilité est entachée d'irrégularité.
Le mode de calcul forfaitaire pour toute branche d'activité ne peut être valablement retenu. A
titre indicatif, les vérificateurs peuvent se référer aux coefficients figurant dans les monographies
professionnelles tout en s'assurant des conditions d'exploitation réelle de l'entreprise.
Ils peuvent également se référer, en l'absence de monographies, aux taux de perte admis dans
les activités similaires tant au stade de la production (fabrication, polissage, finition) qu'au stade
de la commercialisation (casse, péremption ...etc.).
Les matières premières perdues, détruites ou avariées doivent être déduites des consommations
mises en oeuvre, car ce sont elles qui constituent les pertes exceptionnelles qui n'entrent pas
dans le calcul du prix du revient. Les constats de vol, de destruction ou d'avaries doivent être
exigés.
Par ailleurs, les déchets de fabrication peuvent faire l'objet d'une cession a titre onéreux. Ils
constituent un revenu supplémentaire par l'inspection en comptabilité de l'opération de vente.
PRECEDENT
Imposition des déchets vendus
Souvent les contribuables ne déclarent pas à la TVA les déchets vendus, l'analyse des comptes
de produits peut révéler cette anomalie.
Il est à noter que les déchets vendus ont déjà ouvert droit au bénéfice de la déduction de taxe au
moment de l'acquisition et par conséquent, ils doivent supporter l'imposition au moment de la
vente, au même titre que les autres transactions
PRECEDENT
Les essais de production
L'essai de production est une opération par laquelle, les vérificateurs constatent d'une manière
contradictoire en présence du contribuable ou de son conseil, le cycle de production à partir de la
mise en oeuvre des différentes matières en vue de la fabrication d'un produit donné.
Le résultat de cette opération doit être formalisé dans un acte à caractère administratif appelé «
procès-verbal »
1- Précaution à prendre
PRECEDENT
1- Précaution à prendre :
Il est utile de rappeler que compte tenu des techniques de fabrication, les vérificateurs doivent
prêter aux opérations d'essai une attention particulière.
En tout état de cause, ils doivent d'abord se prononcer sur l'opportunité de procéder à un essai
de production qui doit être effectué seulement, dans le cas où le contribuable conteste les
coefficients ou les pourcentages retenus pour la reconstitution de la production.
Il est recommandé de prendre connaissance des indications d'ordre économique et technologique
ou, le cas échéant de recourir aux spécialistes afin d'appréhender convenablement les données et
les normes de production.
Parfois, le recours aux laboratoires spécialisés est indispensable pour la détermination avec
exactitude, des proportions du produit fabriqué.
Les vérificateurs peuvent prendre connaissance sur place, de toutes pièces et de tous documents
relatifs à la fabrication. Ils peuvent également vérifier l'exactitude des indications contenues dans
les fiches techniques de fabrication qui doivent être mises à leur disposition.
En ce qui concerne les établissements dans lesquels le contrôle de production ne peut être
effectué qu'à l'occasion de la suspension des opérations de fabrication, les vérificateurs sont
tenus d'informer l'exploitant du jour de l'intervention.
Enfin, il faut noter que la consultation des documents techniques, la constatation matérielle des
outils de production ainsi que la qualité des matières premières mises en oeuvre, doivent être un
préalable à tout essai de production.
PRECEDENT
Contrairement aux autres procès-verbaux constatant les infractions aux lois et règlements, les
vérificateurs constatent, dans le cadre d'un essai de production, les différentes phases de
fabrication afin de déterminer le taux de pertes. Le caractère infractionnel n'existe pas.
PRECEDENT
3- Conséquences de l'essai de production
L'essai de production est une opération qui permet, notamment la vérification du taux de pertes
admissible. Le résultat de cette opération est opposable au contribuable.
Il faut que toute manœuvre du contribuable tendant à vicier l'opération d'essai, entraîne
l'annulation du procès-verbal sans préjudice des autres sanctions prévues par la loi.
Les pourcentages dégagés sont présumés réels et la charge de la preuve incombe à la partie qui
conteste ces résultats. Bien entendu, l'opposabilité n'est pas absolue, elle est relative. Le
contribuable dispose toujours des voies de recours contentieux ou juridictionnelles.
De même, les vérificateurs peuvent prouver par tous moyens de droit ou de fait, que les chiffres
issus de cette procédure ne sont pas conformes à la réalité.
PRECEDENT
CHAPITRE VI
NOTIFICATION DES RÉSULTATS DE LA VÉRIFICATION
La réalisation d'une vérification de comptabilité ne se fait pas d'une manière empirique. Elle obéit
à des dispositions législatives et réglementaires. Certaines recommandations méritent également
d'être rappelées.
ACCUEIL
section I
rédaction de la notification
La notification des résultats est un documents tout autre comme tout autre document
administratif, comportant des règles générales de forme et de fond qui doivent être suivies dans
sa rédaction. La législation fiscale prévoit, par ailleurs, certaines indications qui doivent
nécessairement être contenues dans une notification.
I -1 - Recommandations générales
I - 2 - Dispositions législatives
RETOUR
Recommandations générales
La notification des résultats reflète la position officielle de l'Administration sur la situation fiscale
du contribuable, objet de la vérification. Elle ne constitue de ce fait ni une demande de
renseignements, ni une demande de justifications.
Elle doit donc être rédigée dans un style clair, précis et concis permettant au contribuable vérifié
de connaître sans équivoque, les résultats des travaux de vérification, afin de lui permettre
d'apporter ses observations, ses remarques et éventuellement son acceptation.
Les agents vérificateurs doivent utiliser des mots simples à comprendre et recourir autant que
possible aux phrases explicites et d'éviter les constructions grammaticales complexes et longues,
semant l'incompréhension et le doute même en l'absence de redressement.
Il y a lieu, aussi, d'éviter les phrases laconiques qui alourdissent sans raison le contenu de la
notification, et de porter des jugements subjectifs sur l'exploitation ou la gestion de l'entreprise.
PRECEDENT
Dispositions législatives
Dans le cadre des garanties octroyées aux contribuables faisant l'objet de vérification, la
législation fiscale prévoit certaines indications devant être tenues dans la notification.
Elle doit être notamment suffisamment détaillée en ce qui concerne la nature, la méthode de
contrôle, de reconstitution et de calcul des rehaussements, de façon à permettre au contribuable
de reconstituer les bases d'imposition retenues et de faire connaître ses contestations ou, le cas
échéant, son acceptation.
Elle doit mentionner, en outre, les textes sur lesquels les vérificateurs s'appuient pour effectuer
les redressements.
Lorsqu'il existe plusieurs chefs de redressements pour une même imposition, chacun d'eux doit
faire l'objet de la motivation correspondante, à titre d'exemple : les amortissements exagérés,
les provisions sans objet, les charges non justifiées faisant l'objet de la même imposition (IBS ou
IRG) doivent être motivée séparément.
Dans le cas où les vérificateurs auraient procédé à des redressements, non pas suivant des
éléments puisés dans les documents comptables du contribuable, ils doivent mentionner
expressément les sources des informations recueillies pour que ce dernier puisse y répondre par
l'affirmative ou par la négative (recoupements bancaires, recoupements fournisseurs,
renseignements communiqués par les services des prix ou des douanes ... etc.)
La notification définitive doit contenir les montants des droits dus et des pénalités encourues
ventilés par nature d'impôt. Le respect de ces indications permettra au contribuable de connaître
la charge fiscale lui incombant et lui évitera de demander des explications.
PRECEDENT
section II
Une vérification de comptabilité est un événement important dans la vie d'une entreprise. Elle
sanctionne « la gestion fiscale » pour toute la période non prescrite.
Eu égard au nombre d'années touchées, aux différents types d'impôts et taxes concernés et aux
conséquences financières qui peuvent en résulter, il est impératif que les investigations se
fassent dans un cadre propice à une vérification correcte.
Les vérificateurs doivent donc mettre en confiance le contribuable. Ce dernier ne manquera pas à
son tour de collaborer positivement pour un bon déroulement des opérations de contrôle.
C'est dans cet esprit que le législateur a prescrit que la vérification soit effectuée sur place au
sein même de l'établissement, ce qui doit permettre aux vérificateurs d'avoir les réponses et les
éclaircissements dont ils ont besoin rapidement auprès du contribuable lui-même.
L'intervention sur place permet, en outre, d'éviter de notifier des chiffres et des redressements
erronés, alors qu'une simple explication à demander au contribuable permettrait d'avoir une
réponse exacte (discordance entre le chiffre d'affaires reconstitué avec celui déclaré, non prise en
compte des virements de fonds, de retours de chèques ...etc.).
Les vérificateurs sont tenus de répondre favorablement aux sollicitations du contribuable pour lui
faire admettre le bien-fondé des redressements envisagés ou éventuellement pour pouvoir
rectifier les bases notifiées, si réellement des erreurs ont été commises, à la condition toutefois
que les rôles ne soient pas encore établis.
cette demande peut se faire de n'importe qu'elle façon (par écrit ou verbalement). La législation
fiscale en vigueur ne prévoit pas si cette demande doit se faire d'une façon particulière.
RETOUR
section III
RETOUR
1- Réponse du contribuable
La loi ne prévoit pas comment doit se faire la réponse du contribuable. Toutefois, par mesure de
commodité (moyen de preuve), elle doit être faite par écrit. Cette procédure écrite offre des
garanties tant en ce qui concerne la date que les observations formulées.
Elle peut être rédigée sur n'importe qu'elle forme, mais doit être cependant dûment signée par le
contribuable ou son mandataire légal.
● une lettre par laquelle le contribuable argue du faut qu'il ne peut réunir les éléments de
réponse en temps utile, aux remarques d'ordre comptable et fiscal;
● une demande de prorogation de délai de réponse formulée en vue de prendre
ultérieurement une position sur les redressements notifiés;
● une simple demande dans laquelle le contribuable se borne à demander des
renseignements ou éclaircissements qu'il a déjà reçus.
PRECEDENT
S'agissant des questions de fait (taux de pertes, marge brut, mauvaise inventorisation des stocks
.... etc.), il est parfois possible de prouver le bien-fondé du point de vue de l'Administration en
exploitant par exemple un P.V des services des prix, pour infraction à la réglementation des prix,
faisant ressortir que les marges pratiquée sont supérieures à celles déclarées, ou en faisant
prévaloir le procès-verbal d'inventaire physique dressé, qui reflète sans équivoque le mauvais
suivi des stocks.
Dans certains cas, il est difficile de connaître avec exactitude certains éléments de fait (taux de
pertes, déchets ...etc.), les vérificateurs peuvent avoir recours aux essais de production et aux
taux de pertes octroyés dans des affaires similaires.
Lorsque les observations du contribuable sont fondées et prises en compte, les redressements
initialement notifiés doivent être modifiés.
La notification définitive doit être également motivée si ce n'est plus que la notification initiale.
En premier lieu, elle doit reprendre l'ensemble des contestations développées par le contribuable
dans sa réponse. Une réponse claire et définitive doit intervenir pour chaque point soulevé en
n'omettant pas de faire référence aux arguments en possession du service (article de lois, P.V,
contestations matérielles, recoupements ...etc.).
Enfin, il est à signaler que les agents vérificateurs sont tenus d'attendre l'expiration du délai de
40 jours pour notifier au contribuable la position définitive de l'Administration. Dès réception de
la réponse de ce dernier, ils doivent lui répondre en vue d'effectuer les travaux de clôture de la
vérification et d'entamer d'autres vérifications à la clôture du délai de 40 jours.
PRECEDENT
CONCLUSION
Les vérificateurs doivent prêter une attention toute particulière à leur mission en observant les
règles législatives et réglementaires régissant la vérification fiscale. La préservation des intérêts
du Trésor doit se faire dans le respect le plus absolu des droits des contribuables.
Le recours au présent guide est utile, dans la mesure où il développe les différentes méthodes de
contrôle et d'évaluation habituellement pratiquées par les services de vérification. Cependant, il
n'est pas recommandé de se limiter aux différentes approches qui y sont développées.
Votre contribution et vos initiatives seront d'un grand intérêt à l'enrichissement de ce document
qui avec l'aide de tous, peut être amélioré pour devenir un outil de référence.
Vos suggestions doivent parvenir à la Direction Générale des Impôts; Direction des Recherches
et Vérification.
RETOUR
ANNEXE
Annexe II : décret exécutif N°92-271 du 6 juillet 1992 fixant la liste des équipements
susceptibles d'être soumis à l'amortissement dégressif.
ACCUEIL
ANNEXE I
décret exécutif N°92-270 du 6 juillet 1992 fixant la liste des investissements
immobiliers et mobiliers ouvrant droit au taux réduit sur les bénéfices réinvestis
Le Chef du Gouvernement;
vu la loi n°84-17 du 7 juillet 1984, modifiée et complétée relative aux lois de finances;
Vu la loi n°90-36 du 31 Décembre 1990 portant loi de finances pour 1991, notamment son
article 38;
décrète : -----------------------------------------------------------------------------------
Article 1er - Ouvrant droit aux taux réduit de l'impôt sur les bénéfices des sociétés, en
application des dispositions de l'article 142 du code des impôts directs, les bénéfices affectés au
cours de l'exercice de réalisation aux investissements immobiliers figurant sur la liste annexée au
présent décret.
Article 2ème - Le présent décret sera publié au journal officiel de la République Algérienne
Démocratique et Populaire.
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ANNEXE II
décret exécutif N°92-271 du 6 juillet 1992 fixant la liste des équipements susceptibles
d'être soumis à l'amortissement dégressif.
Le Chef du Gouvernement;
Vu la loi n°84-17 du 7 juillet 1984, modifiée et complétée relative aux lois de finances;
Vu la loi n°90-36 du 31 Décembre 1990 portant loi de finances pour 1991, notamment son
article 38;
décrète : -----------------------------------------------------------------------------------
Article 1er - Peuvent donner lieu à l'amortissement dégressif en application des dispositions
de l'article 174 du code des impôts directs, les équipements figurant sur la liste annexée au
présent décret.
Article 2ème - Le présent décret sera publié au journal officiel de la République Algérienne
Démocratique et Populaire.
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ANNEXE III
LISTE DES ÉQUIPEMENTS SUSCEPTIBLES DE BÉNÉFICIER DE L'AMORTISSEMENT
DÉGRESSIF
- Matériels spécialement conçus pour les besoins des entreprises de travaux publics : pelles
mécaniques, tornapull, scarpers, haveuses, excavateurs, décapeurs ou niveleuses, bulldozers,
dumpers, rouleaux compresseurs, chargeurs, gravillonneurs, étendeurs, broyeurs, draglines,
dragues, matériel de sondage, de forage et d'extraction, chouleurs, lodders, bétonnières,
pompes, remorques tractées servant d'atelier sur les chantiers de travaux, concasseurs, poste
d'enrobage finishers, camions dits « multi-bennes » , « multi-caissons »;
- Matériels des différents corps de métiers du bâtiment, pontons, grues automotrices, grues
télécommandées, portiques, échafaudages, ponts roulants, diables, chariots, automoteurs,
monte-charges, skips, transporteurs à galets ou aériens ...etc;
- Matériels ferroviaires, non immatriculés ou déclassés, circulant exclusivement sur les voies
privées et les embranchements particuliers des entreprises industrielles et commerciales;
- Véhicules hors gabarit, exclusivement réservés à des manutentions internes, sur carrières ou
sur chantiers;
Appareils de laboratoires.
4°) Équipements des centres d'apprentissage placés sous la dépendance directe de l'entreprise
et constituant le prolongement de son activité.
- Chambres froides et par assimilation, armoires frigorifiques dont la capacité utile au moins
500 litres;
- Appareils électriques fixes (cabines de haute tension, appareillage électrique tels que
disjoncteurs prises de courant, interrupteurs, diffuseurs étanches et tous appareils fixes
d'éclairage, de signalisation d'alarme et d'incendie, panonceaux lumineux, ...etc.);
- Revêtements de sol (à condition qu'ils soient fixes et ne puissent pas être utilisés ailleurs) en
matière plastique, moquettes et tous revêtements taillés, cloués ou collés aux dimensions des
pièces.
- En général, tous les équipements nécessitant une installation fixe et qui, par leurs
caractéristiques particulières, sont adaptés aux établissements auxquels ils sont intégrés,
(comptoirs ...etc.);
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