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Guide de Drainage PDF
Guide de Drainage PDF
La lutte contre les conséquences néfastes engendrées par l’eau, doit se faire
en établissant un système de drainage efficace. Or pour être efficace, un tel
projet nécessite un bon choix des dispositifs drainants, une bonne exécution, et
un entretien courant.
C’est pour cette raison qu’il a été jugé opportun d’élaborer un guide pratique
regroupant un certain nombre de techniques avec des recommandations pour
l’exécution, l’entretien et le maintien du bon fonctionnement de l’ouvrage.
On note, enfin, que cette première proposition du guide est destinée à être
améliorée par les suggestions et recommandations des utilisateurs potentiels et
à être enrichie par leur expérience, avant de mettre au point une version
définitive qui tenterait de satisfaire leur attente.
1
DONNEES DE BASE :
I) DONNEES METEOROLOGIQUES :
Elles concernent surtout les précipitations, elles sont à recueillir auprès des
stations les plus proches du site.
Les événements pluvieux se caractérisent par :
L’intensité i:(en mm/s)
la durée de concentration t :(en min)
la période de retour T :(années)
L’étendue S :(Km²)
Elles doivent fournir tous les renseignements sur les sols à « travailler » et sur
les sols à maintenir en place.
Il s’agit donc de :
ªFaire l’identification des couches de sol à terrasser: nature, état
hydrique, classe du sol.
ªPrévoir les difficultés probables d’excavation et les conditions du
réutilisation du sol.
ªÉvaluer la qualité de la plate-forme et éventuellement les moyens à
prévoir pour augmenter sa portance.
ªConnaître la position des nappes phréatiques et le sens des lignes de
courant, ainsi que la probabilité de formation des nappes perchées
temporaires.
ªMaîtriser les caractéristiques d’identification des sols, teneur en eau,
angle de frottement, cohésion, densité...etc.
ªDétecter les zones des sols sensibles à l’eau.
2
III) DONNEES HYDROLOGIQUES :
Elles nous renseignent sur l’ensemble des cours d’eau, des oueds et des
ruisseaux creusés à la surface de la terre et qui rassemblent les eaux de
surface en les conduisant vers les oueds.
Les données à recueillir sont relatives aux éléments suivants :
ªBassin versant (surface, longueur, pente ).
ªDébit de crue.
ªAjustement statistique des crues.
ªÉvaluation empirique des crues.
ªDétermination du temps de concentration.
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- SURFACE DE ROULEMENT
-ACCOTEMENT
-TALUS
4
SURFACE DE ROULEMENT
.
POSITION DU PROBLEME :
COLLECTE DE DONNEES :
a) Reconnaissance du problème :
La projection d’eau à l’arrière des véhicules et aux cotés latéraux nous permet
de reconnaître la présence d’une lame d’eau. Une auscultation visuelle des
lieux en saison pluviale peut s’avérer utile en ce sens.
photo 1 Photo 2
b) Collecte de données :
1- Précipitations :
Les données météorologiques sont à recueillir auprès des stations les plus
proches du site. Elles nous permettent de calculer l’épaisseur de la lame.
Il est recommandé que les DTP s’équipent en pluviomètres qui permettent aux
gestionnaires du réseau routier de quantifier les précipitations journalières. A ce
propos, seules les données de la DMN (Direction de la Météorologie Nationale)
font foi mais une telle pratique est de nature à opérer des changements
progressifs dans les moeurs de l’ingénieur routier marocain pour bien intégrer la
composante « aléas climatiques » pour la planification, la conception, la
construction et l’entretien du réseau dont il a la charge de gérer.
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2- Données relatives au projet :
- Tracé en plan
- Profil en long
- Profils en travers
3- Données Topographiques :
- Terrain plat
- Terrain vallonné
- Terrain montagneux
Pour les routes existantes, les services opérationnels doivent être dotés de la
règle de 3 mètres pour pouvoir quantifier les irrégularités de la surface de
roulement où siège les eaux stagnantes. Cette évaluation qualitative et
quantitative de la surface circulable permettra de localiser les sections
nécessitant des réparations localisées à réaliser d’urgence ou à l’occasion de
travaux de renforcement. Les mal façons ainsi quantifiées et identifiées par la
profondeur maximale et par l’étendue de la section constatée seront classées
dans le nouveau manuel des dégradations de chaussée et de relevé visuel.
OBJECTIFS :
ETABLISSEMENT DU PROJET :
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a) Etablissement de Profils :
7
b) Réduction des infiltrations :
SURVEILLANCE ET ENTRETIEN :
8
ACCOTEMENT
.
POSITION DU PROBLEME :
COLLECTE DE DONNEES :
a) Reconnaissance du problème :
- Traces d’ornières
- Erosion régressive et déformabilité
Photo 3 Photo 4
b) Collecte de données :
1- Pente critique :
Les précipitations météorologiques sont à recueillir auprès des stations les plus
proches du site. Elles nous renseignent sur la valeur de la vitesse d’écoulement
( érosion ).
Voir aussi paragraphe b.1 page 5
- Tracé en plan
- Profil en long
- Profils en travers
Voir aussi paragraphe V page 3.
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ACCOTEMENT
.
OBJECTIFS :
a) Etablissement du Profil :
10
ACCOTEMENT .
b) Imperméabilisation de l’accotement
C) Traitement de l’accotement
SURVEILLANCE ET ENTRETIEN :
La surveillance porte :
- sur les ornières et les pentes à reprofiler
- sur la végétation à faucher quand il fait obstacles au
ruissellement
- sur l’étanchéité des joints à sceller.
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COMMENTAIRES:
Les dégradations qui surviennent à la route, peuvent trouver leur origine dans
des accotements non correctement réalisés ou insuffisamment entretenus. Le
risque est plus grand lorsque les matériaux les constituant sont moins élaborés,
le réglage et le compactage sont insuffisamment assurés.
L’accotement revêtu est une solution qui mérite une attention particulière au
moment de la mise en oeuvre pour éviter l’apparition d’un joint de bord dont
l’ouverture peut prendre des valeurs importantes en fonction des sollicitations
du trafic, de la variation qualitative des matériaux de la jonction accotement /
chaussée et la variation réelle des pentes transversales de la couche de
roulement et de l’accotement.
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TALUS .
POSITION DU PROBLEME :
COLLECTE DE DONNEES :
a) Reconnaissance du problème :
Les dépôts d’éboulement sur la chaussée sont des indices d’instabilités des
talus voisins en amont.
Photo 5 Photo 6
13
TALUS .
b) Collecte de données :
1- Précipitations :
- Tracé en plan
- Profil en long
- Profils en travers
OBJECTIFS :
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PLAN D’ACTION POSSIBLE :
a) Talutage
La lutte contre l’érosion passe en premier lieu par l’assurance d’un bon talutage
:
- éventuellement atteindre le sol compact sans compromettre la pente de
stabilité ;
- éliminer les blocs rocheux ;
- éviter des irrégularités de surface (cuvettes, bosses, saignées...).
b) Descentes d’eau
15
TALUS
.
Pour les talus de grande hauteur ( >10 m ) ,on doit aménager des risbermes
ou des banquettes avec une contre pente afin d’accroître la sécurité vis à vis
d’un glissement, et en vue d’empêcher les matériaux éboulis ou érodés
d’atteindre la chaussée. Ce type d’aménagement doit assurer la continuité de
l’écoulement vers un exutoire soit directement lorsque la topographie du site le
permet sinon, par l’intermédiaire de descentes d’eau et/ou d’ouvrages
hydrauliques (buses, dalots, puisards).
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d) Aménagement du talus et végétation
17
TALUS
.
2) Fossé de crête :
Un fossé de crête doit être prévu chaque fois qu’un déferlement d’eau venant
de l’amont de la crête du talus peut atteindre la crête ou qu’une accumulation
d’eau peut se produire au sommet.
-La position du fossé de crête doit être telle que la ligne de glissement
probable la plus défavorable du talus soit située entre la crête et le fossé.
fossé de crête
ligne de glissement
-La partie de terrain située entre la crête et le fossé doit être profilée avec
une pente vers le fossé.
- Instruire les riverains sur la nécessité du maintien en bon état de
fonctionnement du fossé de crête.
Avec une largeur allant de 1 à 3m et dotée d’une pente vers le fossé pour éviter
la stagnation d’eau, la banquette du pied de talus contribue à la protection des
dispositifs de drainage, et facilite le passage des engins d’entretien.
18
TALUS
.
19
Remarque :
Pour éviter des attaques en pieds de talus par les eaux de ruissellement qui se
traduisent par une réduction graduelle de la largeur de l’assiette, il est
recommandé d’envisager des fossés en pied de talus lorsque le terrain est
meuble ou semi compact et des cordons en maçonnerie jointés lorsque le
terrain est en affleurement rocheux.
COMMENTAIRES :
Les talus de remblais sont faciles à traiter, mais encore faut-il que l’emprise soit
suffisante pour assurer la stabilité mécanique.
La facilité de leur traitement provient aussi du fait qu’ils sont réalisés par un
matériau d’apport normalement contrôlé et bien compacté.
SURVEILLANCE ET ENTRETIEN
a)Exécution:
Il faut que la pente soit la plus régulière possible, et que la surface soit lisse.
Dans le cas des talus de déblai, il y a intérêt à procéder à la finition des talus au
fur et à mesure de l’approfondissement.
b) Entretien :
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Correction des ravins actifs par des constructions en pierres sèches et par des
gabions si c’est nécessaire .
Les fossés de crête doivent faire l’objet d’une attention particulière. Les
sédiments déposés par l’eau doivent être évacués dans un lieu approprié.
COMMENTAIRES :
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GENERALITES
-COUCHE DRAINANTE
-ECRAN DRAINANT(EDRC)
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DRAINAGE DU CORPS DE LA CHAUSSEE .
POSITION DU PROBLEME :
COLLECTE DE DONNEES :
a) Reconnaissance du problème :
Photo 8 Photo 9
23
DRAINAGE DU CORPS DE LA CHAUSSEE
.
b) Données ci collecté :
- dans le cas d’un projet neuf, repérer les infiltrations possibles pour les
éliminer ;
- dans le cas d’une route existante recueillir les données relatives des
couches constituant le corps de chaussée.
En effet, l’eau peut provenir soit directement des précipitations, soit des
inondations pouvant avoir lieu, ou encore des remontées des nappes et des
franches capillaires.
OBJECTIFS A ATTEINDRE:
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DRAINAGE DU CORPS DE LA CHAUSSEE .
Le drainage des eaux internes peut se faire par l’adoption d’un ou de plusieurs
systèmes suivants :
- Couches drainantes .
- Tranchées drainantes (longitudinale et transversale ).
- Drains en arrête de poisson .
- Ecrans drainants de rive de chaussée.
Tous ces systèmes se caractérisent par un point commun qui est l’utilisation
des matériaux drainants (ANNEXE VII).
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COUCHE DRAINANTE .
Remarque:
En tracant les courbes granulométriques des GNF et GNT proposées par le
C.S.T Marocain il s’est avérée que les GNF ne peuvent drainer les GNT car il
ne répondent pas aux critères de TERZAGHI.(voir annexe IX ).
DEFINITION :
DIMENSIONNEMENT:
26
COUCHE DRAINANTE .
SCHEMA REPRESENTATIF :
Remarque :
DOMAINE D’APPLICATION :
27
SURVEILLANCE ET ENTRETIEN :
28
DRAIN EN ARRETE DE POISSON
.
DEFINITION :
Elle est largement utilisé au Maroc dans le cas de renforcement des routes
anciennes par une G.N.T. Les drains sont placés en quinconce de part et
d’autre de la chaussée et souvent distant de 20 m .
Photo 9
DOMMAINE D’APPLICATION :
OBJECTIFS A ATTEINDRE :
Cette technique est un moyen curatif qui devrait être accompagné d’une action
préventive d’imperméabilisation pour limiter les infiltrations.
29
DRAIN EN ARRETE DE POISSON
.
DIMENSIONS:
30
DRAIN EN ARRETE DE POISSON
.
Les dimensions à donner aux drains en arrête de poisson sont les suivantes :
-40 cm de largeur
-dans le cas d’un renforcement, ils doivent empiéter dans l’ancienne
chausée de 0,50 à 1 m
-la distance entre deux drains successifs est souvent 20 m.
- la profondeur h du drain de l’épaisseur du renforcement et de celle du
matériau de couverture de l’ancienne chaussée.
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SURVEILLANCE ET ENTRETIEN :
DEFINITION:
C’est une saignée réalisée dans le sol de fondation à travers toute la largeur de
la chaussée pour capter les eaux infiltrées dans le corps de la chaussée. Elle
peut être perpendiculaire ou en biais est soit transversale soit en biais de 60 °
par rapport à l’axe de la route, et doit être munie d’un exutoire dans un système
d’écoulement naturel.
DOMAINE D’APPLICATION :
OBJECTIFS A ATTEINDRE :
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TRANCHEE DRAINANTE TRANSVERSALE .
DIMENSIONS :
1) Implantation de la tranchée ;
2) ouverture de la fouille aux dimensions prévues et avec la pente compatible
au niveau des fossés ou de l’exécutoire dans le système d’écoulement ;
3) équipement de la tranchée avec les éléments drainants prévus ;
4) placer et compacter le matériau drainant ;
5) raccordement avec le corps de chaussée et restauration de celui-ci ;
6) aménager l’exutoire.
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TRANCHEE DRAINANTE LONGITUDINALE .
DEFINITION :
OBJECTIFS A ATTEINDRE ::
34
DOMAINE D’APPLICATION :
Les tranchées draintes longitudinales peuvent être prévues dans les cas
suivants :
CONSTITUTION ET DIMENSIONS :
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Les tranchées drainantes sont munies de chambres de visite où débouchent les
eaux vers des fossés ou collecteurs enterrés .
EXECUTION :
ªles drains doivent être construits de l’amont vers l’aval pour éviter la
contamination par les eaux superficielles ;
ª Fouilles sont à exécuter à sec ;
ª Toute élément du tuyau ou de matériau drainants (filtre) souillé ne ²
peut être utilisé dans la tranchée ;
ª Pour éviter d’écraser le tuyau le matériaux filtrants soit mis en couches
minces et compactés à la main jusqu’à la hauteur de 30 cm au
dessus de la génératrice supérieure du tuyau. Au delà de laquelle on
utilise un engin mécanique léger .
DEFINITION :
OBJECTIFS A ATTENDRE :
Photo 10
DOMAINE D'APPLICATION :
Un EDRC joue le rôle d'un écran capillaire, en effet, si l'on interpose en rive de
chaussée un écran drainant celui-ci va entraver l’immigration des eaux par
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succion depuis les zones à forte humidité (accotements)vers les moins humides
(sol de fondation) donc il permet d'éviter l'effet de bord. Ainsi il peut être utilisé
dans les cas suivants :
L'emploi d'un EDRC s'impose selon le type de route, le type de sol et le climat :
DISPOSITION CONSTRUCTIVE :
CR :couche de roulement
CB : couche de base
CF :couche de fondation
CONSTITUTION ET DIMENSIONS :
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a) EDRC en matériaux drainants:
H = 1.00 à 1.20 m
L = 0.15 m minimum
= 0.25 m maximum
D : diamètre du drain collecteur
= 50 mm recouvert de fentes de largeur de 0.9 à 2 mm
EXECUTION :
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ªimperméabilisation du dessus de l’écran.
-FOSSE REVETU
-FIELTS D’EAU
ET
-AVALOIR
39
COLLECTE DES EAUX
.
POSITION DU PROBLEME :
ª L’eau qui ruisselle trop rapidement sur les surfaces terrassées les
érode et déchausse le bord du revêtement ;
ª L’eau qui stagne provoque des éclaboussements et forme des flaques
et des plaques de glace en hiver ;
ª L’eau qui s’infiltre réduit la capacité portante de la chaussée et
colmate les systèmes de drainage interne par les particules fines qu’elle
porte ;
ª L’eau qui stagne sur l’accotement
- réduit la portance de ce dernier ;
- conduit à la formation des ornières ;
- s’infiltre vers le corps de la chaussée .
Photo 11 Photo 12
COLLECTE DE DONNEES :
ª Données pluviométriques ;
ªDonnées topographiques : forme du terrain ( pentes ) ;
ªDonnées géotechniques :nature du sol ( érosion ) ;
ªDonnées hydrologiques : détermination du bassin versant et du débit
de dimensionnement du projet .
40
OBJECTIFS A ATTEINDRE :
OBJECTIFS
Plusieurs ouvrages sont utilisés pour répondre à cet objectif, à titre d’exemple
on cite :
Pour calculer le débit que peut transiter un ouvrage de collecte, on utilise entre
autre la formule de MANNING-STRICKLER.(voir annexe VII )
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FOSSE NON REVETU .
DEFINITION :
Le fossé non revêtu est un fossé creusé en plaine terre avec une section de
géométrie déterminée compatible avec le débit d’eau à évacuer pour assurer le
débit d’évacuation.
DOMAINE D’APPLICATION :
42
FOSSE NON REVETU .
SCHEMA REPRESENTATIF :
Commentaire :
SURVEILLANCE ET ENTRETIEN :
43
FOSSE NON REVETU
.
Photo 13
COMMENTAIRES :
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ª attention il faut traiter d’un façon particulière un fossé dont le fond est
errodé.
SCHEMA REPRESENTATIF :
le revêtement est en :
-béton
-enduit asphaltique
-perré
DOMAINE D’APPLICATION :
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1.00 0.20 1230 p1/2 1/4 1/1
1.50 0.3 3627 p1/2
Remarque
46
FOSSE TRAPEZOIDAL REVETU
.
SCHEMA REPRESENTATIF :
b
Revêtement en :
-perrés , pavés ou moellon ;
-maçonnerie ;
-béton préfabriqué ou coulé sur place ;
-en produit bitumineux.
DOMAINE D’APPLICATION :
Remarque :
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Le fossé trapézoïdal revêtu a les avantages suivants :
-forte capacité ;
-entretien aisé ;
-évite l’érosion ;
-élimine les infiltrations vers la chaussée.
RECOMMANDATIONS :
48
FILETS D’EAU
.
DEFINITION :
ETABLISSEMENT DU PROJET :
c
h
DIMENSIONS :
49
On peut retenir b = 3h.
Rq
Les trois premiers types sont coulés sur place et les autres préfabriqués .
Pour ces derniers, la longueur des éléments préfabriqués est de :
- 1.00 m pour les filets d’eau posés en alignement droit
- 0.50 m pour les filets posés en courbe .
DOMAINE D’APPLICATION :
FILETS D’EAU
.
Il sont utilisés en général dans les zones urbaines ou pour des sections en
déblai étroites .
EXECUTION :
ª pentes des filets d’eau d’au moins 0.8% (0.4% comme limite ) pour
éviter la stagnation ;
ªlorsque la pente longitudinale de la chaussée est inférieure à cette
valeur, on doit essayer de donner au filet d’eau un profil en zigzag pour
avoir une pente suffisante ;
ªdans tous les cas, le décrochement de 1 ou 2 cm par rapport à la
chaussée nous permet ceci .
Rq :
On note que ce type d’ouvrage présente l’avantage d’être favorable à l’aspect
sécurité, d’entretien facile et évite l’infiltration et l’érosion .
Cependant , sa capacité est faible et il nécessite un entretien fréquent (la
moindre obstruction peut dévier l’écoulement ) .
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Les blocs doivent être taillés et mis en place avec beaucoup de
précautions pour assurer l’écoulement des eaux tout en assurant l’autocurage
et éviter de s’infiltrer à travers les joints :
Les dimensions des blocs pour filets d’eau sont les suivants :
épaisseur : 50 mm (± 2mm)
FILETS D’EAU
.
l (0,60 à 1.00 )
EXECUTION :
ªImperméabiliser l’accotement
ªSoigner le raccordement filet d’eau / terrain naturel en ménageant un
léger décrochement .
51
ªS’assurer que l’accotement ne constitue pas un obstacle au
cheminement de l’eau vers l’ouvrage .
SURVEILLANCE ET ENTRETIEN :
Les filets d’eau sont des éléments dont l’entretien est facile , mais encore faut-il
le faire régulièrement . Il consiste à :
-Dégager les éléments pouvant faire obstacle à l’écoulement ( manuel ou
mécanique )
-Traiter et entretenir les accotements au cas où ils empêchent l’eau de
couler vers le filet d’eau
-Maintenir le filet d’eau (remplacer les parties défaillantes ) .
DEFINITION :
Un avaloir est un ouvrage qui permet à l’eau s’écoulant sur la chaussée (le plus
souvent le long d’un filet d’eau) de descendre dans un ouvrage situé à un
niveau inférieur et généralement enterré (collecteur , buse de traversée ...).
SCHEMA REPRESENTATIF :
ROLE :
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L’avaloir peut être au même niveau que la chaussée il est alors recouvert d’une
grille métallique destinée à permettre le passage des véhicules et d’arrêter les
corps étrangers .
Il peut être aussi encastré dans une file de bordures de trottoir , et de toute
façon il doit assurer sa fonction sans atteinte à la sécurité des usagers .
DIMENSIONS :
Les avaloirs ont une ouverture minimale de 30 cm pour les route à faible pente,
et 40 cm pour les autres cas.
Rq :
SURVEILLANCE ET ENTRETIEN :
53
ªstabilisation des surfaces de l’écoulement .
DESCENTES DE TALUS
.
POSITION DU PROBLEME :
DEFINITION :
Une descente d’eau de talus est un ouvrage préfabriqué on coulée sur place
sur la surface du talus ou enterré , qui permet l’acheminement des eaux
pluviales vers le système d’évacuation .
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DESCENTES DE TALUS
.
DOMAINE D’APPLICATION:
ENTRETIEN COURANT :
ªnettoyage et maintenance ;
ªsurveillance de l’entonnoir pour voir si toute l’eau s’y écoule au lieu de
prendre un autre chemin ;
ª remplacement des éléments préfabriqués cassés.
55
56
OUVRAGES DE FRANCHISSEMENT .
POSITION DU PROBLEME :
Les route coupent des cours d’eau permanent ou saisonniers( oueds, thalwegs,
...). Ces points d’intersection constituent les points les plus dangereux, ils
conduisent souvent soit à la destruction de la voie, soit à sa submersion et dans
des cas à l’interruption de la circulation, ou la diminution de la vitesse.
COLLECTE DE DONNEES :
a) Reconnaissance du problème :
Photo 14
b) Collecte de données :
- données topographiques pour implanter correctement l’ouvrage
-hauteur d’eau à l’amont et à l’aval
-type d’entrée.
-la rugosité des parois.
-longueur de l’ouvrage.
-pente de l’ouvrage.
- type d’ouvrage.
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OUVRAGES DE FRANCHISSEMENT
OBJECTIFS A ATTEINDRE :
Les buses et dalots sont généralement les ouvrages les plus utilisés.
DEFINITION :
ETABLISSEMENT DU PROJET :
C’est le cas où la hauteur amont du plan d’eau dépasse 1,25 D avec D hauteur
du dalot (resp diamètre de la buse ). La sortie est libre.
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3) Sortie dénoyée et écoulement à surface libre :
OUVRAGES DE FRANCHISSEMENT .
DOMAINE D’APPLICATION :
Les buses sont généralement utilisées dans les sections où l’on dispose d’une
épaisseur de remblai suffisante ( 0,80 m minimum).
Il doivent avoir un diamètre minimal de 80 cm exigé par l’entretien, et dépassent
rarement 120 cm.
Les dalots sont utilisés là où l’on ne dispose pas de remblai suffisant pour
l’utilisation d’une buse, et lorsque les débits à évacuer sont élevés (> 10 m3 / s)
SURVEILLANCE ET ENTRETIEN :
59
ªlutter contre l’érosion en amont et en aval de l’ouvrage en aménageant
des entrées
ªet sorties adéquates ( entrées avec mur en aile, sorties en gabions...)
RECOMMANDATIONS :
Il est préférable parfois d’utiliser une batterie de buses ou de dalots si le lit est
large.
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS :
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4) La lutte contre le colmatage peut-être faite par usage de géotextiles donnant
de bons résultats(exp:drains en arrête de poisson..), ceci en tapissant la
tranchée drainante du géotextile. Il y a lieu de garder un équilibre entre la
perméabilité et le risque de contamination. En général, pour les sols fins on
adopte de faibles perméabilités pour le géotextile, pour les sols granulaires
uniformes et sans fines on adopte des perméabilités très élevées.
On note aussi les facilitées de mise en ouvre et de construction lors d’utilisation
du géotextile.
10) Une attention particulière sera portée sur les dispositifs de drainage en cas
de renforcement ou d’élargissement de chaussées existantes.
61