Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Corrections Si λ 6= 0 alors M annule un polynôme scindé simple, elle est donc diagonalisable.
Si λ = 0 alors M 2 = 0 et donc M est diagonalisable si, et seulement si, M = 0 ce
Exercice 1 : [énoncé] qui revient à (a1 , . . . , an ) = 0.
Via un changement de bases réalisé de sorte que les premiers vecteurs soient dans
le noyau de A, on peut écrire
Exercice 5 : [énoncé]
−1 On−1 ? Ei,i est diagonale donc diagonalisable.
P AP =
0 λ Pour i 6= j, χEi,j (X) = (−1)n X n donc seul 0 est valeur propre. Par suite si Ei,j
est diagonalisable alors Ei,j = 0 ce qui est incorrect. Conclusion Ei,j
avec λ = trA. diagonalisable si, et seulement si, i = j.
Si λ 6= 0 alors λ est valeur propre de A ce qui permet de diagonaliser A.
Si A est diagonalisable, sachant que A n’est pas nulle, λ 6= 0.
Exercice 6 : [énoncé]
On obtient N 2 = sN avec s = a1 + · · · + an .
Exercice 2 : [énoncé]
Puisque s > 0, N annule un polynôme scindé simple et donc est diagonalisable.
Posons M = X t Y . On a M 2 = X(t Y X)t Y . Or α = t Y X est un scalaire donc
−1/2 n’est pas valeur propre de N car n’est pas racine du polynôme annulateur
M 2 = αX t Y = αM .
X 2 − sX donc M est inversible. En recherchant M −1 de la forme xM + yIn , on
Si α 6= 0 alors M annule le polynôme scindé simple X(X − α) et donc M est
obtient
diagonalisable.
M −1 = In − (2 + s)N
Si α = 0 alors M annule le polynôme X 2 et donc 0 est la seule valeur propre
possible. Si M est diagonalisable alors M est semblable à la matrice nulle et donc
M = On . Ceci est exclu car on suppose les colonnes X et Y non nulles.
Au final M est diagonalisable si, et seulement si, α 6= 0.
Notons que α = tr(t Y X) = tr(X t Y ) = trM et que M est une matrice de rang 1.
On peut montrer qu’une matrice de rang 1 est diagonalisable si, et seulement si,
sa trace est non nulle.
Exercice 3 : [énoncé]
Notons B = (e1 , . . . , en ) la base canonique de Kn et f l’endomorphisme de Kn
dont la matrice dans B est J.
Posons ε1 = e1 + · · · + en , de sorte que f (ε1 ) = nε1 .
Puisque rgf = rgJ = 1, on peut introduire (ε2 , . . . , εn ) base du noyau de f .
Il est alors clair que B 0 = (ε1 , . . . , εn ) est une base de Kn et que la matrice de f
dans celle-ci est diagonale.
On peut aussi observer J 2 = nJ et exploiter que X(X − n) est un polynôme
annulateur scindé simple de J.
Exercice 4 : [énoncé]
n
En posant M = (ai aj )16i,j6n , on vérifie M 2 = λM avec λ = a2k .
P
k=1