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Dans les Conseils généraux, nous vous avons proposé de suivre l’épopée d’un homme d’affaires connu, entre
autres M. Breton, ex-P-DG de France Télécom.
Vous pouvez également lire les bonnes et les mauvaises décisions prises par des dirigeants de grandes entreprises
en suivant les dossiers de Capital « Forces et faiblesses ».
À partir du document annexé sur la CCI (Chambre de commerce et d’industrie de Lyon), du cours de la
séquence 05 et des documents des séquences précédentes 01, 03 et 04, on peut constater que la pratique de
la décision n’est pas chose facile car l’environnement turbulent peut déconcerter les entrepreneurs. Mais le
document sur l’intelligence économique au service de la stratégie d’entreprise montre que les entreprises ne
sont pas seules face à leurs problèmes.
INTRODUCTION
Selon des théoriciens en économie d’entreprise, la notion de décision peut se définir comme un processus,
parfois complexe, aboutissant à un choix d’agir ou de ne pas agir. La décision apparaît comme un élément
important de l’activité d’un dirigeant d’entreprise et non moins important de tous ses collaborateurs.
Ce processus est complexe car l’entreprise n’est pas seule à décider. Pour décider l’entreprise doit tenir
compte de son environnement et principalement du marché qui dicte sa loi. Au sein de l’entreprise, une bonne
organisation permet de répartir les responsabilités au niveau décisionnel.
La décision nécessite donc des informations externes et internes. C’est donc l’élément fédérateur de ces deux
contraintes. Dans ces deux domaines, l’entreprise peut s’entourer d’outils d’aide à la décision.
Dans une première partie, nous analyserons l’importance de l’environnement dans la prise de décision et dans
une seconde partie l’importance d’une bonne organisation.
– Macroéconomiques :
juridique,
économique et démographique,
technologique,
social,
culturel,
sociétal,
international, etc.
– Microéconomiques (selon les 5 forces de Porter) :
les fournisseurs,
les clients,
les concurrents actuels,
les futurs entrants sur le marché,
les produits substituables.
L’entreprise peut subir son environnement ou profiter des opportunités qu’il fournit.
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Séquence 5
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Séquence 5
Microenvironnement
L’entreprise est plus à l’aise dans le microenvironnement mais à condition d’avoir les informations le concernant
et le pouvoir de négocier.
Dans la série suivante nous analyserons les études de marché qui visent à s’informer sur la concurrence, la
demande et l’environnement en général.
Nous découvrirons que l’étude de la concurrence et de la demande fait l’objet de la démarche mercatique. En
effet, l’entreprise se doit de connaître les besoins des consommateurs afin de produire des biens et services en
adéquation. Elle doit également surveiller la concurrence actuelle, future et les produits substituables susceptibles
de faire de l’ombre à ses produits. On peut rajouter son pouvoir de négociation avec ses fournisseurs.
La concurrence actuelle, future et les produits substituables
Nous avons vu que l’environnement technologique peut évincer du marché une entreprise.
L’analyse de cet environnement est importante. L’entreprise doit organiser la collecte d’informations et utiliser
les outils d’aide à la décision :
– analyse qualitative de la concurrence et des produits substituables,
– analyse quantitative : parts de marché de chaque entreprise, place de l’entreprise (leader, challenger, ou
suiveur ?),
– suivi des politiques des concurrents en terme de prix, produits, communication et distribution, ouverture à
l’internationale.
La demande
La demande émane de la clientèle du marché. L’entreprise a sa propre clientèle qu’elle doit fidéliser, mais
elle doit essayer d’agrandir le marché aux non-consommateurs relatifs (ceux qui ne connaissent pas le produit
ou ont peur de l’acheter) et de prendre des parts aux concurrents. Pour rester compétitive, l’entreprise doit
analyser la demande :
– au niveau qualitatif : besoins, motivations, freins, attitude, comportement des consommateurs,
– au niveau quantitatif : quantité de produits demandés, taux de renouvellement de l’achat.
a. La veille
C’est le service documentation qui doit se charger d’organiser la collecte des données fournies par les médias,
par Internet, par les clients et fournisseurs (catalogue). Par contre, la veille doit faire l’objet de l’attention de
tous les services. Ainsi des boîtes à idées et des réunions fréquentes (cercle de qualité, droit d’expression)
doivent permettre de faire remonter les informations de la base vers les décideurs. Nous avons vu dans le cours
qu’il existe plusieurs sortes de veilles, la plus classique étant la veille technologique, mais elle doit être étoffée
par la veille mercatique (étude constante des marchés) par la veille sociale (bilan social dans l’entreprise).
Il faut motiver tout le personnel (et principalement les salariés en contact avec la clientèle) pour que cette
veille se fasse automatiquement mais en prévoyant des procédures de capture des informations (séminaires de
travail, de réflexion).
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En plus des outils d’aide à la décision, notons selon le document annexé sur l’intelligence économique, que
la chambre de commerce peut apporter une aide pour acquérir la méthodologie, pour analyser, exploiter une
information abondante et surtout pour se protéger des concurrents.
L’analyse de l’environnement est importante puisque l’entreprise ne peut produire que ce que le marché agrée,
doit respecter le droit des affaires et utiliser de façon réactive les informations sur les mutations socioculturelles
et économiques (voire politiques) pour survivre. Si le marché conditionne l’entreprise, c’est aussi grâce à une
bonne organisation interne que l’entreprise peut rester compétitive. Connaître l’environnement, c’est bien,
s’adapter à son environnement, c’est mieux mais organiser la prise de décision pour qu’elle soit rationnelle exige
une bonne répartition des tâches et une forte motivation dans l’entreprise de la part de tous les participants.
Informations utiles
Fonction Services Attribution Types de décisions pour la fonction
De direction Direction Stratégie Stratégiques au niveau Direction
État-major Études, projets de la direction mais
Services généraux contrôle aussi en utilisant
les informations
fournies par les autres
fonctions
Comptable et Services comptables – Tenue de la comptabilité Opérationnelles Direction
financière – Étude de rentabilité Opérationnelles
– Choix d’un mode de Tactiques
financement
Trésorerie et budgets – Gestion financière Opérationnelles
Logistique et Achats – Relations fournisseurs Tactiques Direction
approvisionnement Logistique – Politique Tactiques comptable et
Gestion des stocks d’approvisionnement financière
– Gestion des stocks Opérationnelles
– Commandes Tactiques
Production – Études et méthodes Préparation technique du Tactiques Direction
travail
– Ordonnancement Procédures et plan de travail Opérationnelles
– Fabrication
– Contrôle qualité
Distribution et – Ventes – Ventes Opérationnelles Direction
mercatique – Action commerciale – Politique mercatique Tactiques Fonction
– SAV et commerciale (prix, comptable
produit, communication et financière
et distribution, voir (détermination des
séquence 06) prix)
Ressources humaines – Recrutement et suivi – Recrutement Tactiques et Direction
des carrières – Gestion du personnel opérationnelles Fonction comptable
– Salaires (formation, service paie, plan et financière
– Relations sociales de carrière)
– Négociations, écoute des
problèmes
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Séquence 5
Il est nécessaire que des fiches de tâches-attributions soient clairement définies afin que chacun sache les
décisions qu’il doit être amené à prendre et la transmission des informations aux autres fonctions.
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Séquence 5
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Séquence 5
DOCUMENT ANNEXE
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