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DE DERNIERE GENERATION
Mars 2006
Mars 2006
Version finale
CONTRAT N°0474C0065
Responsable ADEME : Emmanuel FIANI
1
SOUMISSIONNAIRES : SODEVEC / FNADE
Adresse : NOVERGIE
132, rue des Trois Fontanot - 92758 NANTERRE Cedex
Tél : 01 42 91 63 61
Fax :01 42 91 68 53
Email : jose.defreitas@novergie.fr
ELYO Cyclergie
Chemin de la Forestière
L’Orée d’Ecully
69130 ECULLY
Tél. : 04 72 86 09 80
2
CONTEXTE DE L’ETUDE
D’après cette norme, ce protocole se décline en 3 étapes (QAL2, QAL3, AST) qui
présupposent de travailler sur des équipements de mesure en continu déclarés aptes
d’après les procédures spécifiées par la norme NF EN ISO14956 (étape QAL 1). Cette
norme décrit une méthode de calcul de l’incertitude totale de mesure à associer aux
valeurs mesurées par l’équipement..
La norme NF EN 14181 a été adoptée par le CEN avec un avis défavorable des
experts français de la normalisation, considérant ce texte incomplet :
- absence de justification des choix statistiques,
- pas d’exemple pour chaque cas de figure susceptible d’être rencontré ni pour la
carte Shewart,
- mal rédigé (cas des options du §6.5 à replacer dans une logique d’utilisation),
incohérent (domaine d’étalonnage validé très inférieur à la gamme d’évaluation
des AMS pendant le QAL1),
- voire insuffisant pour atteindre une réelle efficacité (quid sur la prise en compte de
l’incertitude de la méthode de référence, sur l’étalonnage des moyens de mesure
dit périphériques, ou sur le traitement des valeurs proches de la limite de détection
des méthodes et des équipements).
- de plus, le texte dans sa version finale n’a fait l’objet d’aucune validation.
Cette étude, financée pour moitié par l’ADEME, a pour objectif la mise en pratique la
plus complète possible des étapes de la NF EN 14181 sur deux incinérateurs de
déchets non-dangereux construits pour respecter l’arrêté du 20/09/2002.
3
RESUME DU RAPPORT
Ce rapport final présente l’ensemble des résultats des opérations menées sur une
période de septembre 2004 à avril 2005 au niveau des sites, après un rapport
technique intermédiaire publié en avril 2005.
Ce rapport factuel répond à plusieurs des critiques déjà formulées mais soulève de
nouveaux manques. Afin de valoriser le contenu de cette étude et faire en sorte que
les nouvelles contraintes normatives aboutissent à une meilleure qualité et fiabilité des
informations par les industriels sur leurs polluants réglementés, ce rapport indique les
éléments nécessaires à la révision de la norme et à une information de l’Inspection des
Installations Classées.
Afin d’éclairer le lecteur, les points critiques, les remarques, émaillent le texte puis sont
réunis au chapitre 10, avec les écarts à la norme (volontaires ou imposés) et les
constats intéressants.
La dimension économique est soulignée ainsi que le travail de normalisation qui reste
encore à faire pour que la norme soit raisonnablement applicable.
4
SOMMAIRE
5
6-2 procédure de réalisation par les usines .................................. 111
6-3 présentation des cartes de contrôle AZALYS......................... 113
A - gaz de zéro.......................................................................... 113
B - gaz pour étalonnage en sensibilité : .................................... 114
C. Les cartes de contrôle .......................................................... 115
Conclusion sur les cartes de contrôle AZALYS......................... 120
6-4 Présentation des cartes de contrôles GENERIS .................... 121
A - gaz de zéro.......................................................................... 121
B - gaz pour étalonnage en sensibilité : .................................... 121
C. Les cartes de contrôle .......................................................... 122
Conclusion sur les cartes de contrôle GENERIS ...................... 130
CHAPITRE 7 – Etape AST 132
7-1 Déroulement des essais ......................................................... 132
7-2 Le test opérationnel................................................................ 132
7-2-1 Bilan AZALYS (cf le rapport APAVE)............................. 132
7-2-2 Bilan GENERIS (cf le rapport Bureau Véritas)................. 133
7-3 variabilité et validité de la fonction d’étalonnage ................... 135
7-3-1 Bilan AZALYS.................................................................. 136
7-3-2 Bilan GENERIS (O2) ....................................................... 149
CHAPITRE 8 – LA DOCUMENTATION 168
CHAPITRE 9 – LES COÛTS 169
CHAPITRE 10 – RETOUR D’EXPERIENCE 171
10-1 Les écarts à la norme ........................................................... 171
10-2 Les remarques ..................................................................... 172
10-3 les constats .......................................................................... 174
10-4 les recommandations ........................................................... 178
CHAPITRE 11 – PROPOSITIONS D'AMELIORATIONS
180
CHAPITRE 12 – CONCLUSIONS 182
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DOCUMENTS UTILISES
- rapport APAVE n°05 507 107 07481 00 O-R01-Rév0 de juin 2005 concernant la
réalisation d’un AST suivant la norme NF EN 14181 – AZALYS – CARRIERES
SOUS POISSY (78955) – intervention des 13 et 14 avril 2005, de 176 pages
avec annexes.
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Textes de référence et abréviations
Ce rapport cite des textes législatifs, normatifs et utilise des abréviations ou acronymes
dont la signification est donnée ici :
Textes législatifs
[5] Arrêté du 20 juin 2002 relatif aux chaudières présentes dans une installation
nouvelle ou modifiée d’une puissance supérieure à 20 MW, modifié par arrêté du 13
juillet 2004
[6] Arrêté du 30 juillet 2003 relatif aux chaudières présentes dans des installations
existantes de combustion d’une puissance supérieure à 20 MW, modifié par arrêté du
13 juillet 2004
Normes
8
NF EN 1911 – 1998 : Qualité de l’air – Emissions de sources fixes – Méthode manuelle
de dosage du HCl – Partie 1 : Echantillonnage des gaz ; Partie 2 : Absorption des
composés gazeux ; Partie 3 : Analyse des solutions d’absorption et calculs.
Abréviations ou acronymes
9
DG Environnement : Direction Générale de l’Environnement, au niveau européen
GT : groupe de travail
MR : matériau de référence
QAL2 : (Quality Assurance Level) – niveau 2 d’assurance qualité = étalonnage sur site
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0 - PREAMBULE
La rédaction de ce rapport a été réalisée avec l’objectif de faire la synthèse des essais
effectués afin d’évaluer l’applicabilité de la norme NF EN 14181.
Nous avons fait volontairement le choix de présenter les données sous forme de
tableaux, en présentant successivement les étapes de calcul pour le QAL2.
Les prestataires pour les mesures ont appliqué les protocoles de la norme et ils ont
effectué également d’autres approches en particulier par injection de composés
gazeux et particulaires dans la cheminée. Nous avons traité les résultats comme le
décrit la norme et à l’aide de méthodes complémentaires.
Nous avons choisi de traiter les données des AMS-NH3 pour chacune des étapes
pour lesquelles nous disposions de résultats de mesure (QAL2, AST, QAL3) bien que
ce composé ne puisse revendiquer de VLE ni d’incertitude réglementaires. Pour
faciliter leur interprétation, les traitements et commentaires de ces AMS et leur bilan
figure à la suite de ceux des autres AMS.
CHAPITRE 1 - CONTEXTE
1-1 Contexte réglementaire
La Directive 2000/76/CE [1] sur l’incinération des déchets impose dans son article 10
que l’équipement de surveillance automatisé des émissions dans l’air (…) soit soumis
à un contrôle et à un essai annuel de vérification, et qu’un étalonnage au moyen de
mesures parallèles selon des méthodes de référence soit réalisé tous les 3 ans. Son
annexe III point 2 précise l’emploi de normes CEN pour le faire, sinon des normes ISO,
nationales ou internationales garantissant l’obtention de données de qualité
scientifique équivalente sont applicables. Le point 3 indique quel niveau d’incertitude
maximale est fixé par polluant réglementé.
Cette Directive a été transcrite en droit national par les arrêtés du 20 septembre 2002
[3] [4], qui reprennent la même formulation que son article 10 dans l’article 27. Ils la
complètent ainsi : « Pour les polluants gazeux, cet étalonnage doit être effectué par un
organisme accrédité (….) selon les méthodes de référence au moins tous les trois ans
et conformément à la norme NF EN 14181 relative à l’assurance qualité des systèmes
de mesurage automatique, à compter de sa publication dans le recueil des normes
AFNOR . »
L’article 18 de ces arrêtés demande aussi le respect des VLE demi-horaires (ou par 10
minutes pour le CO) après déduction de l’intervalle de confiance à 95% (fixé par
polluant). .
Le même article dit également que les moyennes jour seront validées à partir des
valeurs demi-horaires à condition que soit démontrée l’absence de dysfonctionnement
ou d’entretien des équipements.
Ces deux arrêtés ne citent que l’étape QAL2 de la norme NF EN 14181, mais les
autres étapes pourraient devenir des moyens de répondre aux autres obligations si la
pertinence et l’applicabilité de cette norme venaient à être démontrées, ce qui n’est pas
le cas pour la version actuelle du texte.
11
Dans son principe, la norme NF EN 14181 est aussi destinée à s’appliquer aux
équipements de mesure en continu des installations couvertes par la Directive
2001/80/CE [2] pour les GIC.
Les appareils de mesure en continu sont contrôlés au moyen de mesures en parallèle selon les
méthodes de référence, au moins une fois par an. «
Le principe des procédures QAL2 et AST est donc imposé par cette Directive GIC.
- par l’arrêté du 20 juin 2002 [5] qui précise dans son article 11-IV que : « les
appareils de mesure (..) en continu sont vérifiés à intervalles réguliers selon
une fréquence inférieure à la journée. Les instruments de mesure des
concentrations de (SO2, NOx, CO, poussières et O2) font l’objet d’un calibrage
au moyen de mesures effectuées en parallèle avec les méthodes de référence
normalisées en vigueur. Les modalités de ces vérifications sont fixées par
arrêté préfectoral ». Cet article énumère également les valeurs d’incertitude
maximale par polluant exprimée en intervalle de confiance à 95 %, et les règles
de validation des VLE journalières. L’article termine sur les mesures que doit
prendre l’exploitant lorsque des mesures ont été invalidées suite à des pannes
ou à des opérations d’entretien de l’appareil de mesure en continu.
L’article 13 indique cependant que l’exploitant fait réaliser au moins une fois par
an les mesures prévues à l’article 11.
- par l’arrêté du 30 juillet 2003 [6] qui reprend quasiment les mêmes termes dans
son article 15-IX et X, en précisant que les appareils de mesure en continu
seront contrôlés une fois par an au moyen de mesures effectuées en parallèle
avec les méthodes de référence normalisées en vigueur.
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1-2 Contexte normatif
Mais sa dimension technique entraîne une dimension financière non négligeable (voir
chapitre coûts), qui vient s’additionner aux précédentes charges occasionnées pour le
respect et le contrôle des émissions polluantes.
1-2-2 Sa nouveauté :
- ce texte impose la création d’une chaîne ininterrompue d’AQ sur les mesures
liée à leur incertitude
13
1-2-3 Ses concepts :
Le concept premier de ce texte est d’ordre métrologique : une mesure fiable s’obtient
avec un appareil de mesure étalonné par comparaison avec la méthode de référence
supposée donner la valeur vraie. Ce concept se différencie totalement du domaine de
la qualité de l’air ambiant dans lequel les références sont des matériaux de référence
tracés.
Le second concept est plus classique : il s’agit d’une démarche qualité globale depuis
le choix de l’AMS, son installation, sa mise en service, son premier étalonnage, son
suivi régulier, sa vérification périodique ou provoquée (en cas de modifications
majeures sur l’équipement ou dans les conditions de fonctionnement de l’installation),
et la traçabilité de toutes les informations documentaires liées à ces étapes.
La norme pose comme principe que son contenu ne s’applique qu’aux AMS ayant été
accepté comme aptes à l’emploi conformément au QAL1, c’est-à-dire que l’incertitude
totale des valeurs mesurées par l’AMS respecte l’intervalle de confiance à 95 % donné
par les textes réglementaires pour le(s) polluant(s) mesuré(s) par cet équipement.
Les différentes étapes QAL3, QAL2 et AST s’appuient sur des données d’entrée
provenant de l’étape QAL1 : temps de réponse, temps de moyennage, limite de
détection, réponse au zéro et en sensibilité, dérive de zéro et en sensibilité, fidélité
(répétabilité), linéarité et sensibilité transverse aux interférents, matériaux (ou
équivalents) de référence pour le zéro, la sensibilité et les interférents.
Certaines de ces données sont liées au site d’implantation de l’AMS et sont à fournir
par le constructeur en fonction des caractéristiques du site : instabilité (bruit) et dérive
du zéro et en sensibilité, variation du voltage ambiant, de la température ambiante, de
la pression atmosphérique ambiante, ou de la pression de prélèvement, etc.
1 an 1 an
?
Installation de l’AMS, Préparation
mise en œuvre, programme
Documentation QAL2
§ 5.3 ; 9 ; D § 6.3 ; A5
Test opérationnel
Début du QAL3 AST
Choix de l’AMS + QAL2 + MR
§ 7.1 §8
Avec QAL1 § 6.2 ; 6.3 ; 6.5
L’examen
§1 approfondi du déroulement de l’ensemble du protocole de la norme montre
que la mise en œuvre de celle-ci se déploie sur une année si on prend comme point de
départ le choix de l’AMS jusqu’au premier AST (voir schéma temporel pour la
Schéma temporel pour la réalisation de la EN14181
réalisation de la norme NF EN 14181)
La norme publiée en 2004 n’a jamais fait l’objet d’une quelconque validation
dans sa version finale.
14
Les experts français qui ont participé aux travaux du Groupe de travail CEN/TC
264/GT 9 se sont trouvés isolés dans leur opposition à ce texte qu’ils estimaient
insuffisamment mûri tant dans ses concepts que dans sa rédaction.
A partir des commentaires faits en leur temps et après interview des experts eux-
mêmes, les principales critiques qui restent pertinentes sont les suivantes :
Globalement :
- comment sera considéré le temps de réalisation des campagnes de mesure par
rapport au quota d’heures d’indisponibilités des mesures (critère
réglementaire) ?
- risque de conflits juridiques entre les intervenants
- coût exorbitant
- les étapes de la procédure ne sont pas cohérentes entre elles
Sur le QAL2 :
- les conditions nécessaires à l’application du QAL 2 prescrites par la NF ISO
11095 ne sont pas remplies dans la pratique
- manque de pertinence du test de variabilité
- limitation injustifiée du domaine de validité
- manque de clarté pour extrapoler le domaine de validité
- négligence de l’incertitude de la SRM alors que les valeurs mesurées seront
fréquemment dans les très basses valeurs, loin de la VLE (alors que la NF EN
ISO 14956 prend en compte les incertitudes des gaz pour étalonnage pour le
site)
- pas de prise en compte de l’incertitude maximale et de la reproductibilité de la
SRM
- la norme n’explique pas comment avoir un domaine de validité incluant les
concentrations mesurées ou exigées par la réglementation nationale ou
européenne
- que faire des données en cas de dépassement du domaine de validité ?
- il n’y a pas de critère de validité de la droite de calibrage
Sur le QAL3 :
- pourquoi ne pas utiliser la VLE et l’incertitude réelle de l’AMS pour fixer le
SAMS ?
- pas d’exemple donné pour la carte de Shewart
- pas d’explication sur l’interprétation des cartes de contrôle ni sur les actions qui
pourraient s’ensuivre
Sur l’AST :
- pourquoi tester périodiquement les interférents sur un équipement qui a été
évalué (tests liés au QAL1) et étalonné (selon QAL2) dans les conditions de la
matrice industrielle ?
- idem pour le contrôle de linéarité sur un équipement qui doit avoir une réponse
linéaire (hypothèse sur laquelle repose l’ensemble de la norme NF EN 14181) ?
L’utilisation d’une méthode par ajouts dosés montrait clairement à l’époque qu’un
étalonnage à partir de bouteilles de gaz pour étalonnage donnait les meilleurs résultats
et que les interférences étaient négligeables sur site. Le QAL 2 avait été pris en défaut
pour plusieurs mesures.
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1-2-7 Réflexions
L’un des objectifs de cette étude concerne justement la mise en avant des difficultés
rencontrées lors de la mise en œuvre de cette norme sur des AMS qui ne disposent
pas de tous les critères d’entrée, ce qui est le cas de beaucoup des AMS en place
aujourd’hui en France (notamment ceux destinés à la mesure des poussières), afin d’y
porter réponse et d’en informer l’Inspection des Installations Classées.
Le but de cette étude est aussi de proposer des solutions alternatives, dans le cas où
des situations de blocages seraient identifiées.
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CHAPITRE 2 – GESTION DU PROJET
Ce chapitre va présenter successivement les acteurs concernés, l’échéancier et le
programme de l’étude, les caractéristiques des sites choisis.
Les exploitants
Les industriels qui sont les plus directement concernés sont les exploitants d’usine
d’incinération. Cette étude est ainsi financée pour moitié par la FNADE. Les essais
sont donc conduits dans deux usines d’incinération de dernière génération qui
correspondent, par leurs limites d’émission, aux performances attendues par la
Directive Incinération.
Une usine est exploitée par NOVERGIE (SUEZ) et l’autre est exploitée par ONYX
(VEOLIA).
Le personnel exploitant est directement impliqué dans les étapes QAL2 et AST. En
effet, d’après la norme, leur succès dépend à la fois du maintien dans leur
fonctionnement dit normal des installations en amont des AMS, mais également de la
capacité à faire varier les réglages de ce fonctionnement normal pour créer des
variations de concentration des polluants afin d’obtenir un domaine d’étalonnage
suffisamment large pour chacun.
Le QAL 3 est effectué en exclusivité par le personnel de l’usine, après une mise en
route et en main effectuée par l’équipe technique de l’étude.
Remarque : la norme n’impose pas la réalisation des étapes QAL2 et AST par le même
organisme, mais afin de faciliter la réussite des opérations en tenant compte de
l’inexpérience des intervenants dans l’application de la norme, il a été admis d’entrée
que le même organisme effectuerait les deux étapes sur le même site.
L’INERIS est chargé d’établir les calculs du QAL 1 pour le matériel analytique des deux
usines, à partir des données fournies par le constructeur/fournisseur des matériels.
Maîtrise d’ouvrage
Le maître d’ouvrage du projet est la FNADE.
Financement
L’étude est financée à parts égales par l’ADEME et par la FNADE.
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Autres intervenants externes au programme :
Le constructeur Environnement SA fournisseur des matériels analytiques des deux
sites et ayant leur maintenance en charge a activement participé à toutes les phases
du programme.
L’AFNOR prête ses moyens logistiques pour coordonner les actions et rendre compte
des travaux auprès des experts français non participants.
La volonté des acteurs était de tester la totalité de la norme (QAL 2, QAL 3, AST) et de
traiter l’équivalent du QAL1 pour les AMS des sites.
Le but initial étant d’obtenir des résultats diffusables autour d’avril 2005, pour un
examen de révision du groupe de travail CEN en octobre 2005, l’ensemble du
programme devait être achevé en avril 2005. On aboutit alors à un premier
échéancier :
Ecart volontaire par rapport à la norme : la norme fixe le délai normal entre un
QAL2 initial et l’AST suivant à une année, sauf cas particulier qui déclencherait un AST
« précoce ». Dans le cadre de cette étude, afin de traiter de l’ensemble de la norme NF
EN 14181, le délai entre QAL2 et AST a été volontairement pris entre 4 et 5 mois pour
avoir suffisamment de recul pour observer d’éventuelles variations sur les données
analytiques (en incluant le suivi QAL3).
Ecart volontaire par rapport à la norme : dans le cadre de ces travaux et afin de
faciliter le travail des techniciens des deux usines, la décision de ne pas modifier les
réglages des analyseurs après la détermination d’une fonction d’étalonnage a été
volontairement prise en accord avec les exploitants. Les conséquences en seront
expliquées lors de l’étape AST (voir § 7-3). Les techniciens appliqueront le QAL3 avec
des gaz pour étalonnage d’une précision de 2%.
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Tous les moyens, y compris les plus innovants, sont mis à contribution pour garantir le
succès de l’opération. Ceci ne correspond pas forcément à une réalité de routine mais
évite la critique d’un biais dû à des mauvaises analyses ou à des mauvais analyseurs.
Un effort important a été entrepris, par exemple, pour étendre le domaine d’étalonnage
des analyseurs par des techniques parfois innovantes.
Pour s’en tenir à la norme, et afin d’évaluer les conséquences que cela pourra avoir
sur les autres VLE, les acteurs ont finalement décidé de se rapporter à la VLE
journalière. Néanmoins, cette ambiguïté majeure subsiste entre le texte de la norme
NF EN14181 et ceux de la réglementation qui partent de la valeur ½ horaire pour bâtir
la valeur moyenne journalière (article 11.11 de la directive.2000/76 ou article 18 des
arrêtés 20/09/2002), avec soustraction de l’intervalle de confiance à 95% proposé pour
chaque polluant.
Les grands critères retenus pour choisir un site ont été de trois ordres :
Sites retenus : les deux usines AZALYS et GENERIS respectent par anticipation les
contraintes de la Directive Incinération 2000.
Traitement de fumée
Le succès dans la réalisation de la norme, particulièrement l’étape QAL 2, tient à la
capacité de l’usine à faire varier les concentrations de polluants dans un contexte de
fonctionnement normal. L’idéal est d’avoir une gamme de concentration la plus
étendue, des concentrations réglables sur consignes, des concentrations stables dans
le temps et un faible temps de réponse à un changement de consigne.
19
Nous voulions donc tester la norme sur une usine à traitement de fumées semi-
humides. Dans ce type de traitement de fumées, la teneur en polluants acides en
cheminée peut être modifiée par changement des consignes de la régulation. Ce type
d’installation est donc bien adapté pour répondre à notre besoin dans cette étude.
Les UIOM modernes sont aussi équipées de traitements humides. La neutralisation est
faite dans un laveur humide et est généralement quasi stœchiométrique. Les teneurs
en polluants sont donc plus basses, sans possibilité de régulation de la neutralisation.
Il est donc moins pratique de faire varier les polluants acides mais ce cas sera
fréquemment rencontré dans les installations modernes.
Sites retenus : l’usine AZALYS est équipée d’un traitement humide, celle de GENERIS
d’un traitement semi-humide (voir détail ci-après).
Equipements analytiques
Les analyseurs à tester devaient correspondre à la liste des mesures continues
obligatoires : poussières, CO, HCl, SO2, NOx, COT, HF.
Les deux principaux types d’analyseurs de gaz qui équiperont les usines modernes
sont des analyseurs extractifs infra rouge à corrélation de filtre d’une part et les
analyseurs extractifs infra rouge à transformée de Fourier (FTIR) d’autre part. Il était
intéressant d’étudier ces deux types d’analyseurs.
Côté mesure des poussières, le choix est restreint aux appareils à lumière réfléchie
type opacimètre.
La norme fait réaliser les calculs d’étalonnage et de variabilité à partir de valeurs aux
même conditions normalisées corrigées. Les moyens de mesure des paramètres
entrant dans les calculs de corrections des conditions normales (température,
pression, humidité) et d’expression à une référence (oxygène, CO2) doivent également
être fonctionnels sur chaque site.
Sites retenus : une usine est équipée d’un équipement multi-paramètre par infra rouge
à corrélation de filtre (gaz sec) et l’autre d’un équipement multi-paramètre FTIR (gaz
humide), et les deux d’un opacimètre (voir détail ci-après), ainsi que la plupart des
moyens de mesures des conditions des fumées.
Un problème est posé pour la mesure des COT sur le site AZALYS. Pour les besoins
de l’étude, deux appareils ont été gracieusement mis à disposition par
ENVIRONNEMENT SA.
2-3-2-1 AZALYS
Généralités
Usine d’incinération (UIOM) de Carrières sous Poissy (78) exploitée par Novergie
(SUEZ).
Première UIOM française de génération “Directive 2000”, mise en fonctionnement en
1998, usine certifiée ISO 14 001.
Capacité nominale : 115 000 tonnes de déchets par an avec deux fours de 7,5
tonnes/h. L’usine valorise les déchets en produisant annuellement 50 000 MWh.
Traitement de fumées : électrofiltre à deux champs, lavage humide (2 laveurs) et
destruction des dioxines-furanes par procédé catalytique, diminution des NOx par
procédé catalytique avec injection d’ammoniaque, évapo-cristallisation des eaux de
lavage.
20
Lors de cette campagne d’essais, l’arrêté d’exploitation en vigueur de l’usine fixait des
VLE plus sévères que celles de la réglementation (arrêté du 25 janvier 1991). Dans le
cadre de la mise aux nouvelles normes (arrêté du 20 septembre 2002), les VLE ont été
modifiées.
Cette usine était déjà le terrain de la campagne d’une première convention ADEME en
2001 (voir § 1-2-6).
Equipement analytique
Les rejets gazeux de l’usine sont contrôlés en continu par deux lignes d’appareils
fournis par la société ENVIRONNEMENT SA, et en service continu depuis quatre ans :
Mesures Appareils
HCl, CO, NO, SO2, (CO2, O2) Sonde SEC avec assèchement par
Mesures exprimées en mg/m3 normalisé gaz membrane semi-perméable et analyseur
sec. multigaz à Infra rouge à corrélation par filtres
gazeux MIR 9000 type fluo
O2 par paramagnétisme
Humidité + NH3 MIR 9000 type LCD à cristaux liquides avec
Mesures exprimées en % d’humidité et en ligne de prélèvement chauffée
mg/m3 normalisé gaz sec.
Poussières Opacimètre in situ NEO DM3
3
Mesures exprimées en mg/m normalisé gaz
humide avec une correction de température
et pression sur valeur forfaitaire.
En prêt
Mesures Appareils
COT non méthaniques et méthane MIR 9000 type fluo, mesure par absorption
Mesures exprimées en mg/m3 normalisé infra rouge à corrélation par filtre gazeux
(gaz sec) et GRAPHITE 52M , mesure par
FID (gaz humide).
21
Les analyseurs fournissent un signal en mg de polluant par normal mètre cube, sans
correction à une valeur de référence (O2 ou CO2). Les signaux analogiques 4-20 mA
sont raccordés à l’automate VALERI du traitement de fumées, y sont corrigés en CO2,
puis sont transférés par bus vers la GTC de l’usine. Une base de données industrielle
ORACLE enregistre les échantillons de mesures. Le poste PC SYSTRIE collecte ces
informations pour en faire des rapports d’exploitation. Le système ne permettant pas
un transfert transparent des mesures par minute, nous ne pouvons pas l’utiliser. Les
données des analyseurs seront prises au niveau du système VALERI sous leur format
mg/m3 avant correction..
Seul l’analyseur de NH3 (dont la mesure n’est pas exigée par la réglementation) pose
des problèmes d’étalonnage et de fonctionnement.
Poussières :
- plage de variations en fonctionnement normal : 0-3 mg/m3.
-
par extinction d’un des 2 champs de l’électrofiltre : 0- 7 mg/m3
HCl :
- plage de variations en fonctionnement normal : 0-4 mg/m3.
NOx :
- plage de variations en fonctionnement normal : 0-30 mg/m3.
- par diminution de l’injection d’ammoniac dans le traitement DENOx (pilotée par
l’usine) : 0- 80 mg/m3. Mais concentration obtenue relativement instable.
SO2 :
- plage de variations en fonctionnement normal : 0-5 mg/nm3.
- par arrêt d’une pompe d’injection de lait de chaux sur le deuxième laveur,
bridage de la deuxième pompe et vidange de la réserve de lait de chaux
(pilotée par l’usine) : 0- 70 mg/m3. Mais concentration non réglable et instable,
avec temps de réaction très long (une heure).
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CO :
- plage de variations en fonctionnement normal : 0-20 mg/m3.
- par pilotage combustion par l’usine : 0- 40 mg/m3. Concentration non réglable et
instable, temps de réaction très court (2 min). La variation des concentrations
est impossible dans les installations récentes.
Injection de CO concentré en cheminée exclue à cause des risques d’intoxication.
COT :
- plage de variations en fonctionnement normal : les installations sont
dimensionnées pour ne pas produire d’imbrûlés et on ne mesure que le bruit de
fond de l’AMS.
Pas de solution pour faire varier la concentration. Injection de gaz concentré dans la
cheminée jugée dangereuse.
NH3 :
- plage de variations en fonctionnement normal : on ne mesure que bruit de fond
de l’AMS
- par augmentation de l’injection d’ammoniac dans le traitement DENOx (pilotée
par l’usine) : 0- 10 mg/m3.
Technique (innovante) proposée par l’APAVE : pulvérisation en amont du ventilateur
d’ammoniac à l’aide d’une pompe doseuse et vaporisée par une canne.
2-3-2-2 GENERIS
Généralités
Usine d’incinération (UIOM) de Melun (77), exploitée par ONYX (VEOLIA).
Mise en fonctionnement en mars 2003. Usine certifiée ISO 14 001.
Deux fours ABB de 8 tonnes/h à chaudière horizontale.
Traitement de fumées : filtre à manche, lavage semi humide par injection de lait de
chaux et, diminution des NOx par procédé non catalytique avec injection
d’ammoniaque, puis injection de charbon actif pour adsorption de dioxines-furanes et
mercure.
Analyseur MIR-IS d’Environnement SA en amont du réacteur pour régulation
d’injection de lait de chaux.
Equipements analytiques
Les rejets gazeux de l’usine sont contrôlés en continu par deux lignes d’analyseurs
fournies par ENVIRONNEMENT SA :
Mesures Appareils
HCl, HF, CO, NO, SO2, NH3 Sonde extractive HOFI (Filtration chaude),
Mesures exprimées en mg/m3 secs ou analyseur multigaz à Infra rouge à
humides. Transformée de Fourier (FTIR) de
EMISSION SA
Humidité (extractive) température et pression Données indispensables pour les corrections
Mesures exprimées en %, degrés C, Pascals de mesures de gaz.
Oxygène humide Sonde d’oxygène zircone in situ, analyseur
YOKOGAWA.
Poussières Opacimètre in situ NORSK ELECTRO
Mesures exprimées en mg/m3secs avec une OPTIKK DM 3 (non extractif)
correction de température pression humidité.
Dioxines Système de prélèvement en continu COPER
DIOX
23
Polluant Conversion VLE VLE ½ h Plage de Concentration des
ppm- Journalière en mg/m3 mesure de gaz pour
mg/m3 en mg/m3 normalisé et l’appareil étalonnage
normalisé et ramené à en mg/m3 aux disponibles
ramené à 11% de O2 conditions de la (mg/m3).
11% de O2 mesure
HCl 1,6261 10 60 100 16
CO 1,2493 50 100 200 26
NOx 2,05 200 400 500 133 ?
SO2 2,8573 50 200 300 24,3
Poussières 1 10 30 100 //
COT 0.7136 en CH4 10 20 50 7.2 mg CH4 et
0,53 en éq. C
1,96 en C3H8 10.2 mg C3H8.
1,59 en éq.C
HF 0,853 1 4 10 3.8 mg
NH3 0,7582 // // 50 6.5
(1) gaz pour étalonnage utilisés par l’usine pour le calibrage périodique des appareils. Pour l’étude,
d’autres concentrations ont été utilisées – voir ci-après.
Les données ne sont pas recueillies sur un réseau analogique ou numérique mais sur
des fichiers informatiques. Les données brutes sont disponibles au niveau du logiciel
de conduite de l’analyseur. Les données compensées en température, pression,
corrigées ou non en humidité sont disponibles dans des fichiers informatiques du
logiciel de traitements de données WINSCAN d’ENVIRONNEMENT SA. Ce sont ces
données, échantillonnées sous forme de moyennes de 1 minute qui ont été utilisées
pour les corrélations avec les mesures SRM.
Le capteur d’oxygène est quasiment in situ alors que les analyses de gaz se font après
une dérivation de 20 mètres. Même en considérant le débit d’aspiration de l’analyseur
(2 à 3 litres/min), il existe un léger décalage entre mesure des gaz et la mesure de
correction.
Dans le cadre d’un contrat de maintenance avec ENVIRONNEMENT SA. , celle-ci est
assurée par du personnel formé et qualifié.
Les analyseurs sont calibrés mensuellement par injection de gaz pour étalonnage (voir
liste ci-dessus) en entrée d’analyseurs et en entrée de ligne d’échantillonnage. Les
valeurs avant et après calibrage ne sont pas traitées.
24
Poussières :
- plage de variations en fonctionnement normal : 0-3 mg/m3.
HCl :
- plage de variations en fonctionnement normal : 0-5 mg/m3.
- par changement de consigne de régulation de lait de chaux : 0-10 mg/m3.
Permet d’atteindre des concentrations facilement réglables mais instables
(dépend des variations engendrées par le combustible) jusqu’à 10 mg/m3. Au-
delà, il faut passer en mode manuel (pilotée par l’usine), ce qui est beaucoup
plus complexe et risqué.
SO2 :
- plage de variations en fonctionnement normal : 0-10 mg/m3.
- les changements de consigne de régulation de lait de chaux permettent
d’étendre le domaine de variation à 30 mg/m3. Mais concentration instable.
NOx :
- plage de variations en fonctionnement normal : 0-400 mg/m3.
CO :
- plage de variations en fonctionnement normal : 0-15 mg/m3.
COT :
- plage de variations en fonctionnement normal : les installations sont
dimensionnées pour ne pas produire d’imbrûlés et on ne mesure que le bruit de
fond de l’AMS.
Pas de solution pour faire varier la concentration. Injection de gaz concentré dans la
cheminée jugée dangereuse.
HF :
- plage de variations en fonctionnement normal : on ne mesure que le bruit de
fond de l’AMS
Pas de solution pour faire varier la concentration. Injection de gaz concentré dans la
cheminée jugée très dangereuse.
NH3 :
- plage de variations en fonctionnement normal : 0-2 mg/m3.
- par augmentation de l’injection d’ammoniac dans le traitement DENOx (pilotée
par l’usine) : 0- 8 mg/m3. Extension limitée par le dispositif d’injection.
25
CHAPITRE 3 – PREPARATION DES USINES
La norme impose en préalable à son application que certains critères techniques soient
satisfaits. Afin que d’éventuelles défaillances ne puissent être attribuées à ces seuls
manquements, nous avons donc vérifié point par point la conformité des sites vis-vis
des exigences normatives.
Remarque : comment appliquer la norme sur un site ne répondant pas aux critères, en
particulier quand les manquements sont attribués à la structure de l’usine (par
exemple, une absence de plate-forme d’analyses ou un mauvais emplacement par
rapport aux AMS) ?
26
3-2 conformité des organismes intervenants
Avant la première campagne de QAL 2, les deux usines ont fait l’objet de deux visites,
notamment pour préparer :
• le fonctionnement le plus continu possible de la ligne d’incinération dont les
analyseurs seront évalués, durant les 6 mois prévus de l’étude,
• la vérification et le fonctionnement correct des moyens de mesures,
• le respect des critères de la norme,
• les moyens de faire varier les polluants dans la gamme de mesure des
analyseurs.
• le protocole QAL 3, à la seule charge de l’exploitant.
Bouteilles AZALYS :
Bouteille réf Air Constituant Prix € HT Conversion Concentration Concentration en
Liquide mesurande ppm mg/m3 volumique mg/m3
DR 181963 HCl 310 1,621 10ppm (± 2%) 16,2
PR 1221 12 Azote Alphagaz 93,3 pur Pur
200409-025 SO2 563 2,86 17ppm (± 2%) 48,6
CO 1,25 40ppm (± 2%) 50,0
CO2 11% (± 2%)
DR 181608 NO 276 1,34 45ppm (± 2%) 60,3
DR 184482 NH3 310 0,76 15ppm (± 2%) 11,4
TOTAL 1242,3
27
Bouteilles GENERIS :
Bouteille réf Air Constituant Prix € HT Conversion Concentration Concentration en
Liquide mesurande ppm mg/m3 volumique mg/m3
DR 181963 HCl 310 1,621 10,01 ppm (± 2%) 16,2
N°583283
PR 1221 12 Azote Alphagaz 93,3 pur Pur
200409-024 SO2 1041 2,86 17ppm (± 2%) 48,6
CO 1,25 40ppm (± 2%) 50,0
CH4 0,71 5ppm (± 2%) 3,58
L’impact des coûts sera examiné au chapitre correspondant, car la moitié des
bouteilles a dû être renouvelé entre les étapes QAL2 et AST du fait de la
consommation supérieure aux prévisions pour l’étape QAL3 (lié au problème de la
ligne d’échantillonnage du FTIR – voir 3-1 ci-dessus).
Tous les mélanges, qui ont été pour la plupart synthétisés à la demande, ont été
fournis, avec un délai respecté de l’ordre de 6 semaines, à l’exception d’un mélange
pour GENERIS (+ 1 semaine) ce qui a perturbé le début du QAL3 A
Des autres mélanges ont été utilisés en dépannage à GENERIS
n° BV13805F
Bouteille réf MESSER Éq. COT = 85,4 ppm Éq. COT = 60,63 mg/m3
En prêt par BV
190,913,003 n°BX13579F CH4 0,71 25,1 ppm CH4(± 2%) 17,82 (CH4)
C3H8 0,71*3 20,1 ppm C3H8 (± 2%) 42,81 (CH4)
28
Cette éventualité a été décrite dans un courrier adressé aux inspecteurs des
installations classées des deux usines. Ceux ci ont pris note de l’intérêt de nos travaux
mais ont demandé que les valeurs limites journalières soient respectées. Les seuils de
dépassements des moyennes semi-horaire et/ou 10 minutes pour les poussières et le
CO devaient aussi être respectés. Enfin signalons que par courrier, un inspecteur nous
demandait de garantir le contrôle des émissions de dioxines durant les essais.
Remarque : avec cette prise de position administrative, on constate que les autorités
de contrôle se sont montrées réservées pour une expérimentation destinée à préparer
une application qui va se généraliser, dont les informations leur seront utiles.
Nous rappelons que dans la période de la préparation notre objectif premier était
d’inclure les VLE journalières dans le domaine d’étalonnage valide, ce qui induisait que
nous serions capables de créer des niveaux de concentrations stables pendant la
durée des mesures (30 à 40 minutes). Cet objectif était basé sur un premier niveau
d’interprétation de la norme (voir fin §2-2 de ce rapport).
L’étude des mesures réalisées montrent que notre objectif premier n’a pas été
systématiquement atteint, et que les techniques endogènes employées se sont
révélées insuffisantes en regard des difficultés de mise en œuvre de certaines, alors
que la technique d’injection est plus efficace. Celle-ci pose cependant le problème de
la détérioration des équipements en aval de l’injection pour les composés agressifs.
Un second niveau d’interprétation de la norme dans ses § 6.3 et 6.5 offre une réponse
alternative pour atteindre notre objectif. Le texte n’est pas très lisible et pose autant de
questions qu’il offre de possibilités. Nous en faisons une lecture pas à pas dans le
chapitre 5 consacré au QAL2.
Retenons ici, du fait de cette incompréhension initiale, que les possibilités offertes par
ces 2 § n’ont pas été expérimentées à l’occasion des mesures dans les usines. Une
démonstration a cependant été tentée avec les données de l’AMS-SO2 d’AZALYS –
voir § 5-3-2 commentaires p56.
a) les durées prises par les opérations normales de calibrage des AMS
(automatiques ou manuelles) préconisées par le fournisseur des appareils sont-
elles considérées comme des périodes d’entretien ?
Le guide FNADE fait l’interprétation suivante : le calibrage automatique de l’AMS
n’entraîne pas d’invalidation. Par contre les durées des opérations d’application des
étapes QAL3 (calibrage manuel périodique) rentrent dans le quota.
29
CHAPITRE 4 – ETAPE QAL1
La norme dans son principe décrit ainsi l’étape QAL1 :
Pour un AMS destiné à être utilisé dans des installations couvertes par des Directives UE,
l’aptitude de cet AMS à effectuer le mesurage qui lui est dévolu (paramètre et composition des
effluents gazeux) doit avoir été vérifiée à l’aide de la procédure QAL1 conformément à l’EN ISO
14956. L’utilisation de la présente norme doit permettre de prouver que l’incertitude totale des
résultats obtenus à l’aide de l’AMS est conforme à la spécification d’incertitude déclarée dans
les réglementations en vigueur.
Dans QAL1 l’incertitude totale requise par la réglementation en vigueur est calculée en
effectuant, d’une manière appropriée, la somme de toutes les composantes appropriées de
l’incertitude issues des caractéristiques individuelles de performance.
Cette étape est semble-t-il indépendante des étapes de la NF EN 14181, mais apporte
en fait les données d’entrée à celles-ci (voir schéma des implications)
- Les matériaux de référence employés pour l’étape QAL1 et qui vont être mis à
contribution dans les 3 étapes.
30
EN14956 EN14181
Instr. Fourn.
Choix et instal.
t av
t resp. Test OP.
YD
C0, Ci QAL2
labo Ai, Bi
Extrapol.
QAL1
site F(étalonnage)
QAL3
AST
interférents
linéarité + EN13284-2
31
Ainsi on constate que la NF EN 14181 implique que les composantes entrant dans le
calcul de l’incertitude totale, stade du choix de l’AMS, dont certaines spécifiques au site
soient connues par l’exploitant. Ces composantes peuvent être remplacées par des
données fournies par la norme NF EN ISO 14956, au risque de maximaliser le budget
total d’incertitude. Pour y parvenir, l’exploitant dispose des informations du/des
fournisseur(s) des AMS, mais il serait souhaitable pour l’impartialité des calculs que ce
travail soit confié à un organisme tiers compétent en calculs d’incertitudes.
Concernant les AMS des sites retenus dans le cadre de cette étude, ce travail a été
confié à l’INERIS.
Ce travail a été constitué de deux parties distinctes compte tenu de l’antériorité des
équipements à cette procédure :
- Le calcul peut être répété d’un site à l’autre à l’aide d’un tableur formaté.
Cependant ce calcul demande une réelle expertise pour s’adapter exactement
aux critères et aux VLE du site en question.
Les informations sur les appareils ont été fournies par le constructeur
ENVIRONNEMENT SA, sauf en ce qui concerne la mesure de l’HF, de l’oxygène
(mesure pour la correction des valeurs QAL2) et celle de la poussière.
Les résultats des calculs montrent que les AMS des deux sites de l ‘étude (à
l’exception de l’AMS des mesures de poussières) obtiennent une incertitude globale
inférieure à l’incertitude réglementaire.
Remarque : le calcul ne prend pas en compte les spécificités du site qui pourraient
entraîner une diminution de l’incertitude obtenue, mais au contraire a été maximalisé
avec les valeurs proposées par la norme.
Puisqu’ils ont été évalués, ces appareils sont sensés avoir une réponse linéaire, et
répondre convenablement au zéro et en sensibilité. On dispose également de
matériaux de référence pour le zéro et la sensibilité de chaque mesurande.
32
4-1 Pour AZALYS, MIR 9000 et GRAPHITE 52M
L’incertitude des analyseurs d’oxygène a été prise égale à 2,5% et celle de la mesure
de l’humidité à 10% (les % sont exprimés en valeurs relatives).
L’influence des mesures dites périphériques (humidité, O2 ou CO2), c’est-à-dire
permettant de faire les corrections en concentration normalisée en gaz sec et corrigée,
est à prendre en compte, mais en l’absence d’incertitude fixée les concernant, les
appareils pour ces mesures ne font pas encore l’objet d’évaluation.
Les appareils pour la mesure de la pression et de la température, qui en font partie,
peuvent par contre être étalonnés.
En effet, le cas de l’oxygène est révélateur : si les mesures sont réalisées à une teneur
en oxygène supérieure à 11% dans les émissions (par exemple suite à la variation
volontaire des paramètres pour créer des points sur le domaine d’étalonnage d’un
polluant), la correction à faire en tenant compte de cette valeur O2 viendra augmenter
les écarts entre valeurs SRM et AMS étalonné ce qui pourra entraîner le rejet de l’AMS
au test de variabilité.
33
L’étape QAL1 doit également apporter les informations relatives à la définition des
cartes de contrôles de zéro et de sensibilité pour l’étape QAL3.
Dans le cadre de cette expérimentation, ces appareils ont cependant été pris en
compte dans les étapes QAL2 et AST, mais on doit s’attendre à des difficultés pour
obtenir une fonction d’étalonnage convenable. L’étape QAL3 ne pourra pas être
réalisée sur les matériels qui ne disposent pas de moyens équivalents à des matériaux
de référence. Va se poser également la question des données permettant de
déterminer le SAMS pour fixer les limites du contrôle de chaque AMS au fil du QAL3.
34
CHAPITRE 5 – ETAPE QAL2
La norme dans son principe décrit ainsi l’étape QAL2 :
Le QAL2 doit être précédé d’un test opérationnel qui recouvre l’examen de
l’installation et du site de mesurage afin de garantir que la réalisation des prélèvements
et calculs puisse se faire dans les conditions de la norme. Ce test opérationnel
présenté aux § 6.1 et 6.2 est intégralement décrit dans l’annexe A de la norme.
Les essais ont été effectués sur les deux sites pendant la même semaine 44, du 25 au
29 octobre 2004.
Le matériel des laboratoires a été installé auparavant. Une journée (entière ou répartie
en deux demi-journées) a été nécessaire pour la prise en main des analyseurs, pour
un calibrage avec leurs mélanges de gaz pour étalonnage, pour la mesure des temps
de réponse.
Les mesures parallèles ont été faites sur 3 jours consécutifs, comme l’autorise la
norme mais sans l’imposer, pour minimiser le coût de cette partie.
- poussières, CO, SO2, NOx, HCl, NH3, COT, ainsi que O2, CO2 et humidité pour
le site AZALYS.
- poussières, CO, SO2, NOx, HCl, HF, NH3, COT, ainsi que O2, CO2, humidité,
débit, température pour le site GENERIS.
Les résultats des mesures pour les SRM basées sur une méthode automatique par
analyseur ont été obtenus après deux semaines, car il faut un certain temps pour
extraire les données SRM de la base de données d’acquisition du laboratoire.
Les résultats des mesures pour les SRM basées sur une méthode manuelle avec
prélèvements ont été obtenus entre 3 et 5 semaines, car ces mesures nécessitent des
opérations analytiques supplémentaires.
Le temps de traitement des données pour un QAL 2 complet par ligne d’incinération a
été estimé à 5 jours ouvrés.
35
Les laboratoires ont été amenés à créer leur propre programme de traitement sur
tableur pour cette première opération.
Point critique : la masse d’informations à traiter étant très importante, quelques erreurs
d’interprétation ou de relevés sont à craindre et un examen attentif des résultats doit
être fait par l’exploitant.
A priori, du point de vue des prestataires, les essais se sont déroulés sans problèmes
particuliers.
Les opérations de contrôle ont été réparties pendant les 4 journées de présence des
prestataires sur chaque site.
A - aucun ajustement de l’opacimètre n’a été réalisé depuis son installation et aucune
procédure de réalisation de cette opération n’est disponible. Un contrôle visuel a été
réalisé sans démontage.
36
E - Le contrôle de l’étanchéité a été réalisé à l’aide d’un capteur d’oxygène spécifique
pour une mesure proche de zéro.
F - Contrôle du zéro et de la sensibilité avec les gaz pour étalonnage disponibles sur le
site : satisfaisant sauf pour la sensibilité NH3 qui n’a pas donné de réponse. Une
explication a été apporté par le contrôle du temps de réponse.
Pas de contrôle possible sur l’opacimètre, ni sur la cellule humidité
G - Temps de réponse inférieur à 100 secondes pour tous les gaz sauf l’HCl (200 sec)
et le NH3 (par les essais d’injection, estimation > 1 heure). Celui des poussières a été
estimé < 2 minutes par les essais d’injection. Ceux des COT et de l’O2 n’ont pas été
déterminé pour une raison non précisée.
Au vu de ce constat, la validité des signaux NH3 doit être regardée avec
circonspection.
Ce dernier contrôle est instructif, car il préfigure la possibilité offerte par la norme
d’extrapoler le domaine de validité déterminé par les mesures en parallèle à condition
de générer le matériau de référence du polluant considéré à la fois dans l’AMS et dans
la SRM (voir le §6.5 de la norme).
B – AMS extractifs (gaz) : le contrôle visuel est effectué sur les points suivants : sonde
de prélèvement (décalée par rapport au centre) ; système de conditionnement des
gaz ; consignes de températures de l’unité de prétraitement (200°C pour la canne et
180°C pour le four) ; pompes ; raccords ; lignes de prélèvement ; alimentations
électriques ; filtres.
37
C – Les procédures du système de gestion de la maintenance, de l’étalonnage et de la
formation ainsi que les enregistrements et les plannings correspondant, sont absents
de la documentation disponible.
E – Aucun test d’étanchéité n’a pu être réalisé sur l’AMS MIR FT faute de dispositif
prévu à cet effet .
Le circuit extractif des rejets atmosphériques ne peut pas être isolé de la cheminée :
un éjecteur de gaz est implanté immédiatement en sortie de la cellule de mesure du
MIR FT. Cet éjecteur a pour fonction le pompage des gaz de mesure et il injecte de
l’air qualité instrumentation dans le circuit des gaz en aval de l’analyseur.
Techniquement, il n’est pas possible de faire le vide dans la ligne pour vérifier
l’étanchéité du système : on ne peut appliquer une dépression inférieure à 500 mmCE
dans la chambre de mesure du FTIR.
Il n’a pas été possible de mesurer la concentration en sortie de l’AMS d’un gaz pour
étalonnage injecté en tête de ligne.
38
5-3 Etablissement de la fonction d’étalonnage
5-3-1 généralités
Les mesures ont été uniformément réparties sur les 3 jours à raison de 6 mesures par
jour (plus une 7ème le dernier jour pour certain polluant) afin de pouvoir invalider
éventuellement une ou plusieurs séries. Chaque prélèvement avait une durée de 30
minutes pour les gaz et 40 minutes pour les poussières. L’espace entre chaque début
de prélèvement était de 60 minutes.
Les données SRM automatiques ont été réalisées à l’aide d’une centrale d’acquisition
et à une fréquence de 12 secondes.
Les données AMS sont saisies en sortie du système VALERI (voir chapitre
caractéristiques des sites).
Parfaite synchronisation des systèmes d’acquisition avant les prélèvements. On est
cependant obligé de décaler les données a posteriori pour améliorer la synchronisation
entre mesures AMS et SRM.
Ecart (imposé) par rapport à la norme : les valeurs négatives ne sont pas
disponibles en sortie des analyseurs MIR, ce qui empêche de voir les éventuelles
dérives négatives
1ère journée : matinée pour le suivi des AMS, et 5 séries de mesures l’après-midi
2ème journée : idem le matin avec 1 série, et 6 séries l’après-midi
3ème journée : 4 séries de mesures réparties sur la journée, avec fonctionnement
particulier du traitement DENOX.
Nota : les possibilités de variations des polluants autres que l’instabilité de certains
(SO2, CO) sont très limitées sur cette installation. (voir 2-3-2 ci-dessus).
L’acquisition des données AMS a été réalisée à l’aide de l’enregistrement des signaux
numériques au niveau de la supervision informatique par liaison RS232, à raison d’une
scrutation toutes les 5 secondes.
39
Celle des SRM a été réalisée par enregistrement des signaux analogiques sur micro
ordinateur et centrale d’acquisition, à raison d’une scrutation toutes les 5 secondes.
Les étapes du calcul à suivre sont décrits dans la norme par un organigramme (voir
figure 4 du § 6.4.1). Cette séquence de traitement des données est complexe car elle
fait intervenir des données brutes qui deviendront des données corrigées
(normalisées), puis des données converties, qui deviendront des valeurs étalonnées
avant d’être également normalisées, en passant des mesures SRM aux mesures AMS.
Ce schéma pourrait être plus clair : nous proposons le logigramme présenté ci-après.
Nous avons appliquer strictement les protocoles de calcul présentés dans les §6.4 à
6.7 de la norme. Cependant le texte actuel ne propose pas l’examen critique de la
fonction obtenue, avant son application. Nous avons donc choisi d’effectuer quelques
tests statistiques simples afin de valider / infirmer la fonction obtenue. Par exemple,
pour l’estimation de la droite d’étalonnage nous testons en premier la constante : est-
elle statistiquement (en moyenne) égale à 0 ?. Si oui, une droite d’étalonnage de type
y=b*AMS pourra être déterminée. Dans ce cas, l’offset mesuré devrait valoir 0.
En second, nous testons la pente également par rapport à 0. Dans le cas où la pente
est déclarée nulle, il n’y aura pas de modèle et la procédure QAL2 devra être
considérée comme non réalisable. Mais si la pente n’est pas nulle alors elle sera testée
par rapport à 1, pour déterminer si la fonction d’étalonnage de l’AMS devrait être
corrigée.
Nous présentons maintenant pour chaque polluant, étape par étape, le déroulement du
traitement des données suivant notre logigramme, avec les explications nécessaires
aux interprétations.
Le nombre des séries utilisées pour les calculs de cette partie est supérieur aux 15
séries demandées. A titre expérimental dans quelques cas, nous avons éliminé
quelques séries sur la base d’informations précises (par ex. injection provoquée, voir
HCl) ou a priori pour examiner l’impact sur les calculs (voir le SO2), qui n’est pas
toujours neutre. Nous nous plaçons alors quelquefois en écart volontaire par rapport à
la norme sur le nombre de 15 valeurs validées.
5-3-2 Bilan AZALYS (en référence aux VLE exprimées par l’arrêté de 1991 avec
correction à 9% de CO2) ci-dessous et pages suivantes.
Pour savoir quel paramètre correctif doit être pris en compte pour la correction
normalisée, il faut bien situer la nature de la mesure « brute ».
40
Logigramme de l'étalonnage selon la norme européenne
Etape 1 Mesures en parallèle SRM et AMS
y x
suffisante insuffisante
Non
Oui
Analyseur refusé
Analyseur accepté
Dans le cas d’AZALYS, les mesures de gaz sont en gaz sec, à température et à
pression de l’analyse (probablement corrigé dans la lecture analyseur). La seule
correction à faire serait celle de la référence CO2 ou O2 (voir § 5-3-3).
Dans le cas des poussières, les mesures sont faites en gaz humide et à température
(non extractif). La correction à faire concerne donc l’humidité, la température puis la
référence.
41
AMS CO
- SRM : méthode automatique sur gaz sec (infra rouge conforme à NF X43-012 pour
l’analyse et à NF X43-300 pour le prélèvement)
- Etapes 1 et 2
Nb échantillons valides 19
AMS
SRM étalonné
N° SRM conditions AMS
échantillon J-Heure échant. brute AMS brute
i yi yi, ams xi !i
3 3 3 3
mg/m mg/m mg/m mg/m
1 26-10h10-10h40 10,42 10,415 10,81 10,85
2 26-11h10-11h40 11,18 11,176 12,15 12,20
3 26-12h40-13h10 7,72 7,717 7,65 7,68
4 26-14h40-15h10 6,33 6,334 6,59 6,62
5 26-15h40-16h10 12,21 12,209 12,25 12,30
6 27-8h25-8h55 9,59 9,590 9,53 9,57
7 27-9h30–10h00 9,80 9,800 10,21 10,25
8 27-10h30-11h00 23,50 23,496 23,22 23,31
42
- Etapes 3 à 5
!i
i yi oi yi,s oi !i,s
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 10,415 9,54 9,82 10,85 8,7 11,24
2 11,176 9,79 10,28 12,20 8,9 12,36
3 7,717 8,88 7,82 7,68 8,6 8,01
4 6,334 8,55 6,67 6,62 8,4 7,11
5 12,209 8,99 12,23 12,30 8,6 12,82
6 9,590 8,80 9,81 9,57 8,2 10,54
7 9,800 8,87 9,94 10,25 8,2 11,19
8 23,496 8,15 25,94 23,31 7,5 27,80
9 6,334 8,79 6,49 7,13 8,3 7,78
10 6,752 8,57 7,09 7,69 8,0 8,64
11 6,118 8,78 6,27 7,07 8,2 7,72
12 15,892 9,16 15,62 15,54 8,6 16,34
13 18,760 9,03 18,71 18,81 8,3 20,43
14 40,454 9,99 36,45 41,71 9,2 40,97
15 7,800 9,24 7,60 7,60 8,5 8,06
16 11,879 9,14 11,70 12,18 8,4 12,98
17 13,483 9,17 13,23 13,47 8,3 14,60
18 14,922 10,96 12,25 13,59 10,1 12,08
19 32,541 11,20 26,15 30,17 10,3 26,29
yi,s max 36,45
yi,s min 6,27
yi,s max- yi,s min 30,18
Critère 15%VLE 11,25
Estimation de la fonction d’étalonnage y = 1,024 AMS – 0,391 qui devient 1,004 AMS
sans la constante
40.000
35.000
30.000
25.000 y = 1.004x
SRM
20.000
15.000
10.000
5.000
5.00 10.00 15.00 20.00 25.00 30.00 35.00 40.00 45.00
AMS
43
Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :
- pas d’offset, donc résultat cohérent puisque la constante n’est pas significative
(nulle)
- Etape 6
Test de variabilité
AMS
N° étalonné et SRM
échantillon normalisé normalisée Différences
i !i,s yi,s Di
3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 11,24 9,82 -1,41
2 12,36 10,28 -2,08
3 8,01 7,82 -0,19
4 7,11 6,67 -0,45
5 12,82 12,23 -0,59
6 10,54 9,81 -0,73
7 11,19 9,94 -1,24
8 27,80 25,94 -1,86
9 7,78 6,49 -1,29
10 8,64 7,09 -1,55
11 7,72 6,27 -1,45
12 16,34 15,62 -0,73
13 20,43 18,71 -1,72
14 40,97 36,45 -4,51
15 8,06 7,60 -0,46
16 12,98 11,70 -1,28
17 14,60 13,23 -1,37
18 12,08 12,25 0,17
19 26,29 26,15 -0,15
Moyenne -1,205
Ecart-type 1,019
SD 1,019 kV 0,9814
σ 3,827
1,019 < 3,755
44
Examiner également les cartes de contrôle de cet AMS, chapitre 6.
- Etapes 1 et 2
Nb échantillons valides 18
AMS
SRM étalonné
N° SRM conditions
échantillon J-Heure échant. brute AMS AMS brute
i yi yi, ams xi !i
3 3 3 3
mg/m mg/m mg/m mg/m
1 26-10h35-11-15 1,5 1,5 0,13 1,26
2 26-11h30-12h00 1,91 1,9 0,75 1,85
3 26-12h40-13h20 1,86 1,9 0,89 1,98
4 26-13h45-14h25 1,19 1,2 1,07 2,15
5 26-14h45-15h25 1,63 1,6 1,14 2,22
6 26-15h45-16h25 1,88 1,9 1,38 2,44
7 27-9h24–10h04 18,74 18,7 21,06 21,03
8 27-10h23-11h03 24 24,0 24,43 24,21
9 27-11h23-11h58 20,19 20,2 20,59 20,58
10 27-13h25-14h05 13,05 13,1 12,01 12,48
11 27-14h27-15h07 12,57 12,6 11,36 11,87
12 27-16h41-17h21 7,21 7,2 5,30 6,15
13 28-9h42-10h22 4,33 4,3 2,59 3,59
14 28-11h02-11h42 25,95 26,0 24,47 24,25
15 28-13h09-13h49 4,04 4,0 3,02 3,99
16 28-14h23-15h03 4,35 4,4 3,24 4,20
17 28-15h22-16h02 4,89 4,9 4,21 5,12
18 28-16h32-17h12 4,31 4,3 3,27 4,23
19
Somme 153,60 153,60 140,91
ym 8,53 8,53
xm 7,83
min 1,19 0,13
max 25,95 24,47
Les valeurs en italique (colonne de droite) correspondent aux injections volontaires.
45
- Etapes 3 à 5
!i
i yi oi yi,s oi !i,s
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 1,500 9,54 1,42 1,26 8,6 1,32
2 1,910 9,75 1,76 1,85 8,9 1,87
3 1,860 8,81 1,90 1,98 8,5 2,09
4 1,190 9,00 1,19 2,15 8,8 2,20
5 1,630 8,78 1,67 2,22 8,4 2,37
6 1,880 9,07 1,87 2,44 8,7 2,54
7 18,740 8,91 18,92 21,03 8,3 22,86
8 24,000 8,12 26,58 24,21 7,6 28,75
9 20,190 8,61 21,11 20,58 8,3 22,46
10 13,050 8,47 13,86 12,48 8,0 14,06
11 12,570 8,50 13,32 11,87 8,0 13,35
12 7,210 8,48 7,65 6,15 8,6 6,46
13 4,330 8,97 4,34 3,59 8,2 3,96
14 25,950 10,26 22,77 24,25 9,3 23,59
15 4,040 9,28 3,92 3,99 8,6 4,19
16 4,350 8,93 4,38 4,20 8,2 4,60
17 4,890 10,69 4,12 5,12 9,8 4,69
18 4,310 10,83 3,58 4,23 10,2 3,73
19
yi,s max 26,58
yi,s min 1,19
yi,s max- yi,s min 25,39
Critère 15%VLE 1,95
40.0
35.0
30.0
y = 0.9443x + 1.1411
25.0
SRM
20.0
15.0
10.0
5.0
0.0
0.00 5.00 10.00 15.00 20.00 25.00 30.00
AMS
46
Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :
- Etape 6
Test de variabilité
AMS
N° étalonné et
échantillon normalisé SRM normalisée Différences
i !i,s yi,s Di
3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 1,32 1,42 0,10
2 1,87 1,76 -0,11
3 2,09 1,90 -0,19
4 2,20 1,19 -1,01
5 2,37 1,67 -0,70
6 2,54 1,87 -0,67
7 22,86 18,92 -3,94
8 28,75 26,58 -2,16
9 22,46 21,11 -1,35
10 14,06 13,86 -0,20
11 13,35 13,32 -0,04
12 6,46 7,65 1,19
13 3,96 4,34 0,38
14 23,59 22,77 -0,82
15 4,19 3,92 -0,28
16 4,60 4,38 -0,22
17 4,69 4,12 -0,58
18 3,73 3,58 -0,15
19
Moyenne -0,597
Ecart-type 1,094
SD 1,094 kV 0,9803
σ 2,653
1,094 < 2,601
Commentaire : Pour obtenir des points plus élevés que ceux des émissions normales,
une technique exogène à l’installation (voir § 2-3-2-1) a été employée. Nous allons
examiner son influence sur le test QAL2, en retirant les séries correspondantes.
47
AMS HCl - suite (dépouillement sans valeurs d’injections volontaires)
- Etapes 1 et 2
Nb échantillons valides 14
AMS
SRM étalonné
N° SRM conditions
échantillon J-Heure échant. brute AMS AMS brute
i yi yi, ams xi !i
3 3 3 3
mg/m mg/m mg/m mg/m
1 26-10h35-11-15 1,5 1,5 0,13 1,05
2 26-11h30-12h00 1,91 1,9 0,75 1,69
3 26-12h40-13h20 1,86 1,9 0,89 1,83
4 26-13h45-14h25 1,19 1,2 1,07 2,02
5 26-14h45-15h25 1,63 1,6 1,14 2,09
6 26-15h45-16h25 1,88 1,9 1,38 2,34
7 27-9h24–10h04
8 27-10h23-11h03
9 27-11h23-11h58
10 27-13h25-14h05 13,05 13,1 12,01 13,29
11 27-14h27-15h07 12,57 12,6 11,36 12,62
12 27-16h41-17h21 7,21 7,2 5,30 6,38
13 28-9h42-10h22 4,33 4,3 2,59 3,59
14 28-11h02-11h42
15 28-13h09-13h49 4,04 4,0 3,02 4,03
16 28-14h23-15h03 4,35 4,4 3,24 4,25
17 28-15h22-16h02 4,89 4,9 4,21 5,25
18 28-16h32-17h12 4,31 4,3 3,27 4,29
19
Somme 64,72 64,72 50,36
ym 4,62 4,62
xm 3,597
min 1,19 0,13
max 13,05 12,01
48
- Etapes 3 à 5
!i
i yi oi yi,s oi !i,
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 1,500 10,62 1,27 1,05 8,6 1,10
2 1,910 10,57 1,63 1,69 8,9 1,71
3 1,860 10,67 1,57 1,83 8,5 1,94
4 1,190 10,87 0,99 2,02 8,8 2,06
5 1,630 10,69 1,37 2,09 8,4 2,23
6 1,880 10,93 1,55 2,34 8,7 2,43
7 10,91
8 11,34 7,6
9 10,42 8,3
10 13,050 10,80 10,88 13,29 8,0 14,97
11 12,570 10,60 10,67 12,62 8,0 14,20
12 7,210 10,52 6,17 6,38 8,6 6,70
13 4,330 10,77 3,62 3,59 8,2 3,96
14 9,90 9,3
15 4,040 10,52 3,46 4,03 8,6 4,23
16 4,350 10,69 3,66 4,25 8,2 4,66
17 4,890 10,41 4,23 5,25 9,8 4,82
18 4,310 8,39 4,62 4,29 10,2 3,78
19
yi,s max 10,88
yi,s min 0,99
yi,s max- yi,s min 9,89
Critère 15%VLE 1,95
20.0
18.0
16.0
14.0 y = 1.0301x + 0.9174
12.0
SRM
10.0
8.0
6.0
4.0
2.0
0.0
0.00 2.00 4.00 6.00 8.00 10.00 12.00 14.00
AMS
49
Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :
- Etape 6
Test de variabilité
AMS
N° étalonné et SRM
échantillon normalisé normalisée Différences
i !i,s yi,s Di
3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 1,10 1,27 0,17
2 1,71 1,63 -0,09
3 1,94 1,57 -0,37
4 2,06 0,99 -1,08
5 2,23 1,37 -0,86
6 2,43 1,55 -0,88
7
8
9
10 14,97 10,88 -4,09
11 14,20 10,67 -3,53
12 6,70 6,17 -0,53
13 3,96 3,62 -0,34
14
15 4,23 3,46 -0,77
16 4,66 3,66 -1,00
17 4,82 4,23 -0,59
18 3,78 4,62 0,85
19
Moyenne -0,937
Ecart-type 1,324
SD 1,324 kV 0,976
σ 2,653
1,324 < 2,589
Kv (14) est légérement surévalué en prenant Kv (15)
50
AMS NO
- Etapes 1 et 2
Nb échantillons valides 19
AMS
SRM étalonné
N° conditions AMS
échantillon J-Heure échant. SRM brute AMS brute
i yi yi, ams xi !i
3 3 3 3
mg/m mg/m mg/m mg/m
1 26-10h10-10h40 22,538 22,5 20,9 21,38
2 26-11h10-11h40 28,183 28,2 29,2 29,87
3 26-12h40-13h10 50,190 50,2 49,0 50,13
4 26-14h40-15h10 34,021 34,0 34,3 35,09
5 26-15h40-16h10 48,792 48,8 44,7 45,77
6 27-8h25-8h55 19,596 19,6 17,5 17,90
7 27-9h30–10h00 20,185 20,2 18,4 18,82
8 27-10h30-11h00 29,916 29,9 24,3 24,86
9 27-12h40-13h10 81,774 81,8 72,3 73,97
10 27-13h40-14h10 86,113 86,1 76,1 77,86
11 27-14h40-15h10 83,535 83,5 76,3 78,06
12 28-9h10-9h40 69,136 69,1 67,9 69,47
13 28-10h10-10h40 48,030 48,0 47,2 48,29
14 28-11h05-11h35 46,139 46,1 40,0 40,92
15 28-12h30-13h00 62,409 62,4 68,7 70,28
16 28-13h30-14h00 45,900 45,9 54,4 55,66
17 28-14h30-15h00 49,297 49,3 52,6 53,81
18 28-15h40-16h10 51,208 51,2 55,9 57,19
19 28-16h40-17h10 39,573 39,6 46,9 47,98
Somme 916,54 916,54 896,64
ym 48,24 48,24
xm 47,19
min 19,60 17,5
max 86,11 76,3
51
- Etapes 3 à 5
Teneur en Teneur en
Numéro de CO2 des SRM CO2 des AMS étalonné
l'échantillon SRM brute gaz secs normalisée AMS étalonné gaz secs et normalisé
!i !i,s
i yi oi yi,s oi
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 22,54 9,54 21,27 21,38 8,7 22,14
2 28,18 9,75 26,01 29,87 8,9 30,27
3 50,19 8,81 51,28 50,13 8,6 52,27
4 34,02 9,00 34,03 35,09 8,4 37,73
5 48,79 8,78 50,02 45,77 8,6 47,68
6 19,60 9,07 19,44 17,90 8,2 19,71
7 20,19 8,91 20,38 18,82 8,2 20,55
8 29,92 8,12 33,14 24,86 7,5 29,64
9 81,77 8,61 85,48 73,97 8,3 80,64
10 86,11 8,47 91,47 77,86 8,0 87,49
11 83,53 8,50 88,49 78,06 8,2 85,24
12 69,14 8,48 73,38 69,47 8,6 73,08
13 48,03 8,97 48,18 48,29 8,3 52,44
14 46,14 10,26 40,49 40,92 9,2 40,19
15 62,41 9,28 60,51 70,28 8,5 74,47
16 45,90 8,93 46,23 55,66 8,4 59,31
17 49,30 10,69 41,50 53,81 8,3 58,33
18 51,21 10,83 42,55 57,19 10,1 50,85
19 39,57 (9,17) 38,85 47,98 10,3 41,82
yi,s max 91,47
yi,s min 19,44
yi,s max- yi,s min 72,02
Critère 15%VLE 13,65
85.0
75.0
65.0 y = 1.0231x
55.0
SRM
45.0
35.0
25.0
15.0
5.0
5.0 15.0 25.0 35.0 45.0 55.0 65.0 75.0 85.0
AMS
52
Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :
- pas d’offset , donc résultat cohérent puisque la constante n’est pas significative
- Etape 6
Test de variabilité
AMS
N° étalonné et SRM
échantillon normalisé normalisée Différences
i !i,s yi,s Di
3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 22,14 21,27 -0,87
2 30,27 26,01 -4,26
3 52,27 51,28 -0,99
4 37,73 34,03 -3,71
5 47,68 50,02 2,34
6 19,71 19,44 -0,27
7 20,55 20,38 -0,17
8 29,64 33,14 3,50
9 80,64 85,48 4,84
10 87,49 91,47 3,98
11 85,24 88,49 3,25
12 73,08 73,38 0,30
13 52,44 48,18 -4,26
14 40,19 40,49 0,30
15 74,47 60,51 -13,96
16 59,31 46,23 -13,07
17 58,33 41,50 -16,84
18 50,85 42,55 -8,29
19 41,82 38,85 -2,97
Moyenne -2,693
Ecart-type 6,274
SD 6,274 kV 0,9814
σ 9,286
6,274 < 9,113
Commentaires pour AMS-NO (19 séries) : Les variations obtenues dans l’exploitation
des installations (au niveau du traitement DENOx) permettent d’obtenir des points sur
un domaine prenant en compte les deux VLE (70 et 91 mg/m3 normal).
53
AMS SO2
- Etapes 1 et 2
Nb échantillons valides 18
AMS
SRM étalonné
N° conditions AMS
échantillon J-Heure échant. SRM brute AMS brute
i yi yi, ams xi !i
3 3 3 3
mg/m mg/m mg/m mg/m
1 26-10h35-11-15 3,9 3,9 0,89 5,35
2 26-11h30-12h00 2,3 2,3 -0,06 4,20
3 26-12h40-13h20 2,2 2,2 0,19 4,50
4 26-13h45-14h25 2,7 2,7 0,14 4,44
5 26-14h45-15h25 2,4 2,4 0,06 4,35
6 26-15h45-16h25 3,8 3,8 0,09 4,38
7 27-9h24–10h04 4,3 4,3 1,20 5,72
8 27-10h23-11h03 2,5 2,5 0,13 4,43
9 27-11h23-11h58 2,4 2,4 0,17 4,48
10 27-13h25-14h05 2,8 2,8 0,40 4,76
11 27-14h27-15h07 2,4 2,4 0,39 4,75
12 27-16h41-17h21 5,3 5,3 1,80 6,44
13 28-9h42-10h22 9,9 9,9 1,11 5,61
14 28-11h02-11h42 10,8 10,8 -0,02 4,25
15 28-13h09-13h49 25,8 25,8 12,53 19,36
16 28-14h23-15h03 35,5 35,5 19,27 27,47
17 28-15h22-16h02 55,3 55,3 45,07 58,53
18 28-16h32-17h12 85,6 85,6 68,60 86,86
19
Somme 259,90 259,90 151,96
ym 14,44 14,44
xm 8,44
min 2,20 -0,06
max 85,60 68,6
54
- Etapes 3 à 5
AMS
Teneur en Teneur en étalonné
Numéro de CO2 des gaz SRM CO2 des et
l'échantillon SRM brute secs normalisée AMS étalonné gaz secs normalisé
!i
i yi oi yi,s oi !i,s
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 3,9 9,54 3,68 5,35 8,6 5,58
2 2,3 9,75 2,12 4,20 8,9 4,26
3 2,2 8,81 2,25 4,50 8,5 4,76
4 2,7 9,00 2,70 4,44 8,8 4,54
5 2,4 8,78 2,46 4,35 8,4 4,64
6 3,8 9,07 3,77 4,38 8,7 4,56
7 4,3 8,91 4,34 5,72 8,3 6,22
8 2,5 8,12 2,77 4,43 7,6 5,26
9 2,4 8,61 2,51 4,48 8,3 4,89
10 2,8 8,47 2,97 4,76 8,0 5,36
11 2,4 8,50 2,54 4,75 8,0 5,34
12 5,3 8,48 5,63 6,44 8,6 6,77
13 9,9 8,97 9,93 5,61 8,2 6,20
14 10,8 10,26 9,48 4,25 9,3 4,14
15 25,8 9,28 25,01 19,36 8,6 20,33
16 35,5 8,93 35,76 27,47 8,2 30,12
17 55,3 10,69 46,55 58,53 9,8 53,70
18 85,6 10,83 71,14 86,86 10,2 76,56
19
yi,s max 71,14
yi,s min 2,12
yi,s max- yi,s min 69,01
Critère 15%VLE 4,88
y = 1.2038x + 4.2761
82.0
72.0
62.0
52.0
SRM
42.0
32.0
22.0
12.0
2.0
0.00 10.00 20.00 30.00 40.00 50.00 60.00 70.00
AMS
55
Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :
- Etape 6
Test de variabilité
AMS
N° étalonné et SRM
échantillon normalisé normalisée Différences
i !i,s yi,s Di
3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 5,58 3,68 -1,90
2 4,26 2,12 -2,14
3 4,76 2,25 -2,51
4 4,54 2,70 -1,83
5 4,64 2,46 -2,18
6 4,56 3,77 -0,79
7 6,22 4,34 -1,88
8 5,26 2,77 -2,49
9 4,89 2,51 -2,38
10 5,36 2,97 -2,38
11 5,34 2,54 -2,80
12 6,77 5,63 -1,15
13 6,20 9,93 3,73
14 4,14 9,48 5,34
15 20,33 25,01 4,68
16 30,12 35,76 5,64
17 53,70 46,55 -7,15
18 76,56 71,14 -5,43
19
Moyenne -0,978
Ecart-type 3,540
SD 3,540 kV 0,9803
σ 3,316
3,540 < 3,251
Commentaire : on constate que les écarts entre valeurs SRM et AMS étalonné
augmentent pour les valeurs élevées obtenues par déréglement des installations de
traitement des fumées (voir 2-3-2-1), sans pour autant identifier qui de la SRM ou de
l’AMS en est responsable. A titre expérimental, nous avons retraité cet essai en retirant
les deux dernières séries afin d’étudier l’effet sur le test de variabilité.
56
AMS SO2 (avec 16 séries, en éliminant les deux dernières valeurs à titre
expérimental)
Etapes 3 à 5
AMS
Teneur en Teneur en étalonné
Numéro de CO2 des gaz SRM AMS CO2 des gaz et
l'échantillon SRM brute secs normalisée étalonné secs normalisé
!i
i yi oi yi,s oi !i,s
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 3,9 9,54 3,68 4,88 8,6 5,09
2 2,3 9,75 2,12 3,26 8,9 3,31
3 2,2 8,81 2,25 3,69 8,5 3,90
4 2,7 9,00 2,70 3,60 8,8 3,68
5 2,4 8,78 2,46 3,47 8,4 3,70
6 3,8 9,07 3,77 3,52 8,7 3,66
7 4,3 8,91 4,34 5,41 8,3 5,88
8 2,5 8,12 2,77 3,59 7,6 4,26
9 2,4 8,61 2,51 3,65 8,3 3,99
10 2,8 8,47 2,97 4,04 8,0 4,56
11 2,4 8,50 2,54 4,03 8,0 4,53
12 5,3 8,48 5,63 6,43 8,6 6,76
13 9,9 8,97 9,93 5,25 8,2 5,80
14 10,8 10,26 9,48 3,33 9,3 3,24
15 25,8 9,28 25,01 24,69 8,6 25,93
16 35,5 8,93 35,76 36,16 8,2 39,64
yi,s max 35,76
yi,s min 2,12
yi,s max- yi,s min 33,64
Critère 15%VLE 4,88
40.0
35.0
30.0
25.0 y = 1.7021x + 3.3641
SRM
20.0
15.0
10.0
5.0
0.0
0.00 2.00 4.00 6.00 8.00 10.00 12.00 14.00 16.00 18.00 20.00
AMS
57
Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :
- pas d’offset, donc résultat incohérent puisque la constante est significative
(différente de zéro)
- pente statistiquement différente de 1 toujours correction de pente de l’AMS
(corrélation moins bonne)
Domaine valide de la fonction d’étalonnage : 0 à (1,1 *36,64=) 43,61 mg/m3 normalisé
- Etape 6
Test de variabilité
AMS
N° étalonné et SRM
échantillon normalisé normalisée Différences
i !i,s yi,s Di
3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 5,09 3,68 -1,41
2 3,31 2,12 -1,18
3 3,90 2,25 -1,65
4 3,68 2,70 -0,98
5 3,70 2,46 -1,24
6 3,66 3,77 0,11
7 5,88 4,34 -1,54
8 4,26 2,77 -1,49
9 3,99 2,51 -1,48
10 4,56 2,97 -1,58
11 4,53 2,54 -1,99
12 6,76 5,63 -1,13
13 5,80 9,93 4,13
14 3,24 9,48 6,24
15 25,93 25,01 -0,92
16 39,64 35,76 -3,89
Moyenne -0,624
Ecart-type 2,432
SD 2,432 kV 0,9777
σ 3,316
2,432 < 3,242
Commentaires pour AMS-SO2 (18 et 16 séries): Dans les deux cas, les 2 VLE (32,5
et 25 mg/m3 normal) sont dans le domaine validé, mais seul le cas avec 16 séries
passe le test de variabilité avec succès : les deux séries en moins réduisent la
dispersion avec les valeurs SRM.
58
En lieu et place des mesures de la 3ème journée (déréglement des installations) nous
proposons d’utiliser l’information du test opérationnel (§5-2 - point H ) concernant le
test des MR entre SRM et AMS. Cela correspond à un couple de mesure pour la
concentration du MR : 51,8 mg/m3 pour la SRM contre 47,6 mg/m3 pour le MR avec
l’hypothèse de –2% sur la concentration annoncée par le gazier. Nous ne traitons que
13 séries mais il s’agit d’une démonstration. Nous obtenons la fonction
y=1,034AMS+2,615 (R2 > 0,99) pour un domaine de 0 à 57,02 mg/m3 normal . Le test
de variabilité est réussi (0,525 < 3,237) pour une VLE de 32,5 mg/m3. Comme toutes
les VLE de AM 2002 vont au-delà de cette VLE, le test sera toujours réussi. On
constate également le faible écart entre valeurs, pour une valeur de pente proche de 1.
Voir également le chapitre consacré aux corrections O2 (§ 5-3-3) pour cet AMS.
Dans ces conditions, l’exercice QAL2 pour les AMS poussières peut être considéré
comme l’étalonnage de l’appareil dans la situation de son utilisation.
Le dépouillement traite successivement le cas avec l’injection, puis sans les points
d’injection, enfin en cherchant à réussir le test de variabilité, ces deux dernières
expérimentations étant hors norme (n mesures < 15).
59
- Etapes 1 et 2
Nb échantillons valides 18
AMS
SRM étalonné
N° SRM conditions
échantillon J-Heure échant. brute AMS AMS brute
i yi yi, ams xi !i
3 3 3 3
mg/m mg/m mg/m mg/m
1 26-10h35-11h15 0,3 0,15 2,45 0,96
2 26-11h30-12h00 -0,2 -0,09 3,21 1,23
3 26-12h40-13h20 1,5 0,76 3,10 1,19
4 26-13h45-14h25 0,6 0,30 2,51 0,98
5 26-14h45-15h25 0,9 0,44 2,16 0,86
6 26-15h45-16h25 1,5 0,75 2,89 1,12
7 27-9h24-10h04 7 3,68 5,65 2,10
8 27-10h23-11h03 2,3 1,19 3,20 1,23
9 27-11h23-11h58 3,7 1,92 4,88 1,83
10 27-13h25-14h05 6 3,02 4,85 1,82
11 27-14h27-15h07 5,7 2,80 5,91 2,20
12 27-16h41-17h21 21,5 10,83 11,02 4,02
13 28-9h42-10h21 7,9 3,82 14,22 5,16
14 28-11h02-11h41 5,1 2,50 14,80 5,37
15 28-13h09-13h48 9,4 4,58 12,95 4,71
16 28-14h23-15h02 7,1 3,43 10,54 3,85
17 28-15h22-16h01 6,1 3,04 9,83 3,59
18 28-16h32-17h11 5,9 2,91 10,44 3,81
19
Somme 92,3 46,0 124,56
Moyenne 5,12 2,6 6,92
60
- Etapes 3 à 5
Teneur en Teneur en
Numéro de CO2 des gaz SRM AMS CO2 des AMS étalonné
l'échantillon SRM brute secs normalisée étalonné gaz secs et normalisé
!i,s
i yi oi yi,s !i oi
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 0,15 9,54 0,28 0,96 8,63 2,07
2 -0,09 9,75 -0,19 1,23 8,88 2,68
3 0,76 8,81 1,54 1,19 8,52 2,68
4 0,30 9,00 0,60 0,98 8,82 2,13
5 0,44 8,78 0,93 0,86 8,43 1,91
6 0,75 9,07 1,50 1,12 8,66 2,49
7 3,68 8,91 7,02 2,10 8,28 4,60
8 1,19 8,12 2,48 1,23 7,58 2,91
9 1,92 8,61 3,83 1,83 8,25 4,09
10 3,02 8,47 6,35 1,82 7,99 4,13
11 2,80 8,50 6,00 2,20 8,00 5,10
12 10,83 8,48 22,87 4,02 8,56 8,73
13 3,82 8,97 7,95 5,16 8,15 12,46
14 2,50 10,26 4,44 5,37 9,25 11,14
15 4,58 9,28 9,14 4,71 8,57 10,76
16 3,43 8,93 7,19 3,85 8,21 9,01
17 3,04 10,69 5,12 3,59 9,81 6,87
18 2,91 10,83 4,84 3,81 10,21 7,32
19
yi,s max 22,87
yi,s min -0,19
yi,s max- yi,s min 23,06
Critère 15%VLE 0,98
Déduction : procédure d’estimation de la droite d’étalonnage = méthode a (MCO)
12.00
10.00
8.00
6.00
SRM
y = 0.366x
4.00
2.00
0.00
0.00 5.00 10.00 15.00 20.00
-2.00
AMS
61
Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :
- la constante est quasiment nulle ce qui est cohérent avec pas d’offset
- Etape 6
!i,s
i yi,s Di
3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 2,07 0,28 -1,79
2 2,68 -0,19 -2,86
3 2,68 1,54 -1,14
4 2,13 0,60 -1,53
5 1,91 0,93 -0,99
6 2,49 1,50 -0,99
7 4,60 7,02 2,42
8 2,91 2,48 -0,43
9 4,09 3,83 -0,27
10 4,13 6,35 2,22
11 5,10 6,00 0,90
12 8,73 22,87 14,14
13 12,46 7,95 -4,51
14 11,14 4,44 -6,70
15 10,76 9,14 -1,63
16 9,01 7,19 -1,82
17 6,87 5,12 -1,74
18 7,32 4,84 -2,47
19
Moyenne -0,510
Ecart-type 4,233
SD 4,233 kV 0,9803
σ 0,995
4,233 < 0,975
Commentaire : le domaine prend en compte les deux VLE (6,5 et 5 mg/m3 de l’AM91,
mais seule la VLE j de l’AM de 2002). Les écarts entre valeurs SRM et AMS étalonnés
sont trop élevés pour que réussisse le test de variabilité pour ces VLE.
62
AMS poussières (12 points) – retrait des points injectés
- Etapes 1 et 2
Nb échantillons valides 12
AMS
SRM étalonné
N° SRM conditions
échantillon J-Heure échant. brute AMS AMS brute
i yi yi, ams xi !i
3 3 3 3
mg/m mg/m mg/m mg/m
1 26-10h35-11h15 0,3 0,15 2,45 -0,07
2 26-11h30-12h00 -0,2 -0,09 3,21 0,83
3 26-12h40-13h20 1,5 0,76 3,10 0,70
4 26-13h45-14h25 0,6 0,30 2,51 0,00
5 26-14h45-15h25 0,9 0,44 2,16 -0,41
6 26-15h45-16h25 1,5 0,75 2,89 0,45
7 27-9h24-10h04 7 3,68 5,65 3,72
8 27-10h23-11h03 2,3 1,19 3,20 0,82
9 27-11h23-11h58 3,7 1,92 4,88 2,81
10 27-13h25-14h05 6 3,02 4,85 2,77
11 27-14h27-15h07 5,7 2,80 5,91 4,03
12 27-16h41-17h21 21,5 10,83 11,02 10,08
Somme 50,80 25,74 51,83
Moyenne 4,23 2,14 4,32
63
- Etapes 3 à 5
12.00
10.00
y = 1.184x - 2.967
8.00
6.00
SRM
4.00
2.00
0.00
0.00 2.00 4.00 6.00 8.00 10.00 12.00
-2.00
AMS
64
- Etape 6
AMS
N° étalonné et SRM
échantillon normalisé normalisée Différences
!i,s
i yi,s Di
3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 -0,15 0,28 0,43
2 1,81 -0,19 -1,99
3 1,58 1,54 -0,03
4 0,01 0,60 0,60
5 -0,92 0,93 1,84
6 1,01 1,50 0,49
7 8,14 7,02 -1,12
8 1,94 2,48 0,54
9 6,29 3,83 -2,47
10 6,30 6,35 0,05
11 9,36 6,00 -3,36
12 21,89 22,87 0,99
Moyenne -0,337
Ecart-type 1,557
SD 1,557 kV 0,976
σ 0,995
1,557 < 0,971
Kv (12) est légérement surévalué en prenant Kv (15)
65
AMS poussières (cas précédent + retrait du point le plus élevé pour la SRM)
- Etapes 3 à 5
4.00
y = 0.883x - 1.919
2.00
SRM
0.00
0.00 1.00 2.00 3.00 4.00 5.00 6.00
-2.00
AMS
66
- Etape 6
!i,s
i yi,s Di
3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 0,53 0,28 -0,24
2 1,98 -0,18 -2,15
3 1,84 1,54 -0,29
4 0,64 0,60 -0,04
5 -0,03 0,93 0,95
6 1,41 1,50 0,09
7 6,71 7,02 0,31
8 2,15 2,48 0,33
9 5,35 3,83 -1,53
10 5,36 6,35 0,98
11 7,67 6,00 -1,66
Moyenne -0,295
Ecart-type 1,049
SD 1,049 kV 0,976
σ 0,995
1,049 < 0,971
Kv (11) est légèrement surévalué en prenant Kv (15)
Rappelons que dans cette étude, cet AMS est théoriquement hors champ de la norme
NF EN 14181 (voir préambule et § 4).
67
AMS COT
- SRM : méthode automatique gaz humide (par FID selon norme X43-301)
- Etapes 1 et 2
Nb échantillons valides 11
AMS
SRM étalonné
N° SRM conditions AMS
échantillon J-Heure échant, brute AMS brute
i yi yi, ams xi !i
3 3 3 3
mg/m mg/m mg/m mg/m
1 26-10h10-10h40
2 26-11h10-11h40
3 26-12h40-13h10
4 26-14h40-15h10
5 26-15h40-16h10
6 27-8h25-8h55
7 27-9h30–10h00 0,308 0,335 0,5 0,26
8 27-10h30-11h00 0,086 0,091 0,6 0,27
9 27-12h40-13h10 0,091 0,099 0,5 0,22
10 27-13h40-14h10 0,067 0,070 0,5 0,24
11 27-14h40-15h10 0,129 0,136 0,5 0,24
12 28-9h10-9h40 0,412 0,460 0,5 0,26
13 28-10h10-10h40 0,375 0,364 0,6 0,30
14 28-11h05-11h35 0,390 0,413 0,6 0,29
15 28-12h30-13h00 0,273 0,293 0,5 0,25
16 28-13h30-14h00 0,480 0,511 0,7 0,31
17 28-14h30-15h00 0,898 0,768 1,9 0,90
18 28-15h40-16h10
19 28-16h40-17h10
Somme 3,51 3,54 7,47
ym 0,32 0,32
xm 0,68
min 0,07 0,4677
max 0,90 1,9023
Commentaire : un incident sur l’analyseur SRM a invalidé 8 mesures
68
- Etapes 3 à 5
AMS
Teneur en Teneur en étalonné
Numéro de CO2 des gaz SRM CO2 des et
l'échantillon SRM brute secs normalisée AMS étalonné gaz secs normalisé
!i !i,s
i yi oi yi,s oi
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
7 0,308 8,87 0,31 0,26 8,3 0,28
8 0,086 9,13 0,08 0,27 8,5 0,28
9 0,091 8,85 0,09 0,22 8,4 0,24
10 0,067 9,20 0,07 0,24 8,6 0,25
11 0,129 9,03 0,13 0,24 8,6 0,26
12 0,412 8,77 0,42 0,26 8,1 0,29
13 0,375 10,09 0,33 0,30 9,3 0,29
14 0,390 9,24 0,38 0,29 8,5 0,31
15 0,273 9,14 0,27 0,25 8,4 0,27
16 0,480 9,17 0,47 0,31 8,5 0,33
17 0,898 11,34 0,71 0,90 10,5 0,77
yi,s max 0,71
yi,s min 0,07
yi,s max- yi,s min 0,65
Critère 15%VLE 3,0
1.000
y = 0.4737x
SRM
0.000
0.0 0.5 1.0 1.5 2.0
AMS
- pas d’offset, donc résultat cohérent puisque la constante n’est pas significative
- la SRM mesure la moitié de l’AMS, bien que les deux appareils aient été
étalonnés avec les mêmes gaz pour étalonnage
69
- Etape 6
Test de variabilité
AMS
N° étalonné et SRM
échantillon normalisé normalisée Différences
I !i,s yi,s Di
3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
7 0,28 0,31 0,03
8 0,28 0,08 -0,20
9 0,24 0,09 -0,15
10 0,25 0,07 -0,18
11 0,26 0,13 -0,13
12 0,29 0,42 0,13
13 0,29 0,33 0,04
14 0,31 0,38 0,08
15 0,27 0,27 0,00
16 0,33 0,47 0,14
17 0,77 0,71 -0,06
Moyenne -0,026
Ecart-type 0,124
SD 0,124 kV 0,9761
σ 3,061
0,124 < 2,988
Kv (11) est légèrement surévalué en prenant Kv (15)
Commentaires pour l’AMS COT : Le domaine valide est proche du zéro (quelle est la
limite de détection Ld des deux analyseurs ?) ce qui exclut la VLE de 20 mg/m3
normal.
Lorsque l’AMS réussi le test de variabilité avec les données proche de la Ld, on
constate que :
- l’on obtient une droite d’étalonnage avec un seul point de pente
- la réponse d’un appareil est double de celle de l’autre
A titre expérimental, la suppression du point qui fait la pente ne modifie pas les
constats : y=0,4976x, le test de variabilité est toujours réussi, mais le domaine est
réduit de moitié (0,52 mg/m3).
Constat : exemple très intéressant, qui reflète un cas de figure fréquent avec les
installations « modernes » (émission très faible) et où l’usage des MR permettrait
d’obtenir une droite d’étalonnage convenable (avec plusieurs concentrations jusqu’à la
VLE la plus élevée) sans avoir recours aux 15 mesures avec une SRM. Mais cette
possibilité n’a pas été expérimentée pour ce composé – voir démonstration dans le cas
de l’AMS-SO2 ci-dessus p56.
70
AMS NH3
- Etapes 1 et 2
Nb échantillons valides 18
AMS
SRM étalonné
N° SRM conditions AMS
échantillon J-Heure échant, brute AMS brute
i yi Yi,ams xi !i
3 3 3 3
mg/m mg/m mg/m mg/m
1 26-10h35-11-15 1,5 1,2 0,08 0,11
2 26-11h30-12h00 2,2 1,7 0,26 0,34
3 26-12h40-13h20 1,29 1,1 0,94 1,25
4 26-13h45-14h25 1,08 0,9 0,28 0,37
5 26-14h45-15h25 0,88 0,7 0,90 1,19
6 26-15h45-16h25 0,9 0,7 0,45 0,60
7 27-9h24–10h04 0,74 0,6 0,11 0,15
8 27-10h23-11h03 1,07 0,9 0,31 0,41
71
- Etapes 3 à 5
!i !i,s
i yi oi yi,s oi
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 1,50 9,54 1,4 0,11 8,6 0,11
2 2,20 9,75 2,0 0,34 8,9 0,35
3 1,29 8,81 1,3 1,25 8,5 1,32
4 1,08 9,00 1,1 0,37 8,8 0,38
5 0,88 8,78 0,9 1,19 8,4 1,27
6 0,90 9,07 0,9 0,60 8,7 0,62
7 0,74 8,91 0,7 0,15 8,3 0,16
8 1,07 8,12 1,2 0,41 7,6 0,49
9 0,90 8,61 0,9 0,00 8,3 0,00
10 0,46 8,47 0,5 0,17 8,0 0,19
11 0,37 8,50 0,4 0,24 8,0 0,27
12 1,49 8,48 1,6 0,13 8,6 0,14
13 0,42 8,97 0,4 0,00 8,2 0,00
14 0,32 10,26 0,3 0,04 9,3 0,04
15 20,07 9,28 19,5 10,09 8,6 10,60
16 18,30 8,93 18,4 15,28 8,2 16,75
17 0,97 10,69 0,8 4,71 9,8 4,32
18 18,10 10,83 15,0 16,39 10,2 14,45
19
yi,s max 19,46
yi,s min 0,28
yi,s max- yi,s min 19,18
Critère 15%VLE 3,00
Déduction : procédure d’estimation de la droite d’étalonnage = méthode a (MCO)
25.0
20.0
y = 1.3261x
15.0
SRM
10.0
5.0
0.0
0.00 2.00 4.00 6.00 8.00 10.00 12.00 14.00
AMS
72
Domaine valide de la fonction d’étalonnage : 0 à (1,1 *16,75=) 18,42 mg/m3 normalisé
- Etape 6
Test de variabilité
AMS
N° étalonné et SRM
échantillon normalisé normalisée Différences
i !i,s yi,s Di
3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 0,11 1,42 1,30
2 0,35 2,03 1,68
3 1,32 1,32 0,00
4 0,38 1,08 0,70
5 1,27 0,90 -0,37
6 0,62 0,89 0,27
7 0,16 0,75 0,59
8 0,49 1,19 0,70
9 0,00 0,94 0,94
10 0,19 0,49 0,29
11 0,27 0,39 0,12
12 0,14 1,58 1,44
13 0,00 0,42 0,42
14 0,04 0,28 0,24
15 10,60 19,46 8,86
16 16,75 18,43 1,69
17 4,32 0,82 -3,50
18 14,45 15,04 0,59
19
Moyenne 0,887
Ecart-type 2,290
SD 2,290 kV 0,9803
σ 4,082
2,290 < 4,001
Commentaires sur l’AMS-NH3 (18 séries) : bien que le test de variabilité soit réussi la
VLE envisagée de 20 mg/m3 normal n’est pas le domaine validé.
La dispersion des écarts entre valeurs est importante et son origine peut être liée à
l’absence d’une méthode de référence officielle.
73
Résumé des tests QAL2 pour AZALYS à 9% CO2
Résultat du test de variabilité de
Mesurande et nombre Domaine de validité Fonction d’étalonnage la fonction d’étalonnage Information donnée par la commentaires
de séries AMS-SRM selon NF EN 14181, obtenue selon NF EN constante
en mg/m3 normalisé 14181 et méthode
appliquée Indication du R2
VLE j - VLE 7jEn mg/m3
normal corrigé
CO (19 séries) 0 – 45,06 Y=1,004xi Réussi Non significative Pas de correction de pente
75 - 50 a R2 = 0,99
Les 2 VLE sont hors du domaine
HCl (18 séries) 0 – 31,62 Y=0,944xi + 1,141 Réussi Significative – problème à Correction de pente
13 - 10 a R2 = 0,98 identifier
Les 2 VLE sont dans le domaine
HCl (14 séries) 0 – 16,47 Y=1,03xi + 0,917 Réussi Significative – problème à Pas de correction de pente
13 - 10 a R2 = 0,98 identifier
Les 2 VLE sont dans le domaine
NO (18 séries) 0 – 96,24 Y=1,023xi Réussi Non significative Pas de correction de pente
91 - 70 a R2 = 0,93
Les 2 VLE sont dans le domaine
SO2 (18 séries) 0 – 84,22 Y=1,204xi + 4,276 Refusé Significative – problème à Correction de pente mais au
32,5 - 25 a R2 = 0,97 identifier préalable rechercher causes refus
74
Synthèse du QAL2 d’AZALYS (9% CO2)
- Pour CO et NO, nous avons une bonne application du QAL2 mais le domaine
validé reste trop réduit pour prendre en compte toutes les VLE des AM91 et
2002.
- pour HCl et NH3, la technique d’injection permet d’augmenter le domaine mais
insuffisamment pour prendre en compte les VLE envisagées. Le recours aux
MR permettrait l’extrapolation sur la gamme nécessaire.
- Pour les poussières, la technique d’injection avec des poussières différentes de
celles du conduit fausse les résultats. Les écarts constatés entre valeurs SRM
et AMS étalonnés sont trop importants pour obtenir la réussite au test de
variabilité. Rien ne permet d’identifier si l’origine provient de la SRM ou de
l’AMS.
- Pour le SO2, l’emploi de MR comme dans le prévoit la norme au § 6.5 permet
d’obtenir un QAL2 convenable contrairement aux tentatives d’actions de
déréglage des installations qui confinent à un fonctionnement anormal, ce que
refuse la norme.
- Pour le COT, c’est l’exemple représentatif des installations à faible rejet très
éloigné de la VLE pour lesquelles la réalisation de 15 mesures devrait être
remplacée par l’utilisation des MR.
5-3-3 Bilan AZALYS (seconde partie en référence aux VLE exprimées par l’arrêté de
2002 avec correction à 11% de O2).
Comme les données d’entrées sont identiques à celles de la partie CO2, et que le but
de cette partie est d’examiner l’influence des nouvelles VLE et de la correction O2,
nous présentons uniquement les résultats dans un tableau synthétique, après avoir
réexaminé le cas d’un AMS ayant été refusé au test de variabilité : AMS SO2 (18
séries) et traité l’AMS poussières (11 séries) pour l’exemple.
AMS SO2
75
- étapes 3 à 5
AMS
Teneur en Teneur en étalonné
Numéro de O2 des gaz SRM O2 des et
l'échantillon SRM brute secs normalisée AMS étalonné gaz secs normalisé
!i
I yi oi yi,s oi !i,s
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 3,9 10,62 3,76 5,35 10,85 5,27
2 2,3 10,57 2,21 4,20 10,87 4,15
3 2,2 10,67 2,13 4,50 11,60 4,79
4 2,7 10,87 2,67 4,44 12,57 5,27
5 2,4 10,69 2,33 4,35 11,02 4,36
6 3,8 10,93 3,77 4,38 11,46 4,59
7 4,3 10,91 4,26 5,72 11,29 5,89
8 2,5 11,34 2,59 4,43 11,80 4,82
9 2,4 10,42 2,27 4,48 11,52 4,73
10 2,8 10,80 2,74 4,76 11,28 4,89
11 2,4 10,60 2,31 4,75 12,66 5,69
12 5,3 10,52 5,06 6,44 10,89 6,37
13 9,9 10,77 9,67 5,61 11,16 5,70
14 10,8 9,90 9,73 4,25 10,35 3,99
15 25,8 10,52 24,62 19,36 10,89 19,16
16 35,5 10,69 34,44 27,47 11,07 27,66
17 55,3 10,41 52,21 58,53 10,93 58,14
18 85,6 8,39 67,88 86,86 8,92 71,93
19
yi,s max 67,88
yi,s min 2,13
yi,s max- yi,s min 65,75
Critère 15%VLE 7,5
76
- étape 6
Test de variabilité
3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 5,27 3,76 -1,51
2 4,15 2,21 -1,94
3 4,79 2,13 -2,66
4 5,27 2,67 -2,61
5 4,36 2,33 -2,03
6 4,59 3,77 -0,82
7 5,89 4,26 -1,63
8 4,82 2,59 -2,23
9 4,73 2,27 -2,46
10 4,89 2,74 -2,15
11 5,69 2,31 -3,38
12 6,37 5,06 -1,31
13 5,70 9,67 3,97
14 3,99 9,73 5,74
15 19,16 24,62 5,46
16 27,66 34,44 6,78
17 58,14 52,21 -5,94
18 71,93 67,88 -4,04
19
Moyenne -0,709
Ecart-type 3,623
SD 3,623 kV 0,9803
σ 5,102
3,623 < 5,002
Commentaire sur AMS-SO2 (18 séries) : on constate que le passage d’une VLE de
32,5 à une VLE de 50 mg/m3 modifie complètement le jugement du test de variabilité.
Le domaine validé ne prend toujours pas en compte la VLE ½ h de l’AM2002.
77
AMS poussières (cas exemple avec 11 séries)
- étapes 3 à 5
78
- Etape 6
!i,s
I yi,s Di
3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 0,50 0,29 -0,21
2 1,93 -0,18 -2,11
3 1,85 1,46 -0,39
4 0,75 0,60 -0,15
5 -0,03 0,88 0,90
6 1,42 1,50 0,08
7 6,36 6,89 0,53
8 1,97 2,32 0,35
9 5,18 3,46 -1,72
10 4,90 5,86 0,96
11 8,17 5,45 -2,71
12
Moyenne -0,406
Ecart-type 1,238
SD 1,238 kV 0,976
σ 1,531
1,238 < 1,494
Kv (11) est légèrement surévalué en prenant Kv (15)
79
Nous présentons maintenant la comparaison entre corrections CO2 et O2 dans le
tableau suivant :
A dispersion identique des écarts entre valeurs SRM et AMS étalonné, c’est
l’augmentation du niveau de la VLE qui modifie favorablement le test de variabilité pour
les données exprimées corrigées O2 par rapport à celles exprimées corrigées CO2
(mécaniquement liée à l’augmentation de la partie droite de l’inégalité juge de ce test).
Par contre les valeurs maximales des domaines validés sont modifiées en fonction des
nouvelles valeurs étalonnées corrigées en O2.
Dans le cas de GENERIS, les mesures de gaz sont en gaz sec, à température et à
pression de l’analyse (probablement corrigé dans la lecture analyseur). La seule
correction à faire sera celle de la référence O2.
Dans le cas des poussières, les mesures sont faites en gaz humide et à température
(non extractif). La correction à faire concerne donc l’humidité, la température puis la
référence.
Cependant le rapport du prestataire ne rend pas compte des valeurs des mesures
dites périphériques, permettant de faire toutes les corrections (voir le § 2-3-2-2
GENERIS – système WINSCAN). Nous avons donc pris directement les valeurs de xi
et celles de yi annoncées comme ramenées aux conditions de l’AMS, les valeurs de
correction oxygène pouvant se déduire des tableaux du rapport.
Concernant les poussières, nous n’avons pas pû vérifier la démarche des corrections
menant à yi, puis indépendamment de la fonction retenue, jusqu’à !i,s.
Nous avons donc utilisé les valeurs SRM aux conditions de l’AMS au lieu des valeurs
brutes, mais les valeurs SRM normalisées sont celles du rapport.
80
AMS SO2
- étapes 1 et 2 :
Nb échantillons valides 18
SRM AMS
conditions étalonné
) SRM AMS AMS
yN°i brute
échantillon J- Heure échant. brute
i yi xi i
3 3 3
mg/m mg/m mg/m
1 26-13h25-14h25 2,96 3,28 2,62
2 26-14h58-15-58 2,2 2,25 1,80
3 26-16h50-17h50 5,97 3,97 3,17
4 26-18h12-19h12 20,82 18,02 14,38
5 26-19h25-20h25 9,84 9,31 7,43
6 27-10h20-11h20 0,15 1,42 1,13
7 27-13h36-14h36 0,76 5,23 4,17
8 27-15h05-16h05 4,79 6,48 5,17
9 27-16h36-17h36 0,94 5,38 4,29
10 27-17h45-18h45 0,77 2,86 2,28
11 27-18h57-19h57 0,06 2,67 2,13
12 27-29h09-21h09 0,7 2,71 2,16
13 28-9h22-10h22 18,05 22,13 17,66
14 28-10h49-11h49 13,96 20,81 16,60
15 28-12h13-13h13 16,65 24,05 19,19
16 28-13h33-14h33 22,3 30,10 24,01
17 28-14h56-15h56 17,37 18,16 14,49
18 28-16h29-17h29 7,89 8,69 6,93
19
Somme 146,18 187,52
ym 8,12
xm 10,418
min 0,06 1,42
max 22,30 30,1 24,01
81
- étapes 3 à 5
i yi oi yi,s oi
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 2,96 8,78 2,42 2,62 8,78 2,68
2 2,20 8,95 1,83 1,80 8,92 1,81
3 5,97 8,61 4,82 3,17 8,83 3,23
4 20,82 8,57 16,74 14,38 8,88 14,57
5 9,84 8,56 7,91 7,43 9,00 7,43
6 0,15 8,70 0,12 1,13 8,69 1,17
7 0,76 9,06 0,63 4,17 9,33 4,02
8 4,79 8,86 3,94 5,17 9,27 5,02
9 0,94 9,56 0,82 4,29 9,94 3,89
10 0,77 8,76 0,63 2,28 9,34 2,20
11 0,06 9,16 0,05 2,13 9,41 2,04
12 0,70 8,54 0,56 2,16 9,15 2,13
13 18,05 8,56 14,51 17,66 9,08 17,50
14 13,96 8,54 11,29 16,60 9,20 16,24
15 16,65 8,32 13,13 19,19 8,32 20,76
16 22,30 7,97 17,12 24,01 8,57 25,22
17 17,37 8,50 13,90 14,49 8,60 15,16
18 7,89 8,77 6,45 6,93 8,83 7,07
19
yi,s max 17,12
yi,s min 0,05
yi,s max- yi,s min 17,06
Critère 15%VLE 7,50
30
y = 0.798x
25
20
SRM
15
10
0
0.00 5.00 10.00 15.00 20.00 25.00 30.00 35.00
AMS
82
Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :
- étape 6
Test de variabilité
AMS
N° étalonné et SRM
échantillon normalisé normalisée Différences
i !is yi,s Di
3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 2,68 2,42 -0,26
2 1,81 1,83 0,01
3 3,23 4,82 1,59
4 14,57 16,74 2,17
5 7,43 7,91 0,48
6 1,17 0,12 -1,05
7 4,02 0,63 -3,39
8 5,02 3,94 -1,08
9 3,89 0,82 -3,06
10 2,20 0,63 -1,57
11 2,04 0,05 -1,99
12 2,13 0,56 -1,56
13 17,50 14,51 -2,99
14 16,24 11,29 -4,95
15 20,76 13,13 -7,62
16 25,22 17,12 -8,10
17 15,16 13,90 -1,27
18 7,07 6,45 -0,61
19
Moyenne -1,959
Ecart-type 2,762
SD 2,762 kV 0,9803
σ
5,102
2,762 < 5,002
Commentaire pour AMS SO2 : aucune des VLE (50 et 200 mg/m3 normal) n’est dans
le domaine validé, mais le test de variabilité est réussi
83
AMS NO
- VLE journalière : 200 mg/m3 et 400 mg/m3 en ½ h correction 11% O2 pour l’arrêté de
2002)
- Etapes 1 et 2
Nb échantillons valides 17
SRM
N° SRM conditions AMS AMS
échantillon J-Heure échant. brute AMS brute étalonné
i yi xi i
3 3 3
mg/m mg/m mg/m
1 26-13h25-14h25 307,20 328,0 290,69
2 26-14h58-15-58 268,93 274,3 243,09
3 26-16h50-17h50 248,96 267,1 236,72
4 26-18h12-19h12 249,17 265,6 235,36
5 26-19h25-20h25 212,97 234,5 207,82
6 27-10h20-11h20 236,41 256,6 227,43
7 27-13h36-14h36 185,12 220,5 195,41
8 27-15h05-16h05 218,17 269,6 238,93
9 27-16h36-17h36 216,00 234,3 207,67
10 27-17h45-18h45 219,71 262,0 232,19
11 27-18h57-19h57 153,76 185,4 164,29
12 27-29h09-21h09 219,16 266,3 235,97
13 28-9h22-10h22 151,03 179,2 158,82
14 28-10h49-11h49 168,79 191,4 169,66
15 28-12h13-13h13 195,67 236,9 209,98
16 28-13h33-14h33 251,78 272,2 241,22
17 28-14h56-15h56 161,30 210,2 186,32
18 28-16h29-17h29
19
Somme 3664,13 4154,18
ym 215,54
xm 244,36
min 151,03 179,21
max 307,20 328 290,69
84
- étapes 3 à 5
i yi oi yi,s oi
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 307,20 8,78 251,39 290,69 8,78 237,88
2 268,93 8,95 223,18 243,09 8,92 201,23
3 248,96 8,61 200,94 236,72 8,83 194,51
4 249,17 8,57 200,46 235,36 8,88 194,19
5 212,97 8,56 171,20 207,82 9,00 173,19
6 236,41 8,7 192,20 227,43 8,69 184,76
7 185,12 9,06 155,04 195,41 9,33 167,45
8 218,17 8,86 179,71 238,93 9,27 203,69
9 216,00 9,56 188,81 207,67 9,94 187,77
10 219,71 8,76 179,50 232,19 9,34 199,14
11 153,76 9,16 129,86 164,29 9,41 141,75
12 219,16 8,54 175,89 235,97 9,15 199,13
13 151,03 8,56 121,41 158,82 9,08 133,24
14 168,79 8,54 135,47 169,66 9,20 143,78
15 195,67 7,97 150,17 209,98 8,57 168,93
16 251,78 8,5 201,42 241,22 8,60 194,53
17 161,30 8,77 131,89 186,32 8,83 153,10
18
19
yi,s max 251,39
yi,s min 121,41
yi,s max- yi,s min 129,98
Critère 15%VLE 30,00
y = 0.886x
360.000
310.000
260.000
SRM
210.000
160.000
110.000
60.000
10.000
100.0 200.0 300.0 400.0
AMS
85
Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :
- étape 6
Test de variabilité
AMS
N° étalonné et SRM
échantillon normalisé normalisée Différences
)
y i , s !is
i yi,s Di
3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 237,88 251,39 13,51
2 201,23 223,18 21,95
3 194,51 200,94 6,42
4 194,19 200,46 6,27
5 173,19 171,20 -1,99
6 184,76 192,20 7,45
7 167,45 155,04 -12,41
8 203,69 179,71 -23,98
9 187,77 188,81 1,04
10 199,14 179,50 -19,64
11 141,75 129,86 -11,89
12 199,13 175,89 -23,24
13 133,24 121,41 -11,83
14 143,78 135,47 -8,31
15 168,93 150,17 -18,76
16 194,53 201,42 6,90
17 153,10 131,89 -21,21
18
19
Moyenne -5,278
Ecart-type 14,112
SD 14,112 kV 0,9791
σ 20,408
14,112 < 19,982
Commentaire pour AMS NO : seule la VLE journalière de 200 mg/m3 normal est
dans le domaine validé, mais le test de variabilité est réussi.
86
AMS HCl
- Etapes 1 et 2
Nb échantillons valides 18
SRM
conditions
N° SRM AMS AMS
échantillon J-Heure échant. brute AMS brute étalonné
i yi xi i
3 3 3
mg/m mg/m mg/m
1 26-13h25-14h25 5,8 5,94 4,43
2 26-14h58-15-58 5,22 6,32 4,71
3 26-16h50-17h50 6,54 9,52 7,09
4 26-18h12-19h12 9,63 11,62 8,65
5 26-19h25-20h25 9,32 9,33 6,95
6 27-10h20-11h20 4,75 5,30 3,95
7 27-13h36-14h36 3,67 8,08 6,02
8 27-15h05-16h05 5,52 8,57 6,39
9 27-16h36-17h36 3,04 5,90 4,39
10 27-17h45-18h45 4,91 7,24 5,39
11 27-18h57-19h57 5,02 6,32 4,71
12 27-29h09-21h09 3,07 7,87 5,86
13 28-9h22-10h22 8,98 10,34 7,70
14 28-10h49-11h49 10,87 12,02 8,95
15 28-12h13-13h13 9,11 11,03 8,22
16 28-13h33-14h33 8,49 14,40 10,73
17 28-14h56-15h56 9,66 11,21 8,35
18 28-16h29-17h29 5,96 9,95 7,41
19
Somme 119,56 160,97 119,91
moyenne 6,64 8,94 6,66
écart-type 2,50 2,54
min 3,04 5,297
max 10,87 14,4 10,73
87
- étapes 3 à 5
SRM AMS
Numéro de conditions Teneur en O2 SRM AMS Teneur en O2 étalonné et
l'échantillon AMS des gaz secs normalisée étalonné des gaz secs normalisé
)
yy ii , s
yi !i,s
i yi oi yi,s oi
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 5,80 8,78 4,75 4,43 8,78 3,62
2 5,22 8,95 4,33 4,71 8,92 3,90
3 6,54 8,61 5,28 7,09 8,83 5,83
4 9,63 8,57 7,75 8,65 8,88 7,14
5 9,32 8,56 7,49 6,95 9,00 5,79
6 4,75 8,70 3,86 3,95 9,33 3,38
7 3,67 9,06 3,07 6,02 9,33 5,16
8 5,52 8,86 4,55 6,39 9,27 5,44
9 3,04 9,56 2,66 4,39 9,94 3,97
10 4,91 8,76 4,01 5,39 9,34 4,62
11 5,02 9,16 4,24 4,71 9,41 4,06
12 3,07 8,54 2,46 5,86 9,15 4,95
13 8,98 8,56 7,22 7,70 9,08 6,46
14 10,87 8,54 8,72 8,95 9,20 7,59
15 9,11 8,32 7,18 8,22 8,32 6,48
16 8,49 7,97 6,52 10,73 8,60 8,65
17 9,66 8,50 7,73 8,35 8,83 6,86
18 5,96 8,77 4,87 7,41 8,83 6,09
19
yi,s max 8,72
yi,s min 2,46
yi,s max- yi,s min 6,26
Critère 15%VLE 1,50
15
y = 0.745x
10
SRM
0
0.00 3.00 6.00 9.00 12.00 15.00
AMS
88
Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :
- étape 6
Test de variabilité
AMS
N° étalonné et SRM
échantillon normalisé normalisée Différences
i !is yi,s Di
3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 3,62 4,75 1,12
2 3,90 4,33 0,43
3 5,83 5,28 -0,55
4 7,14 7,75 0,61
5 5,79 7,49 1,70
6 3,38 3,86 0,48
7 5,16 3,07 -2,08
8 5,44 4,55 -0,90
9 3,97 2,66 -1,31
10 4,62 4,01 -0,61
11 4,06 4,24 0,18
12 4,95 2,46 -2,48
13 6,46 7,22 0,76
14 7,59 8,72 1,14
15 6,48 7,18 0,70
16 8,65 6,52 -2,14
17 6,86 7,73 0,87
18 6,09 4,87 -1,22
19
Moyenne -0,184
Ecart-type 1,266
SD 1,266 kV 0,9803
σ 2,041
1,266 < 2,001
Commentaire pour AMS HCl : aucune des VLE (10 et 60 mg/m3 normal) n’est dans le
domaine validé, mais le test de variabilité est réussi. On constate également une
tendance de l’AMS à sous-estimer la vraie valeur.
89
AMS COT
- SRM : méthode automatique gaz humide (par FID selon norme X43-301, EN13526,
EN12619)
- étapes 1 et 2
Nb échantillons valides 18
SRM
conditions
N° SRM AMS AMS
AMS
échantillon J-Heure échant. brute brute étalonné
i yi xi i
3 3 3
mg/m mg/m mg/m
1 26-13h25-14h25 2,79 1,76 1,64
2 26-14h58-15-58 3,17 0,96 1,75
3 26-16h50-17h50 4,22 0,53 1,81
4 26-18h12-19h12 3,06 0,19 1,86
5 26-19h25-20h25 2,56 1,08 1,74
6 27-10h20-11h20 2,44 1,57 1,67
7 27-13h36-14h36 1,79 0,09 1,87
8 27-15h05-16h05 1,37 0,23 1,85
9 27-16h36-17h36 1,25 0,19 1,86
10 27-17h45-18h45 1,02 0,37 1,83
11 27-18h57-19h57 0,82 0,48 1,82
12 27-29h09-21h09 0,71 0,35 1,83
13 28-9h22-10h22 1,48 2,54 1,54
14 28-10h49-11h49 1,12 2,92 1,49
15 28-12h13-13h13 0,87 2,34 1,57
16 28-13h33-14h33 1,65 0,9 1,76
17 28-14h56-15h56 0,57 0,98 1,75
18 28-16h29-17h29 0,46 1,17 1,72
19
Somme 31,35 18,65
moyenne 1,74 1,04
écart-type 1,064 0,869
min 0,46 0,09
max 4,22 2,92 1,87
90
- étapes 3 à 5
i yi oi yi,s oi
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 2,79 8,78 2,28 1,64 8,78 1,35
2 3,17 8,95 2,63 1,75 8,92 1,45
3 4,22 8,61 3,41 1,81 8,83 1,49
4 3,06 8,57 2,46 1,86 8,88 1,53
5 2,56 8,56 2,06 1,74 9 1,45
6 2,44 8,7 1,98 1,67 8,69 1,36
7 1,79 9,06 1,50 1,87 9,33 1,60
8 1,37 8,86 1,13 1,85 9,27 1,58
9 1,25 9,56 1,09 1,86 9,94 1,68
10 1,02 8,76 0,83 1,83 9,34 1,57
11 0,82 9,16 0,69 1,82 9,41 1,57
12 0,71 8,54 0,57 1,83 9,15 1,55
13 1,48 8,56 1,19 1,54 9,08 1,29
14 1,12 8,54 0,90 1,49 9,2 1,26
15 0,87 8,32 0,69 1,57 8,32 1,23
16 1,65 7,97 1,27 1,76 8,57 1,42
17 0,57 8,5 0,46 1,75 8,6 1,41
18 0,46 8,77 0,38 1,72 8,83 1,42
19
yi,s max 3,41
yi,s min 0,38
yi,s max- yi,s min 3,03
Critère 15%VLE 1,50
4
SRM
3
y = -0.135x + 1.882
2
0
0 1 2 3 4 5
AMS
91
Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :
- étape 6
Test de variabilité
AMS
N° étalonné et SRM
échantillon normalisé normalisée Différences
i !is yi,s Di
3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 1,35 2,28 0,94
2 1,45 2,63 1,18
3 1,49 3,41 1,92
4 1,53 2,46 0,93
5 1,45 2,06 0,61
6 1,36 1,98 0,63
7 1,60 1,50 -0,10
8 1,58 1,13 -0,45
9 1,68 1,09 -0,59
10 1,57 0,83 -0,74
11 1,57 0,69 -0,88
12 1,55 0,57 -0,98
13 1,29 1,19 -0,10
14 1,26 0,90 -0,36
15 1,23 0,69 -0,55
16 1,42 1,27 -0,15
17 1,41 0,46 -0,95
18 1,42 0,38 -1,04
19
Moyenne -0,038
Ecart-type 0,869
SD 0,869 kV 0,9803
σ 1,531
0,869 < 1,500
Commentaire pour AMS COT : aucune des VLE (10 et 20 mg/m3 normal) n’est dans
le domaine validé, mais le test de variabilité est réussi.
Constat : on se retrouve dans le même cas de figure qu’AZALYS, avec des mesures
proches de la limite de détection des appareils, où serait justifié l’emploi des MR pour
créer le domaine et la fonction d’étalonnage. Mais cette possibilité n’a pas été
expérimentée pour ce composé – voir démonstration dans le cas de l’AMS-SO2 ci-
dessus p56.
.
92
Dans ce cas de figure, nous pouvons rechercher une fonction d’après la méthode b :
y
nous obtenons = 0,595x, comme illustre le graphique suivant :
x
4.5
4
3.5
3
2.5 y = 0.5949x
SRM
2
y = -0.135x + 1.882 R2 = 1
1.5
1
0.5
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5
AMS
Test de variabilité
3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 1,05 2,28 1,24
2 0,57 2,63 2,06
3 0,32 3,41 3,09
4 0,11 2,46 2,35
5 0,64 2,06 1,42
6 0,93 1,98 1,05
7 0,05 1,50 1,45
8 0,14 1,13 0,99
9 0,11 1,09 0,98
10 0,22 0,83 0,61
11 0,29 0,69 0,41
12 0,21 0,57 0,36
13 1,51 1,19 -0,32
14 1,74 0,90 -0,84
15 1,39 0,69 -0,71
16 0,54 1,27 0,73
17 0,58 0,46 -0,13
18 0,70 0,38 -0,32
19
Moyenne 0,801
Ecart-type 1,059
SD 0,869 kV 0,9803
σ 1,531
1,059 < 1,500
93
Déduction : test réussi pour l’AMS COT
Commentaire pour AMS COT : le domaine de validité est inchangé et aucune des
VLE (10 et 20 mg/m3 normal) n’y entre. Le test de variabilité est toujours réussi.
AMS CO
- SRM : méthode automatique sur gaz sec (infra rouge conforme à NF X43-012 pour
l’analyse et à NF X43-300 pour le prélèvement)
- Etapes 1 et 2
Nb échantillons valides 17
SRM
conditions
N° SRM AMS AMS
AMS
échantillon J-Heure échant. brute brute étalonné
i yi xi i
3 3 3
mg/m mg/m mg/m
1 26-13h25-14h25 11,01 12,59 10,67
2 26-14h58-15-58 11,38 12,9 10,93
3 26-16h50-17h50 12,87 15,14 12,83
4 26-18h12-19h12 10,84 14,05 11,91
5 26-19h25-20h25 13,29 15,7 13,30
6 27-10h20-11h20 12,2 8,34 7,07
7 27-13h36-14h36 13,48 16,1 13,64
8 27-15h05-16h05 8,69 11,06 9,37
9 27-16h36-17h36 11,41 15,35 13,01
10 27-17h45-18h45 8,57 11,53 9,77
11 27-18h57-19h57 14,88 16,25 13,77
12 27-29h09-21h09 13,12 13,59 11,52
13 28-9h22-10h22 13,37 17,24 14,61
14 28-10h49-11h49 12,45 15,27 12,94
15 28-12h13-13h13 13,31 17,64 14,95
16 28-13h33-14h33 8,75 11,58 9,81
17 28-14h56-15h56 13,37 15,22 12,90
18
19
Somme 202,99 239,55
moyenne 11,94 14,09
écart-type 1,87 2,48
min 8,57 8,34
max 14,88 17,64 14,95
94
- étapes 3 à 5
i yi oi yi,s oi
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 11,01 8,78 9,01 10,67 8,78 8,73
2 11,38 8,95 9,44 10,93 8,92 9,05
3 12,87 8,61 10,39 12,83 8,83 10,54
4 10,84 8,57 8,72 11,91 8,88 9,82
5 13,29 8,56 10,68 13,30 9 11,09
6 12,20 9,06 9,92 7,07 9,33 6,06
7 13,48 8,86 11,10 13,64 9,27 11,63
8 8,69 9,56 7,60 9,37 9,94 8,47
9 11,41 8,76 9,32 13,01 9,34 11,16
10 8,57 9,16 7,24 9,77 9,41 8,43
11 14,88 8,54 11,94 13,77 9,15 11,62
12 13,12 8,56 10,55 11,52 9,08 9,66
13 13,37 8,54 11,27 14,61 9,2 12,38
14 12,45 8,32 10,07 12,94 8,32 10,20
15 13,31 7,97 10,21 14,95 8,57 12,03
16 8,75 8,5 7,00 9,81 8,6 7,91
17 13,37 8,77 10,93 12,90 8,83 10,60
18
19
yi,s max 11,94
yi,s min 7,00
yi,s max- yi,s min 4,94
Critère 15%VLE 7,50
15
14
13
12
SRM
11
10 y=0.847.x
9
8
7
7 9 11 13 15 17 19
AMS
95
Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :
- pas d’offset
- étape 6
Test de variabilité
AMS
N° étalonné et SRM
échantillon normalisé normalisé Différences
i !is yi,s Di
3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 8,73 9,01 0,28
2 9,05 9,44 0,39
3 10,54 10,39 -0,15
4 9,82 8,72 -1,10
5 11,09 10,68 -0,40
6 6,06 9,92 3,86
7 11,63 11,10 -0,53
8 8,47 7,60 -0,88
9 11,16 9,32 -1,83
10 8,43 7,24 -1,19
11 11,62 11,94 0,32
12 9,66 10,55 0,89
13 12,38 11,27 -1,11
14 10,20 10,07 -0,13
15 12,03 10,21 -1,82
16 7,91 7,00 -0,91
17 10,60 10,93 0,33
18
19
Moyenne -0,234
Ecart-type 1,319
SD 1,319 kV 0,9791
σ 2,551
1,319 < 2,498
Commentaire pour AMS CO : le domaine validé est bien en deça des VLE (50 et 100
mg/m3 normal), mais le test de variabilité est réussi.
96
AMS poussières
- Etapes 1 et 2
Nb échantillons
valides 18
SRM
conditions
N° SRM AMS AMS
AMS
échantillon J-Heure échant. brute brute étalonné
i yi xi i
3 3 3
mg/m mg/m mg/m
1 26-13h25-14h25 0,15 0,90 0,28
2 26-14h58-15-58 0,14 0,62 0,20
3 26-16h50-17h50 0,14 0,62 0,19
4 26-18h12-19h12 0,14 0,74 0,23
5 26-19h25-20h25 0,13 0,66 0,21
6 27-10h20-11h20 0,11 0,52 0,16
7 27-13h36-14h36 0,1 0,57 0,18
8 27-15h05-16h05 0,11 0,78 0,24
9 27-16h36-17h36 0,11 3,46 1,08
10 27-17h45-18h45 0,49 0,66 0,21
11 27-18h57-19h57 0,11 0,53 0,17
12 27-29h09-21h09 0,11 0,90 0,28
13 28-9h22-10h22 0,47 0,67 0,21
14 28-10h49-11h49 1,12 0,65 0,20
15 28-12h13-13h13 0,1 0,55 0,17
16 28-13h33-14h33 0,1 0,54 0,17
17 28-14h56-15h56 0,77 0,51 0,16
18 28-16h29-17h29 0,1 0,51 0,16
19
Somme 4,50 14,40
Moyenne 0,25 0,80
écart-type 0,285 0,675
min 0,10 0,52
max 0,49 3,46 1,08
97
- étapes 3 à 5
1.5
1
SRM
y = 0.31x
0.5
0
0.00 0.50 1.00 1.50 2.00 2.50 3.00 3.50
AMS
98
- pente = 0 . Les données AMS brutes n’expliquent pas les résultats
- les points AMS (sauf points 10, 13, 14 et 17) sont alignés du fait de la SRM, et
dans ce cas là, cela ressemble à un offset.
- étape 6
AMS
N° étalonné et SRM
échantillon normalisé normalisée Différences
i !is yi,s Di
3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 0,23 0,12 -0,11
2 0,16 0,12 -0,05
3 0,16 0,11 -0,05
4 0,19 0,11 -0,08
5 0,17 0,10 -0,07
6 0,13 0,09 -0,04
7 0,15 0,08 -0,07
8 0,21 0,09 -0,12
9 0,98 0,10 -0,88
10 0,18 0,40 0,22
11 0,14 0,09 -0,05
12 0,24 0,09 -0,15
13 0,18 0,38 0,20
14 0,17 0,90 0,73
15 0,14 0,08 -0,06
16 0,14 0,08 -0,06
17 0,13 0,62 0,49
18 0,13 0,08 -0,05
19
Moyenne -0,010
Ecart-type 0,317
SD 0,317 kV 0,9803
σ 1,531
0,317 < 1,500
Commentaire pour AMS poussières : aucune des VLE (10 et 30 mg/m3 normal) n’est
dans le domaine validé, mais le test de variabilité est réussi. On constate un grand
décalage entre les valeurs SRM et AMS, avec l’impression que les valeurs AMS sont
alignées du fait de celles de la SRM.
On se trouve ici également dans le même cas de figure que le COT avec des valeurs
proches de la limite de détection. Mais il n’y a pas de MR dans ce cas particulier.
99
AMS HF
- Etapes 1 et 2
Nb échantillons valides 18
SRM
N° SRM conditions AMS AMS
échantillon J-Heure échant. brute AMS brute étalonné
i yi xi i
3 3 3
mg/m mg/m mg/m
1 26-13h25-14h25 0,37 0,0000 0,00
2 26-14h58-15-58 0,39 0,0000 0,00
3 26-16h50-17h50 0,38 0,0600 1,11
4 26-18h12-19h12 0,39 0,0300 0,56
5 26-19h25-20h25 0,36 0,0100 0,19
6 27-10h20-11h20 0,39 0,0000 0,00
7 27-13h36-14h36 0,41 0,0800 1,48
8 27-15h05-16h05 0,39 0,0300 0,56
9 27-16h36-17h36 0,42 0,0500 0,93
10 27-17h45-18h45 0,39 0,0100 0,19
11 27-18h57-19h57 0,44 0,0100 0,19
12 27-29h09-21h09 0,41 0,0900 1,67
13 28-9h22-10h22 0,38 0,0000 0,00
14 28-10h49-11h49 0,41 0,0000 0,00
15 28-12h13-13h13 0,38 0,0100 0,19
16 28-13h33-14h33 0,38 0,0000 0,00
17 28-14h56-15h56 0,34 0,0000 0,00
18 28-16h29-17h29 0,40 0,0000 0,00
19
Somme 7,03 0,38
ym 0,39
xm 0,021
min 0,34 0
max 0,44 0,09 1,67
100
- étapes 3 à 5
i yi oi yi,s oi
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 0,37 8,78 0,30 0,00 8,78 0,00
2 0,39 8,95 0,32 0,00 8,92 0,00
3 0,38 8,61 0,31 1,11 8,83 0,91
4 0,39 8,57 0,31 0,56 8,88 0,46
5 0,36 8,56 0,29 0,19 9 0,15
6 0,39 8,7 0,32 0,00 8,69 0,00
7 0,41 9,06 0,34 1,48 9,33 1,27
8 0,39 8,86 0,32 0,56 9,27 0,47
9 0,42 9,56 0,37 0,93 9,94 0,84
10 0,39 8,76 0,32 0,19 9,34 0,16
11 0,44 9,16 0,37 0,19 9,41 0,16
12 0,41 8,54 0,33 1,67 9,15 1,41
13 0,38 8,56 0,31 0,00 9,08 0,00
14 0,41 8,54 0,33 0,00 9,2 0,00
15 0,38 8,32 0,30 0,19 8,32 0,15
16 0,38 7,97 0,29 0,00 8,57 0,00
17 0,34 8,5 0,27 0,00 8,6 0,00
18 0,40 8,77 0,33 0,00 8,83 0,00
19
yi,s max 0,37
yi,s min 0,27
yi,s max- yi,s min 0,10
Critère 15%VLE 0,15
0.60
y = 18.5x
0.40
SRM
0.20
0.00
-0.02 0.00 0.02 0.04 0.06 0.08 0.10
AMS
101
Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :
- pente trouvée avec la méthode b mais en fait il n’y a pas de pente mais une
constante
- étape 6
Test de variabilité
AMS
N° étalonné et SRM
échantillon normalisé normalisée Différences
i !is yi,s Di
3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 0,00 0,30 0,30
2 0,00 0,32 0,32
3 0,91 0,31 -0,61
4 0,46 0,31 -0,14
5 0,15 0,29 0,14
6 0,00 0,32 0,32
7 1,27 0,34 -0,92
8 0,47 0,32 -0,15
9 0,84 0,37 -0,47
10 0,16 0,32 0,16
11 0,16 0,37 0,21
12 1,41 0,33 -1,08
13 0,00 0,31 0,31
14 0,00 0,33 0,33
15 0,15 0,30 0,15
16 0,00 0,29 0,29
17 0,00 0,27 0,27
18 0,00 0,33 0,33
19
Moyenne -0,013
Ecart-type 0,455
SD 0,455 kV 0,9791
σ 0,204
0,455 < 0,200
Commentaire pour AMS HF : Seule la VLE journalière (1 mg/m3 normal) entre dans le
domaine validé, mais le test de variabilité échoue. Beaucoup de valeurs AMS nulles.
Les valeurs SRM alignent les valeurs AMS sur une valeur proche de 0,4. Il y a un
problème à identifier. Le modèle est inexploitable.
102
Constat : on se retrouve dans le même cas de figure que le COT, avec des mesures
proches de la limite de détection des appareils, où serait justifié l’emploi des MR pour
créer le domaine et la fonction d’étalonnage. Mais cette possibilité n’a pas été
expérimentée pour ce composé – voir démonstration dans le cas de l’AMS-SO2 ci-
dessus p56.
AMS NH3
- Etapes 1 et 2
Nb échantillons valides 18
SRM
conditions
N° SRM AMS AMS
AMS
échantillon J-Heure échant. brute brute étalonné
i yi xi i
3 3 3
mg/m mg/m mg/m
1 26-13h25-14h25 0,46 0,32 0,23
2 26-14h58-15-58 0,2 0,34 0,25
3 26-16h50-17h50 0,28 0,21 0,15
4 26-18h12-19h12 0,39 0,23 0,17
5 26-19h25-20h25 0,45 0,42 0,31
6 27-10h20-11h20 0,58 0,74 0,55
7 27-13h36-14h36 2,04 2,87 2,11
8 27-15h05-16h05 0,2 1,05 0,77
103
- étapes 3 à 5
i yi oi yi,s oi
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 0,46 8,78 0,38 0,23 8,78 0,191
2 0,20 8,95 0,17 0,25 8,92 0,208
3 0,28 8,61 0,23 0,15 8,83 0,127
4 0,39 8,57 0,31 0,17 8,88 0,141
5 0,45 8,56 0,36 0,31 9,00 0,256
6 0,58 8,70 0,47 0,55 8,69 0,444
7 2,04 9,06 1,71 2,11 9,33 1,812
8 0,20 8,86 0,16 0,77 9,27 0,661
9 1,47 9,56 1,28 1,58 9,94 1,425
10 1,37 8,76 1,12 1,14 9,34 0,981
11 4,58 9,16 3,87 3,56 9,41 3,069
12 1,33 8,54 1,07 1,50 9,15 1,264
13 1,05 8,56 0,84 1,70 9,08 1,424
14 0,72 8,54 0,58 1,59 9,20 1,351
15 6,90 8,32 5,44 6,84 8,32 5,391
16 2,00 7,97 1,53 2,40 8,57 1,930
17 3,08 8,50 2,46 2,30 8,60 1,858
18 3,44 8,77 2,81 3,90 8,83 3,208
19
yi,s max 5,44
yi,s min 0,16
yi,s max- yi,s min 5,28
Critère 15%VLE 3,00
10
9
8
7
6 y = 0.738x
SRM
5
4
3
2
1
0
0.00 2.00 4.00 6.00 8.00 10.00 12.00
AMS
104
- Pente statistiquement différente de 1 correction de l’AMS
- étape 6
Test de variabilité
AMS
N° étalonné et SRM
échantillon normalisé normalisée Différences
i !is yi,s Di
3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 0,19 0,38 0,19
2 0,21 0,17 -0,04
3 0,13 0,23 0,10
4 0,14 0,31 0,17
5 0,26 0,36 0,11
6 0,44 0,47 0,03
7 1,81 1,71 -0,10
8 0,66 0,16 -0,50
9 1,42 1,28 -0,14
10 0,98 1,12 0,14
11 3,07 3,87 0,80
12 1,26 1,07 -0,20
13 1,42 0,84 -0,58
14 1,35 0,58 -0,77
15 5,39 5,44 0,05
16 1,93 1,53 -0,39
17 1,86 2,46 0,61
18 3,21 2,81 -0,40
19
Moyenne -0,052
Ecart-type 0,393
SD 0,393 kV 0,9803
σ 4,082
0,393 < 4,001
Commentaire pour AMS NH3 : la VLE envisagée (20 mg/m3 normal) n’entre pas dans
le domaine validé, mais le test de variabilité est réussi.
Constat : on se retrouve dans le même cas de figure que le COT, avec des mesures
proches de la limite de détection des appareils, où serait justifié l’emploi des MR pour
créer le domaine et la fonction d’étalonnage. Mais cette possibilité n’a pas été
expérimentée pour ce composé – voir démonstration dans le cas de l’AMS-SO2 ci-
dessus p56.
105
Résumé des tests QAL2 pour GENERIS à 11% O2
106
Synthèse du QAL2 de GENERIS (11% O2) :
- Les méthodes SRM automatiques conduisent à une moindre dispersion que les
méthodes SRM manuelles : la qualité de la mise en œuvre (incertitude) de ces
dernières peut être suspectée ainsi que la pertinence de celle-ci (exemple HCl
dont la révision est en cours pour tenir compte de l’influence du chlorure
d’ammonium).
- Les AMS COT dans les deux sites présentent des signaux trop faibles pour être
étalonnés autrement qu’avec des MR.
- Pour les poussières, l’absence de MR pour un ajustage préalable aux mesures
du QAL2 rend délicat l’interprétation des valeurs obtenues :
o Forte dispersion pour AZALYS cause de l’échec
o Alignement suspect pour GENERIS, bien que le test soit réussi
Les mesures parallèles avec une SRM semblent être le seul moyen d’étalonner
les AMS poussières en l’absence d’autres possibilités. On ne peut donc pas
apprécier statistiquement la fonction d’étalonnage à laquelle on parvient dans la
démarche QAL2. C’est l’étape AST qui permet maintenant de s’interroger sur la
validité de cette fonction.
Ces constats sont possibles car l’examen critique des fonctions obtenues a été
tenté (sauf pour les poussières), alors que la norme en l’état ne propose pas de
s’interroger sur ces dernières.
Le test de variabilité de la norme qui porte sur l'écart type des valeurs absolues
de différences n'est pas pertinent. Pour avoir une bonne droite d'étalonnage, il
faut avoir un domaine de validité étendu. Plus le domaine est élargi, plus on va
sommer des choses qui ont un poids important par rapport aux autres, ce qui
peut conduire à invalider le résultat du test Le même test portant sur les valeurs
relatives conduit à des conclusions beaucoup plus pertinentes. Cependant, ce
test-là, même réalisé de cette façon, ne prend pas en compte l'incertitude la
SRM dont la contribution devrait être prise en compte.
Pour l'ensemble des résultats des tests, aucune valeur VLE ½ h n'est dans le
domaine de validité : se reporter aux tableaux de synthèse des chapitres 5
(QAL2) et 6 (AST).
107
CHAPITRE 6 - Etape QAL3
La norme dans son principe décrit ainsi l’étape QAL3 :
QAL3 est une procédure de contrôle de la dérive et de la fidélité dont le but est de démontrer
que l’AMS est sous contrôle lors de son fonctionnement, à savoir qu’il continue de fonctionner
dans le domaine d’incertitude exigé. Cela est réalisé à l’aide de contrôles périodiques au zéro et
en concentration sur l’AMS (contrôles effectués sur la base de ceux utilisés dans les
procédures de test de répétabilité du zéro et en sensibilité mises en œuvre dans QAL1) puis
d’une évaluation des résultats à l’aide de cartes de contrôle. Suivant les résultats de cette
évaluation, un ajustage du zéro et de la sensibilité (gain) ou une procédure de maintenance de
l’AMS peut s’avérer nécessaire.
Cette étape est une étape très importante : elle permet de garantir à l’autorité de
contrôle que les mesures journalières accumulées sont toujours valides parce que
l’AMS est resté disponible dans son état normal de fonctionnement dans le domaine
d’incertitude qui a été validé précédemment (QAL2 initial puis AST successif). Toute
anomalie et son traitement doivent être prise en compte dans le quota des heures
d’indisponibilité (voir § 3-4). Sa réalisation est de la responsabilité de l’exploitant.
Une forme simplifiée de cette procédure est déjà en service dans certaines installations
mais le suivi documentaire est systématiquement absent.
Ecart (imposé) par rapport à la norme : les AMS – poussières ne feront pas l’objet
d’un QAL3 du fait de l’absence des données d’entrée (voir chapitre 4 - QAL1) et de
moyens pour vérifier le zéro et la sensibilité en concentration.
La norme propose deux approches méthodologiques différentes basées sur les cartes
de contrôle. La première est la carte de Shewart qui combine la dérive et la fidélité
(critère d’acceptation : chaque valeur inscrite doit être inférieure à 2 limites calculées),
ce qui ne permet pas de distinguer la cause d’un ajustage de l’AMS, et la seconde est
la carte dite CUSUM (pour somme cumulée) qui permet de distinguer entre dérive et
perte de fidélité, en affectant des coefficients différents pour le SAMS selon qu’il est pour
la dérive (2,85 et 0,501 x la limite calculée) ou pour la fidélité (6,90 et 1,85 x la limite
calculée). Ces deux méthodes utilisent les mêmes données d’entrée, issues du QAL1.
108
Constat sur la carte de Shewart : la norme déclare que la carte de Shewart ne permet
pas le réglage (§7.2), ce qui est une fausse assertion, toute carte étant un outil prédictif
à condition de respecter la règle suivante : ne pas effectuer de réglage tant que les
règles de décision prévues ne permettent pas de le faire.
On entend par règle de décision l’apparition de certain profil du graphe de la carte
comme plusieurs points successifs du même côté, ou tous ascendants/descendants,
etc., le profil normal d’un graphe devant être réparti aléatoirement autour de la valeur
centrale.
Une information est également absente : la périodicité du contrôle QAL3. Une carte de
contrôle doit être exploitée à chaque ajout d’une valeur de contrôle et sur l’ensemble
de la période depuis le précédent réglage (qui est une remise à zéro des critères de la
carte). Pour en améliorer l’efficacité, on comprend que la périodicité intervient : la
détection d’un phénomène sera d’autant plus rapide que le nombre de contrôle sera
important. Mais il faut garder à l’esprit la dimension économique de cette opération
(voir chapitre 9) et rechercher l’optimum entre information nécessaire et son coût. Au
démarrage d’un processus de surveillance d’un AMS, il va de soit que la période entre
contrôle doit être courte pendant quelque temps. S’appuyer en premier lieu sur les
informations données par le QAL1 (période de dérive connue). Ensuite c’est selon le
profil obtenu que sera choisie la périodicité des contrôles. Bien entendu, cette
périodicité doit rester raisonnablement suffisante au regard de l’objectif : ne faire qu’un
contrôle par semestre n’est pas un QAL3.
Constat sur les cartes de contrôle : devant l’absence des données d’entrée
indispensables pour l’établissement des cartes de contrôle, cette étude ne présentera
pas d’exemple de cartes CUSUM, ni celui de la moyenne mobile comme envisagé. La
démonstration sera faite uniquement avec les cartes Shewart et sur la base de critères
hypothétiques, comme expliqué ci-après.
Cet aspect n’est absolument pas expliqué dans la norme actuelle, mais mériterait de
l’être pour une meilleure compréhension par les opérateurs : faut-il conserver la valeur
« officielle » d’un MR ou faut-il « l’adapter » à l’étalonnage QAL2 ?
109
6-1 Calcul du SAMS
Afin de savoir quand un AMS risque de ne plus être sous contrôle, la norme impose
de fixer des bornes aux différences pouvant se produire entre valeurs mesurées et
valeurs vraies des lectures des matériaux de référence (au zéro et à une sensibilité),
sur la base d’informations issues du fournisseur de l’AMS et du QAL1 sur l’aspect lié
au site. Nous avons déjà signalé l’absence de telles informations pour les AMS
concernés par cette étude (voir chapitre 4 – QAL1).
Constat sur les données d’entrée pour le SAMS : si un AMS possède d’excellente
données d’entrée pour le calcul de SAMS, ce dernier sera très faible et donc l’espace
entre les limites de contrôle sera très réduit. La conséquence sera un risque plus élevé
de perte de contrôle occasionnant une intervention externe ce qui est nuisible à son
exploitation (indisponibilité) : pour les mêmes conditions d’utilisation, un très bon
appareil sera plus pénalisé qu’un appareil moins performant.
Afin d’illustrer l’exploitation des calibrages réalisés par le personnel des usines sur des
cartes de contrôle, nous allons devoir formuler une hypothèse.
Chaque AMS doit être maintenu sous contrôle dans l’incertitude réglementaire qui lui
est appliquée et pour la VLE journalière correspondante au mesurande. En
conséquence, la limite de contrôle ne devrait pas dépasser l’incertitude relative à la
VLE de chaque mesurande.
Constat sur le calcul du SAMS : nous ne pouvons pratiquer ainsi que pour les
mesurandes disposant d’une VLE et d’une incertitude donc nous ne pourrons pas
traiter le NH3 pour les deux sites, ni les analyseurs de CO2 ou de O2 utilisés pour faire
les corrections.
Ces suppositions offrent l’avantage d’élargir le QAL3 à tous les analyseurs qui
interviennent sur les résultats (directement ou pour les corrections) et qui disposent de
mélanges de gaz pour étalonnage.
110
Pour GENERIS Uc % VLE 1 SAMS en mg/m3 2 SAMS en mg/m3
Mesurandes En mg/m3
CO 10 50 2,5 5
SO2 20 50 5 10
HCl 40 10 2 4
NO 20 200 20 40
COT en éqCH4 30 10 1,5 3
COT en éq C3H8 30 30 4,5 9
NH3 40 a 20 4 8
O2 10 c 11 % 0,55% 1,1%
Ecart volontaire par rapport à la norme : la norme ne propose que des bornes
inférieure et supérieure équivalentes à 2SAMS (soit pour un intervalle de confiance à
95%), dont le dépassement doit déclencher une intervention sur l’appareil. Mais ce qui
est le plus instructif, c’est d’examiner la tendance sur plusieurs relevés successifs.
Comme pour d’autres applications des cartes de contrôle nous avons envisagé une
autre limite (supérieure et inférieure) dite de surveillance à définir vers SAMS (soit pour
un intervalle de confiance à 50%). On examinera l’intérêt de cette limite
supplémentaire sur l’interprétation des données de calibrage.
Généralités
Le contrôle consiste à calibrer les AMS en injectant un gaz pour étalonnage de
concentration zéro, puis un gaz de concentration connue. Sans intervenir sur le
réglage de l’appareil, l’opérateur doit relever la valeur indiquée par l’AMS. Ces valeurs
sont ensuite introduites dans un tableur qui traite l’indication par rapport aux indications
précédentes et trace le graphe correspondant (un pour le zéro et un pour la
concentration de chaque gaz) sur lequel figure les limites 2SAMS.
L’opération doit se faire avec un AMS étalonné, c’est-à-dire ayant une fonction
d’étalonnage qui réajuste ses valeurs brutes mesurées. La concentration du gaz pour
étalonnage est injectée et c’est la valeur lue sur l’AMS qui doit être reportée sur le
tableur. Il est compréhensible que si la fonction établie lors du QAL2 conduit à ne pas
faire de correction ou à faire une correction mineure, la lecture de la valeur du gaz pour
étalonnage ne sera pas aberrante. Il en ira tout autrement si la fonction est beaucoup
corrigée sans qu’une remise en question de cette valeur ne puisse avoir été détecté
par le test de variabilité. Nous pensons que c’est peut-être aussi un des rôles de
l’étape QAL3 qui va alerter l’exploitant sur une situation « anormale » (voir le premier
constat suivant).
Constat sur l’injection des gaz : La norme n’est pas très claire sur l’emplacement où
doit se faire l’injection des gaz dans le cadre du QAL3 : en tête de sonde ou au niveau
de l’analyseur (annexe A5). Si l’entrée de sonde permettrait d’identifier un problème
sur la ligne d’échantillonnage cela entraîne une consommation plus élevée des gaz
utilisés (coût) et un temps d’indisponibilité pour la mesure valide plus long (quota
annuel).
Mais les limites de l’assurance qualité de l’AMS prennent en compte la ligne
d’échantillonnage depuis l’entrée de sonde (norme § 5.2) et le QAL2 est réalisé à partir
des mesures depuis les gaz émis, donc également avec l’ensemble de la ligne
d’échantillonnage. Il semble donc clair que le normalisateur présente le test QAL3 pour
l’AMS avec sa ligne d’échantillonnage et non pas seulement pour l’analyseur.
111
Constat sur l’unité des MR gazeux : pour l’exercice du QAL3, les matériaux de
référence type gaz pour étalonnage sont le plus souvent fournis avec des indications
de composition en ppmv et pas en mg/m3. De plus, suivant les installations, la lecture
de l’indication de l’analyseur se fait soit en ppmv, soit en mg/m3 non normalisé, parce
que les corrections sont liées soit à des constantes soit à d’autres analyses et faites
après l’analyseur. Il y aura donc facilement confusion entre les informations dans des
unités différentes pour les opérateurs. La description précise de la réalisation de cette
étape, avec les conversions qui s’imposent, doit être préparée pour chaque installation.
Pour l’étude, les acteurs ont jugé que pour commencer et apprécier le comportement
des AMS, une fréquence hebdomadaire était nécessaire sur le premier mois. Ensuite,
cette fréquence pourrait devenir mensuelle.
Subtilités
La qualité des résultats du calibrage tient à quelques subtilités dans l’application du
protocole :
- le délai entre l’injection du gaz et la lecture du résultat qui doit être stable sera
au moins égale à 5 fois le temps de réponse (à condition de le connaître). Il faut
éviter une lecture intuitive de la mesure. Intervient surtout la durée de
stabilisation de la mesure, variable d’un gaz à l’autre. Eviter une durée
arbitraire.
- Les paramètres pouvant influencer la mesure doivent être contrôlés également
(ex, la pression à l’entrée de l’analyseur). Les installations doivent avoir été
prévue en conséquence.
- Le rinçage du circuit d’injection doit être fait soigneusement entre les gaz,
surtout entre les gaz acides (SO2, HCl, HF, NH3) pour se prémunir de
l’humidité.
L’expérience a montré que cette manipulation était très exigeante en temps passé par
les opérateurs : 2h15 pour l’ensemble des polluants et par ligne, à chaque opération.
112
6-3 présentation des cartes de contrôle AZALYS
A - gaz de zéro.
3
Lecture à "ZERO"(mg/Nm ) sauf pour CO2 (%)
(injection analyseur)
Date Heure Opérateur SO2 CO CO2 HCl NO NH3
28/10/2004 0 0 0 0 0 0
05/11/2004 14:25 x 0 0 0 1,2 0 0
15/11/2004 10:45 x 1 0,3 0 1,1 0 0
26/11/2004 15:40 x 0 0 0 0 2,4 0
07/12/2004 14:35 x 0 0,9 0 0,3 0 0
16/12/2004 14:30 x 0,8 0 0,05 0,6 0 1,4
17/01/2005 14:30 x 0,2 0 0,05 0,6 0 0
28/01/2005 15:40 x 0,6 0 0,02 0 0 0
22/02/2005 15:30 x 0 0 0,01 0,2 0,1 0
01/06/2005 15:00 x 1 0 0 0,2 0
113
B - gaz pour étalonnage en sensibilité :
3
Lecture sensibilité (mg/Nm )
sauf pour CO2 (%) (injection analyseur)
Date Heure Opérateur SO2 CO CO2 HCl NO NH3
28/10/2004
05/11/2004 14:25 x 49,3 50 11,17 16,4 93
15/11/2004 10:45 x 50,8 49,9 11,15 16,5 93,6
26/11/2004 15:40 x 47,7 50,2 11,07 15,1 94,8
07/12/2004 14:35 x 46,1 50,1 11,22 16,1 94,3
16/12/2004 14:30 x 47,1 49 10,86 14,7 90,3
17/01/2005 14:30 x 45,5 49,9 11,07 15,6 91,8
28/01/2005 15:40 x 46,1 51 10,92 14,7 91,6
22/02/2005 15:30 x 46 50,8 10,81 14,4 91
01/06/2005 15:00 x 45,9 51,1 10,95 15,1 90,3
114
C. Les cartes de contrôle
SO2 au zéro
1.5
1.3
1
0.65
0.5
-0.5
-0.65
-1
-1.3
-1.5
SO2 en sensibilité
6.5
5.5
3.5 3.25
1.5
-0.5
28/10/2004
11/11/2004
25/11/2004
09/12/2004
23/12/2004
06/01/2005
20/01/2005
03/02/2005
17/02/2005
03/03/2005
17/03/2005
31/03/2005
14/04/2005
28/04/2005
12/05/2005
26/05/2005
-2.5
-3.25
-4.5
-6.5 -6.5
Interprétations :
SO2 zéro :
- l’AMS supprime les valeurs négatives : cas des points 1,2, 4, 5 et 9
- 3 points supérieurs à la limite de surveillance et avec tendance à
l’augmentation = décalage à surveiller
SO2 sensibilité :
- dès le 3ème point, la lecture est toujours inférieure à la valeur vraie = biais
- mais ce biais est stable dans le temps : tant que la tendance ne sortira pas des
limites de contrôle, pas de correction à faire (ici, vu la carte du zéro, il est fort
probable que l’écart en sensibilité soit plus important).
115
CO au zéro
1.5 1.5
1
0.75
0.5
-0.5
-0.75
-1
-1.5 -1.5
CO en sensibilité
7.5 7.5
5
3.75
2.5
0
28/10/2004
11/11/2004
25/11/2004
09/12/2004
23/12/2004
06/01/2005
20/01/2005
03/02/2005
17/02/2005
03/03/2005
17/03/2005
31/03/2005
14/04/2005
28/04/2005
12/05/2005
26/05/2005
-2.5
-3.75
-5
-7.5 -7.5
Interprétations
CO au zéro :
- l’AMS supprime les valeurs négatives : inconnue pour les points 1, 2, 4, 6 à 9
- Un point au-dessus de la limite de surveillance
- le signal semble avoir une bonne stabilité dans le temps, mais en l’absence des
valeurs négatives, cette impression doit être relativisée.
CO en sensibilité :
- écart proche du zéro écart = AMS très performant en justesse
- écart stable dans le temps
116
HCl au zéro
1.2
1 1.04
0.8
0.6
0.52
0.4
0.2
0
28/10/2004
11/11/2004
25/11/2004
09/12/2004
23/12/2004
06/01/2005
20/01/2005
03/02/2005
17/02/2005
03/03/2005
17/03/2005
31/03/2005
14/04/2005
28/04/2005
12/05/2005
26/05/2005
-0.2
-0.4
-0.52
-0.6
HCl en sensibilité
5.2
4.4
3.2
2.6
2
0.8
-0.4
28/10/2004
11/11/2004
25/11/2004
09/12/2004
23/12/2004
06/01/2005
20/01/2005
03/02/2005
17/02/2005
03/03/2005
17/03/2005
31/03/2005
14/04/2005
28/04/2005
12/05/2005
26/05/2005
-1.6
-2.8 -2.6
-4
-5.2 -5.2
Interprétations
HCl au zéro :
- l’AMS supprime les valeurs négatives : inconnue pour les points 1, 4, 8
- les 2 premiers points sont hors limite : mise en route (voir question de pression)
- 2 points supérieurs à la limite de surveillance
- semble avoir une bonne stabilité dans le temps, mais en l’absence des valeurs
négatives, cette impression doit être relativisée.
HCl en sensibilité :
- stable sur la période
- lectures négatives systématiques dès le 3ème point = pourquoi ?
117
NO au zéro
4
3.64
3
2 1.82
1
0
28/10/2004
11/11/2004
25/11/2004
09/12/2004
23/12/2004
06/01/2005
20/01/2005
03/02/2005
17/02/2005
03/03/2005
17/03/2005
31/03/2005
14/04/2005
28/04/2005
12/05/2005
26/05/2005
-1
-2 -1.82
-3
-3.64
-4
NO en sensibilité
18.2
16
11
9.1
6
1
28/10/2004
11/11/2004
25/11/2004
09/12/2004
23/12/2004
06/01/2005
20/01/2005
03/02/2005
17/02/2005
03/03/2005
17/03/2005
31/03/2005
14/04/2005
28/04/2005
12/05/2005
26/05/2005
-4
-9 -9.1
-14
-19 -18.2
Interprétations
NO au zéro :
- l’AMS supprime les valeurs négatives : inconnue pour tous les points (sauf le 4)
- semble avoir une bonne stabilité dans le temps, sauf un point (mise en route ?),
mais en l’absence des valeurs négatives, cette impression doit être relativisée.
NO en sensibilité :
- très bonne performance en justesse comparée à l’incertitude admise
- bonne stabilité dans le temps
- lecture à tendance négative dès le 5ème point : correction à prévoir
118
CO2 au zéro
0.2
0.18
0.15
0.1 0.09
0.05
0
28/10/2004
11/11/2004
25/11/2004
09/12/2004
23/12/2004
06/01/2005
20/01/2005
03/02/2005
17/02/2005
03/03/2005
17/03/2005
31/03/2005
14/04/2005
28/04/2005
12/05/2005
26/05/2005
-0.05
-0.1 -0.09
-0.15
-0.18
-0.2
CO2 en sensibilité
0.9 0.9
0.6
0.45
0.3
0
28/10/2004
11/11/2004
25/11/2004
09/12/2004
23/12/2004
06/01/2005
20/01/2005
03/02/2005
17/02/2005
03/03/2005
17/03/2005
31/03/2005
14/04/2005
28/04/2005
12/05/2005
26/05/2005
-0.3
-0.45
-0.6
-0.9 -0.9
Interprétations
CO2 au zéro :
- l’AMS supprime les valeurs négatives : inconnue pour les points 1 à 5, 10
- semble avoir une bonne stabilité dans le temps, mais en l’absence des valeurs
négatives, cette impression doit être relativisée.
CO2 en sensibilité :
- très bonne performance en justesse comparée à l’incertitude admise
- bonne stabilité dans le temps, mais une tendance négative à surveiller.
119
NH3 au zéro
1.6
1.4
0.9 0.8
0.4
-0.1
-0.6
-0.8
-1.1
-1.6 -1.6
Interprétations
NH3 au zéro :
- l’AMS supprime les valeurs négatives : inconnue pour tous les points sauf le
6ème
- un point hors de la limite de surveillance : raison ?
- semble avoir une bonne stabilité dans le temps, mais en l’absence des valeurs
négatives, cette impression doit être relativisée.
L’absence de données en sensibilité pour le NH3 ne permet pas de faire un lien avec le
QAL2, par contre le QAL3 confirme les commentaires formulés pour SO2 et HCl, d’où
son intêret préalable au QAL2 ou AST.
Dans notre traitement présenté à titre d’exemple, le degré de sévérité, notamment pour
le gaz de zéro, est lié aux valeurs choisies pour le SAMS ; mais la tendance reste
toujours la même.
120
6-4 Présentation des cartes de contrôles GENERIS
A - gaz de zéro.
3
Lecture à "ZERO"(mg/Nm )
Date Heure Opérateur SO2 CO O2 HCl NO CH4 C3H8 NH3
28/10/2004 0 0 0 0 0 0
12/11/2004 14:00 x 0 0,06 0,1 -1,05 0 0,04 0,7 0,04
19/11/2004 14h40 y 0 0 0,01 0,28 0,37 0 0,01 0,06
26/11/2004 15:20 x 0 0 0,05 -1,98 0 0,09 1,38 0,02
03/12/2004 15:20 x 0 0 0,04 -1,58 0 0,04 0,67 -0,04
10/12/2004 15:40 x 0 0 0,03 -1,57 0 0 0,58 0
27/12/2004 14:30 y 0 0 0,04 0,52 0 0,4 0 -0,04
14/01/2005 11:00 x 0 0 0,12 -4,58 0 0,09 1,99 0,04
28/01/2005 15:00 x 0,05 0,08 0,05 -0,01 0,71 0,03 0,07 -0,01
16/02/2005 15:20 x 0,01 0,09 0,01 0,29 0,63 0,05 0,31 0,02
08/03/2005 z -0,16 -0,22 0,09 -0,52 -0,32 0,03 0,31 0,04
(2 * SAMS) / 5 2 1 0,22 0,8 8 0,6 1,8 1,6
nb hors limite 0 0 0 5 0 0 1 0
3
Lecture sensibilité (mg/Nm )
Date Heure Opérateur SO2 CO O2 HCl NO CH4 C3H8 NH3
28/10/2004 48,6 52 10 16 92,2 2,7 ? ?
12/11/2004 14:00 x 49,04 44,01 9,62 16,7 405,92 3,64 11,47 11,47
19/11/2004 14h40 y 49,54 44,47 0 17,83 447 3,67 11,28 11,36
26/11/2004 15:20 x 49,01 46,6 9,53 15,27 404,8 3,67 11,69 11,21
03/12/2004 15:20 x 49,03 43,54 9,57 17,17 408,03 3,57 11,66 11,34
10/12/2004 15:40 x 49,12 43,35 9,51 17,11 396,4 3,62 11,45 11,33
27/12/2004 14:30 y 48,75 45,8 9,52 8,9 400 3,58 11,57 11,38
14/01/2005 11:00 x 48,3 42,42 9,71 12,86 396,8 3,57 11,35 10,89
28/01/2005 15:00 x 48,45 43,1 9,8 16,67 387,64 3,54 10,99 11,01
16/02/2005 15:20 x 48,09 43,62 9,9 16,72 390,51 3,53 10,7 11,13
08/03/2005 z 41,93 6,82 16,8 204,38 3,57 10,78 11,2
121
Ecart /certificat bouteille
Date Heure Opérateur SO2 CO O2 HCl NO CH4 C3H8 NH3
28/10/2004 -0,4 1,8 0,0 -0,3 -299,1 -0,9
12/11/2004 14:00 x 0,0 -6,2 -0,4 0,4 14,6 0,1 0,8 0,1
19/11/2004 14h40 y 0,5 -5,7 -10,0 1,5 55,7 0,1 0,6 -0,1
26/11/2004 15:20 x 0,0 -3,6 -0,5 -1,0 13,5 0,1 1,0 -0,2
03/12/2004 15:20 x 0,0 -6,6 -0,4 0,9 16,7 0,0 1,0 -0,1
10/12/2004 15:40 x 0,1 -6,8 -0,5 0,8 5,1 0,0 0,8 -0,1
27/12/2004 14:30 y -0,3 -4,4 -0,5 -7,4 8,7 0,0 0,9 0,0
14/01/2005 11:00 x -0,7 -7,8 -0,3 -3,4 5,5 0,0 0,7 -0,5
28/01/2005 15:00 x -0,6 -7,1 -0,2 0,4 -3,7 0,0 0,3 -0,4
16/02/2005 15:20 x -1,0 -6,6 -0,1 0,4 -0,8 -0,1 0,0 -0,3
08/03/2005 z -8,24 -0,22 0,5 1,88 -0,1 0,12 -0,2
(2 * SAMS) / 5 10 5 1,1 4 40 3 9 8
nb hors limite 0 8 1 1 2 0 0 0
122
SO2 au zéro
2 2
1.5
1 1
0.5
0
28/10/2004
04/11/2004
11/11/2004
18/11/2004
25/11/2004
02/12/2004
09/12/2004
16/12/2004
23/12/2004
30/12/2004
06/01/2005
13/01/2005
20/01/2005
27/01/2005
03/02/2005
10/02/2005
-0.5
-1 -1
-1.5
-2 -2
SO2 en sensibilité
10.00 10
7.50
5.00 5
2.50
0.00
-2.50
-5.00 -5
-7.50
-10.00 -10
Interprétations
SO2 au zéro :
- pas de zéro négatif
- zéro stable sur toute la période
SO2 en sensibilité :
- Stable sur toute la période
- Petite tendance négative
- Analyseur très performant en justesse.
123
CO au zéro
1 1
0.75
0.5 0.5
0.25
0
28/10/2004
04/11/2004
11/11/2004
18/11/2004
25/11/2004
02/12/2004
09/12/2004
16/12/2004
23/12/2004
30/12/2004
06/01/2005
13/01/2005
20/01/2005
27/01/2005
03/02/2005
10/02/2005
17/02/2005
24/02/2005
03/03/2005
-0.25
-0.5 -0.5
-0.75
-1 -1
CO en sensibilité
5.00 5
3.00
2.5
1.00
-1.00
-2.5
-3.00
-5.00 -5
-7.00
-9.00
Interprétations
CO au zéro :
- pas de zéro négatif
- zéro stable sur toute la période
CO en sensibilité :
- 2 valeurs au-dessous la limite de surveillance et 8 au-delà de la limite de
contrôle
- Nette tendance négative et en augmentation : dans cet exemple, l’AMS n’est
plus sous contrôle depuis le début. L’application de la norme en temps voulu
aurait entraîné la correction de ce défaut.
124
O2 au zéro
0.22
0.2
0.14
0.11
0.08
0.02
-0.04
-0.1 -0.11
-0.16
-0.22 -0.22
O2 en sensibilité
1.1
0.90
0.50 0.55
0.10
28/10/2004
04/11/2004
11/11/2004
18/11/2004
25/11/2004
02/12/2004
09/12/2004
16/12/2004
23/12/2004
30/12/2004
06/01/2005
13/01/2005
20/01/2005
27/01/2005
03/02/2005
10/02/2005
17/02/2005
24/02/2005
03/03/2005
-0.30
-0.55
-0.70
-1.10 -1.1
Interprétations
O2 au zéro :
- pas de zéro négatif
- tous les points sont positifs
- 1 valeur au-dessus de la limite de surveillance
O2 en sensibilité :
- tous les points sont négatifs
- Une valeur absente (3ème)
125
HCl au zéro
1
0.8
0.5 0.4
0 28/10/2004
04/11/2004
11/11/2004
18/11/2004
25/11/2004
02/12/2004
09/12/2004
16/12/2004
23/12/2004
30/12/2004
06/01/2005
13/01/2005
20/01/2005
27/01/2005
03/02/2005
10/02/2005
17/02/2005
24/02/2005
03/03/2005
-0.4
-0.5
-0.8
-1
-1.5
-2
-2.5
HCl en sensibilité
4.00 4
2.00 2
0.00
28/10/2004
04/11/2004
11/11/2004
18/11/2004
25/11/2004
02/12/2004
09/12/2004
16/12/2004
23/12/2004
30/12/2004
06/01/2005
13/01/2005
20/01/2005
27/01/2005
03/02/2005
10/02/2005
17/02/2005
24/02/2005
03/03/2005
-2.00 -2
-4.00 -4
-6.00
-8.00
Interprétations
HCl au zéro :
- Pas de maîtrise du zéro
- La moitié des points est en dehors de la limite de contrôle
HCl en sensibilité :
- Deux points sont hors limites, dont un en dehors du contrôle.
126
NO en sensibilité :
NO au zéro :
Interprétations
-50.00
-30.00
-10.00
-8
-6
-4
-2
10.00
30.00
50.00
0
2
4
6
8
-
-
25/11/2004
25/11/2004
02/12/2004
02/12/2004
09/12/2004
09/12/2004
16/12/2004
NO en sensibilité
16/12/2004
NO au zéro
23/12/2004
23/12/2004
30/12/2004
30/12/2004
06/01/2005 06/01/2005
13/01/2005 13/01/2005
20/01/2005 20/01/2005
27/01/2005 27/01/2005
03/02/2005 03/02/2005
10/02/2005 10/02/2005
17/02/2005 17/02/2005
24/02/2005 24/02/2005
03/03/2005
03/03/2005
-20
40
-40
20
-8
-4
8
127
CH4 au zéro
0.6 0.6
0.4
0.3
0.2
-0.2
-0.3
-0.4
-0.6 -0.6
CH4 en sensibilité
3.00 3
2.00
1.5
1.00
0.00
28/10/2004
04/11/2004
11/11/2004
18/11/2004
25/11/2004
02/12/2004
09/12/2004
16/12/2004
23/12/2004
30/12/2004
06/01/2005
13/01/2005
20/01/2005
27/01/2005
03/02/2005
10/02/2005
17/02/2005
24/02/2005
03/03/2005
-1.00
-1.5
-2.00
-3.00 -3
Interprétations
CH4 au zéro :
- Pas de zéro négatif
- zéro stable, sauf un point au delà de la limite de surveillance
CH4 en sensibilité :
- stable
- AMS très performant en justesse
128
C3H8 au zéro
1.7 1.8
1.2
0.9
0.7
0.2
-0.3
-0.8 -0.9
-1.3
-1.8 -1.8
C3H8 en sensibilité
9.00 9
7.00
5.00
4.5
3.00
1.00
-1.00
-3.00
-4.5
-5.00
-7.00
-9.00 -9
Interprétations
C3H8 au zéro :
- Pas de zéro négatif
- zéro instable, avec deux points hors limites dont un hors de contrôle
C3H8 en sensibilité :
- stable
- écart toujours positif, AMS performant
129
NH3 au zéro
1.6
1.4
0.8 0.8
0.2
28/10/2004
04/11/2004
11/11/2004
18/11/2004
25/11/2004
02/12/2004
09/12/2004
16/12/2004
23/12/2004
30/12/2004
06/01/2005
13/01/2005
20/01/2005
27/01/2005
03/02/2005
10/02/2005
17/02/2005
24/02/2005
03/03/2005
-0.4
-0.8
-1
-1.6 -1.6
NH3 en sensibilité
8.00 8
6.00
4.00 4
2.00
0.00
28/10/2004
04/11/2004
11/11/2004
18/11/2004
25/11/2004
02/12/2004
09/12/2004
16/12/2004
23/12/2004
30/12/2004
06/01/2005
13/01/2005
20/01/2005
27/01/2005
03/02/2005
10/02/2005
17/02/2005
24/02/2005
03/03/2005
-2.00
-4.00 -4
-6.00
-8.00 -8
Interprétations
NH3 au zéro :
- grande stabilité
NH3 en sensibilité :
- grande stabilité
- AMS performant en justesse.
Le nombre de points est relativement réduit, mais comme globalement les AMS ont un
comportement satisfaisant, cela n’est pas pénalisant.
Dans notre traitement présenté à titre d’exemple, le degré de sévérité, notamment pour
le gaz de zéro, est lié aux valeurs choisies pour le SAMS ; mais la tendance reste
toujours la même.
130
Conclusions du QAL3
Cette opération périodique est destinée à s’assurer que les AMS sont maintenus sous
contrôle, c’est-à-dire que leurs mesures restent dans la plage d’incertitude qui leur est
affectée.
La méthode employée est l’ajustage avec des matériaux de référence, ce que les
personnels des exploitations concernées pratiquent depuis longtemps.
La nouveauté de cette norme est d’imposer l’outil « cartes de contrôle » pour
documenter le suivi temporel des ajustages dans le but de permettre une action
corrective dès que l’information le justifie.
On comprend aisément l’importance de cette étape, du ressort de l’exploitant, vis-à-vis
de la validité des données fournies aux différentes autorités et associations de
riverains des exploitations. La norme n’insiste pas suffisamment sur cette importance
et plusieurs points du protocole sont encore obscurs :
Pour ce dernier point, nous formulons une proposition : la carte des moyennes mobiles
Shewart est un bon compromis entre la carte CUSUM décrite, assez délicate à mettre
en place, et la carte Shewart proposée, car son utilisation est simple et ses indications
sont du même niveau prédictif que celles de la carte CUSUM.
Enfin, nous avons démontré au § 6-1 l’intérêt de s’appuyer sur les données
réglementaires VLE journalière et incertitude maximale admise par polluant pour
calculer les bornes de contrôle des cartes. Il reste à trouver une solution pour les
composés pour lesquels ces informations n’existent pas encore : NH3 par exemple.
131
CHAPITRE 7 – Etape AST
La norme dans son principe décrit ainsi l’étape AST :
L’AST est une procédure utilisée pour déterminer si les valeurs mesurées à l’aide de l’AMS
répondent toujours aux critères d’incertitude exigés (comme démontré dans le test précédent
de QAL2) et si la fonction d’étalonnage obtenue au cours du test précédent de QAL2 reste
valide. La validité des valeurs mesurées par l’AMS est vérifiée par une série de tests
fonctionnels ainsi que par la réalisation d’un nombre limité de mesurages parallèles à l’aide
d’une SRM appropriée.
L’AST doit être précédé d’un test opérationnel qui recouvre l’examen de l’installation
et du site de mesurage afin de garantir que la réalisation des prélèvements et calculs
puisse se faire dans les conditions de la norme. Ce test opérationnel présenté au § 8.1
est intégralement décrit dans l’annexe A de la norme.
Les essais ont été effectués sur le site GENERIS du 7 au 9 mars 2005 et les 13 et 14
avril 2005 sur le site AZALYS.
132
D – injection de HCl en tête de ligne, sensibilité et temps de réponse : satisfaisant sans
modification sensible des caractéristiques relevées lors du QAL2. Aucune correction de
calibrage n’a été apportée lors des QAL3, mais pas de vérification pour NH3 et COT.
MR 99,6 0,0 39,9 159,4 99,6 199,3 0,0 159,4 99,6 39,9 0,0 199,3
AMS 102,3 0,0 39,1 169,6 104,0 215,0 0,0 170,0 103,3 40,5 0,0 214,7
En ppm
Le zéro est lissé parce que l’AMS ne permet pas le zéro négatif. Les injections
aléatoires ne mettent pas d’hystérésis en évidence.
H - l’interférence du NO a été testé sur le CO, au niveau de 200,3 ppm (100%) et dilué
à 50% de CO. Aucune réponse positive n’a été constatée (la réponse négative n’est
pas possible).
250
y = 1.08x - 1.84
200
R2 = 0.9995
150
MR
100
50
0
-50 0 50 100 150 200 250
AMS
Un problème a été détecté pour ces deux gaz pendant le QAL2 mais sans pouvoir
l’attribuer à l’AMS ou à la SRM.
133
F – vérification du zéro et de la sensibilité
Constituant Ecart au zéro Ecart à la MR mg/m3 Incertitudes sur
en mg/m3 concentration les MR en %
en mg/m3
HCl -0,52 0,5 16,3 ±2
SO2 -0,16 -1,33 26,4 ±5
CO -0,22 -8,24 50,17 ±2
NH3 0,04 -0,2 11,4 ±2
CO2 -0,01% -0,16% 9,06% ±2
HF -0,00 - - -
CH4 0,03 -0,1 3,58 ±2
C3H8 0,31 0,12 10,66 ±2
NO -0,32 1,88 202,5 ±2
O2 0,09% -0,22% 7,04% ±2
On peut en déduire, que les écarts HCl, CO, CH4 et O2 sont supérieurs à l’incertitude
liée à la composition du gaz pour étalonnage, en sensibilisation. Les écarts au zéro
semblent également élevés pour HCl, SO2, CO, C3H8 et NO.
Le manque de recul sur leurs calibrages ne permet pas de conclure sur ces écarts.
MR 0,0 26,9 52,5 106,1 158,5 213,6 266,0 319,5 398,5 1079,8
AMS 0 22 17 87 143 201 253 309 392 1042
En mg/m3
linéarité NO du MIR FT
450
400
350
y = 1.0103x - 14.824
300
250 R2 = 0.9948
AMS
200
150
100
50
réponse AMS
0
-50 0 100 200 300 400 500
MR
134
H – l’interférence des gaz CO2, CH4, C3H8, CO, SO2, HCl et NH3 a été testée sur les
AMS NO, NO2 et HCl.
MR NO 0,0 26,9 52,5 106,1 158,5 213,6 266,0 319,5 398,5 1079,8
Réponse 4,8 4,1 13,6 12,7 11,3 7 6,2 5,1 5,4 5,7
NO2
En mg/m3
16
14
NO en mg/m3
12
10
8
6
4
2
0
0 200 400 600 800 1000 1200
NO2 en mg/m3
Commentaire : ce résultat mérite une explication : compte tenu des tests interférent du
QAL1 qui ne signalaient pas d’interférence pour le NO, on se trouve ici devant une
pollution du NO étalon par le NO2 (probablement lors de la mise en œuvre). Ce qui
montre la difficulté de la réalisation de tels tests sur le site.
I – voir QAL3
Pour traiter les résultats des mesures parallèles de l’AST, nous avons opté pour deux
approches possibles :
A - celle de la norme : on injecte la fonction obtenue au QAL2 dans les valeurs brutes
AMS et on teste variabilité et validité, puis on constate vis-à-vis du domaine validé lors
du QAL2 (maintien ou extension).
135
B – celle que les acteurs de l’étude se sont imposés en ne faisant pas la correction
(éventuelle) de l’AMS avec la fonction déterminée par le QAL2 : on calcule une
nouvelle fonction avec les mesures AST, avec test de variabilité et domaine théorique,
et on compare les deux fonctions. Si leur intervalle de confiance se recoupe, alors on
déclare que l’AMS est toujours dans les conditions de la fonction établie au QAL2. On
peut alors appliquer l’approche A. Mais pour cette étude, on appliquera aussi
l’approche A quand les fonctions sont reconnues différentes.
7-3-1 Bilan AZALYS
Approche A : ici, parce que le QAL2 concluait de ne pas faire de correction (pente de
la fonction équivalente à 1) l’approche A est applicable au CO, au cas du HCl sans
injections et au NO.
Bilan de cette approche type norme : les tests AST sont réussis.
136
AMS HCl (sans injections volontaires = 14 séries)
Approche A
SRM AMS SRM-AMS
Toutes les données AST de l’AMS étalonné sont dans le domaine défini au QAL2.
Le test de variabilité devient : 2,39 < (2,65 x 1,5 x Kv (9)) soit 3,82 réussi
Le test de validité devient : 0,18 < 7,96 réussi
Bilan de cette approche type norme : les tests AST sont réussis.
Conclusion sur l’AST pour l’AMS HCl (sans injections) : l’étalonnage de l’AMS HCl
effectué par le QAL2 est reconduit, pour le même domaine de validité.
137
Cas du HCl (avec injections = 18 séries)
Approche B
138
Le test de variabilité devient : 3,94 < (2,65 x Kv (9)) soit 2,547 échec
Le test de variabilité devient : 2,20 < (2,65 x 1,5 x Kv (9)) soit 3,82 réussi
Le test de validité devient : 0,51 < 4,35 réussi
Bilan de cette approche type norme : les tests AST sont réussis.
Conclusion sur l’AST de AMS HCl (avec injections) : l’AST ne reconduit pas la fonction
d’étalonnage du QAL2 lorsqu’elle est comparée à la fonction que l’on obtient avec les
données AST. Mais si on applique la norme, la fonction initiale du QAL2 est reconduite.
Le « problème » détecté au QAL2 y serait-il pour quelque chose ? Le QAL3 en
sensibilité confirme l’existence d’un « problème ».
139
AMS- NO
Approche A
SRM AMS SRM-AMS
Jour - Essai yi CO2 Norm. xi CO2 étalonné étal + normalisés
gaz sec gaz sec Normalis.
3 3 3 3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m % mg/m mg/Nm mg/Nm
13-04-E1 47,12 9,49 44,71 46,51 9,34 47,58 45,85 -1,15
13-04-E2 49,64 9,57 46,70 53,58 6,34 54,82 77,82 -31,12
13-04-E3 38,61 9,63 36,10 41,16 9,35 42,11 40,53 -4,44
13-04-E4 43,47 9,55 40,97 46,00 9,38 47,06 45,16 -4,19
13-04-E5 39,40 9,57 37,05 45,18 9,41 46,22 44,21 -7,15
13-04-E6 45,38 9,46 43,19 46,23 9,18 47,30 46,37 -3,18
14-04-E7 78,01 9,88 71,09 85,01 9,36 86,98 83,63 -12,54
14-04-E8 102,01 9,98 92,00 108,32 9,50 110,82 104,98 -12,98
14-04-E9 10,29 9,64 0,00 0,00 0,00
somme 443,65 411,81 472,00 488,56
moyenne 55,46 51,48 59,00 55,24 -8,53
sD 9,61
Une seule donnée AST de l’AMS étalonné est hors du domaine défini au QAL2.
Le test de variabilité devient : 9,61 < (9,29 x 1,5 x Kv (8)) soit 13,26 réussi
Le test de validité est : 8,53 < 17,31 réussi
Bilan de cette approche type norme : les tests AST sont réussis.
140
AMS – SO2 ( cas 18 séries)
Approche B
SRM AMS SRM-AMS
Jour - Essai yi CO2 Norm. xi CO2 étalonné étal + normalisés
gaz sec gaz sec Normalis.
3 3 3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/m mg/Nm mg/Nm
13-04-E1 7,30 9,49 6,93 1,49 9,34 6,88 6,63 0,29
13-04-E2 29,20 9,57 27,47 27,19 6,34 28,11 39,90 -12,43
13-04-E3 33,20 9,63 31,04 35,29 9,35 34,81 33,50 -2,46
13-04-E4 23,10 9,55 21,77 18,32 9,38 20,78 19,94 1,83
13-04-E5 21,00 9,57 19,75 19,44 9,41 21,71 20,76 -1,01
13-04-E6 6,20 9,46 5,90 1,05 9,18 6,52 6,39 -0,49
14-04-E7 14,60 9,88 13,31 9,58 9,36 13,57 13,04 0,26
14-04-E8 7,60 9,98 6,85 5,01 9,50 9,79 9,28 -2,42
14-04-E9 9,64
somme 142,20 133,02 117,37 149,45
moyenne 17,78 16,63 14,67 15,65 -2,05
ys max 31,04 sD 4,43
ys min 5,90
ysmax-ysmin 25,14
15%VLE 4,88
141
Le test de variabilité devient : 4,43 < (3,32 x Kv (8)) soit 3,16 échec
Le test de variabilité devient : 8,86 < (3,32 x 1,5 x Kv (8)) soit 4,736 échec
Le test de validité est : 6,57 < 10,30 réussi
Conclusion sur l’AST de l’AMS SO2 : quelque soit l’approche utilisée, le QAL2 de
l’AMS SO2 (18 séries) n’est pas reconduit par l’AST . Le « problème » détecté au
QAL2 y serait-il pour quelque chose ? Le QAL3 en sensibilité confirme l’existence d’un
« problème ».
142
Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :
Le test de variabilité devient : 4,43 < (3,32 x Kv (8)) soit 3,16 échec
Le test de variabilité devient : 15,66 < (3,32 x 1,5 x Kv (8)) soit 4,736 échec
Le test de validité est : 13,43 < 10,30 échec
Bilan de cette approche type norme : aucun des deux tests de l’AST n’est réussi.
Conclusion sur l’AST de l’AMS SO2 : quelque soit l’approche utilisée, le QAL2 de l’AMS
SO2 (16 séries) n’est pas reconduit par l’AST. Le « problème » détecté au QAL2 y
serait-il pour quelque chose ? Le QAL3 en sensibilité confirme l’existence d’un
« problème ».
143
AMS-NH3
Approche B
SRM AMS SRM-AMS
Jour - Essai yi CO2 Norm. xi CO2 étalonné étal + normalisés
gaz sec gaz sec Normalis.
3 3 3 3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m % mg/m mg/Nm mg/Nm
13-04-E1 1,42 9,49 1,61 0,22 9,34 0,82 0,79 1,68
13-04-E2 1,50 9,57 1,69 -0,02 6,34 -0,08 -0,11 1,80
13-04-E3 1,37 9,63 1,59 -0,01 9,35 -0,05 -0,05 1,64
13-04-E4 1,28 9,55 1,51 -0,02 9,38 -0,08 -0,07 1,58
13-04-E5 1,52 9,57 1,79 -0,02 9,41 -0,08 -0,07 1,86
13-04-E6 1,76 9,46 2,09 0,73 9,18 2,73 2,68 -0,59
14-04-E7 2,59 9,88 2,83 2,26 9,36 8,52 8,19 -5,37
14-04-E8 1,58 9,98 1,71 0,63 9,50 2,37 2,25 -0,53
14-04-E9 1,08 1,14 -0,02 9,64 -0,08 -0,07 1,21
somme 14,09 15,96 3,74 12,75
moyenne 1,57 1,77 0,42 1,09 0,36
ys max 2,83 sD 2,36
ys min 1,14
ysmax-ysmin 1,69
15%VLE 3
Le test de variabilité devient : 2,36 < (4,08 x Kv (9)) soit 3,92 réussi
Bilan de l’approche B : les fonctions sont différentes. Le QAL2 n’est pas reconductible.
144
Mais si nous avions utilisé l’approche A :
Le test de variabilité devient : 0,57 < (4,08 x 1,5 x Kv (9)) soit 5,878 réussi
Le test de validité est : 1,24 < 4,52 réussi
Bilan de cette approche type norme : les deux tests de l’AST sont réussis.
Conclusion de l’AST pour AMS NH3 : la fonction d’étalonnage du QAL2 lorsqu’elle est
comparée à la fonction que l’on obtient avec les données AST est différente, mais le
test de variabilité est réussi. Et si on applique la norme, la fonction initiale du QAL2 est
reconduite. Il y a lieu de se demander pourquoi : probablement par la répartition des
points sur un domaine très limité par rapport à la VLE envisagée, avec un groupe au
niveau de la limite de quantification et quelques points plus élevés qui « tirent » la
fonction. C’était le même « schéma » pour le QAL2, mais les points « élevés » se
positionnaient différemment : influence de la qualité de la SRM ?
Compte tenu des conclusions de l’étape QAL2 pour cette AMS (corrections CO2 et O2)
nous avons traité l’AST avec l’exemple réussi (11 séries – correction O2).
145
Approche B
SRM AMS SRM-AMS
Jour - Essai yi O2 Norm. xi O2 étalonné étal + normalisés
gaz sec gaz sec Normalis.
3 3 3 3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m % mg/m mg/Nm mg/Nm
13-04-E1 0,00 10,00 0,00 0,15 10,40 0,20 0,38 -0,38
13-04-E2 0,10 9,70 0,35 0,46 10,10 0,38 0,76 -0,41
13-04-E3 0,30 9,50 1,05 0,42 10,00 0,35 0,70 0,35
13-04-E4 9,70 10,20
13-04-E5 9,60 10,00
13-04-E6 5,20 9,60 18,99 8,30 10,20 5,08 10,34 8,65
14-04-E7 3,59 9,60 7,36 6,07 10,10 3,74 6,94 0,42
14-04-E8 -0,83 9,40 -1,68 0,26 9,90 0,26 0,47 -2,15
14-04-E9 1,92 9,10 3,77 0,26 9,80 0,26 0,48 3,29
somme 10,27 29,84 15,91 20,07
moyenne 1,47 4,26 2,27 3,27 1,40
ys max 18,99 sD 3,59
ys min -1,68
ysmax-ysmin 20,67
15%VLE 1,5
- pas d’offset connu, mais dans QAL2 la constante n’est pas nulle
- comparer la constante 0,104 à -1,919
- résultat cohérent puisque la constante est toujours non significative
- pente AST statistiquement différente de 1 correction de pente de l’AMS
- les deux intervalles de confiance se recoupent = les fonctions d’étalonnage
auraient une pente équivalente
Le test de variabilité devient : 3,59 < (1,531 x Kv (7)) soit 1,44 échec
146
Mais si nous avions utilisé l’approche A :
Le test de variabilité devient : 2,62 < (1,531 x 1,5 x Kv (7)) soit 2 ,17 échec
Le test de validité est : 4,04 < 3,67 échec
Bilan de cette approche type norme : aucun des deux tests de l’AST n’est réussi.
Conclusion sur l’AST de l’AMS poussières (11 séries) : dans cette démarche
expérimentale pour le cas des poussières, les deux approches montrent le refus de
l’étalonnage précédent.
147
Résumé des tests AST pour AZALYS (CO2)
148
Constats sur l’AST d’AZALYS
Les AMS qui avaient réussi le QAL2 (CO, HCl sans injection, NO) avec une fonction
d’étalonnage entraînant peu ou pas de correction (approche A) se voient confirmés par
le test AST.
Le cas du NH3 avec un QAL2 entraînant une correction (approche B) voit sa fonction
reconduite dans l’approche A, mais il faut étudier le rôle des points élevés par rapport
au nuage de points en limite de quantification.
L’AST du NO permet d’élargir le domaine de validité.
Au contraire, les AMS pour lesquels le QAL2 occasionnait une correction de la fonction
(approche B) voit leur test AST refuser cette fonction : HCl avec injections, SO2 sans
injections.
L’AMS qui avait été refusé à cause de la variabilité l’est toujours : SO2 avec injections.
Le cas du HCl avec injection ayant eu un QAL2 entraînant une correction voit sa
fonction refusée suivant l’approche comparée (B), mais acceptée si on applique la
norme en l’état (approche A). Que doit-on en penser ? Lire également les cartes du
QAL3, et se souvenir de la détection d’un « problème » lors du QAL2.
Approche A : ici, l’approche A n’est applicable dans aucun cas parce que le QAL2
concluait de faire une correction pour tous les AMS (sauf cas de fonction impossible).
149
AMS SO2
Approche B
SRM AMS SRM-AMS
Jour - Essai yi norm. xi normalis. étal + normalisés
normalis.
3 3 3 3 3 3
mg/m mg/Nm mg/m mg/m mg/Nm mg/Nm
08-03-E1 5,28 4,25 6,57 7,15 5,72 -1,47
08-03-E2 2,54 2,03 2,98 3,24 2,59 -0,56
08-03-E3 1,51 1,19 2,08 2,26 1,78 -0,59
09-03-E4 19,22 14,70 16,98 18,47 14,21 0,49
09-03-E5 17,24 13,84 15,02 16,34 13,18 0,66
09-03-E6 7,86 6,48 8,36 9,09 7,52 -1,04
somme 53,65 42,49 51,99 45,00
moyenne 8,94 7,08 8,67 7,87 -0,42
ys max 14,70 sD 0,84
ys min 1,19
ysmax-ysmin 13,51
15%VLE 7,5
le test de variabilité devient : 0,84 < (5,102 x Kv (6)) soit 4,76 réussi
Bilan de l’approche B : les fonctions sont différentes, mais le test de variabilité est
réussi.
150
Mais si nous avions utilisé l’approche A :
Le test de variabilité devient : 2,08 < (5,102 x 1,5 x Kv (6)) soit 7,14 réussi
Le test de validité est : 1,58 < 6,81 réussi
Bilan de cette approche type norme : les deux tests AST sont réussis.
Conclusion sur l’AST de l’AMS SO2 : la fonction d’étalonnage du QAL2 lorsqu’elle est
comparée à la fonction que l’on obtient avec les données AST est différente, mais le
test de variabilité est réussi. Et si on applique directement la norme, la fonction initiale
du QAL2 est reconduite. Pourquoi arrive-t-on à ce résultat ? Le coefficient R2 de la
fonction calculée pour AST est nettement meilleur que celui du QAL2. Au vu de la
dispersion des valeurs, on peut s’interroger sur l’influence de la SRM dans les mesures
du QAL2.
151
AMS NO
Approche B
le test de variabilité devient : 3,00 < (20,408 x Kv (6)) soit 19,04 réussi
152
Bilan de l’approche B : les fonctions sont équivalentes et le test est réussi.
Le test de variabilité devient : 3,89 < (20,408 x 1,5 x Kv (6)) soit 28,59 réussi
Le test de validité est : 8,55 < 23,6 réussi
Bilan de cette approche type norme : les deux tests AST sont réussis.
Conclusion sur l’AST de l’AMS NO : quelque soit l’approche, l’AST reconduit la fonction
QAL2 ou une très voisine pour le même domaine de validité.
153
AMS HCl
Approche B
Estimation de la fonction d’étalonnage : y= 1,1 AMS – 1,299 qui devient 0 ,9986 AMS
sans la constante
- pas d’offset, donc résultat cohérent puisque la constante n’est pas significative
- pas de constante en AST ni en QAL2
- pente AST équivalente à 1 pas de correction de pente de l’AMS
- les deux intervalles de confiance ne se recoupent pas = fonctions d’étalonnage
différentes
- R2 >0,98
le test de variabilité devient : 0,62 < (2,041 x Kv (6)) soit 1,904 réussi
154
Bilan de l’approche B : les fonctions QAL2 et AST ne sont pas équivalentes mais le
test de variabilité est réussi.
Le test de variabilité devient : 1,47 < (2,04 x 1,5 x Kv (6)) soit 2,86 réussi
Le test de validité est : 8,55 < 3,25 réussi
Bilan de cette approche type norme : les deux tests AST sont réussis.
Conclusion sur l’AST de l’AMS HCl : la fonction d’étalonnage du QAL2 lorsqu’elle est
comparée à la fonction que l’on obtient avec les données AST est différente, mais le
test de variabilité est réussi. Et si on applique directement la norme, la fonction initiale
du QAL2 est reconduite. Pourquoi arrive-t-on à ce résultat ? Le coefficient R2 de la
fonction calculée pour AST est nettement meilleur que celui du QAL2. Au vu de la
dispersion des valeurs, on peut s’interroger sur l’influence de la SRM dans les mesures
du QAL2.
155
AMS COT
y=0,549 AMS
3 3
a) 10 mg/m et 20 mg/m en ½ h correction 11% O2
approche B
le test de variabilité devient : 0,442 < (1,531 x Kv (6)) soit 1,428 réussi
156
Mais si nous avions utilisé l’approche A (y=0,595x) :
Le test de variabilité devient : 1,20 < (1,53 x 1,5 x Kv (6)) soit 2,14 réussi
Le test de validité est : 1,31 < 3,06 réussi
Bilan de cette approche type norme : les deux tests AST sont réussis.
Conclusion sur l’AST de l’AMS COT : Les deux fonctions QAL2 et AST sont
impossibles compte tenu du niveau des données. Le constat de QAL2 s’applique à
l’AST (valeurs proche du zéro et de la Ld). Et si on applique directement la norme, la
fonction initiale du QAL2 est reconduite mais l’échantillonnage est trop proche de zéro
pour en tirer une conclusion. Le cas illustre encore ici l’alternative d’emploi des MR
pour obtenir une répartition satisfaisante de points dans le domaine souhaité.
157
AMS CO
Approche B
le test de variabilité devient : 0,60 < (2,55 x Kv (6)) soit 2,38 réussi
158
Mais si nous avions utilisé l’approche A :
SRM AMS SRM-AMS
Jour - Essai yi norm. xi étalonné. étal + normalisés
normalis.
3 3 3 3 3 3
mg/m mg/Nm mg/m mg/m mg/Nm mg/Nm
08-03-E1 7,75 6,24 11,31 9,58 7,67 -1,43
08-03-E2 3,30 2,64 7,20 6,10 4,88 -2,24
08-03-E3 4,74 3,75 8,42 7,13 5,62 -1,87
09-03-E4 6,55 5,01 9,31 7,89 6,07 -1,06
09-03-E5 5,91 4,74 9,59 8,13 6,55 -1,81
09-03-E6 5,83 4,80 9,92 8,41 6,95 -2,15
somme 34,08 27,18 55,75 37,74
moyenne 5,68 4,53 9,29 6,91 -1,76
sD 0,45
Le test de variabilité devient : 0,45 < (2,55 x 1,5 x Kv (6)) soit 3,57 réussi
Le test de validité est : 1,76 < 2,92 réussi
Bilan de cette approche type norme : les deux tests AST sont réussis.
159
AMS poussières
Approche B
le test de variabilité devient : 0,82 < (1,53 x Kv (6)) soit 1,43 réussi
160
Mais si nous avions utilisé l’approche A :
SRM AMS SRM-AMS
Jour - Essai yi norm. xi étalonné. étal + normalisés
normalis.
3 3 3 3 3 3
mg/m mg/Nm mg/m mg/m mg/Nm mg/Nm
08-03-E1 2,19 1,76 0,55 0,17 0,14 1,62
08-03-E2 1,58 1,26 0,71 0,22 0,18 1,08
08-03-E3 2,19 1,73 0,67 0,21 0,16 1,57
09-03-E4 0,09 0,07 0,69 0,21 0,16 -0,09
09-03-E5 0,09 0,07 0,73 0,23 0,18 -0,11
09-03-E6 1,12 0,92 0,59 0,18 0,15 0,77
somme 7,26 5,81 3,94 0,97
moyenne 1,21 0,97 0,66 0,81 0,81
sD 0,77
Le test de variabilité devient : 0,77 < (1,53 x 1,5 x Kv (6)) soit 2,14 réussi
Le test de validité est : 0,81 < 2,05 réussi
Bilan de cette approche type norme : les deux tests AST sont réussis.
161
AMS HF
Approche B
le test de variabilité devient : 0,55 < (0,204 x Kv (6)) soit 0,90 échec
162
Mais si nous avions utilisé l’approche A :
SRM AMS SRM-AMS
Le test de variabilité devient : 0,34 < (0,204 x 1,5 x Kv (6)) soit 0,285 échec
Le test de validité est : 0,14 < 0,48 réussi
Conclusion sur l’AST de l’AMS HF : Les deux fonctions QAL2 et AST sont impossibles
compte tenu du niveau des données. Le constat de QAL2 s’applique à l’AST (valeurs
proche du zéro et de la Ld). Le test de variabilité est un échec dans les deux
approches.
163
AMS NH3
Approche B :
le test de variabilité devient : 0,3 < (4,08 x Kv (6)) soit 3,808 réussi
Bilan de l’approche B : les fonctions sont différentes mais le test de variabilité est
réussi.
164
Mais si nous avions utilisé l’approche A :
Le test de variabilité devient : 0,16 < (4,082 x 1,5 x Kv (6)) soit 5,712 réussi
Le test de validité est : 0,31 < 4,19 réussi
Bilan de cette approche type norme : les deux tests sont réussis.
Conclusion sur l’AST de l’AMS NH3 : la fonction d’étalonnage du QAL2 lorsqu’elle est
comparée à la fonction que l’on obtient avec les données AST est différente, mais le
test de variabilité est réussi. Et si on applique directement la norme, la fonction initiale
du QAL2 est reconduite. Mais les données sont très proches de zéro et de la Ld
comme pour le QAL2.
165
Résumé des tests AST pour GENERIS (O2)
Approche B
SO2 (18 séries) 0 – 27,74 Y=0,798xi (a) Réussi Y différente =1,0878xi (a) Variabilité : OK
2
50 - 200 R = 0,89 Variabilité : OK Validité : OK
F (QAL2) ? F (QAL2) reconduit
NO (18 séries) 0 – 261,66 Y=0,886xi (a) Réussi Y équivalente = 0,932xi (a) Variabilité : OK
2
200 - 400 R = 0,88 Variabilité : OK Validité : OK
F (QAL2) reconduite Domaine : idem
F (QAL2) reconduite
HCl (18 séries) 0 – 9,52 Y=0,745xi (a) Réussi Y différente = 0,999xi (a) Variabilité : OK
2
10 - 60 R = 0,62 Variabilité : OK Validité : OK
F (QAL2) ? F (QAL2) reconduite
COT (18 séries) 0 – 1,85 Y=-0,135xi+1,88 (a) Réussi Y impossible = -1,507xi+2,836 (a) Variabilité : OK
2
10 - 20 R = 0,01 (a) variabilité : 0K Validité : OK
2
Y=0,595xi (b) R = 1 (b) F (QAL2) ? F (QAL2) reconduite
CO (17 séries) 0 – 13,62 Y= 0,847xi (b) Réussi Y différente =0,6113xi (b) Variabilité : OK
2
50 - 100 R =1 Variabilité : OK Validité : OK
F (QAL2) ? F (QAL2) reconduite
Poussières (18 séries) 0 – 1,08 Y = 0,31 (b) Réussi Y impossible =-7,31xi+6,11 (a) Variabilité : OK
Y devient = 1,75xi (a) Validité : OK
10 - 30
2
R =1 Variabilité : OK F (QAL2) reconduit
F (QAL2) ?
HF (18 séries) 0 à 1,51 Y impossible = 18,5xi (b) Refusé Y impossible = 29,9xi (b) Variabilité : non
2
1-4 R =1 Variabilité : non Validité : OK
F (QAL2) rejetée F (QAL2) rejetée
NH3 (18 séries) 0 – 5,93 Y= 0,738xi (a) Réussi Y différente =1,215xi (b) Variabilité : OK
2
Hypothèse 20 R = 0,93 Variabilité : OK Validité : OK
F (QAL2) ? F (QAL2) reconduit
166
Constat sur l’AST de GENERIS
Pour l’AMS NO, l’AST appliqué suivant notre approche B permet de reconduire la fonction
QAL2.
Pour les AMS SO2, HCl, COT, CO, Poussières et NH3, l’AST appliqué suivant notre
approche B ne reconduit pas la fonction QAL2, mais le test de variabilité correspondant est
satisfaisant.
Par ailleurs, l’application directe de la norme avec la fonction QAL2 (notre approche A)
conduit à la reconduction systématique de cette dernière. L’étude graphique du QAL2, la
dispersion entre données QAL2 et données AST, et le QAL3 apportent des réponses à cette
reconduction . Que faut-il en déduire ?
Pour HF, l’AST confirme le rejet du test de variabilité du QAL2 quelque soit l’approche
choisie.
167
CHAPITRE 8 – LA DOCUMENTATION
Le principe de la documentation est ainsi décrit dans la norme :
Tout événement affectant de façon significative l’AMS et survenant durant sa durée de vie doit être
documenté. Un numéro d’enregistrement doit être attribué à l’AMS, et un dossier spécifique à l’AMS et
contenant toutes les informations appropriées doit être créé et mis à jour par la personne responsable
de l’AMS.
La documentation relative à l’AMS doit comporter tous les diagrammes appropriés et peut contenir
des photographies du système de prélèvement et de l’AMS au moment de leur installation et de leur
mise en service.
Les deux interventions opérées par les organismes de contrôle dans le cadre de cette étude
ont été l’occasion de « balayer » la documentation disponible dans chacun des sites. Se
reporter aux parties 5-2 et 7-2 de ce rapport pour en avoir le détail.
Constat sur l’examen des documents : l’examen des documents type procédure et formation
du personnel relève plutôt d’une mission d’audit qui nécessite une compétence reconnue
pour l’intervenant. Ce point soulève la question de l’aptitude du personnel de l’organisme
tiers.
Constat sur l’état d’avancement documentaire : les deux sites sont dans la phase de mise en
place des procédures spécifiques à cette nouvelle approche du contrôle interne des AMS par
l’exploitant. Pour l’ensemble de la profession, cette étape devrait faire l’objet d’une
information sous forme de guide ou d’assistance technique.
Mais de fait, cette étape est une étape lourde en terme de contraintes et donc de coût.
168
CHAPITRE 9 – LES COÛTS
Cet exercice ne se veut qu’indicatif car la nouveauté des opérations demandées aux
organismes participants a entraîné des coûts mal estimés, en l’absence d’un retour
d’expérience et de documents à vocation de guide pratique pour réaliser les essais comme
pour dépouiller les données.
La norme se décline en 4 étapes (QAL1, QAL2, QAL3 et AST) pour un même AMS et
réalisables sur une période que nous estimons de 15 à 18 mois pour la première application,
puis en deux opérations annuelles (QAL3 et AST) à faire pendant deux années successives
avant de reprendre la totalité de la séquence QAL2 (pour l’incinération la périodicité
réglementaire du QAL2 est de 3 ans).
L’AST : la partie test opérationnel est la même que pour le QAL2. Si le nombre de mesurage
en parallèle est le tiers de ce dernier, en revanche les essais de linéarité et d’influence des
interférents connus peuvent conduire à la même importance de présence sur le site, comme
en coût (matériel spécifique à déployer, consommables en quantité).
Sur la base des coûts pratiqués pour cette étude nous obtenons le tableau suivant, pour 6
gaz (O2/CO2, CO, NO, SO2, HCl, NH3) et les poussières.
169
Ce qui représente environ 20 000 euros par an par ligne sans redondance et sans prise en
compte des frais d’exploitation, du remplacement de matériels, d’arrêt de ligne, etc..,
attribuables aux contraintes de la norme.
Pour son application réglementaire, la norme s’intéresse aux AMS qui sont exploités et dont
le mesurande fait l’objet d’une VLE, mais également à ceux installés en secours (dit en
redondance ou multiplexé), ce qui conduira l’organisme tiers à traiter et produire plusieurs
séries de données suivant le nombre de lignes (2 AMS seront en mesures pendant chaque
série avec une SRM). Doivent s’y ajouter le suivi des équipements dits périphériques comme
O2 ou CO2, humidité, température, pour lesquels le niveau d’étalonnage et la procédure à
suivre ne sont pas précisés dans la norme.
Les coûts liés à ces équipements périphériques ne sont pas connus, mais on peut évaluer
ceux liés aux équipements redondants sur la base suivante :
Pour les mêmes conditions que cette étude (6 gaz et poussières), l’analyse des coûts (en
euros TTC) pour les installations avec redondance comme le tableau précédent peut se
présenter ainsi :
Le QAL2 comme les AST entraînent une acquisition et une exploitation des données AMS
pour celui en service et pour celui en suppléance (par ligne), pendant les mesurages en
parallèle, ainsi que pour les autres aspects des tests opérationnels.
170
CHAPITRE 10 – RETOUR D’EXPERIENCE
Cette partie reprend et regroupe par catégorie tout ce qui a été identifié et signalé au cours
de l’étude et dans ce rapport.
Sont récapitulés ici les écarts constatés par rapport aux exigences de la norme sur
l’ensemble de sa mise en œuvre, avec l’indication du paragraphe de ce rapport.
Il faut distinguer les écarts dits volontaires, que les acteurs concernés de cette étude ont
accepté d’assumer, et les écarts imposés pour des causes externes.
Ecarts volontaires :
- § 2-2 – Echéancier et programme : la norme fixe le délai normal entre un QAL2 initial
et l’AST suivant à une année, sauf cas particulier qui déclencherait un AST
« précoce ». Dans le cadre de cette étude, afin de traiter de l’ensemble de la norme
NF EN 14181, le délai entre QAL2 et AST a été volontairement pris entre 4 et 5 mois
pour avoir suffisamment de recul pour observer d’éventuelles variations sur les
données analytiques (en incluant le suivi QAL3).
- QAL3 - § 6-1 – Calcul du SAMS: la norme ne propose que des bornes inférieure et
supérieure équivalentes à 2SAMS, dont le dépassement doit déclencher une
intervention sur l’appareil. Mais ce qui est le plus instructif, c’est d’examiner la
tendance sur plusieurs relevés successifs. Comme pour d’autres applications des
cartes de contrôle nous avons envisagé une autre limite supérieure et inférieure
égale à 3SAMS qui ne doit jamais être atteinte. On examinera l’intérêt de cette limite
supplémentaire.
- AST - § 7-2-1 – Bilan AZALYS (voir le rapport APAVE) : il aurait fallu refaire un QAL2
pour ces deux gaz afin de redéfinir la fonction d’étalonnage.
Ecarts imposés :
- § 3-2 – Conformité des organismes intervenants : l’étalonnage de l’AMS – NH3 se fera
avec une méthode non normalisée, car il n’en existe pas pour l’émission (européenne
ou nationale). Pas connaissance d’une méthode internationale.
171
Si la réglementation impose une mesure continue d’un polluant (avec VLE et
incertitude max.), la norme NF EN 14181 ne pourra être imposée à l’AMS
correspondant que si le polluant à fait l’objet d’une méthode normalisée pour sa
mesure, et si l’AMS a suivi une évaluation d’aptitude type QAL1.
- QAL3 - § 6 – Etape QAL 3 : les AMS – poussières ne feront pas l’objet d’un QAL3 du
fait de l’absence des données d’entrée (voir chapitre 4 - QAL1) et de moyens pour
vérifier le zéro et la sensibilité en concentration.
Plusieurs remarques ont été formulées tout au long de ce rapport, qui pourront éclairer le
contexte actuel de ce travail ou permettre une réflexion à tous niveaux pour améliorer les
conditions de la mise en œuvre de la norme NF EN 14181.
Certaines remarques peuvent être considérées comme la conséquence d’un écart identifié
avant l’étude, mais n’empêchant pas sa réalisation, par ex pour celles du § 3-1.
- § 2-1 – Les organismes de contrôle agréés : la norme n’impose pas la réalisation des
étapes QAL2 et AST par le même organisme, mais afin de faciliter la réussite des
opérations en tenant compte de l’inexpérience des intervenants dans l’application de
la norme, il a été convenu d’entrée que le même organisme effectuerait les deux
étapes sur le même site.
- § 3-1 – Conformité de l'installation des AMS : on note qu’il n’y a pas actuellement
d’obturation de l’entrée de la ligne d’échantillonnage du MIR FTIR (GENERIS) dans
la cheminée. Si on injecte en tête de sonde, on est obligé d’injecter en surpression
pour compenser, en consommant une bonne partie des gaz en cheminée. Cela
entraîne également une surpression dans l’analyseur qui n’en est pas protégé. C’est
une option proposée par le fournisseur qui n’a pas été retenu jusqu’à présent, et qui
va représenter un problème pour le QAL3. Les conditions de la mesure et de
l’étalonnage sont donc différentes.
- § 3-1 – Conformité de l'installation des AMS : comment appliquer la norme sur un site
ne répondant pas aux critères, en particulier quand les manquements sont attribués à
la structure de l’usine (par exemple, une absence de plate-forme d’analyses ou un
mauvais emplacement par rapport aux AMS) ?
- § 3-4 - Impact sur le respect des exigences réglementaires : avec cette prise de
position administrative, on constate que les autorités de contrôle ne sont pas
coopératives pour une expérimentation destinée à préparer une application qui va se
généraliser, dont les informations leur seront utile.
- QAL1 - § 4 : le calcul ne prend pas en compte les spécificités du site qui pourraient
entraîner une diminution de l’incertitude obtenue.
172
- QAL1 - § 4-2 - Pour GENERIS, MIR FT : Pour accompagner convenablement
l’application de la NF EN 14181, il conviendra de disposer d’informations fiables sur
les incertitudes relatives des mesures d’humidité et d’oxygène, et de prévoir un
étalonnage des moyens utilisés avec les AMS de chaque site, préalablement aux
étapes QAL2 et AST.
QAL2 - § 5-2-1- bilan test opérationnel d’AZALYS : Remarque : on constate le besoin d’une
procédure pour la bonne réalisation de ce test d’étanchéité, à mettre au point entre le
fournisseur de l’AMS et le laboratoire.
- QAL2 - § 5-2-2- bilan d’AZALYS : la présentation des données des mesures avant
traitement en précisant exactement leur état devrait être standardisée au niveau des
organismes de contrôle.
173
Par exemple, le matériau de référence MR est un gaz pour étalonnage de 10 mg/m3.
La fonction obtenue lors du QAL2 est yˆ = 1,3 x . La lecture du MR devient donc 13
mg/m3 par l’AMS étalonné. Et il faudra suivre les différences successives avec cette
nouvelle valeur. Ceci est déstabilisant pour les opérateurs qui se fient aux indications
fournies avec le MR.
Cet aspect n’est absolument pas expliqué dans la norme actuelle, mais mériterait de
l’être pour une meilleure compréhension par les opérateurs : faut-il conserver la
valeur « officielle » d’un MR ou faut-il « l’adapter » à l’étalonnage QAL2 ?
Ce sont les expressions d’un point de vue en présence d’un fait, dont l’implication peut être
déjà envisagée.
174
- QAL2 - § 5.3.2 Constat sur le QAL 2 de l'AMS SO2 d'AZALYS
Tout en étant toujours dans le cadre de la norme (n mesures ≥ 15) l’augmentation
provoquée du domaine de validation par une action sur les installations
(fonctionnement devenant anormal, donc écart avec la norme) n’a pas favorisé le test
de variabilité (cas des 18 séries). La cause n’est pas identifiée entre SRM et AMS.
En lieu et place des mesures de la 3ème journée (dérèglement des installations) nous
proposons d’utiliser l’information du test opérationnel (§5-2 - point H ) concernant le
test des MR entre SRM et AMS. Cela correspond à un couple de mesure pour la
concentration du MR : 51,8 mg/m3 pour la SRM contre 47,6 mg/m3 pour le MR avec
l’hypothèse de –2% sur la concentration annoncée par le fournisseur du gaz. Nous ne
traitons que 13 séries mais il s’agit d’une démonstration. Nous obtenons la fonction
y=1,034AMS+2,615 (R2 > 0,99) pour un domaine de 0 à 57,02 mg/m3 normal . Le test
de variabilité est réussi (0,525 < 3,237) pour une VLE de 32,5 mg/m3. Comme toutes
les VLE de AM 2000 vont au-delà de cette VLE, le test sera toujours réussi. On
constate également le faible écart entre valeurs, pour une valeur de pente proche de
1.
175
- QAL2 - § 5-3 Constats plus généraux sur l’étape QAL2
o Les méthodes SRM automatiques conduisent à une moindre dispersion que
les méthodes SRM manuelles : la qualité de la mise en œuvre (incertitude) de
ces dernières doit être suspectée ainsi que la pertinence de celle-ci (exemple
HCl dont la révision est en cours pour tenir compte de l’influence du chlorure
d’ammonium).
o Les AMS COT dans les deux sites présentent des signaux trop faibles pour
être étalonnés autrement qu’avec des MR.
o Pour les poussières, l’absence de MR pour un ajustage préalable aux
mesures du QAL2 rend délicat l’interprétation des valeurs obtenues :
o Forte dispersion pour AZALYS cause de l’échec
o Alignement suspect pour GENERIS, bien que le test soit réussi
Les mesures parallèles avec une SRM semblent être le seul moyen d’étalonner les
AMS poussières en l’absence d’autres possibilités. On ne peut donc pas apprécier
statistiquement la fonction d’étalonnage à laquelle on parvient dans la démarche
QAL2. C’est l’étape AST qui permet maintenant de s’interroger sur la validité de cette
fonction.
Ces constats sont possibles car l’examen critique des fonctions obtenues a été tenté
(sauf pour les poussières), alors que la norme en l’état ne propose pas de s’interroger
sur ces dernières.
Le test de variabilité de la norme qui porte sur l'écart type des valeurs absolues de
différences n'est pas pertinent. Pour avoir une bonne droite d'étalonnage, il faut avoir
un domaine de validité étendu. Plus le domaine est élargi, plus on va sommer des
choses qui ont un poids important par rapport aux autres, ce qui peut conduire à
invalider le résultat du test Le même test portant sur les valeurs relatives conduit à
des conclusions beaucoup plus pertinentes. Cependant, ce test-là, même réalisé de
cette façon, ne prend pas en compte l'incertitude la SRM dont la contribution devrait
être prise en compte.
Pour l'ensemble des résultats des tests, aucune valeur VLE ½ h n'est dans le
domaine de validité : se reporter aux tableaux de synthèse des chapitres 5 (QAL2) et
6 (AST).
- QAL3 - § 6 Constat sur les cartes de contrôle : devant l’absence des données
d’entrée indispensables pour l’établissement des cartes de contrôle, cette étude ne
présentera pas d’exemple de cartes CUSUM, ni celui de la moyenne mobile comme
envisagé. La démonstration sera faite uniquement avec les cartes Shewart et avec
des critères hypothétiques, [comme expliqué ci-après]. Les cartes CUSUM
n'apportent rien de plus pour la détection des dérives et sont de plus d'utilisation
difficile.
176
- QAL3 - § 6-1 Constat sur les données d’entrée pour le SAMS : si un AMS possède
d’excellente données d’entrée pour le calcul de SAMS, ce dernier sera très faible et
donc l’espace entre les limites de contrôle sera très réduit. La conséquence sera un
risque plus élevé de perte de contrôle occasionnant une intervention externe ce qui
est nuisible à son exploitation (indisponibilité) : pour les mêmes conditions
d’utilisation, un très bon appareil sera plus pénalisé qu’un appareil moins performant.
- QAL3 - § 6-1 Constat sur le calcul du SAMS : nous ne pouvons pratiquer ainsi que pour
les mesurandes disposant d’une VLE et d’une incertitude donc nous ne pourrons pas
traiter le NH3 pour les deux sites, ni les analyseurs de CO2 ou de O2 utilisés pour
faire les corrections.
- QAL3 - § 6-2 Constat sur l’injection des gaz : La norme n’est pas très claire sur
l’emplacement où doit se faire l’injection des gaz dans le cadre du QAL3 : en tête de
sonde ou au niveau de l’analyseur (annexe A5). Si l’entrée de sonde permettrait
d’identifier un problème sur la ligne d’échantillonnage cela entraîne une
consommation plus élevée des gaz utilisés (coût) et un temps d’indisponibilité pour la
mesure valide plus long (quota annuel).
Mais les limites de l’assurance qualité de l’AMS prennent en compte la ligne
d’échantillonnage depuis l’entrée de sonde (norme § 5.2) et le QAL2 est réalisé à
partir des mesures depuis les gaz émis, donc également avec l’ensemble de la ligne
d’échantillonnage. Il semble donc clair que le normalisateur présente le test QAL3
pour l’AMS avec sa ligne d’échantillonnage et non pas seulement pour l’analyseur.
- QAL3 - § 6-2 Constat sur l’unité des MR gazeux : pour l’exercice du QAL3, les
matériaux de référence type gaz pour étalonnage sont le plus souvent fournis avec
des indications de composition en ppmv et pas en mg/m3. De plus, suivant les
installations, la lecture de l’indication de l’analyseur se fait soit en ppmv, soit en
mg/m3 non normalisé, parce que les corrections sont liées soit à des constantes soit à
d’autres analyses et faites après l’analyseur. Il y aura donc facilement confusion entre
les informations dans des unités différentes pour les opérateurs. La description
précise de la réalisation de cette étape, avec les conversions qui s’imposent, doit être
préparée pour chaque installation.
- AST - § 7-2-1 Constat sur le nouveau test opérationnel d’AZALYS : on apprend ainsi
qu’une intervention le 8/12/04 (après QAL2) sur les AMS-SO2 et AMS-HCl a donné
lieu au remplacement d’un élément (le détecteur IR) L’emploi de MR a montré que les
coefficients restaient inchangés.
177
Au contraire, les AMS pour lesquels le QAL2 occasionnait une correction de la
fonction voit leur test AST refuser cette fonction : HCl avec injections, SO2 sans
injections.
L’AMS qui avait été refusé à cause de la variabilité l’est toujours : SO2 avec
injections.
Le cas du HCl avec injection ayant eu un QAL2 entraînant une correction voit sa
fonction refusée suivant l’approche comparée, mais acceptée si on applique la norme
en l’état. Que doit-on en penser ? Lire également les cartes du QAL3, et se souvenir
de la détection d’un « problème » lors du QAL2.
Pour les AMS SO2, HCl, COT, CO, Poussières et NH3, l’AST ne reconduit pas la
fonction QAL2, mais le test de variabilité correspondant est satisfaisant. Par ailleurs,
l’application directe de la norme avec la fonction QAL2 conduit à la reconduction
systématique de cette dernière. L’étude graphique du QAL2, la dispersion entre
données QAL2 et données AST, et le QAL3 apportent des réponses à cette
reconduction Que faut-il en déduire ?
Pour QAL1 : Les évaluations sont faites à la valeur équivalente à 70 ou 80% de la gamme de
mesure de l’AMS (sauf le critère linéarité). Les incertitudes qui seraient calculées pour cette
valeur ne seront pas directement transposables à la VLE : gamme très supérieure au
domaine de mesure, voir le CO par exemple.
Il est donc nécessaire de faire une extrapolation des résultats d’évaluation à la valeur de test
vers un domaine de mesure qui prendrait en compte la VLE journalière applicable à
l’installation et au mesurande. Ces calculs ne peuvent être faits que par des organismes
spécialistes en métrologie et engagés dans le processus d’évaluation des matériels de
mesure, comme par exemple celui de la marque NF (qui propose une extrapolation
constante entre 0 et 0,5 valeur test, puis proportionnelle entre 0,5 et 3 valeur test).
178
Les étapes de correction doivent donc être bien appréhendées. L’importance des données à
traiter pour chaque AMS (voir les rapports sources des 4 interventions de cette étude)
impose qu’une méthodologie de présentation et d’utilisation soit rapidement mise en place
pour tous les aspects liés au traitement des données afin de garantir la bonne application de
la norme (guide AFNOR X 43-132).
Pour QAL2 : il est apparu dans la préparation (voir § 2-3-2) que les possibilités de faire
varier les concentrations de chaque polluant pour étendre la plage de valeurs étalonnées
pendant un fonctionnement normal, soient limitées.
Les expérimentations HCl, poussières et NH3 pratiquées dans cette étude ne sont pas très
encourageantes, même si la technique utilisée mérite un développement (surtout pour les
poussières, en l’absence de MR).
Les « ajustements volontaires » pour réglages des installations sont très délicats et leur
stabilité n’est pas garantie sur la durée de l’essai. De plus, ce mode n’entraîne pas
d’augmentation significative des rejets.
Devant l’éventualité d’avoir des mesures invalidées parce qu’en dehors du domaine
d’étalonnage, il reste donc à utiliser à plein la possibilité d’employer des MR offerte par les §
6,3 et 6,5 de la norme, qui a été l’apport du groupe expert français sur ce texte. Le contenu
de ces deux § n’est pas très compréhensible, ce qui est la raison de l’absence
d’expérimentation par les organismes tiers dans cette étude.
Pour QAL3 : Le choix des gaz pour étalonnage doit être faite en tenant compte des AMS et
des périphériques. Leur concentration et la périodicité appliquée devront être judicieusement
choisies.
Pour AST : les anomalies détectées au QAL2 et au QAL3 doivent avoir reçu un remède
avant tout nouvel étalonnage de l’AMS, sinon l’étape AST ne présente aucun intérêt.
179
CHAPITRE 11 – PROPOSITIONS D'AMELIORATIONS
Les conditions nécessaires pour faire un étalonnage par comparaison
La première condition est d'englober dans le domaine validé de l'étalonnage au minimum les
VLE réglementaires.
La troisième condition nécessaire imposée par la NF ISO 11095 selon laquelle l'étalonnage
doit se faire sur un domaine de concentration aussi large que possible se heurte à
l'impossibilité technique sur le terrain de faire varier les concentrations de l'effluent. Cette
impossibilité technique se double d'une impossibilité administrative et éthique : il n'est en
effet pas raisonnable du point de vue du concept de polluer davantage sous prétexte de faire
de bonnes mesures (les pouvoirs publics n'ont d'ailleurs pas eu de directives du MEDD en
ce sens) ; penser qu'il est possible de travailler sur un domaine de concentration élargi
artificiellement par des moyens exogènes est exclu.
- soit les concentrations générées sont réparties de façon satisfaisante sur le domaine
étudié : alors il convient de comparer au niveau de la valeur limite les résultats
donnés par l'AMS ajusté et l'AMS étalonné.
Le test de variabilité de la norme qui porte sur l'écart type des valeurs absolues de
différences n'est pas pertinent. Pour avoir une bonne droite d'étalonnage, il faut avoir un
domaine de validité étendu. Plus le domaine est élargi, plus on va sommer des choses qui
ont un poids important par rapport aux autres, ce qui peut conduire à invalider le résultat du
test. Le même test portant sur les valeurs relatives conduit à des conclusions beaucoup plus
pertinentes. Cependant, ce test-là, même réalisé de cette façon, ne prend pas en compte
l'incertitude de la SRM dont la contribution devrait être prise en compte.
180
QAL3
Le QAL 3 devrait être mis en œuvre en se donnant un écart type σAMS fixe et non dépendant
de l'AMS. Cela simplifierait sa détermination et éviterait d'avoir à faire des corrections de
faible amplitude pour des AMS ayant un faible écart type.
La dérive à partir de laquelle une correction est nécessaire pourrait être 50 % de l'incertitude
autorisée dans la réglementation, appliquée à la VLE journalière.
Par ailleurs, on préconise d'appliquer la carte Shewart des moyennes mobiles.
Cette correction éventuelle porte sur le zéro et le gain de l'analyseur.
AST
Les tests de linéarité et d'interférence ne s'imposent plus dès lors que ceux-ci ont été
réalisés en QAL1.
Le test de linéarité pourrait être fait par le constructeur à l'occasion d'un retour en usine
après un incident majeur.
Le test de linéarité sur site pour certains paramètres est quasiment impossible (par exemple
: HCl, HF, …).
181
CHAPITRE 12 – CONCLUSIONS
La réalisation de cette étude cofinancée FNADE-ADEME permet maintenant d’appréhender
la réalité des difficultés dans l’application de la norme NF EN 14181 version 2004.
Cette étude apporte des informations aux exploitants, organismes de contrôle et aux
autorités administratives, qui sont confrontés dès maintenant à sa mise en application sur
des équipements qui sont dans l’état de ceux de l’étude.
Ces dépenses très importantes pour la profession pourraient se traduire par une
augmentation du coût d’incinération de la tonne de déchets urbains, et du coût du chauffage
urbain, c’est-à-dire revenir à imposer le citoyen.
Enfin, nous pouvons aussi fournir des réponses aux questions posées au début du
rapport (§1-2-7) :
o Non, car la procédure actuelle ne permet pas de prendre en compte les VLE
dans le domaine de validité
- Quelles sont les conséquences pour la gestion des mesures et des AMS ?
o Tel que le protocole est rédigé aujourd’hui, le QAL2 a un impact négatif sur le
parc actuel du matériel.
182
Nous pouvons maintenant conclure que ce travail :
- va éclairer l'administration sur la mise en œuvre d'une norme qui est quasiment
d'application obligatoire, et va permettre d'établir un guide d'application de la norme NF EN
14181.
- devrait permettre au niveau des exploitants et des bureaux maîtres -d’ouvrage à partir de
2007, de ne retenir que des AMS disposant des informations exigées par la norme et basées
sur l’évaluation des performances selon les dernières prescriptions européennes, comme
par exemple les AMS certifiés,
--Fin du rapport--
183
Bénéficiaire : Fédération Nationale des Activités de la Dépollution et
de l’Environnement
Mars 2006
Version finale
CONTRAT N°0474C0065
Responsable ADEME : Emmanuel FIANI
1
SOUMISSIONNAIRES : SODEVEC / FNADE
Adresse : NOVERGIE
132, rue des Trois Fontanot - 92758 NANTERRE Cedex
Tél : 01 42 91 63 61
Fax :01 42 91 68 53
Email : jose.defreitas@novergie.fr
ELYO Cyclergie
Chemin de la Forestière
L’Orée d’Ecully
69130 ECULLY
Tél. : 04 72 86 09 80
2
CONTEXTE DE L’ETUDE
D’après cette norme, ce protocole se décline en 3 étapes (QAL2, QAL3, AST) qui
présupposent de travailler sur des équipements de mesure en continu déclarés aptes
d’après les procédures spécifiées par la norme NF EN ISO14956 (étape QAL 1). Cette
norme décrit une méthode de calcul de l’incertitude totale de mesure à associer aux
valeurs mesurées par l’équipement..
La norme NF EN 14181 a été adoptée par le CEN avec un avis défavorable des
experts français de la normalisation, considérant ce texte incomplet :
- absence de justification des choix statistiques,
- pas d’exemple pour chaque cas de figure susceptible d’être rencontré ni pour la
carte Shewart,
- mal rédigé (cas des options du §6.5 à replacer dans une logique d’utilisation),
incohérent (domaine d’étalonnage validé très inférieur à la gamme d’évaluation
des AMS pendant le QAL1),
- voire insuffisant pour atteindre une réelle efficacité (quid sur la prise en compte de
l’incertitude de la méthode de référence, sur l’étalonnage des moyens de mesure
dit périphériques, ou sur le traitement des valeurs proches de la limite de détection
des méthodes et des équipements).
- de plus, le texte dans sa version finale n’a fait l’objet d’aucune validation.
Cette étude, financée pour moitié par l’ADEME, a pour objectif la mise en pratique la
plus complète possible des étapes de la NF EN 14181 sur deux incinérateurs de
déchets non-dangereux construits pour respecter l’arrêté du 20/09/2002.
3
RESUME DU RAPPORT
Ce rapport final présente l’ensemble des résultats des opérations menées sur une
période de septembre 2004 à avril 2005 au niveau des sites, après un rapport
technique intermédiaire publié en avril 2005.
Ce rapport factuel répond à plusieurs des critiques déjà formulées mais soulève de
nouveaux manques. Afin de valoriser le contenu de cette étude et faire en sorte que
les nouvelles contraintes normatives aboutissent à une meilleure qualité et fiabilité des
informations par les industriels sur leurs polluants réglementés, ce rapport indique les
éléments nécessaires à la révision de la norme et à une information de l’Inspection des
Installations Classées.
Afin d’éclairer le lecteur, les points critiques, les remarques, émaillent le texte puis sont
réunis au chapitre 10, avec les écarts à la norme (volontaires ou imposés) et les
constats intéressants.
La dimension économique est soulignée ainsi que le travail de normalisation qui reste
encore à faire pour que la norme soit raisonnablement applicable.
4
SOMMAIRE
5
6-2 procédure de réalisation par les usines .................................. 111
6-3 présentation des cartes de contrôle AZALYS......................... 113
A - gaz de zéro.......................................................................... 113
B - gaz pour étalonnage en sensibilité : .................................... 114
C. Les cartes de contrôle .......................................................... 115
Conclusion sur les cartes de contrôle AZALYS......................... 120
6-4 Présentation des cartes de contrôles GENERIS .................... 121
A - gaz de zéro.......................................................................... 121
B - gaz pour étalonnage en sensibilité : .................................... 121
C. Les cartes de contrôle .......................................................... 122
Conclusion sur les cartes de contrôle GENERIS ...................... 130
CHAPITRE 7 – Etape AST 132
7-1 Déroulement des essais ......................................................... 132
7-2 Le test opérationnel................................................................ 132
7-2-1 Bilan AZALYS (cf le rapport APAVE)............................. 132
7-2-2 Bilan GENERIS (cf le rapport Bureau Véritas)................. 133
7-3 variabilité et validité de la fonction d’étalonnage ................... 135
7-3-1 Bilan AZALYS.................................................................. 136
7-3-2 Bilan GENERIS (O2) ....................................................... 149
CHAPITRE 8 – LA DOCUMENTATION 168
CHAPITRE 9 – LES COÛTS 169
CHAPITRE 10 – RETOUR D’EXPERIENCE 171
10-1 Les écarts à la norme ........................................................... 171
10-2 Les remarques ..................................................................... 172
10-3 les constats .......................................................................... 174
10-4 les recommandations ........................................................... 178
CHAPITRE 11 – PROPOSITIONS D'AMELIORATIONS
180
CHAPITRE 12 – CONCLUSIONS 182
6
DOCUMENTS UTILISES
- rapport APAVE n°05 507 107 07481 00 O-R01-Rév0 de juin 2005 concernant la
réalisation d’un AST suivant la norme NF EN 14181 – AZALYS – CARRIERES
SOUS POISSY (78955) – intervention des 13 et 14 avril 2005, de 176 pages
avec annexes.
7
Textes de référence et abréviations
Ce rapport cite des textes législatifs, normatifs et utilise des abréviations ou acronymes
dont la signification est donnée ici :
Textes législatifs
[5] Arrêté du 20 juin 2002 relatif aux chaudières présentes dans une installation
nouvelle ou modifiée d’une puissance supérieure à 20 MW, modifié par arrêté du 13
juillet 2004
[6] Arrêté du 30 juillet 2003 relatif aux chaudières présentes dans des installations
existantes de combustion d’une puissance supérieure à 20 MW, modifié par arrêté du
13 juillet 2004
Normes
8
NF EN 1911 – 1998 : Qualité de l’air – Emissions de sources fixes – Méthode manuelle
de dosage du HCl – Partie 1 : Echantillonnage des gaz ; Partie 2 : Absorption des
composés gazeux ; Partie 3 : Analyse des solutions d’absorption et calculs.
Abréviations ou acronymes
9
DG Environnement : Direction Générale de l’Environnement, au niveau européen
GT : groupe de travail
MR : matériau de référence
QAL2 : (Quality Assurance Level) – niveau 2 d’assurance qualité = étalonnage sur site
10
0 - PREAMBULE
La rédaction de ce rapport a été réalisée avec l’objectif de faire la synthèse des essais
effectués afin d’évaluer l’applicabilité de la norme NF EN 14181.
Nous avons fait volontairement le choix de présenter les données sous forme de
tableaux, en présentant successivement les étapes de calcul pour le QAL2.
Les prestataires pour les mesures ont appliqué les protocoles de la norme et ils ont
effectué également d’autres approches en particulier par injection de composés
gazeux et particulaires dans la cheminée. Nous avons traité les résultats comme le
décrit la norme et à l’aide de méthodes complémentaires.
Nous avons choisi de traiter les données des AMS-NH3 pour chacune des étapes
pour lesquelles nous disposions de résultats de mesure (QAL2, AST, QAL3) bien que
ce composé ne puisse revendiquer de VLE ni d’incertitude réglementaires. Pour
faciliter leur interprétation, les traitements et commentaires de ces AMS et leur bilan
figure à la suite de ceux des autres AMS.
CHAPITRE 1 - CONTEXTE
1-1 Contexte réglementaire
La Directive 2000/76/CE [1] sur l’incinération des déchets impose dans son article 10
que l’équipement de surveillance automatisé des émissions dans l’air (…) soit soumis
à un contrôle et à un essai annuel de vérification, et qu’un étalonnage au moyen de
mesures parallèles selon des méthodes de référence soit réalisé tous les 3 ans. Son
annexe III point 2 précise l’emploi de normes CEN pour le faire, sinon des normes ISO,
nationales ou internationales garantissant l’obtention de données de qualité
scientifique équivalente sont applicables. Le point 3 indique quel niveau d’incertitude
maximale est fixé par polluant réglementé.
Cette Directive a été transcrite en droit national par les arrêtés du 20 septembre 2002
[3] [4], qui reprennent la même formulation que son article 10 dans l’article 27. Ils la
complètent ainsi : « Pour les polluants gazeux, cet étalonnage doit être effectué par un
organisme accrédité (….) selon les méthodes de référence au moins tous les trois ans
et conformément à la norme NF EN 14181 relative à l’assurance qualité des systèmes
de mesurage automatique, à compter de sa publication dans le recueil des normes
AFNOR . »
L’article 18 de ces arrêtés demande aussi le respect des VLE demi-horaires (ou par 10
minutes pour le CO) après déduction de l’intervalle de confiance à 95% (fixé par
polluant). .
Le même article dit également que les moyennes jour seront validées à partir des
valeurs demi-horaires à condition que soit démontrée l’absence de dysfonctionnement
ou d’entretien des équipements.
Ces deux arrêtés ne citent que l’étape QAL2 de la norme NF EN 14181, mais les
autres étapes pourraient devenir des moyens de répondre aux autres obligations si la
pertinence et l’applicabilité de cette norme venaient à être démontrées, ce qui n’est pas
le cas pour la version actuelle du texte.
11
Dans son principe, la norme NF EN 14181 est aussi destinée à s’appliquer aux
équipements de mesure en continu des installations couvertes par la Directive
2001/80/CE [2] pour les GIC.
Les appareils de mesure en continu sont contrôlés au moyen de mesures en parallèle selon les
méthodes de référence, au moins une fois par an. «
Le principe des procédures QAL2 et AST est donc imposé par cette Directive GIC.
- par l’arrêté du 20 juin 2002 [5] qui précise dans son article 11-IV que : « les
appareils de mesure (..) en continu sont vérifiés à intervalles réguliers selon
une fréquence inférieure à la journée. Les instruments de mesure des
concentrations de (SO2, NOx, CO, poussières et O2) font l’objet d’un calibrage
au moyen de mesures effectuées en parallèle avec les méthodes de référence
normalisées en vigueur. Les modalités de ces vérifications sont fixées par
arrêté préfectoral ». Cet article énumère également les valeurs d’incertitude
maximale par polluant exprimée en intervalle de confiance à 95 %, et les règles
de validation des VLE journalières. L’article termine sur les mesures que doit
prendre l’exploitant lorsque des mesures ont été invalidées suite à des pannes
ou à des opérations d’entretien de l’appareil de mesure en continu.
L’article 13 indique cependant que l’exploitant fait réaliser au moins une fois par
an les mesures prévues à l’article 11.
- par l’arrêté du 30 juillet 2003 [6] qui reprend quasiment les mêmes termes dans
son article 15-IX et X, en précisant que les appareils de mesure en continu
seront contrôlés une fois par an au moyen de mesures effectuées en parallèle
avec les méthodes de référence normalisées en vigueur.
12
1-2 Contexte normatif
Mais sa dimension technique entraîne une dimension financière non négligeable (voir
chapitre coûts), qui vient s’additionner aux précédentes charges occasionnées pour le
respect et le contrôle des émissions polluantes.
1-2-2 Sa nouveauté :
- ce texte impose la création d’une chaîne ininterrompue d’AQ sur les mesures
liée à leur incertitude
13
1-2-3 Ses concepts :
Le concept premier de ce texte est d’ordre métrologique : une mesure fiable s’obtient
avec un appareil de mesure étalonné par comparaison avec la méthode de référence
supposée donner la valeur vraie. Ce concept se différencie totalement du domaine de
la qualité de l’air ambiant dans lequel les références sont des matériaux de référence
tracés.
Le second concept est plus classique : il s’agit d’une démarche qualité globale depuis
le choix de l’AMS, son installation, sa mise en service, son premier étalonnage, son
suivi régulier, sa vérification périodique ou provoquée (en cas de modifications
majeures sur l’équipement ou dans les conditions de fonctionnement de l’installation),
et la traçabilité de toutes les informations documentaires liées à ces étapes.
La norme pose comme principe que son contenu ne s’applique qu’aux AMS ayant été
accepté comme aptes à l’emploi conformément au QAL1, c’est-à-dire que l’incertitude
totale des valeurs mesurées par l’AMS respecte l’intervalle de confiance à 95 % donné
par les textes réglementaires pour le(s) polluant(s) mesuré(s) par cet équipement.
Les différentes étapes QAL3, QAL2 et AST s’appuient sur des données d’entrée
provenant de l’étape QAL1 : temps de réponse, temps de moyennage, limite de
détection, réponse au zéro et en sensibilité, dérive de zéro et en sensibilité, fidélité
(répétabilité), linéarité et sensibilité transverse aux interférents, matériaux (ou
équivalents) de référence pour le zéro, la sensibilité et les interférents.
Certaines de ces données sont liées au site d’implantation de l’AMS et sont à fournir
par le constructeur en fonction des caractéristiques du site : instabilité (bruit) et dérive
du zéro et en sensibilité, variation du voltage ambiant, de la température ambiante, de
la pression atmosphérique ambiante, ou de la pression de prélèvement, etc.
1 an 1 an
?
Installation de l’AMS, Préparation
mise en œuvre, programme
Documentation QAL2
§ 5.3 ; 9 ; D § 6.3 ; A5
Test opérationnel
Début du QAL3 AST
Choix de l’AMS + QAL2 + MR
§ 7.1 §8
Avec QAL1 § 6.2 ; 6.3 ; 6.5
L’examen
§1 approfondi du déroulement de l’ensemble du protocole de la norme montre
que la mise en œuvre de celle-ci se déploie sur une année si on prend comme point de
départ le choix de l’AMS jusqu’au premier AST (voir schéma temporel pour la
Schéma temporel pour la réalisation de la EN14181
réalisation de la norme NF EN 14181)
La norme publiée en 2004 n’a jamais fait l’objet d’une quelconque validation
dans sa version finale.
14
Les experts français qui ont participé aux travaux du Groupe de travail CEN/TC
264/GT 9 se sont trouvés isolés dans leur opposition à ce texte qu’ils estimaient
insuffisamment mûri tant dans ses concepts que dans sa rédaction.
A partir des commentaires faits en leur temps et après interview des experts eux-
mêmes, les principales critiques qui restent pertinentes sont les suivantes :
Globalement :
- comment sera considéré le temps de réalisation des campagnes de mesure par
rapport au quota d’heures d’indisponibilités des mesures (critère
réglementaire) ?
- risque de conflits juridiques entre les intervenants
- coût exorbitant
- les étapes de la procédure ne sont pas cohérentes entre elles
Sur le QAL2 :
- les conditions nécessaires à l’application du QAL 2 prescrites par la NF ISO
11095 ne sont pas remplies dans la pratique
- manque de pertinence du test de variabilité
- limitation injustifiée du domaine de validité
- manque de clarté pour extrapoler le domaine de validité
- négligence de l’incertitude de la SRM alors que les valeurs mesurées seront
fréquemment dans les très basses valeurs, loin de la VLE (alors que la NF EN
ISO 14956 prend en compte les incertitudes des gaz pour étalonnage pour le
site)
- pas de prise en compte de l’incertitude maximale et de la reproductibilité de la
SRM
- la norme n’explique pas comment avoir un domaine de validité incluant les
concentrations mesurées ou exigées par la réglementation nationale ou
européenne
- que faire des données en cas de dépassement du domaine de validité ?
- il n’y a pas de critère de validité de la droite de calibrage
Sur le QAL3 :
- pourquoi ne pas utiliser la VLE et l’incertitude réelle de l’AMS pour fixer le
SAMS ?
- pas d’exemple donné pour la carte de Shewart
- pas d’explication sur l’interprétation des cartes de contrôle ni sur les actions qui
pourraient s’ensuivre
Sur l’AST :
- pourquoi tester périodiquement les interférents sur un équipement qui a été
évalué (tests liés au QAL1) et étalonné (selon QAL2) dans les conditions de la
matrice industrielle ?
- idem pour le contrôle de linéarité sur un équipement qui doit avoir une réponse
linéaire (hypothèse sur laquelle repose l’ensemble de la norme NF EN 14181) ?
L’utilisation d’une méthode par ajouts dosés montrait clairement à l’époque qu’un
étalonnage à partir de bouteilles de gaz pour étalonnage donnait les meilleurs résultats
et que les interférences étaient négligeables sur site. Le QAL 2 avait été pris en défaut
pour plusieurs mesures.
15
1-2-7 Réflexions
L’un des objectifs de cette étude concerne justement la mise en avant des difficultés
rencontrées lors de la mise en œuvre de cette norme sur des AMS qui ne disposent
pas de tous les critères d’entrée, ce qui est le cas de beaucoup des AMS en place
aujourd’hui en France (notamment ceux destinés à la mesure des poussières), afin d’y
porter réponse et d’en informer l’Inspection des Installations Classées.
Le but de cette étude est aussi de proposer des solutions alternatives, dans le cas où
des situations de blocages seraient identifiées.
16
CHAPITRE 2 – GESTION DU PROJET
Ce chapitre va présenter successivement les acteurs concernés, l’échéancier et le
programme de l’étude, les caractéristiques des sites choisis.
Les exploitants
Les industriels qui sont les plus directement concernés sont les exploitants d’usine
d’incinération. Cette étude est ainsi financée pour moitié par la FNADE. Les essais
sont donc conduits dans deux usines d’incinération de dernière génération qui
correspondent, par leurs limites d’émission, aux performances attendues par la
Directive Incinération.
Une usine est exploitée par NOVERGIE (SUEZ) et l’autre est exploitée par ONYX
(VEOLIA).
Le personnel exploitant est directement impliqué dans les étapes QAL2 et AST. En
effet, d’après la norme, leur succès dépend à la fois du maintien dans leur
fonctionnement dit normal des installations en amont des AMS, mais également de la
capacité à faire varier les réglages de ce fonctionnement normal pour créer des
variations de concentration des polluants afin d’obtenir un domaine d’étalonnage
suffisamment large pour chacun.
Le QAL 3 est effectué en exclusivité par le personnel de l’usine, après une mise en
route et en main effectuée par l’équipe technique de l’étude.
Remarque : la norme n’impose pas la réalisation des étapes QAL2 et AST par le même
organisme, mais afin de faciliter la réussite des opérations en tenant compte de
l’inexpérience des intervenants dans l’application de la norme, il a été admis d’entrée
que le même organisme effectuerait les deux étapes sur le même site.
L’INERIS est chargé d’établir les calculs du QAL 1 pour le matériel analytique des deux
usines, à partir des données fournies par le constructeur/fournisseur des matériels.
Maîtrise d’ouvrage
Le maître d’ouvrage du projet est la FNADE.
Financement
L’étude est financée à parts égales par l’ADEME et par la FNADE.
17
Autres intervenants externes au programme :
Le constructeur Environnement SA fournisseur des matériels analytiques des deux
sites et ayant leur maintenance en charge a activement participé à toutes les phases
du programme.
L’AFNOR prête ses moyens logistiques pour coordonner les actions et rendre compte
des travaux auprès des experts français non participants.
La volonté des acteurs était de tester la totalité de la norme (QAL 2, QAL 3, AST) et de
traiter l’équivalent du QAL1 pour les AMS des sites.
Le but initial étant d’obtenir des résultats diffusables autour d’avril 2005, pour un
examen de révision du groupe de travail CEN en octobre 2005, l’ensemble du
programme devait être achevé en avril 2005. On aboutit alors à un premier
échéancier :
Ecart volontaire par rapport à la norme : la norme fixe le délai normal entre un
QAL2 initial et l’AST suivant à une année, sauf cas particulier qui déclencherait un AST
« précoce ». Dans le cadre de cette étude, afin de traiter de l’ensemble de la norme NF
EN 14181, le délai entre QAL2 et AST a été volontairement pris entre 4 et 5 mois pour
avoir suffisamment de recul pour observer d’éventuelles variations sur les données
analytiques (en incluant le suivi QAL3).
Ecart volontaire par rapport à la norme : dans le cadre de ces travaux et afin de
faciliter le travail des techniciens des deux usines, la décision de ne pas modifier les
réglages des analyseurs après la détermination d’une fonction d’étalonnage a été
volontairement prise en accord avec les exploitants. Les conséquences en seront
expliquées lors de l’étape AST (voir § 7-3). Les techniciens appliqueront le QAL3 avec
des gaz pour étalonnage d’une précision de 2%.
18
Tous les moyens, y compris les plus innovants, sont mis à contribution pour garantir le
succès de l’opération. Ceci ne correspond pas forcément à une réalité de routine mais
évite la critique d’un biais dû à des mauvaises analyses ou à des mauvais analyseurs.
Un effort important a été entrepris, par exemple, pour étendre le domaine d’étalonnage
des analyseurs par des techniques parfois innovantes.
Pour s’en tenir à la norme, et afin d’évaluer les conséquences que cela pourra avoir
sur les autres VLE, les acteurs ont finalement décidé de se rapporter à la VLE
journalière. Néanmoins, cette ambiguïté majeure subsiste entre le texte de la norme
NF EN14181 et ceux de la réglementation qui partent de la valeur ½ horaire pour bâtir
la valeur moyenne journalière (article 11.11 de la directive.2000/76 ou article 18 des
arrêtés 20/09/2002), avec soustraction de l’intervalle de confiance à 95% proposé pour
chaque polluant.
Les grands critères retenus pour choisir un site ont été de trois ordres :
Sites retenus : les deux usines AZALYS et GENERIS respectent par anticipation les
contraintes de la Directive Incinération 2000.
Traitement de fumée
Le succès dans la réalisation de la norme, particulièrement l’étape QAL 2, tient à la
capacité de l’usine à faire varier les concentrations de polluants dans un contexte de
fonctionnement normal. L’idéal est d’avoir une gamme de concentration la plus
étendue, des concentrations réglables sur consignes, des concentrations stables dans
le temps et un faible temps de réponse à un changement de consigne.
19
Nous voulions donc tester la norme sur une usine à traitement de fumées semi-
humides. Dans ce type de traitement de fumées, la teneur en polluants acides en
cheminée peut être modifiée par changement des consignes de la régulation. Ce type
d’installation est donc bien adapté pour répondre à notre besoin dans cette étude.
Les UIOM modernes sont aussi équipées de traitements humides. La neutralisation est
faite dans un laveur humide et est généralement quasi stœchiométrique. Les teneurs
en polluants sont donc plus basses, sans possibilité de régulation de la neutralisation.
Il est donc moins pratique de faire varier les polluants acides mais ce cas sera
fréquemment rencontré dans les installations modernes.
Sites retenus : l’usine AZALYS est équipée d’un traitement humide, celle de GENERIS
d’un traitement semi-humide (voir détail ci-après).
Equipements analytiques
Les analyseurs à tester devaient correspondre à la liste des mesures continues
obligatoires : poussières, CO, HCl, SO2, NOx, COT, HF.
Les deux principaux types d’analyseurs de gaz qui équiperont les usines modernes
sont des analyseurs extractifs infra rouge à corrélation de filtre d’une part et les
analyseurs extractifs infra rouge à transformée de Fourier (FTIR) d’autre part. Il était
intéressant d’étudier ces deux types d’analyseurs.
Côté mesure des poussières, le choix est restreint aux appareils à lumière réfléchie
type opacimètre.
La norme fait réaliser les calculs d’étalonnage et de variabilité à partir de valeurs aux
même conditions normalisées corrigées. Les moyens de mesure des paramètres
entrant dans les calculs de corrections des conditions normales (température,
pression, humidité) et d’expression à une référence (oxygène, CO2) doivent également
être fonctionnels sur chaque site.
Sites retenus : une usine est équipée d’un équipement multi-paramètre par infra rouge
à corrélation de filtre (gaz sec) et l’autre d’un équipement multi-paramètre FTIR (gaz
humide), et les deux d’un opacimètre (voir détail ci-après), ainsi que la plupart des
moyens de mesures des conditions des fumées.
Un problème est posé pour la mesure des COT sur le site AZALYS. Pour les besoins
de l’étude, deux appareils ont été gracieusement mis à disposition par
ENVIRONNEMENT SA.
2-3-2-1 AZALYS
Généralités
Usine d’incinération (UIOM) de Carrières sous Poissy (78) exploitée par Novergie
(SUEZ).
Première UIOM française de génération “Directive 2000”, mise en fonctionnement en
1998, usine certifiée ISO 14 001.
Capacité nominale : 115 000 tonnes de déchets par an avec deux fours de 7,5
tonnes/h. L’usine valorise les déchets en produisant annuellement 50 000 MWh.
Traitement de fumées : électrofiltre à deux champs, lavage humide (2 laveurs) et
destruction des dioxines-furanes par procédé catalytique, diminution des NOx par
procédé catalytique avec injection d’ammoniaque, évapo-cristallisation des eaux de
lavage.
20
Lors de cette campagne d’essais, l’arrêté d’exploitation en vigueur de l’usine fixait des
VLE plus sévères que celles de la réglementation (arrêté du 25 janvier 1991). Dans le
cadre de la mise aux nouvelles normes (arrêté du 20 septembre 2002), les VLE ont été
modifiées.
Cette usine était déjà le terrain de la campagne d’une première convention ADEME en
2001 (voir § 1-2-6).
Equipement analytique
Les rejets gazeux de l’usine sont contrôlés en continu par deux lignes d’appareils
fournis par la société ENVIRONNEMENT SA, et en service continu depuis quatre ans :
Mesures Appareils
HCl, CO, NO, SO2, (CO2, O2) Sonde SEC avec assèchement par
Mesures exprimées en mg/m3 normalisé gaz membrane semi-perméable et analyseur
sec. multigaz à Infra rouge à corrélation par filtres
gazeux MIR 9000 type fluo
O2 par paramagnétisme
Humidité + NH3 MIR 9000 type LCD à cristaux liquides avec
Mesures exprimées en % d’humidité et en ligne de prélèvement chauffée
mg/m3 normalisé gaz sec.
Poussières Opacimètre in situ NEO DM3
3
Mesures exprimées en mg/m normalisé gaz
humide avec une correction de température
et pression sur valeur forfaitaire.
En prêt
Mesures Appareils
COT non méthaniques et méthane MIR 9000 type fluo, mesure par absorption
Mesures exprimées en mg/m3 normalisé infra rouge à corrélation par filtre gazeux
(gaz sec) et GRAPHITE 52M , mesure par
FID (gaz humide).
21
Les analyseurs fournissent un signal en mg de polluant par normal mètre cube, sans
correction à une valeur de référence (O2 ou CO2). Les signaux analogiques 4-20 mA
sont raccordés à l’automate VALERI du traitement de fumées, y sont corrigés en CO2,
puis sont transférés par bus vers la GTC de l’usine. Une base de données industrielle
ORACLE enregistre les échantillons de mesures. Le poste PC SYSTRIE collecte ces
informations pour en faire des rapports d’exploitation. Le système ne permettant pas
un transfert transparent des mesures par minute, nous ne pouvons pas l’utiliser. Les
données des analyseurs seront prises au niveau du système VALERI sous leur format
mg/m3 avant correction..
Seul l’analyseur de NH3 (dont la mesure n’est pas exigée par la réglementation) pose
des problèmes d’étalonnage et de fonctionnement.
Poussières :
- plage de variations en fonctionnement normal : 0-3 mg/m3.
-
par extinction d’un des 2 champs de l’électrofiltre : 0- 7 mg/m3
HCl :
- plage de variations en fonctionnement normal : 0-4 mg/m3.
NOx :
- plage de variations en fonctionnement normal : 0-30 mg/m3.
- par diminution de l’injection d’ammoniac dans le traitement DENOx (pilotée par
l’usine) : 0- 80 mg/m3. Mais concentration obtenue relativement instable.
SO2 :
- plage de variations en fonctionnement normal : 0-5 mg/nm3.
- par arrêt d’une pompe d’injection de lait de chaux sur le deuxième laveur,
bridage de la deuxième pompe et vidange de la réserve de lait de chaux
(pilotée par l’usine) : 0- 70 mg/m3. Mais concentration non réglable et instable,
avec temps de réaction très long (une heure).
22
CO :
- plage de variations en fonctionnement normal : 0-20 mg/m3.
- par pilotage combustion par l’usine : 0- 40 mg/m3. Concentration non réglable et
instable, temps de réaction très court (2 min). La variation des concentrations
est impossible dans les installations récentes.
Injection de CO concentré en cheminée exclue à cause des risques d’intoxication.
COT :
- plage de variations en fonctionnement normal : les installations sont
dimensionnées pour ne pas produire d’imbrûlés et on ne mesure que le bruit de
fond de l’AMS.
Pas de solution pour faire varier la concentration. Injection de gaz concentré dans la
cheminée jugée dangereuse.
NH3 :
- plage de variations en fonctionnement normal : on ne mesure que bruit de fond
de l’AMS
- par augmentation de l’injection d’ammoniac dans le traitement DENOx (pilotée
par l’usine) : 0- 10 mg/m3.
Technique (innovante) proposée par l’APAVE : pulvérisation en amont du ventilateur
d’ammoniac à l’aide d’une pompe doseuse et vaporisée par une canne.
2-3-2-2 GENERIS
Généralités
Usine d’incinération (UIOM) de Melun (77), exploitée par ONYX (VEOLIA).
Mise en fonctionnement en mars 2003. Usine certifiée ISO 14 001.
Deux fours ABB de 8 tonnes/h à chaudière horizontale.
Traitement de fumées : filtre à manche, lavage semi humide par injection de lait de
chaux et, diminution des NOx par procédé non catalytique avec injection
d’ammoniaque, puis injection de charbon actif pour adsorption de dioxines-furanes et
mercure.
Analyseur MIR-IS d’Environnement SA en amont du réacteur pour régulation
d’injection de lait de chaux.
Equipements analytiques
Les rejets gazeux de l’usine sont contrôlés en continu par deux lignes d’analyseurs
fournies par ENVIRONNEMENT SA :
Mesures Appareils
HCl, HF, CO, NO, SO2, NH3 Sonde extractive HOFI (Filtration chaude),
Mesures exprimées en mg/m3 secs ou analyseur multigaz à Infra rouge à
humides. Transformée de Fourier (FTIR) de
EMISSION SA
Humidité (extractive) température et pression Données indispensables pour les corrections
Mesures exprimées en %, degrés C, Pascals de mesures de gaz.
Oxygène humide Sonde d’oxygène zircone in situ, analyseur
YOKOGAWA.
Poussières Opacimètre in situ NORSK ELECTRO
Mesures exprimées en mg/m3secs avec une OPTIKK DM 3 (non extractif)
correction de température pression humidité.
Dioxines Système de prélèvement en continu COPER
DIOX
23
Polluant Conversion VLE VLE ½ h Plage de Concentration des
ppm- Journalière en mg/m3 mesure de gaz pour
mg/m3 en mg/m3 normalisé et l’appareil étalonnage
normalisé et ramené à en mg/m3 aux disponibles
ramené à 11% de O2 conditions de la (mg/m3).
11% de O2 mesure
HCl 1,6261 10 60 100 16
CO 1,2493 50 100 200 26
NOx 2,05 200 400 500 133 ?
SO2 2,8573 50 200 300 24,3
Poussières 1 10 30 100 //
COT 0.7136 en CH4 10 20 50 7.2 mg CH4 et
0,53 en éq. C
1,96 en C3H8 10.2 mg C3H8.
1,59 en éq.C
HF 0,853 1 4 10 3.8 mg
NH3 0,7582 // // 50 6.5
(1) gaz pour étalonnage utilisés par l’usine pour le calibrage périodique des appareils. Pour l’étude,
d’autres concentrations ont été utilisées – voir ci-après.
Les données ne sont pas recueillies sur un réseau analogique ou numérique mais sur
des fichiers informatiques. Les données brutes sont disponibles au niveau du logiciel
de conduite de l’analyseur. Les données compensées en température, pression,
corrigées ou non en humidité sont disponibles dans des fichiers informatiques du
logiciel de traitements de données WINSCAN d’ENVIRONNEMENT SA. Ce sont ces
données, échantillonnées sous forme de moyennes de 1 minute qui ont été utilisées
pour les corrélations avec les mesures SRM.
Le capteur d’oxygène est quasiment in situ alors que les analyses de gaz se font après
une dérivation de 20 mètres. Même en considérant le débit d’aspiration de l’analyseur
(2 à 3 litres/min), il existe un léger décalage entre mesure des gaz et la mesure de
correction.
Dans le cadre d’un contrat de maintenance avec ENVIRONNEMENT SA. , celle-ci est
assurée par du personnel formé et qualifié.
Les analyseurs sont calibrés mensuellement par injection de gaz pour étalonnage (voir
liste ci-dessus) en entrée d’analyseurs et en entrée de ligne d’échantillonnage. Les
valeurs avant et après calibrage ne sont pas traitées.
24
Poussières :
- plage de variations en fonctionnement normal : 0-3 mg/m3.
HCl :
- plage de variations en fonctionnement normal : 0-5 mg/m3.
- par changement de consigne de régulation de lait de chaux : 0-10 mg/m3.
Permet d’atteindre des concentrations facilement réglables mais instables
(dépend des variations engendrées par le combustible) jusqu’à 10 mg/m3. Au-
delà, il faut passer en mode manuel (pilotée par l’usine), ce qui est beaucoup
plus complexe et risqué.
SO2 :
- plage de variations en fonctionnement normal : 0-10 mg/m3.
- les changements de consigne de régulation de lait de chaux permettent
d’étendre le domaine de variation à 30 mg/m3. Mais concentration instable.
NOx :
- plage de variations en fonctionnement normal : 0-400 mg/m3.
CO :
- plage de variations en fonctionnement normal : 0-15 mg/m3.
COT :
- plage de variations en fonctionnement normal : les installations sont
dimensionnées pour ne pas produire d’imbrûlés et on ne mesure que le bruit de
fond de l’AMS.
Pas de solution pour faire varier la concentration. Injection de gaz concentré dans la
cheminée jugée dangereuse.
HF :
- plage de variations en fonctionnement normal : on ne mesure que le bruit de
fond de l’AMS
Pas de solution pour faire varier la concentration. Injection de gaz concentré dans la
cheminée jugée très dangereuse.
NH3 :
- plage de variations en fonctionnement normal : 0-2 mg/m3.
- par augmentation de l’injection d’ammoniac dans le traitement DENOx (pilotée
par l’usine) : 0- 8 mg/m3. Extension limitée par le dispositif d’injection.
25
CHAPITRE 3 – PREPARATION DES USINES
La norme impose en préalable à son application que certains critères techniques soient
satisfaits. Afin que d’éventuelles défaillances ne puissent être attribuées à ces seuls
manquements, nous avons donc vérifié point par point la conformité des sites vis-vis
des exigences normatives.
Remarque : comment appliquer la norme sur un site ne répondant pas aux critères, en
particulier quand les manquements sont attribués à la structure de l’usine (par
exemple, une absence de plate-forme d’analyses ou un mauvais emplacement par
rapport aux AMS) ?
26
3-2 conformité des organismes intervenants
Avant la première campagne de QAL 2, les deux usines ont fait l’objet de deux visites,
notamment pour préparer :
• le fonctionnement le plus continu possible de la ligne d’incinération dont les
analyseurs seront évalués, durant les 6 mois prévus de l’étude,
• la vérification et le fonctionnement correct des moyens de mesures,
• le respect des critères de la norme,
• les moyens de faire varier les polluants dans la gamme de mesure des
analyseurs.
• le protocole QAL 3, à la seule charge de l’exploitant.
Bouteilles AZALYS :
Bouteille réf Air Constituant Prix € HT Conversion Concentration Concentration en
Liquide mesurande ppm mg/m3 volumique mg/m3
DR 181963 HCl 310 1,621 10ppm (± 2%) 16,2
PR 1221 12 Azote Alphagaz 93,3 pur Pur
200409-025 SO2 563 2,86 17ppm (± 2%) 48,6
CO 1,25 40ppm (± 2%) 50,0
CO2 11% (± 2%)
DR 181608 NO 276 1,34 45ppm (± 2%) 60,3
DR 184482 NH3 310 0,76 15ppm (± 2%) 11,4
TOTAL 1242,3
27
Bouteilles GENERIS :
Bouteille réf Air Constituant Prix € HT Conversion Concentration Concentration en
Liquide mesurande ppm mg/m3 volumique mg/m3
DR 181963 HCl 310 1,621 10,01 ppm (± 2%) 16,2
N°583283
PR 1221 12 Azote Alphagaz 93,3 pur Pur
200409-024 SO2 1041 2,86 17ppm (± 2%) 48,6
CO 1,25 40ppm (± 2%) 50,0
CH4 0,71 5ppm (± 2%) 3,58
L’impact des coûts sera examiné au chapitre correspondant, car la moitié des
bouteilles a dû être renouvelé entre les étapes QAL2 et AST du fait de la
consommation supérieure aux prévisions pour l’étape QAL3 (lié au problème de la
ligne d’échantillonnage du FTIR – voir 3-1 ci-dessus).
Tous les mélanges, qui ont été pour la plupart synthétisés à la demande, ont été
fournis, avec un délai respecté de l’ordre de 6 semaines, à l’exception d’un mélange
pour GENERIS (+ 1 semaine) ce qui a perturbé le début du QAL3 A
Des autres mélanges ont été utilisés en dépannage à GENERIS
n° BV13805F
Bouteille réf MESSER Éq. COT = 85,4 ppm Éq. COT = 60,63 mg/m3
En prêt par BV
190,913,003 n°BX13579F CH4 0,71 25,1 ppm CH4(± 2%) 17,82 (CH4)
C3H8 0,71*3 20,1 ppm C3H8 (± 2%) 42,81 (CH4)
28
Cette éventualité a été décrite dans un courrier adressé aux inspecteurs des
installations classées des deux usines. Ceux ci ont pris note de l’intérêt de nos travaux
mais ont demandé que les valeurs limites journalières soient respectées. Les seuils de
dépassements des moyennes semi-horaire et/ou 10 minutes pour les poussières et le
CO devaient aussi être respectés. Enfin signalons que par courrier, un inspecteur nous
demandait de garantir le contrôle des émissions de dioxines durant les essais.
Remarque : avec cette prise de position administrative, on constate que les autorités
de contrôle se sont montrées réservées pour une expérimentation destinée à préparer
une application qui va se généraliser, dont les informations leur seront utiles.
Nous rappelons que dans la période de la préparation notre objectif premier était
d’inclure les VLE journalières dans le domaine d’étalonnage valide, ce qui induisait que
nous serions capables de créer des niveaux de concentrations stables pendant la
durée des mesures (30 à 40 minutes). Cet objectif était basé sur un premier niveau
d’interprétation de la norme (voir fin §2-2 de ce rapport).
L’étude des mesures réalisées montrent que notre objectif premier n’a pas été
systématiquement atteint, et que les techniques endogènes employées se sont
révélées insuffisantes en regard des difficultés de mise en œuvre de certaines, alors
que la technique d’injection est plus efficace. Celle-ci pose cependant le problème de
la détérioration des équipements en aval de l’injection pour les composés agressifs.
Un second niveau d’interprétation de la norme dans ses § 6.3 et 6.5 offre une réponse
alternative pour atteindre notre objectif. Le texte n’est pas très lisible et pose autant de
questions qu’il offre de possibilités. Nous en faisons une lecture pas à pas dans le
chapitre 5 consacré au QAL2.
Retenons ici, du fait de cette incompréhension initiale, que les possibilités offertes par
ces 2 § n’ont pas été expérimentées à l’occasion des mesures dans les usines. Une
démonstration a cependant été tentée avec les données de l’AMS-SO2 d’AZALYS –
voir § 5-3-2 commentaires p56.
a) les durées prises par les opérations normales de calibrage des AMS
(automatiques ou manuelles) préconisées par le fournisseur des appareils sont-
elles considérées comme des périodes d’entretien ?
Le guide FNADE fait l’interprétation suivante : le calibrage automatique de l’AMS
n’entraîne pas d’invalidation. Par contre les durées des opérations d’application des
étapes QAL3 (calibrage manuel périodique) rentrent dans le quota.
29
CHAPITRE 4 – ETAPE QAL1
La norme dans son principe décrit ainsi l’étape QAL1 :
Pour un AMS destiné à être utilisé dans des installations couvertes par des Directives UE,
l’aptitude de cet AMS à effectuer le mesurage qui lui est dévolu (paramètre et composition des
effluents gazeux) doit avoir été vérifiée à l’aide de la procédure QAL1 conformément à l’EN ISO
14956. L’utilisation de la présente norme doit permettre de prouver que l’incertitude totale des
résultats obtenus à l’aide de l’AMS est conforme à la spécification d’incertitude déclarée dans
les réglementations en vigueur.
Dans QAL1 l’incertitude totale requise par la réglementation en vigueur est calculée en
effectuant, d’une manière appropriée, la somme de toutes les composantes appropriées de
l’incertitude issues des caractéristiques individuelles de performance.
Cette étape est semble-t-il indépendante des étapes de la NF EN 14181, mais apporte
en fait les données d’entrée à celles-ci (voir schéma des implications)
- Les matériaux de référence employés pour l’étape QAL1 et qui vont être mis à
contribution dans les 3 étapes.
30
EN14956 EN14181
Instr. Fourn.
Choix et instal.
t av
t resp. Test OP.
YD
C0, Ci QAL2
labo Ai, Bi
Extrapol.
QAL1
site F(étalonnage)
QAL3
AST
interférents
linéarité + EN13284-2
31
Ainsi on constate que la NF EN 14181 implique que les composantes entrant dans le
calcul de l’incertitude totale, stade du choix de l’AMS, dont certaines spécifiques au site
soient connues par l’exploitant. Ces composantes peuvent être remplacées par des
données fournies par la norme NF EN ISO 14956, au risque de maximaliser le budget
total d’incertitude. Pour y parvenir, l’exploitant dispose des informations du/des
fournisseur(s) des AMS, mais il serait souhaitable pour l’impartialité des calculs que ce
travail soit confié à un organisme tiers compétent en calculs d’incertitudes.
Concernant les AMS des sites retenus dans le cadre de cette étude, ce travail a été
confié à l’INERIS.
Ce travail a été constitué de deux parties distinctes compte tenu de l’antériorité des
équipements à cette procédure :
- Le calcul peut être répété d’un site à l’autre à l’aide d’un tableur formaté.
Cependant ce calcul demande une réelle expertise pour s’adapter exactement
aux critères et aux VLE du site en question.
Les informations sur les appareils ont été fournies par le constructeur
ENVIRONNEMENT SA, sauf en ce qui concerne la mesure de l’HF, de l’oxygène
(mesure pour la correction des valeurs QAL2) et celle de la poussière.
Les résultats des calculs montrent que les AMS des deux sites de l ‘étude (à
l’exception de l’AMS des mesures de poussières) obtiennent une incertitude globale
inférieure à l’incertitude réglementaire.
Remarque : le calcul ne prend pas en compte les spécificités du site qui pourraient
entraîner une diminution de l’incertitude obtenue, mais au contraire a été maximalisé
avec les valeurs proposées par la norme.
Puisqu’ils ont été évalués, ces appareils sont sensés avoir une réponse linéaire, et
répondre convenablement au zéro et en sensibilité. On dispose également de
matériaux de référence pour le zéro et la sensibilité de chaque mesurande.
32
4-1 Pour AZALYS, MIR 9000 et GRAPHITE 52M
L’incertitude des analyseurs d’oxygène a été prise égale à 2,5% et celle de la mesure
de l’humidité à 10% (les % sont exprimés en valeurs relatives).
L’influence des mesures dites périphériques (humidité, O2 ou CO2), c’est-à-dire
permettant de faire les corrections en concentration normalisée en gaz sec et corrigée,
est à prendre en compte, mais en l’absence d’incertitude fixée les concernant, les
appareils pour ces mesures ne font pas encore l’objet d’évaluation.
Les appareils pour la mesure de la pression et de la température, qui en font partie,
peuvent par contre être étalonnés.
En effet, le cas de l’oxygène est révélateur : si les mesures sont réalisées à une teneur
en oxygène supérieure à 11% dans les émissions (par exemple suite à la variation
volontaire des paramètres pour créer des points sur le domaine d’étalonnage d’un
polluant), la correction à faire en tenant compte de cette valeur O2 viendra augmenter
les écarts entre valeurs SRM et AMS étalonné ce qui pourra entraîner le rejet de l’AMS
au test de variabilité.
33
L’étape QAL1 doit également apporter les informations relatives à la définition des
cartes de contrôles de zéro et de sensibilité pour l’étape QAL3.
Dans le cadre de cette expérimentation, ces appareils ont cependant été pris en
compte dans les étapes QAL2 et AST, mais on doit s’attendre à des difficultés pour
obtenir une fonction d’étalonnage convenable. L’étape QAL3 ne pourra pas être
réalisée sur les matériels qui ne disposent pas de moyens équivalents à des matériaux
de référence. Va se poser également la question des données permettant de
déterminer le SAMS pour fixer les limites du contrôle de chaque AMS au fil du QAL3.
34
CHAPITRE 5 – ETAPE QAL2
La norme dans son principe décrit ainsi l’étape QAL2 :
Le QAL2 doit être précédé d’un test opérationnel qui recouvre l’examen de
l’installation et du site de mesurage afin de garantir que la réalisation des prélèvements
et calculs puisse se faire dans les conditions de la norme. Ce test opérationnel
présenté aux § 6.1 et 6.2 est intégralement décrit dans l’annexe A de la norme.
Les essais ont été effectués sur les deux sites pendant la même semaine 44, du 25 au
29 octobre 2004.
Le matériel des laboratoires a été installé auparavant. Une journée (entière ou répartie
en deux demi-journées) a été nécessaire pour la prise en main des analyseurs, pour
un calibrage avec leurs mélanges de gaz pour étalonnage, pour la mesure des temps
de réponse.
Les mesures parallèles ont été faites sur 3 jours consécutifs, comme l’autorise la
norme mais sans l’imposer, pour minimiser le coût de cette partie.
- poussières, CO, SO2, NOx, HCl, NH3, COT, ainsi que O2, CO2 et humidité pour
le site AZALYS.
- poussières, CO, SO2, NOx, HCl, HF, NH3, COT, ainsi que O2, CO2, humidité,
débit, température pour le site GENERIS.
Les résultats des mesures pour les SRM basées sur une méthode automatique par
analyseur ont été obtenus après deux semaines, car il faut un certain temps pour
extraire les données SRM de la base de données d’acquisition du laboratoire.
Les résultats des mesures pour les SRM basées sur une méthode manuelle avec
prélèvements ont été obtenus entre 3 et 5 semaines, car ces mesures nécessitent des
opérations analytiques supplémentaires.
Le temps de traitement des données pour un QAL 2 complet par ligne d’incinération a
été estimé à 5 jours ouvrés.
35
Les laboratoires ont été amenés à créer leur propre programme de traitement sur
tableur pour cette première opération.
Point critique : la masse d’informations à traiter étant très importante, quelques erreurs
d’interprétation ou de relevés sont à craindre et un examen attentif des résultats doit
être fait par l’exploitant.
A priori, du point de vue des prestataires, les essais se sont déroulés sans problèmes
particuliers.
Les opérations de contrôle ont été réparties pendant les 4 journées de présence des
prestataires sur chaque site.
A - aucun ajustement de l’opacimètre n’a été réalisé depuis son installation et aucune
procédure de réalisation de cette opération n’est disponible. Un contrôle visuel a été
réalisé sans démontage.
36
E - Le contrôle de l’étanchéité a été réalisé à l’aide d’un capteur d’oxygène spécifique
pour une mesure proche de zéro.
F - Contrôle du zéro et de la sensibilité avec les gaz pour étalonnage disponibles sur le
site : satisfaisant sauf pour la sensibilité NH3 qui n’a pas donné de réponse. Une
explication a été apporté par le contrôle du temps de réponse.
Pas de contrôle possible sur l’opacimètre, ni sur la cellule humidité
G - Temps de réponse inférieur à 100 secondes pour tous les gaz sauf l’HCl (200 sec)
et le NH3 (par les essais d’injection, estimation > 1 heure). Celui des poussières a été
estimé < 2 minutes par les essais d’injection. Ceux des COT et de l’O2 n’ont pas été
déterminé pour une raison non précisée.
Au vu de ce constat, la validité des signaux NH3 doit être regardée avec
circonspection.
Ce dernier contrôle est instructif, car il préfigure la possibilité offerte par la norme
d’extrapoler le domaine de validité déterminé par les mesures en parallèle à condition
de générer le matériau de référence du polluant considéré à la fois dans l’AMS et dans
la SRM (voir le §6.5 de la norme).
B – AMS extractifs (gaz) : le contrôle visuel est effectué sur les points suivants : sonde
de prélèvement (décalée par rapport au centre) ; système de conditionnement des
gaz ; consignes de températures de l’unité de prétraitement (200°C pour la canne et
180°C pour le four) ; pompes ; raccords ; lignes de prélèvement ; alimentations
électriques ; filtres.
37
C – Les procédures du système de gestion de la maintenance, de l’étalonnage et de la
formation ainsi que les enregistrements et les plannings correspondant, sont absents
de la documentation disponible.
E – Aucun test d’étanchéité n’a pu être réalisé sur l’AMS MIR FT faute de dispositif
prévu à cet effet .
Le circuit extractif des rejets atmosphériques ne peut pas être isolé de la cheminée :
un éjecteur de gaz est implanté immédiatement en sortie de la cellule de mesure du
MIR FT. Cet éjecteur a pour fonction le pompage des gaz de mesure et il injecte de
l’air qualité instrumentation dans le circuit des gaz en aval de l’analyseur.
Techniquement, il n’est pas possible de faire le vide dans la ligne pour vérifier
l’étanchéité du système : on ne peut appliquer une dépression inférieure à 500 mmCE
dans la chambre de mesure du FTIR.
Il n’a pas été possible de mesurer la concentration en sortie de l’AMS d’un gaz pour
étalonnage injecté en tête de ligne.
38
5-3 Etablissement de la fonction d’étalonnage
5-3-1 généralités
Les mesures ont été uniformément réparties sur les 3 jours à raison de 6 mesures par
jour (plus une 7ème le dernier jour pour certain polluant) afin de pouvoir invalider
éventuellement une ou plusieurs séries. Chaque prélèvement avait une durée de 30
minutes pour les gaz et 40 minutes pour les poussières. L’espace entre chaque début
de prélèvement était de 60 minutes.
Les données SRM automatiques ont été réalisées à l’aide d’une centrale d’acquisition
et à une fréquence de 12 secondes.
Les données AMS sont saisies en sortie du système VALERI (voir chapitre
caractéristiques des sites).
Parfaite synchronisation des systèmes d’acquisition avant les prélèvements. On est
cependant obligé de décaler les données a posteriori pour améliorer la synchronisation
entre mesures AMS et SRM.
Ecart (imposé) par rapport à la norme : les valeurs négatives ne sont pas
disponibles en sortie des analyseurs MIR, ce qui empêche de voir les éventuelles
dérives négatives
1ère journée : matinée pour le suivi des AMS, et 5 séries de mesures l’après-midi
2ème journée : idem le matin avec 1 série, et 6 séries l’après-midi
3ème journée : 4 séries de mesures réparties sur la journée, avec fonctionnement
particulier du traitement DENOX.
Nota : les possibilités de variations des polluants autres que l’instabilité de certains
(SO2, CO) sont très limitées sur cette installation. (voir 2-3-2 ci-dessus).
L’acquisition des données AMS a été réalisée à l’aide de l’enregistrement des signaux
numériques au niveau de la supervision informatique par liaison RS232, à raison d’une
scrutation toutes les 5 secondes.
39
Celle des SRM a été réalisée par enregistrement des signaux analogiques sur micro
ordinateur et centrale d’acquisition, à raison d’une scrutation toutes les 5 secondes.
Les étapes du calcul à suivre sont décrits dans la norme par un organigramme (voir
figure 4 du § 6.4.1). Cette séquence de traitement des données est complexe car elle
fait intervenir des données brutes qui deviendront des données corrigées
(normalisées), puis des données converties, qui deviendront des valeurs étalonnées
avant d’être également normalisées, en passant des mesures SRM aux mesures AMS.
Ce schéma pourrait être plus clair : nous proposons le logigramme présenté ci-après.
Nous avons appliquer strictement les protocoles de calcul présentés dans les §6.4 à
6.7 de la norme. Cependant le texte actuel ne propose pas l’examen critique de la
fonction obtenue, avant son application. Nous avons donc choisi d’effectuer quelques
tests statistiques simples afin de valider / infirmer la fonction obtenue. Par exemple,
pour l’estimation de la droite d’étalonnage nous testons en premier la constante : est-
elle statistiquement (en moyenne) égale à 0 ?. Si oui, une droite d’étalonnage de type
y=b*AMS pourra être déterminée. Dans ce cas, l’offset mesuré devrait valoir 0.
En second, nous testons la pente également par rapport à 0. Dans le cas où la pente
est déclarée nulle, il n’y aura pas de modèle et la procédure QAL2 devra être
considérée comme non réalisable. Mais si la pente n’est pas nulle alors elle sera testée
par rapport à 1, pour déterminer si la fonction d’étalonnage de l’AMS devrait être
corrigée.
Nous présentons maintenant pour chaque polluant, étape par étape, le déroulement du
traitement des données suivant notre logigramme, avec les explications nécessaires
aux interprétations.
Le nombre des séries utilisées pour les calculs de cette partie est supérieur aux 15
séries demandées. A titre expérimental dans quelques cas, nous avons éliminé
quelques séries sur la base d’informations précises (par ex. injection provoquée, voir
HCl) ou a priori pour examiner l’impact sur les calculs (voir le SO2), qui n’est pas
toujours neutre. Nous nous plaçons alors quelquefois en écart volontaire par rapport à
la norme sur le nombre de 15 valeurs validées.
5-3-2 Bilan AZALYS (en référence aux VLE exprimées par l’arrêté de 1991 avec
correction à 9% de CO2) ci-dessous et pages suivantes.
Pour savoir quel paramètre correctif doit être pris en compte pour la correction
normalisée, il faut bien situer la nature de la mesure « brute ».
40
Logigramme de l'étalonnage selon la norme européenne
Etape 1 Mesures en parallèle SRM et AMS
y x
suffisante insuffisante
Non
Oui
Analyseur refusé
Analyseur accepté
Dans le cas d’AZALYS, les mesures de gaz sont en gaz sec, à température et à
pression de l’analyse (probablement corrigé dans la lecture analyseur). La seule
correction à faire serait celle de la référence CO2 ou O2 (voir § 5-3-3).
Dans le cas des poussières, les mesures sont faites en gaz humide et à température
(non extractif). La correction à faire concerne donc l’humidité, la température puis la
référence.
41
AMS CO
- SRM : méthode automatique sur gaz sec (infra rouge conforme à NF X43-012 pour
l’analyse et à NF X43-300 pour le prélèvement)
- Etapes 1 et 2
Nb échantillons valides 19
AMS
SRM étalonné
N° SRM conditions AMS
échantillon J-Heure échant. brute AMS brute
i yi yi, ams xi !i
3 3 3 3
mg/m mg/m mg/m mg/m
1 26-10h10-10h40 10,42 10,415 10,81 10,85
2 26-11h10-11h40 11,18 11,176 12,15 12,20
3 26-12h40-13h10 7,72 7,717 7,65 7,68
4 26-14h40-15h10 6,33 6,334 6,59 6,62
5 26-15h40-16h10 12,21 12,209 12,25 12,30
6 27-8h25-8h55 9,59 9,590 9,53 9,57
7 27-9h30–10h00 9,80 9,800 10,21 10,25
8 27-10h30-11h00 23,50 23,496 23,22 23,31
42
- Etapes 3 à 5
!i
i yi oi yi,s oi !i,s
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 10,415 9,54 9,82 10,85 8,7 11,24
2 11,176 9,79 10,28 12,20 8,9 12,36
3 7,717 8,88 7,82 7,68 8,6 8,01
4 6,334 8,55 6,67 6,62 8,4 7,11
5 12,209 8,99 12,23 12,30 8,6 12,82
6 9,590 8,80 9,81 9,57 8,2 10,54
7 9,800 8,87 9,94 10,25 8,2 11,19
8 23,496 8,15 25,94 23,31 7,5 27,80
9 6,334 8,79 6,49 7,13 8,3 7,78
10 6,752 8,57 7,09 7,69 8,0 8,64
11 6,118 8,78 6,27 7,07 8,2 7,72
12 15,892 9,16 15,62 15,54 8,6 16,34
13 18,760 9,03 18,71 18,81 8,3 20,43
14 40,454 9,99 36,45 41,71 9,2 40,97
15 7,800 9,24 7,60 7,60 8,5 8,06
16 11,879 9,14 11,70 12,18 8,4 12,98
17 13,483 9,17 13,23 13,47 8,3 14,60
18 14,922 10,96 12,25 13,59 10,1 12,08
19 32,541 11,20 26,15 30,17 10,3 26,29
yi,s max 36,45
yi,s min 6,27
yi,s max- yi,s min 30,18
Critère 15%VLE 11,25
Estimation de la fonction d’étalonnage y = 1,024 AMS – 0,391 qui devient 1,004 AMS
sans la constante
40.000
35.000
30.000
25.000 y = 1.004x
SRM
20.000
15.000
10.000
5.000
5.00 10.00 15.00 20.00 25.00 30.00 35.00 40.00 45.00
AMS
43
Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :
- pas d’offset, donc résultat cohérent puisque la constante n’est pas significative
(nulle)
- Etape 6
Test de variabilité
AMS
N° étalonné et SRM
échantillon normalisé normalisée Différences
i !i,s yi,s Di
3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 11,24 9,82 -1,41
2 12,36 10,28 -2,08
3 8,01 7,82 -0,19
4 7,11 6,67 -0,45
5 12,82 12,23 -0,59
6 10,54 9,81 -0,73
7 11,19 9,94 -1,24
8 27,80 25,94 -1,86
9 7,78 6,49 -1,29
10 8,64 7,09 -1,55
11 7,72 6,27 -1,45
12 16,34 15,62 -0,73
13 20,43 18,71 -1,72
14 40,97 36,45 -4,51
15 8,06 7,60 -0,46
16 12,98 11,70 -1,28
17 14,60 13,23 -1,37
18 12,08 12,25 0,17
19 26,29 26,15 -0,15
Moyenne -1,205
Ecart-type 1,019
SD 1,019 kV 0,9814
σ 3,827
1,019 < 3,755
44
Examiner également les cartes de contrôle de cet AMS, chapitre 6.
- Etapes 1 et 2
Nb échantillons valides 18
AMS
SRM étalonné
N° SRM conditions
échantillon J-Heure échant. brute AMS AMS brute
i yi yi, ams xi !i
3 3 3 3
mg/m mg/m mg/m mg/m
1 26-10h35-11-15 1,5 1,5 0,13 1,26
2 26-11h30-12h00 1,91 1,9 0,75 1,85
3 26-12h40-13h20 1,86 1,9 0,89 1,98
4 26-13h45-14h25 1,19 1,2 1,07 2,15
5 26-14h45-15h25 1,63 1,6 1,14 2,22
6 26-15h45-16h25 1,88 1,9 1,38 2,44
7 27-9h24–10h04 18,74 18,7 21,06 21,03
8 27-10h23-11h03 24 24,0 24,43 24,21
9 27-11h23-11h58 20,19 20,2 20,59 20,58
10 27-13h25-14h05 13,05 13,1 12,01 12,48
11 27-14h27-15h07 12,57 12,6 11,36 11,87
12 27-16h41-17h21 7,21 7,2 5,30 6,15
13 28-9h42-10h22 4,33 4,3 2,59 3,59
14 28-11h02-11h42 25,95 26,0 24,47 24,25
15 28-13h09-13h49 4,04 4,0 3,02 3,99
16 28-14h23-15h03 4,35 4,4 3,24 4,20
17 28-15h22-16h02 4,89 4,9 4,21 5,12
18 28-16h32-17h12 4,31 4,3 3,27 4,23
19
Somme 153,60 153,60 140,91
ym 8,53 8,53
xm 7,83
min 1,19 0,13
max 25,95 24,47
Les valeurs en italique (colonne de droite) correspondent aux injections volontaires.
45
- Etapes 3 à 5
!i
i yi oi yi,s oi !i,s
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 1,500 9,54 1,42 1,26 8,6 1,32
2 1,910 9,75 1,76 1,85 8,9 1,87
3 1,860 8,81 1,90 1,98 8,5 2,09
4 1,190 9,00 1,19 2,15 8,8 2,20
5 1,630 8,78 1,67 2,22 8,4 2,37
6 1,880 9,07 1,87 2,44 8,7 2,54
7 18,740 8,91 18,92 21,03 8,3 22,86
8 24,000 8,12 26,58 24,21 7,6 28,75
9 20,190 8,61 21,11 20,58 8,3 22,46
10 13,050 8,47 13,86 12,48 8,0 14,06
11 12,570 8,50 13,32 11,87 8,0 13,35
12 7,210 8,48 7,65 6,15 8,6 6,46
13 4,330 8,97 4,34 3,59 8,2 3,96
14 25,950 10,26 22,77 24,25 9,3 23,59
15 4,040 9,28 3,92 3,99 8,6 4,19
16 4,350 8,93 4,38 4,20 8,2 4,60
17 4,890 10,69 4,12 5,12 9,8 4,69
18 4,310 10,83 3,58 4,23 10,2 3,73
19
yi,s max 26,58
yi,s min 1,19
yi,s max- yi,s min 25,39
Critère 15%VLE 1,95
40.0
35.0
30.0
y = 0.9443x + 1.1411
25.0
SRM
20.0
15.0
10.0
5.0
0.0
0.00 5.00 10.00 15.00 20.00 25.00 30.00
AMS
46
Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :
- Etape 6
Test de variabilité
AMS
N° étalonné et
échantillon normalisé SRM normalisée Différences
i !i,s yi,s Di
3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 1,32 1,42 0,10
2 1,87 1,76 -0,11
3 2,09 1,90 -0,19
4 2,20 1,19 -1,01
5 2,37 1,67 -0,70
6 2,54 1,87 -0,67
7 22,86 18,92 -3,94
8 28,75 26,58 -2,16
9 22,46 21,11 -1,35
10 14,06 13,86 -0,20
11 13,35 13,32 -0,04
12 6,46 7,65 1,19
13 3,96 4,34 0,38
14 23,59 22,77 -0,82
15 4,19 3,92 -0,28
16 4,60 4,38 -0,22
17 4,69 4,12 -0,58
18 3,73 3,58 -0,15
19
Moyenne -0,597
Ecart-type 1,094
SD 1,094 kV 0,9803
σ 2,653
1,094 < 2,601
Commentaire : Pour obtenir des points plus élevés que ceux des émissions normales,
une technique exogène à l’installation (voir § 2-3-2-1) a été employée. Nous allons
examiner son influence sur le test QAL2, en retirant les séries correspondantes.
47
AMS HCl - suite (dépouillement sans valeurs d’injections volontaires)
- Etapes 1 et 2
Nb échantillons valides 14
AMS
SRM étalonné
N° SRM conditions
échantillon J-Heure échant. brute AMS AMS brute
i yi yi, ams xi !i
3 3 3 3
mg/m mg/m mg/m mg/m
1 26-10h35-11-15 1,5 1,5 0,13 1,05
2 26-11h30-12h00 1,91 1,9 0,75 1,69
3 26-12h40-13h20 1,86 1,9 0,89 1,83
4 26-13h45-14h25 1,19 1,2 1,07 2,02
5 26-14h45-15h25 1,63 1,6 1,14 2,09
6 26-15h45-16h25 1,88 1,9 1,38 2,34
7 27-9h24–10h04
8 27-10h23-11h03
9 27-11h23-11h58
10 27-13h25-14h05 13,05 13,1 12,01 13,29
11 27-14h27-15h07 12,57 12,6 11,36 12,62
12 27-16h41-17h21 7,21 7,2 5,30 6,38
13 28-9h42-10h22 4,33 4,3 2,59 3,59
14 28-11h02-11h42
15 28-13h09-13h49 4,04 4,0 3,02 4,03
16 28-14h23-15h03 4,35 4,4 3,24 4,25
17 28-15h22-16h02 4,89 4,9 4,21 5,25
18 28-16h32-17h12 4,31 4,3 3,27 4,29
19
Somme 64,72 64,72 50,36
ym 4,62 4,62
xm 3,597
min 1,19 0,13
max 13,05 12,01
48
- Etapes 3 à 5
!i
i yi oi yi,s oi !i,
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 1,500 10,62 1,27 1,05 8,6 1,10
2 1,910 10,57 1,63 1,69 8,9 1,71
3 1,860 10,67 1,57 1,83 8,5 1,94
4 1,190 10,87 0,99 2,02 8,8 2,06
5 1,630 10,69 1,37 2,09 8,4 2,23
6 1,880 10,93 1,55 2,34 8,7 2,43
7 10,91
8 11,34 7,6
9 10,42 8,3
10 13,050 10,80 10,88 13,29 8,0 14,97
11 12,570 10,60 10,67 12,62 8,0 14,20
12 7,210 10,52 6,17 6,38 8,6 6,70
13 4,330 10,77 3,62 3,59 8,2 3,96
14 9,90 9,3
15 4,040 10,52 3,46 4,03 8,6 4,23
16 4,350 10,69 3,66 4,25 8,2 4,66
17 4,890 10,41 4,23 5,25 9,8 4,82
18 4,310 8,39 4,62 4,29 10,2 3,78
19
yi,s max 10,88
yi,s min 0,99
yi,s max- yi,s min 9,89
Critère 15%VLE 1,95
20.0
18.0
16.0
14.0 y = 1.0301x + 0.9174
12.0
SRM
10.0
8.0
6.0
4.0
2.0
0.0
0.00 2.00 4.00 6.00 8.00 10.00 12.00 14.00
AMS
49
Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :
- Etape 6
Test de variabilité
AMS
N° étalonné et SRM
échantillon normalisé normalisée Différences
i !i,s yi,s Di
3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 1,10 1,27 0,17
2 1,71 1,63 -0,09
3 1,94 1,57 -0,37
4 2,06 0,99 -1,08
5 2,23 1,37 -0,86
6 2,43 1,55 -0,88
7
8
9
10 14,97 10,88 -4,09
11 14,20 10,67 -3,53
12 6,70 6,17 -0,53
13 3,96 3,62 -0,34
14
15 4,23 3,46 -0,77
16 4,66 3,66 -1,00
17 4,82 4,23 -0,59
18 3,78 4,62 0,85
19
Moyenne -0,937
Ecart-type 1,324
SD 1,324 kV 0,976
σ 2,653
1,324 < 2,589
Kv (14) est légérement surévalué en prenant Kv (15)
50
AMS NO
- Etapes 1 et 2
Nb échantillons valides 19
AMS
SRM étalonné
N° conditions AMS
échantillon J-Heure échant. SRM brute AMS brute
i yi yi, ams xi !i
3 3 3 3
mg/m mg/m mg/m mg/m
1 26-10h10-10h40 22,538 22,5 20,9 21,38
2 26-11h10-11h40 28,183 28,2 29,2 29,87
3 26-12h40-13h10 50,190 50,2 49,0 50,13
4 26-14h40-15h10 34,021 34,0 34,3 35,09
5 26-15h40-16h10 48,792 48,8 44,7 45,77
6 27-8h25-8h55 19,596 19,6 17,5 17,90
7 27-9h30–10h00 20,185 20,2 18,4 18,82
8 27-10h30-11h00 29,916 29,9 24,3 24,86
9 27-12h40-13h10 81,774 81,8 72,3 73,97
10 27-13h40-14h10 86,113 86,1 76,1 77,86
11 27-14h40-15h10 83,535 83,5 76,3 78,06
12 28-9h10-9h40 69,136 69,1 67,9 69,47
13 28-10h10-10h40 48,030 48,0 47,2 48,29
14 28-11h05-11h35 46,139 46,1 40,0 40,92
15 28-12h30-13h00 62,409 62,4 68,7 70,28
16 28-13h30-14h00 45,900 45,9 54,4 55,66
17 28-14h30-15h00 49,297 49,3 52,6 53,81
18 28-15h40-16h10 51,208 51,2 55,9 57,19
19 28-16h40-17h10 39,573 39,6 46,9 47,98
Somme 916,54 916,54 896,64
ym 48,24 48,24
xm 47,19
min 19,60 17,5
max 86,11 76,3
51
- Etapes 3 à 5
Teneur en Teneur en
Numéro de CO2 des SRM CO2 des AMS étalonné
l'échantillon SRM brute gaz secs normalisée AMS étalonné gaz secs et normalisé
!i !i,s
i yi oi yi,s oi
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 22,54 9,54 21,27 21,38 8,7 22,14
2 28,18 9,75 26,01 29,87 8,9 30,27
3 50,19 8,81 51,28 50,13 8,6 52,27
4 34,02 9,00 34,03 35,09 8,4 37,73
5 48,79 8,78 50,02 45,77 8,6 47,68
6 19,60 9,07 19,44 17,90 8,2 19,71
7 20,19 8,91 20,38 18,82 8,2 20,55
8 29,92 8,12 33,14 24,86 7,5 29,64
9 81,77 8,61 85,48 73,97 8,3 80,64
10 86,11 8,47 91,47 77,86 8,0 87,49
11 83,53 8,50 88,49 78,06 8,2 85,24
12 69,14 8,48 73,38 69,47 8,6 73,08
13 48,03 8,97 48,18 48,29 8,3 52,44
14 46,14 10,26 40,49 40,92 9,2 40,19
15 62,41 9,28 60,51 70,28 8,5 74,47
16 45,90 8,93 46,23 55,66 8,4 59,31
17 49,30 10,69 41,50 53,81 8,3 58,33
18 51,21 10,83 42,55 57,19 10,1 50,85
19 39,57 (9,17) 38,85 47,98 10,3 41,82
yi,s max 91,47
yi,s min 19,44
yi,s max- yi,s min 72,02
Critère 15%VLE 13,65
85.0
75.0
65.0 y = 1.0231x
55.0
SRM
45.0
35.0
25.0
15.0
5.0
5.0 15.0 25.0 35.0 45.0 55.0 65.0 75.0 85.0
AMS
52
Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :
- pas d’offset , donc résultat cohérent puisque la constante n’est pas significative
- Etape 6
Test de variabilité
AMS
N° étalonné et SRM
échantillon normalisé normalisée Différences
i !i,s yi,s Di
3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 22,14 21,27 -0,87
2 30,27 26,01 -4,26
3 52,27 51,28 -0,99
4 37,73 34,03 -3,71
5 47,68 50,02 2,34
6 19,71 19,44 -0,27
7 20,55 20,38 -0,17
8 29,64 33,14 3,50
9 80,64 85,48 4,84
10 87,49 91,47 3,98
11 85,24 88,49 3,25
12 73,08 73,38 0,30
13 52,44 48,18 -4,26
14 40,19 40,49 0,30
15 74,47 60,51 -13,96
16 59,31 46,23 -13,07
17 58,33 41,50 -16,84
18 50,85 42,55 -8,29
19 41,82 38,85 -2,97
Moyenne -2,693
Ecart-type 6,274
SD 6,274 kV 0,9814
σ 9,286
6,274 < 9,113
Commentaires pour AMS-NO (19 séries) : Les variations obtenues dans l’exploitation
des installations (au niveau du traitement DENOx) permettent d’obtenir des points sur
un domaine prenant en compte les deux VLE (70 et 91 mg/m3 normal).
53
AMS SO2
- Etapes 1 et 2
Nb échantillons valides 18
AMS
SRM étalonné
N° conditions AMS
échantillon J-Heure échant. SRM brute AMS brute
i yi yi, ams xi !i
3 3 3 3
mg/m mg/m mg/m mg/m
1 26-10h35-11-15 3,9 3,9 0,89 5,35
2 26-11h30-12h00 2,3 2,3 -0,06 4,20
3 26-12h40-13h20 2,2 2,2 0,19 4,50
4 26-13h45-14h25 2,7 2,7 0,14 4,44
5 26-14h45-15h25 2,4 2,4 0,06 4,35
6 26-15h45-16h25 3,8 3,8 0,09 4,38
7 27-9h24–10h04 4,3 4,3 1,20 5,72
8 27-10h23-11h03 2,5 2,5 0,13 4,43
9 27-11h23-11h58 2,4 2,4 0,17 4,48
10 27-13h25-14h05 2,8 2,8 0,40 4,76
11 27-14h27-15h07 2,4 2,4 0,39 4,75
12 27-16h41-17h21 5,3 5,3 1,80 6,44
13 28-9h42-10h22 9,9 9,9 1,11 5,61
14 28-11h02-11h42 10,8 10,8 -0,02 4,25
15 28-13h09-13h49 25,8 25,8 12,53 19,36
16 28-14h23-15h03 35,5 35,5 19,27 27,47
17 28-15h22-16h02 55,3 55,3 45,07 58,53
18 28-16h32-17h12 85,6 85,6 68,60 86,86
19
Somme 259,90 259,90 151,96
ym 14,44 14,44
xm 8,44
min 2,20 -0,06
max 85,60 68,6
54
- Etapes 3 à 5
AMS
Teneur en Teneur en étalonné
Numéro de CO2 des gaz SRM CO2 des et
l'échantillon SRM brute secs normalisée AMS étalonné gaz secs normalisé
!i
i yi oi yi,s oi !i,s
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 3,9 9,54 3,68 5,35 8,6 5,58
2 2,3 9,75 2,12 4,20 8,9 4,26
3 2,2 8,81 2,25 4,50 8,5 4,76
4 2,7 9,00 2,70 4,44 8,8 4,54
5 2,4 8,78 2,46 4,35 8,4 4,64
6 3,8 9,07 3,77 4,38 8,7 4,56
7 4,3 8,91 4,34 5,72 8,3 6,22
8 2,5 8,12 2,77 4,43 7,6 5,26
9 2,4 8,61 2,51 4,48 8,3 4,89
10 2,8 8,47 2,97 4,76 8,0 5,36
11 2,4 8,50 2,54 4,75 8,0 5,34
12 5,3 8,48 5,63 6,44 8,6 6,77
13 9,9 8,97 9,93 5,61 8,2 6,20
14 10,8 10,26 9,48 4,25 9,3 4,14
15 25,8 9,28 25,01 19,36 8,6 20,33
16 35,5 8,93 35,76 27,47 8,2 30,12
17 55,3 10,69 46,55 58,53 9,8 53,70
18 85,6 10,83 71,14 86,86 10,2 76,56
19
yi,s max 71,14
yi,s min 2,12
yi,s max- yi,s min 69,01
Critère 15%VLE 4,88
y = 1.2038x + 4.2761
82.0
72.0
62.0
52.0
SRM
42.0
32.0
22.0
12.0
2.0
0.00 10.00 20.00 30.00 40.00 50.00 60.00 70.00
AMS
55
Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :
- Etape 6
Test de variabilité
AMS
N° étalonné et SRM
échantillon normalisé normalisée Différences
i !i,s yi,s Di
3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 5,58 3,68 -1,90
2 4,26 2,12 -2,14
3 4,76 2,25 -2,51
4 4,54 2,70 -1,83
5 4,64 2,46 -2,18
6 4,56 3,77 -0,79
7 6,22 4,34 -1,88
8 5,26 2,77 -2,49
9 4,89 2,51 -2,38
10 5,36 2,97 -2,38
11 5,34 2,54 -2,80
12 6,77 5,63 -1,15
13 6,20 9,93 3,73
14 4,14 9,48 5,34
15 20,33 25,01 4,68
16 30,12 35,76 5,64
17 53,70 46,55 -7,15
18 76,56 71,14 -5,43
19
Moyenne -0,978
Ecart-type 3,540
SD 3,540 kV 0,9803
σ 3,316
3,540 < 3,251
Commentaire : on constate que les écarts entre valeurs SRM et AMS étalonné
augmentent pour les valeurs élevées obtenues par déréglement des installations de
traitement des fumées (voir 2-3-2-1), sans pour autant identifier qui de la SRM ou de
l’AMS en est responsable. A titre expérimental, nous avons retraité cet essai en retirant
les deux dernières séries afin d’étudier l’effet sur le test de variabilité.
56
AMS SO2 (avec 16 séries, en éliminant les deux dernières valeurs à titre
expérimental)
Etapes 3 à 5
AMS
Teneur en Teneur en étalonné
Numéro de CO2 des gaz SRM AMS CO2 des gaz et
l'échantillon SRM brute secs normalisée étalonné secs normalisé
!i
i yi oi yi,s oi !i,s
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 3,9 9,54 3,68 4,88 8,6 5,09
2 2,3 9,75 2,12 3,26 8,9 3,31
3 2,2 8,81 2,25 3,69 8,5 3,90
4 2,7 9,00 2,70 3,60 8,8 3,68
5 2,4 8,78 2,46 3,47 8,4 3,70
6 3,8 9,07 3,77 3,52 8,7 3,66
7 4,3 8,91 4,34 5,41 8,3 5,88
8 2,5 8,12 2,77 3,59 7,6 4,26
9 2,4 8,61 2,51 3,65 8,3 3,99
10 2,8 8,47 2,97 4,04 8,0 4,56
11 2,4 8,50 2,54 4,03 8,0 4,53
12 5,3 8,48 5,63 6,43 8,6 6,76
13 9,9 8,97 9,93 5,25 8,2 5,80
14 10,8 10,26 9,48 3,33 9,3 3,24
15 25,8 9,28 25,01 24,69 8,6 25,93
16 35,5 8,93 35,76 36,16 8,2 39,64
yi,s max 35,76
yi,s min 2,12
yi,s max- yi,s min 33,64
Critère 15%VLE 4,88
40.0
35.0
30.0
25.0 y = 1.7021x + 3.3641
SRM
20.0
15.0
10.0
5.0
0.0
0.00 2.00 4.00 6.00 8.00 10.00 12.00 14.00 16.00 18.00 20.00
AMS
57
Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :
- pas d’offset, donc résultat incohérent puisque la constante est significative
(différente de zéro)
- pente statistiquement différente de 1 toujours correction de pente de l’AMS
(corrélation moins bonne)
Domaine valide de la fonction d’étalonnage : 0 à (1,1 *36,64=) 43,61 mg/m3 normalisé
- Etape 6
Test de variabilité
AMS
N° étalonné et SRM
échantillon normalisé normalisée Différences
i !i,s yi,s Di
3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 5,09 3,68 -1,41
2 3,31 2,12 -1,18
3 3,90 2,25 -1,65
4 3,68 2,70 -0,98
5 3,70 2,46 -1,24
6 3,66 3,77 0,11
7 5,88 4,34 -1,54
8 4,26 2,77 -1,49
9 3,99 2,51 -1,48
10 4,56 2,97 -1,58
11 4,53 2,54 -1,99
12 6,76 5,63 -1,13
13 5,80 9,93 4,13
14 3,24 9,48 6,24
15 25,93 25,01 -0,92
16 39,64 35,76 -3,89
Moyenne -0,624
Ecart-type 2,432
SD 2,432 kV 0,9777
σ 3,316
2,432 < 3,242
Commentaires pour AMS-SO2 (18 et 16 séries): Dans les deux cas, les 2 VLE (32,5
et 25 mg/m3 normal) sont dans le domaine validé, mais seul le cas avec 16 séries
passe le test de variabilité avec succès : les deux séries en moins réduisent la
dispersion avec les valeurs SRM.
58
En lieu et place des mesures de la 3ème journée (déréglement des installations) nous
proposons d’utiliser l’information du test opérationnel (§5-2 - point H ) concernant le
test des MR entre SRM et AMS. Cela correspond à un couple de mesure pour la
concentration du MR : 51,8 mg/m3 pour la SRM contre 47,6 mg/m3 pour le MR avec
l’hypothèse de –2% sur la concentration annoncée par le gazier. Nous ne traitons que
13 séries mais il s’agit d’une démonstration. Nous obtenons la fonction
y=1,034AMS+2,615 (R2 > 0,99) pour un domaine de 0 à 57,02 mg/m3 normal . Le test
de variabilité est réussi (0,525 < 3,237) pour une VLE de 32,5 mg/m3. Comme toutes
les VLE de AM 2002 vont au-delà de cette VLE, le test sera toujours réussi. On
constate également le faible écart entre valeurs, pour une valeur de pente proche de 1.
Voir également le chapitre consacré aux corrections O2 (§ 5-3-3) pour cet AMS.
Dans ces conditions, l’exercice QAL2 pour les AMS poussières peut être considéré
comme l’étalonnage de l’appareil dans la situation de son utilisation.
Le dépouillement traite successivement le cas avec l’injection, puis sans les points
d’injection, enfin en cherchant à réussir le test de variabilité, ces deux dernières
expérimentations étant hors norme (n mesures < 15).
59
- Etapes 1 et 2
Nb échantillons valides 18
AMS
SRM étalonné
N° SRM conditions
échantillon J-Heure échant. brute AMS AMS brute
i yi yi, ams xi !i
3 3 3 3
mg/m mg/m mg/m mg/m
1 26-10h35-11h15 0,3 0,15 2,45 0,96
2 26-11h30-12h00 -0,2 -0,09 3,21 1,23
3 26-12h40-13h20 1,5 0,76 3,10 1,19
4 26-13h45-14h25 0,6 0,30 2,51 0,98
5 26-14h45-15h25 0,9 0,44 2,16 0,86
6 26-15h45-16h25 1,5 0,75 2,89 1,12
7 27-9h24-10h04 7 3,68 5,65 2,10
8 27-10h23-11h03 2,3 1,19 3,20 1,23
9 27-11h23-11h58 3,7 1,92 4,88 1,83
10 27-13h25-14h05 6 3,02 4,85 1,82
11 27-14h27-15h07 5,7 2,80 5,91 2,20
12 27-16h41-17h21 21,5 10,83 11,02 4,02
13 28-9h42-10h21 7,9 3,82 14,22 5,16
14 28-11h02-11h41 5,1 2,50 14,80 5,37
15 28-13h09-13h48 9,4 4,58 12,95 4,71
16 28-14h23-15h02 7,1 3,43 10,54 3,85
17 28-15h22-16h01 6,1 3,04 9,83 3,59
18 28-16h32-17h11 5,9 2,91 10,44 3,81
19
Somme 92,3 46,0 124,56
Moyenne 5,12 2,6 6,92
60
- Etapes 3 à 5
Teneur en Teneur en
Numéro de CO2 des gaz SRM AMS CO2 des AMS étalonné
l'échantillon SRM brute secs normalisée étalonné gaz secs et normalisé
!i,s
i yi oi yi,s !i oi
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 0,15 9,54 0,28 0,96 8,63 2,07
2 -0,09 9,75 -0,19 1,23 8,88 2,68
3 0,76 8,81 1,54 1,19 8,52 2,68
4 0,30 9,00 0,60 0,98 8,82 2,13
5 0,44 8,78 0,93 0,86 8,43 1,91
6 0,75 9,07 1,50 1,12 8,66 2,49
7 3,68 8,91 7,02 2,10 8,28 4,60
8 1,19 8,12 2,48 1,23 7,58 2,91
9 1,92 8,61 3,83 1,83 8,25 4,09
10 3,02 8,47 6,35 1,82 7,99 4,13
11 2,80 8,50 6,00 2,20 8,00 5,10
12 10,83 8,48 22,87 4,02 8,56 8,73
13 3,82 8,97 7,95 5,16 8,15 12,46
14 2,50 10,26 4,44 5,37 9,25 11,14
15 4,58 9,28 9,14 4,71 8,57 10,76
16 3,43 8,93 7,19 3,85 8,21 9,01
17 3,04 10,69 5,12 3,59 9,81 6,87
18 2,91 10,83 4,84 3,81 10,21 7,32
19
yi,s max 22,87
yi,s min -0,19
yi,s max- yi,s min 23,06
Critère 15%VLE 0,98
Déduction : procédure d’estimation de la droite d’étalonnage = méthode a (MCO)
12.00
10.00
8.00
6.00
SRM
y = 0.366x
4.00
2.00
0.00
0.00 5.00 10.00 15.00 20.00
-2.00
AMS
61
Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :
- la constante est quasiment nulle ce qui est cohérent avec pas d’offset
- Etape 6
!i,s
i yi,s Di
3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 2,07 0,28 -1,79
2 2,68 -0,19 -2,86
3 2,68 1,54 -1,14
4 2,13 0,60 -1,53
5 1,91 0,93 -0,99
6 2,49 1,50 -0,99
7 4,60 7,02 2,42
8 2,91 2,48 -0,43
9 4,09 3,83 -0,27
10 4,13 6,35 2,22
11 5,10 6,00 0,90
12 8,73 22,87 14,14
13 12,46 7,95 -4,51
14 11,14 4,44 -6,70
15 10,76 9,14 -1,63
16 9,01 7,19 -1,82
17 6,87 5,12 -1,74
18 7,32 4,84 -2,47
19
Moyenne -0,510
Ecart-type 4,233
SD 4,233 kV 0,9803
σ 0,995
4,233 < 0,975
Commentaire : le domaine prend en compte les deux VLE (6,5 et 5 mg/m3 de l’AM91,
mais seule la VLE j de l’AM de 2002). Les écarts entre valeurs SRM et AMS étalonnés
sont trop élevés pour que réussisse le test de variabilité pour ces VLE.
62
AMS poussières (12 points) – retrait des points injectés
- Etapes 1 et 2
Nb échantillons valides 12
AMS
SRM étalonné
N° SRM conditions
échantillon J-Heure échant. brute AMS AMS brute
i yi yi, ams xi !i
3 3 3 3
mg/m mg/m mg/m mg/m
1 26-10h35-11h15 0,3 0,15 2,45 -0,07
2 26-11h30-12h00 -0,2 -0,09 3,21 0,83
3 26-12h40-13h20 1,5 0,76 3,10 0,70
4 26-13h45-14h25 0,6 0,30 2,51 0,00
5 26-14h45-15h25 0,9 0,44 2,16 -0,41
6 26-15h45-16h25 1,5 0,75 2,89 0,45
7 27-9h24-10h04 7 3,68 5,65 3,72
8 27-10h23-11h03 2,3 1,19 3,20 0,82
9 27-11h23-11h58 3,7 1,92 4,88 2,81
10 27-13h25-14h05 6 3,02 4,85 2,77
11 27-14h27-15h07 5,7 2,80 5,91 4,03
12 27-16h41-17h21 21,5 10,83 11,02 10,08
Somme 50,80 25,74 51,83
Moyenne 4,23 2,14 4,32
63
- Etapes 3 à 5
12.00
10.00
y = 1.184x - 2.967
8.00
6.00
SRM
4.00
2.00
0.00
0.00 2.00 4.00 6.00 8.00 10.00 12.00
-2.00
AMS
64
- Etape 6
AMS
N° étalonné et SRM
échantillon normalisé normalisée Différences
!i,s
i yi,s Di
3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 -0,15 0,28 0,43
2 1,81 -0,19 -1,99
3 1,58 1,54 -0,03
4 0,01 0,60 0,60
5 -0,92 0,93 1,84
6 1,01 1,50 0,49
7 8,14 7,02 -1,12
8 1,94 2,48 0,54
9 6,29 3,83 -2,47
10 6,30 6,35 0,05
11 9,36 6,00 -3,36
12 21,89 22,87 0,99
Moyenne -0,337
Ecart-type 1,557
SD 1,557 kV 0,976
σ 0,995
1,557 < 0,971
Kv (12) est légérement surévalué en prenant Kv (15)
65
AMS poussières (cas précédent + retrait du point le plus élevé pour la SRM)
- Etapes 3 à 5
4.00
y = 0.883x - 1.919
2.00
SRM
0.00
0.00 1.00 2.00 3.00 4.00 5.00 6.00
-2.00
AMS
66
- Etape 6
!i,s
i yi,s Di
3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 0,53 0,28 -0,24
2 1,98 -0,18 -2,15
3 1,84 1,54 -0,29
4 0,64 0,60 -0,04
5 -0,03 0,93 0,95
6 1,41 1,50 0,09
7 6,71 7,02 0,31
8 2,15 2,48 0,33
9 5,35 3,83 -1,53
10 5,36 6,35 0,98
11 7,67 6,00 -1,66
Moyenne -0,295
Ecart-type 1,049
SD 1,049 kV 0,976
σ 0,995
1,049 < 0,971
Kv (11) est légèrement surévalué en prenant Kv (15)
Rappelons que dans cette étude, cet AMS est théoriquement hors champ de la norme
NF EN 14181 (voir préambule et § 4).
67
AMS COT
- SRM : méthode automatique gaz humide (par FID selon norme X43-301)
- Etapes 1 et 2
Nb échantillons valides 11
AMS
SRM étalonné
N° SRM conditions AMS
échantillon J-Heure échant, brute AMS brute
i yi yi, ams xi !i
3 3 3 3
mg/m mg/m mg/m mg/m
1 26-10h10-10h40
2 26-11h10-11h40
3 26-12h40-13h10
4 26-14h40-15h10
5 26-15h40-16h10
6 27-8h25-8h55
7 27-9h30–10h00 0,308 0,335 0,5 0,26
8 27-10h30-11h00 0,086 0,091 0,6 0,27
9 27-12h40-13h10 0,091 0,099 0,5 0,22
10 27-13h40-14h10 0,067 0,070 0,5 0,24
11 27-14h40-15h10 0,129 0,136 0,5 0,24
12 28-9h10-9h40 0,412 0,460 0,5 0,26
13 28-10h10-10h40 0,375 0,364 0,6 0,30
14 28-11h05-11h35 0,390 0,413 0,6 0,29
15 28-12h30-13h00 0,273 0,293 0,5 0,25
16 28-13h30-14h00 0,480 0,511 0,7 0,31
17 28-14h30-15h00 0,898 0,768 1,9 0,90
18 28-15h40-16h10
19 28-16h40-17h10
Somme 3,51 3,54 7,47
ym 0,32 0,32
xm 0,68
min 0,07 0,4677
max 0,90 1,9023
Commentaire : un incident sur l’analyseur SRM a invalidé 8 mesures
68
- Etapes 3 à 5
AMS
Teneur en Teneur en étalonné
Numéro de CO2 des gaz SRM CO2 des et
l'échantillon SRM brute secs normalisée AMS étalonné gaz secs normalisé
!i !i,s
i yi oi yi,s oi
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
7 0,308 8,87 0,31 0,26 8,3 0,28
8 0,086 9,13 0,08 0,27 8,5 0,28
9 0,091 8,85 0,09 0,22 8,4 0,24
10 0,067 9,20 0,07 0,24 8,6 0,25
11 0,129 9,03 0,13 0,24 8,6 0,26
12 0,412 8,77 0,42 0,26 8,1 0,29
13 0,375 10,09 0,33 0,30 9,3 0,29
14 0,390 9,24 0,38 0,29 8,5 0,31
15 0,273 9,14 0,27 0,25 8,4 0,27
16 0,480 9,17 0,47 0,31 8,5 0,33
17 0,898 11,34 0,71 0,90 10,5 0,77
yi,s max 0,71
yi,s min 0,07
yi,s max- yi,s min 0,65
Critère 15%VLE 3,0
1.000
y = 0.4737x
SRM
0.000
0.0 0.5 1.0 1.5 2.0
AMS
- pas d’offset, donc résultat cohérent puisque la constante n’est pas significative
- la SRM mesure la moitié de l’AMS, bien que les deux appareils aient été
étalonnés avec les mêmes gaz pour étalonnage
69
- Etape 6
Test de variabilité
AMS
N° étalonné et SRM
échantillon normalisé normalisée Différences
I !i,s yi,s Di
3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
7 0,28 0,31 0,03
8 0,28 0,08 -0,20
9 0,24 0,09 -0,15
10 0,25 0,07 -0,18
11 0,26 0,13 -0,13
12 0,29 0,42 0,13
13 0,29 0,33 0,04
14 0,31 0,38 0,08
15 0,27 0,27 0,00
16 0,33 0,47 0,14
17 0,77 0,71 -0,06
Moyenne -0,026
Ecart-type 0,124
SD 0,124 kV 0,9761
σ 3,061
0,124 < 2,988
Kv (11) est légèrement surévalué en prenant Kv (15)
Commentaires pour l’AMS COT : Le domaine valide est proche du zéro (quelle est la
limite de détection Ld des deux analyseurs ?) ce qui exclut la VLE de 20 mg/m3
normal.
Lorsque l’AMS réussi le test de variabilité avec les données proche de la Ld, on
constate que :
- l’on obtient une droite d’étalonnage avec un seul point de pente
- la réponse d’un appareil est double de celle de l’autre
A titre expérimental, la suppression du point qui fait la pente ne modifie pas les
constats : y=0,4976x, le test de variabilité est toujours réussi, mais le domaine est
réduit de moitié (0,52 mg/m3).
Constat : exemple très intéressant, qui reflète un cas de figure fréquent avec les
installations « modernes » (émission très faible) et où l’usage des MR permettrait
d’obtenir une droite d’étalonnage convenable (avec plusieurs concentrations jusqu’à la
VLE la plus élevée) sans avoir recours aux 15 mesures avec une SRM. Mais cette
possibilité n’a pas été expérimentée pour ce composé – voir démonstration dans le cas
de l’AMS-SO2 ci-dessus p56.
70
AMS NH3
- Etapes 1 et 2
Nb échantillons valides 18
AMS
SRM étalonné
N° SRM conditions AMS
échantillon J-Heure échant, brute AMS brute
i yi Yi,ams xi !i
3 3 3 3
mg/m mg/m mg/m mg/m
1 26-10h35-11-15 1,5 1,2 0,08 0,11
2 26-11h30-12h00 2,2 1,7 0,26 0,34
3 26-12h40-13h20 1,29 1,1 0,94 1,25
4 26-13h45-14h25 1,08 0,9 0,28 0,37
5 26-14h45-15h25 0,88 0,7 0,90 1,19
6 26-15h45-16h25 0,9 0,7 0,45 0,60
7 27-9h24–10h04 0,74 0,6 0,11 0,15
8 27-10h23-11h03 1,07 0,9 0,31 0,41
71
- Etapes 3 à 5
!i !i,s
i yi oi yi,s oi
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 1,50 9,54 1,4 0,11 8,6 0,11
2 2,20 9,75 2,0 0,34 8,9 0,35
3 1,29 8,81 1,3 1,25 8,5 1,32
4 1,08 9,00 1,1 0,37 8,8 0,38
5 0,88 8,78 0,9 1,19 8,4 1,27
6 0,90 9,07 0,9 0,60 8,7 0,62
7 0,74 8,91 0,7 0,15 8,3 0,16
8 1,07 8,12 1,2 0,41 7,6 0,49
9 0,90 8,61 0,9 0,00 8,3 0,00
10 0,46 8,47 0,5 0,17 8,0 0,19
11 0,37 8,50 0,4 0,24 8,0 0,27
12 1,49 8,48 1,6 0,13 8,6 0,14
13 0,42 8,97 0,4 0,00 8,2 0,00
14 0,32 10,26 0,3 0,04 9,3 0,04
15 20,07 9,28 19,5 10,09 8,6 10,60
16 18,30 8,93 18,4 15,28 8,2 16,75
17 0,97 10,69 0,8 4,71 9,8 4,32
18 18,10 10,83 15,0 16,39 10,2 14,45
19
yi,s max 19,46
yi,s min 0,28
yi,s max- yi,s min 19,18
Critère 15%VLE 3,00
Déduction : procédure d’estimation de la droite d’étalonnage = méthode a (MCO)
25.0
20.0
y = 1.3261x
15.0
SRM
10.0
5.0
0.0
0.00 2.00 4.00 6.00 8.00 10.00 12.00 14.00
AMS
72
Domaine valide de la fonction d’étalonnage : 0 à (1,1 *16,75=) 18,42 mg/m3 normalisé
- Etape 6
Test de variabilité
AMS
N° étalonné et SRM
échantillon normalisé normalisée Différences
i !i,s yi,s Di
3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 0,11 1,42 1,30
2 0,35 2,03 1,68
3 1,32 1,32 0,00
4 0,38 1,08 0,70
5 1,27 0,90 -0,37
6 0,62 0,89 0,27
7 0,16 0,75 0,59
8 0,49 1,19 0,70
9 0,00 0,94 0,94
10 0,19 0,49 0,29
11 0,27 0,39 0,12
12 0,14 1,58 1,44
13 0,00 0,42 0,42
14 0,04 0,28 0,24
15 10,60 19,46 8,86
16 16,75 18,43 1,69
17 4,32 0,82 -3,50
18 14,45 15,04 0,59
19
Moyenne 0,887
Ecart-type 2,290
SD 2,290 kV 0,9803
σ 4,082
2,290 < 4,001
Commentaires sur l’AMS-NH3 (18 séries) : bien que le test de variabilité soit réussi la
VLE envisagée de 20 mg/m3 normal n’est pas le domaine validé.
La dispersion des écarts entre valeurs est importante et son origine peut être liée à
l’absence d’une méthode de référence officielle.
73
Résumé des tests QAL2 pour AZALYS à 9% CO2
Résultat du test de variabilité de
Mesurande et nombre Domaine de validité Fonction d’étalonnage la fonction d’étalonnage Information donnée par la commentaires
de séries AMS-SRM selon NF EN 14181, obtenue selon NF EN constante
en mg/m3 normalisé 14181 et méthode
appliquée Indication du R2
VLE j - VLE 7jEn mg/m3
normal corrigé
CO (19 séries) 0 – 45,06 Y=1,004xi Réussi Non significative Pas de correction de pente
75 - 50 a R2 = 0,99
Les 2 VLE sont hors du domaine
HCl (18 séries) 0 – 31,62 Y=0,944xi + 1,141 Réussi Significative – problème à Correction de pente
13 - 10 a R2 = 0,98 identifier
Les 2 VLE sont dans le domaine
HCl (14 séries) 0 – 16,47 Y=1,03xi + 0,917 Réussi Significative – problème à Pas de correction de pente
13 - 10 a R2 = 0,98 identifier
Les 2 VLE sont dans le domaine
NO (18 séries) 0 – 96,24 Y=1,023xi Réussi Non significative Pas de correction de pente
91 - 70 a R2 = 0,93
Les 2 VLE sont dans le domaine
SO2 (18 séries) 0 – 84,22 Y=1,204xi + 4,276 Refusé Significative – problème à Correction de pente mais au
32,5 - 25 a R2 = 0,97 identifier préalable rechercher causes refus
74
Synthèse du QAL2 d’AZALYS (9% CO2)
- Pour CO et NO, nous avons une bonne application du QAL2 mais le domaine
validé reste trop réduit pour prendre en compte toutes les VLE des AM91 et
2002.
- pour HCl et NH3, la technique d’injection permet d’augmenter le domaine mais
insuffisamment pour prendre en compte les VLE envisagées. Le recours aux
MR permettrait l’extrapolation sur la gamme nécessaire.
- Pour les poussières, la technique d’injection avec des poussières différentes de
celles du conduit fausse les résultats. Les écarts constatés entre valeurs SRM
et AMS étalonnés sont trop importants pour obtenir la réussite au test de
variabilité. Rien ne permet d’identifier si l’origine provient de la SRM ou de
l’AMS.
- Pour le SO2, l’emploi de MR comme dans le prévoit la norme au § 6.5 permet
d’obtenir un QAL2 convenable contrairement aux tentatives d’actions de
déréglage des installations qui confinent à un fonctionnement anormal, ce que
refuse la norme.
- Pour le COT, c’est l’exemple représentatif des installations à faible rejet très
éloigné de la VLE pour lesquelles la réalisation de 15 mesures devrait être
remplacée par l’utilisation des MR.
5-3-3 Bilan AZALYS (seconde partie en référence aux VLE exprimées par l’arrêté de
2002 avec correction à 11% de O2).
Comme les données d’entrées sont identiques à celles de la partie CO2, et que le but
de cette partie est d’examiner l’influence des nouvelles VLE et de la correction O2,
nous présentons uniquement les résultats dans un tableau synthétique, après avoir
réexaminé le cas d’un AMS ayant été refusé au test de variabilité : AMS SO2 (18
séries) et traité l’AMS poussières (11 séries) pour l’exemple.
AMS SO2
75
- étapes 3 à 5
AMS
Teneur en Teneur en étalonné
Numéro de O2 des gaz SRM O2 des et
l'échantillon SRM brute secs normalisée AMS étalonné gaz secs normalisé
!i
I yi oi yi,s oi !i,s
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 3,9 10,62 3,76 5,35 10,85 5,27
2 2,3 10,57 2,21 4,20 10,87 4,15
3 2,2 10,67 2,13 4,50 11,60 4,79
4 2,7 10,87 2,67 4,44 12,57 5,27
5 2,4 10,69 2,33 4,35 11,02 4,36
6 3,8 10,93 3,77 4,38 11,46 4,59
7 4,3 10,91 4,26 5,72 11,29 5,89
8 2,5 11,34 2,59 4,43 11,80 4,82
9 2,4 10,42 2,27 4,48 11,52 4,73
10 2,8 10,80 2,74 4,76 11,28 4,89
11 2,4 10,60 2,31 4,75 12,66 5,69
12 5,3 10,52 5,06 6,44 10,89 6,37
13 9,9 10,77 9,67 5,61 11,16 5,70
14 10,8 9,90 9,73 4,25 10,35 3,99
15 25,8 10,52 24,62 19,36 10,89 19,16
16 35,5 10,69 34,44 27,47 11,07 27,66
17 55,3 10,41 52,21 58,53 10,93 58,14
18 85,6 8,39 67,88 86,86 8,92 71,93
19
yi,s max 67,88
yi,s min 2,13
yi,s max- yi,s min 65,75
Critère 15%VLE 7,5
76
- étape 6
Test de variabilité
3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 5,27 3,76 -1,51
2 4,15 2,21 -1,94
3 4,79 2,13 -2,66
4 5,27 2,67 -2,61
5 4,36 2,33 -2,03
6 4,59 3,77 -0,82
7 5,89 4,26 -1,63
8 4,82 2,59 -2,23
9 4,73 2,27 -2,46
10 4,89 2,74 -2,15
11 5,69 2,31 -3,38
12 6,37 5,06 -1,31
13 5,70 9,67 3,97
14 3,99 9,73 5,74
15 19,16 24,62 5,46
16 27,66 34,44 6,78
17 58,14 52,21 -5,94
18 71,93 67,88 -4,04
19
Moyenne -0,709
Ecart-type 3,623
SD 3,623 kV 0,9803
σ 5,102
3,623 < 5,002
Commentaire sur AMS-SO2 (18 séries) : on constate que le passage d’une VLE de
32,5 à une VLE de 50 mg/m3 modifie complètement le jugement du test de variabilité.
Le domaine validé ne prend toujours pas en compte la VLE ½ h de l’AM2002.
77
AMS poussières (cas exemple avec 11 séries)
- étapes 3 à 5
78
- Etape 6
!i,s
I yi,s Di
3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 0,50 0,29 -0,21
2 1,93 -0,18 -2,11
3 1,85 1,46 -0,39
4 0,75 0,60 -0,15
5 -0,03 0,88 0,90
6 1,42 1,50 0,08
7 6,36 6,89 0,53
8 1,97 2,32 0,35
9 5,18 3,46 -1,72
10 4,90 5,86 0,96
11 8,17 5,45 -2,71
12
Moyenne -0,406
Ecart-type 1,238
SD 1,238 kV 0,976
σ 1,531
1,238 < 1,494
Kv (11) est légèrement surévalué en prenant Kv (15)
79
Nous présentons maintenant la comparaison entre corrections CO2 et O2 dans le
tableau suivant :
A dispersion identique des écarts entre valeurs SRM et AMS étalonné, c’est
l’augmentation du niveau de la VLE qui modifie favorablement le test de variabilité pour
les données exprimées corrigées O2 par rapport à celles exprimées corrigées CO2
(mécaniquement liée à l’augmentation de la partie droite de l’inégalité juge de ce test).
Par contre les valeurs maximales des domaines validés sont modifiées en fonction des
nouvelles valeurs étalonnées corrigées en O2.
Dans le cas de GENERIS, les mesures de gaz sont en gaz sec, à température et à
pression de l’analyse (probablement corrigé dans la lecture analyseur). La seule
correction à faire sera celle de la référence O2.
Dans le cas des poussières, les mesures sont faites en gaz humide et à température
(non extractif). La correction à faire concerne donc l’humidité, la température puis la
référence.
Cependant le rapport du prestataire ne rend pas compte des valeurs des mesures
dites périphériques, permettant de faire toutes les corrections (voir le § 2-3-2-2
GENERIS – système WINSCAN). Nous avons donc pris directement les valeurs de xi
et celles de yi annoncées comme ramenées aux conditions de l’AMS, les valeurs de
correction oxygène pouvant se déduire des tableaux du rapport.
Concernant les poussières, nous n’avons pas pû vérifier la démarche des corrections
menant à yi, puis indépendamment de la fonction retenue, jusqu’à !i,s.
Nous avons donc utilisé les valeurs SRM aux conditions de l’AMS au lieu des valeurs
brutes, mais les valeurs SRM normalisées sont celles du rapport.
80
AMS SO2
- étapes 1 et 2 :
Nb échantillons valides 18
SRM AMS
conditions étalonné
) SRM AMS AMS
yN°i brute
échantillon J- Heure échant. brute
i yi xi i
3 3 3
mg/m mg/m mg/m
1 26-13h25-14h25 2,96 3,28 2,62
2 26-14h58-15-58 2,2 2,25 1,80
3 26-16h50-17h50 5,97 3,97 3,17
4 26-18h12-19h12 20,82 18,02 14,38
5 26-19h25-20h25 9,84 9,31 7,43
6 27-10h20-11h20 0,15 1,42 1,13
7 27-13h36-14h36 0,76 5,23 4,17
8 27-15h05-16h05 4,79 6,48 5,17
9 27-16h36-17h36 0,94 5,38 4,29
10 27-17h45-18h45 0,77 2,86 2,28
11 27-18h57-19h57 0,06 2,67 2,13
12 27-29h09-21h09 0,7 2,71 2,16
13 28-9h22-10h22 18,05 22,13 17,66
14 28-10h49-11h49 13,96 20,81 16,60
15 28-12h13-13h13 16,65 24,05 19,19
16 28-13h33-14h33 22,3 30,10 24,01
17 28-14h56-15h56 17,37 18,16 14,49
18 28-16h29-17h29 7,89 8,69 6,93
19
Somme 146,18 187,52
ym 8,12
xm 10,418
min 0,06 1,42
max 22,30 30,1 24,01
81
- étapes 3 à 5
i yi oi yi,s oi
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 2,96 8,78 2,42 2,62 8,78 2,68
2 2,20 8,95 1,83 1,80 8,92 1,81
3 5,97 8,61 4,82 3,17 8,83 3,23
4 20,82 8,57 16,74 14,38 8,88 14,57
5 9,84 8,56 7,91 7,43 9,00 7,43
6 0,15 8,70 0,12 1,13 8,69 1,17
7 0,76 9,06 0,63 4,17 9,33 4,02
8 4,79 8,86 3,94 5,17 9,27 5,02
9 0,94 9,56 0,82 4,29 9,94 3,89
10 0,77 8,76 0,63 2,28 9,34 2,20
11 0,06 9,16 0,05 2,13 9,41 2,04
12 0,70 8,54 0,56 2,16 9,15 2,13
13 18,05 8,56 14,51 17,66 9,08 17,50
14 13,96 8,54 11,29 16,60 9,20 16,24
15 16,65 8,32 13,13 19,19 8,32 20,76
16 22,30 7,97 17,12 24,01 8,57 25,22
17 17,37 8,50 13,90 14,49 8,60 15,16
18 7,89 8,77 6,45 6,93 8,83 7,07
19
yi,s max 17,12
yi,s min 0,05
yi,s max- yi,s min 17,06
Critère 15%VLE 7,50
30
y = 0.798x
25
20
SRM
15
10
0
0.00 5.00 10.00 15.00 20.00 25.00 30.00 35.00
AMS
82
Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :
- étape 6
Test de variabilité
AMS
N° étalonné et SRM
échantillon normalisé normalisée Différences
i !is yi,s Di
3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 2,68 2,42 -0,26
2 1,81 1,83 0,01
3 3,23 4,82 1,59
4 14,57 16,74 2,17
5 7,43 7,91 0,48
6 1,17 0,12 -1,05
7 4,02 0,63 -3,39
8 5,02 3,94 -1,08
9 3,89 0,82 -3,06
10 2,20 0,63 -1,57
11 2,04 0,05 -1,99
12 2,13 0,56 -1,56
13 17,50 14,51 -2,99
14 16,24 11,29 -4,95
15 20,76 13,13 -7,62
16 25,22 17,12 -8,10
17 15,16 13,90 -1,27
18 7,07 6,45 -0,61
19
Moyenne -1,959
Ecart-type 2,762
SD 2,762 kV 0,9803
σ
5,102
2,762 < 5,002
Commentaire pour AMS SO2 : aucune des VLE (50 et 200 mg/m3 normal) n’est dans
le domaine validé, mais le test de variabilité est réussi
83
AMS NO
- VLE journalière : 200 mg/m3 et 400 mg/m3 en ½ h correction 11% O2 pour l’arrêté de
2002)
- Etapes 1 et 2
Nb échantillons valides 17
SRM
N° SRM conditions AMS AMS
échantillon J-Heure échant. brute AMS brute étalonné
i yi xi i
3 3 3
mg/m mg/m mg/m
1 26-13h25-14h25 307,20 328,0 290,69
2 26-14h58-15-58 268,93 274,3 243,09
3 26-16h50-17h50 248,96 267,1 236,72
4 26-18h12-19h12 249,17 265,6 235,36
5 26-19h25-20h25 212,97 234,5 207,82
6 27-10h20-11h20 236,41 256,6 227,43
7 27-13h36-14h36 185,12 220,5 195,41
8 27-15h05-16h05 218,17 269,6 238,93
9 27-16h36-17h36 216,00 234,3 207,67
10 27-17h45-18h45 219,71 262,0 232,19
11 27-18h57-19h57 153,76 185,4 164,29
12 27-29h09-21h09 219,16 266,3 235,97
13 28-9h22-10h22 151,03 179,2 158,82
14 28-10h49-11h49 168,79 191,4 169,66
15 28-12h13-13h13 195,67 236,9 209,98
16 28-13h33-14h33 251,78 272,2 241,22
17 28-14h56-15h56 161,30 210,2 186,32
18 28-16h29-17h29
19
Somme 3664,13 4154,18
ym 215,54
xm 244,36
min 151,03 179,21
max 307,20 328 290,69
84
- étapes 3 à 5
i yi oi yi,s oi
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 307,20 8,78 251,39 290,69 8,78 237,88
2 268,93 8,95 223,18 243,09 8,92 201,23
3 248,96 8,61 200,94 236,72 8,83 194,51
4 249,17 8,57 200,46 235,36 8,88 194,19
5 212,97 8,56 171,20 207,82 9,00 173,19
6 236,41 8,7 192,20 227,43 8,69 184,76
7 185,12 9,06 155,04 195,41 9,33 167,45
8 218,17 8,86 179,71 238,93 9,27 203,69
9 216,00 9,56 188,81 207,67 9,94 187,77
10 219,71 8,76 179,50 232,19 9,34 199,14
11 153,76 9,16 129,86 164,29 9,41 141,75
12 219,16 8,54 175,89 235,97 9,15 199,13
13 151,03 8,56 121,41 158,82 9,08 133,24
14 168,79 8,54 135,47 169,66 9,20 143,78
15 195,67 7,97 150,17 209,98 8,57 168,93
16 251,78 8,5 201,42 241,22 8,60 194,53
17 161,30 8,77 131,89 186,32 8,83 153,10
18
19
yi,s max 251,39
yi,s min 121,41
yi,s max- yi,s min 129,98
Critère 15%VLE 30,00
y = 0.886x
360.000
310.000
260.000
SRM
210.000
160.000
110.000
60.000
10.000
100.0 200.0 300.0 400.0
AMS
85
Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :
- étape 6
Test de variabilité
AMS
N° étalonné et SRM
échantillon normalisé normalisée Différences
)
y i , s !is
i yi,s Di
3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 237,88 251,39 13,51
2 201,23 223,18 21,95
3 194,51 200,94 6,42
4 194,19 200,46 6,27
5 173,19 171,20 -1,99
6 184,76 192,20 7,45
7 167,45 155,04 -12,41
8 203,69 179,71 -23,98
9 187,77 188,81 1,04
10 199,14 179,50 -19,64
11 141,75 129,86 -11,89
12 199,13 175,89 -23,24
13 133,24 121,41 -11,83
14 143,78 135,47 -8,31
15 168,93 150,17 -18,76
16 194,53 201,42 6,90
17 153,10 131,89 -21,21
18
19
Moyenne -5,278
Ecart-type 14,112
SD 14,112 kV 0,9791
σ 20,408
14,112 < 19,982
Commentaire pour AMS NO : seule la VLE journalière de 200 mg/m3 normal est
dans le domaine validé, mais le test de variabilité est réussi.
86
AMS HCl
- Etapes 1 et 2
Nb échantillons valides 18
SRM
conditions
N° SRM AMS AMS
échantillon J-Heure échant. brute AMS brute étalonné
i yi xi i
3 3 3
mg/m mg/m mg/m
1 26-13h25-14h25 5,8 5,94 4,43
2 26-14h58-15-58 5,22 6,32 4,71
3 26-16h50-17h50 6,54 9,52 7,09
4 26-18h12-19h12 9,63 11,62 8,65
5 26-19h25-20h25 9,32 9,33 6,95
6 27-10h20-11h20 4,75 5,30 3,95
7 27-13h36-14h36 3,67 8,08 6,02
8 27-15h05-16h05 5,52 8,57 6,39
9 27-16h36-17h36 3,04 5,90 4,39
10 27-17h45-18h45 4,91 7,24 5,39
11 27-18h57-19h57 5,02 6,32 4,71
12 27-29h09-21h09 3,07 7,87 5,86
13 28-9h22-10h22 8,98 10,34 7,70
14 28-10h49-11h49 10,87 12,02 8,95
15 28-12h13-13h13 9,11 11,03 8,22
16 28-13h33-14h33 8,49 14,40 10,73
17 28-14h56-15h56 9,66 11,21 8,35
18 28-16h29-17h29 5,96 9,95 7,41
19
Somme 119,56 160,97 119,91
moyenne 6,64 8,94 6,66
écart-type 2,50 2,54
min 3,04 5,297
max 10,87 14,4 10,73
87
- étapes 3 à 5
SRM AMS
Numéro de conditions Teneur en O2 SRM AMS Teneur en O2 étalonné et
l'échantillon AMS des gaz secs normalisée étalonné des gaz secs normalisé
)
yy ii , s
yi !i,s
i yi oi yi,s oi
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 5,80 8,78 4,75 4,43 8,78 3,62
2 5,22 8,95 4,33 4,71 8,92 3,90
3 6,54 8,61 5,28 7,09 8,83 5,83
4 9,63 8,57 7,75 8,65 8,88 7,14
5 9,32 8,56 7,49 6,95 9,00 5,79
6 4,75 8,70 3,86 3,95 9,33 3,38
7 3,67 9,06 3,07 6,02 9,33 5,16
8 5,52 8,86 4,55 6,39 9,27 5,44
9 3,04 9,56 2,66 4,39 9,94 3,97
10 4,91 8,76 4,01 5,39 9,34 4,62
11 5,02 9,16 4,24 4,71 9,41 4,06
12 3,07 8,54 2,46 5,86 9,15 4,95
13 8,98 8,56 7,22 7,70 9,08 6,46
14 10,87 8,54 8,72 8,95 9,20 7,59
15 9,11 8,32 7,18 8,22 8,32 6,48
16 8,49 7,97 6,52 10,73 8,60 8,65
17 9,66 8,50 7,73 8,35 8,83 6,86
18 5,96 8,77 4,87 7,41 8,83 6,09
19
yi,s max 8,72
yi,s min 2,46
yi,s max- yi,s min 6,26
Critère 15%VLE 1,50
15
y = 0.745x
10
SRM
0
0.00 3.00 6.00 9.00 12.00 15.00
AMS
88
Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :
- étape 6
Test de variabilité
AMS
N° étalonné et SRM
échantillon normalisé normalisée Différences
i !is yi,s Di
3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 3,62 4,75 1,12
2 3,90 4,33 0,43
3 5,83 5,28 -0,55
4 7,14 7,75 0,61
5 5,79 7,49 1,70
6 3,38 3,86 0,48
7 5,16 3,07 -2,08
8 5,44 4,55 -0,90
9 3,97 2,66 -1,31
10 4,62 4,01 -0,61
11 4,06 4,24 0,18
12 4,95 2,46 -2,48
13 6,46 7,22 0,76
14 7,59 8,72 1,14
15 6,48 7,18 0,70
16 8,65 6,52 -2,14
17 6,86 7,73 0,87
18 6,09 4,87 -1,22
19
Moyenne -0,184
Ecart-type 1,266
SD 1,266 kV 0,9803
σ 2,041
1,266 < 2,001
Commentaire pour AMS HCl : aucune des VLE (10 et 60 mg/m3 normal) n’est dans le
domaine validé, mais le test de variabilité est réussi. On constate également une
tendance de l’AMS à sous-estimer la vraie valeur.
89
AMS COT
- SRM : méthode automatique gaz humide (par FID selon norme X43-301, EN13526,
EN12619)
- étapes 1 et 2
Nb échantillons valides 18
SRM
conditions
N° SRM AMS AMS
AMS
échantillon J-Heure échant. brute brute étalonné
i yi xi i
3 3 3
mg/m mg/m mg/m
1 26-13h25-14h25 2,79 1,76 1,64
2 26-14h58-15-58 3,17 0,96 1,75
3 26-16h50-17h50 4,22 0,53 1,81
4 26-18h12-19h12 3,06 0,19 1,86
5 26-19h25-20h25 2,56 1,08 1,74
6 27-10h20-11h20 2,44 1,57 1,67
7 27-13h36-14h36 1,79 0,09 1,87
8 27-15h05-16h05 1,37 0,23 1,85
9 27-16h36-17h36 1,25 0,19 1,86
10 27-17h45-18h45 1,02 0,37 1,83
11 27-18h57-19h57 0,82 0,48 1,82
12 27-29h09-21h09 0,71 0,35 1,83
13 28-9h22-10h22 1,48 2,54 1,54
14 28-10h49-11h49 1,12 2,92 1,49
15 28-12h13-13h13 0,87 2,34 1,57
16 28-13h33-14h33 1,65 0,9 1,76
17 28-14h56-15h56 0,57 0,98 1,75
18 28-16h29-17h29 0,46 1,17 1,72
19
Somme 31,35 18,65
moyenne 1,74 1,04
écart-type 1,064 0,869
min 0,46 0,09
max 4,22 2,92 1,87
90
- étapes 3 à 5
i yi oi yi,s oi
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 2,79 8,78 2,28 1,64 8,78 1,35
2 3,17 8,95 2,63 1,75 8,92 1,45
3 4,22 8,61 3,41 1,81 8,83 1,49
4 3,06 8,57 2,46 1,86 8,88 1,53
5 2,56 8,56 2,06 1,74 9 1,45
6 2,44 8,7 1,98 1,67 8,69 1,36
7 1,79 9,06 1,50 1,87 9,33 1,60
8 1,37 8,86 1,13 1,85 9,27 1,58
9 1,25 9,56 1,09 1,86 9,94 1,68
10 1,02 8,76 0,83 1,83 9,34 1,57
11 0,82 9,16 0,69 1,82 9,41 1,57
12 0,71 8,54 0,57 1,83 9,15 1,55
13 1,48 8,56 1,19 1,54 9,08 1,29
14 1,12 8,54 0,90 1,49 9,2 1,26
15 0,87 8,32 0,69 1,57 8,32 1,23
16 1,65 7,97 1,27 1,76 8,57 1,42
17 0,57 8,5 0,46 1,75 8,6 1,41
18 0,46 8,77 0,38 1,72 8,83 1,42
19
yi,s max 3,41
yi,s min 0,38
yi,s max- yi,s min 3,03
Critère 15%VLE 1,50
4
SRM
3
y = -0.135x + 1.882
2
0
0 1 2 3 4 5
AMS
91
Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :
- étape 6
Test de variabilité
AMS
N° étalonné et SRM
échantillon normalisé normalisée Différences
i !is yi,s Di
3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 1,35 2,28 0,94
2 1,45 2,63 1,18
3 1,49 3,41 1,92
4 1,53 2,46 0,93
5 1,45 2,06 0,61
6 1,36 1,98 0,63
7 1,60 1,50 -0,10
8 1,58 1,13 -0,45
9 1,68 1,09 -0,59
10 1,57 0,83 -0,74
11 1,57 0,69 -0,88
12 1,55 0,57 -0,98
13 1,29 1,19 -0,10
14 1,26 0,90 -0,36
15 1,23 0,69 -0,55
16 1,42 1,27 -0,15
17 1,41 0,46 -0,95
18 1,42 0,38 -1,04
19
Moyenne -0,038
Ecart-type 0,869
SD 0,869 kV 0,9803
σ 1,531
0,869 < 1,500
Commentaire pour AMS COT : aucune des VLE (10 et 20 mg/m3 normal) n’est dans
le domaine validé, mais le test de variabilité est réussi.
Constat : on se retrouve dans le même cas de figure qu’AZALYS, avec des mesures
proches de la limite de détection des appareils, où serait justifié l’emploi des MR pour
créer le domaine et la fonction d’étalonnage. Mais cette possibilité n’a pas été
expérimentée pour ce composé – voir démonstration dans le cas de l’AMS-SO2 ci-
dessus p56.
.
92
Dans ce cas de figure, nous pouvons rechercher une fonction d’après la méthode b :
y
nous obtenons = 0,595x, comme illustre le graphique suivant :
x
4.5
4
3.5
3
2.5 y = 0.5949x
SRM
2
y = -0.135x + 1.882 R2 = 1
1.5
1
0.5
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5
AMS
Test de variabilité
3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 1,05 2,28 1,24
2 0,57 2,63 2,06
3 0,32 3,41 3,09
4 0,11 2,46 2,35
5 0,64 2,06 1,42
6 0,93 1,98 1,05
7 0,05 1,50 1,45
8 0,14 1,13 0,99
9 0,11 1,09 0,98
10 0,22 0,83 0,61
11 0,29 0,69 0,41
12 0,21 0,57 0,36
13 1,51 1,19 -0,32
14 1,74 0,90 -0,84
15 1,39 0,69 -0,71
16 0,54 1,27 0,73
17 0,58 0,46 -0,13
18 0,70 0,38 -0,32
19
Moyenne 0,801
Ecart-type 1,059
SD 0,869 kV 0,9803
σ 1,531
1,059 < 1,500
93
Déduction : test réussi pour l’AMS COT
Commentaire pour AMS COT : le domaine de validité est inchangé et aucune des
VLE (10 et 20 mg/m3 normal) n’y entre. Le test de variabilité est toujours réussi.
AMS CO
- SRM : méthode automatique sur gaz sec (infra rouge conforme à NF X43-012 pour
l’analyse et à NF X43-300 pour le prélèvement)
- Etapes 1 et 2
Nb échantillons valides 17
SRM
conditions
N° SRM AMS AMS
AMS
échantillon J-Heure échant. brute brute étalonné
i yi xi i
3 3 3
mg/m mg/m mg/m
1 26-13h25-14h25 11,01 12,59 10,67
2 26-14h58-15-58 11,38 12,9 10,93
3 26-16h50-17h50 12,87 15,14 12,83
4 26-18h12-19h12 10,84 14,05 11,91
5 26-19h25-20h25 13,29 15,7 13,30
6 27-10h20-11h20 12,2 8,34 7,07
7 27-13h36-14h36 13,48 16,1 13,64
8 27-15h05-16h05 8,69 11,06 9,37
9 27-16h36-17h36 11,41 15,35 13,01
10 27-17h45-18h45 8,57 11,53 9,77
11 27-18h57-19h57 14,88 16,25 13,77
12 27-29h09-21h09 13,12 13,59 11,52
13 28-9h22-10h22 13,37 17,24 14,61
14 28-10h49-11h49 12,45 15,27 12,94
15 28-12h13-13h13 13,31 17,64 14,95
16 28-13h33-14h33 8,75 11,58 9,81
17 28-14h56-15h56 13,37 15,22 12,90
18
19
Somme 202,99 239,55
moyenne 11,94 14,09
écart-type 1,87 2,48
min 8,57 8,34
max 14,88 17,64 14,95
94
- étapes 3 à 5
i yi oi yi,s oi
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 11,01 8,78 9,01 10,67 8,78 8,73
2 11,38 8,95 9,44 10,93 8,92 9,05
3 12,87 8,61 10,39 12,83 8,83 10,54
4 10,84 8,57 8,72 11,91 8,88 9,82
5 13,29 8,56 10,68 13,30 9 11,09
6 12,20 9,06 9,92 7,07 9,33 6,06
7 13,48 8,86 11,10 13,64 9,27 11,63
8 8,69 9,56 7,60 9,37 9,94 8,47
9 11,41 8,76 9,32 13,01 9,34 11,16
10 8,57 9,16 7,24 9,77 9,41 8,43
11 14,88 8,54 11,94 13,77 9,15 11,62
12 13,12 8,56 10,55 11,52 9,08 9,66
13 13,37 8,54 11,27 14,61 9,2 12,38
14 12,45 8,32 10,07 12,94 8,32 10,20
15 13,31 7,97 10,21 14,95 8,57 12,03
16 8,75 8,5 7,00 9,81 8,6 7,91
17 13,37 8,77 10,93 12,90 8,83 10,60
18
19
yi,s max 11,94
yi,s min 7,00
yi,s max- yi,s min 4,94
Critère 15%VLE 7,50
15
14
13
12
SRM
11
10 y=0.847.x
9
8
7
7 9 11 13 15 17 19
AMS
95
Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :
- pas d’offset
- étape 6
Test de variabilité
AMS
N° étalonné et SRM
échantillon normalisé normalisé Différences
i !is yi,s Di
3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 8,73 9,01 0,28
2 9,05 9,44 0,39
3 10,54 10,39 -0,15
4 9,82 8,72 -1,10
5 11,09 10,68 -0,40
6 6,06 9,92 3,86
7 11,63 11,10 -0,53
8 8,47 7,60 -0,88
9 11,16 9,32 -1,83
10 8,43 7,24 -1,19
11 11,62 11,94 0,32
12 9,66 10,55 0,89
13 12,38 11,27 -1,11
14 10,20 10,07 -0,13
15 12,03 10,21 -1,82
16 7,91 7,00 -0,91
17 10,60 10,93 0,33
18
19
Moyenne -0,234
Ecart-type 1,319
SD 1,319 kV 0,9791
σ 2,551
1,319 < 2,498
Commentaire pour AMS CO : le domaine validé est bien en deça des VLE (50 et 100
mg/m3 normal), mais le test de variabilité est réussi.
96
AMS poussières
- Etapes 1 et 2
Nb échantillons
valides 18
SRM
conditions
N° SRM AMS AMS
AMS
échantillon J-Heure échant. brute brute étalonné
i yi xi i
3 3 3
mg/m mg/m mg/m
1 26-13h25-14h25 0,15 0,90 0,28
2 26-14h58-15-58 0,14 0,62 0,20
3 26-16h50-17h50 0,14 0,62 0,19
4 26-18h12-19h12 0,14 0,74 0,23
5 26-19h25-20h25 0,13 0,66 0,21
6 27-10h20-11h20 0,11 0,52 0,16
7 27-13h36-14h36 0,1 0,57 0,18
8 27-15h05-16h05 0,11 0,78 0,24
9 27-16h36-17h36 0,11 3,46 1,08
10 27-17h45-18h45 0,49 0,66 0,21
11 27-18h57-19h57 0,11 0,53 0,17
12 27-29h09-21h09 0,11 0,90 0,28
13 28-9h22-10h22 0,47 0,67 0,21
14 28-10h49-11h49 1,12 0,65 0,20
15 28-12h13-13h13 0,1 0,55 0,17
16 28-13h33-14h33 0,1 0,54 0,17
17 28-14h56-15h56 0,77 0,51 0,16
18 28-16h29-17h29 0,1 0,51 0,16
19
Somme 4,50 14,40
Moyenne 0,25 0,80
écart-type 0,285 0,675
min 0,10 0,52
max 0,49 3,46 1,08
97
- étapes 3 à 5
1.5
1
SRM
y = 0.31x
0.5
0
0.00 0.50 1.00 1.50 2.00 2.50 3.00 3.50
AMS
98
- pente = 0 . Les données AMS brutes n’expliquent pas les résultats
- les points AMS (sauf points 10, 13, 14 et 17) sont alignés du fait de la SRM, et
dans ce cas là, cela ressemble à un offset.
- étape 6
AMS
N° étalonné et SRM
échantillon normalisé normalisée Différences
i !is yi,s Di
3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 0,23 0,12 -0,11
2 0,16 0,12 -0,05
3 0,16 0,11 -0,05
4 0,19 0,11 -0,08
5 0,17 0,10 -0,07
6 0,13 0,09 -0,04
7 0,15 0,08 -0,07
8 0,21 0,09 -0,12
9 0,98 0,10 -0,88
10 0,18 0,40 0,22
11 0,14 0,09 -0,05
12 0,24 0,09 -0,15
13 0,18 0,38 0,20
14 0,17 0,90 0,73
15 0,14 0,08 -0,06
16 0,14 0,08 -0,06
17 0,13 0,62 0,49
18 0,13 0,08 -0,05
19
Moyenne -0,010
Ecart-type 0,317
SD 0,317 kV 0,9803
σ 1,531
0,317 < 1,500
Commentaire pour AMS poussières : aucune des VLE (10 et 30 mg/m3 normal) n’est
dans le domaine validé, mais le test de variabilité est réussi. On constate un grand
décalage entre les valeurs SRM et AMS, avec l’impression que les valeurs AMS sont
alignées du fait de celles de la SRM.
On se trouve ici également dans le même cas de figure que le COT avec des valeurs
proches de la limite de détection. Mais il n’y a pas de MR dans ce cas particulier.
99
AMS HF
- Etapes 1 et 2
Nb échantillons valides 18
SRM
N° SRM conditions AMS AMS
échantillon J-Heure échant. brute AMS brute étalonné
i yi xi i
3 3 3
mg/m mg/m mg/m
1 26-13h25-14h25 0,37 0,0000 0,00
2 26-14h58-15-58 0,39 0,0000 0,00
3 26-16h50-17h50 0,38 0,0600 1,11
4 26-18h12-19h12 0,39 0,0300 0,56
5 26-19h25-20h25 0,36 0,0100 0,19
6 27-10h20-11h20 0,39 0,0000 0,00
7 27-13h36-14h36 0,41 0,0800 1,48
8 27-15h05-16h05 0,39 0,0300 0,56
9 27-16h36-17h36 0,42 0,0500 0,93
10 27-17h45-18h45 0,39 0,0100 0,19
11 27-18h57-19h57 0,44 0,0100 0,19
12 27-29h09-21h09 0,41 0,0900 1,67
13 28-9h22-10h22 0,38 0,0000 0,00
14 28-10h49-11h49 0,41 0,0000 0,00
15 28-12h13-13h13 0,38 0,0100 0,19
16 28-13h33-14h33 0,38 0,0000 0,00
17 28-14h56-15h56 0,34 0,0000 0,00
18 28-16h29-17h29 0,40 0,0000 0,00
19
Somme 7,03 0,38
ym 0,39
xm 0,021
min 0,34 0
max 0,44 0,09 1,67
100
- étapes 3 à 5
i yi oi yi,s oi
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 0,37 8,78 0,30 0,00 8,78 0,00
2 0,39 8,95 0,32 0,00 8,92 0,00
3 0,38 8,61 0,31 1,11 8,83 0,91
4 0,39 8,57 0,31 0,56 8,88 0,46
5 0,36 8,56 0,29 0,19 9 0,15
6 0,39 8,7 0,32 0,00 8,69 0,00
7 0,41 9,06 0,34 1,48 9,33 1,27
8 0,39 8,86 0,32 0,56 9,27 0,47
9 0,42 9,56 0,37 0,93 9,94 0,84
10 0,39 8,76 0,32 0,19 9,34 0,16
11 0,44 9,16 0,37 0,19 9,41 0,16
12 0,41 8,54 0,33 1,67 9,15 1,41
13 0,38 8,56 0,31 0,00 9,08 0,00
14 0,41 8,54 0,33 0,00 9,2 0,00
15 0,38 8,32 0,30 0,19 8,32 0,15
16 0,38 7,97 0,29 0,00 8,57 0,00
17 0,34 8,5 0,27 0,00 8,6 0,00
18 0,40 8,77 0,33 0,00 8,83 0,00
19
yi,s max 0,37
yi,s min 0,27
yi,s max- yi,s min 0,10
Critère 15%VLE 0,15
0.60
y = 18.5x
0.40
SRM
0.20
0.00
-0.02 0.00 0.02 0.04 0.06 0.08 0.10
AMS
101
Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :
- pente trouvée avec la méthode b mais en fait il n’y a pas de pente mais une
constante
- étape 6
Test de variabilité
AMS
N° étalonné et SRM
échantillon normalisé normalisée Différences
i !is yi,s Di
3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 0,00 0,30 0,30
2 0,00 0,32 0,32
3 0,91 0,31 -0,61
4 0,46 0,31 -0,14
5 0,15 0,29 0,14
6 0,00 0,32 0,32
7 1,27 0,34 -0,92
8 0,47 0,32 -0,15
9 0,84 0,37 -0,47
10 0,16 0,32 0,16
11 0,16 0,37 0,21
12 1,41 0,33 -1,08
13 0,00 0,31 0,31
14 0,00 0,33 0,33
15 0,15 0,30 0,15
16 0,00 0,29 0,29
17 0,00 0,27 0,27
18 0,00 0,33 0,33
19
Moyenne -0,013
Ecart-type 0,455
SD 0,455 kV 0,9791
σ 0,204
0,455 < 0,200
Commentaire pour AMS HF : Seule la VLE journalière (1 mg/m3 normal) entre dans le
domaine validé, mais le test de variabilité échoue. Beaucoup de valeurs AMS nulles.
Les valeurs SRM alignent les valeurs AMS sur une valeur proche de 0,4. Il y a un
problème à identifier. Le modèle est inexploitable.
102
Constat : on se retrouve dans le même cas de figure que le COT, avec des mesures
proches de la limite de détection des appareils, où serait justifié l’emploi des MR pour
créer le domaine et la fonction d’étalonnage. Mais cette possibilité n’a pas été
expérimentée pour ce composé – voir démonstration dans le cas de l’AMS-SO2 ci-
dessus p56.
AMS NH3
- Etapes 1 et 2
Nb échantillons valides 18
SRM
conditions
N° SRM AMS AMS
AMS
échantillon J-Heure échant. brute brute étalonné
i yi xi i
3 3 3
mg/m mg/m mg/m
1 26-13h25-14h25 0,46 0,32 0,23
2 26-14h58-15-58 0,2 0,34 0,25
3 26-16h50-17h50 0,28 0,21 0,15
4 26-18h12-19h12 0,39 0,23 0,17
5 26-19h25-20h25 0,45 0,42 0,31
6 27-10h20-11h20 0,58 0,74 0,55
7 27-13h36-14h36 2,04 2,87 2,11
8 27-15h05-16h05 0,2 1,05 0,77
103
- étapes 3 à 5
i yi oi yi,s oi
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 0,46 8,78 0,38 0,23 8,78 0,191
2 0,20 8,95 0,17 0,25 8,92 0,208
3 0,28 8,61 0,23 0,15 8,83 0,127
4 0,39 8,57 0,31 0,17 8,88 0,141
5 0,45 8,56 0,36 0,31 9,00 0,256
6 0,58 8,70 0,47 0,55 8,69 0,444
7 2,04 9,06 1,71 2,11 9,33 1,812
8 0,20 8,86 0,16 0,77 9,27 0,661
9 1,47 9,56 1,28 1,58 9,94 1,425
10 1,37 8,76 1,12 1,14 9,34 0,981
11 4,58 9,16 3,87 3,56 9,41 3,069
12 1,33 8,54 1,07 1,50 9,15 1,264
13 1,05 8,56 0,84 1,70 9,08 1,424
14 0,72 8,54 0,58 1,59 9,20 1,351
15 6,90 8,32 5,44 6,84 8,32 5,391
16 2,00 7,97 1,53 2,40 8,57 1,930
17 3,08 8,50 2,46 2,30 8,60 1,858
18 3,44 8,77 2,81 3,90 8,83 3,208
19
yi,s max 5,44
yi,s min 0,16
yi,s max- yi,s min 5,28
Critère 15%VLE 3,00
10
9
8
7
6 y = 0.738x
SRM
5
4
3
2
1
0
0.00 2.00 4.00 6.00 8.00 10.00 12.00
AMS
104
- Pente statistiquement différente de 1 correction de l’AMS
- étape 6
Test de variabilité
AMS
N° étalonné et SRM
échantillon normalisé normalisée Différences
i !is yi,s Di
3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 0,19 0,38 0,19
2 0,21 0,17 -0,04
3 0,13 0,23 0,10
4 0,14 0,31 0,17
5 0,26 0,36 0,11
6 0,44 0,47 0,03
7 1,81 1,71 -0,10
8 0,66 0,16 -0,50
9 1,42 1,28 -0,14
10 0,98 1,12 0,14
11 3,07 3,87 0,80
12 1,26 1,07 -0,20
13 1,42 0,84 -0,58
14 1,35 0,58 -0,77
15 5,39 5,44 0,05
16 1,93 1,53 -0,39
17 1,86 2,46 0,61
18 3,21 2,81 -0,40
19
Moyenne -0,052
Ecart-type 0,393
SD 0,393 kV 0,9803
σ 4,082
0,393 < 4,001
Commentaire pour AMS NH3 : la VLE envisagée (20 mg/m3 normal) n’entre pas dans
le domaine validé, mais le test de variabilité est réussi.
Constat : on se retrouve dans le même cas de figure que le COT, avec des mesures
proches de la limite de détection des appareils, où serait justifié l’emploi des MR pour
créer le domaine et la fonction d’étalonnage. Mais cette possibilité n’a pas été
expérimentée pour ce composé – voir démonstration dans le cas de l’AMS-SO2 ci-
dessus p56.
105
Résumé des tests QAL2 pour GENERIS à 11% O2
106
Synthèse du QAL2 de GENERIS (11% O2) :
- Les méthodes SRM automatiques conduisent à une moindre dispersion que les
méthodes SRM manuelles : la qualité de la mise en œuvre (incertitude) de ces
dernières peut être suspectée ainsi que la pertinence de celle-ci (exemple HCl
dont la révision est en cours pour tenir compte de l’influence du chlorure
d’ammonium).
- Les AMS COT dans les deux sites présentent des signaux trop faibles pour être
étalonnés autrement qu’avec des MR.
- Pour les poussières, l’absence de MR pour un ajustage préalable aux mesures
du QAL2 rend délicat l’interprétation des valeurs obtenues :
o Forte dispersion pour AZALYS cause de l’échec
o Alignement suspect pour GENERIS, bien que le test soit réussi
Les mesures parallèles avec une SRM semblent être le seul moyen d’étalonner
les AMS poussières en l’absence d’autres possibilités. On ne peut donc pas
apprécier statistiquement la fonction d’étalonnage à laquelle on parvient dans la
démarche QAL2. C’est l’étape AST qui permet maintenant de s’interroger sur la
validité de cette fonction.
Ces constats sont possibles car l’examen critique des fonctions obtenues a été
tenté (sauf pour les poussières), alors que la norme en l’état ne propose pas de
s’interroger sur ces dernières.
Le test de variabilité de la norme qui porte sur l'écart type des valeurs absolues
de différences n'est pas pertinent. Pour avoir une bonne droite d'étalonnage, il
faut avoir un domaine de validité étendu. Plus le domaine est élargi, plus on va
sommer des choses qui ont un poids important par rapport aux autres, ce qui
peut conduire à invalider le résultat du test Le même test portant sur les valeurs
relatives conduit à des conclusions beaucoup plus pertinentes. Cependant, ce
test-là, même réalisé de cette façon, ne prend pas en compte l'incertitude la
SRM dont la contribution devrait être prise en compte.
Pour l'ensemble des résultats des tests, aucune valeur VLE ½ h n'est dans le
domaine de validité : se reporter aux tableaux de synthèse des chapitres 5
(QAL2) et 6 (AST).
107
CHAPITRE 6 - Etape QAL3
La norme dans son principe décrit ainsi l’étape QAL3 :
QAL3 est une procédure de contrôle de la dérive et de la fidélité dont le but est de démontrer
que l’AMS est sous contrôle lors de son fonctionnement, à savoir qu’il continue de fonctionner
dans le domaine d’incertitude exigé. Cela est réalisé à l’aide de contrôles périodiques au zéro et
en concentration sur l’AMS (contrôles effectués sur la base de ceux utilisés dans les
procédures de test de répétabilité du zéro et en sensibilité mises en œuvre dans QAL1) puis
d’une évaluation des résultats à l’aide de cartes de contrôle. Suivant les résultats de cette
évaluation, un ajustage du zéro et de la sensibilité (gain) ou une procédure de maintenance de
l’AMS peut s’avérer nécessaire.
Cette étape est une étape très importante : elle permet de garantir à l’autorité de
contrôle que les mesures journalières accumulées sont toujours valides parce que
l’AMS est resté disponible dans son état normal de fonctionnement dans le domaine
d’incertitude qui a été validé précédemment (QAL2 initial puis AST successif). Toute
anomalie et son traitement doivent être prise en compte dans le quota des heures
d’indisponibilité (voir § 3-4). Sa réalisation est de la responsabilité de l’exploitant.
Une forme simplifiée de cette procédure est déjà en service dans certaines installations
mais le suivi documentaire est systématiquement absent.
Ecart (imposé) par rapport à la norme : les AMS – poussières ne feront pas l’objet
d’un QAL3 du fait de l’absence des données d’entrée (voir chapitre 4 - QAL1) et de
moyens pour vérifier le zéro et la sensibilité en concentration.
La norme propose deux approches méthodologiques différentes basées sur les cartes
de contrôle. La première est la carte de Shewart qui combine la dérive et la fidélité
(critère d’acceptation : chaque valeur inscrite doit être inférieure à 2 limites calculées),
ce qui ne permet pas de distinguer la cause d’un ajustage de l’AMS, et la seconde est
la carte dite CUSUM (pour somme cumulée) qui permet de distinguer entre dérive et
perte de fidélité, en affectant des coefficients différents pour le SAMS selon qu’il est pour
la dérive (2,85 et 0,501 x la limite calculée) ou pour la fidélité (6,90 et 1,85 x la limite
calculée). Ces deux méthodes utilisent les mêmes données d’entrée, issues du QAL1.
108
Constat sur la carte de Shewart : la norme déclare que la carte de Shewart ne permet
pas le réglage (§7.2), ce qui est une fausse assertion, toute carte étant un outil prédictif
à condition de respecter la règle suivante : ne pas effectuer de réglage tant que les
règles de décision prévues ne permettent pas de le faire.
On entend par règle de décision l’apparition de certain profil du graphe de la carte
comme plusieurs points successifs du même côté, ou tous ascendants/descendants,
etc., le profil normal d’un graphe devant être réparti aléatoirement autour de la valeur
centrale.
Une information est également absente : la périodicité du contrôle QAL3. Une carte de
contrôle doit être exploitée à chaque ajout d’une valeur de contrôle et sur l’ensemble
de la période depuis le précédent réglage (qui est une remise à zéro des critères de la
carte). Pour en améliorer l’efficacité, on comprend que la périodicité intervient : la
détection d’un phénomène sera d’autant plus rapide que le nombre de contrôle sera
important. Mais il faut garder à l’esprit la dimension économique de cette opération
(voir chapitre 9) et rechercher l’optimum entre information nécessaire et son coût. Au
démarrage d’un processus de surveillance d’un AMS, il va de soit que la période entre
contrôle doit être courte pendant quelque temps. S’appuyer en premier lieu sur les
informations données par le QAL1 (période de dérive connue). Ensuite c’est selon le
profil obtenu que sera choisie la périodicité des contrôles. Bien entendu, cette
périodicité doit rester raisonnablement suffisante au regard de l’objectif : ne faire qu’un
contrôle par semestre n’est pas un QAL3.
Constat sur les cartes de contrôle : devant l’absence des données d’entrée
indispensables pour l’établissement des cartes de contrôle, cette étude ne présentera
pas d’exemple de cartes CUSUM, ni celui de la moyenne mobile comme envisagé. La
démonstration sera faite uniquement avec les cartes Shewart et sur la base de critères
hypothétiques, comme expliqué ci-après.
Cet aspect n’est absolument pas expliqué dans la norme actuelle, mais mériterait de
l’être pour une meilleure compréhension par les opérateurs : faut-il conserver la valeur
« officielle » d’un MR ou faut-il « l’adapter » à l’étalonnage QAL2 ?
109
6-1 Calcul du SAMS
Afin de savoir quand un AMS risque de ne plus être sous contrôle, la norme impose
de fixer des bornes aux différences pouvant se produire entre valeurs mesurées et
valeurs vraies des lectures des matériaux de référence (au zéro et à une sensibilité),
sur la base d’informations issues du fournisseur de l’AMS et du QAL1 sur l’aspect lié
au site. Nous avons déjà signalé l’absence de telles informations pour les AMS
concernés par cette étude (voir chapitre 4 – QAL1).
Constat sur les données d’entrée pour le SAMS : si un AMS possède d’excellente
données d’entrée pour le calcul de SAMS, ce dernier sera très faible et donc l’espace
entre les limites de contrôle sera très réduit. La conséquence sera un risque plus élevé
de perte de contrôle occasionnant une intervention externe ce qui est nuisible à son
exploitation (indisponibilité) : pour les mêmes conditions d’utilisation, un très bon
appareil sera plus pénalisé qu’un appareil moins performant.
Afin d’illustrer l’exploitation des calibrages réalisés par le personnel des usines sur des
cartes de contrôle, nous allons devoir formuler une hypothèse.
Chaque AMS doit être maintenu sous contrôle dans l’incertitude réglementaire qui lui
est appliquée et pour la VLE journalière correspondante au mesurande. En
conséquence, la limite de contrôle ne devrait pas dépasser l’incertitude relative à la
VLE de chaque mesurande.
Constat sur le calcul du SAMS : nous ne pouvons pratiquer ainsi que pour les
mesurandes disposant d’une VLE et d’une incertitude donc nous ne pourrons pas
traiter le NH3 pour les deux sites, ni les analyseurs de CO2 ou de O2 utilisés pour faire
les corrections.
Ces suppositions offrent l’avantage d’élargir le QAL3 à tous les analyseurs qui
interviennent sur les résultats (directement ou pour les corrections) et qui disposent de
mélanges de gaz pour étalonnage.
110
Pour GENERIS Uc % VLE 1 SAMS en mg/m3 2 SAMS en mg/m3
Mesurandes En mg/m3
CO 10 50 2,5 5
SO2 20 50 5 10
HCl 40 10 2 4
NO 20 200 20 40
COT en éqCH4 30 10 1,5 3
COT en éq C3H8 30 30 4,5 9
NH3 40 a 20 4 8
O2 10 c 11 % 0,55% 1,1%
Ecart volontaire par rapport à la norme : la norme ne propose que des bornes
inférieure et supérieure équivalentes à 2SAMS (soit pour un intervalle de confiance à
95%), dont le dépassement doit déclencher une intervention sur l’appareil. Mais ce qui
est le plus instructif, c’est d’examiner la tendance sur plusieurs relevés successifs.
Comme pour d’autres applications des cartes de contrôle nous avons envisagé une
autre limite (supérieure et inférieure) dite de surveillance à définir vers SAMS (soit pour
un intervalle de confiance à 50%). On examinera l’intérêt de cette limite
supplémentaire sur l’interprétation des données de calibrage.
Généralités
Le contrôle consiste à calibrer les AMS en injectant un gaz pour étalonnage de
concentration zéro, puis un gaz de concentration connue. Sans intervenir sur le
réglage de l’appareil, l’opérateur doit relever la valeur indiquée par l’AMS. Ces valeurs
sont ensuite introduites dans un tableur qui traite l’indication par rapport aux indications
précédentes et trace le graphe correspondant (un pour le zéro et un pour la
concentration de chaque gaz) sur lequel figure les limites 2SAMS.
L’opération doit se faire avec un AMS étalonné, c’est-à-dire ayant une fonction
d’étalonnage qui réajuste ses valeurs brutes mesurées. La concentration du gaz pour
étalonnage est injectée et c’est la valeur lue sur l’AMS qui doit être reportée sur le
tableur. Il est compréhensible que si la fonction établie lors du QAL2 conduit à ne pas
faire de correction ou à faire une correction mineure, la lecture de la valeur du gaz pour
étalonnage ne sera pas aberrante. Il en ira tout autrement si la fonction est beaucoup
corrigée sans qu’une remise en question de cette valeur ne puisse avoir été détecté
par le test de variabilité. Nous pensons que c’est peut-être aussi un des rôles de
l’étape QAL3 qui va alerter l’exploitant sur une situation « anormale » (voir le premier
constat suivant).
Constat sur l’injection des gaz : La norme n’est pas très claire sur l’emplacement où
doit se faire l’injection des gaz dans le cadre du QAL3 : en tête de sonde ou au niveau
de l’analyseur (annexe A5). Si l’entrée de sonde permettrait d’identifier un problème
sur la ligne d’échantillonnage cela entraîne une consommation plus élevée des gaz
utilisés (coût) et un temps d’indisponibilité pour la mesure valide plus long (quota
annuel).
Mais les limites de l’assurance qualité de l’AMS prennent en compte la ligne
d’échantillonnage depuis l’entrée de sonde (norme § 5.2) et le QAL2 est réalisé à partir
des mesures depuis les gaz émis, donc également avec l’ensemble de la ligne
d’échantillonnage. Il semble donc clair que le normalisateur présente le test QAL3 pour
l’AMS avec sa ligne d’échantillonnage et non pas seulement pour l’analyseur.
111
Constat sur l’unité des MR gazeux : pour l’exercice du QAL3, les matériaux de
référence type gaz pour étalonnage sont le plus souvent fournis avec des indications
de composition en ppmv et pas en mg/m3. De plus, suivant les installations, la lecture
de l’indication de l’analyseur se fait soit en ppmv, soit en mg/m3 non normalisé, parce
que les corrections sont liées soit à des constantes soit à d’autres analyses et faites
après l’analyseur. Il y aura donc facilement confusion entre les informations dans des
unités différentes pour les opérateurs. La description précise de la réalisation de cette
étape, avec les conversions qui s’imposent, doit être préparée pour chaque installation.
Pour l’étude, les acteurs ont jugé que pour commencer et apprécier le comportement
des AMS, une fréquence hebdomadaire était nécessaire sur le premier mois. Ensuite,
cette fréquence pourrait devenir mensuelle.
Subtilités
La qualité des résultats du calibrage tient à quelques subtilités dans l’application du
protocole :
- le délai entre l’injection du gaz et la lecture du résultat qui doit être stable sera
au moins égale à 5 fois le temps de réponse (à condition de le connaître). Il faut
éviter une lecture intuitive de la mesure. Intervient surtout la durée de
stabilisation de la mesure, variable d’un gaz à l’autre. Eviter une durée
arbitraire.
- Les paramètres pouvant influencer la mesure doivent être contrôlés également
(ex, la pression à l’entrée de l’analyseur). Les installations doivent avoir été
prévue en conséquence.
- Le rinçage du circuit d’injection doit être fait soigneusement entre les gaz,
surtout entre les gaz acides (SO2, HCl, HF, NH3) pour se prémunir de
l’humidité.
L’expérience a montré que cette manipulation était très exigeante en temps passé par
les opérateurs : 2h15 pour l’ensemble des polluants et par ligne, à chaque opération.
112
6-3 présentation des cartes de contrôle AZALYS
A - gaz de zéro.
3
Lecture à "ZERO"(mg/Nm ) sauf pour CO2 (%)
(injection analyseur)
Date Heure Opérateur SO2 CO CO2 HCl NO NH3
28/10/2004 0 0 0 0 0 0
05/11/2004 14:25 x 0 0 0 1,2 0 0
15/11/2004 10:45 x 1 0,3 0 1,1 0 0
26/11/2004 15:40 x 0 0 0 0 2,4 0
07/12/2004 14:35 x 0 0,9 0 0,3 0 0
16/12/2004 14:30 x 0,8 0 0,05 0,6 0 1,4
17/01/2005 14:30 x 0,2 0 0,05 0,6 0 0
28/01/2005 15:40 x 0,6 0 0,02 0 0 0
22/02/2005 15:30 x 0 0 0,01 0,2 0,1 0
01/06/2005 15:00 x 1 0 0 0,2 0
113
B - gaz pour étalonnage en sensibilité :
3
Lecture sensibilité (mg/Nm )
sauf pour CO2 (%) (injection analyseur)
Date Heure Opérateur SO2 CO CO2 HCl NO NH3
28/10/2004
05/11/2004 14:25 x 49,3 50 11,17 16,4 93
15/11/2004 10:45 x 50,8 49,9 11,15 16,5 93,6
26/11/2004 15:40 x 47,7 50,2 11,07 15,1 94,8
07/12/2004 14:35 x 46,1 50,1 11,22 16,1 94,3
16/12/2004 14:30 x 47,1 49 10,86 14,7 90,3
17/01/2005 14:30 x 45,5 49,9 11,07 15,6 91,8
28/01/2005 15:40 x 46,1 51 10,92 14,7 91,6
22/02/2005 15:30 x 46 50,8 10,81 14,4 91
01/06/2005 15:00 x 45,9 51,1 10,95 15,1 90,3
114
C. Les cartes de contrôle
SO2 au zéro
1.5
1.3
1
0.65
0.5
-0.5
-0.65
-1
-1.3
-1.5
SO2 en sensibilité
6.5
5.5
3.5 3.25
1.5
-0.5
28/10/2004
11/11/2004
25/11/2004
09/12/2004
23/12/2004
06/01/2005
20/01/2005
03/02/2005
17/02/2005
03/03/2005
17/03/2005
31/03/2005
14/04/2005
28/04/2005
12/05/2005
26/05/2005
-2.5
-3.25
-4.5
-6.5 -6.5
Interprétations :
SO2 zéro :
- l’AMS supprime les valeurs négatives : cas des points 1,2, 4, 5 et 9
- 3 points supérieurs à la limite de surveillance et avec tendance à
l’augmentation = décalage à surveiller
SO2 sensibilité :
- dès le 3ème point, la lecture est toujours inférieure à la valeur vraie = biais
- mais ce biais est stable dans le temps : tant que la tendance ne sortira pas des
limites de contrôle, pas de correction à faire (ici, vu la carte du zéro, il est fort
probable que l’écart en sensibilité soit plus important).
115
CO au zéro
1.5 1.5
1
0.75
0.5
-0.5
-0.75
-1
-1.5 -1.5
CO en sensibilité
7.5 7.5
5
3.75
2.5
0
28/10/2004
11/11/2004
25/11/2004
09/12/2004
23/12/2004
06/01/2005
20/01/2005
03/02/2005
17/02/2005
03/03/2005
17/03/2005
31/03/2005
14/04/2005
28/04/2005
12/05/2005
26/05/2005
-2.5
-3.75
-5
-7.5 -7.5
Interprétations
CO au zéro :
- l’AMS supprime les valeurs négatives : inconnue pour les points 1, 2, 4, 6 à 9
- Un point au-dessus de la limite de surveillance
- le signal semble avoir une bonne stabilité dans le temps, mais en l’absence des
valeurs négatives, cette impression doit être relativisée.
CO en sensibilité :
- écart proche du zéro écart = AMS très performant en justesse
- écart stable dans le temps
116
HCl au zéro
1.2
1 1.04
0.8
0.6
0.52
0.4
0.2
0
28/10/2004
11/11/2004
25/11/2004
09/12/2004
23/12/2004
06/01/2005
20/01/2005
03/02/2005
17/02/2005
03/03/2005
17/03/2005
31/03/2005
14/04/2005
28/04/2005
12/05/2005
26/05/2005
-0.2
-0.4
-0.52
-0.6
HCl en sensibilité
5.2
4.4
3.2
2.6
2
0.8
-0.4
28/10/2004
11/11/2004
25/11/2004
09/12/2004
23/12/2004
06/01/2005
20/01/2005
03/02/2005
17/02/2005
03/03/2005
17/03/2005
31/03/2005
14/04/2005
28/04/2005
12/05/2005
26/05/2005
-1.6
-2.8 -2.6
-4
-5.2 -5.2
Interprétations
HCl au zéro :
- l’AMS supprime les valeurs négatives : inconnue pour les points 1, 4, 8
- les 2 premiers points sont hors limite : mise en route (voir question de pression)
- 2 points supérieurs à la limite de surveillance
- semble avoir une bonne stabilité dans le temps, mais en l’absence des valeurs
négatives, cette impression doit être relativisée.
HCl en sensibilité :
- stable sur la période
- lectures négatives systématiques dès le 3ème point = pourquoi ?
117
NO au zéro
4
3.64
3
2 1.82
1
0
28/10/2004
11/11/2004
25/11/2004
09/12/2004
23/12/2004
06/01/2005
20/01/2005
03/02/2005
17/02/2005
03/03/2005
17/03/2005
31/03/2005
14/04/2005
28/04/2005
12/05/2005
26/05/2005
-1
-2 -1.82
-3
-3.64
-4
NO en sensibilité
18.2
16
11
9.1
6
1
28/10/2004
11/11/2004
25/11/2004
09/12/2004
23/12/2004
06/01/2005
20/01/2005
03/02/2005
17/02/2005
03/03/2005
17/03/2005
31/03/2005
14/04/2005
28/04/2005
12/05/2005
26/05/2005
-4
-9 -9.1
-14
-19 -18.2
Interprétations
NO au zéro :
- l’AMS supprime les valeurs négatives : inconnue pour tous les points (sauf le 4)
- semble avoir une bonne stabilité dans le temps, sauf un point (mise en route ?),
mais en l’absence des valeurs négatives, cette impression doit être relativisée.
NO en sensibilité :
- très bonne performance en justesse comparée à l’incertitude admise
- bonne stabilité dans le temps
- lecture à tendance négative dès le 5ème point : correction à prévoir
118
CO2 au zéro
0.2
0.18
0.15
0.1 0.09
0.05
0
28/10/2004
11/11/2004
25/11/2004
09/12/2004
23/12/2004
06/01/2005
20/01/2005
03/02/2005
17/02/2005
03/03/2005
17/03/2005
31/03/2005
14/04/2005
28/04/2005
12/05/2005
26/05/2005
-0.05
-0.1 -0.09
-0.15
-0.18
-0.2
CO2 en sensibilité
0.9 0.9
0.6
0.45
0.3
0
28/10/2004
11/11/2004
25/11/2004
09/12/2004
23/12/2004
06/01/2005
20/01/2005
03/02/2005
17/02/2005
03/03/2005
17/03/2005
31/03/2005
14/04/2005
28/04/2005
12/05/2005
26/05/2005
-0.3
-0.45
-0.6
-0.9 -0.9
Interprétations
CO2 au zéro :
- l’AMS supprime les valeurs négatives : inconnue pour les points 1 à 5, 10
- semble avoir une bonne stabilité dans le temps, mais en l’absence des valeurs
négatives, cette impression doit être relativisée.
CO2 en sensibilité :
- très bonne performance en justesse comparée à l’incertitude admise
- bonne stabilité dans le temps, mais une tendance négative à surveiller.
119
NH3 au zéro
1.6
1.4
0.9 0.8
0.4
-0.1
-0.6
-0.8
-1.1
-1.6 -1.6
Interprétations
NH3 au zéro :
- l’AMS supprime les valeurs négatives : inconnue pour tous les points sauf le
6ème
- un point hors de la limite de surveillance : raison ?
- semble avoir une bonne stabilité dans le temps, mais en l’absence des valeurs
négatives, cette impression doit être relativisée.
L’absence de données en sensibilité pour le NH3 ne permet pas de faire un lien avec le
QAL2, par contre le QAL3 confirme les commentaires formulés pour SO2 et HCl, d’où
son intêret préalable au QAL2 ou AST.
Dans notre traitement présenté à titre d’exemple, le degré de sévérité, notamment pour
le gaz de zéro, est lié aux valeurs choisies pour le SAMS ; mais la tendance reste
toujours la même.
120
6-4 Présentation des cartes de contrôles GENERIS
A - gaz de zéro.
3
Lecture à "ZERO"(mg/Nm )
Date Heure Opérateur SO2 CO O2 HCl NO CH4 C3H8 NH3
28/10/2004 0 0 0 0 0 0
12/11/2004 14:00 x 0 0,06 0,1 -1,05 0 0,04 0,7 0,04
19/11/2004 14h40 y 0 0 0,01 0,28 0,37 0 0,01 0,06
26/11/2004 15:20 x 0 0 0,05 -1,98 0 0,09 1,38 0,02
03/12/2004 15:20 x 0 0 0,04 -1,58 0 0,04 0,67 -0,04
10/12/2004 15:40 x 0 0 0,03 -1,57 0 0 0,58 0
27/12/2004 14:30 y 0 0 0,04 0,52 0 0,4 0 -0,04
14/01/2005 11:00 x 0 0 0,12 -4,58 0 0,09 1,99 0,04
28/01/2005 15:00 x 0,05 0,08 0,05 -0,01 0,71 0,03 0,07 -0,01
16/02/2005 15:20 x 0,01 0,09 0,01 0,29 0,63 0,05 0,31 0,02
08/03/2005 z -0,16 -0,22 0,09 -0,52 -0,32 0,03 0,31 0,04
(2 * SAMS) / 5 2 1 0,22 0,8 8 0,6 1,8 1,6
nb hors limite 0 0 0 5 0 0 1 0
3
Lecture sensibilité (mg/Nm )
Date Heure Opérateur SO2 CO O2 HCl NO CH4 C3H8 NH3
28/10/2004 48,6 52 10 16 92,2 2,7 ? ?
12/11/2004 14:00 x 49,04 44,01 9,62 16,7 405,92 3,64 11,47 11,47
19/11/2004 14h40 y 49,54 44,47 0 17,83 447 3,67 11,28 11,36
26/11/2004 15:20 x 49,01 46,6 9,53 15,27 404,8 3,67 11,69 11,21
03/12/2004 15:20 x 49,03 43,54 9,57 17,17 408,03 3,57 11,66 11,34
10/12/2004 15:40 x 49,12 43,35 9,51 17,11 396,4 3,62 11,45 11,33
27/12/2004 14:30 y 48,75 45,8 9,52 8,9 400 3,58 11,57 11,38
14/01/2005 11:00 x 48,3 42,42 9,71 12,86 396,8 3,57 11,35 10,89
28/01/2005 15:00 x 48,45 43,1 9,8 16,67 387,64 3,54 10,99 11,01
16/02/2005 15:20 x 48,09 43,62 9,9 16,72 390,51 3,53 10,7 11,13
08/03/2005 z 41,93 6,82 16,8 204,38 3,57 10,78 11,2
121
Ecart /certificat bouteille
Date Heure Opérateur SO2 CO O2 HCl NO CH4 C3H8 NH3
28/10/2004 -0,4 1,8 0,0 -0,3 -299,1 -0,9
12/11/2004 14:00 x 0,0 -6,2 -0,4 0,4 14,6 0,1 0,8 0,1
19/11/2004 14h40 y 0,5 -5,7 -10,0 1,5 55,7 0,1 0,6 -0,1
26/11/2004 15:20 x 0,0 -3,6 -0,5 -1,0 13,5 0,1 1,0 -0,2
03/12/2004 15:20 x 0,0 -6,6 -0,4 0,9 16,7 0,0 1,0 -0,1
10/12/2004 15:40 x 0,1 -6,8 -0,5 0,8 5,1 0,0 0,8 -0,1
27/12/2004 14:30 y -0,3 -4,4 -0,5 -7,4 8,7 0,0 0,9 0,0
14/01/2005 11:00 x -0,7 -7,8 -0,3 -3,4 5,5 0,0 0,7 -0,5
28/01/2005 15:00 x -0,6 -7,1 -0,2 0,4 -3,7 0,0 0,3 -0,4
16/02/2005 15:20 x -1,0 -6,6 -0,1 0,4 -0,8 -0,1 0,0 -0,3
08/03/2005 z -8,24 -0,22 0,5 1,88 -0,1 0,12 -0,2
(2 * SAMS) / 5 10 5 1,1 4 40 3 9 8
nb hors limite 0 8 1 1 2 0 0 0
122
SO2 au zéro
2 2
1.5
1 1
0.5
0
28/10/2004
04/11/2004
11/11/2004
18/11/2004
25/11/2004
02/12/2004
09/12/2004
16/12/2004
23/12/2004
30/12/2004
06/01/2005
13/01/2005
20/01/2005
27/01/2005
03/02/2005
10/02/2005
-0.5
-1 -1
-1.5
-2 -2
SO2 en sensibilité
10.00 10
7.50
5.00 5
2.50
0.00
-2.50
-5.00 -5
-7.50
-10.00 -10
Interprétations
SO2 au zéro :
- pas de zéro négatif
- zéro stable sur toute la période
SO2 en sensibilité :
- Stable sur toute la période
- Petite tendance négative
- Analyseur très performant en justesse.
123
CO au zéro
1 1
0.75
0.5 0.5
0.25
0
28/10/2004
04/11/2004
11/11/2004
18/11/2004
25/11/2004
02/12/2004
09/12/2004
16/12/2004
23/12/2004
30/12/2004
06/01/2005
13/01/2005
20/01/2005
27/01/2005
03/02/2005
10/02/2005
17/02/2005
24/02/2005
03/03/2005
-0.25
-0.5 -0.5
-0.75
-1 -1
CO en sensibilité
5.00 5
3.00
2.5
1.00
-1.00
-2.5
-3.00
-5.00 -5
-7.00
-9.00
Interprétations
CO au zéro :
- pas de zéro négatif
- zéro stable sur toute la période
CO en sensibilité :
- 2 valeurs au-dessous la limite de surveillance et 8 au-delà de la limite de
contrôle
- Nette tendance négative et en augmentation : dans cet exemple, l’AMS n’est
plus sous contrôle depuis le début. L’application de la norme en temps voulu
aurait entraîné la correction de ce défaut.
124
O2 au zéro
0.22
0.2
0.14
0.11
0.08
0.02
-0.04
-0.1 -0.11
-0.16
-0.22 -0.22
O2 en sensibilité
1.1
0.90
0.50 0.55
0.10
28/10/2004
04/11/2004
11/11/2004
18/11/2004
25/11/2004
02/12/2004
09/12/2004
16/12/2004
23/12/2004
30/12/2004
06/01/2005
13/01/2005
20/01/2005
27/01/2005
03/02/2005
10/02/2005
17/02/2005
24/02/2005
03/03/2005
-0.30
-0.55
-0.70
-1.10 -1.1
Interprétations
O2 au zéro :
- pas de zéro négatif
- tous les points sont positifs
- 1 valeur au-dessus de la limite de surveillance
O2 en sensibilité :
- tous les points sont négatifs
- Une valeur absente (3ème)
125
HCl au zéro
1
0.8
0.5 0.4
0 28/10/2004
04/11/2004
11/11/2004
18/11/2004
25/11/2004
02/12/2004
09/12/2004
16/12/2004
23/12/2004
30/12/2004
06/01/2005
13/01/2005
20/01/2005
27/01/2005
03/02/2005
10/02/2005
17/02/2005
24/02/2005
03/03/2005
-0.4
-0.5
-0.8
-1
-1.5
-2
-2.5
HCl en sensibilité
4.00 4
2.00 2
0.00
28/10/2004
04/11/2004
11/11/2004
18/11/2004
25/11/2004
02/12/2004
09/12/2004
16/12/2004
23/12/2004
30/12/2004
06/01/2005
13/01/2005
20/01/2005
27/01/2005
03/02/2005
10/02/2005
17/02/2005
24/02/2005
03/03/2005
-2.00 -2
-4.00 -4
-6.00
-8.00
Interprétations
HCl au zéro :
- Pas de maîtrise du zéro
- La moitié des points est en dehors de la limite de contrôle
HCl en sensibilité :
- Deux points sont hors limites, dont un en dehors du contrôle.
126
NO en sensibilité :
NO au zéro :
Interprétations
-50.00
-30.00
-10.00
-8
-6
-4
-2
10.00
30.00
50.00
0
2
4
6
8
-
-
25/11/2004
25/11/2004
02/12/2004
02/12/2004
09/12/2004
09/12/2004
16/12/2004
NO en sensibilité
16/12/2004
NO au zéro
23/12/2004
23/12/2004
30/12/2004
30/12/2004
06/01/2005 06/01/2005
13/01/2005 13/01/2005
20/01/2005 20/01/2005
27/01/2005 27/01/2005
03/02/2005 03/02/2005
10/02/2005 10/02/2005
17/02/2005 17/02/2005
24/02/2005 24/02/2005
03/03/2005
03/03/2005
-20
40
-40
20
-8
-4
8
127
CH4 au zéro
0.6 0.6
0.4
0.3
0.2
-0.2
-0.3
-0.4
-0.6 -0.6
CH4 en sensibilité
3.00 3
2.00
1.5
1.00
0.00
28/10/2004
04/11/2004
11/11/2004
18/11/2004
25/11/2004
02/12/2004
09/12/2004
16/12/2004
23/12/2004
30/12/2004
06/01/2005
13/01/2005
20/01/2005
27/01/2005
03/02/2005
10/02/2005
17/02/2005
24/02/2005
03/03/2005
-1.00
-1.5
-2.00
-3.00 -3
Interprétations
CH4 au zéro :
- Pas de zéro négatif
- zéro stable, sauf un point au delà de la limite de surveillance
CH4 en sensibilité :
- stable
- AMS très performant en justesse
128
C3H8 au zéro
1.7 1.8
1.2
0.9
0.7
0.2
-0.3
-0.8 -0.9
-1.3
-1.8 -1.8
C3H8 en sensibilité
9.00 9
7.00
5.00
4.5
3.00
1.00
-1.00
-3.00
-4.5
-5.00
-7.00
-9.00 -9
Interprétations
C3H8 au zéro :
- Pas de zéro négatif
- zéro instable, avec deux points hors limites dont un hors de contrôle
C3H8 en sensibilité :
- stable
- écart toujours positif, AMS performant
129
NH3 au zéro
1.6
1.4
0.8 0.8
0.2
28/10/2004
04/11/2004
11/11/2004
18/11/2004
25/11/2004
02/12/2004
09/12/2004
16/12/2004
23/12/2004
30/12/2004
06/01/2005
13/01/2005
20/01/2005
27/01/2005
03/02/2005
10/02/2005
17/02/2005
24/02/2005
03/03/2005
-0.4
-0.8
-1
-1.6 -1.6
NH3 en sensibilité
8.00 8
6.00
4.00 4
2.00
0.00
28/10/2004
04/11/2004
11/11/2004
18/11/2004
25/11/2004
02/12/2004
09/12/2004
16/12/2004
23/12/2004
30/12/2004
06/01/2005
13/01/2005
20/01/2005
27/01/2005
03/02/2005
10/02/2005
17/02/2005
24/02/2005
03/03/2005
-2.00
-4.00 -4
-6.00
-8.00 -8
Interprétations
NH3 au zéro :
- grande stabilité
NH3 en sensibilité :
- grande stabilité
- AMS performant en justesse.
Le nombre de points est relativement réduit, mais comme globalement les AMS ont un
comportement satisfaisant, cela n’est pas pénalisant.
Dans notre traitement présenté à titre d’exemple, le degré de sévérité, notamment pour
le gaz de zéro, est lié aux valeurs choisies pour le SAMS ; mais la tendance reste
toujours la même.
130
Conclusions du QAL3
Cette opération périodique est destinée à s’assurer que les AMS sont maintenus sous
contrôle, c’est-à-dire que leurs mesures restent dans la plage d’incertitude qui leur est
affectée.
La méthode employée est l’ajustage avec des matériaux de référence, ce que les
personnels des exploitations concernées pratiquent depuis longtemps.
La nouveauté de cette norme est d’imposer l’outil « cartes de contrôle » pour
documenter le suivi temporel des ajustages dans le but de permettre une action
corrective dès que l’information le justifie.
On comprend aisément l’importance de cette étape, du ressort de l’exploitant, vis-à-vis
de la validité des données fournies aux différentes autorités et associations de
riverains des exploitations. La norme n’insiste pas suffisamment sur cette importance
et plusieurs points du protocole sont encore obscurs :
Pour ce dernier point, nous formulons une proposition : la carte des moyennes mobiles
Shewart est un bon compromis entre la carte CUSUM décrite, assez délicate à mettre
en place, et la carte Shewart proposée, car son utilisation est simple et ses indications
sont du même niveau prédictif que celles de la carte CUSUM.
Enfin, nous avons démontré au § 6-1 l’intérêt de s’appuyer sur les données
réglementaires VLE journalière et incertitude maximale admise par polluant pour
calculer les bornes de contrôle des cartes. Il reste à trouver une solution pour les
composés pour lesquels ces informations n’existent pas encore : NH3 par exemple.
131
CHAPITRE 7 – Etape AST
La norme dans son principe décrit ainsi l’étape AST :
L’AST est une procédure utilisée pour déterminer si les valeurs mesurées à l’aide de l’AMS
répondent toujours aux critères d’incertitude exigés (comme démontré dans le test précédent
de QAL2) et si la fonction d’étalonnage obtenue au cours du test précédent de QAL2 reste
valide. La validité des valeurs mesurées par l’AMS est vérifiée par une série de tests
fonctionnels ainsi que par la réalisation d’un nombre limité de mesurages parallèles à l’aide
d’une SRM appropriée.
L’AST doit être précédé d’un test opérationnel qui recouvre l’examen de l’installation
et du site de mesurage afin de garantir que la réalisation des prélèvements et calculs
puisse se faire dans les conditions de la norme. Ce test opérationnel présenté au § 8.1
est intégralement décrit dans l’annexe A de la norme.
Les essais ont été effectués sur le site GENERIS du 7 au 9 mars 2005 et les 13 et 14
avril 2005 sur le site AZALYS.
132
D – injection de HCl en tête de ligne, sensibilité et temps de réponse : satisfaisant sans
modification sensible des caractéristiques relevées lors du QAL2. Aucune correction de
calibrage n’a été apportée lors des QAL3, mais pas de vérification pour NH3 et COT.
MR 99,6 0,0 39,9 159,4 99,6 199,3 0,0 159,4 99,6 39,9 0,0 199,3
AMS 102,3 0,0 39,1 169,6 104,0 215,0 0,0 170,0 103,3 40,5 0,0 214,7
En ppm
Le zéro est lissé parce que l’AMS ne permet pas le zéro négatif. Les injections
aléatoires ne mettent pas d’hystérésis en évidence.
H - l’interférence du NO a été testé sur le CO, au niveau de 200,3 ppm (100%) et dilué
à 50% de CO. Aucune réponse positive n’a été constatée (la réponse négative n’est
pas possible).
250
y = 1.08x - 1.84
200
R2 = 0.9995
150
MR
100
50
0
-50 0 50 100 150 200 250
AMS
Un problème a été détecté pour ces deux gaz pendant le QAL2 mais sans pouvoir
l’attribuer à l’AMS ou à la SRM.
133
F – vérification du zéro et de la sensibilité
Constituant Ecart au zéro Ecart à la MR mg/m3 Incertitudes sur
en mg/m3 concentration les MR en %
en mg/m3
HCl -0,52 0,5 16,3 ±2
SO2 -0,16 -1,33 26,4 ±5
CO -0,22 -8,24 50,17 ±2
NH3 0,04 -0,2 11,4 ±2
CO2 -0,01% -0,16% 9,06% ±2
HF -0,00 - - -
CH4 0,03 -0,1 3,58 ±2
C3H8 0,31 0,12 10,66 ±2
NO -0,32 1,88 202,5 ±2
O2 0,09% -0,22% 7,04% ±2
On peut en déduire, que les écarts HCl, CO, CH4 et O2 sont supérieurs à l’incertitude
liée à la composition du gaz pour étalonnage, en sensibilisation. Les écarts au zéro
semblent également élevés pour HCl, SO2, CO, C3H8 et NO.
Le manque de recul sur leurs calibrages ne permet pas de conclure sur ces écarts.
MR 0,0 26,9 52,5 106,1 158,5 213,6 266,0 319,5 398,5 1079,8
AMS 0 22 17 87 143 201 253 309 392 1042
En mg/m3
linéarité NO du MIR FT
450
400
350
y = 1.0103x - 14.824
300
250 R2 = 0.9948
AMS
200
150
100
50
réponse AMS
0
-50 0 100 200 300 400 500
MR
134
H – l’interférence des gaz CO2, CH4, C3H8, CO, SO2, HCl et NH3 a été testée sur les
AMS NO, NO2 et HCl.
MR NO 0,0 26,9 52,5 106,1 158,5 213,6 266,0 319,5 398,5 1079,8
Réponse 4,8 4,1 13,6 12,7 11,3 7 6,2 5,1 5,4 5,7
NO2
En mg/m3
16
14
NO en mg/m3
12
10
8
6
4
2
0
0 200 400 600 800 1000 1200
NO2 en mg/m3
Commentaire : ce résultat mérite une explication : compte tenu des tests interférent du
QAL1 qui ne signalaient pas d’interférence pour le NO, on se trouve ici devant une
pollution du NO étalon par le NO2 (probablement lors de la mise en œuvre). Ce qui
montre la difficulté de la réalisation de tels tests sur le site.
I – voir QAL3
Pour traiter les résultats des mesures parallèles de l’AST, nous avons opté pour deux
approches possibles :
A - celle de la norme : on injecte la fonction obtenue au QAL2 dans les valeurs brutes
AMS et on teste variabilité et validité, puis on constate vis-à-vis du domaine validé lors
du QAL2 (maintien ou extension).
135
B – celle que les acteurs de l’étude se sont imposés en ne faisant pas la correction
(éventuelle) de l’AMS avec la fonction déterminée par le QAL2 : on calcule une
nouvelle fonction avec les mesures AST, avec test de variabilité et domaine théorique,
et on compare les deux fonctions. Si leur intervalle de confiance se recoupe, alors on
déclare que l’AMS est toujours dans les conditions de la fonction établie au QAL2. On
peut alors appliquer l’approche A. Mais pour cette étude, on appliquera aussi
l’approche A quand les fonctions sont reconnues différentes.
7-3-1 Bilan AZALYS
Approche A : ici, parce que le QAL2 concluait de ne pas faire de correction (pente de
la fonction équivalente à 1) l’approche A est applicable au CO, au cas du HCl sans
injections et au NO.
Bilan de cette approche type norme : les tests AST sont réussis.
136
AMS HCl (sans injections volontaires = 14 séries)
Approche A
SRM AMS SRM-AMS
Toutes les données AST de l’AMS étalonné sont dans le domaine défini au QAL2.
Le test de variabilité devient : 2,39 < (2,65 x 1,5 x Kv (9)) soit 3,82 réussi
Le test de validité devient : 0,18 < 7,96 réussi
Bilan de cette approche type norme : les tests AST sont réussis.
Conclusion sur l’AST pour l’AMS HCl (sans injections) : l’étalonnage de l’AMS HCl
effectué par le QAL2 est reconduit, pour le même domaine de validité.
137
Cas du HCl (avec injections = 18 séries)
Approche B
138
Le test de variabilité devient : 3,94 < (2,65 x Kv (9)) soit 2,547 échec
Le test de variabilité devient : 2,20 < (2,65 x 1,5 x Kv (9)) soit 3,82 réussi
Le test de validité devient : 0,51 < 4,35 réussi
Bilan de cette approche type norme : les tests AST sont réussis.
Conclusion sur l’AST de AMS HCl (avec injections) : l’AST ne reconduit pas la fonction
d’étalonnage du QAL2 lorsqu’elle est comparée à la fonction que l’on obtient avec les
données AST. Mais si on applique la norme, la fonction initiale du QAL2 est reconduite.
Le « problème » détecté au QAL2 y serait-il pour quelque chose ? Le QAL3 en
sensibilité confirme l’existence d’un « problème ».
139
AMS- NO
Approche A
SRM AMS SRM-AMS
Jour - Essai yi CO2 Norm. xi CO2 étalonné étal + normalisés
gaz sec gaz sec Normalis.
3 3 3 3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m % mg/m mg/Nm mg/Nm
13-04-E1 47,12 9,49 44,71 46,51 9,34 47,58 45,85 -1,15
13-04-E2 49,64 9,57 46,70 53,58 6,34 54,82 77,82 -31,12
13-04-E3 38,61 9,63 36,10 41,16 9,35 42,11 40,53 -4,44
13-04-E4 43,47 9,55 40,97 46,00 9,38 47,06 45,16 -4,19
13-04-E5 39,40 9,57 37,05 45,18 9,41 46,22 44,21 -7,15
13-04-E6 45,38 9,46 43,19 46,23 9,18 47,30 46,37 -3,18
14-04-E7 78,01 9,88 71,09 85,01 9,36 86,98 83,63 -12,54
14-04-E8 102,01 9,98 92,00 108,32 9,50 110,82 104,98 -12,98
14-04-E9 10,29 9,64 0,00 0,00 0,00
somme 443,65 411,81 472,00 488,56
moyenne 55,46 51,48 59,00 55,24 -8,53
sD 9,61
Une seule donnée AST de l’AMS étalonné est hors du domaine défini au QAL2.
Le test de variabilité devient : 9,61 < (9,29 x 1,5 x Kv (8)) soit 13,26 réussi
Le test de validité est : 8,53 < 17,31 réussi
Bilan de cette approche type norme : les tests AST sont réussis.
140
AMS – SO2 ( cas 18 séries)
Approche B
SRM AMS SRM-AMS
Jour - Essai yi CO2 Norm. xi CO2 étalonné étal + normalisés
gaz sec gaz sec Normalis.
3 3 3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/m mg/Nm mg/Nm
13-04-E1 7,30 9,49 6,93 1,49 9,34 6,88 6,63 0,29
13-04-E2 29,20 9,57 27,47 27,19 6,34 28,11 39,90 -12,43
13-04-E3 33,20 9,63 31,04 35,29 9,35 34,81 33,50 -2,46
13-04-E4 23,10 9,55 21,77 18,32 9,38 20,78 19,94 1,83
13-04-E5 21,00 9,57 19,75 19,44 9,41 21,71 20,76 -1,01
13-04-E6 6,20 9,46 5,90 1,05 9,18 6,52 6,39 -0,49
14-04-E7 14,60 9,88 13,31 9,58 9,36 13,57 13,04 0,26
14-04-E8 7,60 9,98 6,85 5,01 9,50 9,79 9,28 -2,42
14-04-E9 9,64
somme 142,20 133,02 117,37 149,45
moyenne 17,78 16,63 14,67 15,65 -2,05
ys max 31,04 sD 4,43
ys min 5,90
ysmax-ysmin 25,14
15%VLE 4,88
141
Le test de variabilité devient : 4,43 < (3,32 x Kv (8)) soit 3,16 échec
Le test de variabilité devient : 8,86 < (3,32 x 1,5 x Kv (8)) soit 4,736 échec
Le test de validité est : 6,57 < 10,30 réussi
Conclusion sur l’AST de l’AMS SO2 : quelque soit l’approche utilisée, le QAL2 de
l’AMS SO2 (18 séries) n’est pas reconduit par l’AST . Le « problème » détecté au
QAL2 y serait-il pour quelque chose ? Le QAL3 en sensibilité confirme l’existence d’un
« problème ».
142
Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :
Le test de variabilité devient : 4,43 < (3,32 x Kv (8)) soit 3,16 échec
Le test de variabilité devient : 15,66 < (3,32 x 1,5 x Kv (8)) soit 4,736 échec
Le test de validité est : 13,43 < 10,30 échec
Bilan de cette approche type norme : aucun des deux tests de l’AST n’est réussi.
Conclusion sur l’AST de l’AMS SO2 : quelque soit l’approche utilisée, le QAL2 de l’AMS
SO2 (16 séries) n’est pas reconduit par l’AST. Le « problème » détecté au QAL2 y
serait-il pour quelque chose ? Le QAL3 en sensibilité confirme l’existence d’un
« problème ».
143
AMS-NH3
Approche B
SRM AMS SRM-AMS
Jour - Essai yi CO2 Norm. xi CO2 étalonné étal + normalisés
gaz sec gaz sec Normalis.
3 3 3 3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m % mg/m mg/Nm mg/Nm
13-04-E1 1,42 9,49 1,61 0,22 9,34 0,82 0,79 1,68
13-04-E2 1,50 9,57 1,69 -0,02 6,34 -0,08 -0,11 1,80
13-04-E3 1,37 9,63 1,59 -0,01 9,35 -0,05 -0,05 1,64
13-04-E4 1,28 9,55 1,51 -0,02 9,38 -0,08 -0,07 1,58
13-04-E5 1,52 9,57 1,79 -0,02 9,41 -0,08 -0,07 1,86
13-04-E6 1,76 9,46 2,09 0,73 9,18 2,73 2,68 -0,59
14-04-E7 2,59 9,88 2,83 2,26 9,36 8,52 8,19 -5,37
14-04-E8 1,58 9,98 1,71 0,63 9,50 2,37 2,25 -0,53
14-04-E9 1,08 1,14 -0,02 9,64 -0,08 -0,07 1,21
somme 14,09 15,96 3,74 12,75
moyenne 1,57 1,77 0,42 1,09 0,36
ys max 2,83 sD 2,36
ys min 1,14
ysmax-ysmin 1,69
15%VLE 3
Le test de variabilité devient : 2,36 < (4,08 x Kv (9)) soit 3,92 réussi
Bilan de l’approche B : les fonctions sont différentes. Le QAL2 n’est pas reconductible.
144
Mais si nous avions utilisé l’approche A :
Le test de variabilité devient : 0,57 < (4,08 x 1,5 x Kv (9)) soit 5,878 réussi
Le test de validité est : 1,24 < 4,52 réussi
Bilan de cette approche type norme : les deux tests de l’AST sont réussis.
Conclusion de l’AST pour AMS NH3 : la fonction d’étalonnage du QAL2 lorsqu’elle est
comparée à la fonction que l’on obtient avec les données AST est différente, mais le
test de variabilité est réussi. Et si on applique la norme, la fonction initiale du QAL2 est
reconduite. Il y a lieu de se demander pourquoi : probablement par la répartition des
points sur un domaine très limité par rapport à la VLE envisagée, avec un groupe au
niveau de la limite de quantification et quelques points plus élevés qui « tirent » la
fonction. C’était le même « schéma » pour le QAL2, mais les points « élevés » se
positionnaient différemment : influence de la qualité de la SRM ?
Compte tenu des conclusions de l’étape QAL2 pour cette AMS (corrections CO2 et O2)
nous avons traité l’AST avec l’exemple réussi (11 séries – correction O2).
145
Approche B
SRM AMS SRM-AMS
Jour - Essai yi O2 Norm. xi O2 étalonné étal + normalisés
gaz sec gaz sec Normalis.
3 3 3 3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m % mg/m mg/Nm mg/Nm
13-04-E1 0,00 10,00 0,00 0,15 10,40 0,20 0,38 -0,38
13-04-E2 0,10 9,70 0,35 0,46 10,10 0,38 0,76 -0,41
13-04-E3 0,30 9,50 1,05 0,42 10,00 0,35 0,70 0,35
13-04-E4 9,70 10,20
13-04-E5 9,60 10,00
13-04-E6 5,20 9,60 18,99 8,30 10,20 5,08 10,34 8,65
14-04-E7 3,59 9,60 7,36 6,07 10,10 3,74 6,94 0,42
14-04-E8 -0,83 9,40 -1,68 0,26 9,90 0,26 0,47 -2,15
14-04-E9 1,92 9,10 3,77 0,26 9,80 0,26 0,48 3,29
somme 10,27 29,84 15,91 20,07
moyenne 1,47 4,26 2,27 3,27 1,40
ys max 18,99 sD 3,59
ys min -1,68
ysmax-ysmin 20,67
15%VLE 1,5
- pas d’offset connu, mais dans QAL2 la constante n’est pas nulle
- comparer la constante 0,104 à -1,919
- résultat cohérent puisque la constante est toujours non significative
- pente AST statistiquement différente de 1 correction de pente de l’AMS
- les deux intervalles de confiance se recoupent = les fonctions d’étalonnage
auraient une pente équivalente
Le test de variabilité devient : 3,59 < (1,531 x Kv (7)) soit 1,44 échec
146
Mais si nous avions utilisé l’approche A :
Le test de variabilité devient : 2,62 < (1,531 x 1,5 x Kv (7)) soit 2 ,17 échec
Le test de validité est : 4,04 < 3,67 échec
Bilan de cette approche type norme : aucun des deux tests de l’AST n’est réussi.
Conclusion sur l’AST de l’AMS poussières (11 séries) : dans cette démarche
expérimentale pour le cas des poussières, les deux approches montrent le refus de
l’étalonnage précédent.
147
Résumé des tests AST pour AZALYS (CO2)
148
Constats sur l’AST d’AZALYS
Les AMS qui avaient réussi le QAL2 (CO, HCl sans injection, NO) avec une fonction
d’étalonnage entraînant peu ou pas de correction (approche A) se voient confirmés par
le test AST.
Le cas du NH3 avec un QAL2 entraînant une correction (approche B) voit sa fonction
reconduite dans l’approche A, mais il faut étudier le rôle des points élevés par rapport
au nuage de points en limite de quantification.
L’AST du NO permet d’élargir le domaine de validité.
Au contraire, les AMS pour lesquels le QAL2 occasionnait une correction de la fonction
(approche B) voit leur test AST refuser cette fonction : HCl avec injections, SO2 sans
injections.
L’AMS qui avait été refusé à cause de la variabilité l’est toujours : SO2 avec injections.
Le cas du HCl avec injection ayant eu un QAL2 entraînant une correction voit sa
fonction refusée suivant l’approche comparée (B), mais acceptée si on applique la
norme en l’état (approche A). Que doit-on en penser ? Lire également les cartes du
QAL3, et se souvenir de la détection d’un « problème » lors du QAL2.
Approche A : ici, l’approche A n’est applicable dans aucun cas parce que le QAL2
concluait de faire une correction pour tous les AMS (sauf cas de fonction impossible).
149
AMS SO2
Approche B
SRM AMS SRM-AMS
Jour - Essai yi norm. xi normalis. étal + normalisés
normalis.
3 3 3 3 3 3
mg/m mg/Nm mg/m mg/m mg/Nm mg/Nm
08-03-E1 5,28 4,25 6,57 7,15 5,72 -1,47
08-03-E2 2,54 2,03 2,98 3,24 2,59 -0,56
08-03-E3 1,51 1,19 2,08 2,26 1,78 -0,59
09-03-E4 19,22 14,70 16,98 18,47 14,21 0,49
09-03-E5 17,24 13,84 15,02 16,34 13,18 0,66
09-03-E6 7,86 6,48 8,36 9,09 7,52 -1,04
somme 53,65 42,49 51,99 45,00
moyenne 8,94 7,08 8,67 7,87 -0,42
ys max 14,70 sD 0,84
ys min 1,19
ysmax-ysmin 13,51
15%VLE 7,5
le test de variabilité devient : 0,84 < (5,102 x Kv (6)) soit 4,76 réussi
Bilan de l’approche B : les fonctions sont différentes, mais le test de variabilité est
réussi.
150
Mais si nous avions utilisé l’approche A :
Le test de variabilité devient : 2,08 < (5,102 x 1,5 x Kv (6)) soit 7,14 réussi
Le test de validité est : 1,58 < 6,81 réussi
Bilan de cette approche type norme : les deux tests AST sont réussis.
Conclusion sur l’AST de l’AMS SO2 : la fonction d’étalonnage du QAL2 lorsqu’elle est
comparée à la fonction que l’on obtient avec les données AST est différente, mais le
test de variabilité est réussi. Et si on applique directement la norme, la fonction initiale
du QAL2 est reconduite. Pourquoi arrive-t-on à ce résultat ? Le coefficient R2 de la
fonction calculée pour AST est nettement meilleur que celui du QAL2. Au vu de la
dispersion des valeurs, on peut s’interroger sur l’influence de la SRM dans les mesures
du QAL2.
151
AMS NO
Approche B
le test de variabilité devient : 3,00 < (20,408 x Kv (6)) soit 19,04 réussi
152
Bilan de l’approche B : les fonctions sont équivalentes et le test est réussi.
Le test de variabilité devient : 3,89 < (20,408 x 1,5 x Kv (6)) soit 28,59 réussi
Le test de validité est : 8,55 < 23,6 réussi
Bilan de cette approche type norme : les deux tests AST sont réussis.
Conclusion sur l’AST de l’AMS NO : quelque soit l’approche, l’AST reconduit la fonction
QAL2 ou une très voisine pour le même domaine de validité.
153
AMS HCl
Approche B
Estimation de la fonction d’étalonnage : y= 1,1 AMS – 1,299 qui devient 0 ,9986 AMS
sans la constante
- pas d’offset, donc résultat cohérent puisque la constante n’est pas significative
- pas de constante en AST ni en QAL2
- pente AST équivalente à 1 pas de correction de pente de l’AMS
- les deux intervalles de confiance ne se recoupent pas = fonctions d’étalonnage
différentes
- R2 >0,98
le test de variabilité devient : 0,62 < (2,041 x Kv (6)) soit 1,904 réussi
154
Bilan de l’approche B : les fonctions QAL2 et AST ne sont pas équivalentes mais le
test de variabilité est réussi.
Le test de variabilité devient : 1,47 < (2,04 x 1,5 x Kv (6)) soit 2,86 réussi
Le test de validité est : 8,55 < 3,25 réussi
Bilan de cette approche type norme : les deux tests AST sont réussis.
Conclusion sur l’AST de l’AMS HCl : la fonction d’étalonnage du QAL2 lorsqu’elle est
comparée à la fonction que l’on obtient avec les données AST est différente, mais le
test de variabilité est réussi. Et si on applique directement la norme, la fonction initiale
du QAL2 est reconduite. Pourquoi arrive-t-on à ce résultat ? Le coefficient R2 de la
fonction calculée pour AST est nettement meilleur que celui du QAL2. Au vu de la
dispersion des valeurs, on peut s’interroger sur l’influence de la SRM dans les mesures
du QAL2.
155
AMS COT
y=0,549 AMS
3 3
a) 10 mg/m et 20 mg/m en ½ h correction 11% O2
approche B
le test de variabilité devient : 0,442 < (1,531 x Kv (6)) soit 1,428 réussi
156
Mais si nous avions utilisé l’approche A (y=0,595x) :
Le test de variabilité devient : 1,20 < (1,53 x 1,5 x Kv (6)) soit 2,14 réussi
Le test de validité est : 1,31 < 3,06 réussi
Bilan de cette approche type norme : les deux tests AST sont réussis.
Conclusion sur l’AST de l’AMS COT : Les deux fonctions QAL2 et AST sont
impossibles compte tenu du niveau des données. Le constat de QAL2 s’applique à
l’AST (valeurs proche du zéro et de la Ld). Et si on applique directement la norme, la
fonction initiale du QAL2 est reconduite mais l’échantillonnage est trop proche de zéro
pour en tirer une conclusion. Le cas illustre encore ici l’alternative d’emploi des MR
pour obtenir une répartition satisfaisante de points dans le domaine souhaité.
157
AMS CO
Approche B
le test de variabilité devient : 0,60 < (2,55 x Kv (6)) soit 2,38 réussi
158
Mais si nous avions utilisé l’approche A :
SRM AMS SRM-AMS
Jour - Essai yi norm. xi étalonné. étal + normalisés
normalis.
3 3 3 3 3 3
mg/m mg/Nm mg/m mg/m mg/Nm mg/Nm
08-03-E1 7,75 6,24 11,31 9,58 7,67 -1,43
08-03-E2 3,30 2,64 7,20 6,10 4,88 -2,24
08-03-E3 4,74 3,75 8,42 7,13 5,62 -1,87
09-03-E4 6,55 5,01 9,31 7,89 6,07 -1,06
09-03-E5 5,91 4,74 9,59 8,13 6,55 -1,81
09-03-E6 5,83 4,80 9,92 8,41 6,95 -2,15
somme 34,08 27,18 55,75 37,74
moyenne 5,68 4,53 9,29 6,91 -1,76
sD 0,45
Le test de variabilité devient : 0,45 < (2,55 x 1,5 x Kv (6)) soit 3,57 réussi
Le test de validité est : 1,76 < 2,92 réussi
Bilan de cette approche type norme : les deux tests AST sont réussis.
159
AMS poussières
Approche B
le test de variabilité devient : 0,82 < (1,53 x Kv (6)) soit 1,43 réussi
160
Mais si nous avions utilisé l’approche A :
SRM AMS SRM-AMS
Jour - Essai yi norm. xi étalonné. étal + normalisés
normalis.
3 3 3 3 3 3
mg/m mg/Nm mg/m mg/m mg/Nm mg/Nm
08-03-E1 2,19 1,76 0,55 0,17 0,14 1,62
08-03-E2 1,58 1,26 0,71 0,22 0,18 1,08
08-03-E3 2,19 1,73 0,67 0,21 0,16 1,57
09-03-E4 0,09 0,07 0,69 0,21 0,16 -0,09
09-03-E5 0,09 0,07 0,73 0,23 0,18 -0,11
09-03-E6 1,12 0,92 0,59 0,18 0,15 0,77
somme 7,26 5,81 3,94 0,97
moyenne 1,21 0,97 0,66 0,81 0,81
sD 0,77
Le test de variabilité devient : 0,77 < (1,53 x 1,5 x Kv (6)) soit 2,14 réussi
Le test de validité est : 0,81 < 2,05 réussi
Bilan de cette approche type norme : les deux tests AST sont réussis.
161
AMS HF
Approche B
le test de variabilité devient : 0,55 < (0,204 x Kv (6)) soit 0,90 échec
162
Mais si nous avions utilisé l’approche A :
SRM AMS SRM-AMS
Le test de variabilité devient : 0,34 < (0,204 x 1,5 x Kv (6)) soit 0,285 échec
Le test de validité est : 0,14 < 0,48 réussi
Conclusion sur l’AST de l’AMS HF : Les deux fonctions QAL2 et AST sont impossibles
compte tenu du niveau des données. Le constat de QAL2 s’applique à l’AST (valeurs
proche du zéro et de la Ld). Le test de variabilité est un échec dans les deux
approches.
163
AMS NH3
Approche B :
le test de variabilité devient : 0,3 < (4,08 x Kv (6)) soit 3,808 réussi
Bilan de l’approche B : les fonctions sont différentes mais le test de variabilité est
réussi.
164
Mais si nous avions utilisé l’approche A :
Le test de variabilité devient : 0,16 < (4,082 x 1,5 x Kv (6)) soit 5,712 réussi
Le test de validité est : 0,31 < 4,19 réussi
Bilan de cette approche type norme : les deux tests sont réussis.
Conclusion sur l’AST de l’AMS NH3 : la fonction d’étalonnage du QAL2 lorsqu’elle est
comparée à la fonction que l’on obtient avec les données AST est différente, mais le
test de variabilité est réussi. Et si on applique directement la norme, la fonction initiale
du QAL2 est reconduite. Mais les données sont très proches de zéro et de la Ld
comme pour le QAL2.
165
Résumé des tests AST pour GENERIS (O2)
Approche B
SO2 (18 séries) 0 – 27,74 Y=0,798xi (a) Réussi Y différente =1,0878xi (a) Variabilité : OK
2
50 - 200 R = 0,89 Variabilité : OK Validité : OK
F (QAL2) ? F (QAL2) reconduit
NO (18 séries) 0 – 261,66 Y=0,886xi (a) Réussi Y équivalente = 0,932xi (a) Variabilité : OK
2
200 - 400 R = 0,88 Variabilité : OK Validité : OK
F (QAL2) reconduite Domaine : idem
F (QAL2) reconduite
HCl (18 séries) 0 – 9,52 Y=0,745xi (a) Réussi Y différente = 0,999xi (a) Variabilité : OK
2
10 - 60 R = 0,62 Variabilité : OK Validité : OK
F (QAL2) ? F (QAL2) reconduite
COT (18 séries) 0 – 1,85 Y=-0,135xi+1,88 (a) Réussi Y impossible = -1,507xi+2,836 (a) Variabilité : OK
2
10 - 20 R = 0,01 (a) variabilité : 0K Validité : OK
2
Y=0,595xi (b) R = 1 (b) F (QAL2) ? F (QAL2) reconduite
CO (17 séries) 0 – 13,62 Y= 0,847xi (b) Réussi Y différente =0,6113xi (b) Variabilité : OK
2
50 - 100 R =1 Variabilité : OK Validité : OK
F (QAL2) ? F (QAL2) reconduite
Poussières (18 séries) 0 – 1,08 Y = 0,31 (b) Réussi Y impossible =-7,31xi+6,11 (a) Variabilité : OK
Y devient = 1,75xi (a) Validité : OK
10 - 30
2
R =1 Variabilité : OK F (QAL2) reconduit
F (QAL2) ?
HF (18 séries) 0 à 1,51 Y impossible = 18,5xi (b) Refusé Y impossible = 29,9xi (b) Variabilité : non
2
1-4 R =1 Variabilité : non Validité : OK
F (QAL2) rejetée F (QAL2) rejetée
NH3 (18 séries) 0 – 5,93 Y= 0,738xi (a) Réussi Y différente =1,215xi (b) Variabilité : OK
2
Hypothèse 20 R = 0,93 Variabilité : OK Validité : OK
F (QAL2) ? F (QAL2) reconduit
166
Constat sur l’AST de GENERIS
Pour l’AMS NO, l’AST appliqué suivant notre approche B permet de reconduire la fonction
QAL2.
Pour les AMS SO2, HCl, COT, CO, Poussières et NH3, l’AST appliqué suivant notre
approche B ne reconduit pas la fonction QAL2, mais le test de variabilité correspondant est
satisfaisant.
Par ailleurs, l’application directe de la norme avec la fonction QAL2 (notre approche A)
conduit à la reconduction systématique de cette dernière. L’étude graphique du QAL2, la
dispersion entre données QAL2 et données AST, et le QAL3 apportent des réponses à cette
reconduction . Que faut-il en déduire ?
Pour HF, l’AST confirme le rejet du test de variabilité du QAL2 quelque soit l’approche
choisie.
167
CHAPITRE 8 – LA DOCUMENTATION
Le principe de la documentation est ainsi décrit dans la norme :
Tout événement affectant de façon significative l’AMS et survenant durant sa durée de vie doit être
documenté. Un numéro d’enregistrement doit être attribué à l’AMS, et un dossier spécifique à l’AMS et
contenant toutes les informations appropriées doit être créé et mis à jour par la personne responsable
de l’AMS.
La documentation relative à l’AMS doit comporter tous les diagrammes appropriés et peut contenir
des photographies du système de prélèvement et de l’AMS au moment de leur installation et de leur
mise en service.
Les deux interventions opérées par les organismes de contrôle dans le cadre de cette étude
ont été l’occasion de « balayer » la documentation disponible dans chacun des sites. Se
reporter aux parties 5-2 et 7-2 de ce rapport pour en avoir le détail.
Constat sur l’examen des documents : l’examen des documents type procédure et formation
du personnel relève plutôt d’une mission d’audit qui nécessite une compétence reconnue
pour l’intervenant. Ce point soulève la question de l’aptitude du personnel de l’organisme
tiers.
Constat sur l’état d’avancement documentaire : les deux sites sont dans la phase de mise en
place des procédures spécifiques à cette nouvelle approche du contrôle interne des AMS par
l’exploitant. Pour l’ensemble de la profession, cette étape devrait faire l’objet d’une
information sous forme de guide ou d’assistance technique.
Mais de fait, cette étape est une étape lourde en terme de contraintes et donc de coût.
168
CHAPITRE 9 – LES COÛTS
Cet exercice ne se veut qu’indicatif car la nouveauté des opérations demandées aux
organismes participants a entraîné des coûts mal estimés, en l’absence d’un retour
d’expérience et de documents à vocation de guide pratique pour réaliser les essais comme
pour dépouiller les données.
La norme se décline en 4 étapes (QAL1, QAL2, QAL3 et AST) pour un même AMS et
réalisables sur une période que nous estimons de 15 à 18 mois pour la première application,
puis en deux opérations annuelles (QAL3 et AST) à faire pendant deux années successives
avant de reprendre la totalité de la séquence QAL2 (pour l’incinération la périodicité
réglementaire du QAL2 est de 3 ans).
L’AST : la partie test opérationnel est la même que pour le QAL2. Si le nombre de mesurage
en parallèle est le tiers de ce dernier, en revanche les essais de linéarité et d’influence des
interférents connus peuvent conduire à la même importance de présence sur le site, comme
en coût (matériel spécifique à déployer, consommables en quantité).
Sur la base des coûts pratiqués pour cette étude nous obtenons le tableau suivant, pour 6
gaz (O2/CO2, CO, NO, SO2, HCl, NH3) et les poussières.
169
Ce qui représente environ 20 000 euros par an par ligne sans redondance et sans prise en
compte des frais d’exploitation, du remplacement de matériels, d’arrêt de ligne, etc..,
attribuables aux contraintes de la norme.
Pour son application réglementaire, la norme s’intéresse aux AMS qui sont exploités et dont
le mesurande fait l’objet d’une VLE, mais également à ceux installés en secours (dit en
redondance ou multiplexé), ce qui conduira l’organisme tiers à traiter et produire plusieurs
séries de données suivant le nombre de lignes (2 AMS seront en mesures pendant chaque
série avec une SRM). Doivent s’y ajouter le suivi des équipements dits périphériques comme
O2 ou CO2, humidité, température, pour lesquels le niveau d’étalonnage et la procédure à
suivre ne sont pas précisés dans la norme.
Les coûts liés à ces équipements périphériques ne sont pas connus, mais on peut évaluer
ceux liés aux équipements redondants sur la base suivante :
Pour les mêmes conditions que cette étude (6 gaz et poussières), l’analyse des coûts (en
euros TTC) pour les installations avec redondance comme le tableau précédent peut se
présenter ainsi :
Le QAL2 comme les AST entraînent une acquisition et une exploitation des données AMS
pour celui en service et pour celui en suppléance (par ligne), pendant les mesurages en
parallèle, ainsi que pour les autres aspects des tests opérationnels.
170
CHAPITRE 10 – RETOUR D’EXPERIENCE
Cette partie reprend et regroupe par catégorie tout ce qui a été identifié et signalé au cours
de l’étude et dans ce rapport.
Sont récapitulés ici les écarts constatés par rapport aux exigences de la norme sur
l’ensemble de sa mise en œuvre, avec l’indication du paragraphe de ce rapport.
Il faut distinguer les écarts dits volontaires, que les acteurs concernés de cette étude ont
accepté d’assumer, et les écarts imposés pour des causes externes.
Ecarts volontaires :
- § 2-2 – Echéancier et programme : la norme fixe le délai normal entre un QAL2 initial
et l’AST suivant à une année, sauf cas particulier qui déclencherait un AST
« précoce ». Dans le cadre de cette étude, afin de traiter de l’ensemble de la norme
NF EN 14181, le délai entre QAL2 et AST a été volontairement pris entre 4 et 5 mois
pour avoir suffisamment de recul pour observer d’éventuelles variations sur les
données analytiques (en incluant le suivi QAL3).
- QAL3 - § 6-1 – Calcul du SAMS: la norme ne propose que des bornes inférieure et
supérieure équivalentes à 2SAMS, dont le dépassement doit déclencher une
intervention sur l’appareil. Mais ce qui est le plus instructif, c’est d’examiner la
tendance sur plusieurs relevés successifs. Comme pour d’autres applications des
cartes de contrôle nous avons envisagé une autre limite supérieure et inférieure
égale à 3SAMS qui ne doit jamais être atteinte. On examinera l’intérêt de cette limite
supplémentaire.
- AST - § 7-2-1 – Bilan AZALYS (voir le rapport APAVE) : il aurait fallu refaire un QAL2
pour ces deux gaz afin de redéfinir la fonction d’étalonnage.
Ecarts imposés :
- § 3-2 – Conformité des organismes intervenants : l’étalonnage de l’AMS – NH3 se fera
avec une méthode non normalisée, car il n’en existe pas pour l’émission (européenne
ou nationale). Pas connaissance d’une méthode internationale.
171
Si la réglementation impose une mesure continue d’un polluant (avec VLE et
incertitude max.), la norme NF EN 14181 ne pourra être imposée à l’AMS
correspondant que si le polluant à fait l’objet d’une méthode normalisée pour sa
mesure, et si l’AMS a suivi une évaluation d’aptitude type QAL1.
- QAL3 - § 6 – Etape QAL 3 : les AMS – poussières ne feront pas l’objet d’un QAL3 du
fait de l’absence des données d’entrée (voir chapitre 4 - QAL1) et de moyens pour
vérifier le zéro et la sensibilité en concentration.
Plusieurs remarques ont été formulées tout au long de ce rapport, qui pourront éclairer le
contexte actuel de ce travail ou permettre une réflexion à tous niveaux pour améliorer les
conditions de la mise en œuvre de la norme NF EN 14181.
Certaines remarques peuvent être considérées comme la conséquence d’un écart identifié
avant l’étude, mais n’empêchant pas sa réalisation, par ex pour celles du § 3-1.
- § 2-1 – Les organismes de contrôle agréés : la norme n’impose pas la réalisation des
étapes QAL2 et AST par le même organisme, mais afin de faciliter la réussite des
opérations en tenant compte de l’inexpérience des intervenants dans l’application de
la norme, il a été convenu d’entrée que le même organisme effectuerait les deux
étapes sur le même site.
- § 3-1 – Conformité de l'installation des AMS : on note qu’il n’y a pas actuellement
d’obturation de l’entrée de la ligne d’échantillonnage du MIR FTIR (GENERIS) dans
la cheminée. Si on injecte en tête de sonde, on est obligé d’injecter en surpression
pour compenser, en consommant une bonne partie des gaz en cheminée. Cela
entraîne également une surpression dans l’analyseur qui n’en est pas protégé. C’est
une option proposée par le fournisseur qui n’a pas été retenu jusqu’à présent, et qui
va représenter un problème pour le QAL3. Les conditions de la mesure et de
l’étalonnage sont donc différentes.
- § 3-1 – Conformité de l'installation des AMS : comment appliquer la norme sur un site
ne répondant pas aux critères, en particulier quand les manquements sont attribués à
la structure de l’usine (par exemple, une absence de plate-forme d’analyses ou un
mauvais emplacement par rapport aux AMS) ?
- § 3-4 - Impact sur le respect des exigences réglementaires : avec cette prise de
position administrative, on constate que les autorités de contrôle ne sont pas
coopératives pour une expérimentation destinée à préparer une application qui va se
généraliser, dont les informations leur seront utile.
- QAL1 - § 4 : le calcul ne prend pas en compte les spécificités du site qui pourraient
entraîner une diminution de l’incertitude obtenue.
172
- QAL1 - § 4-2 - Pour GENERIS, MIR FT : Pour accompagner convenablement
l’application de la NF EN 14181, il conviendra de disposer d’informations fiables sur
les incertitudes relatives des mesures d’humidité et d’oxygène, et de prévoir un
étalonnage des moyens utilisés avec les AMS de chaque site, préalablement aux
étapes QAL2 et AST.
QAL2 - § 5-2-1- bilan test opérationnel d’AZALYS : Remarque : on constate le besoin d’une
procédure pour la bonne réalisation de ce test d’étanchéité, à mettre au point entre le
fournisseur de l’AMS et le laboratoire.
- QAL2 - § 5-2-2- bilan d’AZALYS : la présentation des données des mesures avant
traitement en précisant exactement leur état devrait être standardisée au niveau des
organismes de contrôle.
173
Par exemple, le matériau de référence MR est un gaz pour étalonnage de 10 mg/m3.
La fonction obtenue lors du QAL2 est yˆ = 1,3 x . La lecture du MR devient donc 13
mg/m3 par l’AMS étalonné. Et il faudra suivre les différences successives avec cette
nouvelle valeur. Ceci est déstabilisant pour les opérateurs qui se fient aux indications
fournies avec le MR.
Cet aspect n’est absolument pas expliqué dans la norme actuelle, mais mériterait de
l’être pour une meilleure compréhension par les opérateurs : faut-il conserver la
valeur « officielle » d’un MR ou faut-il « l’adapter » à l’étalonnage QAL2 ?
Ce sont les expressions d’un point de vue en présence d’un fait, dont l’implication peut être
déjà envisagée.
174
- QAL2 - § 5.3.2 Constat sur le QAL 2 de l'AMS SO2 d'AZALYS
Tout en étant toujours dans le cadre de la norme (n mesures ≥ 15) l’augmentation
provoquée du domaine de validation par une action sur les installations
(fonctionnement devenant anormal, donc écart avec la norme) n’a pas favorisé le test
de variabilité (cas des 18 séries). La cause n’est pas identifiée entre SRM et AMS.
En lieu et place des mesures de la 3ème journée (dérèglement des installations) nous
proposons d’utiliser l’information du test opérationnel (§5-2 - point H ) concernant le
test des MR entre SRM et AMS. Cela correspond à un couple de mesure pour la
concentration du MR : 51,8 mg/m3 pour la SRM contre 47,6 mg/m3 pour le MR avec
l’hypothèse de –2% sur la concentration annoncée par le fournisseur du gaz. Nous ne
traitons que 13 séries mais il s’agit d’une démonstration. Nous obtenons la fonction
y=1,034AMS+2,615 (R2 > 0,99) pour un domaine de 0 à 57,02 mg/m3 normal . Le test
de variabilité est réussi (0,525 < 3,237) pour une VLE de 32,5 mg/m3. Comme toutes
les VLE de AM 2000 vont au-delà de cette VLE, le test sera toujours réussi. On
constate également le faible écart entre valeurs, pour une valeur de pente proche de
1.
175
- QAL2 - § 5-3 Constats plus généraux sur l’étape QAL2
o Les méthodes SRM automatiques conduisent à une moindre dispersion que
les méthodes SRM manuelles : la qualité de la mise en œuvre (incertitude) de
ces dernières doit être suspectée ainsi que la pertinence de celle-ci (exemple
HCl dont la révision est en cours pour tenir compte de l’influence du chlorure
d’ammonium).
o Les AMS COT dans les deux sites présentent des signaux trop faibles pour
être étalonnés autrement qu’avec des MR.
o Pour les poussières, l’absence de MR pour un ajustage préalable aux
mesures du QAL2 rend délicat l’interprétation des valeurs obtenues :
o Forte dispersion pour AZALYS cause de l’échec
o Alignement suspect pour GENERIS, bien que le test soit réussi
Les mesures parallèles avec une SRM semblent être le seul moyen d’étalonner les
AMS poussières en l’absence d’autres possibilités. On ne peut donc pas apprécier
statistiquement la fonction d’étalonnage à laquelle on parvient dans la démarche
QAL2. C’est l’étape AST qui permet maintenant de s’interroger sur la validité de cette
fonction.
Ces constats sont possibles car l’examen critique des fonctions obtenues a été tenté
(sauf pour les poussières), alors que la norme en l’état ne propose pas de s’interroger
sur ces dernières.
Le test de variabilité de la norme qui porte sur l'écart type des valeurs absolues de
différences n'est pas pertinent. Pour avoir une bonne droite d'étalonnage, il faut avoir
un domaine de validité étendu. Plus le domaine est élargi, plus on va sommer des
choses qui ont un poids important par rapport aux autres, ce qui peut conduire à
invalider le résultat du test Le même test portant sur les valeurs relatives conduit à
des conclusions beaucoup plus pertinentes. Cependant, ce test-là, même réalisé de
cette façon, ne prend pas en compte l'incertitude la SRM dont la contribution devrait
être prise en compte.
Pour l'ensemble des résultats des tests, aucune valeur VLE ½ h n'est dans le
domaine de validité : se reporter aux tableaux de synthèse des chapitres 5 (QAL2) et
6 (AST).
- QAL3 - § 6 Constat sur les cartes de contrôle : devant l’absence des données
d’entrée indispensables pour l’établissement des cartes de contrôle, cette étude ne
présentera pas d’exemple de cartes CUSUM, ni celui de la moyenne mobile comme
envisagé. La démonstration sera faite uniquement avec les cartes Shewart et avec
des critères hypothétiques, [comme expliqué ci-après]. Les cartes CUSUM
n'apportent rien de plus pour la détection des dérives et sont de plus d'utilisation
difficile.
176
- QAL3 - § 6-1 Constat sur les données d’entrée pour le SAMS : si un AMS possède
d’excellente données d’entrée pour le calcul de SAMS, ce dernier sera très faible et
donc l’espace entre les limites de contrôle sera très réduit. La conséquence sera un
risque plus élevé de perte de contrôle occasionnant une intervention externe ce qui
est nuisible à son exploitation (indisponibilité) : pour les mêmes conditions
d’utilisation, un très bon appareil sera plus pénalisé qu’un appareil moins performant.
- QAL3 - § 6-1 Constat sur le calcul du SAMS : nous ne pouvons pratiquer ainsi que pour
les mesurandes disposant d’une VLE et d’une incertitude donc nous ne pourrons pas
traiter le NH3 pour les deux sites, ni les analyseurs de CO2 ou de O2 utilisés pour
faire les corrections.
- QAL3 - § 6-2 Constat sur l’injection des gaz : La norme n’est pas très claire sur
l’emplacement où doit se faire l’injection des gaz dans le cadre du QAL3 : en tête de
sonde ou au niveau de l’analyseur (annexe A5). Si l’entrée de sonde permettrait
d’identifier un problème sur la ligne d’échantillonnage cela entraîne une
consommation plus élevée des gaz utilisés (coût) et un temps d’indisponibilité pour la
mesure valide plus long (quota annuel).
Mais les limites de l’assurance qualité de l’AMS prennent en compte la ligne
d’échantillonnage depuis l’entrée de sonde (norme § 5.2) et le QAL2 est réalisé à
partir des mesures depuis les gaz émis, donc également avec l’ensemble de la ligne
d’échantillonnage. Il semble donc clair que le normalisateur présente le test QAL3
pour l’AMS avec sa ligne d’échantillonnage et non pas seulement pour l’analyseur.
- QAL3 - § 6-2 Constat sur l’unité des MR gazeux : pour l’exercice du QAL3, les
matériaux de référence type gaz pour étalonnage sont le plus souvent fournis avec
des indications de composition en ppmv et pas en mg/m3. De plus, suivant les
installations, la lecture de l’indication de l’analyseur se fait soit en ppmv, soit en
mg/m3 non normalisé, parce que les corrections sont liées soit à des constantes soit à
d’autres analyses et faites après l’analyseur. Il y aura donc facilement confusion entre
les informations dans des unités différentes pour les opérateurs. La description
précise de la réalisation de cette étape, avec les conversions qui s’imposent, doit être
préparée pour chaque installation.
- AST - § 7-2-1 Constat sur le nouveau test opérationnel d’AZALYS : on apprend ainsi
qu’une intervention le 8/12/04 (après QAL2) sur les AMS-SO2 et AMS-HCl a donné
lieu au remplacement d’un élément (le détecteur IR) L’emploi de MR a montré que les
coefficients restaient inchangés.
177
Au contraire, les AMS pour lesquels le QAL2 occasionnait une correction de la
fonction voit leur test AST refuser cette fonction : HCl avec injections, SO2 sans
injections.
L’AMS qui avait été refusé à cause de la variabilité l’est toujours : SO2 avec
injections.
Le cas du HCl avec injection ayant eu un QAL2 entraînant une correction voit sa
fonction refusée suivant l’approche comparée, mais acceptée si on applique la norme
en l’état. Que doit-on en penser ? Lire également les cartes du QAL3, et se souvenir
de la détection d’un « problème » lors du QAL2.
Pour les AMS SO2, HCl, COT, CO, Poussières et NH3, l’AST ne reconduit pas la
fonction QAL2, mais le test de variabilité correspondant est satisfaisant. Par ailleurs,
l’application directe de la norme avec la fonction QAL2 conduit à la reconduction
systématique de cette dernière. L’étude graphique du QAL2, la dispersion entre
données QAL2 et données AST, et le QAL3 apportent des réponses à cette
reconduction Que faut-il en déduire ?
Pour QAL1 : Les évaluations sont faites à la valeur équivalente à 70 ou 80% de la gamme de
mesure de l’AMS (sauf le critère linéarité). Les incertitudes qui seraient calculées pour cette
valeur ne seront pas directement transposables à la VLE : gamme très supérieure au
domaine de mesure, voir le CO par exemple.
Il est donc nécessaire de faire une extrapolation des résultats d’évaluation à la valeur de test
vers un domaine de mesure qui prendrait en compte la VLE journalière applicable à
l’installation et au mesurande. Ces calculs ne peuvent être faits que par des organismes
spécialistes en métrologie et engagés dans le processus d’évaluation des matériels de
mesure, comme par exemple celui de la marque NF (qui propose une extrapolation
constante entre 0 et 0,5 valeur test, puis proportionnelle entre 0,5 et 3 valeur test).
178
Les étapes de correction doivent donc être bien appréhendées. L’importance des données à
traiter pour chaque AMS (voir les rapports sources des 4 interventions de cette étude)
impose qu’une méthodologie de présentation et d’utilisation soit rapidement mise en place
pour tous les aspects liés au traitement des données afin de garantir la bonne application de
la norme (guide AFNOR X 43-132).
Pour QAL2 : il est apparu dans la préparation (voir § 2-3-2) que les possibilités de faire
varier les concentrations de chaque polluant pour étendre la plage de valeurs étalonnées
pendant un fonctionnement normal, soient limitées.
Les expérimentations HCl, poussières et NH3 pratiquées dans cette étude ne sont pas très
encourageantes, même si la technique utilisée mérite un développement (surtout pour les
poussières, en l’absence de MR).
Les « ajustements volontaires » pour réglages des installations sont très délicats et leur
stabilité n’est pas garantie sur la durée de l’essai. De plus, ce mode n’entraîne pas
d’augmentation significative des rejets.
Devant l’éventualité d’avoir des mesures invalidées parce qu’en dehors du domaine
d’étalonnage, il reste donc à utiliser à plein la possibilité d’employer des MR offerte par les §
6,3 et 6,5 de la norme, qui a été l’apport du groupe expert français sur ce texte. Le contenu
de ces deux § n’est pas très compréhensible, ce qui est la raison de l’absence
d’expérimentation par les organismes tiers dans cette étude.
Pour QAL3 : Le choix des gaz pour étalonnage doit être faite en tenant compte des AMS et
des périphériques. Leur concentration et la périodicité appliquée devront être judicieusement
choisies.
Pour AST : les anomalies détectées au QAL2 et au QAL3 doivent avoir reçu un remède
avant tout nouvel étalonnage de l’AMS, sinon l’étape AST ne présente aucun intérêt.
179
CHAPITRE 11 – PROPOSITIONS D'AMELIORATIONS
Les conditions nécessaires pour faire un étalonnage par comparaison
La première condition est d'englober dans le domaine validé de l'étalonnage au minimum les
VLE réglementaires.
La troisième condition nécessaire imposée par la NF ISO 11095 selon laquelle l'étalonnage
doit se faire sur un domaine de concentration aussi large que possible se heurte à
l'impossibilité technique sur le terrain de faire varier les concentrations de l'effluent. Cette
impossibilité technique se double d'une impossibilité administrative et éthique : il n'est en
effet pas raisonnable du point de vue du concept de polluer davantage sous prétexte de faire
de bonnes mesures (les pouvoirs publics n'ont d'ailleurs pas eu de directives du MEDD en
ce sens) ; penser qu'il est possible de travailler sur un domaine de concentration élargi
artificiellement par des moyens exogènes est exclu.
- soit les concentrations générées sont réparties de façon satisfaisante sur le domaine
étudié : alors il convient de comparer au niveau de la valeur limite les résultats
donnés par l'AMS ajusté et l'AMS étalonné.
Le test de variabilité de la norme qui porte sur l'écart type des valeurs absolues de
différences n'est pas pertinent. Pour avoir une bonne droite d'étalonnage, il faut avoir un
domaine de validité étendu. Plus le domaine est élargi, plus on va sommer des choses qui
ont un poids important par rapport aux autres, ce qui peut conduire à invalider le résultat du
test. Le même test portant sur les valeurs relatives conduit à des conclusions beaucoup plus
pertinentes. Cependant, ce test-là, même réalisé de cette façon, ne prend pas en compte
l'incertitude de la SRM dont la contribution devrait être prise en compte.
180
QAL3
Le QAL 3 devrait être mis en œuvre en se donnant un écart type σAMS fixe et non dépendant
de l'AMS. Cela simplifierait sa détermination et éviterait d'avoir à faire des corrections de
faible amplitude pour des AMS ayant un faible écart type.
La dérive à partir de laquelle une correction est nécessaire pourrait être 50 % de l'incertitude
autorisée dans la réglementation, appliquée à la VLE journalière.
Par ailleurs, on préconise d'appliquer la carte Shewart des moyennes mobiles.
Cette correction éventuelle porte sur le zéro et le gain de l'analyseur.
AST
Les tests de linéarité et d'interférence ne s'imposent plus dès lors que ceux-ci ont été
réalisés en QAL1.
Le test de linéarité pourrait être fait par le constructeur à l'occasion d'un retour en usine
après un incident majeur.
Le test de linéarité sur site pour certains paramètres est quasiment impossible (par exemple
: HCl, HF, …).
181
CHAPITRE 12 – CONCLUSIONS
La réalisation de cette étude cofinancée FNADE-ADEME permet maintenant d’appréhender
la réalité des difficultés dans l’application de la norme NF EN 14181 version 2004.
Cette étude apporte des informations aux exploitants, organismes de contrôle et aux
autorités administratives, qui sont confrontés dès maintenant à sa mise en application sur
des équipements qui sont dans l’état de ceux de l’étude.
Ces dépenses très importantes pour la profession pourraient se traduire par une
augmentation du coût d’incinération de la tonne de déchets urbains, et du coût du chauffage
urbain, c’est-à-dire revenir à imposer le citoyen.
Enfin, nous pouvons aussi fournir des réponses aux questions posées au début du
rapport (§1-2-7) :
o Non, car la procédure actuelle ne permet pas de prendre en compte les VLE
dans le domaine de validité
- Quelles sont les conséquences pour la gestion des mesures et des AMS ?
o Tel que le protocole est rédigé aujourd’hui, le QAL2 a un impact négatif sur le
parc actuel du matériel.
182
Nous pouvons maintenant conclure que ce travail :
- va éclairer l'administration sur la mise en œuvre d'une norme qui est quasiment
d'application obligatoire, et va permettre d'établir un guide d'application de la norme NF EN
14181.
- devrait permettre au niveau des exploitants et des bureaux maîtres -d’ouvrage à partir de
2007, de ne retenir que des AMS disposant des informations exigées par la norme et basées
sur l’évaluation des performances selon les dernières prescriptions européennes, comme
par exemple les AMS certifiés,
--Fin du rapport--
183