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APPLICATION DE LA NORME EN 14181

SUR DEUX INCINERATEURS FRANÇAIS

DE DERNIERE GENERATION

Mars 2006

Convention ADEME n° 0474C0065

Responsable du projet : José de FREITAS, FNADE

Responsable ADEME : Emmanuel FIANI, Service Entreprises et Ecotechnologie (SEET) -


Direction Productions et Energies Durables (DPED) - ADEME Angers
Bénéficiaire : Fédération Nationale des Activités de la Dépollution et
de l’Environnement

Mars 2006

RAPPORT TECHNIQUE DE FIN D’ETUDE


Convention ADEME/FNADE

APPLICATION DE LA NORME EN 14181 SUR DEUX INCINERATEURS


FRANÇAIS DE DERNIERE GENERATION

IMPLEMENTATION OF THE NF EN 14181 STANDARD ON TWO FRENCH LAST


GENERATION INCINERATORS

Version finale

CONTRAT N°0474C0065
Responsable ADEME : Emmanuel FIANI

1
SOUMISSIONNAIRES : SODEVEC / FNADE

CONTACT PRINCIPAL : José de FREITAS

Adresse : NOVERGIE
132, rue des Trois Fontanot - 92758 NANTERRE Cedex

Tél : 01 42 91 63 61

Fax :01 42 91 68 53

Email : jose.defreitas@novergie.fr

Responsable Technique des travaux : Martial ARCHENAULT, ELYO


Cyclergie

ELYO Cyclergie
Chemin de la Forestière

L’Orée d’Ecully
69130 ECULLY
Tél. : 04 72 86 09 80

Responsable Scientifique : Jacques LACHENAL, LNE

Laboratoire National de métrologie et d’Essais


1, rue Gaston Boissier
75724 PARIS CEDEX 15
Tél. : 01 40 43 39 39

2
CONTEXTE DE L’ETUDE

L’actuel contexte réglementaire impose un contrôle accru des équipements de mesure


en continu des polluants réglementés de toutes installations classées d’incinération
(ainsi que celles dites de combustion mais à partir de 20MW) afin de garantir la fiabilité
de leurs mesures en continu.

Dans cet objectif la norme NF EN14181 est parue en octobre 2004.

D’après cette norme, ce protocole se décline en 3 étapes (QAL2, QAL3, AST) qui
présupposent de travailler sur des équipements de mesure en continu déclarés aptes
d’après les procédures spécifiées par la norme NF EN ISO14956 (étape QAL 1). Cette
norme décrit une méthode de calcul de l’incertitude totale de mesure à associer aux
valeurs mesurées par l’équipement..

La norme NF EN 14181 a été adoptée par le CEN avec un avis défavorable des
experts français de la normalisation, considérant ce texte incomplet :
- absence de justification des choix statistiques,
- pas d’exemple pour chaque cas de figure susceptible d’être rencontré ni pour la
carte Shewart,
- mal rédigé (cas des options du §6.5 à replacer dans une logique d’utilisation),
incohérent (domaine d’étalonnage validé très inférieur à la gamme d’évaluation
des AMS pendant le QAL1),
- voire insuffisant pour atteindre une réelle efficacité (quid sur la prise en compte de
l’incertitude de la méthode de référence, sur l’étalonnage des moyens de mesure
dit périphériques, ou sur le traitement des valeurs proches de la limite de détection
des méthodes et des équipements).
- de plus, le texte dans sa version finale n’a fait l’objet d’aucune validation.

La FNADE a lancé une étude :


- pour permettre un retour d’expérience et une amélioration du texte à proposer
en CEM : un workshop est organisé les 22 et 23 mai 2006 au niveau européen
par le CEN/TC 264, auteur du texte..
- pour informer l’Inspection des Installations classées sur les difficultés de la mise
en œuvre de ce protocole
- pour informer les exploitants sur les démarches à suivre.

Cette étude, financée pour moitié par l’ADEME, a pour objectif la mise en pratique la
plus complète possible des étapes de la NF EN 14181 sur deux incinérateurs de
déchets non-dangereux construits pour respecter l’arrêté du 20/09/2002.

Afin de tenir informée la commission X 43 B « Emissions de sources fixes » de


l’avancement de cette étude, un groupe de travail spécifique présidé par la FNADE a
été mis en place au sein de cette commission.

Ce travail a associé les organismes BUREAU VERITAS et APAVE Parisienne pour la


réalisation des campagnes de mesure, l’INERIS pour la détermination du QAL1, le
LNE et ELYO Cylergie pour l’analyse de la norme et des résultats obtenus, ainsi que
les équipes exploitant les deux sites retenus (AZALYS à Carrières sous Poissy et
GENERIS à Melun).

3
RESUME DU RAPPORT

Ce rapport final présente l’ensemble des résultats des opérations menées sur une
période de septembre 2004 à avril 2005 au niveau des sites, après un rapport
technique intermédiaire publié en avril 2005.

Ce rapport factuel répond à plusieurs des critiques déjà formulées mais soulève de
nouveaux manques. Afin de valoriser le contenu de cette étude et faire en sorte que
les nouvelles contraintes normatives aboutissent à une meilleure qualité et fiabilité des
informations par les industriels sur leurs polluants réglementés, ce rapport indique les
éléments nécessaires à la révision de la norme et à une information de l’Inspection des
Installations Classées.

Afin d’éclairer le lecteur, les points critiques, les remarques, émaillent le texte puis sont
réunis au chapitre 10, avec les écarts à la norme (volontaires ou imposés) et les
constats intéressants.

Des propositions d’améliorations sont proposées au chapitre 11 et seront présentées


lors de l’International Conférence on Emissions Monitoring en février 2006, ainsi
qu’au groupe de travail WG9 du CEN/TC264 en mai 2006.
La conclusion au chapitre 12 replace l’ensemble de cette étude dans le contexte
français et souligne les difficultés pour appliquer la norme NF EN 14181.

La dimension économique est soulignée ainsi que le travail de normalisation qui reste
encore à faire pour que la norme soit raisonnablement applicable.

Un guide de bonnes pratiques avait été envisagé dans le cadre de la convention


ADEME et devait accompagner ce rapport. Mais en suivant en cela les premières
conclusions de ce rapport et les travaux du MCERTS sur la même question, la
commission X43B « Emissions de sources fixes » va entreprendre dès 2006 la
rédaction d’un guide d’application de la norme NF EN14181 en prolongement direct de
cette étude (référence GA X43-132).

4
SOMMAIRE

CONTEXTE DE L’ETUDE ...................................................................... 3


RESUME DU RAPPORT......................................................................... 4
DOCUMENTS UTILISES .............................................................. 7
Textes de référence et abréviations ................................................. 8
Textes législatifs ........................................................................... 8
Normes ......................................................................................... 8
Abréviations ou acronymes........................................................... 9
0 –PREAMBULE………………………………………………..11
CHAPITRE 1 - CONTEXTE 11
1-1 Contexte réglementaire ............................................................ 11
1-2 Contexte normatif ..................................................................... 13
1-2-1 Objectif de la norme NF EN 14181 .................................... 13
1-2-2 Sa nouveauté : .................................................................. 13
1-2-3 Ses concepts : ................................................................... 14
1-2-4 Son contenu : .................................................................... 14
1-2-5 Ses points « contestés ».................................................... 14
1-2-6 Antériorité du projet .......................................................... 15
1-2-7 Réflexions.......................................................................... 16
CHAPITRE 2 – GESTION DU PROJET 17
2-1 Les acteurs............................................................................... 17
2-2 Echéancier et programme ........................................................ 18
2-3 Caractéristiques des sites ........................................................ 19
2-3-1 Choix des sites .................................................................. 19
2-3-2 Description de chaque site ................................................ 20
2-3-2-1 AZALYS.......................................................................... 20
2-3-2-2 GENERIS ....................................................................... 23
CHAPITRE 3 – PREPARATION DES USINES 26
3-1 conformité de l’installation des AMS......................................... 26
3-2 conformité des organismes intervenants .................................. 27
3-3 préparation de l’usine ............................................................... 27
3-4 Impact sur le respect des exigences réglementaires................ 28
CHAPITRE 4 – ETAPE QAL1 30
4-1 Pour AZALYS, MIR 9000 et GRAPHITE 52M .......................... 33
4-2 Pour GENERIS, MIR FT........................................................... 33
CHAPITRE 5 – ETAPE QAL2 35
5-1 Déroulement des essais ........................................................... 35
5-2 Le test opérationnel.................................................................. 36
5-2-1 Bilan AZALYS (cf le rapport APAVE)............................... 36
5-2-2 Bilan GENERIS (cf le rapport Bureau Véritas)................... 37
5-3 Etablissement de la fonction d’étalonnage ............................... 39
5-3-1 généralités ......................................................................... 39
5-3-1-1 déroulement des mesures AZALYS ............................... 39
5-3-1-2 déroulement des mesures GENERIS ............................. 39
5-3-1-3 Traitement et critique des données QAL2 ...................... 40
Résumé des tests QAL2 pour AZALYS à 9% CO2.................... 74
Résumé des tests AZALYS à 11% O2........................................ 79
5-3-4 Bilan GENERIS ................................................................. 80
Résumé des tests QAL2 pour GENERIS à 11% O2 ................ 106
CHAPITRE 6 - Etape QAL3 108
6-1 Calcul du SAMS ........................................................................ 110

5
6-2 procédure de réalisation par les usines .................................. 111
6-3 présentation des cartes de contrôle AZALYS......................... 113
A - gaz de zéro.......................................................................... 113
B - gaz pour étalonnage en sensibilité : .................................... 114
C. Les cartes de contrôle .......................................................... 115
Conclusion sur les cartes de contrôle AZALYS......................... 120
6-4 Présentation des cartes de contrôles GENERIS .................... 121
A - gaz de zéro.......................................................................... 121
B - gaz pour étalonnage en sensibilité : .................................... 121
C. Les cartes de contrôle .......................................................... 122
Conclusion sur les cartes de contrôle GENERIS ...................... 130
CHAPITRE 7 – Etape AST 132
7-1 Déroulement des essais ......................................................... 132
7-2 Le test opérationnel................................................................ 132
7-2-1 Bilan AZALYS (cf le rapport APAVE)............................. 132
7-2-2 Bilan GENERIS (cf le rapport Bureau Véritas)................. 133
7-3 variabilité et validité de la fonction d’étalonnage ................... 135
7-3-1 Bilan AZALYS.................................................................. 136
7-3-2 Bilan GENERIS (O2) ....................................................... 149
CHAPITRE 8 – LA DOCUMENTATION 168
CHAPITRE 9 – LES COÛTS 169
CHAPITRE 10 – RETOUR D’EXPERIENCE 171
10-1 Les écarts à la norme ........................................................... 171
10-2 Les remarques ..................................................................... 172
10-3 les constats .......................................................................... 174
10-4 les recommandations ........................................................... 178
CHAPITRE 11 – PROPOSITIONS D'AMELIORATIONS
180
CHAPITRE 12 – CONCLUSIONS 182

6
DOCUMENTS UTILISES

- rapport technique intermédiaire convention FNADE/ADEME n°0474C0065


d’avril 2005, concernant la mise en oeuvre intégrale de la norme NF EN 14181
sur deux incinérateurs français de dernière génération, de 51 pages.

- rapport INERIS référence DRC-05-67814-AIREn°135/Cra, du 07/03/2005 –


Contrôles QAL1 - Etablissement de budgets d’incertitudes d’AMS utilisés pour
la mesure de gaz sur les sites GENERIS et AZALYS.

- rapport APAVE n°04 507 107 18811 00 O-R01-Rév0 de janvier 2005,


concernant l’étalonnage et validation des analyseurs usine selon QAL2 de la
norme NF EN 14181 – AZALYS – CARRIERES SOUS POISSY (78955) –
intervention du 25 au 28 octobre 2004, de 167 pages avec annexes (et les
fichiers excel correspondant).

- rapport BUREAU VERITAS n°1378007 de janvier 2005 concernant la


campagne de validation de la norme NF EN 14181 QAL2 - UIOM GENERIS /
ONYX site de VAUX LE PENIL – intervention du 25 au 29 octobre 2004, de 125
pages avec annexes (et les fichiers excel correspondant).

- rapport APAVE n°05 507 107 07481 00 O-R01-Rév0 de juin 2005 concernant la
réalisation d’un AST suivant la norme NF EN 14181 – AZALYS – CARRIERES
SOUS POISSY (78955) – intervention des 13 et 14 avril 2005, de 176 pages
avec annexes.

- rapport BUREAU VERITAS n°1425715 du 25 avril 2005 concernant la


campagne de validation de la norme NF EN 14181 AST - UIOM GENERIS /
ONYX site de VAUX LE PENIL – intervention du 7 au 9 mars 2005, de 85
pages avec annexes (version de travail)

7
Textes de référence et abréviations

Ce rapport cite des textes législatifs, normatifs et utilise des abréviations ou acronymes
dont la signification est donnée ici :

Textes législatifs

[1] Directive 2000/76/CE du Parlement européen et du Conseil du 4 décembre 2000


sur l’incinération des déchets.

[2] Directive 2001/80/CE du Parlement européen et du Conseil du 23 octobre 2001


relative à la limitation des émissions de certains polluants dans l’atmosphère en
provenance des grandes installations de combustion

[3] Arrêté du 20 septembre 2002 relatif aux installations d’incinération et de co-


incinération de déchets non-dangereux et aux installations incinérant des déchets
d’activités de soins à risques infectieux

[4] Arrêté du 20 septembre 2002 relatif aux installations d’incinération et de co-


incinération de déchets dangereux

[5] Arrêté du 20 juin 2002 relatif aux chaudières présentes dans une installation
nouvelle ou modifiée d’une puissance supérieure à 20 MW, modifié par arrêté du 13
juillet 2004

[6] Arrêté du 30 juillet 2003 relatif aux chaudières présentes dans des installations
existantes de combustion d’une puissance supérieure à 20 MW, modifié par arrêté du
13 juillet 2004

[7] Directive 96/61/CE du Conseil relative à la prévention et à la réduction intégrées


de la pollution (IPPC)

Normes

NF EN 14181 - 2004 : Emissions de sources fixes - Assurance qualité des systèmes


automatiques de mesure.

NF ISO 11095 – 1996 : Etalonnage linéaire utilisant des matériaux de référence.

NF EN ISO 14956 – 2002 : Qualité de l’air – Evaluation de l’aptitude à l’emploi d’une


procédure de mesurage par comparaison avec une incertitude de mesure requise.

NF EN 13284-2 – 2004 : Emissions de sources fixes - Détermination de faibles


concentrations en masse de poussières – Partie 2 : systèmes automatiques de mesure

NF EN ISO 14001 – 2004 : Système de management environnemental – Exigences et


lignes directrices pour son utilisation.

NF X43-012 – 1974 : pollution atmosphérique – Dosage du monoxyde de carbone


dans l’air ambiant extérieur par absorption d’un rayonnement infrarouge.

NF X43-300 – 1986 : Qualité de l’air – Emissions de sources fixes – Echantillonnage


de gaz en continu par méthode extractive.

8
NF EN 1911 – 1998 : Qualité de l’air – Emissions de sources fixes – Méthode manuelle
de dosage du HCl – Partie 1 : Echantillonnage des gaz ; Partie 2 : Absorption des
composés gazeux ; Partie 3 : Analyse des solutions d’absorption et calculs.

NF X43-018 – 1983 : Pollution atmosphérique – Dosage des oxydes d’azote par


chimiluminescence.

ISO 7934 – 1989 : Emissions de sources fixes – Détermination de la concentration en


masse de dioxyde de soufre – Méthode au peroxyde d’hydrogène : perchlorate de
baryum/Thorin

NF EN 13284-1 – 2002 : Emissions de sources fixes – Détermination de la faible


concentration en masse de poussières – Partie 1 : Méthode gravimétrique manuelle.

NF X43-301 – 1991 : Qualité de l’air – Emissions de sources fixes – Détermination d’un


indice relatif aux composés organiques en phase gazeuse – Méthode par ionisation de
flamme.

NF EN 12619 – 1999 : Emissions de sources fixes – Détermination de la concentration


massique en carbone organique total à de faibles concentrations dans les effluents
gazeux – Méthode du détecteur continu à ionisation de flamme.

NF EN 13526 – 2002 : Emissions de sources fixes – Détermination de la concentration


massique en carbone organique total à de fortes concentrations dans les effluents
gazeux – Méthode du détecteur continu à ionisation de flamme.

XP X43-304 – 1998 : Qualité de l’air – Emissions de sources fixes – Détermination de


l’acide fluorhydrique (HF) à l’émission (Méthode manuelle).

NF ISO 11632 – 1998 : Emissions de sources fixes – Détermination de la


concentration en masse de dioxyde de soufre – Méthode par chromatographie ionique.

NF T90-015 – 2000 : Qualité de l’eau – Dosage de l’ammonium – Partie 2 : Méthode


spectrophotométrique au bleu d’indophénol.

NF X06-031 – 1995 : Application de la statistique – Partie 0 : principes généraux ;


Partie 1 : cartes de contrôle de Shewart aux mesures ; Partie 3 : cartes de contrôle à
moyennes mobiles avec pondération exponentielle (EWMA) ; Partie 4 : cartes de
contrôle des sommes cumulées (CUSUM)

Abréviations ou acronymes

ACIME : Association pour la Certification des Instruments de Mesure de


l’Environnement

ADEME : Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie

AMS : (Automated Measuring System) - système automatique de mesure ou


équipement de mesure en continu

AST : (Annual Surveillance Test) - test annuel de surveillance = vérification annuelle de


l’étalonnage

CEN : Comité Européen de Normalisation

CEM : Conference on Emissions Monitoring ; conférence internationale sur la mesure


des émissions en continu.

9
DG Environnement : Direction Générale de l’Environnement, au niveau européen

EPER : European Pollutant Emission Register ; registre européen des émissions de


polluants

FNADE : Fédération Nationale des Activités de la Dépollution et de l’Environnement

GIC : grande installation de combustion

GT : groupe de travail

INERIS : Institut National de l’Environnement industriel et des Risques

IPPC : Integrated Pollution Prevention and Control ; prévention et réduction intégrée de


la pollution

LNE : Laboratoire National de métrologie et d’Essais

MCO : Moindres Carrés Ordinaires

MEDD : Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable

MR : matériau de référence

QAL1 : (Quality Assurance Level) – niveau 1 d’assurance qualité = évaluation de type


(laboratoire et site)

QAL2 : (Quality Assurance Level) – niveau 2 d’assurance qualité = étalonnage sur site

QAL3 : (Quality Assurance Level) – niveau 3 d’assurance qualité = contrôle de routine


en interne

SRM : (Standard Reference Method) – méthode de référence normalisée

UIOM : Unité d’Incinération d’Ordures Ménagères

VLE : valeur limite d’émission

10
0 - PREAMBULE
La rédaction de ce rapport a été réalisée avec l’objectif de faire la synthèse des essais
effectués afin d’évaluer l’applicabilité de la norme NF EN 14181.

Nous avons fait volontairement le choix de présenter les données sous forme de
tableaux, en présentant successivement les étapes de calcul pour le QAL2.

Les prestataires pour les mesures ont appliqué les protocoles de la norme et ils ont
effectué également d’autres approches en particulier par injection de composés
gazeux et particulaires dans la cheminée. Nous avons traité les résultats comme le
décrit la norme et à l’aide de méthodes complémentaires.

Nous avons choisi de traiter les données des AMS-NH3 pour chacune des étapes
pour lesquelles nous disposions de résultats de mesure (QAL2, AST, QAL3) bien que
ce composé ne puisse revendiquer de VLE ni d’incertitude réglementaires. Pour
faciliter leur interprétation, les traitements et commentaires de ces AMS et leur bilan
figure à la suite de ceux des autres AMS.

CHAPITRE 1 - CONTEXTE
1-1 Contexte réglementaire

La Directive 2000/76/CE [1] sur l’incinération des déchets impose dans son article 10
que l’équipement de surveillance automatisé des émissions dans l’air (…) soit soumis
à un contrôle et à un essai annuel de vérification, et qu’un étalonnage au moyen de
mesures parallèles selon des méthodes de référence soit réalisé tous les 3 ans. Son
annexe III point 2 précise l’emploi de normes CEN pour le faire, sinon des normes ISO,
nationales ou internationales garantissant l’obtention de données de qualité
scientifique équivalente sont applicables. Le point 3 indique quel niveau d’incertitude
maximale est fixé par polluant réglementé.

Cette Directive a été transcrite en droit national par les arrêtés du 20 septembre 2002
[3] [4], qui reprennent la même formulation que son article 10 dans l’article 27. Ils la
complètent ainsi : « Pour les polluants gazeux, cet étalonnage doit être effectué par un
organisme accrédité (….) selon les méthodes de référence au moins tous les trois ans
et conformément à la norme NF EN 14181 relative à l’assurance qualité des systèmes
de mesurage automatique, à compter de sa publication dans le recueil des normes
AFNOR . »

L’article 27 impose l’étalonnage tous les 3 ans (procédure QAL2 de la NF EN 14181),


ainsi qu’un contrôle et un essai annuel de vérification.

L’article 18 de ces arrêtés demande aussi le respect des VLE demi-horaires (ou par 10
minutes pour le CO) après déduction de l’intervalle de confiance à 95% (fixé par
polluant). .

Le même article dit également que les moyennes jour seront validées à partir des
valeurs demi-horaires à condition que soit démontrée l’absence de dysfonctionnement
ou d’entretien des équipements.

Ces deux arrêtés ne citent que l’étape QAL2 de la norme NF EN 14181, mais les
autres étapes pourraient devenir des moyens de répondre aux autres obligations si la
pertinence et l’applicabilité de cette norme venaient à être démontrées, ce qui n’est pas
le cas pour la version actuelle du texte.

11
Dans son principe, la norme NF EN 14181 est aussi destinée à s’appliquer aux
équipements de mesure en continu des installations couvertes par la Directive
2001/80/CE [2] pour les GIC.

Ces installations sont représentées par les chaufferies (industrielles et de chauffage


urbain) et les centrales de production thermoélectrique.

L’annexe VIII de la Directive « GIC » évoque l’étalonnage et le contrôle annuel des


systèmes de mesures en continu : « Des mesures représentatives, c’est-à-dire par
échantillonnage et analyse, des substances polluantes et des paramètres d’exploitation
pertinents, ainsi que des méthodes de mesure de référence pour l’étalonnage des appareils
automatiques de mesure, sont effectuées conformément aux normes CEN, dès que celles-ci
sont disponibles. En l’absence de normes CEN, il convient d’appliquer des normes ISO ou des
normes nationales ou internationales qui fournissent des données d’une qualité scientifique
équivalente.

Les appareils de mesure en continu sont contrôlés au moyen de mesures en parallèle selon les
méthodes de référence, au moins une fois par an. «

Le principe des procédures QAL2 et AST est donc imposé par cette Directive GIC.

Cette Directive a été transcrite en droit national :

- par l’arrêté du 20 juin 2002 [5] qui précise dans son article 11-IV que : « les
appareils de mesure (..) en continu sont vérifiés à intervalles réguliers selon
une fréquence inférieure à la journée. Les instruments de mesure des
concentrations de (SO2, NOx, CO, poussières et O2) font l’objet d’un calibrage
au moyen de mesures effectuées en parallèle avec les méthodes de référence
normalisées en vigueur. Les modalités de ces vérifications sont fixées par
arrêté préfectoral ». Cet article énumère également les valeurs d’incertitude
maximale par polluant exprimée en intervalle de confiance à 95 %, et les règles
de validation des VLE journalières. L’article termine sur les mesures que doit
prendre l’exploitant lorsque des mesures ont été invalidées suite à des pannes
ou à des opérations d’entretien de l’appareil de mesure en continu.
L’article 13 indique cependant que l’exploitant fait réaliser au moins une fois par
an les mesures prévues à l’article 11.

- par l’arrêté du 30 juillet 2003 [6] qui reprend quasiment les mêmes termes dans
son article 15-IX et X, en précisant que les appareils de mesure en continu
seront contrôlés une fois par an au moyen de mesures effectuées en parallèle
avec les méthodes de référence normalisées en vigueur.

Commentaire : ces deux arrêtés n’imposent aucunement la norme NF EN 14181, mais


les termes de calibrage (= étalonnage ?) de contrôle annuel au moyen de mesures en
parallèle avec des méthodes de référence normalisées, de vérification, font penser aux
protocoles QAL2 et AST de cette norme. Dans cette hypothèse, la fréquence annuelle
pour le calibrage (si = étalonnage) devient excessivement contraignante.

12
1-2 Contexte normatif

1-2-1 Objectif de la norme NF EN 14181

La norme NF EN 14181 répond à un mandat donné par la Commission européenne au


CEN pour normaliser les méthodes d’étalonnage et de maintenance des analyseurs de
polluants contrôlant les émissions d’installations industrielles, avec pour objectif de
garantir que toutes les émissions industrielles sont détectées et mesurées avec la
même incertitude dans toute la communauté européenne.

De fait, cette norme est un texte fondamental dans la structure communautaire


concernant la prévention et la réduction intégrée des pollutions en provenance des
installations industrielles soumises à autorisation (Directive 96/61/CE - IPPC [7]). Il
rejoint d’autres textes techniques déjà publiés ou encore en projet au niveau des GT
du CEN : normes de méthodes de référence, normes sur le calcul des incertitudes,
normes sur les essais à réaliser pour évaluer un AMS, normes d’Assurance Qualité
(voir à ce titre le guide sur les principes généraux de surveillance publié en 2003 par la
DG Environnement).

Cette Directive a contribué à la mise en place du Programme National de Réduction


des Emissions de Polluants Atmosphériques (PNREPA) en application de la Directive
2001/80 (GIC) [2], lui-même découlant du Programme National de Lutte contre le
Changement Climatique (PNLCC) qui fait référence aux Directives 2001/80/CE (GIC)
[2] et 2000/76/CE (incinération) [1] visant principalement les polluants SO2 et NOx, à la
demande du MEDD.

Pourquoi fondamental ? Parce qu’il assigne des obligations et des responsabilités de


surveillance à toutes les parties concernées (exploitants, autorités, contractants tiers)
et indique la répartition des tâches qui incombe à chacun. Il impose de plus une chaîne
ininterrompue d’assurance qualité sur les mesures en continu, et prend en compte la
VLE journalière et l’incertitude de mesure réglementaires pour chaque installation et
chaque polluant, afin d’évaluer de façon rigoureuse la conformité. On aborde ainsi la
fiabilité des données et leur comparabilité avec ceux d’autres installations (inventaire
européen à partir des données du registre EPER).

En conséquence, cette norme NF EN 14181 doit être techniquement fiable, applicable,


accessible aux parties concernées et présenter une utilité reconnue pour les
exploitants notamment au niveau de la réglementation s’appliquant à leur installation.

Mais sa dimension technique entraîne une dimension financière non négligeable (voir
chapitre coûts), qui vient s’additionner aux précédentes charges occasionnées pour le
respect et le contrôle des émissions polluantes.

1-2-2 Sa nouveauté :
- ce texte impose la création d’une chaîne ininterrompue d’AQ sur les mesures
liée à leur incertitude

- ce texte clarifie les obligations et responsabilités de la surveillance pour toutes


les parties concernées
- ce texte vise à améliorer le contrôle du suivi des AMS et permet à l’autorité de
se fier aux résultats des AMS produisant des données en continu pendant
toute l’année dès lors que les AMS ont été vérifiés et « étalonnés » par rapport
aux méthodes de référence.
Les résultats fournis par les AMS des installations classées (dans un premier temps
limités aux incinérateurs et aux GIC) seront fiables et comparables avec ceux en
provenance d’autres sites, d’autres secteurs industriels, d’autres Etats Membres. Ce
texte devrait donc améliorer progressivement la qualité de la métrologie des émissions
de sources fixes.

13
1-2-3 Ses concepts :

Le concept premier de ce texte est d’ordre métrologique : une mesure fiable s’obtient
avec un appareil de mesure étalonné par comparaison avec la méthode de référence
supposée donner la valeur vraie. Ce concept se différencie totalement du domaine de
la qualité de l’air ambiant dans lequel les références sont des matériaux de référence
tracés.

Le second concept est plus classique : il s’agit d’une démarche qualité globale depuis
le choix de l’AMS, son installation, sa mise en service, son premier étalonnage, son
suivi régulier, sa vérification périodique ou provoquée (en cas de modifications
majeures sur l’équipement ou dans les conditions de fonctionnement de l’installation),
et la traçabilité de toutes les informations documentaires liées à ces étapes.

1-2-4 Son contenu :

La norme pose comme principe que son contenu ne s’applique qu’aux AMS ayant été
accepté comme aptes à l’emploi conformément au QAL1, c’est-à-dire que l’incertitude
totale des valeurs mesurées par l’AMS respecte l’intervalle de confiance à 95 % donné
par les textes réglementaires pour le(s) polluant(s) mesuré(s) par cet équipement.

Les différentes étapes QAL3, QAL2 et AST s’appuient sur des données d’entrée
provenant de l’étape QAL1 : temps de réponse, temps de moyennage, limite de
détection, réponse au zéro et en sensibilité, dérive de zéro et en sensibilité, fidélité
(répétabilité), linéarité et sensibilité transverse aux interférents, matériaux (ou
équivalents) de référence pour le zéro, la sensibilité et les interférents.

Certaines de ces données sont liées au site d’implantation de l’AMS et sont à fournir
par le constructeur en fonction des caractéristiques du site : instabilité (bruit) et dérive
du zéro et en sensibilité, variation du voltage ambiant, de la température ambiante, de
la pression atmosphérique ambiante, ou de la pression de prélèvement, etc.

1 an 1 an

?
Installation de l’AMS, Préparation
mise en œuvre, programme
Documentation QAL2
§ 5.3 ; 9 ; D § 6.3 ; A5

Test opérationnel
Début du QAL3 AST
Choix de l’AMS + QAL2 + MR
§ 7.1 §8
Avec QAL1 § 6.2 ; 6.3 ; 6.5

Ic max < Ic réglem.

L’examen
§1 approfondi du déroulement de l’ensemble du protocole de la norme montre
que la mise en œuvre de celle-ci se déploie sur une année si on prend comme point de
départ le choix de l’AMS jusqu’au premier AST (voir schéma temporel pour la
Schéma temporel pour la réalisation de la EN14181
réalisation de la norme NF EN 14181)

1-2-5 Ses points « contestés »

La norme publiée en 2004 n’a jamais fait l’objet d’une quelconque validation
dans sa version finale.

14
Les experts français qui ont participé aux travaux du Groupe de travail CEN/TC
264/GT 9 se sont trouvés isolés dans leur opposition à ce texte qu’ils estimaient
insuffisamment mûri tant dans ses concepts que dans sa rédaction.

A partir des commentaires faits en leur temps et après interview des experts eux-
mêmes, les principales critiques qui restent pertinentes sont les suivantes :

Globalement :
- comment sera considéré le temps de réalisation des campagnes de mesure par
rapport au quota d’heures d’indisponibilités des mesures (critère
réglementaire) ?
- risque de conflits juridiques entre les intervenants
- coût exorbitant
- les étapes de la procédure ne sont pas cohérentes entre elles

Sur le QAL2 :
- les conditions nécessaires à l’application du QAL 2 prescrites par la NF ISO
11095 ne sont pas remplies dans la pratique
- manque de pertinence du test de variabilité
- limitation injustifiée du domaine de validité
- manque de clarté pour extrapoler le domaine de validité
- négligence de l’incertitude de la SRM alors que les valeurs mesurées seront
fréquemment dans les très basses valeurs, loin de la VLE (alors que la NF EN
ISO 14956 prend en compte les incertitudes des gaz pour étalonnage pour le
site)
- pas de prise en compte de l’incertitude maximale et de la reproductibilité de la
SRM
- la norme n’explique pas comment avoir un domaine de validité incluant les
concentrations mesurées ou exigées par la réglementation nationale ou
européenne
- que faire des données en cas de dépassement du domaine de validité ?
- il n’y a pas de critère de validité de la droite de calibrage

Sur le QAL3 :
- pourquoi ne pas utiliser la VLE et l’incertitude réelle de l’AMS pour fixer le
SAMS ?
- pas d’exemple donné pour la carte de Shewart
- pas d’explication sur l’interprétation des cartes de contrôle ni sur les actions qui
pourraient s’ensuivre

Sur l’AST :
- pourquoi tester périodiquement les interférents sur un équipement qui a été
évalué (tests liés au QAL1) et étalonné (selon QAL2) dans les conditions de la
matrice industrielle ?
- idem pour le contrôle de linéarité sur un équipement qui doit avoir une réponse
linéaire (hypothèse sur laquelle repose l’ensemble de la norme NF EN 14181) ?

1-2-6 Antériorité du projet

Signalons la convention ADEME-ELYO Cylergie-INERIS de 2000-2001 qui a permis de


réaliser des essais sur un incinérateur et une chaufferie. Le but était de tester
uniquement la partie calibrage (QAL2) en comparant cette technique avec des
techniques plus classiques (par matériaux de référence).

L’utilisation d’une méthode par ajouts dosés montrait clairement à l’époque qu’un
étalonnage à partir de bouteilles de gaz pour étalonnage donnait les meilleurs résultats
et que les interférences étaient négligeables sur site. Le QAL 2 avait été pris en défaut
pour plusieurs mesures.

15
1-2-7 Réflexions

En ce qui concerne l’étalonnage, la réglementation nationale pour l’incinération est plus


détaillée que celle concernant les GIC. La norme NF EN 14181 est-elle compatible
avec ces réglementations ?.

L’un des objectifs de cette étude concerne justement la mise en avant des difficultés
rencontrées lors de la mise en œuvre de cette norme sur des AMS qui ne disposent
pas de tous les critères d’entrée, ce qui est le cas de beaucoup des AMS en place
aujourd’hui en France (notamment ceux destinés à la mesure des poussières), afin d’y
porter réponse et d’en informer l’Inspection des Installations Classées.

Le travail relaté par ce rapport devra répondre aux interrogations suivantes :

- La norme est-elle entièrement applicable et compatible avec les exigences de la


réglementation ?
- Quels sont les coûts de sa mise en œuvre, par étape ?
- Améliore-t-elle la qualité des mesures ?
- Quelles sont les conséquences pour la gestion des mesures et des AMS ?
- La norme permet-elle de détecter le dérèglement d’un équipement ?

Le but de cette étude est aussi de proposer des solutions alternatives, dans le cas où
des situations de blocages seraient identifiées.

16
CHAPITRE 2 – GESTION DU PROJET
Ce chapitre va présenter successivement les acteurs concernés, l’échéancier et le
programme de l’étude, les caractéristiques des sites choisis.

2-1 Les acteurs

Les exploitants
Les industriels qui sont les plus directement concernés sont les exploitants d’usine
d’incinération. Cette étude est ainsi financée pour moitié par la FNADE. Les essais
sont donc conduits dans deux usines d’incinération de dernière génération qui
correspondent, par leurs limites d’émission, aux performances attendues par la
Directive Incinération.

Une usine est exploitée par NOVERGIE (SUEZ) et l’autre est exploitée par ONYX
(VEOLIA).

Le personnel exploitant est directement impliqué dans les étapes QAL2 et AST. En
effet, d’après la norme, leur succès dépend à la fois du maintien dans leur
fonctionnement dit normal des installations en amont des AMS, mais également de la
capacité à faire varier les réglages de ce fonctionnement normal pour créer des
variations de concentration des polluants afin d’obtenir un domaine d’étalonnage
suffisamment large pour chacun.

Le QAL 3 est effectué en exclusivité par le personnel de l’usine, après une mise en
route et en main effectuée par l’équipe technique de l’étude.

Les organismes de contrôles agréés :


Les deux organismes intervenant sont l’APAVE Parisienne et BUREAU VERITAS,
chargé chacun de la réalisation des protocoles QAL 2 et AST sur un site donné.

Remarque : la norme n’impose pas la réalisation des étapes QAL2 et AST par le même
organisme, mais afin de faciliter la réussite des opérations en tenant compte de
l’inexpérience des intervenants dans l’application de la norme, il a été admis d’entrée
que le même organisme effectuerait les deux étapes sur le même site.

L’INERIS est chargé d’établir les calculs du QAL 1 pour le matériel analytique des deux
usines, à partir des données fournies par le constructeur/fournisseur des matériels.

La direction technique et scientifique :


ELYO Cylergie et le LNE assurent la direction technique et scientifique du projet :
validation des équipements, organisation des essais, élaboration des feuilles de calculs
des différentes procédures, commandes, rapports intermédiaire et final.
Le travail d’ELYO Cylergie sur ce projet se fait en partenariat avec LABORELEC,
laboratoire d’ELECTRABEL intéressé par l’application de la norme sur les installations
GIC.

Maîtrise d’ouvrage
Le maître d’ouvrage du projet est la FNADE.

Financement
L’étude est financée à parts égales par l’ADEME et par la FNADE.

17
Autres intervenants externes au programme :
Le constructeur Environnement SA fournisseur des matériels analytiques des deux
sites et ayant leur maintenance en charge a activement participé à toutes les phases
du programme.

L’AFNOR prête ses moyens logistiques pour coordonner les actions et rendre compte
des travaux auprès des experts français non participants.

2-2 Echéancier et programme

La volonté des acteurs était de tester la totalité de la norme (QAL 2, QAL 3, AST) et de
traiter l’équivalent du QAL1 pour les AMS des sites.

Le but initial étant d’obtenir des résultats diffusables autour d’avril 2005, pour un
examen de révision du groupe de travail CEN en octobre 2005, l’ensemble du
programme devait être achevé en avril 2005. On aboutit alors à un premier
échéancier :

Juillet 2004 Choix des usines


Août – septembre 2004 Préparation du QAL 2 et QAL 3
Septembre- octobre 2004 QAL 1
Fin octobre 2004 QAL 2
Novembre 2004 – mars 2005 QAL 3
Mars 2005 AST
Mai 2005 Rapport et communication.

Devant l’importance prise par le traitement et l’analyse d’une grande masse de


données et après la connaissance de l’organisation d’une rencontre européenne sur ce
thème (CEM 2006) qui se tiendra début février à Paris, un nouvel échéancier a été
retenu en accord avec les commanditaires :

Juillet 2004 Choix des usines


Août – septembre 2004 Préparation du QAL 2 et QAL 3
Septembre 2004 – janvier 2005 QAL 1
Fin octobre 2004 QAL 2 – résultats janvier 2005
Novembre 2004 – mars/ avril 2005 QAL 3
Mars et avril 2005 AST – résultats avril/mai 2005
Juin 2005 Présentation d’un premier bilan global
Octobre - décembre 2005 Rapport final (validation du rapport)

La période juillet à décembre a été consacrée au traitement statistique des résultats et


à la rédaction d’une synthèse destinée à la présentation au CEM 2006.

Ecart volontaire par rapport à la norme : la norme fixe le délai normal entre un
QAL2 initial et l’AST suivant à une année, sauf cas particulier qui déclencherait un AST
« précoce ». Dans le cadre de cette étude, afin de traiter de l’ensemble de la norme NF
EN 14181, le délai entre QAL2 et AST a été volontairement pris entre 4 et 5 mois pour
avoir suffisamment de recul pour observer d’éventuelles variations sur les données
analytiques (en incluant le suivi QAL3).

Ecart volontaire par rapport à la norme : dans le cadre de ces travaux et afin de
faciliter le travail des techniciens des deux usines, la décision de ne pas modifier les
réglages des analyseurs après la détermination d’une fonction d’étalonnage a été
volontairement prise en accord avec les exploitants. Les conséquences en seront
expliquées lors de l’étape AST (voir § 7-3). Les techniciens appliqueront le QAL3 avec
des gaz pour étalonnage d’une précision de 2%.

18
Tous les moyens, y compris les plus innovants, sont mis à contribution pour garantir le
succès de l’opération. Ceci ne correspond pas forcément à une réalité de routine mais
évite la critique d’un biais dû à des mauvaises analyses ou à des mauvais analyseurs.
Un effort important a été entrepris, par exemple, pour étendre le domaine d’étalonnage
des analyseurs par des techniques parfois innovantes.

La réglementation fixe au moins deux valeurs limites d’émission (semi-horaire et


journalière) alors que la norme ne considère que la VLE journalière (voir son §3.4.).
Un premier niveau d’interprétation de la norme conduit à vouloir inclure toutes les VLE
dans le domaine d’étalonnage à valider, voire d’établir ce domaine pour toute la
gamme de mesure de chaque analyseur. Pour illustrer cette demande, prenons
l’exemple du CO, dont les VLE sont de 50 (journalière), 100 (1/2 h) et 150 mg/m3 (95
% des valeurs moyennes calculées sur 10 minutes) alors que la gamme utilisée peut
aller jusqu’à 1 000 mg/m3 suite à la demande de l’administration pour pouvoir surveiller
les « pics » de ce gaz.

Pour s’en tenir à la norme, et afin d’évaluer les conséquences que cela pourra avoir
sur les autres VLE, les acteurs ont finalement décidé de se rapporter à la VLE
journalière. Néanmoins, cette ambiguïté majeure subsiste entre le texte de la norme
NF EN14181 et ceux de la réglementation qui partent de la valeur ½ horaire pour bâtir
la valeur moyenne journalière (article 11.11 de la directive.2000/76 ou article 18 des
arrêtés 20/09/2002), avec soustraction de l’intervalle de confiance à 95% proposé pour
chaque polluant.

2-3 Caractéristiques des sites

2-3-1 Choix des sites

Les grands critères retenus pour choisir un site ont été de trois ordres :

- respecter déjà les prescriptions réglementaires modernes,


- disposer d’un traitement de fumée représentatif du parc moderne et permettant
de faire évoluer les émissions,
- disposer d’équipements analytiques adaptés au parc moderne

Prescriptions réglementaires modernes


Le test de rejet d’un analyseur intègre la valeur limite d’émission (VLE). Une VLE trop
grande aboutit au succès garanti des analyseurs. Le rapport entre les VLE journalières
des Directives Incinération de 1989 (arrêté de 1991) et de 2000 (arrêtés de 2002) varie
de 3 à 5 selon les polluants, avec des valeurs plus faibles pour les derniers textes. Des
tests effectués sur des usines d’ancienne génération n’auraient pas été significatifs car
plus laxistes.
Le choix devait donc porter sur celles qui répondent aux performances attendues par la
Directive Incinération.

Sites retenus : les deux usines AZALYS et GENERIS respectent par anticipation les
contraintes de la Directive Incinération 2000.

Traitement de fumée
Le succès dans la réalisation de la norme, particulièrement l’étape QAL 2, tient à la
capacité de l’usine à faire varier les concentrations de polluants dans un contexte de
fonctionnement normal. L’idéal est d’avoir une gamme de concentration la plus
étendue, des concentrations réglables sur consignes, des concentrations stables dans
le temps et un faible temps de réponse à un changement de consigne.

19
Nous voulions donc tester la norme sur une usine à traitement de fumées semi-
humides. Dans ce type de traitement de fumées, la teneur en polluants acides en
cheminée peut être modifiée par changement des consignes de la régulation. Ce type
d’installation est donc bien adapté pour répondre à notre besoin dans cette étude.

Les UIOM modernes sont aussi équipées de traitements humides. La neutralisation est
faite dans un laveur humide et est généralement quasi stœchiométrique. Les teneurs
en polluants sont donc plus basses, sans possibilité de régulation de la neutralisation.
Il est donc moins pratique de faire varier les polluants acides mais ce cas sera
fréquemment rencontré dans les installations modernes.

Sites retenus : l’usine AZALYS est équipée d’un traitement humide, celle de GENERIS
d’un traitement semi-humide (voir détail ci-après).

Equipements analytiques
Les analyseurs à tester devaient correspondre à la liste des mesures continues
obligatoires : poussières, CO, HCl, SO2, NOx, COT, HF.

Les deux principaux types d’analyseurs de gaz qui équiperont les usines modernes
sont des analyseurs extractifs infra rouge à corrélation de filtre d’une part et les
analyseurs extractifs infra rouge à transformée de Fourier (FTIR) d’autre part. Il était
intéressant d’étudier ces deux types d’analyseurs.
Côté mesure des poussières, le choix est restreint aux appareils à lumière réfléchie
type opacimètre.

La norme fait réaliser les calculs d’étalonnage et de variabilité à partir de valeurs aux
même conditions normalisées corrigées. Les moyens de mesure des paramètres
entrant dans les calculs de corrections des conditions normales (température,
pression, humidité) et d’expression à une référence (oxygène, CO2) doivent également
être fonctionnels sur chaque site.

Sites retenus : une usine est équipée d’un équipement multi-paramètre par infra rouge
à corrélation de filtre (gaz sec) et l’autre d’un équipement multi-paramètre FTIR (gaz
humide), et les deux d’un opacimètre (voir détail ci-après), ainsi que la plupart des
moyens de mesures des conditions des fumées.

Un problème est posé pour la mesure des COT sur le site AZALYS. Pour les besoins
de l’étude, deux appareils ont été gracieusement mis à disposition par
ENVIRONNEMENT SA.

2-3-2 Description de chaque site

2-3-2-1 AZALYS

Généralités
Usine d’incinération (UIOM) de Carrières sous Poissy (78) exploitée par Novergie
(SUEZ).
Première UIOM française de génération “Directive 2000”, mise en fonctionnement en
1998, usine certifiée ISO 14 001.

Capacité nominale : 115 000 tonnes de déchets par an avec deux fours de 7,5
tonnes/h. L’usine valorise les déchets en produisant annuellement 50 000 MWh.
Traitement de fumées : électrofiltre à deux champs, lavage humide (2 laveurs) et
destruction des dioxines-furanes par procédé catalytique, diminution des NOx par
procédé catalytique avec injection d’ammoniaque, évapo-cristallisation des eaux de
lavage.

20
Lors de cette campagne d’essais, l’arrêté d’exploitation en vigueur de l’usine fixait des
VLE plus sévères que celles de la réglementation (arrêté du 25 janvier 1991). Dans le
cadre de la mise aux nouvelles normes (arrêté du 20 septembre 2002), les VLE ont été
modifiées.

Cette usine était déjà le terrain de la campagne d’une première convention ADEME en
2001 (voir § 1-2-6).

Equipement analytique
Les rejets gazeux de l’usine sont contrôlés en continu par deux lignes d’appareils
fournis par la société ENVIRONNEMENT SA, et en service continu depuis quatre ans :

Mesures Appareils
HCl, CO, NO, SO2, (CO2, O2) Sonde SEC avec assèchement par
Mesures exprimées en mg/m3 normalisé gaz membrane semi-perméable et analyseur
sec. multigaz à Infra rouge à corrélation par filtres
gazeux MIR 9000 type fluo
O2 par paramagnétisme
Humidité + NH3 MIR 9000 type LCD à cristaux liquides avec
Mesures exprimées en % d’humidité et en ligne de prélèvement chauffée
mg/m3 normalisé gaz sec.
Poussières Opacimètre in situ NEO DM3
3
Mesures exprimées en mg/m normalisé gaz
humide avec une correction de température
et pression sur valeur forfaitaire.

En prêt
Mesures Appareils
COT non méthaniques et méthane MIR 9000 type fluo, mesure par absorption
Mesures exprimées en mg/m3 normalisé infra rouge à corrélation par filtre gazeux
(gaz sec) et GRAPHITE 52M , mesure par
FID (gaz humide).

Polluant Conversion VLE VLE Plage de Concentration des


ppm - 7 j Glissant Journalière mesure de gaz pour
mg/m3 en mg/m3 en mg/m3 l’appareil étalonnage
normalisé et normalisé et en mg/m3 aux disponibles1
ramené à ramené à 9% conditions de la (mg/m3).
9% de CO2 de CO2 mesure
HCl 1,6261 10 13 0-30 21.
CO 1,2493 50 75 0-1000 62
NO 1,3380 70 91 0-200 107
SO2 2,8573 25 32.5 0-100 71
Poussières 1 5 6.5 0-30 //
NH3 0,7582 // // 0-50 30.33
(1) gaz pour étalonnage utilisés par l’usine pour le calibrage périodique des appareils. Pour l’étude,
d’autres concentrations ont été utilisées – voir ci-après.

Le domaine de mesure du CO dépasse largement la VLE. Historiquement, l’analyseur


a été commandé et préparé pour un domaine de mesure 0-200 mg/m3. Les instances
de contrôle ont ensuite demandé d’élargir ce domaine afin de pouvoir vérifier que la
teneur de CO n’atteignait jamais 1000 mg/m3, pour prévenir les risques d’incendie. Ce
changement d’échelle favorable au contrôle du process a diminué les performances
métrologiques de l’analyseur.

21
Les analyseurs fournissent un signal en mg de polluant par normal mètre cube, sans
correction à une valeur de référence (O2 ou CO2). Les signaux analogiques 4-20 mA
sont raccordés à l’automate VALERI du traitement de fumées, y sont corrigés en CO2,
puis sont transférés par bus vers la GTC de l’usine. Une base de données industrielle
ORACLE enregistre les échantillons de mesures. Le poste PC SYSTRIE collecte ces
informations pour en faire des rapports d’exploitation. Le système ne permettant pas
un transfert transparent des mesures par minute, nous ne pouvons pas l’utiliser. Les
données des analyseurs seront prises au niveau du système VALERI sous leur format
mg/m3 avant correction..

Globalement le système de surveillance continu donne satisfaction. La disponibilité est


suffisante (>95 %). Dans le cadre d’un contrat de maintenance avec Environnement
SA., celle-ci est assurée par du personnel qualifié.
Les analyseurs sont calibrés mensuellement par injection de gaz pour étalonnage (voir
liste ci-dessus) en entrée d’analyseurs et en entrée de ligne d’échantillonnage. Les
valeurs avant et après ajustage ne sont pas traitées.

Seul l’analyseur de NH3 (dont la mesure n’est pas exigée par la réglementation) pose
des problèmes d’étalonnage et de fonctionnement.

Techniques envisagées pour obtenir des variations des émissions


En concertation avec l’exploitant, les quelques possibilité offertes par les installations
pour obtenir des variations des émissions, sans dépasser les VLE autorisées
(contrainte imposée par l’administration mise au courant de l’étude) ont été identifiées
afin d’être mise en œuvre pendant les mesures de l’étape QAL2 et si elles donnent
satisfaction, pendant celles de l’étape AST. Sont également présentées, les techniques
exogènes pouvant être appliquées à leur place.

Poussières :
- plage de variations en fonctionnement normal : 0-3 mg/m3.
-
par extinction d’un des 2 champs de l’électrofiltre : 0- 7 mg/m3

Technique (innovante) proposée par l’APAVE : pulvérisation en amont du ventilateur


de poussières récupérées sous électrofiltre en plus de l’extinction d’un champ de
l’électrofiltre : 0- 10 mg/m3.
Procédé discutable car la granulométrie des poussières prélevées ne correspond pas à
celle des poussières en cheminée, mais procédé intéressant dans sa mise en œuvre.

HCl :
- plage de variations en fonctionnement normal : 0-4 mg/m3.

Technique (innovante) proposée par l’APAVE : pulvérisation en amont du ventilateur


d’une solution pure d’acide chlorhydrique à l’aide d’une pompe doseuse et vaporisée
par une canne : 0- 30 mg/m3.
Les essais préliminaires montre que cette technique permet d’obtenir une
concentration relativement stable et réglable (jusqu’à 50 mg/m3).

NOx :
- plage de variations en fonctionnement normal : 0-30 mg/m3.
- par diminution de l’injection d’ammoniac dans le traitement DENOx (pilotée par
l’usine) : 0- 80 mg/m3. Mais concentration obtenue relativement instable.

SO2 :
- plage de variations en fonctionnement normal : 0-5 mg/nm3.
- par arrêt d’une pompe d’injection de lait de chaux sur le deuxième laveur,
bridage de la deuxième pompe et vidange de la réserve de lait de chaux
(pilotée par l’usine) : 0- 70 mg/m3. Mais concentration non réglable et instable,
avec temps de réaction très long (une heure).

22
CO :
- plage de variations en fonctionnement normal : 0-20 mg/m3.
- par pilotage combustion par l’usine : 0- 40 mg/m3. Concentration non réglable et
instable, temps de réaction très court (2 min). La variation des concentrations
est impossible dans les installations récentes.
Injection de CO concentré en cheminée exclue à cause des risques d’intoxication.

COT :
- plage de variations en fonctionnement normal : les installations sont
dimensionnées pour ne pas produire d’imbrûlés et on ne mesure que le bruit de
fond de l’AMS.
Pas de solution pour faire varier la concentration. Injection de gaz concentré dans la
cheminée jugée dangereuse.

NH3 :
- plage de variations en fonctionnement normal : on ne mesure que bruit de fond
de l’AMS
- par augmentation de l’injection d’ammoniac dans le traitement DENOx (pilotée
par l’usine) : 0- 10 mg/m3.
Technique (innovante) proposée par l’APAVE : pulvérisation en amont du ventilateur
d’ammoniac à l’aide d’une pompe doseuse et vaporisée par une canne.

2-3-2-2 GENERIS

Généralités
Usine d’incinération (UIOM) de Melun (77), exploitée par ONYX (VEOLIA).
Mise en fonctionnement en mars 2003. Usine certifiée ISO 14 001.
Deux fours ABB de 8 tonnes/h à chaudière horizontale.
Traitement de fumées : filtre à manche, lavage semi humide par injection de lait de
chaux et, diminution des NOx par procédé non catalytique avec injection
d’ammoniaque, puis injection de charbon actif pour adsorption de dioxines-furanes et
mercure.
Analyseur MIR-IS d’Environnement SA en amont du réacteur pour régulation
d’injection de lait de chaux.

L’arrêté d’exploitation de l’usine suit intégralement l’arrêté du 20 septembre 2002.

Equipements analytiques
Les rejets gazeux de l’usine sont contrôlés en continu par deux lignes d’analyseurs
fournies par ENVIRONNEMENT SA :

Mesures Appareils
HCl, HF, CO, NO, SO2, NH3 Sonde extractive HOFI (Filtration chaude),
Mesures exprimées en mg/m3 secs ou analyseur multigaz à Infra rouge à
humides. Transformée de Fourier (FTIR) de
EMISSION SA
Humidité (extractive) température et pression Données indispensables pour les corrections
Mesures exprimées en %, degrés C, Pascals de mesures de gaz.
Oxygène humide Sonde d’oxygène zircone in situ, analyseur
YOKOGAWA.
Poussières Opacimètre in situ NORSK ELECTRO
Mesures exprimées en mg/m3secs avec une OPTIKK DM 3 (non extractif)
correction de température pression humidité.
Dioxines Système de prélèvement en continu COPER
DIOX

23
Polluant Conversion VLE VLE ½ h Plage de Concentration des
ppm- Journalière en mg/m3 mesure de gaz pour
mg/m3 en mg/m3 normalisé et l’appareil étalonnage
normalisé et ramené à en mg/m3 aux disponibles
ramené à 11% de O2 conditions de la (mg/m3).
11% de O2 mesure
HCl 1,6261 10 60 100 16
CO 1,2493 50 100 200 26
NOx 2,05 200 400 500 133 ?
SO2 2,8573 50 200 300 24,3
Poussières 1 10 30 100 //
COT 0.7136 en CH4 10 20 50 7.2 mg CH4 et
0,53 en éq. C
1,96 en C3H8 10.2 mg C3H8.
1,59 en éq.C
HF 0,853 1 4 10 3.8 mg
NH3 0,7582 // // 50 6.5
(1) gaz pour étalonnage utilisés par l’usine pour le calibrage périodique des appareils. Pour l’étude,
d’autres concentrations ont été utilisées – voir ci-après.

Pas de double échelle de mesure pour les gaz.

Les données ne sont pas recueillies sur un réseau analogique ou numérique mais sur
des fichiers informatiques. Les données brutes sont disponibles au niveau du logiciel
de conduite de l’analyseur. Les données compensées en température, pression,
corrigées ou non en humidité sont disponibles dans des fichiers informatiques du
logiciel de traitements de données WINSCAN d’ENVIRONNEMENT SA. Ce sont ces
données, échantillonnées sous forme de moyennes de 1 minute qui ont été utilisées
pour les corrélations avec les mesures SRM.

Le système WINSCAN délivre à l’usine un signal 4-20 mA correspondant à la mesure


compensée et corrigée mais il ne s’agit plus de mesures brutes et on ne peut recueillir
ce signal pour les corrélations.

Le capteur d’oxygène est quasiment in situ alors que les analyses de gaz se font après
une dérivation de 20 mètres. Même en considérant le débit d’aspiration de l’analyseur
(2 à 3 litres/min), il existe un léger décalage entre mesure des gaz et la mesure de
correction.
Dans le cadre d’un contrat de maintenance avec ENVIRONNEMENT SA. , celle-ci est
assurée par du personnel formé et qualifié.
Les analyseurs sont calibrés mensuellement par injection de gaz pour étalonnage (voir
liste ci-dessus) en entrée d’analyseurs et en entrée de ligne d’échantillonnage. Les
valeurs avant et après calibrage ne sont pas traitées.

Techniques envisagées pour obtenir des variations des émissions


En concertation avec l’exploitant, les quelques possibilité offertes par les installations
pour obtenir des variations des émissions, sans dépasser les VLE autorisées
(contrainte imposée par l’administration mise au courant de l’étude) ont été identifiées
afin d’être mise en œuvre pendant les mesures de l’étape QAL2 et si elles donnent
satisfaction, pendant celles de l’étape AST.

24
Poussières :
- plage de variations en fonctionnement normal : 0-3 mg/m3.

Filtre à manche : pas de variations artificielles possibles.

HCl :
- plage de variations en fonctionnement normal : 0-5 mg/m3.
- par changement de consigne de régulation de lait de chaux : 0-10 mg/m3.
Permet d’atteindre des concentrations facilement réglables mais instables
(dépend des variations engendrées par le combustible) jusqu’à 10 mg/m3. Au-
delà, il faut passer en mode manuel (pilotée par l’usine), ce qui est beaucoup
plus complexe et risqué.

SO2 :
- plage de variations en fonctionnement normal : 0-10 mg/m3.
- les changements de consigne de régulation de lait de chaux permettent
d’étendre le domaine de variation à 30 mg/m3. Mais concentration instable.

NOx :
- plage de variations en fonctionnement normal : 0-400 mg/m3.

Polluant variable sur une grande échelle.

CO :
- plage de variations en fonctionnement normal : 0-15 mg/m3.

Pas de réelle possibilité pour faire varier le CO à l’intérieur du domaine de mesure de


l’AMS, autrement que sous la forme de pics très ponctuels.
Injection de CO concentré en cheminée exclue à cause des risques d’intoxication.

COT :
- plage de variations en fonctionnement normal : les installations sont
dimensionnées pour ne pas produire d’imbrûlés et on ne mesure que le bruit de
fond de l’AMS.

Pas de solution pour faire varier la concentration. Injection de gaz concentré dans la
cheminée jugée dangereuse.

HF :
- plage de variations en fonctionnement normal : on ne mesure que le bruit de
fond de l’AMS

Pas de solution pour faire varier la concentration. Injection de gaz concentré dans la
cheminée jugée très dangereuse.

NH3 :
- plage de variations en fonctionnement normal : 0-2 mg/m3.
- par augmentation de l’injection d’ammoniac dans le traitement DENOx (pilotée
par l’usine) : 0- 8 mg/m3. Extension limitée par le dispositif d’injection.

25
CHAPITRE 3 – PREPARATION DES USINES
La norme impose en préalable à son application que certains critères techniques soient
satisfaits. Afin que d’éventuelles défaillances ne puissent être attribuées à ces seuls
manquements, nous avons donc vérifié point par point la conformité des sites vis-vis
des exigences normatives.

3-1 conformité de l’installation des AMS

AMS préalablement vérifié à l’aide de la procédure QAL1 (voir § 5.1)


Le fournisseur a communiqué des rapports d’évaluation pour tous ses appareils à
l’exception des opacimètres et des appareils périphériques. Le chapitre 4 de ce rapport
est consacré au traitement des données transmises.
- voir conclusion du chapitre 4.

Limite de l’AMS (d’après § 5.2).


Le système d’acquisition de données propre à l’AMS est exclu du domaine
d’application de la norme. Pendant les mesures des étapes QAL2 et AST, les signaux
mesurés par l’AMS (analogiques ou numériques ; en signaux électriques ou en unité
de concentration – voir § 6.4.1) doivent être pris directement sur l’AMS à l’aide d’un
système d’acquisition indépendant de celui de l’installation.

- Condition complètement satisfaite à AZALYS où on recueille le signal brut


analogique.
- Condition complètement satisfaite à GENERIS où le signal est recueilli sous
forme de fichiers (rôle du PC).

Site de mesurage et installation (d’après § 5.3)


• les AMS sont parfaitement accessibles dans les deux usines.
• Leur installation est conforme.

Remarque : on note qu’il n’y a pas actuellement d’obturation de l’entrée de la ligne


d’échantillonnage du MIR FTIR (GENERIS) dans la cheminée. Si on injecte en tête de
sonde, on est obligé d’injecter en surpression pour compenser, en consommant une
bonne partie des gaz en cheminée. Cela entraîne également une surpression dans
l’analyseur qui n’en est pas protégé. C’est une option proposée par le fournisseur qui
n’a pas été retenue jusqu’à présent, et qui va représenter un problème pour le QAL3.
Les conditions de la mesure et de l’étalonnage sont donc différentes.

• Prélèvements représentatifs sur conduits verticaux, positionnement correct des


opacimètres.
• Plate-forme réglementaire et sécurisée pour les mesures SRM, avec espace de
travail bien éclairé. Distance entre emplacement échantillonnages AMS et
plate-forme SRM inférieure à 2.5 m pour des conduits ayant environ 1 à 1,3m
de diamètre.

Remarque : à AZALYS, un seul orifice de prélèvement permet de balayer un axe


complet, les deux autres orifices placés à 45 ° n’ayant pas le recul suffisant.

• AMS protégés et climatisés.

Remarque : comment appliquer la norme sur un site ne répondant pas aux critères, en
particulier quand les manquements sont attribués à la structure de l’usine (par
exemple, une absence de plate-forme d’analyses ou un mauvais emplacement par
rapport aux AMS) ?

26
3-2 conformité des organismes intervenants

Organismes de contrôle chargés de la réalisation des mesurages par SRM (d’après


§5.4), appelés prestataires dans ce rapport
• BUREAU VERITAS et APPAVE sont agréés par le MEDD pour la réalisation
des mesures de référence mises en œuvre dans cette étude à l’exception de la
mesure du NH3 non réglementée (arrêté du 27/12/2004 en application de
l’arrêté du 04/09/2000).
• Toutes les mesures de références sont des méthodes d’analyses normalisées, à
l’exception de la mesure du NH3, qui ne fait l’objet d’aucune norme.

3-3 préparation de l’usine

Avant la première campagne de QAL 2, les deux usines ont fait l’objet de deux visites,
notamment pour préparer :
• le fonctionnement le plus continu possible de la ligne d’incinération dont les
analyseurs seront évalués, durant les 6 mois prévus de l’étude,
• la vérification et le fonctionnement correct des moyens de mesures,
• le respect des critères de la norme,
• les moyens de faire varier les polluants dans la gamme de mesure des
analyseurs.
• le protocole QAL 3, à la seule charge de l’exploitant.

Cette préparation n’a pas perturbé l’exploitation de l’usine.

En revanche, il faut souligner l’impact de la norme sur le suivi réglementaire de l’usine.


Les gaz pour étalonnage utilisés par les usines pour leur calibrage périodique des AMS
sont en général des mélanges à 5% de précision, et de concentrations très variables
d’une usine à l’autre.
Compte tenu de la décision de s’en tenir à la VLE journalière, et afin d’améliorer le
calibrage des AMS pour la durée de l’expérience fixée à 4 mois, les acteurs concernés
ont opté pour l’emploi de mélanges spécifiques, avec les critères de fourniture
suivants :

• Concentration du gaz mesurande la plus proche possible de la VLE journalière.


• Matrice : azote pur.
• Précision du mesurande : 2 %.
• Mélange ternaire ou plus des gaz purs dans la limite de la compatibilité
chimique.
• Emballage : B20 avec raccord C pour détendeurs.

Voir ci-dessous les références des gaz pour étalonnage approvisionnés.

Bouteilles AZALYS :
Bouteille réf Air Constituant Prix € HT Conversion Concentration Concentration en
Liquide mesurande ppm mg/m3 volumique mg/m3
DR 181963 HCl 310 1,621 10ppm (± 2%) 16,2
PR 1221 12 Azote Alphagaz 93,3 pur Pur
200409-025 SO2 563 2,86 17ppm (± 2%) 48,6
CO 1,25 40ppm (± 2%) 50,0
CO2 11% (± 2%)
DR 181608 NO 276 1,34 45ppm (± 2%) 60,3
DR 184482 NH3 310 0,76 15ppm (± 2%) 11,4
TOTAL 1242,3

27
Bouteilles GENERIS :
Bouteille réf Air Constituant Prix € HT Conversion Concentration Concentration en
Liquide mesurande ppm mg/m3 volumique mg/m3
DR 181963 HCl 310 1,621 10,01 ppm (± 2%) 16,2
N°583283
PR 1221 12 Azote Alphagaz 93,3 pur Pur
200409-024 SO2 1041 2,86 17ppm (± 2%) 48,6
CO 1,25 40ppm (± 2%) 50,0
CH4 0,71 5ppm (± 2%) 3,58

C3H8 0,71*3 5ppm (± 2%) 10,66


Oxygène 10%(± 2%)
DR 170385 NO 254 1,34 190,9ppm (± 2%) 255,8
N°45629
DR 184482 NH3 310 0,76 15,02ppm (± 2%) 11,4
N°15314
TOTAL 1698,3

L’impact des coûts sera examiné au chapitre correspondant, car la moitié des
bouteilles a dû être renouvelé entre les étapes QAL2 et AST du fait de la
consommation supérieure aux prévisions pour l’étape QAL3 (lié au problème de la
ligne d’échantillonnage du FTIR – voir 3-1 ci-dessus).

Tous les mélanges, qui ont été pour la plupart synthétisés à la demande, ont été
fournis, avec un délai respecté de l’ordre de 6 semaines, à l’exception d’un mélange
pour GENERIS (+ 1 semaine) ce qui a perturbé le début du QAL3 A
Des autres mélanges ont été utilisés en dépannage à GENERIS

Bouteille réf PRAXAIR Constituant Conversion ppm Concentration volumique Concentration en


mesurande en mg/m3 mg/m3
190,913,003 n°BX13579F SO2 2,86 9,2 ppm ( ± 5%) 26,3
CO2 - 9,6 % (± 2%) -
NO 1,34 98,8 ppm (± 2%) 132,4
CO 1,25 19,9 ppm (± 2%) 24,87
173,516,006 O2 - 7,04% -

n° BV13805F
Bouteille réf MESSER Éq. COT = 85,4 ppm Éq. COT = 60,63 mg/m3
En prêt par BV
190,913,003 n°BX13579F CH4 0,71 25,1 ppm CH4(± 2%) 17,82 (CH4)
C3H8 0,71*3 20,1 ppm C3H8 (± 2%) 42,81 (CH4)

3-4 Impact sur le respect des exigences réglementaires

- Pour cette expérimentation


La norme demande de faire varier autant que faire se peut la concentration des
polluants durant les mesures du QAL 2, afin d’élargir le domaine de l’étalonnage qui
sera validé. Précédemment, nous avons listé les possibilités techniques (endogènes et
exogènes) pour y parvenir. Seule l’usine d’AZALYS pourrait constater des
dépassements de VLE pour les polluants suivants : poussières, HCl, SO2. Mais on ne
compromet pas la VLE journalière en amenant quelques moyennes semi-horaires au-
dessus de leur VLE.

28
Cette éventualité a été décrite dans un courrier adressé aux inspecteurs des
installations classées des deux usines. Ceux ci ont pris note de l’intérêt de nos travaux
mais ont demandé que les valeurs limites journalières soient respectées. Les seuils de
dépassements des moyennes semi-horaire et/ou 10 minutes pour les poussières et le
CO devaient aussi être respectés. Enfin signalons que par courrier, un inspecteur nous
demandait de garantir le contrôle des émissions de dioxines durant les essais.
Remarque : avec cette prise de position administrative, on constate que les autorités
de contrôle se sont montrées réservées pour une expérimentation destinée à préparer
une application qui va se généraliser, dont les informations leur seront utiles.
Nous rappelons que dans la période de la préparation notre objectif premier était
d’inclure les VLE journalières dans le domaine d’étalonnage valide, ce qui induisait que
nous serions capables de créer des niveaux de concentrations stables pendant la
durée des mesures (30 à 40 minutes). Cet objectif était basé sur un premier niveau
d’interprétation de la norme (voir fin §2-2 de ce rapport).

L’étude des mesures réalisées montrent que notre objectif premier n’a pas été
systématiquement atteint, et que les techniques endogènes employées se sont
révélées insuffisantes en regard des difficultés de mise en œuvre de certaines, alors
que la technique d’injection est plus efficace. Celle-ci pose cependant le problème de
la détérioration des équipements en aval de l’injection pour les composés agressifs.

Un second niveau d’interprétation de la norme dans ses § 6.3 et 6.5 offre une réponse
alternative pour atteindre notre objectif. Le texte n’est pas très lisible et pose autant de
questions qu’il offre de possibilités. Nous en faisons une lecture pas à pas dans le
chapitre 5 consacré au QAL2.

Retenons ici, du fait de cette incompréhension initiale, que les possibilités offertes par
ces 2 § n’ont pas été expérimentées à l’occasion des mesures dans les usines. Une
démonstration a cependant été tentée avec les données de l’AMS-SO2 d’AZALYS –
voir § 5-3-2 commentaires p56.

- d’ordre plus général


La réglementation fixe à dix moyennes journalières par an (soit 240 heures) la durée
maximale d’invalidation des données liées au mauvais fonctionnement ( panne ?) ou
entretien du système de mesure (article 18 – arrêté de 2002). L’invalidation des
données se passe au niveau des VLE ½ heure (ou sur 10 minutes pour le CO)
desquelles est déduit l’intervalle maximal de confiance à 95% propre à chaque
polluant.
Par ailleurs, l’article 10 fixe la possibilité de dépassement des VLE à 4 heures en
continu avec un total annuel de 60 heures pour causes d’indisponibilités telle que (…)
défaillance technique (…) des mesures des effluents (..) atmosphériques.

a) les durées prises par les opérations normales de calibrage des AMS
(automatiques ou manuelles) préconisées par le fournisseur des appareils sont-
elles considérées comme des périodes d’entretien ?
Le guide FNADE fait l’interprétation suivante : le calibrage automatique de l’AMS
n’entraîne pas d’invalidation. Par contre les durées des opérations d’application des
étapes QAL3 (calibrage manuel périodique) rentrent dans le quota.

b) la mise en application du QAL2 (durée des variations normales ou provoquées


des émissions au niveau de la VLE la plus élevée pour extension du domaine
d’étalonnage), éventuellement de l’AST (vérification du précédent domaine
validé) risque d’entamer le crédit d’heures si les VLE les plus élevées sont
dépassées.

Combien d’heures restera-t-il pour toute autre forme de défaillance ?

29
CHAPITRE 4 – ETAPE QAL1
La norme dans son principe décrit ainsi l’étape QAL1 :

Pour un AMS destiné à être utilisé dans des installations couvertes par des Directives UE,
l’aptitude de cet AMS à effectuer le mesurage qui lui est dévolu (paramètre et composition des
effluents gazeux) doit avoir été vérifiée à l’aide de la procédure QAL1 conformément à l’EN ISO
14956. L’utilisation de la présente norme doit permettre de prouver que l’incertitude totale des
résultats obtenus à l’aide de l’AMS est conforme à la spécification d’incertitude déclarée dans
les réglementations en vigueur.
Dans QAL1 l’incertitude totale requise par la réglementation en vigueur est calculée en
effectuant, d’une manière appropriée, la somme de toutes les composantes appropriées de
l’incertitude issues des caractéristiques individuelles de performance.

Cette étape est semble-t-il indépendante des étapes de la NF EN 14181, mais apporte
en fait les données d’entrée à celles-ci (voir schéma des implications)

- Les données comme temps de réponse, de moyennage, limite de détection,


zéro et sa dérive, sensibilité et sa dérive qui sont nécessaires au QAL2

- Les données de dérive de zéro et de sensibilité sur site, de fidélité (répétabilité)


qui sont nécessaires au QAL3

- Les données de linéarité et de sensibilité transverse aux interférents qui sont


nécessaires à l’AST (nota : il est courant de considérer la pente égale à 1 pour
les AMS-gaz)

- Les matériaux de référence employés pour l’étape QAL1 et qui vont être mis à
contribution dans les 3 étapes.

30
EN14956 EN14181

Instr. Fourn.

Choix et instal.

t av
t resp. Test OP.
YD
C0, Ci QAL2
labo Ai, Bi
Extrapol.
QAL1
site F(étalonnage)

QAL3

M.R. Dérive z,s


=SAMS Test OP.
Fidélité (répét.)

AST
interférents
linéarité + EN13284-2

Implications réelles de la EN14181

31
Ainsi on constate que la NF EN 14181 implique que les composantes entrant dans le
calcul de l’incertitude totale, stade du choix de l’AMS, dont certaines spécifiques au site
soient connues par l’exploitant. Ces composantes peuvent être remplacées par des
données fournies par la norme NF EN ISO 14956, au risque de maximaliser le budget
total d’incertitude. Pour y parvenir, l’exploitant dispose des informations du/des
fournisseur(s) des AMS, mais il serait souhaitable pour l’impartialité des calculs que ce
travail soit confié à un organisme tiers compétent en calculs d’incertitudes.

Commentaire : Le fournisseur pourrait renseigner un tableau en justifiant la source de


chaque composante du calcul d’incertitudes (en particulier en spécifiant s’il s’agit de
données spécifiques aux sites ou fournies par la norme NF EN ISO 14956), et
notamment les interférents.

Concernant les AMS des sites retenus dans le cadre de cette étude, ce travail a été
confié à l’INERIS.

Ce travail a été constitué de deux parties distinctes compte tenu de l’antériorité des
équipements à cette procédure :

- La recherche les informations permettant d’établir le budget d’incertitudes.


Cette partie est laborieuse car la chaîne de mesure comprend plusieurs
appareils qui ne sont pas forcément tous documentés. Une inspection du site
est nécessaire pour identifier tous les composants de la chaîne de mesure.

- Le calcul peut être répété d’un site à l’autre à l’aide d’un tableur formaté.
Cependant ce calcul demande une réelle expertise pour s’adapter exactement
aux critères et aux VLE du site en question.

Les informations sur les appareils ont été fournies par le constructeur
ENVIRONNEMENT SA, sauf en ce qui concerne la mesure de l’HF, de l’oxygène
(mesure pour la correction des valeurs QAL2) et celle de la poussière.

On peut noter que la certification NF des instruments de mesure de l’environnement,


marque gérée par l’ACIME en collaboration avec INERIS et LNE, a pour objectif de
fournir ce calcul et cette incertitude pour les appareils qui se feront certifiés, ce qui
aidera les exploitants dans leur démarche.

Les résultats des calculs montrent que les AMS des deux sites de l ‘étude (à
l’exception de l’AMS des mesures de poussières) obtiennent une incertitude globale
inférieure à l’incertitude réglementaire.

Remarque : le calcul ne prend pas en compte les spécificités du site qui pourraient
entraîner une diminution de l’incertitude obtenue, mais au contraire a été maximalisé
avec les valeurs proposées par la norme.

Puisqu’ils ont été évalués, ces appareils sont sensés avoir une réponse linéaire, et
répondre convenablement au zéro et en sensibilité. On dispose également de
matériaux de référence pour le zéro et la sensibilité de chaque mesurande.

32
4-1 Pour AZALYS, MIR 9000 et GRAPHITE 52M

Mesurande Gamme VLE en mg/m3 Incertitude Incertitude


analyseur en Pour arrêté requise en % relative VLE
mg/m3 1991 puis 2002 (relative à la calculée, en %
VLE)
CO 0-250 75 10 5,2
50 7,5
SO2 0-200 32,5 20 18,7
50 12,3
HCl 0-100 13 40 15,1
10 19,5
NO (NOx) 0-500 (NO2) 91 (eq. NO2) 20 10,3
200 (eq. NO2) 7,2
COT 0-37,5 (eqC) 10 (eqC) 30 21,3

4-2 Pour GENERIS, MIR FT

Mesurande Gamme VLE en mg/m3 Incertitude Incertitude


analyseur en Pour arrêté requise en % relative VLE
mg/m3 2002 (relative à la calculée, en %
VLE)
CO 0-250 50 10 6,8
SO2 0-75 50 20 7,1
HCl 0-15 10 40 8,0
NO (NOx) 0-200 (NO2) 200 (NO2) 20 8,2

Réserves de l’INERIS : Le budget d’incertitude


- n’est applicable que pour un appareil MIR FT dont le paramétrage est identique
à l’appareil testé. Cette information relève du constructeur.
- du 52M est provisoire puisque le modèle a évolué depuis les rapports transmis.

L’incertitude des analyseurs d’oxygène a été prise égale à 2,5% et celle de la mesure
de l’humidité à 10% (les % sont exprimés en valeurs relatives).
L’influence des mesures dites périphériques (humidité, O2 ou CO2), c’est-à-dire
permettant de faire les corrections en concentration normalisée en gaz sec et corrigée,
est à prendre en compte, mais en l’absence d’incertitude fixée les concernant, les
appareils pour ces mesures ne font pas encore l’objet d’évaluation.
Les appareils pour la mesure de la pression et de la température, qui en font partie,
peuvent par contre être étalonnés.

Remarque : Pour accompagner convenablement l’application de la NF EN 14181, il


conviendra de disposer d’informations fiables sur les incertitudes relatives des mesures
d’humidité et d’oxygène, et de prévoir un étalonnage des moyens utilisés avec les AMS
de chaque site, préalablement aux étapes QAL2 et AST.

En effet, le cas de l’oxygène est révélateur : si les mesures sont réalisées à une teneur
en oxygène supérieure à 11% dans les émissions (par exemple suite à la variation
volontaire des paramètres pour créer des points sur le domaine d’étalonnage d’un
polluant), la correction à faire en tenant compte de cette valeur O2 viendra augmenter
les écarts entre valeurs SRM et AMS étalonné ce qui pourra entraîner le rejet de l’AMS
au test de variabilité.

33
L’étape QAL1 doit également apporter les informations relatives à la définition des
cartes de contrôles de zéro et de sensibilité pour l’étape QAL3.

Il s’agit d’informations provenant du constructeur (caractéristiques) et de l’évaluation de


l’appareil. Dans notre expérimentation, ces informations font défaut, et seront donc
remplacées par des hypothèses (voir chapitre 6 - QAL3).

Constat sur l’absence d’évaluation : l’absence de QAL1 et donc de certaines


informations primordiales comme la capacité à répondre au zéro et en concentrations
pour la mesure de poussières conduit à exclure les AMS-poussières du champ de la
NF EN 14181 comme cela est prévu.
Le cas du NH3 est différent car nous disposons d’un matériau de référence. Celui du
HF rejoint le cas des poussières.

Dans le cadre de cette expérimentation, ces appareils ont cependant été pris en
compte dans les étapes QAL2 et AST, mais on doit s’attendre à des difficultés pour
obtenir une fonction d’étalonnage convenable. L’étape QAL3 ne pourra pas être
réalisée sur les matériels qui ne disposent pas de moyens équivalents à des matériaux
de référence. Va se poser également la question des données permettant de
déterminer le SAMS pour fixer les limites du contrôle de chaque AMS au fil du QAL3.

Ecart volontaire par rapport à la norme : les AMS-poussières (sur la base de la


norme EN 13284-2 qui détaille la NF EN 14181 spécifiquement aux appareils de
mesure des poussières), ainsi que les AMS gaz HF et NH3 ont été inclus dans
l’application des étapes QAL2 et AST (et celle du QAL3 pour NH3) bien que nous ne
disposons pas des données d’entrée, ce qui justifieraient leur exclusion.

34
CHAPITRE 5 – ETAPE QAL2
La norme dans son principe décrit ainsi l’étape QAL2 :

QAL2 inclut une procédure permettant de déterminer la fonction d’étalonnage et sa variabilité,


ainsi qu’un test de la variabilité des valeurs mesurées par l’AMS comparée avec l’incertitude
donnée par la législation. Les tests de QAL2 sont effectués sur des AMS aptes ayant été
correctement installés et mis en service. Une fonction d’étalonnage est établie à partir des
résultats d’un certain nombre de mesurages parallèles réalisés avec une méthode de référence
normalisée (SRM). La variabilité des valeurs mesurées à l’aide de l’AMS est ensuite évaluée
par comparaison avec l’incertitude exigée.

Nota : la norme NF EN 14181 présuppose que la fonction d’étalonnage est linéaire et


qu 'elle a un écart type résiduel constant, ce qui permet de la décrire par le modèle y =
ax+b (d’après NF ISO 11095).

Le QAL2 doit être précédé d’un test opérationnel qui recouvre l’examen de
l’installation et du site de mesurage afin de garantir que la réalisation des prélèvements
et calculs puisse se faire dans les conditions de la norme. Ce test opérationnel
présenté aux § 6.1 et 6.2 est intégralement décrit dans l’annexe A de la norme.

5-1 Déroulement des essais

Les essais ont été effectués sur les deux sites pendant la même semaine 44, du 25 au
29 octobre 2004.

Le matériel des laboratoires a été installé auparavant. Une journée (entière ou répartie
en deux demi-journées) a été nécessaire pour la prise en main des analyseurs, pour
un calibrage avec leurs mélanges de gaz pour étalonnage, pour la mesure des temps
de réponse.

Les mesures parallèles ont été faites sur 3 jours consécutifs, comme l’autorise la
norme mais sans l’imposer, pour minimiser le coût de cette partie.

Les paramètres qui ont été pris en compte sont :

- poussières, CO, SO2, NOx, HCl, NH3, COT, ainsi que O2, CO2 et humidité pour
le site AZALYS.

- poussières, CO, SO2, NOx, HCl, HF, NH3, COT, ainsi que O2, CO2, humidité,
débit, température pour le site GENERIS.

Les résultats des mesures pour les SRM basées sur une méthode automatique par
analyseur ont été obtenus après deux semaines, car il faut un certain temps pour
extraire les données SRM de la base de données d’acquisition du laboratoire.

Les résultats des mesures pour les SRM basées sur une méthode manuelle avec
prélèvements ont été obtenus entre 3 et 5 semaines, car ces mesures nécessitent des
opérations analytiques supplémentaires.

Le temps de traitement des données pour un QAL 2 complet par ligne d’incinération a
été estimé à 5 jours ouvrés.

35
Les laboratoires ont été amenés à créer leur propre programme de traitement sur
tableur pour cette première opération.

Remarque : pour de nouvelles interventions, la durée du traitement pourrait être


réduite, mais le gain de temps est aujourd’hui difficile à apprécier réellement au vue de
l’importance des travaux complémentaires de synthèse qui ont été nécessaires pour
interpréter convenablement ce travail

Point critique : la masse d’informations à traiter étant très importante, quelques erreurs
d’interprétation ou de relevés sont à craindre et un examen attentif des résultats doit
être fait par l’exploitant.

Proposition d’amélioration : l’élaboration d’un format de rapport des laboratoires,


spécifique à cette étape, permettrait d’améliorer ce point critique et surtout la lisibilité
des résultats « utiles » dans la masse de données d’essais.

A priori, du point de vue des prestataires, les essais se sont déroulés sans problèmes
particuliers.

5-2 Le test opérationnel

Les opérations de contrôle ont été réparties pendant les 4 journées de présence des
prestataires sur chaque site.

Le test opérationnel QAL2 comprend les aspects suivants :

A - contrôle de l’alignement et de la propreté pour les AMS non-extractifs : ici, cela


concerne les opacimètres pour le suivi des poussières émises.
B - inspection visuelle du système de prélèvement pour les AMS extractifs : ici,
cela concerne tous les autres polluants (voir chapitre 2 – sites choisis)
C - Documentation et enregistrements
D - Aptitude au service
E - Essai d’étanchéité, pour les AMS extractifs
F - Contrôle du zéro et de la sensibilité
G - Temps de réponse

5-2-1 Bilan AZALYS (cf le rapport APAVE)

A - aucun ajustement de l’opacimètre n’a été réalisé depuis son installation et aucune
procédure de réalisation de cette opération n’est disponible. Un contrôle visuel a été
réalisé sans démontage.

B - nettoyage complet et remplacement des filtres de tête de sonde sec de la ligne


MIR9000

C - le contenu de la documentation est dans l’ensemble satisfaisant. La procédure


QAL3 est nouvelle et a été mise en place dans le cadre de cette étude. Une première
évaluation sera faite lors de l’étape AST.

D - Environnement de travail satisfaisant et accès sécurisé. Présence des matériaux


de référence sauf pour les poussières.

36
E - Le contrôle de l’étanchéité a été réalisé à l’aide d’un capteur d’oxygène spécifique
pour une mesure proche de zéro.

Remarque : on constate le besoin d’une procédure pour la bonne réalisation de


ce test, à mettre au point entre le fournisseur de l’AMS et le prestataire.

F - Contrôle du zéro et de la sensibilité avec les gaz pour étalonnage disponibles sur le
site : satisfaisant sauf pour la sensibilité NH3 qui n’a pas donné de réponse. Une
explication a été apporté par le contrôle du temps de réponse.
Pas de contrôle possible sur l’opacimètre, ni sur la cellule humidité

G - Temps de réponse inférieur à 100 secondes pour tous les gaz sauf l’HCl (200 sec)
et le NH3 (par les essais d’injection, estimation > 1 heure). Celui des poussières a été
estimé < 2 minutes par les essais d’injection. Ceux des COT et de l’O2 n’ont pas été
déterminé pour une raison non précisée.
Au vu de ce constat, la validité des signaux NH3 doit être regardée avec
circonspection.

(Hors liste normative) - Un contrôle supplémentaire a été également réalisé : le


contrôle des gaz pour étalonnage des AMS (liste § 3-3) par les SRM correspondantes.
On note :
- un écart négatif de 2,6 ppm pour le CO
- un écart positif de 1,2 ppm pour le SO2
- un écart négatif de 2,4 ppm pour le NO
- un écart positif de 0,3 ppm pour le HCl
- un écart positif de 1,1 ppm pour le NH3
- pas d’écart pour le CO2.

Ce dernier contrôle est instructif, car il préfigure la possibilité offerte par la norme
d’extrapoler le domaine de validité déterminé par les mesures en parallèle à condition
de générer le matériau de référence du polluant considéré à la fois dans l’AMS et dans
la SRM (voir le §6.5 de la norme).

Constat sur le test opérationnel d’AZALYS : on apprend déjà


- que l’AMS-poussières est hors champ de la norme et ne devrait pas être
soumis aux étapes QAL2, QAL3 et AST en l’état.
- Que la réalisation du test d’étanchéité mériterait d’être mieux définie
- Que 4 fois le temps de réponse le plus long (HCl) étant inférieur à 30 minutes
(sauf NH3), la durée des prélèvements en parallèle devra donc se baser sur une
durée de 30 minutes minimum (voir § 6.3 de la norme).
- Que le comportement du NH3 est à examiner attentivement.

Remarque : le test opérationnel devrait également s’appliquer aux équipements dits


périphériques comme CO2, O2, mesure humidité, température, etc.

5-2-2 Bilan GENERIS (cf le rapport Bureau Véritas)

A – AMS non extractif (opacimètre) : l’alignement du système de mesure a été réalisé


le 02/09/2004 après son remontage. Le contrôle de contamination n’est pas tracé,
alors que les interventions et leur nature le sont.

B – AMS extractifs (gaz) : le contrôle visuel est effectué sur les points suivants : sonde
de prélèvement (décalée par rapport au centre) ; système de conditionnement des
gaz ; consignes de températures de l’unité de prétraitement (200°C pour la canne et
180°C pour le four) ; pompes ; raccords ; lignes de prélèvement ; alimentations
électriques ; filtres.

37
C – Les procédures du système de gestion de la maintenance, de l’étalonnage et de la
formation ainsi que les enregistrements et les plannings correspondant, sont absents
de la documentation disponible.

D – les pièces détachées principales et les gaz pour étalonnage (matériaux de


référence) sont disponibles pour les analyseurs extractifs.

E – Aucun test d’étanchéité n’a pu être réalisé sur l’AMS MIR FT faute de dispositif
prévu à cet effet .
Le circuit extractif des rejets atmosphériques ne peut pas être isolé de la cheminée :
un éjecteur de gaz est implanté immédiatement en sortie de la cellule de mesure du
MIR FT. Cet éjecteur a pour fonction le pompage des gaz de mesure et il injecte de
l’air qualité instrumentation dans le circuit des gaz en aval de l’analyseur.
Techniquement, il n’est pas possible de faire le vide dans la ligne pour vérifier
l’étanchéité du système : on ne peut appliquer une dépression inférieure à 500 mmCE
dans la chambre de mesure du FTIR.
Il n’a pas été possible de mesurer la concentration en sortie de l’AMS d’un gaz pour
étalonnage injecté en tête de ligne.

F – Le contrôle de la réponse des analyseurs (zéro et sensibilité) a été vérifié par


l’injection des matériaux de référence en tête de ligne. L’opération a été réalisée à la
fois pour AMS et pour SRM. Rien concernant l’AMS poussières.

G – les temps de réponses sont estimés à partir de la différence de temps entre le


début de l’injection en tête de ligne des matériaux de référence et la réponse des
analyseurs (visualisée sur l’écran de contrôle des analyseurs présents dans le local
analyseur). La fréquence d’acquisition des valeurs est de 1 minute.
Les temps de fréquence sont inférieurs à 2 minutes pour tous les composés hors HCl,
qui lui est inférieur à 7 minutes.

Constat sur le test opérationnel de GENERIS : on apprend déjà


- que le comportement de l’AMS-poussières ne peut être vérifié et qu’il ne devrait
pas être soumis aux étapes QAL2, QAL3 et AST en l’état.
- Que l’installation actuelle du MIR FT empêche de faire le test d’étanchéité.
- Que 4 fois le temps de réponse le plus long (HCl) étant inférieur à 30 minutes,
la durée des prélèvements en parallèle devra donc se baser sur une durée de
30 minutes minimum (voir § 6.3 de la norme).

(Hors liste normative) – les configurations techniques d’acquisition et de traitement des


données ne permettent pas de récupérer les signaux bruts avant traitement, et la
méthode de mesure FTIR nécessite une acquisition et le traitement spectral
informatique à la source.
Les coefficients de calibration ne sont pas mémorisés dans le système d’acquisition
des données. Il existe donc un risque de perte de traçabilité des calibrations et le suivi
de dérive notamment effectués à la suite d’opérations de maintenance.

38
5-3 Etablissement de la fonction d’étalonnage

5-3-1 généralités

5-3-1-1 déroulement des mesures AZALYS

1ère journée : installations en fonctionnement normal pour des qualités de combustible


représentatives de celles normalement traitées (OM tout venant)
2ème et 3ème journées : déréglage des installations à la demande de manière à obtenir
des polluants en concentrations supérieures à la marche normale, ou injection
volontaire de polluants dans les fumées.
(voir détails des réglages usine dans le rapport APAVE-QAL2)

La section de mesure a fait l’objet d’un examen quant à l’homogénéité de la veine


gazeuse. Le point de prélèvement a été choisi à partir des mesures de vitesse en un
point ou la vitesse ponctuelle est proche de la vitesse débitante. Les effets de bords et
l’étanchéité du piquage vis-à-vis de l’extérieur ont été pris en compte.

Les mesures ont été uniformément réparties sur les 3 jours à raison de 6 mesures par
jour (plus une 7ème le dernier jour pour certain polluant) afin de pouvoir invalider
éventuellement une ou plusieurs séries. Chaque prélèvement avait une durée de 30
minutes pour les gaz et 40 minutes pour les poussières. L’espace entre chaque début
de prélèvement était de 60 minutes.

Les données SRM automatiques ont été réalisées à l’aide d’une centrale d’acquisition
et à une fréquence de 12 secondes.
Les données AMS sont saisies en sortie du système VALERI (voir chapitre
caractéristiques des sites).
Parfaite synchronisation des systèmes d’acquisition avant les prélèvements. On est
cependant obligé de décaler les données a posteriori pour améliorer la synchronisation
entre mesures AMS et SRM.

Ecart (imposé) par rapport à la norme : les valeurs négatives ne sont pas
disponibles en sortie des analyseurs MIR, ce qui empêche de voir les éventuelles
dérives négatives

Les opérations de vérification de l’étanchéité et d’étalonnage des SRM ont été


réalisées selon les procédures internes à l’organisme de contrôle. Les gaz pour
étalonnage utilisés sont ceux de l’organisme. Un contrôle des gaz pour étalonnage du
site a été effectué sur les SRM automatiques (voir ci-dessus)

5-3-1-2 déroulement des mesures GENERIS

1ère journée : matinée pour le suivi des AMS, et 5 séries de mesures l’après-midi
2ème journée : idem le matin avec 1 série, et 6 séries l’après-midi
3ème journée : 4 séries de mesures réparties sur la journée, avec fonctionnement
particulier du traitement DENOX.
Nota : les possibilités de variations des polluants autres que l’instabilité de certains
(SO2, CO) sont très limitées sur cette installation. (voir 2-3-2 ci-dessus).

La durée des prélèvements a été fixée à une heure.

L’acquisition des données AMS a été réalisée à l’aide de l’enregistrement des signaux
numériques au niveau de la supervision informatique par liaison RS232, à raison d’une
scrutation toutes les 5 secondes.

39
Celle des SRM a été réalisée par enregistrement des signaux analogiques sur micro
ordinateur et centrale d’acquisition, à raison d’une scrutation toutes les 5 secondes.

Parfaite synchronisation des systèmes d’acquisition avant les prélèvements. Le


prestataire est cependant obligé de décaler les données à posteriori pour améliorer la
synchronisation entre mesures AMS et SRM. Un décalage de deux minutes était
nécessaire sans lequel l’exploitation des corrélations aurait été impossible.

Le système de traitement des données possède entre autres fonctionnalités, celle de


corriger automatiquement les données négatives. Cette partie est normalement hors
champ de la norme, mais son importance n’est pas négligeable.

5-3-1-3 Traitement et critique des données QAL2

Les étapes du calcul à suivre sont décrits dans la norme par un organigramme (voir
figure 4 du § 6.4.1). Cette séquence de traitement des données est complexe car elle
fait intervenir des données brutes qui deviendront des données corrigées
(normalisées), puis des données converties, qui deviendront des valeurs étalonnées
avant d’être également normalisées, en passant des mesures SRM aux mesures AMS.

Ce schéma pourrait être plus clair : nous proposons le logigramme présenté ci-après.

Nous avons appliquer strictement les protocoles de calcul présentés dans les §6.4 à
6.7 de la norme. Cependant le texte actuel ne propose pas l’examen critique de la
fonction obtenue, avant son application. Nous avons donc choisi d’effectuer quelques
tests statistiques simples afin de valider / infirmer la fonction obtenue. Par exemple,
pour l’estimation de la droite d’étalonnage nous testons en premier la constante : est-
elle statistiquement (en moyenne) égale à 0 ?. Si oui, une droite d’étalonnage de type
y=b*AMS pourra être déterminée. Dans ce cas, l’offset mesuré devrait valoir 0.
En second, nous testons la pente également par rapport à 0. Dans le cas où la pente
est déclarée nulle, il n’y aura pas de modèle et la procédure QAL2 devra être
considérée comme non réalisable. Mais si la pente n’est pas nulle alors elle sera testée
par rapport à 1, pour déterminer si la fonction d’étalonnage de l’AMS devrait être
corrigée.

Nous présentons maintenant pour chaque polluant, étape par étape, le déroulement du
traitement des données suivant notre logigramme, avec les explications nécessaires
aux interprétations.

Le nombre des séries utilisées pour les calculs de cette partie est supérieur aux 15
séries demandées. A titre expérimental dans quelques cas, nous avons éliminé
quelques séries sur la base d’informations précises (par ex. injection provoquée, voir
HCl) ou a priori pour examiner l’impact sur les calculs (voir le SO2), qui n’est pas
toujours neutre. Nous nous plaçons alors quelquefois en écart volontaire par rapport à
la norme sur le nombre de 15 valeurs validées.

5-3-2 Bilan AZALYS (en référence aux VLE exprimées par l’arrêté de 1991 avec
correction à 9% de CO2) ci-dessous et pages suivantes.

Le processus d’examen des données QAL2 passe par deux états :


- les mesures dites « brutes » aux conditions de l’AMS
- les mesures SRM et AMS étalonnées aux conditions normalisées corrigées
avec la référence (CO2 ou O2).

Pour savoir quel paramètre correctif doit être pris en compte pour la correction
normalisée, il faut bien situer la nature de la mesure « brute ».

40
Logigramme de l'étalonnage selon la norme européenne
Etape 1 Mesures en parallèle SRM et AMS
y x

Etape 2 Conversion des mesures SRM


a) SRM -----> SRM normalisées
y ys
b) SRM -----> SRM aux conditions de l'AMS
y yAMS

Etape 3 Sélection de la procédure d'étalonnage


étendue d'étalonnage suffisante : ys,max - ys,min >= 15%*VLE ?

suffisante insuffisante

La fonction d'étalonnage La fonction d'étalonnage


SRM conditions AMS = f(AMS) SRM conditions AMS = f(AMS)
yAMS = a + bx yAMS = a + bx

estimée par les MCO estimée avec les points moyens

Etape 4 Estimation de la fonction d'étalonnage : yAMS = a + bx

Etape 5 Conversion AMS étalonnée -----> AMS étalonnée et normalisée


ŷ ŷ s
Domaine d'étalonnage : [€ ƒ ‚ˆ ‚ƒ€ + € ]

Etape 6 Qualité de l'ajustement

différence d = SRM normalisée - AMS étalonnée et normalisée


ys ŷ s

Test de variabilité : Sdifférences < incertitude-type autorisée ?

Non
Oui
Analyseur refusé
Analyseur accepté

Dans le cas d’AZALYS, les mesures de gaz sont en gaz sec, à température et à
pression de l’analyse (probablement corrigé dans la lecture analyseur). La seule
correction à faire serait celle de la référence CO2 ou O2 (voir § 5-3-3).
Dans le cas des poussières, les mesures sont faites en gaz humide et à température
(non extractif). La correction à faire concerne donc l’humidité, la température puis la
référence.

Remarque : la présentation des données des mesures avant traitement en précisant


exactement leur état devrait être standardisée au niveau des organismes de contrôle.

41
AMS CO

- VLE journalière : 75 mg/m3 et 50 mg/m3 sur 7 jours glissant (à 9% CO2)


(50 mg/m3 et 100 mg/m3 en ½ h correction 11% O2 pour l’arrêté de 2002)

- SRM : méthode automatique sur gaz sec (infra rouge conforme à NF X43-012 pour
l’analyse et à NF X43-300 pour le prélèvement)

- incertitude réglementaire : 10%

- gamme de mesure : 0-1000 mg/m3

- Etapes 1 et 2
Nb échantillons valides 19

AMS
SRM étalonné
N° SRM conditions AMS
échantillon J-Heure échant. brute AMS brute
i yi yi, ams xi !i
3 3 3 3
mg/m mg/m mg/m mg/m
1 26-10h10-10h40 10,42 10,415 10,81 10,85
2 26-11h10-11h40 11,18 11,176 12,15 12,20
3 26-12h40-13h10 7,72 7,717 7,65 7,68
4 26-14h40-15h10 6,33 6,334 6,59 6,62
5 26-15h40-16h10 12,21 12,209 12,25 12,30
6 27-8h25-8h55 9,59 9,590 9,53 9,57
7 27-9h30–10h00 9,80 9,800 10,21 10,25
8 27-10h30-11h00 23,50 23,496 23,22 23,31

9 27-12h40-13h10 6,33 6,334 7,11 7,13


10 27-13h40-14h10 6,75 6,752 7,66 7,69
11 27-14h40-15h10 6,12 6,118 7,04 7,07
12 28-9h10-9h40 15,89 15,892 15,47 15,54
13 28-10h10-10h40 18,76 18,760 18,74 18,81
14 28-11h05-11h35 40,45 40,454 41,55 41,71
15 28-12h30-13h00 7,80 7,800 7,57 7,60
16 28-13h30-14h00 11,88 11,879 12,13 12,18
17 28-14h30-15h00 13,48 13,483 13,42 13,47
18 28-15h40-16h10 14,92 14,922 13,53 13,59
19 28-16h40-17h10 32,54 32,541 30,05 30,17
Somme 265,67 265,67 266,67
ym 13,98 13,98
xm 14,03
min 6,12 6,59
max 40,45 41,545

42
- Etapes 3 à 5

Teneur en Teneur en AMS


Numéro de CO2 des SRM AMS CO2 des étalonné et
l'échantillon SRM brute gaz secs normalisée étalonné gaz secs normalisé

!i

i yi oi yi,s oi !i,s
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 10,415 9,54 9,82 10,85 8,7 11,24
2 11,176 9,79 10,28 12,20 8,9 12,36
3 7,717 8,88 7,82 7,68 8,6 8,01
4 6,334 8,55 6,67 6,62 8,4 7,11
5 12,209 8,99 12,23 12,30 8,6 12,82
6 9,590 8,80 9,81 9,57 8,2 10,54
7 9,800 8,87 9,94 10,25 8,2 11,19
8 23,496 8,15 25,94 23,31 7,5 27,80
9 6,334 8,79 6,49 7,13 8,3 7,78
10 6,752 8,57 7,09 7,69 8,0 8,64
11 6,118 8,78 6,27 7,07 8,2 7,72
12 15,892 9,16 15,62 15,54 8,6 16,34
13 18,760 9,03 18,71 18,81 8,3 20,43
14 40,454 9,99 36,45 41,71 9,2 40,97
15 7,800 9,24 7,60 7,60 8,5 8,06
16 11,879 9,14 11,70 12,18 8,4 12,98
17 13,483 9,17 13,23 13,47 8,3 14,60
18 14,922 10,96 12,25 13,59 10,1 12,08
19 32,541 11,20 26,15 30,17 10,3 26,29
yi,s max 36,45
yi,s min 6,27
yi,s max- yi,s min 30,18
Critère 15%VLE 11,25

Déduction : procédure d’estimation de la droite d’étalonnage = méthode a (MCO)

Estimation de la fonction d’étalonnage y = 1,024 AMS – 0,391 qui devient 1,004 AMS
sans la constante

40.000
35.000
30.000
25.000 y = 1.004x
SRM

20.000

15.000
10.000
5.000
5.00 10.00 15.00 20.00 25.00 30.00 35.00 40.00 45.00
AMS

43
Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :

- pas d’offset, donc résultat cohérent puisque la constante n’est pas significative
(nulle)

- pente statistiquement proche de 1  pas de correction de pente de l’AMS

Domaine valide de la fonction d’étalonnage : 0 à (1,1*40,97 =) 45,06 mg/m3 normalisé

- Etape 6
Test de variabilité
AMS
N° étalonné et SRM
échantillon normalisé normalisée Différences
i !i,s yi,s Di

3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 11,24 9,82 -1,41
2 12,36 10,28 -2,08
3 8,01 7,82 -0,19
4 7,11 6,67 -0,45
5 12,82 12,23 -0,59
6 10,54 9,81 -0,73
7 11,19 9,94 -1,24
8 27,80 25,94 -1,86
9 7,78 6,49 -1,29
10 8,64 7,09 -1,55
11 7,72 6,27 -1,45
12 16,34 15,62 -0,73
13 20,43 18,71 -1,72
14 40,97 36,45 -4,51
15 8,06 7,60 -0,46
16 12,98 11,70 -1,28
17 14,60 13,23 -1,37
18 12,08 12,25 0,17
19 26,29 26,15 -0,15
Moyenne -1,205
Ecart-type 1,019

SD 1,019 kV 0,9814
σ 3,827
1,019 < 3,755

Déduction : test réussi pour l’AMS CO

Commentaires pour AMS-CO (19 séries) :


La plage des émissions en fonctionnement normal de l’installation permet d’obtenir des
points sur un domaine étendu, mais les deux VLE (75 et 50 mg/m3 normal) n’entrent
pas dans le domaine qui a été validé par cette partie du QAL2.
Constat : Hormis la question du domaine validé, c’est l’exemple type d’une application
satisfaisante de la procédure QAL2 avec des points bien répartis sur le domaine, et
une fonction d’étalonnage dont la pente est équivalente à 1, ce qui correspond à
l’absence d’une correction. Puisque la constante n’est pas considérée comme
significative, la fonction est devenu y = b.AMS après retraitement statistique de la
fonction obtenue.

44
Examiner également les cartes de contrôle de cet AMS, chapitre 6.

AMS HCl (dépouillement avec valeurs d’injections volontaires)

- VLE journalière : 13 mg/m3 et 10 mg/m3 sur 7 jours glissant (à 9% CO2)


(10 mg/m3 et 60 mg/m3 en ½ h correction 11% O2 pour l’arrêté de 2002)

- SRM : méthode manuelle sur gaz humide (EN1911 parties 1 à 3)

- incertitude réglementaire : 40%

- gamme de mesure : 0-30 mg/m3

- Etapes 1 et 2
Nb échantillons valides 18

AMS
SRM étalonné
N° SRM conditions
échantillon J-Heure échant. brute AMS AMS brute
i yi yi, ams xi !i
3 3 3 3
mg/m mg/m mg/m mg/m
1 26-10h35-11-15 1,5 1,5 0,13 1,26
2 26-11h30-12h00 1,91 1,9 0,75 1,85
3 26-12h40-13h20 1,86 1,9 0,89 1,98
4 26-13h45-14h25 1,19 1,2 1,07 2,15
5 26-14h45-15h25 1,63 1,6 1,14 2,22
6 26-15h45-16h25 1,88 1,9 1,38 2,44
7 27-9h24–10h04 18,74 18,7 21,06 21,03
8 27-10h23-11h03 24 24,0 24,43 24,21
9 27-11h23-11h58 20,19 20,2 20,59 20,58
10 27-13h25-14h05 13,05 13,1 12,01 12,48
11 27-14h27-15h07 12,57 12,6 11,36 11,87
12 27-16h41-17h21 7,21 7,2 5,30 6,15
13 28-9h42-10h22 4,33 4,3 2,59 3,59
14 28-11h02-11h42 25,95 26,0 24,47 24,25
15 28-13h09-13h49 4,04 4,0 3,02 3,99
16 28-14h23-15h03 4,35 4,4 3,24 4,20
17 28-15h22-16h02 4,89 4,9 4,21 5,12
18 28-16h32-17h12 4,31 4,3 3,27 4,23
19
Somme 153,60 153,60 140,91
ym 8,53 8,53
xm 7,83
min 1,19 0,13
max 25,95 24,47
Les valeurs en italique (colonne de droite) correspondent aux injections volontaires.

45
- Etapes 3 à 5

Teneur en Teneur en AMS


Numéro de CO2 des gaz SRM AMS CO2 des gaz étalonné et
l'échantillon SRM brute secs normalisée étalonné secs normalisé

!i

i yi oi yi,s oi !i,s
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 1,500 9,54 1,42 1,26 8,6 1,32
2 1,910 9,75 1,76 1,85 8,9 1,87
3 1,860 8,81 1,90 1,98 8,5 2,09
4 1,190 9,00 1,19 2,15 8,8 2,20
5 1,630 8,78 1,67 2,22 8,4 2,37
6 1,880 9,07 1,87 2,44 8,7 2,54
7 18,740 8,91 18,92 21,03 8,3 22,86
8 24,000 8,12 26,58 24,21 7,6 28,75
9 20,190 8,61 21,11 20,58 8,3 22,46
10 13,050 8,47 13,86 12,48 8,0 14,06
11 12,570 8,50 13,32 11,87 8,0 13,35
12 7,210 8,48 7,65 6,15 8,6 6,46
13 4,330 8,97 4,34 3,59 8,2 3,96
14 25,950 10,26 22,77 24,25 9,3 23,59
15 4,040 9,28 3,92 3,99 8,6 4,19
16 4,350 8,93 4,38 4,20 8,2 4,60
17 4,890 10,69 4,12 5,12 9,8 4,69
18 4,310 10,83 3,58 4,23 10,2 3,73
19
yi,s max 26,58
yi,s min 1,19
yi,s max- yi,s min 25,39
Critère 15%VLE 1,95

Déduction : procédure d’estimation de la droite d’étalonnage = méthode a (MCO)

Estimation de la fonction d’étalonnage y = 0,944 AMS + 1,141

40.0
35.0
30.0
y = 0.9443x + 1.1411
25.0
SRM

20.0
15.0
10.0
5.0
0.0
0.00 5.00 10.00 15.00 20.00 25.00 30.00
AMS

46
Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :

- pas d’offset, donc résultat incohérent puisque la constante est significative


= problème à identifier

- pente statistiquement différente de 1  correction de pente de l’AMS

Domaine valide de la fonction d’étalonnage : 0 à (1,1 * 28,75=) 31,62 mg/m3 normalisé

- Etape 6
Test de variabilité
AMS
N° étalonné et
échantillon normalisé SRM normalisée Différences
i !i,s yi,s Di

3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 1,32 1,42 0,10
2 1,87 1,76 -0,11
3 2,09 1,90 -0,19
4 2,20 1,19 -1,01
5 2,37 1,67 -0,70
6 2,54 1,87 -0,67
7 22,86 18,92 -3,94
8 28,75 26,58 -2,16
9 22,46 21,11 -1,35
10 14,06 13,86 -0,20
11 13,35 13,32 -0,04
12 6,46 7,65 1,19
13 3,96 4,34 0,38
14 23,59 22,77 -0,82
15 4,19 3,92 -0,28
16 4,60 4,38 -0,22
17 4,69 4,12 -0,58
18 3,73 3,58 -0,15
19
Moyenne -0,597
Ecart-type 1,094

SD 1,094 kV 0,9803
σ 2,653
1,094 < 2,601

Déduction : test réussi pour l’AMS HCl

Commentaire : Pour obtenir des points plus élevés que ceux des émissions normales,
une technique exogène à l’installation (voir § 2-3-2-1) a été employée. Nous allons
examiner son influence sur le test QAL2, en retirant les séries correspondantes.

47
AMS HCl - suite (dépouillement sans valeurs d’injections volontaires)

Dépouillement hors norme, au titre de cette étude.

- Etapes 1 et 2
Nb échantillons valides 14

AMS
SRM étalonné
N° SRM conditions
échantillon J-Heure échant. brute AMS AMS brute
i yi yi, ams xi !i
3 3 3 3
mg/m mg/m mg/m mg/m
1 26-10h35-11-15 1,5 1,5 0,13 1,05
2 26-11h30-12h00 1,91 1,9 0,75 1,69
3 26-12h40-13h20 1,86 1,9 0,89 1,83
4 26-13h45-14h25 1,19 1,2 1,07 2,02
5 26-14h45-15h25 1,63 1,6 1,14 2,09
6 26-15h45-16h25 1,88 1,9 1,38 2,34
7 27-9h24–10h04
8 27-10h23-11h03
9 27-11h23-11h58
10 27-13h25-14h05 13,05 13,1 12,01 13,29
11 27-14h27-15h07 12,57 12,6 11,36 12,62
12 27-16h41-17h21 7,21 7,2 5,30 6,38
13 28-9h42-10h22 4,33 4,3 2,59 3,59
14 28-11h02-11h42
15 28-13h09-13h49 4,04 4,0 3,02 4,03
16 28-14h23-15h03 4,35 4,4 3,24 4,25
17 28-15h22-16h02 4,89 4,9 4,21 5,25
18 28-16h32-17h12 4,31 4,3 3,27 4,29
19
Somme 64,72 64,72 50,36
ym 4,62 4,62
xm 3,597
min 1,19 0,13
max 13,05 12,01

48
- Etapes 3 à 5

Teneur en Teneur en AMS


Numéro de CO2 des SRM AMS CO2 des étalonné et
l'échantillon SRM brute gaz secs normalisée étalonné gaz secs normalisé

!i

i yi oi yi,s oi !i,
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 1,500 10,62 1,27 1,05 8,6 1,10
2 1,910 10,57 1,63 1,69 8,9 1,71
3 1,860 10,67 1,57 1,83 8,5 1,94
4 1,190 10,87 0,99 2,02 8,8 2,06
5 1,630 10,69 1,37 2,09 8,4 2,23
6 1,880 10,93 1,55 2,34 8,7 2,43
7 10,91
8 11,34 7,6
9 10,42 8,3
10 13,050 10,80 10,88 13,29 8,0 14,97
11 12,570 10,60 10,67 12,62 8,0 14,20
12 7,210 10,52 6,17 6,38 8,6 6,70
13 4,330 10,77 3,62 3,59 8,2 3,96
14 9,90 9,3
15 4,040 10,52 3,46 4,03 8,6 4,23
16 4,350 10,69 3,66 4,25 8,2 4,66
17 4,890 10,41 4,23 5,25 9,8 4,82
18 4,310 8,39 4,62 4,29 10,2 3,78
19
yi,s max 10,88
yi,s min 0,99
yi,s max- yi,s min 9,89
Critère 15%VLE 1,95

Déduction : procédure d’estimation de la droite d’étalonnage = méthode a (MCO)

Estimation de la fonction d’étalonnage y = 1,030 AMS + 0,917

20.0
18.0
16.0
14.0 y = 1.0301x + 0.9174
12.0
SRM

10.0
8.0
6.0
4.0
2.0
0.0
0.00 2.00 4.00 6.00 8.00 10.00 12.00 14.00
AMS

49
Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :

- pas d’offset, donc résultat incohérent puisque la constante est toujours


significative = problème à identifier

- pente statistiquement peu différente de 1  pas de correction de l’AMS

Domaine valide de la fonction d’étalonnage : 0 à (1,1*14,97=) 16,47 mg/m3 normalisé

- Etape 6
Test de variabilité
AMS
N° étalonné et SRM
échantillon normalisé normalisée Différences
i !i,s yi,s Di

3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 1,10 1,27 0,17
2 1,71 1,63 -0,09
3 1,94 1,57 -0,37
4 2,06 0,99 -1,08
5 2,23 1,37 -0,86
6 2,43 1,55 -0,88
7
8
9
10 14,97 10,88 -4,09
11 14,20 10,67 -3,53
12 6,70 6,17 -0,53
13 3,96 3,62 -0,34
14
15 4,23 3,46 -0,77
16 4,66 3,66 -1,00
17 4,82 4,23 -0,59
18 3,78 4,62 0,85
19
Moyenne -0,937
Ecart-type 1,324

SD 1,324 kV 0,976

σ 2,653
1,324 < 2,589
Kv (14) est légérement surévalué en prenant Kv (15)

Déduction : test réussi pour l’AMS HCl

Commentaires pour AMS-HCl (18 et 14 séries) :


Le domaine est réduit de moitié sans les injections volontaires, mais les 2 VLE (13 et
10 mg/m3 normal) sont toujours dans le domaine valide.
La technique d’injection n’a eu qu’un effet d’augmentation du domaine qui pour le cas
du HCl n’a pas d’influence pour les VLE liées à l’AM 91. Il n’en sera pas de même pour
les VLE de l’AM2002 – voir synthèse du § 5-3-3.Par ailleurs, les tests statistiques
mettent en évidence un problème à identifier puisque la constante de la régression
linéaire reste significative.

Examiner également les cartes de contrôle de cet AMS, chapitre 6.

50
AMS NO

- VLE journalière : 91 mg/m3 et 70 mg/m3 en moyenne sur 7 jours glissant (à 9% CO2)


(200 mg/m3 et 400 mg/m3 en ½ h correction 11% O2 pour l’arrêté de 2002)

- SRM : méthode automatique sur gaz sec (par chimiluminescence conforme à NF


X43-018 pour l’analyse et à NF X43-300 pour le prélèvement)

- incertitude réglementaire : 20%

- gamme de mesure : 0-200 mg/m3

- Etapes 1 et 2
Nb échantillons valides 19

AMS
SRM étalonné
N° conditions AMS
échantillon J-Heure échant. SRM brute AMS brute
i yi yi, ams xi !i
3 3 3 3
mg/m mg/m mg/m mg/m
1 26-10h10-10h40 22,538 22,5 20,9 21,38
2 26-11h10-11h40 28,183 28,2 29,2 29,87
3 26-12h40-13h10 50,190 50,2 49,0 50,13
4 26-14h40-15h10 34,021 34,0 34,3 35,09
5 26-15h40-16h10 48,792 48,8 44,7 45,77
6 27-8h25-8h55 19,596 19,6 17,5 17,90
7 27-9h30–10h00 20,185 20,2 18,4 18,82
8 27-10h30-11h00 29,916 29,9 24,3 24,86
9 27-12h40-13h10 81,774 81,8 72,3 73,97
10 27-13h40-14h10 86,113 86,1 76,1 77,86
11 27-14h40-15h10 83,535 83,5 76,3 78,06
12 28-9h10-9h40 69,136 69,1 67,9 69,47
13 28-10h10-10h40 48,030 48,0 47,2 48,29
14 28-11h05-11h35 46,139 46,1 40,0 40,92
15 28-12h30-13h00 62,409 62,4 68,7 70,28
16 28-13h30-14h00 45,900 45,9 54,4 55,66
17 28-14h30-15h00 49,297 49,3 52,6 53,81
18 28-15h40-16h10 51,208 51,2 55,9 57,19
19 28-16h40-17h10 39,573 39,6 46,9 47,98
Somme 916,54 916,54 896,64
ym 48,24 48,24
xm 47,19
min 19,60 17,5
max 86,11 76,3

51
- Etapes 3 à 5

Teneur en Teneur en
Numéro de CO2 des SRM CO2 des AMS étalonné
l'échantillon SRM brute gaz secs normalisée AMS étalonné gaz secs et normalisé

!i !i,s

i yi oi yi,s oi
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 22,54 9,54 21,27 21,38 8,7 22,14
2 28,18 9,75 26,01 29,87 8,9 30,27
3 50,19 8,81 51,28 50,13 8,6 52,27
4 34,02 9,00 34,03 35,09 8,4 37,73
5 48,79 8,78 50,02 45,77 8,6 47,68
6 19,60 9,07 19,44 17,90 8,2 19,71
7 20,19 8,91 20,38 18,82 8,2 20,55
8 29,92 8,12 33,14 24,86 7,5 29,64
9 81,77 8,61 85,48 73,97 8,3 80,64
10 86,11 8,47 91,47 77,86 8,0 87,49
11 83,53 8,50 88,49 78,06 8,2 85,24
12 69,14 8,48 73,38 69,47 8,6 73,08
13 48,03 8,97 48,18 48,29 8,3 52,44
14 46,14 10,26 40,49 40,92 9,2 40,19
15 62,41 9,28 60,51 70,28 8,5 74,47
16 45,90 8,93 46,23 55,66 8,4 59,31
17 49,30 10,69 41,50 53,81 8,3 58,33
18 51,21 10,83 42,55 57,19 10,1 50,85
19 39,57 (9,17) 38,85 47,98 10,3 41,82
yi,s max 91,47
yi,s min 19,44
yi,s max- yi,s min 72,02
Critère 15%VLE 13,65

Déduction : procédure d’estimation de la droite d’étalonnage = méthode a (MCO)

Estimation de la fonction d’étalonnage y = 1,029AMS–0,299 qui devient y=1,023 AMS


sans la constante.

85.0
75.0
65.0 y = 1.0231x
55.0
SRM

45.0
35.0
25.0
15.0
5.0
5.0 15.0 25.0 35.0 45.0 55.0 65.0 75.0 85.0
AMS

52
Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :

- pas d’offset , donc résultat cohérent puisque la constante n’est pas significative

- pente statistiquement proche de 1  pas de correction de pente de l’AMS

Domaine valide de la fonction d’étalonnage : 0 à (1,1*87,49=) 96,24 mg/m3 normalisé

- Etape 6
Test de variabilité
AMS
N° étalonné et SRM
échantillon normalisé normalisée Différences
i !i,s yi,s Di

3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 22,14 21,27 -0,87
2 30,27 26,01 -4,26
3 52,27 51,28 -0,99
4 37,73 34,03 -3,71
5 47,68 50,02 2,34
6 19,71 19,44 -0,27
7 20,55 20,38 -0,17
8 29,64 33,14 3,50
9 80,64 85,48 4,84
10 87,49 91,47 3,98
11 85,24 88,49 3,25
12 73,08 73,38 0,30
13 52,44 48,18 -4,26
14 40,19 40,49 0,30
15 74,47 60,51 -13,96
16 59,31 46,23 -13,07
17 58,33 41,50 -16,84
18 50,85 42,55 -8,29
19 41,82 38,85 -2,97
Moyenne -2,693
Ecart-type 6,274

SD 6,274 kV 0,9814
σ 9,286
6,274 < 9,113

Déduction : test réussi pour l’AMS NO

Commentaires pour AMS-NO (19 séries) : Les variations obtenues dans l’exploitation
des installations (au niveau du traitement DENOx) permettent d’obtenir des points sur
un domaine prenant en compte les deux VLE (70 et 91 mg/m3 normal).

Constat : C’est un autre exemple d’une application satisfaisante de la procédure QAL2


avec des points bien répartis sur le domaine, et une fonction d’étalonnage dont la
pente est équivalente à 1, ce qui correspond à l’absence d’une correction. Puisque la
constante n’est pas considérée comme significative, la fonction est devenu y = b.AMS
après retraitement statistique de la fonction obtenue.

Examiner également les cartes de contrôle de cet AMS, chapitre 6.

53
AMS SO2

- VLE journalière : 32,5 mg/m3 et 25 mg/m3 (à 9% CO2) sur 7 jours glissant


(50 mg/m3 et 200 mg/m3 en ½ h correction 11% O2 pour l’arrêté de 2002).

- SRM : méthode manuelle sur gaz humide (ISO 7934)

- incertitude réglementaire : 20%

- gamme de mesure : 0-100 mg/m3

- Etapes 1 et 2
Nb échantillons valides 18

AMS
SRM étalonné
N° conditions AMS
échantillon J-Heure échant. SRM brute AMS brute
i yi yi, ams xi !i
3 3 3 3
mg/m mg/m mg/m mg/m
1 26-10h35-11-15 3,9 3,9 0,89 5,35
2 26-11h30-12h00 2,3 2,3 -0,06 4,20
3 26-12h40-13h20 2,2 2,2 0,19 4,50
4 26-13h45-14h25 2,7 2,7 0,14 4,44
5 26-14h45-15h25 2,4 2,4 0,06 4,35
6 26-15h45-16h25 3,8 3,8 0,09 4,38
7 27-9h24–10h04 4,3 4,3 1,20 5,72
8 27-10h23-11h03 2,5 2,5 0,13 4,43
9 27-11h23-11h58 2,4 2,4 0,17 4,48
10 27-13h25-14h05 2,8 2,8 0,40 4,76
11 27-14h27-15h07 2,4 2,4 0,39 4,75
12 27-16h41-17h21 5,3 5,3 1,80 6,44
13 28-9h42-10h22 9,9 9,9 1,11 5,61
14 28-11h02-11h42 10,8 10,8 -0,02 4,25
15 28-13h09-13h49 25,8 25,8 12,53 19,36
16 28-14h23-15h03 35,5 35,5 19,27 27,47
17 28-15h22-16h02 55,3 55,3 45,07 58,53
18 28-16h32-17h12 85,6 85,6 68,60 86,86
19
Somme 259,90 259,90 151,96
ym 14,44 14,44
xm 8,44
min 2,20 -0,06
max 85,60 68,6

54
- Etapes 3 à 5
AMS
Teneur en Teneur en étalonné
Numéro de CO2 des gaz SRM CO2 des et
l'échantillon SRM brute secs normalisée AMS étalonné gaz secs normalisé

!i

i yi oi yi,s oi !i,s
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 3,9 9,54 3,68 5,35 8,6 5,58
2 2,3 9,75 2,12 4,20 8,9 4,26
3 2,2 8,81 2,25 4,50 8,5 4,76
4 2,7 9,00 2,70 4,44 8,8 4,54
5 2,4 8,78 2,46 4,35 8,4 4,64
6 3,8 9,07 3,77 4,38 8,7 4,56
7 4,3 8,91 4,34 5,72 8,3 6,22
8 2,5 8,12 2,77 4,43 7,6 5,26
9 2,4 8,61 2,51 4,48 8,3 4,89
10 2,8 8,47 2,97 4,76 8,0 5,36
11 2,4 8,50 2,54 4,75 8,0 5,34
12 5,3 8,48 5,63 6,44 8,6 6,77
13 9,9 8,97 9,93 5,61 8,2 6,20
14 10,8 10,26 9,48 4,25 9,3 4,14
15 25,8 9,28 25,01 19,36 8,6 20,33
16 35,5 8,93 35,76 27,47 8,2 30,12
17 55,3 10,69 46,55 58,53 9,8 53,70
18 85,6 10,83 71,14 86,86 10,2 76,56
19
yi,s max 71,14
yi,s min 2,12
yi,s max- yi,s min 69,01
Critère 15%VLE 4,88

Déduction : procédure d’estimation de la droite d’étalonnage = méthode a (MCO)

Estimation de la fonction d’étalonnage y = 1,204 AMS + 4,276

y = 1.2038x + 4.2761
82.0
72.0
62.0
52.0
SRM

42.0
32.0
22.0
12.0
2.0
0.00 10.00 20.00 30.00 40.00 50.00 60.00 70.00
AMS

55
Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :

- pas d’offset, donc résultat incohérent puisque la constante est significative


(différente de zéro)

- pente statistiquement différente de 1  correction de pente de l’AMS

Domaine valide de la fonction d’étalonnage : 0 à (1,1*76,56=) 84,22 mg/m3 normalisé

- Etape 6
Test de variabilité
AMS
N° étalonné et SRM
échantillon normalisé normalisée Différences
i !i,s yi,s Di

3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 5,58 3,68 -1,90
2 4,26 2,12 -2,14
3 4,76 2,25 -2,51
4 4,54 2,70 -1,83
5 4,64 2,46 -2,18
6 4,56 3,77 -0,79
7 6,22 4,34 -1,88
8 5,26 2,77 -2,49
9 4,89 2,51 -2,38
10 5,36 2,97 -2,38
11 5,34 2,54 -2,80
12 6,77 5,63 -1,15
13 6,20 9,93 3,73
14 4,14 9,48 5,34
15 20,33 25,01 4,68
16 30,12 35,76 5,64
17 53,70 46,55 -7,15
18 76,56 71,14 -5,43
19
Moyenne -0,978
Ecart-type 3,540

SD 3,540 kV 0,9803
σ 3,316
3,540 < 3,251

Déduction : test refusé pour l’AMS SO2

Commentaire : on constate que les écarts entre valeurs SRM et AMS étalonné
augmentent pour les valeurs élevées obtenues par déréglement des installations de
traitement des fumées (voir 2-3-2-1), sans pour autant identifier qui de la SRM ou de
l’AMS en est responsable. A titre expérimental, nous avons retraité cet essai en retirant
les deux dernières séries afin d’étudier l’effet sur le test de variabilité.

56
AMS SO2 (avec 16 séries, en éliminant les deux dernières valeurs à titre
expérimental)

Etapes 3 à 5
AMS
Teneur en Teneur en étalonné
Numéro de CO2 des gaz SRM AMS CO2 des gaz et
l'échantillon SRM brute secs normalisée étalonné secs normalisé

!i

i yi oi yi,s oi !i,s
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 3,9 9,54 3,68 4,88 8,6 5,09
2 2,3 9,75 2,12 3,26 8,9 3,31
3 2,2 8,81 2,25 3,69 8,5 3,90
4 2,7 9,00 2,70 3,60 8,8 3,68
5 2,4 8,78 2,46 3,47 8,4 3,70
6 3,8 9,07 3,77 3,52 8,7 3,66
7 4,3 8,91 4,34 5,41 8,3 5,88
8 2,5 8,12 2,77 3,59 7,6 4,26
9 2,4 8,61 2,51 3,65 8,3 3,99
10 2,8 8,47 2,97 4,04 8,0 4,56
11 2,4 8,50 2,54 4,03 8,0 4,53
12 5,3 8,48 5,63 6,43 8,6 6,76
13 9,9 8,97 9,93 5,25 8,2 5,80
14 10,8 10,26 9,48 3,33 9,3 3,24
15 25,8 9,28 25,01 24,69 8,6 25,93
16 35,5 8,93 35,76 36,16 8,2 39,64
yi,s max 35,76
yi,s min 2,12
yi,s max- yi,s min 33,64
Critère 15%VLE 4,88

Déduction : procédure d’estimation de la droite d’étalonnage = méthode a (MCO)

Estimation de la fonction d’étalonnage y = 1,702 AMS + 3,364

40.0
35.0
30.0
25.0 y = 1.7021x + 3.3641
SRM

20.0
15.0
10.0
5.0
0.0
0.00 2.00 4.00 6.00 8.00 10.00 12.00 14.00 16.00 18.00 20.00
AMS

57
Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :
- pas d’offset, donc résultat incohérent puisque la constante est significative
(différente de zéro)
- pente statistiquement différente de 1  toujours correction de pente de l’AMS
(corrélation moins bonne)
Domaine valide de la fonction d’étalonnage : 0 à (1,1 *36,64=) 43,61 mg/m3 normalisé

- Etape 6
Test de variabilité
AMS
N° étalonné et SRM
échantillon normalisé normalisée Différences
i !i,s yi,s Di

3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 5,09 3,68 -1,41
2 3,31 2,12 -1,18
3 3,90 2,25 -1,65
4 3,68 2,70 -0,98
5 3,70 2,46 -1,24
6 3,66 3,77 0,11
7 5,88 4,34 -1,54
8 4,26 2,77 -1,49
9 3,99 2,51 -1,48
10 4,56 2,97 -1,58
11 4,53 2,54 -1,99
12 6,76 5,63 -1,13
13 5,80 9,93 4,13
14 3,24 9,48 6,24
15 25,93 25,01 -0,92
16 39,64 35,76 -3,89
Moyenne -0,624
Ecart-type 2,432

SD 2,432 kV 0,9777
σ 3,316
2,432 < 3,242

Déduction : test réussi pour l’AMS SO2

Commentaires pour AMS-SO2 (18 et 16 séries): Dans les deux cas, les 2 VLE (32,5
et 25 mg/m3 normal) sont dans le domaine validé, mais seul le cas avec 16 séries
passe le test de variabilité avec succès : les deux séries en moins réduisent la
dispersion avec les valeurs SRM.

Constat : Tout en étant toujours dans le cadre de la norme (n mesures ≥ 15)


l’augmentation provoquée du domaine de validation par une action sur les installations
(fonctionnement devenant anormal, donc écart avec la norme) n’a pas favorisé le test
de variabilité (cas des 18 séries). La cause n’est pas identifiée entre SRM et AMS.

58
En lieu et place des mesures de la 3ème journée (déréglement des installations) nous
proposons d’utiliser l’information du test opérationnel (§5-2 - point H ) concernant le
test des MR entre SRM et AMS. Cela correspond à un couple de mesure pour la
concentration du MR : 51,8 mg/m3 pour la SRM contre 47,6 mg/m3 pour le MR avec
l’hypothèse de –2% sur la concentration annoncée par le gazier. Nous ne traitons que
13 séries mais il s’agit d’une démonstration. Nous obtenons la fonction
y=1,034AMS+2,615 (R2 > 0,99) pour un domaine de 0 à 57,02 mg/m3 normal . Le test
de variabilité est réussi (0,525 < 3,237) pour une VLE de 32,5 mg/m3. Comme toutes
les VLE de AM 2002 vont au-delà de cette VLE, le test sera toujours réussi. On
constate également le faible écart entre valeurs, pour une valeur de pente proche de 1.

Il s’agit là de l’illustration de ce qu’autorise le § 6.5, mais réservé à l’extrapolation du


domaine de validation. Il serait souhaitable d’avoir recours à ce moyen pour élargir le
domaine validé d’une fonction sur une gamme réelle d’utilisation, par exemple pour 2
ou 3 VLE, en choisissant des concentrations réparties sur la gamme visée.

Examiner également les cartes de contrôle de cet AMS, chapitre 6.

Voir également le chapitre consacré aux corrections O2 (§ 5-3-3) pour cet AMS.

AMS poussières (12 points + 6 injections)

La mesure de poussière présente une particularité : il n’y a pas de MR pour faire


régulièrement le zéro et le contrôle en sensibilité. La vérification du zéro en extrayant
l’AMS du conduit pour le testé sur un banc externe n’est pas de pratique courante. Le
contrôle du zéro lors de l’arrêt de l’installation ne permet pas de disposer de cette
information pour le moment.

Dans ces conditions, l’exercice QAL2 pour les AMS poussières peut être considéré
comme l’étalonnage de l’appareil dans la situation de son utilisation.

Un essai d’injection de particules provenant de la même installation (mais à une


position amont à celle des mesures QAL2, donc de caractéristiques différentes) a été
tenté sur 6 séries.

Le dépouillement traite successivement le cas avec l’injection, puis sans les points
d’injection, enfin en cherchant à réussir le test de variabilité, ces deux dernières
expérimentations étant hors norme (n mesures < 15).

- VLE journalière : 6,5 mg/m3 et 5 mg/m3 sur 7 jours glissant (à 9% CO2)


(10 mg/m3 et 30 mg/m3 en ½ h correction 11% O2 pour l’arrêté de 2002)

- SRM : méthode manuelle gravimétrique (NF EN 13284-1)

- incertitude réglementaire : 30%

- gamme de mesure : 0-30 mg/m3

59
- Etapes 1 et 2
Nb échantillons valides 18

AMS
SRM étalonné
N° SRM conditions
échantillon J-Heure échant. brute AMS AMS brute
i yi yi, ams xi !i
3 3 3 3
mg/m mg/m mg/m mg/m
1 26-10h35-11h15 0,3 0,15 2,45 0,96
2 26-11h30-12h00 -0,2 -0,09 3,21 1,23
3 26-12h40-13h20 1,5 0,76 3,10 1,19
4 26-13h45-14h25 0,6 0,30 2,51 0,98
5 26-14h45-15h25 0,9 0,44 2,16 0,86
6 26-15h45-16h25 1,5 0,75 2,89 1,12
7 27-9h24-10h04 7 3,68 5,65 2,10
8 27-10h23-11h03 2,3 1,19 3,20 1,23
9 27-11h23-11h58 3,7 1,92 4,88 1,83
10 27-13h25-14h05 6 3,02 4,85 1,82
11 27-14h27-15h07 5,7 2,80 5,91 2,20
12 27-16h41-17h21 21,5 10,83 11,02 4,02
13 28-9h42-10h21 7,9 3,82 14,22 5,16
14 28-11h02-11h41 5,1 2,50 14,80 5,37
15 28-13h09-13h48 9,4 4,58 12,95 4,71
16 28-14h23-15h02 7,1 3,43 10,54 3,85
17 28-15h22-16h01 6,1 3,04 9,83 3,59
18 28-16h32-17h11 5,9 2,91 10,44 3,81
19
Somme 92,3 46,0 124,56
Moyenne 5,12 2,6 6,92

min -0,09 2,16


max 10,83 11,02

60
- Etapes 3 à 5

Teneur en Teneur en
Numéro de CO2 des gaz SRM AMS CO2 des AMS étalonné
l'échantillon SRM brute secs normalisée étalonné gaz secs et normalisé

!i,s

i yi oi yi,s !i oi
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 0,15 9,54 0,28 0,96 8,63 2,07
2 -0,09 9,75 -0,19 1,23 8,88 2,68
3 0,76 8,81 1,54 1,19 8,52 2,68
4 0,30 9,00 0,60 0,98 8,82 2,13
5 0,44 8,78 0,93 0,86 8,43 1,91
6 0,75 9,07 1,50 1,12 8,66 2,49
7 3,68 8,91 7,02 2,10 8,28 4,60
8 1,19 8,12 2,48 1,23 7,58 2,91
9 1,92 8,61 3,83 1,83 8,25 4,09
10 3,02 8,47 6,35 1,82 7,99 4,13
11 2,80 8,50 6,00 2,20 8,00 5,10
12 10,83 8,48 22,87 4,02 8,56 8,73
13 3,82 8,97 7,95 5,16 8,15 12,46
14 2,50 10,26 4,44 5,37 9,25 11,14
15 4,58 9,28 9,14 4,71 8,57 10,76
16 3,43 8,93 7,19 3,85 8,21 9,01
17 3,04 10,69 5,12 3,59 9,81 6,87
18 2,91 10,83 4,84 3,81 10,21 7,32
19
yi,s max 22,87
yi,s min -0,19
yi,s max- yi,s min 23,06
Critère 15%VLE 0,98
Déduction : procédure d’estimation de la droite d’étalonnage = méthode a (MCO)

Estimation de la fonction d’étalonnage y = 0,357 AMS + 0,086 qui devient y = 0,366


AMS sans la constante.

12.00

10.00

8.00

6.00
SRM

y = 0.366x
4.00

2.00

0.00
0.00 5.00 10.00 15.00 20.00
-2.00
AMS

61
Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :

- la constante est quasiment nulle ce qui est cohérent avec pas d’offset

- modélisation insuffisante  un point en dehors du modèle

- pente statistiquement différente de 1  correction de pente de l’AMS

Domaine valide de la fonction d’étalonnage : 0 à (1,1 *12,46=) 13,7 mg/m3 normalisé

- Etape 6

N° AMS étalonné SRM


échantillon et normalisé normalisée Différences

!i,s

i yi,s Di
3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 2,07 0,28 -1,79
2 2,68 -0,19 -2,86
3 2,68 1,54 -1,14
4 2,13 0,60 -1,53
5 1,91 0,93 -0,99
6 2,49 1,50 -0,99
7 4,60 7,02 2,42
8 2,91 2,48 -0,43
9 4,09 3,83 -0,27
10 4,13 6,35 2,22
11 5,10 6,00 0,90
12 8,73 22,87 14,14
13 12,46 7,95 -4,51
14 11,14 4,44 -6,70
15 10,76 9,14 -1,63
16 9,01 7,19 -1,82
17 6,87 5,12 -1,74
18 7,32 4,84 -2,47
19
Moyenne -0,510
Ecart-type 4,233

SD 4,233 kV 0,9803
σ 0,995
4,233 < 0,975

Déduction : test refusé pour l’AMS-poussière

Commentaire : le domaine prend en compte les deux VLE (6,5 et 5 mg/m3 de l’AM91,
mais seule la VLE j de l’AM de 2002). Les écarts entre valeurs SRM et AMS étalonnés
sont trop élevés pour que réussisse le test de variabilité pour ces VLE.

62
AMS poussières (12 points) – retrait des points injectés

- Etapes 1 et 2
Nb échantillons valides 12

AMS
SRM étalonné
N° SRM conditions
échantillon J-Heure échant. brute AMS AMS brute
i yi yi, ams xi !i
3 3 3 3
mg/m mg/m mg/m mg/m
1 26-10h35-11h15 0,3 0,15 2,45 -0,07
2 26-11h30-12h00 -0,2 -0,09 3,21 0,83
3 26-12h40-13h20 1,5 0,76 3,10 0,70
4 26-13h45-14h25 0,6 0,30 2,51 0,00
5 26-14h45-15h25 0,9 0,44 2,16 -0,41
6 26-15h45-16h25 1,5 0,75 2,89 0,45
7 27-9h24-10h04 7 3,68 5,65 3,72
8 27-10h23-11h03 2,3 1,19 3,20 0,82
9 27-11h23-11h58 3,7 1,92 4,88 2,81
10 27-13h25-14h05 6 3,02 4,85 2,77
11 27-14h27-15h07 5,7 2,80 5,91 4,03
12 27-16h41-17h21 21,5 10,83 11,02 10,08
Somme 50,80 25,74 51,83
Moyenne 4,23 2,14 4,32

min -0,09 2,16


max 10,83 11,02

63
- Etapes 3 à 5

Teneur en Teneur en AMS


Numéro de CO2 des gaz SRM AMS CO2 des étalonné et
l'échantillon SRM brute secs normalisée étalonné gaz secs normalisé
i yi oi yi,s !i oi !i,s
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 0,15 9,54 0,28 -0,07 8,63 -0,15
2 -0,09 9,75 -0,19 0,83 8,88 1,81
3 0,76 8,81 1,54 0,70 8,52 1,58
4 0,30 9,00 0,60 0,00 8,82 0,01
5 0,44 8,78 0,93 -0,41 8,43 -0,92
6 0,75 9,07 1,50 0,45 8,66 1,01
7 3,68 8,91 7,02 3,72 8,28 8,14
8 1,19 8,12 2,48 0,82 7,58 1,94
9 1,92 8,61 3,83 2,81 8,25 6,29
10 3,02 8,47 6,35 2,77 7,99 6,30
11 2,80 8,50 6,00 4,03 8,00 9,36
12 10,83 8,48 22,87 10,08 8,56 21,89
yi,s max 22,87
yi,s min -0,19
yi,s max- yi,s min 23,06
Critère 15%VLE 0,98

Déduction : procédure d’estimation de la droite d’étalonnage = méthode a (MCO)

Estimation de la fonction d’étalonnage y = 1,184 AMS – 2,967

12.00

10.00
y = 1.184x - 2.967
8.00

6.00
SRM

4.00

2.00

0.00
0.00 2.00 4.00 6.00 8.00 10.00 12.00
-2.00
AMS

Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :

- pas d’offset, pourtant la constante n’est pas nulle

- résultat incohérent puisque la constante est significative

- pente statistiquement équivalente à 1  pas de correction de pente de l’AMS

Domaine valide de la fonction d’étalonnage : 0 à (1,1 *21,89=) 24,08 mg/m3 normalisé

64
- Etape 6
AMS
N° étalonné et SRM
échantillon normalisé normalisée Différences

!i,s

i yi,s Di
3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 -0,15 0,28 0,43
2 1,81 -0,19 -1,99
3 1,58 1,54 -0,03
4 0,01 0,60 0,60
5 -0,92 0,93 1,84
6 1,01 1,50 0,49
7 8,14 7,02 -1,12
8 1,94 2,48 0,54
9 6,29 3,83 -2,47
10 6,30 6,35 0,05
11 9,36 6,00 -3,36
12 21,89 22,87 0,99
Moyenne -0,337
Ecart-type 1,557

SD 1,557 kV 0,976
σ 0,995
1,557 < 0,971
Kv (12) est légérement surévalué en prenant Kv (15)

Déduction : test refusé pour l’AMS-poussières

Commentaire : la suppression des points liés à l’injection permet d’augmenter le


domaine sans pour autant modifier le commentaire précédent sur les VLE. Les écarts
restent toujours trop élevés au regard de la VLE de 10 mg/m3 normal.

65
AMS poussières (cas précédent + retrait du point le plus élevé pour la SRM)

- Etapes 3 à 5

Teneur en Teneur en AMS


Numéro de CO2 des gaz SRM AMS CO2 des étalonné et
l'échantillon SRM brute secs normalisée étalonné gaz secs normalisé
i yi oi yi,s !i oi !i,s
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 0,15 9,54 0,28 0,24 8,63 0,53
2 -0,09 9,75 -0,18 0,91 8,88 1,98
3 0,76 8,81 1,54 0,82 8,52 1,84
4 0,30 9,00 0,60 0,30 8,82 0,64
5 0,44 8,78 0,93 -0,01 8,43 -0,03
6 0,75 9,07 1,50 0,63 8,66 1,41
7 3,68 8,91 7,02 3,07 8,28 6,71
8 1,19 8,12 2,48 0,91 7,58 2,15
9 1,92 8,61 3,83 2,39 8,25 5,35
10 3,02 8,47 6,35 2,36 7,99 5,36
11 2,80 8,50 6,00 3,30 8,00 7,67
yi,s max 7,02
yi,s min -0,18
yi,s max- yi,s min 7,20
Critère 15%VLE 0,98

Déduction : procédure d’estimation de la droite d’étalonnage = méthode a (MCO)

Estimation de la fonction d’étalonnage y = 0,883 AMS – 1,919

4.00

y = 0.883x - 1.919
2.00
SRM

0.00
0.00 1.00 2.00 3.00 4.00 5.00 6.00

-2.00
AMS

Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :

- pas d’offset, pourtant la constante n’est pas nulle

- résultat incohérent puisque la constante est significative

- pente statistiquement proche de 1  pas de correction de pente de l’AMS

Domaine valide de la fonction d’étalonnage : 0 à (1,1 *7,67=) 8,43 mg/m3 normalisé

66
- Etape 6

N° AMS étalonné SRM


échantillon et normalisé normalisée Différences

!i,s

i yi,s Di
3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 0,53 0,28 -0,24
2 1,98 -0,18 -2,15
3 1,84 1,54 -0,29
4 0,64 0,60 -0,04
5 -0,03 0,93 0,95
6 1,41 1,50 0,09
7 6,71 7,02 0,31
8 2,15 2,48 0,33
9 5,35 3,83 -1,53
10 5,36 6,35 0,98
11 7,67 6,00 -1,66
Moyenne -0,295
Ecart-type 1,049

SD 1,049 kV 0,976
σ 0,995
1,049 < 0,971
Kv (11) est légèrement surévalué en prenant Kv (15)

Déduction : test refusé pour l’AMS-poussière

Commentaire pour les poussières (18, 12 et 11 séries) : La réduction volontaire du


nombre de séries n’améliore pas le résultat au test de variabilité car les écarts entre
valeurs SRM et AMS étalonné sont toujours trop importants pour les VLE actuelles, et
le champ du domaine validé en pâti. Mais les modèles obtenus sans les points liés à
une injection, qui fausse l’exploitation des données, sont intéressants (R2 > 0,84 contre
0,39 pour la fonction obtenue avec 18 séries).

Voir également les corrections à 11% d’O2 (§ 5-3-3).

Rappelons que dans cette étude, cet AMS est théoriquement hors champ de la norme
NF EN 14181 (voir préambule et § 4).

67
AMS COT

- VLE journalière : 20 mg/m3 à 9% CO2.


(10 mg/m3 et 20 mg/m3 en ½ h correction 11% O2 pour l’arrêté de 2002)

- SRM : méthode automatique gaz humide (par FID selon norme X43-301)

- incertitude réglementaire : 30%

- gamme de mesure : 0-x mg/m3 (non relevé)

Ecart volontaire par rapport à la norme : moins de 15 valeurs validées

- Etapes 1 et 2
Nb échantillons valides 11

AMS
SRM étalonné
N° SRM conditions AMS
échantillon J-Heure échant, brute AMS brute
i yi yi, ams xi !i
3 3 3 3
mg/m mg/m mg/m mg/m
1 26-10h10-10h40
2 26-11h10-11h40
3 26-12h40-13h10
4 26-14h40-15h10
5 26-15h40-16h10
6 27-8h25-8h55
7 27-9h30–10h00 0,308 0,335 0,5 0,26
8 27-10h30-11h00 0,086 0,091 0,6 0,27
9 27-12h40-13h10 0,091 0,099 0,5 0,22
10 27-13h40-14h10 0,067 0,070 0,5 0,24
11 27-14h40-15h10 0,129 0,136 0,5 0,24
12 28-9h10-9h40 0,412 0,460 0,5 0,26
13 28-10h10-10h40 0,375 0,364 0,6 0,30
14 28-11h05-11h35 0,390 0,413 0,6 0,29
15 28-12h30-13h00 0,273 0,293 0,5 0,25
16 28-13h30-14h00 0,480 0,511 0,7 0,31
17 28-14h30-15h00 0,898 0,768 1,9 0,90
18 28-15h40-16h10
19 28-16h40-17h10
Somme 3,51 3,54 7,47
ym 0,32 0,32
xm 0,68
min 0,07 0,4677
max 0,90 1,9023
Commentaire : un incident sur l’analyseur SRM a invalidé 8 mesures

68
- Etapes 3 à 5
AMS
Teneur en Teneur en étalonné
Numéro de CO2 des gaz SRM CO2 des et
l'échantillon SRM brute secs normalisée AMS étalonné gaz secs normalisé

!i !i,s

i yi oi yi,s oi
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
7 0,308 8,87 0,31 0,26 8,3 0,28
8 0,086 9,13 0,08 0,27 8,5 0,28
9 0,091 8,85 0,09 0,22 8,4 0,24
10 0,067 9,20 0,07 0,24 8,6 0,25
11 0,129 9,03 0,13 0,24 8,6 0,26
12 0,412 8,77 0,42 0,26 8,1 0,29
13 0,375 10,09 0,33 0,30 9,3 0,29
14 0,390 9,24 0,38 0,29 8,5 0,31
15 0,273 9,14 0,27 0,25 8,4 0,27
16 0,480 9,17 0,47 0,31 8,5 0,33
17 0,898 11,34 0,71 0,90 10,5 0,77
yi,s max 0,71
yi,s min 0,07
yi,s max- yi,s min 0,65
Critère 15%VLE 3,0

Déduction : procédure d’estimation de la droite d’étalonnage = méthode b (OFFSET)

Estimation de la fonction d’étalonnage y = 0,4737 AMS

1.000
y = 0.4737x
SRM

0.000
0.0 0.5 1.0 1.5 2.0
AMS

Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :

- pas d’offset, donc résultat cohérent puisque la constante n’est pas significative

- modèle statistiquement inacceptable  la pente est faite avec 1 seul point

- la SRM mesure la moitié de l’AMS, bien que les deux appareils aient été
étalonnés avec les mêmes gaz pour étalonnage

Domaine valide de la fonction d’étalonnage : 0 à (1,1 *0,77=) 0,85 mg/m3 normalisé

69
- Etape 6
Test de variabilité
AMS
N° étalonné et SRM
échantillon normalisé normalisée Différences
I !i,s yi,s Di

3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
7 0,28 0,31 0,03
8 0,28 0,08 -0,20
9 0,24 0,09 -0,15
10 0,25 0,07 -0,18
11 0,26 0,13 -0,13
12 0,29 0,42 0,13
13 0,29 0,33 0,04
14 0,31 0,38 0,08
15 0,27 0,27 0,00
16 0,33 0,47 0,14
17 0,77 0,71 -0,06
Moyenne -0,026
Ecart-type 0,124

SD 0,124 kV 0,9761
σ 3,061
0,124 < 2,988
Kv (11) est légèrement surévalué en prenant Kv (15)

Déduction : test réussi pour l’AMS COT

Commentaires pour l’AMS COT : Le domaine valide est proche du zéro (quelle est la
limite de détection Ld des deux analyseurs ?) ce qui exclut la VLE de 20 mg/m3
normal.
Lorsque l’AMS réussi le test de variabilité avec les données proche de la Ld, on
constate que :
- l’on obtient une droite d’étalonnage avec un seul point de pente
- la réponse d’un appareil est double de celle de l’autre

A titre expérimental, la suppression du point qui fait la pente ne modifie pas les
constats : y=0,4976x, le test de variabilité est toujours réussi, mais le domaine est
réduit de moitié (0,52 mg/m3).

Constat : exemple très intéressant, qui reflète un cas de figure fréquent avec les
installations « modernes » (émission très faible) et où l’usage des MR permettrait
d’obtenir une droite d’étalonnage convenable (avec plusieurs concentrations jusqu’à la
VLE la plus élevée) sans avoir recours aux 15 mesures avec une SRM. Mais cette
possibilité n’a pas été expérimentée pour ce composé – voir démonstration dans le cas
de l’AMS-SO2 ci-dessus p56.

70
AMS NH3

- VLE journalière : aucune. On prendra 20 mg/m3 (d’après l’arrêté installations de


combustion de 2003), corrigé à 9% de CO2 pour cette démonstration (voir aussi la
démonstration avec 11% d’O2 en application de l’arrêté incinération de 2002).

- SRM : méthode manuelle (prélèvement selon EN1911- parties 1 et 2, puis analyse


selon NFT90-215 en l’absence de norme spécifique à l’émission)

- incertitude réglementaire : aucune. On prendra 40% comme pour HCl et HF

- gamme de mesure : 0-50 mg/m3

- Etapes 1 et 2
Nb échantillons valides 18

AMS
SRM étalonné
N° SRM conditions AMS
échantillon J-Heure échant, brute AMS brute
i yi Yi,ams xi !i
3 3 3 3
mg/m mg/m mg/m mg/m
1 26-10h35-11-15 1,5 1,2 0,08 0,11
2 26-11h30-12h00 2,2 1,7 0,26 0,34
3 26-12h40-13h20 1,29 1,1 0,94 1,25
4 26-13h45-14h25 1,08 0,9 0,28 0,37
5 26-14h45-15h25 0,88 0,7 0,90 1,19
6 26-15h45-16h25 0,9 0,7 0,45 0,60
7 27-9h24–10h04 0,74 0,6 0,11 0,15
8 27-10h23-11h03 1,07 0,9 0,31 0,41

9 27-11h23-11h58 0,9 0,8 0,00 0,00


10 27-13h25-14h05 0,46 0,4 0,13 0,17
11 27-14h27-15h07 0,37 0,3 0,18 0,24
12 27-16h41-17h21 1,49 1,2 0,10 0,13
13 28-9h42-10h22 0,42 0,3 0,00 0,00
14 28-11h02-11h42 0,32 0,3 0,03 0,04
15 28-13h09-13h49 20,07 16,4 7,61 10,09
16 28-14h23-15h03 18,30 14,3 11,52 15,28
17 28-15h22-16h02 0,97 0,8 3,55 4,71
18 28-16h32-17h12 18,10 14,5 12,36 16,39
19
Somme 71,06 56,98 38,81
ym 3,95 3,17
xm 2,156
min 0,32 -0,00025
max 20,07 12,36

71
- Etapes 3 à 5

Teneur en Teneur en AMS


Numéro de CO2 des gaz SRM CO2 des étalonné et
l'échantillon SRM brute secs normalisée AMS étalonné gaz secs normalisé

!i !i,s

i yi oi yi,s oi
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 1,50 9,54 1,4 0,11 8,6 0,11
2 2,20 9,75 2,0 0,34 8,9 0,35
3 1,29 8,81 1,3 1,25 8,5 1,32
4 1,08 9,00 1,1 0,37 8,8 0,38
5 0,88 8,78 0,9 1,19 8,4 1,27
6 0,90 9,07 0,9 0,60 8,7 0,62
7 0,74 8,91 0,7 0,15 8,3 0,16
8 1,07 8,12 1,2 0,41 7,6 0,49
9 0,90 8,61 0,9 0,00 8,3 0,00
10 0,46 8,47 0,5 0,17 8,0 0,19
11 0,37 8,50 0,4 0,24 8,0 0,27
12 1,49 8,48 1,6 0,13 8,6 0,14
13 0,42 8,97 0,4 0,00 8,2 0,00
14 0,32 10,26 0,3 0,04 9,3 0,04
15 20,07 9,28 19,5 10,09 8,6 10,60
16 18,30 8,93 18,4 15,28 8,2 16,75
17 0,97 10,69 0,8 4,71 9,8 4,32
18 18,10 10,83 15,0 16,39 10,2 14,45
19
yi,s max 19,46
yi,s min 0,28
yi,s max- yi,s min 19,18
Critère 15%VLE 3,00
Déduction : procédure d’estimation de la droite d’étalonnage = méthode a (MCO)

Estimation de la fonction d’étalonnage y = 1,283AMS +0,4 qui devient y=1,326 AMS


sans la constante

25.0

20.0

y = 1.3261x
15.0
SRM

10.0

5.0

0.0
0.00 2.00 4.00 6.00 8.00 10.00 12.00 14.00
AMS

Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :


- pas d’offset, donc résultat cohérent puisque la constante n’est pas significative

- pente statistiquement différente de 1  correction de pente de l’AMS

72
Domaine valide de la fonction d’étalonnage : 0 à (1,1 *16,75=) 18,42 mg/m3 normalisé

- Etape 6
Test de variabilité
AMS
N° étalonné et SRM
échantillon normalisé normalisée Différences
i !i,s yi,s Di

3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 0,11 1,42 1,30
2 0,35 2,03 1,68
3 1,32 1,32 0,00
4 0,38 1,08 0,70
5 1,27 0,90 -0,37
6 0,62 0,89 0,27
7 0,16 0,75 0,59
8 0,49 1,19 0,70
9 0,00 0,94 0,94
10 0,19 0,49 0,29
11 0,27 0,39 0,12
12 0,14 1,58 1,44
13 0,00 0,42 0,42
14 0,04 0,28 0,24
15 10,60 19,46 8,86
16 16,75 18,43 1,69
17 4,32 0,82 -3,50
18 14,45 15,04 0,59
19
Moyenne 0,887
Ecart-type 2,290

SD 2,290 kV 0,9803
σ 4,082
2,290 < 4,001

Déduction : test réussi pour l’AMS NH3

Commentaires sur l’AMS-NH3 (18 séries) : bien que le test de variabilité soit réussi la
VLE envisagée de 20 mg/m3 normal n’est pas le domaine validé.
La dispersion des écarts entre valeurs est importante et son origine peut être liée à
l’absence d’une méthode de référence officielle.

Constat : autre exemple intéressant de ce que pourrait apporter la mise en pratique


des possibilités offertes par le § 6.5 avec des MR pour augmenter le domaine en
répartissant judicieusement les points sur celui-ci, au lieu d’utiliser l’injection
directement dans le conduit. Mais cette possibilité n’a pas été expérimentée pour ce
composé – voir démonstration dans le cas de l’AMS-SO2 ci-dessus p56.

Examiner également les cartes de contrôle de cet AMS, chapitre 6.

73
Résumé des tests QAL2 pour AZALYS à 9% CO2
Résultat du test de variabilité de
Mesurande et nombre Domaine de validité Fonction d’étalonnage la fonction d’étalonnage Information donnée par la commentaires
de séries AMS-SRM selon NF EN 14181, obtenue selon NF EN constante
en mg/m3 normalisé 14181 et méthode
appliquée Indication du R2
VLE j - VLE 7jEn mg/m3
normal corrigé

CO (19 séries) 0 – 45,06 Y=1,004xi Réussi Non significative Pas de correction de pente
75 - 50 a R2 = 0,99
Les 2 VLE sont hors du domaine
HCl (18 séries) 0 – 31,62 Y=0,944xi + 1,141 Réussi Significative – problème à Correction de pente
13 - 10 a R2 = 0,98 identifier
Les 2 VLE sont dans le domaine
HCl (14 séries) 0 – 16,47 Y=1,03xi + 0,917 Réussi Significative – problème à Pas de correction de pente
13 - 10 a R2 = 0,98 identifier
Les 2 VLE sont dans le domaine
NO (18 séries) 0 – 96,24 Y=1,023xi Réussi Non significative Pas de correction de pente
91 - 70 a R2 = 0,93
Les 2 VLE sont dans le domaine
SO2 (18 séries) 0 – 84,22 Y=1,204xi + 4,276 Refusé Significative – problème à Correction de pente mais au
32,5 - 25 a R2 = 0,97 identifier préalable rechercher causes refus

Les 2 VLE sont dans le domaine


SO2 (16 séries) 0 – 43,61 Y= 1,702xi + 3,364 Réussi Significative – problème à Idem cas précédent
32,5 - 25 a R2 = 0,93 identifier
Poussières (18 séries) 0 – 13,7 Y = 0,366xi Refusé Non significative modélisation insuffisante
a R2 = 0,39
6,5 - 5 Les 2 VLE sont dans le domaine
Poussières (12 séries) 0 – 24,08 Y = 1,184 – 2,967 Refusé Significative Pas de correction de pente
a R2 = 0,95 (pas d’offset reconnu)
6,5 - 5 Les 2 VLE sont dans le domaine
Poussières (11 séries) 0 – 8,43 Y = 0,883 – 1,919 Refusé Significative Pas de correction de penteLes 2 VLE
6,5 - 5 a R2 = 0,84 (pas d’offset reconnu) sont dans le domaine
COT (11 séries) 0 – 0,85 Y=0,4737xi Réussi Non significative Fonction impossibleNon exploitable
20* - 10 b R2 = 0,55
NH3 (18 séries) 0 – 18,42 Y= 1,326xi Réussi Non significative Correction de penteVLE théorique
20** a R2 = 0,87 hors du domaine
* arrêté 2002 ; ** hypothèse de travail

74
Synthèse du QAL2 d’AZALYS (9% CO2)

- Pour CO et NO, nous avons une bonne application du QAL2 mais le domaine
validé reste trop réduit pour prendre en compte toutes les VLE des AM91 et
2002.
- pour HCl et NH3, la technique d’injection permet d’augmenter le domaine mais
insuffisamment pour prendre en compte les VLE envisagées. Le recours aux
MR permettrait l’extrapolation sur la gamme nécessaire.
- Pour les poussières, la technique d’injection avec des poussières différentes de
celles du conduit fausse les résultats. Les écarts constatés entre valeurs SRM
et AMS étalonnés sont trop importants pour obtenir la réussite au test de
variabilité. Rien ne permet d’identifier si l’origine provient de la SRM ou de
l’AMS.
- Pour le SO2, l’emploi de MR comme dans le prévoit la norme au § 6.5 permet
d’obtenir un QAL2 convenable contrairement aux tentatives d’actions de
déréglage des installations qui confinent à un fonctionnement anormal, ce que
refuse la norme.
- Pour le COT, c’est l’exemple représentatif des installations à faible rejet très
éloigné de la VLE pour lesquelles la réalisation de 15 mesures devrait être
remplacée par l’utilisation des MR.

5-3-3 Bilan AZALYS (seconde partie en référence aux VLE exprimées par l’arrêté de
2002 avec correction à 11% de O2).

Comme les données d’entrées sont identiques à celles de la partie CO2, et que le but
de cette partie est d’examiner l’influence des nouvelles VLE et de la correction O2,
nous présentons uniquement les résultats dans un tableau synthétique, après avoir
réexaminé le cas d’un AMS ayant été refusé au test de variabilité : AMS SO2 (18
séries) et traité l’AMS poussières (11 séries) pour l’exemple.

AMS SO2

- VLE journalière : 50 mg/m3 et 200 mg/m3 en ½ h correction 11% O2 pour l’arrêté de


2002.

- SRM : méthode manuelle sur gaz humide (ISO 7934)

- incertitude réglementaire : 20%

- gamme de mesure : 0-100 mg/m3

- étapes 1 et 2 : tableau identique à celui du cas exprimé en CO2

75
- étapes 3 à 5
AMS
Teneur en Teneur en étalonné
Numéro de O2 des gaz SRM O2 des et
l'échantillon SRM brute secs normalisée AMS étalonné gaz secs normalisé

!i

I yi oi yi,s oi !i,s
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 3,9 10,62 3,76 5,35 10,85 5,27
2 2,3 10,57 2,21 4,20 10,87 4,15
3 2,2 10,67 2,13 4,50 11,60 4,79
4 2,7 10,87 2,67 4,44 12,57 5,27
5 2,4 10,69 2,33 4,35 11,02 4,36
6 3,8 10,93 3,77 4,38 11,46 4,59
7 4,3 10,91 4,26 5,72 11,29 5,89
8 2,5 11,34 2,59 4,43 11,80 4,82
9 2,4 10,42 2,27 4,48 11,52 4,73
10 2,8 10,80 2,74 4,76 11,28 4,89
11 2,4 10,60 2,31 4,75 12,66 5,69
12 5,3 10,52 5,06 6,44 10,89 6,37
13 9,9 10,77 9,67 5,61 11,16 5,70
14 10,8 9,90 9,73 4,25 10,35 3,99
15 25,8 10,52 24,62 19,36 10,89 19,16
16 35,5 10,69 34,44 27,47 11,07 27,66
17 55,3 10,41 52,21 58,53 10,93 58,14
18 85,6 8,39 67,88 86,86 8,92 71,93
19
yi,s max 67,88
yi,s min 2,13
yi,s max- yi,s min 65,75
Critère 15%VLE 7,5

La procédure d’estimation de la droite d’étalonnage est toujours la méthode a (MCO)


avec la même fonction d’étalonnage y que dans le cas des données exprimées en
CO2.

Domaine valide de la fonction d’étalonnage : 0 à(1,1*71,93=) 79,12 mg/m3 normalisé

76
- étape 6
Test de variabilité

N° AMS étalonné SRM


échantillon et normalisé normalisée Différences
I !i,s yi,s Di

3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 5,27 3,76 -1,51
2 4,15 2,21 -1,94
3 4,79 2,13 -2,66
4 5,27 2,67 -2,61
5 4,36 2,33 -2,03
6 4,59 3,77 -0,82
7 5,89 4,26 -1,63
8 4,82 2,59 -2,23
9 4,73 2,27 -2,46
10 4,89 2,74 -2,15
11 5,69 2,31 -3,38
12 6,37 5,06 -1,31
13 5,70 9,67 3,97
14 3,99 9,73 5,74
15 19,16 24,62 5,46
16 27,66 34,44 6,78
17 58,14 52,21 -5,94
18 71,93 67,88 -4,04
19
Moyenne -0,709
Ecart-type 3,623

SD 3,623 kV 0,9803
σ 5,102
3,623 < 5,002

Déduction : test réussi pour l’AMS – SO2

Commentaire sur AMS-SO2 (18 séries) : on constate que le passage d’une VLE de
32,5 à une VLE de 50 mg/m3 modifie complètement le jugement du test de variabilité.
Le domaine validé ne prend toujours pas en compte la VLE ½ h de l’AM2002.

77
AMS poussières (cas exemple avec 11 séries)

- VLE journalière : 10 mg/m3 et 30 mg/m3 en ½ h correction 11% O2 pour l’arrêté de


2002

- SRM : méthode manuelle gravimétrique (NF EN 13284-1)

- incertitude réglementaire : 30%

- gamme de mesure : 0-30 mg/m3

- Etapes 1 et 2 : tableau identique à celui du cas exprimé en CO2

- étapes 3 à 5

Teneur en Teneur en AMS


Numéro de O2 des gaz SRM AMS O2 des gaz étalonné et
l'échantillon SRM brute secs normalisée étalonné secs normalisé
I yi oi yi,s !i oi !i,s
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 0,15 10,62 0,29 0,24 10,85 0,50
2 -0,09 10,57 -0,18 0,91 10,87 1,93
3 0,76 10,67 1,46 0,82 11,60 1,85
4 0,30 10,87 0,60 0,30 12,57 0,75
5 0,44 10,69 0,88 -0,01 11,02 -0,03
6 0,75 10,93 1,50 0,63 11,46 1,42
7 3,68 10,91 6,89 3,07 11,29 6,36
8 1,19 11,34 2,32 0,91 11,80 1,97
9 1,92 10,42 3,46 2,39 11,52 5,18
10 3,02 10,80 5,86 2,36 11,28 4,90
11 2,80 10,60 5,45 3,30 12,66 8,17
12
yi,s max 6,89
yi,s min -0,18
yi,s max- yi,s min 7,07
Critère 15%VLE 1,50

La procédure d’estimation de la droite d’étalonnage est toujours la méthode a (MCO)


avec la même fonction d’étalonnage y que dans le cas des données exprimées en
CO2.

Domaine valide de la fonction d’étalonnage : 0 à (1,1*8,17=) 8,98 mg/m3 normalisé

78
- Etape 6

N° AMS étalonné SRM


échantillon et normalisé normalisée Différences

!i,s

I yi,s Di
3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 0,50 0,29 -0,21
2 1,93 -0,18 -2,11
3 1,85 1,46 -0,39
4 0,75 0,60 -0,15
5 -0,03 0,88 0,90
6 1,42 1,50 0,08
7 6,36 6,89 0,53
8 1,97 2,32 0,35
9 5,18 3,46 -1,72
10 4,90 5,86 0,96
11 8,17 5,45 -2,71
12
Moyenne -0,406
Ecart-type 1,238

SD 1,238 kV 0,976

σ 1,531
1,238 < 1,494
Kv (11) est légèrement surévalué en prenant Kv (15)

Déduction : test réussi pour l’AMS-poussières

Commentaire sur AMS-poussières (11 séries) : grâce à cette expérimentation


particulière, on constate que l’augmentation de la VLE de 6,5 à 10 mg/m3 modifie le
jugement du test de variabilité dans un sens favorable.
Mais la VLE journalière n’est toujours pas dans le domaine validé, encore moins celle
sur ½ h .

Résumé des tests AZALYS à 11% O2

Mesurande VLE j VLE ½ h Domaine validé Résultat du test


(nombre de correction O2 correction O2 en mg/m3 de variabilité
séries validées) en mg/m3 en mg/m3 normal
normal normal
CO (19) 50 100 0-43,07 Réussi
HCl (18) 10 60 0-28,95 Réussi
HCl (14) 10 60 0-16,64 Réussi
NO (18) 200 400 0-102,9 Réussi
SO2 (18) 50 200 0-79,12 Réussi
SO2 (16) 50 200 0-40,04 Réussi
Poussières (18) 10 30 0-12,61 Refusé
Poussières (12) 10 30 0-22,64 Refusé
Poussières (11) 10 30 0-8,98 Réussi
COT (11) 10 20 0-0,91 Réussi
NH3 (18) // // 0-16,92 Réussi

79
Nous présentons maintenant la comparaison entre corrections CO2 et O2 dans le
tableau suivant :

Mesurande VLE Domaine Résultat VLE Domaine Résultat du


(nombre de correction validé en du test de correction validé en test de
séries CO2 en mg/m3 variabilité O2 en mg/m3 variabilité
validées) mg/m3 normal mg/m3 normal
normal normal
CO (19) 75 0-45,06 Réussi 50 0-43,07 Réussi
HCl (18) 13 0-31,62 Réussi 10 0-28,95 Réussi
HCl (14) 13 0-16,47 Réussi 10 0-16,64 Réussi
NO (18) 91 0-96,24 Réussi 200 0-102,9 Réussi
SO2 (18) 32,5 0-84,22 Refusé 50 0-79,12 Réussi
SO2 (16) 32,5 0-43,61 Réussi 50 0-40,04 Réussi
Poussières 6,5 0-13,7 Refusé 10 0-12,61 Refusé
(18)
Poussières 6,5 0-24,08 Refusé 10 0,22,64 refusé
(12)
Poussières 6,5 0-8,43 Refusé 10 0-8,98 Réussi
(11)
COT (11) 10 0-0,91 Réussi 10 0-0,91 Réussi
NH3 (18) 20 0,16,92 Réussi 20 0-16,92 Réussi
En gras, les évolutions favorables

Synthèse du QAL2 d’AZALYS (11% O2)

A dispersion identique des écarts entre valeurs SRM et AMS étalonné, c’est
l’augmentation du niveau de la VLE qui modifie favorablement le test de variabilité pour
les données exprimées corrigées O2 par rapport à celles exprimées corrigées CO2
(mécaniquement liée à l’augmentation de la partie droite de l’inégalité juge de ce test).
Par contre les valeurs maximales des domaines validés sont modifiées en fonction des
nouvelles valeurs étalonnées corrigées en O2.

5-3-4 Bilan GENERIS

Dans le cas de GENERIS, les mesures de gaz sont en gaz sec, à température et à
pression de l’analyse (probablement corrigé dans la lecture analyseur). La seule
correction à faire sera celle de la référence O2.
Dans le cas des poussières, les mesures sont faites en gaz humide et à température
(non extractif). La correction à faire concerne donc l’humidité, la température puis la
référence.

Cependant le rapport du prestataire ne rend pas compte des valeurs des mesures
dites périphériques, permettant de faire toutes les corrections (voir le § 2-3-2-2
GENERIS – système WINSCAN). Nous avons donc pris directement les valeurs de xi
et celles de yi annoncées comme ramenées aux conditions de l’AMS, les valeurs de
correction oxygène pouvant se déduire des tableaux du rapport.

Concernant les poussières, nous n’avons pas pû vérifier la démarche des corrections
menant à yi, puis indépendamment de la fonction retenue, jusqu’à !i,s.
Nous avons donc utilisé les valeurs SRM aux conditions de l’AMS au lieu des valeurs
brutes, mais les valeurs SRM normalisées sont celles du rapport.

80
AMS SO2

- VLE journalière : 50 mg/m3 et 200 mg/m3 en ½ h correction 11% O2 pour l’arrêté de


2002.

- SRM : méthode manuelle sur gaz humide (NF ISO 11632)

- incertitude réglementaire : 20%

- gamme de mesure : 0-300 mg/m3

- étapes 1 et 2 :
Nb échantillons valides 18

SRM AMS
conditions étalonné
) SRM AMS AMS
yN°i brute
échantillon J- Heure échant. brute
i yi xi i
3 3 3
mg/m mg/m mg/m
1 26-13h25-14h25 2,96 3,28 2,62
2 26-14h58-15-58 2,2 2,25 1,80
3 26-16h50-17h50 5,97 3,97 3,17
4 26-18h12-19h12 20,82 18,02 14,38
5 26-19h25-20h25 9,84 9,31 7,43
6 27-10h20-11h20 0,15 1,42 1,13
7 27-13h36-14h36 0,76 5,23 4,17
8 27-15h05-16h05 4,79 6,48 5,17
9 27-16h36-17h36 0,94 5,38 4,29
10 27-17h45-18h45 0,77 2,86 2,28
11 27-18h57-19h57 0,06 2,67 2,13
12 27-29h09-21h09 0,7 2,71 2,16
13 28-9h22-10h22 18,05 22,13 17,66
14 28-10h49-11h49 13,96 20,81 16,60
15 28-12h13-13h13 16,65 24,05 19,19
16 28-13h33-14h33 22,3 30,10 24,01
17 28-14h56-15h56 17,37 18,16 14,49
18 28-16h29-17h29 7,89 8,69 6,93
19
Somme 146,18 187,52
ym 8,12
xm 10,418
min 0,06 1,42
max 22,30 30,1 24,01

81
- étapes 3 à 5

SRM Teneur en Teneur en AMS


Numéro de conditions O2 des gaz SRM AMS O2 des gaz étalonné et
l'échantillon AMS secs normalisée étalonné secs normalisé
)
yy ii , s
yi !i,s

i yi oi yi,s oi
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 2,96 8,78 2,42 2,62 8,78 2,68
2 2,20 8,95 1,83 1,80 8,92 1,81
3 5,97 8,61 4,82 3,17 8,83 3,23
4 20,82 8,57 16,74 14,38 8,88 14,57
5 9,84 8,56 7,91 7,43 9,00 7,43
6 0,15 8,70 0,12 1,13 8,69 1,17
7 0,76 9,06 0,63 4,17 9,33 4,02
8 4,79 8,86 3,94 5,17 9,27 5,02
9 0,94 9,56 0,82 4,29 9,94 3,89
10 0,77 8,76 0,63 2,28 9,34 2,20
11 0,06 9,16 0,05 2,13 9,41 2,04
12 0,70 8,54 0,56 2,16 9,15 2,13
13 18,05 8,56 14,51 17,66 9,08 17,50
14 13,96 8,54 11,29 16,60 9,20 16,24
15 16,65 8,32 13,13 19,19 8,32 20,76
16 22,30 7,97 17,12 24,01 8,57 25,22
17 17,37 8,50 13,90 14,49 8,60 15,16
18 7,89 8,77 6,45 6,93 8,83 7,07
19
yi,s max 17,12
yi,s min 0,05
yi,s max- yi,s min 17,06
Critère 15%VLE 7,50

Déduction : procédure d’estimation de la droite d’étalonnage = méthode a (MCO)

Estimation de la fonction d’étalonnage y = 0,798 AMS

30
y = 0.798x
25

20
SRM

15

10

0
0.00 5.00 10.00 15.00 20.00 25.00 30.00 35.00
AMS

82
Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :

- pas d’offset, donc résultat cohérent puisque constante non significative

- pente statistiquement différente de 1  correction de l’AMS

Domaine valide de la fonction d’étalonnage : 0 à (1,1*25,22=) 27,74 mg/m3 normalisé

- étape 6
Test de variabilité
AMS
N° étalonné et SRM
échantillon normalisé normalisée Différences
i !is yi,s Di

3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 2,68 2,42 -0,26
2 1,81 1,83 0,01
3 3,23 4,82 1,59
4 14,57 16,74 2,17
5 7,43 7,91 0,48
6 1,17 0,12 -1,05
7 4,02 0,63 -3,39
8 5,02 3,94 -1,08
9 3,89 0,82 -3,06
10 2,20 0,63 -1,57
11 2,04 0,05 -1,99
12 2,13 0,56 -1,56
13 17,50 14,51 -2,99
14 16,24 11,29 -4,95
15 20,76 13,13 -7,62
16 25,22 17,12 -8,10
17 15,16 13,90 -1,27
18 7,07 6,45 -0,61
19
Moyenne -1,959
Ecart-type 2,762

SD 2,762 kV 0,9803
σ
5,102
2,762 < 5,002

Déduction : test réussi pour l’AMS SO2.

Commentaire pour AMS SO2 : aucune des VLE (50 et 200 mg/m3 normal) n’est dans
le domaine validé, mais le test de variabilité est réussi

Se reporter aux cartes de contrôle ce cet AMS, chapitre 6.

83
AMS NO

- VLE journalière : 200 mg/m3 et 400 mg/m3 en ½ h correction 11% O2 pour l’arrêté de
2002)

- SRM : méthode automatique sur gaz sec (par chimiluminescence conforme à NF


X43-018 pour l’analyse et à NF X43-300 pour le prélèvement)

- incertitude réglementaire : 20%

- gamme de mesure : 0-500 mg/m3

- Etapes 1 et 2

Nb échantillons valides 17

SRM
N° SRM conditions AMS AMS
échantillon J-Heure échant. brute AMS brute étalonné
i yi xi i
3 3 3
mg/m mg/m mg/m
1 26-13h25-14h25 307,20 328,0 290,69
2 26-14h58-15-58 268,93 274,3 243,09
3 26-16h50-17h50 248,96 267,1 236,72
4 26-18h12-19h12 249,17 265,6 235,36
5 26-19h25-20h25 212,97 234,5 207,82
6 27-10h20-11h20 236,41 256,6 227,43
7 27-13h36-14h36 185,12 220,5 195,41
8 27-15h05-16h05 218,17 269,6 238,93
9 27-16h36-17h36 216,00 234,3 207,67
10 27-17h45-18h45 219,71 262,0 232,19
11 27-18h57-19h57 153,76 185,4 164,29
12 27-29h09-21h09 219,16 266,3 235,97
13 28-9h22-10h22 151,03 179,2 158,82
14 28-10h49-11h49 168,79 191,4 169,66
15 28-12h13-13h13 195,67 236,9 209,98
16 28-13h33-14h33 251,78 272,2 241,22
17 28-14h56-15h56 161,30 210,2 186,32
18 28-16h29-17h29
19
Somme 3664,13 4154,18
ym 215,54
xm 244,36
min 151,03 179,21
max 307,20 328 290,69

84
- étapes 3 à 5

SRM Teneur en Teneur en AMS


Numéro de conditions O2 des gaz SRM AMS O2 des gaz étalonné et
l'échantillon AMS secs normalisée étalonné secs normalisé
yy) i
i , s
yi !i,s

i yi oi yi,s oi
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 307,20 8,78 251,39 290,69 8,78 237,88
2 268,93 8,95 223,18 243,09 8,92 201,23
3 248,96 8,61 200,94 236,72 8,83 194,51
4 249,17 8,57 200,46 235,36 8,88 194,19
5 212,97 8,56 171,20 207,82 9,00 173,19
6 236,41 8,7 192,20 227,43 8,69 184,76
7 185,12 9,06 155,04 195,41 9,33 167,45
8 218,17 8,86 179,71 238,93 9,27 203,69
9 216,00 9,56 188,81 207,67 9,94 187,77
10 219,71 8,76 179,50 232,19 9,34 199,14
11 153,76 9,16 129,86 164,29 9,41 141,75
12 219,16 8,54 175,89 235,97 9,15 199,13
13 151,03 8,56 121,41 158,82 9,08 133,24
14 168,79 8,54 135,47 169,66 9,20 143,78
15 195,67 7,97 150,17 209,98 8,57 168,93
16 251,78 8,5 201,42 241,22 8,60 194,53
17 161,30 8,77 131,89 186,32 8,83 153,10
18
19
yi,s max 251,39
yi,s min 121,41
yi,s max- yi,s min 129,98
Critère 15%VLE 30,00

Déduction : procédure d’estimation de la droite d’étalonnage = méthode a (MCO)

Estimation de la fonction d’étalonnage y = 0,886 AMS

y = 0.886x
360.000
310.000
260.000
SRM

210.000
160.000
110.000
60.000
10.000
100.0 200.0 300.0 400.0
AMS

85
Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :

- pas d’offset, donc résultat cohérent puisque constante non significative

- pente statistiquement différente de 1  correction de l’AMS

Domaine valide de la fonction d’étalonnage :


0 à (1,1*237,88=) 261,66 mg/m3 normalisé

- étape 6
Test de variabilité
AMS
N° étalonné et SRM
échantillon normalisé normalisée Différences
)
y i , s !is

i yi,s Di

3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 237,88 251,39 13,51
2 201,23 223,18 21,95
3 194,51 200,94 6,42
4 194,19 200,46 6,27
5 173,19 171,20 -1,99
6 184,76 192,20 7,45
7 167,45 155,04 -12,41
8 203,69 179,71 -23,98
9 187,77 188,81 1,04
10 199,14 179,50 -19,64
11 141,75 129,86 -11,89
12 199,13 175,89 -23,24
13 133,24 121,41 -11,83
14 143,78 135,47 -8,31
15 168,93 150,17 -18,76
16 194,53 201,42 6,90
17 153,10 131,89 -21,21
18
19
Moyenne -5,278
Ecart-type 14,112

SD 14,112 kV 0,9791
σ 20,408
14,112 < 19,982

Déduction : test réussi pour l’AMS NO.

Commentaire pour AMS NO : seule la VLE journalière de 200 mg/m3 normal est
dans le domaine validé, mais le test de variabilité est réussi.

Se reporter aux cartes de contrôle ce cet AMS, chapitre 6.

86
AMS HCl

- VLE journalière : 10 mg/m3 et 60 mg/m3 en ½ h correction 11% O2 pour l’arrêté de


2002

- SRM : méthode manuelle sur gaz humide (EN1911 parties 1 à 3)

- incertitude réglementaire : 40%

- gamme de mesure : 0-100 mg/m3

- Etapes 1 et 2
Nb échantillons valides 18

SRM
conditions
N° SRM AMS AMS
échantillon J-Heure échant. brute AMS brute étalonné
i yi xi i
3 3 3
mg/m mg/m mg/m
1 26-13h25-14h25 5,8 5,94 4,43
2 26-14h58-15-58 5,22 6,32 4,71
3 26-16h50-17h50 6,54 9,52 7,09
4 26-18h12-19h12 9,63 11,62 8,65
5 26-19h25-20h25 9,32 9,33 6,95
6 27-10h20-11h20 4,75 5,30 3,95
7 27-13h36-14h36 3,67 8,08 6,02
8 27-15h05-16h05 5,52 8,57 6,39
9 27-16h36-17h36 3,04 5,90 4,39
10 27-17h45-18h45 4,91 7,24 5,39
11 27-18h57-19h57 5,02 6,32 4,71
12 27-29h09-21h09 3,07 7,87 5,86
13 28-9h22-10h22 8,98 10,34 7,70
14 28-10h49-11h49 10,87 12,02 8,95
15 28-12h13-13h13 9,11 11,03 8,22
16 28-13h33-14h33 8,49 14,40 10,73
17 28-14h56-15h56 9,66 11,21 8,35
18 28-16h29-17h29 5,96 9,95 7,41
19
Somme 119,56 160,97 119,91
moyenne 6,64 8,94 6,66
écart-type 2,50 2,54
min 3,04 5,297
max 10,87 14,4 10,73

87
- étapes 3 à 5

SRM AMS
Numéro de conditions Teneur en O2 SRM AMS Teneur en O2 étalonné et
l'échantillon AMS des gaz secs normalisée étalonné des gaz secs normalisé
)
yy ii , s
yi !i,s

i yi oi yi,s oi
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 5,80 8,78 4,75 4,43 8,78 3,62
2 5,22 8,95 4,33 4,71 8,92 3,90
3 6,54 8,61 5,28 7,09 8,83 5,83
4 9,63 8,57 7,75 8,65 8,88 7,14
5 9,32 8,56 7,49 6,95 9,00 5,79
6 4,75 8,70 3,86 3,95 9,33 3,38
7 3,67 9,06 3,07 6,02 9,33 5,16
8 5,52 8,86 4,55 6,39 9,27 5,44
9 3,04 9,56 2,66 4,39 9,94 3,97
10 4,91 8,76 4,01 5,39 9,34 4,62
11 5,02 9,16 4,24 4,71 9,41 4,06
12 3,07 8,54 2,46 5,86 9,15 4,95
13 8,98 8,56 7,22 7,70 9,08 6,46
14 10,87 8,54 8,72 8,95 9,20 7,59
15 9,11 8,32 7,18 8,22 8,32 6,48
16 8,49 7,97 6,52 10,73 8,60 8,65
17 9,66 8,50 7,73 8,35 8,83 6,86
18 5,96 8,77 4,87 7,41 8,83 6,09
19
yi,s max 8,72
yi,s min 2,46
yi,s max- yi,s min 6,26
Critère 15%VLE 1,50

Déduction : procédure d’estimation de la droite d’étalonnage = méthode a (MCO)

Estimation de la fonction d’étalonnage y = 0,774AMS-0,275 qui devient y=0,745 AMS


sans la constante

15

y = 0.745x

10
SRM

0
0.00 3.00 6.00 9.00 12.00 15.00
AMS

88
Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :

- pas d’offset, donc résultat cohérent puisque constante non significative

- pente statistiquement différente de 1  correction de l’AMS

Domaine valide de la fonction d’étalonnage : 0 à (1,1*8,65=) 9,52 mg/m3 normalisé

- étape 6

Test de variabilité
AMS
N° étalonné et SRM
échantillon normalisé normalisée Différences
i !is yi,s Di

3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 3,62 4,75 1,12
2 3,90 4,33 0,43
3 5,83 5,28 -0,55
4 7,14 7,75 0,61
5 5,79 7,49 1,70
6 3,38 3,86 0,48
7 5,16 3,07 -2,08
8 5,44 4,55 -0,90
9 3,97 2,66 -1,31
10 4,62 4,01 -0,61
11 4,06 4,24 0,18
12 4,95 2,46 -2,48
13 6,46 7,22 0,76
14 7,59 8,72 1,14
15 6,48 7,18 0,70
16 8,65 6,52 -2,14
17 6,86 7,73 0,87
18 6,09 4,87 -1,22
19
Moyenne -0,184
Ecart-type 1,266

SD 1,266 kV 0,9803
σ 2,041
1,266 < 2,001

Déduction : test réussi pour l’AMS HCl.

Commentaire pour AMS HCl : aucune des VLE (10 et 60 mg/m3 normal) n’est dans le
domaine validé, mais le test de variabilité est réussi. On constate également une
tendance de l’AMS à sous-estimer la vraie valeur.

Se reporter aux cartes de contrôle ce cet AMS, chapitre 6.

89
AMS COT

- VLE journalière : 10 mg/m3 et 20 mg/m3 en ½ h correction 11% O2 pour l’arrêté de


2002

- SRM : méthode automatique gaz humide (par FID selon norme X43-301, EN13526,
EN12619)

- incertitude réglementaire : 30%

- gamme de mesure : 0-50 mg/m3

- étapes 1 et 2

Nb échantillons valides 18

SRM
conditions
N° SRM AMS AMS
AMS
échantillon J-Heure échant. brute brute étalonné
i yi xi i
3 3 3
mg/m mg/m mg/m
1 26-13h25-14h25 2,79 1,76 1,64
2 26-14h58-15-58 3,17 0,96 1,75
3 26-16h50-17h50 4,22 0,53 1,81
4 26-18h12-19h12 3,06 0,19 1,86
5 26-19h25-20h25 2,56 1,08 1,74
6 27-10h20-11h20 2,44 1,57 1,67
7 27-13h36-14h36 1,79 0,09 1,87
8 27-15h05-16h05 1,37 0,23 1,85
9 27-16h36-17h36 1,25 0,19 1,86
10 27-17h45-18h45 1,02 0,37 1,83
11 27-18h57-19h57 0,82 0,48 1,82
12 27-29h09-21h09 0,71 0,35 1,83
13 28-9h22-10h22 1,48 2,54 1,54
14 28-10h49-11h49 1,12 2,92 1,49
15 28-12h13-13h13 0,87 2,34 1,57
16 28-13h33-14h33 1,65 0,9 1,76
17 28-14h56-15h56 0,57 0,98 1,75
18 28-16h29-17h29 0,46 1,17 1,72
19
Somme 31,35 18,65
moyenne 1,74 1,04
écart-type 1,064 0,869
min 0,46 0,09
max 4,22 2,92 1,87

90
- étapes 3 à 5

SRM Teneur en Teneur en AMS


Numéro de conditions O2 des SRM AMS O2 des gaz étalonné et
l'échantillon AMS gaz secs normalisée étalonné secs normalisé
)
yy ii , s
!i !i,s

i yi oi yi,s oi
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 2,79 8,78 2,28 1,64 8,78 1,35
2 3,17 8,95 2,63 1,75 8,92 1,45
3 4,22 8,61 3,41 1,81 8,83 1,49
4 3,06 8,57 2,46 1,86 8,88 1,53
5 2,56 8,56 2,06 1,74 9 1,45
6 2,44 8,7 1,98 1,67 8,69 1,36
7 1,79 9,06 1,50 1,87 9,33 1,60
8 1,37 8,86 1,13 1,85 9,27 1,58
9 1,25 9,56 1,09 1,86 9,94 1,68
10 1,02 8,76 0,83 1,83 9,34 1,57
11 0,82 9,16 0,69 1,82 9,41 1,57
12 0,71 8,54 0,57 1,83 9,15 1,55
13 1,48 8,56 1,19 1,54 9,08 1,29
14 1,12 8,54 0,90 1,49 9,2 1,26
15 0,87 8,32 0,69 1,57 8,32 1,23
16 1,65 7,97 1,27 1,76 8,57 1,42
17 0,57 8,5 0,46 1,75 8,6 1,41
18 0,46 8,77 0,38 1,72 8,83 1,42
19
yi,s max 3,41
yi,s min 0,38
yi,s max- yi,s min 3,03
Critère 15%VLE 1,50

Déduction : procédure d’estimation de la droite d’étalonnage = méthode a (MCO)

Estimation de la fonction d’étalonnage y = -0,135 AMS +1,88

4
SRM

3
y = -0.135x + 1.882
2

0
0 1 2 3 4 5
AMS

91
Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :

- pas d’offset, donc résultat cohérent puisque constante non significative

- pas de modèle statistiquement significatif

Domaine valide de la fonction d’étalonnage : 0 à (1,1*1,68=) 1,85 mg/m3 normalisé

- étape 6
Test de variabilité
AMS
N° étalonné et SRM
échantillon normalisé normalisée Différences
i !is yi,s Di

3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 1,35 2,28 0,94
2 1,45 2,63 1,18
3 1,49 3,41 1,92
4 1,53 2,46 0,93
5 1,45 2,06 0,61
6 1,36 1,98 0,63
7 1,60 1,50 -0,10
8 1,58 1,13 -0,45
9 1,68 1,09 -0,59
10 1,57 0,83 -0,74
11 1,57 0,69 -0,88
12 1,55 0,57 -0,98
13 1,29 1,19 -0,10
14 1,26 0,90 -0,36
15 1,23 0,69 -0,55
16 1,42 1,27 -0,15
17 1,41 0,46 -0,95
18 1,42 0,38 -1,04
19
Moyenne -0,038
Ecart-type 0,869

SD 0,869 kV 0,9803
σ 1,531
0,869 < 1,500

Déduction : test réussi pour l’AMS COT

Commentaire pour AMS COT : aucune des VLE (10 et 20 mg/m3 normal) n’est dans
le domaine validé, mais le test de variabilité est réussi.

Se reporter aux cartes de contrôle ce cet AMS, chapitre 6.

Constat : on se retrouve dans le même cas de figure qu’AZALYS, avec des mesures
proches de la limite de détection des appareils, où serait justifié l’emploi des MR pour
créer le domaine et la fonction d’étalonnage. Mais cette possibilité n’a pas été
expérimentée pour ce composé – voir démonstration dans le cas de l’AMS-SO2 ci-
dessus p56.
.

92
Dans ce cas de figure, nous pouvons rechercher une fonction d’après la méthode b :
y
nous obtenons = 0,595x, comme illustre le graphique suivant :
x

4.5
4
3.5
3
2.5 y = 0.5949x
SRM

2
y = -0.135x + 1.882 R2 = 1
1.5
1
0.5
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5
AMS

Domaine valide de la fonction d’étalonnage : 0 à (1,1*1,74 =) 1,91 mg/m3 normalisé

Test de variabilité

N° AMS étalonné SRM


échantillon et normalisé normalisée Différences
i !is yi,s Di

3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 1,05 2,28 1,24
2 0,57 2,63 2,06
3 0,32 3,41 3,09
4 0,11 2,46 2,35
5 0,64 2,06 1,42
6 0,93 1,98 1,05
7 0,05 1,50 1,45
8 0,14 1,13 0,99
9 0,11 1,09 0,98
10 0,22 0,83 0,61
11 0,29 0,69 0,41
12 0,21 0,57 0,36
13 1,51 1,19 -0,32
14 1,74 0,90 -0,84
15 1,39 0,69 -0,71
16 0,54 1,27 0,73
17 0,58 0,46 -0,13
18 0,70 0,38 -0,32
19
Moyenne 0,801
Ecart-type 1,059

SD 0,869 kV 0,9803
σ 1,531
1,059 < 1,500

93
Déduction : test réussi pour l’AMS COT

Commentaire pour AMS COT : le domaine de validité est inchangé et aucune des
VLE (10 et 20 mg/m3 normal) n’y entre. Le test de variabilité est toujours réussi.

Cette approche pourra être utilisée pour l’AST

AMS CO

- VLE journalière : 50 mg/m3 et 100 mg/m3 en ½ h correction 11% O2 pour l’arrêté de


2002

- SRM : méthode automatique sur gaz sec (infra rouge conforme à NF X43-012 pour
l’analyse et à NF X43-300 pour le prélèvement)

- incertitude réglementaire : 10%

- gamme de mesure : 0-200 mg/m3

- Etapes 1 et 2
Nb échantillons valides 17

SRM
conditions
N° SRM AMS AMS
AMS
échantillon J-Heure échant. brute brute étalonné
i yi xi i
3 3 3
mg/m mg/m mg/m
1 26-13h25-14h25 11,01 12,59 10,67
2 26-14h58-15-58 11,38 12,9 10,93
3 26-16h50-17h50 12,87 15,14 12,83
4 26-18h12-19h12 10,84 14,05 11,91
5 26-19h25-20h25 13,29 15,7 13,30
6 27-10h20-11h20 12,2 8,34 7,07
7 27-13h36-14h36 13,48 16,1 13,64
8 27-15h05-16h05 8,69 11,06 9,37
9 27-16h36-17h36 11,41 15,35 13,01
10 27-17h45-18h45 8,57 11,53 9,77
11 27-18h57-19h57 14,88 16,25 13,77
12 27-29h09-21h09 13,12 13,59 11,52
13 28-9h22-10h22 13,37 17,24 14,61
14 28-10h49-11h49 12,45 15,27 12,94
15 28-12h13-13h13 13,31 17,64 14,95
16 28-13h33-14h33 8,75 11,58 9,81
17 28-14h56-15h56 13,37 15,22 12,90
18
19
Somme 202,99 239,55
moyenne 11,94 14,09
écart-type 1,87 2,48
min 8,57 8,34
max 14,88 17,64 14,95

94
- étapes 3 à 5

SRM Teneur en Teneur en AMS


Numéro de conditions O2 des gaz SRM O 2 des étalonné et
l'échantillon AMS secs normalisée AMS étalonné gaz secs normalisé
)
yy ii , s
!i !i,s

i yi oi yi,s oi
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 11,01 8,78 9,01 10,67 8,78 8,73
2 11,38 8,95 9,44 10,93 8,92 9,05
3 12,87 8,61 10,39 12,83 8,83 10,54
4 10,84 8,57 8,72 11,91 8,88 9,82
5 13,29 8,56 10,68 13,30 9 11,09
6 12,20 9,06 9,92 7,07 9,33 6,06
7 13,48 8,86 11,10 13,64 9,27 11,63
8 8,69 9,56 7,60 9,37 9,94 8,47
9 11,41 8,76 9,32 13,01 9,34 11,16
10 8,57 9,16 7,24 9,77 9,41 8,43
11 14,88 8,54 11,94 13,77 9,15 11,62
12 13,12 8,56 10,55 11,52 9,08 9,66
13 13,37 8,54 11,27 14,61 9,2 12,38
14 12,45 8,32 10,07 12,94 8,32 10,20
15 13,31 7,97 10,21 14,95 8,57 12,03
16 8,75 8,5 7,00 9,81 8,6 7,91
17 13,37 8,77 10,93 12,90 8,83 10,60
18
19
yi,s max 11,94
yi,s min 7,00
yi,s max- yi,s min 4,94
Critère 15%VLE 7,50

Déduction : procédure d’estimation de la droite d’étalonnage = méthode b (OFFSET)

Estimation de la fonction d’étalonnage y = 0,847 AMS

15
14
13
12
SRM

11
10 y=0.847.x
9
8
7
7 9 11 13 15 17 19
AMS

95
Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :

- pas d’offset

- l’incertitude sur cette droite n’est pas calculée

- pente différente de 1  correction AMS

Domaine valide de la fonction d’étalonnage : 0 à (1,1*12,38=) 13,62 mg/m3 normalisé

- étape 6
Test de variabilité
AMS
N° étalonné et SRM
échantillon normalisé normalisé Différences
i !is yi,s Di

3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 8,73 9,01 0,28
2 9,05 9,44 0,39
3 10,54 10,39 -0,15
4 9,82 8,72 -1,10
5 11,09 10,68 -0,40
6 6,06 9,92 3,86
7 11,63 11,10 -0,53
8 8,47 7,60 -0,88
9 11,16 9,32 -1,83
10 8,43 7,24 -1,19
11 11,62 11,94 0,32
12 9,66 10,55 0,89
13 12,38 11,27 -1,11
14 10,20 10,07 -0,13
15 12,03 10,21 -1,82
16 7,91 7,00 -0,91
17 10,60 10,93 0,33
18
19
Moyenne -0,234
Ecart-type 1,319

SD 1,319 kV 0,9791
σ 2,551
1,319 < 2,498

Déduction : test réussi pour l’AMS CO

Commentaire pour AMS CO : le domaine validé est bien en deça des VLE (50 et 100
mg/m3 normal), mais le test de variabilité est réussi.

Se reporter aux cartes de contrôle ce cet AMS, chapitre 6.

96
AMS poussières

- VLE journalière : 10 mg/m3 et 30 mg/m3 en ½ h correction 11% O2 pour l’arrêté de


2002

- SRM : méthode manuelle gravimétrique (NF EN 13284-1)

- incertitude réglementaire : 30%

- gamme de mesure : 0-100 mg/m3

- Etapes 1 et 2

Nb échantillons
valides 18

SRM
conditions
N° SRM AMS AMS
AMS
échantillon J-Heure échant. brute brute étalonné
i yi xi i
3 3 3
mg/m mg/m mg/m
1 26-13h25-14h25 0,15 0,90 0,28
2 26-14h58-15-58 0,14 0,62 0,20
3 26-16h50-17h50 0,14 0,62 0,19
4 26-18h12-19h12 0,14 0,74 0,23
5 26-19h25-20h25 0,13 0,66 0,21
6 27-10h20-11h20 0,11 0,52 0,16
7 27-13h36-14h36 0,1 0,57 0,18
8 27-15h05-16h05 0,11 0,78 0,24
9 27-16h36-17h36 0,11 3,46 1,08
10 27-17h45-18h45 0,49 0,66 0,21
11 27-18h57-19h57 0,11 0,53 0,17
12 27-29h09-21h09 0,11 0,90 0,28
13 28-9h22-10h22 0,47 0,67 0,21
14 28-10h49-11h49 1,12 0,65 0,20
15 28-12h13-13h13 0,1 0,55 0,17
16 28-13h33-14h33 0,1 0,54 0,17
17 28-14h56-15h56 0,77 0,51 0,16
18 28-16h29-17h29 0,1 0,51 0,16
19
Somme 4,50 14,40
Moyenne 0,25 0,80
écart-type 0,285 0,675
min 0,10 0,52
max 0,49 3,46 1,08

97
- étapes 3 à 5

SRM Teneur en Teneur en AMS


Numéro de conditions O2 des gaz SRM AMS O2 des gaz étalonné et
l'échantillon AMS secs normalisée étalonné secs normalisé
)
y i i yi oi yi,s !i oi ! i,s
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 0.15 8,78 0,12 0,28 8,78 0,23
2 0.14 8,95 0,12 0,20 8,92 0,16
3 0.14 8,61 0,11 0,19 8,83 0,16
4 0.14 8,57 0,11 0,23 8,88 0,19
5 0.13 8,56 0,10 0,21 9 0,17
6 0.11 8,7 0,09 0,16 8,69 0,13
7 0.10 9,06 0,08 0,18 9,33 0,15
8 0.11 8,86 0,09 0,24 9,27 0,21
9 0.11 9,56 0,10 1,08 9,94 0,98
10 0.49 8,76 0,40 0,21 9,34 0,18
11 0.11 9,16 0,09 0,17 9,41 0,14
12 0.11 8,54 0,09 0,28 9,15 0,24
13 0.47 8,56 0,38 0,21 9,08 0,18
14 1.12 8,54 0,90 0,20 9,2 0,17
15 0.10 8,32 0,08 0,17 8,32 0,14
16 0.10 7,97 0,08 0,17 8,57 0,14
17 0.77 8,5 0,62 0,16 8,6 0,13
18 0.10 8,77 0,08 0,16 8,83 0,13
19
yi,s max 0,90
yi,s min 0,08
yi,s max- yi,s min 0,82
Critère 15%VLE 1,50

Déduction : procédure d’estimation de la droite d’étalonnage = méthode b (OFFSET)

Estimation de la fonction d’étalonnage y = 0,31 AMS

1.5

1
SRM

y = 0.31x

0.5

0
0.00 0.50 1.00 1.50 2.00 2.50 3.00 3.50
AMS

Apréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :

La méthode statistique des MCO donne des résultats inversés :

- constante significative (ymoyen = 0,25) alors que l’offset = 0

98
- pente = 0 . Les données AMS brutes n’expliquent pas les résultats

- le point 9 semble aberrant

- les points AMS (sauf points 10, 13, 14 et 17) sont alignés du fait de la SRM, et
dans ce cas là, cela ressemble à un offset.

Domaine valide de la fonction d’étalonnage : 0 à (1,1*0,98=) 1,08 mg/m3 normalisé

- étape 6
AMS
N° étalonné et SRM
échantillon normalisé normalisée Différences
i !is yi,s Di
3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 0,23 0,12 -0,11
2 0,16 0,12 -0,05
3 0,16 0,11 -0,05
4 0,19 0,11 -0,08
5 0,17 0,10 -0,07
6 0,13 0,09 -0,04
7 0,15 0,08 -0,07
8 0,21 0,09 -0,12
9 0,98 0,10 -0,88
10 0,18 0,40 0,22
11 0,14 0,09 -0,05
12 0,24 0,09 -0,15
13 0,18 0,38 0,20
14 0,17 0,90 0,73
15 0,14 0,08 -0,06
16 0,14 0,08 -0,06
17 0,13 0,62 0,49
18 0,13 0,08 -0,05
19
Moyenne -0,010
Ecart-type 0,317

SD 0,317 kV 0,9803
σ 1,531
0,317 < 1,500

Déduction : test réussi pour l’AMS poussières

Commentaire pour AMS poussières : aucune des VLE (10 et 30 mg/m3 normal) n’est
dans le domaine validé, mais le test de variabilité est réussi. On constate un grand
décalage entre les valeurs SRM et AMS, avec l’impression que les valeurs AMS sont
alignées du fait de celles de la SRM.

On se trouve ici également dans le même cas de figure que le COT avec des valeurs
proches de la limite de détection. Mais il n’y a pas de MR dans ce cas particulier.

99
AMS HF

- VLE journalière : 1 mg/m3 et 4 mg/m3 en ½ h correction 11% O2 pour l’arrêté de 2002

- SRM : méthode manuelle (XP X43-304)

- incertitude réglementaire : 30%

- gamme de mesure : 0-10 mg/m3

- Etapes 1 et 2

Nb échantillons valides 18

SRM
N° SRM conditions AMS AMS
échantillon J-Heure échant. brute AMS brute étalonné
i yi xi i
3 3 3
mg/m mg/m mg/m
1 26-13h25-14h25 0,37 0,0000 0,00
2 26-14h58-15-58 0,39 0,0000 0,00
3 26-16h50-17h50 0,38 0,0600 1,11
4 26-18h12-19h12 0,39 0,0300 0,56
5 26-19h25-20h25 0,36 0,0100 0,19
6 27-10h20-11h20 0,39 0,0000 0,00
7 27-13h36-14h36 0,41 0,0800 1,48
8 27-15h05-16h05 0,39 0,0300 0,56
9 27-16h36-17h36 0,42 0,0500 0,93
10 27-17h45-18h45 0,39 0,0100 0,19
11 27-18h57-19h57 0,44 0,0100 0,19
12 27-29h09-21h09 0,41 0,0900 1,67
13 28-9h22-10h22 0,38 0,0000 0,00
14 28-10h49-11h49 0,41 0,0000 0,00
15 28-12h13-13h13 0,38 0,0100 0,19
16 28-13h33-14h33 0,38 0,0000 0,00
17 28-14h56-15h56 0,34 0,0000 0,00
18 28-16h29-17h29 0,40 0,0000 0,00
19
Somme 7,03 0,38
ym 0,39
xm 0,021
min 0,34 0
max 0,44 0,09 1,67

100
- étapes 3 à 5

SRM Teneur en Teneur en AMS


Numéro de conditions O2 des gaz SRM AMS O2 des gaz étalonné et
l'échantillon AMS secs normalisée étalonné secs normalisé
)
yy ii , s
!i !i,s

i yi oi yi,s oi
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 0,37 8,78 0,30 0,00 8,78 0,00
2 0,39 8,95 0,32 0,00 8,92 0,00
3 0,38 8,61 0,31 1,11 8,83 0,91
4 0,39 8,57 0,31 0,56 8,88 0,46
5 0,36 8,56 0,29 0,19 9 0,15
6 0,39 8,7 0,32 0,00 8,69 0,00
7 0,41 9,06 0,34 1,48 9,33 1,27
8 0,39 8,86 0,32 0,56 9,27 0,47
9 0,42 9,56 0,37 0,93 9,94 0,84
10 0,39 8,76 0,32 0,19 9,34 0,16
11 0,44 9,16 0,37 0,19 9,41 0,16
12 0,41 8,54 0,33 1,67 9,15 1,41
13 0,38 8,56 0,31 0,00 9,08 0,00
14 0,41 8,54 0,33 0,00 9,2 0,00
15 0,38 8,32 0,30 0,19 8,32 0,15
16 0,38 7,97 0,29 0,00 8,57 0,00
17 0,34 8,5 0,27 0,00 8,6 0,00
18 0,40 8,77 0,33 0,00 8,83 0,00
19
yi,s max 0,37
yi,s min 0,27
yi,s max- yi,s min 0,10
Critère 15%VLE 0,15

Déduction : procédure d’estimation de la droite d’étalonnage = méthode b (OFFSET)

Estimation de la fonction d’étalonnage y = 18,5 AMS

0.60

y = 18.5x

0.40
SRM

0.20

0.00
-0.02 0.00 0.02 0.04 0.06 0.08 0.10
AMS

101
Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :

- pas d’offset, donc résultat incohérent puisque constante significative (ymoyen =


0,39)

- pente trouvée avec la méthode b mais en fait il n’y a pas de pente mais une
constante

- 8 valeurs AMS sont nulles

- pas de modèle, fonction impossible : problème à identifier

Domaine valide de la fonction d’étalonnage : 0 à (1,1*1,41=) 1,51 mg/m3 normalisé

- étape 6
Test de variabilité
AMS
N° étalonné et SRM
échantillon normalisé normalisée Différences
i !is yi,s Di

3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 0,00 0,30 0,30
2 0,00 0,32 0,32
3 0,91 0,31 -0,61
4 0,46 0,31 -0,14
5 0,15 0,29 0,14
6 0,00 0,32 0,32
7 1,27 0,34 -0,92
8 0,47 0,32 -0,15
9 0,84 0,37 -0,47
10 0,16 0,32 0,16
11 0,16 0,37 0,21
12 1,41 0,33 -1,08
13 0,00 0,31 0,31
14 0,00 0,33 0,33
15 0,15 0,30 0,15
16 0,00 0,29 0,29
17 0,00 0,27 0,27
18 0,00 0,33 0,33
19
Moyenne -0,013
Ecart-type 0,455

SD 0,455 kV 0,9791
σ 0,204
0,455 < 0,200

Déduction : test refusé pour l’AMS HF

Commentaire pour AMS HF : Seule la VLE journalière (1 mg/m3 normal) entre dans le
domaine validé, mais le test de variabilité échoue. Beaucoup de valeurs AMS nulles.
Les valeurs SRM alignent les valeurs AMS sur une valeur proche de 0,4. Il y a un
problème à identifier. Le modèle est inexploitable.

102
Constat : on se retrouve dans le même cas de figure que le COT, avec des mesures
proches de la limite de détection des appareils, où serait justifié l’emploi des MR pour
créer le domaine et la fonction d’étalonnage. Mais cette possibilité n’a pas été
expérimentée pour ce composé – voir démonstration dans le cas de l’AMS-SO2 ci-
dessus p56.

AMS NH3

- VLE journalière : aucune. On prendra 20 mg/m3 (d’après l’arrêté installations de


combustion de 2003), corrigé à 11% d’O2 en application de l’arrêté incinération de
2002.

- SRM : méthode manuelle (prélèvement selon EN1911- parties 1 et 2, puis analyse


selon NFT90-215 en l’absence de norme spécifique à l’émission)

- incertitude réglementaire : aucune. On prendra 40% comme pour HCl et HF

- gamme de mesure : 0-50 mg/m3

- Etapes 1 et 2

Nb échantillons valides 18

SRM
conditions
N° SRM AMS AMS
AMS
échantillon J-Heure échant. brute brute étalonné
i yi xi i
3 3 3
mg/m mg/m mg/m
1 26-13h25-14h25 0,46 0,32 0,23
2 26-14h58-15-58 0,2 0,34 0,25
3 26-16h50-17h50 0,28 0,21 0,15
4 26-18h12-19h12 0,39 0,23 0,17
5 26-19h25-20h25 0,45 0,42 0,31
6 27-10h20-11h20 0,58 0,74 0,55
7 27-13h36-14h36 2,04 2,87 2,11
8 27-15h05-16h05 0,2 1,05 0,77

9 27-16h36-17h36 1,47 2,14 1,58


10 27-17h45-18h45 1,37 1,55 1,14
11 27-18h57-19h57 4,58 4,82 3,56
12 27-29h09-21h09 1,33 2,03 1,50
13 28-9h22-10h22 1,05 2,30 1,70
14 28-10h49-11h49 0,72 2,16 1,59
15 28-12h13-13h13 6,9 9,26 6,84
16 28-13h33-14h33 2,00 3,25 2,40
17 28-14h56-15h56 3,08 3,12 2,30
18 28-16h29-17h29 3,44 5,29 3,90
19
Somme 30,54 42,09
ym 1,70
xm 2,338
min 0,20 0,209
max 6,90 9,263 6,84

103
- étapes 3 à 5

SRM Teneur en Teneur en AMS


Numéro de conditions O2 des gaz SRM O 2 des étalonné et
l'échantillon AMS secs normalisée AMS étalonné gaz secs normalisé
)
yy ii , s
!i !i,s

i yi oi yi,s oi
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 0,46 8,78 0,38 0,23 8,78 0,191
2 0,20 8,95 0,17 0,25 8,92 0,208
3 0,28 8,61 0,23 0,15 8,83 0,127
4 0,39 8,57 0,31 0,17 8,88 0,141
5 0,45 8,56 0,36 0,31 9,00 0,256
6 0,58 8,70 0,47 0,55 8,69 0,444
7 2,04 9,06 1,71 2,11 9,33 1,812
8 0,20 8,86 0,16 0,77 9,27 0,661
9 1,47 9,56 1,28 1,58 9,94 1,425
10 1,37 8,76 1,12 1,14 9,34 0,981
11 4,58 9,16 3,87 3,56 9,41 3,069
12 1,33 8,54 1,07 1,50 9,15 1,264
13 1,05 8,56 0,84 1,70 9,08 1,424
14 0,72 8,54 0,58 1,59 9,20 1,351
15 6,90 8,32 5,44 6,84 8,32 5,391
16 2,00 7,97 1,53 2,40 8,57 1,930
17 3,08 8,50 2,46 2,30 8,60 1,858
18 3,44 8,77 2,81 3,90 8,83 3,208
19
yi,s max 5,44
yi,s min 0,16
yi,s max- yi,s min 5,28
Critère 15%VLE 3,00

Déduction : procédure d’estimation de la droite d’étalonnage = méthode a (MCO)

Estimation de la fonction d’étalonnage y = 0,738 AMS

10
9
8
7
6 y = 0.738x
SRM

5
4
3
2
1
0
0.00 2.00 4.00 6.00 8.00 10.00 12.00
AMS

Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :

- pas d’offset, donc résultat cohérent puisque constante non significative

104
- Pente statistiquement différente de 1  correction de l’AMS

Domaine valide de la fonction d’étalonnage : 0 à (1,1*5,39=) 5,93 mg/m3 normalisé

- étape 6
Test de variabilité
AMS
N° étalonné et SRM
échantillon normalisé normalisée Différences
i !is yi,s Di

3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 0,19 0,38 0,19
2 0,21 0,17 -0,04
3 0,13 0,23 0,10
4 0,14 0,31 0,17
5 0,26 0,36 0,11
6 0,44 0,47 0,03
7 1,81 1,71 -0,10
8 0,66 0,16 -0,50
9 1,42 1,28 -0,14
10 0,98 1,12 0,14
11 3,07 3,87 0,80
12 1,26 1,07 -0,20
13 1,42 0,84 -0,58
14 1,35 0,58 -0,77
15 5,39 5,44 0,05
16 1,93 1,53 -0,39
17 1,86 2,46 0,61
18 3,21 2,81 -0,40
19
Moyenne -0,052
Ecart-type 0,393

SD 0,393 kV 0,9803
σ 4,082
0,393 < 4,001

Déduction : test réussi pour l’AMS NH3

Commentaire pour AMS NH3 : la VLE envisagée (20 mg/m3 normal) n’entre pas dans
le domaine validé, mais le test de variabilité est réussi.

Constat : on se retrouve dans le même cas de figure que le COT, avec des mesures
proches de la limite de détection des appareils, où serait justifié l’emploi des MR pour
créer le domaine et la fonction d’étalonnage. Mais cette possibilité n’a pas été
expérimentée pour ce composé – voir démonstration dans le cas de l’AMS-SO2 ci-
dessus p56.

Se reporter aux cartes de contrôle de cet AMS, chapitre 6.

105
Résumé des tests QAL2 pour GENERIS à 11% O2

Domaine de validité Information donnée par


Mesurande et nombre selon NF EN Fonction d’étalonnage Résultat du test de variabilité la constante commentaires
de séries AMS-SRM 14181, en mg/m
3 obtenue selon NF EN de la fonction d’étalonnage
normalisé 14181 et méthode
VLEj – VLE ½ h appliquée 2
3
En mg/m normal Indication du R
corrigé
SO2 (18 séries) 0 – 27,74 Y=0,798xi Réussi Non significative correction de pente
2
50 - 200 a R = 0,949 Les 2 VLE sont hors du domaine
NO (17 séries) 0 – 261,66 Y=0,886xi Réussi Non significative Correction de pente
2
200 - 400 a R = 0,99 seule la VLEJ dans le domaine
HCl (18 séries) 0 – 9,52 Y= 0,745xi Réussi Non significative correction de pente
2
10 - 60 a R = 0,95 Les 2 VLE sont hors du domaine
COT (18 séries) 0 – 1,85 Y=-0,135xi+1,88 Réussi Non significative Fonction impossible
2
10 - 20 a R = 0,01 Non exploitable
CO (17 séries) 0 – 13,62 Y=0,847xi Réussi Non significative correction de pente
50 – 100 b Les 2 VLE sont hors du domaine
Poussières 0 – 1,08 Y = 0,31xi Réussi Significative correction de pente
(18 séries) b Les 2 VLE sont hors du domaine
Modèle non exploitable
10 - 30
HF (18 séries) 0 – 1,51 Y=18,5xi Refusé significative Fonction impossible
1-4 b Non exploitable
NH3 (18 séries) 0 – 5,93 Y= 0,738xi Réussi Non significative Correction de pente
2
20* a R = 0,93 VLE théorique hors du domaine
* hypothèse

106
Synthèse du QAL2 de GENERIS (11% O2) :

- la teneur réelle en O2 plus faible que la teneur de référence a pour


conséquence la réduction du domaine valide de l’étalonnage par rapport aux
données brutes.
- La grande dispersion des valeurs de l’AMS CO n’a pas fait obstacle à sa
modélisation du fait de la VLE élevée, alors que le QAL3 signale une perte de
contrôle en sensibilité (avec nos critères).
- Pour les AMS COT et poussières qui ont réussi les tests, la critique des
résultats obtenus permet de s’interroger sur leur pertinence, contrairement à la
norme.

Constats plus généraux sur l’étape QAL2

- Les méthodes SRM automatiques conduisent à une moindre dispersion que les
méthodes SRM manuelles : la qualité de la mise en œuvre (incertitude) de ces
dernières peut être suspectée ainsi que la pertinence de celle-ci (exemple HCl
dont la révision est en cours pour tenir compte de l’influence du chlorure
d’ammonium).
- Les AMS COT dans les deux sites présentent des signaux trop faibles pour être
étalonnés autrement qu’avec des MR.
- Pour les poussières, l’absence de MR pour un ajustage préalable aux mesures
du QAL2 rend délicat l’interprétation des valeurs obtenues :
o Forte dispersion pour AZALYS cause de l’échec
o Alignement suspect pour GENERIS, bien que le test soit réussi

Les mesures parallèles avec une SRM semblent être le seul moyen d’étalonner
les AMS poussières en l’absence d’autres possibilités. On ne peut donc pas
apprécier statistiquement la fonction d’étalonnage à laquelle on parvient dans la
démarche QAL2. C’est l’étape AST qui permet maintenant de s’interroger sur la
validité de cette fonction.

Ces constats sont possibles car l’examen critique des fonctions obtenues a été
tenté (sauf pour les poussières), alors que la norme en l’état ne propose pas de
s’interroger sur ces dernières.

Le test de variabilité de la norme qui porte sur l'écart type des valeurs absolues
de différences n'est pas pertinent. Pour avoir une bonne droite d'étalonnage, il
faut avoir un domaine de validité étendu. Plus le domaine est élargi, plus on va
sommer des choses qui ont un poids important par rapport aux autres, ce qui
peut conduire à invalider le résultat du test Le même test portant sur les valeurs
relatives conduit à des conclusions beaucoup plus pertinentes. Cependant, ce
test-là, même réalisé de cette façon, ne prend pas en compte l'incertitude la
SRM dont la contribution devrait être prise en compte.

Pour l'ensemble des résultats des tests, aucune valeur VLE ½ h n'est dans le
domaine de validité : se reporter aux tableaux de synthèse des chapitres 5
(QAL2) et 6 (AST).

107
CHAPITRE 6 - Etape QAL3
La norme dans son principe décrit ainsi l’étape QAL3 :

QAL3 est une procédure de contrôle de la dérive et de la fidélité dont le but est de démontrer
que l’AMS est sous contrôle lors de son fonctionnement, à savoir qu’il continue de fonctionner
dans le domaine d’incertitude exigé. Cela est réalisé à l’aide de contrôles périodiques au zéro et
en concentration sur l’AMS (contrôles effectués sur la base de ceux utilisés dans les
procédures de test de répétabilité du zéro et en sensibilité mises en œuvre dans QAL1) puis
d’une évaluation des résultats à l’aide de cartes de contrôle. Suivant les résultats de cette
évaluation, un ajustage du zéro et de la sensibilité (gain) ou une procédure de maintenance de
l’AMS peut s’avérer nécessaire.

Cette étape est une étape très importante : elle permet de garantir à l’autorité de
contrôle que les mesures journalières accumulées sont toujours valides parce que
l’AMS est resté disponible dans son état normal de fonctionnement dans le domaine
d’incertitude qui a été validé précédemment (QAL2 initial puis AST successif). Toute
anomalie et son traitement doivent être prise en compte dans le quota des heures
d’indisponibilité (voir § 3-4). Sa réalisation est de la responsabilité de l’exploitant.

Une forme simplifiée de cette procédure est déjà en service dans certaines installations
mais le suivi documentaire est systématiquement absent.

Ecart (imposé) par rapport à la norme : Contrairement à ce que demande la norme,


les analyseurs testés ne délivrent pas de signal négatif dans le cas d’une dérive
négative de zéro (signal bloqué à 4 mA ou données bloquées à 0). Les dérives en zéro
sont donc « à moitié » lisibles. C’est clairement une lacune pour ce test.

Ecart (imposé) par rapport à la norme : les AMS – poussières ne feront pas l’objet
d’un QAL3 du fait de l’absence des données d’entrée (voir chapitre 4 - QAL1) et de
moyens pour vérifier le zéro et la sensibilité en concentration.

La norme propose deux approches méthodologiques différentes basées sur les cartes
de contrôle. La première est la carte de Shewart qui combine la dérive et la fidélité
(critère d’acceptation : chaque valeur inscrite doit être inférieure à 2 limites calculées),
ce qui ne permet pas de distinguer la cause d’un ajustage de l’AMS, et la seconde est
la carte dite CUSUM (pour somme cumulée) qui permet de distinguer entre dérive et
perte de fidélité, en affectant des coefficients différents pour le SAMS selon qu’il est pour
la dérive (2,85 et 0,501 x la limite calculée) ou pour la fidélité (6,90 et 1,85 x la limite
calculée). Ces deux méthodes utilisent les mêmes données d’entrée, issues du QAL1.

Remarque : la norme n’explique pas comment exploiter convenablement les cartes de


contrôle, avant d’être en situation de dépassement d’une des limites sous contrôle.
L’absence d’une limite intermédiaire d’alerte comme en ont en général les cartes de
contrôles ne facilite pas son utilisation. Compte tenu de l’importance donnée à l’étape
QAL3, il s’agit là de lacunes importantes du texte actuel.

Commentaires sur la démarche proposée par la norme NF EN 14181 : la norme


privilégie la démarche CUSUM parce que ce type de carte distingue dérive et fidélité et
permet d’agir en connaissance de cause. L’objectif de ce choix est de permettre le
suivi de phénomène à lente évolution en utilisant les données antérieures en plus de la
valeur du dernier contrôle, pour anticiper sur le dérèglement. La carte de Shewart est
plus adaptée aux phénomènes à évolution rapide car elle utilise les valeurs de manière
indépendante.

108
Constat sur la carte de Shewart : la norme déclare que la carte de Shewart ne permet
pas le réglage (§7.2), ce qui est une fausse assertion, toute carte étant un outil prédictif
à condition de respecter la règle suivante : ne pas effectuer de réglage tant que les
règles de décision prévues ne permettent pas de le faire.
On entend par règle de décision l’apparition de certain profil du graphe de la carte
comme plusieurs points successifs du même côté, ou tous ascendants/descendants,
etc., le profil normal d’un graphe devant être réparti aléatoirement autour de la valeur
centrale.

La norme pourrait être améliorée en intégrant l’exemple de la carte des moyennes


mobiles qui est un dérivé de la carte de Shewart, prenant en compte les valeurs
antérieures comme le fait la carte CUSUM, mais avec une mise en œuvre plus aisée.
Cette version est également adaptée aux processus à évolution lente (voir NFX06-031
parties 0 à 4).

Une information est également absente : la périodicité du contrôle QAL3. Une carte de
contrôle doit être exploitée à chaque ajout d’une valeur de contrôle et sur l’ensemble
de la période depuis le précédent réglage (qui est une remise à zéro des critères de la
carte). Pour en améliorer l’efficacité, on comprend que la périodicité intervient : la
détection d’un phénomène sera d’autant plus rapide que le nombre de contrôle sera
important. Mais il faut garder à l’esprit la dimension économique de cette opération
(voir chapitre 9) et rechercher l’optimum entre information nécessaire et son coût. Au
démarrage d’un processus de surveillance d’un AMS, il va de soit que la période entre
contrôle doit être courte pendant quelque temps. S’appuyer en premier lieu sur les
informations données par le QAL1 (période de dérive connue). Ensuite c’est selon le
profil obtenu que sera choisie la périodicité des contrôles. Bien entendu, cette
périodicité doit rester raisonnablement suffisante au regard de l’objectif : ne faire qu’un
contrôle par semestre n’est pas un QAL3.

Constat sur les cartes de contrôle : devant l’absence des données d’entrée
indispensables pour l’établissement des cartes de contrôle, cette étude ne présentera
pas d’exemple de cartes CUSUM, ni celui de la moyenne mobile comme envisagé. La
démonstration sera faite uniquement avec les cartes Shewart et sur la base de critères
hypothétiques, comme expliqué ci-après.

Remarque sur le protocole QAL3 : ce protocole impose d’injecter périodiquement un


matériau de référence de sensibilité, d’en étudier la réponse par l’AMS, puis de traiter
la différence avec la valeur attendue (caractéristique du matériau) et de suivre cette
différence sur une carte de contrôle. Une question se pose : après avoir établi une
fonction d’étalonnage d’un AMS lors du QAL2, quelle doit-être la lecture attendue lors
de l’utilisation du matériau de référence qui a sa propre caractéristique déjà définie ?

Par exemple, le matériau de référence MR est un gaz pour étalonnage de 10 mg/m3.


La fonction obtenue lors du QAL2 est yˆ = 1,3 x . La lecture du MR devient donc 13
mg/m3 par l’AMS étalonné. Et il faudra suivre les différences successives avec cette
nouvelle valeur. Ceci est déstabilisant pour les opérateurs qui se fient aux indications
fournies avec le MR.

Cet aspect n’est absolument pas expliqué dans la norme actuelle, mais mériterait de
l’être pour une meilleure compréhension par les opérateurs : faut-il conserver la valeur
« officielle » d’un MR ou faut-il « l’adapter » à l’étalonnage QAL2 ?

109
6-1 Calcul du SAMS

Afin de savoir quand un AMS risque de ne plus être sous contrôle, la norme impose
de fixer des bornes aux différences pouvant se produire entre valeurs mesurées et
valeurs vraies des lectures des matériaux de référence (au zéro et à une sensibilité),
sur la base d’informations issues du fournisseur de l’AMS et du QAL1 sur l’aspect lié
au site. Nous avons déjà signalé l’absence de telles informations pour les AMS
concernés par cette étude (voir chapitre 4 – QAL1).

Constat sur les données d’entrée pour le SAMS : si un AMS possède d’excellente
données d’entrée pour le calcul de SAMS, ce dernier sera très faible et donc l’espace
entre les limites de contrôle sera très réduit. La conséquence sera un risque plus élevé
de perte de contrôle occasionnant une intervention externe ce qui est nuisible à son
exploitation (indisponibilité) : pour les mêmes conditions d’utilisation, un très bon
appareil sera plus pénalisé qu’un appareil moins performant.

Afin d’illustrer l’exploitation des calibrages réalisés par le personnel des usines sur des
cartes de contrôle, nous allons devoir formuler une hypothèse.

Chaque AMS doit être maintenu sous contrôle dans l’incertitude réglementaire qui lui
est appliquée et pour la VLE journalière correspondante au mesurande. En
conséquence, la limite de contrôle ne devrait pas dépasser l’incertitude relative à la
VLE de chaque mesurande.

Constat sur le calcul du SAMS : nous ne pouvons pratiquer ainsi que pour les
mesurandes disposant d’une VLE et d’une incertitude donc nous ne pourrons pas
traiter le NH3 pour les deux sites, ni les analyseurs de CO2 ou de O2 utilisés pour faire
les corrections.

Aussi, nous avons fait les suppositions suivantes :

a) - que NH3 avait une VLE de 20 mg/m3 et une incertitude de 40%


b) - que CO2 avait une valeur de référence (qui peut s’apparenter à la VLE dans son
principe d’une valeur reconnue par tous) de 9% et une incertitude équivalente à celle
du CO,
c) - que O2 avait une valeur de référence de 11% et une incertitude équivalente à celle
du CO,

Ces suppositions offrent l’avantage d’élargir le QAL3 à tous les analyseurs qui
interviennent sur les résultats (directement ou pour les corrections) et qui disposent de
mélanges de gaz pour étalonnage.

En considérant cette limite, nous obtenons les valeurs suivantes de SAMS


suivantes (carte de Shewart), identiques pour le zéro et pour la sensibilité :

Pour AZALYS Uc % VLE 1 SAMS en mg/m3 2 SAMS en mg/m3


Mesurandes En mg/m3
CO 10 75 3,75 7,5
SO2 20 32,5 3,25 6,5
HCl 40 13 2,6 5,2
NO 20 91 9,1 18,2
NH3 40 a 20 4 8
CO2 10 b 9% 0,45% 0,9%

110
Pour GENERIS Uc % VLE 1 SAMS en mg/m3 2 SAMS en mg/m3
Mesurandes En mg/m3
CO 10 50 2,5 5
SO2 20 50 5 10
HCl 40 10 2 4
NO 20 200 20 40
COT en éqCH4 30 10 1,5 3
COT en éq C3H8 30 30 4,5 9
NH3 40 a 20 4 8
O2 10 c 11 % 0,55% 1,1%

Ecart volontaire par rapport à la norme : la norme ne propose que des bornes
inférieure et supérieure équivalentes à 2SAMS (soit pour un intervalle de confiance à
95%), dont le dépassement doit déclencher une intervention sur l’appareil. Mais ce qui
est le plus instructif, c’est d’examiner la tendance sur plusieurs relevés successifs.
Comme pour d’autres applications des cartes de contrôle nous avons envisagé une
autre limite (supérieure et inférieure) dite de surveillance à définir vers SAMS (soit pour
un intervalle de confiance à 50%). On examinera l’intérêt de cette limite
supplémentaire sur l’interprétation des données de calibrage.

6-2 procédure de réalisation par les usines

Généralités
Le contrôle consiste à calibrer les AMS en injectant un gaz pour étalonnage de
concentration zéro, puis un gaz de concentration connue. Sans intervenir sur le
réglage de l’appareil, l’opérateur doit relever la valeur indiquée par l’AMS. Ces valeurs
sont ensuite introduites dans un tableur qui traite l’indication par rapport aux indications
précédentes et trace le graphe correspondant (un pour le zéro et un pour la
concentration de chaque gaz) sur lequel figure les limites 2SAMS.

L’opération doit se faire avec un AMS étalonné, c’est-à-dire ayant une fonction
d’étalonnage qui réajuste ses valeurs brutes mesurées. La concentration du gaz pour
étalonnage est injectée et c’est la valeur lue sur l’AMS qui doit être reportée sur le
tableur. Il est compréhensible que si la fonction établie lors du QAL2 conduit à ne pas
faire de correction ou à faire une correction mineure, la lecture de la valeur du gaz pour
étalonnage ne sera pas aberrante. Il en ira tout autrement si la fonction est beaucoup
corrigée sans qu’une remise en question de cette valeur ne puisse avoir été détecté
par le test de variabilité. Nous pensons que c’est peut-être aussi un des rôles de
l’étape QAL3 qui va alerter l’exploitant sur une situation « anormale » (voir le premier
constat suivant).

Constat sur l’injection des gaz : La norme n’est pas très claire sur l’emplacement où
doit se faire l’injection des gaz dans le cadre du QAL3 : en tête de sonde ou au niveau
de l’analyseur (annexe A5). Si l’entrée de sonde permettrait d’identifier un problème
sur la ligne d’échantillonnage cela entraîne une consommation plus élevée des gaz
utilisés (coût) et un temps d’indisponibilité pour la mesure valide plus long (quota
annuel).
Mais les limites de l’assurance qualité de l’AMS prennent en compte la ligne
d’échantillonnage depuis l’entrée de sonde (norme § 5.2) et le QAL2 est réalisé à partir
des mesures depuis les gaz émis, donc également avec l’ensemble de la ligne
d’échantillonnage. Il semble donc clair que le normalisateur présente le test QAL3 pour
l’AMS avec sa ligne d’échantillonnage et non pas seulement pour l’analyseur.

111
Constat sur l’unité des MR gazeux : pour l’exercice du QAL3, les matériaux de
référence type gaz pour étalonnage sont le plus souvent fournis avec des indications
de composition en ppmv et pas en mg/m3. De plus, suivant les installations, la lecture
de l’indication de l’analyseur se fait soit en ppmv, soit en mg/m3 non normalisé, parce
que les corrections sont liées soit à des constantes soit à d’autres analyses et faites
après l’analyseur. Il y aura donc facilement confusion entre les informations dans des
unités différentes pour les opérateurs. La description précise de la réalisation de cette
étape, avec les conversions qui s’imposent, doit être préparée pour chaque installation.

Remarque : la réalisation du QAL3 dans la norme NF EN 14181 n’est pas


suffisamment explicitée en terme d’emplacement d’injection des matériaux de
référence, d’unités, d’exploitation et d’exemple d’une carte de Shewart.

La fréquence du QAL3 est laissée à l’appréciation de l’exploitant, mais on doit en tenir


compte pour la détermination du SAMS, notamment avec le facteur q qui doit
correspondre au temps séparant deux résultats des cartes de contrôle.

Pour l’étude, les acteurs ont jugé que pour commencer et apprécier le comportement
des AMS, une fréquence hebdomadaire était nécessaire sur le premier mois. Ensuite,
cette fréquence pourrait devenir mensuelle.

Constat sur la quantité de données QAL3 valides : la période hebdomadaire a été


l’occasion de former les opérateurs des usines à cette nouvelle pratique du calibrage,
ce qui a occasionné quelques valeurs qui n’ont rien à voir avec une quelconque dérive
de l’analyseur. S’y est ajoutée la question de la répétabilité des conditions de
réalisation notamment pour la ligne du MIR FT de GENERIS (se reporter au 3-1 de ce
rapport). Ensuite les gaz pour étalonnage sont venus à manquer. L’expérimentation a
été malheureusement stoppée après quelques calibrages.
Conséquence : très peu de données « sans équivoques » à exploiter.

Subtilités
La qualité des résultats du calibrage tient à quelques subtilités dans l’application du
protocole :
- le délai entre l’injection du gaz et la lecture du résultat qui doit être stable sera
au moins égale à 5 fois le temps de réponse (à condition de le connaître). Il faut
éviter une lecture intuitive de la mesure. Intervient surtout la durée de
stabilisation de la mesure, variable d’un gaz à l’autre. Eviter une durée
arbitraire.
- Les paramètres pouvant influencer la mesure doivent être contrôlés également
(ex, la pression à l’entrée de l’analyseur). Les installations doivent avoir été
prévue en conséquence.
- Le rinçage du circuit d’injection doit être fait soigneusement entre les gaz,
surtout entre les gaz acides (SO2, HCl, HF, NH3) pour se prémunir de
l’humidité.
L’expérience a montré que cette manipulation était très exigeante en temps passé par
les opérateurs : 2h15 pour l’ensemble des polluants et par ligne, à chaque opération.

Remarque : au vu de ce temps passé, compte tenu de nos remarques précédentes sur


le quota réglementaire d’heures pour causes d’indisponibilités (voir 3-4), l’étude précise
de cette opération doit être rapidement envisagée en termes de procédure, alternative
automatisation, coûts (consommables, fonctionnement, investissement) afin d’atteindre
dans les meilleures conditions l’objectif fixé par la norme : AMS sous contrôle en
permanence.

112
6-3 présentation des cartes de contrôle AZALYS

Ci-après, voici les données d’entrée, provenant des opérations de calibrages


périodiques. Les écarts avec la concentration de chaque gaz pour étalonnage est
ensuite calculée pour être reportés sur la carte de contrôle.
Il faut « lire » pour chaque composé, les deux cartes de zéro et de sensibilité
ensembles.

A - gaz de zéro.
3
Lecture à "ZERO"(mg/Nm ) sauf pour CO2 (%)
(injection analyseur)
Date Heure Opérateur SO2 CO CO2 HCl NO NH3
28/10/2004 0 0 0 0 0 0
05/11/2004 14:25 x 0 0 0 1,2 0 0
15/11/2004 10:45 x 1 0,3 0 1,1 0 0
26/11/2004 15:40 x 0 0 0 0 2,4 0
07/12/2004 14:35 x 0 0,9 0 0,3 0 0
16/12/2004 14:30 x 0,8 0 0,05 0,6 0 1,4
17/01/2005 14:30 x 0,2 0 0,05 0,6 0 0
28/01/2005 15:40 x 0,6 0 0,02 0 0 0
22/02/2005 15:30 x 0 0 0,01 0,2 0,1 0
01/06/2005 15:00 x 1 0 0 0,2 0

(2 * SAMS)/5 1,3 1,5 0,18 1,04 3,64 1,6


nb hors limite 0 0 0 2 0 0

(1 * SAMS)/5 0,65 0,75 0,09 0,52 1,82 0,8


nb hors limite 3 1 0 4 1 1

113
B - gaz pour étalonnage en sensibilité :

Bouteilles Composition Concentration


14644 SO2 48,649 mg/Nm3
? CO 50,3 mg/Nm3
? CO2 11,051 %
583347 HCl 16,3 mg/Nm3
66406 NO 92,9 mg/Nm3
13630 NH3 11,4 mg/Nm3

3
Lecture sensibilité (mg/Nm )
sauf pour CO2 (%) (injection analyseur)
Date Heure Opérateur SO2 CO CO2 HCl NO NH3
28/10/2004
05/11/2004 14:25 x 49,3 50 11,17 16,4 93
15/11/2004 10:45 x 50,8 49,9 11,15 16,5 93,6
26/11/2004 15:40 x 47,7 50,2 11,07 15,1 94,8
07/12/2004 14:35 x 46,1 50,1 11,22 16,1 94,3
16/12/2004 14:30 x 47,1 49 10,86 14,7 90,3
17/01/2005 14:30 x 45,5 49,9 11,07 15,6 91,8
28/01/2005 15:40 x 46,1 51 10,92 14,7 91,6
22/02/2005 15:30 x 46 50,8 10,81 14,4 91
01/06/2005 15:00 x 45,9 51,1 10,95 15,1 90,3

Ecart/ certificat bouteille


Date Heure Opérateur SO2 CO CO2 HCl NO NH3
28/10/2004
05/11/2004 14:25 x 0,65 -0,3 0,119 0,1 0,1
15/11/2004 10:45 x 2,15 -0,4 0,099 0,2 0,7
26/11/2004 15:40 x -0,95 -0,1 0,019 -1,2 1,9
07/12/2004 14:35 x -2,55 -0,2 0,169 -0,2 1,4
16/12/2004 14:30 x -1,55 -1,3 -0,191 -1,6 -2,6
17/01/2005 14:30 x -3,15 -0,4 0,019 -0,7 -1,1
28/01/2005 15:40 x -2,55 0,7 -0,131 -1,6 -1,3
22/02/2005 15:30 x -2,65 0,5 -0,241 -1,9 -1,9
01/06/2005 15:00 x -2,75 0,8 -0,101 -1,2 -2,6
2 * SAMS 6,5 7,5 0,9 5,2 18,2 8
nb hors limite 0 0 0 0 0 0

1 * SAMS 3,25 3,75 0,45 2,6 9,1 4


nb hors limite 0 0 0 0 0 0

114
C. Les cartes de contrôle

Sur les graphes suivants figurent :


- les deux limites inférieures et supérieures (traits pointillés et continus) avec
l’échelle de droite
- un axe équivalent à un écart nul
- les points équivalents aux valeurs des différences calculées
- les valeurs sont en mg/m3 normal, sauf pour le CO2 en %

SO2 au zéro

1.5
1.3
1
0.65
0.5

-0.5
-0.65
-1
-1.3
-1.5

SO2 en sensibilité

6.5
5.5

3.5 3.25
1.5

-0.5
28/10/2004

11/11/2004

25/11/2004

09/12/2004

23/12/2004

06/01/2005

20/01/2005

03/02/2005

17/02/2005

03/03/2005

17/03/2005

31/03/2005

14/04/2005

28/04/2005

12/05/2005

26/05/2005

-2.5
-3.25
-4.5

-6.5 -6.5

Interprétations :

SO2 zéro :
- l’AMS supprime les valeurs négatives : cas des points 1,2, 4, 5 et 9
- 3 points supérieurs à la limite de surveillance et avec tendance à
l’augmentation = décalage à surveiller

SO2 sensibilité :
- dès le 3ème point, la lecture est toujours inférieure à la valeur vraie = biais
- mais ce biais est stable dans le temps : tant que la tendance ne sortira pas des
limites de contrôle, pas de correction à faire (ici, vu la carte du zéro, il est fort
probable que l’écart en sensibilité soit plus important).

115
CO au zéro

1.5 1.5

1
0.75
0.5

-0.5
-0.75
-1

-1.5 -1.5

CO en sensibilité

7.5 7.5

5
3.75
2.5

0
28/10/2004

11/11/2004

25/11/2004

09/12/2004

23/12/2004

06/01/2005

20/01/2005

03/02/2005

17/02/2005

03/03/2005

17/03/2005

31/03/2005

14/04/2005

28/04/2005

12/05/2005

26/05/2005
-2.5
-3.75
-5

-7.5 -7.5

Interprétations

CO au zéro :
- l’AMS supprime les valeurs négatives : inconnue pour les points 1, 2, 4, 6 à 9
- Un point au-dessus de la limite de surveillance
- le signal semble avoir une bonne stabilité dans le temps, mais en l’absence des
valeurs négatives, cette impression doit être relativisée.

CO en sensibilité :
- écart proche du zéro écart = AMS très performant en justesse
- écart stable dans le temps

116
HCl au zéro

1.2
1 1.04
0.8
0.6
0.52
0.4
0.2
0
28/10/2004

11/11/2004

25/11/2004

09/12/2004

23/12/2004

06/01/2005

20/01/2005

03/02/2005

17/02/2005

03/03/2005

17/03/2005

31/03/2005

14/04/2005

28/04/2005

12/05/2005

26/05/2005
-0.2
-0.4
-0.52
-0.6

HCl en sensibilité

5.2
4.4
3.2
2.6
2
0.8
-0.4
28/10/2004

11/11/2004

25/11/2004

09/12/2004

23/12/2004

06/01/2005

20/01/2005

03/02/2005

17/02/2005

03/03/2005

17/03/2005

31/03/2005

14/04/2005

28/04/2005

12/05/2005

26/05/2005
-1.6
-2.8 -2.6
-4
-5.2 -5.2

Interprétations

HCl au zéro :
- l’AMS supprime les valeurs négatives : inconnue pour les points 1, 4, 8
- les 2 premiers points sont hors limite : mise en route (voir question de pression)
- 2 points supérieurs à la limite de surveillance
- semble avoir une bonne stabilité dans le temps, mais en l’absence des valeurs
négatives, cette impression doit être relativisée.

HCl en sensibilité :
- stable sur la période
- lectures négatives systématiques dès le 3ème point = pourquoi ?

117
NO au zéro

4
3.64
3
2 1.82
1
0
28/10/2004

11/11/2004

25/11/2004

09/12/2004

23/12/2004

06/01/2005

20/01/2005

03/02/2005

17/02/2005

03/03/2005

17/03/2005

31/03/2005

14/04/2005

28/04/2005

12/05/2005

26/05/2005
-1
-2 -1.82

-3
-3.64
-4

NO en sensibilité

18.2
16
11
9.1
6
1
28/10/2004

11/11/2004

25/11/2004

09/12/2004

23/12/2004

06/01/2005

20/01/2005

03/02/2005

17/02/2005

03/03/2005

17/03/2005

31/03/2005

14/04/2005

28/04/2005

12/05/2005

26/05/2005
-4
-9 -9.1
-14
-19 -18.2

Interprétations

NO au zéro :
- l’AMS supprime les valeurs négatives : inconnue pour tous les points (sauf le 4)
- semble avoir une bonne stabilité dans le temps, sauf un point (mise en route ?),
mais en l’absence des valeurs négatives, cette impression doit être relativisée.

NO en sensibilité :
- très bonne performance en justesse comparée à l’incertitude admise
- bonne stabilité dans le temps
- lecture à tendance négative dès le 5ème point : correction à prévoir

118
CO2 au zéro

0.2
0.18
0.15
0.1 0.09
0.05
0
28/10/2004

11/11/2004

25/11/2004

09/12/2004

23/12/2004

06/01/2005

20/01/2005

03/02/2005

17/02/2005

03/03/2005

17/03/2005

31/03/2005

14/04/2005

28/04/2005

12/05/2005

26/05/2005
-0.05
-0.1 -0.09

-0.15
-0.18
-0.2

CO2 en sensibilité

0.9 0.9

0.6
0.45
0.3

0
28/10/2004

11/11/2004

25/11/2004

09/12/2004

23/12/2004

06/01/2005

20/01/2005

03/02/2005

17/02/2005

03/03/2005

17/03/2005

31/03/2005

14/04/2005

28/04/2005

12/05/2005

26/05/2005
-0.3
-0.45
-0.6

-0.9 -0.9

Interprétations

CO2 au zéro :
- l’AMS supprime les valeurs négatives : inconnue pour les points 1 à 5, 10
- semble avoir une bonne stabilité dans le temps, mais en l’absence des valeurs
négatives, cette impression doit être relativisée.

CO2 en sensibilité :
- très bonne performance en justesse comparée à l’incertitude admise
- bonne stabilité dans le temps, mais une tendance négative à surveiller.

119
NH3 au zéro

1.6
1.4

0.9 0.8
0.4

-0.1

-0.6
-0.8
-1.1

-1.6 -1.6

Interprétations

NH3 au zéro :
- l’AMS supprime les valeurs négatives : inconnue pour tous les points sauf le
6ème
- un point hors de la limite de surveillance : raison ?
- semble avoir une bonne stabilité dans le temps, mais en l’absence des valeurs
négatives, cette impression doit être relativisée.

NH3 en sensibilité : pas de données.

Bilan des cartes de contrôle AZALYS

La périodicité mensuelle (après un début avec une périodicité proche de


l’hebdomadaire) est instructive sur les tendances, mais le délai de 4 mois entre les
deux derniers points est exagéré.

L’absence de données en sensibilité pour le NH3 ne permet pas de faire un lien avec le
QAL2, par contre le QAL3 confirme les commentaires formulés pour SO2 et HCl, d’où
son intêret préalable au QAL2 ou AST.

Dans notre traitement présenté à titre d’exemple, le degré de sévérité, notamment pour
le gaz de zéro, est lié aux valeurs choisies pour le SAMS ; mais la tendance reste
toujours la même.

120
6-4 Présentation des cartes de contrôles GENERIS

A - gaz de zéro.

3
Lecture à "ZERO"(mg/Nm )
Date Heure Opérateur SO2 CO O2 HCl NO CH4 C3H8 NH3
28/10/2004 0 0 0 0 0 0
12/11/2004 14:00 x 0 0,06 0,1 -1,05 0 0,04 0,7 0,04
19/11/2004 14h40 y 0 0 0,01 0,28 0,37 0 0,01 0,06
26/11/2004 15:20 x 0 0 0,05 -1,98 0 0,09 1,38 0,02
03/12/2004 15:20 x 0 0 0,04 -1,58 0 0,04 0,67 -0,04
10/12/2004 15:40 x 0 0 0,03 -1,57 0 0 0,58 0
27/12/2004 14:30 y 0 0 0,04 0,52 0 0,4 0 -0,04
14/01/2005 11:00 x 0 0 0,12 -4,58 0 0,09 1,99 0,04
28/01/2005 15:00 x 0,05 0,08 0,05 -0,01 0,71 0,03 0,07 -0,01
16/02/2005 15:20 x 0,01 0,09 0,01 0,29 0,63 0,05 0,31 0,02
08/03/2005 z -0,16 -0,22 0,09 -0,52 -0,32 0,03 0,31 0,04
(2 * SAMS) / 5 2 1 0,22 0,8 8 0,6 1,8 1,6
nb hors limite 0 0 0 5 0 0 1 0

(1 * SAMS) / 5 1 0,5 0,11 0,4 4 0,3 0,9 0,8


nb hors limite 0 0 1 7 0 1 2 0

B - gaz pour étalonnage en sensibilité :

Bouteilles Composition Concentration Unités


3
1 SO2 49,05 mg/Nm
3
1 CO 50,18 mg/Nm
1 O2 9,99 %
3
2 HCl 16,30 mg/Nm
3
3 NO 391,34 mg/Nm
3
4 NH3 11,41 mg/Nm
3
1 CH4 3,58 mg/Nm
3
1 C3H8 10,66 mg/Nm

3
Lecture sensibilité (mg/Nm )
Date Heure Opérateur SO2 CO O2 HCl NO CH4 C3H8 NH3
28/10/2004 48,6 52 10 16 92,2 2,7 ? ?
12/11/2004 14:00 x 49,04 44,01 9,62 16,7 405,92 3,64 11,47 11,47
19/11/2004 14h40 y 49,54 44,47 0 17,83 447 3,67 11,28 11,36
26/11/2004 15:20 x 49,01 46,6 9,53 15,27 404,8 3,67 11,69 11,21
03/12/2004 15:20 x 49,03 43,54 9,57 17,17 408,03 3,57 11,66 11,34
10/12/2004 15:40 x 49,12 43,35 9,51 17,11 396,4 3,62 11,45 11,33
27/12/2004 14:30 y 48,75 45,8 9,52 8,9 400 3,58 11,57 11,38
14/01/2005 11:00 x 48,3 42,42 9,71 12,86 396,8 3,57 11,35 10,89
28/01/2005 15:00 x 48,45 43,1 9,8 16,67 387,64 3,54 10,99 11,01
16/02/2005 15:20 x 48,09 43,62 9,9 16,72 390,51 3,53 10,7 11,13
08/03/2005 z 41,93 6,82 16,8 204,38 3,57 10,78 11,2

121
Ecart /certificat bouteille
Date Heure Opérateur SO2 CO O2 HCl NO CH4 C3H8 NH3
28/10/2004 -0,4 1,8 0,0 -0,3 -299,1 -0,9
12/11/2004 14:00 x 0,0 -6,2 -0,4 0,4 14,6 0,1 0,8 0,1
19/11/2004 14h40 y 0,5 -5,7 -10,0 1,5 55,7 0,1 0,6 -0,1
26/11/2004 15:20 x 0,0 -3,6 -0,5 -1,0 13,5 0,1 1,0 -0,2
03/12/2004 15:20 x 0,0 -6,6 -0,4 0,9 16,7 0,0 1,0 -0,1
10/12/2004 15:40 x 0,1 -6,8 -0,5 0,8 5,1 0,0 0,8 -0,1
27/12/2004 14:30 y -0,3 -4,4 -0,5 -7,4 8,7 0,0 0,9 0,0
14/01/2005 11:00 x -0,7 -7,8 -0,3 -3,4 5,5 0,0 0,7 -0,5
28/01/2005 15:00 x -0,6 -7,1 -0,2 0,4 -3,7 0,0 0,3 -0,4
16/02/2005 15:20 x -1,0 -6,6 -0,1 0,4 -0,8 -0,1 0,0 -0,3
08/03/2005 z -8,24 -0,22 0,5 1,88 -0,1 0,12 -0,2
(2 * SAMS) / 5 10 5 1,1 4 40 3 9 8
nb hors limite 0 8 1 1 2 0 0 0

(1 * SAMS) / 5 5 2,5 0,55 2 20 1,5 4,5 4


nb hors limite 0 10 1 2 2 0 0 0

C. Les cartes de contrôle

Sur les graphes suivants figurent :


- les deux limites inférieures et supérieures (traits pointillés et continus) avec
l’échelle de droite
- un axe équivalent à un écart nul
- les points équivalents aux valeurs des différences calculées
- les valeurs sont en mg/m3 normal, sauf pour le CO2 en %

122
SO2 au zéro

2 2
1.5
1 1
0.5
0
28/10/2004

04/11/2004

11/11/2004

18/11/2004

25/11/2004

02/12/2004

09/12/2004

16/12/2004

23/12/2004

30/12/2004

06/01/2005

13/01/2005

20/01/2005

27/01/2005

03/02/2005

10/02/2005
-0.5
-1 -1
-1.5
-2 -2

SO2 en sensibilité

10.00 10
7.50
5.00 5
2.50
0.00
-2.50
-5.00 -5
-7.50
-10.00 -10

Interprétations

SO2 au zéro :
- pas de zéro négatif
- zéro stable sur toute la période

SO2 en sensibilité :
- Stable sur toute la période
- Petite tendance négative
- Analyseur très performant en justesse.

123
CO au zéro

1 1
0.75
0.5 0.5
0.25
0
28/10/2004

04/11/2004

11/11/2004

18/11/2004

25/11/2004

02/12/2004

09/12/2004

16/12/2004

23/12/2004

30/12/2004

06/01/2005

13/01/2005

20/01/2005

27/01/2005

03/02/2005

10/02/2005

17/02/2005

24/02/2005

03/03/2005
-0.25
-0.5 -0.5
-0.75
-1 -1

CO en sensibilité

5.00 5

3.00
2.5
1.00

-1.00
-2.5
-3.00

-5.00 -5
-7.00

-9.00

Interprétations

CO au zéro :
- pas de zéro négatif
- zéro stable sur toute la période

CO en sensibilité :
- 2 valeurs au-dessous la limite de surveillance et 8 au-delà de la limite de
contrôle
- Nette tendance négative et en augmentation : dans cet exemple, l’AMS n’est
plus sous contrôle depuis le début. L’application de la norme en temps voulu
aurait entraîné la correction de ce défaut.

124
O2 au zéro

0.22
0.2
0.14
0.11
0.08
0.02
-0.04
-0.1 -0.11
-0.16
-0.22 -0.22

O2 en sensibilité

1.1
0.90

0.50 0.55

0.10
28/10/2004

04/11/2004

11/11/2004

18/11/2004

25/11/2004

02/12/2004

09/12/2004

16/12/2004

23/12/2004

30/12/2004

06/01/2005

13/01/2005

20/01/2005

27/01/2005

03/02/2005

10/02/2005

17/02/2005

24/02/2005

03/03/2005
-0.30
-0.55
-0.70

-1.10 -1.1

Interprétations

O2 au zéro :
- pas de zéro négatif
- tous les points sont positifs
- 1 valeur au-dessus de la limite de surveillance

O2 en sensibilité :
- tous les points sont négatifs
- Une valeur absente (3ème)

125
HCl au zéro

1
0.8
0.5 0.4
0 28/10/2004

04/11/2004

11/11/2004

18/11/2004

25/11/2004

02/12/2004

09/12/2004

16/12/2004

23/12/2004

30/12/2004

06/01/2005

13/01/2005

20/01/2005

27/01/2005

03/02/2005

10/02/2005

17/02/2005

24/02/2005

03/03/2005
-0.4
-0.5
-0.8
-1

-1.5

-2

-2.5

HCl en sensibilité

4.00 4

2.00 2

0.00
28/10/2004

04/11/2004

11/11/2004

18/11/2004

25/11/2004

02/12/2004

09/12/2004

16/12/2004

23/12/2004

30/12/2004

06/01/2005

13/01/2005

20/01/2005

27/01/2005

03/02/2005

10/02/2005

17/02/2005

24/02/2005

03/03/2005
-2.00 -2

-4.00 -4

-6.00

-8.00

Interprétations

HCl au zéro :
- Pas de maîtrise du zéro
- La moitié des points est en dehors de la limite de contrôle

HCl en sensibilité :
- Deux points sont hors limites, dont un en dehors du contrôle.

Remarque : l’opération détectée peut correspondre à une mauvaise pratique (purge


incorrecte,..). Une procédure pourrait être de refaire l’opération dès constat d’un point
aberrant pour confirmation ou invalidation.

126
NO en sensibilité :

NO au zéro :

Interprétations

-50.00

-30.00

-10.00

-8
-6
-4
-2
10.00

30.00

50.00

0
2
4
6
8
-
-

- zéro stable sur toute la période


- Pas de zéro négatif
28/10/2004

Pour les autres points, comportement satisfaisant


Deux points (1 et 3) sont hors limite, peut-être lié à la procédure ?
28/10/2004
04/11/2004
04/11/2004
11/11/2004
11/11/2004
18/11/2004
18/11/2004

25/11/2004
25/11/2004

02/12/2004
02/12/2004

09/12/2004
09/12/2004

16/12/2004

NO en sensibilité
16/12/2004

NO au zéro
23/12/2004
23/12/2004

30/12/2004
30/12/2004

06/01/2005 06/01/2005

13/01/2005 13/01/2005

20/01/2005 20/01/2005

27/01/2005 27/01/2005

03/02/2005 03/02/2005

10/02/2005 10/02/2005

17/02/2005 17/02/2005

24/02/2005 24/02/2005

03/03/2005
03/03/2005
-20

40
-40

20

-8

-4

8
127
CH4 au zéro

0.6 0.6

0.4
0.3
0.2

-0.2
-0.3
-0.4

-0.6 -0.6

CH4 en sensibilité

3.00 3

2.00
1.5
1.00

0.00
28/10/2004

04/11/2004

11/11/2004

18/11/2004

25/11/2004

02/12/2004

09/12/2004

16/12/2004

23/12/2004

30/12/2004

06/01/2005

13/01/2005

20/01/2005

27/01/2005

03/02/2005

10/02/2005

17/02/2005

24/02/2005

03/03/2005
-1.00
-1.5
-2.00

-3.00 -3

Interprétations

CH4 au zéro :
- Pas de zéro négatif
- zéro stable, sauf un point au delà de la limite de surveillance

CH4 en sensibilité :
- stable
- AMS très performant en justesse

128
C3H8 au zéro

1.7 1.8

1.2
0.9
0.7
0.2
-0.3
-0.8 -0.9
-1.3
-1.8 -1.8

C3H8 en sensibilité

9.00 9
7.00
5.00
4.5
3.00
1.00
-1.00
-3.00
-4.5
-5.00
-7.00
-9.00 -9

Interprétations

C3H8 au zéro :
- Pas de zéro négatif
- zéro instable, avec deux points hors limites dont un hors de contrôle

C3H8 en sensibilité :
- stable
- écart toujours positif, AMS performant

129
NH3 au zéro

1.6
1.4

0.8 0.8

0.2
28/10/2004

04/11/2004

11/11/2004

18/11/2004

25/11/2004

02/12/2004

09/12/2004

16/12/2004

23/12/2004

30/12/2004

06/01/2005

13/01/2005

20/01/2005

27/01/2005

03/02/2005

10/02/2005

17/02/2005

24/02/2005

03/03/2005
-0.4
-0.8
-1

-1.6 -1.6

NH3 en sensibilité

8.00 8
6.00
4.00 4
2.00
0.00
28/10/2004

04/11/2004

11/11/2004

18/11/2004

25/11/2004

02/12/2004

09/12/2004

16/12/2004

23/12/2004

30/12/2004

06/01/2005

13/01/2005

20/01/2005

27/01/2005

03/02/2005

10/02/2005

17/02/2005

24/02/2005

03/03/2005
-2.00
-4.00 -4
-6.00
-8.00 -8

Interprétations

NH3 au zéro :
- grande stabilité

NH3 en sensibilité :
- grande stabilité
- AMS performant en justesse.

Bilan des cartes de contrôle GENERIS

Le nombre de points est relativement réduit, mais comme globalement les AMS ont un
comportement satisfaisant, cela n’est pas pénalisant.

Dans notre traitement présenté à titre d’exemple, le degré de sévérité, notamment pour
le gaz de zéro, est lié aux valeurs choisies pour le SAMS ; mais la tendance reste
toujours la même.

130
Conclusions du QAL3

Cette opération périodique est destinée à s’assurer que les AMS sont maintenus sous
contrôle, c’est-à-dire que leurs mesures restent dans la plage d’incertitude qui leur est
affectée.
La méthode employée est l’ajustage avec des matériaux de référence, ce que les
personnels des exploitations concernées pratiquent depuis longtemps.
La nouveauté de cette norme est d’imposer l’outil « cartes de contrôle » pour
documenter le suivi temporel des ajustages dans le but de permettre une action
corrective dès que l’information le justifie.
On comprend aisément l’importance de cette étape, du ressort de l’exploitant, vis-à-vis
de la validité des données fournies aux différentes autorités et associations de
riverains des exploitations. La norme n’insiste pas suffisamment sur cette importance
et plusieurs points du protocole sont encore obscurs :

- quelle périodicité choisir et sur quelle base ?

- comment doit se faire le lien avec le QAL2 précédent ?

- à quel emplacement de l’ensemble AMS doit se faire l’injection des MR de zéro


et de sensibilité ?

- quelle serait la meilleure concentration de sensibilité à retenir, à partir des


informations fournies par le QAL2 (domaine de validité de l’étalonnage,
extrapolation aux VLE réglementaires, gamme de l’analyseur) ?

- quel type de carte de contrôle serait le mieux adapté ?

Pour ce dernier point, nous formulons une proposition : la carte des moyennes mobiles
Shewart est un bon compromis entre la carte CUSUM décrite, assez délicate à mettre
en place, et la carte Shewart proposée, car son utilisation est simple et ses indications
sont du même niveau prédictif que celles de la carte CUSUM.

Enfin, nous avons démontré au § 6-1 l’intérêt de s’appuyer sur les données
réglementaires VLE journalière et incertitude maximale admise par polluant pour
calculer les bornes de contrôle des cartes. Il reste à trouver une solution pour les
composés pour lesquels ces informations n’existent pas encore : NH3 par exemple.

131
CHAPITRE 7 – Etape AST
La norme dans son principe décrit ainsi l’étape AST :

L’AST est une procédure utilisée pour déterminer si les valeurs mesurées à l’aide de l’AMS
répondent toujours aux critères d’incertitude exigés (comme démontré dans le test précédent
de QAL2) et si la fonction d’étalonnage obtenue au cours du test précédent de QAL2 reste
valide. La validité des valeurs mesurées par l’AMS est vérifiée par une série de tests
fonctionnels ainsi que par la réalisation d’un nombre limité de mesurages parallèles à l’aide
d’une SRM appropriée.

L’AST doit être précédé d’un test opérationnel qui recouvre l’examen de l’installation
et du site de mesurage afin de garantir que la réalisation des prélèvements et calculs
puisse se faire dans les conditions de la norme. Ce test opérationnel présenté au § 8.1
est intégralement décrit dans l’annexe A de la norme.

7-1 Déroulement des essais

Les essais ont été effectués sur le site GENERIS du 7 au 9 mars 2005 et les 13 et 14
avril 2005 sur le site AZALYS.

7-2 Le test opérationnel

Le test opérationnel AST comprend les aspects suivants :


A - contrôle de l’alignement et de la propreté pour les AMS non-extractifs : ici, cela
concerne les opacimètres pour le suivi des poussières émises,
B - Inspection visuelle du système de prélèvement pour les AMS extractifs : ici, cela
concerne tous les autres polluants (voir chapitre 2 – sites choisis),
C - Documentation et enregistrements
D - Aptitude au service
E - Essai d’étanchéité, pour les AMS extractifs
F - Contrôle du zéro et de la sensibilité
G - Linéarité
H - Interférences
I - Audit de la dérive de zéro et en sensibilité
J - Temps de réponse

7-2-1 Bilan AZALYS (cf le rapport APAVE)

A – alignement vérifié lors de la maintenance externe ; propreté vérifiée régulièrement


par le responsable de quart

C – maintenance et rapports d’intervention depuis QAL2 : 25/10/04, 02/12/04,


11/01/2005, 16/02/05.
Configuration opacimètre revue en janvier 2005.
Plan général de formation du personnel, avec suivi annuel dans le cadre de la
démarche ISO14001. Formation ponctuelle des personnes concernées lors de la mise
en route des laveurs. Pas de procédures spécifiques de formation aux AMS.
Cahier de suivi des dysfonctionnements : le 8/12/04 changement de l’infra rouge pour
HCl et SO2.
Mise en place des mesures QAL3 : pour l’instant le personnel suit les consignes
données dans le cadre de l’étude. Arrêt du suivi depuis le 22/02/05.

132
D – injection de HCl en tête de ligne, sensibilité et temps de réponse : satisfaisant sans
modification sensible des caractéristiques relevées lors du QAL2. Aucune correction de
calibrage n’a été apportée lors des QAL3, mais pas de vérification pour NH3 et COT.

G – Conformément au programme de l’étude, la linéarité a été réalisé sur un seul


polluant, le CO.

MR 99,6 0,0 39,9 159,4 99,6 199,3 0,0 159,4 99,6 39,9 0,0 199,3
AMS 102,3 0,0 39,1 169,6 104,0 215,0 0,0 170,0 103,3 40,5 0,0 214,7
En ppm

Le zéro est lissé parce que l’AMS ne permet pas le zéro négatif. Les injections
aléatoires ne mettent pas d’hystérésis en évidence.

H - l’interférence du NO a été testé sur le CO, au niveau de 200,3 ppm (100%) et dilué
à 50% de CO. Aucune réponse positive n’a été constatée (la réponse négative n’est
pas possible).

vérification linéarité CO du MIR9000 - interférence


du NO

250
y = 1.08x - 1.84
200
R2 = 0.9995
150
MR

100
50
0
-50 0 50 100 150 200 250
AMS

Constat sur le nouveau test opérationnel d’AZALYS :


- on apprend ainsi qu’une intervention le 8/12/04 (après QAL2) sur les AMS-SO2
et AMS-HCl a donné lieu au remplacement d’un élément (le détecteur IR)
L’emploi de MR a montré que les coefficients restaient inchangés.

Un problème a été détecté pour ces deux gaz pendant le QAL2 mais sans pouvoir
l’attribuer à l’AMS ou à la SRM.

- la linéarité du CO indique un léger décalage positif de la droite. L’absence de zéro


négatif masque la valeur de la constante. La fonction de la droite obtenue est différente
de celle déterminée par le QAL2, sans en être beaucoup éloignée.

7-2-2 Bilan GENERIS (cf le rapport Bureau Véritas)

A – idem § 5-2-2 de ce texte


B – idem § 5-2-2 de ce texte
C – idem § 5-2-2 de ce texte
D - idem § 5-2-2 de ce texte
E – même test que pour le QAL2. Le dispositif envisagé par le fabricant de l’AMS n’est
toujours pas en place.

133
F – vérification du zéro et de la sensibilité
Constituant Ecart au zéro Ecart à la MR mg/m3 Incertitudes sur
en mg/m3 concentration les MR en %
en mg/m3
HCl -0,52 0,5 16,3 ±2
SO2 -0,16 -1,33 26,4 ±5
CO -0,22 -8,24 50,17 ±2
NH3 0,04 -0,2 11,4 ±2
CO2 -0,01% -0,16% 9,06% ±2
HF -0,00 - - -
CH4 0,03 -0,1 3,58 ±2
C3H8 0,31 0,12 10,66 ±2
NO -0,32 1,88 202,5 ±2
O2 0,09% -0,22% 7,04% ±2

On peut en déduire, que les écarts HCl, CO, CH4 et O2 sont supérieurs à l’incertitude
liée à la composition du gaz pour étalonnage, en sensibilisation. Les écarts au zéro
semblent également élevés pour HCl, SO2, CO, C3H8 et NO.

Le manque de recul sur leurs calibrages ne permet pas de conclure sur ces écarts.

Ces données ont été ajoutées aux contrôles du QAL3.

G - Conformément au programme de l’étude, la linéarité a été réalisé sur un seul


polluant, le NO.

MR 0,0 26,9 52,5 106,1 158,5 213,6 266,0 319,5 398,5 1079,8
AMS 0 22 17 87 143 201 253 309 392 1042
En mg/m3

linéarité NO du MIR FT

450
400
350
y = 1.0103x - 14.824
300
250 R2 = 0.9948
AMS

200
150
100
50
réponse AMS
0
-50 0 100 200 300 400 500
MR

134
H – l’interférence des gaz CO2, CH4, C3H8, CO, SO2, HCl et NH3 a été testée sur les
AMS NO, NO2 et HCl.

Interférent en mg/m3 AMS NO AMS NO2 AMS HCl


En mg/m3 En mg/m3 En mg/m3
CO2 20% 0 4,8 0
CH4 20 0 5,2 0
C3H8 45 0 4,5 0
CO 200 0 0,7 0
SO2 245 0 3,8 0
HCl 15 -0,5 0,1 -
NH3 11 -0,8 0,1 -2,4
En grisé, valeur négative interdite ; en clair, valeur négative autorisée

Du test précédent, il apparaît que le NO et le NO2 réagissent différemment. La réponse


du NO2 au passage du NO a été examinée.

MR NO 0,0 26,9 52,5 106,1 158,5 213,6 266,0 319,5 398,5 1079,8
Réponse 4,8 4,1 13,6 12,7 11,3 7 6,2 5,1 5,4 5,7
NO2
En mg/m3

influence du NO sur le NO2

16
14
NO en mg/m3

12
10
8
6
4
2
0
0 200 400 600 800 1000 1200
NO2 en mg/m3

Commentaire : ce résultat mérite une explication : compte tenu des tests interférent du
QAL1 qui ne signalaient pas d’interférence pour le NO, on se trouve ici devant une
pollution du NO étalon par le NO2 (probablement lors de la mise en œuvre). Ce qui
montre la difficulté de la réalisation de tels tests sur le site.

I – voir QAL3

7-3 variabilité et validité de la fonction d’étalonnage

Pour traiter les résultats des mesures parallèles de l’AST, nous avons opté pour deux
approches possibles :

A - celle de la norme : on injecte la fonction obtenue au QAL2 dans les valeurs brutes
AMS et on teste variabilité et validité, puis on constate vis-à-vis du domaine validé lors
du QAL2 (maintien ou extension).

135
B – celle que les acteurs de l’étude se sont imposés en ne faisant pas la correction
(éventuelle) de l’AMS avec la fonction déterminée par le QAL2 : on calcule une
nouvelle fonction avec les mesures AST, avec test de variabilité et domaine théorique,
et on compare les deux fonctions. Si leur intervalle de confiance se recoupe, alors on
déclare que l’AMS est toujours dans les conditions de la fonction établie au QAL2. On
peut alors appliquer l’approche A. Mais pour cette étude, on appliquera aussi
l’approche A quand les fonctions sont reconnues différentes.
7-3-1 Bilan AZALYS
Approche A : ici, parce que le QAL2 concluait de ne pas faire de correction (pente de
la fonction équivalente à 1) l’approche A est applicable au CO, au cas du HCl sans
injections et au NO.

Approche B : pour la raison invoquée dans l’approche A, l’approche B est applicable au


cas du HCl avec injection, au deux cas du SO2 et au NH3.
L’AST du COT d’AZALYS n’a pas été réalisé.
AMS CO
Rappel des informations du QAL2 :
VLEj a Uc Gamme Fonction Correction Domaine Bilan
mg/m3 max. mesure d’étalonnage valide en
σ0 variabilité
QAL2
% mg/m3 QAL2 Commentaires mg/m3 QAL2
normalisé
y = 1,004 AMS
75 10 0-1000 sans 0 à 45,06 3,83 réussi
3 3
a) 75 mg/m et 50 mg/m sur 7 jours glissant (à 9% CO2)
3 3
(50 mg/m et 100 mg/m en ½ h correction 11% O2 pour l’arrêté de 2002)
Approche A
SRM AMS SRM-AMS
Jour - Essai yi CO2 Norm. xi CO2 étalonné étal + normalisés
gaz sec gaz sec Normalis.
3 3 3 3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m % mg/m mg/Nm mg/Nm
13-04-E1 10,47 9,49 9,94 12,89 9,34 12,94 12,47 -2,53
13-04-E2 9,35 9,57 8,80 11,73 6,34 11,78 16,72 -7,93
13-04-E3 8,94 9,63 8,36 9,34 9,35 9,38 9,02 -0,66
13-04-E4 6,45 9,55 6,08 7,62 9,38 7,65 7,34 -1,26
13-04-E5 10,84 9,57 10,20 11,69 9,41 11,73 11,22 -1,03
13-04-E6 11,14 9,46 10,60 14,51 9,18 14,56 14,28 -3,67
14-04-E7 10,51 9,88 9,58 12,14 9,36 12,18 11,72 -2,14
14-04-E8 12,65 9,98 11,41 13,66 9,50 13,71 12,99 -1,58
14-04-E9 11,51 10,29 10,07 11,53 9,64 11,58 10,81 -0,74
somme 91,87 85,03 105,09 106,57
moyenne 10,21 9,45 11,68 10,56 -2,39
sD 2,29
Les données AST de l’AMS étalonné sont dans le domaine défini au QAL2.
Le test de variabilité devient : 2,29 < (3,83 x 1,5 x Kv (9)) soit 5,52  réussi
Le test de validité est : 2,39 < 10,59  réussi

Bilan de cette approche type norme : les tests AST sont réussis.

Conclusion sur l’AST de l’AMS CO : l’étalonnage de l’AMS CO effectué par le QAL2


est reconduit, pour le même domaine de validité.

136
AMS HCl (sans injections volontaires = 14 séries)

Rappel des informations du QAL2 :

VLEj a Uc Gamme Fonction Correction Domaine Bilan


mg/m3 max. mesure d’étalonnage et valide en
σ0 variabilité
QAL2
% mg/m3 QAL2 Commentaires mg/m3 QAL2
normalisé
y = 1,03 AMS +
0,917 Sans et
13 40 0-30 0 à 16,47 2,65 réussi
problème
3 3
a) 13 mg/m et 10 mg/m sur 7 jours glissant (à 9% CO2)
3 3
(10 mg/m et 60 mg/m en ½ h correction 11% O2 pour l’arrêté de 2002)

Approche A
SRM AMS SRM-AMS

Jour - Essai yi CO2 Norm. xi CO2 étalonné étal + normalisés


gaz sec gaz sec Normalis.
3 3 3 3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m % mg/m mg/Nm mg/Nm
13-04-E1 0,99 9,49 0,94 0,00 9,34 0,92 0,89 0,05
13-04-E2 24,65 9,57 23,19 18,46 6,34 19,93 28,29 -5,10
13-04-E3 16,71 9,63 15,62 13,23 9,35 14,54 14,00 1,63
13-04-E4 9,21 9,55 8,68 6,41 9,38 7,52 7,22 1,46
13-04-E5 17,32 9,57 16,29 11,71 9,41 12,98 12,41 3,88
13-04-E6 2,03 9,46 1,93 1,31 9,18 2,27 2,22 -0,29
14-04-E7 0,87 9,88 0,79 -0,04 9,36 0,88 0,84 -0,05
14-04-E8 0,89 9,98 0,80 -0,04 9,50 0,88 0,83 -0,03
14-04-E9 1,06 10,29 0,93 -0,04 9,64 0,88 0,82 0,10
somme 73,73 69,18 51,01 67,53
moyenne 8,19 7,69 5,67 6,68 0,18
sD 2,39

Toutes les données AST de l’AMS étalonné sont dans le domaine défini au QAL2.

Le test de variabilité devient : 2,39 < (2,65 x 1,5 x Kv (9)) soit 3,82  réussi
Le test de validité devient : 0,18 < 7,96  réussi

Bilan de cette approche type norme : les tests AST sont réussis.

Conclusion sur l’AST pour l’AMS HCl (sans injections) : l’étalonnage de l’AMS HCl
effectué par le QAL2 est reconduit, pour le même domaine de validité.

137
Cas du HCl (avec injections = 18 séries)

Rappel des informations du QAL2 :

VLEj a Uc Gamme Fonction Correction Domaine Bilan


mg/m3 max. mesure d’étalonnage et valide en
σ0 variabilité
QAL2
% mg/m3 QAL2 Commentaires mg/m3 QAL2
normalisé
y = 0,944 AMS +
1,141 Avec et
13 40 0-30 0 à 31,62 2,65 réussi
problème
3 3
a) 13 mg/m et 10 mg/m sur 7 jours glissant (à 9% CO2)
3 3
(10 mg/m et 60 mg/m en ½ h correction 11% O2 pour l’arrêté de 2002)

Approche B

SRM AMS SRM-AMS


Jour - Essai yi CO2 Norm. xi CO2 étalonné étal + normalisés
gaz sec gaz sec Normalis.
3 3 3 3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m % mg/m mg/Nm mg/Nm
13-04-E1 0,99 9,49 0,94 0,00 9,34 0,91 0,88 0,06
13-04-E2 24,65 9,57 23,19 18,46 6,34 24,64 34,98 -11,79
13-04-E3 16,71 9,63 15,62 13,23 9,35 17,92 17,24 -1,62
13-04-E4 9,21 9,55 8,68 6,41 9,38 9,15 8,78 -0,10
13-04-E5 17,32 9,57 16,29 11,71 9,41 15,96 15,27 1,02
13-04-E6 2,03 9,46 1,93 1,31 9,18 2,59 2,54 -0,61
14-04-E7 0,87 9,88 0,79 -0,04 9,36 0,86 0,82 -0,03
14-04-E8 0,89 9,98 0,80 -0,04 9,50 0,86 0,81 -0,01
14-04-E9 1,06 10,29 0,93 -0,04 9,64 0,86 0,80 0,12
somme 73,73 69,18 51,01 82,13
moyenne 8,19 7,69 5,67 6,68 -1,44
ys max 23,19 sD 3,94
ys min 0,79
ysmax-ysmin 22,40
15%VLE 1,95
Déduction : procédure d’estimation de la droite d’étalonnage = méthode a (MCO)

Estimation de la fonction d’étalonnage y = 1,286 AMS + 0,905

Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :

- comparaison entre fonction AST et QAL2 :

b U(b) b inf, b sup


AST 1,286 0,083 1,20 1,37
QAL2 0,944 0,078 0,87 1,02

- pas d’offset connu


- résultat incohérent puisque la constante est significative = problème à identifier
(comme dans QAL2)
- pente statistiquement différente de 1  correction de l’AMS
- les deux intervalles de confiance ne se recoupent pas = les fonctions
d’étalonnage sont différentes

138
Le test de variabilité devient : 3,94 < (2,65 x Kv (9)) soit 2,547  échec

Bilan de l’approche B : les fonctions sont différentes et le test de variabilité est un


échec.

Mais si nous avions utilisé l’approche A :

SRM AMS SRM-AMS

Jour - Essai yi CO2 norm. xi CO2 étalonné étal + normalisés


gaz sec gaz sec normalis.
3 3 3 3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m % mg/m mg/Nm mg/Nm
13-04-E1 0,99 9,49 0,94 0,00 9,34 1,14 1,10 -0,16
13-04-E2 24,65 9,57 23,19 18,46 6,34 18,57 26,36 -3,16
13-04-E3 16,71 9,63 15,62 13,23 9,35 13,63 13,12 2,51
13-04-E4 9,21 9,55 8,68 6,41 9,38 7,20 6,90 1,78
13-04-E5 17,32 9,57 16,29 11,71 9,41 12,19 11,66 4,62
13-04-E6 2,03 9,46 1,93 1,31 9,18 2,38 2,33 -0,40
14-04-E7 0,87 9,88 0,79 -0,04 9,36 1,11 1,06 -0,27
14-04-E8 0,89 9,98 0,80 -0,04 9,50 1,11 1,05 -0,25
14-04-E9 1,06 10,29 0,93 -0,04 9,64 1,11 1,03 -0,11
somme 73,73 69,18 51,01 64,62
moyenne 8,19 7,69 5,67 6,68 0,51
sD 2,20

Le test de variabilité devient : 2,20 < (2,65 x 1,5 x Kv (9)) soit 3,82  réussi
Le test de validité devient : 0,51 < 4,35  réussi

Bilan de cette approche type norme : les tests AST sont réussis.

Conclusion sur l’AST de AMS HCl (avec injections) : l’AST ne reconduit pas la fonction
d’étalonnage du QAL2 lorsqu’elle est comparée à la fonction que l’on obtient avec les
données AST. Mais si on applique la norme, la fonction initiale du QAL2 est reconduite.
Le « problème » détecté au QAL2 y serait-il pour quelque chose ? Le QAL3 en
sensibilité confirme l’existence d’un « problème ».

139
AMS- NO

Rappel des informations du QAL2 :

VLEj a Uc Gamme Fonction Correction Domaine Bilan


mg/m3 max. mesure d’étalonnage et valide en
σ0 variabilité
3 QAL2
% mg/m QAL2 Commentaires mg/m3 QAL2
normalisé
y = 1,023 AMS
91 20 0-200 sans 0 à 96,24 9,29 réussi
3 3
a) 91 mg/m et 70 mg/m en moyenne sur 7 jours glissant (à 9% CO2)
3 3
(200 mg/m et 400 mg/m en ½ h correction 11% O2 pour l’arrêté de 2002)

Approche A
SRM AMS SRM-AMS
Jour - Essai yi CO2 Norm. xi CO2 étalonné étal + normalisés
gaz sec gaz sec Normalis.
3 3 3 3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m % mg/m mg/Nm mg/Nm
13-04-E1 47,12 9,49 44,71 46,51 9,34 47,58 45,85 -1,15
13-04-E2 49,64 9,57 46,70 53,58 6,34 54,82 77,82 -31,12
13-04-E3 38,61 9,63 36,10 41,16 9,35 42,11 40,53 -4,44
13-04-E4 43,47 9,55 40,97 46,00 9,38 47,06 45,16 -4,19
13-04-E5 39,40 9,57 37,05 45,18 9,41 46,22 44,21 -7,15
13-04-E6 45,38 9,46 43,19 46,23 9,18 47,30 46,37 -3,18
14-04-E7 78,01 9,88 71,09 85,01 9,36 86,98 83,63 -12,54
14-04-E8 102,01 9,98 92,00 108,32 9,50 110,82 104,98 -12,98
14-04-E9 10,29 9,64 0,00 0,00 0,00
somme 443,65 411,81 472,00 488,56
moyenne 55,46 51,48 59,00 55,24 -8,53
sD 9,61

Une seule donnée AST de l’AMS étalonné est hors du domaine défini au QAL2.

Le test de variabilité devient : 9,61 < (9,29 x 1,5 x Kv (8)) soit 13,26  réussi
Le test de validité est : 8,53 < 17,31  réussi

Bilan de cette approche type norme : les tests AST sont réussis.

Conclusion sur l’AST de l’AMS NO : l’étalonnage de l’AMS NO effectué par le QAL2


est reconduit, avec extension du domaine de validité de 0 à 115,48 mg/m3 normalisé.

140
AMS – SO2 ( cas 18 séries)

Rappel des informations du QAL2 :

VLEj a Uc Gamme Fonction Correction Domaine Bilan


mg/m3 max. mesure d’étalonnage et valide en
σ0 variabilité
3 QAL2
% mg/m QAL2 Commentaires mg/m3 QAL2
normalisé
y = 1,204 AMS
+ 4,276 Avec et
32,5 20 0-100 0 à 84,22 3,32 refusé
problème
3 3
a) 32,5 mg/m et 25 mg/m (à 9% CO2) sur 7 jours glissant
3 3
(50 mg/m et 200 mg/m en ½ h correction 11% O2 pour l’arrêté de 2002),

Approche B
SRM AMS SRM-AMS
Jour - Essai yi CO2 Norm. xi CO2 étalonné étal + normalisés
gaz sec gaz sec Normalis.
3 3 3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/m mg/Nm mg/Nm
13-04-E1 7,30 9,49 6,93 1,49 9,34 6,88 6,63 0,29
13-04-E2 29,20 9,57 27,47 27,19 6,34 28,11 39,90 -12,43
13-04-E3 33,20 9,63 31,04 35,29 9,35 34,81 33,50 -2,46
13-04-E4 23,10 9,55 21,77 18,32 9,38 20,78 19,94 1,83
13-04-E5 21,00 9,57 19,75 19,44 9,41 21,71 20,76 -1,01
13-04-E6 6,20 9,46 5,90 1,05 9,18 6,52 6,39 -0,49
14-04-E7 14,60 9,88 13,31 9,58 9,36 13,57 13,04 0,26
14-04-E8 7,60 9,98 6,85 5,01 9,50 9,79 9,28 -2,42
14-04-E9 9,64
somme 142,20 133,02 117,37 149,45
moyenne 17,78 16,63 14,67 15,65 -2,05
ys max 31,04 sD 4,43
ys min 5,90
ysmax-ysmin 25,14
15%VLE 4,88

Déduction : procédure d’estimation de la droite d’étalonnage = méthode a (MCO)

Estimation de la fonction d’étalonnage y = 0,826 AMS + 5,652

Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :

- comparaison entre fonction AST et QAL2 :

b U(b) b inf, b sup


AST 0,826 0,116 0,71 0,94
QAL2 1,204 0,101 1,10 1,30

- pas d’offset connu


- comparer la constante 4,276 à 5,652
- résultat incohérent puisque la constante est toujours significative = problème à
identifier (comme dans QAL2)
- pente statistiquement différente de 1  correction de l’AMS
- les deux intervalles de confiance ne se recoupent pas = les fonctions
d’étalonnage sont différentes

141
Le test de variabilité devient : 4,43 < (3,32 x Kv (8)) soit 3,16  échec

Bilan de l’approche B : les fonctions sont différentes et le test de variabilité est un


échec. Le QAL2 n’est pas reconductible.

Mais si nous avions utilisé l’approche A :

SRM AMS SRM-AMS


Jour - Essai yi CO2 norm. xi CO2 normalis. étal + normalisés
gaz sec gaz sec normalis.
3 3 3 3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m % mg/m mg/Nm mg/Nm
13-04-E1 7,30 9,49 6,93 1,49 9,34 6,07 5,85 1,08
13-04-E2 29,20 9,57 27,47 27,19 6,34 37,01 52,53 -25,06
13-04-E3 33,20 9,63 31,04 35,29 9,35 46,77 45,02 -13,98
13-04-E4 23,10 9,55 21,77 18,32 9,38 26,33 25,26 -3,49
13-04-E5 21,00 9,57 19,75 19,44 9,41 27,68 26,47 -6,72
13-04-E6 6,20 9,46 5,90 1,05 9,18 5,54 5,43 0,47
14-04-E7 14,60 9,88 13,31 9,58 9,36 15,81 15,20 -1,90
14-04-E8 7,60 9,98 6,85 5,01 9,50 10,31 9,77 -2,91
14-04-E9 9,64
somme 142,20 133,02 117,37 185,54
moyenne 17,78 16,63 14,67 15,65 -6,57
sD 8,86

Le test de variabilité devient : 8,86 < (3,32 x 1,5 x Kv (8)) soit 4,736  échec
Le test de validité est : 6,57 < 10,30  réussi

Bilan de cette approche type norme : le test de variabilité est un échec.

Conclusion sur l’AST de l’AMS SO2 : quelque soit l’approche utilisée, le QAL2 de
l’AMS SO2 (18 séries) n’est pas reconduit par l’AST . Le « problème » détecté au
QAL2 y serait-il pour quelque chose ? Le QAL3 en sensibilité confirme l’existence d’un
« problème ».

AMS – SO2 (16 séries)

Rappel des informations du QAL2 :

VLEj a Uc Gamme Fonction Correction Domaine Bilan


mg/m3 max. mesure d’étalonnage et valide en
σ0 variabilité
QAL2
% mg/m3 QAL2 Commentaires mg/m3 QAL2
normalisé
y = 1,702 AMS
+ 3,364 Avec et
32,5 20 0-100 0 à 43,61 3,32 réussi
problème
3 3
a) 32,5 mg/m et 25 mg/m (à 9% CO2) sur 7 jours glissant
3 3
(50 mg/m et 200 mg/m en ½ h correction 11% O2 pour l’arrêté de 2002),

Approche B (même données que précédemment)

Estimation de la fonction d’étalonnage y = 0,826 AMS + 5,652 (voir tableau cas


précédent)

142
Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :

- comparaison entre fonction AST et QAL2 :

b U(b) b inf, b sup


AST 0,826 0,116 0,71 0,94
QAL2 1,702 0,166 1,54 1,87

- pas d’offset connu


- comparer la constante 3,364 à 5,652
- résultat incohérent puisque la constante est toujours significative = problème à
identifier (comme dans QAL2)
- pente statistiquement différente de 1  correction de l’AMS
- les deux intervalles de confiance ne se recoupent pas = les fonctions
d’étalonnage sont différentes

Le test de variabilité devient : 4,43 < (3,32 x Kv (8)) soit 3,16  échec

Bilan de l’approche B : les fonctions sont différentes et le test de variabilité est un


échec. Le QAL2 n’est pas reconductible.

Mais si nous avions utilisé l’approche A :

SRM AMS SRM-AMS


Jour - Essai yi CO2 norm. xi CO2 normalis. étal + normalisés
gaz sec gaz sec normalis.
3 3 3 3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m % mg/m mg/Nm mg/Nm
13-04-E1 7,30 9,49 6,93 1,49 9,34 5,90 5,69 1,24
13-04-E2 29,20 9,57 27,47 27,19 6,34 49,63 70,46 -42,99
13-04-E3 33,20 9,63 31,04 35,29 9,35 63,44 61,06 -30,02
13-04-E4 23,10 9,55 21,77 18,32 9,38 34,54 33,14 -11,37
13-04-E5 21,00 9,57 19,75 19,44 9,41 36,44 34,86 -15,11
13-04-E6 6,20 9,46 5,90 1,05 9,18 5,15 5,05 0,86
14-04-E7 14,60 9,88 13,31 9,58 9,36 19,67 18,92 -5,61
14-04-E8 7,60 9,98 6,85 5,01 9,50 11,90 11,27 -4,42
14-04-E9 9,64
somme 142,20 133,02 117,37 240,43
moyenne 17,78 16,63 14,67 15,65 -13,43
sD 15,66

Le test de variabilité devient : 15,66 < (3,32 x 1,5 x Kv (8)) soit 4,736  échec
Le test de validité est : 13,43 < 10,30  échec

Bilan de cette approche type norme : aucun des deux tests de l’AST n’est réussi.

Conclusion sur l’AST de l’AMS SO2 : quelque soit l’approche utilisée, le QAL2 de l’AMS
SO2 (16 séries) n’est pas reconduit par l’AST. Le « problème » détecté au QAL2 y
serait-il pour quelque chose ? Le QAL3 en sensibilité confirme l’existence d’un
« problème ».

143
AMS-NH3

Rappel des informations du QAL2 :

VLEj a Uc Gamme Fonction Correction Domaine Bilan


mg/m3 max. mesure d’étalonnage et valide en
σ0 variabilité
3 QAL2
% mg/m QAL2 Commentaires mg/m3 QAL2
normalisé
y = 1,326AMS
20 40b 0-50 avec 0 à 18,42 4,082 réussi
3
a) aucune, On prendra 20 mg/m (d’après l’arrêté installations de combustion de 2003), corrigé
à 9% de CO2 pour cette démonstration (pourrait l’être à 11% d’O2 en application de l’arrêté
incinération de 2002),
b) aucune, On prendra 40% comme pour HCl et HF,

Approche B
SRM AMS SRM-AMS
Jour - Essai yi CO2 Norm. xi CO2 étalonné étal + normalisés
gaz sec gaz sec Normalis.
3 3 3 3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m % mg/m mg/Nm mg/Nm
13-04-E1 1,42 9,49 1,61 0,22 9,34 0,82 0,79 1,68
13-04-E2 1,50 9,57 1,69 -0,02 6,34 -0,08 -0,11 1,80
13-04-E3 1,37 9,63 1,59 -0,01 9,35 -0,05 -0,05 1,64
13-04-E4 1,28 9,55 1,51 -0,02 9,38 -0,08 -0,07 1,58
13-04-E5 1,52 9,57 1,79 -0,02 9,41 -0,08 -0,07 1,86
13-04-E6 1,76 9,46 2,09 0,73 9,18 2,73 2,68 -0,59
14-04-E7 2,59 9,88 2,83 2,26 9,36 8,52 8,19 -5,37
14-04-E8 1,58 9,98 1,71 0,63 9,50 2,37 2,25 -0,53
14-04-E9 1,08 1,14 -0,02 9,64 -0,08 -0,07 1,21
somme 14,09 15,96 3,74 12,75
moyenne 1,57 1,77 0,42 1,09 0,36
ys max 2,83 sD 2,36
ys min 1,14
ysmax-ysmin 1,69
15%VLE 3

Déduction : procédure d’estimation de la droite d’étalonnage = méthode b (OFFSET)

Estimation de la fonction d’étalonnage y = 3,765 AMS

Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :

- pas d’offset connu


- pas de constante comme dans QAL2
- b= 3,765 à comparer à b= 1,326 : écart important entre les deux fonctions donc
les deux fonctions d’étalonnage sont différentes

Le test de variabilité devient : 2,36 < (4,08 x Kv (9)) soit 3,92  réussi

Bilan de l’approche B : les fonctions sont différentes. Le QAL2 n’est pas reconductible.

144
Mais si nous avions utilisé l’approche A :

SRM AMS SRM-AMS


Jour - Essai yi CO2 norm. xi CO2 normalis. étal + normalisés
gaz sec gaz sec normalis.
3 3 3 3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m % mg/m mg/Nm mg/Nm
13-04-E1 1,42 9,49 1,61 0,22 9,34 0,29 0,28 1,33
13-04-E2 1,50 9,57 1,69 -0,02 6,34 -0,03 -0,04 1,73
13-04-E3 1,37 9,63 1,59 -0,01 9,35 -0,02 -0,02 1,61
13-04-E4 1,28 9,55 1,51 -0,02 9,38 -0,03 -0,03 1,53
13-04-E5 1,52 9,57 1,79 -0,02 9,41 -0,03 -0,03 1,81
13-04-E6 1,76 9,46 2,09 0,73 9,18 0,96 0,94 1,15
14-04-E7 2,59 9,88 2,83 2,26 9,36 3,00 2,89 -0,06
14-04-E8 1,58 9,98 1,71 0,63 9,50 0,83 0,79 0,92
14-04-E9 1,08 1,14 -0,02 9,64 -0,03 -0,02 1,16
somme 14,09 15,96 3,74 4,49
moyenne 1,57 1,77 0,42 1,09 1,24
sD 0,57

Le test de variabilité devient : 0,57 < (4,08 x 1,5 x Kv (9)) soit 5,878  réussi
Le test de validité est : 1,24 < 4,52  réussi

Bilan de cette approche type norme : les deux tests de l’AST sont réussis.

Conclusion de l’AST pour AMS NH3 : la fonction d’étalonnage du QAL2 lorsqu’elle est
comparée à la fonction que l’on obtient avec les données AST est différente, mais le
test de variabilité est réussi. Et si on applique la norme, la fonction initiale du QAL2 est
reconduite. Il y a lieu de se demander pourquoi : probablement par la répartition des
points sur un domaine très limité par rapport à la VLE envisagée, avec un groupe au
niveau de la limite de quantification et quelques points plus élevés qui « tirent » la
fonction. C’était le même « schéma » pour le QAL2, mais les points « élevés » se
positionnaient différemment : influence de la qualité de la SRM ?

AMS-poussières (11 séries, correction O2)

Compte tenu des conclusions de l’étape QAL2 pour cette AMS (corrections CO2 et O2)
nous avons traité l’AST avec l’exemple réussi (11 séries – correction O2).

Rappel des informations du QAL2 :

VLEj a Uc Gamme Fonction Correction Domaine Bilan


mg/m3 max. mesure d’étalonnage et valide en
σ0 variabilité
QAL2
% mg/m3 QAL2 Commentaires mg/m3 QAL2
normalisé
y = 0,883AMS
10 30 0-30 – 1,919 sans et 0 à 8,98 1,531 réussi
aucune VLE
dans le
domaine
3 3
a) 6,5 mg/m et 5 mg/m sur 7 jours glissant (à 9% CO2)
3
(10 mg/m et 30 mg/m3 en ½ h correction 11% O2 pour l’arrêté de 2002)

145
Approche B
SRM AMS SRM-AMS
Jour - Essai yi O2 Norm. xi O2 étalonné étal + normalisés
gaz sec gaz sec Normalis.
3 3 3 3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m % mg/m mg/Nm mg/Nm
13-04-E1 0,00 10,00 0,00 0,15 10,40 0,20 0,38 -0,38
13-04-E2 0,10 9,70 0,35 0,46 10,10 0,38 0,76 -0,41
13-04-E3 0,30 9,50 1,05 0,42 10,00 0,35 0,70 0,35
13-04-E4 9,70 10,20
13-04-E5 9,60 10,00
13-04-E6 5,20 9,60 18,99 8,30 10,20 5,08 10,34 8,65
14-04-E7 3,59 9,60 7,36 6,07 10,10 3,74 6,94 0,42
14-04-E8 -0,83 9,40 -1,68 0,26 9,90 0,26 0,47 -2,15
14-04-E9 1,92 9,10 3,77 0,26 9,80 0,26 0,48 3,29
somme 10,27 29,84 15,91 20,07
moyenne 1,47 4,26 2,27 3,27 1,40
ys max 18,99 sD 3,59
ys min -1,68
ysmax-ysmin 20,67
15%VLE 1,5

Déduction : procédure d’estimation de la droite d’étalonnage = méthode a (MCO)

Estimation de la fonction d’étalonnage y = 0,600 AMS + 0,104

Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :

- comparaison entre fonction AST et QAL2 :

b U(b) b inf, b sup


AST 0,600 0,198 0,40 0,80
QAL2 0,883 0,281 0,60 1,16

- pas d’offset connu, mais dans QAL2 la constante n’est pas nulle
- comparer la constante 0,104 à -1,919
- résultat cohérent puisque la constante est toujours non significative
- pente AST statistiquement différente de 1  correction de pente de l’AMS
- les deux intervalles de confiance se recoupent = les fonctions d’étalonnage
auraient une pente équivalente

Le test de variabilité devient : 3,59 < (1,531 x Kv (7)) soit 1,44  échec

Bilan de l’approche B : fonction équivalente mais le test de variabilité est un échec.

146
Mais si nous avions utilisé l’approche A :

SRM AMS SRM-AMS


Jour - Essai yi O2 norm. xi O2 étalonné étal + normalisés
gaz sec gaz sec normalis.
3 3 3 3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m % mg/m mg/Nm mg/Nm
13-04-E1 0,00 10,00 0,00 0,15 10,40 -1,78 -3,49 3,49
13-04-E2 0,10 9,70 0,35 0,46 10,10 -1,51 -2,99 3,34
13-04-E3 0,30 9,50 1,05 0,42 10,00 -1,55 -3,08 4,13
13-04-E4 9,70
13-04-E5 9,60
13-04-E6 5,20 9,60 18,99 8,30 10,20 5,41 11,00 7,99
14-04-E7 3,59 9,60 7,36 6,07 10,10 3,44 6,37 0,99
14-04-E8 -0,83 9,40 -1,68 0,26 9,90 -1,69 -3,09 1,41
14-04-E9 1,92 9,10 3,77 0,26 9,80 -1,69 -3,18 6,95
somme 10,27 29,84 15,91 1,54
moyenne 1,47 4,26 2,27 3,27 4,04
sD 2,62

Le test de variabilité devient : 2,62 < (1,531 x 1,5 x Kv (7)) soit 2 ,17  échec
Le test de validité est : 4,04 < 3,67  échec

Bilan de cette approche type norme : aucun des deux tests de l’AST n’est réussi.

Conclusion sur l’AST de l’AMS poussières (11 séries) : dans cette démarche
expérimentale pour le cas des poussières, les deux approches montrent le refus de
l’étalonnage précédent.

147
Résumé des tests AST pour AZALYS (CO2)

Mesurande et nombre de Domaine de Fonction d’étalonnage


Résultat du test de Résultats de la fonction Résultats AST en
variabilité de la testée sur données AST appliquant la norme
séries AMS-SRM validité selon NF obtenue selon NF EN fonction d’étalonnage
EN 14181, en 14181 (et méthode retenue)
VLE j - VLE 7j 3
mg/m normalisé
3
En mg/m normal corrigé (et méthode appliquée ) Indication du R
2 Approche A
Approche B
CO (19 séries) 0 – 45,06 Y=1,004xi (a) Réussi Variabilité : OK
2
75 - 50 R = 0,99 Validité : OK
Domaine : idem
F (QAL2) reconduite
HCl (14 séries) 0 – 16,47 Y=1,03xi + 0,917 (a) Réussi Variabilité : OK
2
13 - 10 R = 0,98 Validité : OK
Domaine : idem
F (QAL2) reconduite
HCl (18 séries) 0 – 31,62 Y=0,944xi + 1,141 (a) Réussi Y différente =1,286xi+0,905 (a) Variabilité : OK
2
13 - 10 R = 0,98 Variabilité : non Validité : OK
F (QAL2) rejetée F (QAL2) reconduite
NO (18 séries) 0 – 96,24 Y=1,023xi (a) Réussi Variabilité : OK
2
91 - 70 R = 0,93 Validité : OK
Domaine : 115,48 mg/m3
F (QAL2) reconduite
SO2 (18 séries) 0 – 84,22 Y=1,204xi + 4,276 (a) Refusé Y différente =0,826xi+5,652 (a) Variabilité : non
2
32,5 - 25 R = 0,97 Variabilité : non Validité : OK
F (QAL2) rejetée F (QAL2) rejetée
SO2 (16 séries) 0 – 43,61 Y= 1,702xi + 3,364 (a) Réussi Y différente =0,826xi+5,652 (a) Variabilité : non
2
32,5 - 25 R = 0,93 Variabilité : non Validité : non
F (QAL2) rejetée F (QAL2) rejetée
NH3 (18 séries) 0 – 18,42 Y= 1,326xi (a) Réussi Y différente = 3,765xi (b) Variabilité : OK
2
20** R = 0,87 Variabilité : OK Validité : OK
F (QAL2) rejetée F (QAL2) reconduite
Poussières (11 séries) 0 – 8,43 Y = 0,883 – 1,919 (a) Réussi Y différente =0,6xi+0,104 (a) Variabilité : non
Variabilité : non Validité : non
6,5 - 5
2
R = 0,84 F (QAL2) rejetée F (QAL2) rejetée

148
Constats sur l’AST d’AZALYS

Les AMS qui avaient réussi le QAL2 (CO, HCl sans injection, NO) avec une fonction
d’étalonnage entraînant peu ou pas de correction (approche A) se voient confirmés par
le test AST.
Le cas du NH3 avec un QAL2 entraînant une correction (approche B) voit sa fonction
reconduite dans l’approche A, mais il faut étudier le rôle des points élevés par rapport
au nuage de points en limite de quantification.
L’AST du NO permet d’élargir le domaine de validité.

Au contraire, les AMS pour lesquels le QAL2 occasionnait une correction de la fonction
(approche B) voit leur test AST refuser cette fonction : HCl avec injections, SO2 sans
injections.
L’AMS qui avait été refusé à cause de la variabilité l’est toujours : SO2 avec injections.
Le cas du HCl avec injection ayant eu un QAL2 entraînant une correction voit sa
fonction refusée suivant l’approche comparée (B), mais acceptée si on applique la
norme en l’état (approche A). Que doit-on en penser ? Lire également les cartes du
QAL3, et se souvenir de la détection d’un « problème » lors du QAL2.

Enfin, dans l’exemple de la configuration AMS-poussière qui avait réussi la variabilité,


les deux approches (A et B) de l’ AST rejettent la fonction QAL2.

7-3-2 Bilan GENERIS (O2)

Différences entre les deux approches : se reporter au début du § 7-3.

Approche A : ici, l’approche A n’est applicable dans aucun cas parce que le QAL2
concluait de faire une correction pour tous les AMS (sauf cas de fonction impossible).

Approche B : pour la raison invoquée dans l’approche A, l’approche B est applicable à


tous les AMS de GENERIS.

149
AMS SO2

Rappel des informations du QAL2 :

VLEj a Uc Gamme Fonction Correction Domaine Bilan


mg/m3 max, mesure d’étalonnage valide en
σ0 variabilité
3 QAL2
% mg/m QAL2 Commentaires mg/m3 QAL2
normalisé
y = 0 ,798 AMS
50 20 0-300 avec 0 à 27,74 5,102 réussi
3 3
a) 50 mg/m et 200 mg/m en ½ h correction 11% O2

Approche B
SRM AMS SRM-AMS
Jour - Essai yi norm. xi normalis. étal + normalisés
normalis.
3 3 3 3 3 3
mg/m mg/Nm mg/m mg/m mg/Nm mg/Nm
08-03-E1 5,28 4,25 6,57 7,15 5,72 -1,47
08-03-E2 2,54 2,03 2,98 3,24 2,59 -0,56
08-03-E3 1,51 1,19 2,08 2,26 1,78 -0,59
09-03-E4 19,22 14,70 16,98 18,47 14,21 0,49
09-03-E5 17,24 13,84 15,02 16,34 13,18 0,66
09-03-E6 7,86 6,48 8,36 9,09 7,52 -1,04
somme 53,65 42,49 51,99 45,00
moyenne 8,94 7,08 8,67 7,87 -0,42
ys max 14,70 sD 0,84
ys min 1,19
ysmax-ysmin 13,51
15%VLE 7,5

Déduction : procédure d’estimation de la droite d’étalonnage : méthode a (MCO)

Estimation de la fonction d’étalonnage : y= 1,0878 AMS

Critique de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :

- comparaison entre fonction AST et QAL2 :

b U(b) b inf, b sup


AST 1,0878 0,124 0,96 1,21
QAL2 0,798 0,095 0,70 0,89

- pas de constante en AST ni en QAL2


- pente AST statistiquement = 1  pas de correction de pente de l’AMS
- les deux intervalles de confiance ne se recoupent pas = fonctions d’étalonnage
différentes
- R2 meilleur (0,99 au lieu de 0,95)
- L’AMS a tendance à la surestimation des valeurs

le test de variabilité devient : 0,84 < (5,102 x Kv (6)) soit 4,76  réussi

Bilan de l’approche B : les fonctions sont différentes, mais le test de variabilité est
réussi.

150
Mais si nous avions utilisé l’approche A :

SRM AMS SRM-AMS


Jour - Essai yi norm. xi normalis. étal + normalisés
normalis.
3 3 3 3 3 3
mg/m mg/Nm mg/m mg/m mg/Nm mg/Nm
08-03-E1 5,28 4,25 6,57 5,24 4,19 0,06
08-03-E2 2,54 2,03 2,98 2,38 1,90 0,13
08-03-E3 1,51 1,19 2,08 1,66 1,31 -0,12
09-03-E4 19,22 14,70 16,98 13,55 10,42 4,28
09-03-E5 17,24 13,84 15,02 11,99 9,67 4,17
09-03-E6 7,86 6,48 8,36 6,67 5,51 0,97
somme 53,65 42,49 51,99 33,00
moyenne 8,94 7,08 8,67 7,87 1,58
sD 2,08

Le test de variabilité devient : 2,08 < (5,102 x 1,5 x Kv (6)) soit 7,14  réussi
Le test de validité est : 1,58 < 6,81 réussi

Bilan de cette approche type norme : les deux tests AST sont réussis.

Conclusion sur l’AST de l’AMS SO2 : la fonction d’étalonnage du QAL2 lorsqu’elle est
comparée à la fonction que l’on obtient avec les données AST est différente, mais le
test de variabilité est réussi. Et si on applique directement la norme, la fonction initiale
du QAL2 est reconduite. Pourquoi arrive-t-on à ce résultat ? Le coefficient R2 de la
fonction calculée pour AST est nettement meilleur que celui du QAL2. Au vu de la
dispersion des valeurs, on peut s’interroger sur l’influence de la SRM dans les mesures
du QAL2.

151
AMS NO

Rappel des informations du QAL2 :

VLEj a Uc Gamme Fonction Correction Domaine Bilan


mg/m3 max, mesure d’étalonnage valide en
σ0 variabilité
3 QAL2
% mg/m QAL2 Commentaires mg/m3 QAL2
normalisé
y = 0,886 AMS
200 20 0-500 avec 0à 20,408 réussi
261,66
3 3
a) 200 mg/m et 400 mg/m en ½ h correction 11% O2

Approche B

SRM AMS SRM-AMS


Jour - Essai yi norm. xi étalonné. étal + normalisés
normalis.
3 3 3 3 3 3
mg/m mg/Nm mg/m mg/m mg/Nm mg/Nm
08-03-E1 207,27 166,80 222,57 207,40 165,92 0,88
08-03-E2 266,00 212,60 288,79 269,11 215,29 -2,69
08-03-E3 256,40 203,15 273,79 255,13 200,89 2,26
09-03-E4 165,73 126,76 182,82 170,36 131,05 -4,29
09-03-E5 180,61 144,95 192,89 179,75 144,96 -0,01
09-03-E6 232,30 191,39 243,73 227,12 187,70 3,69
somme 1308,31 1045,65 1404,59 1045,81
moyenne 218,05 174,28 234,10 204,19 -0,03
ys max 212,60 sD 3,00
ys min 126,76
ysmax-
ysmin 85,84
15%VLE 30

Déduction : procédure d’estimation de la droite d’étalonnage : méthode a (MCO)

Estimation de la fonction d’étalonnage : y= 0,932 AMS

Critique de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :

- comparaison entre fonction AST et QAL2 :

b U(b) b inf, b sup


AST 0,932 0,015 0,9165 0,95
QAL2 0,886 0,032 0,85 0,9178

- pas de constante en AST ni en QAL2


- pente AST presque équivalente à 1  faible correction de pente de l’AMS
- les deux intervalles de confiance se chevauche presque = fonctions
d’étalonnage presque équivalentes
- R2 de 0,99

le test de variabilité devient : 3,00 < (20,408 x Kv (6)) soit 19,04  réussi

152
Bilan de l’approche B : les fonctions sont équivalentes et le test est réussi.

Dans ce cas l’approche A s’applique :


SRM AMS SRM-AMS
Jour - Essai yi norm. xi normalis. étal + normalisés
normalis.
3 3 3 3 3 3
mg/m mg/Nm mg/m mg/m mg/Nm mg/Nm
08-03-E1 207,27 166,80 222,57 197,20 157,76 9,04
08-03-E2 266,00 212,60 288,79 255,87 204,69 7,91
08-03-E3 256,40 203,15 273,79 242,58 191,01 12,14
09-03-E4 165,73 126,76 182,82 161,98 124,60 2,16
09-03-E5 180,61 144,95 192,89 170,90 137,82 7,13
09-03-E6 232,30 191,39 243,73 215,94 178,47 12,92
somme 1308,31 1045,65 1404,59 994,35
moyenne 218,05 174,28 234,10 204,19 8,55
sD 3,89

Le test de variabilité devient : 3,89 < (20,408 x 1,5 x Kv (6)) soit 28,59  réussi
Le test de validité est : 8,55 < 23,6 réussi

Bilan de cette approche type norme : les deux tests AST sont réussis.

Conclusion sur l’AST de l’AMS NO : quelque soit l’approche, l’AST reconduit la fonction
QAL2 ou une très voisine pour le même domaine de validité.

153
AMS HCl

Rappel des informations du QAL2 :

VLEj a Uc Gamme Fonction Correction Domaine Bilan


mg/m3 max, mesure d’étalonnage valide en
σ0 variabilité
3 QAL2
% mg/m QAL2 Commentaires mg/m3 QAL2
normalisé
y = 0,745 AMS
10 40 0-100 avec 0 à 9,52 2,041 réussi
3 3
a) 10 mg/m et 60 mg/m en ½ h correction 11% O2

Approche B

SRM AMS SRM-AMS

Jour - Essai yi norm. xi étalonné. étal + normalisés


normalis.
3 3 3 3 3 3
mg/m mg/Nm mg/m mg/m mg/Nm mg/Nm
08-03-E1 7,46 6,00 7,59 7,58 6,06 -0,06
08-03-E2 5,54 4,42 6,58 6,57 5,26 -0,84
08-03-E3 5,35 4,24 6,34 6,33 4,99 -0,75
09-03-E4 16,40 12,54 16,91 16,89 12,99 -0,45
09-03-E5 18,00 14,44 17,05 17,03 13,73 0,71
09-03-E6 11,69 9,63 11,21 11,19 9,25 0,38
somme 64,44 51,27 65,68 52,28
moyenne 10,74 8,55 10,95 9,75 -0,17
ys max 14,44 sD 0,62
ys min 4,24
ysmax-ysmin 10,20
15%VLE 1,5

Déduction : procédure d’estimation de la droite d’étalonnage : méthode a (MCO)

Estimation de la fonction d’étalonnage : y= 1,1 AMS – 1,299 qui devient 0 ,9986 AMS
sans la constante

Critique de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :

- comparaison entre fonction AST et QAL2 :

b U(b) b inf, b sup


AST 0,999 0,074 0,92 1,07
QAL2 0,745 0,082 0,66 0,83

- pas d’offset, donc résultat cohérent puisque la constante n’est pas significative
- pas de constante en AST ni en QAL2
- pente AST équivalente à 1  pas de correction de pente de l’AMS
- les deux intervalles de confiance ne se recoupent pas = fonctions d’étalonnage
différentes
- R2 >0,98

le test de variabilité devient : 0,62 < (2,041 x Kv (6)) soit 1,904  réussi

154
Bilan de l’approche B : les fonctions QAL2 et AST ne sont pas équivalentes mais le
test de variabilité est réussi.

Mais si nous avions utilisé l’approche A :

SRM AMS SRM-AMS


Jour - Essai yi norm. xi étalonné. étal + normalisés
normalis.
3 3 3 3 3 3
mg/m mg/Nm mg/m mg/m mg/Nm mg/Nm
08-03-E1 7,46 6,00 7,59 5,65 4,52 1,48
08-03-E2 5,54 4,42 6,58 4,90 3,92 0,50
08-03-E3 5,35 4,24 6,34 4,72 3,72 0,52
09-03-E4 16,40 12,54 16,91 12,60 9,69 2,85
09-03-E5 18,00 14,44 17,05 12,70 10,24 4,20
09-03-E6 11,69 9,63 11,21 8,35 6,90 2,73
somme 64,44 51,27 65,68 38,99
moyenne 10,74 8,55 10,95 9,75 2,05
sD 1,47

Le test de variabilité devient : 1,47 < (2,04 x 1,5 x Kv (6)) soit 2,86  réussi
Le test de validité est : 8,55 < 3,25  réussi

Bilan de cette approche type norme : les deux tests AST sont réussis.

Conclusion sur l’AST de l’AMS HCl : la fonction d’étalonnage du QAL2 lorsqu’elle est
comparée à la fonction que l’on obtient avec les données AST est différente, mais le
test de variabilité est réussi. Et si on applique directement la norme, la fonction initiale
du QAL2 est reconduite. Pourquoi arrive-t-on à ce résultat ? Le coefficient R2 de la
fonction calculée pour AST est nettement meilleur que celui du QAL2. Au vu de la
dispersion des valeurs, on peut s’interroger sur l’influence de la SRM dans les mesures
du QAL2.

155
AMS COT

Rappel des informations du QAL2 :

VLEj a Uc Gamme Fonction Correction Domaine Bilan


mg/m3 max, mesure d’étalonnage valide en
σ0 variabilité
3 QAL2
% mg/m QAL2 Commentaires mg/m3 QAL2
normalisé
Méthode a Méthode a =
10 30 0-50 Fonction 0 à 1,85 1,531 Réussi
y = -0,135 AMS impossible
+1,88 0 à 1,91 Réussi
méthode b

y=0,549 AMS
3 3
a) 10 mg/m et 20 mg/m en ½ h correction 11% O2

approche B

SRM AMS SRM-AMS


Jour - Essai yi norm. xi étalonné. étal + normalisés
normalis.
3 3 3 3 3 3
mg/m mg/Nm mg/m mg/m mg/Nm mg/Nm
08-03-E1 3,66 2,95 0,00 0,00 2,27 0,68
08-03-E2 2,93 2,34 0,03 0,25 2,23 0,11
08-03-E3 1,85 1,46 0,11 0,91 2,10 -0,64
09-03-E4 1,77 1,36 0,55 4,57 1,54 -0,18
09-03-E5 0,98 0,79 1,13 9,38 0,91 -0,12
09-03-E6 0,70 0,58 1,58 13,11 0,38 0,20
somme 11,89 9,48 3,40 9,43
moyenne 1,98 1,58 0,57 1,07 0,01
ys max 2,95 sD 0,44
ys min 0,58
ysmax-ysmin 2,37
15%VLE 1,5

Déduction : procédure d’estimation de la droite d’étalonnage : méthode a (MCO)

Estimation de la fonction d’étalonnage : y= -1,507 AMS + 2,836

Critique de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :

- les deux fonctions (QAL2 et AST) calculées d’après la méthode a sont


différentes
- les deux modèles sont impossibles : pente négative dans les deux cas

le test de variabilité devient : 0,442 < (1,531 x Kv (6)) soit 1,428  réussi

Bilan de l’approche B : fonction impossible mais le test de variabilité est réussi.

156
Mais si nous avions utilisé l’approche A (y=0,595x) :

SRM AMS SRM-AMS


Jour - Essai yi norm. xi étalonné. étal + normalisés
normalis.
3 3 3 3 3 3
mg/m mg/Nm mg/m mg/m mg/Nm mg/Nm
08-03-E1 3,66 2,95 0,00 0,00 0,00 2,95
08-03-E2 2,93 2,34 0,03 0,02 0,01 2,33
08-03-E3 1,85 1,46 0,11 0,07 0,05 1,41
09-03-E4 1,77 1,36 0,55 0,33 0,25 1,11
09-03-E5 0,98 0,79 1,13 0,67 0,54 0,25
09-03-E6 0,70 0,58 1,58 0,94 0,78 -0,20
somme 11,89 9,48 3,40 1,63
moyenne 1,98 1,58 0,57 1,07 1,31
sD 1,20

Le test de variabilité devient : 1,20 < (1,53 x 1,5 x Kv (6)) soit 2,14  réussi
Le test de validité est : 1,31 < 3,06  réussi

Bilan de cette approche type norme : les deux tests AST sont réussis.

Conclusion sur l’AST de l’AMS COT : Les deux fonctions QAL2 et AST sont
impossibles compte tenu du niveau des données. Le constat de QAL2 s’applique à
l’AST (valeurs proche du zéro et de la Ld). Et si on applique directement la norme, la
fonction initiale du QAL2 est reconduite mais l’échantillonnage est trop proche de zéro
pour en tirer une conclusion. Le cas illustre encore ici l’alternative d’emploi des MR
pour obtenir une répartition satisfaisante de points dans le domaine souhaité.

157
AMS CO

Rappel des informations du QAL2 :

VLEj a Uc Gamme Fonction Correction Domaine Bilan


mg/m3 max, mesure d’étalonnage valide en
σ0 variabilité
3 QAL2
% mg/m QAL2 Commentaires mg/m3 QAL2
normalisé
y = 0,847 AMS
50 10 0-200 avec 0 à 13,62 2,551 réussi
3 3
a) 50 mg/m et 100 mg/m en ½ h correction 11% O2

Approche B

SRM AMS SRM-AMS


Jour - Essai yi norm. xi étalonné. étal + normalisés
normalis.
3 3 3 3 3 3
mg/m mg/Nm mg/m mg/m mg/Nm mg/Nm
08-03-E1 7,75 6,24 11,31 6,91 5,53 0,71
08-03-E2 3,30 2,64 7,20 4,40 3,52 -0,88
08-03-E3 4,74 3,75 8,42 5,15 4,05 -0,30
09-03-E4 6,55 5,01 9,31 5,69 4,38 0,63
09-03-E5 5,91 4,74 9,59 5,86 4,73 0,01
09-03-E6 5,83 4,80 9,92 6,06 5,01 -0,21
somme 34,08 27,18 55,75 27,22
moyenne 5,68 4,53 9,29 6,91 -0,01
ys max 6,24 sD 0,60
ys min 2,64
ysmax-ysmin 3,60
15%VLE 7,5

Déduction : procédure d’estimation de la droite d’étalonnage : méthode b

Estimation de la fonction d’étalonnage : y= 0,6113 AMS

Critique de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :

- même méthode pour déterminer la fonction


- les deux pentes sont différentes : 0,611 et 0,847
- La pente est toujours inférieure à 1  une correction serait nécessaire

le test de variabilité devient : 0,60 < (2,55 x Kv (6)) soit 2,38  réussi

Bilan de l’approche B : fonction différente mais le test de variabilité est réussi.

158
Mais si nous avions utilisé l’approche A :
SRM AMS SRM-AMS
Jour - Essai yi norm. xi étalonné. étal + normalisés
normalis.
3 3 3 3 3 3
mg/m mg/Nm mg/m mg/m mg/Nm mg/Nm
08-03-E1 7,75 6,24 11,31 9,58 7,67 -1,43
08-03-E2 3,30 2,64 7,20 6,10 4,88 -2,24
08-03-E3 4,74 3,75 8,42 7,13 5,62 -1,87
09-03-E4 6,55 5,01 9,31 7,89 6,07 -1,06
09-03-E5 5,91 4,74 9,59 8,13 6,55 -1,81
09-03-E6 5,83 4,80 9,92 8,41 6,95 -2,15
somme 34,08 27,18 55,75 37,74
moyenne 5,68 4,53 9,29 6,91 -1,76
sD 0,45

Le test de variabilité devient : 0,45 < (2,55 x 1,5 x Kv (6)) soit 3,57  réussi
Le test de validité est : 1,76 < 2,92  réussi

Bilan de cette approche type norme : les deux tests AST sont réussis.

Conclusion sur l’AST de l’AMS CO : la fonction d’étalonnage du QAL2 lorsqu’elle est


comparée à la fonction que l’on obtient avec les données AST est différente, mais le
test de variabilité est réussi. Et si on applique directement la norme, la fonction initiale
du QAL2 est reconduite. Le pourquoi est ici plus du côté de la faible dispersion des
valeurs pendant l’AST, bien que les deux fonctions montrent un décalage important
avec une fonction « idéale » de 1. Le QAL3 est à ce titre très explicite.

159
AMS poussières

Rappel des informations du QAL2 :

VLEj a Uc Gamme Fonction Correction Domaine Bilan


mg/m3 max, mesure d’étalonnage valide en
σ0 variabilité
3 QAL2
% mg/m QAL2 Commentaires mg/m3 QAL2
normalisé
y = 0,31 AMS
10 30 0-100 avec 0 à 1,08 1,531 réussi
3 3
a) 10 mg/m et 30 mg/m en ½ h correction 11% O2

Approche B

SRM AMS SRM-AMS


Jour - Essai yi norm. xi étalonné. étal + normalisés
normalis.
3 3 3 3 3 3
mg/m mg/Nm mg/m mg/m mg/Nm mg/Nm
08-03-E1 2,19 1,76 0,55 0,96 0,77 0,99
08-03-E2 1,58 1,26 0,71 1,25 1,00 0,26
08-03-E3 2,19 1,73 0,67 1,18 0,93 0,80
09-03-E4 0,09 0,07 0,69 1,21 0,93 -0,86
09-03-E5 0,09 0,07 0,73 1,28 1,03 -0,96
09-03-E6 1,12 0,92 0,59 1,03 0,86 0,06
somme 7,26 5,81 3,94 5,52
moyenne 1,21 0,97 0,66 0,81 0,05
ys max 1,76 sD 0,82
ys min 0,07
ysmax-ysmin 1,69
15%VLE 1,5

Déduction : procédure d’estimation de la droite d’étalonnage : méthode a

Estimation de la fonction d’étalonnage : y = -7,31 AMS + 6,011 (pente et constante non


significatives) qui devient 1,75 AMS sans constante.

Critique de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :

- méthodes différentes entre QAL2 et AST pour déterminer la fonction


- les deux pentes sont très différentes

le test de variabilité devient : 0,82 < (1,53 x Kv (6)) soit 1,43  réussi

Bilan de l’approche B : fonction différente mais le test de variabilité est réussi.

160
Mais si nous avions utilisé l’approche A :
SRM AMS SRM-AMS
Jour - Essai yi norm. xi étalonné. étal + normalisés
normalis.
3 3 3 3 3 3
mg/m mg/Nm mg/m mg/m mg/Nm mg/Nm
08-03-E1 2,19 1,76 0,55 0,17 0,14 1,62
08-03-E2 1,58 1,26 0,71 0,22 0,18 1,08
08-03-E3 2,19 1,73 0,67 0,21 0,16 1,57
09-03-E4 0,09 0,07 0,69 0,21 0,16 -0,09
09-03-E5 0,09 0,07 0,73 0,23 0,18 -0,11
09-03-E6 1,12 0,92 0,59 0,18 0,15 0,77
somme 7,26 5,81 3,94 0,97
moyenne 1,21 0,97 0,66 0,81 0,81
sD 0,77

Le test de variabilité devient : 0,77 < (1,53 x 1,5 x Kv (6)) soit 2,14  réussi
Le test de validité est : 0,81 < 2,05  réussi

Bilan de cette approche type norme : les deux tests AST sont réussis.

Conclusion sur l’AST de l’AMS poussières : la fonction d’étalonnage du QAL2


lorsqu’elle est comparée à la fonction que l’on obtient avec les données AST est
différente, mais le test de variabilité est réussi. Et si on applique directement la norme,
la fonction initiale du QAL2 est reconduite. Mais les données sont très proches de zéro
et de la Ld comme pour le QAL2

161
AMS HF

Rappel des informations du QAL2 :

VLEj a Uc Gamme Fonction Correction Domaine Bilan


mg/m3 max, mesure d’étalonnage valide en
σ0 variabilité
3 QAL2
% mg/m QAL2 Commentaires mg/m3 QAL2
normalisé
y = 18,5 AMS
1 30 0-10 Fonction 0 à 1,51 0,204 refusé
impossible
3 3
a) 1 mg/m et 4 mg/m en ½ h correction 11% O2

Approche B

SRM AMS SRM-AMS


Jour - Essai yi norm. xi étalonné. étal + normalisés
normalis.
3 3 3 3 3 3
mg/m mg/Nm mg/m mg/m mg/Nm mg/Nm
08-03-E1 0,45 0,36 0,01 0,30 0,24 0,12
08-03-E2 0,51 0,41 0,02 0,60 0,48 -0,07
08-03-E3 0,43 0,34 0,06 1,79 1,41 -1,07
09-03-E4 0,49 0,37 0,00 0,00 0,00 0,37
09-03-E5 0,42 0,33 0,00 0,00 0,00 0,33
09-03-E6 0,39 0,32 0,00 0,00 0,00 0,32
somme 2,69 2,13 0,09 2,13
moyenne 0,45 0,36 0,02 0,19 0,0
ys max 0,41 sD 0,55
ys min 0,32
ysmax-ysmin 0,09
15%VLE 0,15

Déduction : procédure d’estimation de la droite d’étalonnage : méthode b

Estimation de la fonction d’étalonnage : y = 29,9 AMS

Critique de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :

- pente pas significative = fonction impossible comme pour QAL2


- pas de constante comme QAL2
- les fonctions sont très différentes : y=18,5 contre y=29,9

le test de variabilité devient : 0,55 < (0,204 x Kv (6)) soit 0,90  échec

Bilan de l’approche B : fonction impossible et le test de variabilité est un échec, comme


pour QAL2

162
Mais si nous avions utilisé l’approche A :
SRM AMS SRM-AMS

Jour - Essai yi norm. xi étalonné. étal + normalisés


normalis.
3 3 3 3 3 3
mg/m mg/Nm mg/m mg/m mg/Nm mg/Nm
08-03-E1 0,45 0,36 0,01 0,19 0,15 0,21
08-03-E2 0,51 0,41 0,02 0,37 0,30 0,11
08-03-E3 0,43 0,34 0,06 0,11 0,87 -0,53
09-03-E4 0,49 0,37 0,00 0,21 0,00 0,37
09-03-E5 0,42 0,33 0,00 0,00 0,00 0,33
09-03-E6 0,39 0,32 0,00 0,00 0,00 0,32
somme 2,69 2,13 0,09 1,32
moyenne 0,45 0,36 0,02 0,19 0,14
sD 0,34

Le test de variabilité devient : 0,34 < (0,204 x 1,5 x Kv (6)) soit 0,285  échec
Le test de validité est : 0,14 < 0,48  réussi

Bilan de cette approche type norme : le test de variabilité est un échec.

Conclusion sur l’AST de l’AMS HF : Les deux fonctions QAL2 et AST sont impossibles
compte tenu du niveau des données. Le constat de QAL2 s’applique à l’AST (valeurs
proche du zéro et de la Ld). Le test de variabilité est un échec dans les deux
approches.

163
AMS NH3

Rappel des informations du QAL2 :

VLEj a Uc Gamme Fonction Correction Domaine Bilan


mg/m3 max, mesure d’étalonnage valide en
σ0 variabilité
3 3 QAL2
% mg/m QAL2 Commentaires mg/m QAL2
normalisé
y = 0,738 AMS
20 40b 0-50 avec 0 à 5,93 4,082 réussi
3
a) aucune, On prendra 20 mg/m (d’après l’arrêté installations de combustion de 2003), corrigé
à 9% de CO2 pour cette démonstration (pourrait l’être à 11% d’O2 en application de l’arrêté
incinération de 2002),
b) aucune, On prendra 40% comme pour HCl et HF,

Approche B :

SRM AMS SRM-AMS


Jour - Essai yi norm. xi étalonné. étal + normalisés
normalis.
3 3 3 3 3 3
mg/m mg/Nm mg/m mg/m mg/Nm mg/Nm
08-03-E1 0,78 0,63 0,46 0,56 0,45 0,18
08-03-E2 0,51 0,41 0,29 0,35 0,28 0,13
08-03-E3 0,75 0,59 0,40 0,49 0,38 0,21
09-03-E4 1,35 1,03 1,71 2,08 1,60 -0,57
09-03-E5 1,25 1,00 1,14 1,39 1,12 -0,12
09-03-E6 1,35 1,11 0,93 1,13 0,93 0,18
somme 5,99 4,77 4,93 4,76
moyenne 1,00 0,80 0,82 0,81 0,00
ys max 1,11 sD 0,30
ys min 0,41
ysmax-ysmin 0,70
15%VLE 3

Déduction : procédure d’estimation de la droite d’étalonnage : méthode b

Estimation de la fonction d’étalonnage : y = 1,215 AMS

Critique de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :

- comparer la pente 0,738 à 1,215


- les intervalles de confiance ne se recoupent pas = les fonctions sont différentes

le test de variabilité devient : 0,3 < (4,08 x Kv (6)) soit 3,808  réussi

Bilan de l’approche B : les fonctions sont différentes mais le test de variabilité est
réussi.

164
Mais si nous avions utilisé l’approche A :

SRM AMS SRM-AMS


Jour - Essai yi norm. xi étalonné. étal + normalisés
normalis.
3 3 3 3 3 3
mg/m mg/Nm mg/m mg/m mg/Nm mg/Nm
08-03-E1 0,78 0,63 0,46 0,34 0,27 0,36
08-03-E2 0,51 0,41 0,29 0,21 0,17 0,24
08-03-E3 0,75 0,59 0,40 0,30 0,23 0,36
09-03-E4 1,35 1,03 1,71 1,26 0,97 0,06
09-03-E5 1,25 1,00 1,14 0,84 0,68 0,32
09-03-E6 1,35 1,11 0,93 0,69 0,57 0,54
somme 5,99 4,77 4,93 2,89
moyenne 1,00 0,80 0,82 0,81 0,31
sD 0,16

Le test de variabilité devient : 0,16 < (4,082 x 1,5 x Kv (6)) soit 5,712  réussi
Le test de validité est : 0,31 < 4,19  réussi

Bilan de cette approche type norme : les deux tests sont réussis.

Conclusion sur l’AST de l’AMS NH3 : la fonction d’étalonnage du QAL2 lorsqu’elle est
comparée à la fonction que l’on obtient avec les données AST est différente, mais le
test de variabilité est réussi. Et si on applique directement la norme, la fonction initiale
du QAL2 est reconduite. Mais les données sont très proches de zéro et de la Ld
comme pour le QAL2.

165
Résumé des tests AST pour GENERIS (O2)

Mesurande et nombre de Domaine de Fonction d’étalonnage


Résultat du test de Résultats de la fonction testée Résultats AST en
variabilité de la fonction sur données AST appliquant la norme
séries AMS-SRM validité selon NF obtenue selon NF EN d’étalonnage
VLE j - VLE ½ h
EN 14181, en
3
14181 (et méthode retenue)
3 mg/m normalisé Approche A
En mg/m normal corrigé (et méthode appliquée) Indication du R
2

Approche B
SO2 (18 séries) 0 – 27,74 Y=0,798xi (a) Réussi Y différente =1,0878xi (a) Variabilité : OK
2
50 - 200 R = 0,89 Variabilité : OK Validité : OK
F (QAL2) ? F (QAL2) reconduit
NO (18 séries) 0 – 261,66 Y=0,886xi (a) Réussi Y équivalente = 0,932xi (a) Variabilité : OK
2
200 - 400 R = 0,88 Variabilité : OK Validité : OK
F (QAL2) reconduite Domaine : idem
F (QAL2) reconduite
HCl (18 séries) 0 – 9,52 Y=0,745xi (a) Réussi Y différente = 0,999xi (a) Variabilité : OK
2
10 - 60 R = 0,62 Variabilité : OK Validité : OK
F (QAL2) ? F (QAL2) reconduite
COT (18 séries) 0 – 1,85 Y=-0,135xi+1,88 (a) Réussi Y impossible = -1,507xi+2,836 (a) Variabilité : OK
2
10 - 20 R = 0,01 (a) variabilité : 0K Validité : OK
2
Y=0,595xi (b) R = 1 (b) F (QAL2) ? F (QAL2) reconduite
CO (17 séries) 0 – 13,62 Y= 0,847xi (b) Réussi Y différente =0,6113xi (b) Variabilité : OK
2
50 - 100 R =1 Variabilité : OK Validité : OK
F (QAL2) ? F (QAL2) reconduite
Poussières (18 séries) 0 – 1,08 Y = 0,31 (b) Réussi Y impossible =-7,31xi+6,11 (a) Variabilité : OK
Y devient = 1,75xi (a) Validité : OK
10 - 30
2
R =1 Variabilité : OK F (QAL2) reconduit
F (QAL2) ?
HF (18 séries) 0 à 1,51 Y impossible = 18,5xi (b) Refusé Y impossible = 29,9xi (b) Variabilité : non
2
1-4 R =1 Variabilité : non Validité : OK
F (QAL2) rejetée F (QAL2) rejetée
NH3 (18 séries) 0 – 5,93 Y= 0,738xi (a) Réussi Y différente =1,215xi (b) Variabilité : OK
2
Hypothèse 20 R = 0,93 Variabilité : OK Validité : OK
F (QAL2) ? F (QAL2) reconduit

166
Constat sur l’AST de GENERIS

Pour l’AMS NO, l’AST appliqué suivant notre approche B permet de reconduire la fonction
QAL2.

Pour les AMS SO2, HCl, COT, CO, Poussières et NH3, l’AST appliqué suivant notre
approche B ne reconduit pas la fonction QAL2, mais le test de variabilité correspondant est
satisfaisant.
Par ailleurs, l’application directe de la norme avec la fonction QAL2 (notre approche A)
conduit à la reconduction systématique de cette dernière. L’étude graphique du QAL2, la
dispersion entre données QAL2 et données AST, et le QAL3 apportent des réponses à cette
reconduction . Que faut-il en déduire ?

Pour HF, l’AST confirme le rejet du test de variabilité du QAL2 quelque soit l’approche
choisie.

167
CHAPITRE 8 – LA DOCUMENTATION
Le principe de la documentation est ainsi décrit dans la norme :

Tout événement affectant de façon significative l’AMS et survenant durant sa durée de vie doit être
documenté. Un numéro d’enregistrement doit être attribué à l’AMS, et un dossier spécifique à l’AMS et
contenant toutes les informations appropriées doit être créé et mis à jour par la personne responsable
de l’AMS.
La documentation relative à l’AMS doit comporter tous les diagrammes appropriés et peut contenir
des photographies du système de prélèvement et de l’AMS au moment de leur installation et de leur
mise en service.

C’est donc une obligation à la charge de l’exploitant.

La mise en oeuvre de la norme NF EN 14181 va générer de nouveaux documents qui


doivent enrichir le dossier spécifique : carnet de bord (enregistrements de suivi ), rapports
d’étalonnage (QAL2) de contrôle (AST et QAL3), d’intervention et leur nature (par le
constructeur/fournisseur, par l’utilisateur, par un service de maintenance).
Doivent s’y trouver également les documents qui seront contrôlés lors des tests
opérationnels (QAL2 et AST) et surtout les procédures décrivant le « qui fait quoi comment
et que faire » dont le rôle au niveau du QAL3 a été démontré dans le chapitre correspondant.

Les deux interventions opérées par les organismes de contrôle dans le cadre de cette étude
ont été l’occasion de « balayer » la documentation disponible dans chacun des sites. Se
reporter aux parties 5-2 et 7-2 de ce rapport pour en avoir le détail.

Constat sur l’examen des documents : l’examen des documents type procédure et formation
du personnel relève plutôt d’une mission d’audit qui nécessite une compétence reconnue
pour l’intervenant. Ce point soulève la question de l’aptitude du personnel de l’organisme
tiers.

Constat sur l’état d’avancement documentaire : les deux sites sont dans la phase de mise en
place des procédures spécifiques à cette nouvelle approche du contrôle interne des AMS par
l’exploitant. Pour l’ensemble de la profession, cette étape devrait faire l’objet d’une
information sous forme de guide ou d’assistance technique.

Mais de fait, cette étape est une étape lourde en terme de contraintes et donc de coût.

168
CHAPITRE 9 – LES COÛTS
Cet exercice ne se veut qu’indicatif car la nouveauté des opérations demandées aux
organismes participants a entraîné des coûts mal estimés, en l’absence d’un retour
d’expérience et de documents à vocation de guide pratique pour réaliser les essais comme
pour dépouiller les données.

La norme se décline en 4 étapes (QAL1, QAL2, QAL3 et AST) pour un même AMS et
réalisables sur une période que nous estimons de 15 à 18 mois pour la première application,
puis en deux opérations annuelles (QAL3 et AST) à faire pendant deux années successives
avant de reprendre la totalité de la séquence QAL2 (pour l’incinération la périodicité
réglementaire du QAL2 est de 3 ans).

Le QAL1 : la mise en place relativement récente de la marque NF ne permet pas de disposer


de toutes les informations nécessaires au moment de la recherche d’un équipement par
l’exploitant. Pour une période encore indéterminée, il faudra exploiter les rapports
d’évaluation des équipements en place, de provenance diverse (GB, D, USA) selon les
fabricants, et antérieurs quelquefois de plusieurs années, pour ceux qui pourront les fournir.
Cette recherche fastidieuse de données constructeurs, leur exploitation sous forme de
calculs permettant de déterminer une incertitude globale d’une évaluation en laboratoire puis
adaptée au type d’installation à l’aide de valeurs de référence (rares seront les rapports qui
présenteront la partie évaluation sur site) comme pour l’influence des interférents, et ensuite
rapportée aux VLE réglementaires de chaque mesurande, nécessite une expérience des
évaluations de matériels et des calculs statistiques. Pour disposer d’un avis neutre, il est
préférable de confier un tel travail à un organisme de métrologie.

Le QAL2 : équivalent à 5 contrôles réglementaires annuels pour les mesurandes examinés, il


occasionne un temps de traitement des données plus important pour respecter le protocole
de la norme. On doit prendre également en compte le temps nécessaire au test opérationnel
et à l’examen de la documentation chez l’exploitant, ce qui porte en général la durée de ce
travail à un minimum de 5 jours sur le site, par ligne d’incinération.

L’AST : la partie test opérationnel est la même que pour le QAL2. Si le nombre de mesurage
en parallèle est le tiers de ce dernier, en revanche les essais de linéarité et d’influence des
interférents connus peuvent conduire à la même importance de présence sur le site, comme
en coût (matériel spécifique à déployer, consommables en quantité).

Le QAL3 : dépend à la fois des caractéristiques des équipements et de la périodicité choisie


pour faire le suivi des AMS, donc des consommations en gaz pour étalonnage et en temps
de personnel.

Sur la base des coûts pratiqués pour cette étude nous obtenons le tableau suivant, pour 6
gaz (O2/CO2, CO, NO, SO2, HCl, NH3) et les poussières.

Séquences QAL1 QAL2 AST QAL3


À la charge de Exploitant 1 Organisme(s) Organisme(s) Exploitant 1
tiers tiers
Coût en euros TTC 3000 13000 8200 9400
Durée amortissement 5 ans 3 ans 1 an 1 an
envisagée 2
(1) opération pouvant être sous traitée
(2) basée sur la fréquence de l’opération

169
Ce qui représente environ 20 000 euros par an par ligne sans redondance et sans prise en
compte des frais d’exploitation, du remplacement de matériels, d’arrêt de ligne, etc..,
attribuables aux contraintes de la norme.

Pour son application réglementaire, la norme s’intéresse aux AMS qui sont exploités et dont
le mesurande fait l’objet d’une VLE, mais également à ceux installés en secours (dit en
redondance ou multiplexé), ce qui conduira l’organisme tiers à traiter et produire plusieurs
séries de données suivant le nombre de lignes (2 AMS seront en mesures pendant chaque
série avec une SRM). Doivent s’y ajouter le suivi des équipements dits périphériques comme
O2 ou CO2, humidité, température, pour lesquels le niveau d’étalonnage et la procédure à
suivre ne sont pas précisés dans la norme.

Les coûts liés à ces équipements périphériques ne sont pas connus, mais on peut évaluer
ceux liés aux équipements redondants sur la base suivante :

Importance des moyens d’incinération 1 ligne 2 lignes 3 lignes


Nombre d’AMS à étalonner 1+1 = 2 2+1=3 3+1=4
Nombre de rapports à présenter 2 4 6

Pour les mêmes conditions que cette étude (6 gaz et poussières), l’analyse des coûts (en
euros TTC) pour les installations avec redondance comme le tableau précédent peut se
présenter ainsi :

1 ligne 2 lignes 3 lignes


QAL1 6000 9000 12000
QAL2 20000 +/-5000 30000 +/- 5000 40000 +/- 5000
AST complet 12500 +/- 2500 25000 +/- 2500 37500 +/- 2500
QAL3 (2/mois) 15000 21000 27000
Charges moyennes annuelles 1 32000 49470 67730
(1) (QAL1)/5 + (QAL2 + 2AST)/3 + QAL3

Base des coûts des charges annuelles

QAL1 : 3000 euros par AMS multigaz, amortissement 5 ans


QAL2 : coût complémentaire du rapport plus le test opérationnel et l’acquisition des données,
amortissement 3 ans
AST : pour l’analyseur redondant, coût complémentaire du rapport plus le test opérationnel
et l’acquisition des données
QAL3 : consommation de gaz par AMS (3000 euros /an) pour fréquence 2/mois, durée 2,5 h
pour le 1er AMS et la moitié pour chaque AMS supplémentaire (avec calibrage et traitement
des cartes de contrôle).
Nota : la rotation des AMS redondants n’est pas une donnée définie. Nous nous basons sur
une utilisation partielle de l’équipement complémentaire (par exemple 1 semaine par mois)
pendant laquelle est fait le QAL3 sur l’AMS mis en suppléance. Cela devrait conduire à la
même durée que le 1er AMS, mais nous faisons l’hypothèse d’une amélioration par la
pratique.

Le QAL2 comme les AST entraînent une acquisition et une exploitation des données AMS
pour celui en service et pour celui en suppléance (par ligne), pendant les mesurages en
parallèle, ainsi que pour les autres aspects des tests opérationnels.

170
CHAPITRE 10 – RETOUR D’EXPERIENCE
Cette partie reprend et regroupe par catégorie tout ce qui a été identifié et signalé au cours
de l’étude et dans ce rapport.

10-1 Les écarts à la norme

Sont récapitulés ici les écarts constatés par rapport aux exigences de la norme sur
l’ensemble de sa mise en œuvre, avec l’indication du paragraphe de ce rapport.

Il faut distinguer les écarts dits volontaires, que les acteurs concernés de cette étude ont
accepté d’assumer, et les écarts imposés pour des causes externes.

Ecarts volontaires :

- § 2-2 – Echéancier et programme : la norme fixe le délai normal entre un QAL2 initial
et l’AST suivant à une année, sauf cas particulier qui déclencherait un AST
« précoce ». Dans le cadre de cette étude, afin de traiter de l’ensemble de la norme
NF EN 14181, le délai entre QAL2 et AST a été volontairement pris entre 4 et 5 mois
pour avoir suffisamment de recul pour observer d’éventuelles variations sur les
données analytiques (en incluant le suivi QAL3).

- § 2-2 – Echéancier et programme : dans le cadre de ces travaux et afin de faciliter le


travail des techniciens des deux usines, la décision de ne pas modifier les réglages
des analyseurs après la détermination d’une fonction d’étalonnage a été
volontairement prise en accord avec les exploitants. Les conséquences en seront
expliquées lors de l’étape AST (voir § 7-3). Les techniciens appliqueront le QAL3
avec des gaz pour étalonnage d’une précision de 2%.

- QAL1 - § 4-2 – Pour GENERIS, MIR FT : les AMS-poussières (sur la base de la


norme NF EN13284-2 qui détaille la NF EN 14181 spécifiquement aux appareils de
mesure des poussières), ainsi que les AMS gaz HF et NH3 ont été inclus dans
l’application des étapes QAL2 et AST (et celle du QAL3 pour NH3) bien que nous ne
disposons pas des données d’entrée qui justifieraient leur exclusion.

- QAL2 - § 5-3-1 - Généralités : les valeurs négatives ne sont pas disponibles en


sortie des analyseurs MIR, ce qui empêche de voir les éventuelles dérives négatives.

- QAL2 - § 5-3-2 – AMS COT –d’AZALYS : moins de 15 valeurs validées

- QAL3 - § 6-1 – Calcul du SAMS: la norme ne propose que des bornes inférieure et
supérieure équivalentes à 2SAMS, dont le dépassement doit déclencher une
intervention sur l’appareil. Mais ce qui est le plus instructif, c’est d’examiner la
tendance sur plusieurs relevés successifs. Comme pour d’autres applications des
cartes de contrôle nous avons envisagé une autre limite supérieure et inférieure
égale à 3SAMS qui ne doit jamais être atteinte. On examinera l’intérêt de cette limite
supplémentaire.

- AST - § 7-2-1 – Bilan AZALYS (voir le rapport APAVE) : il aurait fallu refaire un QAL2
pour ces deux gaz afin de redéfinir la fonction d’étalonnage.

Ecarts imposés :
- § 3-2 – Conformité des organismes intervenants : l’étalonnage de l’AMS – NH3 se fera
avec une méthode non normalisée, car il n’en existe pas pour l’émission (européenne
ou nationale). Pas connaissance d’une méthode internationale.

171
Si la réglementation impose une mesure continue d’un polluant (avec VLE et
incertitude max.), la norme NF EN 14181 ne pourra être imposée à l’AMS
correspondant que si le polluant à fait l’objet d’une méthode normalisée pour sa
mesure, et si l’AMS a suivi une évaluation d’aptitude type QAL1.

- QAL3 - § 6 - Etape QAL 3 : Contrairement à ce que demande la norme, les


analyseurs testés ne délivrent pas de signal négatif dans le cas d’une dérive négative
de zéro (signal bloqué à 4 mA ou données bloquées à 0). Les dérives en zéro sont
donc « à moitié » lisibles. C’est clairement une lacune pour ce test.

- QAL3 - § 6 – Etape QAL 3 : les AMS – poussières ne feront pas l’objet d’un QAL3 du
fait de l’absence des données d’entrée (voir chapitre 4 - QAL1) et de moyens pour
vérifier le zéro et la sensibilité en concentration.

10-2 Les remarques

Plusieurs remarques ont été formulées tout au long de ce rapport, qui pourront éclairer le
contexte actuel de ce travail ou permettre une réflexion à tous niveaux pour améliorer les
conditions de la mise en œuvre de la norme NF EN 14181.
Certaines remarques peuvent être considérées comme la conséquence d’un écart identifié
avant l’étude, mais n’empêchant pas sa réalisation, par ex pour celles du § 3-1.

- § 2-1 – Les organismes de contrôle agréés : la norme n’impose pas la réalisation des
étapes QAL2 et AST par le même organisme, mais afin de faciliter la réussite des
opérations en tenant compte de l’inexpérience des intervenants dans l’application de
la norme, il a été convenu d’entrée que le même organisme effectuerait les deux
étapes sur le même site.

- § 3-1 – Conformité de l'installation des AMS : on note qu’il n’y a pas actuellement
d’obturation de l’entrée de la ligne d’échantillonnage du MIR FTIR (GENERIS) dans
la cheminée. Si on injecte en tête de sonde, on est obligé d’injecter en surpression
pour compenser, en consommant une bonne partie des gaz en cheminée. Cela
entraîne également une surpression dans l’analyseur qui n’en est pas protégé. C’est
une option proposée par le fournisseur qui n’a pas été retenu jusqu’à présent, et qui
va représenter un problème pour le QAL3. Les conditions de la mesure et de
l’étalonnage sont donc différentes.

- § 3-1 – Conformité de l'installation des AMS : à AZALYS, un seul orifice de


prélèvement permet de balayer un axe complet, les deux autres orifices placés à 45 °
n’ayant pas le recul suffisant.

- § 3-1 – Conformité de l'installation des AMS : comment appliquer la norme sur un site
ne répondant pas aux critères, en particulier quand les manquements sont attribués à
la structure de l’usine (par exemple, une absence de plate-forme d’analyses ou un
mauvais emplacement par rapport aux AMS) ?

- § 3-4 - Impact sur le respect des exigences réglementaires : avec cette prise de
position administrative, on constate que les autorités de contrôle ne sont pas
coopératives pour une expérimentation destinée à préparer une application qui va se
généraliser, dont les informations leur seront utile.

- QAL1 - § 4 : le calcul ne prend pas en compte les spécificités du site qui pourraient
entraîner une diminution de l’incertitude obtenue.

172
- QAL1 - § 4-2 - Pour GENERIS, MIR FT : Pour accompagner convenablement
l’application de la NF EN 14181, il conviendra de disposer d’informations fiables sur
les incertitudes relatives des mesures d’humidité et d’oxygène, et de prévoir un
étalonnage des moyens utilisés avec les AMS de chaque site, préalablement aux
étapes QAL2 et AST.

- QAL2 - § 5-1 – déroulement des essais : pour de nouvelles interventions, la durée du


traitement pourrait être réduite, mais le gain de temps est aujourd’hui difficile à
apprécier réellement au vue de l’importance des travaux complémentaires de
synthèse qui ont été nécessaires pour interpréter convenablement ce travail.

o Point critique : la masse d’informations à traiter étant très importante,


quelques erreurs d’interprétation ou de relevés sont à craindre et un examen
attentif des résultats doit être fait par l’exploitant.

o Proposition d’amélioration : l’élaboration d’un format de rapport des


laboratoires, spécifique à cette étape, permettrait d’améliorer ce point critique
et surtout la lisibilité des résultats « utiles » dans la masse de données
d’essais.

QAL2 - § 5-2-1- bilan test opérationnel d’AZALYS : Remarque : on constate le besoin d’une
procédure pour la bonne réalisation de ce test d’étanchéité, à mettre au point entre le
fournisseur de l’AMS et le laboratoire.

- QAL2 - § 5-2-1- bilan test opérationnel d’AZALYS : le test opérationnel devrait


également s’appliquer aux équipements dits périphériques comme CO2, O2, mesure
humidité, température, etc.

- QAL2 - § 5-2-2- bilan d’AZALYS : la présentation des données des mesures avant
traitement en précisant exactement leur état devrait être standardisée au niveau des
organismes de contrôle.

- QAL3 - § 6 : la norme n’explique pas comment utiliser convenablement les cartes de


contrôle, avant d’être en situation de dépassement d’une des limites sous contrôle.
L’absence d’une limite intermédiaire d’alerte comme en général sur les cartes de
contrôle ne facilite pas son utilisation. Compte tenu de l’importance accordée à
l’étape QAL3, il s’agit là de lacunes importantes du texte actuel.

- QAL3 - § 6-2 : la réalisation du QAL3 dans la norme NF EN 14181 n’est pas


suffisamment explicitée en terme d’emplacement d’injection des matériaux de
référence, d’unités, d’exploitation et d’exemple d’une carte de Shewart.

- QAL3 - § 6-2 : au vu de ce temps passé, compte tenu de nos remarques précédentes


sur le quota réglementaire d’heures pour causes d’indisponibilités (voir § 3-4), l’étude
précise de cette opération doit être rapidement envisagée en termes de procédure,
alternative automatisation, coûts (consommables, fonctionnement, investissement)
afin d’atteindre dans les meilleures conditions l’objectif fixé par la norme : AMS sous
contrôle en permanence.

- QAL3 - § 6-2 : Remarque sur le protocole QAL3 : ce protocole impose d’injecter


périodiquement un matériau de référence de sensibilité, d’en étudier la réponse par
l’AMS, puis de traiter la différence avec la valeur attendue (caractéristique du
matériau) et de suivre cette différence sur une carte de contrôle. Une question se
pose : après avoir établi une fonction d’étalonnage d’un AMS lors du QAL2, quelle
doit-être la lecture attendue lors de l’utilisation du matériau de référence qui a sa
propre caractéristique déjà définie ?

173
Par exemple, le matériau de référence MR est un gaz pour étalonnage de 10 mg/m3.
La fonction obtenue lors du QAL2 est yˆ = 1,3 x . La lecture du MR devient donc 13
mg/m3 par l’AMS étalonné. Et il faudra suivre les différences successives avec cette
nouvelle valeur. Ceci est déstabilisant pour les opérateurs qui se fient aux indications
fournies avec le MR.

Cet aspect n’est absolument pas expliqué dans la norme actuelle, mais mériterait de
l’être pour une meilleure compréhension par les opérateurs : faut-il conserver la
valeur « officielle » d’un MR ou faut-il « l’adapter » à l’étalonnage QAL2 ?

10-3 les constats

Ce sont les expressions d’un point de vue en présence d’un fait, dont l’implication peut être
déjà envisagée.

QAL1 - § 4-2 Constat sur l’absence d’évaluation : l’absence de QAL1 et donc de


certaines informations primordiales comme la capacité à répondre au zéro et en
concentrations pour la mesure de poussières conduit à exclure les AMS-poussières
du champ de la NF EN 14181 comme cela est prévu.
Le cas du NH3 est différent car nous disposons d’un matériau de référence. Celui du
HF rejoint le cas des poussières.

- QAL2 - § 5-2-1 Constat sur le test opérationnel d’AZALYS : on apprend déjà


o Bien que la conformité au QAL 1 de l'appareil n'ait pas été démontrée, on a pu
procéder à l'étalonnage par intercomparaison suivant le QAL 2
o Que la réalisation du test d’étanchéité mériterait d’être mieux définie
o Que 4 fois le temps de réponse le plus long (HCl) étant inférieur à 30 minutes
(sauf NH3), la durée des prélèvements en parallèle devra donc se baser sur
une durée de 30 minutes minimum (voir § 6.3 de la norme)
o Que le comportement du NH3 est à examiner attentivement

- QAL2 - § 5-2-2 Constat sur le test opérationnel de GENERIS : on apprend déjà


o Bien que la conformité au QAL 1 de l'appareil n'ait pas été démontrée, on a pu
procéder à l'étalonnage par intercomparaison suivant le QAL 2
o Que l’installation actuelle du MIR FT empêche de faire le test d’étanchéité
o Que 4 fois le temps de réponse le plus long (HCl) étant inférieur à 30 minutes,
la durée des prélèvements en parallèle devra donc se baser sur une durée de
30 minutes minimum (voir § 6.3 de la norme)

- QAL2 - § 5.3.2 Constat sur le QAL2 de l’AMS-CO d’AZALYS


Hormis la question du domaine validé, c’est l’exemple type d’une application
satisfaisante de la procédure QAL2 avec des points bien répartis sur le domaine, et
une fonction d’étalonnage dont la pente est équivalente à 1, ce qui correspond à
l’absence d’une correction. Puisque la constante n’est pas considérée comme
significative, la fonction est devenu y = b.AMS après retraitement statistique de la
fonction obtenue.

- QAL2 - § 5.3.2 Constat sur le QAL 2 de l'AMS NO d'AZALYS :


C’est un autre exemple d’une application satisfaisante de la procédure QAL2 avec
des points bien répartis sur le domaine, et une fonction d’étalonnage dont la pente est
équivalente à 1, ce qui correspond à l’absence d’une correction. Puisque la constante
n’est pas considérée comme significative, la fonction est devenu y = b.AMS après
retraitement statistique de la fonction obtenue.

174
- QAL2 - § 5.3.2 Constat sur le QAL 2 de l'AMS SO2 d'AZALYS
Tout en étant toujours dans le cadre de la norme (n mesures ≥ 15) l’augmentation
provoquée du domaine de validation par une action sur les installations
(fonctionnement devenant anormal, donc écart avec la norme) n’a pas favorisé le test
de variabilité (cas des 18 séries). La cause n’est pas identifiée entre SRM et AMS.

En lieu et place des mesures de la 3ème journée (dérèglement des installations) nous
proposons d’utiliser l’information du test opérationnel (§5-2 - point H ) concernant le
test des MR entre SRM et AMS. Cela correspond à un couple de mesure pour la
concentration du MR : 51,8 mg/m3 pour la SRM contre 47,6 mg/m3 pour le MR avec
l’hypothèse de –2% sur la concentration annoncée par le fournisseur du gaz. Nous ne
traitons que 13 séries mais il s’agit d’une démonstration. Nous obtenons la fonction
y=1,034AMS+2,615 (R2 > 0,99) pour un domaine de 0 à 57,02 mg/m3 normal . Le test
de variabilité est réussi (0,525 < 3,237) pour une VLE de 32,5 mg/m3. Comme toutes
les VLE de AM 2000 vont au-delà de cette VLE, le test sera toujours réussi. On
constate également le faible écart entre valeurs, pour une valeur de pente proche de
1.

Il s’agit là de l’illustration de ce qu’autorise le § 6.5, mais réservé à l’extrapolation du


domaine de validation. Il serait souhaitable d’avoir recours à ce moyen pour élargir le
domaine validé d’une fonction sur une gamme réelle d’utilisation, par exemple pour 2
ou 3 VLE, en choisissant des concentrations réparties sur la gamme visée.

- QAL2 - § 5-3-2 Constat sur le QAL2 de l’AMS COT d’AZALYS


Exemple très intéressant, qui reflète un cas de figure fréquent avec les installations
« récentes » (émission très faible) et où l’usage des MR permettrait d’obtenir une
droite d’étalonnage convenable (avec plusieurs concentrations jusqu’à la VLE) sans
avoir recours aux 15 mesures avec une SRM. Mais cette possibilité n’a pas été
expérimentée pour ce composé – voir démonstration dans le cas de l’AMS-SO2 ci-
dessus p56.

- QAL2 - § 5-3-2 Constat sur le QAL2 de l’AMS NH3 d’AZALYS


Autre exemple intéressant de ce que pourrait apporter la mise en pratique des
possibilités offertes par le § 6.5 avec des MR pour augmenter le domaine en
répartissant judicieusement les points sur celui-ci, au lieu d’utiliser l’injection
directement dans le conduit. Mais cette possibilité n’a pas été expérimentée pour ce
composé – voir démonstration dans le cas de l’AMS-SO2 ci-dessus p56.

- QAL2 - § 5-3-3 Constat sur le QAL2 de l’AMS COT de GENERIS


On se retrouve dans le même cas de figure qu’AZALYS, avec des mesures proches
de la limite de détection des appareils, où serait justifié l’emploi des MR pour créer le
domaine et la fonction d’étalonnage. Mais cette possibilité n’a pas été expérimentée
pour ce composé – voir démonstration dans le cas de l’AMS-SO2 ci-dessus p56.

- QAL2 - § 5-3-3 Constat sur le QAL2 de l’AMS HF de GENERIS


On se retrouve dans le même cas de figure que le COT, avec des mesures proches
de la limite de détection des appareils, où serait justifié l’emploi des MR pour créer le
domaine et la fonction d’étalonnage. Mais cette possibilité n’a pas été expérimentée
pour ce composé – voir démonstration dans le cas de l’AMS-SO2 ci-dessus p56.

- QAL2 - § 5-3-3 Constat sur le QAL2 de l’AMS NH3 de GENERIS


On se retrouve dans le même cas de figure que le COT, avec des mesures proches
de la limite de détection des appareils, où serait justifié l’emploi des MR pour créer le
domaine et la fonction d’étalonnage. Mais cette possibilité n’a pas été expérimentée
pour ce composé – voir démonstration dans le cas de l’AMS-SO2 ci-dessus p56.

175
- QAL2 - § 5-3 Constats plus généraux sur l’étape QAL2
o Les méthodes SRM automatiques conduisent à une moindre dispersion que
les méthodes SRM manuelles : la qualité de la mise en œuvre (incertitude) de
ces dernières doit être suspectée ainsi que la pertinence de celle-ci (exemple
HCl dont la révision est en cours pour tenir compte de l’influence du chlorure
d’ammonium).
o Les AMS COT dans les deux sites présentent des signaux trop faibles pour
être étalonnés autrement qu’avec des MR.
o Pour les poussières, l’absence de MR pour un ajustage préalable aux
mesures du QAL2 rend délicat l’interprétation des valeurs obtenues :
o Forte dispersion pour AZALYS cause de l’échec
o Alignement suspect pour GENERIS, bien que le test soit réussi

Les mesures parallèles avec une SRM semblent être le seul moyen d’étalonner les
AMS poussières en l’absence d’autres possibilités. On ne peut donc pas apprécier
statistiquement la fonction d’étalonnage à laquelle on parvient dans la démarche
QAL2. C’est l’étape AST qui permet maintenant de s’interroger sur la validité de cette
fonction.

Ces constats sont possibles car l’examen critique des fonctions obtenues a été tenté
(sauf pour les poussières), alors que la norme en l’état ne propose pas de s’interroger
sur ces dernières.
Le test de variabilité de la norme qui porte sur l'écart type des valeurs absolues de
différences n'est pas pertinent. Pour avoir une bonne droite d'étalonnage, il faut avoir
un domaine de validité étendu. Plus le domaine est élargi, plus on va sommer des
choses qui ont un poids important par rapport aux autres, ce qui peut conduire à
invalider le résultat du test Le même test portant sur les valeurs relatives conduit à
des conclusions beaucoup plus pertinentes. Cependant, ce test-là, même réalisé de
cette façon, ne prend pas en compte l'incertitude la SRM dont la contribution devrait
être prise en compte.

Pour l'ensemble des résultats des tests, aucune valeur VLE ½ h n'est dans le
domaine de validité : se reporter aux tableaux de synthèse des chapitres 5 (QAL2) et
6 (AST).

- QAL3 - § 6 Constat sur la carte de Shewart : la norme déclare que la carte de


Shewart ne permet pas le réglage (§7.2), ce qui est une fausse assertion, toute carte
étant un outil prédictif à condition de respecter la règle suivante : ne pas effectuer de
réglage tant que les règles de décision prévues ne permettent pas de le faire.
On entend par règle de décision l’apparition de certain profil du graphe de la carte
comme plusieurs points successifs du même côté, ou tous ascendants/descendants,
etc., le profil normal d’un graphe devant être réparti aléatoirement autour de la valeur
centrale.

La norme pourrait être améliorée en intégrant l’exemple de la carte des moyennes


mobiles qui est un dérivé de la carte de Shewart, prenant en compte les valeurs
antérieures comme le fait la carte CUSUM, mais avec une mise en œuvre plus aisée.
Cette version est également adaptée aux processus à évolution lente (voir NF X 06-
031 parties 0 à 4).

- QAL3 - § 6 Constat sur les cartes de contrôle : devant l’absence des données
d’entrée indispensables pour l’établissement des cartes de contrôle, cette étude ne
présentera pas d’exemple de cartes CUSUM, ni celui de la moyenne mobile comme
envisagé. La démonstration sera faite uniquement avec les cartes Shewart et avec
des critères hypothétiques, [comme expliqué ci-après]. Les cartes CUSUM
n'apportent rien de plus pour la détection des dérives et sont de plus d'utilisation
difficile.

176
- QAL3 - § 6-1 Constat sur les données d’entrée pour le SAMS : si un AMS possède
d’excellente données d’entrée pour le calcul de SAMS, ce dernier sera très faible et
donc l’espace entre les limites de contrôle sera très réduit. La conséquence sera un
risque plus élevé de perte de contrôle occasionnant une intervention externe ce qui
est nuisible à son exploitation (indisponibilité) : pour les mêmes conditions
d’utilisation, un très bon appareil sera plus pénalisé qu’un appareil moins performant.

- QAL3 - § 6-1 Constat sur le calcul du SAMS : nous ne pouvons pratiquer ainsi que pour
les mesurandes disposant d’une VLE et d’une incertitude donc nous ne pourrons pas
traiter le NH3 pour les deux sites, ni les analyseurs de CO2 ou de O2 utilisés pour
faire les corrections.

- QAL3 - § 6-2 Constat sur l’injection des gaz : La norme n’est pas très claire sur
l’emplacement où doit se faire l’injection des gaz dans le cadre du QAL3 : en tête de
sonde ou au niveau de l’analyseur (annexe A5). Si l’entrée de sonde permettrait
d’identifier un problème sur la ligne d’échantillonnage cela entraîne une
consommation plus élevée des gaz utilisés (coût) et un temps d’indisponibilité pour la
mesure valide plus long (quota annuel).
Mais les limites de l’assurance qualité de l’AMS prennent en compte la ligne
d’échantillonnage depuis l’entrée de sonde (norme § 5.2) et le QAL2 est réalisé à
partir des mesures depuis les gaz émis, donc également avec l’ensemble de la ligne
d’échantillonnage. Il semble donc clair que le normalisateur présente le test QAL3
pour l’AMS avec sa ligne d’échantillonnage et non pas seulement pour l’analyseur.

- QAL3 - § 6-2 Constat sur l’unité des MR gazeux : pour l’exercice du QAL3, les
matériaux de référence type gaz pour étalonnage sont le plus souvent fournis avec
des indications de composition en ppmv et pas en mg/m3. De plus, suivant les
installations, la lecture de l’indication de l’analyseur se fait soit en ppmv, soit en
mg/m3 non normalisé, parce que les corrections sont liées soit à des constantes soit à
d’autres analyses et faites après l’analyseur. Il y aura donc facilement confusion entre
les informations dans des unités différentes pour les opérateurs. La description
précise de la réalisation de cette étape, avec les conversions qui s’imposent, doit être
préparée pour chaque installation.

- QAL3 - § 6-2 Constat sur la quantité de données QAL3 valides : la période


hebdomadaire a été l’occasion de former les opérateurs des usines à cette nouvelle
pratique du calibrage, ce qui a occasionné quelques valeurs qui n’ont rien à voir avec
une quelconque dérive de l’analyseur. S’y est ajoutée la question de la répétabilité
des conditions de réalisation notamment pour la ligne du MIR FT de GENERIS (se
reporter au 3-1 de ce rapport). Ensuite les gaz pour étalonnage sont venus à
manquer. L’expérimentation a été malheureusement stoppée après quelques
calibrages.
Conséquence : très peu de données « sans équivoques » à exploiter.

- AST - § 7-2-1 Constat sur le nouveau test opérationnel d’AZALYS : on apprend ainsi
qu’une intervention le 8/12/04 (après QAL2) sur les AMS-SO2 et AMS-HCl a donné
lieu au remplacement d’un élément (le détecteur IR) L’emploi de MR a montré que les
coefficients restaient inchangés.

- AST - § 7-3-1 Constat sur l’AST d’AZALYS :


Les AMS qui avaient réussi le QAL2 (CO, HCl sans injection, NO) avec une fonction
d’étalonnage entraînant peu ou pas de correction se voient confirmés par le test AST.
Le cas du NH3 avec un QAL2 entraînant une correction voit sa fonction reconduite
dans l’application (A) mais il faut étudier le rôle des points élevés par rapport au
nuage de points en limite de quantification
L’AST du NO permet d’élargir le domaine de validité.

177
Au contraire, les AMS pour lesquels le QAL2 occasionnait une correction de la
fonction voit leur test AST refuser cette fonction : HCl avec injections, SO2 sans
injections.
L’AMS qui avait été refusé à cause de la variabilité l’est toujours : SO2 avec
injections.
Le cas du HCl avec injection ayant eu un QAL2 entraînant une correction voit sa
fonction refusée suivant l’approche comparée, mais acceptée si on applique la norme
en l’état. Que doit-on en penser ? Lire également les cartes du QAL3, et se souvenir
de la détection d’un « problème » lors du QAL2.

Enfin, dans l’exemple de la configuration AMS-poussière qui avait réussi la variabilité,


les deux approches AST rejettent la fonction QAL2.

- AST - § 7-3-2 Constat sur l’AST de GENERIS :


Pour l’AMS NO, l’AST permet de reconduire la fonction QAL2.

Pour les AMS SO2, HCl, COT, CO, Poussières et NH3, l’AST ne reconduit pas la
fonction QAL2, mais le test de variabilité correspondant est satisfaisant. Par ailleurs,
l’application directe de la norme avec la fonction QAL2 conduit à la reconduction
systématique de cette dernière. L’étude graphique du QAL2, la dispersion entre
données QAL2 et données AST, et le QAL3 apportent des réponses à cette
reconduction Que faut-il en déduire ?

Pour HF, l’AST confirme le rejet du test de variabilité du QAL2.

- Documentation § 8 Constat sur l’examen des documents : l’examen des documents


de type procédure et formation du personnel relève plutôt d’une mission d’audit qui
nécessite une compétence reconnue pour l’intervenant. Ce point soulève la question
de l’aptitude du personnel de l’organisme tiers.

- Documentation § 8 Constat sur l’état d’avancement documentaire : les deux sites


sont dans la phase de mise en place des procédures spécifiques à cette nouvelle
approche du contrôle interne des AMS par l’exploitant. Pour l’ensemble de la
profession, cette étape devrait faire l’objet d’une information sous forme de guide ou
d’assistance technique.

10-4 les recommandations

Pour QAL1 : Les évaluations sont faites à la valeur équivalente à 70 ou 80% de la gamme de
mesure de l’AMS (sauf le critère linéarité). Les incertitudes qui seraient calculées pour cette
valeur ne seront pas directement transposables à la VLE : gamme très supérieure au
domaine de mesure, voir le CO par exemple.
Il est donc nécessaire de faire une extrapolation des résultats d’évaluation à la valeur de test
vers un domaine de mesure qui prendrait en compte la VLE journalière applicable à
l’installation et au mesurande. Ces calculs ne peuvent être faits que par des organismes
spécialistes en métrologie et engagés dans le processus d’évaluation des matériels de
mesure, comme par exemple celui de la marque NF (qui propose une extrapolation
constante entre 0 et 0,5 valeur test, puis proportionnelle entre 0,5 et 3 valeur test).

Pour QAL2 : Il y a deux aspects à considérer dans le dépouillement du QAL2 :


- celui des mesures brutes qui déterminent la fonction ŷ .
- celui des mesures normalisées corrigées qui joueront sur le type de fonction à
appliquer, sur l’étendue du domaine validé d’étalonnage et sur le test de variabilité.

178
Les étapes de correction doivent donc être bien appréhendées. L’importance des données à
traiter pour chaque AMS (voir les rapports sources des 4 interventions de cette étude)
impose qu’une méthodologie de présentation et d’utilisation soit rapidement mise en place
pour tous les aspects liés au traitement des données afin de garantir la bonne application de
la norme (guide AFNOR X 43-132).

Pour QAL2 : il est apparu dans la préparation (voir § 2-3-2) que les possibilités de faire
varier les concentrations de chaque polluant pour étendre la plage de valeurs étalonnées
pendant un fonctionnement normal, soient limitées.
Les expérimentations HCl, poussières et NH3 pratiquées dans cette étude ne sont pas très
encourageantes, même si la technique utilisée mérite un développement (surtout pour les
poussières, en l’absence de MR).
Les « ajustements volontaires » pour réglages des installations sont très délicats et leur
stabilité n’est pas garantie sur la durée de l’essai. De plus, ce mode n’entraîne pas
d’augmentation significative des rejets.
Devant l’éventualité d’avoir des mesures invalidées parce qu’en dehors du domaine
d’étalonnage, il reste donc à utiliser à plein la possibilité d’employer des MR offerte par les §
6,3 et 6,5 de la norme, qui a été l’apport du groupe expert français sur ce texte. Le contenu
de ces deux § n’est pas très compréhensible, ce qui est la raison de l’absence
d’expérimentation par les organismes tiers dans cette étude.

Pour QAL3 : Le choix des gaz pour étalonnage doit être faite en tenant compte des AMS et
des périphériques. Leur concentration et la périodicité appliquée devront être judicieusement
choisies.

Pour AST : les anomalies détectées au QAL2 et au QAL3 doivent avoir reçu un remède
avant tout nouvel étalonnage de l’AMS, sinon l’étape AST ne présente aucun intérêt.

179
CHAPITRE 11 – PROPOSITIONS D'AMELIORATIONS
 Les conditions nécessaires pour faire un étalonnage par comparaison

La première condition est d'englober dans le domaine validé de l'étalonnage au minimum les
VLE réglementaires.

La deuxième condition impérative pour une application pertinente du QAL 2 (condition de la


NF ISO 11095 sur laquelle se base La NF EN 14181), condition selon laquelle l'incertitude
de la SRM doit être très inférieure à celle de l'AMS n'est pas vérifiée en général.
L'expérience tirée du QAL2 montre qu'en effet les SRM manuelles conduisent à une
dispersion des données supérieure à celle obtenue avec une SRM automatique, ce qui
risque d'induire l'invalidation d'un AMS de façon injustifiée.

La troisième condition nécessaire imposée par la NF ISO 11095 selon laquelle l'étalonnage
doit se faire sur un domaine de concentration aussi large que possible se heurte à
l'impossibilité technique sur le terrain de faire varier les concentrations de l'effluent. Cette
impossibilité technique se double d'une impossibilité administrative et éthique : il n'est en
effet pas raisonnable du point de vue du concept de polluer davantage sous prétexte de faire
de bonnes mesures (les pouvoirs publics n'ont d'ailleurs pas eu de directives du MEDD en
ce sens) ; penser qu'il est possible de travailler sur un domaine de concentration élargi
artificiellement par des moyens exogènes est exclu.

Deux cas se présentent donc :

- soit les concentrations générées sont réparties de façon satisfaisante sur le domaine
étudié : alors il convient de comparer au niveau de la valeur limite les résultats
donnés par l'AMS ajusté et l'AMS étalonné.

- soit le domaine de concentration est réduit au sens de la NF ISO 11095 : la


démarche QAL2 ne pourra pas être satisfaite. Une substitution de l'étalonnage par
comparaison avec la SRM par une vérification selon la démarche AST de
l'étalonnage déjà appliqué serait alors judicieux : il comprendrait un ajustage par
matériaux de référence et la vérification que les indications des 5 mesurages avec la
SRM ne s'écartent pas de celles que donne la droite d'ajustage de l'AMS à ±
l’incertitude absolue à la VLE.

 Test de variabilité du QAL2

Le test de variabilité de la norme qui porte sur l'écart type des valeurs absolues de
différences n'est pas pertinent. Pour avoir une bonne droite d'étalonnage, il faut avoir un
domaine de validité étendu. Plus le domaine est élargi, plus on va sommer des choses qui
ont un poids important par rapport aux autres, ce qui peut conduire à invalider le résultat du
test. Le même test portant sur les valeurs relatives conduit à des conclusions beaucoup plus
pertinentes. Cependant, ce test-là, même réalisé de cette façon, ne prend pas en compte
l'incertitude de la SRM dont la contribution devrait être prise en compte.

180
 QAL3

Le QAL 3 devrait être mis en œuvre en se donnant un écart type σAMS fixe et non dépendant
de l'AMS. Cela simplifierait sa détermination et éviterait d'avoir à faire des corrections de
faible amplitude pour des AMS ayant un faible écart type.
La dérive à partir de laquelle une correction est nécessaire pourrait être 50 % de l'incertitude
autorisée dans la réglementation, appliquée à la VLE journalière.
Par ailleurs, on préconise d'appliquer la carte Shewart des moyennes mobiles.
Cette correction éventuelle porte sur le zéro et le gain de l'analyseur.

 AST

Les tests de linéarité et d'interférence ne s'imposent plus dès lors que ceux-ci ont été
réalisés en QAL1.
Le test de linéarité pourrait être fait par le constructeur à l'occasion d'un retour en usine
après un incident majeur.
Le test de linéarité sur site pour certains paramètres est quasiment impossible (par exemple
: HCl, HF, …).

181
CHAPITRE 12 – CONCLUSIONS
La réalisation de cette étude cofinancée FNADE-ADEME permet maintenant d’appréhender
la réalité des difficultés dans l’application de la norme NF EN 14181 version 2004.

Cette étude apporte des informations aux exploitants, organismes de contrôle et aux
autorités administratives, qui sont confrontés dès maintenant à sa mise en application sur
des équipements qui sont dans l’état de ceux de l’étude.

En outre, se plier rigoureusement aux exigences de la norme NF EN 14181 occasionne un


coût moyen annuel élevé et qui doit être reconduit tous les ans. Ce coût propre à l’assurance
qualité des mesures risque d‘être augmenté au cours de la première période avec des frais
de remplacement d’AMS obsolètes, ou de modifications sur les AMS pouvant satisfaire aux
prescriptions, ou de modifications plus conséquentes des implantations elles-mêmes.

Ces dépenses très importantes pour la profession pourraient se traduire par une
augmentation du coût d’incinération de la tonne de déchets urbains, et du coût du chauffage
urbain, c’est-à-dire revenir à imposer le citoyen.

Enfin, nous pouvons aussi fournir des réponses aux questions posées au début du
rapport (§1-2-7) :

- La norme est-elle entièrement applicable et compatible avec les exigences de la


réglementation ?

o Non, car la procédure actuelle ne permet pas de prendre en compte les VLE
dans le domaine de validité

- Quels sont les coûts de sa mise en œuvre, par étape ?

o Elevés . Voir élements de réponse dans le rapport

- Améliore-t-elle la qualité des mesures ?

o oui, si on arrive à l'appliquer !


o oui pour le QAL 1 et le QAL3
o oui pour les tests opérationnels du QAL 2,
o non pour le reste du protocole QAL2 actuel.

- Quelles sont les conséquences pour la gestion des mesures et des AMS ?

o Tel que le protocole est rédigé aujourd’hui, le QAL2 a un impact négatif sur le
parc actuel du matériel.

- La norme permet-elle de détecter le dérèglement d’un équipement ?

o oui, par l'intermédiaire du QAL3

182
Nous pouvons maintenant conclure que ce travail :

- va éclairer l'administration sur la mise en œuvre d'une norme qui est quasiment
d'application obligatoire, et va permettre d'établir un guide d'application de la norme NF EN
14181.

- pourrait conduire à la mise en œuvre de la norme NF EN 14181 avec l'objectif de réaliser le


QAL2 avant décembre 2008 sur des équipements de qualité adéquate, après révision de la
norme CEN.

- pourrait engendrer au niveau de la normalisation nationale, la rédaction de la méthode de


référence pour les polluants n’en disposant pas (NH3), et une amélioration de celles
existantes (HF, HCl) quand l’actuelle méthode est connue pour ses problèmes.

- devrait permettre au niveau des exploitants et des bureaux maîtres -d’ouvrage à partir de
2007, de ne retenir que des AMS disposant des informations exigées par la norme et basées
sur l’évaluation des performances selon les dernières prescriptions européennes, comme
par exemple les AMS certifiés,

--Fin du rapport--

183
Bénéficiaire : Fédération Nationale des Activités de la Dépollution et
de l’Environnement

Mars 2006

RAPPORT TECHNIQUE DE FIN D’ETUDE


Convention ADEME/FNADE

APPLICATION DE LA NORME EN 14181 SUR DEUX INCINERATEURS


FRANÇAIS DE DERNIERE GENERATION

IMPLEMENTATION OF THE NF EN 14181 STANDARD ON TWO FRENCH LAST


GENERATION INCINERATORS

Version finale

CONTRAT N°0474C0065
Responsable ADEME : Emmanuel FIANI

1
SOUMISSIONNAIRES : SODEVEC / FNADE

CONTACT PRINCIPAL : José de FREITAS

Adresse : NOVERGIE
132, rue des Trois Fontanot - 92758 NANTERRE Cedex

Tél : 01 42 91 63 61

Fax :01 42 91 68 53

Email : jose.defreitas@novergie.fr

Responsable Technique des travaux : Martial ARCHENAULT, ELYO


Cyclergie

ELYO Cyclergie
Chemin de la Forestière

L’Orée d’Ecully
69130 ECULLY
Tél. : 04 72 86 09 80

Responsable Scientifique : Jacques LACHENAL, LNE

Laboratoire National de métrologie et d’Essais


1, rue Gaston Boissier
75724 PARIS CEDEX 15
Tél. : 01 40 43 39 39

2
CONTEXTE DE L’ETUDE

L’actuel contexte réglementaire impose un contrôle accru des équipements de mesure


en continu des polluants réglementés de toutes installations classées d’incinération
(ainsi que celles dites de combustion mais à partir de 20MW) afin de garantir la fiabilité
de leurs mesures en continu.

Dans cet objectif la norme NF EN14181 est parue en octobre 2004.

D’après cette norme, ce protocole se décline en 3 étapes (QAL2, QAL3, AST) qui
présupposent de travailler sur des équipements de mesure en continu déclarés aptes
d’après les procédures spécifiées par la norme NF EN ISO14956 (étape QAL 1). Cette
norme décrit une méthode de calcul de l’incertitude totale de mesure à associer aux
valeurs mesurées par l’équipement..

La norme NF EN 14181 a été adoptée par le CEN avec un avis défavorable des
experts français de la normalisation, considérant ce texte incomplet :
- absence de justification des choix statistiques,
- pas d’exemple pour chaque cas de figure susceptible d’être rencontré ni pour la
carte Shewart,
- mal rédigé (cas des options du §6.5 à replacer dans une logique d’utilisation),
incohérent (domaine d’étalonnage validé très inférieur à la gamme d’évaluation
des AMS pendant le QAL1),
- voire insuffisant pour atteindre une réelle efficacité (quid sur la prise en compte de
l’incertitude de la méthode de référence, sur l’étalonnage des moyens de mesure
dit périphériques, ou sur le traitement des valeurs proches de la limite de détection
des méthodes et des équipements).
- de plus, le texte dans sa version finale n’a fait l’objet d’aucune validation.

La FNADE a lancé une étude :


- pour permettre un retour d’expérience et une amélioration du texte à proposer
en CEM : un workshop est organisé les 22 et 23 mai 2006 au niveau européen
par le CEN/TC 264, auteur du texte..
- pour informer l’Inspection des Installations classées sur les difficultés de la mise
en œuvre de ce protocole
- pour informer les exploitants sur les démarches à suivre.

Cette étude, financée pour moitié par l’ADEME, a pour objectif la mise en pratique la
plus complète possible des étapes de la NF EN 14181 sur deux incinérateurs de
déchets non-dangereux construits pour respecter l’arrêté du 20/09/2002.

Afin de tenir informée la commission X 43 B « Emissions de sources fixes » de


l’avancement de cette étude, un groupe de travail spécifique présidé par la FNADE a
été mis en place au sein de cette commission.

Ce travail a associé les organismes BUREAU VERITAS et APAVE Parisienne pour la


réalisation des campagnes de mesure, l’INERIS pour la détermination du QAL1, le
LNE et ELYO Cylergie pour l’analyse de la norme et des résultats obtenus, ainsi que
les équipes exploitant les deux sites retenus (AZALYS à Carrières sous Poissy et
GENERIS à Melun).

3
RESUME DU RAPPORT

Ce rapport final présente l’ensemble des résultats des opérations menées sur une
période de septembre 2004 à avril 2005 au niveau des sites, après un rapport
technique intermédiaire publié en avril 2005.

Ce rapport factuel répond à plusieurs des critiques déjà formulées mais soulève de
nouveaux manques. Afin de valoriser le contenu de cette étude et faire en sorte que
les nouvelles contraintes normatives aboutissent à une meilleure qualité et fiabilité des
informations par les industriels sur leurs polluants réglementés, ce rapport indique les
éléments nécessaires à la révision de la norme et à une information de l’Inspection des
Installations Classées.

Afin d’éclairer le lecteur, les points critiques, les remarques, émaillent le texte puis sont
réunis au chapitre 10, avec les écarts à la norme (volontaires ou imposés) et les
constats intéressants.

Des propositions d’améliorations sont proposées au chapitre 11 et seront présentées


lors de l’International Conférence on Emissions Monitoring en février 2006, ainsi
qu’au groupe de travail WG9 du CEN/TC264 en mai 2006.
La conclusion au chapitre 12 replace l’ensemble de cette étude dans le contexte
français et souligne les difficultés pour appliquer la norme NF EN 14181.

La dimension économique est soulignée ainsi que le travail de normalisation qui reste
encore à faire pour que la norme soit raisonnablement applicable.

Un guide de bonnes pratiques avait été envisagé dans le cadre de la convention


ADEME et devait accompagner ce rapport. Mais en suivant en cela les premières
conclusions de ce rapport et les travaux du MCERTS sur la même question, la
commission X43B « Emissions de sources fixes » va entreprendre dès 2006 la
rédaction d’un guide d’application de la norme NF EN14181 en prolongement direct de
cette étude (référence GA X43-132).

4
SOMMAIRE

CONTEXTE DE L’ETUDE ...................................................................... 3


RESUME DU RAPPORT......................................................................... 4
DOCUMENTS UTILISES .............................................................. 7
Textes de référence et abréviations ................................................. 8
Textes législatifs ........................................................................... 8
Normes ......................................................................................... 8
Abréviations ou acronymes........................................................... 9
0 –PREAMBULE………………………………………………..11
CHAPITRE 1 - CONTEXTE 11
1-1 Contexte réglementaire ............................................................ 11
1-2 Contexte normatif ..................................................................... 13
1-2-1 Objectif de la norme NF EN 14181 .................................... 13
1-2-2 Sa nouveauté : .................................................................. 13
1-2-3 Ses concepts : ................................................................... 14
1-2-4 Son contenu : .................................................................... 14
1-2-5 Ses points « contestés ».................................................... 14
1-2-6 Antériorité du projet .......................................................... 15
1-2-7 Réflexions.......................................................................... 16
CHAPITRE 2 – GESTION DU PROJET 17
2-1 Les acteurs............................................................................... 17
2-2 Echéancier et programme ........................................................ 18
2-3 Caractéristiques des sites ........................................................ 19
2-3-1 Choix des sites .................................................................. 19
2-3-2 Description de chaque site ................................................ 20
2-3-2-1 AZALYS.......................................................................... 20
2-3-2-2 GENERIS ....................................................................... 23
CHAPITRE 3 – PREPARATION DES USINES 26
3-1 conformité de l’installation des AMS......................................... 26
3-2 conformité des organismes intervenants .................................. 27
3-3 préparation de l’usine ............................................................... 27
3-4 Impact sur le respect des exigences réglementaires................ 28
CHAPITRE 4 – ETAPE QAL1 30
4-1 Pour AZALYS, MIR 9000 et GRAPHITE 52M .......................... 33
4-2 Pour GENERIS, MIR FT........................................................... 33
CHAPITRE 5 – ETAPE QAL2 35
5-1 Déroulement des essais ........................................................... 35
5-2 Le test opérationnel.................................................................. 36
5-2-1 Bilan AZALYS (cf le rapport APAVE)............................... 36
5-2-2 Bilan GENERIS (cf le rapport Bureau Véritas)................... 37
5-3 Etablissement de la fonction d’étalonnage ............................... 39
5-3-1 généralités ......................................................................... 39
5-3-1-1 déroulement des mesures AZALYS ............................... 39
5-3-1-2 déroulement des mesures GENERIS ............................. 39
5-3-1-3 Traitement et critique des données QAL2 ...................... 40
Résumé des tests QAL2 pour AZALYS à 9% CO2.................... 74
Résumé des tests AZALYS à 11% O2........................................ 79
5-3-4 Bilan GENERIS ................................................................. 80
Résumé des tests QAL2 pour GENERIS à 11% O2 ................ 106
CHAPITRE 6 - Etape QAL3 108
6-1 Calcul du SAMS ........................................................................ 110

5
6-2 procédure de réalisation par les usines .................................. 111
6-3 présentation des cartes de contrôle AZALYS......................... 113
A - gaz de zéro.......................................................................... 113
B - gaz pour étalonnage en sensibilité : .................................... 114
C. Les cartes de contrôle .......................................................... 115
Conclusion sur les cartes de contrôle AZALYS......................... 120
6-4 Présentation des cartes de contrôles GENERIS .................... 121
A - gaz de zéro.......................................................................... 121
B - gaz pour étalonnage en sensibilité : .................................... 121
C. Les cartes de contrôle .......................................................... 122
Conclusion sur les cartes de contrôle GENERIS ...................... 130
CHAPITRE 7 – Etape AST 132
7-1 Déroulement des essais ......................................................... 132
7-2 Le test opérationnel................................................................ 132
7-2-1 Bilan AZALYS (cf le rapport APAVE)............................. 132
7-2-2 Bilan GENERIS (cf le rapport Bureau Véritas)................. 133
7-3 variabilité et validité de la fonction d’étalonnage ................... 135
7-3-1 Bilan AZALYS.................................................................. 136
7-3-2 Bilan GENERIS (O2) ....................................................... 149
CHAPITRE 8 – LA DOCUMENTATION 168
CHAPITRE 9 – LES COÛTS 169
CHAPITRE 10 – RETOUR D’EXPERIENCE 171
10-1 Les écarts à la norme ........................................................... 171
10-2 Les remarques ..................................................................... 172
10-3 les constats .......................................................................... 174
10-4 les recommandations ........................................................... 178
CHAPITRE 11 – PROPOSITIONS D'AMELIORATIONS
180
CHAPITRE 12 – CONCLUSIONS 182

6
DOCUMENTS UTILISES

- rapport technique intermédiaire convention FNADE/ADEME n°0474C0065


d’avril 2005, concernant la mise en oeuvre intégrale de la norme NF EN 14181
sur deux incinérateurs français de dernière génération, de 51 pages.

- rapport INERIS référence DRC-05-67814-AIREn°135/Cra, du 07/03/2005 –


Contrôles QAL1 - Etablissement de budgets d’incertitudes d’AMS utilisés pour
la mesure de gaz sur les sites GENERIS et AZALYS.

- rapport APAVE n°04 507 107 18811 00 O-R01-Rév0 de janvier 2005,


concernant l’étalonnage et validation des analyseurs usine selon QAL2 de la
norme NF EN 14181 – AZALYS – CARRIERES SOUS POISSY (78955) –
intervention du 25 au 28 octobre 2004, de 167 pages avec annexes (et les
fichiers excel correspondant).

- rapport BUREAU VERITAS n°1378007 de janvier 2005 concernant la


campagne de validation de la norme NF EN 14181 QAL2 - UIOM GENERIS /
ONYX site de VAUX LE PENIL – intervention du 25 au 29 octobre 2004, de 125
pages avec annexes (et les fichiers excel correspondant).

- rapport APAVE n°05 507 107 07481 00 O-R01-Rév0 de juin 2005 concernant la
réalisation d’un AST suivant la norme NF EN 14181 – AZALYS – CARRIERES
SOUS POISSY (78955) – intervention des 13 et 14 avril 2005, de 176 pages
avec annexes.

- rapport BUREAU VERITAS n°1425715 du 25 avril 2005 concernant la


campagne de validation de la norme NF EN 14181 AST - UIOM GENERIS /
ONYX site de VAUX LE PENIL – intervention du 7 au 9 mars 2005, de 85
pages avec annexes (version de travail)

7
Textes de référence et abréviations

Ce rapport cite des textes législatifs, normatifs et utilise des abréviations ou acronymes
dont la signification est donnée ici :

Textes législatifs

[1] Directive 2000/76/CE du Parlement européen et du Conseil du 4 décembre 2000


sur l’incinération des déchets.

[2] Directive 2001/80/CE du Parlement européen et du Conseil du 23 octobre 2001


relative à la limitation des émissions de certains polluants dans l’atmosphère en
provenance des grandes installations de combustion

[3] Arrêté du 20 septembre 2002 relatif aux installations d’incinération et de co-


incinération de déchets non-dangereux et aux installations incinérant des déchets
d’activités de soins à risques infectieux

[4] Arrêté du 20 septembre 2002 relatif aux installations d’incinération et de co-


incinération de déchets dangereux

[5] Arrêté du 20 juin 2002 relatif aux chaudières présentes dans une installation
nouvelle ou modifiée d’une puissance supérieure à 20 MW, modifié par arrêté du 13
juillet 2004

[6] Arrêté du 30 juillet 2003 relatif aux chaudières présentes dans des installations
existantes de combustion d’une puissance supérieure à 20 MW, modifié par arrêté du
13 juillet 2004

[7] Directive 96/61/CE du Conseil relative à la prévention et à la réduction intégrées


de la pollution (IPPC)

Normes

NF EN 14181 - 2004 : Emissions de sources fixes - Assurance qualité des systèmes


automatiques de mesure.

NF ISO 11095 – 1996 : Etalonnage linéaire utilisant des matériaux de référence.

NF EN ISO 14956 – 2002 : Qualité de l’air – Evaluation de l’aptitude à l’emploi d’une


procédure de mesurage par comparaison avec une incertitude de mesure requise.

NF EN 13284-2 – 2004 : Emissions de sources fixes - Détermination de faibles


concentrations en masse de poussières – Partie 2 : systèmes automatiques de mesure

NF EN ISO 14001 – 2004 : Système de management environnemental – Exigences et


lignes directrices pour son utilisation.

NF X43-012 – 1974 : pollution atmosphérique – Dosage du monoxyde de carbone


dans l’air ambiant extérieur par absorption d’un rayonnement infrarouge.

NF X43-300 – 1986 : Qualité de l’air – Emissions de sources fixes – Echantillonnage


de gaz en continu par méthode extractive.

8
NF EN 1911 – 1998 : Qualité de l’air – Emissions de sources fixes – Méthode manuelle
de dosage du HCl – Partie 1 : Echantillonnage des gaz ; Partie 2 : Absorption des
composés gazeux ; Partie 3 : Analyse des solutions d’absorption et calculs.

NF X43-018 – 1983 : Pollution atmosphérique – Dosage des oxydes d’azote par


chimiluminescence.

ISO 7934 – 1989 : Emissions de sources fixes – Détermination de la concentration en


masse de dioxyde de soufre – Méthode au peroxyde d’hydrogène : perchlorate de
baryum/Thorin

NF EN 13284-1 – 2002 : Emissions de sources fixes – Détermination de la faible


concentration en masse de poussières – Partie 1 : Méthode gravimétrique manuelle.

NF X43-301 – 1991 : Qualité de l’air – Emissions de sources fixes – Détermination d’un


indice relatif aux composés organiques en phase gazeuse – Méthode par ionisation de
flamme.

NF EN 12619 – 1999 : Emissions de sources fixes – Détermination de la concentration


massique en carbone organique total à de faibles concentrations dans les effluents
gazeux – Méthode du détecteur continu à ionisation de flamme.

NF EN 13526 – 2002 : Emissions de sources fixes – Détermination de la concentration


massique en carbone organique total à de fortes concentrations dans les effluents
gazeux – Méthode du détecteur continu à ionisation de flamme.

XP X43-304 – 1998 : Qualité de l’air – Emissions de sources fixes – Détermination de


l’acide fluorhydrique (HF) à l’émission (Méthode manuelle).

NF ISO 11632 – 1998 : Emissions de sources fixes – Détermination de la


concentration en masse de dioxyde de soufre – Méthode par chromatographie ionique.

NF T90-015 – 2000 : Qualité de l’eau – Dosage de l’ammonium – Partie 2 : Méthode


spectrophotométrique au bleu d’indophénol.

NF X06-031 – 1995 : Application de la statistique – Partie 0 : principes généraux ;


Partie 1 : cartes de contrôle de Shewart aux mesures ; Partie 3 : cartes de contrôle à
moyennes mobiles avec pondération exponentielle (EWMA) ; Partie 4 : cartes de
contrôle des sommes cumulées (CUSUM)

Abréviations ou acronymes

ACIME : Association pour la Certification des Instruments de Mesure de


l’Environnement

ADEME : Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie

AMS : (Automated Measuring System) - système automatique de mesure ou


équipement de mesure en continu

AST : (Annual Surveillance Test) - test annuel de surveillance = vérification annuelle de


l’étalonnage

CEN : Comité Européen de Normalisation

CEM : Conference on Emissions Monitoring ; conférence internationale sur la mesure


des émissions en continu.

9
DG Environnement : Direction Générale de l’Environnement, au niveau européen

EPER : European Pollutant Emission Register ; registre européen des émissions de


polluants

FNADE : Fédération Nationale des Activités de la Dépollution et de l’Environnement

GIC : grande installation de combustion

GT : groupe de travail

INERIS : Institut National de l’Environnement industriel et des Risques

IPPC : Integrated Pollution Prevention and Control ; prévention et réduction intégrée de


la pollution

LNE : Laboratoire National de métrologie et d’Essais

MCO : Moindres Carrés Ordinaires

MEDD : Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable

MR : matériau de référence

QAL1 : (Quality Assurance Level) – niveau 1 d’assurance qualité = évaluation de type


(laboratoire et site)

QAL2 : (Quality Assurance Level) – niveau 2 d’assurance qualité = étalonnage sur site

QAL3 : (Quality Assurance Level) – niveau 3 d’assurance qualité = contrôle de routine


en interne

SRM : (Standard Reference Method) – méthode de référence normalisée

UIOM : Unité d’Incinération d’Ordures Ménagères

VLE : valeur limite d’émission

10
0 - PREAMBULE
La rédaction de ce rapport a été réalisée avec l’objectif de faire la synthèse des essais
effectués afin d’évaluer l’applicabilité de la norme NF EN 14181.

Nous avons fait volontairement le choix de présenter les données sous forme de
tableaux, en présentant successivement les étapes de calcul pour le QAL2.

Les prestataires pour les mesures ont appliqué les protocoles de la norme et ils ont
effectué également d’autres approches en particulier par injection de composés
gazeux et particulaires dans la cheminée. Nous avons traité les résultats comme le
décrit la norme et à l’aide de méthodes complémentaires.

Nous avons choisi de traiter les données des AMS-NH3 pour chacune des étapes
pour lesquelles nous disposions de résultats de mesure (QAL2, AST, QAL3) bien que
ce composé ne puisse revendiquer de VLE ni d’incertitude réglementaires. Pour
faciliter leur interprétation, les traitements et commentaires de ces AMS et leur bilan
figure à la suite de ceux des autres AMS.

CHAPITRE 1 - CONTEXTE
1-1 Contexte réglementaire

La Directive 2000/76/CE [1] sur l’incinération des déchets impose dans son article 10
que l’équipement de surveillance automatisé des émissions dans l’air (…) soit soumis
à un contrôle et à un essai annuel de vérification, et qu’un étalonnage au moyen de
mesures parallèles selon des méthodes de référence soit réalisé tous les 3 ans. Son
annexe III point 2 précise l’emploi de normes CEN pour le faire, sinon des normes ISO,
nationales ou internationales garantissant l’obtention de données de qualité
scientifique équivalente sont applicables. Le point 3 indique quel niveau d’incertitude
maximale est fixé par polluant réglementé.

Cette Directive a été transcrite en droit national par les arrêtés du 20 septembre 2002
[3] [4], qui reprennent la même formulation que son article 10 dans l’article 27. Ils la
complètent ainsi : « Pour les polluants gazeux, cet étalonnage doit être effectué par un
organisme accrédité (….) selon les méthodes de référence au moins tous les trois ans
et conformément à la norme NF EN 14181 relative à l’assurance qualité des systèmes
de mesurage automatique, à compter de sa publication dans le recueil des normes
AFNOR . »

L’article 27 impose l’étalonnage tous les 3 ans (procédure QAL2 de la NF EN 14181),


ainsi qu’un contrôle et un essai annuel de vérification.

L’article 18 de ces arrêtés demande aussi le respect des VLE demi-horaires (ou par 10
minutes pour le CO) après déduction de l’intervalle de confiance à 95% (fixé par
polluant). .

Le même article dit également que les moyennes jour seront validées à partir des
valeurs demi-horaires à condition que soit démontrée l’absence de dysfonctionnement
ou d’entretien des équipements.

Ces deux arrêtés ne citent que l’étape QAL2 de la norme NF EN 14181, mais les
autres étapes pourraient devenir des moyens de répondre aux autres obligations si la
pertinence et l’applicabilité de cette norme venaient à être démontrées, ce qui n’est pas
le cas pour la version actuelle du texte.

11
Dans son principe, la norme NF EN 14181 est aussi destinée à s’appliquer aux
équipements de mesure en continu des installations couvertes par la Directive
2001/80/CE [2] pour les GIC.

Ces installations sont représentées par les chaufferies (industrielles et de chauffage


urbain) et les centrales de production thermoélectrique.

L’annexe VIII de la Directive « GIC » évoque l’étalonnage et le contrôle annuel des


systèmes de mesures en continu : « Des mesures représentatives, c’est-à-dire par
échantillonnage et analyse, des substances polluantes et des paramètres d’exploitation
pertinents, ainsi que des méthodes de mesure de référence pour l’étalonnage des appareils
automatiques de mesure, sont effectuées conformément aux normes CEN, dès que celles-ci
sont disponibles. En l’absence de normes CEN, il convient d’appliquer des normes ISO ou des
normes nationales ou internationales qui fournissent des données d’une qualité scientifique
équivalente.

Les appareils de mesure en continu sont contrôlés au moyen de mesures en parallèle selon les
méthodes de référence, au moins une fois par an. «

Le principe des procédures QAL2 et AST est donc imposé par cette Directive GIC.

Cette Directive a été transcrite en droit national :

- par l’arrêté du 20 juin 2002 [5] qui précise dans son article 11-IV que : « les
appareils de mesure (..) en continu sont vérifiés à intervalles réguliers selon
une fréquence inférieure à la journée. Les instruments de mesure des
concentrations de (SO2, NOx, CO, poussières et O2) font l’objet d’un calibrage
au moyen de mesures effectuées en parallèle avec les méthodes de référence
normalisées en vigueur. Les modalités de ces vérifications sont fixées par
arrêté préfectoral ». Cet article énumère également les valeurs d’incertitude
maximale par polluant exprimée en intervalle de confiance à 95 %, et les règles
de validation des VLE journalières. L’article termine sur les mesures que doit
prendre l’exploitant lorsque des mesures ont été invalidées suite à des pannes
ou à des opérations d’entretien de l’appareil de mesure en continu.
L’article 13 indique cependant que l’exploitant fait réaliser au moins une fois par
an les mesures prévues à l’article 11.

- par l’arrêté du 30 juillet 2003 [6] qui reprend quasiment les mêmes termes dans
son article 15-IX et X, en précisant que les appareils de mesure en continu
seront contrôlés une fois par an au moyen de mesures effectuées en parallèle
avec les méthodes de référence normalisées en vigueur.

Commentaire : ces deux arrêtés n’imposent aucunement la norme NF EN 14181, mais


les termes de calibrage (= étalonnage ?) de contrôle annuel au moyen de mesures en
parallèle avec des méthodes de référence normalisées, de vérification, font penser aux
protocoles QAL2 et AST de cette norme. Dans cette hypothèse, la fréquence annuelle
pour le calibrage (si = étalonnage) devient excessivement contraignante.

12
1-2 Contexte normatif

1-2-1 Objectif de la norme NF EN 14181

La norme NF EN 14181 répond à un mandat donné par la Commission européenne au


CEN pour normaliser les méthodes d’étalonnage et de maintenance des analyseurs de
polluants contrôlant les émissions d’installations industrielles, avec pour objectif de
garantir que toutes les émissions industrielles sont détectées et mesurées avec la
même incertitude dans toute la communauté européenne.

De fait, cette norme est un texte fondamental dans la structure communautaire


concernant la prévention et la réduction intégrée des pollutions en provenance des
installations industrielles soumises à autorisation (Directive 96/61/CE - IPPC [7]). Il
rejoint d’autres textes techniques déjà publiés ou encore en projet au niveau des GT
du CEN : normes de méthodes de référence, normes sur le calcul des incertitudes,
normes sur les essais à réaliser pour évaluer un AMS, normes d’Assurance Qualité
(voir à ce titre le guide sur les principes généraux de surveillance publié en 2003 par la
DG Environnement).

Cette Directive a contribué à la mise en place du Programme National de Réduction


des Emissions de Polluants Atmosphériques (PNREPA) en application de la Directive
2001/80 (GIC) [2], lui-même découlant du Programme National de Lutte contre le
Changement Climatique (PNLCC) qui fait référence aux Directives 2001/80/CE (GIC)
[2] et 2000/76/CE (incinération) [1] visant principalement les polluants SO2 et NOx, à la
demande du MEDD.

Pourquoi fondamental ? Parce qu’il assigne des obligations et des responsabilités de


surveillance à toutes les parties concernées (exploitants, autorités, contractants tiers)
et indique la répartition des tâches qui incombe à chacun. Il impose de plus une chaîne
ininterrompue d’assurance qualité sur les mesures en continu, et prend en compte la
VLE journalière et l’incertitude de mesure réglementaires pour chaque installation et
chaque polluant, afin d’évaluer de façon rigoureuse la conformité. On aborde ainsi la
fiabilité des données et leur comparabilité avec ceux d’autres installations (inventaire
européen à partir des données du registre EPER).

En conséquence, cette norme NF EN 14181 doit être techniquement fiable, applicable,


accessible aux parties concernées et présenter une utilité reconnue pour les
exploitants notamment au niveau de la réglementation s’appliquant à leur installation.

Mais sa dimension technique entraîne une dimension financière non négligeable (voir
chapitre coûts), qui vient s’additionner aux précédentes charges occasionnées pour le
respect et le contrôle des émissions polluantes.

1-2-2 Sa nouveauté :
- ce texte impose la création d’une chaîne ininterrompue d’AQ sur les mesures
liée à leur incertitude

- ce texte clarifie les obligations et responsabilités de la surveillance pour toutes


les parties concernées
- ce texte vise à améliorer le contrôle du suivi des AMS et permet à l’autorité de
se fier aux résultats des AMS produisant des données en continu pendant
toute l’année dès lors que les AMS ont été vérifiés et « étalonnés » par rapport
aux méthodes de référence.
Les résultats fournis par les AMS des installations classées (dans un premier temps
limités aux incinérateurs et aux GIC) seront fiables et comparables avec ceux en
provenance d’autres sites, d’autres secteurs industriels, d’autres Etats Membres. Ce
texte devrait donc améliorer progressivement la qualité de la métrologie des émissions
de sources fixes.

13
1-2-3 Ses concepts :

Le concept premier de ce texte est d’ordre métrologique : une mesure fiable s’obtient
avec un appareil de mesure étalonné par comparaison avec la méthode de référence
supposée donner la valeur vraie. Ce concept se différencie totalement du domaine de
la qualité de l’air ambiant dans lequel les références sont des matériaux de référence
tracés.

Le second concept est plus classique : il s’agit d’une démarche qualité globale depuis
le choix de l’AMS, son installation, sa mise en service, son premier étalonnage, son
suivi régulier, sa vérification périodique ou provoquée (en cas de modifications
majeures sur l’équipement ou dans les conditions de fonctionnement de l’installation),
et la traçabilité de toutes les informations documentaires liées à ces étapes.

1-2-4 Son contenu :

La norme pose comme principe que son contenu ne s’applique qu’aux AMS ayant été
accepté comme aptes à l’emploi conformément au QAL1, c’est-à-dire que l’incertitude
totale des valeurs mesurées par l’AMS respecte l’intervalle de confiance à 95 % donné
par les textes réglementaires pour le(s) polluant(s) mesuré(s) par cet équipement.

Les différentes étapes QAL3, QAL2 et AST s’appuient sur des données d’entrée
provenant de l’étape QAL1 : temps de réponse, temps de moyennage, limite de
détection, réponse au zéro et en sensibilité, dérive de zéro et en sensibilité, fidélité
(répétabilité), linéarité et sensibilité transverse aux interférents, matériaux (ou
équivalents) de référence pour le zéro, la sensibilité et les interférents.

Certaines de ces données sont liées au site d’implantation de l’AMS et sont à fournir
par le constructeur en fonction des caractéristiques du site : instabilité (bruit) et dérive
du zéro et en sensibilité, variation du voltage ambiant, de la température ambiante, de
la pression atmosphérique ambiante, ou de la pression de prélèvement, etc.

1 an 1 an

?
Installation de l’AMS, Préparation
mise en œuvre, programme
Documentation QAL2
§ 5.3 ; 9 ; D § 6.3 ; A5

Test opérationnel
Début du QAL3 AST
Choix de l’AMS + QAL2 + MR
§ 7.1 §8
Avec QAL1 § 6.2 ; 6.3 ; 6.5

Ic max < Ic réglem.

L’examen
§1 approfondi du déroulement de l’ensemble du protocole de la norme montre
que la mise en œuvre de celle-ci se déploie sur une année si on prend comme point de
départ le choix de l’AMS jusqu’au premier AST (voir schéma temporel pour la
Schéma temporel pour la réalisation de la EN14181
réalisation de la norme NF EN 14181)

1-2-5 Ses points « contestés »

La norme publiée en 2004 n’a jamais fait l’objet d’une quelconque validation
dans sa version finale.

14
Les experts français qui ont participé aux travaux du Groupe de travail CEN/TC
264/GT 9 se sont trouvés isolés dans leur opposition à ce texte qu’ils estimaient
insuffisamment mûri tant dans ses concepts que dans sa rédaction.

A partir des commentaires faits en leur temps et après interview des experts eux-
mêmes, les principales critiques qui restent pertinentes sont les suivantes :

Globalement :
- comment sera considéré le temps de réalisation des campagnes de mesure par
rapport au quota d’heures d’indisponibilités des mesures (critère
réglementaire) ?
- risque de conflits juridiques entre les intervenants
- coût exorbitant
- les étapes de la procédure ne sont pas cohérentes entre elles

Sur le QAL2 :
- les conditions nécessaires à l’application du QAL 2 prescrites par la NF ISO
11095 ne sont pas remplies dans la pratique
- manque de pertinence du test de variabilité
- limitation injustifiée du domaine de validité
- manque de clarté pour extrapoler le domaine de validité
- négligence de l’incertitude de la SRM alors que les valeurs mesurées seront
fréquemment dans les très basses valeurs, loin de la VLE (alors que la NF EN
ISO 14956 prend en compte les incertitudes des gaz pour étalonnage pour le
site)
- pas de prise en compte de l’incertitude maximale et de la reproductibilité de la
SRM
- la norme n’explique pas comment avoir un domaine de validité incluant les
concentrations mesurées ou exigées par la réglementation nationale ou
européenne
- que faire des données en cas de dépassement du domaine de validité ?
- il n’y a pas de critère de validité de la droite de calibrage

Sur le QAL3 :
- pourquoi ne pas utiliser la VLE et l’incertitude réelle de l’AMS pour fixer le
SAMS ?
- pas d’exemple donné pour la carte de Shewart
- pas d’explication sur l’interprétation des cartes de contrôle ni sur les actions qui
pourraient s’ensuivre

Sur l’AST :
- pourquoi tester périodiquement les interférents sur un équipement qui a été
évalué (tests liés au QAL1) et étalonné (selon QAL2) dans les conditions de la
matrice industrielle ?
- idem pour le contrôle de linéarité sur un équipement qui doit avoir une réponse
linéaire (hypothèse sur laquelle repose l’ensemble de la norme NF EN 14181) ?

1-2-6 Antériorité du projet

Signalons la convention ADEME-ELYO Cylergie-INERIS de 2000-2001 qui a permis de


réaliser des essais sur un incinérateur et une chaufferie. Le but était de tester
uniquement la partie calibrage (QAL2) en comparant cette technique avec des
techniques plus classiques (par matériaux de référence).

L’utilisation d’une méthode par ajouts dosés montrait clairement à l’époque qu’un
étalonnage à partir de bouteilles de gaz pour étalonnage donnait les meilleurs résultats
et que les interférences étaient négligeables sur site. Le QAL 2 avait été pris en défaut
pour plusieurs mesures.

15
1-2-7 Réflexions

En ce qui concerne l’étalonnage, la réglementation nationale pour l’incinération est plus


détaillée que celle concernant les GIC. La norme NF EN 14181 est-elle compatible
avec ces réglementations ?.

L’un des objectifs de cette étude concerne justement la mise en avant des difficultés
rencontrées lors de la mise en œuvre de cette norme sur des AMS qui ne disposent
pas de tous les critères d’entrée, ce qui est le cas de beaucoup des AMS en place
aujourd’hui en France (notamment ceux destinés à la mesure des poussières), afin d’y
porter réponse et d’en informer l’Inspection des Installations Classées.

Le travail relaté par ce rapport devra répondre aux interrogations suivantes :

- La norme est-elle entièrement applicable et compatible avec les exigences de la


réglementation ?
- Quels sont les coûts de sa mise en œuvre, par étape ?
- Améliore-t-elle la qualité des mesures ?
- Quelles sont les conséquences pour la gestion des mesures et des AMS ?
- La norme permet-elle de détecter le dérèglement d’un équipement ?

Le but de cette étude est aussi de proposer des solutions alternatives, dans le cas où
des situations de blocages seraient identifiées.

16
CHAPITRE 2 – GESTION DU PROJET
Ce chapitre va présenter successivement les acteurs concernés, l’échéancier et le
programme de l’étude, les caractéristiques des sites choisis.

2-1 Les acteurs

Les exploitants
Les industriels qui sont les plus directement concernés sont les exploitants d’usine
d’incinération. Cette étude est ainsi financée pour moitié par la FNADE. Les essais
sont donc conduits dans deux usines d’incinération de dernière génération qui
correspondent, par leurs limites d’émission, aux performances attendues par la
Directive Incinération.

Une usine est exploitée par NOVERGIE (SUEZ) et l’autre est exploitée par ONYX
(VEOLIA).

Le personnel exploitant est directement impliqué dans les étapes QAL2 et AST. En
effet, d’après la norme, leur succès dépend à la fois du maintien dans leur
fonctionnement dit normal des installations en amont des AMS, mais également de la
capacité à faire varier les réglages de ce fonctionnement normal pour créer des
variations de concentration des polluants afin d’obtenir un domaine d’étalonnage
suffisamment large pour chacun.

Le QAL 3 est effectué en exclusivité par le personnel de l’usine, après une mise en
route et en main effectuée par l’équipe technique de l’étude.

Les organismes de contrôles agréés :


Les deux organismes intervenant sont l’APAVE Parisienne et BUREAU VERITAS,
chargé chacun de la réalisation des protocoles QAL 2 et AST sur un site donné.

Remarque : la norme n’impose pas la réalisation des étapes QAL2 et AST par le même
organisme, mais afin de faciliter la réussite des opérations en tenant compte de
l’inexpérience des intervenants dans l’application de la norme, il a été admis d’entrée
que le même organisme effectuerait les deux étapes sur le même site.

L’INERIS est chargé d’établir les calculs du QAL 1 pour le matériel analytique des deux
usines, à partir des données fournies par le constructeur/fournisseur des matériels.

La direction technique et scientifique :


ELYO Cylergie et le LNE assurent la direction technique et scientifique du projet :
validation des équipements, organisation des essais, élaboration des feuilles de calculs
des différentes procédures, commandes, rapports intermédiaire et final.
Le travail d’ELYO Cylergie sur ce projet se fait en partenariat avec LABORELEC,
laboratoire d’ELECTRABEL intéressé par l’application de la norme sur les installations
GIC.

Maîtrise d’ouvrage
Le maître d’ouvrage du projet est la FNADE.

Financement
L’étude est financée à parts égales par l’ADEME et par la FNADE.

17
Autres intervenants externes au programme :
Le constructeur Environnement SA fournisseur des matériels analytiques des deux
sites et ayant leur maintenance en charge a activement participé à toutes les phases
du programme.

L’AFNOR prête ses moyens logistiques pour coordonner les actions et rendre compte
des travaux auprès des experts français non participants.

2-2 Echéancier et programme

La volonté des acteurs était de tester la totalité de la norme (QAL 2, QAL 3, AST) et de
traiter l’équivalent du QAL1 pour les AMS des sites.

Le but initial étant d’obtenir des résultats diffusables autour d’avril 2005, pour un
examen de révision du groupe de travail CEN en octobre 2005, l’ensemble du
programme devait être achevé en avril 2005. On aboutit alors à un premier
échéancier :

Juillet 2004 Choix des usines


Août – septembre 2004 Préparation du QAL 2 et QAL 3
Septembre- octobre 2004 QAL 1
Fin octobre 2004 QAL 2
Novembre 2004 – mars 2005 QAL 3
Mars 2005 AST
Mai 2005 Rapport et communication.

Devant l’importance prise par le traitement et l’analyse d’une grande masse de


données et après la connaissance de l’organisation d’une rencontre européenne sur ce
thème (CEM 2006) qui se tiendra début février à Paris, un nouvel échéancier a été
retenu en accord avec les commanditaires :

Juillet 2004 Choix des usines


Août – septembre 2004 Préparation du QAL 2 et QAL 3
Septembre 2004 – janvier 2005 QAL 1
Fin octobre 2004 QAL 2 – résultats janvier 2005
Novembre 2004 – mars/ avril 2005 QAL 3
Mars et avril 2005 AST – résultats avril/mai 2005
Juin 2005 Présentation d’un premier bilan global
Octobre - décembre 2005 Rapport final (validation du rapport)

La période juillet à décembre a été consacrée au traitement statistique des résultats et


à la rédaction d’une synthèse destinée à la présentation au CEM 2006.

Ecart volontaire par rapport à la norme : la norme fixe le délai normal entre un
QAL2 initial et l’AST suivant à une année, sauf cas particulier qui déclencherait un AST
« précoce ». Dans le cadre de cette étude, afin de traiter de l’ensemble de la norme NF
EN 14181, le délai entre QAL2 et AST a été volontairement pris entre 4 et 5 mois pour
avoir suffisamment de recul pour observer d’éventuelles variations sur les données
analytiques (en incluant le suivi QAL3).

Ecart volontaire par rapport à la norme : dans le cadre de ces travaux et afin de
faciliter le travail des techniciens des deux usines, la décision de ne pas modifier les
réglages des analyseurs après la détermination d’une fonction d’étalonnage a été
volontairement prise en accord avec les exploitants. Les conséquences en seront
expliquées lors de l’étape AST (voir § 7-3). Les techniciens appliqueront le QAL3 avec
des gaz pour étalonnage d’une précision de 2%.

18
Tous les moyens, y compris les plus innovants, sont mis à contribution pour garantir le
succès de l’opération. Ceci ne correspond pas forcément à une réalité de routine mais
évite la critique d’un biais dû à des mauvaises analyses ou à des mauvais analyseurs.
Un effort important a été entrepris, par exemple, pour étendre le domaine d’étalonnage
des analyseurs par des techniques parfois innovantes.

La réglementation fixe au moins deux valeurs limites d’émission (semi-horaire et


journalière) alors que la norme ne considère que la VLE journalière (voir son §3.4.).
Un premier niveau d’interprétation de la norme conduit à vouloir inclure toutes les VLE
dans le domaine d’étalonnage à valider, voire d’établir ce domaine pour toute la
gamme de mesure de chaque analyseur. Pour illustrer cette demande, prenons
l’exemple du CO, dont les VLE sont de 50 (journalière), 100 (1/2 h) et 150 mg/m3 (95
% des valeurs moyennes calculées sur 10 minutes) alors que la gamme utilisée peut
aller jusqu’à 1 000 mg/m3 suite à la demande de l’administration pour pouvoir surveiller
les « pics » de ce gaz.

Pour s’en tenir à la norme, et afin d’évaluer les conséquences que cela pourra avoir
sur les autres VLE, les acteurs ont finalement décidé de se rapporter à la VLE
journalière. Néanmoins, cette ambiguïté majeure subsiste entre le texte de la norme
NF EN14181 et ceux de la réglementation qui partent de la valeur ½ horaire pour bâtir
la valeur moyenne journalière (article 11.11 de la directive.2000/76 ou article 18 des
arrêtés 20/09/2002), avec soustraction de l’intervalle de confiance à 95% proposé pour
chaque polluant.

2-3 Caractéristiques des sites

2-3-1 Choix des sites

Les grands critères retenus pour choisir un site ont été de trois ordres :

- respecter déjà les prescriptions réglementaires modernes,


- disposer d’un traitement de fumée représentatif du parc moderne et permettant
de faire évoluer les émissions,
- disposer d’équipements analytiques adaptés au parc moderne

Prescriptions réglementaires modernes


Le test de rejet d’un analyseur intègre la valeur limite d’émission (VLE). Une VLE trop
grande aboutit au succès garanti des analyseurs. Le rapport entre les VLE journalières
des Directives Incinération de 1989 (arrêté de 1991) et de 2000 (arrêtés de 2002) varie
de 3 à 5 selon les polluants, avec des valeurs plus faibles pour les derniers textes. Des
tests effectués sur des usines d’ancienne génération n’auraient pas été significatifs car
plus laxistes.
Le choix devait donc porter sur celles qui répondent aux performances attendues par la
Directive Incinération.

Sites retenus : les deux usines AZALYS et GENERIS respectent par anticipation les
contraintes de la Directive Incinération 2000.

Traitement de fumée
Le succès dans la réalisation de la norme, particulièrement l’étape QAL 2, tient à la
capacité de l’usine à faire varier les concentrations de polluants dans un contexte de
fonctionnement normal. L’idéal est d’avoir une gamme de concentration la plus
étendue, des concentrations réglables sur consignes, des concentrations stables dans
le temps et un faible temps de réponse à un changement de consigne.

19
Nous voulions donc tester la norme sur une usine à traitement de fumées semi-
humides. Dans ce type de traitement de fumées, la teneur en polluants acides en
cheminée peut être modifiée par changement des consignes de la régulation. Ce type
d’installation est donc bien adapté pour répondre à notre besoin dans cette étude.

Les UIOM modernes sont aussi équipées de traitements humides. La neutralisation est
faite dans un laveur humide et est généralement quasi stœchiométrique. Les teneurs
en polluants sont donc plus basses, sans possibilité de régulation de la neutralisation.
Il est donc moins pratique de faire varier les polluants acides mais ce cas sera
fréquemment rencontré dans les installations modernes.

Sites retenus : l’usine AZALYS est équipée d’un traitement humide, celle de GENERIS
d’un traitement semi-humide (voir détail ci-après).

Equipements analytiques
Les analyseurs à tester devaient correspondre à la liste des mesures continues
obligatoires : poussières, CO, HCl, SO2, NOx, COT, HF.

Les deux principaux types d’analyseurs de gaz qui équiperont les usines modernes
sont des analyseurs extractifs infra rouge à corrélation de filtre d’une part et les
analyseurs extractifs infra rouge à transformée de Fourier (FTIR) d’autre part. Il était
intéressant d’étudier ces deux types d’analyseurs.
Côté mesure des poussières, le choix est restreint aux appareils à lumière réfléchie
type opacimètre.

La norme fait réaliser les calculs d’étalonnage et de variabilité à partir de valeurs aux
même conditions normalisées corrigées. Les moyens de mesure des paramètres
entrant dans les calculs de corrections des conditions normales (température,
pression, humidité) et d’expression à une référence (oxygène, CO2) doivent également
être fonctionnels sur chaque site.

Sites retenus : une usine est équipée d’un équipement multi-paramètre par infra rouge
à corrélation de filtre (gaz sec) et l’autre d’un équipement multi-paramètre FTIR (gaz
humide), et les deux d’un opacimètre (voir détail ci-après), ainsi que la plupart des
moyens de mesures des conditions des fumées.

Un problème est posé pour la mesure des COT sur le site AZALYS. Pour les besoins
de l’étude, deux appareils ont été gracieusement mis à disposition par
ENVIRONNEMENT SA.

2-3-2 Description de chaque site

2-3-2-1 AZALYS

Généralités
Usine d’incinération (UIOM) de Carrières sous Poissy (78) exploitée par Novergie
(SUEZ).
Première UIOM française de génération “Directive 2000”, mise en fonctionnement en
1998, usine certifiée ISO 14 001.

Capacité nominale : 115 000 tonnes de déchets par an avec deux fours de 7,5
tonnes/h. L’usine valorise les déchets en produisant annuellement 50 000 MWh.
Traitement de fumées : électrofiltre à deux champs, lavage humide (2 laveurs) et
destruction des dioxines-furanes par procédé catalytique, diminution des NOx par
procédé catalytique avec injection d’ammoniaque, évapo-cristallisation des eaux de
lavage.

20
Lors de cette campagne d’essais, l’arrêté d’exploitation en vigueur de l’usine fixait des
VLE plus sévères que celles de la réglementation (arrêté du 25 janvier 1991). Dans le
cadre de la mise aux nouvelles normes (arrêté du 20 septembre 2002), les VLE ont été
modifiées.

Cette usine était déjà le terrain de la campagne d’une première convention ADEME en
2001 (voir § 1-2-6).

Equipement analytique
Les rejets gazeux de l’usine sont contrôlés en continu par deux lignes d’appareils
fournis par la société ENVIRONNEMENT SA, et en service continu depuis quatre ans :

Mesures Appareils
HCl, CO, NO, SO2, (CO2, O2) Sonde SEC avec assèchement par
Mesures exprimées en mg/m3 normalisé gaz membrane semi-perméable et analyseur
sec. multigaz à Infra rouge à corrélation par filtres
gazeux MIR 9000 type fluo
O2 par paramagnétisme
Humidité + NH3 MIR 9000 type LCD à cristaux liquides avec
Mesures exprimées en % d’humidité et en ligne de prélèvement chauffée
mg/m3 normalisé gaz sec.
Poussières Opacimètre in situ NEO DM3
3
Mesures exprimées en mg/m normalisé gaz
humide avec une correction de température
et pression sur valeur forfaitaire.

En prêt
Mesures Appareils
COT non méthaniques et méthane MIR 9000 type fluo, mesure par absorption
Mesures exprimées en mg/m3 normalisé infra rouge à corrélation par filtre gazeux
(gaz sec) et GRAPHITE 52M , mesure par
FID (gaz humide).

Polluant Conversion VLE VLE Plage de Concentration des


ppm - 7 j Glissant Journalière mesure de gaz pour
mg/m3 en mg/m3 en mg/m3 l’appareil étalonnage
normalisé et normalisé et en mg/m3 aux disponibles1
ramené à ramené à 9% conditions de la (mg/m3).
9% de CO2 de CO2 mesure
HCl 1,6261 10 13 0-30 21.
CO 1,2493 50 75 0-1000 62
NO 1,3380 70 91 0-200 107
SO2 2,8573 25 32.5 0-100 71
Poussières 1 5 6.5 0-30 //
NH3 0,7582 // // 0-50 30.33
(1) gaz pour étalonnage utilisés par l’usine pour le calibrage périodique des appareils. Pour l’étude,
d’autres concentrations ont été utilisées – voir ci-après.

Le domaine de mesure du CO dépasse largement la VLE. Historiquement, l’analyseur


a été commandé et préparé pour un domaine de mesure 0-200 mg/m3. Les instances
de contrôle ont ensuite demandé d’élargir ce domaine afin de pouvoir vérifier que la
teneur de CO n’atteignait jamais 1000 mg/m3, pour prévenir les risques d’incendie. Ce
changement d’échelle favorable au contrôle du process a diminué les performances
métrologiques de l’analyseur.

21
Les analyseurs fournissent un signal en mg de polluant par normal mètre cube, sans
correction à une valeur de référence (O2 ou CO2). Les signaux analogiques 4-20 mA
sont raccordés à l’automate VALERI du traitement de fumées, y sont corrigés en CO2,
puis sont transférés par bus vers la GTC de l’usine. Une base de données industrielle
ORACLE enregistre les échantillons de mesures. Le poste PC SYSTRIE collecte ces
informations pour en faire des rapports d’exploitation. Le système ne permettant pas
un transfert transparent des mesures par minute, nous ne pouvons pas l’utiliser. Les
données des analyseurs seront prises au niveau du système VALERI sous leur format
mg/m3 avant correction..

Globalement le système de surveillance continu donne satisfaction. La disponibilité est


suffisante (>95 %). Dans le cadre d’un contrat de maintenance avec Environnement
SA., celle-ci est assurée par du personnel qualifié.
Les analyseurs sont calibrés mensuellement par injection de gaz pour étalonnage (voir
liste ci-dessus) en entrée d’analyseurs et en entrée de ligne d’échantillonnage. Les
valeurs avant et après ajustage ne sont pas traitées.

Seul l’analyseur de NH3 (dont la mesure n’est pas exigée par la réglementation) pose
des problèmes d’étalonnage et de fonctionnement.

Techniques envisagées pour obtenir des variations des émissions


En concertation avec l’exploitant, les quelques possibilité offertes par les installations
pour obtenir des variations des émissions, sans dépasser les VLE autorisées
(contrainte imposée par l’administration mise au courant de l’étude) ont été identifiées
afin d’être mise en œuvre pendant les mesures de l’étape QAL2 et si elles donnent
satisfaction, pendant celles de l’étape AST. Sont également présentées, les techniques
exogènes pouvant être appliquées à leur place.

Poussières :
- plage de variations en fonctionnement normal : 0-3 mg/m3.
-
par extinction d’un des 2 champs de l’électrofiltre : 0- 7 mg/m3

Technique (innovante) proposée par l’APAVE : pulvérisation en amont du ventilateur


de poussières récupérées sous électrofiltre en plus de l’extinction d’un champ de
l’électrofiltre : 0- 10 mg/m3.
Procédé discutable car la granulométrie des poussières prélevées ne correspond pas à
celle des poussières en cheminée, mais procédé intéressant dans sa mise en œuvre.

HCl :
- plage de variations en fonctionnement normal : 0-4 mg/m3.

Technique (innovante) proposée par l’APAVE : pulvérisation en amont du ventilateur


d’une solution pure d’acide chlorhydrique à l’aide d’une pompe doseuse et vaporisée
par une canne : 0- 30 mg/m3.
Les essais préliminaires montre que cette technique permet d’obtenir une
concentration relativement stable et réglable (jusqu’à 50 mg/m3).

NOx :
- plage de variations en fonctionnement normal : 0-30 mg/m3.
- par diminution de l’injection d’ammoniac dans le traitement DENOx (pilotée par
l’usine) : 0- 80 mg/m3. Mais concentration obtenue relativement instable.

SO2 :
- plage de variations en fonctionnement normal : 0-5 mg/nm3.
- par arrêt d’une pompe d’injection de lait de chaux sur le deuxième laveur,
bridage de la deuxième pompe et vidange de la réserve de lait de chaux
(pilotée par l’usine) : 0- 70 mg/m3. Mais concentration non réglable et instable,
avec temps de réaction très long (une heure).

22
CO :
- plage de variations en fonctionnement normal : 0-20 mg/m3.
- par pilotage combustion par l’usine : 0- 40 mg/m3. Concentration non réglable et
instable, temps de réaction très court (2 min). La variation des concentrations
est impossible dans les installations récentes.
Injection de CO concentré en cheminée exclue à cause des risques d’intoxication.

COT :
- plage de variations en fonctionnement normal : les installations sont
dimensionnées pour ne pas produire d’imbrûlés et on ne mesure que le bruit de
fond de l’AMS.
Pas de solution pour faire varier la concentration. Injection de gaz concentré dans la
cheminée jugée dangereuse.

NH3 :
- plage de variations en fonctionnement normal : on ne mesure que bruit de fond
de l’AMS
- par augmentation de l’injection d’ammoniac dans le traitement DENOx (pilotée
par l’usine) : 0- 10 mg/m3.
Technique (innovante) proposée par l’APAVE : pulvérisation en amont du ventilateur
d’ammoniac à l’aide d’une pompe doseuse et vaporisée par une canne.

2-3-2-2 GENERIS

Généralités
Usine d’incinération (UIOM) de Melun (77), exploitée par ONYX (VEOLIA).
Mise en fonctionnement en mars 2003. Usine certifiée ISO 14 001.
Deux fours ABB de 8 tonnes/h à chaudière horizontale.
Traitement de fumées : filtre à manche, lavage semi humide par injection de lait de
chaux et, diminution des NOx par procédé non catalytique avec injection
d’ammoniaque, puis injection de charbon actif pour adsorption de dioxines-furanes et
mercure.
Analyseur MIR-IS d’Environnement SA en amont du réacteur pour régulation
d’injection de lait de chaux.

L’arrêté d’exploitation de l’usine suit intégralement l’arrêté du 20 septembre 2002.

Equipements analytiques
Les rejets gazeux de l’usine sont contrôlés en continu par deux lignes d’analyseurs
fournies par ENVIRONNEMENT SA :

Mesures Appareils
HCl, HF, CO, NO, SO2, NH3 Sonde extractive HOFI (Filtration chaude),
Mesures exprimées en mg/m3 secs ou analyseur multigaz à Infra rouge à
humides. Transformée de Fourier (FTIR) de
EMISSION SA
Humidité (extractive) température et pression Données indispensables pour les corrections
Mesures exprimées en %, degrés C, Pascals de mesures de gaz.
Oxygène humide Sonde d’oxygène zircone in situ, analyseur
YOKOGAWA.
Poussières Opacimètre in situ NORSK ELECTRO
Mesures exprimées en mg/m3secs avec une OPTIKK DM 3 (non extractif)
correction de température pression humidité.
Dioxines Système de prélèvement en continu COPER
DIOX

23
Polluant Conversion VLE VLE ½ h Plage de Concentration des
ppm- Journalière en mg/m3 mesure de gaz pour
mg/m3 en mg/m3 normalisé et l’appareil étalonnage
normalisé et ramené à en mg/m3 aux disponibles
ramené à 11% de O2 conditions de la (mg/m3).
11% de O2 mesure
HCl 1,6261 10 60 100 16
CO 1,2493 50 100 200 26
NOx 2,05 200 400 500 133 ?
SO2 2,8573 50 200 300 24,3
Poussières 1 10 30 100 //
COT 0.7136 en CH4 10 20 50 7.2 mg CH4 et
0,53 en éq. C
1,96 en C3H8 10.2 mg C3H8.
1,59 en éq.C
HF 0,853 1 4 10 3.8 mg
NH3 0,7582 // // 50 6.5
(1) gaz pour étalonnage utilisés par l’usine pour le calibrage périodique des appareils. Pour l’étude,
d’autres concentrations ont été utilisées – voir ci-après.

Pas de double échelle de mesure pour les gaz.

Les données ne sont pas recueillies sur un réseau analogique ou numérique mais sur
des fichiers informatiques. Les données brutes sont disponibles au niveau du logiciel
de conduite de l’analyseur. Les données compensées en température, pression,
corrigées ou non en humidité sont disponibles dans des fichiers informatiques du
logiciel de traitements de données WINSCAN d’ENVIRONNEMENT SA. Ce sont ces
données, échantillonnées sous forme de moyennes de 1 minute qui ont été utilisées
pour les corrélations avec les mesures SRM.

Le système WINSCAN délivre à l’usine un signal 4-20 mA correspondant à la mesure


compensée et corrigée mais il ne s’agit plus de mesures brutes et on ne peut recueillir
ce signal pour les corrélations.

Le capteur d’oxygène est quasiment in situ alors que les analyses de gaz se font après
une dérivation de 20 mètres. Même en considérant le débit d’aspiration de l’analyseur
(2 à 3 litres/min), il existe un léger décalage entre mesure des gaz et la mesure de
correction.
Dans le cadre d’un contrat de maintenance avec ENVIRONNEMENT SA. , celle-ci est
assurée par du personnel formé et qualifié.
Les analyseurs sont calibrés mensuellement par injection de gaz pour étalonnage (voir
liste ci-dessus) en entrée d’analyseurs et en entrée de ligne d’échantillonnage. Les
valeurs avant et après calibrage ne sont pas traitées.

Techniques envisagées pour obtenir des variations des émissions


En concertation avec l’exploitant, les quelques possibilité offertes par les installations
pour obtenir des variations des émissions, sans dépasser les VLE autorisées
(contrainte imposée par l’administration mise au courant de l’étude) ont été identifiées
afin d’être mise en œuvre pendant les mesures de l’étape QAL2 et si elles donnent
satisfaction, pendant celles de l’étape AST.

24
Poussières :
- plage de variations en fonctionnement normal : 0-3 mg/m3.

Filtre à manche : pas de variations artificielles possibles.

HCl :
- plage de variations en fonctionnement normal : 0-5 mg/m3.
- par changement de consigne de régulation de lait de chaux : 0-10 mg/m3.
Permet d’atteindre des concentrations facilement réglables mais instables
(dépend des variations engendrées par le combustible) jusqu’à 10 mg/m3. Au-
delà, il faut passer en mode manuel (pilotée par l’usine), ce qui est beaucoup
plus complexe et risqué.

SO2 :
- plage de variations en fonctionnement normal : 0-10 mg/m3.
- les changements de consigne de régulation de lait de chaux permettent
d’étendre le domaine de variation à 30 mg/m3. Mais concentration instable.

NOx :
- plage de variations en fonctionnement normal : 0-400 mg/m3.

Polluant variable sur une grande échelle.

CO :
- plage de variations en fonctionnement normal : 0-15 mg/m3.

Pas de réelle possibilité pour faire varier le CO à l’intérieur du domaine de mesure de


l’AMS, autrement que sous la forme de pics très ponctuels.
Injection de CO concentré en cheminée exclue à cause des risques d’intoxication.

COT :
- plage de variations en fonctionnement normal : les installations sont
dimensionnées pour ne pas produire d’imbrûlés et on ne mesure que le bruit de
fond de l’AMS.

Pas de solution pour faire varier la concentration. Injection de gaz concentré dans la
cheminée jugée dangereuse.

HF :
- plage de variations en fonctionnement normal : on ne mesure que le bruit de
fond de l’AMS

Pas de solution pour faire varier la concentration. Injection de gaz concentré dans la
cheminée jugée très dangereuse.

NH3 :
- plage de variations en fonctionnement normal : 0-2 mg/m3.
- par augmentation de l’injection d’ammoniac dans le traitement DENOx (pilotée
par l’usine) : 0- 8 mg/m3. Extension limitée par le dispositif d’injection.

25
CHAPITRE 3 – PREPARATION DES USINES
La norme impose en préalable à son application que certains critères techniques soient
satisfaits. Afin que d’éventuelles défaillances ne puissent être attribuées à ces seuls
manquements, nous avons donc vérifié point par point la conformité des sites vis-vis
des exigences normatives.

3-1 conformité de l’installation des AMS

AMS préalablement vérifié à l’aide de la procédure QAL1 (voir § 5.1)


Le fournisseur a communiqué des rapports d’évaluation pour tous ses appareils à
l’exception des opacimètres et des appareils périphériques. Le chapitre 4 de ce rapport
est consacré au traitement des données transmises.
- voir conclusion du chapitre 4.

Limite de l’AMS (d’après § 5.2).


Le système d’acquisition de données propre à l’AMS est exclu du domaine
d’application de la norme. Pendant les mesures des étapes QAL2 et AST, les signaux
mesurés par l’AMS (analogiques ou numériques ; en signaux électriques ou en unité
de concentration – voir § 6.4.1) doivent être pris directement sur l’AMS à l’aide d’un
système d’acquisition indépendant de celui de l’installation.

- Condition complètement satisfaite à AZALYS où on recueille le signal brut


analogique.
- Condition complètement satisfaite à GENERIS où le signal est recueilli sous
forme de fichiers (rôle du PC).

Site de mesurage et installation (d’après § 5.3)


• les AMS sont parfaitement accessibles dans les deux usines.
• Leur installation est conforme.

Remarque : on note qu’il n’y a pas actuellement d’obturation de l’entrée de la ligne


d’échantillonnage du MIR FTIR (GENERIS) dans la cheminée. Si on injecte en tête de
sonde, on est obligé d’injecter en surpression pour compenser, en consommant une
bonne partie des gaz en cheminée. Cela entraîne également une surpression dans
l’analyseur qui n’en est pas protégé. C’est une option proposée par le fournisseur qui
n’a pas été retenue jusqu’à présent, et qui va représenter un problème pour le QAL3.
Les conditions de la mesure et de l’étalonnage sont donc différentes.

• Prélèvements représentatifs sur conduits verticaux, positionnement correct des


opacimètres.
• Plate-forme réglementaire et sécurisée pour les mesures SRM, avec espace de
travail bien éclairé. Distance entre emplacement échantillonnages AMS et
plate-forme SRM inférieure à 2.5 m pour des conduits ayant environ 1 à 1,3m
de diamètre.

Remarque : à AZALYS, un seul orifice de prélèvement permet de balayer un axe


complet, les deux autres orifices placés à 45 ° n’ayant pas le recul suffisant.

• AMS protégés et climatisés.

Remarque : comment appliquer la norme sur un site ne répondant pas aux critères, en
particulier quand les manquements sont attribués à la structure de l’usine (par
exemple, une absence de plate-forme d’analyses ou un mauvais emplacement par
rapport aux AMS) ?

26
3-2 conformité des organismes intervenants

Organismes de contrôle chargés de la réalisation des mesurages par SRM (d’après


§5.4), appelés prestataires dans ce rapport
• BUREAU VERITAS et APPAVE sont agréés par le MEDD pour la réalisation
des mesures de référence mises en œuvre dans cette étude à l’exception de la
mesure du NH3 non réglementée (arrêté du 27/12/2004 en application de
l’arrêté du 04/09/2000).
• Toutes les mesures de références sont des méthodes d’analyses normalisées, à
l’exception de la mesure du NH3, qui ne fait l’objet d’aucune norme.

3-3 préparation de l’usine

Avant la première campagne de QAL 2, les deux usines ont fait l’objet de deux visites,
notamment pour préparer :
• le fonctionnement le plus continu possible de la ligne d’incinération dont les
analyseurs seront évalués, durant les 6 mois prévus de l’étude,
• la vérification et le fonctionnement correct des moyens de mesures,
• le respect des critères de la norme,
• les moyens de faire varier les polluants dans la gamme de mesure des
analyseurs.
• le protocole QAL 3, à la seule charge de l’exploitant.

Cette préparation n’a pas perturbé l’exploitation de l’usine.

En revanche, il faut souligner l’impact de la norme sur le suivi réglementaire de l’usine.


Les gaz pour étalonnage utilisés par les usines pour leur calibrage périodique des AMS
sont en général des mélanges à 5% de précision, et de concentrations très variables
d’une usine à l’autre.
Compte tenu de la décision de s’en tenir à la VLE journalière, et afin d’améliorer le
calibrage des AMS pour la durée de l’expérience fixée à 4 mois, les acteurs concernés
ont opté pour l’emploi de mélanges spécifiques, avec les critères de fourniture
suivants :

• Concentration du gaz mesurande la plus proche possible de la VLE journalière.


• Matrice : azote pur.
• Précision du mesurande : 2 %.
• Mélange ternaire ou plus des gaz purs dans la limite de la compatibilité
chimique.
• Emballage : B20 avec raccord C pour détendeurs.

Voir ci-dessous les références des gaz pour étalonnage approvisionnés.

Bouteilles AZALYS :
Bouteille réf Air Constituant Prix € HT Conversion Concentration Concentration en
Liquide mesurande ppm mg/m3 volumique mg/m3
DR 181963 HCl 310 1,621 10ppm (± 2%) 16,2
PR 1221 12 Azote Alphagaz 93,3 pur Pur
200409-025 SO2 563 2,86 17ppm (± 2%) 48,6
CO 1,25 40ppm (± 2%) 50,0
CO2 11% (± 2%)
DR 181608 NO 276 1,34 45ppm (± 2%) 60,3
DR 184482 NH3 310 0,76 15ppm (± 2%) 11,4
TOTAL 1242,3

27
Bouteilles GENERIS :
Bouteille réf Air Constituant Prix € HT Conversion Concentration Concentration en
Liquide mesurande ppm mg/m3 volumique mg/m3
DR 181963 HCl 310 1,621 10,01 ppm (± 2%) 16,2
N°583283
PR 1221 12 Azote Alphagaz 93,3 pur Pur
200409-024 SO2 1041 2,86 17ppm (± 2%) 48,6
CO 1,25 40ppm (± 2%) 50,0
CH4 0,71 5ppm (± 2%) 3,58

C3H8 0,71*3 5ppm (± 2%) 10,66


Oxygène 10%(± 2%)
DR 170385 NO 254 1,34 190,9ppm (± 2%) 255,8
N°45629
DR 184482 NH3 310 0,76 15,02ppm (± 2%) 11,4
N°15314
TOTAL 1698,3

L’impact des coûts sera examiné au chapitre correspondant, car la moitié des
bouteilles a dû être renouvelé entre les étapes QAL2 et AST du fait de la
consommation supérieure aux prévisions pour l’étape QAL3 (lié au problème de la
ligne d’échantillonnage du FTIR – voir 3-1 ci-dessus).

Tous les mélanges, qui ont été pour la plupart synthétisés à la demande, ont été
fournis, avec un délai respecté de l’ordre de 6 semaines, à l’exception d’un mélange
pour GENERIS (+ 1 semaine) ce qui a perturbé le début du QAL3 A
Des autres mélanges ont été utilisés en dépannage à GENERIS

Bouteille réf PRAXAIR Constituant Conversion ppm Concentration volumique Concentration en


mesurande en mg/m3 mg/m3
190,913,003 n°BX13579F SO2 2,86 9,2 ppm ( ± 5%) 26,3
CO2 - 9,6 % (± 2%) -
NO 1,34 98,8 ppm (± 2%) 132,4
CO 1,25 19,9 ppm (± 2%) 24,87
173,516,006 O2 - 7,04% -

n° BV13805F
Bouteille réf MESSER Éq. COT = 85,4 ppm Éq. COT = 60,63 mg/m3
En prêt par BV
190,913,003 n°BX13579F CH4 0,71 25,1 ppm CH4(± 2%) 17,82 (CH4)
C3H8 0,71*3 20,1 ppm C3H8 (± 2%) 42,81 (CH4)

3-4 Impact sur le respect des exigences réglementaires

- Pour cette expérimentation


La norme demande de faire varier autant que faire se peut la concentration des
polluants durant les mesures du QAL 2, afin d’élargir le domaine de l’étalonnage qui
sera validé. Précédemment, nous avons listé les possibilités techniques (endogènes et
exogènes) pour y parvenir. Seule l’usine d’AZALYS pourrait constater des
dépassements de VLE pour les polluants suivants : poussières, HCl, SO2. Mais on ne
compromet pas la VLE journalière en amenant quelques moyennes semi-horaires au-
dessus de leur VLE.

28
Cette éventualité a été décrite dans un courrier adressé aux inspecteurs des
installations classées des deux usines. Ceux ci ont pris note de l’intérêt de nos travaux
mais ont demandé que les valeurs limites journalières soient respectées. Les seuils de
dépassements des moyennes semi-horaire et/ou 10 minutes pour les poussières et le
CO devaient aussi être respectés. Enfin signalons que par courrier, un inspecteur nous
demandait de garantir le contrôle des émissions de dioxines durant les essais.
Remarque : avec cette prise de position administrative, on constate que les autorités
de contrôle se sont montrées réservées pour une expérimentation destinée à préparer
une application qui va se généraliser, dont les informations leur seront utiles.
Nous rappelons que dans la période de la préparation notre objectif premier était
d’inclure les VLE journalières dans le domaine d’étalonnage valide, ce qui induisait que
nous serions capables de créer des niveaux de concentrations stables pendant la
durée des mesures (30 à 40 minutes). Cet objectif était basé sur un premier niveau
d’interprétation de la norme (voir fin §2-2 de ce rapport).

L’étude des mesures réalisées montrent que notre objectif premier n’a pas été
systématiquement atteint, et que les techniques endogènes employées se sont
révélées insuffisantes en regard des difficultés de mise en œuvre de certaines, alors
que la technique d’injection est plus efficace. Celle-ci pose cependant le problème de
la détérioration des équipements en aval de l’injection pour les composés agressifs.

Un second niveau d’interprétation de la norme dans ses § 6.3 et 6.5 offre une réponse
alternative pour atteindre notre objectif. Le texte n’est pas très lisible et pose autant de
questions qu’il offre de possibilités. Nous en faisons une lecture pas à pas dans le
chapitre 5 consacré au QAL2.

Retenons ici, du fait de cette incompréhension initiale, que les possibilités offertes par
ces 2 § n’ont pas été expérimentées à l’occasion des mesures dans les usines. Une
démonstration a cependant été tentée avec les données de l’AMS-SO2 d’AZALYS –
voir § 5-3-2 commentaires p56.

- d’ordre plus général


La réglementation fixe à dix moyennes journalières par an (soit 240 heures) la durée
maximale d’invalidation des données liées au mauvais fonctionnement ( panne ?) ou
entretien du système de mesure (article 18 – arrêté de 2002). L’invalidation des
données se passe au niveau des VLE ½ heure (ou sur 10 minutes pour le CO)
desquelles est déduit l’intervalle maximal de confiance à 95% propre à chaque
polluant.
Par ailleurs, l’article 10 fixe la possibilité de dépassement des VLE à 4 heures en
continu avec un total annuel de 60 heures pour causes d’indisponibilités telle que (…)
défaillance technique (…) des mesures des effluents (..) atmosphériques.

a) les durées prises par les opérations normales de calibrage des AMS
(automatiques ou manuelles) préconisées par le fournisseur des appareils sont-
elles considérées comme des périodes d’entretien ?
Le guide FNADE fait l’interprétation suivante : le calibrage automatique de l’AMS
n’entraîne pas d’invalidation. Par contre les durées des opérations d’application des
étapes QAL3 (calibrage manuel périodique) rentrent dans le quota.

b) la mise en application du QAL2 (durée des variations normales ou provoquées


des émissions au niveau de la VLE la plus élevée pour extension du domaine
d’étalonnage), éventuellement de l’AST (vérification du précédent domaine
validé) risque d’entamer le crédit d’heures si les VLE les plus élevées sont
dépassées.

Combien d’heures restera-t-il pour toute autre forme de défaillance ?

29
CHAPITRE 4 – ETAPE QAL1
La norme dans son principe décrit ainsi l’étape QAL1 :

Pour un AMS destiné à être utilisé dans des installations couvertes par des Directives UE,
l’aptitude de cet AMS à effectuer le mesurage qui lui est dévolu (paramètre et composition des
effluents gazeux) doit avoir été vérifiée à l’aide de la procédure QAL1 conformément à l’EN ISO
14956. L’utilisation de la présente norme doit permettre de prouver que l’incertitude totale des
résultats obtenus à l’aide de l’AMS est conforme à la spécification d’incertitude déclarée dans
les réglementations en vigueur.
Dans QAL1 l’incertitude totale requise par la réglementation en vigueur est calculée en
effectuant, d’une manière appropriée, la somme de toutes les composantes appropriées de
l’incertitude issues des caractéristiques individuelles de performance.

Cette étape est semble-t-il indépendante des étapes de la NF EN 14181, mais apporte
en fait les données d’entrée à celles-ci (voir schéma des implications)

- Les données comme temps de réponse, de moyennage, limite de détection,


zéro et sa dérive, sensibilité et sa dérive qui sont nécessaires au QAL2

- Les données de dérive de zéro et de sensibilité sur site, de fidélité (répétabilité)


qui sont nécessaires au QAL3

- Les données de linéarité et de sensibilité transverse aux interférents qui sont


nécessaires à l’AST (nota : il est courant de considérer la pente égale à 1 pour
les AMS-gaz)

- Les matériaux de référence employés pour l’étape QAL1 et qui vont être mis à
contribution dans les 3 étapes.

30
EN14956 EN14181

Instr. Fourn.

Choix et instal.

t av
t resp. Test OP.
YD
C0, Ci QAL2
labo Ai, Bi
Extrapol.
QAL1
site F(étalonnage)

QAL3

M.R. Dérive z,s


=SAMS Test OP.
Fidélité (répét.)

AST
interférents
linéarité + EN13284-2

Implications réelles de la EN14181

31
Ainsi on constate que la NF EN 14181 implique que les composantes entrant dans le
calcul de l’incertitude totale, stade du choix de l’AMS, dont certaines spécifiques au site
soient connues par l’exploitant. Ces composantes peuvent être remplacées par des
données fournies par la norme NF EN ISO 14956, au risque de maximaliser le budget
total d’incertitude. Pour y parvenir, l’exploitant dispose des informations du/des
fournisseur(s) des AMS, mais il serait souhaitable pour l’impartialité des calculs que ce
travail soit confié à un organisme tiers compétent en calculs d’incertitudes.

Commentaire : Le fournisseur pourrait renseigner un tableau en justifiant la source de


chaque composante du calcul d’incertitudes (en particulier en spécifiant s’il s’agit de
données spécifiques aux sites ou fournies par la norme NF EN ISO 14956), et
notamment les interférents.

Concernant les AMS des sites retenus dans le cadre de cette étude, ce travail a été
confié à l’INERIS.

Ce travail a été constitué de deux parties distinctes compte tenu de l’antériorité des
équipements à cette procédure :

- La recherche les informations permettant d’établir le budget d’incertitudes.


Cette partie est laborieuse car la chaîne de mesure comprend plusieurs
appareils qui ne sont pas forcément tous documentés. Une inspection du site
est nécessaire pour identifier tous les composants de la chaîne de mesure.

- Le calcul peut être répété d’un site à l’autre à l’aide d’un tableur formaté.
Cependant ce calcul demande une réelle expertise pour s’adapter exactement
aux critères et aux VLE du site en question.

Les informations sur les appareils ont été fournies par le constructeur
ENVIRONNEMENT SA, sauf en ce qui concerne la mesure de l’HF, de l’oxygène
(mesure pour la correction des valeurs QAL2) et celle de la poussière.

On peut noter que la certification NF des instruments de mesure de l’environnement,


marque gérée par l’ACIME en collaboration avec INERIS et LNE, a pour objectif de
fournir ce calcul et cette incertitude pour les appareils qui se feront certifiés, ce qui
aidera les exploitants dans leur démarche.

Les résultats des calculs montrent que les AMS des deux sites de l ‘étude (à
l’exception de l’AMS des mesures de poussières) obtiennent une incertitude globale
inférieure à l’incertitude réglementaire.

Remarque : le calcul ne prend pas en compte les spécificités du site qui pourraient
entraîner une diminution de l’incertitude obtenue, mais au contraire a été maximalisé
avec les valeurs proposées par la norme.

Puisqu’ils ont été évalués, ces appareils sont sensés avoir une réponse linéaire, et
répondre convenablement au zéro et en sensibilité. On dispose également de
matériaux de référence pour le zéro et la sensibilité de chaque mesurande.

32
4-1 Pour AZALYS, MIR 9000 et GRAPHITE 52M

Mesurande Gamme VLE en mg/m3 Incertitude Incertitude


analyseur en Pour arrêté requise en % relative VLE
mg/m3 1991 puis 2002 (relative à la calculée, en %
VLE)
CO 0-250 75 10 5,2
50 7,5
SO2 0-200 32,5 20 18,7
50 12,3
HCl 0-100 13 40 15,1
10 19,5
NO (NOx) 0-500 (NO2) 91 (eq. NO2) 20 10,3
200 (eq. NO2) 7,2
COT 0-37,5 (eqC) 10 (eqC) 30 21,3

4-2 Pour GENERIS, MIR FT

Mesurande Gamme VLE en mg/m3 Incertitude Incertitude


analyseur en Pour arrêté requise en % relative VLE
mg/m3 2002 (relative à la calculée, en %
VLE)
CO 0-250 50 10 6,8
SO2 0-75 50 20 7,1
HCl 0-15 10 40 8,0
NO (NOx) 0-200 (NO2) 200 (NO2) 20 8,2

Réserves de l’INERIS : Le budget d’incertitude


- n’est applicable que pour un appareil MIR FT dont le paramétrage est identique
à l’appareil testé. Cette information relève du constructeur.
- du 52M est provisoire puisque le modèle a évolué depuis les rapports transmis.

L’incertitude des analyseurs d’oxygène a été prise égale à 2,5% et celle de la mesure
de l’humidité à 10% (les % sont exprimés en valeurs relatives).
L’influence des mesures dites périphériques (humidité, O2 ou CO2), c’est-à-dire
permettant de faire les corrections en concentration normalisée en gaz sec et corrigée,
est à prendre en compte, mais en l’absence d’incertitude fixée les concernant, les
appareils pour ces mesures ne font pas encore l’objet d’évaluation.
Les appareils pour la mesure de la pression et de la température, qui en font partie,
peuvent par contre être étalonnés.

Remarque : Pour accompagner convenablement l’application de la NF EN 14181, il


conviendra de disposer d’informations fiables sur les incertitudes relatives des mesures
d’humidité et d’oxygène, et de prévoir un étalonnage des moyens utilisés avec les AMS
de chaque site, préalablement aux étapes QAL2 et AST.

En effet, le cas de l’oxygène est révélateur : si les mesures sont réalisées à une teneur
en oxygène supérieure à 11% dans les émissions (par exemple suite à la variation
volontaire des paramètres pour créer des points sur le domaine d’étalonnage d’un
polluant), la correction à faire en tenant compte de cette valeur O2 viendra augmenter
les écarts entre valeurs SRM et AMS étalonné ce qui pourra entraîner le rejet de l’AMS
au test de variabilité.

33
L’étape QAL1 doit également apporter les informations relatives à la définition des
cartes de contrôles de zéro et de sensibilité pour l’étape QAL3.

Il s’agit d’informations provenant du constructeur (caractéristiques) et de l’évaluation de


l’appareil. Dans notre expérimentation, ces informations font défaut, et seront donc
remplacées par des hypothèses (voir chapitre 6 - QAL3).

Constat sur l’absence d’évaluation : l’absence de QAL1 et donc de certaines


informations primordiales comme la capacité à répondre au zéro et en concentrations
pour la mesure de poussières conduit à exclure les AMS-poussières du champ de la
NF EN 14181 comme cela est prévu.
Le cas du NH3 est différent car nous disposons d’un matériau de référence. Celui du
HF rejoint le cas des poussières.

Dans le cadre de cette expérimentation, ces appareils ont cependant été pris en
compte dans les étapes QAL2 et AST, mais on doit s’attendre à des difficultés pour
obtenir une fonction d’étalonnage convenable. L’étape QAL3 ne pourra pas être
réalisée sur les matériels qui ne disposent pas de moyens équivalents à des matériaux
de référence. Va se poser également la question des données permettant de
déterminer le SAMS pour fixer les limites du contrôle de chaque AMS au fil du QAL3.

Ecart volontaire par rapport à la norme : les AMS-poussières (sur la base de la


norme EN 13284-2 qui détaille la NF EN 14181 spécifiquement aux appareils de
mesure des poussières), ainsi que les AMS gaz HF et NH3 ont été inclus dans
l’application des étapes QAL2 et AST (et celle du QAL3 pour NH3) bien que nous ne
disposons pas des données d’entrée, ce qui justifieraient leur exclusion.

34
CHAPITRE 5 – ETAPE QAL2
La norme dans son principe décrit ainsi l’étape QAL2 :

QAL2 inclut une procédure permettant de déterminer la fonction d’étalonnage et sa variabilité,


ainsi qu’un test de la variabilité des valeurs mesurées par l’AMS comparée avec l’incertitude
donnée par la législation. Les tests de QAL2 sont effectués sur des AMS aptes ayant été
correctement installés et mis en service. Une fonction d’étalonnage est établie à partir des
résultats d’un certain nombre de mesurages parallèles réalisés avec une méthode de référence
normalisée (SRM). La variabilité des valeurs mesurées à l’aide de l’AMS est ensuite évaluée
par comparaison avec l’incertitude exigée.

Nota : la norme NF EN 14181 présuppose que la fonction d’étalonnage est linéaire et


qu 'elle a un écart type résiduel constant, ce qui permet de la décrire par le modèle y =
ax+b (d’après NF ISO 11095).

Le QAL2 doit être précédé d’un test opérationnel qui recouvre l’examen de
l’installation et du site de mesurage afin de garantir que la réalisation des prélèvements
et calculs puisse se faire dans les conditions de la norme. Ce test opérationnel
présenté aux § 6.1 et 6.2 est intégralement décrit dans l’annexe A de la norme.

5-1 Déroulement des essais

Les essais ont été effectués sur les deux sites pendant la même semaine 44, du 25 au
29 octobre 2004.

Le matériel des laboratoires a été installé auparavant. Une journée (entière ou répartie
en deux demi-journées) a été nécessaire pour la prise en main des analyseurs, pour
un calibrage avec leurs mélanges de gaz pour étalonnage, pour la mesure des temps
de réponse.

Les mesures parallèles ont été faites sur 3 jours consécutifs, comme l’autorise la
norme mais sans l’imposer, pour minimiser le coût de cette partie.

Les paramètres qui ont été pris en compte sont :

- poussières, CO, SO2, NOx, HCl, NH3, COT, ainsi que O2, CO2 et humidité pour
le site AZALYS.

- poussières, CO, SO2, NOx, HCl, HF, NH3, COT, ainsi que O2, CO2, humidité,
débit, température pour le site GENERIS.

Les résultats des mesures pour les SRM basées sur une méthode automatique par
analyseur ont été obtenus après deux semaines, car il faut un certain temps pour
extraire les données SRM de la base de données d’acquisition du laboratoire.

Les résultats des mesures pour les SRM basées sur une méthode manuelle avec
prélèvements ont été obtenus entre 3 et 5 semaines, car ces mesures nécessitent des
opérations analytiques supplémentaires.

Le temps de traitement des données pour un QAL 2 complet par ligne d’incinération a
été estimé à 5 jours ouvrés.

35
Les laboratoires ont été amenés à créer leur propre programme de traitement sur
tableur pour cette première opération.

Remarque : pour de nouvelles interventions, la durée du traitement pourrait être


réduite, mais le gain de temps est aujourd’hui difficile à apprécier réellement au vue de
l’importance des travaux complémentaires de synthèse qui ont été nécessaires pour
interpréter convenablement ce travail

Point critique : la masse d’informations à traiter étant très importante, quelques erreurs
d’interprétation ou de relevés sont à craindre et un examen attentif des résultats doit
être fait par l’exploitant.

Proposition d’amélioration : l’élaboration d’un format de rapport des laboratoires,


spécifique à cette étape, permettrait d’améliorer ce point critique et surtout la lisibilité
des résultats « utiles » dans la masse de données d’essais.

A priori, du point de vue des prestataires, les essais se sont déroulés sans problèmes
particuliers.

5-2 Le test opérationnel

Les opérations de contrôle ont été réparties pendant les 4 journées de présence des
prestataires sur chaque site.

Le test opérationnel QAL2 comprend les aspects suivants :

A - contrôle de l’alignement et de la propreté pour les AMS non-extractifs : ici, cela


concerne les opacimètres pour le suivi des poussières émises.
B - inspection visuelle du système de prélèvement pour les AMS extractifs : ici,
cela concerne tous les autres polluants (voir chapitre 2 – sites choisis)
C - Documentation et enregistrements
D - Aptitude au service
E - Essai d’étanchéité, pour les AMS extractifs
F - Contrôle du zéro et de la sensibilité
G - Temps de réponse

5-2-1 Bilan AZALYS (cf le rapport APAVE)

A - aucun ajustement de l’opacimètre n’a été réalisé depuis son installation et aucune
procédure de réalisation de cette opération n’est disponible. Un contrôle visuel a été
réalisé sans démontage.

B - nettoyage complet et remplacement des filtres de tête de sonde sec de la ligne


MIR9000

C - le contenu de la documentation est dans l’ensemble satisfaisant. La procédure


QAL3 est nouvelle et a été mise en place dans le cadre de cette étude. Une première
évaluation sera faite lors de l’étape AST.

D - Environnement de travail satisfaisant et accès sécurisé. Présence des matériaux


de référence sauf pour les poussières.

36
E - Le contrôle de l’étanchéité a été réalisé à l’aide d’un capteur d’oxygène spécifique
pour une mesure proche de zéro.

Remarque : on constate le besoin d’une procédure pour la bonne réalisation de


ce test, à mettre au point entre le fournisseur de l’AMS et le prestataire.

F - Contrôle du zéro et de la sensibilité avec les gaz pour étalonnage disponibles sur le
site : satisfaisant sauf pour la sensibilité NH3 qui n’a pas donné de réponse. Une
explication a été apporté par le contrôle du temps de réponse.
Pas de contrôle possible sur l’opacimètre, ni sur la cellule humidité

G - Temps de réponse inférieur à 100 secondes pour tous les gaz sauf l’HCl (200 sec)
et le NH3 (par les essais d’injection, estimation > 1 heure). Celui des poussières a été
estimé < 2 minutes par les essais d’injection. Ceux des COT et de l’O2 n’ont pas été
déterminé pour une raison non précisée.
Au vu de ce constat, la validité des signaux NH3 doit être regardée avec
circonspection.

(Hors liste normative) - Un contrôle supplémentaire a été également réalisé : le


contrôle des gaz pour étalonnage des AMS (liste § 3-3) par les SRM correspondantes.
On note :
- un écart négatif de 2,6 ppm pour le CO
- un écart positif de 1,2 ppm pour le SO2
- un écart négatif de 2,4 ppm pour le NO
- un écart positif de 0,3 ppm pour le HCl
- un écart positif de 1,1 ppm pour le NH3
- pas d’écart pour le CO2.

Ce dernier contrôle est instructif, car il préfigure la possibilité offerte par la norme
d’extrapoler le domaine de validité déterminé par les mesures en parallèle à condition
de générer le matériau de référence du polluant considéré à la fois dans l’AMS et dans
la SRM (voir le §6.5 de la norme).

Constat sur le test opérationnel d’AZALYS : on apprend déjà


- que l’AMS-poussières est hors champ de la norme et ne devrait pas être
soumis aux étapes QAL2, QAL3 et AST en l’état.
- Que la réalisation du test d’étanchéité mériterait d’être mieux définie
- Que 4 fois le temps de réponse le plus long (HCl) étant inférieur à 30 minutes
(sauf NH3), la durée des prélèvements en parallèle devra donc se baser sur une
durée de 30 minutes minimum (voir § 6.3 de la norme).
- Que le comportement du NH3 est à examiner attentivement.

Remarque : le test opérationnel devrait également s’appliquer aux équipements dits


périphériques comme CO2, O2, mesure humidité, température, etc.

5-2-2 Bilan GENERIS (cf le rapport Bureau Véritas)

A – AMS non extractif (opacimètre) : l’alignement du système de mesure a été réalisé


le 02/09/2004 après son remontage. Le contrôle de contamination n’est pas tracé,
alors que les interventions et leur nature le sont.

B – AMS extractifs (gaz) : le contrôle visuel est effectué sur les points suivants : sonde
de prélèvement (décalée par rapport au centre) ; système de conditionnement des
gaz ; consignes de températures de l’unité de prétraitement (200°C pour la canne et
180°C pour le four) ; pompes ; raccords ; lignes de prélèvement ; alimentations
électriques ; filtres.

37
C – Les procédures du système de gestion de la maintenance, de l’étalonnage et de la
formation ainsi que les enregistrements et les plannings correspondant, sont absents
de la documentation disponible.

D – les pièces détachées principales et les gaz pour étalonnage (matériaux de


référence) sont disponibles pour les analyseurs extractifs.

E – Aucun test d’étanchéité n’a pu être réalisé sur l’AMS MIR FT faute de dispositif
prévu à cet effet .
Le circuit extractif des rejets atmosphériques ne peut pas être isolé de la cheminée :
un éjecteur de gaz est implanté immédiatement en sortie de la cellule de mesure du
MIR FT. Cet éjecteur a pour fonction le pompage des gaz de mesure et il injecte de
l’air qualité instrumentation dans le circuit des gaz en aval de l’analyseur.
Techniquement, il n’est pas possible de faire le vide dans la ligne pour vérifier
l’étanchéité du système : on ne peut appliquer une dépression inférieure à 500 mmCE
dans la chambre de mesure du FTIR.
Il n’a pas été possible de mesurer la concentration en sortie de l’AMS d’un gaz pour
étalonnage injecté en tête de ligne.

F – Le contrôle de la réponse des analyseurs (zéro et sensibilité) a été vérifié par


l’injection des matériaux de référence en tête de ligne. L’opération a été réalisée à la
fois pour AMS et pour SRM. Rien concernant l’AMS poussières.

G – les temps de réponses sont estimés à partir de la différence de temps entre le


début de l’injection en tête de ligne des matériaux de référence et la réponse des
analyseurs (visualisée sur l’écran de contrôle des analyseurs présents dans le local
analyseur). La fréquence d’acquisition des valeurs est de 1 minute.
Les temps de fréquence sont inférieurs à 2 minutes pour tous les composés hors HCl,
qui lui est inférieur à 7 minutes.

Constat sur le test opérationnel de GENERIS : on apprend déjà


- que le comportement de l’AMS-poussières ne peut être vérifié et qu’il ne devrait
pas être soumis aux étapes QAL2, QAL3 et AST en l’état.
- Que l’installation actuelle du MIR FT empêche de faire le test d’étanchéité.
- Que 4 fois le temps de réponse le plus long (HCl) étant inférieur à 30 minutes,
la durée des prélèvements en parallèle devra donc se baser sur une durée de
30 minutes minimum (voir § 6.3 de la norme).

(Hors liste normative) – les configurations techniques d’acquisition et de traitement des


données ne permettent pas de récupérer les signaux bruts avant traitement, et la
méthode de mesure FTIR nécessite une acquisition et le traitement spectral
informatique à la source.
Les coefficients de calibration ne sont pas mémorisés dans le système d’acquisition
des données. Il existe donc un risque de perte de traçabilité des calibrations et le suivi
de dérive notamment effectués à la suite d’opérations de maintenance.

38
5-3 Etablissement de la fonction d’étalonnage

5-3-1 généralités

5-3-1-1 déroulement des mesures AZALYS

1ère journée : installations en fonctionnement normal pour des qualités de combustible


représentatives de celles normalement traitées (OM tout venant)
2ème et 3ème journées : déréglage des installations à la demande de manière à obtenir
des polluants en concentrations supérieures à la marche normale, ou injection
volontaire de polluants dans les fumées.
(voir détails des réglages usine dans le rapport APAVE-QAL2)

La section de mesure a fait l’objet d’un examen quant à l’homogénéité de la veine


gazeuse. Le point de prélèvement a été choisi à partir des mesures de vitesse en un
point ou la vitesse ponctuelle est proche de la vitesse débitante. Les effets de bords et
l’étanchéité du piquage vis-à-vis de l’extérieur ont été pris en compte.

Les mesures ont été uniformément réparties sur les 3 jours à raison de 6 mesures par
jour (plus une 7ème le dernier jour pour certain polluant) afin de pouvoir invalider
éventuellement une ou plusieurs séries. Chaque prélèvement avait une durée de 30
minutes pour les gaz et 40 minutes pour les poussières. L’espace entre chaque début
de prélèvement était de 60 minutes.

Les données SRM automatiques ont été réalisées à l’aide d’une centrale d’acquisition
et à une fréquence de 12 secondes.
Les données AMS sont saisies en sortie du système VALERI (voir chapitre
caractéristiques des sites).
Parfaite synchronisation des systèmes d’acquisition avant les prélèvements. On est
cependant obligé de décaler les données a posteriori pour améliorer la synchronisation
entre mesures AMS et SRM.

Ecart (imposé) par rapport à la norme : les valeurs négatives ne sont pas
disponibles en sortie des analyseurs MIR, ce qui empêche de voir les éventuelles
dérives négatives

Les opérations de vérification de l’étanchéité et d’étalonnage des SRM ont été


réalisées selon les procédures internes à l’organisme de contrôle. Les gaz pour
étalonnage utilisés sont ceux de l’organisme. Un contrôle des gaz pour étalonnage du
site a été effectué sur les SRM automatiques (voir ci-dessus)

5-3-1-2 déroulement des mesures GENERIS

1ère journée : matinée pour le suivi des AMS, et 5 séries de mesures l’après-midi
2ème journée : idem le matin avec 1 série, et 6 séries l’après-midi
3ème journée : 4 séries de mesures réparties sur la journée, avec fonctionnement
particulier du traitement DENOX.
Nota : les possibilités de variations des polluants autres que l’instabilité de certains
(SO2, CO) sont très limitées sur cette installation. (voir 2-3-2 ci-dessus).

La durée des prélèvements a été fixée à une heure.

L’acquisition des données AMS a été réalisée à l’aide de l’enregistrement des signaux
numériques au niveau de la supervision informatique par liaison RS232, à raison d’une
scrutation toutes les 5 secondes.

39
Celle des SRM a été réalisée par enregistrement des signaux analogiques sur micro
ordinateur et centrale d’acquisition, à raison d’une scrutation toutes les 5 secondes.

Parfaite synchronisation des systèmes d’acquisition avant les prélèvements. Le


prestataire est cependant obligé de décaler les données à posteriori pour améliorer la
synchronisation entre mesures AMS et SRM. Un décalage de deux minutes était
nécessaire sans lequel l’exploitation des corrélations aurait été impossible.

Le système de traitement des données possède entre autres fonctionnalités, celle de


corriger automatiquement les données négatives. Cette partie est normalement hors
champ de la norme, mais son importance n’est pas négligeable.

5-3-1-3 Traitement et critique des données QAL2

Les étapes du calcul à suivre sont décrits dans la norme par un organigramme (voir
figure 4 du § 6.4.1). Cette séquence de traitement des données est complexe car elle
fait intervenir des données brutes qui deviendront des données corrigées
(normalisées), puis des données converties, qui deviendront des valeurs étalonnées
avant d’être également normalisées, en passant des mesures SRM aux mesures AMS.

Ce schéma pourrait être plus clair : nous proposons le logigramme présenté ci-après.

Nous avons appliquer strictement les protocoles de calcul présentés dans les §6.4 à
6.7 de la norme. Cependant le texte actuel ne propose pas l’examen critique de la
fonction obtenue, avant son application. Nous avons donc choisi d’effectuer quelques
tests statistiques simples afin de valider / infirmer la fonction obtenue. Par exemple,
pour l’estimation de la droite d’étalonnage nous testons en premier la constante : est-
elle statistiquement (en moyenne) égale à 0 ?. Si oui, une droite d’étalonnage de type
y=b*AMS pourra être déterminée. Dans ce cas, l’offset mesuré devrait valoir 0.
En second, nous testons la pente également par rapport à 0. Dans le cas où la pente
est déclarée nulle, il n’y aura pas de modèle et la procédure QAL2 devra être
considérée comme non réalisable. Mais si la pente n’est pas nulle alors elle sera testée
par rapport à 1, pour déterminer si la fonction d’étalonnage de l’AMS devrait être
corrigée.

Nous présentons maintenant pour chaque polluant, étape par étape, le déroulement du
traitement des données suivant notre logigramme, avec les explications nécessaires
aux interprétations.

Le nombre des séries utilisées pour les calculs de cette partie est supérieur aux 15
séries demandées. A titre expérimental dans quelques cas, nous avons éliminé
quelques séries sur la base d’informations précises (par ex. injection provoquée, voir
HCl) ou a priori pour examiner l’impact sur les calculs (voir le SO2), qui n’est pas
toujours neutre. Nous nous plaçons alors quelquefois en écart volontaire par rapport à
la norme sur le nombre de 15 valeurs validées.

5-3-2 Bilan AZALYS (en référence aux VLE exprimées par l’arrêté de 1991 avec
correction à 9% de CO2) ci-dessous et pages suivantes.

Le processus d’examen des données QAL2 passe par deux états :


- les mesures dites « brutes » aux conditions de l’AMS
- les mesures SRM et AMS étalonnées aux conditions normalisées corrigées
avec la référence (CO2 ou O2).

Pour savoir quel paramètre correctif doit être pris en compte pour la correction
normalisée, il faut bien situer la nature de la mesure « brute ».

40
Logigramme de l'étalonnage selon la norme européenne
Etape 1 Mesures en parallèle SRM et AMS
y x

Etape 2 Conversion des mesures SRM


a) SRM -----> SRM normalisées
y ys
b) SRM -----> SRM aux conditions de l'AMS
y yAMS

Etape 3 Sélection de la procédure d'étalonnage


étendue d'étalonnage suffisante : ys,max - ys,min >= 15%*VLE ?

suffisante insuffisante

La fonction d'étalonnage La fonction d'étalonnage


SRM conditions AMS = f(AMS) SRM conditions AMS = f(AMS)
yAMS = a + bx yAMS = a + bx

estimée par les MCO estimée avec les points moyens

Etape 4 Estimation de la fonction d'étalonnage : yAMS = a + bx

Etape 5 Conversion AMS étalonnée -----> AMS étalonnée et normalisée


ŷ ŷ s
Domaine d'étalonnage : [€ ƒ ‚ˆ ‚ƒ€ + € ]

Etape 6 Qualité de l'ajustement

différence d = SRM normalisée - AMS étalonnée et normalisée


ys ŷ s

Test de variabilité : Sdifférences < incertitude-type autorisée ?

Non
Oui
Analyseur refusé
Analyseur accepté

Dans le cas d’AZALYS, les mesures de gaz sont en gaz sec, à température et à
pression de l’analyse (probablement corrigé dans la lecture analyseur). La seule
correction à faire serait celle de la référence CO2 ou O2 (voir § 5-3-3).
Dans le cas des poussières, les mesures sont faites en gaz humide et à température
(non extractif). La correction à faire concerne donc l’humidité, la température puis la
référence.

Remarque : la présentation des données des mesures avant traitement en précisant


exactement leur état devrait être standardisée au niveau des organismes de contrôle.

41
AMS CO

- VLE journalière : 75 mg/m3 et 50 mg/m3 sur 7 jours glissant (à 9% CO2)


(50 mg/m3 et 100 mg/m3 en ½ h correction 11% O2 pour l’arrêté de 2002)

- SRM : méthode automatique sur gaz sec (infra rouge conforme à NF X43-012 pour
l’analyse et à NF X43-300 pour le prélèvement)

- incertitude réglementaire : 10%

- gamme de mesure : 0-1000 mg/m3

- Etapes 1 et 2
Nb échantillons valides 19

AMS
SRM étalonné
N° SRM conditions AMS
échantillon J-Heure échant. brute AMS brute
i yi yi, ams xi !i
3 3 3 3
mg/m mg/m mg/m mg/m
1 26-10h10-10h40 10,42 10,415 10,81 10,85
2 26-11h10-11h40 11,18 11,176 12,15 12,20
3 26-12h40-13h10 7,72 7,717 7,65 7,68
4 26-14h40-15h10 6,33 6,334 6,59 6,62
5 26-15h40-16h10 12,21 12,209 12,25 12,30
6 27-8h25-8h55 9,59 9,590 9,53 9,57
7 27-9h30–10h00 9,80 9,800 10,21 10,25
8 27-10h30-11h00 23,50 23,496 23,22 23,31

9 27-12h40-13h10 6,33 6,334 7,11 7,13


10 27-13h40-14h10 6,75 6,752 7,66 7,69
11 27-14h40-15h10 6,12 6,118 7,04 7,07
12 28-9h10-9h40 15,89 15,892 15,47 15,54
13 28-10h10-10h40 18,76 18,760 18,74 18,81
14 28-11h05-11h35 40,45 40,454 41,55 41,71
15 28-12h30-13h00 7,80 7,800 7,57 7,60
16 28-13h30-14h00 11,88 11,879 12,13 12,18
17 28-14h30-15h00 13,48 13,483 13,42 13,47
18 28-15h40-16h10 14,92 14,922 13,53 13,59
19 28-16h40-17h10 32,54 32,541 30,05 30,17
Somme 265,67 265,67 266,67
ym 13,98 13,98
xm 14,03
min 6,12 6,59
max 40,45 41,545

42
- Etapes 3 à 5

Teneur en Teneur en AMS


Numéro de CO2 des SRM AMS CO2 des étalonné et
l'échantillon SRM brute gaz secs normalisée étalonné gaz secs normalisé

!i

i yi oi yi,s oi !i,s
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 10,415 9,54 9,82 10,85 8,7 11,24
2 11,176 9,79 10,28 12,20 8,9 12,36
3 7,717 8,88 7,82 7,68 8,6 8,01
4 6,334 8,55 6,67 6,62 8,4 7,11
5 12,209 8,99 12,23 12,30 8,6 12,82
6 9,590 8,80 9,81 9,57 8,2 10,54
7 9,800 8,87 9,94 10,25 8,2 11,19
8 23,496 8,15 25,94 23,31 7,5 27,80
9 6,334 8,79 6,49 7,13 8,3 7,78
10 6,752 8,57 7,09 7,69 8,0 8,64
11 6,118 8,78 6,27 7,07 8,2 7,72
12 15,892 9,16 15,62 15,54 8,6 16,34
13 18,760 9,03 18,71 18,81 8,3 20,43
14 40,454 9,99 36,45 41,71 9,2 40,97
15 7,800 9,24 7,60 7,60 8,5 8,06
16 11,879 9,14 11,70 12,18 8,4 12,98
17 13,483 9,17 13,23 13,47 8,3 14,60
18 14,922 10,96 12,25 13,59 10,1 12,08
19 32,541 11,20 26,15 30,17 10,3 26,29
yi,s max 36,45
yi,s min 6,27
yi,s max- yi,s min 30,18
Critère 15%VLE 11,25

Déduction : procédure d’estimation de la droite d’étalonnage = méthode a (MCO)

Estimation de la fonction d’étalonnage y = 1,024 AMS – 0,391 qui devient 1,004 AMS
sans la constante

40.000
35.000
30.000
25.000 y = 1.004x
SRM

20.000

15.000
10.000
5.000
5.00 10.00 15.00 20.00 25.00 30.00 35.00 40.00 45.00
AMS

43
Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :

- pas d’offset, donc résultat cohérent puisque la constante n’est pas significative
(nulle)

- pente statistiquement proche de 1  pas de correction de pente de l’AMS

Domaine valide de la fonction d’étalonnage : 0 à (1,1*40,97 =) 45,06 mg/m3 normalisé

- Etape 6
Test de variabilité
AMS
N° étalonné et SRM
échantillon normalisé normalisée Différences
i !i,s yi,s Di

3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 11,24 9,82 -1,41
2 12,36 10,28 -2,08
3 8,01 7,82 -0,19
4 7,11 6,67 -0,45
5 12,82 12,23 -0,59
6 10,54 9,81 -0,73
7 11,19 9,94 -1,24
8 27,80 25,94 -1,86
9 7,78 6,49 -1,29
10 8,64 7,09 -1,55
11 7,72 6,27 -1,45
12 16,34 15,62 -0,73
13 20,43 18,71 -1,72
14 40,97 36,45 -4,51
15 8,06 7,60 -0,46
16 12,98 11,70 -1,28
17 14,60 13,23 -1,37
18 12,08 12,25 0,17
19 26,29 26,15 -0,15
Moyenne -1,205
Ecart-type 1,019

SD 1,019 kV 0,9814
σ 3,827
1,019 < 3,755

Déduction : test réussi pour l’AMS CO

Commentaires pour AMS-CO (19 séries) :


La plage des émissions en fonctionnement normal de l’installation permet d’obtenir des
points sur un domaine étendu, mais les deux VLE (75 et 50 mg/m3 normal) n’entrent
pas dans le domaine qui a été validé par cette partie du QAL2.
Constat : Hormis la question du domaine validé, c’est l’exemple type d’une application
satisfaisante de la procédure QAL2 avec des points bien répartis sur le domaine, et
une fonction d’étalonnage dont la pente est équivalente à 1, ce qui correspond à
l’absence d’une correction. Puisque la constante n’est pas considérée comme
significative, la fonction est devenu y = b.AMS après retraitement statistique de la
fonction obtenue.

44
Examiner également les cartes de contrôle de cet AMS, chapitre 6.

AMS HCl (dépouillement avec valeurs d’injections volontaires)

- VLE journalière : 13 mg/m3 et 10 mg/m3 sur 7 jours glissant (à 9% CO2)


(10 mg/m3 et 60 mg/m3 en ½ h correction 11% O2 pour l’arrêté de 2002)

- SRM : méthode manuelle sur gaz humide (EN1911 parties 1 à 3)

- incertitude réglementaire : 40%

- gamme de mesure : 0-30 mg/m3

- Etapes 1 et 2
Nb échantillons valides 18

AMS
SRM étalonné
N° SRM conditions
échantillon J-Heure échant. brute AMS AMS brute
i yi yi, ams xi !i
3 3 3 3
mg/m mg/m mg/m mg/m
1 26-10h35-11-15 1,5 1,5 0,13 1,26
2 26-11h30-12h00 1,91 1,9 0,75 1,85
3 26-12h40-13h20 1,86 1,9 0,89 1,98
4 26-13h45-14h25 1,19 1,2 1,07 2,15
5 26-14h45-15h25 1,63 1,6 1,14 2,22
6 26-15h45-16h25 1,88 1,9 1,38 2,44
7 27-9h24–10h04 18,74 18,7 21,06 21,03
8 27-10h23-11h03 24 24,0 24,43 24,21
9 27-11h23-11h58 20,19 20,2 20,59 20,58
10 27-13h25-14h05 13,05 13,1 12,01 12,48
11 27-14h27-15h07 12,57 12,6 11,36 11,87
12 27-16h41-17h21 7,21 7,2 5,30 6,15
13 28-9h42-10h22 4,33 4,3 2,59 3,59
14 28-11h02-11h42 25,95 26,0 24,47 24,25
15 28-13h09-13h49 4,04 4,0 3,02 3,99
16 28-14h23-15h03 4,35 4,4 3,24 4,20
17 28-15h22-16h02 4,89 4,9 4,21 5,12
18 28-16h32-17h12 4,31 4,3 3,27 4,23
19
Somme 153,60 153,60 140,91
ym 8,53 8,53
xm 7,83
min 1,19 0,13
max 25,95 24,47
Les valeurs en italique (colonne de droite) correspondent aux injections volontaires.

45
- Etapes 3 à 5

Teneur en Teneur en AMS


Numéro de CO2 des gaz SRM AMS CO2 des gaz étalonné et
l'échantillon SRM brute secs normalisée étalonné secs normalisé

!i

i yi oi yi,s oi !i,s
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 1,500 9,54 1,42 1,26 8,6 1,32
2 1,910 9,75 1,76 1,85 8,9 1,87
3 1,860 8,81 1,90 1,98 8,5 2,09
4 1,190 9,00 1,19 2,15 8,8 2,20
5 1,630 8,78 1,67 2,22 8,4 2,37
6 1,880 9,07 1,87 2,44 8,7 2,54
7 18,740 8,91 18,92 21,03 8,3 22,86
8 24,000 8,12 26,58 24,21 7,6 28,75
9 20,190 8,61 21,11 20,58 8,3 22,46
10 13,050 8,47 13,86 12,48 8,0 14,06
11 12,570 8,50 13,32 11,87 8,0 13,35
12 7,210 8,48 7,65 6,15 8,6 6,46
13 4,330 8,97 4,34 3,59 8,2 3,96
14 25,950 10,26 22,77 24,25 9,3 23,59
15 4,040 9,28 3,92 3,99 8,6 4,19
16 4,350 8,93 4,38 4,20 8,2 4,60
17 4,890 10,69 4,12 5,12 9,8 4,69
18 4,310 10,83 3,58 4,23 10,2 3,73
19
yi,s max 26,58
yi,s min 1,19
yi,s max- yi,s min 25,39
Critère 15%VLE 1,95

Déduction : procédure d’estimation de la droite d’étalonnage = méthode a (MCO)

Estimation de la fonction d’étalonnage y = 0,944 AMS + 1,141

40.0
35.0
30.0
y = 0.9443x + 1.1411
25.0
SRM

20.0
15.0
10.0
5.0
0.0
0.00 5.00 10.00 15.00 20.00 25.00 30.00
AMS

46
Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :

- pas d’offset, donc résultat incohérent puisque la constante est significative


= problème à identifier

- pente statistiquement différente de 1  correction de pente de l’AMS

Domaine valide de la fonction d’étalonnage : 0 à (1,1 * 28,75=) 31,62 mg/m3 normalisé

- Etape 6
Test de variabilité
AMS
N° étalonné et
échantillon normalisé SRM normalisée Différences
i !i,s yi,s Di

3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 1,32 1,42 0,10
2 1,87 1,76 -0,11
3 2,09 1,90 -0,19
4 2,20 1,19 -1,01
5 2,37 1,67 -0,70
6 2,54 1,87 -0,67
7 22,86 18,92 -3,94
8 28,75 26,58 -2,16
9 22,46 21,11 -1,35
10 14,06 13,86 -0,20
11 13,35 13,32 -0,04
12 6,46 7,65 1,19
13 3,96 4,34 0,38
14 23,59 22,77 -0,82
15 4,19 3,92 -0,28
16 4,60 4,38 -0,22
17 4,69 4,12 -0,58
18 3,73 3,58 -0,15
19
Moyenne -0,597
Ecart-type 1,094

SD 1,094 kV 0,9803
σ 2,653
1,094 < 2,601

Déduction : test réussi pour l’AMS HCl

Commentaire : Pour obtenir des points plus élevés que ceux des émissions normales,
une technique exogène à l’installation (voir § 2-3-2-1) a été employée. Nous allons
examiner son influence sur le test QAL2, en retirant les séries correspondantes.

47
AMS HCl - suite (dépouillement sans valeurs d’injections volontaires)

Dépouillement hors norme, au titre de cette étude.

- Etapes 1 et 2
Nb échantillons valides 14

AMS
SRM étalonné
N° SRM conditions
échantillon J-Heure échant. brute AMS AMS brute
i yi yi, ams xi !i
3 3 3 3
mg/m mg/m mg/m mg/m
1 26-10h35-11-15 1,5 1,5 0,13 1,05
2 26-11h30-12h00 1,91 1,9 0,75 1,69
3 26-12h40-13h20 1,86 1,9 0,89 1,83
4 26-13h45-14h25 1,19 1,2 1,07 2,02
5 26-14h45-15h25 1,63 1,6 1,14 2,09
6 26-15h45-16h25 1,88 1,9 1,38 2,34
7 27-9h24–10h04
8 27-10h23-11h03
9 27-11h23-11h58
10 27-13h25-14h05 13,05 13,1 12,01 13,29
11 27-14h27-15h07 12,57 12,6 11,36 12,62
12 27-16h41-17h21 7,21 7,2 5,30 6,38
13 28-9h42-10h22 4,33 4,3 2,59 3,59
14 28-11h02-11h42
15 28-13h09-13h49 4,04 4,0 3,02 4,03
16 28-14h23-15h03 4,35 4,4 3,24 4,25
17 28-15h22-16h02 4,89 4,9 4,21 5,25
18 28-16h32-17h12 4,31 4,3 3,27 4,29
19
Somme 64,72 64,72 50,36
ym 4,62 4,62
xm 3,597
min 1,19 0,13
max 13,05 12,01

48
- Etapes 3 à 5

Teneur en Teneur en AMS


Numéro de CO2 des SRM AMS CO2 des étalonné et
l'échantillon SRM brute gaz secs normalisée étalonné gaz secs normalisé

!i

i yi oi yi,s oi !i,
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 1,500 10,62 1,27 1,05 8,6 1,10
2 1,910 10,57 1,63 1,69 8,9 1,71
3 1,860 10,67 1,57 1,83 8,5 1,94
4 1,190 10,87 0,99 2,02 8,8 2,06
5 1,630 10,69 1,37 2,09 8,4 2,23
6 1,880 10,93 1,55 2,34 8,7 2,43
7 10,91
8 11,34 7,6
9 10,42 8,3
10 13,050 10,80 10,88 13,29 8,0 14,97
11 12,570 10,60 10,67 12,62 8,0 14,20
12 7,210 10,52 6,17 6,38 8,6 6,70
13 4,330 10,77 3,62 3,59 8,2 3,96
14 9,90 9,3
15 4,040 10,52 3,46 4,03 8,6 4,23
16 4,350 10,69 3,66 4,25 8,2 4,66
17 4,890 10,41 4,23 5,25 9,8 4,82
18 4,310 8,39 4,62 4,29 10,2 3,78
19
yi,s max 10,88
yi,s min 0,99
yi,s max- yi,s min 9,89
Critère 15%VLE 1,95

Déduction : procédure d’estimation de la droite d’étalonnage = méthode a (MCO)

Estimation de la fonction d’étalonnage y = 1,030 AMS + 0,917

20.0
18.0
16.0
14.0 y = 1.0301x + 0.9174
12.0
SRM

10.0
8.0
6.0
4.0
2.0
0.0
0.00 2.00 4.00 6.00 8.00 10.00 12.00 14.00
AMS

49
Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :

- pas d’offset, donc résultat incohérent puisque la constante est toujours


significative = problème à identifier

- pente statistiquement peu différente de 1  pas de correction de l’AMS

Domaine valide de la fonction d’étalonnage : 0 à (1,1*14,97=) 16,47 mg/m3 normalisé

- Etape 6
Test de variabilité
AMS
N° étalonné et SRM
échantillon normalisé normalisée Différences
i !i,s yi,s Di

3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 1,10 1,27 0,17
2 1,71 1,63 -0,09
3 1,94 1,57 -0,37
4 2,06 0,99 -1,08
5 2,23 1,37 -0,86
6 2,43 1,55 -0,88
7
8
9
10 14,97 10,88 -4,09
11 14,20 10,67 -3,53
12 6,70 6,17 -0,53
13 3,96 3,62 -0,34
14
15 4,23 3,46 -0,77
16 4,66 3,66 -1,00
17 4,82 4,23 -0,59
18 3,78 4,62 0,85
19
Moyenne -0,937
Ecart-type 1,324

SD 1,324 kV 0,976

σ 2,653
1,324 < 2,589
Kv (14) est légérement surévalué en prenant Kv (15)

Déduction : test réussi pour l’AMS HCl

Commentaires pour AMS-HCl (18 et 14 séries) :


Le domaine est réduit de moitié sans les injections volontaires, mais les 2 VLE (13 et
10 mg/m3 normal) sont toujours dans le domaine valide.
La technique d’injection n’a eu qu’un effet d’augmentation du domaine qui pour le cas
du HCl n’a pas d’influence pour les VLE liées à l’AM 91. Il n’en sera pas de même pour
les VLE de l’AM2002 – voir synthèse du § 5-3-3.Par ailleurs, les tests statistiques
mettent en évidence un problème à identifier puisque la constante de la régression
linéaire reste significative.

Examiner également les cartes de contrôle de cet AMS, chapitre 6.

50
AMS NO

- VLE journalière : 91 mg/m3 et 70 mg/m3 en moyenne sur 7 jours glissant (à 9% CO2)


(200 mg/m3 et 400 mg/m3 en ½ h correction 11% O2 pour l’arrêté de 2002)

- SRM : méthode automatique sur gaz sec (par chimiluminescence conforme à NF


X43-018 pour l’analyse et à NF X43-300 pour le prélèvement)

- incertitude réglementaire : 20%

- gamme de mesure : 0-200 mg/m3

- Etapes 1 et 2
Nb échantillons valides 19

AMS
SRM étalonné
N° conditions AMS
échantillon J-Heure échant. SRM brute AMS brute
i yi yi, ams xi !i
3 3 3 3
mg/m mg/m mg/m mg/m
1 26-10h10-10h40 22,538 22,5 20,9 21,38
2 26-11h10-11h40 28,183 28,2 29,2 29,87
3 26-12h40-13h10 50,190 50,2 49,0 50,13
4 26-14h40-15h10 34,021 34,0 34,3 35,09
5 26-15h40-16h10 48,792 48,8 44,7 45,77
6 27-8h25-8h55 19,596 19,6 17,5 17,90
7 27-9h30–10h00 20,185 20,2 18,4 18,82
8 27-10h30-11h00 29,916 29,9 24,3 24,86
9 27-12h40-13h10 81,774 81,8 72,3 73,97
10 27-13h40-14h10 86,113 86,1 76,1 77,86
11 27-14h40-15h10 83,535 83,5 76,3 78,06
12 28-9h10-9h40 69,136 69,1 67,9 69,47
13 28-10h10-10h40 48,030 48,0 47,2 48,29
14 28-11h05-11h35 46,139 46,1 40,0 40,92
15 28-12h30-13h00 62,409 62,4 68,7 70,28
16 28-13h30-14h00 45,900 45,9 54,4 55,66
17 28-14h30-15h00 49,297 49,3 52,6 53,81
18 28-15h40-16h10 51,208 51,2 55,9 57,19
19 28-16h40-17h10 39,573 39,6 46,9 47,98
Somme 916,54 916,54 896,64
ym 48,24 48,24
xm 47,19
min 19,60 17,5
max 86,11 76,3

51
- Etapes 3 à 5

Teneur en Teneur en
Numéro de CO2 des SRM CO2 des AMS étalonné
l'échantillon SRM brute gaz secs normalisée AMS étalonné gaz secs et normalisé

!i !i,s

i yi oi yi,s oi
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 22,54 9,54 21,27 21,38 8,7 22,14
2 28,18 9,75 26,01 29,87 8,9 30,27
3 50,19 8,81 51,28 50,13 8,6 52,27
4 34,02 9,00 34,03 35,09 8,4 37,73
5 48,79 8,78 50,02 45,77 8,6 47,68
6 19,60 9,07 19,44 17,90 8,2 19,71
7 20,19 8,91 20,38 18,82 8,2 20,55
8 29,92 8,12 33,14 24,86 7,5 29,64
9 81,77 8,61 85,48 73,97 8,3 80,64
10 86,11 8,47 91,47 77,86 8,0 87,49
11 83,53 8,50 88,49 78,06 8,2 85,24
12 69,14 8,48 73,38 69,47 8,6 73,08
13 48,03 8,97 48,18 48,29 8,3 52,44
14 46,14 10,26 40,49 40,92 9,2 40,19
15 62,41 9,28 60,51 70,28 8,5 74,47
16 45,90 8,93 46,23 55,66 8,4 59,31
17 49,30 10,69 41,50 53,81 8,3 58,33
18 51,21 10,83 42,55 57,19 10,1 50,85
19 39,57 (9,17) 38,85 47,98 10,3 41,82
yi,s max 91,47
yi,s min 19,44
yi,s max- yi,s min 72,02
Critère 15%VLE 13,65

Déduction : procédure d’estimation de la droite d’étalonnage = méthode a (MCO)

Estimation de la fonction d’étalonnage y = 1,029AMS–0,299 qui devient y=1,023 AMS


sans la constante.

85.0
75.0
65.0 y = 1.0231x
55.0
SRM

45.0
35.0
25.0
15.0
5.0
5.0 15.0 25.0 35.0 45.0 55.0 65.0 75.0 85.0
AMS

52
Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :

- pas d’offset , donc résultat cohérent puisque la constante n’est pas significative

- pente statistiquement proche de 1  pas de correction de pente de l’AMS

Domaine valide de la fonction d’étalonnage : 0 à (1,1*87,49=) 96,24 mg/m3 normalisé

- Etape 6
Test de variabilité
AMS
N° étalonné et SRM
échantillon normalisé normalisée Différences
i !i,s yi,s Di

3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 22,14 21,27 -0,87
2 30,27 26,01 -4,26
3 52,27 51,28 -0,99
4 37,73 34,03 -3,71
5 47,68 50,02 2,34
6 19,71 19,44 -0,27
7 20,55 20,38 -0,17
8 29,64 33,14 3,50
9 80,64 85,48 4,84
10 87,49 91,47 3,98
11 85,24 88,49 3,25
12 73,08 73,38 0,30
13 52,44 48,18 -4,26
14 40,19 40,49 0,30
15 74,47 60,51 -13,96
16 59,31 46,23 -13,07
17 58,33 41,50 -16,84
18 50,85 42,55 -8,29
19 41,82 38,85 -2,97
Moyenne -2,693
Ecart-type 6,274

SD 6,274 kV 0,9814
σ 9,286
6,274 < 9,113

Déduction : test réussi pour l’AMS NO

Commentaires pour AMS-NO (19 séries) : Les variations obtenues dans l’exploitation
des installations (au niveau du traitement DENOx) permettent d’obtenir des points sur
un domaine prenant en compte les deux VLE (70 et 91 mg/m3 normal).

Constat : C’est un autre exemple d’une application satisfaisante de la procédure QAL2


avec des points bien répartis sur le domaine, et une fonction d’étalonnage dont la
pente est équivalente à 1, ce qui correspond à l’absence d’une correction. Puisque la
constante n’est pas considérée comme significative, la fonction est devenu y = b.AMS
après retraitement statistique de la fonction obtenue.

Examiner également les cartes de contrôle de cet AMS, chapitre 6.

53
AMS SO2

- VLE journalière : 32,5 mg/m3 et 25 mg/m3 (à 9% CO2) sur 7 jours glissant


(50 mg/m3 et 200 mg/m3 en ½ h correction 11% O2 pour l’arrêté de 2002).

- SRM : méthode manuelle sur gaz humide (ISO 7934)

- incertitude réglementaire : 20%

- gamme de mesure : 0-100 mg/m3

- Etapes 1 et 2
Nb échantillons valides 18

AMS
SRM étalonné
N° conditions AMS
échantillon J-Heure échant. SRM brute AMS brute
i yi yi, ams xi !i
3 3 3 3
mg/m mg/m mg/m mg/m
1 26-10h35-11-15 3,9 3,9 0,89 5,35
2 26-11h30-12h00 2,3 2,3 -0,06 4,20
3 26-12h40-13h20 2,2 2,2 0,19 4,50
4 26-13h45-14h25 2,7 2,7 0,14 4,44
5 26-14h45-15h25 2,4 2,4 0,06 4,35
6 26-15h45-16h25 3,8 3,8 0,09 4,38
7 27-9h24–10h04 4,3 4,3 1,20 5,72
8 27-10h23-11h03 2,5 2,5 0,13 4,43
9 27-11h23-11h58 2,4 2,4 0,17 4,48
10 27-13h25-14h05 2,8 2,8 0,40 4,76
11 27-14h27-15h07 2,4 2,4 0,39 4,75
12 27-16h41-17h21 5,3 5,3 1,80 6,44
13 28-9h42-10h22 9,9 9,9 1,11 5,61
14 28-11h02-11h42 10,8 10,8 -0,02 4,25
15 28-13h09-13h49 25,8 25,8 12,53 19,36
16 28-14h23-15h03 35,5 35,5 19,27 27,47
17 28-15h22-16h02 55,3 55,3 45,07 58,53
18 28-16h32-17h12 85,6 85,6 68,60 86,86
19
Somme 259,90 259,90 151,96
ym 14,44 14,44
xm 8,44
min 2,20 -0,06
max 85,60 68,6

54
- Etapes 3 à 5
AMS
Teneur en Teneur en étalonné
Numéro de CO2 des gaz SRM CO2 des et
l'échantillon SRM brute secs normalisée AMS étalonné gaz secs normalisé

!i

i yi oi yi,s oi !i,s
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 3,9 9,54 3,68 5,35 8,6 5,58
2 2,3 9,75 2,12 4,20 8,9 4,26
3 2,2 8,81 2,25 4,50 8,5 4,76
4 2,7 9,00 2,70 4,44 8,8 4,54
5 2,4 8,78 2,46 4,35 8,4 4,64
6 3,8 9,07 3,77 4,38 8,7 4,56
7 4,3 8,91 4,34 5,72 8,3 6,22
8 2,5 8,12 2,77 4,43 7,6 5,26
9 2,4 8,61 2,51 4,48 8,3 4,89
10 2,8 8,47 2,97 4,76 8,0 5,36
11 2,4 8,50 2,54 4,75 8,0 5,34
12 5,3 8,48 5,63 6,44 8,6 6,77
13 9,9 8,97 9,93 5,61 8,2 6,20
14 10,8 10,26 9,48 4,25 9,3 4,14
15 25,8 9,28 25,01 19,36 8,6 20,33
16 35,5 8,93 35,76 27,47 8,2 30,12
17 55,3 10,69 46,55 58,53 9,8 53,70
18 85,6 10,83 71,14 86,86 10,2 76,56
19
yi,s max 71,14
yi,s min 2,12
yi,s max- yi,s min 69,01
Critère 15%VLE 4,88

Déduction : procédure d’estimation de la droite d’étalonnage = méthode a (MCO)

Estimation de la fonction d’étalonnage y = 1,204 AMS + 4,276

y = 1.2038x + 4.2761
82.0
72.0
62.0
52.0
SRM

42.0
32.0
22.0
12.0
2.0
0.00 10.00 20.00 30.00 40.00 50.00 60.00 70.00
AMS

55
Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :

- pas d’offset, donc résultat incohérent puisque la constante est significative


(différente de zéro)

- pente statistiquement différente de 1  correction de pente de l’AMS

Domaine valide de la fonction d’étalonnage : 0 à (1,1*76,56=) 84,22 mg/m3 normalisé

- Etape 6
Test de variabilité
AMS
N° étalonné et SRM
échantillon normalisé normalisée Différences
i !i,s yi,s Di

3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 5,58 3,68 -1,90
2 4,26 2,12 -2,14
3 4,76 2,25 -2,51
4 4,54 2,70 -1,83
5 4,64 2,46 -2,18
6 4,56 3,77 -0,79
7 6,22 4,34 -1,88
8 5,26 2,77 -2,49
9 4,89 2,51 -2,38
10 5,36 2,97 -2,38
11 5,34 2,54 -2,80
12 6,77 5,63 -1,15
13 6,20 9,93 3,73
14 4,14 9,48 5,34
15 20,33 25,01 4,68
16 30,12 35,76 5,64
17 53,70 46,55 -7,15
18 76,56 71,14 -5,43
19
Moyenne -0,978
Ecart-type 3,540

SD 3,540 kV 0,9803
σ 3,316
3,540 < 3,251

Déduction : test refusé pour l’AMS SO2

Commentaire : on constate que les écarts entre valeurs SRM et AMS étalonné
augmentent pour les valeurs élevées obtenues par déréglement des installations de
traitement des fumées (voir 2-3-2-1), sans pour autant identifier qui de la SRM ou de
l’AMS en est responsable. A titre expérimental, nous avons retraité cet essai en retirant
les deux dernières séries afin d’étudier l’effet sur le test de variabilité.

56
AMS SO2 (avec 16 séries, en éliminant les deux dernières valeurs à titre
expérimental)

Etapes 3 à 5
AMS
Teneur en Teneur en étalonné
Numéro de CO2 des gaz SRM AMS CO2 des gaz et
l'échantillon SRM brute secs normalisée étalonné secs normalisé

!i

i yi oi yi,s oi !i,s
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 3,9 9,54 3,68 4,88 8,6 5,09
2 2,3 9,75 2,12 3,26 8,9 3,31
3 2,2 8,81 2,25 3,69 8,5 3,90
4 2,7 9,00 2,70 3,60 8,8 3,68
5 2,4 8,78 2,46 3,47 8,4 3,70
6 3,8 9,07 3,77 3,52 8,7 3,66
7 4,3 8,91 4,34 5,41 8,3 5,88
8 2,5 8,12 2,77 3,59 7,6 4,26
9 2,4 8,61 2,51 3,65 8,3 3,99
10 2,8 8,47 2,97 4,04 8,0 4,56
11 2,4 8,50 2,54 4,03 8,0 4,53
12 5,3 8,48 5,63 6,43 8,6 6,76
13 9,9 8,97 9,93 5,25 8,2 5,80
14 10,8 10,26 9,48 3,33 9,3 3,24
15 25,8 9,28 25,01 24,69 8,6 25,93
16 35,5 8,93 35,76 36,16 8,2 39,64
yi,s max 35,76
yi,s min 2,12
yi,s max- yi,s min 33,64
Critère 15%VLE 4,88

Déduction : procédure d’estimation de la droite d’étalonnage = méthode a (MCO)

Estimation de la fonction d’étalonnage y = 1,702 AMS + 3,364

40.0
35.0
30.0
25.0 y = 1.7021x + 3.3641
SRM

20.0
15.0
10.0
5.0
0.0
0.00 2.00 4.00 6.00 8.00 10.00 12.00 14.00 16.00 18.00 20.00
AMS

57
Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :
- pas d’offset, donc résultat incohérent puisque la constante est significative
(différente de zéro)
- pente statistiquement différente de 1  toujours correction de pente de l’AMS
(corrélation moins bonne)
Domaine valide de la fonction d’étalonnage : 0 à (1,1 *36,64=) 43,61 mg/m3 normalisé

- Etape 6
Test de variabilité
AMS
N° étalonné et SRM
échantillon normalisé normalisée Différences
i !i,s yi,s Di

3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 5,09 3,68 -1,41
2 3,31 2,12 -1,18
3 3,90 2,25 -1,65
4 3,68 2,70 -0,98
5 3,70 2,46 -1,24
6 3,66 3,77 0,11
7 5,88 4,34 -1,54
8 4,26 2,77 -1,49
9 3,99 2,51 -1,48
10 4,56 2,97 -1,58
11 4,53 2,54 -1,99
12 6,76 5,63 -1,13
13 5,80 9,93 4,13
14 3,24 9,48 6,24
15 25,93 25,01 -0,92
16 39,64 35,76 -3,89
Moyenne -0,624
Ecart-type 2,432

SD 2,432 kV 0,9777
σ 3,316
2,432 < 3,242

Déduction : test réussi pour l’AMS SO2

Commentaires pour AMS-SO2 (18 et 16 séries): Dans les deux cas, les 2 VLE (32,5
et 25 mg/m3 normal) sont dans le domaine validé, mais seul le cas avec 16 séries
passe le test de variabilité avec succès : les deux séries en moins réduisent la
dispersion avec les valeurs SRM.

Constat : Tout en étant toujours dans le cadre de la norme (n mesures ≥ 15)


l’augmentation provoquée du domaine de validation par une action sur les installations
(fonctionnement devenant anormal, donc écart avec la norme) n’a pas favorisé le test
de variabilité (cas des 18 séries). La cause n’est pas identifiée entre SRM et AMS.

58
En lieu et place des mesures de la 3ème journée (déréglement des installations) nous
proposons d’utiliser l’information du test opérationnel (§5-2 - point H ) concernant le
test des MR entre SRM et AMS. Cela correspond à un couple de mesure pour la
concentration du MR : 51,8 mg/m3 pour la SRM contre 47,6 mg/m3 pour le MR avec
l’hypothèse de –2% sur la concentration annoncée par le gazier. Nous ne traitons que
13 séries mais il s’agit d’une démonstration. Nous obtenons la fonction
y=1,034AMS+2,615 (R2 > 0,99) pour un domaine de 0 à 57,02 mg/m3 normal . Le test
de variabilité est réussi (0,525 < 3,237) pour une VLE de 32,5 mg/m3. Comme toutes
les VLE de AM 2002 vont au-delà de cette VLE, le test sera toujours réussi. On
constate également le faible écart entre valeurs, pour une valeur de pente proche de 1.

Il s’agit là de l’illustration de ce qu’autorise le § 6.5, mais réservé à l’extrapolation du


domaine de validation. Il serait souhaitable d’avoir recours à ce moyen pour élargir le
domaine validé d’une fonction sur une gamme réelle d’utilisation, par exemple pour 2
ou 3 VLE, en choisissant des concentrations réparties sur la gamme visée.

Examiner également les cartes de contrôle de cet AMS, chapitre 6.

Voir également le chapitre consacré aux corrections O2 (§ 5-3-3) pour cet AMS.

AMS poussières (12 points + 6 injections)

La mesure de poussière présente une particularité : il n’y a pas de MR pour faire


régulièrement le zéro et le contrôle en sensibilité. La vérification du zéro en extrayant
l’AMS du conduit pour le testé sur un banc externe n’est pas de pratique courante. Le
contrôle du zéro lors de l’arrêt de l’installation ne permet pas de disposer de cette
information pour le moment.

Dans ces conditions, l’exercice QAL2 pour les AMS poussières peut être considéré
comme l’étalonnage de l’appareil dans la situation de son utilisation.

Un essai d’injection de particules provenant de la même installation (mais à une


position amont à celle des mesures QAL2, donc de caractéristiques différentes) a été
tenté sur 6 séries.

Le dépouillement traite successivement le cas avec l’injection, puis sans les points
d’injection, enfin en cherchant à réussir le test de variabilité, ces deux dernières
expérimentations étant hors norme (n mesures < 15).

- VLE journalière : 6,5 mg/m3 et 5 mg/m3 sur 7 jours glissant (à 9% CO2)


(10 mg/m3 et 30 mg/m3 en ½ h correction 11% O2 pour l’arrêté de 2002)

- SRM : méthode manuelle gravimétrique (NF EN 13284-1)

- incertitude réglementaire : 30%

- gamme de mesure : 0-30 mg/m3

59
- Etapes 1 et 2
Nb échantillons valides 18

AMS
SRM étalonné
N° SRM conditions
échantillon J-Heure échant. brute AMS AMS brute
i yi yi, ams xi !i
3 3 3 3
mg/m mg/m mg/m mg/m
1 26-10h35-11h15 0,3 0,15 2,45 0,96
2 26-11h30-12h00 -0,2 -0,09 3,21 1,23
3 26-12h40-13h20 1,5 0,76 3,10 1,19
4 26-13h45-14h25 0,6 0,30 2,51 0,98
5 26-14h45-15h25 0,9 0,44 2,16 0,86
6 26-15h45-16h25 1,5 0,75 2,89 1,12
7 27-9h24-10h04 7 3,68 5,65 2,10
8 27-10h23-11h03 2,3 1,19 3,20 1,23
9 27-11h23-11h58 3,7 1,92 4,88 1,83
10 27-13h25-14h05 6 3,02 4,85 1,82
11 27-14h27-15h07 5,7 2,80 5,91 2,20
12 27-16h41-17h21 21,5 10,83 11,02 4,02
13 28-9h42-10h21 7,9 3,82 14,22 5,16
14 28-11h02-11h41 5,1 2,50 14,80 5,37
15 28-13h09-13h48 9,4 4,58 12,95 4,71
16 28-14h23-15h02 7,1 3,43 10,54 3,85
17 28-15h22-16h01 6,1 3,04 9,83 3,59
18 28-16h32-17h11 5,9 2,91 10,44 3,81
19
Somme 92,3 46,0 124,56
Moyenne 5,12 2,6 6,92

min -0,09 2,16


max 10,83 11,02

60
- Etapes 3 à 5

Teneur en Teneur en
Numéro de CO2 des gaz SRM AMS CO2 des AMS étalonné
l'échantillon SRM brute secs normalisée étalonné gaz secs et normalisé

!i,s

i yi oi yi,s !i oi
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 0,15 9,54 0,28 0,96 8,63 2,07
2 -0,09 9,75 -0,19 1,23 8,88 2,68
3 0,76 8,81 1,54 1,19 8,52 2,68
4 0,30 9,00 0,60 0,98 8,82 2,13
5 0,44 8,78 0,93 0,86 8,43 1,91
6 0,75 9,07 1,50 1,12 8,66 2,49
7 3,68 8,91 7,02 2,10 8,28 4,60
8 1,19 8,12 2,48 1,23 7,58 2,91
9 1,92 8,61 3,83 1,83 8,25 4,09
10 3,02 8,47 6,35 1,82 7,99 4,13
11 2,80 8,50 6,00 2,20 8,00 5,10
12 10,83 8,48 22,87 4,02 8,56 8,73
13 3,82 8,97 7,95 5,16 8,15 12,46
14 2,50 10,26 4,44 5,37 9,25 11,14
15 4,58 9,28 9,14 4,71 8,57 10,76
16 3,43 8,93 7,19 3,85 8,21 9,01
17 3,04 10,69 5,12 3,59 9,81 6,87
18 2,91 10,83 4,84 3,81 10,21 7,32
19
yi,s max 22,87
yi,s min -0,19
yi,s max- yi,s min 23,06
Critère 15%VLE 0,98
Déduction : procédure d’estimation de la droite d’étalonnage = méthode a (MCO)

Estimation de la fonction d’étalonnage y = 0,357 AMS + 0,086 qui devient y = 0,366


AMS sans la constante.

12.00

10.00

8.00

6.00
SRM

y = 0.366x
4.00

2.00

0.00
0.00 5.00 10.00 15.00 20.00
-2.00
AMS

61
Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :

- la constante est quasiment nulle ce qui est cohérent avec pas d’offset

- modélisation insuffisante  un point en dehors du modèle

- pente statistiquement différente de 1  correction de pente de l’AMS

Domaine valide de la fonction d’étalonnage : 0 à (1,1 *12,46=) 13,7 mg/m3 normalisé

- Etape 6

N° AMS étalonné SRM


échantillon et normalisé normalisée Différences

!i,s

i yi,s Di
3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 2,07 0,28 -1,79
2 2,68 -0,19 -2,86
3 2,68 1,54 -1,14
4 2,13 0,60 -1,53
5 1,91 0,93 -0,99
6 2,49 1,50 -0,99
7 4,60 7,02 2,42
8 2,91 2,48 -0,43
9 4,09 3,83 -0,27
10 4,13 6,35 2,22
11 5,10 6,00 0,90
12 8,73 22,87 14,14
13 12,46 7,95 -4,51
14 11,14 4,44 -6,70
15 10,76 9,14 -1,63
16 9,01 7,19 -1,82
17 6,87 5,12 -1,74
18 7,32 4,84 -2,47
19
Moyenne -0,510
Ecart-type 4,233

SD 4,233 kV 0,9803
σ 0,995
4,233 < 0,975

Déduction : test refusé pour l’AMS-poussière

Commentaire : le domaine prend en compte les deux VLE (6,5 et 5 mg/m3 de l’AM91,
mais seule la VLE j de l’AM de 2002). Les écarts entre valeurs SRM et AMS étalonnés
sont trop élevés pour que réussisse le test de variabilité pour ces VLE.

62
AMS poussières (12 points) – retrait des points injectés

- Etapes 1 et 2
Nb échantillons valides 12

AMS
SRM étalonné
N° SRM conditions
échantillon J-Heure échant. brute AMS AMS brute
i yi yi, ams xi !i
3 3 3 3
mg/m mg/m mg/m mg/m
1 26-10h35-11h15 0,3 0,15 2,45 -0,07
2 26-11h30-12h00 -0,2 -0,09 3,21 0,83
3 26-12h40-13h20 1,5 0,76 3,10 0,70
4 26-13h45-14h25 0,6 0,30 2,51 0,00
5 26-14h45-15h25 0,9 0,44 2,16 -0,41
6 26-15h45-16h25 1,5 0,75 2,89 0,45
7 27-9h24-10h04 7 3,68 5,65 3,72
8 27-10h23-11h03 2,3 1,19 3,20 0,82
9 27-11h23-11h58 3,7 1,92 4,88 2,81
10 27-13h25-14h05 6 3,02 4,85 2,77
11 27-14h27-15h07 5,7 2,80 5,91 4,03
12 27-16h41-17h21 21,5 10,83 11,02 10,08
Somme 50,80 25,74 51,83
Moyenne 4,23 2,14 4,32

min -0,09 2,16


max 10,83 11,02

63
- Etapes 3 à 5

Teneur en Teneur en AMS


Numéro de CO2 des gaz SRM AMS CO2 des étalonné et
l'échantillon SRM brute secs normalisée étalonné gaz secs normalisé
i yi oi yi,s !i oi !i,s
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 0,15 9,54 0,28 -0,07 8,63 -0,15
2 -0,09 9,75 -0,19 0,83 8,88 1,81
3 0,76 8,81 1,54 0,70 8,52 1,58
4 0,30 9,00 0,60 0,00 8,82 0,01
5 0,44 8,78 0,93 -0,41 8,43 -0,92
6 0,75 9,07 1,50 0,45 8,66 1,01
7 3,68 8,91 7,02 3,72 8,28 8,14
8 1,19 8,12 2,48 0,82 7,58 1,94
9 1,92 8,61 3,83 2,81 8,25 6,29
10 3,02 8,47 6,35 2,77 7,99 6,30
11 2,80 8,50 6,00 4,03 8,00 9,36
12 10,83 8,48 22,87 10,08 8,56 21,89
yi,s max 22,87
yi,s min -0,19
yi,s max- yi,s min 23,06
Critère 15%VLE 0,98

Déduction : procédure d’estimation de la droite d’étalonnage = méthode a (MCO)

Estimation de la fonction d’étalonnage y = 1,184 AMS – 2,967

12.00

10.00
y = 1.184x - 2.967
8.00

6.00
SRM

4.00

2.00

0.00
0.00 2.00 4.00 6.00 8.00 10.00 12.00
-2.00
AMS

Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :

- pas d’offset, pourtant la constante n’est pas nulle

- résultat incohérent puisque la constante est significative

- pente statistiquement équivalente à 1  pas de correction de pente de l’AMS

Domaine valide de la fonction d’étalonnage : 0 à (1,1 *21,89=) 24,08 mg/m3 normalisé

64
- Etape 6
AMS
N° étalonné et SRM
échantillon normalisé normalisée Différences

!i,s

i yi,s Di
3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 -0,15 0,28 0,43
2 1,81 -0,19 -1,99
3 1,58 1,54 -0,03
4 0,01 0,60 0,60
5 -0,92 0,93 1,84
6 1,01 1,50 0,49
7 8,14 7,02 -1,12
8 1,94 2,48 0,54
9 6,29 3,83 -2,47
10 6,30 6,35 0,05
11 9,36 6,00 -3,36
12 21,89 22,87 0,99
Moyenne -0,337
Ecart-type 1,557

SD 1,557 kV 0,976
σ 0,995
1,557 < 0,971
Kv (12) est légérement surévalué en prenant Kv (15)

Déduction : test refusé pour l’AMS-poussières

Commentaire : la suppression des points liés à l’injection permet d’augmenter le


domaine sans pour autant modifier le commentaire précédent sur les VLE. Les écarts
restent toujours trop élevés au regard de la VLE de 10 mg/m3 normal.

65
AMS poussières (cas précédent + retrait du point le plus élevé pour la SRM)

- Etapes 3 à 5

Teneur en Teneur en AMS


Numéro de CO2 des gaz SRM AMS CO2 des étalonné et
l'échantillon SRM brute secs normalisée étalonné gaz secs normalisé
i yi oi yi,s !i oi !i,s
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 0,15 9,54 0,28 0,24 8,63 0,53
2 -0,09 9,75 -0,18 0,91 8,88 1,98
3 0,76 8,81 1,54 0,82 8,52 1,84
4 0,30 9,00 0,60 0,30 8,82 0,64
5 0,44 8,78 0,93 -0,01 8,43 -0,03
6 0,75 9,07 1,50 0,63 8,66 1,41
7 3,68 8,91 7,02 3,07 8,28 6,71
8 1,19 8,12 2,48 0,91 7,58 2,15
9 1,92 8,61 3,83 2,39 8,25 5,35
10 3,02 8,47 6,35 2,36 7,99 5,36
11 2,80 8,50 6,00 3,30 8,00 7,67
yi,s max 7,02
yi,s min -0,18
yi,s max- yi,s min 7,20
Critère 15%VLE 0,98

Déduction : procédure d’estimation de la droite d’étalonnage = méthode a (MCO)

Estimation de la fonction d’étalonnage y = 0,883 AMS – 1,919

4.00

y = 0.883x - 1.919
2.00
SRM

0.00
0.00 1.00 2.00 3.00 4.00 5.00 6.00

-2.00
AMS

Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :

- pas d’offset, pourtant la constante n’est pas nulle

- résultat incohérent puisque la constante est significative

- pente statistiquement proche de 1  pas de correction de pente de l’AMS

Domaine valide de la fonction d’étalonnage : 0 à (1,1 *7,67=) 8,43 mg/m3 normalisé

66
- Etape 6

N° AMS étalonné SRM


échantillon et normalisé normalisée Différences

!i,s

i yi,s Di
3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 0,53 0,28 -0,24
2 1,98 -0,18 -2,15
3 1,84 1,54 -0,29
4 0,64 0,60 -0,04
5 -0,03 0,93 0,95
6 1,41 1,50 0,09
7 6,71 7,02 0,31
8 2,15 2,48 0,33
9 5,35 3,83 -1,53
10 5,36 6,35 0,98
11 7,67 6,00 -1,66
Moyenne -0,295
Ecart-type 1,049

SD 1,049 kV 0,976
σ 0,995
1,049 < 0,971
Kv (11) est légèrement surévalué en prenant Kv (15)

Déduction : test refusé pour l’AMS-poussière

Commentaire pour les poussières (18, 12 et 11 séries) : La réduction volontaire du


nombre de séries n’améliore pas le résultat au test de variabilité car les écarts entre
valeurs SRM et AMS étalonné sont toujours trop importants pour les VLE actuelles, et
le champ du domaine validé en pâti. Mais les modèles obtenus sans les points liés à
une injection, qui fausse l’exploitation des données, sont intéressants (R2 > 0,84 contre
0,39 pour la fonction obtenue avec 18 séries).

Voir également les corrections à 11% d’O2 (§ 5-3-3).

Rappelons que dans cette étude, cet AMS est théoriquement hors champ de la norme
NF EN 14181 (voir préambule et § 4).

67
AMS COT

- VLE journalière : 20 mg/m3 à 9% CO2.


(10 mg/m3 et 20 mg/m3 en ½ h correction 11% O2 pour l’arrêté de 2002)

- SRM : méthode automatique gaz humide (par FID selon norme X43-301)

- incertitude réglementaire : 30%

- gamme de mesure : 0-x mg/m3 (non relevé)

Ecart volontaire par rapport à la norme : moins de 15 valeurs validées

- Etapes 1 et 2
Nb échantillons valides 11

AMS
SRM étalonné
N° SRM conditions AMS
échantillon J-Heure échant, brute AMS brute
i yi yi, ams xi !i
3 3 3 3
mg/m mg/m mg/m mg/m
1 26-10h10-10h40
2 26-11h10-11h40
3 26-12h40-13h10
4 26-14h40-15h10
5 26-15h40-16h10
6 27-8h25-8h55
7 27-9h30–10h00 0,308 0,335 0,5 0,26
8 27-10h30-11h00 0,086 0,091 0,6 0,27
9 27-12h40-13h10 0,091 0,099 0,5 0,22
10 27-13h40-14h10 0,067 0,070 0,5 0,24
11 27-14h40-15h10 0,129 0,136 0,5 0,24
12 28-9h10-9h40 0,412 0,460 0,5 0,26
13 28-10h10-10h40 0,375 0,364 0,6 0,30
14 28-11h05-11h35 0,390 0,413 0,6 0,29
15 28-12h30-13h00 0,273 0,293 0,5 0,25
16 28-13h30-14h00 0,480 0,511 0,7 0,31
17 28-14h30-15h00 0,898 0,768 1,9 0,90
18 28-15h40-16h10
19 28-16h40-17h10
Somme 3,51 3,54 7,47
ym 0,32 0,32
xm 0,68
min 0,07 0,4677
max 0,90 1,9023
Commentaire : un incident sur l’analyseur SRM a invalidé 8 mesures

68
- Etapes 3 à 5
AMS
Teneur en Teneur en étalonné
Numéro de CO2 des gaz SRM CO2 des et
l'échantillon SRM brute secs normalisée AMS étalonné gaz secs normalisé

!i !i,s

i yi oi yi,s oi
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
7 0,308 8,87 0,31 0,26 8,3 0,28
8 0,086 9,13 0,08 0,27 8,5 0,28
9 0,091 8,85 0,09 0,22 8,4 0,24
10 0,067 9,20 0,07 0,24 8,6 0,25
11 0,129 9,03 0,13 0,24 8,6 0,26
12 0,412 8,77 0,42 0,26 8,1 0,29
13 0,375 10,09 0,33 0,30 9,3 0,29
14 0,390 9,24 0,38 0,29 8,5 0,31
15 0,273 9,14 0,27 0,25 8,4 0,27
16 0,480 9,17 0,47 0,31 8,5 0,33
17 0,898 11,34 0,71 0,90 10,5 0,77
yi,s max 0,71
yi,s min 0,07
yi,s max- yi,s min 0,65
Critère 15%VLE 3,0

Déduction : procédure d’estimation de la droite d’étalonnage = méthode b (OFFSET)

Estimation de la fonction d’étalonnage y = 0,4737 AMS

1.000
y = 0.4737x
SRM

0.000
0.0 0.5 1.0 1.5 2.0
AMS

Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :

- pas d’offset, donc résultat cohérent puisque la constante n’est pas significative

- modèle statistiquement inacceptable  la pente est faite avec 1 seul point

- la SRM mesure la moitié de l’AMS, bien que les deux appareils aient été
étalonnés avec les mêmes gaz pour étalonnage

Domaine valide de la fonction d’étalonnage : 0 à (1,1 *0,77=) 0,85 mg/m3 normalisé

69
- Etape 6
Test de variabilité
AMS
N° étalonné et SRM
échantillon normalisé normalisée Différences
I !i,s yi,s Di

3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
7 0,28 0,31 0,03
8 0,28 0,08 -0,20
9 0,24 0,09 -0,15
10 0,25 0,07 -0,18
11 0,26 0,13 -0,13
12 0,29 0,42 0,13
13 0,29 0,33 0,04
14 0,31 0,38 0,08
15 0,27 0,27 0,00
16 0,33 0,47 0,14
17 0,77 0,71 -0,06
Moyenne -0,026
Ecart-type 0,124

SD 0,124 kV 0,9761
σ 3,061
0,124 < 2,988
Kv (11) est légèrement surévalué en prenant Kv (15)

Déduction : test réussi pour l’AMS COT

Commentaires pour l’AMS COT : Le domaine valide est proche du zéro (quelle est la
limite de détection Ld des deux analyseurs ?) ce qui exclut la VLE de 20 mg/m3
normal.
Lorsque l’AMS réussi le test de variabilité avec les données proche de la Ld, on
constate que :
- l’on obtient une droite d’étalonnage avec un seul point de pente
- la réponse d’un appareil est double de celle de l’autre

A titre expérimental, la suppression du point qui fait la pente ne modifie pas les
constats : y=0,4976x, le test de variabilité est toujours réussi, mais le domaine est
réduit de moitié (0,52 mg/m3).

Constat : exemple très intéressant, qui reflète un cas de figure fréquent avec les
installations « modernes » (émission très faible) et où l’usage des MR permettrait
d’obtenir une droite d’étalonnage convenable (avec plusieurs concentrations jusqu’à la
VLE la plus élevée) sans avoir recours aux 15 mesures avec une SRM. Mais cette
possibilité n’a pas été expérimentée pour ce composé – voir démonstration dans le cas
de l’AMS-SO2 ci-dessus p56.

70
AMS NH3

- VLE journalière : aucune. On prendra 20 mg/m3 (d’après l’arrêté installations de


combustion de 2003), corrigé à 9% de CO2 pour cette démonstration (voir aussi la
démonstration avec 11% d’O2 en application de l’arrêté incinération de 2002).

- SRM : méthode manuelle (prélèvement selon EN1911- parties 1 et 2, puis analyse


selon NFT90-215 en l’absence de norme spécifique à l’émission)

- incertitude réglementaire : aucune. On prendra 40% comme pour HCl et HF

- gamme de mesure : 0-50 mg/m3

- Etapes 1 et 2
Nb échantillons valides 18

AMS
SRM étalonné
N° SRM conditions AMS
échantillon J-Heure échant, brute AMS brute
i yi Yi,ams xi !i
3 3 3 3
mg/m mg/m mg/m mg/m
1 26-10h35-11-15 1,5 1,2 0,08 0,11
2 26-11h30-12h00 2,2 1,7 0,26 0,34
3 26-12h40-13h20 1,29 1,1 0,94 1,25
4 26-13h45-14h25 1,08 0,9 0,28 0,37
5 26-14h45-15h25 0,88 0,7 0,90 1,19
6 26-15h45-16h25 0,9 0,7 0,45 0,60
7 27-9h24–10h04 0,74 0,6 0,11 0,15
8 27-10h23-11h03 1,07 0,9 0,31 0,41

9 27-11h23-11h58 0,9 0,8 0,00 0,00


10 27-13h25-14h05 0,46 0,4 0,13 0,17
11 27-14h27-15h07 0,37 0,3 0,18 0,24
12 27-16h41-17h21 1,49 1,2 0,10 0,13
13 28-9h42-10h22 0,42 0,3 0,00 0,00
14 28-11h02-11h42 0,32 0,3 0,03 0,04
15 28-13h09-13h49 20,07 16,4 7,61 10,09
16 28-14h23-15h03 18,30 14,3 11,52 15,28
17 28-15h22-16h02 0,97 0,8 3,55 4,71
18 28-16h32-17h12 18,10 14,5 12,36 16,39
19
Somme 71,06 56,98 38,81
ym 3,95 3,17
xm 2,156
min 0,32 -0,00025
max 20,07 12,36

71
- Etapes 3 à 5

Teneur en Teneur en AMS


Numéro de CO2 des gaz SRM CO2 des étalonné et
l'échantillon SRM brute secs normalisée AMS étalonné gaz secs normalisé

!i !i,s

i yi oi yi,s oi
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 1,50 9,54 1,4 0,11 8,6 0,11
2 2,20 9,75 2,0 0,34 8,9 0,35
3 1,29 8,81 1,3 1,25 8,5 1,32
4 1,08 9,00 1,1 0,37 8,8 0,38
5 0,88 8,78 0,9 1,19 8,4 1,27
6 0,90 9,07 0,9 0,60 8,7 0,62
7 0,74 8,91 0,7 0,15 8,3 0,16
8 1,07 8,12 1,2 0,41 7,6 0,49
9 0,90 8,61 0,9 0,00 8,3 0,00
10 0,46 8,47 0,5 0,17 8,0 0,19
11 0,37 8,50 0,4 0,24 8,0 0,27
12 1,49 8,48 1,6 0,13 8,6 0,14
13 0,42 8,97 0,4 0,00 8,2 0,00
14 0,32 10,26 0,3 0,04 9,3 0,04
15 20,07 9,28 19,5 10,09 8,6 10,60
16 18,30 8,93 18,4 15,28 8,2 16,75
17 0,97 10,69 0,8 4,71 9,8 4,32
18 18,10 10,83 15,0 16,39 10,2 14,45
19
yi,s max 19,46
yi,s min 0,28
yi,s max- yi,s min 19,18
Critère 15%VLE 3,00
Déduction : procédure d’estimation de la droite d’étalonnage = méthode a (MCO)

Estimation de la fonction d’étalonnage y = 1,283AMS +0,4 qui devient y=1,326 AMS


sans la constante

25.0

20.0

y = 1.3261x
15.0
SRM

10.0

5.0

0.0
0.00 2.00 4.00 6.00 8.00 10.00 12.00 14.00
AMS

Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :


- pas d’offset, donc résultat cohérent puisque la constante n’est pas significative

- pente statistiquement différente de 1  correction de pente de l’AMS

72
Domaine valide de la fonction d’étalonnage : 0 à (1,1 *16,75=) 18,42 mg/m3 normalisé

- Etape 6
Test de variabilité
AMS
N° étalonné et SRM
échantillon normalisé normalisée Différences
i !i,s yi,s Di

3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 0,11 1,42 1,30
2 0,35 2,03 1,68
3 1,32 1,32 0,00
4 0,38 1,08 0,70
5 1,27 0,90 -0,37
6 0,62 0,89 0,27
7 0,16 0,75 0,59
8 0,49 1,19 0,70
9 0,00 0,94 0,94
10 0,19 0,49 0,29
11 0,27 0,39 0,12
12 0,14 1,58 1,44
13 0,00 0,42 0,42
14 0,04 0,28 0,24
15 10,60 19,46 8,86
16 16,75 18,43 1,69
17 4,32 0,82 -3,50
18 14,45 15,04 0,59
19
Moyenne 0,887
Ecart-type 2,290

SD 2,290 kV 0,9803
σ 4,082
2,290 < 4,001

Déduction : test réussi pour l’AMS NH3

Commentaires sur l’AMS-NH3 (18 séries) : bien que le test de variabilité soit réussi la
VLE envisagée de 20 mg/m3 normal n’est pas le domaine validé.
La dispersion des écarts entre valeurs est importante et son origine peut être liée à
l’absence d’une méthode de référence officielle.

Constat : autre exemple intéressant de ce que pourrait apporter la mise en pratique


des possibilités offertes par le § 6.5 avec des MR pour augmenter le domaine en
répartissant judicieusement les points sur celui-ci, au lieu d’utiliser l’injection
directement dans le conduit. Mais cette possibilité n’a pas été expérimentée pour ce
composé – voir démonstration dans le cas de l’AMS-SO2 ci-dessus p56.

Examiner également les cartes de contrôle de cet AMS, chapitre 6.

73
Résumé des tests QAL2 pour AZALYS à 9% CO2
Résultat du test de variabilité de
Mesurande et nombre Domaine de validité Fonction d’étalonnage la fonction d’étalonnage Information donnée par la commentaires
de séries AMS-SRM selon NF EN 14181, obtenue selon NF EN constante
en mg/m3 normalisé 14181 et méthode
appliquée Indication du R2
VLE j - VLE 7jEn mg/m3
normal corrigé

CO (19 séries) 0 – 45,06 Y=1,004xi Réussi Non significative Pas de correction de pente
75 - 50 a R2 = 0,99
Les 2 VLE sont hors du domaine
HCl (18 séries) 0 – 31,62 Y=0,944xi + 1,141 Réussi Significative – problème à Correction de pente
13 - 10 a R2 = 0,98 identifier
Les 2 VLE sont dans le domaine
HCl (14 séries) 0 – 16,47 Y=1,03xi + 0,917 Réussi Significative – problème à Pas de correction de pente
13 - 10 a R2 = 0,98 identifier
Les 2 VLE sont dans le domaine
NO (18 séries) 0 – 96,24 Y=1,023xi Réussi Non significative Pas de correction de pente
91 - 70 a R2 = 0,93
Les 2 VLE sont dans le domaine
SO2 (18 séries) 0 – 84,22 Y=1,204xi + 4,276 Refusé Significative – problème à Correction de pente mais au
32,5 - 25 a R2 = 0,97 identifier préalable rechercher causes refus

Les 2 VLE sont dans le domaine


SO2 (16 séries) 0 – 43,61 Y= 1,702xi + 3,364 Réussi Significative – problème à Idem cas précédent
32,5 - 25 a R2 = 0,93 identifier
Poussières (18 séries) 0 – 13,7 Y = 0,366xi Refusé Non significative modélisation insuffisante
a R2 = 0,39
6,5 - 5 Les 2 VLE sont dans le domaine
Poussières (12 séries) 0 – 24,08 Y = 1,184 – 2,967 Refusé Significative Pas de correction de pente
a R2 = 0,95 (pas d’offset reconnu)
6,5 - 5 Les 2 VLE sont dans le domaine
Poussières (11 séries) 0 – 8,43 Y = 0,883 – 1,919 Refusé Significative Pas de correction de penteLes 2 VLE
6,5 - 5 a R2 = 0,84 (pas d’offset reconnu) sont dans le domaine
COT (11 séries) 0 – 0,85 Y=0,4737xi Réussi Non significative Fonction impossibleNon exploitable
20* - 10 b R2 = 0,55
NH3 (18 séries) 0 – 18,42 Y= 1,326xi Réussi Non significative Correction de penteVLE théorique
20** a R2 = 0,87 hors du domaine
* arrêté 2002 ; ** hypothèse de travail

74
Synthèse du QAL2 d’AZALYS (9% CO2)

- Pour CO et NO, nous avons une bonne application du QAL2 mais le domaine
validé reste trop réduit pour prendre en compte toutes les VLE des AM91 et
2002.
- pour HCl et NH3, la technique d’injection permet d’augmenter le domaine mais
insuffisamment pour prendre en compte les VLE envisagées. Le recours aux
MR permettrait l’extrapolation sur la gamme nécessaire.
- Pour les poussières, la technique d’injection avec des poussières différentes de
celles du conduit fausse les résultats. Les écarts constatés entre valeurs SRM
et AMS étalonnés sont trop importants pour obtenir la réussite au test de
variabilité. Rien ne permet d’identifier si l’origine provient de la SRM ou de
l’AMS.
- Pour le SO2, l’emploi de MR comme dans le prévoit la norme au § 6.5 permet
d’obtenir un QAL2 convenable contrairement aux tentatives d’actions de
déréglage des installations qui confinent à un fonctionnement anormal, ce que
refuse la norme.
- Pour le COT, c’est l’exemple représentatif des installations à faible rejet très
éloigné de la VLE pour lesquelles la réalisation de 15 mesures devrait être
remplacée par l’utilisation des MR.

5-3-3 Bilan AZALYS (seconde partie en référence aux VLE exprimées par l’arrêté de
2002 avec correction à 11% de O2).

Comme les données d’entrées sont identiques à celles de la partie CO2, et que le but
de cette partie est d’examiner l’influence des nouvelles VLE et de la correction O2,
nous présentons uniquement les résultats dans un tableau synthétique, après avoir
réexaminé le cas d’un AMS ayant été refusé au test de variabilité : AMS SO2 (18
séries) et traité l’AMS poussières (11 séries) pour l’exemple.

AMS SO2

- VLE journalière : 50 mg/m3 et 200 mg/m3 en ½ h correction 11% O2 pour l’arrêté de


2002.

- SRM : méthode manuelle sur gaz humide (ISO 7934)

- incertitude réglementaire : 20%

- gamme de mesure : 0-100 mg/m3

- étapes 1 et 2 : tableau identique à celui du cas exprimé en CO2

75
- étapes 3 à 5
AMS
Teneur en Teneur en étalonné
Numéro de O2 des gaz SRM O2 des et
l'échantillon SRM brute secs normalisée AMS étalonné gaz secs normalisé

!i

I yi oi yi,s oi !i,s
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 3,9 10,62 3,76 5,35 10,85 5,27
2 2,3 10,57 2,21 4,20 10,87 4,15
3 2,2 10,67 2,13 4,50 11,60 4,79
4 2,7 10,87 2,67 4,44 12,57 5,27
5 2,4 10,69 2,33 4,35 11,02 4,36
6 3,8 10,93 3,77 4,38 11,46 4,59
7 4,3 10,91 4,26 5,72 11,29 5,89
8 2,5 11,34 2,59 4,43 11,80 4,82
9 2,4 10,42 2,27 4,48 11,52 4,73
10 2,8 10,80 2,74 4,76 11,28 4,89
11 2,4 10,60 2,31 4,75 12,66 5,69
12 5,3 10,52 5,06 6,44 10,89 6,37
13 9,9 10,77 9,67 5,61 11,16 5,70
14 10,8 9,90 9,73 4,25 10,35 3,99
15 25,8 10,52 24,62 19,36 10,89 19,16
16 35,5 10,69 34,44 27,47 11,07 27,66
17 55,3 10,41 52,21 58,53 10,93 58,14
18 85,6 8,39 67,88 86,86 8,92 71,93
19
yi,s max 67,88
yi,s min 2,13
yi,s max- yi,s min 65,75
Critère 15%VLE 7,5

La procédure d’estimation de la droite d’étalonnage est toujours la méthode a (MCO)


avec la même fonction d’étalonnage y que dans le cas des données exprimées en
CO2.

Domaine valide de la fonction d’étalonnage : 0 à(1,1*71,93=) 79,12 mg/m3 normalisé

76
- étape 6
Test de variabilité

N° AMS étalonné SRM


échantillon et normalisé normalisée Différences
I !i,s yi,s Di

3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 5,27 3,76 -1,51
2 4,15 2,21 -1,94
3 4,79 2,13 -2,66
4 5,27 2,67 -2,61
5 4,36 2,33 -2,03
6 4,59 3,77 -0,82
7 5,89 4,26 -1,63
8 4,82 2,59 -2,23
9 4,73 2,27 -2,46
10 4,89 2,74 -2,15
11 5,69 2,31 -3,38
12 6,37 5,06 -1,31
13 5,70 9,67 3,97
14 3,99 9,73 5,74
15 19,16 24,62 5,46
16 27,66 34,44 6,78
17 58,14 52,21 -5,94
18 71,93 67,88 -4,04
19
Moyenne -0,709
Ecart-type 3,623

SD 3,623 kV 0,9803
σ 5,102
3,623 < 5,002

Déduction : test réussi pour l’AMS – SO2

Commentaire sur AMS-SO2 (18 séries) : on constate que le passage d’une VLE de
32,5 à une VLE de 50 mg/m3 modifie complètement le jugement du test de variabilité.
Le domaine validé ne prend toujours pas en compte la VLE ½ h de l’AM2002.

77
AMS poussières (cas exemple avec 11 séries)

- VLE journalière : 10 mg/m3 et 30 mg/m3 en ½ h correction 11% O2 pour l’arrêté de


2002

- SRM : méthode manuelle gravimétrique (NF EN 13284-1)

- incertitude réglementaire : 30%

- gamme de mesure : 0-30 mg/m3

- Etapes 1 et 2 : tableau identique à celui du cas exprimé en CO2

- étapes 3 à 5

Teneur en Teneur en AMS


Numéro de O2 des gaz SRM AMS O2 des gaz étalonné et
l'échantillon SRM brute secs normalisée étalonné secs normalisé
I yi oi yi,s !i oi !i,s
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 0,15 10,62 0,29 0,24 10,85 0,50
2 -0,09 10,57 -0,18 0,91 10,87 1,93
3 0,76 10,67 1,46 0,82 11,60 1,85
4 0,30 10,87 0,60 0,30 12,57 0,75
5 0,44 10,69 0,88 -0,01 11,02 -0,03
6 0,75 10,93 1,50 0,63 11,46 1,42
7 3,68 10,91 6,89 3,07 11,29 6,36
8 1,19 11,34 2,32 0,91 11,80 1,97
9 1,92 10,42 3,46 2,39 11,52 5,18
10 3,02 10,80 5,86 2,36 11,28 4,90
11 2,80 10,60 5,45 3,30 12,66 8,17
12
yi,s max 6,89
yi,s min -0,18
yi,s max- yi,s min 7,07
Critère 15%VLE 1,50

La procédure d’estimation de la droite d’étalonnage est toujours la méthode a (MCO)


avec la même fonction d’étalonnage y que dans le cas des données exprimées en
CO2.

Domaine valide de la fonction d’étalonnage : 0 à (1,1*8,17=) 8,98 mg/m3 normalisé

78
- Etape 6

N° AMS étalonné SRM


échantillon et normalisé normalisée Différences

!i,s

I yi,s Di
3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 0,50 0,29 -0,21
2 1,93 -0,18 -2,11
3 1,85 1,46 -0,39
4 0,75 0,60 -0,15
5 -0,03 0,88 0,90
6 1,42 1,50 0,08
7 6,36 6,89 0,53
8 1,97 2,32 0,35
9 5,18 3,46 -1,72
10 4,90 5,86 0,96
11 8,17 5,45 -2,71
12
Moyenne -0,406
Ecart-type 1,238

SD 1,238 kV 0,976

σ 1,531
1,238 < 1,494
Kv (11) est légèrement surévalué en prenant Kv (15)

Déduction : test réussi pour l’AMS-poussières

Commentaire sur AMS-poussières (11 séries) : grâce à cette expérimentation


particulière, on constate que l’augmentation de la VLE de 6,5 à 10 mg/m3 modifie le
jugement du test de variabilité dans un sens favorable.
Mais la VLE journalière n’est toujours pas dans le domaine validé, encore moins celle
sur ½ h .

Résumé des tests AZALYS à 11% O2

Mesurande VLE j VLE ½ h Domaine validé Résultat du test


(nombre de correction O2 correction O2 en mg/m3 de variabilité
séries validées) en mg/m3 en mg/m3 normal
normal normal
CO (19) 50 100 0-43,07 Réussi
HCl (18) 10 60 0-28,95 Réussi
HCl (14) 10 60 0-16,64 Réussi
NO (18) 200 400 0-102,9 Réussi
SO2 (18) 50 200 0-79,12 Réussi
SO2 (16) 50 200 0-40,04 Réussi
Poussières (18) 10 30 0-12,61 Refusé
Poussières (12) 10 30 0-22,64 Refusé
Poussières (11) 10 30 0-8,98 Réussi
COT (11) 10 20 0-0,91 Réussi
NH3 (18) // // 0-16,92 Réussi

79
Nous présentons maintenant la comparaison entre corrections CO2 et O2 dans le
tableau suivant :

Mesurande VLE Domaine Résultat VLE Domaine Résultat du


(nombre de correction validé en du test de correction validé en test de
séries CO2 en mg/m3 variabilité O2 en mg/m3 variabilité
validées) mg/m3 normal mg/m3 normal
normal normal
CO (19) 75 0-45,06 Réussi 50 0-43,07 Réussi
HCl (18) 13 0-31,62 Réussi 10 0-28,95 Réussi
HCl (14) 13 0-16,47 Réussi 10 0-16,64 Réussi
NO (18) 91 0-96,24 Réussi 200 0-102,9 Réussi
SO2 (18) 32,5 0-84,22 Refusé 50 0-79,12 Réussi
SO2 (16) 32,5 0-43,61 Réussi 50 0-40,04 Réussi
Poussières 6,5 0-13,7 Refusé 10 0-12,61 Refusé
(18)
Poussières 6,5 0-24,08 Refusé 10 0,22,64 refusé
(12)
Poussières 6,5 0-8,43 Refusé 10 0-8,98 Réussi
(11)
COT (11) 10 0-0,91 Réussi 10 0-0,91 Réussi
NH3 (18) 20 0,16,92 Réussi 20 0-16,92 Réussi
En gras, les évolutions favorables

Synthèse du QAL2 d’AZALYS (11% O2)

A dispersion identique des écarts entre valeurs SRM et AMS étalonné, c’est
l’augmentation du niveau de la VLE qui modifie favorablement le test de variabilité pour
les données exprimées corrigées O2 par rapport à celles exprimées corrigées CO2
(mécaniquement liée à l’augmentation de la partie droite de l’inégalité juge de ce test).
Par contre les valeurs maximales des domaines validés sont modifiées en fonction des
nouvelles valeurs étalonnées corrigées en O2.

5-3-4 Bilan GENERIS

Dans le cas de GENERIS, les mesures de gaz sont en gaz sec, à température et à
pression de l’analyse (probablement corrigé dans la lecture analyseur). La seule
correction à faire sera celle de la référence O2.
Dans le cas des poussières, les mesures sont faites en gaz humide et à température
(non extractif). La correction à faire concerne donc l’humidité, la température puis la
référence.

Cependant le rapport du prestataire ne rend pas compte des valeurs des mesures
dites périphériques, permettant de faire toutes les corrections (voir le § 2-3-2-2
GENERIS – système WINSCAN). Nous avons donc pris directement les valeurs de xi
et celles de yi annoncées comme ramenées aux conditions de l’AMS, les valeurs de
correction oxygène pouvant se déduire des tableaux du rapport.

Concernant les poussières, nous n’avons pas pû vérifier la démarche des corrections
menant à yi, puis indépendamment de la fonction retenue, jusqu’à !i,s.
Nous avons donc utilisé les valeurs SRM aux conditions de l’AMS au lieu des valeurs
brutes, mais les valeurs SRM normalisées sont celles du rapport.

80
AMS SO2

- VLE journalière : 50 mg/m3 et 200 mg/m3 en ½ h correction 11% O2 pour l’arrêté de


2002.

- SRM : méthode manuelle sur gaz humide (NF ISO 11632)

- incertitude réglementaire : 20%

- gamme de mesure : 0-300 mg/m3

- étapes 1 et 2 :
Nb échantillons valides 18

SRM AMS
conditions étalonné
) SRM AMS AMS
yN°i brute
échantillon J- Heure échant. brute
i yi xi i
3 3 3
mg/m mg/m mg/m
1 26-13h25-14h25 2,96 3,28 2,62
2 26-14h58-15-58 2,2 2,25 1,80
3 26-16h50-17h50 5,97 3,97 3,17
4 26-18h12-19h12 20,82 18,02 14,38
5 26-19h25-20h25 9,84 9,31 7,43
6 27-10h20-11h20 0,15 1,42 1,13
7 27-13h36-14h36 0,76 5,23 4,17
8 27-15h05-16h05 4,79 6,48 5,17
9 27-16h36-17h36 0,94 5,38 4,29
10 27-17h45-18h45 0,77 2,86 2,28
11 27-18h57-19h57 0,06 2,67 2,13
12 27-29h09-21h09 0,7 2,71 2,16
13 28-9h22-10h22 18,05 22,13 17,66
14 28-10h49-11h49 13,96 20,81 16,60
15 28-12h13-13h13 16,65 24,05 19,19
16 28-13h33-14h33 22,3 30,10 24,01
17 28-14h56-15h56 17,37 18,16 14,49
18 28-16h29-17h29 7,89 8,69 6,93
19
Somme 146,18 187,52
ym 8,12
xm 10,418
min 0,06 1,42
max 22,30 30,1 24,01

81
- étapes 3 à 5

SRM Teneur en Teneur en AMS


Numéro de conditions O2 des gaz SRM AMS O2 des gaz étalonné et
l'échantillon AMS secs normalisée étalonné secs normalisé
)
yy ii , s
yi !i,s

i yi oi yi,s oi
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 2,96 8,78 2,42 2,62 8,78 2,68
2 2,20 8,95 1,83 1,80 8,92 1,81
3 5,97 8,61 4,82 3,17 8,83 3,23
4 20,82 8,57 16,74 14,38 8,88 14,57
5 9,84 8,56 7,91 7,43 9,00 7,43
6 0,15 8,70 0,12 1,13 8,69 1,17
7 0,76 9,06 0,63 4,17 9,33 4,02
8 4,79 8,86 3,94 5,17 9,27 5,02
9 0,94 9,56 0,82 4,29 9,94 3,89
10 0,77 8,76 0,63 2,28 9,34 2,20
11 0,06 9,16 0,05 2,13 9,41 2,04
12 0,70 8,54 0,56 2,16 9,15 2,13
13 18,05 8,56 14,51 17,66 9,08 17,50
14 13,96 8,54 11,29 16,60 9,20 16,24
15 16,65 8,32 13,13 19,19 8,32 20,76
16 22,30 7,97 17,12 24,01 8,57 25,22
17 17,37 8,50 13,90 14,49 8,60 15,16
18 7,89 8,77 6,45 6,93 8,83 7,07
19
yi,s max 17,12
yi,s min 0,05
yi,s max- yi,s min 17,06
Critère 15%VLE 7,50

Déduction : procédure d’estimation de la droite d’étalonnage = méthode a (MCO)

Estimation de la fonction d’étalonnage y = 0,798 AMS

30
y = 0.798x
25

20
SRM

15

10

0
0.00 5.00 10.00 15.00 20.00 25.00 30.00 35.00
AMS

82
Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :

- pas d’offset, donc résultat cohérent puisque constante non significative

- pente statistiquement différente de 1  correction de l’AMS

Domaine valide de la fonction d’étalonnage : 0 à (1,1*25,22=) 27,74 mg/m3 normalisé

- étape 6
Test de variabilité
AMS
N° étalonné et SRM
échantillon normalisé normalisée Différences
i !is yi,s Di

3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 2,68 2,42 -0,26
2 1,81 1,83 0,01
3 3,23 4,82 1,59
4 14,57 16,74 2,17
5 7,43 7,91 0,48
6 1,17 0,12 -1,05
7 4,02 0,63 -3,39
8 5,02 3,94 -1,08
9 3,89 0,82 -3,06
10 2,20 0,63 -1,57
11 2,04 0,05 -1,99
12 2,13 0,56 -1,56
13 17,50 14,51 -2,99
14 16,24 11,29 -4,95
15 20,76 13,13 -7,62
16 25,22 17,12 -8,10
17 15,16 13,90 -1,27
18 7,07 6,45 -0,61
19
Moyenne -1,959
Ecart-type 2,762

SD 2,762 kV 0,9803
σ
5,102
2,762 < 5,002

Déduction : test réussi pour l’AMS SO2.

Commentaire pour AMS SO2 : aucune des VLE (50 et 200 mg/m3 normal) n’est dans
le domaine validé, mais le test de variabilité est réussi

Se reporter aux cartes de contrôle ce cet AMS, chapitre 6.

83
AMS NO

- VLE journalière : 200 mg/m3 et 400 mg/m3 en ½ h correction 11% O2 pour l’arrêté de
2002)

- SRM : méthode automatique sur gaz sec (par chimiluminescence conforme à NF


X43-018 pour l’analyse et à NF X43-300 pour le prélèvement)

- incertitude réglementaire : 20%

- gamme de mesure : 0-500 mg/m3

- Etapes 1 et 2

Nb échantillons valides 17

SRM
N° SRM conditions AMS AMS
échantillon J-Heure échant. brute AMS brute étalonné
i yi xi i
3 3 3
mg/m mg/m mg/m
1 26-13h25-14h25 307,20 328,0 290,69
2 26-14h58-15-58 268,93 274,3 243,09
3 26-16h50-17h50 248,96 267,1 236,72
4 26-18h12-19h12 249,17 265,6 235,36
5 26-19h25-20h25 212,97 234,5 207,82
6 27-10h20-11h20 236,41 256,6 227,43
7 27-13h36-14h36 185,12 220,5 195,41
8 27-15h05-16h05 218,17 269,6 238,93
9 27-16h36-17h36 216,00 234,3 207,67
10 27-17h45-18h45 219,71 262,0 232,19
11 27-18h57-19h57 153,76 185,4 164,29
12 27-29h09-21h09 219,16 266,3 235,97
13 28-9h22-10h22 151,03 179,2 158,82
14 28-10h49-11h49 168,79 191,4 169,66
15 28-12h13-13h13 195,67 236,9 209,98
16 28-13h33-14h33 251,78 272,2 241,22
17 28-14h56-15h56 161,30 210,2 186,32
18 28-16h29-17h29
19
Somme 3664,13 4154,18
ym 215,54
xm 244,36
min 151,03 179,21
max 307,20 328 290,69

84
- étapes 3 à 5

SRM Teneur en Teneur en AMS


Numéro de conditions O2 des gaz SRM AMS O2 des gaz étalonné et
l'échantillon AMS secs normalisée étalonné secs normalisé
yy) i
i , s
yi !i,s

i yi oi yi,s oi
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 307,20 8,78 251,39 290,69 8,78 237,88
2 268,93 8,95 223,18 243,09 8,92 201,23
3 248,96 8,61 200,94 236,72 8,83 194,51
4 249,17 8,57 200,46 235,36 8,88 194,19
5 212,97 8,56 171,20 207,82 9,00 173,19
6 236,41 8,7 192,20 227,43 8,69 184,76
7 185,12 9,06 155,04 195,41 9,33 167,45
8 218,17 8,86 179,71 238,93 9,27 203,69
9 216,00 9,56 188,81 207,67 9,94 187,77
10 219,71 8,76 179,50 232,19 9,34 199,14
11 153,76 9,16 129,86 164,29 9,41 141,75
12 219,16 8,54 175,89 235,97 9,15 199,13
13 151,03 8,56 121,41 158,82 9,08 133,24
14 168,79 8,54 135,47 169,66 9,20 143,78
15 195,67 7,97 150,17 209,98 8,57 168,93
16 251,78 8,5 201,42 241,22 8,60 194,53
17 161,30 8,77 131,89 186,32 8,83 153,10
18
19
yi,s max 251,39
yi,s min 121,41
yi,s max- yi,s min 129,98
Critère 15%VLE 30,00

Déduction : procédure d’estimation de la droite d’étalonnage = méthode a (MCO)

Estimation de la fonction d’étalonnage y = 0,886 AMS

y = 0.886x
360.000
310.000
260.000
SRM

210.000
160.000
110.000
60.000
10.000
100.0 200.0 300.0 400.0
AMS

85
Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :

- pas d’offset, donc résultat cohérent puisque constante non significative

- pente statistiquement différente de 1  correction de l’AMS

Domaine valide de la fonction d’étalonnage :


0 à (1,1*237,88=) 261,66 mg/m3 normalisé

- étape 6
Test de variabilité
AMS
N° étalonné et SRM
échantillon normalisé normalisée Différences
)
y i , s !is

i yi,s Di

3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 237,88 251,39 13,51
2 201,23 223,18 21,95
3 194,51 200,94 6,42
4 194,19 200,46 6,27
5 173,19 171,20 -1,99
6 184,76 192,20 7,45
7 167,45 155,04 -12,41
8 203,69 179,71 -23,98
9 187,77 188,81 1,04
10 199,14 179,50 -19,64
11 141,75 129,86 -11,89
12 199,13 175,89 -23,24
13 133,24 121,41 -11,83
14 143,78 135,47 -8,31
15 168,93 150,17 -18,76
16 194,53 201,42 6,90
17 153,10 131,89 -21,21
18
19
Moyenne -5,278
Ecart-type 14,112

SD 14,112 kV 0,9791
σ 20,408
14,112 < 19,982

Déduction : test réussi pour l’AMS NO.

Commentaire pour AMS NO : seule la VLE journalière de 200 mg/m3 normal est
dans le domaine validé, mais le test de variabilité est réussi.

Se reporter aux cartes de contrôle ce cet AMS, chapitre 6.

86
AMS HCl

- VLE journalière : 10 mg/m3 et 60 mg/m3 en ½ h correction 11% O2 pour l’arrêté de


2002

- SRM : méthode manuelle sur gaz humide (EN1911 parties 1 à 3)

- incertitude réglementaire : 40%

- gamme de mesure : 0-100 mg/m3

- Etapes 1 et 2
Nb échantillons valides 18

SRM
conditions
N° SRM AMS AMS
échantillon J-Heure échant. brute AMS brute étalonné
i yi xi i
3 3 3
mg/m mg/m mg/m
1 26-13h25-14h25 5,8 5,94 4,43
2 26-14h58-15-58 5,22 6,32 4,71
3 26-16h50-17h50 6,54 9,52 7,09
4 26-18h12-19h12 9,63 11,62 8,65
5 26-19h25-20h25 9,32 9,33 6,95
6 27-10h20-11h20 4,75 5,30 3,95
7 27-13h36-14h36 3,67 8,08 6,02
8 27-15h05-16h05 5,52 8,57 6,39
9 27-16h36-17h36 3,04 5,90 4,39
10 27-17h45-18h45 4,91 7,24 5,39
11 27-18h57-19h57 5,02 6,32 4,71
12 27-29h09-21h09 3,07 7,87 5,86
13 28-9h22-10h22 8,98 10,34 7,70
14 28-10h49-11h49 10,87 12,02 8,95
15 28-12h13-13h13 9,11 11,03 8,22
16 28-13h33-14h33 8,49 14,40 10,73
17 28-14h56-15h56 9,66 11,21 8,35
18 28-16h29-17h29 5,96 9,95 7,41
19
Somme 119,56 160,97 119,91
moyenne 6,64 8,94 6,66
écart-type 2,50 2,54
min 3,04 5,297
max 10,87 14,4 10,73

87
- étapes 3 à 5

SRM AMS
Numéro de conditions Teneur en O2 SRM AMS Teneur en O2 étalonné et
l'échantillon AMS des gaz secs normalisée étalonné des gaz secs normalisé
)
yy ii , s
yi !i,s

i yi oi yi,s oi
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 5,80 8,78 4,75 4,43 8,78 3,62
2 5,22 8,95 4,33 4,71 8,92 3,90
3 6,54 8,61 5,28 7,09 8,83 5,83
4 9,63 8,57 7,75 8,65 8,88 7,14
5 9,32 8,56 7,49 6,95 9,00 5,79
6 4,75 8,70 3,86 3,95 9,33 3,38
7 3,67 9,06 3,07 6,02 9,33 5,16
8 5,52 8,86 4,55 6,39 9,27 5,44
9 3,04 9,56 2,66 4,39 9,94 3,97
10 4,91 8,76 4,01 5,39 9,34 4,62
11 5,02 9,16 4,24 4,71 9,41 4,06
12 3,07 8,54 2,46 5,86 9,15 4,95
13 8,98 8,56 7,22 7,70 9,08 6,46
14 10,87 8,54 8,72 8,95 9,20 7,59
15 9,11 8,32 7,18 8,22 8,32 6,48
16 8,49 7,97 6,52 10,73 8,60 8,65
17 9,66 8,50 7,73 8,35 8,83 6,86
18 5,96 8,77 4,87 7,41 8,83 6,09
19
yi,s max 8,72
yi,s min 2,46
yi,s max- yi,s min 6,26
Critère 15%VLE 1,50

Déduction : procédure d’estimation de la droite d’étalonnage = méthode a (MCO)

Estimation de la fonction d’étalonnage y = 0,774AMS-0,275 qui devient y=0,745 AMS


sans la constante

15

y = 0.745x

10
SRM

0
0.00 3.00 6.00 9.00 12.00 15.00
AMS

88
Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :

- pas d’offset, donc résultat cohérent puisque constante non significative

- pente statistiquement différente de 1  correction de l’AMS

Domaine valide de la fonction d’étalonnage : 0 à (1,1*8,65=) 9,52 mg/m3 normalisé

- étape 6

Test de variabilité
AMS
N° étalonné et SRM
échantillon normalisé normalisée Différences
i !is yi,s Di

3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 3,62 4,75 1,12
2 3,90 4,33 0,43
3 5,83 5,28 -0,55
4 7,14 7,75 0,61
5 5,79 7,49 1,70
6 3,38 3,86 0,48
7 5,16 3,07 -2,08
8 5,44 4,55 -0,90
9 3,97 2,66 -1,31
10 4,62 4,01 -0,61
11 4,06 4,24 0,18
12 4,95 2,46 -2,48
13 6,46 7,22 0,76
14 7,59 8,72 1,14
15 6,48 7,18 0,70
16 8,65 6,52 -2,14
17 6,86 7,73 0,87
18 6,09 4,87 -1,22
19
Moyenne -0,184
Ecart-type 1,266

SD 1,266 kV 0,9803
σ 2,041
1,266 < 2,001

Déduction : test réussi pour l’AMS HCl.

Commentaire pour AMS HCl : aucune des VLE (10 et 60 mg/m3 normal) n’est dans le
domaine validé, mais le test de variabilité est réussi. On constate également une
tendance de l’AMS à sous-estimer la vraie valeur.

Se reporter aux cartes de contrôle ce cet AMS, chapitre 6.

89
AMS COT

- VLE journalière : 10 mg/m3 et 20 mg/m3 en ½ h correction 11% O2 pour l’arrêté de


2002

- SRM : méthode automatique gaz humide (par FID selon norme X43-301, EN13526,
EN12619)

- incertitude réglementaire : 30%

- gamme de mesure : 0-50 mg/m3

- étapes 1 et 2

Nb échantillons valides 18

SRM
conditions
N° SRM AMS AMS
AMS
échantillon J-Heure échant. brute brute étalonné
i yi xi i
3 3 3
mg/m mg/m mg/m
1 26-13h25-14h25 2,79 1,76 1,64
2 26-14h58-15-58 3,17 0,96 1,75
3 26-16h50-17h50 4,22 0,53 1,81
4 26-18h12-19h12 3,06 0,19 1,86
5 26-19h25-20h25 2,56 1,08 1,74
6 27-10h20-11h20 2,44 1,57 1,67
7 27-13h36-14h36 1,79 0,09 1,87
8 27-15h05-16h05 1,37 0,23 1,85
9 27-16h36-17h36 1,25 0,19 1,86
10 27-17h45-18h45 1,02 0,37 1,83
11 27-18h57-19h57 0,82 0,48 1,82
12 27-29h09-21h09 0,71 0,35 1,83
13 28-9h22-10h22 1,48 2,54 1,54
14 28-10h49-11h49 1,12 2,92 1,49
15 28-12h13-13h13 0,87 2,34 1,57
16 28-13h33-14h33 1,65 0,9 1,76
17 28-14h56-15h56 0,57 0,98 1,75
18 28-16h29-17h29 0,46 1,17 1,72
19
Somme 31,35 18,65
moyenne 1,74 1,04
écart-type 1,064 0,869
min 0,46 0,09
max 4,22 2,92 1,87

90
- étapes 3 à 5

SRM Teneur en Teneur en AMS


Numéro de conditions O2 des SRM AMS O2 des gaz étalonné et
l'échantillon AMS gaz secs normalisée étalonné secs normalisé
)
yy ii , s
!i !i,s

i yi oi yi,s oi
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 2,79 8,78 2,28 1,64 8,78 1,35
2 3,17 8,95 2,63 1,75 8,92 1,45
3 4,22 8,61 3,41 1,81 8,83 1,49
4 3,06 8,57 2,46 1,86 8,88 1,53
5 2,56 8,56 2,06 1,74 9 1,45
6 2,44 8,7 1,98 1,67 8,69 1,36
7 1,79 9,06 1,50 1,87 9,33 1,60
8 1,37 8,86 1,13 1,85 9,27 1,58
9 1,25 9,56 1,09 1,86 9,94 1,68
10 1,02 8,76 0,83 1,83 9,34 1,57
11 0,82 9,16 0,69 1,82 9,41 1,57
12 0,71 8,54 0,57 1,83 9,15 1,55
13 1,48 8,56 1,19 1,54 9,08 1,29
14 1,12 8,54 0,90 1,49 9,2 1,26
15 0,87 8,32 0,69 1,57 8,32 1,23
16 1,65 7,97 1,27 1,76 8,57 1,42
17 0,57 8,5 0,46 1,75 8,6 1,41
18 0,46 8,77 0,38 1,72 8,83 1,42
19
yi,s max 3,41
yi,s min 0,38
yi,s max- yi,s min 3,03
Critère 15%VLE 1,50

Déduction : procédure d’estimation de la droite d’étalonnage = méthode a (MCO)

Estimation de la fonction d’étalonnage y = -0,135 AMS +1,88

4
SRM

3
y = -0.135x + 1.882
2

0
0 1 2 3 4 5
AMS

91
Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :

- pas d’offset, donc résultat cohérent puisque constante non significative

- pas de modèle statistiquement significatif

Domaine valide de la fonction d’étalonnage : 0 à (1,1*1,68=) 1,85 mg/m3 normalisé

- étape 6
Test de variabilité
AMS
N° étalonné et SRM
échantillon normalisé normalisée Différences
i !is yi,s Di

3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 1,35 2,28 0,94
2 1,45 2,63 1,18
3 1,49 3,41 1,92
4 1,53 2,46 0,93
5 1,45 2,06 0,61
6 1,36 1,98 0,63
7 1,60 1,50 -0,10
8 1,58 1,13 -0,45
9 1,68 1,09 -0,59
10 1,57 0,83 -0,74
11 1,57 0,69 -0,88
12 1,55 0,57 -0,98
13 1,29 1,19 -0,10
14 1,26 0,90 -0,36
15 1,23 0,69 -0,55
16 1,42 1,27 -0,15
17 1,41 0,46 -0,95
18 1,42 0,38 -1,04
19
Moyenne -0,038
Ecart-type 0,869

SD 0,869 kV 0,9803
σ 1,531
0,869 < 1,500

Déduction : test réussi pour l’AMS COT

Commentaire pour AMS COT : aucune des VLE (10 et 20 mg/m3 normal) n’est dans
le domaine validé, mais le test de variabilité est réussi.

Se reporter aux cartes de contrôle ce cet AMS, chapitre 6.

Constat : on se retrouve dans le même cas de figure qu’AZALYS, avec des mesures
proches de la limite de détection des appareils, où serait justifié l’emploi des MR pour
créer le domaine et la fonction d’étalonnage. Mais cette possibilité n’a pas été
expérimentée pour ce composé – voir démonstration dans le cas de l’AMS-SO2 ci-
dessus p56.
.

92
Dans ce cas de figure, nous pouvons rechercher une fonction d’après la méthode b :
y
nous obtenons = 0,595x, comme illustre le graphique suivant :
x

4.5
4
3.5
3
2.5 y = 0.5949x
SRM

2
y = -0.135x + 1.882 R2 = 1
1.5
1
0.5
0
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5
AMS

Domaine valide de la fonction d’étalonnage : 0 à (1,1*1,74 =) 1,91 mg/m3 normalisé

Test de variabilité

N° AMS étalonné SRM


échantillon et normalisé normalisée Différences
i !is yi,s Di

3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 1,05 2,28 1,24
2 0,57 2,63 2,06
3 0,32 3,41 3,09
4 0,11 2,46 2,35
5 0,64 2,06 1,42
6 0,93 1,98 1,05
7 0,05 1,50 1,45
8 0,14 1,13 0,99
9 0,11 1,09 0,98
10 0,22 0,83 0,61
11 0,29 0,69 0,41
12 0,21 0,57 0,36
13 1,51 1,19 -0,32
14 1,74 0,90 -0,84
15 1,39 0,69 -0,71
16 0,54 1,27 0,73
17 0,58 0,46 -0,13
18 0,70 0,38 -0,32
19
Moyenne 0,801
Ecart-type 1,059

SD 0,869 kV 0,9803
σ 1,531
1,059 < 1,500

93
Déduction : test réussi pour l’AMS COT

Commentaire pour AMS COT : le domaine de validité est inchangé et aucune des
VLE (10 et 20 mg/m3 normal) n’y entre. Le test de variabilité est toujours réussi.

Cette approche pourra être utilisée pour l’AST

AMS CO

- VLE journalière : 50 mg/m3 et 100 mg/m3 en ½ h correction 11% O2 pour l’arrêté de


2002

- SRM : méthode automatique sur gaz sec (infra rouge conforme à NF X43-012 pour
l’analyse et à NF X43-300 pour le prélèvement)

- incertitude réglementaire : 10%

- gamme de mesure : 0-200 mg/m3

- Etapes 1 et 2
Nb échantillons valides 17

SRM
conditions
N° SRM AMS AMS
AMS
échantillon J-Heure échant. brute brute étalonné
i yi xi i
3 3 3
mg/m mg/m mg/m
1 26-13h25-14h25 11,01 12,59 10,67
2 26-14h58-15-58 11,38 12,9 10,93
3 26-16h50-17h50 12,87 15,14 12,83
4 26-18h12-19h12 10,84 14,05 11,91
5 26-19h25-20h25 13,29 15,7 13,30
6 27-10h20-11h20 12,2 8,34 7,07
7 27-13h36-14h36 13,48 16,1 13,64
8 27-15h05-16h05 8,69 11,06 9,37
9 27-16h36-17h36 11,41 15,35 13,01
10 27-17h45-18h45 8,57 11,53 9,77
11 27-18h57-19h57 14,88 16,25 13,77
12 27-29h09-21h09 13,12 13,59 11,52
13 28-9h22-10h22 13,37 17,24 14,61
14 28-10h49-11h49 12,45 15,27 12,94
15 28-12h13-13h13 13,31 17,64 14,95
16 28-13h33-14h33 8,75 11,58 9,81
17 28-14h56-15h56 13,37 15,22 12,90
18
19
Somme 202,99 239,55
moyenne 11,94 14,09
écart-type 1,87 2,48
min 8,57 8,34
max 14,88 17,64 14,95

94
- étapes 3 à 5

SRM Teneur en Teneur en AMS


Numéro de conditions O2 des gaz SRM O 2 des étalonné et
l'échantillon AMS secs normalisée AMS étalonné gaz secs normalisé
)
yy ii , s
!i !i,s

i yi oi yi,s oi
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 11,01 8,78 9,01 10,67 8,78 8,73
2 11,38 8,95 9,44 10,93 8,92 9,05
3 12,87 8,61 10,39 12,83 8,83 10,54
4 10,84 8,57 8,72 11,91 8,88 9,82
5 13,29 8,56 10,68 13,30 9 11,09
6 12,20 9,06 9,92 7,07 9,33 6,06
7 13,48 8,86 11,10 13,64 9,27 11,63
8 8,69 9,56 7,60 9,37 9,94 8,47
9 11,41 8,76 9,32 13,01 9,34 11,16
10 8,57 9,16 7,24 9,77 9,41 8,43
11 14,88 8,54 11,94 13,77 9,15 11,62
12 13,12 8,56 10,55 11,52 9,08 9,66
13 13,37 8,54 11,27 14,61 9,2 12,38
14 12,45 8,32 10,07 12,94 8,32 10,20
15 13,31 7,97 10,21 14,95 8,57 12,03
16 8,75 8,5 7,00 9,81 8,6 7,91
17 13,37 8,77 10,93 12,90 8,83 10,60
18
19
yi,s max 11,94
yi,s min 7,00
yi,s max- yi,s min 4,94
Critère 15%VLE 7,50

Déduction : procédure d’estimation de la droite d’étalonnage = méthode b (OFFSET)

Estimation de la fonction d’étalonnage y = 0,847 AMS

15
14
13
12
SRM

11
10 y=0.847.x
9
8
7
7 9 11 13 15 17 19
AMS

95
Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :

- pas d’offset

- l’incertitude sur cette droite n’est pas calculée

- pente différente de 1  correction AMS

Domaine valide de la fonction d’étalonnage : 0 à (1,1*12,38=) 13,62 mg/m3 normalisé

- étape 6
Test de variabilité
AMS
N° étalonné et SRM
échantillon normalisé normalisé Différences
i !is yi,s Di

3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 8,73 9,01 0,28
2 9,05 9,44 0,39
3 10,54 10,39 -0,15
4 9,82 8,72 -1,10
5 11,09 10,68 -0,40
6 6,06 9,92 3,86
7 11,63 11,10 -0,53
8 8,47 7,60 -0,88
9 11,16 9,32 -1,83
10 8,43 7,24 -1,19
11 11,62 11,94 0,32
12 9,66 10,55 0,89
13 12,38 11,27 -1,11
14 10,20 10,07 -0,13
15 12,03 10,21 -1,82
16 7,91 7,00 -0,91
17 10,60 10,93 0,33
18
19
Moyenne -0,234
Ecart-type 1,319

SD 1,319 kV 0,9791
σ 2,551
1,319 < 2,498

Déduction : test réussi pour l’AMS CO

Commentaire pour AMS CO : le domaine validé est bien en deça des VLE (50 et 100
mg/m3 normal), mais le test de variabilité est réussi.

Se reporter aux cartes de contrôle ce cet AMS, chapitre 6.

96
AMS poussières

- VLE journalière : 10 mg/m3 et 30 mg/m3 en ½ h correction 11% O2 pour l’arrêté de


2002

- SRM : méthode manuelle gravimétrique (NF EN 13284-1)

- incertitude réglementaire : 30%

- gamme de mesure : 0-100 mg/m3

- Etapes 1 et 2

Nb échantillons
valides 18

SRM
conditions
N° SRM AMS AMS
AMS
échantillon J-Heure échant. brute brute étalonné
i yi xi i
3 3 3
mg/m mg/m mg/m
1 26-13h25-14h25 0,15 0,90 0,28
2 26-14h58-15-58 0,14 0,62 0,20
3 26-16h50-17h50 0,14 0,62 0,19
4 26-18h12-19h12 0,14 0,74 0,23
5 26-19h25-20h25 0,13 0,66 0,21
6 27-10h20-11h20 0,11 0,52 0,16
7 27-13h36-14h36 0,1 0,57 0,18
8 27-15h05-16h05 0,11 0,78 0,24
9 27-16h36-17h36 0,11 3,46 1,08
10 27-17h45-18h45 0,49 0,66 0,21
11 27-18h57-19h57 0,11 0,53 0,17
12 27-29h09-21h09 0,11 0,90 0,28
13 28-9h22-10h22 0,47 0,67 0,21
14 28-10h49-11h49 1,12 0,65 0,20
15 28-12h13-13h13 0,1 0,55 0,17
16 28-13h33-14h33 0,1 0,54 0,17
17 28-14h56-15h56 0,77 0,51 0,16
18 28-16h29-17h29 0,1 0,51 0,16
19
Somme 4,50 14,40
Moyenne 0,25 0,80
écart-type 0,285 0,675
min 0,10 0,52
max 0,49 3,46 1,08

97
- étapes 3 à 5

SRM Teneur en Teneur en AMS


Numéro de conditions O2 des gaz SRM AMS O2 des gaz étalonné et
l'échantillon AMS secs normalisée étalonné secs normalisé
)
y i i yi oi yi,s !i oi ! i,s
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 0.15 8,78 0,12 0,28 8,78 0,23
2 0.14 8,95 0,12 0,20 8,92 0,16
3 0.14 8,61 0,11 0,19 8,83 0,16
4 0.14 8,57 0,11 0,23 8,88 0,19
5 0.13 8,56 0,10 0,21 9 0,17
6 0.11 8,7 0,09 0,16 8,69 0,13
7 0.10 9,06 0,08 0,18 9,33 0,15
8 0.11 8,86 0,09 0,24 9,27 0,21
9 0.11 9,56 0,10 1,08 9,94 0,98
10 0.49 8,76 0,40 0,21 9,34 0,18
11 0.11 9,16 0,09 0,17 9,41 0,14
12 0.11 8,54 0,09 0,28 9,15 0,24
13 0.47 8,56 0,38 0,21 9,08 0,18
14 1.12 8,54 0,90 0,20 9,2 0,17
15 0.10 8,32 0,08 0,17 8,32 0,14
16 0.10 7,97 0,08 0,17 8,57 0,14
17 0.77 8,5 0,62 0,16 8,6 0,13
18 0.10 8,77 0,08 0,16 8,83 0,13
19
yi,s max 0,90
yi,s min 0,08
yi,s max- yi,s min 0,82
Critère 15%VLE 1,50

Déduction : procédure d’estimation de la droite d’étalonnage = méthode b (OFFSET)

Estimation de la fonction d’étalonnage y = 0,31 AMS

1.5

1
SRM

y = 0.31x

0.5

0
0.00 0.50 1.00 1.50 2.00 2.50 3.00 3.50
AMS

Apréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :

La méthode statistique des MCO donne des résultats inversés :

- constante significative (ymoyen = 0,25) alors que l’offset = 0

98
- pente = 0 . Les données AMS brutes n’expliquent pas les résultats

- le point 9 semble aberrant

- les points AMS (sauf points 10, 13, 14 et 17) sont alignés du fait de la SRM, et
dans ce cas là, cela ressemble à un offset.

Domaine valide de la fonction d’étalonnage : 0 à (1,1*0,98=) 1,08 mg/m3 normalisé

- étape 6
AMS
N° étalonné et SRM
échantillon normalisé normalisée Différences
i !is yi,s Di
3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 0,23 0,12 -0,11
2 0,16 0,12 -0,05
3 0,16 0,11 -0,05
4 0,19 0,11 -0,08
5 0,17 0,10 -0,07
6 0,13 0,09 -0,04
7 0,15 0,08 -0,07
8 0,21 0,09 -0,12
9 0,98 0,10 -0,88
10 0,18 0,40 0,22
11 0,14 0,09 -0,05
12 0,24 0,09 -0,15
13 0,18 0,38 0,20
14 0,17 0,90 0,73
15 0,14 0,08 -0,06
16 0,14 0,08 -0,06
17 0,13 0,62 0,49
18 0,13 0,08 -0,05
19
Moyenne -0,010
Ecart-type 0,317

SD 0,317 kV 0,9803
σ 1,531
0,317 < 1,500

Déduction : test réussi pour l’AMS poussières

Commentaire pour AMS poussières : aucune des VLE (10 et 30 mg/m3 normal) n’est
dans le domaine validé, mais le test de variabilité est réussi. On constate un grand
décalage entre les valeurs SRM et AMS, avec l’impression que les valeurs AMS sont
alignées du fait de celles de la SRM.

On se trouve ici également dans le même cas de figure que le COT avec des valeurs
proches de la limite de détection. Mais il n’y a pas de MR dans ce cas particulier.

99
AMS HF

- VLE journalière : 1 mg/m3 et 4 mg/m3 en ½ h correction 11% O2 pour l’arrêté de 2002

- SRM : méthode manuelle (XP X43-304)

- incertitude réglementaire : 30%

- gamme de mesure : 0-10 mg/m3

- Etapes 1 et 2

Nb échantillons valides 18

SRM
N° SRM conditions AMS AMS
échantillon J-Heure échant. brute AMS brute étalonné
i yi xi i
3 3 3
mg/m mg/m mg/m
1 26-13h25-14h25 0,37 0,0000 0,00
2 26-14h58-15-58 0,39 0,0000 0,00
3 26-16h50-17h50 0,38 0,0600 1,11
4 26-18h12-19h12 0,39 0,0300 0,56
5 26-19h25-20h25 0,36 0,0100 0,19
6 27-10h20-11h20 0,39 0,0000 0,00
7 27-13h36-14h36 0,41 0,0800 1,48
8 27-15h05-16h05 0,39 0,0300 0,56
9 27-16h36-17h36 0,42 0,0500 0,93
10 27-17h45-18h45 0,39 0,0100 0,19
11 27-18h57-19h57 0,44 0,0100 0,19
12 27-29h09-21h09 0,41 0,0900 1,67
13 28-9h22-10h22 0,38 0,0000 0,00
14 28-10h49-11h49 0,41 0,0000 0,00
15 28-12h13-13h13 0,38 0,0100 0,19
16 28-13h33-14h33 0,38 0,0000 0,00
17 28-14h56-15h56 0,34 0,0000 0,00
18 28-16h29-17h29 0,40 0,0000 0,00
19
Somme 7,03 0,38
ym 0,39
xm 0,021
min 0,34 0
max 0,44 0,09 1,67

100
- étapes 3 à 5

SRM Teneur en Teneur en AMS


Numéro de conditions O2 des gaz SRM AMS O2 des gaz étalonné et
l'échantillon AMS secs normalisée étalonné secs normalisé
)
yy ii , s
!i !i,s

i yi oi yi,s oi
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 0,37 8,78 0,30 0,00 8,78 0,00
2 0,39 8,95 0,32 0,00 8,92 0,00
3 0,38 8,61 0,31 1,11 8,83 0,91
4 0,39 8,57 0,31 0,56 8,88 0,46
5 0,36 8,56 0,29 0,19 9 0,15
6 0,39 8,7 0,32 0,00 8,69 0,00
7 0,41 9,06 0,34 1,48 9,33 1,27
8 0,39 8,86 0,32 0,56 9,27 0,47
9 0,42 9,56 0,37 0,93 9,94 0,84
10 0,39 8,76 0,32 0,19 9,34 0,16
11 0,44 9,16 0,37 0,19 9,41 0,16
12 0,41 8,54 0,33 1,67 9,15 1,41
13 0,38 8,56 0,31 0,00 9,08 0,00
14 0,41 8,54 0,33 0,00 9,2 0,00
15 0,38 8,32 0,30 0,19 8,32 0,15
16 0,38 7,97 0,29 0,00 8,57 0,00
17 0,34 8,5 0,27 0,00 8,6 0,00
18 0,40 8,77 0,33 0,00 8,83 0,00
19
yi,s max 0,37
yi,s min 0,27
yi,s max- yi,s min 0,10
Critère 15%VLE 0,15

Déduction : procédure d’estimation de la droite d’étalonnage = méthode b (OFFSET)

Estimation de la fonction d’étalonnage y = 18,5 AMS

0.60

y = 18.5x

0.40
SRM

0.20

0.00
-0.02 0.00 0.02 0.04 0.06 0.08 0.10
AMS

101
Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :

- pas d’offset, donc résultat incohérent puisque constante significative (ymoyen =


0,39)

- pente trouvée avec la méthode b mais en fait il n’y a pas de pente mais une
constante

- 8 valeurs AMS sont nulles

- pas de modèle, fonction impossible : problème à identifier

Domaine valide de la fonction d’étalonnage : 0 à (1,1*1,41=) 1,51 mg/m3 normalisé

- étape 6
Test de variabilité
AMS
N° étalonné et SRM
échantillon normalisé normalisée Différences
i !is yi,s Di

3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 0,00 0,30 0,30
2 0,00 0,32 0,32
3 0,91 0,31 -0,61
4 0,46 0,31 -0,14
5 0,15 0,29 0,14
6 0,00 0,32 0,32
7 1,27 0,34 -0,92
8 0,47 0,32 -0,15
9 0,84 0,37 -0,47
10 0,16 0,32 0,16
11 0,16 0,37 0,21
12 1,41 0,33 -1,08
13 0,00 0,31 0,31
14 0,00 0,33 0,33
15 0,15 0,30 0,15
16 0,00 0,29 0,29
17 0,00 0,27 0,27
18 0,00 0,33 0,33
19
Moyenne -0,013
Ecart-type 0,455

SD 0,455 kV 0,9791
σ 0,204
0,455 < 0,200

Déduction : test refusé pour l’AMS HF

Commentaire pour AMS HF : Seule la VLE journalière (1 mg/m3 normal) entre dans le
domaine validé, mais le test de variabilité échoue. Beaucoup de valeurs AMS nulles.
Les valeurs SRM alignent les valeurs AMS sur une valeur proche de 0,4. Il y a un
problème à identifier. Le modèle est inexploitable.

102
Constat : on se retrouve dans le même cas de figure que le COT, avec des mesures
proches de la limite de détection des appareils, où serait justifié l’emploi des MR pour
créer le domaine et la fonction d’étalonnage. Mais cette possibilité n’a pas été
expérimentée pour ce composé – voir démonstration dans le cas de l’AMS-SO2 ci-
dessus p56.

AMS NH3

- VLE journalière : aucune. On prendra 20 mg/m3 (d’après l’arrêté installations de


combustion de 2003), corrigé à 11% d’O2 en application de l’arrêté incinération de
2002.

- SRM : méthode manuelle (prélèvement selon EN1911- parties 1 et 2, puis analyse


selon NFT90-215 en l’absence de norme spécifique à l’émission)

- incertitude réglementaire : aucune. On prendra 40% comme pour HCl et HF

- gamme de mesure : 0-50 mg/m3

- Etapes 1 et 2

Nb échantillons valides 18

SRM
conditions
N° SRM AMS AMS
AMS
échantillon J-Heure échant. brute brute étalonné
i yi xi i
3 3 3
mg/m mg/m mg/m
1 26-13h25-14h25 0,46 0,32 0,23
2 26-14h58-15-58 0,2 0,34 0,25
3 26-16h50-17h50 0,28 0,21 0,15
4 26-18h12-19h12 0,39 0,23 0,17
5 26-19h25-20h25 0,45 0,42 0,31
6 27-10h20-11h20 0,58 0,74 0,55
7 27-13h36-14h36 2,04 2,87 2,11
8 27-15h05-16h05 0,2 1,05 0,77

9 27-16h36-17h36 1,47 2,14 1,58


10 27-17h45-18h45 1,37 1,55 1,14
11 27-18h57-19h57 4,58 4,82 3,56
12 27-29h09-21h09 1,33 2,03 1,50
13 28-9h22-10h22 1,05 2,30 1,70
14 28-10h49-11h49 0,72 2,16 1,59
15 28-12h13-13h13 6,9 9,26 6,84
16 28-13h33-14h33 2,00 3,25 2,40
17 28-14h56-15h56 3,08 3,12 2,30
18 28-16h29-17h29 3,44 5,29 3,90
19
Somme 30,54 42,09
ym 1,70
xm 2,338
min 0,20 0,209
max 6,90 9,263 6,84

103
- étapes 3 à 5

SRM Teneur en Teneur en AMS


Numéro de conditions O2 des gaz SRM O 2 des étalonné et
l'échantillon AMS secs normalisée AMS étalonné gaz secs normalisé
)
yy ii , s
!i !i,s

i yi oi yi,s oi
3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/Nm
1 0,46 8,78 0,38 0,23 8,78 0,191
2 0,20 8,95 0,17 0,25 8,92 0,208
3 0,28 8,61 0,23 0,15 8,83 0,127
4 0,39 8,57 0,31 0,17 8,88 0,141
5 0,45 8,56 0,36 0,31 9,00 0,256
6 0,58 8,70 0,47 0,55 8,69 0,444
7 2,04 9,06 1,71 2,11 9,33 1,812
8 0,20 8,86 0,16 0,77 9,27 0,661
9 1,47 9,56 1,28 1,58 9,94 1,425
10 1,37 8,76 1,12 1,14 9,34 0,981
11 4,58 9,16 3,87 3,56 9,41 3,069
12 1,33 8,54 1,07 1,50 9,15 1,264
13 1,05 8,56 0,84 1,70 9,08 1,424
14 0,72 8,54 0,58 1,59 9,20 1,351
15 6,90 8,32 5,44 6,84 8,32 5,391
16 2,00 7,97 1,53 2,40 8,57 1,930
17 3,08 8,50 2,46 2,30 8,60 1,858
18 3,44 8,77 2,81 3,90 8,83 3,208
19
yi,s max 5,44
yi,s min 0,16
yi,s max- yi,s min 5,28
Critère 15%VLE 3,00

Déduction : procédure d’estimation de la droite d’étalonnage = méthode a (MCO)

Estimation de la fonction d’étalonnage y = 0,738 AMS

10
9
8
7
6 y = 0.738x
SRM

5
4
3
2
1
0
0.00 2.00 4.00 6.00 8.00 10.00 12.00
AMS

Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :

- pas d’offset, donc résultat cohérent puisque constante non significative

104
- Pente statistiquement différente de 1  correction de l’AMS

Domaine valide de la fonction d’étalonnage : 0 à (1,1*5,39=) 5,93 mg/m3 normalisé

- étape 6
Test de variabilité
AMS
N° étalonné et SRM
échantillon normalisé normalisée Différences
i !is yi,s Di

3 3 3
mg/Nm mg/Nm mg/Nm
1 0,19 0,38 0,19
2 0,21 0,17 -0,04
3 0,13 0,23 0,10
4 0,14 0,31 0,17
5 0,26 0,36 0,11
6 0,44 0,47 0,03
7 1,81 1,71 -0,10
8 0,66 0,16 -0,50
9 1,42 1,28 -0,14
10 0,98 1,12 0,14
11 3,07 3,87 0,80
12 1,26 1,07 -0,20
13 1,42 0,84 -0,58
14 1,35 0,58 -0,77
15 5,39 5,44 0,05
16 1,93 1,53 -0,39
17 1,86 2,46 0,61
18 3,21 2,81 -0,40
19
Moyenne -0,052
Ecart-type 0,393

SD 0,393 kV 0,9803
σ 4,082
0,393 < 4,001

Déduction : test réussi pour l’AMS NH3

Commentaire pour AMS NH3 : la VLE envisagée (20 mg/m3 normal) n’entre pas dans
le domaine validé, mais le test de variabilité est réussi.

Constat : on se retrouve dans le même cas de figure que le COT, avec des mesures
proches de la limite de détection des appareils, où serait justifié l’emploi des MR pour
créer le domaine et la fonction d’étalonnage. Mais cette possibilité n’a pas été
expérimentée pour ce composé – voir démonstration dans le cas de l’AMS-SO2 ci-
dessus p56.

Se reporter aux cartes de contrôle de cet AMS, chapitre 6.

105
Résumé des tests QAL2 pour GENERIS à 11% O2

Domaine de validité Information donnée par


Mesurande et nombre selon NF EN Fonction d’étalonnage Résultat du test de variabilité la constante commentaires
de séries AMS-SRM 14181, en mg/m
3 obtenue selon NF EN de la fonction d’étalonnage
normalisé 14181 et méthode
VLEj – VLE ½ h appliquée 2
3
En mg/m normal Indication du R
corrigé
SO2 (18 séries) 0 – 27,74 Y=0,798xi Réussi Non significative correction de pente
2
50 - 200 a R = 0,949 Les 2 VLE sont hors du domaine
NO (17 séries) 0 – 261,66 Y=0,886xi Réussi Non significative Correction de pente
2
200 - 400 a R = 0,99 seule la VLEJ dans le domaine
HCl (18 séries) 0 – 9,52 Y= 0,745xi Réussi Non significative correction de pente
2
10 - 60 a R = 0,95 Les 2 VLE sont hors du domaine
COT (18 séries) 0 – 1,85 Y=-0,135xi+1,88 Réussi Non significative Fonction impossible
2
10 - 20 a R = 0,01 Non exploitable
CO (17 séries) 0 – 13,62 Y=0,847xi Réussi Non significative correction de pente
50 – 100 b Les 2 VLE sont hors du domaine
Poussières 0 – 1,08 Y = 0,31xi Réussi Significative correction de pente
(18 séries) b Les 2 VLE sont hors du domaine
Modèle non exploitable
10 - 30
HF (18 séries) 0 – 1,51 Y=18,5xi Refusé significative Fonction impossible
1-4 b Non exploitable
NH3 (18 séries) 0 – 5,93 Y= 0,738xi Réussi Non significative Correction de pente
2
20* a R = 0,93 VLE théorique hors du domaine
* hypothèse

106
Synthèse du QAL2 de GENERIS (11% O2) :

- la teneur réelle en O2 plus faible que la teneur de référence a pour


conséquence la réduction du domaine valide de l’étalonnage par rapport aux
données brutes.
- La grande dispersion des valeurs de l’AMS CO n’a pas fait obstacle à sa
modélisation du fait de la VLE élevée, alors que le QAL3 signale une perte de
contrôle en sensibilité (avec nos critères).
- Pour les AMS COT et poussières qui ont réussi les tests, la critique des
résultats obtenus permet de s’interroger sur leur pertinence, contrairement à la
norme.

Constats plus généraux sur l’étape QAL2

- Les méthodes SRM automatiques conduisent à une moindre dispersion que les
méthodes SRM manuelles : la qualité de la mise en œuvre (incertitude) de ces
dernières peut être suspectée ainsi que la pertinence de celle-ci (exemple HCl
dont la révision est en cours pour tenir compte de l’influence du chlorure
d’ammonium).
- Les AMS COT dans les deux sites présentent des signaux trop faibles pour être
étalonnés autrement qu’avec des MR.
- Pour les poussières, l’absence de MR pour un ajustage préalable aux mesures
du QAL2 rend délicat l’interprétation des valeurs obtenues :
o Forte dispersion pour AZALYS cause de l’échec
o Alignement suspect pour GENERIS, bien que le test soit réussi

Les mesures parallèles avec une SRM semblent être le seul moyen d’étalonner
les AMS poussières en l’absence d’autres possibilités. On ne peut donc pas
apprécier statistiquement la fonction d’étalonnage à laquelle on parvient dans la
démarche QAL2. C’est l’étape AST qui permet maintenant de s’interroger sur la
validité de cette fonction.

Ces constats sont possibles car l’examen critique des fonctions obtenues a été
tenté (sauf pour les poussières), alors que la norme en l’état ne propose pas de
s’interroger sur ces dernières.

Le test de variabilité de la norme qui porte sur l'écart type des valeurs absolues
de différences n'est pas pertinent. Pour avoir une bonne droite d'étalonnage, il
faut avoir un domaine de validité étendu. Plus le domaine est élargi, plus on va
sommer des choses qui ont un poids important par rapport aux autres, ce qui
peut conduire à invalider le résultat du test Le même test portant sur les valeurs
relatives conduit à des conclusions beaucoup plus pertinentes. Cependant, ce
test-là, même réalisé de cette façon, ne prend pas en compte l'incertitude la
SRM dont la contribution devrait être prise en compte.

Pour l'ensemble des résultats des tests, aucune valeur VLE ½ h n'est dans le
domaine de validité : se reporter aux tableaux de synthèse des chapitres 5
(QAL2) et 6 (AST).

107
CHAPITRE 6 - Etape QAL3
La norme dans son principe décrit ainsi l’étape QAL3 :

QAL3 est une procédure de contrôle de la dérive et de la fidélité dont le but est de démontrer
que l’AMS est sous contrôle lors de son fonctionnement, à savoir qu’il continue de fonctionner
dans le domaine d’incertitude exigé. Cela est réalisé à l’aide de contrôles périodiques au zéro et
en concentration sur l’AMS (contrôles effectués sur la base de ceux utilisés dans les
procédures de test de répétabilité du zéro et en sensibilité mises en œuvre dans QAL1) puis
d’une évaluation des résultats à l’aide de cartes de contrôle. Suivant les résultats de cette
évaluation, un ajustage du zéro et de la sensibilité (gain) ou une procédure de maintenance de
l’AMS peut s’avérer nécessaire.

Cette étape est une étape très importante : elle permet de garantir à l’autorité de
contrôle que les mesures journalières accumulées sont toujours valides parce que
l’AMS est resté disponible dans son état normal de fonctionnement dans le domaine
d’incertitude qui a été validé précédemment (QAL2 initial puis AST successif). Toute
anomalie et son traitement doivent être prise en compte dans le quota des heures
d’indisponibilité (voir § 3-4). Sa réalisation est de la responsabilité de l’exploitant.

Une forme simplifiée de cette procédure est déjà en service dans certaines installations
mais le suivi documentaire est systématiquement absent.

Ecart (imposé) par rapport à la norme : Contrairement à ce que demande la norme,


les analyseurs testés ne délivrent pas de signal négatif dans le cas d’une dérive
négative de zéro (signal bloqué à 4 mA ou données bloquées à 0). Les dérives en zéro
sont donc « à moitié » lisibles. C’est clairement une lacune pour ce test.

Ecart (imposé) par rapport à la norme : les AMS – poussières ne feront pas l’objet
d’un QAL3 du fait de l’absence des données d’entrée (voir chapitre 4 - QAL1) et de
moyens pour vérifier le zéro et la sensibilité en concentration.

La norme propose deux approches méthodologiques différentes basées sur les cartes
de contrôle. La première est la carte de Shewart qui combine la dérive et la fidélité
(critère d’acceptation : chaque valeur inscrite doit être inférieure à 2 limites calculées),
ce qui ne permet pas de distinguer la cause d’un ajustage de l’AMS, et la seconde est
la carte dite CUSUM (pour somme cumulée) qui permet de distinguer entre dérive et
perte de fidélité, en affectant des coefficients différents pour le SAMS selon qu’il est pour
la dérive (2,85 et 0,501 x la limite calculée) ou pour la fidélité (6,90 et 1,85 x la limite
calculée). Ces deux méthodes utilisent les mêmes données d’entrée, issues du QAL1.

Remarque : la norme n’explique pas comment exploiter convenablement les cartes de


contrôle, avant d’être en situation de dépassement d’une des limites sous contrôle.
L’absence d’une limite intermédiaire d’alerte comme en ont en général les cartes de
contrôles ne facilite pas son utilisation. Compte tenu de l’importance donnée à l’étape
QAL3, il s’agit là de lacunes importantes du texte actuel.

Commentaires sur la démarche proposée par la norme NF EN 14181 : la norme


privilégie la démarche CUSUM parce que ce type de carte distingue dérive et fidélité et
permet d’agir en connaissance de cause. L’objectif de ce choix est de permettre le
suivi de phénomène à lente évolution en utilisant les données antérieures en plus de la
valeur du dernier contrôle, pour anticiper sur le dérèglement. La carte de Shewart est
plus adaptée aux phénomènes à évolution rapide car elle utilise les valeurs de manière
indépendante.

108
Constat sur la carte de Shewart : la norme déclare que la carte de Shewart ne permet
pas le réglage (§7.2), ce qui est une fausse assertion, toute carte étant un outil prédictif
à condition de respecter la règle suivante : ne pas effectuer de réglage tant que les
règles de décision prévues ne permettent pas de le faire.
On entend par règle de décision l’apparition de certain profil du graphe de la carte
comme plusieurs points successifs du même côté, ou tous ascendants/descendants,
etc., le profil normal d’un graphe devant être réparti aléatoirement autour de la valeur
centrale.

La norme pourrait être améliorée en intégrant l’exemple de la carte des moyennes


mobiles qui est un dérivé de la carte de Shewart, prenant en compte les valeurs
antérieures comme le fait la carte CUSUM, mais avec une mise en œuvre plus aisée.
Cette version est également adaptée aux processus à évolution lente (voir NFX06-031
parties 0 à 4).

Une information est également absente : la périodicité du contrôle QAL3. Une carte de
contrôle doit être exploitée à chaque ajout d’une valeur de contrôle et sur l’ensemble
de la période depuis le précédent réglage (qui est une remise à zéro des critères de la
carte). Pour en améliorer l’efficacité, on comprend que la périodicité intervient : la
détection d’un phénomène sera d’autant plus rapide que le nombre de contrôle sera
important. Mais il faut garder à l’esprit la dimension économique de cette opération
(voir chapitre 9) et rechercher l’optimum entre information nécessaire et son coût. Au
démarrage d’un processus de surveillance d’un AMS, il va de soit que la période entre
contrôle doit être courte pendant quelque temps. S’appuyer en premier lieu sur les
informations données par le QAL1 (période de dérive connue). Ensuite c’est selon le
profil obtenu que sera choisie la périodicité des contrôles. Bien entendu, cette
périodicité doit rester raisonnablement suffisante au regard de l’objectif : ne faire qu’un
contrôle par semestre n’est pas un QAL3.

Constat sur les cartes de contrôle : devant l’absence des données d’entrée
indispensables pour l’établissement des cartes de contrôle, cette étude ne présentera
pas d’exemple de cartes CUSUM, ni celui de la moyenne mobile comme envisagé. La
démonstration sera faite uniquement avec les cartes Shewart et sur la base de critères
hypothétiques, comme expliqué ci-après.

Remarque sur le protocole QAL3 : ce protocole impose d’injecter périodiquement un


matériau de référence de sensibilité, d’en étudier la réponse par l’AMS, puis de traiter
la différence avec la valeur attendue (caractéristique du matériau) et de suivre cette
différence sur une carte de contrôle. Une question se pose : après avoir établi une
fonction d’étalonnage d’un AMS lors du QAL2, quelle doit-être la lecture attendue lors
de l’utilisation du matériau de référence qui a sa propre caractéristique déjà définie ?

Par exemple, le matériau de référence MR est un gaz pour étalonnage de 10 mg/m3.


La fonction obtenue lors du QAL2 est yˆ = 1,3 x . La lecture du MR devient donc 13
mg/m3 par l’AMS étalonné. Et il faudra suivre les différences successives avec cette
nouvelle valeur. Ceci est déstabilisant pour les opérateurs qui se fient aux indications
fournies avec le MR.

Cet aspect n’est absolument pas expliqué dans la norme actuelle, mais mériterait de
l’être pour une meilleure compréhension par les opérateurs : faut-il conserver la valeur
« officielle » d’un MR ou faut-il « l’adapter » à l’étalonnage QAL2 ?

109
6-1 Calcul du SAMS

Afin de savoir quand un AMS risque de ne plus être sous contrôle, la norme impose
de fixer des bornes aux différences pouvant se produire entre valeurs mesurées et
valeurs vraies des lectures des matériaux de référence (au zéro et à une sensibilité),
sur la base d’informations issues du fournisseur de l’AMS et du QAL1 sur l’aspect lié
au site. Nous avons déjà signalé l’absence de telles informations pour les AMS
concernés par cette étude (voir chapitre 4 – QAL1).

Constat sur les données d’entrée pour le SAMS : si un AMS possède d’excellente
données d’entrée pour le calcul de SAMS, ce dernier sera très faible et donc l’espace
entre les limites de contrôle sera très réduit. La conséquence sera un risque plus élevé
de perte de contrôle occasionnant une intervention externe ce qui est nuisible à son
exploitation (indisponibilité) : pour les mêmes conditions d’utilisation, un très bon
appareil sera plus pénalisé qu’un appareil moins performant.

Afin d’illustrer l’exploitation des calibrages réalisés par le personnel des usines sur des
cartes de contrôle, nous allons devoir formuler une hypothèse.

Chaque AMS doit être maintenu sous contrôle dans l’incertitude réglementaire qui lui
est appliquée et pour la VLE journalière correspondante au mesurande. En
conséquence, la limite de contrôle ne devrait pas dépasser l’incertitude relative à la
VLE de chaque mesurande.

Constat sur le calcul du SAMS : nous ne pouvons pratiquer ainsi que pour les
mesurandes disposant d’une VLE et d’une incertitude donc nous ne pourrons pas
traiter le NH3 pour les deux sites, ni les analyseurs de CO2 ou de O2 utilisés pour faire
les corrections.

Aussi, nous avons fait les suppositions suivantes :

a) - que NH3 avait une VLE de 20 mg/m3 et une incertitude de 40%


b) - que CO2 avait une valeur de référence (qui peut s’apparenter à la VLE dans son
principe d’une valeur reconnue par tous) de 9% et une incertitude équivalente à celle
du CO,
c) - que O2 avait une valeur de référence de 11% et une incertitude équivalente à celle
du CO,

Ces suppositions offrent l’avantage d’élargir le QAL3 à tous les analyseurs qui
interviennent sur les résultats (directement ou pour les corrections) et qui disposent de
mélanges de gaz pour étalonnage.

En considérant cette limite, nous obtenons les valeurs suivantes de SAMS


suivantes (carte de Shewart), identiques pour le zéro et pour la sensibilité :

Pour AZALYS Uc % VLE 1 SAMS en mg/m3 2 SAMS en mg/m3


Mesurandes En mg/m3
CO 10 75 3,75 7,5
SO2 20 32,5 3,25 6,5
HCl 40 13 2,6 5,2
NO 20 91 9,1 18,2
NH3 40 a 20 4 8
CO2 10 b 9% 0,45% 0,9%

110
Pour GENERIS Uc % VLE 1 SAMS en mg/m3 2 SAMS en mg/m3
Mesurandes En mg/m3
CO 10 50 2,5 5
SO2 20 50 5 10
HCl 40 10 2 4
NO 20 200 20 40
COT en éqCH4 30 10 1,5 3
COT en éq C3H8 30 30 4,5 9
NH3 40 a 20 4 8
O2 10 c 11 % 0,55% 1,1%

Ecart volontaire par rapport à la norme : la norme ne propose que des bornes
inférieure et supérieure équivalentes à 2SAMS (soit pour un intervalle de confiance à
95%), dont le dépassement doit déclencher une intervention sur l’appareil. Mais ce qui
est le plus instructif, c’est d’examiner la tendance sur plusieurs relevés successifs.
Comme pour d’autres applications des cartes de contrôle nous avons envisagé une
autre limite (supérieure et inférieure) dite de surveillance à définir vers SAMS (soit pour
un intervalle de confiance à 50%). On examinera l’intérêt de cette limite
supplémentaire sur l’interprétation des données de calibrage.

6-2 procédure de réalisation par les usines

Généralités
Le contrôle consiste à calibrer les AMS en injectant un gaz pour étalonnage de
concentration zéro, puis un gaz de concentration connue. Sans intervenir sur le
réglage de l’appareil, l’opérateur doit relever la valeur indiquée par l’AMS. Ces valeurs
sont ensuite introduites dans un tableur qui traite l’indication par rapport aux indications
précédentes et trace le graphe correspondant (un pour le zéro et un pour la
concentration de chaque gaz) sur lequel figure les limites 2SAMS.

L’opération doit se faire avec un AMS étalonné, c’est-à-dire ayant une fonction
d’étalonnage qui réajuste ses valeurs brutes mesurées. La concentration du gaz pour
étalonnage est injectée et c’est la valeur lue sur l’AMS qui doit être reportée sur le
tableur. Il est compréhensible que si la fonction établie lors du QAL2 conduit à ne pas
faire de correction ou à faire une correction mineure, la lecture de la valeur du gaz pour
étalonnage ne sera pas aberrante. Il en ira tout autrement si la fonction est beaucoup
corrigée sans qu’une remise en question de cette valeur ne puisse avoir été détecté
par le test de variabilité. Nous pensons que c’est peut-être aussi un des rôles de
l’étape QAL3 qui va alerter l’exploitant sur une situation « anormale » (voir le premier
constat suivant).

Constat sur l’injection des gaz : La norme n’est pas très claire sur l’emplacement où
doit se faire l’injection des gaz dans le cadre du QAL3 : en tête de sonde ou au niveau
de l’analyseur (annexe A5). Si l’entrée de sonde permettrait d’identifier un problème
sur la ligne d’échantillonnage cela entraîne une consommation plus élevée des gaz
utilisés (coût) et un temps d’indisponibilité pour la mesure valide plus long (quota
annuel).
Mais les limites de l’assurance qualité de l’AMS prennent en compte la ligne
d’échantillonnage depuis l’entrée de sonde (norme § 5.2) et le QAL2 est réalisé à partir
des mesures depuis les gaz émis, donc également avec l’ensemble de la ligne
d’échantillonnage. Il semble donc clair que le normalisateur présente le test QAL3 pour
l’AMS avec sa ligne d’échantillonnage et non pas seulement pour l’analyseur.

111
Constat sur l’unité des MR gazeux : pour l’exercice du QAL3, les matériaux de
référence type gaz pour étalonnage sont le plus souvent fournis avec des indications
de composition en ppmv et pas en mg/m3. De plus, suivant les installations, la lecture
de l’indication de l’analyseur se fait soit en ppmv, soit en mg/m3 non normalisé, parce
que les corrections sont liées soit à des constantes soit à d’autres analyses et faites
après l’analyseur. Il y aura donc facilement confusion entre les informations dans des
unités différentes pour les opérateurs. La description précise de la réalisation de cette
étape, avec les conversions qui s’imposent, doit être préparée pour chaque installation.

Remarque : la réalisation du QAL3 dans la norme NF EN 14181 n’est pas


suffisamment explicitée en terme d’emplacement d’injection des matériaux de
référence, d’unités, d’exploitation et d’exemple d’une carte de Shewart.

La fréquence du QAL3 est laissée à l’appréciation de l’exploitant, mais on doit en tenir


compte pour la détermination du SAMS, notamment avec le facteur q qui doit
correspondre au temps séparant deux résultats des cartes de contrôle.

Pour l’étude, les acteurs ont jugé que pour commencer et apprécier le comportement
des AMS, une fréquence hebdomadaire était nécessaire sur le premier mois. Ensuite,
cette fréquence pourrait devenir mensuelle.

Constat sur la quantité de données QAL3 valides : la période hebdomadaire a été


l’occasion de former les opérateurs des usines à cette nouvelle pratique du calibrage,
ce qui a occasionné quelques valeurs qui n’ont rien à voir avec une quelconque dérive
de l’analyseur. S’y est ajoutée la question de la répétabilité des conditions de
réalisation notamment pour la ligne du MIR FT de GENERIS (se reporter au 3-1 de ce
rapport). Ensuite les gaz pour étalonnage sont venus à manquer. L’expérimentation a
été malheureusement stoppée après quelques calibrages.
Conséquence : très peu de données « sans équivoques » à exploiter.

Subtilités
La qualité des résultats du calibrage tient à quelques subtilités dans l’application du
protocole :
- le délai entre l’injection du gaz et la lecture du résultat qui doit être stable sera
au moins égale à 5 fois le temps de réponse (à condition de le connaître). Il faut
éviter une lecture intuitive de la mesure. Intervient surtout la durée de
stabilisation de la mesure, variable d’un gaz à l’autre. Eviter une durée
arbitraire.
- Les paramètres pouvant influencer la mesure doivent être contrôlés également
(ex, la pression à l’entrée de l’analyseur). Les installations doivent avoir été
prévue en conséquence.
- Le rinçage du circuit d’injection doit être fait soigneusement entre les gaz,
surtout entre les gaz acides (SO2, HCl, HF, NH3) pour se prémunir de
l’humidité.
L’expérience a montré que cette manipulation était très exigeante en temps passé par
les opérateurs : 2h15 pour l’ensemble des polluants et par ligne, à chaque opération.

Remarque : au vu de ce temps passé, compte tenu de nos remarques précédentes sur


le quota réglementaire d’heures pour causes d’indisponibilités (voir 3-4), l’étude précise
de cette opération doit être rapidement envisagée en termes de procédure, alternative
automatisation, coûts (consommables, fonctionnement, investissement) afin d’atteindre
dans les meilleures conditions l’objectif fixé par la norme : AMS sous contrôle en
permanence.

112
6-3 présentation des cartes de contrôle AZALYS

Ci-après, voici les données d’entrée, provenant des opérations de calibrages


périodiques. Les écarts avec la concentration de chaque gaz pour étalonnage est
ensuite calculée pour être reportés sur la carte de contrôle.
Il faut « lire » pour chaque composé, les deux cartes de zéro et de sensibilité
ensembles.

A - gaz de zéro.
3
Lecture à "ZERO"(mg/Nm ) sauf pour CO2 (%)
(injection analyseur)
Date Heure Opérateur SO2 CO CO2 HCl NO NH3
28/10/2004 0 0 0 0 0 0
05/11/2004 14:25 x 0 0 0 1,2 0 0
15/11/2004 10:45 x 1 0,3 0 1,1 0 0
26/11/2004 15:40 x 0 0 0 0 2,4 0
07/12/2004 14:35 x 0 0,9 0 0,3 0 0
16/12/2004 14:30 x 0,8 0 0,05 0,6 0 1,4
17/01/2005 14:30 x 0,2 0 0,05 0,6 0 0
28/01/2005 15:40 x 0,6 0 0,02 0 0 0
22/02/2005 15:30 x 0 0 0,01 0,2 0,1 0
01/06/2005 15:00 x 1 0 0 0,2 0

(2 * SAMS)/5 1,3 1,5 0,18 1,04 3,64 1,6


nb hors limite 0 0 0 2 0 0

(1 * SAMS)/5 0,65 0,75 0,09 0,52 1,82 0,8


nb hors limite 3 1 0 4 1 1

113
B - gaz pour étalonnage en sensibilité :

Bouteilles Composition Concentration


14644 SO2 48,649 mg/Nm3
? CO 50,3 mg/Nm3
? CO2 11,051 %
583347 HCl 16,3 mg/Nm3
66406 NO 92,9 mg/Nm3
13630 NH3 11,4 mg/Nm3

3
Lecture sensibilité (mg/Nm )
sauf pour CO2 (%) (injection analyseur)
Date Heure Opérateur SO2 CO CO2 HCl NO NH3
28/10/2004
05/11/2004 14:25 x 49,3 50 11,17 16,4 93
15/11/2004 10:45 x 50,8 49,9 11,15 16,5 93,6
26/11/2004 15:40 x 47,7 50,2 11,07 15,1 94,8
07/12/2004 14:35 x 46,1 50,1 11,22 16,1 94,3
16/12/2004 14:30 x 47,1 49 10,86 14,7 90,3
17/01/2005 14:30 x 45,5 49,9 11,07 15,6 91,8
28/01/2005 15:40 x 46,1 51 10,92 14,7 91,6
22/02/2005 15:30 x 46 50,8 10,81 14,4 91
01/06/2005 15:00 x 45,9 51,1 10,95 15,1 90,3

Ecart/ certificat bouteille


Date Heure Opérateur SO2 CO CO2 HCl NO NH3
28/10/2004
05/11/2004 14:25 x 0,65 -0,3 0,119 0,1 0,1
15/11/2004 10:45 x 2,15 -0,4 0,099 0,2 0,7
26/11/2004 15:40 x -0,95 -0,1 0,019 -1,2 1,9
07/12/2004 14:35 x -2,55 -0,2 0,169 -0,2 1,4
16/12/2004 14:30 x -1,55 -1,3 -0,191 -1,6 -2,6
17/01/2005 14:30 x -3,15 -0,4 0,019 -0,7 -1,1
28/01/2005 15:40 x -2,55 0,7 -0,131 -1,6 -1,3
22/02/2005 15:30 x -2,65 0,5 -0,241 -1,9 -1,9
01/06/2005 15:00 x -2,75 0,8 -0,101 -1,2 -2,6
2 * SAMS 6,5 7,5 0,9 5,2 18,2 8
nb hors limite 0 0 0 0 0 0

1 * SAMS 3,25 3,75 0,45 2,6 9,1 4


nb hors limite 0 0 0 0 0 0

114
C. Les cartes de contrôle

Sur les graphes suivants figurent :


- les deux limites inférieures et supérieures (traits pointillés et continus) avec
l’échelle de droite
- un axe équivalent à un écart nul
- les points équivalents aux valeurs des différences calculées
- les valeurs sont en mg/m3 normal, sauf pour le CO2 en %

SO2 au zéro

1.5
1.3
1
0.65
0.5

-0.5
-0.65
-1
-1.3
-1.5

SO2 en sensibilité

6.5
5.5

3.5 3.25
1.5

-0.5
28/10/2004

11/11/2004

25/11/2004

09/12/2004

23/12/2004

06/01/2005

20/01/2005

03/02/2005

17/02/2005

03/03/2005

17/03/2005

31/03/2005

14/04/2005

28/04/2005

12/05/2005

26/05/2005

-2.5
-3.25
-4.5

-6.5 -6.5

Interprétations :

SO2 zéro :
- l’AMS supprime les valeurs négatives : cas des points 1,2, 4, 5 et 9
- 3 points supérieurs à la limite de surveillance et avec tendance à
l’augmentation = décalage à surveiller

SO2 sensibilité :
- dès le 3ème point, la lecture est toujours inférieure à la valeur vraie = biais
- mais ce biais est stable dans le temps : tant que la tendance ne sortira pas des
limites de contrôle, pas de correction à faire (ici, vu la carte du zéro, il est fort
probable que l’écart en sensibilité soit plus important).

115
CO au zéro

1.5 1.5

1
0.75
0.5

-0.5
-0.75
-1

-1.5 -1.5

CO en sensibilité

7.5 7.5

5
3.75
2.5

0
28/10/2004

11/11/2004

25/11/2004

09/12/2004

23/12/2004

06/01/2005

20/01/2005

03/02/2005

17/02/2005

03/03/2005

17/03/2005

31/03/2005

14/04/2005

28/04/2005

12/05/2005

26/05/2005
-2.5
-3.75
-5

-7.5 -7.5

Interprétations

CO au zéro :
- l’AMS supprime les valeurs négatives : inconnue pour les points 1, 2, 4, 6 à 9
- Un point au-dessus de la limite de surveillance
- le signal semble avoir une bonne stabilité dans le temps, mais en l’absence des
valeurs négatives, cette impression doit être relativisée.

CO en sensibilité :
- écart proche du zéro écart = AMS très performant en justesse
- écart stable dans le temps

116
HCl au zéro

1.2
1 1.04
0.8
0.6
0.52
0.4
0.2
0
28/10/2004

11/11/2004

25/11/2004

09/12/2004

23/12/2004

06/01/2005

20/01/2005

03/02/2005

17/02/2005

03/03/2005

17/03/2005

31/03/2005

14/04/2005

28/04/2005

12/05/2005

26/05/2005
-0.2
-0.4
-0.52
-0.6

HCl en sensibilité

5.2
4.4
3.2
2.6
2
0.8
-0.4
28/10/2004

11/11/2004

25/11/2004

09/12/2004

23/12/2004

06/01/2005

20/01/2005

03/02/2005

17/02/2005

03/03/2005

17/03/2005

31/03/2005

14/04/2005

28/04/2005

12/05/2005

26/05/2005
-1.6
-2.8 -2.6
-4
-5.2 -5.2

Interprétations

HCl au zéro :
- l’AMS supprime les valeurs négatives : inconnue pour les points 1, 4, 8
- les 2 premiers points sont hors limite : mise en route (voir question de pression)
- 2 points supérieurs à la limite de surveillance
- semble avoir une bonne stabilité dans le temps, mais en l’absence des valeurs
négatives, cette impression doit être relativisée.

HCl en sensibilité :
- stable sur la période
- lectures négatives systématiques dès le 3ème point = pourquoi ?

117
NO au zéro

4
3.64
3
2 1.82
1
0
28/10/2004

11/11/2004

25/11/2004

09/12/2004

23/12/2004

06/01/2005

20/01/2005

03/02/2005

17/02/2005

03/03/2005

17/03/2005

31/03/2005

14/04/2005

28/04/2005

12/05/2005

26/05/2005
-1
-2 -1.82

-3
-3.64
-4

NO en sensibilité

18.2
16
11
9.1
6
1
28/10/2004

11/11/2004

25/11/2004

09/12/2004

23/12/2004

06/01/2005

20/01/2005

03/02/2005

17/02/2005

03/03/2005

17/03/2005

31/03/2005

14/04/2005

28/04/2005

12/05/2005

26/05/2005
-4
-9 -9.1
-14
-19 -18.2

Interprétations

NO au zéro :
- l’AMS supprime les valeurs négatives : inconnue pour tous les points (sauf le 4)
- semble avoir une bonne stabilité dans le temps, sauf un point (mise en route ?),
mais en l’absence des valeurs négatives, cette impression doit être relativisée.

NO en sensibilité :
- très bonne performance en justesse comparée à l’incertitude admise
- bonne stabilité dans le temps
- lecture à tendance négative dès le 5ème point : correction à prévoir

118
CO2 au zéro

0.2
0.18
0.15
0.1 0.09
0.05
0
28/10/2004

11/11/2004

25/11/2004

09/12/2004

23/12/2004

06/01/2005

20/01/2005

03/02/2005

17/02/2005

03/03/2005

17/03/2005

31/03/2005

14/04/2005

28/04/2005

12/05/2005

26/05/2005
-0.05
-0.1 -0.09

-0.15
-0.18
-0.2

CO2 en sensibilité

0.9 0.9

0.6
0.45
0.3

0
28/10/2004

11/11/2004

25/11/2004

09/12/2004

23/12/2004

06/01/2005

20/01/2005

03/02/2005

17/02/2005

03/03/2005

17/03/2005

31/03/2005

14/04/2005

28/04/2005

12/05/2005

26/05/2005
-0.3
-0.45
-0.6

-0.9 -0.9

Interprétations

CO2 au zéro :
- l’AMS supprime les valeurs négatives : inconnue pour les points 1 à 5, 10
- semble avoir une bonne stabilité dans le temps, mais en l’absence des valeurs
négatives, cette impression doit être relativisée.

CO2 en sensibilité :
- très bonne performance en justesse comparée à l’incertitude admise
- bonne stabilité dans le temps, mais une tendance négative à surveiller.

119
NH3 au zéro

1.6
1.4

0.9 0.8
0.4

-0.1

-0.6
-0.8
-1.1

-1.6 -1.6

Interprétations

NH3 au zéro :
- l’AMS supprime les valeurs négatives : inconnue pour tous les points sauf le
6ème
- un point hors de la limite de surveillance : raison ?
- semble avoir une bonne stabilité dans le temps, mais en l’absence des valeurs
négatives, cette impression doit être relativisée.

NH3 en sensibilité : pas de données.

Bilan des cartes de contrôle AZALYS

La périodicité mensuelle (après un début avec une périodicité proche de


l’hebdomadaire) est instructive sur les tendances, mais le délai de 4 mois entre les
deux derniers points est exagéré.

L’absence de données en sensibilité pour le NH3 ne permet pas de faire un lien avec le
QAL2, par contre le QAL3 confirme les commentaires formulés pour SO2 et HCl, d’où
son intêret préalable au QAL2 ou AST.

Dans notre traitement présenté à titre d’exemple, le degré de sévérité, notamment pour
le gaz de zéro, est lié aux valeurs choisies pour le SAMS ; mais la tendance reste
toujours la même.

120
6-4 Présentation des cartes de contrôles GENERIS

A - gaz de zéro.

3
Lecture à "ZERO"(mg/Nm )
Date Heure Opérateur SO2 CO O2 HCl NO CH4 C3H8 NH3
28/10/2004 0 0 0 0 0 0
12/11/2004 14:00 x 0 0,06 0,1 -1,05 0 0,04 0,7 0,04
19/11/2004 14h40 y 0 0 0,01 0,28 0,37 0 0,01 0,06
26/11/2004 15:20 x 0 0 0,05 -1,98 0 0,09 1,38 0,02
03/12/2004 15:20 x 0 0 0,04 -1,58 0 0,04 0,67 -0,04
10/12/2004 15:40 x 0 0 0,03 -1,57 0 0 0,58 0
27/12/2004 14:30 y 0 0 0,04 0,52 0 0,4 0 -0,04
14/01/2005 11:00 x 0 0 0,12 -4,58 0 0,09 1,99 0,04
28/01/2005 15:00 x 0,05 0,08 0,05 -0,01 0,71 0,03 0,07 -0,01
16/02/2005 15:20 x 0,01 0,09 0,01 0,29 0,63 0,05 0,31 0,02
08/03/2005 z -0,16 -0,22 0,09 -0,52 -0,32 0,03 0,31 0,04
(2 * SAMS) / 5 2 1 0,22 0,8 8 0,6 1,8 1,6
nb hors limite 0 0 0 5 0 0 1 0

(1 * SAMS) / 5 1 0,5 0,11 0,4 4 0,3 0,9 0,8


nb hors limite 0 0 1 7 0 1 2 0

B - gaz pour étalonnage en sensibilité :

Bouteilles Composition Concentration Unités


3
1 SO2 49,05 mg/Nm
3
1 CO 50,18 mg/Nm
1 O2 9,99 %
3
2 HCl 16,30 mg/Nm
3
3 NO 391,34 mg/Nm
3
4 NH3 11,41 mg/Nm
3
1 CH4 3,58 mg/Nm
3
1 C3H8 10,66 mg/Nm

3
Lecture sensibilité (mg/Nm )
Date Heure Opérateur SO2 CO O2 HCl NO CH4 C3H8 NH3
28/10/2004 48,6 52 10 16 92,2 2,7 ? ?
12/11/2004 14:00 x 49,04 44,01 9,62 16,7 405,92 3,64 11,47 11,47
19/11/2004 14h40 y 49,54 44,47 0 17,83 447 3,67 11,28 11,36
26/11/2004 15:20 x 49,01 46,6 9,53 15,27 404,8 3,67 11,69 11,21
03/12/2004 15:20 x 49,03 43,54 9,57 17,17 408,03 3,57 11,66 11,34
10/12/2004 15:40 x 49,12 43,35 9,51 17,11 396,4 3,62 11,45 11,33
27/12/2004 14:30 y 48,75 45,8 9,52 8,9 400 3,58 11,57 11,38
14/01/2005 11:00 x 48,3 42,42 9,71 12,86 396,8 3,57 11,35 10,89
28/01/2005 15:00 x 48,45 43,1 9,8 16,67 387,64 3,54 10,99 11,01
16/02/2005 15:20 x 48,09 43,62 9,9 16,72 390,51 3,53 10,7 11,13
08/03/2005 z 41,93 6,82 16,8 204,38 3,57 10,78 11,2

121
Ecart /certificat bouteille
Date Heure Opérateur SO2 CO O2 HCl NO CH4 C3H8 NH3
28/10/2004 -0,4 1,8 0,0 -0,3 -299,1 -0,9
12/11/2004 14:00 x 0,0 -6,2 -0,4 0,4 14,6 0,1 0,8 0,1
19/11/2004 14h40 y 0,5 -5,7 -10,0 1,5 55,7 0,1 0,6 -0,1
26/11/2004 15:20 x 0,0 -3,6 -0,5 -1,0 13,5 0,1 1,0 -0,2
03/12/2004 15:20 x 0,0 -6,6 -0,4 0,9 16,7 0,0 1,0 -0,1
10/12/2004 15:40 x 0,1 -6,8 -0,5 0,8 5,1 0,0 0,8 -0,1
27/12/2004 14:30 y -0,3 -4,4 -0,5 -7,4 8,7 0,0 0,9 0,0
14/01/2005 11:00 x -0,7 -7,8 -0,3 -3,4 5,5 0,0 0,7 -0,5
28/01/2005 15:00 x -0,6 -7,1 -0,2 0,4 -3,7 0,0 0,3 -0,4
16/02/2005 15:20 x -1,0 -6,6 -0,1 0,4 -0,8 -0,1 0,0 -0,3
08/03/2005 z -8,24 -0,22 0,5 1,88 -0,1 0,12 -0,2
(2 * SAMS) / 5 10 5 1,1 4 40 3 9 8
nb hors limite 0 8 1 1 2 0 0 0

(1 * SAMS) / 5 5 2,5 0,55 2 20 1,5 4,5 4


nb hors limite 0 10 1 2 2 0 0 0

C. Les cartes de contrôle

Sur les graphes suivants figurent :


- les deux limites inférieures et supérieures (traits pointillés et continus) avec
l’échelle de droite
- un axe équivalent à un écart nul
- les points équivalents aux valeurs des différences calculées
- les valeurs sont en mg/m3 normal, sauf pour le CO2 en %

122
SO2 au zéro

2 2
1.5
1 1
0.5
0
28/10/2004

04/11/2004

11/11/2004

18/11/2004

25/11/2004

02/12/2004

09/12/2004

16/12/2004

23/12/2004

30/12/2004

06/01/2005

13/01/2005

20/01/2005

27/01/2005

03/02/2005

10/02/2005
-0.5
-1 -1
-1.5
-2 -2

SO2 en sensibilité

10.00 10
7.50
5.00 5
2.50
0.00
-2.50
-5.00 -5
-7.50
-10.00 -10

Interprétations

SO2 au zéro :
- pas de zéro négatif
- zéro stable sur toute la période

SO2 en sensibilité :
- Stable sur toute la période
- Petite tendance négative
- Analyseur très performant en justesse.

123
CO au zéro

1 1
0.75
0.5 0.5
0.25
0
28/10/2004

04/11/2004

11/11/2004

18/11/2004

25/11/2004

02/12/2004

09/12/2004

16/12/2004

23/12/2004

30/12/2004

06/01/2005

13/01/2005

20/01/2005

27/01/2005

03/02/2005

10/02/2005

17/02/2005

24/02/2005

03/03/2005
-0.25
-0.5 -0.5
-0.75
-1 -1

CO en sensibilité

5.00 5

3.00
2.5
1.00

-1.00
-2.5
-3.00

-5.00 -5
-7.00

-9.00

Interprétations

CO au zéro :
- pas de zéro négatif
- zéro stable sur toute la période

CO en sensibilité :
- 2 valeurs au-dessous la limite de surveillance et 8 au-delà de la limite de
contrôle
- Nette tendance négative et en augmentation : dans cet exemple, l’AMS n’est
plus sous contrôle depuis le début. L’application de la norme en temps voulu
aurait entraîné la correction de ce défaut.

124
O2 au zéro

0.22
0.2
0.14
0.11
0.08
0.02
-0.04
-0.1 -0.11
-0.16
-0.22 -0.22

O2 en sensibilité

1.1
0.90

0.50 0.55

0.10
28/10/2004

04/11/2004

11/11/2004

18/11/2004

25/11/2004

02/12/2004

09/12/2004

16/12/2004

23/12/2004

30/12/2004

06/01/2005

13/01/2005

20/01/2005

27/01/2005

03/02/2005

10/02/2005

17/02/2005

24/02/2005

03/03/2005
-0.30
-0.55
-0.70

-1.10 -1.1

Interprétations

O2 au zéro :
- pas de zéro négatif
- tous les points sont positifs
- 1 valeur au-dessus de la limite de surveillance

O2 en sensibilité :
- tous les points sont négatifs
- Une valeur absente (3ème)

125
HCl au zéro

1
0.8
0.5 0.4
0 28/10/2004

04/11/2004

11/11/2004

18/11/2004

25/11/2004

02/12/2004

09/12/2004

16/12/2004

23/12/2004

30/12/2004

06/01/2005

13/01/2005

20/01/2005

27/01/2005

03/02/2005

10/02/2005

17/02/2005

24/02/2005

03/03/2005
-0.4
-0.5
-0.8
-1

-1.5

-2

-2.5

HCl en sensibilité

4.00 4

2.00 2

0.00
28/10/2004

04/11/2004

11/11/2004

18/11/2004

25/11/2004

02/12/2004

09/12/2004

16/12/2004

23/12/2004

30/12/2004

06/01/2005

13/01/2005

20/01/2005

27/01/2005

03/02/2005

10/02/2005

17/02/2005

24/02/2005

03/03/2005
-2.00 -2

-4.00 -4

-6.00

-8.00

Interprétations

HCl au zéro :
- Pas de maîtrise du zéro
- La moitié des points est en dehors de la limite de contrôle

HCl en sensibilité :
- Deux points sont hors limites, dont un en dehors du contrôle.

Remarque : l’opération détectée peut correspondre à une mauvaise pratique (purge


incorrecte,..). Une procédure pourrait être de refaire l’opération dès constat d’un point
aberrant pour confirmation ou invalidation.

126
NO en sensibilité :

NO au zéro :

Interprétations

-50.00

-30.00

-10.00

-8
-6
-4
-2
10.00

30.00

50.00

0
2
4
6
8
-
-

- zéro stable sur toute la période


- Pas de zéro négatif
28/10/2004

Pour les autres points, comportement satisfaisant


Deux points (1 et 3) sont hors limite, peut-être lié à la procédure ?
28/10/2004
04/11/2004
04/11/2004
11/11/2004
11/11/2004
18/11/2004
18/11/2004

25/11/2004
25/11/2004

02/12/2004
02/12/2004

09/12/2004
09/12/2004

16/12/2004

NO en sensibilité
16/12/2004

NO au zéro
23/12/2004
23/12/2004

30/12/2004
30/12/2004

06/01/2005 06/01/2005

13/01/2005 13/01/2005

20/01/2005 20/01/2005

27/01/2005 27/01/2005

03/02/2005 03/02/2005

10/02/2005 10/02/2005

17/02/2005 17/02/2005

24/02/2005 24/02/2005

03/03/2005
03/03/2005
-20

40
-40

20

-8

-4

8
127
CH4 au zéro

0.6 0.6

0.4
0.3
0.2

-0.2
-0.3
-0.4

-0.6 -0.6

CH4 en sensibilité

3.00 3

2.00
1.5
1.00

0.00
28/10/2004

04/11/2004

11/11/2004

18/11/2004

25/11/2004

02/12/2004

09/12/2004

16/12/2004

23/12/2004

30/12/2004

06/01/2005

13/01/2005

20/01/2005

27/01/2005

03/02/2005

10/02/2005

17/02/2005

24/02/2005

03/03/2005
-1.00
-1.5
-2.00

-3.00 -3

Interprétations

CH4 au zéro :
- Pas de zéro négatif
- zéro stable, sauf un point au delà de la limite de surveillance

CH4 en sensibilité :
- stable
- AMS très performant en justesse

128
C3H8 au zéro

1.7 1.8

1.2
0.9
0.7
0.2
-0.3
-0.8 -0.9
-1.3
-1.8 -1.8

C3H8 en sensibilité

9.00 9
7.00
5.00
4.5
3.00
1.00
-1.00
-3.00
-4.5
-5.00
-7.00
-9.00 -9

Interprétations

C3H8 au zéro :
- Pas de zéro négatif
- zéro instable, avec deux points hors limites dont un hors de contrôle

C3H8 en sensibilité :
- stable
- écart toujours positif, AMS performant

129
NH3 au zéro

1.6
1.4

0.8 0.8

0.2
28/10/2004

04/11/2004

11/11/2004

18/11/2004

25/11/2004

02/12/2004

09/12/2004

16/12/2004

23/12/2004

30/12/2004

06/01/2005

13/01/2005

20/01/2005

27/01/2005

03/02/2005

10/02/2005

17/02/2005

24/02/2005

03/03/2005
-0.4
-0.8
-1

-1.6 -1.6

NH3 en sensibilité

8.00 8
6.00
4.00 4
2.00
0.00
28/10/2004

04/11/2004

11/11/2004

18/11/2004

25/11/2004

02/12/2004

09/12/2004

16/12/2004

23/12/2004

30/12/2004

06/01/2005

13/01/2005

20/01/2005

27/01/2005

03/02/2005

10/02/2005

17/02/2005

24/02/2005

03/03/2005
-2.00
-4.00 -4
-6.00
-8.00 -8

Interprétations

NH3 au zéro :
- grande stabilité

NH3 en sensibilité :
- grande stabilité
- AMS performant en justesse.

Bilan des cartes de contrôle GENERIS

Le nombre de points est relativement réduit, mais comme globalement les AMS ont un
comportement satisfaisant, cela n’est pas pénalisant.

Dans notre traitement présenté à titre d’exemple, le degré de sévérité, notamment pour
le gaz de zéro, est lié aux valeurs choisies pour le SAMS ; mais la tendance reste
toujours la même.

130
Conclusions du QAL3

Cette opération périodique est destinée à s’assurer que les AMS sont maintenus sous
contrôle, c’est-à-dire que leurs mesures restent dans la plage d’incertitude qui leur est
affectée.
La méthode employée est l’ajustage avec des matériaux de référence, ce que les
personnels des exploitations concernées pratiquent depuis longtemps.
La nouveauté de cette norme est d’imposer l’outil « cartes de contrôle » pour
documenter le suivi temporel des ajustages dans le but de permettre une action
corrective dès que l’information le justifie.
On comprend aisément l’importance de cette étape, du ressort de l’exploitant, vis-à-vis
de la validité des données fournies aux différentes autorités et associations de
riverains des exploitations. La norme n’insiste pas suffisamment sur cette importance
et plusieurs points du protocole sont encore obscurs :

- quelle périodicité choisir et sur quelle base ?

- comment doit se faire le lien avec le QAL2 précédent ?

- à quel emplacement de l’ensemble AMS doit se faire l’injection des MR de zéro


et de sensibilité ?

- quelle serait la meilleure concentration de sensibilité à retenir, à partir des


informations fournies par le QAL2 (domaine de validité de l’étalonnage,
extrapolation aux VLE réglementaires, gamme de l’analyseur) ?

- quel type de carte de contrôle serait le mieux adapté ?

Pour ce dernier point, nous formulons une proposition : la carte des moyennes mobiles
Shewart est un bon compromis entre la carte CUSUM décrite, assez délicate à mettre
en place, et la carte Shewart proposée, car son utilisation est simple et ses indications
sont du même niveau prédictif que celles de la carte CUSUM.

Enfin, nous avons démontré au § 6-1 l’intérêt de s’appuyer sur les données
réglementaires VLE journalière et incertitude maximale admise par polluant pour
calculer les bornes de contrôle des cartes. Il reste à trouver une solution pour les
composés pour lesquels ces informations n’existent pas encore : NH3 par exemple.

131
CHAPITRE 7 – Etape AST
La norme dans son principe décrit ainsi l’étape AST :

L’AST est une procédure utilisée pour déterminer si les valeurs mesurées à l’aide de l’AMS
répondent toujours aux critères d’incertitude exigés (comme démontré dans le test précédent
de QAL2) et si la fonction d’étalonnage obtenue au cours du test précédent de QAL2 reste
valide. La validité des valeurs mesurées par l’AMS est vérifiée par une série de tests
fonctionnels ainsi que par la réalisation d’un nombre limité de mesurages parallèles à l’aide
d’une SRM appropriée.

L’AST doit être précédé d’un test opérationnel qui recouvre l’examen de l’installation
et du site de mesurage afin de garantir que la réalisation des prélèvements et calculs
puisse se faire dans les conditions de la norme. Ce test opérationnel présenté au § 8.1
est intégralement décrit dans l’annexe A de la norme.

7-1 Déroulement des essais

Les essais ont été effectués sur le site GENERIS du 7 au 9 mars 2005 et les 13 et 14
avril 2005 sur le site AZALYS.

7-2 Le test opérationnel

Le test opérationnel AST comprend les aspects suivants :


A - contrôle de l’alignement et de la propreté pour les AMS non-extractifs : ici, cela
concerne les opacimètres pour le suivi des poussières émises,
B - Inspection visuelle du système de prélèvement pour les AMS extractifs : ici, cela
concerne tous les autres polluants (voir chapitre 2 – sites choisis),
C - Documentation et enregistrements
D - Aptitude au service
E - Essai d’étanchéité, pour les AMS extractifs
F - Contrôle du zéro et de la sensibilité
G - Linéarité
H - Interférences
I - Audit de la dérive de zéro et en sensibilité
J - Temps de réponse

7-2-1 Bilan AZALYS (cf le rapport APAVE)

A – alignement vérifié lors de la maintenance externe ; propreté vérifiée régulièrement


par le responsable de quart

C – maintenance et rapports d’intervention depuis QAL2 : 25/10/04, 02/12/04,


11/01/2005, 16/02/05.
Configuration opacimètre revue en janvier 2005.
Plan général de formation du personnel, avec suivi annuel dans le cadre de la
démarche ISO14001. Formation ponctuelle des personnes concernées lors de la mise
en route des laveurs. Pas de procédures spécifiques de formation aux AMS.
Cahier de suivi des dysfonctionnements : le 8/12/04 changement de l’infra rouge pour
HCl et SO2.
Mise en place des mesures QAL3 : pour l’instant le personnel suit les consignes
données dans le cadre de l’étude. Arrêt du suivi depuis le 22/02/05.

132
D – injection de HCl en tête de ligne, sensibilité et temps de réponse : satisfaisant sans
modification sensible des caractéristiques relevées lors du QAL2. Aucune correction de
calibrage n’a été apportée lors des QAL3, mais pas de vérification pour NH3 et COT.

G – Conformément au programme de l’étude, la linéarité a été réalisé sur un seul


polluant, le CO.

MR 99,6 0,0 39,9 159,4 99,6 199,3 0,0 159,4 99,6 39,9 0,0 199,3
AMS 102,3 0,0 39,1 169,6 104,0 215,0 0,0 170,0 103,3 40,5 0,0 214,7
En ppm

Le zéro est lissé parce que l’AMS ne permet pas le zéro négatif. Les injections
aléatoires ne mettent pas d’hystérésis en évidence.

H - l’interférence du NO a été testé sur le CO, au niveau de 200,3 ppm (100%) et dilué
à 50% de CO. Aucune réponse positive n’a été constatée (la réponse négative n’est
pas possible).

vérification linéarité CO du MIR9000 - interférence


du NO

250
y = 1.08x - 1.84
200
R2 = 0.9995
150
MR

100
50
0
-50 0 50 100 150 200 250
AMS

Constat sur le nouveau test opérationnel d’AZALYS :


- on apprend ainsi qu’une intervention le 8/12/04 (après QAL2) sur les AMS-SO2
et AMS-HCl a donné lieu au remplacement d’un élément (le détecteur IR)
L’emploi de MR a montré que les coefficients restaient inchangés.

Un problème a été détecté pour ces deux gaz pendant le QAL2 mais sans pouvoir
l’attribuer à l’AMS ou à la SRM.

- la linéarité du CO indique un léger décalage positif de la droite. L’absence de zéro


négatif masque la valeur de la constante. La fonction de la droite obtenue est différente
de celle déterminée par le QAL2, sans en être beaucoup éloignée.

7-2-2 Bilan GENERIS (cf le rapport Bureau Véritas)

A – idem § 5-2-2 de ce texte


B – idem § 5-2-2 de ce texte
C – idem § 5-2-2 de ce texte
D - idem § 5-2-2 de ce texte
E – même test que pour le QAL2. Le dispositif envisagé par le fabricant de l’AMS n’est
toujours pas en place.

133
F – vérification du zéro et de la sensibilité
Constituant Ecart au zéro Ecart à la MR mg/m3 Incertitudes sur
en mg/m3 concentration les MR en %
en mg/m3
HCl -0,52 0,5 16,3 ±2
SO2 -0,16 -1,33 26,4 ±5
CO -0,22 -8,24 50,17 ±2
NH3 0,04 -0,2 11,4 ±2
CO2 -0,01% -0,16% 9,06% ±2
HF -0,00 - - -
CH4 0,03 -0,1 3,58 ±2
C3H8 0,31 0,12 10,66 ±2
NO -0,32 1,88 202,5 ±2
O2 0,09% -0,22% 7,04% ±2

On peut en déduire, que les écarts HCl, CO, CH4 et O2 sont supérieurs à l’incertitude
liée à la composition du gaz pour étalonnage, en sensibilisation. Les écarts au zéro
semblent également élevés pour HCl, SO2, CO, C3H8 et NO.

Le manque de recul sur leurs calibrages ne permet pas de conclure sur ces écarts.

Ces données ont été ajoutées aux contrôles du QAL3.

G - Conformément au programme de l’étude, la linéarité a été réalisé sur un seul


polluant, le NO.

MR 0,0 26,9 52,5 106,1 158,5 213,6 266,0 319,5 398,5 1079,8
AMS 0 22 17 87 143 201 253 309 392 1042
En mg/m3

linéarité NO du MIR FT

450
400
350
y = 1.0103x - 14.824
300
250 R2 = 0.9948
AMS

200
150
100
50
réponse AMS
0
-50 0 100 200 300 400 500
MR

134
H – l’interférence des gaz CO2, CH4, C3H8, CO, SO2, HCl et NH3 a été testée sur les
AMS NO, NO2 et HCl.

Interférent en mg/m3 AMS NO AMS NO2 AMS HCl


En mg/m3 En mg/m3 En mg/m3
CO2 20% 0 4,8 0
CH4 20 0 5,2 0
C3H8 45 0 4,5 0
CO 200 0 0,7 0
SO2 245 0 3,8 0
HCl 15 -0,5 0,1 -
NH3 11 -0,8 0,1 -2,4
En grisé, valeur négative interdite ; en clair, valeur négative autorisée

Du test précédent, il apparaît que le NO et le NO2 réagissent différemment. La réponse


du NO2 au passage du NO a été examinée.

MR NO 0,0 26,9 52,5 106,1 158,5 213,6 266,0 319,5 398,5 1079,8
Réponse 4,8 4,1 13,6 12,7 11,3 7 6,2 5,1 5,4 5,7
NO2
En mg/m3

influence du NO sur le NO2

16
14
NO en mg/m3

12
10
8
6
4
2
0
0 200 400 600 800 1000 1200
NO2 en mg/m3

Commentaire : ce résultat mérite une explication : compte tenu des tests interférent du
QAL1 qui ne signalaient pas d’interférence pour le NO, on se trouve ici devant une
pollution du NO étalon par le NO2 (probablement lors de la mise en œuvre). Ce qui
montre la difficulté de la réalisation de tels tests sur le site.

I – voir QAL3

7-3 variabilité et validité de la fonction d’étalonnage

Pour traiter les résultats des mesures parallèles de l’AST, nous avons opté pour deux
approches possibles :

A - celle de la norme : on injecte la fonction obtenue au QAL2 dans les valeurs brutes
AMS et on teste variabilité et validité, puis on constate vis-à-vis du domaine validé lors
du QAL2 (maintien ou extension).

135
B – celle que les acteurs de l’étude se sont imposés en ne faisant pas la correction
(éventuelle) de l’AMS avec la fonction déterminée par le QAL2 : on calcule une
nouvelle fonction avec les mesures AST, avec test de variabilité et domaine théorique,
et on compare les deux fonctions. Si leur intervalle de confiance se recoupe, alors on
déclare que l’AMS est toujours dans les conditions de la fonction établie au QAL2. On
peut alors appliquer l’approche A. Mais pour cette étude, on appliquera aussi
l’approche A quand les fonctions sont reconnues différentes.
7-3-1 Bilan AZALYS
Approche A : ici, parce que le QAL2 concluait de ne pas faire de correction (pente de
la fonction équivalente à 1) l’approche A est applicable au CO, au cas du HCl sans
injections et au NO.

Approche B : pour la raison invoquée dans l’approche A, l’approche B est applicable au


cas du HCl avec injection, au deux cas du SO2 et au NH3.
L’AST du COT d’AZALYS n’a pas été réalisé.
AMS CO
Rappel des informations du QAL2 :
VLEj a Uc Gamme Fonction Correction Domaine Bilan
mg/m3 max. mesure d’étalonnage valide en
σ0 variabilité
QAL2
% mg/m3 QAL2 Commentaires mg/m3 QAL2
normalisé
y = 1,004 AMS
75 10 0-1000 sans 0 à 45,06 3,83 réussi
3 3
a) 75 mg/m et 50 mg/m sur 7 jours glissant (à 9% CO2)
3 3
(50 mg/m et 100 mg/m en ½ h correction 11% O2 pour l’arrêté de 2002)
Approche A
SRM AMS SRM-AMS
Jour - Essai yi CO2 Norm. xi CO2 étalonné étal + normalisés
gaz sec gaz sec Normalis.
3 3 3 3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m % mg/m mg/Nm mg/Nm
13-04-E1 10,47 9,49 9,94 12,89 9,34 12,94 12,47 -2,53
13-04-E2 9,35 9,57 8,80 11,73 6,34 11,78 16,72 -7,93
13-04-E3 8,94 9,63 8,36 9,34 9,35 9,38 9,02 -0,66
13-04-E4 6,45 9,55 6,08 7,62 9,38 7,65 7,34 -1,26
13-04-E5 10,84 9,57 10,20 11,69 9,41 11,73 11,22 -1,03
13-04-E6 11,14 9,46 10,60 14,51 9,18 14,56 14,28 -3,67
14-04-E7 10,51 9,88 9,58 12,14 9,36 12,18 11,72 -2,14
14-04-E8 12,65 9,98 11,41 13,66 9,50 13,71 12,99 -1,58
14-04-E9 11,51 10,29 10,07 11,53 9,64 11,58 10,81 -0,74
somme 91,87 85,03 105,09 106,57
moyenne 10,21 9,45 11,68 10,56 -2,39
sD 2,29
Les données AST de l’AMS étalonné sont dans le domaine défini au QAL2.
Le test de variabilité devient : 2,29 < (3,83 x 1,5 x Kv (9)) soit 5,52  réussi
Le test de validité est : 2,39 < 10,59  réussi

Bilan de cette approche type norme : les tests AST sont réussis.

Conclusion sur l’AST de l’AMS CO : l’étalonnage de l’AMS CO effectué par le QAL2


est reconduit, pour le même domaine de validité.

136
AMS HCl (sans injections volontaires = 14 séries)

Rappel des informations du QAL2 :

VLEj a Uc Gamme Fonction Correction Domaine Bilan


mg/m3 max. mesure d’étalonnage et valide en
σ0 variabilité
QAL2
% mg/m3 QAL2 Commentaires mg/m3 QAL2
normalisé
y = 1,03 AMS +
0,917 Sans et
13 40 0-30 0 à 16,47 2,65 réussi
problème
3 3
a) 13 mg/m et 10 mg/m sur 7 jours glissant (à 9% CO2)
3 3
(10 mg/m et 60 mg/m en ½ h correction 11% O2 pour l’arrêté de 2002)

Approche A
SRM AMS SRM-AMS

Jour - Essai yi CO2 Norm. xi CO2 étalonné étal + normalisés


gaz sec gaz sec Normalis.
3 3 3 3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m % mg/m mg/Nm mg/Nm
13-04-E1 0,99 9,49 0,94 0,00 9,34 0,92 0,89 0,05
13-04-E2 24,65 9,57 23,19 18,46 6,34 19,93 28,29 -5,10
13-04-E3 16,71 9,63 15,62 13,23 9,35 14,54 14,00 1,63
13-04-E4 9,21 9,55 8,68 6,41 9,38 7,52 7,22 1,46
13-04-E5 17,32 9,57 16,29 11,71 9,41 12,98 12,41 3,88
13-04-E6 2,03 9,46 1,93 1,31 9,18 2,27 2,22 -0,29
14-04-E7 0,87 9,88 0,79 -0,04 9,36 0,88 0,84 -0,05
14-04-E8 0,89 9,98 0,80 -0,04 9,50 0,88 0,83 -0,03
14-04-E9 1,06 10,29 0,93 -0,04 9,64 0,88 0,82 0,10
somme 73,73 69,18 51,01 67,53
moyenne 8,19 7,69 5,67 6,68 0,18
sD 2,39

Toutes les données AST de l’AMS étalonné sont dans le domaine défini au QAL2.

Le test de variabilité devient : 2,39 < (2,65 x 1,5 x Kv (9)) soit 3,82  réussi
Le test de validité devient : 0,18 < 7,96  réussi

Bilan de cette approche type norme : les tests AST sont réussis.

Conclusion sur l’AST pour l’AMS HCl (sans injections) : l’étalonnage de l’AMS HCl
effectué par le QAL2 est reconduit, pour le même domaine de validité.

137
Cas du HCl (avec injections = 18 séries)

Rappel des informations du QAL2 :

VLEj a Uc Gamme Fonction Correction Domaine Bilan


mg/m3 max. mesure d’étalonnage et valide en
σ0 variabilité
QAL2
% mg/m3 QAL2 Commentaires mg/m3 QAL2
normalisé
y = 0,944 AMS +
1,141 Avec et
13 40 0-30 0 à 31,62 2,65 réussi
problème
3 3
a) 13 mg/m et 10 mg/m sur 7 jours glissant (à 9% CO2)
3 3
(10 mg/m et 60 mg/m en ½ h correction 11% O2 pour l’arrêté de 2002)

Approche B

SRM AMS SRM-AMS


Jour - Essai yi CO2 Norm. xi CO2 étalonné étal + normalisés
gaz sec gaz sec Normalis.
3 3 3 3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m % mg/m mg/Nm mg/Nm
13-04-E1 0,99 9,49 0,94 0,00 9,34 0,91 0,88 0,06
13-04-E2 24,65 9,57 23,19 18,46 6,34 24,64 34,98 -11,79
13-04-E3 16,71 9,63 15,62 13,23 9,35 17,92 17,24 -1,62
13-04-E4 9,21 9,55 8,68 6,41 9,38 9,15 8,78 -0,10
13-04-E5 17,32 9,57 16,29 11,71 9,41 15,96 15,27 1,02
13-04-E6 2,03 9,46 1,93 1,31 9,18 2,59 2,54 -0,61
14-04-E7 0,87 9,88 0,79 -0,04 9,36 0,86 0,82 -0,03
14-04-E8 0,89 9,98 0,80 -0,04 9,50 0,86 0,81 -0,01
14-04-E9 1,06 10,29 0,93 -0,04 9,64 0,86 0,80 0,12
somme 73,73 69,18 51,01 82,13
moyenne 8,19 7,69 5,67 6,68 -1,44
ys max 23,19 sD 3,94
ys min 0,79
ysmax-ysmin 22,40
15%VLE 1,95
Déduction : procédure d’estimation de la droite d’étalonnage = méthode a (MCO)

Estimation de la fonction d’étalonnage y = 1,286 AMS + 0,905

Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :

- comparaison entre fonction AST et QAL2 :

b U(b) b inf, b sup


AST 1,286 0,083 1,20 1,37
QAL2 0,944 0,078 0,87 1,02

- pas d’offset connu


- résultat incohérent puisque la constante est significative = problème à identifier
(comme dans QAL2)
- pente statistiquement différente de 1  correction de l’AMS
- les deux intervalles de confiance ne se recoupent pas = les fonctions
d’étalonnage sont différentes

138
Le test de variabilité devient : 3,94 < (2,65 x Kv (9)) soit 2,547  échec

Bilan de l’approche B : les fonctions sont différentes et le test de variabilité est un


échec.

Mais si nous avions utilisé l’approche A :

SRM AMS SRM-AMS

Jour - Essai yi CO2 norm. xi CO2 étalonné étal + normalisés


gaz sec gaz sec normalis.
3 3 3 3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m % mg/m mg/Nm mg/Nm
13-04-E1 0,99 9,49 0,94 0,00 9,34 1,14 1,10 -0,16
13-04-E2 24,65 9,57 23,19 18,46 6,34 18,57 26,36 -3,16
13-04-E3 16,71 9,63 15,62 13,23 9,35 13,63 13,12 2,51
13-04-E4 9,21 9,55 8,68 6,41 9,38 7,20 6,90 1,78
13-04-E5 17,32 9,57 16,29 11,71 9,41 12,19 11,66 4,62
13-04-E6 2,03 9,46 1,93 1,31 9,18 2,38 2,33 -0,40
14-04-E7 0,87 9,88 0,79 -0,04 9,36 1,11 1,06 -0,27
14-04-E8 0,89 9,98 0,80 -0,04 9,50 1,11 1,05 -0,25
14-04-E9 1,06 10,29 0,93 -0,04 9,64 1,11 1,03 -0,11
somme 73,73 69,18 51,01 64,62
moyenne 8,19 7,69 5,67 6,68 0,51
sD 2,20

Le test de variabilité devient : 2,20 < (2,65 x 1,5 x Kv (9)) soit 3,82  réussi
Le test de validité devient : 0,51 < 4,35  réussi

Bilan de cette approche type norme : les tests AST sont réussis.

Conclusion sur l’AST de AMS HCl (avec injections) : l’AST ne reconduit pas la fonction
d’étalonnage du QAL2 lorsqu’elle est comparée à la fonction que l’on obtient avec les
données AST. Mais si on applique la norme, la fonction initiale du QAL2 est reconduite.
Le « problème » détecté au QAL2 y serait-il pour quelque chose ? Le QAL3 en
sensibilité confirme l’existence d’un « problème ».

139
AMS- NO

Rappel des informations du QAL2 :

VLEj a Uc Gamme Fonction Correction Domaine Bilan


mg/m3 max. mesure d’étalonnage et valide en
σ0 variabilité
3 QAL2
% mg/m QAL2 Commentaires mg/m3 QAL2
normalisé
y = 1,023 AMS
91 20 0-200 sans 0 à 96,24 9,29 réussi
3 3
a) 91 mg/m et 70 mg/m en moyenne sur 7 jours glissant (à 9% CO2)
3 3
(200 mg/m et 400 mg/m en ½ h correction 11% O2 pour l’arrêté de 2002)

Approche A
SRM AMS SRM-AMS
Jour - Essai yi CO2 Norm. xi CO2 étalonné étal + normalisés
gaz sec gaz sec Normalis.
3 3 3 3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m % mg/m mg/Nm mg/Nm
13-04-E1 47,12 9,49 44,71 46,51 9,34 47,58 45,85 -1,15
13-04-E2 49,64 9,57 46,70 53,58 6,34 54,82 77,82 -31,12
13-04-E3 38,61 9,63 36,10 41,16 9,35 42,11 40,53 -4,44
13-04-E4 43,47 9,55 40,97 46,00 9,38 47,06 45,16 -4,19
13-04-E5 39,40 9,57 37,05 45,18 9,41 46,22 44,21 -7,15
13-04-E6 45,38 9,46 43,19 46,23 9,18 47,30 46,37 -3,18
14-04-E7 78,01 9,88 71,09 85,01 9,36 86,98 83,63 -12,54
14-04-E8 102,01 9,98 92,00 108,32 9,50 110,82 104,98 -12,98
14-04-E9 10,29 9,64 0,00 0,00 0,00
somme 443,65 411,81 472,00 488,56
moyenne 55,46 51,48 59,00 55,24 -8,53
sD 9,61

Une seule donnée AST de l’AMS étalonné est hors du domaine défini au QAL2.

Le test de variabilité devient : 9,61 < (9,29 x 1,5 x Kv (8)) soit 13,26  réussi
Le test de validité est : 8,53 < 17,31  réussi

Bilan de cette approche type norme : les tests AST sont réussis.

Conclusion sur l’AST de l’AMS NO : l’étalonnage de l’AMS NO effectué par le QAL2


est reconduit, avec extension du domaine de validité de 0 à 115,48 mg/m3 normalisé.

140
AMS – SO2 ( cas 18 séries)

Rappel des informations du QAL2 :

VLEj a Uc Gamme Fonction Correction Domaine Bilan


mg/m3 max. mesure d’étalonnage et valide en
σ0 variabilité
3 QAL2
% mg/m QAL2 Commentaires mg/m3 QAL2
normalisé
y = 1,204 AMS
+ 4,276 Avec et
32,5 20 0-100 0 à 84,22 3,32 refusé
problème
3 3
a) 32,5 mg/m et 25 mg/m (à 9% CO2) sur 7 jours glissant
3 3
(50 mg/m et 200 mg/m en ½ h correction 11% O2 pour l’arrêté de 2002),

Approche B
SRM AMS SRM-AMS
Jour - Essai yi CO2 Norm. xi CO2 étalonné étal + normalisés
gaz sec gaz sec Normalis.
3 3 3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m3 % mg/m mg/Nm mg/Nm
13-04-E1 7,30 9,49 6,93 1,49 9,34 6,88 6,63 0,29
13-04-E2 29,20 9,57 27,47 27,19 6,34 28,11 39,90 -12,43
13-04-E3 33,20 9,63 31,04 35,29 9,35 34,81 33,50 -2,46
13-04-E4 23,10 9,55 21,77 18,32 9,38 20,78 19,94 1,83
13-04-E5 21,00 9,57 19,75 19,44 9,41 21,71 20,76 -1,01
13-04-E6 6,20 9,46 5,90 1,05 9,18 6,52 6,39 -0,49
14-04-E7 14,60 9,88 13,31 9,58 9,36 13,57 13,04 0,26
14-04-E8 7,60 9,98 6,85 5,01 9,50 9,79 9,28 -2,42
14-04-E9 9,64
somme 142,20 133,02 117,37 149,45
moyenne 17,78 16,63 14,67 15,65 -2,05
ys max 31,04 sD 4,43
ys min 5,90
ysmax-ysmin 25,14
15%VLE 4,88

Déduction : procédure d’estimation de la droite d’étalonnage = méthode a (MCO)

Estimation de la fonction d’étalonnage y = 0,826 AMS + 5,652

Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :

- comparaison entre fonction AST et QAL2 :

b U(b) b inf, b sup


AST 0,826 0,116 0,71 0,94
QAL2 1,204 0,101 1,10 1,30

- pas d’offset connu


- comparer la constante 4,276 à 5,652
- résultat incohérent puisque la constante est toujours significative = problème à
identifier (comme dans QAL2)
- pente statistiquement différente de 1  correction de l’AMS
- les deux intervalles de confiance ne se recoupent pas = les fonctions
d’étalonnage sont différentes

141
Le test de variabilité devient : 4,43 < (3,32 x Kv (8)) soit 3,16  échec

Bilan de l’approche B : les fonctions sont différentes et le test de variabilité est un


échec. Le QAL2 n’est pas reconductible.

Mais si nous avions utilisé l’approche A :

SRM AMS SRM-AMS


Jour - Essai yi CO2 norm. xi CO2 normalis. étal + normalisés
gaz sec gaz sec normalis.
3 3 3 3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m % mg/m mg/Nm mg/Nm
13-04-E1 7,30 9,49 6,93 1,49 9,34 6,07 5,85 1,08
13-04-E2 29,20 9,57 27,47 27,19 6,34 37,01 52,53 -25,06
13-04-E3 33,20 9,63 31,04 35,29 9,35 46,77 45,02 -13,98
13-04-E4 23,10 9,55 21,77 18,32 9,38 26,33 25,26 -3,49
13-04-E5 21,00 9,57 19,75 19,44 9,41 27,68 26,47 -6,72
13-04-E6 6,20 9,46 5,90 1,05 9,18 5,54 5,43 0,47
14-04-E7 14,60 9,88 13,31 9,58 9,36 15,81 15,20 -1,90
14-04-E8 7,60 9,98 6,85 5,01 9,50 10,31 9,77 -2,91
14-04-E9 9,64
somme 142,20 133,02 117,37 185,54
moyenne 17,78 16,63 14,67 15,65 -6,57
sD 8,86

Le test de variabilité devient : 8,86 < (3,32 x 1,5 x Kv (8)) soit 4,736  échec
Le test de validité est : 6,57 < 10,30  réussi

Bilan de cette approche type norme : le test de variabilité est un échec.

Conclusion sur l’AST de l’AMS SO2 : quelque soit l’approche utilisée, le QAL2 de
l’AMS SO2 (18 séries) n’est pas reconduit par l’AST . Le « problème » détecté au
QAL2 y serait-il pour quelque chose ? Le QAL3 en sensibilité confirme l’existence d’un
« problème ».

AMS – SO2 (16 séries)

Rappel des informations du QAL2 :

VLEj a Uc Gamme Fonction Correction Domaine Bilan


mg/m3 max. mesure d’étalonnage et valide en
σ0 variabilité
QAL2
% mg/m3 QAL2 Commentaires mg/m3 QAL2
normalisé
y = 1,702 AMS
+ 3,364 Avec et
32,5 20 0-100 0 à 43,61 3,32 réussi
problème
3 3
a) 32,5 mg/m et 25 mg/m (à 9% CO2) sur 7 jours glissant
3 3
(50 mg/m et 200 mg/m en ½ h correction 11% O2 pour l’arrêté de 2002),

Approche B (même données que précédemment)

Estimation de la fonction d’étalonnage y = 0,826 AMS + 5,652 (voir tableau cas


précédent)

142
Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :

- comparaison entre fonction AST et QAL2 :

b U(b) b inf, b sup


AST 0,826 0,116 0,71 0,94
QAL2 1,702 0,166 1,54 1,87

- pas d’offset connu


- comparer la constante 3,364 à 5,652
- résultat incohérent puisque la constante est toujours significative = problème à
identifier (comme dans QAL2)
- pente statistiquement différente de 1  correction de l’AMS
- les deux intervalles de confiance ne se recoupent pas = les fonctions
d’étalonnage sont différentes

Le test de variabilité devient : 4,43 < (3,32 x Kv (8)) soit 3,16  échec

Bilan de l’approche B : les fonctions sont différentes et le test de variabilité est un


échec. Le QAL2 n’est pas reconductible.

Mais si nous avions utilisé l’approche A :

SRM AMS SRM-AMS


Jour - Essai yi CO2 norm. xi CO2 normalis. étal + normalisés
gaz sec gaz sec normalis.
3 3 3 3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m % mg/m mg/Nm mg/Nm
13-04-E1 7,30 9,49 6,93 1,49 9,34 5,90 5,69 1,24
13-04-E2 29,20 9,57 27,47 27,19 6,34 49,63 70,46 -42,99
13-04-E3 33,20 9,63 31,04 35,29 9,35 63,44 61,06 -30,02
13-04-E4 23,10 9,55 21,77 18,32 9,38 34,54 33,14 -11,37
13-04-E5 21,00 9,57 19,75 19,44 9,41 36,44 34,86 -15,11
13-04-E6 6,20 9,46 5,90 1,05 9,18 5,15 5,05 0,86
14-04-E7 14,60 9,88 13,31 9,58 9,36 19,67 18,92 -5,61
14-04-E8 7,60 9,98 6,85 5,01 9,50 11,90 11,27 -4,42
14-04-E9 9,64
somme 142,20 133,02 117,37 240,43
moyenne 17,78 16,63 14,67 15,65 -13,43
sD 15,66

Le test de variabilité devient : 15,66 < (3,32 x 1,5 x Kv (8)) soit 4,736  échec
Le test de validité est : 13,43 < 10,30  échec

Bilan de cette approche type norme : aucun des deux tests de l’AST n’est réussi.

Conclusion sur l’AST de l’AMS SO2 : quelque soit l’approche utilisée, le QAL2 de l’AMS
SO2 (16 séries) n’est pas reconduit par l’AST. Le « problème » détecté au QAL2 y
serait-il pour quelque chose ? Le QAL3 en sensibilité confirme l’existence d’un
« problème ».

143
AMS-NH3

Rappel des informations du QAL2 :

VLEj a Uc Gamme Fonction Correction Domaine Bilan


mg/m3 max. mesure d’étalonnage et valide en
σ0 variabilité
3 QAL2
% mg/m QAL2 Commentaires mg/m3 QAL2
normalisé
y = 1,326AMS
20 40b 0-50 avec 0 à 18,42 4,082 réussi
3
a) aucune, On prendra 20 mg/m (d’après l’arrêté installations de combustion de 2003), corrigé
à 9% de CO2 pour cette démonstration (pourrait l’être à 11% d’O2 en application de l’arrêté
incinération de 2002),
b) aucune, On prendra 40% comme pour HCl et HF,

Approche B
SRM AMS SRM-AMS
Jour - Essai yi CO2 Norm. xi CO2 étalonné étal + normalisés
gaz sec gaz sec Normalis.
3 3 3 3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m % mg/m mg/Nm mg/Nm
13-04-E1 1,42 9,49 1,61 0,22 9,34 0,82 0,79 1,68
13-04-E2 1,50 9,57 1,69 -0,02 6,34 -0,08 -0,11 1,80
13-04-E3 1,37 9,63 1,59 -0,01 9,35 -0,05 -0,05 1,64
13-04-E4 1,28 9,55 1,51 -0,02 9,38 -0,08 -0,07 1,58
13-04-E5 1,52 9,57 1,79 -0,02 9,41 -0,08 -0,07 1,86
13-04-E6 1,76 9,46 2,09 0,73 9,18 2,73 2,68 -0,59
14-04-E7 2,59 9,88 2,83 2,26 9,36 8,52 8,19 -5,37
14-04-E8 1,58 9,98 1,71 0,63 9,50 2,37 2,25 -0,53
14-04-E9 1,08 1,14 -0,02 9,64 -0,08 -0,07 1,21
somme 14,09 15,96 3,74 12,75
moyenne 1,57 1,77 0,42 1,09 0,36
ys max 2,83 sD 2,36
ys min 1,14
ysmax-ysmin 1,69
15%VLE 3

Déduction : procédure d’estimation de la droite d’étalonnage = méthode b (OFFSET)

Estimation de la fonction d’étalonnage y = 3,765 AMS

Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :

- pas d’offset connu


- pas de constante comme dans QAL2
- b= 3,765 à comparer à b= 1,326 : écart important entre les deux fonctions donc
les deux fonctions d’étalonnage sont différentes

Le test de variabilité devient : 2,36 < (4,08 x Kv (9)) soit 3,92  réussi

Bilan de l’approche B : les fonctions sont différentes. Le QAL2 n’est pas reconductible.

144
Mais si nous avions utilisé l’approche A :

SRM AMS SRM-AMS


Jour - Essai yi CO2 norm. xi CO2 normalis. étal + normalisés
gaz sec gaz sec normalis.
3 3 3 3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m % mg/m mg/Nm mg/Nm
13-04-E1 1,42 9,49 1,61 0,22 9,34 0,29 0,28 1,33
13-04-E2 1,50 9,57 1,69 -0,02 6,34 -0,03 -0,04 1,73
13-04-E3 1,37 9,63 1,59 -0,01 9,35 -0,02 -0,02 1,61
13-04-E4 1,28 9,55 1,51 -0,02 9,38 -0,03 -0,03 1,53
13-04-E5 1,52 9,57 1,79 -0,02 9,41 -0,03 -0,03 1,81
13-04-E6 1,76 9,46 2,09 0,73 9,18 0,96 0,94 1,15
14-04-E7 2,59 9,88 2,83 2,26 9,36 3,00 2,89 -0,06
14-04-E8 1,58 9,98 1,71 0,63 9,50 0,83 0,79 0,92
14-04-E9 1,08 1,14 -0,02 9,64 -0,03 -0,02 1,16
somme 14,09 15,96 3,74 4,49
moyenne 1,57 1,77 0,42 1,09 1,24
sD 0,57

Le test de variabilité devient : 0,57 < (4,08 x 1,5 x Kv (9)) soit 5,878  réussi
Le test de validité est : 1,24 < 4,52  réussi

Bilan de cette approche type norme : les deux tests de l’AST sont réussis.

Conclusion de l’AST pour AMS NH3 : la fonction d’étalonnage du QAL2 lorsqu’elle est
comparée à la fonction que l’on obtient avec les données AST est différente, mais le
test de variabilité est réussi. Et si on applique la norme, la fonction initiale du QAL2 est
reconduite. Il y a lieu de se demander pourquoi : probablement par la répartition des
points sur un domaine très limité par rapport à la VLE envisagée, avec un groupe au
niveau de la limite de quantification et quelques points plus élevés qui « tirent » la
fonction. C’était le même « schéma » pour le QAL2, mais les points « élevés » se
positionnaient différemment : influence de la qualité de la SRM ?

AMS-poussières (11 séries, correction O2)

Compte tenu des conclusions de l’étape QAL2 pour cette AMS (corrections CO2 et O2)
nous avons traité l’AST avec l’exemple réussi (11 séries – correction O2).

Rappel des informations du QAL2 :

VLEj a Uc Gamme Fonction Correction Domaine Bilan


mg/m3 max. mesure d’étalonnage et valide en
σ0 variabilité
QAL2
% mg/m3 QAL2 Commentaires mg/m3 QAL2
normalisé
y = 0,883AMS
10 30 0-30 – 1,919 sans et 0 à 8,98 1,531 réussi
aucune VLE
dans le
domaine
3 3
a) 6,5 mg/m et 5 mg/m sur 7 jours glissant (à 9% CO2)
3
(10 mg/m et 30 mg/m3 en ½ h correction 11% O2 pour l’arrêté de 2002)

145
Approche B
SRM AMS SRM-AMS
Jour - Essai yi O2 Norm. xi O2 étalonné étal + normalisés
gaz sec gaz sec Normalis.
3 3 3 3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m % mg/m mg/Nm mg/Nm
13-04-E1 0,00 10,00 0,00 0,15 10,40 0,20 0,38 -0,38
13-04-E2 0,10 9,70 0,35 0,46 10,10 0,38 0,76 -0,41
13-04-E3 0,30 9,50 1,05 0,42 10,00 0,35 0,70 0,35
13-04-E4 9,70 10,20
13-04-E5 9,60 10,00
13-04-E6 5,20 9,60 18,99 8,30 10,20 5,08 10,34 8,65
14-04-E7 3,59 9,60 7,36 6,07 10,10 3,74 6,94 0,42
14-04-E8 -0,83 9,40 -1,68 0,26 9,90 0,26 0,47 -2,15
14-04-E9 1,92 9,10 3,77 0,26 9,80 0,26 0,48 3,29
somme 10,27 29,84 15,91 20,07
moyenne 1,47 4,26 2,27 3,27 1,40
ys max 18,99 sD 3,59
ys min -1,68
ysmax-ysmin 20,67
15%VLE 1,5

Déduction : procédure d’estimation de la droite d’étalonnage = méthode a (MCO)

Estimation de la fonction d’étalonnage y = 0,600 AMS + 0,104

Appréciation de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :

- comparaison entre fonction AST et QAL2 :

b U(b) b inf, b sup


AST 0,600 0,198 0,40 0,80
QAL2 0,883 0,281 0,60 1,16

- pas d’offset connu, mais dans QAL2 la constante n’est pas nulle
- comparer la constante 0,104 à -1,919
- résultat cohérent puisque la constante est toujours non significative
- pente AST statistiquement différente de 1  correction de pente de l’AMS
- les deux intervalles de confiance se recoupent = les fonctions d’étalonnage
auraient une pente équivalente

Le test de variabilité devient : 3,59 < (1,531 x Kv (7)) soit 1,44  échec

Bilan de l’approche B : fonction équivalente mais le test de variabilité est un échec.

146
Mais si nous avions utilisé l’approche A :

SRM AMS SRM-AMS


Jour - Essai yi O2 norm. xi O2 étalonné étal + normalisés
gaz sec gaz sec normalis.
3 3 3 3 3 3
mg/m % mg/Nm mg/m % mg/m mg/Nm mg/Nm
13-04-E1 0,00 10,00 0,00 0,15 10,40 -1,78 -3,49 3,49
13-04-E2 0,10 9,70 0,35 0,46 10,10 -1,51 -2,99 3,34
13-04-E3 0,30 9,50 1,05 0,42 10,00 -1,55 -3,08 4,13
13-04-E4 9,70
13-04-E5 9,60
13-04-E6 5,20 9,60 18,99 8,30 10,20 5,41 11,00 7,99
14-04-E7 3,59 9,60 7,36 6,07 10,10 3,44 6,37 0,99
14-04-E8 -0,83 9,40 -1,68 0,26 9,90 -1,69 -3,09 1,41
14-04-E9 1,92 9,10 3,77 0,26 9,80 -1,69 -3,18 6,95
somme 10,27 29,84 15,91 1,54
moyenne 1,47 4,26 2,27 3,27 4,04
sD 2,62

Le test de variabilité devient : 2,62 < (1,531 x 1,5 x Kv (7)) soit 2 ,17  échec
Le test de validité est : 4,04 < 3,67  échec

Bilan de cette approche type norme : aucun des deux tests de l’AST n’est réussi.

Conclusion sur l’AST de l’AMS poussières (11 séries) : dans cette démarche
expérimentale pour le cas des poussières, les deux approches montrent le refus de
l’étalonnage précédent.

147
Résumé des tests AST pour AZALYS (CO2)

Mesurande et nombre de Domaine de Fonction d’étalonnage


Résultat du test de Résultats de la fonction Résultats AST en
variabilité de la testée sur données AST appliquant la norme
séries AMS-SRM validité selon NF obtenue selon NF EN fonction d’étalonnage
EN 14181, en 14181 (et méthode retenue)
VLE j - VLE 7j 3
mg/m normalisé
3
En mg/m normal corrigé (et méthode appliquée ) Indication du R
2 Approche A
Approche B
CO (19 séries) 0 – 45,06 Y=1,004xi (a) Réussi Variabilité : OK
2
75 - 50 R = 0,99 Validité : OK
Domaine : idem
F (QAL2) reconduite
HCl (14 séries) 0 – 16,47 Y=1,03xi + 0,917 (a) Réussi Variabilité : OK
2
13 - 10 R = 0,98 Validité : OK
Domaine : idem
F (QAL2) reconduite
HCl (18 séries) 0 – 31,62 Y=0,944xi + 1,141 (a) Réussi Y différente =1,286xi+0,905 (a) Variabilité : OK
2
13 - 10 R = 0,98 Variabilité : non Validité : OK
F (QAL2) rejetée F (QAL2) reconduite
NO (18 séries) 0 – 96,24 Y=1,023xi (a) Réussi Variabilité : OK
2
91 - 70 R = 0,93 Validité : OK
Domaine : 115,48 mg/m3
F (QAL2) reconduite
SO2 (18 séries) 0 – 84,22 Y=1,204xi + 4,276 (a) Refusé Y différente =0,826xi+5,652 (a) Variabilité : non
2
32,5 - 25 R = 0,97 Variabilité : non Validité : OK
F (QAL2) rejetée F (QAL2) rejetée
SO2 (16 séries) 0 – 43,61 Y= 1,702xi + 3,364 (a) Réussi Y différente =0,826xi+5,652 (a) Variabilité : non
2
32,5 - 25 R = 0,93 Variabilité : non Validité : non
F (QAL2) rejetée F (QAL2) rejetée
NH3 (18 séries) 0 – 18,42 Y= 1,326xi (a) Réussi Y différente = 3,765xi (b) Variabilité : OK
2
20** R = 0,87 Variabilité : OK Validité : OK
F (QAL2) rejetée F (QAL2) reconduite
Poussières (11 séries) 0 – 8,43 Y = 0,883 – 1,919 (a) Réussi Y différente =0,6xi+0,104 (a) Variabilité : non
Variabilité : non Validité : non
6,5 - 5
2
R = 0,84 F (QAL2) rejetée F (QAL2) rejetée

148
Constats sur l’AST d’AZALYS

Les AMS qui avaient réussi le QAL2 (CO, HCl sans injection, NO) avec une fonction
d’étalonnage entraînant peu ou pas de correction (approche A) se voient confirmés par
le test AST.
Le cas du NH3 avec un QAL2 entraînant une correction (approche B) voit sa fonction
reconduite dans l’approche A, mais il faut étudier le rôle des points élevés par rapport
au nuage de points en limite de quantification.
L’AST du NO permet d’élargir le domaine de validité.

Au contraire, les AMS pour lesquels le QAL2 occasionnait une correction de la fonction
(approche B) voit leur test AST refuser cette fonction : HCl avec injections, SO2 sans
injections.
L’AMS qui avait été refusé à cause de la variabilité l’est toujours : SO2 avec injections.
Le cas du HCl avec injection ayant eu un QAL2 entraînant une correction voit sa
fonction refusée suivant l’approche comparée (B), mais acceptée si on applique la
norme en l’état (approche A). Que doit-on en penser ? Lire également les cartes du
QAL3, et se souvenir de la détection d’un « problème » lors du QAL2.

Enfin, dans l’exemple de la configuration AMS-poussière qui avait réussi la variabilité,


les deux approches (A et B) de l’ AST rejettent la fonction QAL2.

7-3-2 Bilan GENERIS (O2)

Différences entre les deux approches : se reporter au début du § 7-3.

Approche A : ici, l’approche A n’est applicable dans aucun cas parce que le QAL2
concluait de faire une correction pour tous les AMS (sauf cas de fonction impossible).

Approche B : pour la raison invoquée dans l’approche A, l’approche B est applicable à


tous les AMS de GENERIS.

149
AMS SO2

Rappel des informations du QAL2 :

VLEj a Uc Gamme Fonction Correction Domaine Bilan


mg/m3 max, mesure d’étalonnage valide en
σ0 variabilité
3 QAL2
% mg/m QAL2 Commentaires mg/m3 QAL2
normalisé
y = 0 ,798 AMS
50 20 0-300 avec 0 à 27,74 5,102 réussi
3 3
a) 50 mg/m et 200 mg/m en ½ h correction 11% O2

Approche B
SRM AMS SRM-AMS
Jour - Essai yi norm. xi normalis. étal + normalisés
normalis.
3 3 3 3 3 3
mg/m mg/Nm mg/m mg/m mg/Nm mg/Nm
08-03-E1 5,28 4,25 6,57 7,15 5,72 -1,47
08-03-E2 2,54 2,03 2,98 3,24 2,59 -0,56
08-03-E3 1,51 1,19 2,08 2,26 1,78 -0,59
09-03-E4 19,22 14,70 16,98 18,47 14,21 0,49
09-03-E5 17,24 13,84 15,02 16,34 13,18 0,66
09-03-E6 7,86 6,48 8,36 9,09 7,52 -1,04
somme 53,65 42,49 51,99 45,00
moyenne 8,94 7,08 8,67 7,87 -0,42
ys max 14,70 sD 0,84
ys min 1,19
ysmax-ysmin 13,51
15%VLE 7,5

Déduction : procédure d’estimation de la droite d’étalonnage : méthode a (MCO)

Estimation de la fonction d’étalonnage : y= 1,0878 AMS

Critique de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :

- comparaison entre fonction AST et QAL2 :

b U(b) b inf, b sup


AST 1,0878 0,124 0,96 1,21
QAL2 0,798 0,095 0,70 0,89

- pas de constante en AST ni en QAL2


- pente AST statistiquement = 1  pas de correction de pente de l’AMS
- les deux intervalles de confiance ne se recoupent pas = fonctions d’étalonnage
différentes
- R2 meilleur (0,99 au lieu de 0,95)
- L’AMS a tendance à la surestimation des valeurs

le test de variabilité devient : 0,84 < (5,102 x Kv (6)) soit 4,76  réussi

Bilan de l’approche B : les fonctions sont différentes, mais le test de variabilité est
réussi.

150
Mais si nous avions utilisé l’approche A :

SRM AMS SRM-AMS


Jour - Essai yi norm. xi normalis. étal + normalisés
normalis.
3 3 3 3 3 3
mg/m mg/Nm mg/m mg/m mg/Nm mg/Nm
08-03-E1 5,28 4,25 6,57 5,24 4,19 0,06
08-03-E2 2,54 2,03 2,98 2,38 1,90 0,13
08-03-E3 1,51 1,19 2,08 1,66 1,31 -0,12
09-03-E4 19,22 14,70 16,98 13,55 10,42 4,28
09-03-E5 17,24 13,84 15,02 11,99 9,67 4,17
09-03-E6 7,86 6,48 8,36 6,67 5,51 0,97
somme 53,65 42,49 51,99 33,00
moyenne 8,94 7,08 8,67 7,87 1,58
sD 2,08

Le test de variabilité devient : 2,08 < (5,102 x 1,5 x Kv (6)) soit 7,14  réussi
Le test de validité est : 1,58 < 6,81 réussi

Bilan de cette approche type norme : les deux tests AST sont réussis.

Conclusion sur l’AST de l’AMS SO2 : la fonction d’étalonnage du QAL2 lorsqu’elle est
comparée à la fonction que l’on obtient avec les données AST est différente, mais le
test de variabilité est réussi. Et si on applique directement la norme, la fonction initiale
du QAL2 est reconduite. Pourquoi arrive-t-on à ce résultat ? Le coefficient R2 de la
fonction calculée pour AST est nettement meilleur que celui du QAL2. Au vu de la
dispersion des valeurs, on peut s’interroger sur l’influence de la SRM dans les mesures
du QAL2.

151
AMS NO

Rappel des informations du QAL2 :

VLEj a Uc Gamme Fonction Correction Domaine Bilan


mg/m3 max, mesure d’étalonnage valide en
σ0 variabilité
3 QAL2
% mg/m QAL2 Commentaires mg/m3 QAL2
normalisé
y = 0,886 AMS
200 20 0-500 avec 0à 20,408 réussi
261,66
3 3
a) 200 mg/m et 400 mg/m en ½ h correction 11% O2

Approche B

SRM AMS SRM-AMS


Jour - Essai yi norm. xi étalonné. étal + normalisés
normalis.
3 3 3 3 3 3
mg/m mg/Nm mg/m mg/m mg/Nm mg/Nm
08-03-E1 207,27 166,80 222,57 207,40 165,92 0,88
08-03-E2 266,00 212,60 288,79 269,11 215,29 -2,69
08-03-E3 256,40 203,15 273,79 255,13 200,89 2,26
09-03-E4 165,73 126,76 182,82 170,36 131,05 -4,29
09-03-E5 180,61 144,95 192,89 179,75 144,96 -0,01
09-03-E6 232,30 191,39 243,73 227,12 187,70 3,69
somme 1308,31 1045,65 1404,59 1045,81
moyenne 218,05 174,28 234,10 204,19 -0,03
ys max 212,60 sD 3,00
ys min 126,76
ysmax-
ysmin 85,84
15%VLE 30

Déduction : procédure d’estimation de la droite d’étalonnage : méthode a (MCO)

Estimation de la fonction d’étalonnage : y= 0,932 AMS

Critique de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :

- comparaison entre fonction AST et QAL2 :

b U(b) b inf, b sup


AST 0,932 0,015 0,9165 0,95
QAL2 0,886 0,032 0,85 0,9178

- pas de constante en AST ni en QAL2


- pente AST presque équivalente à 1  faible correction de pente de l’AMS
- les deux intervalles de confiance se chevauche presque = fonctions
d’étalonnage presque équivalentes
- R2 de 0,99

le test de variabilité devient : 3,00 < (20,408 x Kv (6)) soit 19,04  réussi

152
Bilan de l’approche B : les fonctions sont équivalentes et le test est réussi.

Dans ce cas l’approche A s’applique :


SRM AMS SRM-AMS
Jour - Essai yi norm. xi normalis. étal + normalisés
normalis.
3 3 3 3 3 3
mg/m mg/Nm mg/m mg/m mg/Nm mg/Nm
08-03-E1 207,27 166,80 222,57 197,20 157,76 9,04
08-03-E2 266,00 212,60 288,79 255,87 204,69 7,91
08-03-E3 256,40 203,15 273,79 242,58 191,01 12,14
09-03-E4 165,73 126,76 182,82 161,98 124,60 2,16
09-03-E5 180,61 144,95 192,89 170,90 137,82 7,13
09-03-E6 232,30 191,39 243,73 215,94 178,47 12,92
somme 1308,31 1045,65 1404,59 994,35
moyenne 218,05 174,28 234,10 204,19 8,55
sD 3,89

Le test de variabilité devient : 3,89 < (20,408 x 1,5 x Kv (6)) soit 28,59  réussi
Le test de validité est : 8,55 < 23,6 réussi

Bilan de cette approche type norme : les deux tests AST sont réussis.

Conclusion sur l’AST de l’AMS NO : quelque soit l’approche, l’AST reconduit la fonction
QAL2 ou une très voisine pour le même domaine de validité.

153
AMS HCl

Rappel des informations du QAL2 :

VLEj a Uc Gamme Fonction Correction Domaine Bilan


mg/m3 max, mesure d’étalonnage valide en
σ0 variabilité
3 QAL2
% mg/m QAL2 Commentaires mg/m3 QAL2
normalisé
y = 0,745 AMS
10 40 0-100 avec 0 à 9,52 2,041 réussi
3 3
a) 10 mg/m et 60 mg/m en ½ h correction 11% O2

Approche B

SRM AMS SRM-AMS

Jour - Essai yi norm. xi étalonné. étal + normalisés


normalis.
3 3 3 3 3 3
mg/m mg/Nm mg/m mg/m mg/Nm mg/Nm
08-03-E1 7,46 6,00 7,59 7,58 6,06 -0,06
08-03-E2 5,54 4,42 6,58 6,57 5,26 -0,84
08-03-E3 5,35 4,24 6,34 6,33 4,99 -0,75
09-03-E4 16,40 12,54 16,91 16,89 12,99 -0,45
09-03-E5 18,00 14,44 17,05 17,03 13,73 0,71
09-03-E6 11,69 9,63 11,21 11,19 9,25 0,38
somme 64,44 51,27 65,68 52,28
moyenne 10,74 8,55 10,95 9,75 -0,17
ys max 14,44 sD 0,62
ys min 4,24
ysmax-ysmin 10,20
15%VLE 1,5

Déduction : procédure d’estimation de la droite d’étalonnage : méthode a (MCO)

Estimation de la fonction d’étalonnage : y= 1,1 AMS – 1,299 qui devient 0 ,9986 AMS
sans la constante

Critique de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :

- comparaison entre fonction AST et QAL2 :

b U(b) b inf, b sup


AST 0,999 0,074 0,92 1,07
QAL2 0,745 0,082 0,66 0,83

- pas d’offset, donc résultat cohérent puisque la constante n’est pas significative
- pas de constante en AST ni en QAL2
- pente AST équivalente à 1  pas de correction de pente de l’AMS
- les deux intervalles de confiance ne se recoupent pas = fonctions d’étalonnage
différentes
- R2 >0,98

le test de variabilité devient : 0,62 < (2,041 x Kv (6)) soit 1,904  réussi

154
Bilan de l’approche B : les fonctions QAL2 et AST ne sont pas équivalentes mais le
test de variabilité est réussi.

Mais si nous avions utilisé l’approche A :

SRM AMS SRM-AMS


Jour - Essai yi norm. xi étalonné. étal + normalisés
normalis.
3 3 3 3 3 3
mg/m mg/Nm mg/m mg/m mg/Nm mg/Nm
08-03-E1 7,46 6,00 7,59 5,65 4,52 1,48
08-03-E2 5,54 4,42 6,58 4,90 3,92 0,50
08-03-E3 5,35 4,24 6,34 4,72 3,72 0,52
09-03-E4 16,40 12,54 16,91 12,60 9,69 2,85
09-03-E5 18,00 14,44 17,05 12,70 10,24 4,20
09-03-E6 11,69 9,63 11,21 8,35 6,90 2,73
somme 64,44 51,27 65,68 38,99
moyenne 10,74 8,55 10,95 9,75 2,05
sD 1,47

Le test de variabilité devient : 1,47 < (2,04 x 1,5 x Kv (6)) soit 2,86  réussi
Le test de validité est : 8,55 < 3,25  réussi

Bilan de cette approche type norme : les deux tests AST sont réussis.

Conclusion sur l’AST de l’AMS HCl : la fonction d’étalonnage du QAL2 lorsqu’elle est
comparée à la fonction que l’on obtient avec les données AST est différente, mais le
test de variabilité est réussi. Et si on applique directement la norme, la fonction initiale
du QAL2 est reconduite. Pourquoi arrive-t-on à ce résultat ? Le coefficient R2 de la
fonction calculée pour AST est nettement meilleur que celui du QAL2. Au vu de la
dispersion des valeurs, on peut s’interroger sur l’influence de la SRM dans les mesures
du QAL2.

155
AMS COT

Rappel des informations du QAL2 :

VLEj a Uc Gamme Fonction Correction Domaine Bilan


mg/m3 max, mesure d’étalonnage valide en
σ0 variabilité
3 QAL2
% mg/m QAL2 Commentaires mg/m3 QAL2
normalisé
Méthode a Méthode a =
10 30 0-50 Fonction 0 à 1,85 1,531 Réussi
y = -0,135 AMS impossible
+1,88 0 à 1,91 Réussi
méthode b

y=0,549 AMS
3 3
a) 10 mg/m et 20 mg/m en ½ h correction 11% O2

approche B

SRM AMS SRM-AMS


Jour - Essai yi norm. xi étalonné. étal + normalisés
normalis.
3 3 3 3 3 3
mg/m mg/Nm mg/m mg/m mg/Nm mg/Nm
08-03-E1 3,66 2,95 0,00 0,00 2,27 0,68
08-03-E2 2,93 2,34 0,03 0,25 2,23 0,11
08-03-E3 1,85 1,46 0,11 0,91 2,10 -0,64
09-03-E4 1,77 1,36 0,55 4,57 1,54 -0,18
09-03-E5 0,98 0,79 1,13 9,38 0,91 -0,12
09-03-E6 0,70 0,58 1,58 13,11 0,38 0,20
somme 11,89 9,48 3,40 9,43
moyenne 1,98 1,58 0,57 1,07 0,01
ys max 2,95 sD 0,44
ys min 0,58
ysmax-ysmin 2,37
15%VLE 1,5

Déduction : procédure d’estimation de la droite d’étalonnage : méthode a (MCO)

Estimation de la fonction d’étalonnage : y= -1,507 AMS + 2,836

Critique de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :

- les deux fonctions (QAL2 et AST) calculées d’après la méthode a sont


différentes
- les deux modèles sont impossibles : pente négative dans les deux cas

le test de variabilité devient : 0,442 < (1,531 x Kv (6)) soit 1,428  réussi

Bilan de l’approche B : fonction impossible mais le test de variabilité est réussi.

156
Mais si nous avions utilisé l’approche A (y=0,595x) :

SRM AMS SRM-AMS


Jour - Essai yi norm. xi étalonné. étal + normalisés
normalis.
3 3 3 3 3 3
mg/m mg/Nm mg/m mg/m mg/Nm mg/Nm
08-03-E1 3,66 2,95 0,00 0,00 0,00 2,95
08-03-E2 2,93 2,34 0,03 0,02 0,01 2,33
08-03-E3 1,85 1,46 0,11 0,07 0,05 1,41
09-03-E4 1,77 1,36 0,55 0,33 0,25 1,11
09-03-E5 0,98 0,79 1,13 0,67 0,54 0,25
09-03-E6 0,70 0,58 1,58 0,94 0,78 -0,20
somme 11,89 9,48 3,40 1,63
moyenne 1,98 1,58 0,57 1,07 1,31
sD 1,20

Le test de variabilité devient : 1,20 < (1,53 x 1,5 x Kv (6)) soit 2,14  réussi
Le test de validité est : 1,31 < 3,06  réussi

Bilan de cette approche type norme : les deux tests AST sont réussis.

Conclusion sur l’AST de l’AMS COT : Les deux fonctions QAL2 et AST sont
impossibles compte tenu du niveau des données. Le constat de QAL2 s’applique à
l’AST (valeurs proche du zéro et de la Ld). Et si on applique directement la norme, la
fonction initiale du QAL2 est reconduite mais l’échantillonnage est trop proche de zéro
pour en tirer une conclusion. Le cas illustre encore ici l’alternative d’emploi des MR
pour obtenir une répartition satisfaisante de points dans le domaine souhaité.

157
AMS CO

Rappel des informations du QAL2 :

VLEj a Uc Gamme Fonction Correction Domaine Bilan


mg/m3 max, mesure d’étalonnage valide en
σ0 variabilité
3 QAL2
% mg/m QAL2 Commentaires mg/m3 QAL2
normalisé
y = 0,847 AMS
50 10 0-200 avec 0 à 13,62 2,551 réussi
3 3
a) 50 mg/m et 100 mg/m en ½ h correction 11% O2

Approche B

SRM AMS SRM-AMS


Jour - Essai yi norm. xi étalonné. étal + normalisés
normalis.
3 3 3 3 3 3
mg/m mg/Nm mg/m mg/m mg/Nm mg/Nm
08-03-E1 7,75 6,24 11,31 6,91 5,53 0,71
08-03-E2 3,30 2,64 7,20 4,40 3,52 -0,88
08-03-E3 4,74 3,75 8,42 5,15 4,05 -0,30
09-03-E4 6,55 5,01 9,31 5,69 4,38 0,63
09-03-E5 5,91 4,74 9,59 5,86 4,73 0,01
09-03-E6 5,83 4,80 9,92 6,06 5,01 -0,21
somme 34,08 27,18 55,75 27,22
moyenne 5,68 4,53 9,29 6,91 -0,01
ys max 6,24 sD 0,60
ys min 2,64
ysmax-ysmin 3,60
15%VLE 7,5

Déduction : procédure d’estimation de la droite d’étalonnage : méthode b

Estimation de la fonction d’étalonnage : y= 0,6113 AMS

Critique de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :

- même méthode pour déterminer la fonction


- les deux pentes sont différentes : 0,611 et 0,847
- La pente est toujours inférieure à 1  une correction serait nécessaire

le test de variabilité devient : 0,60 < (2,55 x Kv (6)) soit 2,38  réussi

Bilan de l’approche B : fonction différente mais le test de variabilité est réussi.

158
Mais si nous avions utilisé l’approche A :
SRM AMS SRM-AMS
Jour - Essai yi norm. xi étalonné. étal + normalisés
normalis.
3 3 3 3 3 3
mg/m mg/Nm mg/m mg/m mg/Nm mg/Nm
08-03-E1 7,75 6,24 11,31 9,58 7,67 -1,43
08-03-E2 3,30 2,64 7,20 6,10 4,88 -2,24
08-03-E3 4,74 3,75 8,42 7,13 5,62 -1,87
09-03-E4 6,55 5,01 9,31 7,89 6,07 -1,06
09-03-E5 5,91 4,74 9,59 8,13 6,55 -1,81
09-03-E6 5,83 4,80 9,92 8,41 6,95 -2,15
somme 34,08 27,18 55,75 37,74
moyenne 5,68 4,53 9,29 6,91 -1,76
sD 0,45

Le test de variabilité devient : 0,45 < (2,55 x 1,5 x Kv (6)) soit 3,57  réussi
Le test de validité est : 1,76 < 2,92  réussi

Bilan de cette approche type norme : les deux tests AST sont réussis.

Conclusion sur l’AST de l’AMS CO : la fonction d’étalonnage du QAL2 lorsqu’elle est


comparée à la fonction que l’on obtient avec les données AST est différente, mais le
test de variabilité est réussi. Et si on applique directement la norme, la fonction initiale
du QAL2 est reconduite. Le pourquoi est ici plus du côté de la faible dispersion des
valeurs pendant l’AST, bien que les deux fonctions montrent un décalage important
avec une fonction « idéale » de 1. Le QAL3 est à ce titre très explicite.

159
AMS poussières

Rappel des informations du QAL2 :

VLEj a Uc Gamme Fonction Correction Domaine Bilan


mg/m3 max, mesure d’étalonnage valide en
σ0 variabilité
3 QAL2
% mg/m QAL2 Commentaires mg/m3 QAL2
normalisé
y = 0,31 AMS
10 30 0-100 avec 0 à 1,08 1,531 réussi
3 3
a) 10 mg/m et 30 mg/m en ½ h correction 11% O2

Approche B

SRM AMS SRM-AMS


Jour - Essai yi norm. xi étalonné. étal + normalisés
normalis.
3 3 3 3 3 3
mg/m mg/Nm mg/m mg/m mg/Nm mg/Nm
08-03-E1 2,19 1,76 0,55 0,96 0,77 0,99
08-03-E2 1,58 1,26 0,71 1,25 1,00 0,26
08-03-E3 2,19 1,73 0,67 1,18 0,93 0,80
09-03-E4 0,09 0,07 0,69 1,21 0,93 -0,86
09-03-E5 0,09 0,07 0,73 1,28 1,03 -0,96
09-03-E6 1,12 0,92 0,59 1,03 0,86 0,06
somme 7,26 5,81 3,94 5,52
moyenne 1,21 0,97 0,66 0,81 0,05
ys max 1,76 sD 0,82
ys min 0,07
ysmax-ysmin 1,69
15%VLE 1,5

Déduction : procédure d’estimation de la droite d’étalonnage : méthode a

Estimation de la fonction d’étalonnage : y = -7,31 AMS + 6,011 (pente et constante non


significatives) qui devient 1,75 AMS sans constante.

Critique de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :

- méthodes différentes entre QAL2 et AST pour déterminer la fonction


- les deux pentes sont très différentes

le test de variabilité devient : 0,82 < (1,53 x Kv (6)) soit 1,43  réussi

Bilan de l’approche B : fonction différente mais le test de variabilité est réussi.

160
Mais si nous avions utilisé l’approche A :
SRM AMS SRM-AMS
Jour - Essai yi norm. xi étalonné. étal + normalisés
normalis.
3 3 3 3 3 3
mg/m mg/Nm mg/m mg/m mg/Nm mg/Nm
08-03-E1 2,19 1,76 0,55 0,17 0,14 1,62
08-03-E2 1,58 1,26 0,71 0,22 0,18 1,08
08-03-E3 2,19 1,73 0,67 0,21 0,16 1,57
09-03-E4 0,09 0,07 0,69 0,21 0,16 -0,09
09-03-E5 0,09 0,07 0,73 0,23 0,18 -0,11
09-03-E6 1,12 0,92 0,59 0,18 0,15 0,77
somme 7,26 5,81 3,94 0,97
moyenne 1,21 0,97 0,66 0,81 0,81
sD 0,77

Le test de variabilité devient : 0,77 < (1,53 x 1,5 x Kv (6)) soit 2,14  réussi
Le test de validité est : 0,81 < 2,05  réussi

Bilan de cette approche type norme : les deux tests AST sont réussis.

Conclusion sur l’AST de l’AMS poussières : la fonction d’étalonnage du QAL2


lorsqu’elle est comparée à la fonction que l’on obtient avec les données AST est
différente, mais le test de variabilité est réussi. Et si on applique directement la norme,
la fonction initiale du QAL2 est reconduite. Mais les données sont très proches de zéro
et de la Ld comme pour le QAL2

161
AMS HF

Rappel des informations du QAL2 :

VLEj a Uc Gamme Fonction Correction Domaine Bilan


mg/m3 max, mesure d’étalonnage valide en
σ0 variabilité
3 QAL2
% mg/m QAL2 Commentaires mg/m3 QAL2
normalisé
y = 18,5 AMS
1 30 0-10 Fonction 0 à 1,51 0,204 refusé
impossible
3 3
a) 1 mg/m et 4 mg/m en ½ h correction 11% O2

Approche B

SRM AMS SRM-AMS


Jour - Essai yi norm. xi étalonné. étal + normalisés
normalis.
3 3 3 3 3 3
mg/m mg/Nm mg/m mg/m mg/Nm mg/Nm
08-03-E1 0,45 0,36 0,01 0,30 0,24 0,12
08-03-E2 0,51 0,41 0,02 0,60 0,48 -0,07
08-03-E3 0,43 0,34 0,06 1,79 1,41 -1,07
09-03-E4 0,49 0,37 0,00 0,00 0,00 0,37
09-03-E5 0,42 0,33 0,00 0,00 0,00 0,33
09-03-E6 0,39 0,32 0,00 0,00 0,00 0,32
somme 2,69 2,13 0,09 2,13
moyenne 0,45 0,36 0,02 0,19 0,0
ys max 0,41 sD 0,55
ys min 0,32
ysmax-ysmin 0,09
15%VLE 0,15

Déduction : procédure d’estimation de la droite d’étalonnage : méthode b

Estimation de la fonction d’étalonnage : y = 29,9 AMS

Critique de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :

- pente pas significative = fonction impossible comme pour QAL2


- pas de constante comme QAL2
- les fonctions sont très différentes : y=18,5 contre y=29,9

le test de variabilité devient : 0,55 < (0,204 x Kv (6)) soit 0,90  échec

Bilan de l’approche B : fonction impossible et le test de variabilité est un échec, comme


pour QAL2

162
Mais si nous avions utilisé l’approche A :
SRM AMS SRM-AMS

Jour - Essai yi norm. xi étalonné. étal + normalisés


normalis.
3 3 3 3 3 3
mg/m mg/Nm mg/m mg/m mg/Nm mg/Nm
08-03-E1 0,45 0,36 0,01 0,19 0,15 0,21
08-03-E2 0,51 0,41 0,02 0,37 0,30 0,11
08-03-E3 0,43 0,34 0,06 0,11 0,87 -0,53
09-03-E4 0,49 0,37 0,00 0,21 0,00 0,37
09-03-E5 0,42 0,33 0,00 0,00 0,00 0,33
09-03-E6 0,39 0,32 0,00 0,00 0,00 0,32
somme 2,69 2,13 0,09 1,32
moyenne 0,45 0,36 0,02 0,19 0,14
sD 0,34

Le test de variabilité devient : 0,34 < (0,204 x 1,5 x Kv (6)) soit 0,285  échec
Le test de validité est : 0,14 < 0,48  réussi

Bilan de cette approche type norme : le test de variabilité est un échec.

Conclusion sur l’AST de l’AMS HF : Les deux fonctions QAL2 et AST sont impossibles
compte tenu du niveau des données. Le constat de QAL2 s’applique à l’AST (valeurs
proche du zéro et de la Ld). Le test de variabilité est un échec dans les deux
approches.

163
AMS NH3

Rappel des informations du QAL2 :

VLEj a Uc Gamme Fonction Correction Domaine Bilan


mg/m3 max, mesure d’étalonnage valide en
σ0 variabilité
3 3 QAL2
% mg/m QAL2 Commentaires mg/m QAL2
normalisé
y = 0,738 AMS
20 40b 0-50 avec 0 à 5,93 4,082 réussi
3
a) aucune, On prendra 20 mg/m (d’après l’arrêté installations de combustion de 2003), corrigé
à 9% de CO2 pour cette démonstration (pourrait l’être à 11% d’O2 en application de l’arrêté
incinération de 2002),
b) aucune, On prendra 40% comme pour HCl et HF,

Approche B :

SRM AMS SRM-AMS


Jour - Essai yi norm. xi étalonné. étal + normalisés
normalis.
3 3 3 3 3 3
mg/m mg/Nm mg/m mg/m mg/Nm mg/Nm
08-03-E1 0,78 0,63 0,46 0,56 0,45 0,18
08-03-E2 0,51 0,41 0,29 0,35 0,28 0,13
08-03-E3 0,75 0,59 0,40 0,49 0,38 0,21
09-03-E4 1,35 1,03 1,71 2,08 1,60 -0,57
09-03-E5 1,25 1,00 1,14 1,39 1,12 -0,12
09-03-E6 1,35 1,11 0,93 1,13 0,93 0,18
somme 5,99 4,77 4,93 4,76
moyenne 1,00 0,80 0,82 0,81 0,00
ys max 1,11 sD 0,30
ys min 0,41
ysmax-ysmin 0,70
15%VLE 3

Déduction : procédure d’estimation de la droite d’étalonnage : méthode b

Estimation de la fonction d’étalonnage : y = 1,215 AMS

Critique de la fonction obtenue à partir des tests appliqués :

- comparer la pente 0,738 à 1,215


- les intervalles de confiance ne se recoupent pas = les fonctions sont différentes

le test de variabilité devient : 0,3 < (4,08 x Kv (6)) soit 3,808  réussi

Bilan de l’approche B : les fonctions sont différentes mais le test de variabilité est
réussi.

164
Mais si nous avions utilisé l’approche A :

SRM AMS SRM-AMS


Jour - Essai yi norm. xi étalonné. étal + normalisés
normalis.
3 3 3 3 3 3
mg/m mg/Nm mg/m mg/m mg/Nm mg/Nm
08-03-E1 0,78 0,63 0,46 0,34 0,27 0,36
08-03-E2 0,51 0,41 0,29 0,21 0,17 0,24
08-03-E3 0,75 0,59 0,40 0,30 0,23 0,36
09-03-E4 1,35 1,03 1,71 1,26 0,97 0,06
09-03-E5 1,25 1,00 1,14 0,84 0,68 0,32
09-03-E6 1,35 1,11 0,93 0,69 0,57 0,54
somme 5,99 4,77 4,93 2,89
moyenne 1,00 0,80 0,82 0,81 0,31
sD 0,16

Le test de variabilité devient : 0,16 < (4,082 x 1,5 x Kv (6)) soit 5,712  réussi
Le test de validité est : 0,31 < 4,19  réussi

Bilan de cette approche type norme : les deux tests sont réussis.

Conclusion sur l’AST de l’AMS NH3 : la fonction d’étalonnage du QAL2 lorsqu’elle est
comparée à la fonction que l’on obtient avec les données AST est différente, mais le
test de variabilité est réussi. Et si on applique directement la norme, la fonction initiale
du QAL2 est reconduite. Mais les données sont très proches de zéro et de la Ld
comme pour le QAL2.

165
Résumé des tests AST pour GENERIS (O2)

Mesurande et nombre de Domaine de Fonction d’étalonnage


Résultat du test de Résultats de la fonction testée Résultats AST en
variabilité de la fonction sur données AST appliquant la norme
séries AMS-SRM validité selon NF obtenue selon NF EN d’étalonnage
VLE j - VLE ½ h
EN 14181, en
3
14181 (et méthode retenue)
3 mg/m normalisé Approche A
En mg/m normal corrigé (et méthode appliquée) Indication du R
2

Approche B
SO2 (18 séries) 0 – 27,74 Y=0,798xi (a) Réussi Y différente =1,0878xi (a) Variabilité : OK
2
50 - 200 R = 0,89 Variabilité : OK Validité : OK
F (QAL2) ? F (QAL2) reconduit
NO (18 séries) 0 – 261,66 Y=0,886xi (a) Réussi Y équivalente = 0,932xi (a) Variabilité : OK
2
200 - 400 R = 0,88 Variabilité : OK Validité : OK
F (QAL2) reconduite Domaine : idem
F (QAL2) reconduite
HCl (18 séries) 0 – 9,52 Y=0,745xi (a) Réussi Y différente = 0,999xi (a) Variabilité : OK
2
10 - 60 R = 0,62 Variabilité : OK Validité : OK
F (QAL2) ? F (QAL2) reconduite
COT (18 séries) 0 – 1,85 Y=-0,135xi+1,88 (a) Réussi Y impossible = -1,507xi+2,836 (a) Variabilité : OK
2
10 - 20 R = 0,01 (a) variabilité : 0K Validité : OK
2
Y=0,595xi (b) R = 1 (b) F (QAL2) ? F (QAL2) reconduite
CO (17 séries) 0 – 13,62 Y= 0,847xi (b) Réussi Y différente =0,6113xi (b) Variabilité : OK
2
50 - 100 R =1 Variabilité : OK Validité : OK
F (QAL2) ? F (QAL2) reconduite
Poussières (18 séries) 0 – 1,08 Y = 0,31 (b) Réussi Y impossible =-7,31xi+6,11 (a) Variabilité : OK
Y devient = 1,75xi (a) Validité : OK
10 - 30
2
R =1 Variabilité : OK F (QAL2) reconduit
F (QAL2) ?
HF (18 séries) 0 à 1,51 Y impossible = 18,5xi (b) Refusé Y impossible = 29,9xi (b) Variabilité : non
2
1-4 R =1 Variabilité : non Validité : OK
F (QAL2) rejetée F (QAL2) rejetée
NH3 (18 séries) 0 – 5,93 Y= 0,738xi (a) Réussi Y différente =1,215xi (b) Variabilité : OK
2
Hypothèse 20 R = 0,93 Variabilité : OK Validité : OK
F (QAL2) ? F (QAL2) reconduit

166
Constat sur l’AST de GENERIS

Pour l’AMS NO, l’AST appliqué suivant notre approche B permet de reconduire la fonction
QAL2.

Pour les AMS SO2, HCl, COT, CO, Poussières et NH3, l’AST appliqué suivant notre
approche B ne reconduit pas la fonction QAL2, mais le test de variabilité correspondant est
satisfaisant.
Par ailleurs, l’application directe de la norme avec la fonction QAL2 (notre approche A)
conduit à la reconduction systématique de cette dernière. L’étude graphique du QAL2, la
dispersion entre données QAL2 et données AST, et le QAL3 apportent des réponses à cette
reconduction . Que faut-il en déduire ?

Pour HF, l’AST confirme le rejet du test de variabilité du QAL2 quelque soit l’approche
choisie.

167
CHAPITRE 8 – LA DOCUMENTATION
Le principe de la documentation est ainsi décrit dans la norme :

Tout événement affectant de façon significative l’AMS et survenant durant sa durée de vie doit être
documenté. Un numéro d’enregistrement doit être attribué à l’AMS, et un dossier spécifique à l’AMS et
contenant toutes les informations appropriées doit être créé et mis à jour par la personne responsable
de l’AMS.
La documentation relative à l’AMS doit comporter tous les diagrammes appropriés et peut contenir
des photographies du système de prélèvement et de l’AMS au moment de leur installation et de leur
mise en service.

C’est donc une obligation à la charge de l’exploitant.

La mise en oeuvre de la norme NF EN 14181 va générer de nouveaux documents qui


doivent enrichir le dossier spécifique : carnet de bord (enregistrements de suivi ), rapports
d’étalonnage (QAL2) de contrôle (AST et QAL3), d’intervention et leur nature (par le
constructeur/fournisseur, par l’utilisateur, par un service de maintenance).
Doivent s’y trouver également les documents qui seront contrôlés lors des tests
opérationnels (QAL2 et AST) et surtout les procédures décrivant le « qui fait quoi comment
et que faire » dont le rôle au niveau du QAL3 a été démontré dans le chapitre correspondant.

Les deux interventions opérées par les organismes de contrôle dans le cadre de cette étude
ont été l’occasion de « balayer » la documentation disponible dans chacun des sites. Se
reporter aux parties 5-2 et 7-2 de ce rapport pour en avoir le détail.

Constat sur l’examen des documents : l’examen des documents type procédure et formation
du personnel relève plutôt d’une mission d’audit qui nécessite une compétence reconnue
pour l’intervenant. Ce point soulève la question de l’aptitude du personnel de l’organisme
tiers.

Constat sur l’état d’avancement documentaire : les deux sites sont dans la phase de mise en
place des procédures spécifiques à cette nouvelle approche du contrôle interne des AMS par
l’exploitant. Pour l’ensemble de la profession, cette étape devrait faire l’objet d’une
information sous forme de guide ou d’assistance technique.

Mais de fait, cette étape est une étape lourde en terme de contraintes et donc de coût.

168
CHAPITRE 9 – LES COÛTS
Cet exercice ne se veut qu’indicatif car la nouveauté des opérations demandées aux
organismes participants a entraîné des coûts mal estimés, en l’absence d’un retour
d’expérience et de documents à vocation de guide pratique pour réaliser les essais comme
pour dépouiller les données.

La norme se décline en 4 étapes (QAL1, QAL2, QAL3 et AST) pour un même AMS et
réalisables sur une période que nous estimons de 15 à 18 mois pour la première application,
puis en deux opérations annuelles (QAL3 et AST) à faire pendant deux années successives
avant de reprendre la totalité de la séquence QAL2 (pour l’incinération la périodicité
réglementaire du QAL2 est de 3 ans).

Le QAL1 : la mise en place relativement récente de la marque NF ne permet pas de disposer


de toutes les informations nécessaires au moment de la recherche d’un équipement par
l’exploitant. Pour une période encore indéterminée, il faudra exploiter les rapports
d’évaluation des équipements en place, de provenance diverse (GB, D, USA) selon les
fabricants, et antérieurs quelquefois de plusieurs années, pour ceux qui pourront les fournir.
Cette recherche fastidieuse de données constructeurs, leur exploitation sous forme de
calculs permettant de déterminer une incertitude globale d’une évaluation en laboratoire puis
adaptée au type d’installation à l’aide de valeurs de référence (rares seront les rapports qui
présenteront la partie évaluation sur site) comme pour l’influence des interférents, et ensuite
rapportée aux VLE réglementaires de chaque mesurande, nécessite une expérience des
évaluations de matériels et des calculs statistiques. Pour disposer d’un avis neutre, il est
préférable de confier un tel travail à un organisme de métrologie.

Le QAL2 : équivalent à 5 contrôles réglementaires annuels pour les mesurandes examinés, il


occasionne un temps de traitement des données plus important pour respecter le protocole
de la norme. On doit prendre également en compte le temps nécessaire au test opérationnel
et à l’examen de la documentation chez l’exploitant, ce qui porte en général la durée de ce
travail à un minimum de 5 jours sur le site, par ligne d’incinération.

L’AST : la partie test opérationnel est la même que pour le QAL2. Si le nombre de mesurage
en parallèle est le tiers de ce dernier, en revanche les essais de linéarité et d’influence des
interférents connus peuvent conduire à la même importance de présence sur le site, comme
en coût (matériel spécifique à déployer, consommables en quantité).

Le QAL3 : dépend à la fois des caractéristiques des équipements et de la périodicité choisie


pour faire le suivi des AMS, donc des consommations en gaz pour étalonnage et en temps
de personnel.

Sur la base des coûts pratiqués pour cette étude nous obtenons le tableau suivant, pour 6
gaz (O2/CO2, CO, NO, SO2, HCl, NH3) et les poussières.

Séquences QAL1 QAL2 AST QAL3


À la charge de Exploitant 1 Organisme(s) Organisme(s) Exploitant 1
tiers tiers
Coût en euros TTC 3000 13000 8200 9400
Durée amortissement 5 ans 3 ans 1 an 1 an
envisagée 2
(1) opération pouvant être sous traitée
(2) basée sur la fréquence de l’opération

169
Ce qui représente environ 20 000 euros par an par ligne sans redondance et sans prise en
compte des frais d’exploitation, du remplacement de matériels, d’arrêt de ligne, etc..,
attribuables aux contraintes de la norme.

Pour son application réglementaire, la norme s’intéresse aux AMS qui sont exploités et dont
le mesurande fait l’objet d’une VLE, mais également à ceux installés en secours (dit en
redondance ou multiplexé), ce qui conduira l’organisme tiers à traiter et produire plusieurs
séries de données suivant le nombre de lignes (2 AMS seront en mesures pendant chaque
série avec une SRM). Doivent s’y ajouter le suivi des équipements dits périphériques comme
O2 ou CO2, humidité, température, pour lesquels le niveau d’étalonnage et la procédure à
suivre ne sont pas précisés dans la norme.

Les coûts liés à ces équipements périphériques ne sont pas connus, mais on peut évaluer
ceux liés aux équipements redondants sur la base suivante :

Importance des moyens d’incinération 1 ligne 2 lignes 3 lignes


Nombre d’AMS à étalonner 1+1 = 2 2+1=3 3+1=4
Nombre de rapports à présenter 2 4 6

Pour les mêmes conditions que cette étude (6 gaz et poussières), l’analyse des coûts (en
euros TTC) pour les installations avec redondance comme le tableau précédent peut se
présenter ainsi :

1 ligne 2 lignes 3 lignes


QAL1 6000 9000 12000
QAL2 20000 +/-5000 30000 +/- 5000 40000 +/- 5000
AST complet 12500 +/- 2500 25000 +/- 2500 37500 +/- 2500
QAL3 (2/mois) 15000 21000 27000
Charges moyennes annuelles 1 32000 49470 67730
(1) (QAL1)/5 + (QAL2 + 2AST)/3 + QAL3

Base des coûts des charges annuelles

QAL1 : 3000 euros par AMS multigaz, amortissement 5 ans


QAL2 : coût complémentaire du rapport plus le test opérationnel et l’acquisition des données,
amortissement 3 ans
AST : pour l’analyseur redondant, coût complémentaire du rapport plus le test opérationnel
et l’acquisition des données
QAL3 : consommation de gaz par AMS (3000 euros /an) pour fréquence 2/mois, durée 2,5 h
pour le 1er AMS et la moitié pour chaque AMS supplémentaire (avec calibrage et traitement
des cartes de contrôle).
Nota : la rotation des AMS redondants n’est pas une donnée définie. Nous nous basons sur
une utilisation partielle de l’équipement complémentaire (par exemple 1 semaine par mois)
pendant laquelle est fait le QAL3 sur l’AMS mis en suppléance. Cela devrait conduire à la
même durée que le 1er AMS, mais nous faisons l’hypothèse d’une amélioration par la
pratique.

Le QAL2 comme les AST entraînent une acquisition et une exploitation des données AMS
pour celui en service et pour celui en suppléance (par ligne), pendant les mesurages en
parallèle, ainsi que pour les autres aspects des tests opérationnels.

170
CHAPITRE 10 – RETOUR D’EXPERIENCE
Cette partie reprend et regroupe par catégorie tout ce qui a été identifié et signalé au cours
de l’étude et dans ce rapport.

10-1 Les écarts à la norme

Sont récapitulés ici les écarts constatés par rapport aux exigences de la norme sur
l’ensemble de sa mise en œuvre, avec l’indication du paragraphe de ce rapport.

Il faut distinguer les écarts dits volontaires, que les acteurs concernés de cette étude ont
accepté d’assumer, et les écarts imposés pour des causes externes.

Ecarts volontaires :

- § 2-2 – Echéancier et programme : la norme fixe le délai normal entre un QAL2 initial
et l’AST suivant à une année, sauf cas particulier qui déclencherait un AST
« précoce ». Dans le cadre de cette étude, afin de traiter de l’ensemble de la norme
NF EN 14181, le délai entre QAL2 et AST a été volontairement pris entre 4 et 5 mois
pour avoir suffisamment de recul pour observer d’éventuelles variations sur les
données analytiques (en incluant le suivi QAL3).

- § 2-2 – Echéancier et programme : dans le cadre de ces travaux et afin de faciliter le


travail des techniciens des deux usines, la décision de ne pas modifier les réglages
des analyseurs après la détermination d’une fonction d’étalonnage a été
volontairement prise en accord avec les exploitants. Les conséquences en seront
expliquées lors de l’étape AST (voir § 7-3). Les techniciens appliqueront le QAL3
avec des gaz pour étalonnage d’une précision de 2%.

- QAL1 - § 4-2 – Pour GENERIS, MIR FT : les AMS-poussières (sur la base de la


norme NF EN13284-2 qui détaille la NF EN 14181 spécifiquement aux appareils de
mesure des poussières), ainsi que les AMS gaz HF et NH3 ont été inclus dans
l’application des étapes QAL2 et AST (et celle du QAL3 pour NH3) bien que nous ne
disposons pas des données d’entrée qui justifieraient leur exclusion.

- QAL2 - § 5-3-1 - Généralités : les valeurs négatives ne sont pas disponibles en


sortie des analyseurs MIR, ce qui empêche de voir les éventuelles dérives négatives.

- QAL2 - § 5-3-2 – AMS COT –d’AZALYS : moins de 15 valeurs validées

- QAL3 - § 6-1 – Calcul du SAMS: la norme ne propose que des bornes inférieure et
supérieure équivalentes à 2SAMS, dont le dépassement doit déclencher une
intervention sur l’appareil. Mais ce qui est le plus instructif, c’est d’examiner la
tendance sur plusieurs relevés successifs. Comme pour d’autres applications des
cartes de contrôle nous avons envisagé une autre limite supérieure et inférieure
égale à 3SAMS qui ne doit jamais être atteinte. On examinera l’intérêt de cette limite
supplémentaire.

- AST - § 7-2-1 – Bilan AZALYS (voir le rapport APAVE) : il aurait fallu refaire un QAL2
pour ces deux gaz afin de redéfinir la fonction d’étalonnage.

Ecarts imposés :
- § 3-2 – Conformité des organismes intervenants : l’étalonnage de l’AMS – NH3 se fera
avec une méthode non normalisée, car il n’en existe pas pour l’émission (européenne
ou nationale). Pas connaissance d’une méthode internationale.

171
Si la réglementation impose une mesure continue d’un polluant (avec VLE et
incertitude max.), la norme NF EN 14181 ne pourra être imposée à l’AMS
correspondant que si le polluant à fait l’objet d’une méthode normalisée pour sa
mesure, et si l’AMS a suivi une évaluation d’aptitude type QAL1.

- QAL3 - § 6 - Etape QAL 3 : Contrairement à ce que demande la norme, les


analyseurs testés ne délivrent pas de signal négatif dans le cas d’une dérive négative
de zéro (signal bloqué à 4 mA ou données bloquées à 0). Les dérives en zéro sont
donc « à moitié » lisibles. C’est clairement une lacune pour ce test.

- QAL3 - § 6 – Etape QAL 3 : les AMS – poussières ne feront pas l’objet d’un QAL3 du
fait de l’absence des données d’entrée (voir chapitre 4 - QAL1) et de moyens pour
vérifier le zéro et la sensibilité en concentration.

10-2 Les remarques

Plusieurs remarques ont été formulées tout au long de ce rapport, qui pourront éclairer le
contexte actuel de ce travail ou permettre une réflexion à tous niveaux pour améliorer les
conditions de la mise en œuvre de la norme NF EN 14181.
Certaines remarques peuvent être considérées comme la conséquence d’un écart identifié
avant l’étude, mais n’empêchant pas sa réalisation, par ex pour celles du § 3-1.

- § 2-1 – Les organismes de contrôle agréés : la norme n’impose pas la réalisation des
étapes QAL2 et AST par le même organisme, mais afin de faciliter la réussite des
opérations en tenant compte de l’inexpérience des intervenants dans l’application de
la norme, il a été convenu d’entrée que le même organisme effectuerait les deux
étapes sur le même site.

- § 3-1 – Conformité de l'installation des AMS : on note qu’il n’y a pas actuellement
d’obturation de l’entrée de la ligne d’échantillonnage du MIR FTIR (GENERIS) dans
la cheminée. Si on injecte en tête de sonde, on est obligé d’injecter en surpression
pour compenser, en consommant une bonne partie des gaz en cheminée. Cela
entraîne également une surpression dans l’analyseur qui n’en est pas protégé. C’est
une option proposée par le fournisseur qui n’a pas été retenu jusqu’à présent, et qui
va représenter un problème pour le QAL3. Les conditions de la mesure et de
l’étalonnage sont donc différentes.

- § 3-1 – Conformité de l'installation des AMS : à AZALYS, un seul orifice de


prélèvement permet de balayer un axe complet, les deux autres orifices placés à 45 °
n’ayant pas le recul suffisant.

- § 3-1 – Conformité de l'installation des AMS : comment appliquer la norme sur un site
ne répondant pas aux critères, en particulier quand les manquements sont attribués à
la structure de l’usine (par exemple, une absence de plate-forme d’analyses ou un
mauvais emplacement par rapport aux AMS) ?

- § 3-4 - Impact sur le respect des exigences réglementaires : avec cette prise de
position administrative, on constate que les autorités de contrôle ne sont pas
coopératives pour une expérimentation destinée à préparer une application qui va se
généraliser, dont les informations leur seront utile.

- QAL1 - § 4 : le calcul ne prend pas en compte les spécificités du site qui pourraient
entraîner une diminution de l’incertitude obtenue.

172
- QAL1 - § 4-2 - Pour GENERIS, MIR FT : Pour accompagner convenablement
l’application de la NF EN 14181, il conviendra de disposer d’informations fiables sur
les incertitudes relatives des mesures d’humidité et d’oxygène, et de prévoir un
étalonnage des moyens utilisés avec les AMS de chaque site, préalablement aux
étapes QAL2 et AST.

- QAL2 - § 5-1 – déroulement des essais : pour de nouvelles interventions, la durée du


traitement pourrait être réduite, mais le gain de temps est aujourd’hui difficile à
apprécier réellement au vue de l’importance des travaux complémentaires de
synthèse qui ont été nécessaires pour interpréter convenablement ce travail.

o Point critique : la masse d’informations à traiter étant très importante,


quelques erreurs d’interprétation ou de relevés sont à craindre et un examen
attentif des résultats doit être fait par l’exploitant.

o Proposition d’amélioration : l’élaboration d’un format de rapport des


laboratoires, spécifique à cette étape, permettrait d’améliorer ce point critique
et surtout la lisibilité des résultats « utiles » dans la masse de données
d’essais.

QAL2 - § 5-2-1- bilan test opérationnel d’AZALYS : Remarque : on constate le besoin d’une
procédure pour la bonne réalisation de ce test d’étanchéité, à mettre au point entre le
fournisseur de l’AMS et le laboratoire.

- QAL2 - § 5-2-1- bilan test opérationnel d’AZALYS : le test opérationnel devrait


également s’appliquer aux équipements dits périphériques comme CO2, O2, mesure
humidité, température, etc.

- QAL2 - § 5-2-2- bilan d’AZALYS : la présentation des données des mesures avant
traitement en précisant exactement leur état devrait être standardisée au niveau des
organismes de contrôle.

- QAL3 - § 6 : la norme n’explique pas comment utiliser convenablement les cartes de


contrôle, avant d’être en situation de dépassement d’une des limites sous contrôle.
L’absence d’une limite intermédiaire d’alerte comme en général sur les cartes de
contrôle ne facilite pas son utilisation. Compte tenu de l’importance accordée à
l’étape QAL3, il s’agit là de lacunes importantes du texte actuel.

- QAL3 - § 6-2 : la réalisation du QAL3 dans la norme NF EN 14181 n’est pas


suffisamment explicitée en terme d’emplacement d’injection des matériaux de
référence, d’unités, d’exploitation et d’exemple d’une carte de Shewart.

- QAL3 - § 6-2 : au vu de ce temps passé, compte tenu de nos remarques précédentes


sur le quota réglementaire d’heures pour causes d’indisponibilités (voir § 3-4), l’étude
précise de cette opération doit être rapidement envisagée en termes de procédure,
alternative automatisation, coûts (consommables, fonctionnement, investissement)
afin d’atteindre dans les meilleures conditions l’objectif fixé par la norme : AMS sous
contrôle en permanence.

- QAL3 - § 6-2 : Remarque sur le protocole QAL3 : ce protocole impose d’injecter


périodiquement un matériau de référence de sensibilité, d’en étudier la réponse par
l’AMS, puis de traiter la différence avec la valeur attendue (caractéristique du
matériau) et de suivre cette différence sur une carte de contrôle. Une question se
pose : après avoir établi une fonction d’étalonnage d’un AMS lors du QAL2, quelle
doit-être la lecture attendue lors de l’utilisation du matériau de référence qui a sa
propre caractéristique déjà définie ?

173
Par exemple, le matériau de référence MR est un gaz pour étalonnage de 10 mg/m3.
La fonction obtenue lors du QAL2 est yˆ = 1,3 x . La lecture du MR devient donc 13
mg/m3 par l’AMS étalonné. Et il faudra suivre les différences successives avec cette
nouvelle valeur. Ceci est déstabilisant pour les opérateurs qui se fient aux indications
fournies avec le MR.

Cet aspect n’est absolument pas expliqué dans la norme actuelle, mais mériterait de
l’être pour une meilleure compréhension par les opérateurs : faut-il conserver la
valeur « officielle » d’un MR ou faut-il « l’adapter » à l’étalonnage QAL2 ?

10-3 les constats

Ce sont les expressions d’un point de vue en présence d’un fait, dont l’implication peut être
déjà envisagée.

QAL1 - § 4-2 Constat sur l’absence d’évaluation : l’absence de QAL1 et donc de


certaines informations primordiales comme la capacité à répondre au zéro et en
concentrations pour la mesure de poussières conduit à exclure les AMS-poussières
du champ de la NF EN 14181 comme cela est prévu.
Le cas du NH3 est différent car nous disposons d’un matériau de référence. Celui du
HF rejoint le cas des poussières.

- QAL2 - § 5-2-1 Constat sur le test opérationnel d’AZALYS : on apprend déjà


o Bien que la conformité au QAL 1 de l'appareil n'ait pas été démontrée, on a pu
procéder à l'étalonnage par intercomparaison suivant le QAL 2
o Que la réalisation du test d’étanchéité mériterait d’être mieux définie
o Que 4 fois le temps de réponse le plus long (HCl) étant inférieur à 30 minutes
(sauf NH3), la durée des prélèvements en parallèle devra donc se baser sur
une durée de 30 minutes minimum (voir § 6.3 de la norme)
o Que le comportement du NH3 est à examiner attentivement

- QAL2 - § 5-2-2 Constat sur le test opérationnel de GENERIS : on apprend déjà


o Bien que la conformité au QAL 1 de l'appareil n'ait pas été démontrée, on a pu
procéder à l'étalonnage par intercomparaison suivant le QAL 2
o Que l’installation actuelle du MIR FT empêche de faire le test d’étanchéité
o Que 4 fois le temps de réponse le plus long (HCl) étant inférieur à 30 minutes,
la durée des prélèvements en parallèle devra donc se baser sur une durée de
30 minutes minimum (voir § 6.3 de la norme)

- QAL2 - § 5.3.2 Constat sur le QAL2 de l’AMS-CO d’AZALYS


Hormis la question du domaine validé, c’est l’exemple type d’une application
satisfaisante de la procédure QAL2 avec des points bien répartis sur le domaine, et
une fonction d’étalonnage dont la pente est équivalente à 1, ce qui correspond à
l’absence d’une correction. Puisque la constante n’est pas considérée comme
significative, la fonction est devenu y = b.AMS après retraitement statistique de la
fonction obtenue.

- QAL2 - § 5.3.2 Constat sur le QAL 2 de l'AMS NO d'AZALYS :


C’est un autre exemple d’une application satisfaisante de la procédure QAL2 avec
des points bien répartis sur le domaine, et une fonction d’étalonnage dont la pente est
équivalente à 1, ce qui correspond à l’absence d’une correction. Puisque la constante
n’est pas considérée comme significative, la fonction est devenu y = b.AMS après
retraitement statistique de la fonction obtenue.

174
- QAL2 - § 5.3.2 Constat sur le QAL 2 de l'AMS SO2 d'AZALYS
Tout en étant toujours dans le cadre de la norme (n mesures ≥ 15) l’augmentation
provoquée du domaine de validation par une action sur les installations
(fonctionnement devenant anormal, donc écart avec la norme) n’a pas favorisé le test
de variabilité (cas des 18 séries). La cause n’est pas identifiée entre SRM et AMS.

En lieu et place des mesures de la 3ème journée (dérèglement des installations) nous
proposons d’utiliser l’information du test opérationnel (§5-2 - point H ) concernant le
test des MR entre SRM et AMS. Cela correspond à un couple de mesure pour la
concentration du MR : 51,8 mg/m3 pour la SRM contre 47,6 mg/m3 pour le MR avec
l’hypothèse de –2% sur la concentration annoncée par le fournisseur du gaz. Nous ne
traitons que 13 séries mais il s’agit d’une démonstration. Nous obtenons la fonction
y=1,034AMS+2,615 (R2 > 0,99) pour un domaine de 0 à 57,02 mg/m3 normal . Le test
de variabilité est réussi (0,525 < 3,237) pour une VLE de 32,5 mg/m3. Comme toutes
les VLE de AM 2000 vont au-delà de cette VLE, le test sera toujours réussi. On
constate également le faible écart entre valeurs, pour une valeur de pente proche de
1.

Il s’agit là de l’illustration de ce qu’autorise le § 6.5, mais réservé à l’extrapolation du


domaine de validation. Il serait souhaitable d’avoir recours à ce moyen pour élargir le
domaine validé d’une fonction sur une gamme réelle d’utilisation, par exemple pour 2
ou 3 VLE, en choisissant des concentrations réparties sur la gamme visée.

- QAL2 - § 5-3-2 Constat sur le QAL2 de l’AMS COT d’AZALYS


Exemple très intéressant, qui reflète un cas de figure fréquent avec les installations
« récentes » (émission très faible) et où l’usage des MR permettrait d’obtenir une
droite d’étalonnage convenable (avec plusieurs concentrations jusqu’à la VLE) sans
avoir recours aux 15 mesures avec une SRM. Mais cette possibilité n’a pas été
expérimentée pour ce composé – voir démonstration dans le cas de l’AMS-SO2 ci-
dessus p56.

- QAL2 - § 5-3-2 Constat sur le QAL2 de l’AMS NH3 d’AZALYS


Autre exemple intéressant de ce que pourrait apporter la mise en pratique des
possibilités offertes par le § 6.5 avec des MR pour augmenter le domaine en
répartissant judicieusement les points sur celui-ci, au lieu d’utiliser l’injection
directement dans le conduit. Mais cette possibilité n’a pas été expérimentée pour ce
composé – voir démonstration dans le cas de l’AMS-SO2 ci-dessus p56.

- QAL2 - § 5-3-3 Constat sur le QAL2 de l’AMS COT de GENERIS


On se retrouve dans le même cas de figure qu’AZALYS, avec des mesures proches
de la limite de détection des appareils, où serait justifié l’emploi des MR pour créer le
domaine et la fonction d’étalonnage. Mais cette possibilité n’a pas été expérimentée
pour ce composé – voir démonstration dans le cas de l’AMS-SO2 ci-dessus p56.

- QAL2 - § 5-3-3 Constat sur le QAL2 de l’AMS HF de GENERIS


On se retrouve dans le même cas de figure que le COT, avec des mesures proches
de la limite de détection des appareils, où serait justifié l’emploi des MR pour créer le
domaine et la fonction d’étalonnage. Mais cette possibilité n’a pas été expérimentée
pour ce composé – voir démonstration dans le cas de l’AMS-SO2 ci-dessus p56.

- QAL2 - § 5-3-3 Constat sur le QAL2 de l’AMS NH3 de GENERIS


On se retrouve dans le même cas de figure que le COT, avec des mesures proches
de la limite de détection des appareils, où serait justifié l’emploi des MR pour créer le
domaine et la fonction d’étalonnage. Mais cette possibilité n’a pas été expérimentée
pour ce composé – voir démonstration dans le cas de l’AMS-SO2 ci-dessus p56.

175
- QAL2 - § 5-3 Constats plus généraux sur l’étape QAL2
o Les méthodes SRM automatiques conduisent à une moindre dispersion que
les méthodes SRM manuelles : la qualité de la mise en œuvre (incertitude) de
ces dernières doit être suspectée ainsi que la pertinence de celle-ci (exemple
HCl dont la révision est en cours pour tenir compte de l’influence du chlorure
d’ammonium).
o Les AMS COT dans les deux sites présentent des signaux trop faibles pour
être étalonnés autrement qu’avec des MR.
o Pour les poussières, l’absence de MR pour un ajustage préalable aux
mesures du QAL2 rend délicat l’interprétation des valeurs obtenues :
o Forte dispersion pour AZALYS cause de l’échec
o Alignement suspect pour GENERIS, bien que le test soit réussi

Les mesures parallèles avec une SRM semblent être le seul moyen d’étalonner les
AMS poussières en l’absence d’autres possibilités. On ne peut donc pas apprécier
statistiquement la fonction d’étalonnage à laquelle on parvient dans la démarche
QAL2. C’est l’étape AST qui permet maintenant de s’interroger sur la validité de cette
fonction.

Ces constats sont possibles car l’examen critique des fonctions obtenues a été tenté
(sauf pour les poussières), alors que la norme en l’état ne propose pas de s’interroger
sur ces dernières.
Le test de variabilité de la norme qui porte sur l'écart type des valeurs absolues de
différences n'est pas pertinent. Pour avoir une bonne droite d'étalonnage, il faut avoir
un domaine de validité étendu. Plus le domaine est élargi, plus on va sommer des
choses qui ont un poids important par rapport aux autres, ce qui peut conduire à
invalider le résultat du test Le même test portant sur les valeurs relatives conduit à
des conclusions beaucoup plus pertinentes. Cependant, ce test-là, même réalisé de
cette façon, ne prend pas en compte l'incertitude la SRM dont la contribution devrait
être prise en compte.

Pour l'ensemble des résultats des tests, aucune valeur VLE ½ h n'est dans le
domaine de validité : se reporter aux tableaux de synthèse des chapitres 5 (QAL2) et
6 (AST).

- QAL3 - § 6 Constat sur la carte de Shewart : la norme déclare que la carte de


Shewart ne permet pas le réglage (§7.2), ce qui est une fausse assertion, toute carte
étant un outil prédictif à condition de respecter la règle suivante : ne pas effectuer de
réglage tant que les règles de décision prévues ne permettent pas de le faire.
On entend par règle de décision l’apparition de certain profil du graphe de la carte
comme plusieurs points successifs du même côté, ou tous ascendants/descendants,
etc., le profil normal d’un graphe devant être réparti aléatoirement autour de la valeur
centrale.

La norme pourrait être améliorée en intégrant l’exemple de la carte des moyennes


mobiles qui est un dérivé de la carte de Shewart, prenant en compte les valeurs
antérieures comme le fait la carte CUSUM, mais avec une mise en œuvre plus aisée.
Cette version est également adaptée aux processus à évolution lente (voir NF X 06-
031 parties 0 à 4).

- QAL3 - § 6 Constat sur les cartes de contrôle : devant l’absence des données
d’entrée indispensables pour l’établissement des cartes de contrôle, cette étude ne
présentera pas d’exemple de cartes CUSUM, ni celui de la moyenne mobile comme
envisagé. La démonstration sera faite uniquement avec les cartes Shewart et avec
des critères hypothétiques, [comme expliqué ci-après]. Les cartes CUSUM
n'apportent rien de plus pour la détection des dérives et sont de plus d'utilisation
difficile.

176
- QAL3 - § 6-1 Constat sur les données d’entrée pour le SAMS : si un AMS possède
d’excellente données d’entrée pour le calcul de SAMS, ce dernier sera très faible et
donc l’espace entre les limites de contrôle sera très réduit. La conséquence sera un
risque plus élevé de perte de contrôle occasionnant une intervention externe ce qui
est nuisible à son exploitation (indisponibilité) : pour les mêmes conditions
d’utilisation, un très bon appareil sera plus pénalisé qu’un appareil moins performant.

- QAL3 - § 6-1 Constat sur le calcul du SAMS : nous ne pouvons pratiquer ainsi que pour
les mesurandes disposant d’une VLE et d’une incertitude donc nous ne pourrons pas
traiter le NH3 pour les deux sites, ni les analyseurs de CO2 ou de O2 utilisés pour
faire les corrections.

- QAL3 - § 6-2 Constat sur l’injection des gaz : La norme n’est pas très claire sur
l’emplacement où doit se faire l’injection des gaz dans le cadre du QAL3 : en tête de
sonde ou au niveau de l’analyseur (annexe A5). Si l’entrée de sonde permettrait
d’identifier un problème sur la ligne d’échantillonnage cela entraîne une
consommation plus élevée des gaz utilisés (coût) et un temps d’indisponibilité pour la
mesure valide plus long (quota annuel).
Mais les limites de l’assurance qualité de l’AMS prennent en compte la ligne
d’échantillonnage depuis l’entrée de sonde (norme § 5.2) et le QAL2 est réalisé à
partir des mesures depuis les gaz émis, donc également avec l’ensemble de la ligne
d’échantillonnage. Il semble donc clair que le normalisateur présente le test QAL3
pour l’AMS avec sa ligne d’échantillonnage et non pas seulement pour l’analyseur.

- QAL3 - § 6-2 Constat sur l’unité des MR gazeux : pour l’exercice du QAL3, les
matériaux de référence type gaz pour étalonnage sont le plus souvent fournis avec
des indications de composition en ppmv et pas en mg/m3. De plus, suivant les
installations, la lecture de l’indication de l’analyseur se fait soit en ppmv, soit en
mg/m3 non normalisé, parce que les corrections sont liées soit à des constantes soit à
d’autres analyses et faites après l’analyseur. Il y aura donc facilement confusion entre
les informations dans des unités différentes pour les opérateurs. La description
précise de la réalisation de cette étape, avec les conversions qui s’imposent, doit être
préparée pour chaque installation.

- QAL3 - § 6-2 Constat sur la quantité de données QAL3 valides : la période


hebdomadaire a été l’occasion de former les opérateurs des usines à cette nouvelle
pratique du calibrage, ce qui a occasionné quelques valeurs qui n’ont rien à voir avec
une quelconque dérive de l’analyseur. S’y est ajoutée la question de la répétabilité
des conditions de réalisation notamment pour la ligne du MIR FT de GENERIS (se
reporter au 3-1 de ce rapport). Ensuite les gaz pour étalonnage sont venus à
manquer. L’expérimentation a été malheureusement stoppée après quelques
calibrages.
Conséquence : très peu de données « sans équivoques » à exploiter.

- AST - § 7-2-1 Constat sur le nouveau test opérationnel d’AZALYS : on apprend ainsi
qu’une intervention le 8/12/04 (après QAL2) sur les AMS-SO2 et AMS-HCl a donné
lieu au remplacement d’un élément (le détecteur IR) L’emploi de MR a montré que les
coefficients restaient inchangés.

- AST - § 7-3-1 Constat sur l’AST d’AZALYS :


Les AMS qui avaient réussi le QAL2 (CO, HCl sans injection, NO) avec une fonction
d’étalonnage entraînant peu ou pas de correction se voient confirmés par le test AST.
Le cas du NH3 avec un QAL2 entraînant une correction voit sa fonction reconduite
dans l’application (A) mais il faut étudier le rôle des points élevés par rapport au
nuage de points en limite de quantification
L’AST du NO permet d’élargir le domaine de validité.

177
Au contraire, les AMS pour lesquels le QAL2 occasionnait une correction de la
fonction voit leur test AST refuser cette fonction : HCl avec injections, SO2 sans
injections.
L’AMS qui avait été refusé à cause de la variabilité l’est toujours : SO2 avec
injections.
Le cas du HCl avec injection ayant eu un QAL2 entraînant une correction voit sa
fonction refusée suivant l’approche comparée, mais acceptée si on applique la norme
en l’état. Que doit-on en penser ? Lire également les cartes du QAL3, et se souvenir
de la détection d’un « problème » lors du QAL2.

Enfin, dans l’exemple de la configuration AMS-poussière qui avait réussi la variabilité,


les deux approches AST rejettent la fonction QAL2.

- AST - § 7-3-2 Constat sur l’AST de GENERIS :


Pour l’AMS NO, l’AST permet de reconduire la fonction QAL2.

Pour les AMS SO2, HCl, COT, CO, Poussières et NH3, l’AST ne reconduit pas la
fonction QAL2, mais le test de variabilité correspondant est satisfaisant. Par ailleurs,
l’application directe de la norme avec la fonction QAL2 conduit à la reconduction
systématique de cette dernière. L’étude graphique du QAL2, la dispersion entre
données QAL2 et données AST, et le QAL3 apportent des réponses à cette
reconduction Que faut-il en déduire ?

Pour HF, l’AST confirme le rejet du test de variabilité du QAL2.

- Documentation § 8 Constat sur l’examen des documents : l’examen des documents


de type procédure et formation du personnel relève plutôt d’une mission d’audit qui
nécessite une compétence reconnue pour l’intervenant. Ce point soulève la question
de l’aptitude du personnel de l’organisme tiers.

- Documentation § 8 Constat sur l’état d’avancement documentaire : les deux sites


sont dans la phase de mise en place des procédures spécifiques à cette nouvelle
approche du contrôle interne des AMS par l’exploitant. Pour l’ensemble de la
profession, cette étape devrait faire l’objet d’une information sous forme de guide ou
d’assistance technique.

10-4 les recommandations

Pour QAL1 : Les évaluations sont faites à la valeur équivalente à 70 ou 80% de la gamme de
mesure de l’AMS (sauf le critère linéarité). Les incertitudes qui seraient calculées pour cette
valeur ne seront pas directement transposables à la VLE : gamme très supérieure au
domaine de mesure, voir le CO par exemple.
Il est donc nécessaire de faire une extrapolation des résultats d’évaluation à la valeur de test
vers un domaine de mesure qui prendrait en compte la VLE journalière applicable à
l’installation et au mesurande. Ces calculs ne peuvent être faits que par des organismes
spécialistes en métrologie et engagés dans le processus d’évaluation des matériels de
mesure, comme par exemple celui de la marque NF (qui propose une extrapolation
constante entre 0 et 0,5 valeur test, puis proportionnelle entre 0,5 et 3 valeur test).

Pour QAL2 : Il y a deux aspects à considérer dans le dépouillement du QAL2 :


- celui des mesures brutes qui déterminent la fonction ŷ .
- celui des mesures normalisées corrigées qui joueront sur le type de fonction à
appliquer, sur l’étendue du domaine validé d’étalonnage et sur le test de variabilité.

178
Les étapes de correction doivent donc être bien appréhendées. L’importance des données à
traiter pour chaque AMS (voir les rapports sources des 4 interventions de cette étude)
impose qu’une méthodologie de présentation et d’utilisation soit rapidement mise en place
pour tous les aspects liés au traitement des données afin de garantir la bonne application de
la norme (guide AFNOR X 43-132).

Pour QAL2 : il est apparu dans la préparation (voir § 2-3-2) que les possibilités de faire
varier les concentrations de chaque polluant pour étendre la plage de valeurs étalonnées
pendant un fonctionnement normal, soient limitées.
Les expérimentations HCl, poussières et NH3 pratiquées dans cette étude ne sont pas très
encourageantes, même si la technique utilisée mérite un développement (surtout pour les
poussières, en l’absence de MR).
Les « ajustements volontaires » pour réglages des installations sont très délicats et leur
stabilité n’est pas garantie sur la durée de l’essai. De plus, ce mode n’entraîne pas
d’augmentation significative des rejets.
Devant l’éventualité d’avoir des mesures invalidées parce qu’en dehors du domaine
d’étalonnage, il reste donc à utiliser à plein la possibilité d’employer des MR offerte par les §
6,3 et 6,5 de la norme, qui a été l’apport du groupe expert français sur ce texte. Le contenu
de ces deux § n’est pas très compréhensible, ce qui est la raison de l’absence
d’expérimentation par les organismes tiers dans cette étude.

Pour QAL3 : Le choix des gaz pour étalonnage doit être faite en tenant compte des AMS et
des périphériques. Leur concentration et la périodicité appliquée devront être judicieusement
choisies.

Pour AST : les anomalies détectées au QAL2 et au QAL3 doivent avoir reçu un remède
avant tout nouvel étalonnage de l’AMS, sinon l’étape AST ne présente aucun intérêt.

179
CHAPITRE 11 – PROPOSITIONS D'AMELIORATIONS
 Les conditions nécessaires pour faire un étalonnage par comparaison

La première condition est d'englober dans le domaine validé de l'étalonnage au minimum les
VLE réglementaires.

La deuxième condition impérative pour une application pertinente du QAL 2 (condition de la


NF ISO 11095 sur laquelle se base La NF EN 14181), condition selon laquelle l'incertitude
de la SRM doit être très inférieure à celle de l'AMS n'est pas vérifiée en général.
L'expérience tirée du QAL2 montre qu'en effet les SRM manuelles conduisent à une
dispersion des données supérieure à celle obtenue avec une SRM automatique, ce qui
risque d'induire l'invalidation d'un AMS de façon injustifiée.

La troisième condition nécessaire imposée par la NF ISO 11095 selon laquelle l'étalonnage
doit se faire sur un domaine de concentration aussi large que possible se heurte à
l'impossibilité technique sur le terrain de faire varier les concentrations de l'effluent. Cette
impossibilité technique se double d'une impossibilité administrative et éthique : il n'est en
effet pas raisonnable du point de vue du concept de polluer davantage sous prétexte de faire
de bonnes mesures (les pouvoirs publics n'ont d'ailleurs pas eu de directives du MEDD en
ce sens) ; penser qu'il est possible de travailler sur un domaine de concentration élargi
artificiellement par des moyens exogènes est exclu.

Deux cas se présentent donc :

- soit les concentrations générées sont réparties de façon satisfaisante sur le domaine
étudié : alors il convient de comparer au niveau de la valeur limite les résultats
donnés par l'AMS ajusté et l'AMS étalonné.

- soit le domaine de concentration est réduit au sens de la NF ISO 11095 : la


démarche QAL2 ne pourra pas être satisfaite. Une substitution de l'étalonnage par
comparaison avec la SRM par une vérification selon la démarche AST de
l'étalonnage déjà appliqué serait alors judicieux : il comprendrait un ajustage par
matériaux de référence et la vérification que les indications des 5 mesurages avec la
SRM ne s'écartent pas de celles que donne la droite d'ajustage de l'AMS à ±
l’incertitude absolue à la VLE.

 Test de variabilité du QAL2

Le test de variabilité de la norme qui porte sur l'écart type des valeurs absolues de
différences n'est pas pertinent. Pour avoir une bonne droite d'étalonnage, il faut avoir un
domaine de validité étendu. Plus le domaine est élargi, plus on va sommer des choses qui
ont un poids important par rapport aux autres, ce qui peut conduire à invalider le résultat du
test. Le même test portant sur les valeurs relatives conduit à des conclusions beaucoup plus
pertinentes. Cependant, ce test-là, même réalisé de cette façon, ne prend pas en compte
l'incertitude de la SRM dont la contribution devrait être prise en compte.

180
 QAL3

Le QAL 3 devrait être mis en œuvre en se donnant un écart type σAMS fixe et non dépendant
de l'AMS. Cela simplifierait sa détermination et éviterait d'avoir à faire des corrections de
faible amplitude pour des AMS ayant un faible écart type.
La dérive à partir de laquelle une correction est nécessaire pourrait être 50 % de l'incertitude
autorisée dans la réglementation, appliquée à la VLE journalière.
Par ailleurs, on préconise d'appliquer la carte Shewart des moyennes mobiles.
Cette correction éventuelle porte sur le zéro et le gain de l'analyseur.

 AST

Les tests de linéarité et d'interférence ne s'imposent plus dès lors que ceux-ci ont été
réalisés en QAL1.
Le test de linéarité pourrait être fait par le constructeur à l'occasion d'un retour en usine
après un incident majeur.
Le test de linéarité sur site pour certains paramètres est quasiment impossible (par exemple
: HCl, HF, …).

181
CHAPITRE 12 – CONCLUSIONS
La réalisation de cette étude cofinancée FNADE-ADEME permet maintenant d’appréhender
la réalité des difficultés dans l’application de la norme NF EN 14181 version 2004.

Cette étude apporte des informations aux exploitants, organismes de contrôle et aux
autorités administratives, qui sont confrontés dès maintenant à sa mise en application sur
des équipements qui sont dans l’état de ceux de l’étude.

En outre, se plier rigoureusement aux exigences de la norme NF EN 14181 occasionne un


coût moyen annuel élevé et qui doit être reconduit tous les ans. Ce coût propre à l’assurance
qualité des mesures risque d‘être augmenté au cours de la première période avec des frais
de remplacement d’AMS obsolètes, ou de modifications sur les AMS pouvant satisfaire aux
prescriptions, ou de modifications plus conséquentes des implantations elles-mêmes.

Ces dépenses très importantes pour la profession pourraient se traduire par une
augmentation du coût d’incinération de la tonne de déchets urbains, et du coût du chauffage
urbain, c’est-à-dire revenir à imposer le citoyen.

Enfin, nous pouvons aussi fournir des réponses aux questions posées au début du
rapport (§1-2-7) :

- La norme est-elle entièrement applicable et compatible avec les exigences de la


réglementation ?

o Non, car la procédure actuelle ne permet pas de prendre en compte les VLE
dans le domaine de validité

- Quels sont les coûts de sa mise en œuvre, par étape ?

o Elevés . Voir élements de réponse dans le rapport

- Améliore-t-elle la qualité des mesures ?

o oui, si on arrive à l'appliquer !


o oui pour le QAL 1 et le QAL3
o oui pour les tests opérationnels du QAL 2,
o non pour le reste du protocole QAL2 actuel.

- Quelles sont les conséquences pour la gestion des mesures et des AMS ?

o Tel que le protocole est rédigé aujourd’hui, le QAL2 a un impact négatif sur le
parc actuel du matériel.

- La norme permet-elle de détecter le dérèglement d’un équipement ?

o oui, par l'intermédiaire du QAL3

182
Nous pouvons maintenant conclure que ce travail :

- va éclairer l'administration sur la mise en œuvre d'une norme qui est quasiment
d'application obligatoire, et va permettre d'établir un guide d'application de la norme NF EN
14181.

- pourrait conduire à la mise en œuvre de la norme NF EN 14181 avec l'objectif de réaliser le


QAL2 avant décembre 2008 sur des équipements de qualité adéquate, après révision de la
norme CEN.

- pourrait engendrer au niveau de la normalisation nationale, la rédaction de la méthode de


référence pour les polluants n’en disposant pas (NH3), et une amélioration de celles
existantes (HF, HCl) quand l’actuelle méthode est connue pour ses problèmes.

- devrait permettre au niveau des exploitants et des bureaux maîtres -d’ouvrage à partir de
2007, de ne retenir que des AMS disposant des informations exigées par la norme et basées
sur l’évaluation des performances selon les dernières prescriptions européennes, comme
par exemple les AMS certifiés,

--Fin du rapport--

183

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