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OCTOBRE 2020
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AFNOR
Pour : EDF - R&D
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Le : 26/10/2022 à 15:42
AFNOR (Code siret : 55208131791405) NF EN IEC 61000-4-32020-10
EDF - R&D - GAZAVE JULIEN (julien.gazave@edf.fr) Pour : EDF - R&D
. ISSN.0335-3931
NF EN IEC 61000-4-3
Octobre 2020
Indice de classement : C 91-004-3
ICS : 33.100.20
Norme française homologuée par décision du Directeur Général d’AFNOR en novembre 2021.
Correspondance La Norme européenne EN IEC 61000-4-3:2020 est mise en application avec le statut
de norme française par publication d’un texte identique et reproduit intégralement la
Norme internationale IEC 61000-4-3:2020.
La version anglaise de cette norme française a été prépubliée dès que la norme
européenne a été disponible, en octobre 2020.
Résumé Le présent document traite des exigences d'immunité des matériels électriques et
électroniques à l'énergie électromagnétique rayonnée. Il définit les niveaux d'essai
et les procédures d'essai exigés.
Modifications Par rapport aux documents remplacés, révision technique qui inclut des
modifications majeures.
Corrections
Éditée et diffusée par l’Association Française de Normalisation (AFNOR) — 11, rue Francis de Pressensé — 93571 La Plaine Saint-Denis Cedex
Tél. : + 33 (0)1 41 62 80 00 — Fax : + 33 (0)1 49 17 90 00 — www.afnor.org
La norme La norme est destinée à servir de base dans les relations entre partenaires économiques,
scientifiques, techniques et sociaux.
La norme par nature est d’application volontaire. Référencée dans un contrat, elle s’impose
aux parties. Une réglementation peut rendre d’application obligatoire tout ou partie d’une
norme.
La norme fait l’objet d’un examen régulier pour évaluer sa pertinence dans le temps.
Toute norme française prend effet le mois suivant sa date d’homologation.
Pour comprendre L’attention du lecteur est attirée sur les points suivants :
les normes
Seules les formes verbales doit et doivent sont utilisées pour exprimer une ou des exigences
qui doivent être respectées pour se conformer au présent document. Ces exigences peuvent
se trouver dans le corps de la norme ou en annexe qualifiée de «normative». Pour les
méthodes d’essai, l’utilisation de l’infinitif correspond à une exigence.
Les expressions telles que, il convient et il est recommandé sont utilisées pour exprimer
une possibilité préférée mais non exigée pour se conformer au présent document. Les
formes verbales peut et peuvent sont utilisées pour exprimer une suggestion ou un conseil
utiles mais non obligatoires, ou une autorisation.
Commission
Une commission de normalisation réunit, dans un domaine d’activité donné, les expertises
de normalisation
nécessaires à l’élaboration des normes françaises et des positions françaises sur les projets
de norme européenne ou internationale. Elle peut également préparer des normes
expérimentales et des fascicules de documentation.
Vous avez utilisé ce document, faites part de votre expérience à ceux qui l'ont élaboré.
Secrétariat : AFNOR
ALSTOM TRANSPORT SA
EDF - R&D
EMITECH (GIFAS)
GIFAM
GIMELEC
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AVANT-PROPOS NATIONAL
Cette Norme française fait référence à des Normes internationales. Quand une Norme
internationale citée en référence a été entérinée comme Norme européenne, ou bien quand une
Norme d'origine européenne existe, la Norme française issue de cette Norme européenne est
applicable à la place de la Norme internationale.
Dans le cadre de cette norme, le CENELEC a fixé une période transitoire permettant l’adaptation
des produits à cette nouvelle norme, période durant laquelle les membres du CENELEC ont
l’autorisation de maintenir les normes nationales en vigueur.
Le Comité Français a voté favorablement au CENELEC sur le projet d’EN IEC 61000-4-3,
le 29 juin 2020.
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Version française
La présente Norme Européenne a été adoptée par le CENELEC le 2020-10-13. Les membres du CENELEC sont tenus de se soumettre au
Règlement Intérieur du CEN/CENELEC, qui définit les conditions dans lesquelles doit être attribué, sans modification, le statut de norme
nationale à cette Norme Européenne.
Les listes mises à jour et les références bibliographiques relatives à ces normes nationales peuvent être obtenues auprès du CEN-CENELEC
Management Centre ou auprès des membres du CENELEC.
La présente Norme Européenne existe en trois versions officielles (allemand, anglais, français). Une version dans une autre langue faite par
traduction sous la responsabilité d'un membre du CENELEC dans sa langue nationale, et notifiée au CEN-CENELEC Management Centre,
a le même statut que les versions officielles.
Les membres du CENELEC sont les comités électrotechniques nationaux des pays suivants: Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Chypre,
Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Malte,
Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République de Macédoine du Nord, République de Serbie, République Tchèque, Roumanie,
Royaume-Uni, Slovaquie, Slovénie, Suède, Suisse et Turquie.
© 2020 CENELEC Tous droits d'exploitation sous quelque forme et de quelque manière que ce soit réservés dans le monde entier aux
membres du CENELEC.
Avant-propos européen
Le texte du document 77B/830/FDIS, future édition 4 de IEC 61000-4-3, préparé par le SC 77B
"Phénomènes haute fréquence" de CE 77 de l'IEC "Compatibilité électromagnétique", a été soumis au vote
parallèle IEC-CENELEC et approuvé par le CENELEC en tant que EN IEC 61000-4-3:2020.
• date limite à laquelle ce document doit être mis en application (dop) 2021-07-13
au niveau national par publication d’une norme nationale
identique ou par entérinement
Ce document remplace l’EN 61000-4-3:2006 ainsi que l’ensemble de ses amendements et corrigenda (le
cas échéant).
L’attention est appelée sur le fait que certains des éléments du présent document peuvent faire l’objet de
droits de propriété intellectuelle ou de droits analogues. Le CENELEC ne saurait être tenu pour responsable
de ne pas avoir identifié de tels droits de propriété et averti de leur existence.
Ce document a été préparé dans le cadre d’un mandat confié au CENELEC par la Commission Européenne
et l’Association Européenne de Libre Échange.
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SOMMAIRE
Figure H.4 – EUT de grande taille avec des câbles à alimentation latérale et
plusieurs UFA ........................................................................................................................... 5
8
Figure I.1 – Fréquences d'essai f 1 et f 2 et fréquences d'intermodulation de
deuxième et troisième ordres ............................................................................................... 60
Figure J.1 – Exemple d’influences sur le réglage du niveau .................................................. 64
Figure K.1 – Exemple de linéarité de la sonde ...................................................................... 70
Figure K.2 – Montage de mesure de la puissance nette fournie à un dispositif
émetteur ............................................................................................................................... 72
Figure K.3 – Montage d’essai de validation de la chambre ................................................... 74
Figure K.4 – Informations sur la position de mesure L ........................................................ 75
Figure K.5 – Exemple d’ajustement de données ................................................................... 76
Figure K.6– Exemple de dispositif d’essai pour antenne et sonde ......................................... 77
Figure K.7 – Montage d’essai de validation de la chambre ................................................... 77
Figure K.8 – Exemple d’autres données de validation de chambre ....................................... 78
Figure K.9 – Dispositif d’étalonnage de la sonde de champ .................................................. 79
Figure K.10 – Dispositif d’étalonnage de la sonde de champ (vue de dessus) ...................... 79
Figure K.11 – Vue transversale d’une chambre de guide d'ondes ......................................... 80
INTRODUCTION
L’IEC 61000 est publiée sous forme de plusieurs parties conformément à la structure suivante:
Partie 1: Généralités
Considérations générales (introduction, principes fondamentaux)
Définitions, terminologie
Partie 2: Environnement
Description de l'environnement
Classification de l'environnement
Niveaux de compatibilité
Partie 3: Limites
Limites d'émission
Limites d'immunité (dans la mesure où elles ne relèvent pas des comités de produits)
Partie 4: Techniques d'essai et de mesure
Techniques de mesure
Techniques d'essai
Partie 5: Guides d'installation et d'atténuation
Guides d'installation
Méthodes et dispositifs d'atténuation
Partie 6: Normes génériques
Partie 9: Divers
Chaque partie est à son tour subdivisée en plusieurs parties, publiées soit comme normes
internationales soit comme spécifications techniques ou rapports techniques, dont certaines ont
déjà été publiées comme sections. D’autres seront publiées avec le numéro de partie suivi d’un
tiret et complété d’un second numéro identifiant la subdivision (exemple: IEC 61000-6-1).
La présente partie constitue une Norme internationale qui fournit les exigences d'i mmunité et les
procédures d'essai relatives aux champs électromagnétiques rayonnés aux fréquences
radioélectriques.
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1 Domaine d'application
La présente partie de l’IEC 61000 traite des exigences d'immunité des matériels électriques et
électroniques à l'énergie électromagnétique rayonnée. Elle définit les niveaux d'essai et les
procédures d'essai exigés.
Le présent document a pour objet d'établir une référence commune d'évaluation des performances
en matière d’immunité des matériels électriques et électroniques soumis à des champs
électromagnétiques aux fréquences radioélectriques. La méthode d'essai documentée dans la
présente partie de l’IEC 61000 décrit une méthode cohérente d’évaluation de l'immunité d'un
équipement ou d'un système aux champs électromagnétiques à fréquences radioélectriques
générés par des sources de rayonnement aux fréquences radioélectriques qui ne se trouvent pas
à proximité immédiate de l’EUT. L’environnement d’essai est spécifié à l’Article 6 .
NOTE 1 Comme cela est décrit dans le Guide IEC 107, cette publication est une publication fondamentale en CEM
destinée à être utilisée par les comités de produits de l’IEC. Comme cela est également indiqué dans le Guide 107, les
comités de produits de l’IEC sont responsables de déterminer s’il convient d’appliquer ou non la présente norme d’essai
d’immunité et, si c’est le cas, ils sont responsables de déterminer les niveaux d’essai et les critères de performance
appropriés. Le comité d’études 77 et ses sous-comités sont prêts à coopérer avec les comités de produits à l’évaluation
de la valeur des essais d’immunité particuliers pour leurs produits.
NOTE 2 Les essais d’immunité aux sources de rayonnement aux fréquences radioélectriques à proximité de l’EUT sont
définis dans l’IEC 61000-4-39.
Des considérations particulières sont consacrées à la protection contre les émissions aux
fréquences radioélectriques des radiotéléphones numériques et d'autres dispos itifs d'émission RF.
NOTE 3 La présente partie définit des méthodes d'essai pour évaluer l'incidence des rayonnements
électromagnétiques sur le matériel concerné. La simulation et le mesurage des rayonnements électromagnétiques ne
sont pas suffisamment exacts pour déterminer quantitativement les effets. Les méthodes d'essai définies dans le présent
document fondamental ont été principalement mises au point pour obtenir une bonne reproductibilité de la configuration
des essais et une bonne répétabilité des résultats d’essai sur différentes installations d'essai.
Le présent document présente une méthode d'essai indépendante. Il n'est pas possible d'utiliser
d'autres méthodes d'essai comme variantes pour se conformer au présent docum ent.
2 Références normatives
Les documents suivants sont cités dans le texte de sorte qu’ils constituent, pour tout ou partie de
leur contenu, des exigences du présent document. Pour les références datées, seule l’édition citée
s’applique. Pour les références non datées, la dernière édition du document de référence
s'applique (y compris les éventuels amendements) .
Pour les besoins du présent document, les termes et définitions de l' IEC 60050-161, ainsi que les
suivants s'appliquent.
L'ISO et l'IEC tiennent à jour des bases de données terminologiques des tinées à être utilisées en
normalisation, consultables aux adresses suivantes:
3.1.1
modulation d'amplitude
modulation en amplitude
MA
modulation dans laquelle l’amplitude d’une porteuse périodique varie selon une loi donnée,
généralement linéaire, en fonction des valeurs instantanées du signal modulant
3.1.2
chambre anéchoïque
enveloppe blindée revêtue d'un matériau absorbant les ondes radioélectriques afin de réduire les
réflexions provenant des surfaces internes
3.1.3
chambre totalement anéchoïque
enveloppe blindée dont les surfaces internes sont totalement revêtues d’un matériau absorbant
les fréquences radioélectriques
3.1.4
chambre semi-anéchoïque
enveloppe blindée dans laquelle toutes les surfaces, sauf le sol métallique, sont garnies d'un
matériau qui absorbe l'énergie électromagnétique (c'est -à-dire un absorbeur RF) dans la gamme
de fréquences concernée
3.1.5
chambre semi-anéchoïque modifiée
chambre semi-anéchoïque dans laquelle des absorbants supplémentaires sont disposés sur le
plan de sol
3.1.6
antenne
partie d'une installation d'émission ou de réception d'ondes radioélectriques destinée à assurer le
couplage entre un émetteur ou un récepteur et le milieu où se propagent les ondes rad ioélectriques
Note 1 à l'article: Dans chaque cas particulier, on doit spécifier le point considéré comme accès de l'antenne ou comme
sa jonction avec l'émetteur ou le récepteur.
Note 2 à l'article: Si l'émetteur ou le récepteur est relié à l'antenne par une ligne d'alimentation, l'antenne peut être
considérée comme un dispositif qui permet de passer d'un régime d'ondes guidées à un régime d'ondes libres et
inversement.
EN IEC 61000-4-3:2020 – 10 –
3.1.7
symétriseur
dispositif transformant une tension symétrique par rapport à la masse en une tension asymétrique,
ou inversement
3.1.8
dispositif d’absorption en mode commun
CMAD
dispositif qui peut être appliqué sur des câbles à leur sortie de la zone d'essai au cours des essais
d'immunité aux rayonnements pour les résonances sur les câbles
Note 1 à l'article: L’abréviation "CMAD" est dérivé du terme anglais développé "common mode absorption device."
3.1.9
onde entretenue
onde électromagnétique sinusoïdale dont les oscillations successives sont identiques en régime
établi et qui peut être interrompue ou modulée pour transmettre des informations
3.1.10
onde électromagnétique
onde caractérisée par la propagation d'un champ électromagnétique variable dans le temps
Note 1 à l'article: Une onde électromagnétique est engendrée par des variations de charges électriques ou de courants
électriques.
3.1.11
champ lointain
région de l'espace où les composantes prépondérantes du champ électromagnétique sont celles
qui correspondent à une propagation d'énergie et où la répartition du champ en fonction de la
direction est pratiquement indépendante de la distance à l'antenne
Note 1 à l'article: Dans la région de champ lointain, toutes les composantes du champ décroissent de façon
inversement proportionnelle à la distance à l'antenne.
Note 2 à l'article: Pour une antenne à rayonnement transversal dont la dimension maximale D est grande par rapport
à la longueur d'onde λ, on considère généralement que la région de champ lointain est située au -delà d'une distance à
l'antenne égale à 2D 2 / λ , dans la direction du maximum de rayonnement.
[SOURCE: IEC 60050-712:1992, 712-02-02, modifiée – le mot "région" a été supprimé du terme]
3.1.12
amplitude du champ
amplitude de champ électromagnétique en un point donné
3.1.13
bande de fréquences
ensemble continu des fréquences comprises entre deux fréquences limites spécifiées
Note 1 à l'article: Une bande de fréquences est caractérisée par deux valeurs qui déterminent sa position dans le
spectre des fréquences, par exemple ses fréquences limites inférieure et supérieure.
– 11 – EN IEC 61000-4-3:2020
3.1.14
méthode d’illumination globale
méthode d'essai dans laquelle l’EUT en cours d'essai s'adapte complètement dans la zone de
champ uniforme (UFA)
Note 1 à l'article: Cette méthode d’essai peut être appliquée pour toutes les fréquences d’essai.
3.1.15
matériel porté par un corps humain
matériel prévu pour être utilisé lorsqu’il est porté par un corps humain.
Note 1 à l'article: Ce terme inclut les dispositifs portatifs qui sont tenus par les personnes pendant le fonctionnement
(par exemple les dispositifs de poche) ainsi que les prothèses électroniques et les implants.
3.1.16
dispositif d'émission RF intentionnelle
dispositif qui rayonne (transmet) de façon intentionnelle un champ électromagnétique
3.1.17
intermodulation
interaction, dans un dispositif ou dans un milieu de transmission non linéaire, entre les
composantes spectrales d'un ou plusieurs signaux d'entrée, faisant apparaître à la sortie de
nouvelles composantes spectrales dont les fréquences sont des combinaisons linéaires à
coefficients entiers des fréquences des composantes spectrales à l'entrée
Note 1 à l'article: L'intermodulation peut se produire avec un seul signal d'entrée non sinuso ïdal ou avec plusieurs
signaux, sinusoïdaux ou non, appliqués à la même entrée ou à des entrées différentes.
3.1.18
sonde de champ isotrope
capteur de champ, dont les propriétés de détection sont indépendantes de la direct ion de
propagation et de la polarisation d'une onde électromagnétique
3.1.19
valeur efficace maximale
valeur efficace de courte durée la plus élevée d’un signal à fréquence radioélectrique modulé,
pendant une durée d’observation d’une période de modulation
Note 1 à l'article: La valeur efficace de courte durée est évaluée sur une seule période de la porteuse. Par exempl e, à
la Figure 1 b), la tension efficace maximale est: U efficace maximale = U p-p /(2 × √2) = 1,8 V
3.1.20
taux de modulation
en modulation d'amplitude linéaire, rapport, généralement exprimé en pourcentage, de la
différence des amplitudes maximale et minimale du signal modulé à la somme de ces amplitudes,
exprimé par:
Up-p,max Up-p,min
m 100
Up-p,max Up-p,min
EN IEC 61000-4-3:2020 – 12 –
3.1.21
modulation à enveloppe non constante
type de modulation RF où l’amplitude de l’onde porteuse varie lentement dans le temps en
comparaison avec la période de la porteuse elle-même
EXEMPLE La modulation d’amplitude conventionnelle et l'accès multiple par répartition temporelle (AMRT).
3.1.22
méthode d’illumination partielle
méthode d’essai utilisée lorsque la face de l’EUT ne peut pas être illuminée à l’aide d’une seule
zone de champ uniforme (UFA)
3.1.23
polarisation
orientation du vecteur de champ électrique d'un champ rayonné
3.1.24
plan de masse de référence
surface conductrice plate dont le potentiel électrique est identique à celui de la terre de référence,
qui est utilisée comme référence commune, et qui contribue à une capacité parasite reproductible
avec l’environnement du matériel en essai (EUT)
[SOURCE: IEC 60050-161:2014, 161-04-36, modifiée – les notes ont été supprimées.]
3.1.25
enveloppe blindée
enceinte fermée par des parois métalliques pleines ou grillagées, destinée à séparer
électromagnétiquement l'intérieur et l'extérieur
3.1.26
accès multiple par répartition temporelle
AMRT
procédé d'accès multiple dans lequel des intervalles de temps récursifs distincts sont affectés à
un certain nombre de terminaux pour accéder à une liaison commune
3.1.27
émetteur-récepteur (radioélectrique)
appareil constitué d'un émetteur et d'un récepteur radioélectriques comportant des éléments de
circuit communs et utilisant habituellement la même antenne pour l'émission et la réception
3.1.28
zone de champ uniforme
UFA
plan vertical dans lequel des variations de l’amplitude du champ sont faibles de ma nière
acceptable
VOIR: 6.3.
Note 1 à l'article: L’abréviation "UFA" est dérivé du terme anglais développé "uniform field area."
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– 13 – EN IEC 61000-4-3:2020
3.2 Abréviations
AE Auxiliary equipment (équipement auxiliaire)
MA Modulation d'amplitude
CMAD Common-mode absorption device (dispositif d’absorption en mode commun)
CW Continuous wave (onde entretenue)
DECT Digital enhanced cordless telecommunications (système de télécommunication
cellulaire sans fil, faible coût, largement utilisé en Europe)
EM Électromagnétique
ERP Effective radiated power (puissance rayonnée effective)
EUT Equipment under test (matériel en essai)
GSM Groupe Special Mobile, plus tard renommé: Global System for Mobile
Communications (système GSM, système de télécommunication mobile cellulaire,
utilisation mondiale)
IMD Intermodulation distortion (distorsion d’intermodulation)
ISM Industriel, scientifique, médical
LTE Long-term evolution (nom pour la famille des transmissions radios sans fil)
MU Measurement uncertainty (incertitude de mesure)
MROF Multiplexage par répartition orthogonale de la fréquence
AP Amplificateur de puissance
WM Wattmètre
PVC Polyvinylchloride (polychlorure de vinyle)
RF Radio frequency (fréquence radioélectrique)
RBW Resolution bandwidth (largeur de bande de résolution)
RGP Reference ground plane (plan de masse de référence)
RMS Root mean square (valeur efficace)
SDH Synchronous digital hierarchy (hiérarchie numérique synchrone)
AMRT Accès multiple par répartition temporelle
TV Télévision
UFA Uniform field area (zone de champ uniforme)
UMTS Universal mobile telecommunications system (système universel de
télécommunications mobiles)
VRC Voltage reflection coefficient (coefficient de réflexion)
ROS Rapport d'onde stationnaire
Wi-Fi Nom de service de transmission par ondes radioélectriques
WiMAX Nom de service de transmission par ondes radioélectriques
4 Généralités
Les matériels électroniques peuvent être, dans une certaine mesure, perturbés par les
rayonnements électromagnétiques. Ces rayonnements proviennent souvent de différentes sources
comme les petits émetteurs-récepteurs radio portatifs, les émetteurs fixes de radio et télévision,
les émetteurs radio utilisés à bord des véhicules et les sources électromagnétiques industrielles.
Beaucoup de ces services utilisent des méthodes de modulation avec une enveloppe non
constante.
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EN IEC 61000-4-3:2020 – 14 –
En dehors de cette énergie électromagnétique rayonnée de façon déli bérée, il existe également
des rayonnements provoqués par le fonctionnement des appareils de soudure, des thyristors, des
éclairages fluorescents, des commutateurs de charges inductives, etc. Les perturbations
électriques conduites sont traitées dans d'autres parties de la série IEC 61000-4. Les méthodes
utilisées pour prévenir les effets des champs électromagnétiques réduisent généralement aussi
les effets provoqués par ces sources.
Le présent document ne suggère pas qu'un seul niveau d'essai soit applicable sur toute la plage
de fréquences. Les comités de produits doivent sélectionner la ou les plages de fréquences à
soumettre à l’essai, ainsi que le ou les niveaux d’essai appropriés. Voir l’ Annexe E pour les
recommandations aux comités de produits relatives au choix des niveaux d’essai.
– 15 – EN IEC 61000-4-3:2020
U rms,a 1 V 100 m
U p-p.max U p-p,a 5,09 V
100
Up-p,a Urms,a 2 2 2,82 V
100 m
U p-p.min U p-p,a 0,57 V
m
2
m
U rms,b U rms,a 1
100 1,15 V
2
Les comités de produits peuvent adopter un autre type de modulation pour le matériel en essai
(voir l’Annexe A).
Le présent document définit des essais dans la plage de fréquences supérieure à 80 MHz, limitée
uniquement par la capacité des instruments d’essai.
Voir l’Annexe F pour de plus amples informations sur le choix des plages de fréquences et des
méthodes d’essai définies dans d’autres normes fondamentales, ainsi que pour l’application du
présent document à une fréquence inférieure à 80 MHz.
Les fréquences ou plages de fréquences à sélectionner par les comités de produits pour l’essai
peuvent être limitées à celles auxquelles les dispositifs d’émission RF intentionnelle fonctionnent
réellement.
Les comités de produits peuvent exiger un niveau d’essai spécifique et un type de modulation (en
remplacement de l’amplitude en modulation de 80 %).
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EN IEC 61000-4-3:2020 – 16 –
Si le produit est prévu pour être conforme uniquement à des exigences de pays particuliers, l’essai
peut se limiter uniquement à la couverture des bandes de fréquences spécifiques allouées aux
radiotéléphones numériques et autres dispositifs d’émission RF dans ces pays.
NOTE L’IEC TR 61000-2-5 et la CISPR TR 31 donnent des informations sur les fréquences et les niveaux de puissance
destinés à être alloués à des services radio spécifiques.
6 Matériel d'essai
– chambre anéchoïque: d'une taille adéquate pour permettre de maintenir un champ uniforme de
dimensions suffisantes par rapport au matériel en essai (EUT). Des absorbants
supplémentaires peuvent être nécessaires pour atténuer les réflexions ;
– filtres contre le brouillage électromagnétique: des précautions doivent être prises pour que ces
filtres n'introduisent aucun effet de résonance sur les lignes connectées ;
– générateur(s) de signaux à fréquences radioélectriques (RF): capables de couvrir la ban de de
fréquences concernée et au moins capables de modulation en amplitude comme cela est
spécifié dans le Tableau 2;
L'utilisation de filtres passe-bas ou passe-bande peut être nécessaire pour éviter des
problèmes dus aux harmoniques.
– amplificateurs de puissance: pour amplifier le signal (non modulé et modulé) et fournir à
l'antenne émettrice la puissance nécessaire pour obtenir le niveau de cha mp souhaité;
– antennes de génération de champ: biconique, log-périodique, cornet, antenne combinée ou
toute autre antenne à polarisation linéaire répondant aux exigences de fréquence (voir
l’Annexe B);
– capteur de champ isotrope: avec une plage de fréquences et une sensibilité appropriées pour
mesurer l’amplitude du champ généré (voir l’Annexe K pour ce qui concerne la méthode
d’étalonnage des sondes de champ-E);
– dispositif de mesure de la puissance incidente: un coupleur directionnel et un wattmètre
peuvent être utilisés, ou un détecteur ou contrôleur de puissance incidente peut être inséré
entre l’amplificateur et l’antenne;
– matériels associés pour enregistrer les niveaux de puissance: nécessaires à l’amplitude du
champ exigé et pour contrôler la génération de ce signal pour les essa is.
Des précautions doivent être prises pour que les instruments d’essai présentent une immunité
suffisante. Voir l’Annexe J pour l’incertitude de mesure due à l’instrumentation d’essai.
Etant donné l'amplitude des champs produits, et afin de ne pas enfreindre les différentes
réglementations nationales et internationales interdisant de brouiller les systèmes de
radiocommunication, les essais doivent être réalisés dans une enveloppe blindée. De plus, étant
donné que la plupart des matériels d'essai utilisés pour recueillir des données sont sensibles au
champ électromagnétique généré pendant l'exécution de l'essai d'i mmunité, l’enveloppe blindée
fournit la "barrière" indispensable entre le matériel en essai (EUT) et les instruments d'essai exigés.
Des précautions doivent être prises pour garantir que le câblage d'interconnexion pénétrant dans
l’enveloppe blindée est convenablement isolé de l'émission conduite et rayonnée et préserve
l'intégrité du signal et de la puissance de l'EUT.
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L'installation d'essai est habituellement constituée d’une enveloppe blindée, revêtue d'un matériau
absorbant, suffisamment grande en regard de l'EUT tout en permettant le contrôle correct des
amplitudes du champ. Cette installation d'essai comprend des chambres anéchoïques ou des
chambres semi-anéchoïques modifiées, dont un exemple est représenté à la Figure 2. Il convient
que des enveloppes blindées associées abritent les matériels générateurs et contrôleurs de champ,
ainsi que le matériel mettant l'EUT à l'épreuve.
NOTE Pour plus de clarté, le revêtement anéchoïque des parois et du plafond a été omis.
Le présent document utilise la notion de zone de champ uniforme (UFA, voir la Figure 3 et la
Figure 4), qui représente un plan vertical du champ dans lequel les variations sont comprises dans
les limites spécifiées ci-dessous. Les méthodes données en 6.3.2 et 6.3.3 sont utilisées pour
démontrer la capacité de l’installation d’essai et du matériel d'essai à générer le champ uniforme
pour les essais. Un ensemble de données permettant d'établir l’amplitude du champ exigée pour
l'essai d'immunité est obtenu. Cet ensemble de données est utilisé pour soumettre à l’essai tous
les EUT.
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Le réglage du niveau de champ uniforme est réalisé sans que l’EUT soit installé (voir la Figure 3).
Dans cette procédure, on détermine la relation entre l’amplitude du champ à l'intérieur de l'UFA et
la puissance incidente appliquée à l'antenne. Au cours de l'essai, la puissance incidente exigée
est calculée à partir de cette relation et de la v aleur cible de l’amplitude du champ. L’amplitude du
champ d’essai réel E T peut être différente de l’amplitude du champ de réglage de niveau E L à
condition que la linéarité du système puisse être démontrée (voir 6.3.2 ou 6.3.3 et l’Annexe D). Le
réglage de niveau reste valable tant que le montage des instruments d’essai utilisés est inchangé
pour l’essai. Étant donné que même de petits déplacements peuvent affecter le champ de manière
significative, il est important de noter que la position des instruments d’essai tels que les antennes,
les absorbants, les câbles, etc. est relevée, surtout aux fréquences élevées.
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Le bord inférieur de l’UFA peut être à n'importe quelle hauteur, s’il est possible de satisfaire aux
critères spécifiés en 6.3.1. L’EUT est destiné à être entièrement illuminé par le champ. Cependant,
il est difficile d’établir une UFA proche d'un sol métallique. Aussi, il peut ne pas être possible
d'illuminer totalement tous les EUT. Voir l’Article 7 pour plus de détails.
Conformément à ce qui est prévu, il convient de réaliser un réglage complet du niveau de champ
au moins une fois par an et quand des modifications ont été apportées à la configuration de la
chambre (absorbants remplacés, zone modifiée, matériel changé, etc.).
La distance entre l’antenne émettrice et l’UFA doit être telle qu’il soit possible de sat isfaire aux
exigences de l’UFA. Une distance de 3 m entre l'antenne et l'UFA est préférentielle (voir la
Figure 3). La distance minimale doit être de 1 m. Cette distance est mesurée à partir du centre
d'une antenne biconique, de l'extrémité d'une antenne log -périodique ou d'une antenne combinée,
ou du bord avant d'une antenne en guide d'onde de type cornet ou à double moulure. La distance
utilisée doit être la même distance adoptée pour l’essai et doit être enregistrée.
La dimension préférentielle de l’UFA est de 1,5 m × 1,5 m. Cependant, si l’EUT et son câblage
(voir 7.4) peuvent être entièrement illuminés par une UFA plus pe tite, une dimension minimale
de 0,5 m × 0,5 m est admise pour une telle UFA. Un cinquième point de grille est placé au centre
de l’UFA minimale de 0,5 m × 0,5 m. Voir la Figure 5.
NOTE 1 Un échantillonnage avec un espacement de quadrillage plus serré sur une partie de l’UFA peut être utilisé
pour vérifier l’homogénéité de la distribution du champ.
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Il est difficile d’établir une UFA proche d'un sol métallique. Des matériaux absorbants
supplémentaires peuvent réduire ou résoudre ce problème (voir la Figure 2).
Pour les besoins du réglage de niveau, l'UFA est subdivisée en une grille d ont l'espacement de
quadrillage est de 0,5 m (voir la Figure 4 comme exemple d'UFA de 1,5 m × 1,5 m). À chaque
fréquence, un champ est considéré comme uniforme si son amplitude, mesurée aux points du
quadrillage, se trouve entre 0 dB et +6 dB de la valeur nominale, pour au moins 75 % de tous les
points du quadrillage (par exemple si sur les seize points mesurés d'une UFA de 1,5 m × 1,5 m,
au moins douze points sont dans la plage de tolérance). Pour les UFA minimales de 0,5 m × 0,5 m,
l’amplitude de champ de tous les cinq points de grille doit s’inscrire dans les limit es de la tolérance
spécifiée.
Il n’est pas nécessaire qu’une UFA soit de forme carrée tant qu’elle peut être construite à partir
d’éléments carrés de 0,5 m × 0,5 m de côté. La forme de l’UFA choisie est utilisée jusqu’à une
fréquence minimale de 1 GHz.
NOTE 2 Pour des fréquences différentes, des points de mesure différents peuvent se trouver dans la plage de
tolérance.
La tolérance de 0 dB à +6 dB a été choisie pour garantir que l’amplitude du champ ne tombe pas
en deçà de la valeur nominale avec une probabilité acceptable. La tolérance de 6 dB est
considérée, dans la pratique, comme étant le minimum réalisable pour les installations d'essai.
Jusqu'à 1 GHz, une tolérance pouvant atteindre +10 dB, mais sans être inférieure à 0 dB, est
admise pour au plus 3 % des fréquences d'essai, étant entendu que la tolérance réelle est indiquée
dans le rapport d'essai. En cas de litige, l’essai effectué avec une tolérance de 0 dB à +6 dB
prévaut.
Si la surface prévue pour être occupée par la fac e de l’EUT réel est supérieure à 1,5 m × 1,5 m et
si une UFA de dimensions suffisantes (méthode préférentielle) ne peut pas être obtenue, alors
cette surface prévue pour l’EUT et située au-dessus du bord inférieur de l’UFA peut être illuminée
en une série d’essais ("illumination partielle"), en utilisant l’une ou l’autre des méthodes ci-dessous:
– une caractérisation doit être effectuée à différentes positions de l’antenne rayonnante, de telle
façon que les UFA combinées couvrent la surface qui est occupée pa r la face de l’EUT; l’EUT
doit alors être soumis à l’essai avec l’antenne placée successivement dans chacune de ces
positions;
– l’EUT doit être déplacé à différentes positions, de telle sorte que chacune de ses parties tombe
à l’intérieur de l'UFA au cours d’au moins un de ces essais.
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Chacune des positions d'antenne exige un réglage complet du niveau de champ. Il n’est pas prévu
d’illuminer la portion d’un EUT (c’est-à-dire un matériel posé au sol) qui déborde au -dessous du
bord inférieur de l’UFA. De plus, la caractérisation du champ dans la surface située sous l’UFA
peut être enregistrée. Voir la 7.3.
Le Tableau 3 indique les concepts d'illumination totale et d'illumination partielle ains i que l’endroit
où et la manière dont ils peuvent s’appliquer.
L’illumination totale est la méthode préférentielle à utiliser pour toutes les fréquences. Si elle ne
peut pas être utilisée, une ou plusieurs des méthodes alternatives dépendant de la fréquenc e
peuvent être appliquées.
Exigences Illumination totale: l’EUT et son câblage Illumination partielle: l’EUT et son
pour l’UFA (voir 7.4) s’adaptent complètement dans câblage (voir 7.4) ne s’adaptent pas
l’UFA complètement dans l’UFA
(méthode préférentielle)
Plage de
fréquence
Taille minimale d’UFA 1,5 m × 1,5 m.
Taille de l'UFA par pas de quadrillage de
0,5 m (par exemple, 1,5 m × 1,5 m;
Jusqu'à 1 GHz 1,5 m × 2,0 m; 2,0 m × 2,0 m, etc.).
au moins Taille minimale d’UFA 0,5 m × 0,5 m. Caractérisation par pas de quadrillage de
0,5 m × 0,5 m.
Taille de l'UFA par pas de quadrillage
de 0,5 m (par exemple, 0,5 m × 0,5 m; 75 % des points mesurés à l'intérieur des
0,5 m × 1,0 m; 1,0 m × 1,0 m; spécifications.
1,5 m × 1,5 m; 1,5 m × 2,0 m;
2,0 m × 2,0 m, etc.). Taille minimale d’UFA 0,5 m × 0,5 m.
La caractérisation doit toujours être réalisée avec une porteuse non modulée, aussi bien pour la
polarisation horizontale que pour la polarisation verticale, en suivant les étapes données
ci-dessous. Il faut veiller à ce que les amplificateurs puissent reproduire la modulation selon les
exigences de linéarité au cours des essais (voir 6.3.2 ou 6.3.3 et l’Annexe D). Pour une MA à 80 %,
le réglage de niveau est réalisé avec une amplitude de champ au moins 1,8 fois supérieure à celle
de l’amplitude du champ à appliquer à l’EUT. Cette amplitude du champ de réglage de niveau est
dénommée E L . E L est la valeur applicable seulement au champ de réglage de niveau. L’amplitude
du champ d’essai E T ne doit pas dépasser E L /1,8.
NOTE 3 D’autres méthodes peuvent être utilisées pour assurer d’éviter la saturation (voir l’Annexe D pour de plus
amples informations).
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Deux méthodes de caractérisation différentes sont décrites ci-dessous utilisant une UFA
de 1,5 m × 1,5 m (seize points de grille) à titre d’exemple. Il est estimé que ces méthodes donnent
la même uniformité du champ et le même réglage de n iveau du champ.
La puissance incidente nécessaire pour établir l’amplitude de champ choisie doi t être mesurée
selon la Figure 6, et doit être enregistrée en dBm pour les seize points.
a) positionner la sonde de champ à l’un des seize points de la grille (voir la Figure 4), et fixer la
fréquence de sortie du générateur de signal à la fréquence la plus basse de la plage de
fréquences d’essai (par exemple 80 MHz);
NOTE 1 Pour réduire l’incertitude de mesure du champ, la sonde est orientée de la même manière à chacun des
points de la grille telle qu'elle a été orientée pendant l'étalonnage de la sonde.
b) régler la puissance incidente à l’antenne de génération de champ de manière à ce que
l’amplitude de champ obtenue (avec application des facteurs de correction de la sonde de
champ pour la fréquence) soit égale à l’amplitude du champ de réglage de niveau E L .
Enregistrer le relevé de la puissance incidente;
c) augmenter la fréquence en utilisant la dimension de pas donnée à l’Article 8;
d) répéter les étapes b) et c) jusqu’à ce que dans la séquence, la fréquence suivante soit telle
qu’elle excède la fréquence la plus haute de la plage de fréquences d’essai. Enfin, répéter
l’étape b) à la fréquence maximale de la plage de fréquences d’essai (par exemple 1 GHz);
e) répéter les étapes a) à d) pour chaque point de la grille.
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À chaque fréquence:
NOTE 3 L’étape 5) décrit la méthode de vérification pour établir si l’amplificateur utilisé est suffisamment linéaire.
Pour plus d'informations, se référer à l’Annexe D.
L’amplitude du champ uniforme doit être établie et mesurée, au moyen d’une sonde de champ
étalonnée à chaque fréquence particulière, et en chacun des seize points l’un après l’autre (voir
la Figure 4), en utilisant la dimension de pas donnée en 8.4, et en ajustant la puissance incidente
en conséquence.
La puissance incidente nécessaire pour établir l’amplitude de champ choisie à la position de départ
doit être mesurée selon la Figure 6 et enregistrée. La même puissance incidente doit être
appliquée pour chacun des seize points. L’amplitude de champ créée par cette puissance
incidente doit être enregistrée en chacun des seize points.
a) positionner la sonde de champ à l’un des seize points de la grille (voir la Figure 4), et fixer la
fréquence de sortie du générateur de signal à la fréquence la plus basse de la plage de
fréquences d’essai (par exemple 80 MHz);
NOTE 1 Pour réduire l’incertitude de mesure du champ, la sonde est orientée de la même manière à chacun des
points de la grille, comme cela est décrit dans le rapport d’étalonnage de la sonde.
EN IEC 61000-4-3:2020 – 24 –
À chaque fréquence:
NOTE 3 L’étape 7) décrit la méthode de vérification pour établir si l’amplificateur utilisé est suffisamment linéaire.
Pour plus d'informations, se référer à l’Annexe D.
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7 Montage d’essai
7.1 Généralités
Le matériel doit être soumis à l’essai dans une configuration aussi proche que possible des
conditions d'installation réelles. Le câblage doit être conforme aux procédures indiquées dans les
instructions d’utilisation et le matériel doit être dans son enveloppe, équipé de tous ses capots et
panneaux d'accès, sauf spécification contraire.
Un plan de sol métallique n’est pas exigé. S’il est exigé d’installer le matériel à soumettre à l’essai
sur un support, ce dernier doit être non métallique et non conducteur. Toutefois, la mise à la terre
de l'enveloppe ou du boîtier du matériel doit être conforme aux recommandations données dans
les instructions d’utilisation.
Lorsqu'un EUT comprend à la fois des éléments posés au sol et sur une table, les positions
relatives représentatives de ces éléments doivent être conservées.
Au cours de l’essai d’immunité, la face de l’EUT à illuminer doit coïncider avec l’UFA. La Figure 7,
la Figure 8a) et la Figure 8b) représentent des montages typiques d'EUT.
Des supports non conducteurs sont utilisés pour empêcher la mise à la masse accidentelle de
l'EUT et la distorsion du champ. Pour assurer cette dernière, il convient que le support soit
entièrement non conducteur, plutôt que d'être une couche isolante sur une structure métallique.
Aux fréquences supérieures (par exemple au-delà de 1 GHz), les tables ou supports faits en bois
ou en plastique renforcé par du verre peuvent être réfléchissants. Aussi, il convient d'utiliser un
matériau à faible constante diélectrique (faible permittivité), tel que du polystyrène rigide, pour
éviter les perturbations du champ et réduire la dégradation de l'uniformité du champ.
Il peut être nécessaire de procéder au réglage de la position de l’EUT pour que chacune de ses
faces coïncide avec l’UFA.
Le matériel à soumettre à l’essai est placé dans l’installation d’essai sur une table en matériau
non conducteur à l’intérieur de l’UFA. Il convient que la hauteur du suppor t non conducteur soit
de (0,8 ± 0,05) m. Cette hauteur est spécifiée même si le bord inférieur de l’UFA commence à une
hauteur autre que 0,8 m.
Le matériel est ensuite connecté aux câbles d'alimentation et de signaux conformément aux
instructions d'installation applicables.
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NOTE 1 Lorsque le montage d’essai est défini sur 180º, le câble 2 est illuminé.
a) Exemple de montage d’EUT (vue de dessus) et de disposition de câbles
pour l’EUT de table ayant un câble sortant du montage d’essai
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NOTE 2 La position des câbles et de l’EUT a été ajustée pour s’aligner sur celle de l’UFA.
NOTE 3 Aucun câble dans cette orientation n’est intentionnellement illuminé par le champ.
b) Exemple du même EUT (vue de dessus) mais dans un montage différent
(l’EUT a été tourné de 90° et la disposition des câbles est différente)
– 29 – EN IEC 61000-4-3:2020
Il convient de placer le matériel posé au sol sur un support non conducteur de 0,05 m ou plus au-
dessus du sol, pour empêcher la mise à la masse accidentelle de l'EUT et la distorsion du champ.
Le support doit de préférence être entièrement non conducteur, plutôt que d'être une couche
isolante sur une structure métallique.
Il convient que le matériel posé au sol soit positionné de manière à augmenter le plus possible la
surface à occuper par l’EUT dans l’UFA.
Si, en raison de son poids élevé ou de sa grande taille ou pour des raisons de sécurité, le matériel
ne peut pas être soulevé à la hauteur de l'UFA ou retiré de son support de livraison (palette
d'expédition par exemple), cette variante doit être consignée dans le rapport d'essai. Si l'EUT
dépasse de plus de 0,5 m au-dessous du bord inférieur de l'UFA, l'amplitude du champ à une
hauteur de 50 % du bord inférieur de l'UFA (à tous les points de réglage de niveau horizontalement
espacés de 0,5 m) doit être enregistrée et documentée dans le rapport de réglage de niveau. Les
données obtenues à cette hauteur ne sont pas prises en co nsidération pour la convenance de
l'installation d'essai ni pour la procédure de réglage de niveau.
NOTE Des roulettes non conductrices peuvent être utilisées comme support.
Voir l’Annexe H pour des recommandations relatives à l’installation des EUT lourds et de grande
taille.
Le matériel est ensuite connecté aux câbles d'alimentation et de signaux conformément aux
instructions d'installation applicables.
Les câbles doivent être connectés à l'EUT et disposés sur le site d'essai conformément aux
instructions d'installation, et doivent reproduire le mieux possible une installation et un mode
d’utilisation typiques.
Les types de câbles et de connecteurs spécifiés doivent être utilisés. Si le type de câblage d'entrée
et de sortie de l'EUT n'est pas spécifié, des conducteurs parallèles non blindés doivent être utilisés.
Les longueurs de câbles excédentaires reliant les unités de l'EUT doivent être mises en faisceau
faiblement inductif, à peu près en leur centre. Les écarts par rapport à cette exigence (par exemple,
câbles résistants ou rigides qui ne peuvent pas être manipulés) doivent être indiqués dans le
rapport d'essai.
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Il n’est pas nécessaire d’exposer chaque câble au champ pendant l'exposition de chaque face de
l'EUT. Mais chaque câble doit, au moins pendant l'une des orientations de l’EUT, être positionné
dans l’UFA et être ainsi exposé au champ. Il convient que les câbles non intentionnellement
exposés au champ (dans l’orientation en cours) soient acheminés de manière à réduire leur
couplage avec le champ. Ceci peut exiger le repositionnement des câbles pour chaque exposition.
Il convient de mener des efforts pour exposer au champ les câbles raccordés lorsqu’ il s’agit d’EUT
auxquels est raccordé un grand nombre de câbles ou lorsque des pratiques typiques d'installation
limitent la capacité de positionnement des câbles dans l’UFA.
Voir l’Annexe G pour des recommandations relatives aux pratiques suggérées pour la disposition
des câbles, l'exposition des câbles au champ électromagnétique appliqué et le montage de l'EUT.
Si un comité de produit détermine que la longueur de câble excédentaire a besoin d'être découplée
(par exemple pour les câbles qui quittent la zone d'essai), alors la méthode de découplage ne doit
pas altérer le fonctionnement de l'EUT.
Des CMAD peuvent être utilisés si le découplage du câble est effectué. Les propriétés d'impédance
et d'absorption du CMAD sont spécifiées dans la CISPR 16-1-4. Les CMAD peuvent servir à
réduire l'influence des câbles hors de la zone d'essai sur les résultats de l’essai d’im munité aux
rayonnements. Lorsque des CMAD sont utilisés, le câble qui quitte la zone d'essai doit entrer dans
le CMAD à l’endroit où il atteint le sol, comme cela est représenté à la Figure 7. Le CMAD doit
être toujours placé à plat sur le sol. Il convient que chaque câble à découpler soit traité avec
un CMAD séparé.
En vue d’éviter tout état de saturation, la capacité actuelle des CMAD doit être prise en
considération, notamment pour les câbles d'alimentation de courant élevé en mode commun (par
exemple l’accès de sortie des onduleurs).
le découplage peut s'appliquer à tout type de câble (par exemple, les câbles d’alimentation, de
télécommunication et de commande);
pour un montage d’essai ayant jusqu’à trois câbles qui quittent la zone d’essai, il convient de
découpler chaque câble avec un CMAD;
pour un montage d’essai ayant plus de trois câbles qui quittent la zone d’essai, le ou les câbles
d'alimentation doivent être traités avec des CMAD en priorité (sauf spécification contraire d’un
comité de produit). À l’issue de cette opération, il convient de placer les CMAD destinés aux
câbles restants sur les câbles présumés contenir les signaux les plus sensibles. Trois CMAD
au total peuvent être utilisés. Les câbles sur lesquels les CMAD ont été appliqués doivent être
documentés dans le rapport d'essai.
Voir l’Annexe G pour de plus amples informations sur l’acheminement des câbles et sur les CMAD.
Un matériel porté par un corps humain (voir 3.1.15) peut être soumis à l’essai de la même manière
qu’un matériel de table. Toutefois, cela peut entraîner une sévérité d’essai tro p forte ou trop faible
du fait que les caractéristiques du corps humain ne sont pas prises en compte au cours du réglage
de niveau et au cours des essais. Pour cette raison, les comités de produits sont encouragés à
spécifier l’utilisation d’un simulateur de corps humain comportant des caractéristiques
diélectriques appropriées.
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8 Procédure d'essai
8.1 Généralités
8.2.1 Généralités
Afin de réduire le plus possible l'effet des conditions d'environnement sur les résultats de l'essai,
celui-ci doit être réalisé dans les conditions de référence climatiques et électromagnétiques
spécifiées en 8.2.2 et 8.2.3.
Lorsqu’il est estimé qu'il y a suffisamment de preuves pour démo ntrer que les effets du phénomène
couvert par le présent document sont influencés par les conditions climatiques, il convient que
ceci soit porté à l'attention du comité responsable du présent document.
L'essai doit être effectué conformément à un plan d'essai qui doit inclure la vérification des
performances de l'EUT telles qu'elles sont définies dans la spécification technique.
L'EUT doit être soumis aux essais dans des conditions normales de fonctionnement.
EN IEC 61000-4-3:2020 – 32 –
– le ou les types et le nombre de câbles d'interconnexion utilisés et les accès (de l'EUT) auxquels
ils doivent être connectés;
– les critères de performance acceptables;
– une description de la méthode de mise à l'épreuve de l'EUT.
Les procédures d'essai décrites à l’Article 8 sont destinées à l'utilisation d’antennes de génération
de champ telles que définies à l'Article 6.
Il convient que la puissance incidente P T dérivée de P L soit utilisée comme paramètre de référence
pour établir l’amplitude du champ d'essai. Voir la NOTE 2 de 6.3.2 ou de 6.3.3 pour plus de détails.
L'EUT est initialement disposé avec une face coïncidant avec le plan de l’UFA. La face de l'EUT
devant être illuminée doit être contenue à l'intérieur de l'UFA à moins que l'illumination partielle
ne soit appliquée. Voir 6.3 par rapport au réglage de niveau du champ et à l'utilisation de
l'illumination partielle.
Les plages de fréquences à prendre en considération sont balayées avec le signal modulé
conformément à 5.1, en s'arrêtant pour ajuster le niveau de signal RF, ou pour commuter les
oscillateurs et les antennes selon ce qui est nécessaire. Lors que la plage de fréquence est balayée
par incréments, voir 8.4 pour les exigences de dimension de pas.
Le temps de palier à chaque fréquence de la porteuse modulée ne doit pas être inférieur au temps
nécessaire pour soumettre l’EUT à l’essai et le laisser réagir, et ne doit en aucun cas être inférieur
à 0,5 s.
NOTE 1 Le temps de palier démarre quand la condition d’essai se stabilise à chaque fréquence.
Deux fréquences ou plus peuvent être appliquées simultanément (essai avec des signaux
multiples) pendant un seul temps de palier pour réduire le temps d’essai, à condition que les
exigences de linéarité de 6.3.2 étape 5) ou de 6.3.3 étape 7) soient satisfaites sur l’ensemble des
signaux. Les niveaux d'essai pour chacune des fréquences du signal doivent être ceux qui
résultent de la procédure de réglage de niveau applicable aux essais avec une seule fréquence à
la fois. La même modulation est appliquée sim ultanément à chaque signal. Les signaux
d'intermodulation doivent être traités comme des harmoniques et doivent être vérifiés pour garantir
qu'ils ne produisent pas d'effets significatifs (voir l’ Annexe I par rapport aux effets de la modulation
et l'Article 9 par rapport à l'évaluation des résultats d’essai).
L'essai doit normalement être réalisé avec l'antenne émettrice placée en face de chaque côté de
l'EUT. Lorsqu'un matériel peut être utilisé dans des orientations différentes (c'est -à-dire verticale
ou horizontale), l'essai doit être effectué sur tous les côtés. Quand cela est techniquement justifié,
certains EUT peuvent être soumis aux essais en exposant moins de côtés à l'antenne émettrice.
Dans d'autres cas, comme cela est par exemple déterminé par le type et les dimensions de l'EUT,
ou par les fréquences d’essai, il peut s'avérer nécessaire d'exposer plus de quatre azimuts.
NOTE 2 Dès que les dimensions électriques de l'EUT augmentent, la comple xité de son diagramme d'antenne
augmente aussi. La complexité du diagramme d'antenne peut affecter le nombre d'orientations nécessaires lors de
l'essai pour déterminer l'immunité minimale.
La polarisation du champ exige de soumettre à l’essai chaque côté s électionné deux fois, une fois
avec l'antenne positionnée verticalement, et une seconde fois avec l'antenne positionnée
horizontalement.
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– 33 – EN IEC 61000-4-3:2020
Tous les efforts doivent être faits pour mettre totalement l'EUT à l'épreuve pendant les essais afin
de vérifier son immunité dans tous les modes de fonctionnement critiques sélectionnés. Il est
recommandé d'utiliser des programmes d'essai spéciaux, des outils spéciaux ou des dispositifs
spéciaux pour mettre à l’épreuve l’EUT au cours de l’exposition.
Lorsque la plage de fréquences est balayée par incréments, la dimension du pas ne doit pas
dépasser 1 % de la fréquence précédente. Cette dimension maximale du pas s’applique aussi bien
aux procédures de réglage du niveau de 6.3.2, 6.3.3 qu’à la réalisation de l'essai en 8.3.
Les résultats d’essai doivent être classés en tenant compte de la perte de fonction ou de la
dégradation du fonctionnement du matériel en essai, par rapport à un niveau de fonctionnement
défini par son fabricant ou par le demandeur de l’essai, ou selon un accord entre le fabricant et
l’acheteur du produit. La classification recommandée est la suivante:
a) fonctionnement normal dans les limites spécifiées par le fa bricant, le demandeur de l’essai ou
l’acheteur;
b) perte temporaire de fonction ou dégradation temporaire du fonctionnement cessant après la
disparition de la perturbation; le matériel en essai retrouve alors son fonctionnement normal
sans l’intervention d’un opérateur;
c) perte temporaire de fonction ou dégradation temporaire du fonctionnement dont la correction
exige l’intervention d’un opérateur;
d) perte de fonction ou dégradation du fonctionnement non récupérable, due à une avarie du
matériel ou du logiciel, ou à une perte de données.
L’évaluation du résultat d’essai doit reposer sur les performances de l’EUT pendant le temps de
palier avec l’application de la modulation appropriée.
Il convient d’évaluer les performances de l’EUT sur la base unique de cause à ef fet. Lorsque
plusieurs signaux d’essai sont utilisés pendant l’essai, il convient de prendre des mesures pour
garantir que toute dégradation de fonctionnement enregistrée n’a été causée que par un seul
signal d’essai, et non par la combinaison de plusieurs signaux d’essai. Cette classification peut
être utilisée comme un guide pour l’élaboration des critères d'aptitude à la fonction, par les comités
responsables des normes génériques, de produits ou de familles de produits, ou comme un cadre
pour l’accord sur les critères d'aptitude à la fonction entre le fabricant et l’acheteur, par exemple
en l’absence de norme générique ou de norme de produit ou de famille de produits appropriée.
10 Rapport d’essai
Le rapport d’essai doit contenir toutes les informations néc essaires pour reproduire l’essai. En
particulier, les informations suivantes doivent être consignées:
EN IEC 61000-4-3:2020 – 34 –
– tous les effets observés sur l’EUT pendant ou après l’application de la perturbation, et la durée
pendant laquelle ces effets ont persisté;
– la justification de la décision réussite/échec (fondée sur le critère d'aptitude à la fonction
spécifié dans la norme générique, de produit ou de famille de produits, ou convenue entre le
fabricant et l’acheteur);
– toutes les conditions spécifiques d’utilisation, par exemple longueur ou type de câble, blindage
ou raccordement à la terre, ou les conditions de fonctionnement de l’EUT, exigées pour assurer
la conformité;
– toute information complémentaire relative à la position de l’EUT par rapport à la taille et à la
position de l’UFA;
– toute information complémentaire relative à la tolérance de l’UFA, si cela est exigé par 6.3.1;
– une description et/ou des photos du câblage ai nsi que de la position et de l’orientation du
matériel;
– tout écart par rapport au présent document.
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– 35 – EN IEC 61000-4-3:2020
Annexe A
(informative)
EN IEC 61000-4-3:2020 – 36 –
– 37 – EN IEC 61000-4-3:2020
Une série d’expérimentations a été effectuée pour évaluer la corrélation entre la méthode de
modulation du signal perturbateur utilisée et le brouillage produit.
Une seule des modulations "DECT" a été utilisée dans chaque cas.
Pondérée, loi en A −1 −3 −7
a La réponse audio à la perturbation est le niveau de brouillage. Un niveau de brouillage faible représente un
niveau d’immunité élevé.
b Important: l’amplitude de la porteuse est ajustée de telle façon que la valeur efficace maximale (voir 3.1.19) du
signal perturbateur (exposition) soit la même pour toutes les modulations.
c La perturbation est produite par un champ électromagnétique incident à 900 MHz. Le rapport cyclique pour la
modulation "DECT" est de 1:2 au lieu de 1:24. La réponse audio est la sortie acoustique mesurée avec une
oreille artificielle reliée à l’aide d’un tube de 0,5 m en PVC.
d Ce cas est pris comme étant la réponse audio de référe nce, c’est-à-dire 0 dB.
e La perturbation est un courant à fréquence radioélectrique injecté dans le câble téléphonique à 900 MHz.
La réponse audio est la tension à la fréquence audio mesurée sur la ligne téléphonique.
f La perturbation est un courant à fréquence radioélectrique injecté dans le câble d’alimentation à 900 MHz.
La réponse audio est la sortie audio du haut-parleur mesurée avec un microphone.
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Matériel Réponse dB dB dB
Brouillage important +4 +1 +2
Écran éteint ~+ 19 + 18 + 19
Terminal de Brouillage sur l’écran 0 d 0 −
données avec une vidéo
interface RS232 e
Erreurs de données > + 16 > + 16 −
f
Modem RS232 Erreurs de données 0d 0 0
(injectées sur l’interface
téléphone)
Erreurs de données > +9 > +9 > +9
(injectées sur
l’interface RS232)
Alimentation Erreur de 2 % du d +3 +7
0
stabilisée de courant continu de
laboratoire g sortie
Les matériels numériques suivants ont été soumis à l’essai avec la modulation d’amplitude
sinusoïdale et avec la modulation en impulsion (rapport cyclique 1:2) à des amplitudes de champ
atteignant 30 V/m:
Toutes les défaillances étaient associées aux fo nctions analogiques de ces dispositifs.
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– 39 – EN IEC 61000-4-3:2020
Lorsque des efforts sont faits pour simuler exactement la modulation utilisée dans un système de
radiotéléphonie numérique, il est important non seulement de simuler la modulation p rimaire mais
également de tenir compte de l’influence de toute modulation secondaire qui peut être présente.
Par exemple, avec le GSM et le DCS 1 800, il y a des effets résultant de la présence de plusieurs
trames et causés par la suppression d’une impulsi on toutes les 120 ms (créant ainsi une
composante à la fréquence approximative de 8 Hz). Il peut aussi y avoir une modulation
supplémentaire à 2 Hz provenant du mode de transmission discontinue (DTX) facultatif.
A.4 Conclusion
Dans les exemples étudiés, les matériels soumis à l’essai ont réagi aux perturbations
indépendamment de la méthode de modulation utilisée. Lors de la comparaison des effets de
différentes modulations, il est important de vérifier que le même niveau efficace maximal du signal
perturbateur est utilisé.
Lorsque des différences significatives sont apparues entre les effets des différents types de
modulation, la modulation d’amplitude sinusoïdale a toujours été la plus pénalisante.
Lorsque des différences de réponse sont observées entre la mo dulation d’amplitude sinusoïdale
et l’AMRT, la différence spécifique à chaque produit peut être corrigée par un ajustement approprié
du critère de conformité donné dans la norme de produit.
– détection en bande étroite de la réponse des systèmes analogiques, ce qui diminue les
problèmes de bruit de fond;
– applicabilité universelle, c’est-à-dire qu’il n’y a aucune tentative de simuler le comportement
de la source de perturbation;
– même modulation à toutes les fréquences;
– toujours au moins aussi sévère que la modulation en impulsion.
Pour les raisons données ci-dessus, la méthode de modulation définie dans le présent document
est la modulation d’amplitude sinusoïdale à 80 %. Il est recommandé que les comités de produits
ne modifient la méthode de modulation qu’en cas de raisons particulières exigeant l’emploi d’un
type de modulation différent.
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Annexe B
(informative)
Cette antenne, qui se compose d’un symétriseur d'antenne et de deux éléments coniques
symétriques fournissant une large plage de fréquences, est utilisable à la fois pour l'émission et
pour la réception. Du fait de leur encombrement réduit, ces antennes so nt particulièrement bien
adaptées aux zones exiguës telles que les chambres anéchoïques, les effets de proximité étant
réduits le plus possible.
Une antenne log-périodique est composée d'un ensemble de dipôles logarithmiquement esp acés
de différentes longueurs reliés à une ligne de transmission.
Ces antennes à large bande présentent un gain relativement élevé et un rapport d'onde
stationnaire (ROS) faible.
Une antenne log-périodique et une antenne biconique peuvent être combinées. Cette combinaison
peut augmenter la plage de fréquences et peut couvrir la plage de fréquences allant de moins de
80 MHz à quelques GHz avec une seule antenne. De telles antennes peuvent être appelées
"antennes hybrides" ou désignées par un nom similaire.
Dans la mesure où l’élément biconique est habituellement éloigné de l'extrémité de l’antenne log -
périodique, la distance entre l'élément dipôle et l'EUT peut être sensiblement plus grande que par
rapport à l’extrémité de l’antenne hybr ide. De telles antennes peuvent exiger plus de puissance
pour générer le champ de radiofréquences.
Deux antennes log-périodiques peuvent être combinées en vue de réaliser un gain plus élevé. De
telles antennes peuvent être appelées "antennes superposées" ou désignées par un nom similaire.
Les antennes cornets et les antennes guides d’ondes à double moulure produisent des champs
électromagnétiques à polarisation linéaire. Elles sont généralement utili sées à des fréquences
supérieures à 1 000 MHz.
NOTE Les antennes à gain plus élevé présentent généralement une largeur de faisceau plus petite.
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– 41 – EN IEC 61000-4-3:2020
Annexe C
(informative)
Une chambre semi-anéchoïque est une enveloppe blindée comportant un matériau radio
absorbant sur les parois et au plafond. Les chambres anéchoïques possèdent également un tel
revêtement sur le sol.
Le but de ce revêtement est d’absorber l’énergie RF, en empêch ant les réflexions vers l’intérieur
de la chambre. De telles réflexions, en interférant de manière complexe avec le champ rayonné
direct, peuvent produire des ventres et des nœuds dans l’intensité du champ généré.
Les pertes par réflexion du matériau absorbant dépendent généralement de la fréquence de l’onde
incidente, et de son angle par rapport à la normale. Les pertes (par absorption) sont généralement
les plus grandes sous incidence normale, et diminuent quand l’angle d’incidence augmente.
Afin de casser les réflexions et de renforcer l’absorption, le matériau absorbant est souvent
façonné en forme de coins ou de pyramides.
Pour les chambres semi-anéchoïques, leur modification par adjonction de matériau absorbant RF
supplémentaire sur le sol aide à l’obtention de l’uniformité de champ exigée à toutes les
fréquences. Pour les chambres comportant des absorbeurs en ferrite, voir l’Article C.2. Pour cela,
l’expérimentation va définir les matériaux et leurs positions.
L’uniformité peut aussi être améliorée en plaçant l’antenne de génération de champ en dehors de
l’axe de la chambre (à l’horizontale et à la verticale s’il y a lieu), de telle sorte que les réflexions
ne soient pas symétriques.
Les chambres anéchoïques qui n’utilisent que de la ferrite comme absorbant sont conçues pour
une utilisation jusqu’à 1 GHz. Le problème décrit ci-dessous peut par exemple se produire dans
une petite chambre anéchoïque recouverte de ferrite.
Aux fréquences supérieures à 1 GHz, les tuiles de ferrite se comportent habituellement comme
des réflecteurs plutôt que comme des absorbants. Il est très difficile d’établir un champ uniforme
sur une surface de 1,5 m × 1,5 m à ces fréquences du fait des réflexions multiples sur les surfaces
internes de la chambre (voir la Figure C.1).
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EN IEC 61000-4-3:2020 – 42 –
Figure C.1 – Réflexions multiples dans une petite chambre anéchoïque existante
– utiliser une antenne cornet ou une antenne guide d’ondes à double moulure pour réduire le
champ rayonné vers l’arrière. Cela permet également de diminuer les réflexions sur les parois
latérales de la chambre, du fait de la largeur étroite du faisceau de l’antenne ;
– raccourcir la distance entre l’antenne émettrice et l’EUT afin de réduire le plus possible les
réflexions sur les parois latérales (la distance entre l’antenne et l’EUT peut être réduite à 1 m);
– fixer du matériau absorbant les fréquences radioélectriques de type carbone au mur arrière, et
derrière l’EUT (perçu à partir de l’antenne de génération de champ) pour éliminer la réflexion
directe. Ceci réduit la sensibilité de l’essai au positionnement de l’EUT et de l’antenne. Cela
peut également améliorer l’uniformité du champ aux fréquences inférieures à 1 GHz.
NOTE Un matériau absorbant les fréquences radioélectriques à carbone peut être spécifié pour être utilisé ensemble
avec le matériau absorbeur en ferrite existant pour satisfaire à l’exigence d’uniformité du champ aux fréquences
inférieures à 1 GHz.
La plupart des ondes réfléchies sont éliminées en suivant les procédures ci -dessus (voir la
Figure C.2).
– 43 – EN IEC 61000-4-3:2020
Annexe D
(informative)
La non-linéarité de l'amplificateur peut avoir un effet significatif sur le signal perturbateur appliqué
à l’EUT. Le but est de conserver la non-linéarité de l’amplificateur à un niveau suffisamment bas
pour réduire le plus possible l’effet sur le signal perturbateur. L'Annexe D a pour objet d’aider les
laboratoires d’essais à comprendre et à limiter la distorsion des amplificateurs.
L’utilisation d’un amplificateur en état de saturation peut conduire aux scénarios suivants:
Le contenu harmonique du champ peut être limité par l’utilisation d’un filtre passe -bas
ajustable/asservi/accordable en sortie de l’amplificateur.
Pour toutes les fréquences auxquelles les harmoniques sont produits en sortie de l’amplificateur,
il convient que les harmoniques contenus dans le signal de sortie de l’amplificateur soient
suffisamment faibles pour que les harmoniques contenus dans le champ électrique soient d’au
moins 6 dB inférieurs au fondamental. Ceci est considéré comme adéquat, à l’exception du
scénario traité à l’Article D.2, point c).
En fonction de la relation de phase entre le signal fondamental et les signaux harmoniques, l’erreur
d’amplitude du champ peut être de 10 % ou plus de l’amplitude du champ fondamentale. Par
exemple, un signal de 10 V/m mesuré sur une large bande est engendré par un fondamental
de 9 V/m et des harmoniques de 4,5 V/m.
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Cependant, un système d’essai réel se compose d'un générateur de signaux normalisé, d'un
amplificateur de puissance, d'une antenne et de câbles coaxiaux reliant ces dispositifs. Il convient
de noter que pour un amplificateur de puissance les harmoniques de 6 dB ne peuvent pas suffire
dans certains cas, selon la valeur du facteur d’antenne utilisée.
Pour les situations dans lesquelles un filtre passe-bas supprime les harmoniques d’un
amplificateur saturé, il est suggéré de ne dépasser, en aucune circonstance (par exemple
fréquence la plus défavorable, valeur maximale de champ avec modulation), le point
de compression à 2 dB de l’amplificateur. Au point de compression à 2 dB l’amplitude de crête est
réduite de 20 %.
D.4.1 Généralités
Les problèmes qui affectent le résultat de l’essai d'immunité sont la caractéristique de linéar ité de
l'amplificateur, les harmoniques et la saturation de l'amplificateur.
Il convient de vérifier la linéarité de l'amplificateur pour garantir que l'amplificateur utilisé génère
l’amplitude de champ correcte au niveau du champ de l'UFA ou à des niveaux inférieurs calculés.
Le niveau maximal est appelé niveau maximal du signal d’ondes entretenues (CW) à mesurer
augmenté de 5,1 dB pour tenir compte de la contribution de la modulation.
Lors du calcul des différents niveaux d’amplitude du champ d'essai, en fonction des résultats de
réglage du niveau de l'un des points de l’UFA, la plage d’évaluation de la linéarité doit être
comprise entre la sortie minimale et la sortie maximale d’amplificateur utilisée pour l'essai. Par
exemple, si un essai de 3 V/m est effectué avec les données obtenues à partir d’un réglage de
niveau d’UFA de 10 V/m, la plage d'évaluation de la linéarité est définie comme étant les sorties
de l'amplificateur de puissance exigées pour obtenir une a mplitude de champ de 1,67 V/m
à 18 V/m.
Il est important d'utiliser le montage et l’instrum entation d’essai réels, tels que l'antenne, la
chambre anéchoïque et le système d’essai utilisé pour l’EUT, pour évaluer la linéarité de
l'amplificateur. Le montage d'essai est représenté à la Figure D.1.
– 45 – EN IEC 61000-4-3:2020
L’essai de linéarité doit être effectué conformément à la procédure suivante pour chaque
fréquence définie ci-dessus.
Pour les résultats obtenus en D.4.2.2, l'erreur de gain sur la plage de niveau de l’évaluation de la
sortie mesurée de l’amplificateur ne doit pas dépasser ±1 dB. Voir les exemples de la Figure D.2
et de la Figure D.3.
Si les données mesurées selon le processus défini en D.4.2.2 satisfont à la spécification de ±1 dB,
l'amplificateur utilisé par le laboratoire d'ess ai satisfait au critère de linéarité.
Si les données ne satisfont pas aux spécifications de linéarité, alors le D.4.2.4 doit s'appliquer.
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NOTE La Figure D.2 et la Figure D.3 présentent un exemple définissant la tolérance de 1 dB sur la base de la sortie
à fréquence unique de l’amplificateur. Dans cet exemple, la sortie du générateur de signal est variée entre un niveau
minimal de −30 dBm et un niveau maximal de 0 dBm. Dans cet exemple, la sortie de l’amplificateur dépasse la tolérance.
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– 47 – EN IEC 61000-4-3:2020
Si l'évaluation effectuée en D.4.2.3 ne répond pas aux critères de linéarité de ±1 dB, il est
nécessaire d’ajuster la puissance incidente au cours de l’essai réel de l’EUT selon les méthodes
suivantes.
Une méthode consiste à utiliser un système à rétroaction. Ce système utilise un wattmètre pour
surveiller la puissance de sortie de l'amplificateur de puissance.
NOTE Un soin particulier est apporté au choix d’un équipement capable de mesurer les signaux modulés.
Une autre méthode consiste à utiliser des systèmes sans rétroaction, pour lesquels il est
nécessaire d’effectuer le réglage du niveau de puissance incidente à chaque niveau d’essai
souhaité.
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EN IEC 61000-4-3:2020 – 48 –
Annexe E
(informative)
E.1 Généralités
P
E k (E.1)
d
où
NOTE L’IEC TR 61000-2-5 donne des informations plus détaillées sur les fréquences et les niveaux de puissance
destinés à être alloués à des services radio spécifiques.
Les niveaux d'essai et les bandes de fréquences sont choisis en fonction de l'environnement de
rayonnement électromagnétique auquel l'EUT peut être exposé lorsqu'il est définitivement installé.
Il convient que le choix du niveau d'essai tienne compte des conséquences d'une défaillance. Il
convient d'envisager un niveau d'essai supérieur lorsque les conséquences d'une défaillance sont
importantes.
Si l'EUT doit être installé uniquement sur quelques sites, un examen des sources locales de
rayonnement aux fréquences radioélectriques permet de calculer les amplitudes de champ
susceptibles d'être rencontrées. Si la puissance des sources est inconnue, il peut être possible de
mesurer les valeurs réelles d’amplitude du champ sur le ou les sites concernés.
Pour les matériels destinés à être installés sur une diversité de sites, les recommandations
suivantes peuvent être utilisées pour choisir le niveau d'essai à appli quer.
Les classes suivantes s'appliquent aux niveaux énumérés à l'Article 5. Elles constituent des lignes
directrices pour la sélection des niveaux correspondants.
– 49 – EN IEC 61000-4-3:2020
Si des émetteurs sont utilisés à moins de 0,2 m de l’EUT, il convient d’effectuer un essai
conformément à l’IEC 61000-4-39 (voir l’Annexe F).
NOTE L’IEC TR 61000-2-5 donne des informations plus détaillées sur les niveaux d'essai à appliquer pour les
différents environnements électromagnétiques, e n tenant compte également des différents types de services de
communication et de plages de fréquences.
E.3 Niveaux d’essai relatifs à la protection contre les émissions aux fréquences
radioélectriques des radiotéléphones numériques
Il convient que les niveaux d’essai soient choisis en fonction du champ électromagnétique présumé,
c’est-à-dire en tenant compte de la puissance du radiotéléphone, et la distance probable entre son
antenne émettrice et le matériel à soumettre à l’essai. Généralement, les stations mo biles
impliquent des exigences plus sévères que les stations de base (cela est dû au fait que les stations
mobiles ont tendance à être situées beaucoup plus près des dispositifs potentiellement
susceptibles que les stations de base).
Dans la pratique, des expositions plus élevées que le niveau d’essai choisi peuvent apparaître
avec un plus faible taux d’occurrence. Dans le but d’éviter des défaillances inacceptables dans
ces situations, il peut être nécessaire de réaliser un deuxième essai avec une valeur plus élevée
tout en acceptant une performance réduite (c’est-à-dire une dégradation définie et acceptée).
Le Tableau E.1 donne des exemples de niveaux d’essai, de critères d’aptitude à la fonction et les
distances de protection associées. La distance de protection est la distance minimale acceptable
d’un radiotéléphone numérique, lorsque l’essai a été réalisé a u niveau d’essai fixé. Ces distances
sont calculées à partir de la Formule (E.1) avec k = 7 et en partant du principe que l’essai est
réalisé avec une modulation d’amplitude sinusoïdale à 80 %.
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EN IEC 61000-4-3:2020 – 50 –
Les points suivants ont été pris en considération lors de l’élaboration du Tableau E.1:
– concernant les matériels GSM/LTE portatifs, la plupart des terminaux actuellement sur le
marché sont de classe 4 (ERP maximale 2 W). Un nombre substantiel de terminaux mobiles
en fonctionnement sont de classes 3 et 2 (ERP maximale respectivement 5 W et 8 W). La
puissance rayonnée effective (ERP) des terminaux GSM est habituellement beaucoup plus
faible que la maximale, sauf lorsqu’ils sont utilisés dans les zones à faible co nnexion avec la
station de base;
– du fait de l’affaiblissement par la présence de divers obstacles intérieurs (murs, plafonds...),
par rapport aux conditions de propagation extérieures, l'équipement d’émission ajuste
généralement son ERP (éventuellement portée à la puissance d'émission maximale) pour
optimiser la liaison de communication. La plupart des matériels potentiellement victimes étant
également concentrés à l’intérieur, cela représente la situation la plus dé favorable d’un point
de vue CEM;
– comme cela est décrit à l’Annexe A, le niveau d’immunité d’un matériel est bien corrélé avec
la valeur efficace maximale du champ modulé. Pour cette raison, la valeur efficace maximale
de l’amplitude du champ a été introduite dans la Formule (E.1), au lieu de l’amplitude du champ
de la porteuse, pour le calcul de la distance de protection;
– l’estimation de la distance minimale pour un fonctionnement sûr, ou distance de protection, a
été calculée avec k = 7 dans la Formule (E.1) et ne prend pas en compte les fluctuations
statistiques de l’amplitude du champ, dues aux réflexions sur les murs, le sol et le plafon d, qui
sont de l’ordre de ±6 dB;
– la distance de protection selon la Formule (E.1) dépend de la puissance rayonnée
effective (ERP) du radiotéléphone numérique et non de sa fréquenc e de fonctionnement.
Les niveaux tirés de l'Annexe E sont des valeurs caractéristiques qui sont rarement dépassées
sur les sites indiqués. Dans certains endroits, ces valeurs sont dépassées, par exemple dans le
cas d'installations radar, si des émetteurs de forte puissance sont situés à proximité ou si des
appareils ISM se trouvent dans le même bâtiment. Dans ces circonstances, il peut être préférable
de blinder la salle ou le bâtiment, et de filtrer les câbles d 'alimentation et de signaux plutôt que de
contraindre tous les matériels à être immunisés à ces niveaux.
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– 51 – EN IEC 61000-4-3:2020
Annexe F
(informative)
L'Annexe F a été élaborée dans le but de fournir aux comités de produits et aux rédacteurs des
spécifications de produit un guide de sélection de la méthode d'essai la plus appropriée de façon
à assurer une bonne répétabilité des essais, en se fondant sur la conception et le type de l'EUT.
la longueur d'onde du champ rayonné par rapport aux dimensions physiques de l'EUT;
les dimensions relatives des armoires et des câbles de l'EUT;
le nombre de câbles et d'enveloppes constituant l'EUT;
la distance entre la source de perturbation et l’EUT;
le type de source de perturbation, par exemple, émetteurs ou champs magnétiques
hétérogènes;
la fréquence de la source de perturbation.
Au total, au moins six documents de la série de normes fondamentales IEC 61000-4 peuvent être
utilisés pour vérifier par essai l’immunité du mat ériel aux perturbations radioélectriques.
Les documents diffèrent par la simulation du phénomène de perturbation ou par la méthode d’essai.
Le présent document a été optimisé pour les fréquences supérieures à 80 MHz. L’essai est
effectué à l’aide d’antennes rayonnantes placées à au moins 1 m de l’EUT.
Il existe une plage de fréquences à laquelle il est possible d’appliquer les méthodes d'essai de
l'un ou de l'autre document. Il est possible d'utiliser la méthode d'essai définie dans
l’IEC 61000-4-6 jusqu'à 230 MHz. Il est aussi possible d'utiliser la méthode d'essai définie dans la
présente partie jusqu'à 26 MHz. Les longueurs de câble exposées, la distance d'essai et les
dimensions de l’UFA peuvent devoir être augmentées pour les fréquences plus basses.
Le présent document couvre les essais dont le but est de simuler les sources des perturbations
radioélectriques qui sont exploitées loin de ces sources. La dist ance d'essai est normalement
de 3 m et n’est jamais inférieure à 1 m. Toutefois, l’IEC 61000-4-39, optimisée pour simuler des
sources de perturbations (magnétiques ou électromagnétiques), pour lesquelles la perturbation
rayonnée est causée par les champs de radiofréquences générés par les appareils utilisés à
proximité, spécifie une distance d’essai différente . Ainsi, la plage de fréquences va de 9 kHz
à 6 GHz et la distance d’essai est de 10 cm ou moins.
Trois autres documents peuvent être appliqués pour les essais d'immunité aux perturbations
radioélectriques utilisant différentes installations et méthodes d’ essai.
L’IEC 61000-4-22 fournit une méthode d’essai d’immunité aux rayonnements réalisé dans une
chambre totalement anéchoïque (FAR). Ce document peut être considéré comme étant similaire,
bien que différent de l’IEC 61000-4-3.
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L’IEC 61000-4-20 est souvent utilisée avec les EUT de petite taille n’ayant pas ou ayant très peu
de câbles. L'installation d’essai est une structure TEM optimisée à cet effet. La méthode peut être
appliquée en partant d’un courant continu à plusieurs GHz.
L’IEC 61000-4-21 est très utile pour l’essai des EUT complexes et de grande taille à des champs
très élevés. Les essais sont effectués en chambre réverbérante et les réflexions de la chambre
sont utilisées dans le cadre de la méthode d’essai. Les essais utilisent une approche statis tique
complètement différente de l'approche déterministe adoptée dans le présent document. La plage
de fréquences utilisable par cette méthode est limitée par la taille et les propriétés de l’installation
d’essai.
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Annexe G
(informative)
Dans le montage définitif, l'EUT et ses câbles raccordés sont exposés à des sources de champ
électromagnétique à proximité de l'EUT. Le champ produit des signaux dans les c âbles attachés
et en direction de l’EUT lui-même. L’objectif de l'essai est de simuler à la fois l’induction/le
couplage des signaux perturbateurs en utilisant les câbles et l'induction/le couplage direct dans
les circuits électroniques de l'EUT.
Pour garantir que les câbles soient capables de capter les signaux provenant de l'exposition au
champ, les câbles doivent être disposés de telle sorte que chaque câble ne soit pas très près des
autres câbles et que chaque câble ne soit pas proche des pièces métalli ques.
Le couplage du champ avec l’EUT peut être différent pour chacune des faces de l'EUT. Par
conséquent, les unités de l’EUT sont exposées à un champ provenant de plusieurs directions, de
sorte que chaque face d’une unité donnée de l’EUT soit à son tour soumis e à l’essai. Cela peut
exiger de soumettre à l’essai jusqu'à six faces de l'armoire ou de l’encapsulation de l’EUT. Les
câbles ayant été soumis à l’essai en utilisant au moins une configuration bien définie, il n'est pas
indispensable que le câblage soit également bien spécifié lorsque chaque armoire de l’EUT est
tournée dans une autre orientation. Il n’est en principe pas nécessaire de réinstaller les câbles qui
sont bien positionnés pour capter le champ, car l'induction des signaux au moyen des câbles a
été déjà établie.
Le présent document spécifie que les câbles doivent être disposés de manière à ce que, si possible,
au moins 1 m de chaque câble soit exposé au champ. Un mètre (1 m) est approximativement égal
à ¼ de la longueur d'onde à la fréquence d’essai inférieure de 80 MHz (¼ de longueur
d'onde = 93,75 cm). Les signaux induits sont très facilement captés dans le champ par des câbles
ayant une longueur égale à ¼ de longueur d'onde ou plus. À des fréquences plus élevées, la
longueur d'onde est plus petite et le captage du signal se fait plus facilement. À une fréquence
d’environ 300 MHz, les câbles peuvent ne plus constituer la voie d’entrée principale des signaux
induits dans l'EUT, car la pénétration directe du champ dans l' EUT joue également un rôle
important.
Il est suggéré en 7.4 d’utiliser des dispositifs d’absorption en mode commun (CMAD) sur un
maximum de 3 câbles quittant le montage de l’EUT. Cependant, le laboratoire d'essai est
encouragé à utiliser les CMAD en plaçant un sur chaque câble à l’endroit où les câbles rencontrent
le sol pour la première fois. Les propriétés d'impédanc e et d'absorption du CMAD sont spécifiées
dans la CISPR 16-1-4.
Dans une situation typique, le CMAD atténue les résonances. Les comités de produits peuvent en
tenir compte pour déterminer si le niveau d’essai adopté est adapté à la situation spécifique.
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L'induction directe du champ électromagnétique dans l'armoire de l'EUT est assurée en retournant
l'EUT. Ceci est essentiel, car les circuits électroniques sensibles peuvent être soumis à un
rayonnement direct dans les cartes de circuits imprimés et les sous-ensembles de circuits.
Si la rotation des armoires peut être effectuée sans réagencement majeur du câblage, chaque
armoire peut être retournée, le câblage étant agencé comme auparavant. Il n’est pas nécessaire
de réagencer le câblage à chaque fois qu'un EUT est retourné si au moins une configuration de la
disposition des câbles suit les règles d'acheminement des câbles décrites précédemment. Le
laboratoire d’essai est libre d’installer le montage d’essai, par exemple, en sy métrie de rotation,
de sorte que l'armoire de l’EUT peut être tournée à l'aide d'une plaque tournante automatique, ou
que l'armoire ou les armoires de l’EUT peuvent être tournées manuellement pendant chaque
balayage partiel tant que les règles globales de disposition du montage d’essai sont suivies.
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Annexe H
(informative)
La Figure H.1 donne un exemple de disposition du montage d’essai pour les matériels dont les
câbles de signal et d'alimentation sont alimentés par le bas. Il convient que l’EUT soit placé sur la
palette isolante ou un autre support isolant d'une épaisseur de 0,05 m au moins. Des galets
non conducteurs, communs sur les EUT lourds et de grande taille, peuvent être utilisés. Les câbles
d’un EUT de grande taille sont généralement très épais et rigides et difficiles à plier et ne sont pas
conçus pour être acheminés au sol. Ainsi, l'exposition de ces types de câbles est très difficile en
pratique. Dans une installation proprement dite, ces câbles sont protégés par l'enveloppe de l’EUT
et passent directement sous terre. Il n’est pas nécessaire que ces câbles souterrains soient
exposés au champ électromagnétique en raison de la nature de l'installation réelle.
Figure H.1 – Exemple de montage d'essai pour les EUT avec câbles souterrains
alimentés par le bas (CMAD non représentés)
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La Figure H.2 donne un exemple de montage des câbles de signal et d’alimentation dans lequel
les câbles de signal ont été acheminés en l’air en raison de la méthode réelle d’installation, par
exemple avec des serveurs de réseaux. Si des chemins de câbles conducteurs ou blindés sont
spécifiés dans le cadre de l'installation d'un EUT, il convient de les utiliser également pour le
montage d’essai. Si cela est possible, il convient de mettre en faisceau faiblement inductif, à peu
près en leur centre, les longueurs de câbles excédentaires reliant les unités de l'EUT.
Si l’EUT est trop grand pour tenir dans la fenêtre de l’UFA, il convient de déplacer la fenêtre unique
de l’UFA après chaque essai le long de l’EUT, de telle sorte que l'EUT, y compris les câbles
aériens, soit totalement couvert par l’UFA.
Figure H.2 – Exemple de montage d’essai pour les EUT avec câbles aériens
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– 57 – EN IEC 61000-4-3:2020
La Figure H.3 présente un exemple de montage de câbles de signal et d'alimentation, qui contient
plusieurs longueurs et types de câbles différents placés entre plusieurs AE, par exemple une
imprimante multifonction posée au sol. Il convient que seuls les câbles suffisamment longs soient
exposés au champ EM pour une polarisation horizontale ou verticale de 1 m. Dans le cas des
câbles courts et de longueur fixe entre l’EUT et les équipements auxiliaire s, il peut ne pas être
possible d’exposer les câbles conformément à cette recommandation. Il convient plutôt de les
disposer selon le manuel de l'utilisateur. Il convient que les câbles longs et non spécifiés soient
disposés comme cela est représenté à la Figure H.3, en utilisant un support non conducteur pour
obtenir une exposition verticale et/ou horizontale. Si cela est possible, il convient de mettre en
faisceau faiblement inductif, à peu près en leur centre, les longueurs de câbles excédentaires
reliant les unités de l'EUT.
EN IEC 61000-4-3:2020 – 58 –
H.4 EUT de grande taille avec des câbles à alimentation latérale et plusieurs
fenêtres d’UFA
La Figure H.4 présente l’exemple d'un EUT de grande taille avec un câble à alimentation latérale,
qui nécessite d’être couvert par plusieurs fenêtres de l’UFA. Il convient que la fenêtre unique de
l’UFA soit déplacée après chaque essai le long de l’EUT, de telle sorte que l'EUT, y compris les
câbles externes à alimentation latérale, soit totalement couvert par l’UFA. Il convient de déplacer
l'antenne et le matériau absorbant les fréquences radioélectriques f acultatif comme cela est
représenté à la Figure H.4 jusqu'à ce que l'EUT tout entier ait été couvert par les fenêtres de l’UFA.
Si cela est possible, il convient de mettre en faisceau faiblement inductif, à peu près en leur centre,
les longueurs de câbles excédentaires reliant les unités de l'EUT.
NOTE Pour appliquer plusieurs fenêtres de l’UFA, les méthodes indiquées en 6.3.1 sont applicables.
Figure H.4 – EUT de grande taille avec des câbles à alimentation latérale et plusieurs UFA
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Annexe I
(informative)
I.1 Généralités
L'Annexe I fournit des informations relatives à l’essai des EUT avec des signaux multiples pendant
un cycle de maintien, afin de réduire la durée totale de l’essai. Elle fournit des informations sur les
éléments suivants: les effets d'intermodulation créés par des signaux multiples, la puissance
exigée pour générer des signaux multiples, les exigences de réglage de niveau, les vér ifications
de la linéarité et des harmoniques, ainsi que les critères d'aptitude à la fonction de l'EUT avec des
signaux multiples.
I.2 Intermodulation
L'intermodulation peut être générée dans un système avec des non -linéarités. L'intermodulation
entre chaque composante de fréquence crée des signaux supplémentaires à des fréquences qui
ne sont pas seulement des fréquences harmoniques (multiples entiers) de l'un ou l'autre, mais
aussi aux fréquences de somme et de différence des fréquences originales et aux mult iples de
ces fréquences de somme et de différence.
Cette intermodulation aboutit à la génération de signaux non désirés sous forme de bandes
latérales (centrées autour de fréquences fondamentales et harmoniques).
Des précautions doivent être prises pour garantir que ces signaux non désirés n'altèrent pas de
manière significative la qualité de l’essai de susceptibilité. À cette fin, ces signaux non désirés
peuvent être traités comme des harmoniques et il convient qu’ils soient au moins de −6 dB par
rapport au signal d’essai prévu dans le champ.
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Ceci est représenté dans le graphique de la Figure I.1 et mathématiquement comme suit:
avec
Les tensions d’ordre supérieur sont calculées à l’aide des Formules (I.3) et (I.4):
et:
3 3 3 3
vi ( t )3 cos 2πf1t cos 2πf2t cos 4πf1t 2πf2t cos 4πf1t 2πf2t
3
4 2 4 2 4
(I.4)
cos 4πf2t 2πf1t cos 4πf2t 2πf1t cos 6πf1t cos 6πf2t
3 1 1
4 4 4
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– 61 – EN IEC 61000-4-3:2020
La puissance exigée pour générer des signaux multiples peut être exprimée à la fois en valeur de
crête et en valeur moyenne. Si chaque signal a la même puissance, alors les formules suivantes
s’appliquent:
où:
Afin d’éliminer toute distorsion, la puissance de crête peut servir à calculer le nombre de signaux
qui peuvent être générés par un amplificateur donné. Cependant, étant donné que les fréquences
des signaux individuels varient, leur phase relative change constamment. Le niveau de puissance
de crête n'est atteint que lorsque tous les signaux sont en phase. Il s’agit d’une occurrence
relativement courte et la puissance moyenne constitue pour la plupart du temps une meilleure
estimation.
Lorsque la puissance moyenne est utilisée et que la puissance de crête ne peut pas être atteinte,
il en résulte une distorsion (intermodulation). En règle générale, cette distorsion peut être réduite
le plus possible en utilisant uniquement des amplificateurs dans le urs limites de fonctionnement
linéaire.
La puissance exigée de l’amplificateur est déterminée par les exigences de réglage de niveau
ainsi que les exigences de linéarité et d'harmoniques.
Les procédures de réglage de niveau spécifiées en 6.3.2 et 6.3.3 exigent l'utilisation de sondes
de champ isotropes qui ne sont pas sélectives en matière de fréquence et qui ne peuvent pas
analyser ni mesurer les signaux multiples. Il convient donc d’exécu ter les procédures de réglage
de niveau en utilisant des fréquences uniques.
Afin d'utiliser des signaux multiples, il est nécessaire de mettre en œuvre une procédure
secondaire de réglage de niveau. Ceci peut être réalisé en utilisant un autre type de mat ériel
d'essai, par exemple plusieurs sources de signal ou des générateurs de signal vectoriel et un
matériel de mesure de puissance à fréquence variable (analyseur de signal, analyseur de spectre,
analyseur de réseau, récepteur, etc.) Cependant, quel que s oit le choix de matériel d'essai, il est
important que les effets d’intermodulation et de saturation de l’amplificateur soient respectés. La
procédure de réglage de niveau utilise les résultats de 6.3.2 et 6.3.3 (puissance exigée par
fréquence pour assurer le niveau d’essai avec la MA) pour déterm iner le nombre de signaux
pouvant être combinés dans un banc d’essai sans saturer l'amplificateur ni introduire trop de
distorsion. Il convient que les vérifications de la linéarité et des harmoniques selon 6.3.2 étape 5)
et 6.3.3 étape 7), ainsi que selon l’Annexe D, soient effectuées simultanément sur tous les s ignaux
présents dans un banc d’essai, à chaque ajout d’un nouveau signal, jusqu'à ce que l'une ou les
deux vérifications échouent. Il s’agit du nombre maximal de signaux pouvant être utilisés ensemble.
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Il convient de modifier la procédure de vérification des harmoniques définie à l' Annexe D pour
inclure toutes les fréquences non fondamentales (harmoniques, produi ts d'intermodulation,
parasites, etc.). Ces signaux non fondamentaux peuvent être mesurés en puissance à fournir à
l'antenne, ou en amplitude de champ directement à l’aide d'une antenne de réception. Il convient
cependant de corriger les mesurages de puissance en matière de gain d'antenne afin de les relier
au champ. Il convient que tous les signaux non fondamentaux soient au moins de −6 dB par rapport
au signal d’essai prévu dans le champ.
NOTE Des filtres passe-bas haute puissance peuvent être utilisés sur chaque sortie de l’amplificateur pour limiter le
contenu des harmoniques et des produits d'intermodulation dans les limites de la largeur de bande de fonctionnement
supérieure de l'amplificateur et/ou de l’appareil de mesure (coupleur directionnel, analy seur de signal/spectre).
L’essai réalisé à l’aide de plusieurs signaux pendant un temps de palier expose l'EUT à une
quantité d'énergie plus élevée que celle exigée par le présent docume nt. Cette surexposition peut
conduire à une perte de fonction ou à une dégradation du fonctionnement de l’EUT qui n’est pas
causée par l'illumination due à une seule fréquence.
Etant donné que les exigences du présent document s’appliquent aux essais avec une seule
fréquence, il est nécessaire de soumettre de nouveau à l’essai le matériel en utilisant les
fréquences individuelles comprises dans l’ensemble de fréquences qui a été à l'origine de la
dégradation. Priorité est accordée aux résultats de l’essai r éalisé avec les fréquences individuelles.
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Annexe J
(informative)
J.1 Généralités
L'Annexe J fournit des informations relatives à l’incertitude de mesure (MU) du réglage du niveau
d’essai selon les besoins spécifiques de la méthode d’essai contenue dans la partie principale du
présent document. De plus amples informations peuvent être obtenues en [1, 2] 1.
L'Annexe J donne un exemple de méthode d’élaboration d’un bilan d’incertitude sur la base du
réglage du niveau. Il peut aussi être nécessaire que le laboratoire prenne de considération d’autres
paramètres de la grandeur de perturbation (par exemple, la fré quence de modulation, la
profondeur de modulation et les harmoniques générés par l’amplificateur) de manière appropriée.
La méthodologie présentée à l'Annexe J est considérée comme applicable à tous les paramètres
de la grandeur de perturbation.
Le mesurande est l’amplitude hypothétique du champ élect rique d’essai (sans l’EUT) au point de
l’UFA sélectionné selon le processus de 6.3.2 étape a) et de 6.3.3 étape a) du présent document.
Le diagramme d’influence (voir la Figure J.1) donne un exemple d’influences sur le réglage de
niveau. Il s’applique au processus de réglage du niveau et au processus d’essai et il convient de
comprendre que le diagramme n’est pas exhaustif. Les contributeurs les plus importants du
diagramme d’influence ont été sélectionnés pour le Tableau J.1 et le Tableau J.2 relatifs au bilan
d’incertitude. Les contributions énumérées dans le Tableau J.1 et le Tableau J.2 doivent, tout au
moins, servir au calcul des bilans d’incertitude afin d’obtenir des bilans comparables pour les
différents sites ou laboratoires d’essais. Il est à noter qu’un laboratoire peut contenir d’autres
contributeurs pour le calcul de la MU, sur la base de ses conditions particulières.
___________
1 Les chiffres entre crochets renvoient aux documents de référence figurant à l’Article J.4.
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Il faut reconnaître que les contributions qui s'appliquent au réglage du niveau et à l’essai peuvent
ne pas être les mêmes. Cela conduit à des bilans d'incertitude différents pour chaque processus.
Dans le présent document, le champ présent à l’intérieur de la chambre est étalonné avant l'essai
sur un EUT. En fonction du montage d’essai, plusieurs contributeurs peuvent ne pas être des
facteurs pour calculer la MU. Des exemples incluent ceux qui sont compensés par la commande
du niveau de la puissance de sortie de l’amplificateur ou ceux qui restent inchangés entre le
réglage du niveau et l’essai (par exemple, l’inadaptation entre une antenne et un amplificateur).
Le Tableau J.1 et le Tableau J.2 donnent des exemples de bilan d’incertitude pour le réglage du
niveau. Le bilan d’incertitude est composé de deux parties, l’incertitude pour le réglage du niveau
et l’incertitude pour l’essai.
dB dB dB
Etalonnage de la sonde
SC 1,7 normal k = 2 2 0,85 1 0,85 0,72
de champ
PM c Wattmètre 0,3 rect 1,73 0,17 1 0,17 0,03
Variation rapide de
PA c gain de l’amplificateur 0,2 rect 1,73 0,12 1 0,12 0,01
de puissance
SW c Précision logicielle de
0,6 rect 1,73 0,35 1 0,35 0,12
réglage du niveau
Σu i (y) 2 0,88
– 65 – EN IEC 61000-4-3:2020
dB dB dB
Processus de réglage de
CAL 1,88 normal k = 2 2,00 0,94 1 0,94 0,89
niveau
Variation d’emplacement
de l’antenne et
AL 0,38 k=1 1 0,38 1 0,38 0,14
disposition de
l’absorbeur
a
PM t Wattmètre 0,3 rect 1,73 0,17 1 0,17 0,03
Variation rapide de
PA t gain de l’amplificateur 0,2 rect 1,73 0,12 1 0,12 0,01
de puissance
SW t Précision logicielle de
0,6 rect 1,73 0,35 1 0,35 0,12
réglage du niveau
Stabilité du générateur
SG 0,13 rect 1,73 0,08 1 0,08 0,01
de signal
Σu i (y) 2 1,20
FP est une combinaison des facteurs tels que l’incertitude d'étalonnage, le déséquilibre de la
sonde de champ (anisotropie), la réponse en fréquence de la sonde de champ et la sensibilité à
la température. Cette donnée peut généralement être obtenue à partir de la fiche technique de la
sonde et/ou du certificat d’étalonnage.
PM c est l'incertitude du wattmètre lui-même incluant ses capteurs, obtenue soit à partir de la
spécification du fabricant (et traitée comme une distribution rectangulaire) soit à partir d’un
certificat d'étalonnage (et traitée comme une distribution normale). Si le même wattmètre est utilisé
pour le réglage du niveau et l'essai, cette contribution peut être réduite à la répétabilité et à la
linéarité du wattmètre. Cette approche est appliquée dans le tableau.
PA c inclut l’incertitude dérivée d’une variation ra pide de gain de l’amplificateur de puissance après
que l’état stable a été atteint.
SWc est l’incertitude dérivée de la taille des incréments discrets du générateur de fréquence et de
la précision logicielle de réglage du niveau pendant le processus de rég lage du niveau. Ces
tolérances peuvent habituellement être ajustées par le laboratoire d’essai. La précision logicielle
est constituée par la tolérance supérieure et inférieure qui entourent la valeur cible.
EN IEC 61000-4-3:2020 – 66 –
PM c est l'incertitude du wattmètre lui-même incluant ses capteurs, obtenue soit à partir de la
spécification du fabricant (et traitée comme une distribu tion rectangulaire) soit à partir d’un
certificat d'étalonnage (et traitée comme une distribution normale). Si le même wattmètre est utilisé
pour le réglage du niveau et l'essai, cette contribution peut être réduite à la répétabilité et à la
linéarité du wattmètre. Cette approche est appliquée dans le tableau.
Cette contribution peut être omise si un montage de mesure sans commande de sortie de
l’amplificateur de puissance est utilisé pour le processus d’essai (contrairement à la Figure 6).
Dans ce cas, les incertitudes du générateur de signaux et de l’amplificateur de puissance doivent
être révisées.
PA t inclut l’incertitude dérivée d’une variation rapide de gain de l’amplifi cateur de puissance après
que l’état stable a été atteint.
SWt est l’incertitude dérivée de la taille des incréments discrets du générateur de fréquence et de
la précision logicielle de réglage du niveau pendant le processus d’essai. La précision logiciell e
peut habituellement être ajustée par le laboratoire d’essai.
J.3 Application
L’incertitude MU calculée (incertitude élargie) peut être utilisée à diverses fins, par exemple,
comme cela est indiqué par les normes de produits ou pour l’accréditation de laboratoire. Il n’est
pas prévu d’utiliser le résultat de ce calcul pour ajuster le niveau d’essai appliqué aux EUT au
cours du processus d’essai.
[1] IEC TR 61000-1-6, Electromagnetic compatibility (EMC) – Part 1-6: General – Guide to the
assessment of measurement uncertainty (disponible en anglais seulement)
[2] UKAS, M3003, Edition 4, 2019, The Expression of Uncertainty and Confidence in
Measurement, free download on www.ukas.com
[3] ISO/IEC Guide 98-3, Incertitude de mesure – Partie 3: Guide pour l'expression de
l'incertitude de mesure (GUM:1995)
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– 67 – EN IEC 61000-4-3:2020
Annexe K
(informative)
K.1 Présentation
Les sondes de champ E avec une large plage de fréquences et une grande réponse dynamique
sont largement utilisées dans les procédures de réglage de niveau conformément à
l’IEC 61000-4-3. La qualité de l'étalonnage de la sonde de champ, entre autres facteurs, affecte
directement le bilan d'incertitude d'un essai d'immunité aux rayonnements.
Actuellement, les résultats d’étalonnage de la sonde peuvent être différents si la sonde est
étalonnée dans des laboratoires d’étalonnage différents. Par conséquent, l'environnement et la
méthode d’étalonnage d’une sonde de champ doivent être spécifiés.
L'Annexe K fournit des informations pertinentes sur l’étalonnage des sondes à utiliser dans
l’IEC 61000-4-3.
Pendant le processus de réglage du niveau décrit en 6.3, les sondes de champ E sont soumises
à une amplitude du champ relativement faible, par exemple 1 V/m à 30 V/m L’étalonnage des
sondes de champ E doit tenir compte de la fréquence et des plages dynamiques.
Des différences ont été observées dans cette plage de fréquences entre les laboratoires
d'étalonnage, au-delà des incertitudes de mesure rapportées.
L'Annexe K se focalise donc sur l'amélioration des procédures d'étalonnage des sondes avec des
antennes cornets dans des chambres anéchoïques dans lesquelles une procédure d'étalonnage
complète est décrite.
K.2.1 Généralités
L'étalonnage des sondes de champ E destinées à être utilisées pour la procédure de réglage du
niveau de l’UFA, telle que définie dans l’IEC 61000-4-3, doit satisfaire aux exigences suivantes.
La plage de fréquence doit être au moins celle qui est exigée par les essais.
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Pour pouvoir mieux comparer les résultats d’essai entre différents la boratoires d'étalonnage, il est
conseillé d’utiliser l’ensemble de fréquences fixes indiqué ci -dessous pour l’étalonnage.
L’utilisation de fréquences moins nombreuses ou différentes doit être techniquement justifiée.
80 MHz à 1 GHz:
Utiliser les fréquences suivantes pour l’étalonnage des sondes de champ E (généralement une
largeur de pas de 50 MHz):
80 MHz, 100 MHz, 150 MHz, 200 MHz,…, 950 MHz, 1 000 MHz.
1 GHz à 6 GHz:
Utiliser les fréquences suivantes pour l’étalonnage des sondes de champ E (une largeur de pas
de 200 MHz):
1 000 MHz, 1 200 MHz, 1 400 MHz,…, 5 800 MHz, 6 000 MHz.
Au-dessus de 6 GHz:
À l'étude
NOTE Il n'est pas prévu de mesurer deux fois une sonde à 1 GHz.
Il convient que l’amplitude de champ à laquelle une sonde est étalonnée repose sur l’amplitude de
champ exigée pour l’essai d'immunité. La méthode préférentielle de caractérisation du champ
uniforme étant appliquée avec une amplitude de champ égale à au mo ins 1,8 fois l’amplitude de
champ à appliquer à l’EUT, il est recommandé d’étalonner la sonde à une amplitude égale au
double de l’amplitude du champ d’essai prévu (voir le Tableau K.1). Lorsqu’une sonde doit être
utilisée à des niveaux de champ différents, elle doit être étalonnée à plusieurs niveaux, au moins
aux niveaux minimal et maximal, en fonction de sa linéarité. Voir aussi K.3.3.
NOTE L’étalonnage est effectué à l'aide de signaux d’ondes entretenues (CW) sans modulation.
– 69 – EN IEC 61000-4-3:2020
K.3.1 Généralités
Les paragraphes K.3.2 à K.3.4 spécifient les exigences relatives aux instruments nécessaires pour
effectuer l'étalonnage des capteurs de champ.
Tous les harmoniques ou signaux parasites provenant des amplificateurs de puissance doivent, à
la fréquence porteuse, être inférieurs d'au moins 20 dB au niveau donné. Cette exigence
s’applique pour tous les niveaux d’amplitude de champ utilisés lors de l'étalonnage de la sonde
de champ et de la vérification de la linéarité. Le contenu harmonique des amplificateurs de
puissance étant généralement pire à des niveaux de puissance plus élevés , les harmoniques ne
peuvent être mesurés qu’à l’amplitude du champ d’étalonnage la plus élevée. Les harmoniques
peuvent être mesurés à l'aide d'un analyseur de spectre étalonné connecté à la sortie de
l'amplificateur au moyen d’un atténuateur ou d’un coup leur directionnel.
Les laboratoires d'étalonnage doivent effectuer un mesurage pour valider la conformité des
signaux harmoniques et/ou parasites de l’amplificateur aux exigences de tous les montages de
mesure. Ce mesurage peut se faire en connectant un analyseur de spectre à l’Accès 3 du coupleur
directionnel (en remplaçant le capteur du wattmètre par l'entrée de l'analyseur de spectre – voir la
Figure K.2).
NOTE 1 L'antenne peut avoir un effet supplémentaire sur le contenu harmonique et peut être vérifiée séparément.
NOTE 2 Un atténuateur peut être utilisé pour assurer que le niveau de puissance ne dépasse pas la puissance d'entrée
maximale admise de l'analyseur de spectre.
Des filtres de suppression des harmoniques peuvent être utilisés pour améliorer la pureté du
spectre de l’amplificateur de puissance ou des amplificateurs de puissance (voir l’Annexe D).
La linéarité de la sonde utilisée pour la confirmation de la chambre selon K.4.2.6 doit être comprise
dans une plage de ±0,5 dB par rapport à une réponse linéaire idéale dans la plage dynami que
exigée (voir la Figure K.1). La linéarité doit être confirmée par un certificat d'étalonnage pour tous
les réglages de plage prévus si la sonde comporte plusieurs plages ou paramètres de gain.
Il convient que l’amplitude de champ pour laquelle la linéarité de la sonde est mesurée soit
comprise entre –6 dB et +6 dB de l’amplitude de champ utilisée lors de la validation de la chambre,
avec une dimension de pas suffisamment petite, par exemple 1 dB. Le Tableau K.2 présente un
exemple de niveaux d’amplitude de champ à vérifier pour une application de 20 V/m.
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– 71 – EN IEC 61000-4-3:2020
Le gain en champ lointain des antennes cornets normalisées peut être déterminé avec une assez
grande exactitude (des incertitudes inférieures à 0,1 dB ont été rapportées en [1] 2 .
Le gain en champ lointain est généralement valable pour des distances supérieures à 8D2 / λ (où
D est la plus grande dimension de l'ouverture du cornet et est la longueur d’onde). L’étalonnage
des sondes de champ à de telles distances peut ne pas être pratique en raison de la grande
chambre anéchoïque et des amplificateurs haute puissance qu’il exige. Par conséquent, les
sondes de champ sont généralement étalonnées dans la région d e champ proche des antennes
émettrices. Le gain en champ proche des antennes cornets à gain normalisé a été déterminé à
l’aide d’équations telles que celles décrites en [2]. Le gain est calculé en fonction des dimensions
physiques d’un cornet normalisé, et en retenant par hypothèse une distribution de phase
quadratique à l’ouverture du cornet.
Les équations (données en [2]) ont été calculées au moyen de l’intégration de l’ouverture, en
partant de l’hypothèse qu’aucune réflexion ne se produit au niveau de l’ouverture du cornet et que
le champ incident au niveau de l’ouverture est un mode TE 10 , mais avec une distribution de phase
quadratique au niveau de l’ouverture. Certaines approximations ont été appliquées lors de
l’intégration pour obtenir un résultat proche de la forme d’onde prévue. D’autres effets (par
exemple, les réflexions multiples du bord du cornet et les modes d'ordre supérieur à l'ouverture),
ne sont pas pris en compte. En fonction de la fréquence et de la conception du cornet, l’erreur est
généralement de l’ordre de 0,5 dB. Elle peut être d’un ordre plus élevé. Le gain déterminé de
cette manière est inadéquat pour effectuer l’essai de ROS en chambre et les étalonnages
ultérieurs de la sonde.
Une méthode numérique utilisant l’intégration pleine onde peut être utilisée pour une meilleure
exactitude. La méthode numérique peut, par exemple, réduire les incertitudes de calcul du gain à
moins de 5 % [3].
Le gain d’une antenne cornet peut également être déterminé expérimentalement. Par exemple, le
gain peut être déterminé à des distances réduites avec une méthode à trois antennes à l’aide
d’une technique d’extrapolation (voir [4]), ou avec certaines variantes de cette méthode.
Il est recommandé que la distance entre l’antenne cornet et la sonde en essai soit d’au
moins 0,5D 2 / λ pendant l'étalonnage. Une distance plus courte peut entraîner de grandes
incertitudes de calcul des gains. Les ondes stationnaires entre l’antenne et la sonde peuv ent
également être importantes pour des distances plus rapprochées, en particulier avec des sondes
plus grandes ou des sondes aux surfaces de dispersion métalliques, ce qui entraîne également
de grandes incertitudes de mesure lors de l’étalonnage.
Il convient d’étalonner la sonde dans une chambre totalement anéchoïque (FAR) ou une chambre
semi-anéchoïque dans laquelle des absorbants sont disposés sur le plan de sol. La chambre
satisfait aux exigences de K.4.2.1.
Lorsqu’une FAR est utilisée, la taille minimale recommandée pour le volume de travail interne de
la FAR en vue d’effectuer l'étalonnage de la sonde est de 5 m (D) × 3 m (W) × 3 m (H).
NOTE L’utilisation d'une chambre anéchoïque à des fréquences plus basses (par exemple 80 MHz à plusieurs
centaines de MHz) peut ne pas être pratique et peut générer des incertitudes plus grandes. D'autres méthodes telles
que les guides d'ondes TEM peuvent donc être utilisées à ces fréquences plus basses pour obtenir de meilleures
incertitudes.
___________
2) Les chiffres entre crochets renvoient aux documents de référence figurant à l’Article K.6.
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En variante, le champ électrique peut être établi à l’aide d’une sonde de tran sfert (voir K.5.5). Le
système et l’environnement utilisés pour l’étalonnage de la sonde doivent satisfaire aux exigences
suivantes.
K.4.2 Validation des chambres anéchoïques pour l’étalonnage des sondes de champ
K.4.2.1 Généralités
Chaque sonde a un volume et une dimension physique spécifiques, par exemple le boîtier de la
batterie et/ou la carte de circuit imprimé. Dans d'autres procédures d'étalonnage, une zone
silencieuse sphérique est garantie dans le volume d’étalonnage. Les exigences spécifiques de
l'Annexe K portent essentiellement sur un essai de ROS pour les points d’essai situés sur les axe s
des faisceaux d’antennes.
Les aménagements d’essai (tels que les dispositifs de fixation servant à maintenir la sonde,
pouvant être exposés à des champs électromagnétiques et avoir une influence sur l’étalonnage)
et leurs influences ne peuvent pas être entièrement évalués. Un essai séparé est exigé pour
valider les influences de ces aménagements.
La puissance nette fournie à un dispositif émetteur peut être mes urée à l’aide d’un coupleur
bidirectionnel à quatre accès ou de deux coupleurs monodirectionnels à trois accès connectés dos
à dos (formant ce qui est appelé "coupleur bidirectif"). La Figure K.2 représente un montage
courant utilisant un coupleur bidirectionnel pour mesurer la puissance nette fournie à un dispositif
émetteur.
– 73 – EN IEC 61000-4-3:2020
Si chaque accès est connecté à une charge adaptée et à une source adaptée, le couplage incident,
le couplage inverse et le couplage de transmission sont définis par les formules su ivantes:
P3
Cfwd ,
P1
P4
Crev ,
P2
P2
Ctrans ,
P1
Ctrans PM 2
Pnet PM 1
Cfwd Crev
Un seul coupleur à trois accès peut être utilisé lorsque le ROS de l’antenne est connu. Par exemple,
lorsque l’antenne a un ROS de 1,5, cela équivaut à un coefficient de réflexion (VRC) de 0,2.
Le gain de l’antenne cornet est déterminé par les méthodes décrites en K.3.4. Le champ électrique
dans l’axe (en V/m) est déterminé par
η0 Pnet g 1
E ,
4π d
où η 0 = 377 Ω pour l’espace libre, P net (en W) est la puissance nette déterminée par la méthode
décrite en K.4.2.2, g est le gain numérique de l’antenne déterminé par K.3.4 et d (en m) est la
distance par rapport à l’ouverture de l’antenne.
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L’essai de ROS en chambre doit couvrir la plage de fréquences à laquelle l’étalonnage de la sonde
est destiné et doit utiliser les mêmes pas de fréquence que ceux indiqués en K.2.3.
Les essais de ROS doivent être effectués dans la chambre aux fréquences de fonctionnement la
plus basse et la plus élevée de chaque antenne. Lorsque des absorbants à bande étroite sont
utilisés (les ferrites, par exemple), il peut être nécessaire de mesurer plusie urs points de fréquence.
Il convient d’utiliser la chambre pour l’étalonnage de la sonde uniquement dans la plage de
fréquences où elle satisfait aux critères de ROS.
La chambre utilisée pour l’étalonnage de la sonde d oit être vérifiée selon la procédure suivante,
sauf dans les cas où les conditions physiques de la chambre ne permettent pas son utilisation.
Dans de tels cas, la méthode alternative de K.4.2.8 peut être appliquée.
La sonde doit être placée à la position de mesure à l’aide d’un matériau de support de faible
permittivité (mousse de styrène, par exemple) conformément à la Figure K.3et à la Figure K.4.
Une sonde de champ est placée à l’emplacement où elle est utilisée pour l’étalonnage. Sa
polarisation et sa position le long de l’axe de visée de l’antenne cornet émettrice sont modifiées
afin de déterminer le ROS de la chambre. La même antenne émettrice doit être utilisée pour l’essai
de ROS en chambre et pour l’étalonnage de la sonde.
Dans tous les cas, la sonde de champ doit être placée au centre de la face de l’antenne cornet.
Dimensions en centimètres
– 75 – EN IEC 61000-4-3:2020
Le montage est représenté à la Figure K.3 et à la Figure K.4, où L -10 cm à L +20 cm est la distance
d’étalonnage de la sonde, mesurée de la face de l’antenne cornet au centre de la sonde de champ.
L 0 cm est définie comme position 0.
Si la sonde est placée dans le champ proche de l’antenne cornet émettrice (distance < 2 D 2 / , où
D est la plus grande dimension de l’antenne et est la longueur d’onde de l’espace libre), le gain
de l’antenne émettrice n’est pas constant, et peut avoir besoin d'être déterminé pour chaque
position.
Une puissance constante générant une certaine amplitude de champ (par exemple 20 V/m) à une
distance de 1 m est appliquée pour toutes les positions de la sonde. Les relevés de la sonde pour
toutes les positions et à toutes les fréquences sont enregistrés pendant que l’antenne émettrice
et la sonde de champ sont toutes deux polarisées horizontalement. L’essai est répété avec
l’antenne et la sonde polarisées horizontalement.
Les résultats de mesure du ROS doivent être comparés en utilisant la procédure suivante.
Voir K.4.2.3 pour plus d’informations sur le calcul de l’amplitude du ch amp.
a) Calcul de l’amplitude du champ
L’amplitude du champ électrique dans la zone spatiale entre les distances de 90 cm et 120 cm
est calculée par incréments de 2 cm pour chaque fréquence.
Ce calcul repose sur l’amplitude du champ E d’une distance de 1 m utilisée pour la vérification.
b) Ajustement des données
La sonde utilisée pour le mesurage du ROS pouvant ne pas donner une lecture égale à
l’amplitude de champ calculée, les données sont ajustées à l’aide du processus suivant.
– La valeur d’indication de l’amplitude du champ E de la sonde à 1 m doit être ajustée sur la
position de 1 m du calcul. La différence obtenue entre les indications de la sonde et
l’amplitude calculée est utilisée comme valeur de correction k pour toutes les données
à 90 cm et à 120 cm.
EXEMPLE Comparaison entre la valeur de mesure de la sonde V mv (par exemple, 21 V/m) et la valeur
calculée V cv (par exemple, 20 V/m) à une distance de 1 m. Dans ce cas, la valeur de correction k est égale
à V cv – V mv = −1 V/m.
– La valeur de correction k doit être ajoutée aux données observées aux positions de mesure
de 90 cm à 120 cm (voir la Figure K.5).
– Le même calcul doit être appliqué à toutes les valeurs de mesure de toutes les fréquences
mesurées. Dans le cas de l’exemple ci-dessus, k = -1 V/m. Par conséquent, k = −1 est
ajouté à toutes les données de mesure de la sonde.
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EN IEC 61000-4-3:2020 – 76 –
Certaines sondes de champ sont équipées d’un boîtier ou d’un pôle métallique tel qu’une
batterie ou un circuit. Ces unités peuvent occasionner des erreurs de réflexion à certaines
distances et fréquences. Lorsque ces sondes sont utilisées, l’influence de la réflexion doit être
réduite le plus possible, par exemple en tournant la sonde ou en modifiant son orientation.
La procédure définie en K.4.2.7 doit être appliquée pour tout nouveau dispositif de fixation de
sonde à utiliser.
Procédure:
a) placer la sonde sur un support de référence constitué d’un matériau de permittivité relative
inférieure à 1,2 et de tangente de perte diélectrique inférieure à 0,005. L’emplacement de la
sonde doit être le même que celui du montage d’étalonnage. Il convient que le dispositif de
fixation de référence soit le plus petit possible. Toute aut re structure de support doit être aussi
peu envahissante que possible et positionnée à au moins 50 cm du capteur de la sonde. Les
structures de support devant (entre l’antenne et la sonde) ou derrièr e la sonde doivent être
évitées;
b) générer un champ normalisé dans la plage dynamique de la sonde et placer la s onde à la
position d'étalonnage;
c) enregistrer les relevés de la sonde pour tous les points de fréquence d’étalonnage. Tourner ou
repositionner la sonde si nécessaire pour toutes les configurations d’étalonnage (pour les
sondes de champ isotropes à trois axes, il peut être nécessaire d’aligner chaque axe
séparément), puis répéter les étapes a) et b). Enregistrer les relevés de la son de pour toutes
les orientations;
d) retirer le dispositif de fixation de référence et le remplacer par le dispositif de fixation
d’étalonnage à qualifier. Répéter les étapes b) et c );
e) comparer les résultats des étapes c) et d). La différence entre les lectures relevées avec les
deux dispositifs de fixation pour une même orien tation de la sonde doit être inférieure
à 0,5 dB.
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– 77 – EN IEC 61000-4-3:2020
Une sonde de champ est placée à l’emplacement où elle est utilisée pour l’étalonnage. Sa
polarisation et sa position le long de l’axe de visée de l’anten ne cornet émettrice sont modifiées
afin de déterminer le ROS de la chambre. La même antenne émettrice doit être utilisée pour l’essai
de ROS en chambre et pour l’étalonnage de la sonde.
Un champ constant (de 20 V/m, par exemple) est généré pour toutes les positions. Il est nécessaire
que l’amplitude du champ généré se situe dans la plage dynamique de la sonde de champ.
L’antenne émettrice et la sonde de champ étant toutes deux à polarisation verti cale: enregistrer le
relevé de la sonde pour toutes les positions à toutes les fréquences. Répéter l’essai avec l’antenne
et la sonde polarisées horizontalement.
EN IEC 61000-4-3:2020 – 78 –
K.4.3.1 Généralités
Beaucoup de sondes modernes ont des facteurs de correction internes pour fournir une réponse
linéaire. Les laboratoires d’étalonnage peuvent ajuster les facteurs pendant l’étalonnage pour
permettre une réponse de ±0,5 dB de la sonde par rapport à la réponse idéale. Si des ajustements
sont effectués, il convient que le laboratoire d’étalonnage signale la réponse avant et après
l’ajustement.
NOTE Lorsqu’il n’est pas possible de régler la sonde, l’utilisateur compense toute non -linéarité lors de la mise en
œuvre des procédures de réglage du niveau.
Un dispositif de fixation qui n’est pas pleinement qualifié selon K.4.2.7 peut entraîner de grandes
incertitudes de mesure. Par conséquent, le dispositif de fixation de sonde validé selon K.4.2.7 doit
être utilisé.
Le montage de mesure est représenté, à titre d’exemple, à la Figure K.9 et à la Figure K.10.
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– 79 – EN IEC 61000-4-3:2020
Dimensions en mètres
Dimensions en mètres
Les résultats de mesure obtenus sur la base de K.4.3.2 doivent être consignés dans un rapport
d’étalonnage.
a) l’environnement d’étalonnage;
b) le fabricant de sondes;
c) la désignation du type;
d) le numéro de série;
e) la date d’étalonnage;
f) la température et l’humidité;
g) des données d’étalonnage détaillées:
– fréquence;
– amplitude de champ appliquée (V/m);
– relevé de la sonde (V/m);
– orientation de la sonde.
h) l’incertitude de mesure.
NOTE L’IEEE Std 1309 [2] donne des recommandations relatives à l’incertitude de mesure associée à l’étalonnage de
la sonde.
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K.5.1 Généralités
L'Article K.5 décrit les exigences d’environnement pour d’autres sites d’étalonnage (par exemple,
guides d’ondes TEM) nécessaires à l’étalonnage dans la plage des basses fréquences.
L’étalonnage peut être effectué dans des environnements définis comme étant indépendants de
l’environnement d’essai décrit dans l’IEC 61000-4-3. Contrairement aux équipements dont
l’immunité est vérifiée par essai, les sondes de champ sont généralement petites et ne sont pas
habituellement équipées de câbles conducteurs.
Une cellule TEM peut servir à établir des champs normalisés pour les étalonnages de sondes de
champ. La fréquence maximale utilisable d’une cellule TEM peut être déterminée à l’aide des
méthodes décrites en 5.2 de l’IEC 61000-4-20:2010. La fréquence supérieure d’une cellule TEM
est généralement de quelques centaines de MHz. Le champ situé au cen tre d'une cellule TEM
entre le septum et la plaque supérieure ou inférieure est calculé à partir de:
Z0 Pnet
E (V/m), (K.1)
h
où Z 0 est l’impédance caractéristique de la cellule TEM (généralement 50 ), P net est la puissance
nette en Watt, déterminée conformément à K.4.2.2, et h est la distance de séparation (en m) entre
le septum et la plaque supérieure ou inférieure.
Il convient de maintenir le ROS de la cellule TEM à une valeur faible (à moins de 1,3, par exemple)
pour réduire le plus possible les incertitudes de mesure.
Une autre méthode de mesure de P net consiste à utiliser un atténuateur étalonné à ROS faible et
un capteur de puissance connectés à l’accès de sortie de la cellule TEM.
Les laboratoires d’étalonnage doivent vérifier que les chambres de guide d'ondes fonctionnent
dans leur mode TE 10 dominant. Les fréquences qui peuvent exciter des modes d’ordre supérieur
doivent être évitées. Les fabricants de guides d’ondes spécifient généralement les plages de
fréquences pour lesquelles seul un mode dominant peut exister. Ceci peut également être
déterminé à partir des dimensions du guide d’ondes. L’utilisation de chambres de guide d’ondes
est limitée à environ 300 MHz à 1 000 MHz avec des sondes de taille typique.
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Pour une chambre de guide d’ondes (voir la Figure K.11) ayant des dimensions intérieures
de a (m) × b (m) (a > b), la fréquence de coupure du mode TE 10 dominant est la suivante:
1
fc 10 (K.2)
2a με
où et représentent la perméabilité et la permittivité des supports guide d’ondes. Pour les guides
d’ondes remplis d’air, 0 400π nHm -1 et 0 8,854 pFm -1 . La fréquence de coupure
pour une chambre de guide d’ondes rempli d'air est:
150
fc 10 MHz. (K.3)
a
2η0 Pnet
E (V/m), (K.4)
fc 10 / f
2
ab 1
où f (en MHz) est la fréquence de fonctionnement, η 0 = 377 Ω pour les guides d’ondes remplis
d’air, P net (en W) est la puissance nette fournie au guide d’ondes et déterminée selon la méthode
décrite en K.4.2.2. Noter que le champ à l’intérieur d’une chambre de guide d’ondes n’est pas une
onde TEM et que le champ est le plus grand au centre du guide d’ondes (avec une distribution
sinusoïdale diminuant à zéro sur les parois latérales). Il est recommandé d’étalonner les sondes
de champ au centre du guide d’ondes, où la distribution du champ présente moins de variations
(est plus uniforme) qu’ailleurs. Pour plus d’informations sur le guide d’ondes, notamment sur le
calcul des fréquences de coupure pour d’autres modes, voir [5].
La référence [6] propose une solution analytique et une solution empirique pour le gain en champ
proche des guides d’ondes à extrémité ouverte. Aucune solution théorique simple pour le gain en
champ proche des guides d’ondes à extrémité ouverte n’étant disponible, il convient de déterminer
le gain en champ proche d’un guide d'ondes à extrémité ouverte, soit par des techniques
numériques à ondes pleines, soit par des techniques de mesure décrites en [4].
Dès que le gain en champ proche des guides d’ondes à extrémité ouverte est déterminé,
l’étalonnage doit suivre la procédure décrite en K.4.3.
Une sonde de transfert peut être utilisée pour établir des champs normalisés dans un appareil
générateur de champs (dispositif d’étalonnage). La réponse de la sonde de transfert peut être
déterminée soit par des calculs théoriques (pour des sondes telles que des dipôles), soit par des
étalonnages effectués selon les méthodes décrites en K.5.2 ou en K.5.3. La fonction de transfert
de l’étalon de travail, telle qu’une cellule TEM en GHz, peut être déterminée à partir de la sonde
de transfert. Il convient que la distribution de champ dans le dispositif d’étalonnage soit mise en
correspondance par la sonde de transfert, c’est-à-dire qu’elle doit être mesurée à autant d’endroits
que nécessaire pour évaluer l’homogénéité de champ dans le volume d’essai. Lorsque la fonction
de transfert du dispositif d’étalonnage est connue, l’étalonnage de la sonde peut être effectué à
d’autres niveaux de puissance, à condition que le dispositif d’étal onnage soit linéaire. Une sonde
à étalonner doit être placée au même endroit qu’a occupé la sonde de transfert.
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Pour que les incertitudes soient acceptables, les conditions suivantes doivent être remplies:
Voir les références [7] et [8] pour de plus amples informations sur cette méthode.
[2] IEEE 1309, Calibration of Electromagnetic Field Sensors and Probes, Excluding Antennas,
from 9 kHz to 40 GHz
[3] KANDA, M. and KAWALKO, S. Near-zone gain of 500 MHz to 2.6 GHz rectangular standard
pyramidal horns. IEEE Trans. On EMC, 1999, Vol. 41, No. 2
[4] NEWELL, Allen C., BAIRD, Ramon C. and WACKER, Paul F. Accurate measurement of
antenna gain and polarization at reduced distances by extrapolation technique. IEEE Trans.
On Antennas and Propagation, July 1973, Vol. AP-21, No. 4
[5] BALANIS, C. A. Advanced Engineering Electromagnetics . John Wiley & Sons, Inc., 1989,
pp 363-375
[6] WU, Doris I. and KANDA, Motohisa. Comparison of theoretical and experimental data for
the near field of an open-ended rectangular waveguide. IEEE Trans. On Electromagnetic
Compatibility, November 1989, Vol. 31, No. 4
[7] GLIMM, J., MÜNTER, K., PAPE, R., SCHRADER, T. and SPITZER, M. The New National
Standard of EM Field Strength; Realisation and Dissemination . 12th Int. Symposium on
EMC, Zurich, Switzerland, February 18-20, 1997, ISBN 3-9521199-1-1, pp. 611-613
[8] GARN, H., BUCHMAYR, M., and MULLNER, W. Precise calibration of electric field sensors
for radiated-susceptibility testing. Frequenz 53 (1999) 9-10, Page 190-194
AFNOR (Code siret : 55208131791405) NF EN IEC 61000-4-32020-10
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Annexe ZA
(normative)
Les documents suivants cités dans le texte constituent, pour tout ou partie de leur contenu, des exigences
du présent document. Pour les références datées, seule l'édition citée s'applique. Pour les références non
datées, la dernière édition du document de référence s'applique (y compris les éventuels amendements).
NOTE 1 Dans le cas où une publication internationale est modifiée par des modifications communes, indiqué par
(mod), l'EN/le HD correspondant(e) s'applique.
NOTE 2 Les informations les plus récentes concernant les dernières versions des Normes Européennes listées
dans la présente annexe sont disponibles à l'adresse suivante: www.cenelec.eu.
EN IEC 61000-4-3:2020 – 84 –
Bibliographie
IEC 60050-705, Vocabulaire électrotechnique international – Partie 705: Propagation des ondes
radioélectriques
IEC 61000-4 (toutes les parties), Compatibilité électromagnétique (CEM) – Partie 4-6: Techniques
d'essai et de mesure
IEC GUIDE 107, Compatibilité électromagnétique – Guide pour la rédaction des publications sur
la compatibilité électromagnétique
AFNOR (Code siret : 55208131791405) NF EN IEC 61000-4-32020-10
EDF - R&D - GAZAVE JULIEN (julien.gazave@edf.fr) Pour : EDF - R&D
– 85 – EN IEC 61000-4-3:2020
CISPR 16-1-4, Spécifications des méthodes et des appareils de mesure des perturbations
radioélectriques et de l'immunité aux perturbations radioélectriques – Partie 1-4: Appareils de
mesure des perturbations radioélectriques et de l'immunité aux perturbati ons radioélectriques –
Antennes et emplacements d'essai pour les mesures des perturbations rayonnées
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