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Cours de Télévision Université de Skikda

République Algérienne Démocratique et Populaire


Université du 20 Août Skikda
Faculté des Sciences de L'ingéniorat
Institut d'Electrotechnique

Cours de Télévision

TEC521

5e ING/ELN (Option Communication)

Préparé par L’enseignant : Dr. LASHAB Mohamed

Année Universitaire 2009/2010

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Cours de Télévision Université de Skikda

Cours de Télévision

I- Image et vision :

1- Généralités
2- La lumière : couleurs primaires et composantes monochromatiques.
3- La vision : caractéristiques et sensibilité.

II- Analyse et synthèse des images :


1- Généralités
2- Analyse de l’image
2-1 Image fixe et image mobile
2-2 Nombre de lignes
2-3 synchronisation.
3- Signal vidéo.

III- Emission et antennes :


1-Emission TV
2-Emetteur vidéo : amplification et modulation.
3-Emetteur son :

IV- La colorimétrie :
1- Loi de Grassmann
2- Représentation graphique
3- Reproduction des couleurs
4- Représentation du triangle RVB.

V- Compatibilité des systèmes de transmission TV :


1- Principes de compatibilité
2- Obtention du signal de luminance Y
3- Constitution du spectre vidéo.

VI- Les systèmes de codage :


1- Le système PAL.
2- Le système SECAM.
3- Le système NTSC.

Bibliographie :
1- Cours de Télévision, Rachid Oussaid, Office des Publication Universitaires.
2- Cours fondamental de télévision ; R.Carrasco, J.Lauret édition radio
3- Dépannage des téléviseurs N.B et couleur. Roger A.Raffin édition technique.

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Chapitre I
Image et Vision

I- Généralités :
La télévision peut être définie comme le système de transmission et de réception
à distance d’une scène visuelle en mouvement ou non, au moyen des ondes
élèctromanetiques.

Dans la télévision il faudra transmettre deux informations, qui sont le signal vidéo et
le signal son. Pour la télévision couleur le signal vidéo est composé d’un signal de
luminance pour produire l’image en noir et blanc NB, et le signal de chrominance
pour colorer cette image.

Une image et composée d’une multitude de points lumineux, chaque point de l’image
est de dimension réduite qu’il en résulte une sensation que tous les points voisins
venaient à être confondus. Ceci est du à la limitation du pouvoir séparateur de l’œil.

En tenant compte des faiblesses de la vision humaine, les techniques de reproduction


de l’image ont pu parvenir à donner la réalité.

II- La lumière :
1 - Définition : La lumière est un rayonnement d’énergie électromagnétique, qui
peut être lumière blanche ou monochromatique. La lumière blanche, fournie par le
soleil est la synthèse de plusieurs couleurs. La lumière monochromatique est munie
d’une seule couleur, par suite une seule longueur d’onde. Le spectre du visible
n’occupe qu’une bande étroite de fréquences 385 1012 Hz à 790 1012 Hz, figure 1.1.

3.104 3.108 3.1012 3.85.1014 3.1016


f( Hz )

Ondes Infra- Utra-


VHF,U rouge Visible violet
HF
λ( m )
106 10-4 10-6 10-8

Figure 1.1
Spectre des radiation électromanétiques

La lumière blanche (lumière du soleil) se décompose en un ensemble de couleur


lorsqu’elle est soumise au (prisme de Newton) selon la figure 1.2.

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Rais de la lumière Blanche

Rouge
Orange
Prisme Jaune
Vert
Bleu
Indigo
Violet

Ecran Blanc

Figure 1.2
Décomposition classique de la lumière

Une couleur monochromatique à une longueur d ‘onde bien définie (exemple le rouge
λ = 780 nm, le violet λ = 380 nm).

2 - Couleur des objets :

Un objet éclairé par une lumière ne réfléchit que la composante qui correspond à
sa couleur, les autre couleur étant absorbées. Un objet blanc réfléchit toutes les
couleurs Un objet noir absorbe toutes les couleurs.

La télévision et la photographie et exploitent la synthèse additive (a base RVB), la


somme des trois couleurs fait le blanc, figure 1.3. La peinture et l’impression
exploitent la synthèse soustractive (base CMJ).

Figure 1.3
Synthèse des couleurs

III- La Vision :
1 – L’œil et ses caractéristiques :

Les couleurs ne sont perçues qu’à partir d’un certain seuil de luminosité appelée
seuil de chromatique. Quand l’éclairage disparaît ou diminue fortement tout notion

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de couleur disparaît. La sensibilité de l’œil est maximale pour la couleur verte, et elle
est très réduite pour le bleu et encore plus pour le rouge, figure 1.4. Il faut donc
fournir à l’œil plus d’énergie rouge et bleu que d’énergie pour le vert, pour obtenir
une sensation lumineuse équivalente.

0.5

0.2 λ(nm)

480 550 650


Bleu Vert Rouge

Figure 1.4
Courbe de sensibilité relative de l’œil

2- Pouvoir séparateur :

Le pouvoir séparateur de l’œil est d’environ une minute d’angle, l’œil donc ne
peut pas distinguer des informations trop petites ou trop rapproché. Cette
caractéristique permet de calculer la définition optimale d’une image télévise, figure
1.5. Le pouvoir séparateur est le plus petit pour une image noir et blanc, et deux fois
plus élevé pour une image en couleur, l’image NB exige plus de finesse.

0.05mm
α Œil

20 cm

Figure 1.5
Distance minimale décelé par l’œil

tg(α) = 0.025/200, α = 0.5 minute.


L’œil ne peut pas séparer deux sensations lumineuses très proches et de durée très
brève.

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3- Persistance rétinienne :

L’excitation de la rétine ne s’établit que progressivement lorsqu’elle est


soumise à un rayon lumineux. La disparition de la stimulation n’interrompt pas
immédiatement la sensation visuelle. Elle a une durée variable selon la fréquence
d’excitation, elle est plus longue pour le bleu et pour le rouge, aussi lorsque l’intensité
de la lumière est importante. Généralement elle est inférieure à 1/15 sec.

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Chapitre II
Analyse et synthèse des images

I- INTRODUCTION :
L’analyse, la transmission et la réception d’une image de télévision doivent être
déterminée en fonction des caractéristiques de l’œil. La projection sur écran d’une
diapositive s’effectue simultanément (toutes les informations à la fois), le cinéma est
basé sur le même principe. En télévision l’analyse et la synthèse de l’image
s’effectue d’une manière séquentielle, c’est a dire tous les points élémentaires sont
transmis les uns après les autres. La cinéma muet est projeté à 15 images/ sec (proche
de la persistance rétinienne), la cinéma sonore actuelle est à 24 images/sec, pour une
sensation visuelle on peut aller à 48 images /sec.

II- LES PARAMETRES D’ANALYSE :

1- Les lignes et les Trames :

Un spot lumineux sur l’écran, au coin supérieur gauche s’allume et se déplace en


ligne légèrement incliné jusqu’a l’extrémité droite, s’éteint puis revient à l’extrémité
gauche, l’opération se répète plusieurs fois jusqu’à atteindre le bas de l’écran, avec un
nombre de ligne égale à 312 et demi. Cette opération est appelé balayage et le signal
nécessaire pour parcourir l’écran est appelé trame, figure 2.1.

Début trame impaire début trame paire

Ligne 1 Ligne 2
Ligne 3 Ligne 4
Ligne 5 Ligne 6
.
.
Ligne 623
Ligne 625 Ligne 624

Figure 2.1
Lignes et trames

2- Principe de Balayage Entrelacé :

Pour augmenter la résolution de l’image on doit avoir deux trames de signaux,


une trame des lignes paire et une trame des ligne impaire, se qui fait au totale 625
lignes. Les deux types de balayage ne sont pas confondus ils sont entrelacés, pour des
raisons de bande passante, de continuité apparente des mouvements et de
compatibilité au cinéma. Si on n'entrelaçait pas, nos yeux recevraient 25 éclairs par

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seconde correspondant à chaque image. Ils existe des téléviseurs TVHD (haute
définition) utilise 1250 lignes.

3- Détermination du nombre de lignes :

La détermination du nombre de lignes horizontales dépend de deux facteurs :


la distance normale de vision de l’image et le pouvoir séparateur de l’œil. En se qui
concerne la distance de vision optimal elle égale à quatre fois la diagonale de l’écran
pour un téléviseur H/L=3/4 ou H/L=9/16.

La diagonale est : D = H 2 + L2 = ( ) = 53 H
H 2 + 4H
3
2

La distance d’observation est donc : d = 20H = 4 D.


3
Soit Nmin le nombre minimale correspondant au pouvoir séparateur de l’œil, et h la
distance entre les lignes, on peut écrire donc :

Nmin . h = H ⇒ h = H
N min
α
tg( ) = h
2 2d
α= = h h = H
d 4D 4ND

D= 5H⇒α= 3
3 20N min

D ou Nmin = 3
20α
Avec : α = 1 minute = 1/60 degré = π
180x60
Finalement
Nmin = 515.9

Pour certaines commodités techniques le nombre Nmin est choisi égale à 625.
Aussi ce nombre est décomposable en nombre premier N = 5x5x5x5. Ce qui signifie
que la fréquence du balayage horizontal doit être multiple de la fréquence verticale.

4- Détermination de la bande passante :

L’image à former sur écran contient un nombre de points assez important, à


transmettre par seconde ce qui va donner la fréquence du signal vidéo suivante.
Imaginons l'image la plus fine que l'on puisse passer sur un écran. C'est un damier
noir et blanc dont les côtés des cases ont la hauteur d'une ligne. Le damier aura 625
cases en hauteur. Les dimensions d'un écran étant dans les proportions de 4/3 Une
ligne contiendra 625 * ( 4 / 3 ) = 833 carrés.

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Une image contiendra 625 * 833 = 520625 carrés Pour 25 images par seconde on
aura : 520625 * 25 = 13 015 625 carrés par seconde. La période de la fondamentale
d'un tel signal s'étend sur deux carrés, noir et blanc, consécutifs. Voir figure ci-dessus.
La fréquence du signal vidéo sera donc de 13 015 625 / 2 = 6 507 812, soit 6,5 MHz
environ. Le damier sur écran possède la forme ci-dessous indiquée.

Une modulation en amplitude avec une porteuse H.F crée une largeur de bande de
13 MHz, pour des raisons techniques cette largeur est très grande et cause des
problèmes a l’émission. C’est pour cette raison la bande latérale inférieur est
atténuée, cette bande est appelée le Talon. La bande passante pour un TV noir est
blanc est donnée ci dessous.

1.25 6MHz

Porteuse
son canal
précédent Porteuse
0 son

Talon 6.5
Porteuse Vision

Figure 2.2
Bande passante Bande latérale atténuée

Remarque :

Le signal vidéo et le signal son sont généralement modulés en AM avec la bande


latérale inférieur atténuée ceci ne nuit pas a la qualité du signal.

5- Les signaux de synchronisation :

Le signal video émis par la station TV et reçu par la télévision, contient des
impulsions de synchronisation qui doivent être utilisés par les générateurs de dents de
scie, figure 2.3. A la fin de chaque ligne et de chaque trame le signal vidéo est mis au
noir par suite le retour de trame ou retour de ligne n’est pas visualisés sur écran.

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Balayage
625 lignes Horizontale

Balayage
Verticale

Figure 2.3
Signaux verticaux et horizontaux

Synchronisation ligne : le signal de synchronisation mis au dessous du niveau noir


peut être facilement séparé du signal vidéo. Dans le signal video les tops de
synchronisation occupent 30%, le reste est réservé aux informations concernant
l’image, figure 2.4. Les tops de synchronisations sont de forme rectangulaires, ils
contiennent un palier avant qui prépare le retour de ligne, et un palier arrière qui
servira pour le nouveau départ de ligne.

,Largeur d’écran
Niveau du blanc

12µs } Gris

Niveau du noir
Top synchro Niveau de supress

64µs Niveau de synchro

Figure 2.4
Le signal vidéo et le balayage horizontal
en synchronisation

Le temps de balayage = 1/625*25 = 64 µs.

Synchronisation trame : le retour de trame est plus long que le retour de ligne, parce
que tout simplement le spot doit traverser la diagonale, entre deux trames ils existe
cinq impulsions de post égalisation de durée deux lignes et demi, suivi de cinq autres
impulsions de synchronisation de même durée, puis cinq autres impulsions de pré-
égalisation. , puis une opération d’effacement qui dure 23 lignes, figure 2.5.

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Trame paire Trame impaire

Post- Effacem ent


égalisat Synchron Pré-
ion isation égalisat
ion

Figure 2.5
Signaux d’effacement (retour de Trame)

III - SIGNAL VIDEO :


En associant l’information vidéo aux signaux de synchronisation et à la porteuse
H.F à bande latérale atténuée on obtient le signal diffusé par l’antenne de l’émetteur
et reçu par le récepteur. Mais la porteuse peut être modulée en positive ou en négative.

1- Modulation positive :

Le signal de luminance est compris entre 30 % à 100 % de l’amplitude ; 30 %


correspond au noir et 100 % correspond au blanc. Les signaux se situent entre 25 %
niveau de suppression est 3 % niveau de synchronisation. La modulation positive
choisi par la télévision française.

Blanc 100%

Supp 25%, Noir 30% t


Synchronisation 3%

Figure 2.6
Modulation positive

Avantages et inconvénient : les parasites apparaissent sur écran en points blanc, le


contrôle automatique de gain (CAG) est difficile parce que les tops de synchronisation
présentent 3% du signal.

2- Modulation négative :

Le niveau du blanc est fixé entre 7.5 % et 12 %, et le niveau du noir est à 75 % de


l’amplitude du signal, le niveau de suppression est à 80 % et le niveau de
synchronisation et à 100 %.

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Synchronisation 100%
Supp 80%, Noir 75%
t
Blanc 7.5%

Figure 2.7
Modulation négative

Avantages et inconvénient : les parasites apparaissent sur écran en points noir, le


Contrôle automatique de gain (CAG) est facile parce que les tops de synchronisation
présentent 100% du signal.

3-Bandes et canaux :

Un canal de télévision est la bande de fréquence nécessaire pour transmettre les


deux porteuses son et image ainsi que leurs bandes latérales.
L’ensemble de ces canaux est regroupé en bandes de fréquences données comme
suite :

Bande I : de 41 à 87 Mhz
Bande III : de 163 à 230 Mhz
Bande IV : de 470 à 606 Mhz
Bande V :de 606 à 880 Mhz

Les bandes I et III font partie du VHF, Les bandes IV et bande V font partie du
UHF.

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Chapitre III
Emission et Antennes

I- Emission TV:
Généralement la transmission d’une scène télévisé s’effectue par la
transmission simultané de deux signaux différents qui sont : le son et l’image. Un
dispositif est prévu pour la synchronisation. Un autre dispositif assure l’émission
modulée en AM ou en FM selon le cas.

Caméra 1 Ampli Mélangeur Emetteur


Vidéo Vidéo Vidéo

Caméra 2 Ampli Synchro Duplexeur


Vidéo

Ampli son Emetteur


+ Mélange son

Figure 3.1
Diagramme d’émission

1- Emetteur vidéo :

Il est constitué par un oscillateur pilote, suivi de plusieurs étages amplificateurs


et multiplicateurs de fréquence, d’un modulateur et d’un étage de puissance.

Amplificateur
Oscillateur Modulateur Amplificateur
+
Local en Amplitude HF final
Multiplicateur

Amplificateur
Signal vidéo stabilisateur Vers
duplexeur

Figure 3.2
Schéma synoptique d’un émetteur Vision

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Le signal vidéo après avoir parcouru un trajet assez long doit être amplifié pour
éliminer toute distorsion possible, puis le maintenir amplifier a un seuil constant.
Pour se faire les différentes étapes sont :

a- Amplificateur stabilisateur

Le but de l’amplificateur stabilisateur est d’amplifier le signal vidéo jusqu'à le


porter à l’amplitude requise par le modulateur, et le corriger dans la mesure du
possible du point de vue signaux de synchronisation.

b- Etage modulateur

Le signal vidéo après avoir été régénéré est envoyé à l’étage modulateur pour
moduler en amplitude la porteuse. La modulation en amplitude s’obtient en envoyant
à l’étage modulateur la porteuse à haute fréquence et le signal de modulation. L’étage
de modulation peut être considéré comme un amplificateur HF, dont le gain est
contrôlé par la tension du signal de modulation.

Signal HF Modulateur Porteuse modulée

Signal vidéo

Figure 3.3
Modulateur du signal vidéo

c- Etage haute fréquence

L’étage pilot a pour rôle d’engendrer une fréquence très stable puisque c’est
d’elle que dépend la fréquence de la porteuse, comme la fréquence des porteuses TV
sont très élevé (supérieur à 50 Mhz), l’étage pilot n’engendre qu’une sous-multiple de
celle-ci. Le signal H.F est ensuite modulé par le signal vidéo, le signal modulé obtenu
est envoyé à un amplificateur de puissance fonctionnant en classe A ou en classe B.

d- Etage multiplicateur :

A partir de la fréquence locale on obtient la fréquence de la porteuse par simple


multiplication par 3 ou 4 jusqu'à 24 fois.

2- Emetteur son :

En générale il est identique à l’émetteur vidéo, seulement le son est modulé en


fréquence dans la plupart du temps comme il peut être modulé en amplitude.

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3- Duplexeur :

C’est un dispositif qui utilise généralement un système Aérien pour les deux
émetteurs son et vidéo. Il est constitué de cavités résonnantes sous formes de filtres.

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Chapitre IV
Alimentation

I-Introduction :
Les alimentations utilisées dans la télévision sont deux types, en premier les
alimentations classiques, puis par la suite l’alimentation à découpage.

1-Alimentation classique :

Dite à transformateur, elles ne sont pratiquement plus employées, sauf pour les
très faibles puissances, cela est du à leurs faible rendement en puissance, et leurs
dépendance des variations du secteurs, et la taille du transfo qui de plus grande avec la
puissance demandée.

Exemple :

+124V

220V
50Hz

L7812V +12V

Figure 4.1
Alimentation classique

Le transformateur comprend plusieurs sorties elles sont toutes redressés, mais


seulement les plus importante sont stabilisés. Ici la tension de service alimentant la
THT (+124) doit être régulé.

2-Alimentation à découpage :

Les alimentations les plus employées actuellement, pour leurs meilleur


rendement en puissance, le réseau électrique est découpé à une fréquence variable
selon la charge. Le principe de fonctionnement est illustré par la figure suivante

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+Vs
220V Redre
sseur

Oscillateur Comparateur

Référence
Optoélectronique

Figure 4.2
Alimentation à découpage

L’entrée du réseau électrique est redressé puis livré à un transformateur, la


tension est découpée à fréquence variable par un transistor de puissance, une tension
est alors induite au secondaire, un comparateur compare une portion de la tension de
sortie avec une tension de référence, puis fait varie la fréquence de façon a garder la
tension de sorti constante.

Vs Vs

. U U

Figure 4.3
Signal de sortie et commutation

Lorsque la charge est grande le temps de fermeture est plus grand que le temps
d’ouverture, et lorsque la charge est petite le temps de fermeture inférieur au temps de
ouverture.

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Exemple :

220V +150V
50Hz

BUX86
G1 13V

G2

BUT11
TEA1039
9 1

CNX62

6.3V
BC558

G1
4.7MΩ G2

Figure 4.4
Exemple d’alimentation à découpage

Le circuit intégrée TEA1039 génère une fréquence de découpage, il est


alimentée par le transistor BUX 86 ( au pied 9), juste pour le démarrage puis il sera
alimenter par le transfo. Le pied 9 sert à découper le transistor BUT11, Le pied 3 venu
par le comparateur, constitué T4 et T5.

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Chapitre V
Les circuits de Balayage

I- Balayage horizontale:
Le balayage de l’écran est obtenu en déviant le faisceau par un champ
magnétique, créer par les bobines de balayage ces bobines ne sont par circulaires mais
de formes particuliers, appelée (selle-tore) et sont placés sur le col du tube cathodique.
Le tube est équipé par deux bobines de déviations, l’une assurant la déviation
horizontale et l’autre assurant la déviation verticale.

Tube
cathodique

Bobines de
déviation
Horizontale

Figure 5.1
Bobines de déviations

L’alimentation des bobines de balayage nécessite des circuits particuliers à cause de


l’intensité du courant nécessaire et de sa vitesse de variation.

1- Principe du Balayage à transistor:

Alimentation

Lp

Ld
Cr
Oscillateur D
Horizontale
Cs

Figure 5.2
Balayage horizontal à transistor

Ld : déviateur, Cs : condensateur de correction L’inductance d’arrêt de l’alimentation


qui est généralement le primaire du transformateur. Cr : condensateur de retour du

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balayage. Le transistor est la diode constituent un interrupteur fonctionnant dans les


deux sens. Le transistor ouvert la bobine est parcouru par un courant ( Ild ), transistor
saturé le courant est inversé en passant dans la diode.

IL d

Figure 5.3
Courant de la bobine de balayage horizontal

2- Exemple de balayage :

Driver BU508A THT

Osci
llate
ur
Hor

TDA7825

Déviation
Horizontale
+Alim Up2
D1
UP1
D2

Figure 5.4
Circuit réal d'une alimentation à découpage

Au début la tension up alimente le circuit de driver a travers la diode D1, une


fois le transistor BU508A commence a fonctionner, par suite le déviateur horizontale
une tension UP2 sera générée supérieur à UP1 aliment le driver a travers D2, le but
du driver c’est l’adaptation en puissance du signal de l’oscillateur et le transistor de
puissance.

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II- Balayage verticale:


Les bobines de déviation verticales sont similaires à celles de la déviation
horizontale disposée sur le col du tube cathodique de la manière différente, ces
bobines nécessitent des circuits de puissances pour les pilotes.

1- Principes du balayage vertical :

La déviation verticale comprend :


- Un oscillateur RC, dont la fréquence est d’environ 50Hz + 4 pour faciliter la
synchronisation.
- Un générateur de rampe forme la dent de scie nécessaire au balayage. La
correction de la rampe s’effectue par le potentiomètre de linéarité.
- Un étage de puissance en classe B, fournie le courant nécessaire au déviateur,
il doit être linéaire pour ne pas produire de déformation sur l’image.

Oscilateur G énerateur de Am
ram pe pli

D éviateur
Frequence A m plitude

Lin éarité
R

Figure 5.5
Principe de la déviation horizontale

Exemple simple de circuit de puissance à transistor

Vcc

Générateur Deviateur
de rampe

Figure 5.6
Exemple simple du circuit de pilotage du signal vidéo

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2- Exemple de circuits intégrés de déviation verticale :

a- Le TDA 2578 :

A partir du signal vidéo le TDA 2578 produit le signal de balayage


horizontale et le signal de balayage vertical ainsi que le signal d’effacement des
lignes de retour.

18 17 16 15 14 13 12 11 10

TDA7825

1 2 3 4 5 6 7 8 9

Figure 5.7
Circuit Intégré de déviation verticale

1 : commande verticale
2 : contre réaction verticale
3 : réglage fréquence verticale
5 : entrée signal vidéo
9 : masse
10 : +Vcc = 12V.
11 : Commande Horizontale
12 : impulsion retour ligne horizontale
15 : réglage fréquence horizontale
17 : sortie impulsion Sand castle (château sable) qui contient les signaux
d’effacement allant au décodeur.

4us
11V

12us
1.3 ms

Figure 5.8
Signal en forme de château de sable

b- Le TDA 3651 :

Le circuit TDA3651 est destiné a fonctionner avec le TDA 2578, ce dernier contient
l’oscillateur, le générateur d’effacement, et le réglage de la fréquence verticale. Le
signal de commande venu de la borne 1 du TDA2578, est appliqué à la borne 1 du
TDA3651, ce dernier contient le circuit de puissance et le générateur de rampe.

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Vcc=+26

7 9
8
TDA3651 6
5
1 2 4

Entrée Bobine dev

Retour
verticale
Vers TDA
2578 pat 2
Amplitude

Figure 5.9
Circuit réal de la déviation verticale à base
Du circuit intégré TDA3651

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Chapitre IV
La colorimétrie

I- Généralités :
Pour obtenir, par mélange additif, toutes les couleurs existant dans la nature, il
suffit d’utiliser les trois couleurs primaires : rouge, vert, bleu. Une combinaison bien
appropriée des trois couleurs donne la couleur blanche. Dans la TV couleur on
transmis le signal de chrominance plus le signal de luminance ( la T.V N.B à besoin
seulement du signal de luminance), c’est pour cette raison qu’on s’intéresse aux
propriétés des couleurs. Tel que si une couleur C1 possédant les couleurs primaires r1,
v1, b1, et une couleur C2 possédant les couleurs primaires r2, v2, b2, alors le mélange
des deux couleurs C1 et C2 aboutit à une couleur C3 dont les couleurs primaires sont :
r1+r2, v1+v2, b1+b2. Une couleur augmente de brillance ou de luminosité lorsque les
couleurs primaires augmentent proportionnellement.

Généralement : Le rouge λ = 0.68 µm


Le vert λ = 0.53 µm
Le bleu λ = 0.47 µm

Remarques :

La différence entre la T.V N.B et la T.V.Couleur se résume dans les trois points
suivants :
1- L’écran N.B est monochromatique, une seule couleur généralement blanche,
ou verte ( dans les oscilloscope ). L’écran couleur possède trois couleurs RVB.
2- La TV N.B ne possède pas de décodeur, par contre la T.V.C possède un
décodeur ( pal ou secam…).
3- La C.R.T du T.V N.B possède un ampli vidéo, la CRT du TVC possède trois
amplis vidéo.

II- Représentation graphique :


1- Cercle des couleurs :

Les trois couleurs primaires peuvent être représentés sur le sommet d’un
triangle équilatéral et les autres teintes sur le cercle qui parcourt les trois sommets du
triangle voir figure 6.1.

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Magenta Jaune

Blanc
B V

Cyan

Figure 6.1
Cercle des couleurs

Rouge + Vert = Jaune


Bleu + Vert = Cyan
Bleu + Rouge = Magenta (pourpre)

Le choix des couleurs n’est pas forcement RVB on aurais du choisir d’autres couleurs
c’est une question de convention.

2- Triangle des couleurs (triangle de Maxwell)

Les trois couleurs disposées sur les sommets, varient sur une échelle qui est la
hauteur de ce sommet, la valeur maximale de chaque couleur primaire c’est 1. voir
figure 6.2

V A V=90%
R=5%
B =5%

0 0
V=50% M
R=50%
B=0%

0.33
B R
0

Figure 6.2
Représentation des couleurs sur le triangle de Maxwell

L’équation colorimétrique pour la couleur A est :

A = 0.05R + 0.90V + 0.05B

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L’équation colorimétrique au point W est :

W = 0.33R + 0.33V + 0.33 B

Au point M: M = 0.5R + 0.5V + 0B

En générale l’équation colorimétrique s’écrit :

C = r.R + v.V + b.B

Ou : r + v + b = 1, c.à.d si l’on connaît deux on peut déduire la troisième.

( r, v, b) sont appelées coefficients tri-chromatiques et ( R, V, B ) sont appelées les


composantes chromatiques. Reliés par les relations suivantes :

r= R , v= V , b= B
R+V + B R+V + B R +V + B

Remarques :

Les couleurs qui sont à l’extérieur du triangle sont obtenus avec un coefficient négatif,
par exemple du coté vert bleu c’est :

C = -r.R + v.V + b.B

La courbe contenant ces points est appelée Spectrum locus (lieu du spectre en latin).

3 – Spectrum locus

L’ensemble des couleurs dont une composante est négative sont dans le lieu
de locus, seule les couleurs dont les composantes sont positifs sont à l’intérieur du
triangle.

Lieu de locus
0.51µ

0.50µ
0.546µ

Couleur de
composantes
négatif
0.7µ
0.475µ

R
0.436µ
B

Figure 6.3

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Les couleurs qui sont sur le contour sont dites monochromatiques. Puis que r + v + b
= 1, donc la connaissance de deux détermine le troisième, une représentation à deux
variables est donc possible. Le triangle équilatéral est ramené à un triangle rectangle,
donc deux axes présentant deux couleurs qui sont le rouge et le vert donné par la
figure suivante.

0.510µ
V

0.570µ
0.500µ 0.5

A R
0.490µ
-0.50 0.5

0.400

Figure 6.3
Exemple :

Les coordonnés du point A sont r = 0.5 et v = 0.25 le troisième coefficient est : b = 1-


0.75 = 0.25.

4- Système International R.V.B :

La commission international de l’éclairage ( C.I.E ) à adopté le triangle de


maxwell ( rectangle) en 1931, et Les couleurs fondamentales monochromatiques
sont : Rouge, Vert, Bleu. Les flux lumineux des trois couleurs primaires sont choisis
de telles sortes à donner la couleur blanche, le rouge a été choisi par convention égale
1, et le vert égal à 4.591, et le bleu égale à 0.0601. En appliquant la formule
précédente des coefficients :

r= R = 1 = 0.17
R +V + B 1+ 4.591+0.06
v= V = 4.591= 0.812
R+V + B 5.651
b= B = 0.06 = 0.011
R +V + B 5.651

On peut vérifier que r + v + b = 1.


Inversement si l’on veut connaître le flux lumineux d’une couleur partant des
coefficient tri-chromatiques. On doit multiplier par les composantes chromatiques.

Exemple : r = 0.243, v = 0.410, b = 0.347.

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Q = 0.243*1 + 0.410*4.59 + 0.347*0.0601 = 2.146 lumen.

Remarque :

Toutes les couleurs qui peuvent être obtenus a partir seulement des couleurs vert
et rouge sont à l’intérieur du rectangle, les autres couleurs sont obtenus avec des
coefficient négatives. Une autre représentation ne contenant pas de coefficients
négatives c’est le system XYZ.

5- Système XYZ

L’idée c’est de choisir un autre triangle qui contient tout le lieu de locus, par
suite avoir toutes les composantes positives. La C.I.E a choisis un nouveau triangle
XYZ qui englobe entièrement le lieu de locus. Cela consiste tracer une droite XY
confondu avec le grand coté du triangle. Une autre droite YZ tangente à la région
0.500u et 0.510u. Une autre droite tangente à la courbe au 0.400u.

Y
0.52
V
0.510
0.540
0.500
0.570
0.490
0.650
Z R

0.400
X

Figure 6.4

Les trois X, Y, Z leurs coordonnés dans l’axes ( r,v ) sont :

X ( r = +1.27, v =-0.28 ), Y ( r = -1.74, v = 2.77 ) , Z ( r =-0.74, v = 0.14 )

Le passage du system RVB au system XYZ s’effectue aussi par le passage des
équations suivantes :

X = 2,7689 R + 1,7519 V + 1,1302 B


Y = 1,000 R + 4,5909 V + 0,0601 B
Z = 0,000 R + 0,0565 V + 5,9541 B

On remarque que la valeur Y possède les mêmes coefficients que dans le système
RVB : on dit que c’est la luminance.

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On détermine les coefficients chromatiques de la même manière :

x= X , y= Y , z= Z
X +Y + Z X +Y + Z X +Y + Z
Aussi :
x+y+z=1

Exemple :

Pour une couleur de longueur d’onde 0.500um dont on connaît les composantes
primaires R = 0.071, V = 0.085, B = 0.047. Déterminer le composantes en XYZ, puis
les coefficients x, y, z.

X = 2.77*(0.071) + 1.75*(0.085) + 1.13*(0.047) = 0.39851


Y = 1.00*(0.071) + 4.59*(0.085) + 0.06*(0.047) = 0.46397
Z = 0.06*(0.085) + 5.59*(0.047) = 0.26783

X +Y+Z = 1.13
x = 0.3526 , y = 0.4106, z = 0.2370, on peut vérifier que la somme x + y + z = 1.

Puisque la connaissance de deux coefficients suffit pour définir le


troisième, donc on peut se contenter d’une représentation à deux axes ( x, y ), ainsi on
obtient un triangle rectangle isocèle, à l’intérieur du quelle est logé le diagramme des
couleurs

Y
1
0.9
0.8 0.54
0.7
0.6
0.5
W
0.4
0.3
0.2
0.1 0.7 X

Z 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1

Figure 6.5

La couleur blanche au point W, est obtenu pour x = 0.33, y = 0.33.


Toutes les couleurs monochromatiques sont sur le contour du lieu de locus.

III – Systèmes de codage :


On appelle système de codage le procédé de traitement du signal de
chrominance, une émission en couleur peut être vue par un T.V N.B, et une émission
N.B peut être vue en N.B par un TV couleur. Aussi l’émission d’un système de

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codage peut être reçu en N.B par un autre system différent. Les systèmes de codage
existant actuellement sont :

- Le N.T.S.C ( National Television System Commitee )


- Le P.A.L ( Phase Alternation Line )
- Le S.E.C.A.M ( Séquentiel à mémoire )

1- Correction du gamma :(γ)

Le gamma qualifie le contraste de l’image, autrement dit c’est la brillance


qu’on peut attribuer à l’image, l’analyseur de l’image (camera) n’est tout à fait fidèle,
et le tube cathodique aussi n’est pas fidèle, une correction doit être faite.
L’analyseur donne un courant Is qui n’est pas proportionnel à la brillance Ba, donné
par la formule :
Is = k BAγ A
Ou k est un coefficient qui dépend de l’analyseur et γA est nombre inférieur à 1,
appelé gamma du tube

Le tube cathodique produit à partir d’une tension Vs une brillance Br qui n’est pas
aussi proportionnel à la tension appliqué, donné par la formule suivante :

Vs = k ' Brγ r
ou k’ est un coefficient qui dépend du tube et γ est un nombre inférieur à 1.

2- Signal de luminance : Y

Les proportions des couleurs primaires dans le signal de luminance Y, sont


calculée en se basant sur la courbe de sensibilité relative de l’œil humain, la sensibilité
des trois couleurs vert, bleu, rouge à l’œil humaine n’est pas la même, la sensibilité du
vert est de 0.9, et de 0.46 au rouge et de 0.17 au bleu.

On peut donc calculer les coefficients des couleurs primaires :

x= 0. 9 = 0.59
0.9+0.46+0.17
y= 0.46 = 0.3
0.9+0.46+0.17
z= 0.17 = 0.11
0.9+0.46+0.17

Il suffit alors d’additionner les trois coefficients formant ainsi l’équation chromatique
très connue en TV par :

Y = 0.30 R + 0.59 V + 0.11 B

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Remarques :

Pour des raisons techniques l’envoie des deux signaux de luminance et


chrominance à l’émission doivent être indépendant l’un de l’autre. Or dans le signal
de chrominance il existe les élément (R,B), qui peuvent influer sur le signal de
luminance, c’est pour cette raison que le signal de chrominance doit être ( R-Y, B-Y).

3- Opération de transmission :

Généralement une opération de correction gamma se fait à l’émission avant


codage et à la réception juste avant décodage.

Correction

Y
R γ
Opération
Camera V (R-Y)
γ de
Codage (B-Y)
B γ

Figure 6.6

4- Spectre de fréquence du TVC :

Le spectre de chrominance est inclus dans le spectre de luminance puisque ce


dernier doit couvrir les TV N.B. La sous-porteuse ( fo ), des deux signaux de
chrominance est généralement 4,5 Mhz + 0.5Mhz.

Chrominance
Luminance

Sous-porteuse

Figure 6.7

IV – Le Système N.T.S.C :
C’est le premier système de codage TV qui à été retenu en 1954 au U.S.A, après
que d’autres ont été rejetés à cause de leurs incompatibilités. Le système NTSC à
adopté la modulation en amplitude simultanée des deux signaux de chrominance ( B-
Y) et (R-Y) en quadrature de phase sans l’envoie de la porteuse.

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Le système NTSC utilise une base de couleurs YIQ, détaillée ci-après :

Y = 0,30R + 0,59V + 0,11B

I = 0,27(B - Y) + 0,74(R - Y)
= 0,60R - 0,28V - 0,32B

Q = 0,41(B - Y) + 0,48(R - Y)
= 0,21R - 0,52V + 0,31B

1-Principe :

Soit les deux signaux modulants (signaux de chrominance) SR(t) et SB(t),


d'amplitude unitaire et de faible bande passante, et une porteuse de pulsation ωp.
La modulation d'amplitude de ces deux signaux en quadrature donne le signal A(t) :

A(t) = P1.[1 + k.SR(t)].sin(ωp.t) + P2.[1 + k.SB(t)].cos( ωp.t)

A(t) = [P1sin( ωp t) + P2cos( ωp t)] + k.[P1.SR(t)sin( ωp t) + P2.SB(t).cos( ωp t)]

Apres suppression de la porteuse :

A(t) = k.[P1.SR(t)sin(ωp.t ) + P2.SB(t).cos( ωp t)]

A prés représentation vectoriel :

De module : M = (P1.SR)2 +(P2.SB)2

Et de phase : φ = arctg (P1.SR/P2.SB)

Une représentation vectorielle donne :


R-Y
P SR

BR

B-Y

Figure 6.8
Exemple :
1
SR= 0.7, BR= -0.3 alors OP = [ (0.7)2 + (-0.3)2] 2 = 0.76 et tg (φ ) =0.7/(-0.3) =-2.33
Φ = 113o.

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4.1.4 Démodulation :

A la réception du signal, il faut tout d’abord séparer la luminance et le signal de


chrominance modulé :
Luminance : une solution simple est d’extraire la luminance par un filtrage passe-bas,
une autre solution, plus performante mais plus onéreuse, consiste à utiliser un filtre en
peigne (les dents du peigne étant espacées de fh).
Chrominance : le signal de chrominance, modulé en amplitude, étant peu sensible
aux perturbations apportées par la luminance, un filtre passe-bande (« cloche ») suffit
généralement.

Il faut ensuite démoduler les signaux de chrominance, ceux-ci sont modulés en


amplitude sans porteuse ; il va donc falloir effectuer une démodulation synchrone,
dont voici le principe : Il faut multiplier le signal entrant (m(t)) par une porteuse de
référence, générée au sein du récepteur, asservie en phase à la porteuse d’origine ; cet
asservissement est réalisé lors de la salve de chrominance en début de ligne. La salve
de référence dure 8 périodes et sa phase est de 180°.

Porteuse de référence : p(t) = Po.sin(ωot + θo)


Onde modulée : m(t) = Mo(t).sin(ωot + φ(t))

Signal démodulé : R(t) = 2K.p(t).m(t)

R(t) = 2K.Po.sin(ωot + θo ). Mo(t).sin(ωot + φ (t))


= K.Po.Mo(t).cos(2ωot + θo + φ (t) ) + KPoMo(t).cos(φ (t)- θo)

Après filtrage passe bas, on obtient D(t) :

D(t) = KPo.Mo (t).cos(φ (t)- θo )

Sachant que les signaux modulants s’écrivent :


S1(t) = M.cos(φ (t) )
S2(t) = M.sin(φ (t) )

D(t) = KPo.Mo[S1(t).cos ( θo) + S2(t).sin(θo)]


{ θo = 0 : D(t)

θo = π/2 :D(t)
S1(t) :

S2(t)

En considérant que S1(t) et S2(t) représentent I et Q, on a extrait l’information


de chrominance.

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4.1.5 Schéma d’un récepteur NTSC

Figure 6.9
V – Le système P.A.L :
Comme le défaut major du système NTSC été les variations de phase, qui
pourrait entraîner des changements de phase. En 1963 Le docteur Bruch de
Telefunken à trouver une solution désigné par le PAL, qui est Basé sur le même
principe du système de codage NTSC, seulement le deuxième de chrominance est
inversé un ligne sur deux.( d’ou son nom Phase Alternat line) .
Le système PAL utilise une base de couleurs YUV, détaillée ci-après :

Y = 0,30.R + 0,59.V + 0,11.B


U = 0,493(B - Y)
V = 0,877(R - Y)

Afin de réduire les distorsions de couleurs liées à des dérives de phase


rencontrées sur le système NTSC (entre émission et réception, on alterne la phase de
la sous porteuse chrominance à chaque ligne : On transmet : U ± jV.

Ligne 2kN : on transmet U + jV : S(t) = Ucos(ωpt) +jV.cos(ωpt + π/2)


Ligne 2kN+1 : on transmet U - jV : S(t) = Ucos(ωpt) + jV.cos(ωpt - π/2)

Le Blanc de référence est caractérisé par Y = max, U = V = 0.

4.2.4 Démodulation :

La séparation Luminance-Chrominance se fait de la même manière que pour le


NTSC, par filtrage plus ou moins évolué. La démodulation du signal de chrominance
peut se faire également comme pour le NTSC mais, pour obtenir de meilleures
performances, il est préférable d’utiliser une ligne à retard (de durée d’une ligne vidéo
(64 µs)) :

La réalisation du retard se fait par propagation acoustique d’une onde dans un


matériau céramique de forme octogonale ; Pour un fonctionnement correct du
décodage, la norme PAL impose une tolérance de 6 ns.
Lors du décodage de la ligne N, on utilise le signal de la ligne précédente (N-1), soit :

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Ligne N-1 : on a U + jV
Ligne N : on a U – jV

La somme de ces 2 informations donne : 2U


La différence entre ces 2 informations donne : 2V

L’avantage de cette technique est d’annuler une erreur d’asservissement de phase de


L’oscillateur du récepteur (θo vu pour le NTSC). L’inconvénient du procédé est que
le traitement réel est le suivant : La somme de ces 2 informations donne : UN-1 + UN
La différence entre ces 2 informations donne : VN-1 + VN. Or, d’une ligne à l’autre,
l’information couleur peut avoir de fortes variations (contour horizontal, par
exemple), ce qui va se traduire par l’apparition de fausses couleurs.

Schémas d’un récepteur P.A.L :

Figure 6.10

La ligne à retard (470 ns) placée sur la luminance sert à compenser les temps de
propagation des signaux de chrominance à travers les filtres.

VI- Le système S.E.C.A.M :


Une autre solution découverte par Mr. Henry de France consiste à séparer dans
le temps les informations de chrominance, on les transmettant séquentiellement, ligne
par ligne. (ligne bleu, et ligne verte ). Pour reconstituer la couleur verte il doit y avoir
une mémoire (connue par ligne à retard), d’ou le nom Séquentiel à Mémoire.

Le système SECAM utilise une base de couleurs Y, DR, DB , détaillée ci-après :

Y = 0,30R + 0,59V + 0,11B (bande passante : 6 MHz)


DR = -1,902.(R - Y) (bande passante : 1,2 MHz)

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DB = 1,505.(B - Y) (bande passante : 1,2 MHz)

Le Blanc de référence est caractérisé par Y = max, DR = DB = 0.

Démodulation :

La démodulation d’amplitude exploite un discriminateur de fréquence, c’est à


dire un dispositif dont la tension de sortie est proportionnelle à la fréquence ; cela peut
être très simplement réalisé un filtre passif à bobine et capacité de type « cloche » ; on
exploite alors un flanc de la réponse fréquentielle du filtre (figure suivante).

Gain

3.9 4.8 Mhz F

Figure 6.11

Cette solution est économique à utiliser mais elle présente l’inconvénient de ne pas
être très linéaire, elle impose un ajustage précis du filtre et le temps de réponse du
filtre peut introduire des défauts de décodage.

Schémas d’un récepteur SECAM :

Figure 6.12

Pour effectuer la démodulation, le récepteur utilise la voie directe et la voie


retardée (d’une ligne) et utilise l’information du portier pour aiguiller, via le
permutateur, le rouge et le bleu. Sur les anciens récepteurs, l’identification des lignes
(Rouge ou bleu) se faisait au début de chaque trame, une bascule déterminait, en
changeant d’état à chaque ligne, ensuite la permutation à effectuer ; les récepteurs
plus récents sont capables d’identifier à chaque ligne, durant la salve de chrominance,
la couleur de la ligne.

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4.3.4 Performances SECAM

Le choix de la modulation de fréquence permet d’obtenir une meilleure immunité


aux perturbations (bruit ou transition de luminance) mais il présente l’inconvénient de
ne pas pouvoir dissocier les spectres de luminance et de chrominance ; cela impose un
filtrage plus sévère de la luminance, au détriment de la résolution de l’image.

4.4 MESECAM

Il s’agit d’un format hybride employé essentiellement en Afrique du Nord, il


reprend le principe de transmission séquentielle de la chroma utilisé par le SECAM,
mais effectue une modulation d’amplitude au lieu d’une modulation de fréquence ; la
justification de ce choix de modulation teint à des raisons essentiellement
économiques, les magnétoscopes PAL étant nettement moins chers que les SECAM.

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