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ETUDIANTS :
KOUADIO N’da Yann Joel
SORO Drissa
N’ZI Kouamé Kan Olivier ENSEIGNANT :
OUATTARA Ibrahim
N’DOUFFOU Blanchar
Dr BOHI Bernadin
FOFANA Sahindou
DJAZE Louis Josué
Elèves Ingénieurs des Travaux Publics 2ème Année
SOMMAIRE
INTRODUCTION…………………………………………………………………………….02
CONCLUSION…………………………………………………………………………………76
GROUPE 5 ESTP I2
« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
INTRODUCTION
GROUPE 5 ESTP I2 2
« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
CHAPITRE I
GROUPE 5 ESTP I2
3
« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
- Structure de réaction
Le dispositif qui permet de transmettre, au train de tiges, l’effort de fonçage, doit être
stabilisé de telle sorte qu’il ne puisse se déplacer de manière sensible, par rapport au sol,
lors du fonçage.
- Système de fonçage
C’est l’appareillage qui permet d’enfoncer le train de tiges à vitesse sensiblement constante
sans choc ni vibration, ni rotation, dans un même mouvement vertical descendant pour
l’ensemble tige et pointe conique.
Les tiges de diamètre (dt) doivent être assemblées fermement pour constituer un train de
tiges rigidement liées selon un axe rectiligne et continu.
GROUPE 5 ESTP I2
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« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
Afin d’éviter le flambement des tiges, un système de guidage doit être prévu dans la partie
hors du sol.
- Pointe (figure 2)
Placée à l’extrémité inférieure du train de tiges, la pointe est constituée d’un cône et d’un
corps de même axe que le train de tiges.
Le corps de pointe qui sert de tube de garde au cône peut comporter éventuellement un
manchon de frottement, placé alors, immédiatement au-dessus du cône, ainsi qu’un
inclinomètre.
Tous ces éléments : cône, manchon frottement, tube de garde, sont séparés par des
intervalles munis de joints de protection destinés à s’opposer à l’entrée des particules
solides.
GROUPE 5 ESTP I2
5
« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
Le cône
Il comprend une partie conique d’angle au sommet environ 60° et une partie cylindrique.
Le corps de pointe
Le corps de pointe est constitué d’un tube de garde et éventuellement d’un manchon de
frottement avec une liaison entre les deux munies d’un dispositif de protection et
d’étanchéité ;
Les logements pour les joints de protection entre les éléments de la pointe
(figure 03).
Ai= (ds-di)ei-Ii
Le joint de protection
Les dimensions et la déformabilité du joint doivent être telles qu’après une diminution de
l’espace de logement du joint de 0.5mm, le diamètre extérieur du joint reste inférieur au
diamètre extérieur du joint reste inférieur au diamètre du cône.
GROUPE 5 ESTP I2
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« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
La déformabilité du joint doit être telle qu’elle n’influence pas la mesure de la force sur le
manchon de frottement.
- Instruments de mesure
Les appareils de mesure sont adaptés en fonction des informations à recueillir pour :
La longueur de pénétration
La mesure est faite par rapport à un repère fixe. La profondeur atteinte par le cône peut être
différente de la longueur de pénétration lorsque le train de tiges a dévié par rapport à la
verticale.
Les signaux issus des différents capteurs sont transmis à un système de saisie rapide des
données en fonction de la profondeur atteinte par le cône de pointe. Quel que soit le
matériel utilisé, l’opérateur doit disposer d’une visualisation simultanée des grandeurs
mesurées.
2. DESCRIPTION DE L’ESSAI
L’essai de pénétration statique consiste à enfoncer dans le sol, à l’aide d’un vérin, un train de
tubes muni en tête d’une pointe conique d’une section de 10 cm² de base et ayant un angle
au sommet de 60°. Par l’intermédiaire de tiges coulissant dans les tubes-allonges, il est
possible de faire avancer la pointe seule. Au cours de l’essai, deux séries de mesures
peuvent être enregistrées :
GROUPE 5 ESTP I2
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« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
- tous les 20 cm est mesurée la force nécessaire pour enfoncer la pointe et le manchon de la
pointe.
- par paliers, on fait progresser uniquement la pointe.
On obtient ainsi des valeurs de rupture à la pointe qc [kg/cm²] et la force totale de frottement
exercée par le sol sur les tubes (frottement latéral Qst).
En fin d’essai, après extraction des tubes, le niveau d’eau est relevé au moyen d’une sonde
électronique. Le niveau d’eau déterminé de cette façon peut être fort imprécis dans le cas de
terrains peu perméables (argiles, limons), et être fort éloigné du niveau réel des eaux souterraines.
3. PRINCIPE DE L’ESSAI
L’essai de pénétration statique est réalisé dans tous les sols fins et les sols grenus dont la dimension
moyenne des éléments ne dépasse pas 20 mm .Il consiste à enfoncer verticalement dans le sol,
sans choc, ni vibration, ni rotation, à vitesse constante imposée, une pointe munie d’un cône
en partie inférieure par l’intermédiaire d’un train de tiges qui lui est solidaire et à mesurer la
résistance à la pénétration de ce cône.
On peut mesurer l’effort total de pénétration, ainsi que l’effort de frottement latéral local
sur un manchon.
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« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
4. MODE OPERATOIRE
Sur un site où un grand nombre de sondages de nature différente sont effectués, l’ordre
chronologique doit être indiqué. On rappelle que l’influence d’un forage non tubé et non
rebouché peut affecter le sol sur un rayon pouvant atteindre 25 fois le diamètre du forage.
Lorsque les appareils de mesure placés dans la pointe sont reliés à la surface par des
câbles électriques, s’assurer que ceux-ci sont continus et qu’en conséquence ils ont été
enfilés préalablement dans un nombre suffisant de tiges de fonçage. Si l’on emploie un
dispositif de réduction du frottement sur les tiges, il doit être situé au-dessus de la pointe,
c’est-à-dire au moins 1m au-dessus de la base du cône.
Pour une mesure du frottement latéral local, il faut vérifier que le diamètre du
manchon (dg) est supérieur ou égal au diamètre de la partie cylindrique du cône (d c).
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« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
obligatoirement
- la profondeur ;
-
l’effort total apparent sur le cône seul Qc ;
Eventuellement
6. PRATIQUE DE L’ESSAI
La norme impose de respecter un certain nombre de conditions et fixe
notamment la vitesse de pénétration dans le terrain, qui doit être de 2 cm/s.
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« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
Pointe mécanique : l’effort de pointe est mesuré par l’intermédiaire d’un train de
tiges centrales au train de tubes et poussant sur le cône. La mesure est discontinue.
Pointe électrique : l’effort de pointe est mesuré par un peson à jauges de contraintes
ou à corde vibrante incorporé à cette pointe. Du point de vue opérationnel, cela
implique l’utilisation de tiges de fonçage creuses, à l’intérieur desquelles on doit faire
passer le câble électrique conducteur des informations. La mesure est continue.
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« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
- Résultats
Effort total de pénétration Qt :
Force totale nécessaire pour enfoncer dans le sol, sans choc, ni vibration, ni
rotation le train de tiges avec à sa base une pointe terminée par un cône, exprimée
en KN. L’effort total est donné pour la profondeur atteinte à la base du cône.
Rapport de frottement Rf :
Le rapport Rf est le quotient du frottement latéral unitaire local fs par la résistance
apparente à la pénétration du cône qc mesurée à la même profondeur ( et non au
même instant)
𝑓𝑠
Rf = (%)
𝑞𝑐
Indice de frottement If
If est le quotient de la résistance apparente à la pénétration du cône qc par le
frottement latéral unitaire local fs mesuré à la même profondeur ( et non au même
instant).
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« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
CHAPITRE II
ESSAI DE PENETRATION
DYNAMIQUE
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« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
1- Définition – Terminologie
Définition
L’essai de pénétration dynamique est un essai géotechnique qui teste le
terrain en place et qui fournit une caractéristique du sol dénommée résistance
dynamique. Il consiste à mesurer l’enfoncement d’une pointe, par
l’intermédiaire d’un train de tiges, à une énergie de battage.
L’essai de pénétration dynamique permet d’apprécier entre autre :
- la succession de différentes couches terrain,
- l’homogénéité d’une couche de terrain,
- la position d’une couche résistante dont l’existence est déjà connue.
Cet essai peut servir à orienter le choix des fondations.
Terminologie-Symboles
Nombre de coups pour un enfoncement donné
Ndh désigne le nombre de coups de mouton nécessaire pour un enfoncement h de la
pointe. L’enfoncement h est également appelé refus permanent.
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« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
Où :
m : Masse du mouton en kg,
g : L’accélérateur de la pesanteur en mètres par seconde carrée,
H : Hauteur de chute libre du mouton,
A : Aire de la section droite du en mètres,
2- Principe de l’essai
L’essai consiste à :
- Enfoncer dans le sol, par battage de manière continue, un train de tiges muni,
en partie inférieure d’une pointe débordante, tout en injectant une boue de
forage entre la paroi du sondage et les tiges.
- Noter le nombre de coups nécessaire (𝑁𝑑10 ) pour faire pénétrer dans le sol la
pointe d’une hauteur de 10 cm.
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« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
Description
Le PDA se compose d’un dispositif de battage et de guidage, d’un train de tiges, d’une
pointe, d’un matériel d’injection et d’un système de mesure.
Les caractéristiques de ces différents constituants sont données ci-après.
Dispositif de battage
Il comporte un mouton, une enclume, un ensemble de guidage, de relevage et de
déclenchement de la chute du mouton.
- Mouton
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« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
Il a une masse adaptable de 32, 64, 96 et 128 kg. Il est cylindrique, de section
circulaire ou carrée et d’élancement compris entre 1 et 2.
- Enclume et guidage du mouton
L’enclume est un acier et solidaire du train de tiges.
Sa masse est comprise entre 10 et 15 kg et son diamètre est à 0,1 m et inférieur à la
demi-largeur du mouton.
La masse totale de l’enclume et de l’élément de guidage du mouton n’excède pas 25
kg.
L’enclume, l’élément de guidage du mouton et le train de tiges sont coaxiaux.
- Système de relevage et de déclenchement de la chute
La hauteur de chute H du mouton est de 0,75 m.
Le mouton est libéré automatiquement avec une vitesse initiale nulle. Il tombe
librement à une cadence de 15 à 30 fois par minute.
Tiges de battage
Les tiges de battage sont en acier. Elles sont creuses et identiques. Leur
diamètre extérieur est 𝑑𝑡 .
Toutes les tiges utilisées pour un même essai sont de la même longueur.
Les tiges sont assemblées fermement pour constituer un train de tige rigidement lié
selon un axe rectiligne et continu.
Toutes les tiges ainsi que les jonctions présentent le même diamètre intérieur et
extérieur. L’excentricité maximale tolérée aux jonctions est de 0,1 mm.
La flèche des tiges utilisées est inférieure à 0,1 % de leur longueur.
Pointe
La pointe est débordante. Elle est en acier. Elle peut être, soit perdue soit
récupérable et fixée à la tige inférieure.
Elle est adaptée au train des tiges de façon à ne subir ni déplacement latéral, ni
inclinaison par rapport à l’axe de battage, ni être perdue avant la fin de l’essai.
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« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
Système d’injection
Il est constitué par un dispositif permettant d’injecter une boue de forage par le de
tiges creuses.
La tige porte-pointe comporte 2 orifices de 5 mm de diamètre situés au-dessus de la
pointe et permettant de diriger la boue horizontalement ou légèrement vers le haut
(voir figure 2)
Instrument de mesure
Les appareils de mesure sont adaptés en fonction des informations à recueillir. Ils
comportent au minimum :
- un compteur de nombre de coups de mouton,
- un repérage de la profondeur à l’aide d’un marquage indélébile par rainurage des
tiges de battage selon un intervalle de 10 cm.
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« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
4- Mode opératoire
Contrôles à effectuer
Vérifications périodiques
Après toute modification de l’appareillage, les éléments suivants doivent être vérifiés
comme ils l’ont été à la première mise en service :
- masses et dimensions des composants du pénétromètre,
- hauteur de chute du mouton,
- vitesse de percussion du mouton,
- énergie de percussion incidente.
Avant essai
Il faut vérifier les points suivants :
- la rectitude des tiges au moyen d’une règle de référence,
- le vide intérieur des tiges et orifices et du bon fonctionnement du système
d’injection de boue
- les dimensions de la pointe s’il s’agit d’une récupérée,
- le fonctionnement du système de comptage ou d’acquisition du nombre de coups,
- l’existence d’un moyen de repérage de la profondeur atteinte par la pointe et
éventuellement de son initialisation dans le cas d’utilisation d’un enregistrement
automatisé,
- la solidarisation, dans le cas où un avant-trou est nécessaire de la pointe avec son
porte-pointe afin d’éviter sa perte sur la hauteur de l’avant-trou,
- la hauteur libre afin de mettre en place un système de guidage si la distance entre la
base du pénétromètre et le sol dépasse 3 m.
Pendant l’essai
Il faut s’assurer que :
- l’axe du train de tiges coïncide avec celui de l’effort de battage,
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« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
Réalisation de l’essai
Sous l’effet de la chute du mouton à la cadence de 15 à 30 fois par minute, le train de
tiges est battu d’une manière continue.
Tout arrêt du battage excédant 5 min ou tout arrêt pour rallonger le train de tiges
doit être indiqué sur la feuille d’essai.
Le nombre de coups de mouton nécessaire pour enfoncer la pointe de 10 cm est noté
en fonction de la longueur totale des tiges introduites dans le sol.
La masse du mouton doit être adaptée en cours de battage et choisie parmi l’une des
quatre masses 32, 64, 96, 128 kg afin que le nombre de coups, pour un enfoncement
de 10 cm, soit compris entre 2 et 30 inclus, sauf hétérogénéité locale (blocs, vides,
passables faibles…).
La fin de l’essai correspond à la satisfaction de l’une des conditions suivantes :
- la profondeur déterminée préalablement est atteinte,
- l’enfoncement sous 30 coups de mouton est inférieur ou égal à 10 cm avec la masse
de 128 kg,
- le rebond du mouton est supérieur à 5 cm.
La perte totale de la boue d’injection est également un critère d’arrêt de l’essai qui
peut cependant être poursuivi hors norme
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« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
5- Exploitation de résultats
Les résistances en pointe (qd) obtenues au pénétromètre dynamique de type A,
pour les différentes profondeurs, sont déterminées à l’aide de la formule ci-dessous :
𝑚∗𝑔∗𝐻 𝑚
𝒒𝒅 = ( ∗ )
𝐴∗𝑒 𝑚+𝑚′
32 kg
64 kg
Masses du mouton (m) 96 kg
128 kg
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« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
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« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
3
2,8
2,6
2,4
Profondeur [m] 2,2
2
1,8
1,6
1,4
1,2
1
0,8
0,6
0,4
0,2
0
0 2000000 4000000 6000000 8000000 10000000 12000000 14000000
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« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
1- Définition – Terminologie
Définition générale
Le sondage au pénétromètre dynamique est un moyen de reconnaissance
géotechnique qui teste le terrain en place et fournit une caractéristique du sol. Il
consiste à déterminer le nombre de coups nécessaire pour enfoncer, selon une
procédure définie, une pointe soumise, par l’intermédiaire d’un train de tiges, à une
énergie de battage.
Le sondage au pénétromètre dynamique permet d’apprécier d’une façon qualitative
la résistance des terrains traversés. Il est limité à une profondeur de 15 m, parfois
moins si le frottement latéral se développe sur le train de tiges.
A partir de ce nombre de coups, le sondage au pénétromètre dynamique permet
d’apprécier entre autre :
- la succession de différentes couches de terrain,
- l’homogénéité d’une couche de terrain ou la présence d’anomalies,
- la position d’une couche résistante dont l’existence est déjà connue.
Ce type de sondage peut servir à orienter le choix des fondations mais ne permet pas
d’évaluer les capacités portantes.
2- Principe du sondage
Le sondage au pénétromètre dynamique consiste à :
- Enfoncer dans le sol par battage de manière continue un train de tiges muni en
partie inférieure d’une pointe débordante,
- Noter le nombre de coups (𝑁𝑑20 ),
- Vérifier l’importance des efforts parasites éventuels sur le train de tiges.
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« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
Description
Le PDA se compose d’un matériel de battage et de guidage, d’un train de tiges, d’une
pointe, d’un système de détection des efforts parasites et d’un dispositif de mesure.
Les caractéristiques de ces différents constituants sont données ci-après.
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« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
Matériel de battage
Il comporte un mouton, une enclume, un ensemble de guidage, de relevage et de
déclenchement de la chute du mouton.
- Mouton
Il a une masse m de 64 kg. Il est cylindrique, de section circulaire ou carrée et
d’élancement compris entre 1 et 2.
- Enclume et guidage du mouton
L’enclume est un acier et solidaire du train de tiges.
Sa masse est comprise entre 10 et 15 kg et son diamètre est à 0,1 m et inférieur à la
demi-largeur du mouton.
La masse totale de l’enclume et de l’élément de guidage du mouton n’excède pas 25
kg.
L’enclume, l’élément de guidage du mouton et le train de tiges sont coaxiaux.
- Système de relevage du mouton et de déclenchement de la chute
La hauteur de chute H du mouton est de 0,75 m.
Le mouton est libéré automatiquement avec une vitesse initiale nulle. Il tombe
librement à une cadence de 15 à 30 fois par minute.
Tiges de battage
Les tiges de battage sont en acier. Elles sont pleines et identiques. Leur diamètre
extérieur est 𝑑𝑡 .
Les tiges sont assemblées fermement pour constituer un train de tige rigidement lié
selon un axe rectiligne et continu.
Toutes les tiges ainsi que les jonctions présentent le même diamètre. L’excentricité
maximale tolérée aux jonctions est de 0,2 mm.
La flèche des tiges utilisées est inférieure à 0,2 % de leur longueur.
Pointe
La pointe est débordante. Elle peut être, soit perdue soit récupérable et fixée à la tige
inférieure. Ses dimensions sont indiquées sur les figures 4a et 4b, selon que la pointe
est perdue ou récupérable. Elle est en acier.
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« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
Elle est adaptée au train des tiges de façon à ne subir ni déplacement latéral, ni
inclinaison par rapport à l’axe de battage, ni être perdue avant la fin du sondage.
Système de détection des efforts parasites.
Il s’agit d’une clef dynamométrique graduée au minimum de 100 à 200 N.m avec un
espacement maximal des graduations de 20 N.m.
Instrument de mesure
Les appareils de mesure sont adaptés en fonction des informations à recueillir. Ils
comportent au minimum :
- un compteur de nombre de coups de mouton,
- un repérage de la profondeur à l’aide d’un marquage indélébile par rainurage des
tiges de battage selon un intervalle de 20 cm.
Un système d’enregistrement automatique du nombre de coups et de l’enfoncement
du train de tiges peut être utilisé pour autant qu’il permette un contrôle visuel
permanent.
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« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
4- Mode opératoire
Contrôles à effectuer
Vérifications périodiques
Après toute modification de l’appareillage, les différents éléments suivants doivent
être vérifiés comme ils l’ont été à la première mise en service :
- masses et dimensions des composants du pénétromètre,
- hauteur de chute du mouton,
- clef dynamométrique.
Avant sondage
Il faut vérifier les points suivants :
- la rectitude des tiges au moyen d’une règle de référence,
- le vide intérieur des tiges et orifices et du bon fonctionnement du système
d’injection de boue
- les dimensions de la pointe s’il s’agit d’une récupérée,
- l’état de la clef dynamométrique,
- le fonctionnement du système de comptage ou d’acquisition du nombre de coups,
- l’existence d’un moyen de repérage de la profondeur atteinte par la pointe et
éventuellement de son initialisation dans le cas d’utilisation d’un enregistrement
automatisé,
- la solidarisation, dans le cas où un avant-trou est nécessaire de la pointe avec son
porte-pointe afin d’éviter sa perte sur la hauteur de l’avant-trou,
- la hauteur libre afin de mettre en place un système de guidage si la distance entre la
base du pénétromètre et le sol dépasse 3 m.
Pendant le sondage
Il faut s’assurer que :
- l’axe du train de tiges coïncide avec celui de l’effort de battage,
- les tiges et la pointe sont enfoncées verticalement. L’inclinaison maximale tolérée
est de 2% par rapport à la verticale pendant le battage.
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« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
Après le sondage
Lors de l’extraction du train de tiges du sol, la rectitude des tiges est contrôlée avec
une règle de référence.
Réalisation du sondage
Sous l’effet de la chute du mouton à la cadence de 15 à 30 fois par minute, le train de
tiges est battu d’une manière continue.
A chaque arrêt de tige et au moins tous les mètres, l’opérateur fait tourner le train de
tiges sur lui-même à l’aide de la clef dynamométrique et note le couple mesuré.
Lorsque le couple est inférieur à 100 N.m, cela indique que les efforts parasites sont
négligeables.
Tout arrêt du battage excédant 5 min ou tout arrêt pour rallonger le train de tiges
doit être indiqué sur la feuille de sondage.
Le nombre de coups de mouton nécessaire pour enfoncer la pointe de 20 cm est noté
en fonction de la longueur totale des tiges introduites dans le sol.
La fin du sondage correspond à la satisfaction de l’une des conditions suivantes :
- la profondeur déterminée préalablement est atteinte,
- l’enfoncement sous 100 coups de mouton est inférieur ou égal à 20 cm
l’enfoncement sous 50 coups inférieur ou égal à 10 cm,
- le rebond du mouton est supérieur à 5 cm,
- la mesure du couple effectué à la clef dynamométrique dépasse 200 N.m
5- Exploitation de résultats
Le sondage au pénétromètre dynamique est un moyen de reconnaissance
géotechnique qui teste le terrain en place et fournit une caractéristique du sol. Il
consiste à déterminer le nombre de coups nécessaire pour enfoncer, selon une
procédure définie, une pointe soumise, par l’intermédiaire d’un train de tiges, à une
énergie de battage. Ce nombre sera donné dans le tableau suivant en fonction de la
profondeur [m] et du couple [N.m].
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« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
0,3 3 110
0,4 4 115
0,5 5 120
0,6 6 125
0,7 7 130
0,8 8 135
0,9 9 140
1 10 145
1,1 11 150
1,2 12 155
1,3 13 160
1,4 14 165
1,5 15 170
1,6 16 175
1,7 17 180
1,8 18 185
1,9 19 190
2 20 195
2,1 21 200
2,1
1,9
1,7
1,5
Profondeur [m]
1,3
1,1
0,9
0,7
0,5
0,3
0,1
0 5 10 15 20 25
Nombre de coups
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« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
CHAPITRE III
ESSAI AU PRESSIOMETRE DE
MENARD (NF P94-110, JUILLET
1991)
GROUPE 5 ESTP I2
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« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
GROUPE 5 ESTP I2
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« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
Cette sonde se présente sous la forme d’un unique cylindre en acier, dont la partie
centrale de mesure est recouverte d’une membrane souple. Une gaine plus rigide
recouvre ensuite l’ensemble de la sonde, isolant donc de part et d’autre de la cellule
centrale, deux petites cellules de garde.
Lors de l’essai, l’opérateur met sous pression ces deux dernières grâce à un gaz
comprimé, tandis que la cellule de mesure est remplie par le liquide du CPV.
Coaxiaux ou jumelés souples, de haute résistance, ils relient le CPV à la sonde, avec
des déformations réduites. Ils servent à conduire l'eau et le gaz sous pression.
L’utilisation du pressiomètre nécessite aussi le matériel suivant :
Une bouteille de gaz d’Azote pour alimenter la sonde en air afin qu’elle puisse
se dilater ;
Une pompe à moteur qui servira à puiser puis à injecter la boue de bentonite
dans le forage.
2. OBJECTIFS DE L’ESSAI
GROUPE 5 ESTP I2
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« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
Cette partie linéaire représente en fait une réaction pseudo-élastique du sol sous la
sollicitation pressiométrique. Le module EM est directement lié à la compressibilité du
sol, c'est pourquoi il est utilisé dans les calculs de tassements de sols.
3. PRINCIPE DE L’ESSAI
L’essai pressiométrique de Ménard est un essai de chargement rapide du sol en
place obtenu par expansion d’une cellule cylindrique.
L’appareillage comprend une sonde que l’on introduit dans le sol à une profondeur Z,
dans un forage dont les dimensions et les caractéristiques dépendent de l’outil de
forage. La sonde est reliée à un contrôleur pression-volume (CPV) par le biais des
tubulures.
L’essai consiste à dilater latéralement la sonde en appliquant par palier, des pressions
croissantes et à noter les augmentations de volume de la sonde à 15s, 30s et 60s pour
chaque palier de pression.
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« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
Un forage est réalisé de telle sorte que sa paroi demeure pratiquement intacte,
que son diamètre soit adapté à celui de la sonde et que les sols environnants soient le
moins perturbés.
Avant d'effectuer un essai, il faut vérifier que la sonde se comporte bien. Pour cela,
on procède à son calibrage puis à son étalonnage lorsqu’elle est encore à l’air libre,
hors du forage.
Ces manœuvres permettent non seulement de savoir si la sonde se dilate bien, mais
aussi de connaitre sa résistance propre. Elles consistent à remplir la sonde d’eau pour
le calibrage et d’air pour l’étalonnage puis à observer son comportement.
Puis, après avoir placé la sonde au niveau souhaité dans le sol, on injecte de l'eau
dans la sonde afin d'appliquer une pression radiale croissante par paliers successifs,
sur les parois du sol.
A chaque palier, on procède à la lecture des variations des volumes d'eau injectés à
15, 30 et 60 secondes et à celle des pressions correspondantes. On a alors la courbe
brute pour chaque profondeur, qui est par la suite corrigée pour enlever la résistance
propre de la sonde.
GROUPE 5 ESTP I2
35
« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
Présentation du projet A
Le projet A qui servira à faire cette étude consiste en la construction d’un musée des
arts culturels à Abidjan, dans la commune d’Abobo conformément à la norme NF P
94-110 de juillet 1991.
Cette mission d’étude géotechnique permettra de déterminer la nature, la
compacité des sols en place et éventuellement de déterminer le niveau de la nappe
phréatique afin d’analyser les possibilités de fondations du bâtiment en projet.
La contrainte admissible à retenir sous une fondation superficielle rigide est définie
de la façon suivante :
𝟏
qa = q0+ (KP x Ple*)
𝟑
GROUPE 5 ESTP I2
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« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
- Calcul du Ple*
Ple*, la pression limite nette équivalente, se calcule selon la formule suivante :
Ple = 𝒏√∏𝒏𝟎 𝑷𝒍
On recense tous les Pl compris dans l’intervalle i = [D; D+1,5B]. Ce sont ces valeurs
figurant sur les courbes pressiométriques qui serviront au calcul du Ple *.
i = [1 ; 2,5]m
- Calcul de De
De, la hauteur équivalente, se calcule selon la formule suivante :
𝟏 𝑫
De = × ∫𝟎 𝑷𝒍(𝒛). 𝒅𝒛
𝑷𝒍𝒆∗
𝐷
∫0 𝑃𝑙 (𝑧). 𝑑𝑧 est une aire, c’est la somme des surfaces délimitées par les valeurs de
pressions limites sur la courbe pressiométrique, du terrain naturel jusqu’à la
𝐷
profondeur d’encastrement D. Ici D =1m donc ∫0 𝑃𝑙 (𝑧). 𝑑𝑧 est l’aire du triangle ci-
dessous :
𝐷
Figure : Représentation du ∫0 𝑃𝑙 (𝑧). 𝑑𝑧 correspondant à D
GROUPE 5 ESTP I2
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« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
𝑏×ℎ
Avec: S1 =
2
1,80×1
AN: S1 =
2
S1=0,9MPa
𝑫
Par conséquent, ∫𝟎 𝑷𝒍(𝒛). 𝒅𝒛 = S1 = 0,9MPa
1
On a donc De = × 0,9
1,76
De = 0,51m
- Calcul de Kp
Ce paramètre dépend de la nature du sol et du rapport De/B. La nature du sol se
GROUPE 5 ESTP I2
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« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
𝑩 𝑫𝒆
Kp = 𝟏 + 𝑶, 𝟓𝟎(𝟎, 𝟔 + 𝟎, 𝟒 )
𝑳 𝑩
Kp = 1,255
- Calcul de qa
qa, la contrainte admissible du sol, se calcule selon la formule suivante :
𝟏
qa = q0 + (KP x Ple*) avec q0 = γW x D et γW = 18kN/m2
𝟑
GROUPE 5 ESTP I2
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« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
1
AN: qa = 0,018 + (1,255 x 1,76)
3
qa = 0,75 MPa
GROUPE 5 ESTP I2
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« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
CHAPITRE IV
ESSAI SCISSOMETRIQUE
(NF P 94-112)
GROUPE 5 ESTP I2
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« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
I- DEFINITION ET DESCRIPTION
L’essai scissométrique est réalisable dans tout type de sols fins et cohérents
dont la consistance varie de faible à moyen. Il est recommandé pour les argiles molles
à raides et est le plus utilisé pour déterminer la résistance de cisaillement des argiles
en condition non-drainée, Cu. Il ne doit pas être utilisé pour les sols non cohérents.
Cet essai consiste à introduire dans l’échantillon de sol, une hélice à quatre
pales. Un couple de torsion est alors appliqué au moulinet. Sous cet effet, le sol est
cisaillé selon une surface cylindrique.
L’objectif est de mesurer en fonction de la profondeur la cohésion apparente
des terrains fins cohérents.
II- APPAREILLAGE
GROUPE 5 ESTP I2
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« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
GROUPE 5 ESTP I2
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« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
Résistance au
Couple de torsion T
cisaillement τ
Courbe scissométrique
𝑇
𝜏=
𝐾
Avec :
GROUPE 5 ESTP I2
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« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
𝑇𝑚𝑎𝑥 𝑠𝑢
𝐶𝑢 = =
𝐾 𝐾
𝑇𝑟 𝑠𝑟
𝐶𝑟 = =
𝐾 𝐾
Avec :
𝐶𝑢 𝜏𝑚𝑎𝑥
𝑆𝑡 =
=
𝐶𝑟 𝜏𝑡
Ce chiffre traduit une caractérisation propre du matériau qui
correspond à l’aptitude qu’a ce matériau de garder ou non sa résistance au
cisaillement après remaniement.
Calcul du coefficient K
𝜋𝐷 2 𝐷
𝐾= (𝐻 + )
2 3
Avec :
D : Diamètre du moulinet
H : Hauteur du moulinet
𝜋𝐷 2 𝐷
𝐾= (𝐻 + )
2 4
GROUPE 5 ESTP I2
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« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
V- EXEMPLE
30
Couple de torsion T
25
20
15
10
0
0 3 6 9 10 11 11,5 12 13 14 15 18 21 24 27 30 33 36 39
Angle de rotation ϴ
GROUPE 5 ESTP I2
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« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
Τmax=24
Et τr=10,5
Calcul de K
D= 60 mm ;
H= 121 mm ;
𝜋𝐷 2 𝐷
𝐾= (𝐻 + )
2 4
𝜋(6)2 6
𝐾= (12,1 + )
2 4
𝐾 = 769,06 𝑐𝑚3
Calcul de Cu
𝑇𝑚𝑎𝑥 𝑠𝑢
𝐶𝑢 = =
𝐾 𝐾
24
𝐶𝑢 =
769,06
𝐶𝑢 = 19 𝐾𝑝𝑎
Calcul de Cr
𝑇𝑟 𝑠𝑟
𝐶𝑟 = =
𝐾 𝐾
10,5
𝐶𝑟 =
769,06
𝐶𝑟 = 13 𝐾𝑝𝑎
GROUPE 5 ESTP I2
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« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
Calcul de Su
𝐶𝑢 𝜏𝑚𝑎𝑥
𝑆𝑢 = =
𝐶𝑟 𝜏𝑡
19
𝑆𝑢 =
13
𝑆𝑢 = 1,46
GROUPE 5 ESTP I2
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« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
CHAPITRE V
ESSAI OEDOMETRIQUE
(NF P 94-090-1)
GROUPE 5 ESTP I2
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« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
I- THEORIE
1. BUT DE L’ESSAI
2. PRINCIPE DE L’ESSAI
On place le sol dans une enveloppe rigide et on exerce sur sa partie supérieure
une pression variable à l’aide d’un piston et on mesure les affaissements observés
après stabilisation. On détermine alors la relation entre les contraintes effectives et
les déformations verticales.
3. APPAREILLAGE UTILISE
GROUPE 5 ESTP I2
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« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
GROUPE 5 ESTP I2
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« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
4. PREPARATION DE L’ESSAI
Avant saturation
GROUPE 5 ESTP I2
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« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
GROUPE 5 ESTP I2
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« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
II- PRATIQUE
1. MODE OPERATOIRE
2. CALCULS ET RESULTATS
e=
Déterminons ho
: le tassement cumulé,
hwf = = 0,375 cm = 3,75 mm
⇒ ho = 24 – 3,75 – 0,49 = 19,76 mm
On obtient donc e =
= 0,26 daN/cm2
Q = 20 kg
= 0,52 daN/cm2
GROUPE 5 ESTP I2
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« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
Q= 40 kg
= 1,04 daN/cm2
Q = 80 kg
= 2,08 daN/cm2
(daN/cm2) M e
0 0 0,2145
0,26 0,062 0,2114
0,52 0,1245 0,2082
1,04 0,2635 0,2012
2,08 0,49 0,1897
0,52 0,44 0,1923
0,26 0,34 0,1973
0 0,165 0,2062
b) Détermination de
Détermination de Cc
GROUPE 5 ESTP I2
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« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
Cc = -
Cc = 0,01
= 0,85 daN/cm2
Détermination de
⇒ = = 2,37 g/cm3
⇒ =
= 0,884 g/cm3
On obtient donc
= 1,2*0,884
= 0,00106 daN/cm2
10 kg 20 kg 40 kg 80 kg
T H (mm) H (mm) H (mm) H (mm)
0 24 24 24 24
5’’ 23,9525 23,8975 23,825 23,5975
15’’ 23,9515 23,894 23,8135 23,58
30’’ 23,9505 23,893 23,798 23,569
1’ 23,949 23,89545 23,794 23,5615
2’ 23,949 23,8905 23,7875 23,555
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« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
Déterminons Cv
Cv =
Cv = cm2/s
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« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
GROUPE 5 ESTP I2
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« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
CHAPITRE VI
ESSAI TRIAXIAL
(NF P 94 0-70)
GROUPE 5 ESTP I2
59
« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
I. DEFINITION
L’essai de compression triaxiale permet de mieux accéder aux propriétés
mécaniques des matériaux car il affecte l’état des contraintes in situ. Cet essai permet de
contrôler et de mesurer la pression interstitielle, d’appliquer une gamme de pression de
confinement (isotrope ou anisotrope) pour consolider initialement l’échantillon à un état
prédéfini.
Il existe trois (03) types d’essais triaxiaux à choisir en fonction du chantier et des
données nécessaires à l’étude géotechnique :
L’essai non consolidé non drainé (UU) afin de déterminer des caractéristiques à
court terme.
L’essai consolidé non drainé avec mesure de la pression interstitielle (CU + u) pour
des caractéristiques à long terme.
L’essai consolidé drainé (CD) reproduit parfaitement les conditions géostatiques
du sol in situ et assure un contrôle du comportement du sol de manière plus
satisfaisante.
La détermination de la courbe intrinsèque du sol étudié afin de calculer la
résistance au cisaillement t sous une contrainte normale 𝜎 et de déduire les
caractéristiques mécaniques ∅ (angle de frottement interne) et C (cohésion).
II. PRINCIPE
Une éprouvette de sol de forme cylindrique et de section droite circulaire
(élancement de 2), est placée sur une embase rigide munie ou non d’un disque drainant
à l’intérieur d’une enceinte étanche (cellule triaxiale) .Sur sa surface latérale,
l’éprouvette est recouverte d’une membrane souple et imperméable .A la partie
supérieure de l’éprouvette est placée une embase rigide munie ou non d’un disque
drainant, sur laquelle vient s’appuyer un piston. La cellule est remplie d’eau. Le dispositif
d’essai permet de mettre cette eau en pression et ainsi d’appliquer à l’éprouvette une
contrainte isotrope 𝜎3 (𝜎1 = 𝜎2 = 𝜎3)
L’essai s’effectue en imposant à l’éprouvette une déformation axiale à vitesse
constante tout en maintenant la pression 𝜎3 constante. L’éprouvette est donc
soumise à :
Une pression hydrostatique imposée à l’intérieur de l’enceinte par un liquide,
Une déformation axiale par déplacement relatif des deux embases.
GROUPE 5 ESTP I2
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« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
𝜎1− 𝜎3
III. APPAREILLAGE
L’appareil triaxial de révolution est constitué d’un ensemble d’éléments qui doivent
assurer les fonctions suivantes :
Appliquer a une section droite circulaire des sollicitations axiales et radiales;
Determiner des déformations axaiales et radiales et des volumes d’eau absorbée
ou expulsée par ‘éprouvette ( sauf pour les essais UU);
Mesurer l’effort vertical et la pression radiale;
Il comporte donc :
Une cellule triaxiale de dimension appropriée à celles de l’éprouvette ;
Un dispositif de chargement et différents moyens de mise en pression permettant
d’imposer un déplacement axial et des contraintes à l’éprouvette ;
Un dispositif de mesure
GROUPE 5 ESTP I2
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« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
GROUPE 5 ESTP I2
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« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
V. RESULTAT
La détermination du critère de rupture nécessite de réaliser plusieurs essais
triaxiaux avec des valeurs de pression latérale (contrainte de confinement) croissantes .Il
faut au moins trois essais triaxiaux et éventuellement l’essai de compression simple
uniaxiale (𝛿 3=0).
Les mesures de déformation axiale et transversale permettent de définir le
module de Young, le coefficient de poisson.
A partir des trois essais triaxiaux, on peut déterminer la cohésion (C) et l’angle de
frottement 𝜎1 (∅) du sol par le critère classique.
En fonction des contraintes principales 𝜎1 𝑒𝑡 𝜎3 avec 𝜎1 > 𝜎3 ,l’expression du
critère de Mohr –Coulomb est :𝜎1 = [𝜎3(1 + sin ∅) + 2𝑐 cos ∅]/[1 − sin ∅]
GROUPE 5 ESTP I2
63
« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
GROUPE 5 ESTP I2
64
« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
Enfin en donnant des valeurs aux contraintes totales on trouve la valeur des contraintes
effectives.
𝜏 𝜎3 𝜎1 𝜎1 W(%) Sr(%) W(%) Sr(%) 𝜏 𝜎′3 𝜎′1
− 𝜎3
A 400 25 100 19,3 91,7 21 -2 27 102
75 111,8
GROUPE 5 ESTP I2
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« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
GROUPE 5 ESTP I2
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« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
CHAPITRE VII
ESSAI DE CISAILLEMENT
RECTILIGNE
(NF P 94-071-1)
GROUPE 5 ESTP I2
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« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
I. BUT DE L’ESSAI
Cet essai a pour but essentiel de déterminer les caractéristiques mécaniques C (la
cohésion) et 𝛗 (l’angle de frottement interne) d’un échantillon de sol en provoquant
sa rupture sur un plan horizontal. Pour être plus exacte dans nos calculs, l’essai sera
effectué sur trois (3) échantillons de sols de mêmes caractéristiques géotechniques.
= C + σ tan 𝛗
Avec :
C : cohésion
III. APPAREILLAGE
Cette boite (figure 11) est constituée elle-même de deux châssis métalliques
indépendants, séparés par le plan de cisaillement :
un bâti supérieur fixe ;
un bâti inférieur mobile, entraîné par la force de cisaillement.
GROUPE 5 ESTP I2
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« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
1. PREPARATION DE L’ECHANTILLON
GROUPE 5 ESTP I2
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« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
2. EXECUTION DE L’ESSAI
Le processus que nous allons vous décrire est le même pour tous les échantillons,
sauf qu’on a utilisé une charge N=21Kg pour le premier échantillon, N=41Kg pour le
deuxième et N=71Kg pour le troisième.
GROUPE 5 ESTP I2
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« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
250
150
100
50
0
0 500 1000 1500 2000 2500
division
5
Cette droite a pour équation : Charge = div
53
GROUPE 5 ESTP I2
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« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
𝐕. 𝐭
𝛆=
𝐃
Avec :
𝐅
𝛕=
𝐒
GROUPE 5 ESTP I2
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« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
60
50
40
30
20
10
0 𝛆 (10-3)
0 10 20 30 40 50 60 70 80
Nous avons donc utilisés ces différentes valeurs de 𝛆 et 𝛕 , pour tracer les courbes
𝛕 =ft (𝛆) des trois échantillons étudiés :
GROUPE 5 ESTP I2
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« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
Ni
=
S
S= 3,6.10-3mm2
Droite de Coulomb
180
160
140
120
(KN/mm2)
100
80
60
40
20
0
0 50 100 150 200 250
(KN/mm2)
= c + tan
GROUPE 5 ESTP I2
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« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
(169,28 − 120,03)
k= = 0,59
(197,22 − 113,89)
VI. INTERPRETATION
On remarque aussi que, plus la contrainte normale est élevée, moins l’échantillon
tend à se rompt.
GROUPE 5 ESTP I2
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« ESSAIS GEOTECHNIQUES EN LABORATOIRE ET IN-SITU »
CONCLUSION
GROUPE 5 ESTP I2
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