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« Machine Teaching »
Microsoft veut aider les humains à transmettre leur savoir-faire aux robots en développant des
outils « d'enseignement à la machine » suffisamment intuitifs pour pouvoir être utilisés par des
personnes ne connaissant rien à l'informatique.
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•
Pour Microsoft, le perfectionnement de l’intelligence artificielle des robots ne passe plus seulement
par des algorithmes plus performants, mais aussi par la création d’outils d’enseignement de
l’apprentissage automatique qui soient accessibles à un public de non-spécialiste. © Dalle Molle
Institute for Artificial Intelligence Research, CC BY-SA 3.0
Vous serez peut-être un jour recruté pour enseigner à des robots à apprendre ce que vous savez faire
afin qu'ils le fassent mieux et plus vite. Alors que l'apprentissage-machine est au cœur des progrès
de l'intelligence artificielle aujourd'hui, Microsoft explique que la prochaine révolution n'est peut-
être pas dans le perfectionnement des algorithmiques déjà de plus en plus sophistiquées, ou dans la
montée en puissance des superordinateurs qui effectuent les calculs statistiques permettant aux
machines d'apprendre, mais dans les outils qui permettront aux humains d'enseigner aux robots.
Ainsi alors que l'on parle aujourd'hui essentiellement de « Machine Learning » (apprentissage par la
machine), Microsoft s'est doté d'un département de « Machine Teaching » (enseignement à la
machine), dont le but est de concevoir des outils intuitifs qui permettront aux hommes et aux
femmes d'enseigner aux ordinateurs des tâches qu'ils pourront reproduire et perfectionner, sans rien
y connaître en informatique.
•
Microsoft s’est doté d’un département de « Machine Teaching » qui permettra « à quiconque
d’enseigner à un ordinateur comment réaliser des tâches de machine-learning, même si cette
personne n’a aucune expertise en analyse de données ou en sciences informatiques ». © A Health
Blog, Flickr, CC by-sa 2.0
https://www.futura-sciences.com/tech/actualites/intelligence-artificielle-intelligence-artificielle-
peut-apprendre-langue-aide-humaine-69402/
Object 1
Object 2
WaveNet se sert d'une voix humaine comme référence, mais au lieu de la sectionner pour composer
ses phrases, l'intelligence artificielle en extrait les ondes sonores dont elle se sert comme modèle
pour créer des voix différentes. En gros, cette IA écoute puis imite. Comme on peut l'entendre dans
cet extrait, WaveNet surclasse effectivement les autres méthodes de synthèse vocale. Et le système
ne se cantonne pas qu'à la voix puisqu'il peut aussi faire de la musique et sait par exemple jouer du
piano.
Toutefois, malgré l'apparente facilité qui se dégage de cette démonstration, il ne faut pas s'attendre à
la voir arriver de sitôt dans les smartphones, ordinateurs et autres robots. En effet, WaveNet
nécessite une puissance de calcul encore trop importante pour une machine individuelle. Mais on
peut faire confiance à Google pour trouver le moyen d'exploiter cette technologie dès que possible.
Smartphone
e smartphone ou « téléphone intelligent » désigne un téléphone mobile doté de fonctionnalités
évoluées qui s'apparentent à celles d'un ordinateur : navigation sur Internet, lecture de vidéos, de
musique, jeux vidéo, courrier électronique, vidéoconférence, bureautique légère...
Muni d'un processeur puissant, souvent multicœur, il embarque une série de capteurs (boussole,
accéléromètre, gyroscope, GPS) qui lui permettent de faire fonctionner des applications dédiées à
l'activité physique, de navigation assistée ainsi que des jeux que l'on peut contrôler d'un simple
mouvement. Les smartphones sont généralement dotés d'un appareil photo-vidéo et d'une caméra
frontale dont les performances ne cessent de progresser.
https://www.futura-sciences.com/tech/actualites/internet-web09-square-transforme-telephones-
lecteurs-carte-bancaire-21779/
Un mobile avec une prise jack, un petit cube gratuitement distribué et voilà un lecteur de
carte bancaire utilisable partout, même sur un marché ou dans une brocante. © Square
Pour sa sixième édition, la conférence LeWeb, organisée par Loïc Le Meur et ouverte ce
mercredi 8 décembre, est consacrée au Real Time Web, le Web en temps réel. Logiquement,
l'invité d'honneur était Jack Dorsey, un des cofondateurs de Twitter. L'homme n'était pas
venu parler du site de microblogging mais de sa nouvelle société Square, qui veut
commercialiser un minuscule boîtier à connecter à un téléphone portable, pour l'instant un
iPhone.
Après l'installation d'un logiciel, cet appendice de quelques centimètres de côté, que l'on branche
sur la prise jack, devient un lecteur de carte bancaire. A la main, on la fait glisser dans un fente et
l'appareil lit ainsi la bande magnétique, mais pas la carte à puce.
https://www.futura-
sciences.com/tech/actualites/internet-mobiles-
technique-piratage-imaginee-experts-securite-
18991/
Mobiles : une technique de piratage imaginée
par des experts en sécurité
En utilisant les procédures de configuration à distance, utilisables par les opérateurs, il est
possible de prendre le contrôle d'un téléphone mobile et de récupérer toutes les informations
transmises, comme un code confidentiel ou un numéro de carte bancaire. C'est ce
qu'affirment trois experts en sécurité, qui expliquent la méthode.
Un mobile multimédia : un petit ordinateur à tout faire qui peut donner des idées à certains.
© Johnmuk / Flickr - Licence Creative Common (by-nc-sa 2.0)
Devenus de véritables ordinateur et utilisés aussi pour transmettre des données ou pour des
transactions financières, les téléphones mobiles sont des proies potentielles pour les escrocs
branchés. Plusieurs méthodes ont été mises au point... par des experts en sécurité. Pour
l'instant, il ne semble pas que les virus, vers et autres espèces invasives du vivier informatique
aient significativement envahi le territoire de la téléphonie mobile.
Mais les experts poursuivent leur quête. Trois d'entre eux viennent de présenter un concept original
à la conférence Black Hat Europe, qui vient de se tenir à Amsterdam. Roberto Gassira, Cristofaro
Mune et Roberto Piccirillo, de l'entreprise italienne Mobile Security Lab, ont cherché comment
exploiter une porte presque dérobée ouvrant sur le logiciel système d'un téléphone mobile. Via un
fichier texte, un opérateur peut en effet modifier des paramèt
En plein essor, l'intelligence artificielle (IA) fait beaucoup parler d'elle. Pour certains, elle est
inquiétante et pour d'autres, elle ouvre la voie à de nombreuses applications positives. Mais qui sont
les pionniers de l'IA ?
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Object 4
Interview : comment est née l'intelligence artificielle ? L’intelligence artificielle vise à mimer le
fonctionnement du cerveau humain, ou du moins sa logique lorsqu’il s’agit de prendre des
décisions. Jean-Claude Heudin, directeur du laboratoire de recherche de l’IIM (Institut de l’Internet
et du multimédia), nous explique l'origine de ces recherches.
Crée par John McCarthy, le terme « intelligence artificielle » (artificial intelligence ou AI, en
anglais) caractérise l'élaboration de programmes informatiques capables de prendre en charge des
tâches habituellement effectuées par des humains car demandant un apprentissage, une organisation
de la mémoire et un raisonnement. L'objectif est de parvenir à transmettre à une machine des
fonctions propres au vivant : rationalité, raisonnement, mémoire et perception.
Voir aussiIntelligence artificielle : les 7 innovations majeures selon Joël de Rosnay
L'un de ses créateurs, Marvin Lee Minsky, définit l'intelligence artificielle de la façon suivante : «
la construction de programmes informatiques qui s'adonnent à des tâches qui sont, pour l'instant,
accomplies de façon plus satisfaisante par des êtres humains car elles demandent des processus
mentaux de haut niveau tels que : l'apprentissage perceptuel, l'organisation de la mémoire et le
raisonnement critique ».
On évoque le côté artificiel car il est obtenu au moyen d'un robot ou d'une machine. On emploie le
terme « intelligence » car l'objectif est de se rapprocher du comportement humain.
•
John McCarthy (ici en 2006), l'un des pères fondateurs de l'intelligence artificielle. © GeeJo,
Wikipédia, cc by sa 2.0
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A l'occasion de la Semaine du cerveau, Futura-Sciences en partenariat avec les éditions De Boeck,
vous a proposé de vous tester à travers un quiz sur cet organe qui centralise et coordonne la plupart
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cognitives et cliniques et Neurosciences).
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https://www.lemagit.fr/definition/AI
Applications de l'IA
• L'IA dans la santé. Les perspectives les plus intéressantes concernent l'amélioration de la
prise en charge des patients et la réduction des coûts. Des sociétés utilisent l'apprentissage
automatique pour accélérer et affiner les diagnostics. IBM Watson est l'une des technologies
les plus connues dans le domaine de la santé. Capable de comprendre le langage naturel, le
système répond aux questions qu'on lui pose. Il analyse les données des patients, ainsi que
d'autres sources de données, pour formuler une hypothèse qu'il présente avec un score de
fiabilité. Les autres applications de l'IA comprennent d’une part les chatbots, ces logiciels
utilisés sur Internet pour répondre aux questions des patients, les aider à prendre des rendez-
vous de suivi ou les guider dans le processus de facturation, et d’autre part les auxiliaires
médicaux virtuels qui donnent des avis médicaux élémentaires.
• L'IA dans l'entreprise. L'automatisation robotisée des processus s'applique aux tâches
extrêmement répétitives habituellement réalisées par des personnes. On intègre actuellement
des algorithmes d'apprentissage automatique dans les plateformes d'analyse et de CRM pour
dénicher des informations qui serviront à mieux servir les clients. Les chatbots désormais
intégrés aux sites Web apportent une aide immédiate aux clients. L'automatisation de
certains emplois est en discussion dans les cercles universitaires et les sociétés de conseil en
informatique comme Gartner et Forrester.
• L'IA dans l'enseignement. L'IA peut automatiser la notation et faire gagner du temps aux
enseignants. Elle peut évaluer les élèves et étudiants et s'adapter à leurs besoins pour qu'ils
travaillent à leur propre rythme. Des mentors artificiels peuvent apporter une aide
supplémentaire aux étudiants pour qu'ils gardent le cap. L'IA est susceptible de changer les
lieux et les modes d'apprentissage des étudiants, elle pourrait même remplacer certains
enseignants.
• L'IA dans la finance. L'IA appliquée à la gestion de comptes personnels comme dans les
logiciels Mint ou Turbo Tax bouscule le secteur financier. De telles applications pourraient
collecter des données personnelles et fournir des conseils financiers. D'autre programmes,
notamment IBM Watson, s'appliquent à l'achat immobilier. De nos jours, les échanges à Wall
Street sont pour la plupart informatisés.
• L'IA appliquée au droit. La procédure juridique américaine de demande de pièces dites de
discovery, qui implique de passer au crible des documents, peut se révéler écrasante pour les
personnes. Son automatisation fait meilleur usage du temps et s'avère plus efficace. Des
start-ups élaborent aussi des assistants informatiques de questions-réponses capables
d'examiner les questions auxquelles ils sont censés répondre en étudiant la taxonomie et
l'ontologie associées à une base de données.
• L'IA dans l'industrie. Ce secteur est à la pointe de l'intégration des robots aux chaînes de
travail. Les robots industriels servaient à réaliser des tâches simples, à l'écart des ouvriers,
mais les avancées technologiques ont changé la donne.
Interview : comment est née l'intelligence artificielle ? L’intelligence artificielle vise à mimer le
fonctionnement du cerveau humain, ou du moins sa logique lorsqu’il s’agit de prendre des
décisions. Jean-Claude Heudin, directeur du laboratoire de recherche de l’IIM (Institut de l’Internet
et du multimédia), nous explique l'origine de ces recherches.
L'intelligence artificielle (IA, ou AI en anglais pour Artificial Intelligence) consiste à mettre en
œuvre un certain nombre de techniques visant à permettre aux machines d'imiter une forme
d'intelligence réelle. L'IA se retrouve implémentée dans un nombre grandissant de domaines
d'application.
La notion voit le jour dans les années 1950 grâce au mathématicien Alan Turing. Dans son
livre Computing Machinery and Intelligence, ce dernier soulève la question d'apporter aux
machines une forme d'intelligence. Il décrit alors un test aujourd'hui connu sous le nom « Test de
Turing » dans lequel un sujet interagit à l'aveugle avec un autre humain, puis avec une machine
programmée pour formuler des réponses sensées. Si le sujet n'est pas capable de faire la différence,
alors la machine a réussi le test et, selon l'auteur, peut véritablement être considérée comme «
intelligente ».
De Google à Microsoft en passant par Apple, IBM ou Facebook, toutes les grandes entreprises dans
le monde de l'informatique planchent aujourd'hui sur les problématiques de l'intelligence artificielle
en tentant de l'appliquer à quelques domaines précis. Chacun a ainsi mis en place des réseaux de
neurones artificiels constitués de serveurs et permettant de traiter de lourds calculs au sein de
gigantesques bases de données.
•
L’intelligence artificielle au service des humains. ©Blurredculture.com
Les algorithmes sont en mesure d'optimiser leurs calculs au fur et à mesure qu'ils effectuent des
traitements. C'est ainsi que les filtres antispam deviennent de plus en plus efficaces au fur et à
mesure que l'utilisateur identifie un message indésirable ou au contraire traite les faux-positifs.
La reconnaissance vocale a le vent en poupe avec des assistants virtuels capables de transcrire les
propos formulés en langage naturel puis de traiter les requêtes soit en répondant directement via une
synthèse vocale, soit avec une traduction instantanée ou encore en effectuant une requête relative à
la commande.
Object 6
Alors qu'en 2015 le marché de l'intelligence artificielle pesait 200 millions de dollars, on estime
qu'en 2025, il s'élèvera à près de 90 milliards de dollars.
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https://fr.wikipedia.org/wiki/Intelligence_artificielle
Intelligence artificielle
Les assistants personnels intelligents sont l'une des applications concrètes de l'intelligence
artificielle dans les années 2010.
L'intelligence artificielle (IA) est « l'ensemble des théories et des techniques mises en œuvre en
vue de réaliser des machines capables de simuler l'intelligence »1. Elle correspond donc à un
ensemble de concepts et de technologies plus qu'à une discipline autonome constituée2. D'autres,
remarquant la définition peu précise de l'IA, notamment la CNIL, introduisent ce sujet comme « le
grand mythe de notre temps »3.
Souvent classée dans le groupe des sciences cognitives, elle fait appel à la neurobiologie
computationnelle (particulièrement aux réseaux neuronaux), à la logique mathématique (partie des
mathématiques et de la philosophie) et à l'informatique. Elle recherche des méthodes de résolution
de problèmes à forte complexité logique ou algorithmique. Par extension elle désigne, dans le
langage courant, les dispositifs imitant ou remplaçant l'homme dans certaines mises en œuvre de ses
fonctions cognitives4.
Ses finalités et son développement suscitent, depuis toujours, de nombreuses interprétations,
fantasmes ou inquiétudes s'exprimant tant dans les récits ou films de science-fiction que dans les
essais philosophiques5. La réalité semble encore tenir l'intelligence artificielle loin des
performances du vivant ; ainsi, l'IA reste encore bien inférieure au chat dans toutes ses aptitudes
naturelles6.
Sommaire
• 1 Définition
• 2 Historique
• 2.1 Création et développement
• 2.2 Précurseurs
• 2.2.1 Automates
• 2.2.2 Pensée automatique
• 2.3 Faits marquants depuis les années 2000
• 2.4 En France
• 3 Intelligence artificielle forte
• 3.1 Définition
• 3.2 Estimation de faisabilité
• 3.3 Diversité des opinions
• 3.4 Travaux complémentaires
• 4 Intelligence artificielle faible
• 4.1 Distinction entre intelligence artificielle, machine learning et deep learning
• 4.2 Estimation de faisabilité
• 5 Test de Turing
• 6 Personnalités de l'intelligence artificielle
• 6.1 Prix Turing
• 6.2 Autres personnalités
• 7 Courants de pensée
• 7.1 Cognitivisme
• 7.2 Connexionnisme
• 7.3 Synthèse
• 8 Différentes facettes
• 9 Conception de systèmes
• 10 Domaines d’application
• 10.1 Finance et banques
• 10.2 Militaire
• 10.3 Médecine
• 10.4 Renseignement policier
• 10.5 Droit
• 10.6 Logistique et transports
• 10.7 Robotique
• 10.8 Jeux vidéo
• 10.9 Art
• 10.10 Autres domaines
• 11 Règlementation
• 12 Questionnements
• 12.1 Espoirs et enthousiasme
• 12.2 Critiques et inquiétudes
• 12.3 Critique de la technique et de la technologie
• 12.4 Questionnements éthiques
• 13 L'intelligence artificielle et la fin du travail ?
• 13.1 L'intelligence artificielle et le travail numérique
• 14 Perspectives et projections dans le futur
• 15 Dans la science-fiction
• 15.1 Quelques IA célèbres dans la science-fiction
• 16 L'intelligence artificielle et les jeux
• 16.1 Othello
• 16.2 Échecs
• 16.3 Go
• 16.4 Bridge
• 16.5 Jeopardy!
• 16.6 Poker
• 16.7 Quake III
• 16.8 Starcraft II
• 17 Notes et références
• 17.1 Notes
• 17.2 Références
• 18 Annexes
• 18.1 Bibliographie
• 18.2 Articles connexes
• 18.3 Liens externes
Définition
Le terme « intelligence artificielle », créé par John McCarthy, est souvent abrégé par le sigle « IA »
(ou « AI » en anglais, pour Artificial Intelligence). Il est défini par l’un de ses créateurs, Marvin Lee
Minsky, comme « la construction de programmes informatiques qui s’adonnent à des tâches qui
sont, pour l’instant, accomplies de façon plus satisfaisante par des êtres humains car elles
demandent des processus mentaux de haut niveau tels que : l’apprentissage perceptuel,
l’organisation de la mémoire et le raisonnement critique »a,7. On y trouve donc le côté « artificiel »
atteint par l'usage des ordinateurs ou de processus électroniques élaborés et le côté « intelligence »
associé à son but d'imiter le comportement. Cette imitation peut se faire dans le raisonnement, par
exemple dans les jeux ou la pratique des mathématiques, dans la compréhension des langues
naturelles, dans la perception : visuelle (interprétation des images et des scènes), auditive
(compréhension du langage parlé) ou par d'autres capteurs, dans la commande d'un robot dans un
milieu inconnu ou hostile.
Même si elles respectent globalement la définition de Minsky, certaines définitions de l'IA varient
sur deux points fondamentaux8 :
• les définitions qui lient l'IA à un aspect humain de l'intelligence, et celles qui la lient à un
modèle idéal d'intelligence, non forcément humaine, nommée rationalité ;
• les définitions qui insistent sur le fait que l'IA a pour but d'avoir toutes les apparences de
l'intelligence (humaine ou rationnelle), et celles qui insistent sur le fait que le
fonctionnement interne du système d'IA doit ressembler également à celui de l'être humain et
être au moins aussi rationnel.
Historique
Création et développement
Article détaillé : Histoire de l'intelligence artificielle.
Précurseurs
Si les progrès de l’intelligence artificielle sont récents, ce thème de réflexion est tout à fait ancien,
et il apparaît régulièrement au cours de l’histoire. Les premiers signes d’intérêt pour une
intelligence artificielle et les principaux précurseurs de cette discipline sont les suivants.
Automates
Article connexe : Automate.
Une des plus anciennes traces du thème de « l’homme dans la machine » date de 800 avant notre
ère, en Égypte. La statue du dieu Amon levait le bras pour désigner le nouveau pharaon parmi les
prétendants qui défilaient devant lui, puis elle « prononçait » un discours de consécration. Les
Égyptiens étaient probablement conscients de la présence d’un prêtre actionnant un mécanisme et
déclarant les paroles sacrées derrière la statue, mais cela ne semblait pas être pour eux
contradictoire avec l’incarnation de la divinité. Vers la même époque, Homère, dans L'Iliade
(XVIII, 370–421), décrit les automates réalisés par le dieu forgeron Héphaïstos : des trépieds munis
de roues en or, capables de porter des objets jusqu’à l’Olympe et de revenir seuls dans la demeure
du dieu ; ou encore, deux servantes forgées en or qui l’assistent dans sa tâche. De même, le Géant
de bronze Talos, gardien des rivages de la Crète, était parfois considéré comme une œuvre du dieu.
Vitruve, architecte romain, décrit l’existence entre le IIIe et le Ier siècle avant notre ère, d’une école
d’ingénieurs fondée par Ctesibius à Alexandrie, et concevant des mécanismes destinés à
l’amusement tels des corbeaux qui chantaient. Héron L'Ancien décrit dans son traité « Automates »,
un carrousel animé grâce à la vapeur et considéré comme anticipant les machines à vapeur. Les
automates disparaissent ensuite jusqu’à la fin du Moyen Âge. On a prêté à Roger Bacon la
conception d'automates doués de la parole; en fait, probablement de mécanismes simulant la
prononciation de certains mots simples.
Léonard de Vinci a construit en 1515 un automate en forme de lion pour amuser le roi de France,
François I18. Gio Battista Aleotti et Salomon de Caus, eux, ont construit des oiseaux artificiels et
chantants, des flûtistes mécaniques, des nymphes, des dragons et des satyres animés pour égayer
des fêtes aristocratiques, des jardins et des grottes. René Descartes, lui, aurait conçu en 1649 un
automate qu’il appelait « ma fille Francine ». Il conduit par ailleurs une réflexion d’un modernisme
étonnant sur les différences entre la nature des automates, et celles d’une part des animaux (pas de
différence) et d’autre part celle des hommes (pas d’assimilation). Ces analyses en font le précurseur
méconnu d’un des principaux thèmes de la science-fiction : l'indistinction entre le vivant et
l’artificiel, entre les hommes et les robots, les androïdes ou les intelligences artificielles.
Pensée automatique
Parmi les premiers essais de formalisation de la pensée, les tentatives suivantes peuvent être citées :
• Raymond Lulle, missionnaire, philosophe, et théologien espagnol du XIIIe siècle, a fait la
première tentative pour engendrer des idées par un système mécanique. Il combinait
aléatoirement des concepts grâce à une sorte de règle à calcul, un zairja, sur laquelle
pivotaient des disques concentriques gravés de lettres et de symboles philosophiques. Il
baptisa sa méthode Grand Art (Ars Magna), fondée sur l’identification de concepts de base,
puis leur combinaison mécanique soit entre eux, soit avec des idées connexes. Raymond
Lulle appliqua sa méthode à la métaphysique, puis à la morale, à la médecine et à
l’astrologie. Mais il n’utilisait que la logique déductive, ce qui ne permettait pas à son
système d’acquérir un apprentissage, ni davantage de remettre en cause ses principes de
départ : seule la logique inductive le permet.
• Gottfried Wilhelm Leibniz, au XVIIe siècle, a imaginé un calcul pensant (calculus
rationator), en assignant un nombre à chaque concept. La manipulation de ces nombres
aurait permis de résoudre les questions les plus difficiles, et même d’aboutir à un langage
universel. Leibniz a toutefois démontré que l’une des principales difficultés de cette
méthode, également rencontrée dans les travaux modernes sur l’intelligence artificielle, est
l’interconnexion de tous les concepts, ce qui ne permet pas d’isoler une idée de toutes les
autres pour simplifier les problèmes liés à la pensée.
• George Boole a inventé la formulation mathématique des processus fondamentaux du
raisonnement, connue sous le nom d’algèbre de Boole. Il était conscient des liens de ses
travaux avec les mécanismes de l’intelligence, comme le montre le titre de son principal
ouvrage paru en 1854 : Les Lois de la pensée (The laws of thought), sur l’algèbre booléenne.
• Gottlob Frege perfectionna le système de Boole en formalisant le concept de prédicat, qui
est une entité logique soit vraie, soit fausse (toute maison a un propriétaire), mais contenant
des variables non logiques, n’ayant en soi aucun degré de vérité (maison, propriétaire). Cette
formalisation eut une grande importance puisqu'elle permit de démontrer des théorèmes
généraux, simplement en appliquant des règles typographiques à des ensembles de
symboles. La réflexion en langage courant ne portait plus que sur le choix des règles à
appliquer. Par ailleurs, l’utilisateur joue un rôle important puisqu'il connaît le sens des
symboles qu’il a inventés et ce sensb n'est pas toujours formalisé, ce qui ramène au
problème de la signification en intelligence artificielle, et de la subjectivité des utilisateurs.
• Bertrand Russell et Alfred North Whitehead publièrent au début du XXe siècle un ouvrage
intitulé Principia mathematica, dans lequel ils résolvent des contradictions internes à la
théorie de Gottlob Frege. Ces travaux laissaient espérer d’aboutir à une formalisation
complète des mathématiques.
• Kurt Gödel démontre au contraire que les mathématiques resteront une construction ouverte,
en publiant en 1931 un article intitulé « Des propositions formellement indécidables
contenues dans les Principia mathematica et autres systèmes similaires ». Sa démonstration
est qu’à partir d’une certaine complexité d’un système, on peut y créer plus de propositions
logiques qu’on ne peut en démontrer vraies ou fausses. L’arithmétique, par exemple, ne peut
trancher par ses axiomes si on doit accepter des nombres dont le carré soit -1. Ce choix reste
arbitraire et n’est en rien lié aux axiomes de base. Le travail de Gödel suggère qu’on pourra
créer ainsi un nombre arbitraire de nouveaux axiomes, compatibles avec les précédents, au
fur et à mesure qu’on en aura besoin. Si l'arithmétique est démontrée incomplète, le calcul
des prédicats (logique formelle) est au contraire démontré par Gödel comme complet.
• Alan Turing invente des machines abstraites et universelles (rebaptisées les machines de
Turing), dont les ordinateurs modernes sont considérés comme des concrétisations. Il
démontre l’existence de calculs qu’aucune machine ne peut faire (un humain pas davantage,
dans les cas qu'il cite), sans pour autant que cela constitue pour Turing un motif pour douter
de la faisabilité de machines pensantes répondant aux critères du test de Turing.
• Irving John Good20, Myron Tribus et E.T. Jaynes ont décrit de façon très claire les principes
assez simples d’un robot à logique inductive utilisant les principes de l’inférence bayésienne
pour enrichir sa base de connaissances sur la base du Théorème de Cox-Jaynes. Ils n’ont
malheureusement pas traité la question de la façon dont on pourrait stocker ces
connaissances sans que le mode de stockage entraîne un biais cognitif. Le projet est voisin
de celui de Raymond Lulle, mais fondé cette fois-ci sur une logique inductive, et donc
propre à résoudre quelques problèmes ouverts.
• Robot à logique inductive21.
• Des chercheurs comme Alonzo Church ont posé des limites pratiques aux ambitions de la
raison, en orientant la recherche (Herbert Simon, Michael Rabin, Stephen Cook) vers
l’obtention des solutions en temps fini, ou avec des ressources limitées, ainsi que vers la
catégorisation des problèmes selon des classes de difficulté (en rapport avec les travaux de
Cantor sur l’infini)[ souhaitée].
En France
En France, les pionniers sont Alain Colmerauer, Gérard Huet, Jean-Louis Laurière, Claude-François
Picard, Jacques Pitrat et Jean-Claude Simon45. Un congrès national annuel, « Reconnaissance de
formes et intelligence artificielle », est créé en 1979 à Toulouse46. En lien avec l'organisation de la
conférence International Joint Conference on Artificial Intelligence à Chambéry en 1993, et la
création d'un GRECO-PRC47 « intelligence artificielle », en 1983, il donne naissance à une société
savante, l'Association française pour l'intelligence artificielle (AFIA) en 1989, qui, entre autres,
organise des conférences nationales en intelligence artificielle48.
Définition
Le concept d’intelligence artificielle forte fait référence à une machine capable non seulement de
produire un comportement intelligent, notamment de modéliser des idées abstraites, mais aussi
d’éprouver une impression d'une réelle conscience, de « vrais sentiments » (quoi qu’on puisse
mettre derrière ces mots), et « une compréhension de ses propres raisonnements »66.
L’intelligence artificielle forte a servi de moteur à la discipline, mais a également suscité de
nombreux débats. En se fondant sur l'hypothèse, que tendent à confirmer les neurosciences et que
des chercheurs n'hésitent pas à affirmer67, que la conscience a un support biologique et donc
matériel, les scientifiques ne voient généralement pas d’obstacle de principe à créer un jour une
intelligence consciente sur un support matériel autre que biologique. Selon les tenants de l'IA forte,
si à l'heure actuelle il n'y a pas d'ordinateurs ou de robots aussi intelligents que l'être humain, ce
n'est pas un problème d'outil mais de conception. Il n'y aurait aucune limite fonctionnelle (un
ordinateur est une machine de Turing universelle avec pour seules limites les limites de la
calculabilité), il n'y aurait que des limites liées à l'aptitude humaine à concevoir les logiciels
appropriés (programme, base de données...).
Estimation de faisabilité
Comparer la capacité de traitement de l'information d'un cerveau humain à celle d'un ordinateur
peut aider à comprendre les ordres de grandeur pour estimer la possibilité pratique ou non d'une
intelligence artificielle forte, de même qu'un simple calcul de puissance en kW permet grosso modo
de dire qu'un camion donné pourra espérer transporter commodément telle ou telle charge ou si cela
lui sera impossible. Voici quelques exemples d'ordres de grandeur en traitement de l'information :
• Balance Roberval : 1 bit par seconde (comparaison de deux poids) ;
• mainframe typique des années 1970 : 1 million d'opérations par seconde sur 32 bits ;
• Intel Paragon XP/S, 4 000 processeurs i860 à 50 (1992) : 160 milliards d'opérations par
seconde ;
• Summit, 9216 processeurs POWER9 (2018) : 200 pétaflops, soit 200 millions de milliards
d'opérations par seconde.
Cette puissance n'est pas à prendre au pied de la lettre. Elle précise surtout les ordres de grandeur en
présence et leur évolution relativement rapide (jusqu'en 2018).
L'intelligence artificielle n'avait donné que des résultats mitigés sur les ordinateurs typiques de 1970
effectuant 107 opérations logiques par secondec,68. Le cerveau humain, formé de 1011 neurones ne
pouvant chacun commuter plus de 100 fois par seconde en raison de leur temps de relaxation
permettait beaucoup plus de traitements logiques par unité de temps (1013 opérations logiques par
seconde)68. Ce handicap technique précis n'existe plus sur les ordinateurs depuis les années 2000,
travaillant en 64 bits et avec des horloges cadencées à 4 environ, pour des processeurs destinés aux
particuliers. Concernant des supercalculateurs comme Summit, le rapport du nombre de
comparaisons par seconde entre ordinateur et cerveau a même complètement changé de sens.
Le matériel serait donc maintenant disponible, toutefois l'IA souligne la difficulté à expliciter toutes
les connaissances utiles à la résolution d'un problème complexe. Certaines connaissances dites
implicites sont acquises par l'expérience et mal formalisables. Par exemple, qu'est-ce qui distingue
un visage familier de deux cents autres ? Nous ne savons pas toujours clairement l'exprimerd.
[Passage à actualiser] L'apprentissage de ces connaissances implicites par l'expérience est exploitée
depuis les années 1980 (voir Réseau de neurones). Néanmoins, un autre type de complexité
apparaît : la complexité structurelle. Comment mettre en relation des modules spécialisés pour
traiter un certain type d'informations, par exemple un système de reconnaissance des formes
visuelles, un système de reconnaissance de la parole, un système lié à la motivation, à la
coordination motrice, au langage, etc. En revanche, une fois un système cognitif conçu et son
apprentissage par l'expérience réalisé, l'« intelligence » correspondante peut être distribuée en un
grand nombre d'exemplaires, par exemple sur les portables d'actuaires ou de banquiers pouvant
ainsi, comme le rappelle un slogan, dire oui ou non, mais le dire tout de suite grâce à des
applications dites de credit scoring.
Travaux complémentaires
Le mathématicien de la physique Roger Penrose69 pense que la conscience viendrait de
l'exploitation de phénomènes quantiques dans le cerveau (voir microtubules), empêchant la
simulation réaliste de plus de quelques dizaines de neurones sur un ordinateur normal, d’où les
résultats encore très partiels de l’IA. Il restait jusqu’à présent isolé sur cette question. Un autre
chercheur, Andrei Kirilyuk, a présenté depuis une thèse de même esprit quoique moins radicale70.
Schéma montrant le positionnement des notions d'IA, machine learning et deep learning imbriquées
les unes aux autres.
Il y a une confusion fréquente dans le débat public entre « intelligence artificielle », apprentissage
automatique (machine learning) et apprentissage profond (deep learning). Pourtant, ces notions ne
sont pas équivalentes, mais sont imbriquées :
• l'intelligence artificielle englobe le machine learning, qui lui-même englobe le deep
learning72 ;
• l'intelligence artificielle peut aussi englober plusieurs autres types de briques logicielles,
comme les moteurs de règles73.
Estimation de faisabilité
Le sémanticien François Rastier, après avoir rappelé les positions de Turing et de Grice à ce sujet,
propose74 six « préceptes » conditionnant un système de dialogue évolué, en précisant qu'elles sont
déjà mises en œuvre par des systèmes existants :
• objectivité (utilisation d'une base de connaissance par le système) ;
• textualité (prise en compte d'interventions de plus d'une phrase, qu'elles émanent du système
ou de l'utilisateur) ;
• apprentissage (intégration au moins temporaire d'informations issues des propos de
l'utilisateur) ;
• questionnement (demande de précisions de la part du système) ;
• rectification (suggestion de rectifications à la question posée, lorsque nécessaire) ;
• explicitation (explicitation par le système d'une réponse qu'il a apportée précédemment).
Il suggère aussi que le système devrait être en mesure de se faire par lui-même une représentation
de l'utilisateur auquel il a affaire, pour s'adapter à lui. De son côté, l'utilisateur a tendance à s'adapter
au système à partir du moment où il a bien compris qu'il s'adresse à une machine : il ne conversera
pas de la même manière avec un système automatisé qu'avec un interlocuteur humain, ce qui
présente pour le concepteur l'avantage pragmatique de simplifier certains aspects du dialogue.
Test de Turing
Autres personnalités
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• Ian Goodfellow (en), inventeur des réseaux antagonistes génératifs.
Courants de pensée
La cybernétique naissante des années 1940 revendiquait très clairement son caractère
pluridisciplinaire et se nourrissait des contributions les plus diverses : neurophysiologie,
psychologie, logique, sciences sociales… Et c’est tout naturellement qu’elle envisagea deux
approches des systèmes, deux approches reprises par les sciences cognitives et de ce fait
l’intelligence artificielle : une approche par la décomposition (du haut vers le bas) et une approche
contraire par construction progressive du bas vers le haut.
Ces deux approches se révèlent plutôt complémentaires que contradictoires : on est à l'aise pour
décomposer rapidement ce que l'on connaît bien, et une approche pragmatique à partir des seuls
éléments que l'on connaît afin de se familiariser avec les concepts émergents est plus utile pour les
domaines inconnus. Elles sont respectivement à la base des hypothèses de travail que constituent le
cognitivisme et le connexionnisme, qui tentent aujourd'hui (2005) d'opérer progressivement leur
fusion.
Le guide pratique de Linux sur l'intelligence artificielle v3.077, révisé le 15 décembre 2012, adopte
pour la commodité du lecteur la taxinomie suivante :
• systèmes symboliques ;
• connexionnisme ;
• calcul évolutif (algorithmes génétiques, par exemple) ;
• alife (vie artificielle) et complexité ;
• agents et robotique.
Cognitivisme
Le cognitivisme considère que le vivant, tel un ordinateur (bien que par des procédés évidemment
très différents), manipule essentiellement des symboles élémentaires. Dans son livre La société de
l’esprit, Marvin Minsky, s’appuyant sur des observations du psychologue Jean Piaget, envisage le
processus cognitif comme une compétition d’agents fournissant des réponses partielles et dont les
avis sont arbitrés par d’autres agents. Il cite les exemples suivants de Piaget :
• L’enfant croit d’abord que plus le niveau d’eau est élevé dans un verre, plus il y a d’eau dans
ce verre. Après avoir joué avec des transvasements successifs, il intègre le fait que la notion
de hauteur du liquide dans le verre entre en compétition avec celle du diamètre du verre, et
arbitre de son mieux entre les deux.
• Il vit ensuite une expérience analogue en manipulant de la pâte à modeler : la réduction de
plusieurs objets temporairement représentés à une même boule de pâte l’incite à dégager un
concept de conservation de la quantité de matière.
Au bout du compte, ces jeux d’enfants se révèlent essentiels à la formation de l’esprit, qui dégagent
quelques règles pour arbitrer les différents éléments d’appréciation qu’il rencontre, par essais et
erreurs.
Connexionnisme
Le connexionnisme, se référant aux processus auto-organisationnels, envisage la cognition comme
le résultat d’une interaction globale des parties élémentaires d’un système. On ne peut nier que le
chien dispose d'une sorte de connaissance des équations différentielles du mouvement, puisqu’il
arrive à attraper un bâton au vol. Et pas davantage qu’un chat ait aussi une sorte de connaissance de
la loi de chute des corps, puisqu’il se comporte comme s’il savait à partir de quelle hauteur il ne doit
plus essayer de sauter directement pour se diriger vers le sol. Cette faculté qui évoque un peu
l’intuition des philosophes se caractériserait par la prise en compte et la consolidation d’éléments
perceptifs dont aucun pris isolément n’atteint le seuil de la conscience, ou en tout cas n’y déclenche
d’interprétation particulière.
Synthèse
Trois concepts reviennent de façon récurrente dans la plupart des travaux :
• la redondance (le système est peu sensible à des pannes ponctuelles) ;
• la réentrance (les composants s'informent en permanence entre eux ; cette notion diffère de
la réentrance en programmation) ;
• la sélection (au fil du temps, les comportements efficaces sont dégagés et renforcés).
Différentes facettes
On peut considérer différents dispositifs intervenant, ensemble ou séparément, dans un système
d’intelligence artificielle tels que :
• le dialogue automatique : se faire comprendre en lui parlant ;
• la traduction automatique, si possible en temps réel ou très légèrement différé ;
• le traitement automatique du langage naturel ;
• le raisonnement automatique (voir systèmes experts) ;
• le partitionnement et la classification automatique ;
• la composition musicale automatique (voir les travaux de René-Louis Baron et de l'Ircam ;
plus récemment les recherches de François Pachet, ainsi que le développement de
flowmachines telles que Deepbach78,79) ;
• la reconnaissance de formes, des visages et la vision en général, etc. ;
• l'intégration automatique d’informations provenant de sources hétérogènes, (fusion de
données) ;
• l'émotion artificielle (voir les travaux de Rosalind Picard sur l'émotion) et l'éventualité d'une
subjectivité artificielle ;
• etc.
Les réalisations actuelles de l’intelligence artificielle peuvent intervenir dans les fonctions
suivantes :
• l'aide aux diagnostics ;
• l'aide à la décision ;
• la résolution de problèmes complexes, tels que les problèmes d'allocation de ressources ;
• l'assistance par des machines dans les tâches dangereuses, ou demandant une grande
précision ;
• l'automatisation de tâches ;
• etc.
Conception de systèmes
Au fil du temps, certains langages de programmation se sont avérés plus commodes que d’autres
pour écrire des applications d’intelligence artificielle. Parmi ceux-ci, Lisp et Prolog furent sans
doute les plus médiatisés. ELIZA (le premier agent conversationnel, donc pas de la « véritable »
intelligence artificielle) tenait en trois pages de SNOBOL. On utilise aussi, plus pour des raisons de
disponibilité et de performance que de commodité, des langages classiques tels que C ou C++. Lisp
a eu pour sa part une série de successeurs plus ou moins inspirés de lui, dont le langage Scheme et
les langages typés de la programmation fonctionnelle comme Haskell ou OCaml.
Aujourd'hui, ce sont Python et R qui fournissent les outils les plus riches dans ce domaine. Des
plateformes comme TensorFlow et ses bibliothèques haut niveau ont démocratisé et accéléré le
développement d'intelligences artificielles.
Domaines d’application
Un assistant personnel intelligent fournissant un service client sur une page d'un site web, l'une des
nombreuses applications très primitives de l'intelligence artificielle.
Article détaillé : Applications de l'intelligence artificielle.
L'intelligence artificielle a été utilisée (ou intervient) dans une variété de domaines.
Finance et banques
• la banque, avec des systèmes experts d'évaluation de risque lié à l'octroi d'un crédit (credit-
scoring)[ souhaitée] ;
• la finance avec des projets comme ceux de Bridgewater Associates où une intelligence
artificielle va gérer entièrement un fonds80 ou encore la plateforme d'analyse prédictive
Sidetrade.
Militaire
Le domaine militaire utilise des systèmes tels que les drones, les systèmes de commandement et
d'aide à la décision.
L’utilisation des intelligences artificielles dans le domaine militaire est devenu de plus en plus
important. Les États-Unis ont dépensé 18 milliards de dollars pour trois années de recherches dans
tous les domaines requis à l’automatisation de l’armement militaire81.
Une course aux armements à base d'IA est en cours, tel qu'illustré par le projet Maven aux États-
Unis82.
Jean-Christophe Noël, expert de l'Institut français des relations internationales (IFRI), rapporte
qu'une IA, surnommée ALPHA, fit ses premières classes en octobre 2015. En « affrontant des
programmes informatiques de combats aériens de l’Air Force Research Lab », elle triompha
systématiquement face à un pilote de chasse chevronné83.
Médecine
Article détaillé : Intelligence artificielle dans la santé.
• la médecine, avec les systèmes experts d'aide au diagnostic[ souhaitée].
En 2018, Google DeepMind, filiale de Google spécialisée dans la recherche avancée en intelligence
artificielle, a publié les résultats d'une expérimentation d'intelligence artificielle pouvant détecter les
maladies oculaires. Les résultats indiquent que l'IA le fait avec une marge d'erreur plus faible que
les ophtalmologues84.
Renseignement policier
Article connexe : Police intelligence.
Un usage de l'IA se développe dans le domaine de la prévention des crimes et délits. La police
britannique, par exemple, développe une IA de ce genre, qui pourrait être opérationnelle dès mars
201985. Baptisée National Data Analytics Solution (Solution nationale d'analyse de données ou
NDAS), elle repose sur l'IA et des statistiques et vise à estimer le risque qu'une personne commette
un crime ou en soit ele-même victime, pour orienter les services sociaux et médicaux qui peuvent la
conseiller.
L'usage d'outils de prédiction des crimes à partir des données préalablement existantes est toutefois
l'objet de controverses, compte tenu des biais sociaux (notamment raciaux) qu'il comporte86. En
effet, la logique d'identification de schémas propre à ces technologies joue un rôle de renforcement
des préjugés déjà existants.
Droit
• Le droit, dans la perspective de prédire les décisions de justice, d'aider à la décision et de
trancher les cas simples87.
Logistique et transports
• la logistique, au travers d'approches heuristiques de type résolution de problème de
satisfaction de contraintes[ souhaitée].
• L'intelligence artificielle est également fortement utilisée dans le domaine des transports en
commun, car elle permet de faciliter la régulation et la gestion du trafic au sein de réseaux de
plus en plus complexes, comme le système UrbanLoop actuellement en cours de
développement dans la ville de Nancy[réf. nécessaire].
Robotique
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Article connexe : Robotique.
La robotique a recours à l'inteligence artificielle à plusieurs égards. Notamment pour la perception
de l'environnement (objets et visages), l'apprentissage et l'intelligence artificielle
développementale88,89.
L'interaction homme-robot manque encore souvent de naturel et est un enjeux de la robotique. Il
s'agit de permettre aux robots d'évoluer dans le monde dynamique et social des humains et
d'échanger avec eux de façon satisfaisante88. L'échange nécessite également, à l'inverse, une
évolution du regard que les humains portent sur les robots ; selon Véronique Aubergé, chercheuse à
l’Université Grenoble-Alpes « la vraie révolution n’est pas technologique, elle est culturelle ».
D'ores et déjà, travers les robots dotés d'intelligence artificielle, tel Google Home, les utilisateurs
combleraient un isolement social88.
Jeux vidéo
Article détaillé : Intelligence artificielle dans les jeux vidéo.
L'intelligence artificielle a par exemple été utilisée pour les bots de jeux vidéo, qui sont conçus pour
servir d'opposants lorsque les humains ne sont pas disponibles ou désirés.
Art
Dès la fin des années 1980, des artistes s'emparent de l'intelligence artificielle pour donner un
comportement autonome à leurs œuvres. Les Français Michel Bret, Edmond Couchot et Marie-
Hélène Tramus sont des pionniers, ainsi qu'en témoignent des œuvres comme La Plume et Le
Pissenlit (1988)90, puis La Funambule (2000), animée par un réseau de neurones. L’Américain
Karl Sims, en partenariat avec la société Thingking Machines, crée en 1993 Genetic Images,
machines incorporant[Comment ?] des algorithmes génétiques. Le couple franco-autrichien Christa
Sommerer et Laurent Mignonneauau crée depuis le début des années 1990 de nombreuses œuvres
dans le champ de la vie artificielle, parmi lesquelles Interactive plant growing (1992) ou A-Volve
(1994)[réf. nécessaire]. Le Français Florent Aziosmanoff propose quant à lui de considérer que
l’emploi de l’intelligence artificielle dans l’art conduit à l’émergence d’une nouvelle discipline
d’expression, qu’il nomme le Living art91.
En , l'artiste Joseph Ayerle publie la vidéo d’art intitulée Un'emozione per sempre 2.0, dans laquelle
il met en scène une Ornella Muti virtuelle, créée par une intelligence artificielle. Après seulement
quelques jours d’entraînement, l’intelligence artificielle est capable de d'animer le visage de
l’actrice italienne pour réaliser des scènes qu’elle n’a jamais jouées92.
Le , la société de vente aux enchères Christie's met en vente le tableau Portrait d'Edmond de
Belamy réalisé par une intelligence artificielle à l'aide de réseaux antagonistes génératifs. La
peinture est signée par la formule mathématique à l'origine de sa création (« Min (G) max (D) Ex
[log (D(x))] + Ez [log(1-D(G(z)))] »)93. Cette vente soulève de nombreux débats sur son statut de
création artistique et sur l'auteur de l'œuvre : il peut être l'intelligence artificielle elle-même ou les
trois créateurs qui l'ont programmée94. L'œuvre est achetée pour 350 000 dollars95. Cette vente
peut être considérée comme une reconnaissance du GAN-isme (l'abréviation de Generative
Adversarial Networks, « réseaux antagonistes génératifs » en français), un mouvement artistique qui
utilise l’intelligence artificielle dans la création d'une œuvre picturale95.
Autres domaines
• Robot employé de maison96.
• En programmation informatique97.
• En journalisme : des « robots journalistes » pourraient à terme aider les journalistes en les
débarrassant de tâches ingrates, notamment la veille ou la vérification des fake news98.
• En design : la conception assistée par ordinateur fait depuis longtemps appel à des
algorithmes d'optimisation. En 2019, le créateur Philippe Starck lance une chaise développée
en collabortion avec la société Autodesk, la « A.I.chair »99.
Règlementation
Jusqu'à présent, l'intelligence artificielle n'est pas officiellement réglementée en Occident.
Toutefois, tant les algorithmes que les données personnelles utilisées sont soumis aux règles du
RGPD100.
Le , le groupe d'expert de haut niveau sur l'intelligence artificielle de l'Union européenne publie un
document contenant des lignes directrices en matière d'éthique de l'intelligence artificielle101.
Questionnements
Article connexe : Éthique de l'intelligence artificielle.
Les succès en IA encouragent les spéculations. Dans les milieux technophiles, on verse en général
dans l'enthousiasme, le mouvement transhumaniste en est la meilleure expression. Au contraire,
d'autres s’inquiètent et sont portées par des interrogations, parfois alarmistes, y compris dans la
sphère de la haute technologie. Ainsi, des figures réputées telles que Bill Gates — ancien PDG de
Microsoft et « figure emblématique de la révolution informatique de la fin du XXe siècle »102 —
pensent qu'il faut rester très prudent quant aux développements futurs de ces technologies, qui
pourraient devenir liberticides ou dangereuses.
Le développement de l'intelligence artificielle suscite un grand nombre de questions, notamment
celle relative à la possibilité pour les robots ou cyborgs d'accéder un jour à la conscience, d'éprouver
des émotions et finalement se substituer aux humains. Certaines de ces réactions sont ouvertement
optimistes, d'autres sont au contraire pessimistes. En 2016, l'INRIA publie un premier Livre blanc
consacré à l'IA103.
Espoirs et enthousiasme
Une description spectaculaire d’un possible avenir de l’intelligence artificielle a été faite par le
statisticien anglais Irving John Good : « supposons qu’existe une machine surpassant en intelligence
tout ce dont est capable un homme, aussi brillant soit-il. La conception de telles machines faisant
partie des activités intellectuelles, cette machine pourrait à son tour créer des machines meilleures
qu’elle-même ; cela aurait sans nul doute pour effet une réaction en chaîne de développement de
l’intelligence, pendant que l’intelligence humaine resterait presque sur place. Il en résulte que la
machine ultra intelligente sera la dernière invention que l’homme aura besoin de faire, à condition
que ladite machine soit assez docile pour constamment lui obéir »104.
Pour l'Américain Ray Kurzweil, l'intelligence artificielle dépassera bientôt l'intelligence naturelle.
La mutation qu'évoque Good correspond à un changement « qualitatif » du principe même de
progrès, et certains la nomment « singularité »105 qui est un concept central pour de nombreux
transhumanistes, qui s'interrogent très sérieusement sur les dangers ou les espoirs d'un tel scénario,
certains allant jusqu'à envisager l'émergence d'un « dieu » numérique appelé à prendre le contrôle
du destin de l'humanité, ou à fusionner avec elle.
Good estimait à un peu plus d'une chance sur deux la mise au point d'une telle machine avant la fin
du XXe siècle. La prédiction ne s’est toujours pas réalisée, en 2012, mais elle avait imprégné le
public à l'époque : le cours de l’action d'IBM quadrupla[réf. nécessaire] (bien que les dividendes
trimestriels versés restèrent à peu de près constants) dans les mois qui suivirent la victoire de Deep
Blue sur Garry Kasparov. Une partie du grand public était en effet persuadée qu’IBM venait de
mettre au point le vecteur d’une telle explosion de l’intelligence et que cette compagnie en tirerait
profit. L’espoir fut déçu : une fois sa victoire acquise, Deep Blue, simple calculateur évaluant
200 millions de positions à la seconde, sans conscience du jeu lui-même, fut reconverti en machine
classique utilisée pour l'exploration de données.
Le développement de l'intelligence artificielle suscite l'enthousiasme des transhumanistes,
notamment celui de l'ingénieur américain Ray Kurzweill, selon qui il est évident qu'à plus ou moins
long terme, l'intelligence - jusqu'alors confinée dans son support biologique, le cerveau - deviendra
progressivement non-biologique et considérablement plus puissante au point que des cyborgs
remplaceront les humains, ceci en vertu de ce qu'il appelle le principe de singularité106.
Critiques et inquiétudes
Questionnements éthiques
Le , les géants du secteurs de l'intelligence artificielle mettent en place un « partenariat pour
l’intelligence artificielle au bénéfice des citoyens et de la société »125. L'année suivante, Google
DeepMind se dote d'une unité en interne pour aborder les questions éthiques126.
Le , 2 400 chercheurs, ingénieurs et personnalités du secteur de l'intelligence artificielle signent une
lettre ouverte127, s'engageant à « ne jamais participer ou soutenir le développement, la fabrication,
le commerce ou l’usage d’armes létales autonomes ». La lettre précise notamment que « La décision
de prendre une vie humaine ne devrait jamais être déléguée à une machine. ». Parmi les signataires,
se trouvent Elon Musk, les dirigeants de Google DeepMind, Stuart Russell, Yoshua Bengio ou
encore Toby Walsh128.
Le micro-travail
L'émergence du micro-travail est très étroitement lié à la production d'intelligence artificielle,
notamment dans la phase d’entraînement et de calibrage des algorithmes. En effet tous les
algorithmes d'intelligence artificielle (particulièrement ceux utilisant la technologie du deep-
learning) ont besoin d'une quantité incroyable de données pour réaliser leur apprentissage et
devenir fonctionnels. Or il n'existe pas à ce jour d'autre solution que d'avoir recours à la main
d’œuvre humaine pour fournir ces quantités de données. C'est Amazon, l'un des leader
mondiaux de l'intelligence artificielle qui possède la plus grande plateforme de micro-travail :
Amazon Mechanical Turk créée en 2005. Les autres leaders de l'intelligence artificielle
utilisent également les services de plateformes de micro-travail : Google se sert d'EWOK,
Microsoft d'UHRS et IBM de Mighty IA132. Ces micro-tâches numériques sont en général :
rédiger de courts commentaires, cliquer, regarder des vidéos ou des photos, traduire un texte,
donner de la visibilité à un site Web, créer des playlists musicales, taguer des images ou
reconnaître des visages ou des objets dans les photos. Aux micro-tâches s'appliquent des
micro-paiements : certaines sont payées en centimes de dollars, un ou deux dollars pour les
plus élaborées. L'institut américain Pew Research Center estime que les deux tiers des tâches
proposées sur Amazon Mechanical Turk sont rémunérées moins de 10 centimes et la moyenne
horaire de salaire était évaluée par des chercheurs à 1,38 en 2010133. Selon une étude de la
Banque mondiale de 2013, il avait alors plus d’une centaine de plates-formes de micro-travail
dans le monde, comptabilisant autour d'un million d’inscrits134, mais des enquêtes plus
récentes ont vu ce nombre largement rehaussé, les estimations les plus actuelles allant de
quelques dizaines de millions, à plus de 100 millions de micro-travailleurs dans le monde135.
En France il y aurait environ 250 000 micro-travailleurs136. Le micro-travail peut être
considéré comme le droit héritier du taylorisme qui s'est adapté à l'économie numérique.
Malgré les craintes qui règnent autour de l'hypothèse de la fin du travail, cette idée semble
actuellement relever du fantasme. Le travail humain demeure essentiel à la phase d'apprentissage
des intelligence artificielle. Même entraînée et fonctionnelle, une intelligence artificielle nécessite
souvent des vérifications humaines afin d'assurer son bon fonctionnement. L'exemple le plus notoire
dans le domaine est celui des assistants vocaux, Amazon assume écouter les conversations des
utilisateurs d'Alexa afin « d'améliorer l'expérience utilisateur »137, or ce sont bien des humains qui
sont derrière ces écoutes. De même les voitures dîtes autonomes d'Uber ne peuvent pas fonctionner
sans opérateur de conduite, qui n'est pas au volant, mais qui doit guider le véhicule en participant à
la reconnaissance d'images fournis par les caméras en direct. Uber a d'ailleurs décidé de doubler le
nombre de ces opérateurs de conduite après le premier accident mortel de début 2018138. L'analyse
du digital labour met en lumière toute l'ambivalence actuelle de l'intelligence artificielle. Lorsque
les grandes plateformes du numériques et les ingénieurs annoncent le remplacement de l'homme par
les machines, une étude sociologique concrète nous montre que pour l'instant, le travail humain est
essentiel pour combler les lacunes de l'intelligence artificielle. Il semble donc que derrière les
promesses d'automatisation, se cache finalement un précarisation du statut des travailleurs (dans le
cas du travail à la demande), un parcellisation extrême des tâches (dans le cas du micro-travail) et
une invisibilisation du travail (dans le cas du travail social en réseau)139.
Dans la science-fiction
HAL 9000.
Article détaillé : Liste d'ordinateurs de fiction.
Voir aussi la catégorie : Intelligence artificielle dans l'art et la culture
Une machine ayant une conscience et capable d’éprouver des sentiments — ou de faire comme si
c'était le cas — est un grand thème classique de la science-fiction, notamment des romans d’Isaac
Asimov sur les robots.
Ce sujet a toutefois été exploité très tôt, comme dans le récit des aventures de Pinocchio, publié en
1881, où une marionnette capable d’éprouver de l’amour pour son créateur cherche à devenir un
vrai petit garçon, ou dans L'Homme le plus doué du monde, une nouvelle de l'Américain Edward
Page Mitchell où le cerveau d'un simple d'esprit est remplacé par un ordinateur inspiré des
recherches de Charles Babbage. Le roman Le Miroir flexible de Régis Messac propose quant à lui le
principe d'une intelligence artificielle faible, mais évolutive, avec des automates inspirés de formes
de vie simples, réagissant à certains stimuli tels que la lumière. Cette trame a fortement inspiré le
film A.I. Intelligence artificielle réalisé par Steven Spielberg, sur la base d'idées de Stanley Kubrick,
lui-même inspiré de Brian Aldiss. L'œuvre de Dan Simmons, notamment le cycle d'Hypérion,
évoque l'intelligence artificielle. Destination vide de Frank Herbert, met en scène de manière
fascinante l'émergence d'une intelligence artificielle forte. Plus récemment, l'écrivain français
Christian Léourier a placé une intelligence artificielle au cœur de son roman court Helstrid (2018)
dans lequel cette IA laisse un être humain mourir, contrevenant ainsi aux trois lois de la robotique
instaurées par Isaac Asimov près de quatre-vingts ans plus tôt.
Les androïdes faisant preuve d'intelligence artificielle dans la fiction sont nombreux : le personnage
de Data de la série télévisée Star Trek : The Next Generation est un être cybernétique doué
d'intelligence, avec des capacités importantes d'apprentissage. Il est officier supérieur sur le
vaisseau Enterprise et évolue aux côtés de ses coéquipiers humains qui l'inspirent dans sa quête
d'humanité. Il est la représentation type de l'androïde, tel qu'il était pensé dans les années 1980. Son
pendant cinématographique est Bishop dans les films Aliens (1986) et Alien 3 (1992). Dans le
manga Ghost in the Shell, une androïde s’éveille à la conscience. Dans la saga Terminator avec
Arnold Schwarzenegger, le T-800 reprogrammé, conçu initialement pour tuer, semble dans la
capacité d'éprouver des sentiments humains. Par ailleurs, les Terminators successifs sont envoyés
dans le passé par Skynet, une intelligence artificielle qui a pris conscience d'elle-même, et du
danger que représentent les humains envers elle-même.
Othello
Dans le jeu Othello, sur un plateau de 8 cases sur 8, chaque joueur place tour à tour des pions de sa
couleur (noir ou blanc). Le vainqueur est celui qui possède les pions de la couleur dominante.
L'une des premières intelligences artificielles pour l'Othello est IAGO, développée en 1976 par
l'université Caltech de Pasadena (Californie), qui bat sans difficultés le champion japonais Fumio
Fujita.
Le premier tournoi d'Othello hommes contre machines est organisé en 1980. Un an plus tard, un
nouveau tournoi de programmes regroupent 20 systèmes144. C'est entre 1996 et 1997 que le
nombre de programmes explose : Darwersi (1996-1999) par Olivier Arsac, Hannibal (1996) par
Martin Piotte et Louis Geoffroy, Keyano (1997) par Mark Brockington, Logistello (1997) par
Michael Buro,
Échecs
Article détaillé : Programme d'échecs.
Un supercalculateur IBM similaire à Deep Blue, qui a battu le champion du monde d'échecs en titre
dans un match en 1997.
En 1968, le maître international anglais David Levy lança un défi à des spécialistes en intelligence
artificielle, leur pariant qu'aucun programme informatique ne serait capable de le battre aux échecs
dans les dix années à venir. Il remporta son pari, n'étant finalement battu par Deep Thought qu'en
1989145.
En 1988, l'ordinateur HiTech de Hans Berliner fut le premier programme à battre un grand maître
du jeu d'échecs, Arnold Denker (74 ans) en match (3,5-1,5)146,e. Par la suite, de forts joueurs
furent battus, comme le grand maître Bent Larsen (alors à 2560 points Elo), vaincu en 1988 par
Deep Thought dans un tournoi en Californie147,148.
En mai 1994, à Munich, le programme Fritz 3, tournant sur un ordinateur avec un monoprocesseur
Pentium à 90 , gagna une partie de blitz dans un tournoi contre le champion du monde d'échecs
Garry Kasparov et, en août 1994, lors du premier tour du grand Prix d'Intel à Londres, le champion
du monde affronta Chess Genius 2.9 (tournant sur un Pentium à 100 ) en semi-rapide (30 min la
partie) et perdit 0.5-1.5 (une nulle et une défaite)149.
En 1997, la victoire du supercalculateur conçu par IBM, Deep Blue (surnommé Deeper Blue lors de
ce match revanche), contre Garry Kasparov (3,5–2,5) a marqué un tournant : pour la première fois,
le meilleur joueur humain du jeu d'échecs était battu en match (et non lors d'une partie unique) par
une machine.
Article détaillé : Matchs Deep Blue contre Kasparov.
En juin 2005, le supercalculateur Hydra gagne face au grand maître Michael Adams par 5 victoires,
une nulle, et aucune défaite150.
En novembre 2006, Deep Fritz gagne face au champion du monde Vladimir Kramnik par 2
victoires, 4 nulles et aucune défaite, plaçant notamment dans la deuxième partie un échec et mat
élémentaire (mat en un coup) que Kramnik ne vit pas, fatigué par ses efforts durant le match151.
En 2010, l'ancien champion du monde Veselin Topalov confirme utiliser pour sa préparation au
championnat du monde d'échecs 2010 le superordinateur Blue Gene/P, doté alors de
8 792 processeurs152.
En , une version généraliste d'AlphaGo Zero — successeur du programme AlphaGo de DeepMind,
voir plus bas dans la section Go — nommée AlphaZero, a été développé, pour jouer à n'importe quel jeu
en connaissant seulement les règles, et en apprenant seul à jouer contre lui-même. Ce programme a
été ensuite entraîné pour le Go, le Shogi et les échecs. Après 9 heures d'entrainement, AlphaZero a
battu le programme d'échecs Stockfish, avec 28 victoires, 72 nulles et aucune défaite. Il faut
cependant noter que la puissance de calcul disponible pour AlphaZero (4 TPUv2 pour jouer, soit
720 Teraflops) est infiniment supérieure à la puissance disponible pour Stockfish, qui n'utilise que
64 cœurs Intel153. Il a également réussi à battre après apprentissage le programme de shōgi
Elmo (en)154,155.
Go
Articles détaillés : Go en informatique et Match AlphaGo - Lee Sedol.
En 2015, l'IA réalise des progrès significatifs dans la pratique du go, plus complexe à appréhender
que les échecs (entre autres à cause du plus grand nombre de positions : 10170 au go, contre 1050
pour les échecs, et de parties plausibles : 10600 au go, contre 10120 pour les échecs)156.
En , AlphaGo, un logiciel d'IA conçu par DeepMind, filiale de Google, bat pour la première fois
Fan Hui, le triple champion européen de go157 et ainsi relève ce qu'on considérait comme l'un des
plus grands défis pour l'intelligence artificielle. Cette tendance se confirme en mars 2016 quand
AlphaGo bat par trois fois consécutives le champion du monde de la discipline, Lee Sedol, dans un
duel en cinq parties158. Lee Sedol a déclaré au terme de la seconde partie qu'il n'avait trouvé
« aucune faiblesse » chez l'ordinateur et que sa défaite était « sans équivoque ».
Bridge
Poker
Article connexe : Libratus.
Le premier programme informatique à avoir gagné un tournoi de poker significatif face à des
joueurs professionnels humains est Polaris, en 2007160,161 et, depuis, les efforts pour améliorer ce
résultat n'ont pas cessé.
En 2017, lors du tournoi de poker « Brains Vs. Artificial Intelligence : Upping the Ante »
(« Cerveau contre Intelligence Artificielle : on monte la mise ») organisé dans un casino de
Pennsylvanie, l’intelligence artificielle Libratus, développée par des chercheurs de l'université
Carnegie-Mellon de Pittsburgh, est confrontée à des adversaires humains dans le cadre d'une partie
marathon étalée sur 20 jours161. Les joueurs humains opposés à Libratus, tous professionnels de
poker, affrontent successivement la machine dans une partie en face à face (heads up (en)) selon les
règles du « No Limit Texas hold'em » (no limit = mises non plafonnées), la version actuellement la
plus courante du poker. Les parties étaient retransmises en direct et durant huit heures par jour sur la
plateforme Twitch162.
Au terme de plus de 120 000 mains jouées, Libratus accumule 1 766 250 dollars (virtuels). Le
joueur humain ayant perdu le moins d'argent dans son duel face à la machine, Dong Kim, est tout de
même en déficit de plus de 85 000 dollars. Dans leurs commentaires du jeu de leur adversaire, les
joueurs humains ont admis qu'il était à la fois déconcertant et terriblement efficace. En effet,
Libratus « étudiait » chaque nuit, grâce aux ressources d'un supercalculateur situé à Pittsburgh, ses
mains jouées durant la journée écoulée, utilisant les 15 millions d’heures/processeur de calculs du
supercalculateur162.
La victoire nette et sans bavure de la machine marque une nouvelle étape dans le développement de
l'intelligence artificielle, et illustre les progrès accomplis dans le traitement par l'IA des
« informations imparfaites », où la réflexion doit prendre en compte des données incomplètes ou
dissimulées. Les estimations du nombre de possibilités d'une partie de poker No Limit en face à
face est d'environ de 10160162.
Auparavant en 2015, le joueur professionnel Doug Polk (en) avait remporté la première édition de
cet évènement contre l'IA baptisée Claudico (en)162.
Quake III
En 2018, une équipe de chercheurs de Google DeepMind affirme sur son blog163 avoir conçu un
programme d'intelligence artificielle capable de battre les champions humains du jeu vidéo de tir à
la première personne Quake III, en utilisant les bots (les robots) intégrés au jeu164. Le mode choisit
était le CTF (Capture the flag, « capture du drapeau » en français) : dans ce mode, le but du jeu est
de récupérer le drapeau de la base ennemie pour le ramener dans sa propre base, tout en défendant
son propre drapeau des assauts ennemis165.
N'ayant reçu aucune information avant de commencer à jouer, ces bots (nommés « agents
coopératifs complexes » par Deepmind)165 ont joué des milliers de parties entre eux, apprenant de
leurs erreurs pour perfectionner leurs tactiques164 (« comment voir, agir, coopérer et concourir dans
des environnements invisibles, le tout à partir d’un seul signal de renforcement par match » disant
aux agents s'ils avaient gagné ou non)165. À chaque nouvelle partie, une nouvelle map (zone de
jeu)f était générée automatiquement (de manière procédurale)163, permettant de compliquer la
tâche aux bots. Les trente bots se sont affrontés sur un demi-million de parties (450 000)165, afin de
maîtriser l’environnement et les différentes tactiques et stratégies inhérentes au jeu164,165. Selon
les chercheurs : « Grâce à de nouveaux développements dans l’apprentissage par renforcement, nos
agents ont atteint des performances de niveau humain dans Quake III Arena CTF, un environnement
multi-agents complexe et l’un des jeux multijoueurs cultes en 3D à la première personne. Ces
agents démontrent leur capacité à faire équipe avec d’autres agents artificiels et des joueurs
humains »165. Pour Deepmind, « les agents n’ont jamais été informés des règles du jeu, mais ont
appris ses concepts fondamentaux et [ont] développé efficacement une intuition pour le CTF »165.
Au lieu de former un seul agent, les chercheurs ont entrainé « une population d’agents » qui
apprenaient en jouant les uns avec les autres, fournissant ainsi « une diversité de coéquipiers et
d’adversaires »165. Chaque agent dans la population possède « son propre signal de récompense
interne, ce qui permet aux agents de générer leurs propres objectifs internes, comme la capture d’un
drapeau »165. « Un processus d’optimisation à deux niveaux optimise les récompenses internes des
agents directement pour gagner », en se servant de l’apprentissage par renforcement165. Selon les
chercheurs, « les agents opèrent à deux échelles de temps, rapide et lent, ce qui améliore leur
capacité à utiliser la mémoire et à générer des séquences d’actions cohérentes »165. Selon un
graphique de progression dévoilé par Deepmind163, les agents dépassaient déjà le niveau des
joueurs humains moyens après 150 000 parties165.
Par la suite, un tournoi est organisé entre des binômes de machines contre des binômes humains
(40 joueurs humains)165, ainsi que des duos mixtes humains/machines entre eux164. Selon
DeepMind, les équipes de bots atteignirent un taux de victoire probable de 74 %. En comparaison,
les très bons joueurs humains n’ont atteint que 52 % de taux de victoire164. Les équipes composées
d'agents uniquement sont restées invaincues lors de leurs confrontations avec équipes composées
exclusivement d’humains. Les duo d'agents avaient 95 % de chances de gagner contre des équipes
humains/agent artificiel165.
Par ailleurs, les chercheurs ont observé que la probabilité de victoire par les bots baissait si le
nombre de membres dans l'équipe augmentait. Cela s'explique par le fait que l'intelligence
artificielle apprend à jouer au jeu en solo, mais ne comprend pas encore complètement la notion de
coopération, souvent capitale dans un jeu en équipe. Ce paramètre était l'un des objets de cette
expérience, visant à améliorer la conscience collective des IA, ce qui est un point déterminant dans
le développement d’une espèce164.
Starcraft II
Le , Google DeepMind présente sur son blog AlphaStar166, une intelligence artificielle dédiée au
jeu de stratégie en temps réel StarCraft II qui a affronté deux joueurs humains lors d'un match
retransmis en direct sur Internet. Durant cet évènement, AlphaStar bat deux joueurs professionnels,
dont Grzegorz « MaNa » Komincz, de l'équipe Team Liquid, l'un des meilleurs joueurs
professionnels au monde167. Le développement de cette intelligence artificielle a été permis par un
partenariat entre Google DeepMind et Blizzard Entertainment, l'éditeur du jeu143.
L'une des caractéristiques de cette intelligence artificielle est qu'elle propose une version
implémentant un brouillard de guerre. C'est-à-dire que, contrairement aux personnages contrôlés par
le jeu, l'intelligence artificielle n'a accès qu'aux informations auxquelles aurait accès un joueur
humain. Par ailleurs, le nombre d'actions par minute d'AlphaStar était inférieur au nombre d'actions
par minutes de ses adversaires. Ce n'est donc pas la rapidité de jeu de l'IA, mais l'efficacité de sa
stratégie qui aurait permis à AlphaStar de gagner, bien que cette question soit sujette à
controverses143.
Notes et références
Notes
1.
• « the building of computer programs which perform tasks which are, for the moment,
performed in a more satisfactory way by humans because they require high level mental
processes such as: perception learning, memory organization and critical reasoning ».
• On parle de sémantique.
• Ils occupaient donc, en nombre de comparaisons par seconde, une moyenne géométrique
entre une balance de Roberval (une opération logique par seconde) et le cerveau humain.
• Au début des années 2010, le logiciel Picasa 3.8 y arrive cependant avec un taux de réussite
le rendant tout à fait exploitable[réf. nécessaire].
• Arnold Denker était alors âgé de 74 ans et crédité d'un classement Elo de 2300, ce qui
relativise un peu la performance du programme, un fort grand maitre étant à cette époque
plus vers les 2 650–2 700 points Elo, voire davantage.
6. Une map simplifiée par rapport aux maps traditionnelles du jeu Quake III.
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Hassabis, « Mastering the game of Go without human knowledge », Nature, 550, o 7676, ,
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• « AlphaStar: Mastering the Real-Time Strategy Game StarCraft II » [archive], deepmind.com,
24 janvier 2019.
167.« AlphaStar, l'IA de Google Deepmind, a battu des joueurs pro à Starcraft » [archive],
futura-sciences.com, 25 janvier 2019.
Annexes
Sur les autres projets Wikimedia :
• intelligence artificielle, sur le Wiktionnaire
• Département:Intelligence artificielle, sur Wikiversity
Bibliographie
Aspects techniques
• Stuart J. Russell et Peter Norvig, Intelligence artificielle (3e éd.) [« Artificial Intelligence: A
Modern Approach (en) »], Pearson Education France, , 1216 (ISBN 978-2-7440-7455-4,
présentation en ligne [archive]).
• Alan Turing, Jean-Yves Girard, La Machine de Turing, Éditions du Seuil, [détail de l’édition],
Les Ordinateurs et l'Intelligence, 133–174
• Claire Rémy, L'Intelligence artificielle, (ISBN 2-10-002258-X)
• Jean-Marc Alliot et Thomas Schiex, Intelligence artificielle et informatique théorique,
CEPADUES, (ISBN 2-85428-578-6)
• Michael R. Genesereth et Nils J. Nilsson, Logical Foundations of Artificial Intelligence, Los
Altos, Californie, États-Unis, Morgan Kaufmann, , 405 [détail de l’édition] (ISBN 0-934613-31-1)
• Jean-Louis Laurière, Intelligence Artificielle, Eyrolles,
• Jean-Paul Delahaye, Outils logiques pour l'intelligence artificielle, Eyrolles, [détail des
éditions] (ISBN 978-2212084122)
• Jean-Paul Haton, Marie-Christine Haton, L'Intelligence Artificielle, Que sais-je ?, (ISBN 2-13-
043164-X)
Aspects prospectifs
• Étude : CGET (2019) Intelligence artificielle – État de l’art et perspectives pour la France ;
21 février 2019. URL:https://cget.gouv.fr/ressources/publications/intelligence-artificielle-
etat-de-l-art-et-perspectives-pour-la-france [archive] (ISBN 978-2-11-152634-1) (ISSN 2491-0058)
Aspects philosophiques
Articles connexes
Notions générales
• Agent intelligent
• Agent logiciel
• Agent virtuel
• Algorithme
• Algorithme génétique
• Applications de l'intelligence artificielle
• Automation
• Bio-informatique
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• Éthique de l'intelligence artificielle
• Explosion d'intelligence
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• Interactions homme-machine
• Philosophie de l'intelligence artificielle
• Principaux projets et réalisations en intelligence artificielle
• Progrès
• Progrès technique
• Réseau de neurones artificiels
• Singularité technologique
• Singularitarisme
• Système expert
• Téléchargement de l'esprit
• Test de Turing
• Vie artificielle
Notions techniques
• Agent conversationnel
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• Apprentissage par renforcement
• Apprentissage profond (Deep learning)
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• Forêt d'arbres décisionnels
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• Intelligence artificielle distribuée
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• Raisonnement par cas
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• Système multi-agents
• Théorème de Cox-Jaynes
Chercheurs en intelligence artificielle (espace anglophone)
• Edward Feigenbaum
• Irving John Good
• Douglas Hofstadter
• Douglas Lenat
• John McCarthy
• Marvin Lee Minsky
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• Nils Nilsson
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• Association française pour l'intelligence artificielle [archive] (AfIA).
• Association française pour la promotion et la sensibilisation à l'intelligence
artificielle [archive] (AFPSIA) (inaccessible).
• GdrIA [archive], groupement de recherche du CNRS sur les aspects formels et algorithmiques
de l'intelligence artificielle.
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• Dossier sur l'Intelligence artificielle [archive], savoirs.ens.fr (conférences de l'École normale
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experts de l'intelligence artificielle
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Domaines de l'informatique
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https://www.europe1.fr/technologies/au-fait-cest-quoi-lintelligence-artificielle-3612572
Qu'elle soit dans nos smartphones, dans les robots des usines ou les banques en ligne,
l'intelligence artificielle fait désormais partie de notre quotidien. Mais quelle est sa
définition ?
Rendre l'accès aux bases de données plus accessible, créer des "zones franches d'intelligence
artificielle" pour permettre l'expérimentation, mieux valoriser le travail des chercheurs… Ces
propositions sont issues du rapport du député LREM Cédric Villani sur l'intelligence artificielle
publié mercredi pour favoriser son développement en France. L'"IA" est désormais un domaine
technologique incontournable, mais de quoi s'agit-il exactement ?
"Machine" ne désigne pas un objet physique mais plutôt "un système automatique capable de traiter
de l’information", selon Eric Sibony, cofondateur et directeur scientifique de Shift Technology,
interrogé par Ouest France. Le concept d'intelligence est lui bien plus délicat à définir et doit donc
plutôt être identifié au cas par cas. C'est pourquoi les chercheurs ont mis au point plusieurs tests au
fil du temps.
"Le test de Turing". Le mathématicien Alan Turing est l'un des premiers scientifiques à s'être
intéressé à cette "intelligence artificielle", dans les années 1950. Il a défini un test simple pour
savoir si une machine est intelligente ou non, qu'il décrit dans son ouvrage Computing Machinery
and Intelligence (publié en 1950).
Une personne discute à l'aveugle avec un autre humain ou une machine programmée pour donner
des réponses sensées. Si la personne ne se rend pas compte de la différence entre ses deux
interlocuteurs, alors on considère que la machine a une "intelligence artificielle". On appelle ce
procédé le "test de Turing".
Une nouvelle manière de tester "l'intelligence". Mais dans le monde de plus en plus numérique
dans lequel nous évoluons désormais, ce test n'est pas toujours applicable. Par exemple, il n'est pas
valable pour qualifier le niveau d'intelligence d'un programme de tri automatique de photos puisque
cet outil ne peut tenir une conversation.
Désormais, on utilise plutôt une formule mise au point par le scientifique américain Marvin Minsky
(1927-2016), l'un des fondateurs du domaine de l’IA, qui consiste à savoir si la machine est capable
d'accomplir une tâche qui, pour l'instant, est réalisée de façon plus satisfaisante par des êtres
humains. Une définition qui porte en elle les critiques que l'intelligence artificielle rencontre
aujourd'hui : la technologie peut-elle supplanter l'être humain ?
Object 7
https://www.clubic.com/technologies-d-avenir/intelligence-artificielle/article-835684-1-
intelligence-artificielle.html
Ce dossier abordera toutes ces questions que vous vous posez probablement sur ce qu'on appelle
communément l'IA. Nous verrons aussi ce que nous réserve ce passionnant domaine dans les
années à venir, ou plus simplement comment nous vivons aujourd'hui aux côtés de l'IA. Le futur,
c'est maintenant !
Il faudra attendre 1956 pour obtenir une définition de l'IA proposée par Marvin Lee Minsky : « La
construction de programmes informatiques qui s'adonnent à des tâches qui sont, pour l'instant,
accomplies de façon plus satisfaisante par des êtres humains car elles demandent des processus
mentaux de haut niveau tels que : l'apprentissage perceptuel, l'organisation de la mémoire et le
raisonnement critique. »
L'intelligence artificielle est un vaste domaine qui touche non seulement à l'informatique mais aussi
aux mathématiques, à la neuroscience et même à la philosophie. L'IA fascine depuis plus d'un demi-
siècle les scientifiques, mais aussi les romanciers et cinéastes. Des cyborgs tueurs de Terminator
aux androïdes de Blade Runner en passant par HAL 9000 de 2001, l'Odyssée de l'espace, les
humains semblent fascinés par la possibilité de répliquer leur comportement et communiquer avec
des machines « pensantes ».
L'une des premières machines à démontrer ses talents face à l'homme est Deep Blue. Cet ordinateur
bat en 1997 le champion mondial d'échecs, Garry Kasparov. Depuis, les défaites de l'humain face
aux machines ne cessent de s'enchainer. La dernière en date est la victoire de l'IA AlphaGo de
Google face au champion Lee Sedol lors d'une partie de Go, un jeu bien plus complexe que les
échecs. L'IA Watson développée par IBM remporte même une émission de Jeopardy! aux USA. Un
exploit qui démontre que l'intelligence artificielle a de beaux jours devant elle.
Mais les machines intelligentes ne se cantonnent pas aux jeux de société, loin de là. L'intelligence
artificielle est déjà en place dans de nombreux domaines de notre quotidien. Watson a par exemple
été utilisé dans la finance et la médecine. L'IA intéresse aussi l'armée, qui cherche à l'utiliser pour
ses drones et la gestion automatisée des armements. Les voitures autonomes font aussi de plus en
plus parler d'elles.
À plus petite échelle, on peut citer les assistants personnels utilisés par nos smartphones comme
Siri ou Google Assistant. Ces programmes qui ne cessent d'évoluer s'appuient sur l'apprentissage de
nos habitudes afin de nous fournir des informations pertinentes selon le contexte. La sortie récente
des enceintes connectées de type Google Home ou Amazon Echo (pour l'instant aux USA
seulement) vont apporter dans un futur très proche toujours plus d'interactions entre les humains et
leurs machines.
La Silicon Valley est un lieu particulièrement prolifique pour ce marché. Les géants du web que
sont Google, Apple, Facebook et Amazon (les fameux GAFA, parfois aussi appelés GAFAM avec
l'ajout de Microsoft) se livrent une rude bataille afin de racheter la start-up innovante qui leur fera
gagner un coup d'avance sur leurs adversaires. C'est une économie nouvelle qui a vu le jour avec la
mise en œuvre des assistants vocaux et de la reconnaissance faciale, pour ne citer qu'eux. À titre
d'exemple, ce ne sont pas moins de 600 milliards de dollars d'investissements qui auront été réalisés
dans la Silicon Valley en 2013. Un chiffre impressionnant, qui devrait augmenter de 50% d'ici 2020.
Mais, comme toute forme de technologie, l'impact de l'IA dépend de ce que l'on en fait : elle apporte
aussi avec elle des perspectives d'évolution positive pour l'Homme et la planète. Dans le domaine
médical, par exemple, elle peut permettre de réaliser des diagnostics fiables en quelques secondes et
sans nécessairement faire passer une batterie de tests douloureux ou inconfortables au patient.
Mais qu'arrivera-t-il le jour où l'IA surpassera l'humanité dans tous les domaines ? Sonnera-t-elle le
glas de l'espèce humaine ? Ou arrivera-t-on au début d'un nouvel âge d'or ? Nous en sommes encore
loin, mais la réflexion commence déjà au sein de la communauté scientifique. Les plus grands
ingénieurs du monde travaillent actuellement de concert afin de concevoir le futur de l'intelligence
artificielle, mais aussi ses limitations. Ce n'est pas sans rappeler les lois de la robotique imaginées
par le romancier Isaac Asimov, qui s'inquiétait avant l'heure (en 1942 !) de ce qu'il pourrait advenir
d'une société où l'intelligence artificielle se démocratiserait.
Les gouvernements misent aussi fortement sur l'IA pour le futur. Ainsi le gouvernement Macron a-t-
il décidé de poursuivre le projet #FranceIA initié par François Hollande, et qui consiste à préparer
la stratégie de la France dans le domaine de l'intelligence artificielle pour les années à venir.
L'intelligence artificielle a donc de beaux jours devant elle. Qu'elle fascine ou qu'elle effraie, il
semble bien que l'humanité ne puisse y échapper. Son futur et surtout le nôtre doit donc se préparer
dès maintenant pour une collaboration pérenne entre hommes et machines.
Modifié le 01/06/2018 à 15h36
Conclusion
pas trop d’intelligence pour le moment dans l’IA. Comme les chercheurs le soulignent, il reste
énormément d’étapes à franchir avant d’avoir des choses intéressantes. Tout le monde s’extasie
devant les visages générés alors que des programmes sans IA de ce type existent (en mieux) depuis
des décennies (me rappelle d’un truc à Imagina). ça va en faire de la startup qui récolte du pognon
puis met la clef sous la porte après avoir tout claqué en putes et en coke…
https://www.coe.int/fr/web/artificial-intelligence/what-is-ai
Très concrètement, dans sa phase d'apprentissage, la machine va rechercher les liens entre des
données préalablement sélectionnées pour un domaine spécifique (par exemple, sur 10 années, dans
différentes villes, le nombre de crèmes glacées vendues et la température de l'air) et les catégoriser.
Ce modèle pourra ensuite être utilisé pour résoudre des questions du type : s'il fait 25°, combien de
glaces puis-je espérer vendre dans tel lieu ?
Bien que certains systèmes construisent des modèles de manière relativement autonome,
l'intervention humaine demeure encore essentielle, qu'il s'agisse de choisir les données
d'apprentissage, d'identifier leurs éventuels biais ou alors, quand cela est possible, de distinguer
parmi les corrélations celles pouvant être réellement la cause d'un phénomène (si l'on vend
beaucoup plus de glaces pour un lieu donné, est-ce à cause de la température ou de la présence d'un
très bon glacier ?).
https://www.domo-blog.fr/13-bonnes-raisons-de-passer-a-domotique/
Je ne vous cache pas que je viens de regarder la série 13 Reasons why sur Netflix et que les 13
raisons de passer à la domotique sont intimement liées à ce récent visionnage... Parfois les idées
vous viennent de nul part et vous en fait un article intéressant, allez savoir... Je marche beaucoup
comme ça moi...
Toutefois au delà du petit clin d’œil, l’idée est tout de même intéressante pour les quelques
personnes qui sont encore indécises et se demandent ce que pourrait bien leur apporter un box
domotique à la maison.
Il ne faut pas se le cacher, une installation connectée a un coût! De fait, il devient alors normal de
se poser les bonnes questions avant de sauter le pas. Au travers de ce nouvel article de fond sur le
blog, je vais essayer d’argumenter et peut-être vous décider à passer le pas.
Personnellement, si vous me demandez mon avis, je vous dirai de foncer, mais il est aussi bon de se
faire son propre avis parfois… Alors voici 13 bonnes raisons de connecter votre maison et passer
du côté obscure de la force !
Un des buts premiers de la domotique, si ce n’est ce pour quoi elle a été créée, c’est sans doute le
fait de gagner en confort. Ce confort à la maison, s’obtient avec toute sorte d’automatismes et
d’équipements. Ce sont des choses simples du quotidien, qui d’un coup deviennent automatiques et
transparentes pour nous, créant alors un confort fort agréable qu’il devient compliquer de se
passer par la suite.
Une lumière qui s’allume toute seul quand on entre dans une pièce, ou des appareils électriques qui
se coupent en votre absence pour réaliser des économies d’énergies. Des volets motorisés qui
s’ouvrent et se ferment automatiquement, une alarme qui s’active dès notre départ de la maison.
Une motorisation de portail qui s’actionne quand vous arrivez dans votre rue. Un système de
chauffage qui régule la température au gré de nos allers et venues …
l s’agit véritablement d’un confort ultime dans chaque pièce que nous propose une maison
connectée. Des commodités qu’il devient très vite compliqué de se passer !
2- La maison intelligente permet de faire des économies
Après le confort, les économies sont sans doute un des postes les plus prisés par les usagers de la
smart-home. En effet, la vie coûte chère de nos jours, les différentes énergies ne cessent
d’augmenter, il est alors temps de contenir ces augmentations successives en agissant là ou nous
pouvons avoir un peu de marge de manœuvre.
La domotique permet justement de jouer sur cette marge de manœuvre, tout en conservant un
confort optimal. Il ne s’agit pas de restreindre l’utilisation de l’eau, du gaz ou de l’électricité, mais
plutôt de maîtriser et optimiser cette utilisation des énergies. En effet, grâce à la maison connectée,
il est alors possible de comprendre, analyser et pas conséquent, améliorer la gestion de l’énergie en
y trouvant des axes d’améliorations. Ce la passe par exemple par un thermostat connecté et une tête
thermostatique elle aussi connectée, mais aussi par des détecteurs de mouvements dans les pièces de
passage qui coupent la lumière quand elle n’est plus nécessaire ! Ou encore un pommeau de douche
connecté qui indique un code visuel en fonction des litres consommés. C’est une succession de petit
gestes qui, avec un impact plus ou moins gros, une fois cumulés permettent de gros gains.
3- La domotique permet de sécuriser la maison
Même si ce n’est pas son utilité première, la centrale domotique peut aussi servir de système
d’alarme anti intrusion. Au delà de cela, c’est aussi un moyen d’augmenter la sécurité au domicile
avec des détecteurs de fumées connectés ou encore des détecteurs d’inondation. Vous l’aurez
compris, outre le fait de sécuriser la maison, la maison intelligente sécurise également vos proches
des accidents domestiques les plus fréquents et dommageables tels que les intoxications aux
monoxyde de carbone ou encore les incendies !
4- la maison connectée permet d’être alerté, même loin du
domicile
La smart home s’appuie sur des notifications. En effet, au grès de vos scénarios, vous pouvez en
plus d’une action ou d’un événement, déclencher une notification afin de connaitre un état précis de
votre système. Alarme déclenchée, inondation détectée, coupure de courant, lumière restée
allumée… Les possibilités sont très nombreuses ! Disponibles via plusieurs canaux: SMS, mail,
push, tweet, telegram… Les notifications sont très utiles et c’est vous qui choisissez pour quel
événement vous désirez être notifié, vous ne serez donc pas pollué par des notifications inutiles. Les
nombreuses mises à jour des box domotiques permettent d’intégrer toujours plus de moyens de
communications. Il devient alors très facile de communiquer avec sa maison.
5- La maison intelligente à cette faculté à comprendre et
analyser
Un autre point fort de la smart-home, c’est son pouvoir d’enregistrer et stocker dans une base
de données tous les événements de vos capteur et/ou actionneur. Même un élément dit « virtuel »,
peu être mémorisé sur ses différents changements d’états. Il devient alors assez simple d’exploiter
ces datas et les recouper entre elles. À ce stade, vous avez une toute autre compréhension des
événements et du fait que vous disposez de données concrètes il est facile pour vous, d’établir un
diagnostic clair ou simplement comprendre une situation.
C’est ainsi qu’il est par exemple possible d’analyser votre consommation énergétique. En exploitant
vos données, vous aurez tout de suite une très bonne lecture de ce qui se passe et pourrez alors
trouver simplement des axes d’amélioration. Que ce soit sur la consommation électrique ou la
consommation d’eau, c’est tout à fait dans ses cordes.
6- la maison 4.0 peut aussi ambiancer vos soirées
Eh oui! La maison intelligente c’est aussi l’effet Waouh! Bon OK, je vous l’accorde ce n’est pas
un argument de poids, mais ça reste tout de même une autre bonne raison de motiver le passage vers
la maison du futur. Bien sûr, cela reste un plus proposé par une installation et des périphériques qui
sont en place pour une tout autre raison. Et qui elle est justifiée. Toutefois voila une nouvelle
illustration de la puissance d’adaptabilité et la polyvalence des objets connectés.
Mais tout de même, pendant vos soirées entre amis, utiliser les scénarios intelligents pour créer une
ambiance lumineuse conviviale. Vous pouvez domotiser les éclairages extérieurs et ainsi profiter
d’un prolongement de l’ambiance lumineuse jusque sur la terrasse l’été. Enfin, avec la maison 4.0 ,
il est possible très simplement de créer une ambiance particulière pour un dîner de famille, entre
amoureux ou une soirée de fête !
7- La domotique : Un argument de choix pour la maison qui
peut peser dans la vente
Aussi surprenant que cela puisse paraître, c’est effectivement vrai! Je viens moi-même de vendre
ma maison et au-delà du fait que ma maison s’est vendue en moins d’une journée et que mon
acheteur est tout simplement fasciné par les différents automatismes et tout le confort que propose
ma « maison connectée », toutes les visites de potentiels acquéreurs se sont entendus sur un point:
un atout de cette maison c’est tout de même son aspect connecté qui lui confère confort,
maîtrise des énergies et sécurité!
Un atout de choix donc si vous devez vendre votre maison, car si fut un temps la domotique pouvait
faire peur, aujourd’hui elle fait envie et devient valorisante pour un bien sur le marché immobilier,
alors profitez en pour vous démarquer sur un marché très concurrentiel !
8- la domotique sait se connecter à vos objets connectés
Il sont partout autour de nous aujourd’hui. Nos smartphones ne disposent plus d’assez d’espace de
stockage pour y loger toutes les applications, tellement elles sont en nombre important … Je grossis
le trait, pourtant, chaque objet dispose bien de son application mobile.
Si bien que si une application pour piloter un objet connecté c’est pratique, 40 applications pour
piloter les 40 objets connectés de la maison, ça l’est déjà beaucoup moins ! Un service en ligne a
grandement participé à cette connectivité accelerée des objets connecté, il s’agit de IFTTT. La
domotique étant compatible avec de plus en plus d’objets connectés, contrôler ces objets
directement depuis box offre un moyen unique de consulter et/ou piloter vos objets connectés !C’est
même un véritablement jeu d’enfant avec les assistants vocaux. Ainsi, les Google Home et autres
Amazon Alexa vous donne le contrôle de la maison simplement par la voix.
Quand je vous disais que la domotique permet de gagner en confort, vous voyez !
9- la domotique ce n’est pas que dans la maison, c’est aussi à
l’extérieur
En effet, la domotique s’exporte de plus en plus à l’extérieur de la maison. Chaque année, quand
arrivent le printemps, les périphériques et les objets connectés pour l’extérieur sont de plus en plus
nombreux. Il est carrement possible de connecter la piscine aujourd’hui.
C’est un fait, nous adorons notre petit cocon l’hiver, mais quant arrive l’été, nous somme friands de
nos espaces extérieurs et y passons le plus clair de notre temps. Il devient alors primordial de faire
suivre le confort que confère la smarthome à l’intérieur jusque sur la terrasse !
10- La domotique vous protège des dangers
La box domotique tend de plus en plus vers la sécurité. Les protocoles se sécurisent et se
complexifient, le Chiffrement AES-128 est déjà présent sur certains modules z-wave… Alors bien
que ce ne soit pas un système de sécurité officiel et agréé, la centrale connectée est tout aussi
puissante, voir plus puisqu’elle dispose de bien plus d’informations qu’un simple système d’alarme.
La difference réside essentiellement sur les normes et autres certifications. En tant que système
« ouvert » à de multiples protocoles, filaire et sans-fils (knx, Enocean, Edisio, Bluetooth, wifi, gsm,
433Mhz, …)
Mais la maison connectée ne s’arrête pas là, en effet, elle peut aussi servir de système de
protection pour une personne âgée avec des boutons d’alertes ou des caméras de surveillance. Ça
peut aussi être un moyen de vous avertir quand les enfants sont enfin rentrés de l’école. Un simple
scénario sur l’ouverture de la porte une fois que l’alarme est désactivée. Dans la demi-heure qui suit
la fin de l’école, et vous recevez une photo des enfants qui viennent de rentrer quand ils passeront la
porte!
11- La domotique devient accessible et facile
Longtemps mal percue auprès du grand public, car trop complexe à programmer et à destination des
geeks, la domotique se démocratise et devient simple à configurer et encore plus, à utiliser.
Plus besoin d’avoir une formation technique ou des compétences en développement pour configurer
sa maison connectée.
Visitez note section spéciale, la domotique pour les nuls pour apprendre et comprendre très
simplement.
Les systèmes se sont simplifiés pour l’utilisateur final, tout en devenant toujours plus complexes et
pointus au niveau du code interne. Ce qui permet de faire des scénarios très complexes en
utilisant simplement des listes déroulantes et des fonctions logiques.
12- la domotique sait tout faire
En rédigeant ce titre, voilà déjà 5 bonnes minutes que je me creuse la tête pour trouver un aspect
connecté de la maison qui ne serait pas possible d’automatiser ou de monitorer par la domotique.
J’ai beau me creuser la tête, je ne vois pas! Éclairage, chauffage, confort, sécurité, énergies, piscine,
garage et voiture même… Bref, tout est possible et ce n’est que le début ! Il n’y à qu’a lire notre
article exemple sur le déroulé d’une journée dans la maison connectée pour comprendre que tout est
possible. Et encore, ce récit ne présente qu’une infime partie de tout le potentiel disponible.