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1. Bilans :
Le basson du Rechterbach s'étend à la fois sur le bord Sud-Est du massif de Stavelot et sur la
partie Nord du Synclonorium de l'Eifel. Le substratum est constitué de grès, quartzite, argilites
schistosées et phyllades.
Des données de précipitations et température sont disponibles pour la période janvier 2001 à
avril 2007 pour respectivement 5 et 4 stations situées à proximité du bassin. Grâce à la méthode des
polygones de Thiessen, les poids à attribuer à chaque station pour le calcul de précipitations et
températures moyennes pour le bassin du Rechterbach ont été calculés.
Des forages sont exploités dans le bassin pour alimenter la ville de St-Vith, elle même située
hors du bassin du Rechterbach. Le débit capté sur la période janvier-avril 2007 est de 187 883m³.
Questions :
– A l'aide de la formule de Thornthwaite, calculer l'eau utile pour la période 2001-2006.
– Réaliser un bilan hydrologique pour la période janvier-avril 2007.
250
200
150
Lame d'eau (mm)
100 Précipitations
ETP
stock
50
0
juillet 2001 juillet 2002 juillet 2003 juillet 2004 juillet 2005 juillet 2006
janvier 2001 janvier 2002 janvier 2003 janvier 2004 janvier 2005 janvier 2006 janvier 2007
-50
-100
Figure 1
-150
250
Eau utile de janvier 2001 à avril 2007
200
lame d'eau (mm)
150
Eau utile
100
50
Figure 2
0
janvier 2001 mai 2002 septembre 2003 février 2005 juin 2006
b. Bilan Hydrologique.
Précipitations : La méthode des polygones de Thiessen permet grâce aux poids fournis pour
les précipitations de calculer des valeurs moyennes pour celles-ci. Une simple addition nous permet
ensuite de connaître la valeur totale de ces précipitations sur le bassin versant. Nous obtenons ici
366,19mm de pluie.
Flux sortant à l'exutoire : Les données de débit du Rechterbach nous permettent de calculer
qu'un total de 1,18.107 m³ d'eau ont quitté le bassin par le Rechterbach. Rapporté à la superficie du
bassin (41 km²), ceci donne une lame d'eau de 287,61 mm.
Flux pompé : 187 833 m³ ont été pompé durant la période incriminée, ce qui revient à 4,58
mm ramené à l'échelle du bassin.
Variation du stock dans le sol : Comme il ne s'agit pas ici d'un bilan annuel ou pluriannuel,
nous devons tenir compte de la variation du stock d'eau dans le sol. Calculée par la méthode de
Thornthwaite, on trouve une variation négative égale à – 47,93mm.
Variation des réserves dans le sous-sol : Plusieurs méthode s'offraient ici à nous. La méthode
classique consiste à utiliser une période de récession pour calculer le débit de base, et d'obtenir ainsi
une estimation des réserves. Toutefois, les débits doivent être pris en période d'étiage afin d'éliminer
l'effet du ruissellement, et ce n'est pas le cas au mois de janvier. Cette méthode fournit un résultat de
-12,74mm. Ce n'est pas cette valeur qui a été considérée. Une autre méthode consiste à faire le bilan
entre l'eau utile, calculée par la méthode de Thornthwaite, et le débit de sortie du Rechterbach.
Comme le ruissellement est négligé dans notre calcul de l'eau utile, il est inclus dans celle-ci, et
donc supprimé lorsqu'on effectue la soustraction. Sur la période considérée, 306,91mm se sont
infiltrés dans la nappe, on peut donc considérer que la quantité d'eau dans celle-ci a augmenté de
19,29mm. Cette valeur a été considérée comme meilleure et c'est celle-ci que nous garderons.
Au final le bilan donne 366,19 mm d'entrée d'eau et 370,77 mm de sortie, ce qui figure un
bilan net de 4,58 mm d'eau sortant du bassin. Cet écart peut provenir aussi bien d'imprécisions de
mesure que d'une entrée d'eau par le bassin hydrogéologique, et plus probablement des deux.
2. Loi de Darcy.
Un aquifère contenant une nappe captive a une épaisseur de 33m et une largeur de 4km.
Figure 3
Débit total.
Temps de transport.
Si l'on divise le débit par la section de l'aquifère, on obtient non pas la vitesse de
déplacement du fluide mais la vitesse de Darcy. Il faut multiplier cette section par la porosité
efficace afin de tenir compte de la section réellement utilisée par le fluide lors de son déplacement.
De la même manière que précédemment, celle-ci est obtenue par une moyenne pondérée des
différentes porosités. On obtient ainsi une porosité efficace moyenne de 0,043, et une vitesse de
déplacement de 7,75.10-6 m/s. Pour les 1200 mètres de l'aquifère cela équivaut à un temps de
parcours de 4 ans et 11 mois approximativement. C'est également le temps que mettrait un polluant
dissous à parcourir cette distance.
3. Essais de pompage au PP3.
Questions :Indiquer quelles sont les courbes d’interprétation d’essais de pompage qui
pourront être dessinées et utilisées pour déterminer les paramètres hydrodynamiques de l’aquifère
Déterminer la conductivité hydraulique de l’aquifère investigué.
0,1
Rabattement (m)
0,2
0,3
0,4
0,5
0,6
0,7
Figure 4
0,8
Débits spécifique (m²/s)
Choix d'une méthode : Plusieurs méthodes s'offrent à nous et il convient de choisir la bonne.
Les données présentent un profil de régime d'abord transitoire puis permanent (Figure 5). Les
équations de Theiss dans l'approximation de Jacob pour un régime transitoire sont a écarter d'entrée
car nous ne sommes pas en nappe captive, et que les données ne permettent pas de vérifier si la
condition ∆h/h < 25% est vérifiée. Ils nous reste alors la méthode de Dupuit en nappe libre, que
nous pouvons utiliser pour plusieurs débits ( courbe caractéristique du puits) ou pour plusieurs puits
à un même débit. Étant donné que nous ne disposons que des données concernant deux débits, c'est
cette dernière méthode qui sera utilisée pour la détermination de la conductivité hydraulique du
sous-sol.
0,1
0,2
Rabattement (m)
Pp3 87 m³/h
0,3
PR3
0,4 pz3
Pp3 59 m³/h
0,5
Régime
permanent
0,6
0,7 Figure 5
0,8
Temps (s)
10
h²-y²
8
H²-y²
Régression linéaire
6 pour h²-y²
0
Figure 6
-0,5 0 0,5 1 1,5 2 2,5
log(x)