Vous êtes sur la page 1sur 4

Introduction

Le cycle Rankine est un modèle utilisé pour prédire la performance des moteurs à vapeur. Le
cycle de Rankine est un cycle thermodynamique idéalisé d'un moteur thermique qui
convertit la chaleur en travail mécanique. La chaleur est fournie à l'extérieur en boucle
fermée, qui utilise habituellement de l'eau comme fluide de travail. Le cycle de Rankine,
sous la forme de machines à vapeur, génère environ 90% de l'énergie électrique utilisée
dans le monde entier, y compris pratiquement toutes les centrales à biomasse, charbon,
énergie solaire thermique et nucléaire. Il est nommé d'après William John Macquorn
Rankine, professeur écossais de polymath et d'université de Glasgow

principalement dans les centrales thermoélectriques pour la production d'énergie


électrique et utilise l'eau comme fluide moteur, soit sous forme liquide, soit sous forme de

vapeur ou de gaz, avec la turbine à vapeur. Pour cette utilisation, l'eau est déminéralisée et
dégazée correctement.

En revanche, il tombe rapidement en désuétude dans le domaine de la traction ferroviaire et


de la propulsion marine, supplanté par le moteur diesel et le moteur électrique. Au
contraire, il reste indispensable pour les équipements de moteurs nucléaires (centrales,
sous-marins et porte-avions).
Le cycle de Rankine peut être:
Cycle Rankine ouvert, c'est-à-dire le rejet de vapeur dans l'atmosphère (comme c'était le cas
pour les anciennes locomotives à vapeur, qui devaient transporter, en plus du charbon, de
l'eau).
Cycle de Rankine fermé, comme dans le cas des installations thermoélectriques, y compris
les installations à cycle combiné. Il est possible d'exploiter la chaleur résiduelle de
condensation de la vapeur (cogénération), même en la transportant à travers un réseau de
chauffage urbain
Diagram :

1
Cycle idéal des centrales thermiques à vapeur
d’eau :
• 4 transformations de systèmes ouverts en régime permanent
‣ 1–2 : pompage adiabatique et réversible dans la pompe, à partir d’un état de liquide saturé
‣ 2–3 : échange de chaleur isobare dans la chaudière jusqu’à l’état de vapeur saturée
‣ 3–4 : détente adiabatique et réversible dans la turbine
‣ 4–1 : échange de chaleur isobare dans le condenseur
Analyse énergétique :
Travail effectué d’autant plus grand que la différence de volume
massique entre les phases de détente et de compression est
grande Wnet=W*turbin+Wpompe
• Changement de phase afin de maximiser cette différence

Une variante est le cycle de Hirn dans lequel la vapeur est surchauffée avant d’être
détendue (centrales électriques)

Analyse énergétique :
et par la première loi pour un cycle: Q net = Wnet
Wturbine+ Wpompe = QH + QL

Où Wturbine postive, Wpompe est négative Qh is positive, Ql est négative,


|Qh| > |Ql| et |Wturbine| > |WPompe|.

2
Efficacité :

De plus, le débit massique peut être calculé en utilisant ces relations :

2/GÉNÉRATION D'ENTROPIE DANS LES CYCLES DE RANKINE :


For the cycle:
Δs = 0
Alors

différence entre Carnot Cycle et Rankine Cycle :

• Le cycle Carnot est un cycle théorique alors que le cycle Rankine est un cycle
pratique.
• Le cycle Carnot garantit une efficacité maximale dans des conditions idéales,
mais le cycle Rankine garantit un fonctionnement en conditions réelles..

3
• L’efficacité obtenue par le cycle Rankine est toujours inférieure à celle du
cycle Carnot.

Écarts cycle de Rankine :


Écarts entre cycle de Rankine réel et idéal :
•Pertes en tuyauterie
‣ Pertes de charge dues à la dissipation visqueuse
‣ Pertes de chaleur vers l’ambiance
•Pertes dans la turbine et dans la pompe
‣ Pertes par dissipation visqueuse (rendements isentropiques)
• Pertes dans le condenseur
‣ Refroidissement du liquide sous la température de saturation dans le condenseur.

Cycle Rankine-Hirn réel :

Ecart entre le cycle à vapeur réel et le cycle de Rankine idéal [5]


L’effet des irréversibilités sur la performance du cycle est illustré par les expressions

Vous aimerez peut-être aussi