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INTROITUS AD PHILOSOPHORUM
LAPIDEM
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Le Cosmopolite
... Il n’en est pas de ce siècle comme des siècles passés, auxquels on
s’entr’aimait avec tant d’affection qu’un ami déclarait mot à mot cette
Science à son ami. On ne l’acquiert aujourd’hui que par une sainte
inspiration de Dieu. C’est pourquoi quiconque L’aime et Le craint, la pourra
posséder : qu’il ne désespère pas, s’il la cherche il la trouvera, parce qu’on la
peut plutôt obtenir de la bonté de Dieu que du savoir d’aucun homme ; car
Sa miséricorde est infinie et n’abandonne jamais ceux qui espèrent en Lui. Il
ne fait point acception de personnes et Il ne rejette jamais un cœur contrit et
humilié ; c’est Lui qui a eu pitié de moi, qui suis la plus indigne de toutes les
créatures et qui suis incapable de raconter Sa puissance, Sa bonté et Son
affable miséricorde qu’Il lui a plu de me témoigner.
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Basile Valentin
Sans doute mes persécuteurs et ceux qui sont médecins ignorants me diront
ce qu’on dit en proverbe : tu me dis beaucoup de choses touchant les Oies et
tu ne connais pas encore les Canards. Qui est-ce qui nous assurera que tout
ce que tu nous as écrit est véritable ? Pour mon particulier je n’ai autre
chose à leur répondre, sinon que je me tiens très content des choses que j’ai
apprises par expérience, comme aussi, mes autres compagnons . sans
craindre d’être trompé dans mes espérances, et ne suis dans le dessein de
me donner aucune peine pour vouloir apprendre quelque chose de nouveau
et d’incertain : celui qui est dans une autre opinion que la mienne, qu’il la
garde si bon lui semble et s’amuse à la connaissance de ces Canards : car il
n’est pas digne des Oies rôties, ni d’apprendre les merveilles que la Nature
cache en soi.
Cette mienne voix n’a pas été contrainte par un motif du siècle de déclarer
ce que j’ai ici écrit ; je ne l’ai pas fait aussi par arrogance, ni comme ayant
égard aux honneurs mondains. Mais elle a été contrainte par le
commandement de Jésus-Christ, mon Seigneur, afin que Sa gloire et bonté
dans les choses naturelles et temporelles, ne demeure pas inconnue aux
hommes, mais qu’elles puissent être manifestées pour l’honneur, louange et
gloire de son nom Eternel, et que, par la confirmation de ces miracles, Sa
Majesté et toute puissance soient honorées et reconnues de tous les vivants.
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Après ces motifs de l’amour Divin, l’affection envers le prochain m’y a invité,
pour témoigner que je lui veux autant de bien qu’à moi-même. Comme aussi
à mes ennemis et persécuteurs médisants de cette divine Science, afin que je
puisse cueillir sur leurs têtes des charbons ardents.
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En outre, que certains termes comme Dieu, prière, obéissance, .... n’arrêtent
pas votre lecture car, ce faisant, vous n’apprendriez rien. Vous ne feriez que
transposer, élargir, étendre vos fixités, c’est-à-dire votre idiotie, tout en
annihilant une possibilité qui vous est offerte.
C’est d’ailleurs à votre intention qu’en fin de volume, nous avons dressé
pour vous un lexique très sommaire de quelques termes qui ne vous sont pas
familiers. Ces derniers ne sont pas employés pour induire à l’ouvrage un
caractère mystérieux, cher aux escrocs de l’ésotérisme moderne ; étant
depuis toujours, ils n’ont pas à être réactualisés : en effet, une éventuelle
définition moderniste les entacherait vulgairement.
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d’Ygé). Vous voudrez éviter les tout aussi innombrables que fallacieux
dictionnaires « mytho-hermétiques », exceptés ceux de Dom Antoine-Joseph
Pernety et de Glaser.
L’Alchimie n’est pas « faire de l’or avec du plomb ». Cette vue limitée des
choses vous a été colportée par une masse stupide qui put se saisir des rênes
de l’éducation. Cette affirmation est tout aussi grotesque que celle qui
avancerait : « j’ai vu l’énergie nucléaire. Ce sont des hommes qui mettent de
grands habits blancs avec des masques horribles, et qui, à travers d’épaisses
vitres, dansent avec les mains. »
Ce n’est que sous cette impérieuse condition que l’artiste peut scruter
sagement ce qui préside aux phénomènes, laissant loin derrière les « causes
et les effets » se déroulant sur un même plan horizontal.
Que cela soit bien clair pour ceux qui prétendraient, avec leur langage de ce
jour, vouloir démantibuler ce qu’ils sont en fait incapables de comprendre
dans les prémices même, faute de ne pas être dans la bonne disposition.
Une autre grande loi chymique est celle qui enseigne qu’il existe une
semence métallique, tout comme celle des végétaux et des animaux. Ce n’est
que son mode d’existence qui, étant très lent en regard des deux autres plus
promptes, lui donne le caractère d’échapper aux tentatives analytiques
modernes. Le règne minéral se perpétue dans des conditions qui
n’échappent pas aux alchimistes. Un très grand mystère se cache derrière
ses mailles enchevêtrées dans la gangue : il est celui de la génération
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N’oubliez pas !
Que ceux qui trouveraient, au fil des pages, l’empreinte de quelques maîtres
connus, sachent que je fus leur disciple effectif, durant de longues années et
avec toute la ferveur qu’il me fut possible.
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PREMIÈRE PARTIE
CE QUI EST CE QUI EST POSSIBLE
Amis philosophes,
Vous voici naissant en ce siècle à la très merveilleuse et très
ancestrale science, l’ALCHIMIE Fille de Dieu, source pure de la
miséricorde de Marie notre très sainte Mère : vous, postulant à
l’Art, commencez par vous mettre à genoux et par dire
AU NOM DU PÈRE, DU FILS, ET DU SAINT-ESPRIT AMEN
Faites-le vraiment en cet instant même, avec votre corps et par
un acte.
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Notre époque est celle des « tubes ». Les sectes en tous genres
pullulent, même si elles se défendent d’en porter la
dénomination.
Les voici en goguette dans de somptueuses salles de chapitre ou
de loge, papotant d’Alchimie, se faisant « éclaircir » pour
atteindre le grade convoité, donnant leur fortune personnelle
pour recevoir le plus fameux quota de considération en l’échange
de quelques « trucs » appelés par eux « ascèse » qu’ils choisissent
comme une étoffe chez un drapier.
L’image de leur suffisance est le titre qu’ils portent, ainsi que le
nom de l’organisme bancaire qui les asservit. Rose-Croix par-ci,
scientologues par-là, ordres aussi divers qu’illusoires, ou, plus
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ou matériau, était celle d’un être qui semblait porter le plus beau
des enfants entre ses mains, sans tenir compte de lui-même.
Il ne me voyait même pas, tant il était affairé : il aurait pu
arriver n’importe quoi !
Pour la première fois, je me sentis complice de quelque chose.
Déjà, je pouvais l’observer sans le déranger. J’avais même envie
de lui prêter la main et, sentiment profond inexplicable, je
n’avais presque plus peur.
Ce n’est qu’à partir de cette impression qu’il me vit. Ralentissant
son mouvement de triage, à genoux dans la boue il s’arrêta
lentement et leva la tête vers moi. Toujours ce regard ...
- Tu es VT. du hameau de ... ?
Je hochai la tête et fis un pas vers lui :je craignais tellement qu’il
ne se remette au travail, qu’il m’oublie ! C’était ma chance et,
malgré ma timidité maladive, j’étais maintenant décidée à ne pas
la laisser passer.
Je fis encore deux pas. comme pour retenir son attention. Ses
yeux devinrent plus profonds. Le voilà figé comme une statue. Et
moi, bafouillant
- Qu’est-ce que c’est. le loup gris ?
Le voilà qui explose dans un rire d’une impressionnante virilité,
le visage au ciel et les bras tendus vers la minière. Stoppant net,
l’air grave
Le loup gris, petit oiseau, c’est ce que tu foules aux pieds ici
même. Mais qu’est-ce que c’est ?
Il deviendra corbeau et Vierge avec le fer .. .
Quel faire ?
Augmentant le ton
Avec le fer ! et, se calmant immédiatement, me souriant avec un
air très malicieux : mais c’est la même chose. petit oiseau.
..Je voudrais bien .... me coupant
Viens me voir demain soir.
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Krabb ! Er het net sinner kopf pi sich. (Le corbeau ! il n’a plus
tout-à-fait sa tête à lui !) J’étais médusée. Son rire redoubla
d’intensité
Ne comprends-tu pas que tu es adoptée ?
Adoptée ? ...
Retrouvant un air sérieux
Jamais le corbeau ne fait cela, avec personne ! Dès qu’il t’a vue, il
t’a reconnue. E dachtel ! (quelle tarte) ... Ce corbeau est
d’habitude bête à se faire mordre par les oies ! C’est seulement
quand il se passe quelque chose qu’il retrouve sa fonction.
Autrement, kaput ! (c’est fichu).
Il parlait toujours ainsi, en mélangeant le dialecte au français.
- C’est aussi comme cela qu’il a reconnu Léontine, ma bonne
épouse. Lorsqu’il l’a vue, il est tombé malade pendant un mois.
S’essuyant les larmes aux yeux, il s’approcha de moi d’un pas
lent. J’étais pétrifiée. - C’est donc toi mon aide ? ... Quelle
surprise !
Cette fois-ci, c’est lui qui s’assit sur le billod, qui supportait
l’enclume. Il sombra dans une absence infinie, comme un bloc de
glace.
Je me retirai doucement. Il ne bougeait plus.
En proie à d’innombrables questions, je ne le vis plus durant une
semaine entière. La maison était d’un calme inhabituel. Il n’y
avait plus de bruit dans le laboratoire. Frappant à sa porte pour
savoir s’il était malade ou autre chose, regardant à travers le
carreau de la cuisine sans éclairage, j’entendis une voix qui me
parvenait comme du fond d’une grotte : « laisse-moi tranquille,
reviens », ou quelque chose de ce style.
Plus tard, il m’a expliqué pourquoi son corbeau ne le quittait pas.
Il l’avait sauvé du fusil des hommes au nid et tous deux s’étaient
adoptés. Ce n’est qu’au fur et à mesure des expériences que je
compris le sens profond de la présence de cet animal très
attachant : une sensibilité bien plus fine que celle de l’homme
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orientent vers des difficultés qui n’ont pas grand’chose à voir avec
l’Alchimie, ils oublient. Leur volonté d’hier s’éteint, parce qu’ils
n’ont pas voulu voir vraiment ce qu’était ce désir d’hier ni à quoi
il correspondait dans leur réalité. Ce n’était pas l’Alchimie qu’ils
cherchaient, mais plutôt n’importe quoi qui leur faisait plaisir
sur l’heure : c’est pourquoi endurer le rappel incessant d’un
maître leur est insupportable. Ici encore, ils invoquent alors les
plus subtiles parades du genre primaire pour s’échapper, en se
moquant avec goujaterie de ceux qui travaillent avec un maître.
Ou bien alors, ils disent que les maîtres sont morts et qu’il
n’existe que leurs écrits (que l’on peut bien entendu interpréter
de mille façons sans aucun dérangement ).
La grandeur d’un maître ou d’un instructeur ne se mesure pas au
volume de parutions publiques, au nombre de conférences. Sauf
cas très exceptionnel où un Adepte doit paraître dans le monde,
pour une remise à niveau intellectuelle des hommes neufs qui
abordent l’Alchimie et afin de leur en faciliter l’accès, toujours il
vit caché : sa valeur se mesure à son travail.
Qu’il soit jeune ou vieux, seule compte son œuvre sur le terrain,
au laboratoire. C’est pourquoi un très jeune labourant assidu
peut très bien être appelé à conseiller un homme plus âgé que lui.
Va savoir ce qu’ils faisaient tous deux, en leur temps ... Peut-être
le jeune s’efforçait de toute son âme en secret au travail, avec
peine et beaucoup de mérite, alors que l’autre perdait son temps
aux futilités de ce monde avant sa conversion. Evidemment, au
moment des entrevues, la situation peut paraître paradoxale,
mais elle est juste.
Tu sais, de nombreuses personnes dites d’un certain âge n’ont
pas plus de cinq ans dans leur vie d’être. De même, la plupart des
envieux ne valent pas mieux que des sales gosses qui le sont
restés dans leur corps d’adulte, remplis de caprices qui prennent
les dimensions permises par les forces du corps. Tout comme à
des sales gosses, le jeune instructeur, au cas, peut donner une
bonne correction, si la situation le demande, correction au sens
noble de corriger, de redresser. Ceux-là disent souvent : « je veux
bien vous écouter, mais je vous prie (l’air haut), dites-moi ce que
vous avez à me dire avec délicatesse, dans mon langage, je ne
supporte pas les ordres ! » ...
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Si je te dis ces choses, c’est parce que les temps changent et qu’il
te faudra t’armer contre de nouveaux ennemis qui ne sont plus de
l’Inquisition, mais partout disséminés dans le monde, partout te
dis-je, même jusque dans la vogue qui s’est aussi emparée de
l’Alchimie. - Mais alors, rencontrer vraiment l’Alchimie ?
- Cela est tout autre chose. Ta question me rappelle une prière
que disait quotidiennement mon propre maître : « Surtout, mon
Dieu, n’exaucez jamais mes prières ». Puis il ajoutait
immanquablement à chacune de mes questions : « apprends à
aimer ».
Que voulez-vous dire, s’il vous plaît ?
Je veux dire qu’aimer, communément, entre également dans les
circuits de considération de la plupart des modernes. Aimer ne
veut pas dire « j’aime » ou « je n’aime pas » puisque, dans ces cas,
ce n’est pas d’amour qu’il s’agit, mais de la conception
personnelle d’un sentiment qui n’a rien à voir avec de l’amour.
Par exemple, ils pensent que parler aussi durement, en
apparence, de toutes ces choses, ne peut rien avoir de semblable
avec l’amour. Or, ici, il s’agit essentiellement d’amour, d’un
amour qui n’endort pas, qui ne flatte pas, qui ne prend pas : il
rend l’existence en Alchimie réellement comme l’Alchimie l’exige.
Il ne leurre pas avec de beaux mots, avec des termes qui feraient
plaisir mais qui, au fond, plongent dans un profond sommeil ceux
qu’ils séduiraient.
Faire miroiter le merveilleux en Alchimie doit être empreint de
discernement et de prudence. Il est également nécessaire de
relater l’exacte vérité, ce qui est inhabituel de nos jours, parce
que de nombreux voient dans l’Alchimie une sorte de porte de
sortie, une détente, un bonheur que l’on n’aurait pas dans le
social. voire une fuite. L’Alchimie n’est pas le refuge de ce genre
de maladie psychique, ni de ceux qui cherchent une activité de
détente. Aimer vraiment, c’est être réellement sincère au delà des
modes et des avis divers : c’est dire en toute simplicité l’exacte
vérité, les pièges, les embûches, justement parce que cela fait
souffrir un maître de voir les nouveaux tomber.
De plus, le maître a également le souci de protéger les sincères,
non seulement des embûches, mais aussi des envieux. La
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organisés : dans les deux cas, il n’y a pas une minute à perdre.
Pas une minute à perdre pour édifier la fortune personnelle ou
pour soi-disant faire la révolution. Le temps est devenu une force
productive : il est à la mesure du progrès social.
Pensez à quel prix il acquiert cette valeur... Au prix
d’innombrables abstractions que le processus destructeur nous a
obligés petit à petit à prendre pour des réalités.
Le temps a cessé d’être intimement lié aux rythmes divers de la
vie ; il a perdu sa qualité essentielle ; il n’est qu’une mesure : on
l’a rendu inopérant.
Le temps est devenu le même pour tous. L’activité productive
capitaliste ou socialocommuniste étant la clef du processus
d’humanisation présent et futur, toute l’histoire, la culture, les
activités de l’homme, sa pensée, son sentiment, ses actes, sont
concentrés en fonction de cette situation.
Ce que vous pensez, ce que vous aimez, ce que vous faites est
complètement conditionné, depuis des années, jusque dans vos
structures mentales, en vous. Vous libérer de cela demande
nécessairement du travail, de l’inhabitude, du changement et,
puisque pendant votre croissance ces questions ont été marquées
jusque dans vos métabolismes, jusque dans vos cellules, il est
nécessaire de souffrir.
Redevenir un simple humain précède donc votre désir de
prétendre à l’Alchimie. Peut-être même que ce désir est
simplement l’appel à retrouver le véritable homme en vous. Peu
seront élus, vous le savez.
Quoi qu’il en soit, un travail préliminaire est absolument
nécessaire, mais pas n’importe lequel.
La population s’agitant matériellement est tellement occupée par
sa besogne qu’il ne lui reste plus de temps pour régler
normalement les affaires communes de la société (direction du
travail, art, science, loisirs,...) : il a fallu créer des ministères, il a
fallu créer une classe spéciale qui puisse s’en occuper, une classe
qui, évidemment, ne connaît pas votre problème, votre être, mais
qui le systématise en homme-producteur et en homme-
consommateur.
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(Prière )
Il faudrait qu’ils comprennent
ceux que j’ai rencontrés
que Tu es un bon Père,
un Père comme jamais ils n’en ont eu.
Seigneur, je voudrais qu’ils Te voient
tel que Tu es.
Brûlé, consumé par le feu de Ton amour,
chacun d’eux doit être salé par lui
j’appelle.
Que leurs cœurs soient bouleversés.
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OU SOMMES-NOUS?
Nous sommes dans un monde régi par la grande loi du maintien
réciproque : tous les modes d’existence dans l’univers sont
groupés en différentes classes d’essence, de telle sorte que
chacune de ces classes en maintient une autre et, à son tour, est
maintenue par une troisième, etc...
Par exemple, notre galaxie est maintenue par toutes les galaxies,
et elle maintient toutes les étoiles ( tous les soleils ). De même,
toutes les étoiles sont maintenues par la galaxie, et maintiennent
toutes les planètes. L’univers ainsi objectivé est placé sous les
lois ascendantes et descendantes qui circulent d’une manière
continue dans l’ensemble de tout ce qui le constitue, et qui se
visualise sous la forme d’une chaîne de création.
L’homme, bien entendu, apparaît dans ce schéma, mais pas en
tant qu’individu, ni même sous forme d’une humanité. Il est
plutôt considéré comme possédant une énergie particulière
susceptible de transformer - selon la loi du maintien réciproque -
des énergies d’une qualité correspondante, et étant assujetti à
d’autres énergies qui l’asservissent. Il joue donc un rôle
spécifique dans l’harmonie universelle.
Mais, cette classe d’énergie ou d’essence n’est pas répertoriée
comme la biologie ordonne les plantes et les animaux. Elle est
agencée selon le type d’expérience possible.
Cette harmonie est exactement celle de l’Alchimie, dont les
matières sont en évolution possible. Du point de vue des êtres
vivants, le classement ne s’effectue pas du tout selon les
recherches subjectives des scientifiques. Les êtres vivants
apparaissent ici dans trois grandes familles - les invertébrés,
êtres à un seul cerveau sous l’apparence d’un neurone, qui sont
complètement automatisés.
- les vertébrés, ou êtres bicérébraux ( moelle épinière-bulbe ), qui
possèdent un petit cerveau capable d’organiser leur énergie.
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(prière )
D’autres s’installent.
Vous, Seigneur,
Vous m’avez dit de marcher.
Je te salue ...
Epoque où l’on obéit au mal comme avec plaisir
Je Vous salue .. . Marie,
- Lazare m’a convaincu. - Il est mort !
- Je n’étais pas là, mais il m’a convaincu
Lazare n’est pas mort.
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ÉTUDE DE SOI
Si l’on veut s’étudier soi-même, comme la Science l’exige - le
connaissant doit savoir qui il est -, une juste observation de soi
est requise. Dans ce domaine encore, « s’observer » est très
facilement interprété comme un acte simple, évident et
exécutable à la demande, qui donne l’illusion totale de se
connaître. « Je me connais bien », entend-on très souvent de la
part d’hommes ordinaires, n’ayant aucun contrôle sur ce qui leur
arrive en réalité. En effet, si l’homme s’observait
convenablement, il comprendrait parfaitement toutes les
connexions et les correspondances des diverses fonctions de son
corps, il comprendrait toujours pourquoi en lui tout arrive.
Et quelle est l’attitude automatique du moderne en face de la
question de l’observation de lui-même ? Il a une attitude
d’analyse, tout le contraire de ce qu’il faudrait, mécanisme
complètement dépourvu d’objectivité.
Effectivement, les investigations modernes, dues aux habitudes
de pensée de l’ego, ont rendu tous les modes d’observation
dépendants d’elles, et d’une dépendance nourricière. Ce qu’ils
appellent « analyse », par exemple, ou ce qu’ils nomment
autrement mais qui traduit exactement le même mouvement
psychique, est le mécanisme automatique suivant : « je » observe
« ça ». Il y a là deux objets, le « je » qui le reste sous prétexte
d’être objectif, et le « ça » qui est la chose à investir. Le rapport
des deux objets ainsi vécu n’apporte rien ni à l’un ni à l’autre,
parce qu’il n’y a aucune communication réelle entre eux, si ce
n’est qu’une opinion toute particulière du « je » à propos du « ça »,
opinion qui dépend bien entendu de la température, de l’humeur
du supérieur ou encore d’autres ficelles dont le «je » ignore
parfaitement les incidences profondes, tant il est affairé à se
considérer.
Ils appellent cela « analyser », ils décrivent le phénomène à
grands coups de valeurs hypothétiques, et ils arrivent à la
conclusion que la chose observée ne peut être que ce qu’elle est
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que cela soit. Pas du tout ! Vous resterez affectif, dans vos
mouvements intérieurs, qui ne seront que la fonction affective
qui travaillera dans votre intellect : l’intellect ne sera pas le
maître d’œuvre.
Une telle attitude ne fait qu’aggraver la prédominance d’une
fonction sur l’autre, non les équilibrer entre elles. Plus vous irez de
cet avant-là, plus vous vous dissocierez en vous et moins vous
serez objectif. Moins vous serez objectif, plus vous serez fixe et «
idiot », plus vous serez certain d’avoir raison, alors que vous aurez
absolument tous les torts, pour finir comme tous les enflés.
Encore une prétention de l’ego, que celle de l’analyse. Vous vous
doutez bien que pour disposer du pouvoir d’analyse, il faut être
autrement objectif que vous ne l’êtes actuellement, surtout en
regard de l’Alchimie. Alors, pour le moment, je vous invite à
mettre de côté, et surtout à vous le rappeler, votre maladie de
l’analyse-réflexe.
L’analyse sera possible pour vous seulement plus tard, beaucoup
plus tard, lorsque vous aurez acquis une connaissance intime de
vos habitudes, de vos fonctions et de leurs connexions, afin
d’objectiver vos rapports avec les objets analysés.
Mais alors, comment faire ?
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Elle est organisée sur des bases justes, selon la Tradition. Elle
n’est pas la vague régurgitation d’un amalgame de données
traditionnelles piquées ça et là et regroupées très
dangereusement dans toutes les sectes modernes.
Une école est calquée, dans sa structure, sur la loi des intervalles
et des mondes. Son organisation ne peut échapper à cela. Si elle
n’est pas très exactement le reflet fidèle de la réalité cosmique,
dans les moindres détails de son agencement, elle ne peut
recevoir le qualificatif de « traditionnelle ».
Les écoles servaient de basse dynamique à l’enseignement des
religions. Même celle du Christ ( Saint soit Son nom ), qui ne
portait pas le nom d’« école », en était néanmoins une. Elles
enseignaient toutes l’aspect verbal des préceptes de Dieu, la
forme dynamique, essentielle, authentique. De nos jours, faute
d’éveil, il ne nous reste que les dogmes et les livres : très peu
d’hommes religieux sont éveillés ; c’est pourquoi la Tradition se
perd : elle se perpétue uniquement par le dogme. Sans le Verbe,
elle n’est qu’une religion avortée de l’essence, coupée de la source.
Rites et cérémonies ont une valeur seulement s’ils sont pratiqués
sans être coupés de la source, par des hommes éveillés. Sinon, ils
ne rayonnent que d’animisme, d’imitation ; ils ne portent pas
ainsi le pouvoir de transfiguration. Ils sont aujourd’hui devenus
stériles, inopérants, ennuyeux et incompréhensibles.
En effet, toute Tradition digne de ce nom comporte deux volets.
Le premier est ce qui doit rester fixe pour la transmission, d’une
manière indéformable, ininterprétable : le dogme. Le second est
comment faire ce qui est dit par le dogme.
Les hommes ordinaires « religieux » croient qu’ils savent encore
comment faire. Par exemple, ils disent que pour trouver le silence
propice à la prière, il faut éviter dans un premier temps la
calomnie. Alors, ils s’abstiennent de calomnier un jour ou deux,
ou lorsqu’ils y pensent. Au bout de dix ans de cet exercice livré à
lui-même, ils acquièrent un semblant de dignité intérieure. En
réalité, rien n’a contrôlé vraiment si au fond de leur ego la
calomnie ne continuait pas d’une manière encore plus insidieuse.
C’est avec ce genre de pratique, privée de la source d’hommes
éveillés, que les religions ont pu former des monstres de
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Ils constatent
Lorsque je vous disais que vous étiez déjà à cette école de la
connaissance, vous l’êtes seulement si vous voulez vraiment
comprendre de quoi il s’agit et si vous avez généré un mouvement
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Vous découvrirez que la pensée est très polluée par toutes vos
interprétations, par des années de jugement, par d’innombrables
routines mentales. De même, le sentiment, votre affect, a été
secoué, il a plus subi qu’il n’a généré, il a vécu plus pour lui que
pour les autres. Reste la motricité, le mouvement, qui est le plus
facilement observable.
Je vous invite à commencer par là. L’observation de vos
mouvements est relativement aisée, parce qu’elle peut être
entreprise efficacement en contrariant volontairement telle ou
telle attitude corporelle néfaste et habituelle. Votre démarche,
votre façon de manger, vos gestes professionnels, tout cela est fait
de multiples habitudes dont le changement provoqué peut servir
de support à vos constatations. Si vous l’exercez vraiment, vous
verrez bien vite combien vous êtes enchaîné à une gestualisation
mécanique, reflet exact de tout votre sommeil.
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Chaque homme ordinaire, celui pour lequel tout arrive, celui qui
involue selon les phénomènes de destruction mécaniques, est
livré aux variations accidentelles de ses fonctions organiques, vis-
à-vis desquelles il a toujours un attachement selon son type et sa
formation éducative.
En effet, les modernes peuvent être regroupés en trois familles
approximatives, ayant toutes leurs traits distinctifs. En réalité,
chaque homme n’appartient pas intégralement à l’une de ces
familles ; il existe des coupures, des mélanges. Mais tel que vous
naissez sur cette planète, du fait de votre code héréditaire et plus
tard par le milieu, votre mécanicité « évolue » plus vers un type
d’individu que vers un autre, type qui appartient à l’une des trois
grandes familles humaines.
Bien des modernes n’acceptent pas d’être classés de la sorte, et
pourtant, tant qu’ils resteront ce qu’ils sont, cela est inévitable,
même s’ils ne le veulent pas, car ce classement n’est pas une
invention humaine : il constate des faits observés et en tient
compte selon ce que les gens sont dans la vie et sur le plan
organique, et sur celui de ce qu’ils font. D’ailleurs, ces trois
groupes sont analogiquement ceux que quelques médecines
reconnues ont pu mettre en évidence ( par exemple la grande
médecine chinoise, ou l’homœopathie d’Hanemann ).
C’est seulement à partir du moment où un être devient conscient
de lui-même, qu’il commence à créer des chocs pour monter les
mondes, que cet être échappe à son règne et qu’il rejoint d’autres
états que les médecines précitées n’ont pas pu observer - cela
n’était pas leur rôle -.
Ce classement est en fait celui des signatures. Nous avons dit que
la métabolisation des habitudes s’effectue jusqu’aux fonctions
organiques, qui génèrent leurs substances, elles-mêmes servant
de matériaux de construction à notre peau, à notre squelette, et
ainsi de suite. Ce que nous sommes reflète l’exact état de notre
avancement cosmique. Nos habitudes, nos vices et notre
éloignement, ayant créé des substances entrant comme les autres
dans les circuits de nos constructions organiques, ont marqué nos
corps de leur signature, ce qui fait que nous appartenons à l’un
des trois règnes que nous allons décrire.
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Son être vit avec les sensations, son art sera un art d’imitation,
primitif, sensuel. Sa religion sera fastueuse, ritualiste, pleine de
formes extérieures grandioses, épaisses, cérémonieuses,
brillantes, imposantes de splendeur, mais parfois sauvage,
cruelle. On ne discute pas, avec l’homme animique, on ne fait pas
de sentiment : on conclue net.
Le deuxième genre d’idiot est l’homme affectif. On le nomme le «
phosphorique », grand, mince, élancé, très sensible, souple,
gracieux, voire expressif, un peu voûté par la taille, car il est très
fragile, peu résistant. Son trait principal est la recherche de la
perfection. L’esthétique domine souvent son esprit, il se sent
toujours incompris, malheureux. Il ne raisonne pas, il perçoit.
C’est un grand sentimental, qui pleure souvent, qui aime bien
que ses œuvres soient discutées, admirées, bien qu’il prétende le
contraire. Il déteste ceux qui ne le comprennent pas, il se sent
inspiré.
Bien entendu, il n’échappe pas à la règle de sa tare. Son centre de
gravité étant dans ses émotions, ses sentiments l’emportent
toujours sur tout. Son savoir est celui de ce qu’il aime, il ne veut
rien entendre de ce qu’il n’aime pas. Dans le pire des cas, c’est un
occultiste qui adore les histoires étranges, qui se dit mystique.
Son être est émotionnel, son art sentimental, sa religion est celle
de la foi, des élans, de l’amour, de l’enthousiasme, qui ne tarde
pas à se transformer en persécution, en extermination.
Le troisième et dernier type d’idiot répertorié est l’intellectuel. Il
est le « fluorique », essentiellement instable, désordonné, très vif.
Défaut de stabilité dans la démarche rapide, directe, comme une
petite mouche il va partout. Tout est variable chez lui. Il est de
petite taille, maigre, « pète-sec », très orgueilleux, très fier, qui ne
supporte pas la moindre remarque, adorant être considéré.
Irrésolu, il prend la plupart des décisions par coup de tête, en
étant persuadé qu’elles sont réfléchies, s’étourdissant de son
propre parler, s’écoutant discourir.
Comme les autres, son centre de gravité étant dans l’intellect,
tout est raisonné, théorisé. Son savoir est fondé sur sa pensée
subjective, sur des mots, sur une compréhension littéraire. Il ne
vit que par les livres, son art sera inventé, sa religion est celle
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N’oubliez pas que tous les mots, tous les gestes ont une position
et une interprétation précise en regard de ces genres, c’est
pourquoi tout ce qui est issu d’eux est subjectif, cela n’est pas la
vérité, mais leur vérité.
Par exemple, prenons le mot « univers ». L’animique vous décrira
celui des molécules, des atomes, des lois physico-chimiques.
L’affectif essaiera de vous faire sentir l’au-delà, il appuiera plus
sur le christianisme, sur l’amour nécessaire pour comprendre ce
mot. L’intellectuel vous parlera des heures entières des différents
« plans » d’existence, des philosophies qui décrivent le monde, ...
Chacun réagira à sa façon, en étant persuadé qu’il ne peut y
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(prière)
Ils m’ont dit : c’est imprudent.
« Tant va la cruche à l’eau »
« Au bout du fossé la culbute »
« Il ne l’a pas volé, celui-là » ...
Seigneur,
Toi, Toi !
Le premier,
Tu as voulu
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DEUXIÈME PARTIE
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(prière )
Ils se rient d’organisation, d’horaires, de plans.
Moi, j’ai capitulé.
Cette limite, je l’ai franchie et pourtant
je ne peux pas parler.
J’ai cédé : j’avoue T’aimer davantage.
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(prière )
Père, je m’abandonne à Toi :
Fais de moi ce qu’Il te plaira.
J’ai frappé .. .
Tu m’as ouvert, je ne m’y attendais pas !
Jamais je n’aurais pu imaginer
combien Tu sais aimer.
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Premier degré
LE RENONCEMENT
Maintenant que vous avez pris connaissance d’un certain nombre
de données traditionnelles, vous comprendrez plus aisément ce
qui se déroule à l’intérieur de l’individu, et aussi dans les
opérations de laboratoire. Nous avons évoqué les différents
niveaux de conscience, les différents corps, et nous avons affirmé
que l’accès à des niveaux supérieurs s’acquiert au prix d’efforts
qui sont contenus dans le travail sur soi.
Quelle est cette énergie capable de transfigurer les aspirants
sincères, de transformer les métabolismes courants, énergie
apparentée au feu secret qu’il faut savoir savamment entretenir ?
Cette énergie est fournie justement par le frottement de l’être et
de l’ego, à l’intérieur de soi comme à l’extérieur, rayonnement
débouchant dans les matières sous forme de feu secret, se
mariant lui-même avec celui desdites matières. Ce principe est
un principe cosmique, et le feu secret n’est pas éveillé tant que
vous ne l’avez pas sollicité en vous-même. Voilà une très grande
étape de l’œuvre philosophique, rendant inaptes les envieux fixés
dans leur ego, qui est d’éveiller le feu secret afin de le transfuser
dans celui qui est déjà présent d’une manière ignée dans les
matières. Car, comment voulez-vous générer le feu secret des
matières, très grossier par rapport à celui que vous êtes capable
de produire, sans bâtir ce pont qui relie les énergies ?
Voyez-vous, tous les Adeptes ont été discrets sur l’éveil du feu
secret, au niveau du laboratoire. Ils l’ont été plus encore lorsqu’il
s’agissait d’en déterminer la source réelle : vous-même,
transfiguré par votre travail. L’énergie qui émane de vous à ce
grade est très subtile, très fine, capable de mettre en résonance
vibratoire celle qui est contenue à l’état latent dans les élaborats.
Vous êtes alors un facteur déclenchant, et c’est pourquoi l’œuvre
reste impossible pour les envieux.
Ces derniers peuvent travailler autant qu’ils le veulent, ils ne
feront rien ou, au mieux, qu’amplifier et canaliser le feu secret
des matières, qui se libère un jour d’un seul coup sous l’influence
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(prière )
Le monde est versatile
il m’excusera de décliner son offre.
Seigneur,
pardon pour ce visage si souillé.
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Deuxième degré
LE DETACHEMENT
La perception intérieure du renoncement vous conduit tout
naturellement au second barreau de l’échelle sainte, qui est le
détachement. L’alchimiste ne quitte pas le monde pour le
combattre ni par maladie d’inadaptation. Il s’en détourne tout
simplement parce que le monde tel qu’il est ne peut répondre à
ses aspirations, il le laisse comme un outil qui devient
inutilisable, ne pouvant plus être le terrain de sa quête. Il ne se
braque pas contre les matérialistes, contre les hérétiques, contre
quelques classes d’hommes mécaniques. Il se rend à l’évidence
qu’il ne peut plus leur faire confiance, du point de vue de ses
aspirations.
Le détachement n’est pas à confondre avec le renoncement, car il
contient un degré de plus, celui d’avoir compris l’ampleur de la
lutte contre ses habitudes néfastes, contre soi-même ou, comme il
est recommandé dans la Tradition, de « se persécuter ». Bien
entendu, il s’agit de persécuter l’ego et sa forme mouvante, la
personnalité. Mais, à ce niveau, le plus difficile revient à chercher
pourquoi nous répugnons à nous persécuter.
Libérez-vous, je vous prie, de vos identifications propres au mot «
persécution », dont vous avez le sens perturbé par ce que les
media vous ont inculqué. Il ne s’agit pas de vous transformer en
un type répugnant de Janséniste, portant des objets de
mortification et se flagellant tandis que son corps veut dormir.
Mais, si vous maîtrisez aisément vos vices les plus graves - cette
limite qui autorise justement toute la permissivité inconsciente
de l’ego - vous laissez vos petites fantaisies se développer comme
elles l’entendent. Evidemment, vous ne commettrez ni viol ni
escroquerie, mais vous continuez d’abuser du thé ou du café, ou
de vous prélasser de fainéantise aux moments où le travail
s’impose. Votre cœur est rempli d’innombrables désirs fugitifs, et
vous vous étonnez d’errer à l’aventure, éprouvant des difficultés
au four. Certains entendant cela, jettent immédiatement leur
plaque de chocolat à la poubelle et s’imaginent devenir Adepte
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modernes. L’ascèse, qui est le travail sur soi, doit vous aider à
mieux percevoir cet appel, plutôt qu’à vous déterminer d’une
manière entêtée dans une forme d’exercice où la personnalité
joue la comédie favorite de vous leurrer.
Vous savez qu’il n’y a pas de consentement possible : vous êtes
arraché au monde pour le fourneau. C’est le premier signe qui
vous donnera la force de ne rechercher ni consolation ni refuge.
Cet appel ne retentit pas au dehors, personne ne l’entend que
votre cœur. Seuls ceux qui vous aiment, en conséquence, peuvent
le percevoir avec vous. Les autres, fussent-ils vos meilleurs amis
du jour, n’y comprendront rien. Pour vous, tous les savoirs de
pacotille s’effacent, vous devenez nostalgique tout en pénétrant
votre pauvreté. Enfin le silence fait place à l’incessant et ancien
bavardage intérieur, laissant poindre un sentiment
extraordinaire d’exil. Vous commencez alors à vouloir
abandonner le superflu pour vous tourner vers votre recherche,
vous vous retournez en dedans de vous et, pour la première fois,
vous vivez une conversion.
Etre converti n’est rien d’autre, car c’est de vous que cela vient,
par l’appel de la Dame, qui a su ouvrir une brèche en vous par
laquelle vous percevez l’espoir d’un chemin. Vous voici converti à
une démarche qui s’éloigne des données collectives, pour vous
faire vivre son caractère unique. Vous êtes devenu un être « à
part », parce que le chemin entrevu est synonyme d’une vocation :
celle de parcourir justement cette route, qui est proprement la
vôtre. C’est pourquoi vous pénétrez immanquablement dans le
silence, dans le secret. C’est également pourquoi le détachement
ne peut être une manifestation extérieure impressionnante, qui
fait du bruit, car c’est seulement vous-même qui avez pu
percevoir cet appel du dedans.
Il faut alors apprendre à vous taire, de manière à ne pas rompre
ce silence, au risque de voir le contact s’éteindre. Ne pas se taire,
c’est retomber dans les bruits de son ego, de la maladie du désir.
A ce stade, celui où vous n’avez fait qu’appréhender, il vous
manque la dimension de présence, c’est l a raison de vos
abattements et aussi de votre errance. Les bruits du monde
continuent à vous solliciter, et vous oubliez que ce qui vous tenait
dans votre être vous prenait le temps que vous avez retenu vous-
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même pour votre écoute. Il vous faut revenir sans cesse sur cet
appel, le revivre dans votre chair, dans toute votre masse comme
au premier jour, le plus souvent possible, le plus sincèrement
qu’il se peut, ou retrouver les chocs par lesquels il a été provoqué.
L’attitude intérieure adéquate est celle de l’attente. On attend
l’hôte, qui est présent par cet appel au feu, il vous faut veiller.
Etre attentif est la clef de ce deuxième barreau ; l’état de veille en
permet l’approche. L’attente est le signe premier de la fidélité,
entretenant le frottement dont nous parlions précédemment,
vous amenant à comprendre vraiment que « quitter le monde »
n’est pas partir sur une île déserte, car les bruits du monde sont
en vous : c’est la présence du monde en soi qu’il vous faut quitter,
le facteur déclenchant étant l’appel au travail qui, s’il est
sincèrement vécu, fera que vos attachements illicites
s’évanouiront.
Ne commettez pas la faute de créer un autre type d’attachement
qui est celui de tenir à cet appel comme vous vous agrippiez aux
choses du monde. Ce sera ici votre intellect qui travaillera
illusoirement, alors que vous aspiriez à ce que cela soit votre
cœur. C’est le cœur qui doit vivre lui-même en état de veille, et
non pas l’analyse, la raison.
Cette nouvelle dimension intérieure vous place dans l’intimité
avec la Dame qui, à ce stade, sera vécu par vous comme un exil
volontaire, troisième barreau de l’échelle sainte, parce que vous
le savez sans retour ...
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vogue écologiste pour laquelle rien n’est assez beau. Les autres
sont inéluctablement nantis de leur empreinte animique, le plus
souvent agités entre la CB de leur automobile et le regard porté
sur les amples formes ancestrales de la génétique en jupon : tout
matériel s’adapte lourdement, violemment « aidé » de gestes dont
un boucher use peu souvent. Les premiers déifient leur portrait à
travers leur cérémonial libidineux, les seconds empoignent les
matières comme ils battraient une mégère.
Ni l’un ni l’autre, je vous en prie. Il n’est pas question d’adapter
l’Alchimie à vos possibilités, mais de vous adapter aux exigences
de l’Alchimie. Très peu de gens ont conscience de ces attributs, la
plupart étant totalement identifiés à leur personnage. Bien au
contraire, dès que vous osez - selon leur porcin niveau de fierté -
émettre la moindre opinion sur la question, les voici qui se
métamorphosent plus encore dans leur trait principal, tout en
réfutant haut tout ce que vous pouvez leur révéler.
Le lieu d’installation de votre laboratoire sera à l’image de celui
qui reçoit la menstrue universelle au sein des entrailles de la
terre, pourvu qu’il soit suffisamment isolé de toute source
perpétuellement agaçante de pollution ; soit le bruit excessif, soit
une quelconque industrie dépassant une centaine d’employés, ou
encore une veine de circulation automobile intense, une ligne
haute tension supérieure à vingt mille volts et distante de moins
de cinq cents mètres, la proximité d’une centrale nucléaire à une
cinquantaine de kilomètres, d’un terrain militaire ou son
entrepôt, d’une municipalité extrémiste et très active.
N’oublions pas non plus le nécessaire baume d’un bon voisinage,
d’activités culturelles saines aux alentours, de la présence d’une
majorité d’hommes simples et droits, de l’influence toujours très
bénéfique d’une chapelle ou d’une église non loin. Un terrain
vallonné, aéré, sur lequel votre demeure est bâtie le plus souvent
depuis un siècle au moins, même si elle est mitoyenne à d’autres
demeures, est souhaité, pourvu que les précédentes conditions
soient réunies.
Enfin, signalons la présence occulte d’une source qui chemine
sous la maison ou à quelques mètres, dans le sens de la plus
grande pente et qui ne débouche pas dans un lac mort situé à
moins de dix kilomètres - lac ou genre de mare. De même, un
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« Chez nous, les études commencent par là, emma ( nom qu’il me
donnait et dont je sus plus tard qu’il veut dire « serviteur de ton
ego » ), elles ne sont enseignées qu’au sein d’une Tarîqua. Voici
seulement l’extérieur ( as-Zâhir ). L’intérieur (al-Bâtin ) est
encore autre chose. Tu confonds marifa et « ilm » cria-t-il en
même temps qu’il me marchait sur les doigts de pied. A peine
eut-il prononcé ces mots qu’il disparut dans la pièce voisine et me
donna l’ordre de partir. J’appris après que ce que je confondais
était science et savoir .. .
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Tous ces chiffres ont une parenté avec le nombre d’or, mais leur
choix dépend de la destination de l’objet. La divulgation est
suffisante, et l’on m’octroiera le droit d’annoncer que les plus
amples informations sont dispensées dans l’école que nous avons
déjà mentionnée. Allongeons la perche en vous invitant à
consulter l’œuvre d’un des derniers grands hommes qui ait saisi
pleinement le sens du nombre d’or, Viollet-le-Duc.
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(prière )
Je suis aussi passé par le chemin où j’ai manqué la grâce.
Tout fut de ma faute.
J’étais dur et sûr de moi ;
au fond, je n’étais qu’un lâche.
Je me suis donc revêtu d’un sac noir
la peur au ventre,
Pierre, aujourd’hui,
me tente.
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Troisième degré
L’EXIL VOLONTAIRE
L’exil volontaire se différencie du renoncement et du
détachement par le fait essentiel qu’il est sans retour. En effet,
seule cette condition exceptionnelle caractérise l’abandon définitif
de tous vos liens qui vous empêchent d’atteindre le but de la
piété, dont nous vous rappelons qu’elle est votre fervent
engagement à la pratique alchimique. Cet état est celui d’un
comportement général réservé, accompagné des bribes de sa
gesse jusqu’alors inconnue, une prudence également mais qui ne
paraît pas au dehors. Le désir d’une vie cachée se fait sentir
impérieusement, afin d’accomplir votre secret dessein et
d’embrasser le cœur grand ouvert le silence.
Vous voici consumé du feu intérieur qui est devenu perpétuel,
inextinguible, parce que les substances et les relations inter-
métaboliques engendrent un rayonnement nucléaire. Au travers
de grossiers échanges moléculaires, les réactions plus près de
l’atome sont rythmées. C’est justement cette parfaite symbiose
rythmique qui est la source d’une nouvelle énergie possible,
jusqu’alors inexploitée et qui ne se trouve pas à la naissance de
l’homme, pas même au niveau embryonnaire : il faut la générer
soi-même, par l’accomplissement des deux degrés précédents.
Alors seulement le feu secret de votre corps est suffisamment
puissant et stable pour rayonner à l’extérieur de vous et
commencer ses prolifiques métamorphoses. En outre, il est à
même d’amplifier en vous le germe naissant du quatrième degré,
de le nourrir jusqu’à ce qu’à son tour il acquière une honorable
autonomie.
Vous vous éloignez de vos proches, car vous avez déjà quitté le
monde. Vos options intérieures se développent et leur évolution
s’étend maintenant jusqu’à vos amis, inexorablement. Seuls ceux
qui vous aiment vraiment comprennent. Une sorte de tri
s’effectue de lui-même, qui n’est pas toujours agréable. Vous
découvrez ceux qui vous entourent, vous les voyez vraiment. Les
uns acceptent votre silence, votre désir de mener une vie frugale
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et pénible pour votre ego, ils vous aiment. Les autres se fâchent,
cherchent à vous convaincre de votre « erreur » - comme s’ils la
percevaient mieux que vous - alors qu’en réalité vous leur
échappez, vous ne leur apportez plus leur quota de petits désirs
mesquins, les gentilles discussions pleines de considération, vous
ne les flattez plus, alors ils ne vous aiment plus.
Cette séparation est inévitable. Tous vos prédécesseurs n’ont pas
pu la contourner : vous r’en serez pas dispensé non plus. Vous
ferez comme vos frères, cela est le salaire qu’il vous faut payer
pour avoir permis ces erreurs. Vous commencez véritablement à
assumer vos responsabilités. Les autres, ceux qui refusent de
comprendre, iront jusqu’à vous combattre. Par tous les moyens,
ils s’opposeront à votre démarche, ils emploieront soit des
attitudes très grossières et insistantes, ou de fielleuses conduites
que vous ne découvrirez que plus tard. Il vous sera difficile de
vous séparer de ces sangsues. Ne croyez pas qu’elles partiront
d’elles-mêmes, il vous faudra les esquiver vraiment. C’est ainsi
que les pseudo-amis peuvent se transformer en pires ennemis,
parce que leur position n’est pas sincère : elle est basée au fond et
sans même qu’ils s’en aperçoivent sur la considération.
Il vous faudra faire preuve de discernement, lors de cette
évolution. Bien entendu, un exil poussé à l’extrême traduit
évidemment d’un ensemble de troubles psychiques dont la
médecine est la psychanalyse, et non l’Alchimie. J’en ai connu qui
mettaient les enfants hors du laboratoire, vociférant contre la
maman qui y exerçait généreusement son balai. D’autres encore
se sont cimentés dans un profond mutisme, à l’image même de
leur inadaptation sociale, et ne prononcent mot à quiconque.
Généralement, des problèmes de sexe sont à l’origine de ces
réactions, ces gens veulent attirer l’attention sur eux en
choisissant d’une manière faussement discrète une option de vie
dont le but réel est la mise en valeur d’un moi malade.
Veillez à ce que votre exil volontaire découle de lui-même, comme
étant la conséquence de l’accomplissement serein des deux
premiers degrés (d’ailleurs cette remarque s’applique pour tout).
Prenez garde à ne pas exercer en fait la vaine gloire, vous
détournant à l’exact opposé de votre souhait, car l’exil volontaire
est bien cette séparation de toute chose qui entrave votre lien
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Que les vagues amitiés -je veux dire celles qui sont telles -
cessent de vous environner comme des guêpes, qu’elles cessent de
faire mine de se lamenter sur votre sort. N’hésitez pas un seul
instant, portez votre regard en dedans de vous sur ce que doit
entreprendre votre âme, sur votre aspiration ainsi que sur vos
comportements passés. Pratiquez ce mouvement intérieur sans
vous laisser distraire, la peine que vous en éprouverez n’est rien
en regard de celle qui vous attend si vous manquez à votre
devoir.
Les vôtres - les vrais ceux-là - sont bien les vôtres. Ils vous
accompagneront silencieusement tout au long de votre route. Les
autres vous promettront fallacieusement n’importe quoi pour
vous plaire : ce sera une bonne occasion d’observer comment ils
vous considèrent, car les gens sont assez fins pour repérer
habilement ce qui peut séduire votre ego, vous révélant par ce
biais un trait de votre tare. Que cette séduction ne soit pas pour
vous une nouvelle identification, ne glissez plus dans les
anciennes routines en acceptant le plaisir de la flatterie.
Regardez plutôt combien ces autres vous révèlent ce que vous
êtes et prenez leçon. Vous n’ignorerez pas de la sorte qu’ils
tentèrent de vous dévier vers leurs propres buts, après vous avoir
entravé la route par l’appât de mille réjouissances.
C’est pour cela que votre retraite, c’est-à-dire votre laboratoire,
ne doit recevoir la visite que de ceux qui vous aiment. Afin qu’il
n’y ait aucune permissivité déplacée, choisissez-en donc le lieu
d’implantation dépourvu de consolation, de confort, de vaine
gloire, de tout ce qu’affectionnent ceux qui ne vous aiment pas :
ils partiront ainsi d’eux-mêmes sans que vous ayez de peine à
vous en soucier, et ce sera également pour vous l’ambiance
adéquate. Si vous ne réalisez pas cela, si vous placez votre
laboratoire en des endroits où il est permis d’exercer les fautes
ineptes, vous reprendrez bien vite votre vieil envol vers vos
manies, après avoir cédé petit à petit - même en résistant - aux
visites malséantes.
Cachez leur la noblesse de votre quête et dissimulez-en la valeur.
Nous savons qu’elle est si belle que nous avons tendance à vouloir
la partager, cela est naturel. Mais il n’est pas convenant de
l’offrir aux envieux, quand bien même ils se montreraient
enjôleurs, en parlant de vous aux alentours selon leurs points de
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Voyez-vous, s’il n’est pas permis de relater ces états seconds très
intenses au grand nombre, je comprendrais que leur description
sommaire amène en vous le doute ou la méfiance. Cependant,
malgré mon ordre de vous interdire de croire comme un gogo tout
ce qui vous tombe sous les yeux d’une manière générale, je dois
vous prévenir de ces choses, parce que votre force psychique est
affaiblie par la vie moderne en ce qu’elle ne possède plus la
magnanimité du bon sens d’antan. Oui, vous vivrez si vous le
méritez ce dont je parle, et il ne faudra pas avoir peur. Sachez
également que, dans ces fantastiques moments, le temps s’efface
complètement, et vous de ressortir dix jours plus tard de votre
laboratoire, tout ébaubi, la tignasse hirsute et l’air de revenir
d’outre-tombe. On n’osera pas vous toucher, parce que vous ne
serez plus le même, une partie de vous ne sera plus matérielle,
étant assez permanente pour induire vigoureusement un
sentiment surnaturel.
Ces instants seront pour vous ceux de la conscience objective.
Vous apercevrez tout comme l’enfant né le monde sous un regard
différent. Les hommes vous sembleront autres, vous ne
reconnaîtrez peut-être même plus certaines gens. Seuls ceux qui
vous aiment et que vous aimez vraiment, recevront une part de
l’éclat qui vit en vous. Et la suite, mon fils, je ne dois point vous
la relater.
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Cela veut dire qu’un kilogramme de fuel léger, par exemple, vous
offre au minimum, dans de bonnes conditions de combustion
oxydante, 9,76 Thermies, soit 9760 kilocalories.
Nous avons expliqué dans les articles comment calculer
approximativement la quantité de chaleur requise pour tel ou tel
feu. Nous pouvons reprendre l’exemple avec le charbon - le
boulet, admettons, souvent utilisé.
Soit donc notre Athanor de briques réfractaires lourdes, dont le
volume de l’enceinte est de 21 litres : 22 cm x 35,6 cm. Son
épaisseur est de 22 cm, dont seulement 11 prennent vraiment le
feu. Les dimensions seront :
à l’extérieur ->
largeur 44 cm
longueur 49,9 cm
hauteur 57,6 cm
à l’intérieur ->
largeur 22 cm
longueur 27,9 cm
hauteur 35,6 cm
:
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houille : 1,53
boulet : 2,26
russe : 3,01
Interprétation :
- le gaz est le combustible le plus puissant, le plus compact. Par
contre, il est sujet, au niveau de ses semblables, à de nombreuses
différences. En effet, il faut 7 fois plus de gaz de ville pour
apporter l’équivalent à 1 fois de gaz butane, en volume et non en
prix.
- le combustible le plus stable est le fuel, qui ne varie que de 1 à
1,03 seulement, alors que le gaz varie de 1 à 7 et le charbon de 1
à 3.
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( prière )
Ma citadelle, c’est Dieu
Lui, Il me connaît,
Il m’a tiré du gouffre. Il est le seul
Il est comme mon père, je L’aime.
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Quatrième degré
DE LA TRÈS LOUABLE OBÉISSANCE
L’obéissance est le carrefour où se brassent les plus importants
traits de la personnalité humaine, s’y dévoilant clairement,
représentant donc la seconde clef de l’édifice alchimique.
En effet, si la première étape est de quitter le monde comme nous
l’avons souligné, le deuxième écueil sur lequel bute l’aspirant est
celui de l’obéissance ; écueil, parce que toutes les fausses valeurs
de son ego s’y écrasent, se révélant et se mettant en mouvement
tout à la fois.
L’homme moderne a complètement perdu tout sens de
l’observance. Bien plus, il n’a même plus la moindre idée de ce
que cela veut dire. Il s’imagine comprendre ce qu’est l’obéissance,
de pouvoir comme avec le reste réfléchir sur cette « notion
philosophique », extérieurement, comme tout ce qu’il entreprend.
Il ne le comprend pas parce qu’il est complètement identifié à son
moi, c’est-à-dire à sa volonté propre. Il confond volonté propre et
libre arbitre car il ramène tout à lui selon ses funestes manies, il
interprète n’importe quelle notion qui lui arrive et lui donne un
sens personnel.
La seule foi du moderne est dans ce qu’il croit, ce qu’il aime, ce
qui lui procure du plaisir charnel, intellectuel ou affectif. Très
sommaires et infiniment épais sont ses raisonnements, qu’il
prend pour la vérité - du moins la sienne - lorsqu’il ne l’étend pas
des termes « objectif » ou « conscient ». Puisqu’il est absolument
identifié à sa volonté propre, comment voulez-vous qu’il
comprenne que l’obéissance est le seul moyen de lutter contre elle
? Bien au contraire, pour lui, l’observance devient alors le pire
ennemi, la chose la plus redoutable, qu’il se dépêche de
transformer -justement avec les mécanismes de sa volonté propre
- en justifications les plus fantaisistes du genre « on ne doit pas
me dire ce que j’ai à faire » qui, dans un intellect
particulièrement fourbe, se change en galipette nommée
«métaphysique » d’un style rationaliste.
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Votre enfant a besoin de vous : lâchez ce que vous faites, occupez-vous de lui,
et vous pratiquerez l’obéissance.
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Et après le maître ?
Votre destin de chymiste, agréé par la Providence, vient tôt ou
tard éclairer votre être, et ce d’une manière souvent fort
inattendue. Si en aucun cas la décision de « quitter le maître » ne
doit germer en vous - car elle serait alors le plus souvent teintée
de suffisance -, ce dernier, justement par le fait qu’il vous a guidé
durant toute votre ascension, vous fera comprendre d’une
manière ou d’une autre que vous êtes autonome. Bien
évidemment, il ne lui viendrait certainement pas à l’esprit de
vous garder en réserve auprès de lui plus qu’il n’est nécessaire,
parce qu’il est profondément filial : c’est pour vous, pour la
Science, que la transmission s’effectue, non pour la propre
satisfaction d’un pseudo-gourou emplumé. Et s’il vous a mené
jusque là, il accomplira avec vous cette scission douce.
Chassez de votre esprit, pour avoir été illicitement formé de la
sorte, que « l’initié tue l’initiateur ». Ces mots ne se prononcent
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leurs propres efforts. Les plus fins ne seront pas aussi prolixes,
laissant ces comportements aux animiques. ils diront que leurs
fautes sont celles d’un autre ils feinteront de faire comme s’il
s’agissait d’un autre, accusant tel frère, telle circonstance,
craignant la remontrance. Et moi je vous dis que l’on ne peut
échapper à la honte que par la honte.
Vous devez confier vos fautes à votre guide, comme une plaie que
vous mettriez à nu, en vue de la réconciliation. Seul votre
instructeur peut vous instruire des pratiques et des attitudes que
vous devrez prendre en vue de générer les énergies capables de
vous réconcilier avec la Science. Ce seront vos propres efforts qui
créeront les substances judicieuses vous replaçant dans les états
de conscience possibles. Ne vous comportez pas comme ceux qui
croient pouvoir se passer des corrections. Ces derniers ne
pourront engendrer rien d’autre que les toxines de la suffisance,
tout en étant persuadés d’opérer la juste rectification. Ne cachez
rien, même les pires crimes, ne mentez jamais, dussiez-vous
passer par le trou de souris du plus grand déshonneur. C’est
justement ces impressions très dures à ressentir qui témoignent
que vous emmagasinez les énergies adéquates.
Les fainéants, eux, lorsqu’ils sentent que les ordres sont durs à
suivre, ils se mettent à préférer l’étude des livres. Mais, s’ils les
trouvent légers, ils fuient l’étude des livres comme le feu.
D’autres, plus cupides, vous laisseront en paix tant que vous
resterez un petit labourant. Par contre, le jour où vous prendrez
le Blason d’un maître et s’ils viennent à le savoir, ils vous
combattront en grinçant les dents contre vous. Ils feront tout
pour vous perdre, tout pour vous séparer de votre promesse. Ils
vous diront qu’ils ont des révélations à vous faire, que votre Père
a été vu dans telles circonstances désobligeantes, qu’il a trempé
dans telle affaire dont ils détiendraient les preuves secrètes, alors
que tout est faux. J’ai vu ainsi des enfants de Science innocents
qui, ayant trouvé sur leur route ces vautours, ont appris à leur
contact la ruse et la malice, leur innocence souvent accompagnée
de faiblesse les livrant liés aux loups, ces derniers ayant très bien
vu et su exploiter leur chétive expérience.
Ne pensez pas que vous ne progressez pas parce que vous ne vous
en rendez pas directement compte. Vous pouvez très bien croire
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et encore moins son ego. Et pour cause : les êtres qu’ils voient
tous deux au dehors sont camouflés avec la peinture de la
considération, des multiples rôles joués par chacun à la comédie
sociale. Ils ne savent pas comment ils sont faits en eux-mêmes.
Personne ne leur a jamais rien appris à ce sujet et, d’un seul
coup, ils sont ouverts tous deux ensemble, et le maître effectue
les corrections sur l’un et aussi sur l’autre, mais évidemment pas
les mêmes. Les manies sont dévoilées, les fautes également, tout
cela est exposé au regard des autres. Cela n’a plus rien de
commun avec ce qu’ils avaient l’habitude de voir dans le monde.
Il en est ainsi de tous les nouveaux : dès qu’ils rencontrent un
instructeur, ils sont mis à nu immédiatement. Alors tous leurs
plus mauvais côtés apparaissent clairement : ils deviennent
évidents et, pour vous si vous êtes un imbécile, vous ne voyez que
cela du nouveau frère. C’est la raison pour laquelle ceux qui ne
savent pas ces choses ont l’impression à notre contact d’avoir
affaire à des gens stupides, pleins de défauts, remplis de
lourdeurs, alors qu’en fait il s’agit souvent de frères très sincères
qui travaillent sur eux-mêmes. J’ai dit imbécile parce que vous
ignorez volontairement une chose alors : ce n’est pas votre
mérite, que de voir vos frères comme cela, dénudés. C’est le
mérite du maître, que vous vous octroyez volontiers. Si le guide
ne les avait pas exposés au grand jour, vous vous seriez peut-être
mis à genoux devant l’un d’eux, parce qu’il a un grand nom, par
exemple. Vous oubliez que vous aussi n’allez pas tarder à être
déshabillé et que vous serez comme les autres. En regardant
fièrement vos frères de la sorte, vous vous imaginez qu’ici aussi
vous pouvez conserver votre masque, alors que, d’une manière ou
d’une autre, le maître vous l’arrachera devant tous.
C’est pourquoi je ne vous autorise pas à juger tel ou tel frère qui
est placé sous la juridiction d’une lignée initiatique. Ne souffrez
pas des défauts par omission des autres, vous êtes pareillement
infecté de souillure. Au contraire, vous devriez être reconnaissant
et vous estimer heureux, car, à cause de votre moi et comme tous,
vous faites du mal sans le savoir. Comprendre cela est accomplir
une bonne part de la route.
Il ne vous sert à rien d’évaluer que certains sont meilleurs que
d’autres parmi vous. Il n’y a pas « d’autre » ici. Les disciples ne
sont ni intelligents, ni stupides, ni plus ni moins, il n’y a que des
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Voie Sèche :
- 3 cristallisoirs de 1 à 2 1, dont un à fond plat
- 2 vases de lavage de 2 1
- 5 bouteilles de conservation des sels de 1,2 1
- 2 bouteilles de conservation des esprits pour huile
incombustible
- 10 bonbonnes paillées de 25 1, en plus du nécessaire de
ramassage de la rosée ( draps, entonnoirs, cuves, ... )
- 10 têts à rôtir, F 10 à 20 cm
- entonnoirs et papier filtre
- vase de cristallisation pour les sels de 3 1
- 2 plaques de marbre
- 5 cornues en terre de 0,75 1
- 1 matras de circulation en terre ( dépend de la route prise
par l’artiste au deuxième œuvre ) - 50 creusets : 10 de
séparation, 30 de purification, 10 pour les aigles - 1
sublimatoire spécial pour le soufre
- 3 ensembles régule
- 1 ensemble coction
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l’orage éclata, l’éclair transmutant d’un seul coup les sept métaux
dont je tentai la conjonction, dans le but de marteler les coupes
qui me servent durant la coction. Seul l’art bref vous offre les
ustensiles sans lesquels poursuivre au delà du deuxième œuvre
est impossible, capables de générer les sons, ou de transformer
ceux qui ont été émis en vue de les absorber. Les profanes
résonateurs sont insuffisants, je vous le dis, car ils requièrent des
conditions extérieures qui ne se reproduiront que trop rarement
d’ici le XXe siècle. Que mes fils n’ignorent point cet important
détail, qu’ils voient combien serait grave pour eux de s’identifier
complètement à la filiation que leur moi a choisi.
Profitons de cette échappée pour souligner le caractère
extrêmement personnel du travail alchimique. Vous n’avez pas à
reproduire exactement tel ou tel cheminement d’un maître, pour la
simple raison que jamais deux méthodes ne se ressemblent : c’est
pourquoi il n’est pas autorisé de divulguer dans le détail les
opérations philosophiques, dussiez-vous avoir le grade d’Adepte.
L’œuvre étant lui-même de source verbale, il est impensable
d’imaginer que deux parcours sont identiques. Autant je défends
les écrits des Maîtres, autant je vous interdis de reproduire pour
vous, comme aboutissement de votre œuvre, la précise route
d’iceux. Par image, Atorène ne peut aboutir avec ce qu’il écrit
dans son livre, c’est-à-dire en s’identifiant complètement au
parcours de Monsieur Canseliet. Cela est impossible, car cela
paralyse la Providence ! Cela ne veut pas dire que ce philosophe
soit douteux : il est peut-être l’un des plus authentiques de notre
époque nouvelle, pour être l’un des premiers à avoir mis l’accent
sur l’exercice au feu avec tant de déférence. On pardonnera,
conséquemment, quelques menues erreurs de style, l’exercice
pesant bien plus que les scribouillardes critiques parues dans La
Tourbe et vomies par des intellectuels considérants. Ces derniers
dévoilèrent en fait leur plan, eux qui jugèrent un livre de
pratique, alors qu’ils ne seraient pas même dignes de servir de
grouillot à Atorène. Précisons sur ce point que nous ne
connaissons pas ce philosophe.
Ecoutez bien, je vous prie, le message que je vous transmets. Oui,
vous devez obéir comme moins qu’un chien à un instructeur pour
votre formation et, lorsqu’il vous en donnera l’autorisation, vous
irez par vous-même vers votre destinée d’artiste. Ne croyez pas
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que vous aurez tellement obéi que vous serez privé de toutes les
conditions pour évoluer vers votre voie, au contraire : vous aurez
tellement obéi que vous ne serez plus obstrué par votre moi et
que votre voie sera praticable.
C’est ainsi qu’aucun moderne ne peut trouver une méthodologie
complète qui expliquerait comment la Pierre se conçoit, car voilà
qui est tout bonnement impossible. Chaque artiste a utilisé les
chemins que la Providence lui a commandés sur l’heure de sa vie,
là où il oeuvrait, là où il vivait. Comment concevriez-vous que les
indications rigoureuses de nos Pères vous sont destinées ? Ce
serait tuer toute évolution, toute personnalisation de l’être, cela
n’aurait d’ailleurs même pas pu commencer. Seuls les principes
restent immuables.
Si les instructeurs relatent leurs propres expériences, ce n’est pas
pour que vous vous comportiez comme des perroquets, c’est pour
vous montrer comment cela leur est arrivé. N’oubliez jamais,
n’omettez jamais de garder à l’esprit la question ou l’observation
« voilà comment cela leur est arrivé » car, en sous-entendu dans
votre inconscient, au lieu de lui laisser son funeste libertinage,
vous posez aux racines de votre existence la même question,
comme par des petits coups de marteau « comment cela arrivera-
t-il pour moi ? ». Et du même coup, vous dynamisez votre
aspiration, au lieu de la couvrir du voile opaque de
l’identification. Alors la porte s’ouvre.
Nous trouvons une image des précédentes affirmations dans la
description sommaire de plusieurs chemins en voie sèche, par
exemple, qui ont tous été abondamment décrits par les Adeptes,
d’où les confusions dans l’étude. Aucun d’eux n’ont pourtant une
action efférente.
Citons celui de Fulcanelli qui, à compter du deuxième œuvre,
extrait la terre adamique, s’exécute aux aigles avec l’étoile
dûment purifiée et son vitriol, au dessus de la terre tassée et
assoiffée ... Par contre, telle autre route extrait l’huile
incombustible à partir du vitriol et la distille d’une certaine
manière par voie sèche pour aboutir au sel des sages qui, plus
tard, permet d’aboutir au Mercure. Une autre permissivité
consiste, à partir du caput, à détacher littéralement le soufre d’or
contenant en lui le Soufre fixe et, au lieu d’user l’étoile parfaite,
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Blanc 1400°C
Blanc éblouissant à partir de 1400°C et plus
Ces couleurs sont très fiables pour celui qui est expérimenté. Un
bon manipulateur, rien qu’à l’évaluation de la couleur, peut vous
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Cela veut dire que sur 100 grammes de votre régule, vous avez en
présence 71,5 grammes de métal et 28,5 grammes de soufre. Le
principe de calcul restera le même pour la lecture des
diagrammes de fusion, à condition de prendre garde à l’abscisse
qui peut être exprimée en atomes ou en poids.
Dans les deux diagrammes, il s’agit d’ensembles binaires (il y a
deux corps). Nous représentons donc en horizontale la variation
en % de poids des deux corps en présence : complètement à
gauche zéro de l’un et 100 de l’autre. A droite, inversement. Puis,
en verticale, tout simplement la température, pour les deux
éléments. Ce qui fait qu’un point P, celui que vous choisissez,
exprimera en abscisse la composition précise de l’alliage, et en
ordonnée la température à laquelle vous considérez cette
composition.
Ainsi, tout point P, P’, P", P"‘, ... , du diagramme représente donc
un alliage à x % de métal - et par conséquent à (100 - x)% de
soufre - en équilibre à la température t.
L’état physique de l’alliage vous révèle que
- le point P choisi au dessus du liquidus, l’alliage sera
complètement liquide.
- P’ entre liquidus et solidus, l’alliage est en partie liquide, en
partie solide (c’est le cas de la surfusion et de la séparation qui,
vers 1100°C, n’a pas de fer fondu. Le fer s’empare seulement du
soufre, dissocié du Sujet, qui, lui, est fondu).
- P" au dessous du liquidus, l’alliage est entièrement solide.
De plus, lorsqu’on examine les phases de l’alliage considéré à
l’état solide, on peut savoir s’il est homogène (il ne comporte alors
qu’une phase unique, ce qui n’est jamais le cas pour nous sauf sur
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4 parts vaudront
: 207,69 g
: 92,31 g
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: 69,23 g
: 30,77 g
En recherchant les quantités molaires
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Le cristallin.
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Le cristallin.
Puisque nous parlons du fer et de ses unions possibles, sachez
que la préparation du sesquioxyde de fer, à l’issue des
séparations, par voie sèche, consiste essentiellement, à l’aide
d’un sel plein d’Harmonie, à calciner en vase adéquat et à 325°C
suffisamment longuement. N’oubliez pas que les rapports poids-
volume sont capitaux dans les évolutions du soufre. Et, on ne
nous en voudra pas si nous dévoilons que l’hydroxyde de fer (
c’est-à-dire le sesquioxyde de fer hydraté) se sépare de plusieurs
manières par voie sèche. Les sels ferriques que nous obtenons
dans le caput demandent l’usage de ce sel si difficile à obtenir,
mais que l’on peut produire encore aujourd’hui avec sapience par
l’urine des bêtes. Car il s’agit d’éviter l’absorption d’une base fixe
par un précipité colloïdal, le sel harmonieux facilitant à chaud la
floculation et le lavage sec.
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:4
:9
ce qui fait au total 13 parts. Sur 100 grammes, ou dans n’importe
quelle unité de poids, on a une part : 100/13 = 7,6923
4 parts de fer vaudront : 7,6923 x 4 = 30,769
9 parts de Sujet vaudront : 7,6923 x 9 = 69,23
L’on vérifie par le total : 30,679 + 69,23 = 99,999
Voyons maintenant avec une autre masse souhaitée, par exemple
au total 239 grammes.
Il vient 239 : 13 = 18,3846
Le fer : 18,3846 x 4 = 73,5384
Le Sujet : 18,3846 x 9 = 165,4614
Ce qui fait bien au total 238,999 grammes compte tenu des
chiffres après la virgule.
Examinons maintenant une autre méthode mathématique. 4
parts du mars en poids et 9 parts du Sujet également en poids,
cela veut dire que l’on peut transformer ce rapport en
pourcentage de poids :
Fer : ( 4 : 13) x 100 = 30,769 ( même résultat que ci-dessus )
Sujet : ( 9 : 13) x 100 = 69,23
Nous avons ici les parts en pourcentage de poids. D’où, si vous
voulez une masse totale de 324 grammes par exemple :
324 : 100 = 3,24
Fer : 30,769 x 3,24 = 99,691
Sujet : 69,23 x 3,24 = 224,305
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Cinquième degré
LA FERVENTE PENITENCE
Il nous est à nouveau indispensable de reprendre la signification
du terme « pénitence », tant il est sujet à toutes les sortes
d’interprétation issues des manies du moi. Les intellectuels
pensent immédiatement à ponitentia ou à ponitere - se repentir -,
liant le mouvement à une attitude religieuse en analysant
derechef par habitude l’attitude religieuse en question, oubliant
complètement que le point de départ fut la pénitence. Ils croient
que la pénitence est sous-jacente à l’acte conventuel mystique et,
une fois de plus, les voici s’embarquant sur les terrains mouvants
de la réflexion mécanique, paralysant totalement toute action
effective. Vous les trouvez à débattre des heures entières les
rapports existants entre le mouvement intérieur de pénitence et
les plans religieux connus, se séparant parfaitement satisfaits de
leurs controverses sans avoir exercé la moindre semence du sujet
même et d’avoir gagné en fait encore plus de ce qui les sépare de
l’acte lui-même. Il en est ainsi des imbéciles qui, s’arrogeant les
capacités de traiter une question, font dans les gestes exactement
l’opposé du thème, tout en étant persuadés d’en discuter comme il
convient.
Plus bas dans le corps humain, les affectifs auront une autre
réaction, évidemment. Eux voient le mot pénitence avec plus de
délectation. En général, toutes leurs manifestations affectives
s’ébattent copieusement dans ce qui est plus souvent affres que
piété. Ils aiment ce qu’ils croient être la pénitence comme étant
un des seuls moyens par lesquels ils peuvent s’exprimer et vivre
en réalité leur libido - c’est-à-dire la déviation de leur fonction
sexuelle -. Toutes les névroses obsessionnelles à l’affût d’auto-
punitions ne sont que la mauvaise régurgitation d’un orgasme
inaccompli et inavoué : on aime dans ces cas avec jouissance les
sanctions, alors que la véritable pénitence serait de leur retirer ce
désir. Bien entendu, vous les voyez alors vous traiter de tout, car
ils ne comprennent pas que pour bien expérimenter l’authentique
pénitence, il s’agit essentiellement pour eux de leur soustraire
l’idée qu’ils s’en font.
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d’amour que Dieu vous donne toujours et que vous avez méconnu
le temps de votre faute.
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vient pas à l’esprit que l’image de la Dame est sculptée sur une
cathédrale, et qu’une cathédrale n’est pas le lieu où l’on pratique
cet occultisme-mode qui anime les esprits en quête de pouvoir sur
les autres. Ce serait autre chose, parce qu’ils s’appellent untel et
qu’ils auraient tout compris, réduisant l’Echelle Sainte à un point
de vue épistolaire, laissant l’Echelle de Jacob à Israël, dans le
sens péjoratif du terme bien entendu, comme si Israël était la
cause de tout, oubliant que ce n’est pas le peuple juif qui livra le
Christ au supplice, mais, comme d’habitude, les tenants du
pouvoir.
Les Juifs, comme tous les autres, comme l’Egypte, comme Rome,
comme la Grèce, comme de nos jours ce christianisme remis au
goût du jour, se sont endormis en leur temps, appliquant les
dogmes d’une manière dépourvue d’esprit et de véritable rituel.
Ainsi, leurs prêtres, comme les nôtres aujourd’hui, dormaient
profondément, singeant les doctrines comme des bêtes et, de
retour à la maison, s’installaient devant ce qui était leur
téléviseur de l’époque, profitant de tout ce qui éloigne justement
de la permanence. Futilité, vide et yeux fermés ont chassé,
comme de coutume, la vivifiante vérité et les êtres zélés emplis
d’éveil. Quotidiennement, nos prêtres - du moins en France - ne
portent plus l’habit, ils sont pour la plupart mieux installés que
les pauvres, refusent telle ou telle demande du peuple se
syndiquant, travaillant à des tâches lucratives, se comportant
dans les actes exactement à l’opposé des attitudes réellement
sacerdotales : les modernes ont raison de ne plus les écouter.
Mais, ces mêmes modernes ont étendu leur funeste raisonnement
à la Chose même, comme si un mauvais technicien était
responsable d’une mauvaise technique dans le principe. Ce n’est
pas parce qu’un ingénieur de bas niveau fait exploser un circuit
imprimé que le principe régissant les transistors est devenu
mauvais lui aussi.
Il n’y a pas de peuple qui soit en tête de liste des êtres à blâmer.
Il n’y a que des idiots chez tous. Actuellement, Israël est
redevenue perdue, avec ses guerres sur plusieurs fronts. L’islam
des fanatiques de même, qui envoient des enfants en guerre, aux
batailles engendrées par les jalousies. Nulle part il ne s’agit de
reconquête légitimée par les faits historiques de masse ; partout
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Dessin d’après une photo publiée retouchée, exercice de style dans un but bien
défini.
La photo réelle prise par une personne naïve. Les lions se taillent toujours les
mêmes parts.
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Pour sûr qu’untel fut surpris lorsque, désireux que je lui parle
d’Alchimie, et constatant qu’il était affublé d’un intellect
purulent, je l’invitai sans cesse à regarder tel arbre, à me dire
comment il trouvait ce vin, à lui demander s’il voulait que j’ouvre
la fenêtre pour avoir de l’air, etc... Il m’a quitté relativement
désabusé, ne pouvant dire à personne ce que Solazaref lui avait
raconté de l’Alchimie, car je ne lui en avais pas touché mot
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Rien de plus clair que votre devoir est de ne rien cacher à votre
instructeur. Tout s’accomplit généralement le plus possible de
vive voix. Sans parler du mensonge, qui est un des degrés de
l’Echelle Sainte, il faut saisir qu’avant de dire la vérité, ou ce qui
se passe dans la tête, les sentiments et ce que l’on fait dans les
actes, il faut s’en rendre compte soi-même. Cela vous paraît
évident, il vous semble parfaitement savoir très exactement ce
que vous faites de votre présence générale. A l’encontre, certaines
modes psychologiques ont tendance à proclamer le danger d’être «
trop conscient », s’appuyant sur la thèse que les meilleurs de nos
organes sont ceux dont nous ignorons l’existence. Erreur.
Les modernes s’imaginent pouvoir à leur guise dire la vérité, se
connaître eux-mêmes en prétendant relater précisément ce qu’ils
ont fait. Il n’en est rien. Toutes leurs tentatives ne sont que
superficielles car, se rendre vraiment compte de ce qui se passe
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A quelle heure ?
A trois heures et demie, maître.
Tu n’avais pas fini de digérer, tu te gaves de pâtisseries et
maintenant ton foie travaille indûment tu es fatigué et la ville
t’insupporte. Tu as des vertiges, parce que ton état affectif se
caractérise par des fringales subites que tu ne peux pas contrôler.
Tu sais pourtant que ces fringales sont morbides, tu en perpétues
les métabolismes en les satisfaisant.
Deux jours après, l’instructeur apprendra innocemment que
Michel a été vu par un ami en compagnie de Janine, avec laquelle
il a passé le reste de l’après-midi. Pour le disciple, il a « servi la
Science en cherchant les ustensiles du maître », pour le guide, il
n’a été qu’un sale gosse désobéissant et farfelu. Dans le meilleur
des cas, cela se passe de la sorte, car l’élève dit
approximativement la vérité. En chaque règne humain il existe
ce genre de tare. Le pire commence lorsque les mensonges vont
de pair avec les récits. Les menteurs cachent durant des années
la vérité - même sans le savoir quelquefois car il leur semble que
leurs actions sont insignifiantes - et au milieu de la route, ils
s’étonnent de craquer complètement puis de tomber très bas. Ils
se plaignent alors de l’enseignement qu’ils ont reçu, disent qu’il
n’est pas complet, accusent la faiblesse du maître, alors qu’ils
sont leur propre châtiment. Manger des gâteaux ou fumer n’est
pas grave en soi, peut-être, mais ces choses inscrites dans la
chaîne de vos métabolismes qui maintiennent votre ignorance
sont très dangereuses. Vous n’êtes pas en mesure d’évaluer vous-
même les erreurs que vous commettez, car vous n’en connaissez
pas l’incidence exacte dans votre machine humaine. Il vous faut
dire la précise vérité des faits au maître, quels qu’ils soient.
Et pourtant, le disciple Michel a quarante-neuf ans ; et pourtant,
nous vivons au XXe siècle.
Le soir, évidemment, le maître demande au disciple d’aller se
coucher, plutôt que de venir au laboratoire, sans rien manger.
L’élève pleurera et, s’il se plaint ou s’il remercie comme son règne
le lui commande, par dessus le marché, retombant dans les
manies serviles de son affect, il prendra une bonne claque. S’il se
délecte de cette correction, il se verra, à l’opposé comme on
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Ici, un tir au calibre 357 magnum Smith et Wesson, section parcours de tir,
trois ans d’entraînement, 550 / 600.
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400 = 0,6 x Y
puisque vous avez un rapport 0,6/1 de rendement avec la
magnétite, et que Y représente la quantité totale de minerai.
D’où
Y = 400 : 0,6 = 666 kgs, soit environ 700 kgs de minerai.
( si vous tirez 60% de 666 kgs, vous trouvez bien environ 400 ). La
densité du minerai est de 7 kgs par dm3 , ou 7 tonnes par m3 . Le
volume de vos 700 kgs représentera
700/1000 = 0,7 m3
ce qui, dans un four de 0,5 m de diamètre inférieur, ferait une
épaisseur totale de :
Sachez que, comme le laitier a une très faible densité par rapport
à la fonte tirée, de l’ordre de 2 alors que la coulée est d’une
densité 7, vous dégagerez une quantité considérable de laitier
avant les réenfournements successifs.
L’expérience montre que pour fondre les 700 kgs de magnétite, il
vous faut deux fois moins en poids de charbon de bois, soit 350
kgs. Tout dépend de sa qualité. Il est bon d’avoir une réserve, et
500 kgs de charbon de bois n’est pas trop. Les 700 kgs
consommeront environ 800 kgs d’air, ou approximativement 600
m’.
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Vous avez ainsi obtenu Sel, Mercure et Soufre. Il vous suffit d’en
pratiquer la conjonction. Pour ce faire, il est important d’attendre
la bonne période, qui est une lune montante de juin. Préparez un
neuf - un petit ballon en verre dépoli ou un grès fin. N’oubliez pas
que le mercure ne doit jamais voir le jour : la conjonction se fera
la nuit, quand la lune est au plus haut. Il vous faudra durant la
semaine fermer les rideaux le jour et les ouvrir la nuit pour, la
médecine étant scellée en élixir définitif, la conserver dans son
neuf, lui-même toujours stocké à l’abri de la lumière.
Si vous avez opéré selon les règles de l’Art, la coction consistera
simplement à laisser agir la force des trois principes conjoints.
Vous placez d’abord le soufre puis, doucement vous versez le
mercure. Ensuite, vous baignerez le sel qui doit se résoudre
immédiatement et sans mouvement, en l’espace d’une seconde.
Tout est dans Tout et Un est conjoint. Cela n’est cependant pas la
vraie coction. Cette dernière doit d’abord voir les trois principes
réunis dans un vaisseau d’Hermès, c’est-à-dire dansun vaisseau
de circulation. Vous disposerez ce vase dans l’Athanor et vous le
maintiendrez à une chaleur très douce - dans les 40°C, durant
trois semaines ou mieux, jusqu’à la prochaine lune, à l’aide d’un
petit bec Bunsen. Vous devrez apercevoir, lors de cette coction
spagyrique, les couleurs de la queue de paon s’iriser sur la
surface du bain ou sur la tête de Maure, à la lueur d’une bougie.
Ainsi la circulation est achevée et votre œuvre est suffisamment
fixée en médecine.
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L’ambiance n’est pas le corps, elle est le véhicule qui permet aux
calories de se déplacer. Mieux vaut toujours mesurer la
température d’une masse, en faisant un tout petit trou dans votre
creuset afin d’y glisser la sonde. En effet, si vous tentez un relevé
de votre athanor sur le point d’atteindre son équilibre thermique,
vous enregistrerez une température de la flamme supérieure à
celle du creuset. Bien des erreurs sont commises de la sorte, et il
est nettement préférable de connaître la vie thermique le plus
près possible de la réalité et des matières en fusion. Mais, le fait
que votre installation situe la sonde thermocouple dans l’enceinte
d’une manière fixe n’est pas grave. Il suffit de tenir compte d’un
léger décalage, ou d’attendre - à condition que votre Athanor soit
bien réalisé et que vous en connaissiez le bon maniement -
l’équilibre thermique (la couleur du creuset identique à celle de la
sonde).
Voici le schéma d’un bon circuit thermoélectrique :
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(prière )
Tant que je taisais ma faute, mon corps
se tortillait à gémir. Je T’ai dit mon péché,
et Toi, Tu m’as délivré du fardeau.
Il m’a simplement fallu m’en référer à Toi
comme à un bon Père.
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Sixième degré
LA MORT
Maintenant que vous savez un certain nombre de choses que les
instructeurs ou Adeptes connaissent - quelle que soit leur
obédience -, vous ne pouvez plus mentir comme avant. Devant
eux, ou du moins devant ceux qui ont donné authentiquement
leur vie à l’Art, même en général, vous devez immanquablement
cesser de mentir, car vous
n’ignorez plus qu’au stade de développement où ils sont, ils vous
voient comme une eau limpide. Auparavant, c’était plutôt vous
qui, par ignorance, vous imaginiez que les connaisseurs ne
pouvaient découvrir votre état de mensonge. Maintenant, vous
savez qu’ils sentent au travers de vos attitudes, qui sont moins
teintées de tricherie, qui sont plus vraies.
Vis-à-vis d’eux et peut-être même d’un postulant sincère encore
niais, vous ne mentez plus aussi bien qu’avant, votre rectitude
d’être vous commande d’adopter des comportements très sincères
et dépourvus de gestes compatissants avec les états de
considération et d’identification. En regard de votre être, vous ne
pouvez plus être faux d’une façon aussi intéressante et, comme
un homme intéressant ment très bien - c’est justement la plupart
du temps pourquoi il est intéressant aux yeux des êtres
ordinaires - vous suscitez moins de curiosité autour de vous.
Vous voici en état de vous avouer à vous-même, si vous
métabolisez les précédents degrés, que vous ignorez certaines
choses vraiment et que vous ne pouvez plus parler maintenant
comme si vous compreniez tout ou comme si vous pouviez tout
comprendre. Les autres ne manqueront pas de dire sur votre dos
que vous êtes devenu curieusement moins attachant, moins
original, moins sensible. Ils feront mine de s’inquiéter sur votre
silence. Ce sera le signe pour vous que vous avez commencé à
mourir.
Mais le chemin est encore long, qui vous mènera à la mort totale
de vous-même - évidemment du pouvoir tentaculaire de votre moi
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(1) qui, s’il n’est pas objectif sur le plan général, l’est sur ce point
tout à fait. Ses Aperçus sur l’initiation reflètent bien les mêmes
parfums que Fulcanelli à ce sujet. Mais il est meilleur de vous en
référer à ce que vous vivez en réalité, et je ne dois pas vous
cacher que je viens de vous tendre un piège - ce qui n’est pas dans
mes attributions et qui m’a été demandé exceptionnellement.
Là dessus, je ne vous dirai rien d’autre que ce qu’il m’est permis.
Un jour, je fus contacté par une secte -je ne révèlerai évidemment
pas son nom précis. Ces gens contactent toujours les autres au
moment où ils deviennent intéressants. Avant, vous pouvez
rester dans votre bourbier, la « vérité » pour eux se trouve au
dessus. Quoi qu’il en soit, je pus vivre la première de leur «
initiation », qui consiste soi-disant à « mourir à soi-même ».
Pour s’accomplir, on m’avait demandé d’attendre une demi-heure
dans une pièce, seul, assis à une table sur laquelle se trouvait
une tête de mort. Je devais regarder ce bout de squelette et
méditer sur mon détachement. On vint me chercher et, devant le
« maître » de la loge, je récitai en répondant à ses questions un
texte tout fait du genre
Renoncez-vous aux vices de ce monde ? Oui.
Acceptez-vous de vivre selon ... etc...
Deux heures après, j’étais « initié ». Je ressortis de la loge et allai
boire un demi. Comment voulez-vous que quoi que ce soit change
dans de telles conditions, sans la moindre instruction ? On
m’avait pourtant affirmé que ces initiations étaient celles des
écoles de mystères - dont bien d’autres sectes se réclament. J’ai
su plus tard que ce n’étaient que fioritures et considération,
amusements pour mondain qui s’ennuie le dimanche. Bien
évidemment, on me rétorquera que c’était à moi de me surveiller,
que j’étais responsable. En réalité, ce que je veux dire est que cela
est impossible. Même un être intelligent, mais qui n’a pas
équilibré ses fonctions, est irresponsable lui-même. Il est en
dehors des réveils ; ce qui le perd est ce qu’il veut changer : le
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leurre est grand. Avec ce qu’il est, il veut transformer ce qu’il est ;
il s’imagine pouvoir le faire.
C’était la raison d’être - l’une parmi les fonctions sacerdotales -
des prêtres qui, habitant chaque village, en connaissaient tous
les gens et entraient chez eux à l’improviste. Ainsi, sur le plan
collectif, point de mensonges, point de sommeil ; la part du loup
veillait en bon gardien. Malheureusement, aujourd’hui les
surveillants sont endormis aussi.
La mort à soi-même est tout autre chose. Je puis vous affirmer,
moi, Solazaref, que pas un seul des « maîtres » qui existent dans
toutes les sectes n’est mort à lui-même ; c’est-à-dire qu’aucun n’a
intégré le degré dont ils prétendent être les dépositaires.
Regardez une seule minute un patron se titrant rose-croix
moderne, en assemblée dans son château, à la fin d’un repas
pantagruélique, entouré d’argent, de faux honneur et de fielleux
projets lui se décrète au trente-sixième degré de telle charte dont
je puis vous assurer qu’elle n’a existé que dans son imagination,
alors que dans le plus petit monastère de France on n’en voudrait
pas pour éplucher les pommes de terre.
On a dit bien des sottises à propos de prétendues affiliations
secrètes de Monsieur Canseliet. On décrétait même qu’il fut
Maçon. Je démens formellement, pour avoir vu et parlé à ceux
qui eurent l’autorisation de s’incliner devant lui.
Sachez que les hommes qui se trouvaient là unis autour de lui
n’étaient pas ordinaires. J’en ai rencontré qui avaient intégré un
niveau de connaissance très haut, dont je sais qu’ils étaient
Frères et non pas, comme certains l’ont espéré, mandataires ou
chefs de clan. Pas un seul des fiers-à-bras qui vont écrire moult
mots sur lui n’étaient là. Cela veut dire ce que cela veut dire, au
sens strict.
Fantaisie, rien que de la fantaisie. Vous êtes nourri de ce monde
extravagant. Il en est à un tel point de démagogie que rien n’est
possible, on ne peut que tricher, mentir et violer. On a permis à
Monsieur Canseliet de s’exprimer dans les mesures tolérées par
le système. De nombreuses fois, il a été censuré, que cela soit à la
radio, à la télévision, voire chez son éditeur. Ne croyez pas qu’il
suffise d’écrire quelque chose, de le présenter aux éditeurs pour
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Si vous n’avez pas vécu jusque dans vos entrailles votre propre
mort, vous ignorez tout de votre évolution possible. En effet, vivre
sa mort, la ressentir omniprésente un instant par accident, par
maladie, par n’importe quel événement de la Providence,
imprime en vous une attitude intérieure irréversible : celui qui a
côtoyé sa mort - du moins qui en eut l’intime conviction - ne peut
plus jamais être comme avant.
Malheureusement, les conditions de vie du siècle, écartant toute
source de danger positif, qui serait susceptible de créer
sainement la circonstance adéquate, a calfeutré l’homme
moderne dans un univers où la « sécurité » est devenue un
dogme. La fonction animique de l’être s’est complètement éteinte,
tout comme d’ailleurs la fonction émotionnelle : le moderne vit
dans son crâne, son animisme est relégué au rang des
exagérations sexuelles et alimentaires. Le contemporain
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lequel elle est absorbée ; mais, selon son état, elle vous guide vers
une finitude plus ou moins complète. Cela est très complexe et
tout en même temps merveilleusement équitable. Si vous
redonnez un sens naturel à vos processus physiologiques, la
Médecine Universelle décuple son pouvoir dans votre conscience.
Pardonnez-moi, ce sujet est trop grave pour que je vous en révèle
plus.
Par l’ascèse qui vous aide concrètement à remonter le courant, à
quitter le monde ou à mourir au moi, vous procédez à la mise en
place d’une réelle auto-pharmacologie. Les énergies que vous
libérez par telle ou telle attitude traditionnelle contrecarrent et
balayent les traces laissées par une vie adoptive illicite. Il n’y a
pas la physiologie d’un côté et la spiritualité débutante par une
saine psychologie de l’autre. On m’a souvent demandé : « ne
voyez-vous pas un danger dans cette voie que vous enseignez, et
dont la psychologie fait partie ? »
Nous avons déjà souligné ce qu’il était convenant d’entendre par «
psychologie ». Il est maintenant essentiel de vous rendre compte,
aussi complètement que possible, que vous ne pouvez pas aborder
l’Alchimie tel que vous êtes. Certes, tous La questionnent, ils La
réduisent au lieu de changer et de se placer à Son niveau. Ici, il
n’y a pas de psychologie en tant que telle. Cette dernière est
seulement un outil, tout comme votre marteau de séparation. Y-
a-t-il un danger à se servir de votre marteau de séparation ?
Certes oui, si vous lui attribuez des tâches qu’il est par création
incapable d’assumer. Il en est de même avec cette « psychologie »
: elle sert seulement à vous replacer en de saines conditions
mentales afin que vous puissiez d’une manière réaliste aborder
l’authentique spiritualité, et non plus tomber dans ce qui est
inévitablement un vague spiritisme dont l’ego tient les rênes.
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Pour avoir gagné sa belle carte de visite, l’un des deux en est mort.
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Monsieur Canseliet, je vous l’assure, avait sur lui les signes d’éclosion
intérieure : sa face était sigillée du sceau des êtres bienheureux. A l’image de
mon cher père dont le masque mortuaire porte le rayonnement des actions
qu’il a entreprises dans sa vie :jusqu’au plus profond des cellules les forces de
l’âme, lorsqu’elles sont vécues pleinement, donnent au Caput mortuum le
signe que c’est bien le chemin de la vraie délivrance.
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Certains ne croient pas que les fautes font mourir. Ils s’imaginent
que l’action de l’intellect est séparée de celle du système nerveux,
elle-même étrangère à l’endocrine, cette dernière encore
différente des métabolismes glucidiques et lipidiques, nourritures
principales du corps, ce avec quoi l’individu subsiste. Ne
ressentant pas les relations intimes qui lient cette chaîne, ils
concluent comme n’importe quel imbécile qu’elles n’existent pas,
traduisant justement le méfait de leur déconnexion.
L’action du système nerveux sur la régulation des processus
physiologiques est capitale. Elle se déroule schématiquement
sous trois rapports
- d’abord en exerçant son propre rôle d’adaptation de l’organisme
aux conditions changeantes du milieu extérieur,
en influençant notoirement la sécrétion des glandes endocrines,
et donc les échanges, en interférant avec l’action des hormones.
Cela signifie que, outre vos comportements du point de vue de
votre évolution spirituelle, chacun de vos gestes au laboratoire et
dans le monde vous oriente ou non vers la Dame. Cela signifie
également que, une fois une quantité de processus suffisamment
importants enclenchée, il est très difficile de faire route arrière,
que cela soit dans un sens ou dans l’autre. Vous conformer aux
Arcanes de l’Art vous dirige indubitablement vers lui et,
inversement, vous y soustraire vous en éloigne, tout aussi
imperturbablement, jusque dans votre chair. C’est pour cette
raison précise qu’il ne s’agit pas de faire de l’Alchimie, mais d’être
Alchimie.
C’est la régulation nerveuse de l’activité viscérale qui est
directement concernée par les erreurs que l’on commet. D’autre
part, l’électrophysiologie générale cellulaire permet d’apporter la
preuve des mécanismes relationnels qui existent entre la
gestualisation motrice d’un homme et ce qu’elle implique sur sa
commande végétative. C’est pourquoi je vous ai longuement parlé
du type d’observation de soi dans la motricité, relativement
facile, qui autorise non seulement une vision de ce que vous
faites, mais aussi de ce qui a commandé ce que vous faites, c’est-
à-dire de ce que vous êtes il subsiste un lien étroit, organique
entre ce que vous faites et ce que vous êtes. Toute la question de
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C’est, au fond, la seule différence, qui sépare les envieux des élus.
Cette conscience jette son rai sur plusieurs de vos comportements
ascétiques. Par exemple, à l’image du décès et de la mort
initiatique, le creuset du désert dont nous parlions ne vous
commande pas de devenir étroit d’esprit et renfermé. Tout
comme il en est qui saisissent l’occasion de raconter tout haut à
tout le monde qu’ils connaissent un maître de longue date mais
qui détalent dès les vraies difficultés, s’assurant que personne ne
l’apprendra, il en est de même de ceux qui usent de leur avarice
pour se replier sur eux-mêmes plus encore. Ces derniers
prétextent l’ascèse ou les difficultés du monde « qui ne leur sont
pas inhérentes » pour justifier leur fausse attitude.
Le creuset du désert vous commande au contraire la charité. Ce
n’est pas parce que vous êtes alchimiste qu’il vous faut être coupé
du monde au sens strict. Entendons-nous bien : la mort
initiatique concerne votre ego, auquel il faut faire subir le même
sort que Saint-Michel au dragon. Pas question de prétexter la
Science pour en réalité attirer l’oeil du monde sur votre petite vie
égoïste. Vous devez aider les autres, à chaque fois que la
Providence vous le montre, comme vous le pouvez. Les autres, ce
sont les hommes et les femmes qui ne sont pas alchimistes, qui
sont dans le monde, affublés de leurs défauts et qui sentent au
travers de ce que vous vivez l’étincelle d’une espérance. Cette
aide doit se conformer aux exigences de la Providence : elle peut
être matérielle, spirituelle ou autre, peu importe ; je vous interdis
de vous y soustraire. Bien évidemment, obéir n’est pas subir la
contrainte totale des egos. Que la « charité ne se transforme pas
en poire », si l’on peut dire. Les limites qui vous sont assignées
sont celles de la Providence, rien de plus, mais rien de moins.
Un nouveau genre de christianisme vous affirmerait : « si vous
êtes charitable, il vous faut l’être jusqu’au bout » ; sous-entendu,’
tout abandonner. Ces gens confondent la loi d’accident avec le
destin réel. Vous n’avez pas à souffrir, vous qui êtes missionné,
les caprices conscients des egos d’autrui : en cela vous sacrifieriez
la mission. Il n’en est pas question. Cela veut dire que si tel fier-
à-bras vous frappe, vous ne lui tendez pas indubitablement
l’autre joue, contrairement à ce que les animiques attendent de
vous. Ces actes ne sont pas systématiques. Vous devez tendre
l’autre joue seulement si la Providence vous place dans les
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conditions telles que cela est utile pour l’autre. L’Esprit vous
instruira.
La vie des missionnés est différente de celles des hommes
ordinaires. Ils ont des devoirs importants - comme parvenir au
but -, mais aussi un certain type de privilèges, qui assurent
essentiellement le service de la mission, évidemment pas celui de
l’individu. Le missionné doit écraser l’ego conscient des autres
pour mener à terme la quête, sans pitié ni distinction, comme le
firent nos Pères chevaliers. Par contre, il doit impérativement
venir en aide à ceux qui pèchent par omission, qui ne sont pas
renseignés sur les qualités de l’être, quelle que soit la grandeur
de leur faute. Un moi conscient qui lance un soufflet à un autre
est bien plus coupable que l’épais qui tue un animal de sang froid
mais par éducation malsaine.
Les nouvelles théories en vogue ne doivent pas vous écarter de la
mission.
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Paille 78 10 1 11
Foin 45 7 2 46
Gazon 40 17 9 34
Fougère 41 10 4 45
Maïs 68 4 2 26
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Au sortir du fumier.
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6 litres 1,5 m
20 litres 2m
40 litres 3m
cheval 55°C
mouton 45°C
vache 40°C
cochon 35°C
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La mort ?
Ils me disent avec bravade
Où est donc ton Christ ?
Sa tombe est vide !
Je réponds, étonné
d’où vient l’Esprit qui me ramène à Lui ?
Et je suis heureux, heureux !
Car il n’est question que de Lui.
Puis, la tristesse me donne les larmes
-je les plains de ne pouvoir espérer la vie éternelle.
Alors, je prie pour eux.
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Quatorzième degré
DU VENTRE
Comme tout ce qui s’est particularisé de nos jours, le « bien
manger » a subi, à l’image de la division de l’ensemble,
l’involution générale. Toutes les tendances s’opposent, les
chapelles se harcèlent de preuves. Pendant ce temps, les
néophytes ne comprennent rien devant autant de rigidité, et les
pauvres meurent par milliards dans le Tiers Monde.
Car ne les ignorons pas. Vous rendez-vous compte que nous
abordons un sujet avec toutes les données, avec les plus grandes
facilités, avec les choix les moins faméliques ? Paradoxalement,
la difficulté est d’autant plus grande : parmi tous ceux d’entre
vous, aucun ou presque ne sait plus ce que c’est que d avoir faim.
Saisissez-vous, par ce fait, que les hommes oublient toujours : il
est absolument impossible et il sera à jamais impossible pour les
modernes d’aider le Tiers-Monde, parce qu’un homme rassasié
est incapable de comprendre un homme qui a faim.
Nous assistons ici à la plus grande démonstration de l’incapacité
totale de l’intellect, tumeur du siècle, qui prouve par son analyse
mastoïdienne et venteuse qu’il traite, une fois de plus, un sujet
dont il ignore complètement les plus élémentaires traits. En
d’autres termes et d’une manière plus naïve, tant que les
modernes n’éprouveront pas ventralement la sensation atroce de
faim, ils ne pourront jamais apporter l’aide juste aux affamés.
Nous tentons de refléter l’exacte image du Remora, ou des
particuliers - accidents voulus de la Science et nécessaires à
l’artiste -, parce que ce stade est celui d’une faim véritable pour
l’Art, d’une faim vorace, (inextinguible, inaltérable, considérable),
touchant toutes les parties de votre présence générale. Le niveau
de la Remore en est, par l’acte, irréversible. Il n’a plus rien de
commun avec ce que vous pouvez éprouver aujourd’hui sur votre
désir - fût-il ardent - d’œuvrer à la pince. Vous ne pouvez que
difficilement comprendre de quoi il retourne, parce qu’il vous faut
auparavant métaboliser les précédents degrés aboutissant à une
profonde soif. Une description, même sommaire, ne servirait à
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à ces actes, mais ils envoient par dessus le marché leurs troupes
qui se jettent dans les vents de la stérile contestation. Dans ce
cas, l’outil - l’information - ne prend-il pas le pied sur la direction
de la satisfaction d’un besoin ?
Ici encore, ils font ce qu’ils semblent réprouver, puis s’étonnent
par la suite de l’inefficacité de leur « message ». Il en est ainsi de
l’ensemble des bons principes d’écologie : ceux qui s’en réclament
ne les appliquent pas dans le fond, alors que les purs sont,
comme toujours, les bafoués. Nous examinerons plus bas
quelques problèmes essentiels - mais en dehors de la couverture-
mode « écologique » - qui retracent les incidences terribles de la
pollution en regard de notre Art.
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Types Préférences
ce qui donne :
Lipides = 1
Protides = 2
Glucides = 16
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Acide 0 0,1 à 0
hippurique 1,00
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Si, en théorie, l’homme trouve aussi bien des acides aminés dans
les viandes et les poissons que les céréales, les fruits gras et les
légumes, en pratique, le problème est différent car dans le
premier groupe, à côté des protides existent les toxines des
maladies microbiennes, les ptomaïnes de la fatigue et de la peur
si redoutables pour nos nerfs, le cholestérol, et enfin des purines
animales. Ces dernières proviennent de la dégradation des
nucléoprotides - protides essentiels du noyau cellulaire - sous
l’action d’enzymes (nucléaires) qui libèrent des substances
pyrimidiques dont la destruction finale est l’acide urique très
toxique et qui fait tant souffrir les rhumatisants par ses dépôts
aux articulations.
Le tableau suivant donne des pourcentages de purines calculées
en acide urique, pour quelques aliments :
Il montre qu’on doit d’abord se méfier des nervins (café, thé, etc.),
puis des abats. D’une façon générale, les végétaux apportent
moins de purines que les viandes et les poissons. Ainsi sept cents
grammes de pain n’en contiennent pas plus que cent grammes de
steak. C’est pourquoi les régimes carnés exigent une excellente
élimination.
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fonction motrice n’a rien de commun avec celui qui est capable de
prendre en compte le contrôle conscient de la respiration.
La fonction émotionnelle, lorsqu’elle est mal assumée, étend sa
zone d’influence nerveuse et chimique sur le bulbe, lui-même
directeur de la respiration automatique. Lorsque la fonction
émotionnelle est autant perturbée qu’elle l’est de nos jours,
l’activité respiratoire imputable au bulbe acquiert une certaine
dose d’inactivité, de sommeil, parce que les émotions « contrôlent
» plus ou moins l’acte de respirer. Alors, le bulbe commence à
travailler en imitant les rythmes indus imposés par vos stress
émotionnels. Il s’ensuit une seconde barrière, qui s’oppose aux
sublimations des élaborats issus du bien manger et passent dans
vos poumons par le sang. Une fois de plus, vous empêchez les
substances de se rendre encore plus volatiles, afin qu’elles soient
transmutées par la juste respiration - automatique -, en un état
tel qu’elles puissent être métabolisées par votre mental.
Tous les efforts, qui doivent retenir votre attention sur ce
deuxième choc conscient, impliquent la restitution du bien
respirer par les muscles qui le concernent. Avant tout espoir de
contrôler quoi que ce soit par la respiration, réapprenez à vivre
votre souffle normalement, en l’absence d’incidence émotionnelle
ou mentale. Aussi, je ne vous autorise pas la pratique d’exercices
respiratoires enseignés dans les livres ou par de pseudo-
connaisseurs, parce qu’il est préférable, avant cela, de changer
bien d’autres choses en vous, et notamment de rendre impossible
la jonction de votre affect avec votre bulbe. En d’autres termes, il
vous faut « ponter » convenablement votre hypophyse à votre
plexus solaire. Cela, vous ne pouvez y parvenir seul, par votre
propre initiative.
La rare pratique efficace concernant vos poumons ou ce deuxième
choc, est le contrôle de la respiration à l’aide de pratiques
traditionnelles : psalmodies, prosternations qui, outre leur
caractère propre à la bonification de l’humilité, peuvent
efficacement, par influence traditionnelle, même en l’absence
d’une compréhension mentale parfaite, restituer les pulsions
respiratoires aux muscles concernés. Par voie de conséquence,
exercitatio paralyse le schéma mécanique fixe des stress
émotionnels. C’est pourquoi, d’une part la prodigalité de la prière
est ordonnée dès que vous subissez une contrainte intérieure ou
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Vous vous doutez bien que ce dont il est question dans ce chapitre
n’a été que survolé, comme d’ailleurs l’ensemble de ce qui
constitue cet introitus. Scriptum non est rerum actus.
Quant aux techniques de laboratoire, à quoi servirait-il d’entrer
plus loin dans le détail de ce qui a été révélé dans les précédentes
pages ? Vous butez au second œuvre : il s’agit précisément de la
sécante dont nous parlions plus haut. Aller plus avant reviendrait
à observer un plan d’expérience avec des verres biréfringents.
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bien épais. Séparez les bocaux les uns des autres avec des linges
propres et versez l’eau afin que le niveau dépasse les couvercles
de deux à trois centimètres et faire bouillir.
Il est essentiel de surveiller le temps et la température de
stérilisation recommandés. La température de 100°C correspond
normalement à l’ébullition de l’eau. L’observation visuelle de
l’eau en ébullition est dans tous les cas nécessaire. Très souvent
les thermomètres, dont sont munis les stérilisateurs de
construction légère sont faux ou deviennent faux à l’usage. Ne
sortez jamais un bocal alors que d’autres sont encore en
stérilisation, les bocaux restants étant décalés pourraient se
coucher. Pour éviter tout risque de projection et d’échec, on ne
doit jamais solliciter le système de fermeture d’un bocal chaud. Si
vous utilisez un autocuiseur, les temps de stérilisation sont
différents. Reportez-vous au carnet de recettes édité par le
fabricant de votre appareil.
Dès que le temps de stérilisation est écoulé, laissez s’abaisser la
température de l’eau vers 50°C pour éviter de vous brûler.
Retirez les bocaux afin d’obtenir un vide immédiat. Les placer sur
un linge à l’abri des courants d’air, jusqu’à complet
refroidissement.
Contrôlez alors que la stérilisation a réussi : lorsque les bocaux
sont complètement refroidis, solliciter le premier système de
fermeture (agrafe ou couvercle à vis). Si la stérilisation est
correcte, le couvercle lui-même ne doit pas s’ouvrir. S’il se
soulève, il y a eu soit stérilisation incomplète (temps trop court,
température trop faible), soit mauvaise fermeture. Vérifiez à
nouveau la fermeture et recommencez la stérilisation.
Empilez ensuite les bocaux dans un endroit sec et frais
(température inférieure à 15°C), à l’abri de la lumière de
préférence. L’étiquetage vous permettra de les retrouver
facilement au moment de l’utilisation. Pour mémoire, nous vous
rappelons qu’il existe deux systèmes de bocaux en verre, avec
joint caoutchouc et couvercle de verre, ou avec capsule métallique
et couvercle métallique à vis.
Voici maintenant trois recettes de conservation, deux utilisant le
sel, et une la chaleur.
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Le sel agit sur les aliments en attirant à leur surface l’eau qu’ils
contiennent et s’y dissout ; la saumure ainsi constituée, si elle est
assez concentrée, arrête le développement des microbes et permet
une conservation de plusieurs mois à un an.
Les procédés de salaison du porc, par exemple, diffèrent selon les
régions. De même que la préparation du saloir, récipient destiné
à recevoir la conserve.
Dans les Vosges, on lessive et on ébouillante le saloir que l’on met
à sécher. Puis on le fait passer cinq bonnes minutes au-dessus
d’un bon feu de genévrier, et lorsqu’il est encore enfumé, on y
jette un mélange de sel, salpêtre, poivre et vinaigre pour en
imprégner les parois durant la nuit entière. A la découpe du porc,
que l’on divise en morceaux d’environ un kilogramme, on lève le
lard en larges bandes. Celles-ci sont disposées au fond du saloir
et recouvertes de la préparation suivante : pour 10 kgs de sel, 1
kg d’oignons grossièrement hachés, persil et thym à volonté. On
range sur ce lit salé et aromatisé les morceaux de porc frais, de
nouveau on recouvre de sel préparé et ainsi jusqu’à épuisement.
On termine par une couche de sel, sur laquelle on place un
couvercle chargé d’un bon moellon.
En général, la quantité de sel varie de 16 à 22 kgs par 100 kgs de
porc. 5 à 10 grammes de salpêtre par 100 kgs, conserve à la
viande sa couleur rouge.
Le saloir est placé au frais et si au bout de quinze jours, la
saumure n’apparaît pas à la surface, on ajoute un peu d’eau
froide bouillie. On peut alors consommer le salé, qui est à son
apogée au bout d’un à deux mois, bien qu’il puisse se conserver
ainsi une année.
Comme nous l’avons indiqué plus haut, le sel est également la
base du procédé de lactofermentation, dont voici l’exemple le plus
connu : la choucroute.
Prévoir 75 grammes de sel marin sec pour vingt-cinq
kilogrammes de choux. Le chou est coupé assez fin et disposé en
couches alternées avec le sel, puis tassé au fur et à mesure avec
un fouloir en bois. Des condiments sont répartis lors du montage
des couches : baies de genièvre, poivre, laurier, romarin. On
ménage assez de place en haut du pot pour pouvoir placer une
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(Prière)
Vierge douce et secourable,
Ecoute mon chant d’amour.
Brille en ma nuit misérable,
Toi l’aurore, Toi le jour.
Sois, ô tendre Mère
l’azur du ciel,
Et viens à l’heure amère
de notre dernier sommeil.
Fleur immaculée,
Parfum de nos cœurs,
Fontaine scellée,
Recueille nos pleurs.
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Ils écrivent même des livres pour endormir les gens, qui rêvent
d’évasion mais qui n’osent la mettre en pratique. Ils projettent
des films dans lesquels il ne s’agit que de s’enfuir, afin d’éponger
l’impuissance des dormeurs. Pour nous la situation est différente
: nous partons vraiment.
Alors, on nous combat, on ne nous aime pas, on ne veut pas
savoir si nous avons réussi ou non : pour eux, il est impossible de
réussir. Ils ont fait de leur bagne une communauté idéale dont il
serait, selon eux, vain de sortir. D’ailleurs, ils réfutent les
moyens par lesquels on s’en va : pour eux, point de religion, point
de navire, de barque, point « d’autre côté ». Ne voyant pas la
nécessité de partir, ils affirment que les moyens n’existent pas.
Ils demandent à ceux qui leur posent la question : « s’il existe une
quelconque réalité dans vos moyens, montrez-nous-les et
ramenez-nous des gens qui ont effectué le voyage. »
Evidemment, ceux qui étaient partis ont réussi pour ne pas
revenir, alors que ceux qui en sont revenus ont subi une
préparation spéciale qui les rend invisibles aux autres. Ils sont
seulement vus par les nouveaux qui veulent partir : les élèves
reconnaissent les Maîtres, alors que le palefrenier moderne n’y
voit rien.
Les élèves - ou les aspirants du départ - sont évidemment pressés
de questions par les autres qui vivent avec eux et qui ne veulent
rien savoir. On leur demande pourquoi, comment, et les élèves de
répondre que la construction des moyens qui permet le départ est
un art, une grande Science, que son étude repose sur des moyens
spéciaux, qu’elle ne peut être prise que dans son ensemble,
qu’elle ne peut être examinée par fragments, comme les autres le
demandent. Ils ne peuvent donc fournir aucune réponse
satisfaisante, parce que cette construction suppose l’usage d’un
véhicule particulier - la Remore -, forme de subtilité qui ne peut
pas être montrée.
Comme les élèves sont dans l’impossibilité de fournir une
quelconque réponse et qu’ils dérangent les dormeurs, on les pend,
on les brûle ou on les enferme avec les fous. La destruction de ces
révolutionnaires est accueillie partout avec soulagement. Elle
sera de plus en plus sélective, on en viendra bientôt à engloutir
les autres manières de penser, à considérer comme fait de base -
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Tout ceci vous explique les raisons qui sont à l’origine que nous
ne dévoilerons aucune opération précise d’art bref. Car, comme
d’habitude, les vautours s’en empareraient avec leur sottise et
perpétueraient ce qu’ils ont toujours fait, c’est-à-dire la
transformation selon leur mental enflé de principes, par copiage
honteux dans le seul but de se faire valoir, et vous d’être à
nouveau nourri de ce lait frelaté.
Foi de Solazaref, cela cessera avec l’introduction des préceptes de
la voie brève et, pour une fois, les nantis en feront les frais : nous
allons seulement décrire quelques matériels.
Evidemment, les élus, en fonction de la densité de présence de
leur second corps, comprendront exactement de quoi il s’agit,
parce qu’ils savent déjà, alors que les faux se verront refoulés
comme des excréments, pour lesquels l’usage de la fosse
sceptique est encore trop d’honneur. Place donc au réel.
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où
f est la fréquence exprimée en Hertz
V la célérité du son, soit 340 m/s
L la longueur du tuyau en m.
C’est la loi de Bernoulli pour les tuyaux fermés à un bout. Si le
tube est ouvert aux deux extrémités, la « hauteur » du son change
et devient
f = V : 2L
ce qui signifie sur le plan auditif que la fréquence est deux fois «
plus aiguë ». Choisissons par exemple un bourdon de 0,325 m. On
aura
4 L = 0,325 x 4
F = 340: 1,3 = 261 Hz
ce qui correspond approximativement à un ut 3 . Pour un tuyau
ouvert aux deux bouts, on aurait 523 Hz, c’est-à-dire un ut 4 .
La pratique exige un simple ajustement de longueur « sur le tas
». En outre, lorsqu’on réalise la synchronisation de la fréquence
propre du tube avec la fréquence excitatrice, l’instrument devient
le siège d’une onde stationnaire d’amplitude maximale et stable.
Ici interviennent des questions de diamètre.
Bien de l’expérience est nécessaire pour mettre toutes ces
données au service effectif d’un son pur. Seuls les facteurs
d’orgue ont les qualités requises pour mener à bien ce travail. Il
vous faudra leur confier vos désirs et, contrairement à ce que l’on
croit, la réalisation d’un ensemble de tuyaux d’orgue n’est pas
très onéreuse (environ sept cents francs pour une octave, en sons
aigus). Trois octaves suffisent, le plus grand soin devant être
accordé au timbre. Ce dernier est tributaire d’un important
nombre de conditions, qui vont de la pression d’attaque de l’air
sur le biseau à la qualité des matériaux constituants votre tuyau.
C’est là que vous intervenez, chers chymistes, et de fournir à
votre facteur d’orgue le métal philosophique adéquat. De plus,
vous lui spécifierez quel sera le mode d’excitation (bouche,
soufflet, ...).
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Les lunettes en verre de Sujet sont, sous bien des angles, très
utiles durant le travail. Elles sont notre apprentissage du
troisième œil, les verres de la vision sûre que porte le philosophe
de la XLIIII planche de notre cher Michaël, existant à la fois sur
le plan symbolique et sur celui du concret usage.
Déjà chaussées lors des purifications mercurielles en voie sèche -
bien que la plupart des philosophes n’en touchent mot et ne se
servissent pas de cet artifice sous cette forme - éminemment
nécessaires au cours du quatrième art en notre siècle : fort
recommandable dès les premières lixivations en voie humide, le
verre canonique, autrefois donnant l’essor mystique de nos
cathédrales par leurs saints vitraux, est une des « astuces » de
l’œuvre.
Effectivement, par ses qualités consanguines, portant le mystère
astral de son devenir à l’état occulte, vous serez grandement aidé
par le port de ces oculaires spéciaux, à des moments déterminés
de votre travail. En outre, ils peuvent également vous secourir en
face d’un philosophe intrus dont vous auriez à mesurer la loyauté
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sur tous les autres, car le vitriol se décompose avec certains types
de rayonnement.
Ainsi, le soleil émet des rayons au sol dont une partie importante
est diffuse, alors que l’autre part est directe. Pour plus de facilité,
nous désignerons
Rayonnement direct : S
Rayonnement diffus : D
Rayonnement global : G
L’éclairement énergétique, qui est la puissance reçue par unité
de surface ( donc des Watt par mètre carré) sera désigné par I.
On aura compris que le rayonnement diffus provient donc
nécessairement de toute la voûte céleste, parce qu’il n’a pas
d’orientation privilégiée. Entre toutes ces données, il existe les
relations
S = I . sin h
G = S + D = I . sin h + D
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GLOSSAIRE
Alchimie : Science traditionnelle qui n’est pas, comme on se
l’imagine aujourd’hui, la source de la science moderne. On la
nomme la Science car elle regroupe d’une manière globale toutes
les spécialités, de surcroît transcendées par la foi. L’Alchimie n’a
donc aucun caractère passéiste ; cette déviation tient à la très
mauvaise qualité des contemporains qui portent les lauriers.
Objectivant le caractère moderne scientifique essentiel - nous
vous rappelons qu’il est de « cause à effet » - l’Alchimie est l’Art
de Dieu, c’est-à-dire celui qui préside au principe (et non pas celui
qui analyse le principe). Chymie, Science, Art, Alchimie sont
quelques termes qui désignent les larmes de Marie.
Par conséquent, les manipulations étant d’ordre cosmique
(généralisantes), la Providence leur retire tout caractère répétitif
tout en les gratifiant d’une quintessence hors du commun.
L’alchimiste est dès lors un opérateur qui sait simplement
observer les moments propices vis-à-vis desquels il met en
présence un ensemble de corps - et aussi lui-même -, afin de
rendre subtil ce qui est emprisonné dans les mailles de la nature
inachevée.
Cette Science bonifie tout aussi bien l’individu que les matières
qu’Elle anime. Son rôle est donc intérieur et à la fois extérieur :
intérieur parce qu’il met le manipulateur en situation du
serviteur ; extérieur en ce que cette bonification débouche sur
une connaissance objective - la Pierre des Philosophes - capable
de rendre témoignage de la résurrection de l’infinie bonté de
Dieu.
Arcane : principe de la Science de filiation divine à l’état
manifesté (par exemple, la hiérarchisation des mondes, les
modalités de la liaison de l’âme à Dieu, ...).
Art : avec une minuscule, désigne aussi les manifestations
concrètes de la vocation, à l’opposé du vomissement de
phantasmes issus de l’ego et chers aux modernes.
Capitalisme : caste de bourgeois née de la dégradation de la
noblesse. Détournement et pourrissement des valeurs
essentielles de l’être par l’abus de pratiques du même ordre que
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Que les hâtifs, eux qui auraient commencé leur lecture à cette
dernière page, retournent à la première et se signent triplement.
Que les autres frères relisent maintenant au moins deux fois
complètement l’ouvrage. Maintenant, vous savez : vous n’êtes
donc plus pardonnables.
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avons corrigé les textes sept fois. Les véritables calamités dont
nous parlons ci-devant, et dont vous ne mesurez pas
l’assujettissement qu’elles provoquent, sont à l’origine de
concrètes dispositions, prises d’une manière définitive pour nos
prochains ouvrages. Aussi, ce labeur a-t-il été enduré à l’image de
ce symbole, mais grâces à Dieu, il est !
Es
L’année 1983 a vu Monsieur SOLAZAREF
quitter « l’intelligentsia » des êtres qui n’exercent pas au feu.
Seuls sa proche famille et ses amis n’ont pas à souffrir de cette
mesure.
Ce jour de la Résurrection de Notre Seigneur 1984, ce singulier
personnage se retire pour tous au laboratoire. Conséquemment à
cette pieuse charge, il ne consacrera du temps qu’aux frères qui
peinent vraiment au fourneau, pour le bon enseignement.
Qu’il soit bien clair que son apparition exotérique fut voulue,
jusque dans ses détails les plus fins, et qu’elle fut animée dans le
cadre précis d’une action globale qui ne sera comprise que plus
tard dans ce siècle.
Ses disciples, au sens qu’il convient de l’entendre dans le présent
ouvrage.
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Septième degré
DE L’AFFLICTION QUI PRODUIT LA JOIE
(Degré vécu avec le Maître, par nécessité traditionnelle)
Comme le feu secret sépare et purifie,
l’affliction,
par ses larmes pures,
détruit toutes les impruretés
visibles ou cachées.
Au laboratoire
• les purifications mercurielles
• (rectification des sels adéquats)
• Traditionem ab ipso magistro accipietis.
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Huitième degré
DE L’ABSENCE DE COLERE ET DE LA DOUCEUR
Tome II d’Introitus ad Philosophorum Lapidem
Au laboratoire
les purifications mercurielles
quelques tours de main au fourneau
la persévérance
(Voie sèche et voie humide)
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Neuvième degré
DU RESSENTIMENT
(Degré vécu avec le Maître, par nécessité traditionnelle)
Les hommes ne pardonnent pas à leurs frères,
parce qu’ils ne savent pas distinguer
les fautes des êtres de leur origine réelle.
N’en veuillez pas aux hommes, mais aux causes qui les ont
perdus.
Au laboratoire :
Les purifications mercurielles : les échecs.
Traditionem ab ipso magistro accipietis.
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Dixième degré
DE LA MÉDISANCE
(Degré vécu avec le Maître, par nécessité traditionnelle)
Nul homme sensé n’ignore que la médisance
est le produit de la haine et de la rancune.
Le chuchotement en est sa fille directe,
même s’il est de « bon ton ».
Au laboratoire
Les purifications mercurielles : l’absence de la qualité vitriolique
ou la canonicité première. Traditionem ab ipso magistro
accipietis.
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Onzième degré
DU BAVARDAGE ET DU SILENCE
Tome II d’Introitus ad Philosophorum Lapidem
In spiritu et veritate oportet adorare.
Au laboratoire :
La préparation des aigles, les vaisseaux. (voie sèche et voie
humide)
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Douzième degré
LE MENSONGE
Tome II d’Introitus ad Philosophorum Lapidem
Vous êtes tellement habitué à mentir, à vous-même et aux
autres, qu’il est impossible de nous comprendre sans d’abord
apprendre à dire la vérité.
Actuellement, comme vous tenez pour « vérité » ce que vous
montre votre ego, vous êtes donc persuadé d’être capable de dire
la vérité, et cependant, je vous montrerai que cela vous est en
réalité parfaitement impossible.
Pour dire la vérité, il faut acquérir une énergie spéciale, dont le
trait caractéristique est l’absence de considération.
Au laboratoire
Le bilan intérieur du premier œuvre.
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Treizième degré
DE L’ACEDIE
Tome II d’Introitus ad Philosophorum Lapidem
Le bilan intérieur du premier œuvre est le seuil qui vous autorise
à traiter d’une manière irréversible toutes vos maladies de l’âme.
Accession au second corps.
Au laboratoire
Médecine du deuxième être minérale, propice à l’acquisition des
conditions psychiques et spirituelles nécessaires au deuxième
œuvre sec et bref.
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